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 'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef

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Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
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quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

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MessageSujet: 'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef    'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef  EmptyMer 25 Avr - 6:00



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'Cause I don't wanna lose you now


Ca aurait sans doute beaucoup plus simple si elle avait le loisir d'éteindre son téléphone, mais au vu de son emploi elle n'avait juste pas vraiment cette opportunité et ainsi elle devait subir les appels de Josef qui sans vouloir exagérer était plus que nombreux et elle ne ferait que mentir si elle n'avouait pas qu'à chaque fois que son visage apparaissait à l'écran elle n'était pas obligée de retenir l'élan naturel qui la poussait à vouloir répondre. Ca serait quand même parfois beaucoup plus simple si la technologie avait oublié en cours de route l'affichage du numéro et la possibilité d'illustrer les appels de photos débiles prise à des moments heureux. Ce soir est d'ailleurs pire que les deux jours qui viennent de s'écoulés et elle ne saurait vraiment dire pourquoi, mais tout ce qu'elle sait c'est que ca lui est bien difficile ce soir de s'abstiendre de rendre les armes et de décrocher. Alors, elle tâche de s'occuper, assise sur le lit de la chambre d'ami qui était devenue la sienne pour quelques jours, elle observe les feuilles volantes éparpillés ici et là et dont elle survole les lignes plus qu'elle ne les analyse vraiment, pas vraiment capable de se concentrer sur quoi que ce soit d'autres que les pensées qu'elle ravale.

La vibration de son portable qu’elle avait laissé sur la table de nuit, la sort péniblement d’un sommeil relativement lourd, elle grogne et se tourne une ou deux fois avant de tendre le bras à l’aveugle pour attraper l’appareil dont la lumière maintenant enclenché lui brûle la rétine. Elle s’attend à voir le nom de Josef apparaître une fois de plus, mais c’est celui de Judith qui s’y affiche, l’Indienne fronce alors mécaniquement les sourcils et ouvre le message, mais de tout ce qui s’y trouve, elle ne retient en réalité qu’une seule phrase qui la met en colère plus qu’autre chose : « J'ai ramassé ton mec cette nuit complètement torché, enfin il est venu me trouver à 3h du mat visiblement au fond de trou, me demandant de lui dire où je te cachais. » Elle n’avait pas répondu. Elle avait préféré refermé sa messagerie et entamer sa journée avec autre chose en tête que cette image affligeante de son petit-ami, ce qui évidemment n’avait pas pour autant été le cas et finalement elle s’était dès le lendemain attelé à offrir à Judith une réponse qui bien que vague avait au moins le mérite de la remercier.

***

Comme elle lui avait promis, Daya avait fini par quitter en cette veille de Noël, le refuge que lui avait offert Jakob et avait rejoint la petite maison dans laquelle elle avait grandie et les bras chaleureux de sa mère. Comme d'habitude les premières heures, voir le premier jour était toujours une véritable fête et finissait de lui faire oublier sa dernière visite et les limites qui s'immisçaient entre les deux femmes à chaque fois sans exceptions aucune et le repas du midi voyait l'entière famille Laghari prendre place autour de la table du salon. Ils n'étaient pas si nombreux au final, mais c'était suffisant pour eux, pour elle... Son petit frère, sa soeur, le mari de celle-ci et sa mère évidemment trônant en bout de table...de l'autre côté une assiette disposée devant une chaise vide, la place du patriarche qui n'était plus depuis longtemps, mais n'avais pourtant jamais perdu sa place. « Et du coup ta pas ramené ton pompier ? Kumar lui adresse un sourire malin auquel elle répond par un sourire forcé. - Et t'as deviné ça tout seul dis-moi? - J'demande c'est tout ! dit-il en haussant une épaule et en enfournant dans sa bouche un peu plus de nourriture - C'est vrai on pensait le voir du coup, il aurait pu venir histoire de nous re-présenter non ? Il travaille ? Daya est consciente qu'elle va devoir présenter un mensonge monté de toute pièce, hors de question de laisser échapper la moindre informations concernant ce qui se passait en ce moment, ce ne serait franchement pas judicieux elle le savait pertinemment. - Non, il est avec sa famille, mais la prochaine fois on viendra ensemble puisque vous semblez tant y tenir. »

À dire vrai elle est surprise du ton agréable et sincère de sa soeur, celle-ci n'avait jamais vraiment eu de problème avec lui au contraire, mais les tensions entre les deux soeurs étaient récurrentes et le fait que Mina passe son temps à défendre les agissements de leur mère lui cassait franchement les couilles, alors l'entendre aller à l'encontre de cela...c'était aussi surprenant que ca n'était plaisant. La matriarche évidemment ne dis rien et se contente de venir tremper ses lèvres dans le verre de vin qu'elle s'était accordée pour le repas.

Plus tard alors que la cadette aide sa mère à nettoyer la vaisselle sous les braillements des enfants de sa soeur aînés qui s'agitent dans la pièce adjacente, le sujet revient finalement enfin ce n'est pas tant de Josef directement dont il s'agit. « Tu sais mon amie Priya, son fils à divorcé il y a un an maintenant et... - Ma arrête. - Non mais il est très beau garçon. - Ma...Elle pose l'assiette qu'elle était en train d'essuyer, sur le comptoir de la petite cuisine et se tourne vers sa mère. Quand est-ce que tu vas comprendre que ca ne m'intéresse pas ? J'en ai rien à faire des fils, cousins, frère ou qu'en sait-je de tes copines, je suis avec Josef et va falloir t'y faire d'accord. Son ton est calme et elle tâche de lui expliquer ce qu'elle avait déjà dit et redis plus de fois qu'elle n'aurait dû avoir à le faire. - Quand ce sera sérieux et que tu l'auras épousé j'arrêterais en attendant tu sais très bien ce que j'en pense et le temps passe ma fille, à ton âge...Le torchon rejoint l'assiette dans un geste un peu plus vif. À ton âge ça commence à devenir compliqué surtout pour les enfants tu sais, tu devrais y penser...les yeux de Daya roulent sur eux-mêmes, bonjour les années clinquantes quoi et on sait tous comment ca a fini la dernière fois. Celle-là elle l'attendait à coup sûr, c'était l'argument facile évidemment. - On a emménagé ensemble, c'est assez sérieux pour toi ? Le visage de la quinquagénaire se retourne vivement vers sa fille et lui jette un regard véritablement surpris. Tu peux donc arrêter les visites impromptues et franchement inutiles de ta longue liste de maris potentiels. Je sais qu'il correspond pas à ce que tu avais en tête pour moi, mais c'est avec lui que je veux faire ma vie maman, alors fait un effort s'il-te-plait. La mère Laghari secoue la tête et vient essuyer ses mains mouillées sur son petit tablier avant de lui jeter un oeil réprobateur et de juste quitter la pièce dans un soupir (pour sûrement aller se plaindre à Mina de l'entêtement de sa soeur.)

Ce n'était rien de bien grave ce n'était ni la première, ni avec assurance la dernière fois que cette conversation aurait lieu ici et entre elles, mais cela avait au moins le mérite de la forcer à réfléchir et à finalement se dire que fuir ses problèmes, ne lui avait pas amené plus de réponses...si ce n'est que Josef lui manquait et qu'elle avait envie d'être avec lui, malgré la voie qu'il empruntait, malgré...tout en vérité.

***

Lorsqu'elle était finalement rentrée chez elle le lendemain, l'appartement était vide et silencieux, si ce n'était pour Ischia qui l'avait accueilli avec enthousiaste, sans doute plus pour les croquettes que parce qu'elle lui avait manqué, mais c'était toujours réconfortant et familier...Et ça faisait du bien de rentrer chez soi...vraiment. L'indienne avait entrepris bien rapidement de jeter ses fringues dans la machine à laver et de ranger le sac en haut de l'armoire...tout était plus rangé qu'elle ne l'aurait cru ou moins dérangé en tout cas, elle mentirait si elle n'avouait pas qu'elle avait craint de retrouver des vestiges de soirées un peu trop alcoolisées comme le lui avait si bien laisser imaginer le message de Judith. Elle est occupée à se faire un thé dans la cuisine lorsque finalement elle entend la clé tourner dans la serrure et la porte s'ouvrir sous les jappements de la chienne qui s'empresse d'aller accueillir son maître. Daya elle reste figé, son coeur bat soudainement plus rapidement et une chaleur immédiate vient remonter le long de sa nuque...elle prend une inspiration silencieuse pour se donner un peu de courage pour affronter une discussion qui ne sera sans doute pas pus facile que la dernière qu'ils avaient eue il y a bientôt une semaine. Elle se retourne sa tasse fumante dans la main et rencontre finalement le regard de son petit-ami. « Hey. »

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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: 'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef    'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef  EmptyVen 27 Avr - 20:33

'Cause I don't wanna lose you now
EXORDIUM.
Les montagnes russes ont atteintes leur apogée, passant de la colère pure à l’abattement, Josef n’a pas eu d’autre choix que de faire face à la réalité, à celle qu’il a longuement cherché à esquiver. Il est retourné une fois au FC, le soir où Daya est partie, s’est pris plusieurs droites dans la gueule qui n’ont fait que le plonger un peu plus. S’en est suivit une soirée à boire plus que de raison pour atterrir chez une Judith excédée de le voir dans un état si pathétique, à la recherche de sa petite amie disparue. Il a eu beau tenté de joindre Daya, de lui envoyer des sms, laisser des messages vocaux, la flic n’en démordait pas : aucune nouvelle. L’angoisse a eu raison de lui pour une nuit, suffisamment pour lui remettre les pendules à l’heure, pour faire le point. 
Le lendemain de cette cuite surprise lui donne l’impression d’avoir le crâne coincé dans un étau. Langue pâteuse, corps tendu par les courbatures, il rentre chez lui en jetant mollement ses clés dans le petit récipient prévu à cet effet alors qu’Ischia l’accueille en remuant la queue, ravi de revoir son maitre. Josef lui accorde quelques caresses, lui change son eau et ses croquettes avant de venir s’écrouler dans le canapé du salon. Comme il fallait s’y attendre : Pas de Daya. Sur le téléphone ? Toujours aucun message, aucun signe de vie. 
L’angoisse est toujours présente mais ce qui rôde autour de lui est bien plus profond. 
La culpabilité. Un coup d’œil à la porte de leur chambre et Josef se revoit, froid, injuste, à lui balancer toutes ces saloperies à la gueule comme s’il avait dix ans. Ca fait une vingtaine de jours que Lou est morte, qu’elle les a quitté et le pompier sent encore cette douleur vive, présente, celle qu’il niait en bloc, qui l’a poussé à rejeter Daya, purement et simplement. Et y faire face n’est pas quelque chose de facile quand vous aviez la gueule enfoncée dans le sol mou de la dépression. Incapable d’admettre que quelque chose ne va pas, incapable d’admettre qu’on a besoin d’aide pour éviter de devoir faire face à toutes ses erreurs qui ne sont pourtant qu’humaines. 
Résultat des courses ? Il se retrouve là, comme un con, seul, sur la corde raide à deux doigts de perdre la femme qu’il aime, de peut-être perdre son boulot s’il commet une seule erreur parce que cette conne d’Adler ne le loupera pas. Et lui dans tout ça ? Il ne se reconnait même pas. Un putain de déchet qui n’a rien trouvé de mieux que d’aller se saouler la gueule dans un bar pour noyer cette solitude écrasante et cette culpabilité étouffante. 
 
Elle lui manque, plus qu’il ne pourrait l’exprimer. L’absence de Daya le pèse, l’étouffe jusqu’à parfois le rendre fou dans ses délires stupides et insensés. Mais aujourd’hui, il fait tout simplement face à l’étendu des dégâts qu’il a lui-même semé et aux retours de bâton qu’il encaisse en silence. Lou lui manque. Daya lui manque. Et maintenant qu’il y pense, son entourage aussi. Depuis quand est-ce qu’il n’a pas été voir un ami, qu’il n’a pas été passé du temps avec sa sœur qui doit certainement penser qu’il la déteste ? La constatation est simple mais brutale. Le pompier s’est peu à peu enfermé dans une tour de béton, éloignant ceux souhaitant l’aider, ceux qui risquaient de lui foutre le nez dans sa propre merde. Et le résultat est affligeant, violent et douloureux. 
 
Le pompier pousse un soupire, en se frottant mollement le visage comme pour s’éveiller un peu. C’est bien beau de se rendre compte du merdier qu’on a semer mais maintenant il a tout à refaire. Presque tout. Déjà lui-même. Se recentrer, se reprendre en main parce que quand il se regarde dans la glace, il ne voit plus que l’ombre de lui-même. Barbe négligée, débraillé, le sport qu’il n’a plus pratiquer depuis la mort de Lou commence à lui peser sur les épaules même si physiquement, il n’arbore pour le moment aucun changement. La bouffe, on n’en parle même pas : plats réchauffés ou un truc grignoté rapidement. Et l’appartement ? Il ne s’est passé que 48 heures depuis l’absence de Daya et il fait déjà face à un bordel incroyable. 
Josef contemple l’étendu des dégâts comme ceux qu’il a semé dans son couple. Perdre sa petite amie ne lui ait pas concevable et il essaie au maximum de prendre sur lui pour ne pas céder à l’angoisse à ce qu’elle ne revienne plus, il tente au mieux qu’il peut de se persuader que tout ça n’est qu’une question de temps et de volonté. 
Mais si la discussion de Judith lui a permit de se rendre compte de plusieurs choses, se seront les larmes de Natalia lors de la veille de Noël qui achèvera de le remettre sur les rails. Lou est peut-être morte mais les vivants eux, sont encore présents, existent et Josef ne peut décemment pas se permettre de perdre tout ce pour quoi il s’est battu, pour un fantôme, un esprit qui a déjà depuis longtemps trouvé la paix. 
 
 
¥
 
- Bien. Maintenant que vous avez mi des mots sur le problème, il ne vous reste plus qu’à comprendre comment le résoudre. La jeune femme se dirige vers son bureau, ouvre le tiroir et tend une fiche au pompier. Tenez, ce sont quelques exercices à effectuer tous les soirs avant d’aller vous coucher. 
 
Josef saisit la feuille entre ses mains et y lit quelques lignes. 
 
- Certains sont plus sensibles que d’autres à la relaxation. Faites quelques tests jusqu’au prochain rendez-vous pour voir où tout ça vous mène et comment vous vous sentez après ses exercices. 
- Ok. 
- Vous êtes sur la bonne voie, Mr Miller. Un peu de patience et de temps et ça ira. 
 
Il acquiesce, confiant. Il se sent un peu con à l’idée de devoir ses exercices qu’il lui paraisse stupide mais il prend sur lui. C’est pas lui le toubib ici mais cette nana alors si elle dit que le fait de s’assoir en lotus, le dos bien droit, les yeux fermés à écouter de la flotte ou un orage gronder au loin peu l’aider à se détendre un peu les nerfs, soit. 
Il note déjà le prochain rendez-vous pour la semaine d’après, salut la doc et sort à l’extérieur. 
26 Décembre, un putain de froid de canard et un réveillon de Noël qui laisse à désirer. Disons que c’est pas le Noël qu’il aurait imaginé. Il aurait préféré de 1) voir une Natalia heureuse et non en larmes à lui fendre le cœur en trois. De 2) le fêter avec Daya, se faire un plateau repas un poil sophistiquer avec champagne devant un de leur vieux films favoris ou ailleurs si elle le voulait. Josef glisse son casque de moto sur son crâne et prend le large jusqu’à l’appartement qu’il rejoint sans trop d’embouteillage. Les interventions d’aujourd’hui ont principalement été des accidents de bagnoles bénins mais il se sent un poil crever malgré tout, peut-être plus lassé qu’autre chose. Il ne sait pas vraiment. 
 
Le pompier monte les étages, fait tourner la clé dans la porte … déjà déverrouiller. L’espace d’une seconde il se demande s’il n’a pas connement oublié de la fermer à clé ce matin en partant mais en ouvrant la porte et en voyant les lumières allumées son cœur loupe un battement, son estomac se crispe et une soudaine vague de stress, de soulagement et de tout un tas d’autres émotions contrastées surgissent. Il dépose son casque sur le meuble, se défait rapidement de sa veste.
 
- Doucement ma belle.
 
Ischia l’accueille avec joie, bien trop contente de retrouver son maitre et après quelques caresses distraites, il se dirige vers la cuisine où elle se trouve là, tourner vers lui. il reste là planter comme un con devant Daya qu’il retrouve après une semaine de silence complet. Une absence pure et dure, douloureuse mais visiblement nécessaire puisque chaque seconde passée sans elle a été une putain de torture et suffisamment longue pour prendre conscience à quel point il l’aime et à quel point il veut vivre le reste de ses jours avec cette femme qui mérite bien plus que le pauvre type qu’il a été durant plusieurs semaines. 
 
- Hey. 
 
Il n’hésite pas, franchit les quelques pas qui les séparent pour prendre le visage de l’indienne entre ses mains et y capturer ses lèvres qu’il embrasse avec fièvre, comme si sa vie en dépendait, traduisant à quel point Daya lui a manqué, à quel point il a besoin d’elle et à quel point il n’a été qu’un con. Le feu qui se déclare au creux du thorax ne s’était pas manifester depuis une éternité et à bien y réfléchir, ça faisait un moment qu’il n’avait pas démontrer un geste aussi spontané et bourré d’affection pour elle. 
En somme, il a tout un tas de connerie à rattraper. 
Il met un terme à l’échange, la regarde sans honte, déterminé.
 
- Tu m’as manqué. 
 
Pure et simple vérité qu’il n’hésite pas à lâcher, sans la quitter des yeux, luttant contre l’envie imposante de la garder contre lui pour les dix prochaines heures. 
 
- J’suis désolé pour tout. Tout ce qui a été dit, ce qui a été fait. 
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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: 'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef    'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef  EmptyLun 30 Avr - 6:04



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Ça lui fait un drôle d'effet de le voir là alors que c'est pourtant en tout état de cause une scène plus que familière, mais la lumière qui s'était diffusée sur leur relation rendait à présent les choses tout à fait différentes, tout à fait particulières. Elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre, n'avait pas la moindre idée de si son absence lui avait donné une perspective différente comme ca avait été le cas pour elle et c'était un peu effrayant, car elle avait conscience que sa fuite imprévue pouvait avoir l'effet inverse de ce qu'elle avait espéré voir se produire alors qu'elle retrouvait ce soir leur cocon. L'indienne trouve cependant bien vite réponse à une partie de ses questions lorsqu'elle voit Josef se diriger d'un pas empresser vers elle. Elle à tout juste le temps de poser sa tasse sur le comptoir qu'il saisit son visage entre ses mains pour venir déposer ses lèvres sur les siennes, la main de Daya glisse sur la nuque de son petit-ami et elle vient appuyer ce baiser dont elle ne veux pas se détacher. Elle savait déjà qu'il lui avait manqué et ça ne datait pas de quelques jours, mais de plusieurs semaines, depuis qu'il avait insinué cette distance entre eux, s'était isolé de tous et tout, mais ce contact le lui renvoi en pleine figure et cela de façon bien plus brutale qu'elle ne l'aurait cru, il faut dire qu'il ne l'avait pas embrassé comme ça depuis plus de temps qu'elle ne saurait le dire.

Lorsqu'il rompt le contact et vient ancré son regard dans le sien, elle est sur la brèche, désireuse de savoir ce qu'il a à dire sur ce qui s'est passé, mais à la fois inquiète de l'entendre. « Tu m'as manqué. Elle pousse un soupir de soulagement alors que sa gorge se serre un peu, pas parce qu'elle à envie de pleurer, mais parce qu'elle est un peu submergée par la réalité. J’suis désolé pour tout. Tout ce qui a été dit, ce qui a été fait.  C'est un bon début et c'est tout ce qui lui vient là tout de suite alors qu'elle passe ses bras autour de sa taille et vient se blottir contre son torse, juste un instant avant qu'ils ne parlent vraiment, avant que toutes ces choses qui pèsent sur leur idylle ne soient abordées. - Tu m'as manqué. Elle relève la tête et glisse sa main contre la joue du pompier dont elle saisie le regard. Tu me manques. Une partie d'elle-même n'a même plus envie de parler de tout ça, à juste envie d'oublier que tout ça c'est produit, elle a juste envie que le temps s'arrête là, maintenant, sur cet instant, avant qu'il ne vole potentiellement en éclat, mais c'est une utopie et elle sait pertinemment que cette conversation ils doivent l'avoir, c'est la seule façon de faire avancer les choses dans le bon sens, de donner une vraie chance à la vie commune qu'ils s'étaient décidé à construire. Elle s'écarte finalement et défait sa main qui vient rejoindre sa cuisse, elle attrape sa tasse d'une main et celle de Josef de l'autre, entrelaçant ses doigts dans les siens. Il faut qu'on parle.

Elle prend la direction du salon et l'entraîne avec elle, pour finalement venir s'installer jambes repliés sur le canapé. Elle dépose son thé sur la petite table basse et vient déposer sa main rendue chaude par la céramique sur celle de Josef, qui se retrouve à présent coincé entre les deux siennes. Cette semaine sans toi...Elle marque une pause, cherche un peu ses mots. À été terrible et j'ai aucune envie que ça dure plus longtemps. Ses doigts glissent machinalement contre sa peau alors qu'elle parle sans détour ni par le regard, ni par les mots. Et je suis désolée si j'ai mis trop de pression sur toi dès le départ, je sais que personne ne vit son deuil de la même façon et j'aurai pas dû autant te pousser...je crois que j'avais pas réalisé à quel point elle était importante pour toi...Et c’est le moins qu’on puisse dire. C'est juste que te voir comme ça ...Ses épaules se relâchent un peu et elle pousse un léger soupir alors que ses lèvres viennent se pincer l'une contre l'autre. Je voulais juste t'aider... »
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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: 'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef    'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef  EmptyJeu 10 Mai - 22:43

'Cause I don't wanna lose you now
EXORDIUM.
Daya lui a manqué viscéralement, plus qu’il n’aurait pu l’imaginer et la retrouver dans cette cuisine, dans un quotidien qu’il lui a paru extrêmement vide ces derniers jours, le soulage. La sentir, la toucher est tout ce qu’il souhaite dans la seconde, réagissant à l’instinct, à cette pulsion qui semble vitale, de l’embrasser, d’être proche de cet être. Sentir sa petite amie appuyer ce baiser lui donne l’envie brûlante de renvoyer toute discussion à plus tard, d’envoyer balader les mots, les explications au profit de quelque chose de plus physique, le besoin de la retrouver entière se faisant ardant, profond.
 
Pourtant Josef s’arrête, se stop pour la regarder comme pour s’assurer qu’il n’est pas dans un délire étrange où il l’aurait imaginé revenir. Daya est bien là, leur regard ancré, presque émus de se retrouver après cette semaine longue, douloureusement vide. Les mots franchissent la barrière de ses lèvres sans aucune pudeur. Rien à foutre d’avoir l’air d’un con en manque, d’avoir l’air d’un con tout court. Tout ce qu’il veut c’est récupérer cette femme qu’il a stupidement faillit perdre.
 
- Tu m'as manqué.
 
Sa voix, ses mots, le gorgent d’un soulagement à peine contenu dans ce soupire qu’il laisse échapper entre deux souffles courts. Josef reste toujours contre elle, presque imposant quand on y pense mais il serait cruel de quitter la jeune femme alors qu’il vient à peine de retrouver sa présence.
 
- Tu me manques. 
- Toi aussi.
 
Il apprécie la main de Daya sur sa joue dont le simple contact lui colle de légers frissons sur les avant-bras. Leurs souffles ne sont qu’un murmure, leurs regards désireux qui se jaugent, se cherchent. Josef aimerait qu’ils restent simplement là à se regarder, se redécouvrir, se toucher, s’embrasser, s’écouter. Rien d’autres. Mais depuis qu’il s’est remis les pendules à l’heure, il sait qu’il ne pourra pas éviter cette conversation qu’il espère cette fois plus calme, plus posée. Et étrangement il est confiant, parce qu’il sait ce qu’il veut, ce qu’il a fait et va faire pour rattraper toutes ses conneries.   
Daya se remet en mouvement, le pompier sent que le moment approche d’aborder des choses moins joyeuses mais ne s’en braque pas pour autant.
 
-  Il faut qu'on parle.
- Je sais.
 
Une semaine ça peut paraitre court pour faire ce chemin psychologique qu’il a parcouru mais il lui fallait visiblement ces quelques claques dans la gueule pour prendre conscience de plusieurs choses et même si tout n’était pas régler, Josef n’avait pas chômer pour réordonner sa vie. Reprise du sport intensif, rendez-vous chez la psychiatre en plus de sa séance de stage pour la gestion de la colère, le pompier a repris les choses en main, comme il aurait dû le faire depuis déjà plusieurs jours. La mort de Lou lui pèse encore, il le sait, parfois il a l’impression qu’elle va finir par lui passer un coup de fil pour lui dire de ramener son cul dans leur bar qu’ils aimaient fréquenter… Mais là encore, il a conscience que tout ne se fera pas en un jour.
Mais il essaie avec toute la volonté possible.
Josef garde les doigts de Daya entre les siens, se laissant guider jusqu’au salon puis jusqu’au canapé où il s’installe en biais pour faire face à sa petite amie qui tient désormais sa main entre les deux siennes.
 
- Cette semaine sans toi… À été terrible et j'ai aucune envie que ça dure plus longtemps.
 
Le pompier se tait et l’écoute, serrant un peu plus sa main sur les siennes. Lui non plus n’a pas envie que cette séparation dure plus longtemps. Il n’a ni envie de la revoir partir, ni envie de subir cette absence.
 
- Et je suis désolée si j'ai mis trop de pression sur toi dès le départ, je sais que personne ne vit son deuil de la même façon et j'aurai pas dû autant te pousser...je crois que j'avais pas réalisé à quel point elle était importante pour toi... C'est juste que te voir comme ça ... Je voulais juste t'aider... 
 
Josef ramène sa deuxième main sur celle de Daya qu’il englobe. Il ne fait pas durer le silence plus longtemps, se redresse et se rapproche légèrement de la jeune femme.
 
- T’as pas à t’excuser, la personne qui a merdé ici c’est moi, pas toi.
 
Et ça, il veut le lui faire comprendre, le lui faire entendre. Il a mis du temps à piger qu’après avoir essayer la méthode douce, Daya n’a pas eu d’autres choix que de lui secouer les neurones et de lui filer l’électrochoc nécessaire pour qu’il puisse de nouveau regarder les choses en face.  
 
- Lou était une de mes amies les plus proches mais ça ne justifie pas le fait d’avoir été le sale con que j’ai été avec toi. Josef plante son regard dans celui de Daya, bien déterminé à lui faire ancrer ses paroles. Tu ne méritais pas que je te traite comme de la merde, comme je l’ai fait. J’étais pas tout seul à en chier, toi aussi t’avais ta part d’emmerde avec Taylor et le taff et j’ai pas été foutu d’être présent parce que j’arrivais pas à me sortir de cette… merde.
 
Il accentue ses paroles d’un geste de la main et lâche tout ça sans détour avec une franchise qui lui est propre. Aucune pudeur, aucune hésitation, il attendait ce moment depuis quelques jours maintenant, celui où il pourrait s’excuser, lui expliquer, lui faire comprendre à quel point il a merdé mais surtout pourquoi.
 
- J’suis désolé Daya. Sa main se glisse sur sa joue, puis sur sa nuque. Vraiment. J’voulais pas te blesser, pas après tout ce que t’as fait pour moi.
 
Elle a vécu l’horreur et lui, en gros égoïste qu’il a été, n’a pas été foutu de la soutenir correctement… Et lorsqu’il se rappelle à quel point Daya a été patiente, bienveillante, tendre avec lui, Josef a presque honte d’avoir été cet homme détestable qu’il a pu être.
 
- Et j’veux plus jamais te voir partir, putain.  
 
Un cri du cœur. Du corps aussi. Jamais cette femme ne lui avait autant manqué.

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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: 'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef    'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef  EmptyMar 15 Mai - 4:20



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Ces quelques jours sans lui, lui avait donné une vraie chance de faire le point, de prendre du recul sur ce quotidien qui avait véritablement commencé à la bouffer et ça n'était pas seulement le désarroi de son petit ami qui était en cause, même s'il était l'élément principal de ses inquiétudes et de sa propre colère. Parce que la conclusion à laquelle l'indienne était venue et bien que ça ne soit là qu'une facette totalement partielle de l'ensemble du problème, c'est qu'elle avait clairement une part de responsabilité dans le problème qu'ils rencontraient, dans cette scène qui les avait conduit à prendre du temps à part. Elle n'avait pas vraiment su voir qu'il avait besoin de temps, elle avait peut-être oublié celui qu'il lui avait elle-même fallu pour se faire à l'idée que son père n'était plus là, parce que les années s'étaient écoulées et que le temps avait calmée sa douleur, mais il en était loin et elle lui avait mis une pression dont il n'avait pas besoin sur les épaules, pourquoi ? Parce qu'elle n'arrivait pas supporter l'image qu'il lui renvoyait ? C'était passablement égoïste quand bien même ça partait clairement d'une intention au fond  « T’as pas à t’excuser, la personne qui a merdé ici c’est moi, pas toi. Les épaules de la jeune femme se relâchent et elle penche la tête sur le côté avec un air oscillant entre une espèce de mélancolie et un soulagement évident.   Elle n’est pas tout à fait d’accord en réalité, mais elle apprécie de voir qu’il n’est plus dans un déni aussi ferme et aveugle que lors de leur dernière conversation. Lou était une de mes amies les plus proches, mais ça ne justifie pas le fait d’avoir été le sale con que j’ai été avec toi. Bon ça par contre elle lui accorde quand même, il lui avait sortie des trucs pas très très jolis qui l’avaient vraiment blessée ce soir-là et si elle essayait de relativiser et de prendre en compte que c’est en partie la colère qui avait parlé à sa place, elle ne pouvait quand même pas s’empêcher de se demander quelle part de vérité elle devait y trouver. Le regard du pompier se fait insistant comme pour l’empêcher d’argumenter à l’encontre de ce qu’il dit, ce que dans l’immédiat elle ne compte de toute façon pas faire. Tu méritais pas que je te traite comme de la merde, comme je l’ai fait. J’étais pas tout seul a en chier, toi aussi t’avait ta part d’emmerdes avec Taylor et le taff et j’ai pas été foutu d’être présent parce que j’arrivais pas à me sortir de cette…merde. Et là en l’instant ça lui semble pourtant ne plus revêtir l’importance grandiloquente que cela avait lorsqu’elle avait claquée la porte sur lui, évidemment ça en a toujours, ce serait trop facile et c’était là des sujets bien trop importants et qui l’impactait fortement, mais elle est un peu plus tournée vers le futur que vers le passé et le moment où elle avait eu besoin de lui pour faire face au geste de Taylor et au sien ce soir d’hiver était passé et révolu à présent, ça venait malheureusement un peu trop tard.

J’suis désolé Daya. Il dépose une main sur sa joue et la laisse glisser contre sa nuque  Vraiment. J’voulais pas te blesser, pas après tout ce que t’as fait pour moi. Et j’veux plus jamais te voir partir, putain. La jeune femme vient appuyer sa main contre celle de son amant qui sur sa nuque provoque des picotements agréables et lui adresse un sourire un peu ternie. Ses doigts se referment sur cette dernière et l'oblige à rompre ce contact pour pouvoir la porter à ses lèvres et déposer un baiser dans le creux de sa paume. - Je sais. Finit-elle simplement par dire alors, qu'elle garde la main du pompier contre elle. Et je sais que tu m'as dit tout ça de cette façon sur le coup de la colère, mais je pense pas pour autant que tout sortait de nulle part...et...si t'as des choses à me reprocher je préférerais le savoir. Parce que cette conversation ne serait de toute façon pas facile de bout en bout alors, autant tout y mettre une bonne fois pour toute et tenter si toutefois ça se présentait ainsi quand ils en auraient fini, repartir sur des bases solides. Le regard de Daya se baisse et elle observe ses mains une seconde avant de relever le regard vers lui. À commencer par Judith... Un silence de quelques secondes s'impose alors qu'elle le regarde avec intensité. Est-ce que tu vas me ressortir ce qui s'est passé avec elle à chaque fois qu'on va se disputer ? Parce que c'est pas juste de garder ca au-dessus de ma tête comme ça, je sais que ça t'as blessé crois moi je ne l'ai pas oublié. Ses doigts se resserrent un peu plus autour de ceux de Josef alors qu'elle continue à exprimer sa crainte. mais je me suis excusée, je me suis expliquée et y a pas grand-chose que je puisse faire de plus Jo...Et ça reste profondément blessant pour elle, parce qu’elle n’avait pas oublié tout ce qu’il lui avait dit ce soir-là, les traits peints sur son visage et les gestes qui allaient avec. Elle parle calmement et posément, essaye de lui faire comprendre que si la colère le pousse à la blesser aussi gratuitement que ça alors c’est un problème qu’il allait falloir résoudre pour leur bien à tous les deux. Ca te paraît peut-être être un détail dans tout ce qu’on a pu se dire la dernière fois, mais ca ne l’est pas pour moi… » elle secoue la tête à la négative alors qu’elle prononce ses derniers mots.
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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: 'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef    'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef  EmptyJeu 24 Mai - 1:31

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EXORDIUM.
Rien que le contacte de ses doigts sur sa main lui provoque une douceur chaleur au creux des tripes, comble le manque ressenti depuis bien trop longtemps. Il se laisse faire, laisse Daya porter sa main à ses lèvres et se délecte du contact en silence.

- Je sais.

Il l’espère. Il y tient. Jamais il n’aurait pu s’imaginer ou même penser qu’il puisse lui balancer toutes ces saloperies à la gueule, gratuitement, quand elle essayait simplement de l’aider. Josef ne saurait même pas lui expliquer clairement, correctement, la raison de cette réaction écœurante. Le deuil est probablement la raison première de ce mal être qu’ol n’a pas voulu pendant longtemps s’avouer, restant camper sur ses positions, sur le fait que si, il se débrouillait très bien seul et que surtout, il allait bien. Il lui a fallu la menace d’une rupture pour qu’il admette la vérité.

- Et je sais que tu m'as dit tout ça de cette façon sur le coup de la colère, mais je pense pas pour autant que tout sortait de nulle part...et...si t'as des choses à me reprocher je préférerais le savoir.


Josef ne dit, se remémore la dispute même si honnêtement, il préfèrerait l’oublier, passer à autre chose mais le pompier sait qu’ils n’en sont pas là pour l’instant. Il ne lâche pas sa petite amie du regard, attendant non sans appréhension la suite.

- À commencer par Judith...

Forcément… parce que con a eu la stupidité de refoutre ça sur le tapis, sans vraiment savoir ni d’où, ni pourquoi. Surtout après tout le temps écoulé depuis. Ca n’avait rien à foutre dans la discussion qu’ils avaient eu ou plutôt dans cette dispute. Josef ferme les yeux, se passe sa main libre sur le visage.
Pour être honnête, il aimerait accélérer cette discussion, ne pas avoir à y faire face mais il sait aussi que ça fait partie du processus pour que tout rentre dans l’ordre, pour la récupérer. Tout mettre à plat pour mieux recommencer leur relation.

- Est-ce que tu vas me ressortir ce qui s'est passé avec elle à chaque fois qu'on va se disputer ? Parce que c'est pas juste de garder ca au-dessus de ma tête comme ça, je sais que ça t'as blessé crois moi je ne l'ai pas oublié. mais je me suis excusée, je me suis expliquée et y a pas grand-chose que je puisse faire de plus Jo...

- Je sais.

Et cette fois, il ne sait pas quoi dire de plus. Quoi lui dire d’autre.

- Ca te paraît peut-être être un détail dans tout ce qu’on a pu se dire la dernière fois, mais ca ne l’est pas pour moi…

- J’comprends.

C’était d’une méchanceté gratuite qu’il ne se connaissait pas. D’autant que ça n’avait rien à voir avec la discussion, avec la dispute qui a éclaté ce jour-là. Que ça n’avait rien à foutre entre eux à ce moment-là. Il cherche ses mots, le pompier essaie de trouver de quelle façon il pourrait le mieux expliquer cette lâcheté de sa part que de se cacher derrière les erreurs de sa petite amie.

- J’ai pas d’explication concrète, ni de raison particulière parce que ça n’avait certainement rien à foutre là.

Être aussi transparent et surtout ne se cacher derrière aucun faux semblant est bien plus compliqué qu’il ne l’aurait imaginé. Il ravale une première fois ses mots, tapote du bout du doigts la main de Daya qu’il tient dans la sienne.

- Je crois que sur le moment ça me paraissait injuste que tu me reproches autant les risques qu’engendre mon job quand tu as été prête à faire tout ça pour le tient.

Et les fragments de dispute lui reviennent plus clairement. Difficile de se souvenir de tout parmi cette immonde colère qui lui donnait l’impression qu’une bestiole lui rongeait les os.

- C’était clairement pas le bon exemple à te balancer à la tronche mais là, vraiment, c’était sous le coup de la colère. Comme si j’pouvais me cacher derrière ça pour justifier certaines choses. Il grimace, garde son regard planté dans celui de Daya, bourré d’excuse. Je ne te le reproche plus, tu m’as déjà expliqué, justifié tout ça et je suis désolé d’avoir été aussi … bas. Mais sur l’instant, ça me paraissait injustifié de m’en prendre autant dans la gueule alors que ton métier aussi comporte son lot de risque.

En bref, il a merdé. S’est servi lâchement et à la première occasion de cette situation pour se camoufler derrière comme si ça justifiait ses propres actes.


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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: 'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef    'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef  EmptyMar 29 Mai - 21:34



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Les quelques réactions qu'il lui laisse percevoir au travers non seulement de son attitude, mais aussi des quelques mots qu'il laisse échapper ne lui paraissent pas vraiment suffisants elle doit bien le reconnaître, mais en même temps au moins cette fois-ci il semble vraiment l'écouter et elle est bien consciente que c'est déjà bien plus que la dernière fois. C'est une opportunité dont elle doit tiré parti elle le sait...c'est maintenant et aujourd'hui qu'ils doivent vraiment mettre carte sur table de façon juste et calme cette fois. «  J’ai pas d’explication concrète, ni de raison particulière parce que ça n’avait certainement rien à foutre là. Bon au moins ils étaient bien d'accord sur ce point. Non seulement ça n'avait rien à faire dans leur conversation, mais c'était aussi injuste et gratuit. Elle perçoit sa nervosité et elle ignore si elle est provoquée par le fait qu'il ne sait pas comment gérer cette conversation, si c'est parce qu'il s'inquiète de la voir repartir ou si c'est parce qu'il essaye durement de contenir d'éventuels élans de colère. Je crois que sur le moment ça me paraissait injuste que tu me reproches autant les risques qu’engendre mon job quand tu as été prête à faire tout ça pour le tient.  Là-dessus elle devait reconnaître que si ce n'est certainement pas ce qu'elle avait eu l'intention de dire, elle l'avait tout de même fait, la colère lui avait ôté toute envie de préciser ses propos et ils étaient sortis un peu maladroitement. La jeune femme s'en était bien vite rendu compte, la réaction de Josef ne lui avait guère laissé le doute, mais elle n'avait pas vraiment eu l'occasion de revenir sur ses propos. Elle ouvre la bouche, mais très vite la referme, elle lui doit bien de le laisser parler et elle a vraiment besoin d'entendre ce qu'il a à dire sur le sujet, elle veut l'entendre dire qu'ils n'en reparleront plus, que ce n'était qu'une erreur de parcours. C’était clairement pas le bon exemple à te balancer à la tronche mais là, vraiment, c’était sous le coup de la colère. Comme si j’pouvais me cacher derrière ça pour justifier certaines choses. Certaines choses ? Elle lève un sourcil intriguée. Elle aimerait bien connaître ces choses qu’il continue visiblement de taire. Je ne te le reproche plus, tu m’as déjà expliqué, justifié tout ça et je suis désolé d’avoir été aussi … bas. Mais sur l’instant, ça me paraissait injustifié de m’en prendre autant dans la gueule alors que ton métier aussi comporte son lot de risque. Son regard est désolé, elle le voit bien et elle sait qu'il est sincère et qu'il se sent coupable sans aucun doute de la façon dont les choses avaient dégénérés...elle pousse un soupir, lui adresse à son tour un regard affecté. - Justifier quoi ? quelles choses ? Sa main vient se poser sur le genou du pompier dans un élan qui se veut sans doute encourageant, elle ne saurait le dire tant le geste est juste mécanique. - Par rapport à ça...ce que j'essayais de te dire...je voulais pas te faire de reproche par rapport à ton boulot ! Je sais que c'est comme ça que ca avait l'air de sonner, mais c'est pas ce que j'essayais de dire jt'assure. L'indienne lâche la main de son petit-ami et la porte à son front, avant de repousser une mèche de cheveu derrière son oreille, vieux tic qui ne la lâche jamais. Je connais les risques, je connais l'importance que ça a pour toi et tout le travail et l'énergie que t'as donné pour ce job, je te reprocherais jamais ça...surtout pas quand mon boulot est tout aussi inconsistant et dangereux que le tien. Ce que je te reproche c'est ton attitude dernièrement, ce… elle soupire, avant de se redresser et de poser de nouveau sa voix. Cet excès de zèle, cette façon que t'as de foncer dans des situations pourries sans réfléchir, sans aucune prudence...c'est ça mon problème Josef, pas ton taf, pas ton envie de sauver le monde, juste le fait que tu te lances dans des scénarios dangereux sans prendre le moindre recul sur les conséquences...pour toi ET pour moi. Comme sauter dans un putain d'immeuble en feu sans équipement et sans renforts, comme aller se faire éclater la tronche pour le fun...je veux juste comprendre... »
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MessageSujet: Re: 'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef    'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef  EmptyDim 10 Juin - 22:46

'Cause I don't wanna lose you now
EXORDIUM.
- Justifier quoi ? quelles choses ?
- Je ne sais pas… Une sorte de défense mal placée pour ne pas admettre que j’ai parfois agis de façon irréfléchi.

Même si tout cela reste son métier, il se peut que dans l’urgence, il n’est pas été suffisamment lucide sur les risques pris. Il est pompier depuis ses 18 ans, c’est une grosse partie de sa vie où il a cumulé des réflexes, des actions, des façons de faire. Il ne saurait réellement offrir une explication ayant du sens, ayant une réelle logique.

- Par rapport à ça...ce que j'essayais de te dire...je voulais pas te faire de reproche par rapport à ton boulot ! Je sais que c'est comme ça que ca avait l'air de sonner, mais c'est pas ce que j'essayais de dire jt'assure.

Le regard de Josef se perd dans celui de sa petite amie, la croyant tout à fait sincère mais il fallait admettre que sur le coup, il a l’a eu de travers. Comme si elle lui reprochait de vouloir bien faire son job, de prendre des risques alors que son propre taff à elle est un véritable pied dans la tombe. Mais il ne bronche pas, attend la suite puisqu’il se doute qu’il y en aura une pour au moins lui expliquer ce qu’elle a tenté de dire.

- Je connais les risques, je connais l'importance que ça a pour toi et tout le travail et l'énergie que t'as donné pour ce job, je te reprocherais jamais ça...surtout pas quand mon boulot est tout aussi inconsistant et dangereux que le tien. Ce que je te reproche c'est ton attitude dernièrement, ce…


Il est content de l’entendre dire, qu’ils soient au moins au clair sur le fait que leurs deux métiers sont un nid à risque. Josef capte le regard de Daya et l’encourage à poursuit alors que cette dernière pousse un soupire.

- Cet excès de zèle, cette façon que t'as de foncer dans des situations pourries sans réfléchir, sans aucune prudence...c'est ça mon problème Josef, pas ton taf, pas ton envie de sauver le monde, juste le fait que tu te lances dans des scénarios dangereux sans prendre le moindre recul sur les conséquences...pour toi ET pour moi. Je veux juste comprendre...


Il fronce les sourcils, comprend ce qu’elle lui raconte mais quelque chose lui échappe pourtant. Josef est parfaitement conscient que ces derniers temps n’ont pas été très safe pour lui, qu’il s’est effectivement retrouvé confronté à des situations qui auraient pu lui coûter la vie deux fois de suite. Mais une sur deux n’était pas sa faute et il ne comprend pas, là tout de suite, où la jeune femme veut en venir. Josef comprend très bien que l’épisode de l’immeuble en feu à certainement été le plus…traumatisant, le plus rageant, lorsque l’on connait ses actions qui a pu paraitre stupide et irréfléchie.

- Je sais que j’ai merdé le jour d’Halloween. Je me suis laissé dépasser par l’urgence, un comble pour un pompier. Mais il y avait des personnes coincées là-bas et j’pouvais pas rester sans rien faire en attendant les collègues, pas quand je connaissais les procédures.

Rester sur ce trottoir à attendre, à regarder l’immeuble en feu alors qu’il se savait du métier, qu’il savait exactement comment procéder aurait été insupportable pour l’homme qu’il est devenu. Pour lui, ça revenait à de la non insistance en personne en danger, à contempler le feu meurtrier en se tournant les pouces alors qu’il avait devant lui, une panoplie d’action possible.
Mais il aurait dû réfléchir puisqu’il n’est plus tout seul, qu’il ne peut plus se permettre de réfléchir aussi égoïstement. Et il a fallut que Daya se tire du jour au lendemain, sans lui donner de nouvelles, pour qu’il comprenne et percute suffisamment fort.

- J’ai merdé, j’aurai pas dû cette fois… Il marque une pause, hésite une poignée de seconde. Mais pour l’accident, je n’y suis pour rien alors j’ai besoin de savoir de quelles situations tu parles ?

Il n’était pas au volant et putain jamais il ne se serait permit de faire la course ou de mettre la vie de ses collègues en danger. Réévoquer l’évènement lui donne la nausée, lui broie l’estomac. C’est encore frais à ses yeux, encore trop vif mais force est de constater qu’il gère bien mieux que les premiers jours.
Josef porte un regard sur sa petite amie avant de comprendre ce qu’elle évoque par les situations pourries…

- Le fight club, c’est ça ?


A son tour de soupirer et de cette fois, baisser le visage vers le bas tandis qu’il se masse la nuque, pas certains de savoir comment si prendre cette fois.

- Je ne sais pas si je saurais t’expliquer correctement, suffisamment pour réussir à me faire comprendre.

Pour ne pas avoir l’air d’un taré, d’un pété du ciboulot, d’un fou furieux addict à la violence. Puisque ça n’est pas ça. C’est autre chose. Il se rappel non sans mal l’effervescence d’un combat, cette façon que ces types avaient de clamer son nom lorsqu’il se présentait au centre de la pièce et qu’il y mettait toute sa haine et sa rage dans ses coups, quittent à se faire démolir par la suite.
Josef cherche les bons mots, la bonne façon pour expliquer à la femme qu’il aime, qu’il ressent le besoin d’aller casser des gueules quelques soirs.

- Je sais que ça peut te paraitre complètement stupide et irréfléchi et ça, je l’entends. Mais ça m’a fait du bien à une période où j’avais besoin de me défouler. Je sais que pour ça tu pourrais m’emmener me botter le cul sur un ring mais là-bas, c’est différent. Peut-être que justement cette idée de non-limite que j’aime bien là-bas, que ça soit brut, presque animal où j’ai pas besoin de me cacher derrière des artifices.

C’est peut-être un peu bancal comme explication mais il se souvient qu’il y a trouvé un réconfort non négligeable le jour où il a su pour Daya et Judith, par exemple. Et durant tous les moments les plus compliqués de sa vie, ces derniers temps. Il pense notamment à la mort de Lou mais pas que…

- Ca m’aide à extériorisé. Il y a un tas d’autres choses qui pourraient le faire mais c’est la seule façon que j’ai pour le moment pour réussir à vider mon sac, pour ne plus faire d’insomnie et des cauchemars. Parce qu’il n’y a pas que la mort de Lou qui m’a bousillé, Daya. Il marque une pause, hésitant. Les mots ont cette fois plus du mal à sortir parce qu’il se sent à la fois con et mit à nu. J’étais et je suis complètement flippé qu’on m’appel en pleine nuit ou matin pour me dire qu’il faut que je vienne d’urgence à l’hôpital ou pour m’annoncer que tu t’es pris une balle lors d’une intervention et que tu y es resté.

Et tout ce comportement détestable qu’il a eu ne vient pas de nulle part. Là encore il a fallu une discussion avec cette psychiatre pour comprendre qu’il ne faisait que se barricader derrière une stupide carapace pour s’éviter une nouvelle douleur bien plus violente que celle que Lou lui a laissé. Car si la mort de sa meilleure amie l’a fortement affectée, il n’ose imaginer celle qu’il vivrait si Daya venait à mourir demain sur le terrain. L’idée même lui est insupportable, nauséeuse et s’il ne savait pas à quel point sa petite amie tenait à son job, il serait capable de lui demander d’arrêter sur le champ. Egoïstement. Parce que ces putains d’images l’ont hanté des nuits complètes, des journées entières à tourner en rond dans cet appartement. C’est une angoisse qui planait toujours quelque part, en fond, sans vraiment s’imposer. Il connait ce genre de job, lui-même en pratique un de dangereux mais c’est comme s’il n’avait jamais prit conscience de ce qu’il risquait de perdre jusqu’ici.

- J’ai toujours eu conscience des risques de ton métier mais j’me suis pris une claque et surtout j’me suis pris la réalité en pleine gueule quand Lou est morte. Si ma meilleure amie y est passé, qu’est-ce qui me dit que demain ça ne sera pas toi ? Qui me dit que ça n’est pas toi que je devrais un jour enterrer et voir placarder entre quatre planches ? Il serre les dents, mâchoire contractée et malgré lui, c’est une foutue détresse qui se lit au fond de son regard. Ça m’a hanté des nuits entières où mes cauchemars remplaçaient le corps de Lou par le tiens. J’fais quoi, moi, si ça arrive ? Parce que j’le supporterais pas, putain.

Il a la gorge nouée, le cœur lourd alors qu’il se passe une main nerveuse, presque tremblante, sur le visage, comme pour chasser les images qui viennent avec les mots. Si Daya meurt, il en crèverait, péterait certainement une durite et finirait lui-même au fond du trou.
Josef parle, peut-être un peu trop mais pour une fois, il vide son sac, dis ce qu’il a à dire, des choses qui auraient dû être exprimé depuis longtemps.

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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: 'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef    'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef  EmptyLun 18 Juin - 4:39



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'Cause I don't wanna lose you now


Mal placée c'est le moins qu'on puisse dire compte tenu de la façon qu'il avait eue de réagir à ses reproches. Ils n'avaient pas forcément été toujours formulés de la façon la plus adéquate et ça elle le reconnaît sans mal, elle sait que dans l'élan de colère, au milieu de cette frustration qu'elle n'avait cessé de contenir, elle avait sans doute échoué dans la façon d'aborder les choses, mais la finalité restait la même et ce qu'elle avait essayé de lui faire entendre restait la vérité d'un quotidien dont il avait fait le leur. L'indienne ne dit rien de prime abord puis finalement vient à faire entendre sa vérité, celle qu'elle n'avait pas su lui faire comprendre, elle sait ce qu'il en est, elle connait les risques, les sacrifices et l'investissement que demande son travail et qui en un sens et par bien des facettes rejoint le sien, parce qu'elle accepte ça, elle accepte tout cela pour lui comme pour elle, elle essaye de vivre avec et si elle reconnaît que c'est loin d'être facile, elle le fait pourtant, pour lui, pour eux. Lorsqu'elle s'arrête enfin, lorsqu'elle estime qu'il est temps de le laisser digérer les informations qu'elle lui lance, elle passe une main distraite dans ses cheveux défaits, ça ne prend guère de temps avant que le pompier ne prenne finalement la parole. «  Je sais que j’ai merdé le jour d’Halloween. Je me suis laissé dépasser par l’urgence, un comble pour un pompier. Mais il y avait des personnes coincées là-bas et j’pouvais pas rester sans rien faire en attendant les collègues, pas quand je connaissais les procédures. Elle entend, mais ça ne lui suffit pourtant pas, elle reste persuadé que les procédures sont là pour une raison et il avait été chanceux cette fois là, mais ça ne serait pas toujours le cas et elle refusait l'idée qu'il puisse lui arriver quelque chose sous prétexte qu'il n'avait pas agis avec la précaution que son métier réclamait. Les pompiers trop zélés ne durait guère longtemps et il était hors de question qu'elle laisse Josef entrer dans cette catégorie sans rien faire. J’ai merdé, j’aurai pas dû cette fois… L'entendre lui fait du bien, ça la soulage en un sens qu'il en ai conscience, mais très vite elle en vient à se demander si c'est une bonne chose, ça ne peux l'être que si ça lui fait revoir sa façon d'envisager les choses lorsqu'il sera amené à se retrouver de nouveau dans une situation d'urgence comme celle-là et c'est là quelque chose qu'elle ignore complètement. Mais pour l’accident, je n’y suis pour rien alors j’ai besoin de savoir de quelles situations tu parles ? Bien évidemment et ce n'est pas vraiment de cela qu'elle parle, cet incident là aurait pu être isolé si seulement il n'y avait pas eu un avant et un après…elle ne l'aurait pas perçu de la même façon c'est une évidence. Elle ouvre la bouche, le regard plongé dans celui de son petit-ami et avant que le moindre son ne puisse en sortir il répond lui-même à la question qu'il s'était posé. Le fight club, c’est ça ? Elle n'a pas vraiment besoin de confirmer, l'expression qui vient s'afficher sur son visage le fait à sa place. Un sourcil qui se lève, une moue un peu critique et un léger soupir qui s'échappe de ses narines. Elle lève ses épaules, ne sait de toute façon pas comment aborder ce sujet autrement que comme elle l'avait déjà fait par le passé, lorsqu'il lui avait promis qu'il n'y retournerait pas…ce qu'il avait pourtant fait malgré tout. Josef connaît la difficulté de ce sujet, sa gestuelle le trahirait si tant et bien qu'elle ne fût pas déjà au courant, mais elle ne dit rien, parce qu'elle ne sait plus comment, ni si elle est encore en mesure de le croire au regard de ce sujet en particulier. Je ne sais pas si je saurais t’expliquer correctement, suffisamment pour réussir à me faire comprendre. Elle n'est pas plus bête qu'une autre, elle devrait être en mesure de comprendre…ça ne veux pas dire qu'elle sera d'accord certes, mais elle a pourtant besoin d'une explication. – Il va pourtant falloir Jo… et elle ne lui dit que pour la forme parce qu'il le sait déjà, c'est la raison pour laquelle il semble chercher la meilleure façon de lui présenter les choses sans doute. Ce qui dans le fond n'a pas vraiment d'importance, elle ne sera jamais d'accord avec l'idée de toute façon.

Stupide oui, irréfléchie ? Humm il semble l'avoir fait pourtant, il a forcément dû le faire lorsqu'il a décidé de briser la promesse qu'il lui avait faite. Elle a beau essayer d'être ouverte, elle n'y arrive pas et malgré elle, elle secoue la tête à la négative, elle ne s'en rend pas compte, si c'était le cas, elle essayerait de ne pas se montrer décourageante alors qu'il tâche de faire l'effort de s'expliquer sans lui jeter des horreurs à la gueule. Parce que ça ne prend pas sens…- Ca me paraît stupide parce que ca l’est. Elle pousse un soupir. Tu risques ton job, ta santé, notre couple pour quelques coups ? Pour pouvoir te battre sans aucune règles…Est-ce que ca en vaut autant la peine ? Est-ce que t’as au moins essayer de trouver autre chose ?  Son ton ne monte pas, elle se contente de poser les fait, de l’interroger en gardant son calme en tout cas, autant qu’elle le peut.

- Ca m’aide à extériorisé. Il y a un tas d’autres choses qui pourraient le faire mais c’est la seule façon que j’ai pour le moment pour réussir à vider mon sac, pour ne plus faire d’insomnie et des cauchemars. Elle sait, elle est bien placée pour savoir ce besoin de trouver une parade, une façon de se libérer un peu des démons qui viennent à nous hanter de la sorte, sa porte de sortie à elle, avait été de se focaliser sur cette vengeance qu'elle voulait sienne, ceci étant dit le manque de lucidité dont elle fait preuve sur sa propre situation ne lui laisse pas trop le loisir de parvenir à cette comparaison ou plutôt cette similitude dans leur comportement. Parce qu’il n’y a pas que la mort de Lou qui m’a bousillé, Daya. Elle lève son regard vers lui et s'interroge sur ce qu'il veut dire. J’étais et je suis complètement flippé qu’on m’appelle en pleine nuit ou matin pour me dire qu’il faut que je vienne d’urgence à l’hôpital ou pour m’annoncer que tu t’es pris une balle lors d’une intervention et que tu y es resté. Elle hoche la tête à la négative, ça la secoue d'entendre ça, de réaliser que c'est quelque chose à laquelle il pense, c'est aussi ironique en un sens qu'il en vienne là alors que c'est ce qu'elle cherche à éviter, ce qu'elle lui reproche et dans son cas à juste titre…La main de la jeune femme se resserre autour de celle du pompier malgré tout. – Ne dis pas ça…rien ne va m'arriver d'accord. Je suis prudente je te le promets. Elle vient se rapprocher un peu plus de lui alors qu'il l'interrompt pour poursuivre dans les idées noires qu'il lui présente. Elle l'écoute bien que l'idée lui soit difficile, elle comprend d'où elle vient, mais ne peux décemment pas l'accepter, elle sait qu'elle n'est pas invincible, mais elle sait aussi que tout est fait pour qu'elle soit en sécurité lorsqu'elle est envoyée sur le terrain. - J’fais quoi, moi, si ça arrive ? Parce que j’le supporterais pas, putain. »


« Josef…je ne suis pas Lou. Et s'il est facile de faire l'amalgame entre son sort et les risques que l'indienne encours, ce n'est qu'une histoire de chance et de fatalité au final.  Je sais qu'il y a des risques je ne vais pas prétendre le contraire, mais je suis vigilante, je ne fonce pas dans le mur sans renforts, je suis protégée quand je suis sur le terrain, je ne veux pas que tu penses à ça d'accord. Elle glisse sa main sur la joue du pompier. Je ne t'ai jamais donné une seule raison de craindre pour ma vie Josef et je ne compte pas changer ça d'accord…Sa main remonte et vient se glisser brièvement dans la chevelure de son amant avant de redescendre sur sa nuque. Mais si c'est ce que tu ressens alors tu dois pouvoir comprendre pourquoi j'ai peur pour toi…pourquoi je te demande de ne pas être imprudent de façon aussi…elle rompt finalement le contact et tourne sa main dans le vide. Délibérée.. j'ai besoin de toi d'accord ! J'ai besoin de toi entier… »
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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: 'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef    'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef  EmptyJeu 28 Juin - 0:20

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EXORDIUM.
- Ne dis pas ça…rien ne va m'arriver d'accord. Je suis prudente je te le promets.

Mais la prudence ne mène à rien, la preuve. Ca n’arrête pas les balles, ça n’empêche pas qu’un putain de malade puisse débarquer et lui planter un coup de couteau mortel. Il s’imagine les pires scénarios mais ça ne sera jamais plus sanglant et angoissant que ce qui lui traversait l’esprit lorsqu’il était au fond du trou, après l’enterrement de Lou. Ca ne sera jamais plus cruel que ce qui le hantait durant ses longues journées de repos, à redouter ce coup de fil assassin.
Il sent sa petite amie se rapprocher de lui tandis qu’il poursuit, évacue ce qu’il a évacué pour qu’elle comprenne au mieux ce qu’il se passe dans le crâne du pompier.

- Josef…je ne suis pas Lou.

Ce n’est pas ce qu’il dit, ce n’est pas ce qu’il fait entendre. Non, ce qu’il essaie de dire c’est que si la douleur et la souffrance a été intense chez lui suite à la mort d’une de ses plus proches amis, il sait d’ors et déjà qu’il ne supportera pas la mort de Daya si celle-ci venait à se manifester.
Le pompier ne bronche pas, plante son regard voilé de tristesse et d’angoisse dans celui de Daya.

- Je sais qu'il y a des risques je ne vais pas prétendre le contraire, mais je suis vigilante, je ne fonce pas dans le mur sans renforts, je suis protégée quand je suis sur le terrain, je ne veux pas que tu penses à ça d'accord. Je ne t'ai jamais donné une seule raison de craindre pour ma vie Josef et je ne compte pas changer ça d'accord…

Il sait qu’elle a raison, Josef sait à quel point les flics n’envoient pas leur agents en pâture sans protection, sans une formation aiguisée, parfaitement aiguillée mais la peur nous désinhibe de toute rationalité, bien plus lorsque l’angoisse devient oppressante. Il fait confiance à sa petite amie, sait à quel point elle est compétente. Daya et lui sont fait du même bois : Ils ont leur métier dans le sang et lorsqu’ils exécutent une mission, un ordre, ils le font bien. Dans les règles. Seulement, la mort de Lou lui a ramener en pleine gueule que la vie vous fauche là où l’on s’y attend le moins, même lorsque l’on pense que rien ne peut arriver.
La main de sa petite amie glisse dans ses cheveux avant de revenir à sa nuque et Josef lève son regard vers elle, s’y accroche.

- Mais si c'est ce que tu ressens alors tu dois pouvoir comprendre pourquoi j'ai peur pour toi…pourquoi je te demande de ne pas être imprudent de façon aussi…Délibérée.. j'ai besoin de toi d'accord ! J'ai besoin de toi entier…


Elle marque un point, vise dans le mile. Il prend encore une fois conscience à quel point cette dépression surprise a égocentré ses peurs et ses problèmes, totalement aveugle face aux propres peurs que Daya pouvaient côtoyer au quotidien. Il ne peut s’empêcher de sourire face aux mots de sa petite amie, de cette exclamation venant du cœur. Elle n’aurait pas pu être plus honnête et franche en cet instant.
Josef attrape la main de Daya dans la sienne, plante son regard dans le sien.

- Ecoute, je te promets de faire attention, ok ? Tu as ma parole. Plus de décision irréfléchie ou dangereuse. Toujours dans la demi-mesure.

Il accentue ses mots en déposant un baiser sur le dos de sa main, la garde contre lui quelques secondes. Il ne pourra jamais totalement exprimer à quel point sa petite amie lui à cruellement manquée, à quel point il angoissait à l’idée de ne plus jamais la revoir franchir le pas de cette porte pour revenir au creux de ses bras. Cette nana le rend dingue, c’est pas une nouvelle et il n’a pas envie de jouer au con. Pas une deuxième fois. Ils en ont trop chier pour tout foutre en l’air aujourd’hui.

- Je sais que tu n’es pas Lou, love, c’est pas ce que je voulais dire. Ce que j’entends par là c’est que ça m’a fait flipper de me reprendre la réalité dans la gueule et de me rappeler que ça n’arrive pas qu’aux autres. Parce que si c’est encore dur aujourd’hui de digérer sa mort, je sais que je ne supporterais pas la tienne.

L’imaginer lui est déjà suffisamment douloureux alors qu’elle se trouve bien en vie devant lui, que rien ne lui est arrivé. Mais si par malheur elle devait le quitter de cette façon, Josef n’y survivrait pas. En tout cas, son esprit prendrait un 360° sans point de non retour. Mais il tente de prendre sur lui, de ne pas se laisser dériver sur ces mauvaises idées alors que Daya est devant lui, vivante.
Sa main toujours dans la sienne, Josef réagit cette fois à une remarque évoquer un peu plus tôt, parce qu’il sait que ce sujet n’est pas encore clos.

- Pour le FC… je ne te demande pas de comprendre parce que j’entends que là, comme ça, ça puisse te paraitre complètement stupide comme façon de faire. J’ai essayé d’autres trucs oui, les méditations avant d’aller se coucher, des conseils donnés par les potes. Il reste la solution des cachets mais j’ai pas envie de tomber une spirale d’addiction pour m’aider à m’endormir. Pour l’instant, c’est le seul truc qui m’aide réellement à évacuer. Peut-être parce que c’est quelque chose de plus brut que de frapper dans un sac.

Josef essaie du mieux qu’il peut d’expliquer tout ça, encore une fois, même si en réalité il n’a pas plus d’explication à fournir que ce qu’il lui dit déjà. Lui-même ne saurait réellement expliqué ce besoin d’aller cogner d’autre gueule. Peut-être parce qu’il n’y a aucune limite, pas besoin de se poser la question si l’on risque autre chose que quelques bleus. C’est ce qui déclenche cette impression de liberté, de ne pas avoir de limite ou presque.
Mais si cela doit foutre en l’air son couple… Il préfère faire une croix sur ça plutôt que de perdre la femme avec qui il veut passer sa vie.

- J’ai pas envie que ça foute en l’air notre couple Daya, vraiment. S’il y avait un autre moyen pour m’éviter ça, j’le ferais, c’est pas de la mauvais volonté. Si tu veux… J’peux moins y aller. Moins régulièrement et seulement lorsque c’est nécessaire, ok ? Et peut-être qu’avec le temps ça me passera.


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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: 'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef    'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef  EmptyJeu 5 Juil - 6:07



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IIl sourit, mais pas elle. Elle n'en a pas la moindre envie, ce qu'elle lui dit est important c'est plus que juste des mots balancés comme ça, plus qu'une demande, c'est quelque chose dont elle a véritablement besoin. Rien n'est plus pareil depuis qu'elle est revenue de cette mission, rien n'a plus tout à fait le même sens si ce n'est pour lui, celui qui la maintient dans la réalité, celui qui l'empêche de sombrer complètement dans ses pensées les plus sombres et contaminés, celui qui saurait peut-être compter plus que son désir de vengeance. Il attrape sa main et la garde enfermé dans la sienne. « Ecoute, je te promets de faire attention, ok ? Tu as ma parole. Plus de décision irréfléchie ou dangereuse. Toujours dans la demi-mesure. Elle hoche doucement la tête sans dire un mot, elle sait qu’il se veut sincère, mais elle a toujours été quelqu’un de pragmatique et elle a besoin de plus que des promesses, surtout après qu’il ait rompue la dernière qu’’il lui avait faite. Les lèvres du pompier viennent se poser sur le dessus de sa main avant de la ramener contre lui. Elle le regarde faire. L’indienne est un peu confuse elle doit bien le dire, perdue quelque part entre la tristesse de le savoir dans cet état, les restants de cette colère qui n’a pas encore tout à fait disparue et l’inquiétude d’avoir mis peut-être trop de confiance dans leur futur qui, elle ne l’avait pas oublié avait déjà, exploser en morceaux auparavant.

Je sais que tu n’es pas Lou, love, c’est pas ce que je voulais dire. Évidemment et ce n'est pas vraiment ce qu'elle veut dire, en tout cas pas textuellement, mais elle n'aime pas cette association d'idées elle ne veut pas qu'il se monte la tête de cette façon, pas quand elle n'a de son côté aucun véritable moyen de calmer ce chemin d'idée, de le défaire de ces images qu'il créer lui-même de toute pièce. Ce que j’entends par là c’est que ça m’a fait flipper de me reprendre la réalité dans la gueule et de me rappeler que ça n’arrive pas qu’aux autres. Parce que si c’est encore dur aujourd’hui de digérer sa mort, je sais que je ne supporterais pas la tienne.  Les doigts de la brune se referment ardemment contre ceux de son petit ami avant de s’en dégager pour venir se placer dans son cou tout comme son autre main qui elle, se place sur sa joue, aiguillant son regard pour qu’il rencontre le sien. – Hey, hey…stop. Tu arrêtes ça tout de suite Jo…Tu ne peux pas faire ça, te…te monter la tête avec des idées comme ça. Je sais que les circonstances n’aident pas, mais c’est pas gérable de vivre dans la crainte. Tu dois trouver un moyen de dépasser ça…Sa main caresse doucement sa joue et le bout de ses doigts viennent effleurés son cou. Y a tellement de choses vers lesquelles se tourner dans notre futur, mais pas ça… Pas seulement parce que c'était une pression énorme sur ses épaules, mais aussi parce que ça ne pourrait que les détruire, s'il n'arrivait pas à envisager autre chose il ne pourrait pas tenir à ses côtés très longtemps c'est évident. La jeune femme secoue la tête avant de venir poser ses lèvres sur les siennes, puis son front contre le sien. Elle ferme les yeux un instant, se demande s'ils peuvent vraiment trouver une issue à tout ça ou si s'était voué à l'échec depuis le début et qu'ils se sont laissés avoir comme des bleus...elle n'a bien évidemment pas envie d'envisager cette dernière possibilité, ce n'est pas tellement son genre, elle s'est toujours battue pour tout et elle ne comptait pas abandonner sans y mettre toute son énergie. Daya finit par laisser échapper un souffle un peu résonnant et remet un peu de distance entre eux, suffisamment pour qu'ils puissent continuer cette conversation qui est loin d'être terminée, sa main redescend dans celle de Josef et c'est lui qui reprend maintenant la parole qu'elle lui avait subitement volée.

- Pour le FC… je ne te demande pas de comprendre parce que j’entends que là, comme ça, ça puisse te paraitre complètement stupide comme façon de faire. Et voilà comment faire un cent quatre-vingts en deux secondes trente, elle sent la tension venir picoter sa nuque et s'élancer dans ses doigts, il a raison, elle ne comprend pas non et elle ne le pourra sans doute jamais, mais elle écoute pourtant parce qu'elle est prête à essayer quand même...Il s'explique, se justifie à lui citer quelques petites choses qui en toute honnêteté lui paraissent bien insuffisante pour justifier qu'il continue de voir sans cette méthode la seule issue possible à son problème. Pour l’instant, c’est le seul truc qui m’aide réellement à évacuer. Peut-être parce que c’est quelque chose de plus brut que de frapper dans un sac.  Mais ça ne l'a convainc pas, pas du tout même...il aura beau dire ce qu'il veut, elle ne peut pas volontairement l'encourager à prendre ce genre de risque, à se mettre en danger de la sorte pour un peu d'adrénaline qui quoi ? lui fait oublier sa peine l'espace de quelques heures ? Pourquoi est-ce qu'il ne peut juste pas trouver ça ailleurs, avec elle, avec n'importe qui, mais pas comme ça... J’ai pas envie que ça foute en l’air notre couple Daya, vraiment. S’il y avait un autre moyen pour m’éviter ça, j’le ferais, c’est pas de la mauvais volonté. Ca lui brise un peu le coeur de constater que malgré tout ça il ne démord pas et ne se sent pas capable d’arrêter…il parle d’éviter une addiction, mais c’est exactement ce qu’elle entend dans ses mots et sa façon de présenter la chose et ça rend sa bataille beaucoup, beaucoup plus compliquée. Si tu veux… J’peux moins y aller. Moins régulièrement et seulement lorsque c’est nécessaire, ok ? Et peut-être qu’avec le temps ça me passera.  Elle ne quitte pas son regard et il peut sûrement lire dans le sien la déception, l’inquiétude et l’abattement, ces trois émotions qui viennent s’entrechoquer dans sa poitrine. La main de l’Indienne quitte celle du pompier et elle vient la passer dans ses cheveux avant de se redresser et de venir se tourner pour cette fois se positionner correctement dans le canapé, le visage faisant face au mur plutôt qu’à son amant. – Y a rien que je puisse dire ou faire alors…Elle secoue la tête, laisse planer une seconde de silence. Je peux pas comprendre non…Sa voix est un peu contrite, peiné. J’ai essayé, mais je peux pas, j’y arrive pas… Je sais pas si je peux faire avec ça Josef. Elle tourne son regard vers lui. Tu me demandes d’accepter l’idée que tu te mettes en danger, qu’il puisse t’arriver quelque chose pour rien…je veux bien le faire avec ton boulot parce que ça à du sens, mais le fight club… […]

Je t’aime et j’ai pas la force de me battre, de risquer de te perdre, mais me demande pas d’être d’accord ou d’approuver… » Elle finit par se lever. Elle est fatiguée de tout ça, fatiguée de ne rien pouvoir faire et si c’était à escompter, ca ne rend pourtant pas la chose plus facile. Elle finit par s’approcher de la fenêtre et y perd son regard un petit moment, tachant de se recentré sur le reste, sur ce sur quoi elle pourrait peut-être avoir un minimum d’influence, même si la vérité, c’est qu’en l’instant il n’y avait que cette tâche hasardeuse qu’était le Fight club qui occupait ses pensées. L’indienne vient resserrer ses bras contre sa poitrine, elle ne sait même plus quoi dire, elle n’a pas vraiment le choix, elle en a conscience désormais, mais elle prend encore quelques minutes avant de rendre les armes…Celles là même qu’elle tenait tant à garder.
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MessageSujet: Re: 'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef    'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef  EmptyMer 8 Aoû - 0:20

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EXORDIUM.
Elle le rassure plus qu’elle ne pourrait l’imaginer même si en l’étant, il n’en montre pas forcément les signes. Daya a raison sur un point : Ils ont d’autres choses à penser pour leur futur qu’une probable mort qui n’arrivera peut-être pas. Ou peut-être que si. Impossible de deviner l’imprévue, de faire en conséquence car l’espace d’un instant, Josef s’imagine face à la frustration de ne pas avoir assez profiter des instants présents, de ne pas avoir su simplement profiter tout court sans se mortifier à l’idée de ce qu’il pourrait se passer. Il n’y a pas que la mort qui règne sur cette vie qu’ils mènent même si en l’instant, il lui est sincèrement compliqué d’y voir clair.

Et il n’a de toute façon pas tellement le temps de se pencher un peu plus sur ce sujet puisque d’autres viennent sur le tapis, parfaitement conscient que cette histoire avec le Fight Club allait devoir être réglée en premier lieu avant de pouvoir poursuivre cette discussion.
Josef a fait énormément de progrès en peu de temps mais nous ne pouvons pas lui demander malheureusement de tout résoudre en une fois, en un claquement de doigts. Sa psy le lui a d’ailleurs répété que les choses rentreront dans l’ordre progressivement mais que pour cela, il allait devoir se montrer patient. Raison pour laquelle il tente d’expliquer les choses à Daya, en lui faisant comprendre que pour le moment il n’a trouvé que ça pour lutter contre ces incessants cauchemars et qu’il espère – sincèrement – pouvoir diminuer ses allers et venus là-bas, voir peut-être de disparaitre même si une part de lui préfèrerait certainement de continuer. Seulement, des choix doivent être fait et Josef préfère sans hésitation sacrifier le FC plutôt que sa relation avec Daya.
Ce qui traverse le regard de sa petite amie lui fout un coup au moral, au bide. Et ça n’est pas tant la lassitude qui affaisse légèrement ses épaules mais plutôt la déception qu’il lit dans ses yeux. Le pompier fait tous les efforts du monde pour au mieux se remettre debout, pour remettre de l’ordre dans tout le bordel qu’il a semé mais l’espace d’une seconde, il a cette sensation que ça n’est pas suffisant. Et cette façon qu’elle a de se détourner de lui, finit par l’achever bien qu’il n’en dise rien. Josef prend sur lui, essaie de comprendre que sa petite amie espérait certainement qu’il lui annonce qu’il arrêtait tout pour mieux redémarrer et c’est ce qu’il essaie de faire. Du mieux qu’il le peut.

- Y a rien que je puisse dire ou faire alors…Je peux pas comprendre non…J’ai essayé, mais je peux pas, j’y arrive pas… Je sais pas si je peux faire avec ça Josef. Tu me demandes d’accepter l’idée que tu te mettes en danger, qu’il puisse t’arriver quelque chose pour rien…je veux bien le faire avec ton boulot parce que ça à du sens, mais le fight club… […]

Je t’aime et j’ai pas la force de me battre, de risquer de te perdre, mais me demande pas d’être d’accord ou d’approuver…


Il l’écoute sans parler, sans se manifester pour le moment. Josef lui laisse l’espace dont elle a besoin, le temps aussi alors qu’elle se lève pour faire face à la fenêtre de l’appartement. Ne pas la presser, l’oppresser. Autres règles et indications qu’il tente de maintenir pour ne pas que cette situation s’enflamme de nouveau même si en l’instant, il a l’impression d’être blessé de voir que ses efforts ne suffisent pas. Mais il ne peut pas se permettre lui aussi de demander plus, ils iront tous les deux à leur rythme mais ils finiront bien par recoller les morceaux. Il y tient et fera le nécessaire pour ça.
Josef prend le temps de la regarder, de détailler ce corps qui lui a terriblement manqué et qu’il crève de serrer contre lui, de sentir de nouveau s’émouvoir sous ses gestes. Daya lui déclare toujours ce feu au creux des tripes, même après des années de relation, de séparation et de retrouvaille. Mais ce qui le frappe est cette apparente tristesse qui crispe ses traits, affaissent un peu plus ses épaules. Il la connait par cœur et cette façon qu’elle a d’entourer ses bras contre sa poitrine, Josef sent qu’elle lâche prise, se sent vulnérable, voir abattue devant le choix qu’elle vient de faire.

Le pompier se lève en douceur avant de la rejoindre. Il se glisse derrière elle, entoure ses bras autour des siens et la garde contre lui, comme une forteresse qu’il veut solide.

- Je suis désolé d’encore t’infliger tout ça mais je te promets que je fais mon maximum pour tout arranger.

Il dépose un baiser sur sa tempe puis dans son cou, y respirant brièvement ce parfum si familier.

- Je t’aime Daya. Je ne te demande ni d’être d’accord, ni d’approuver tout ça. Juste d’être encore un peu patiente, le temps que je réussisse à redémarrer sur de bonnes bases, de mettre tout ça au clair.

Cette fois, il fait en sorte qu’elle lui fasse face, peut-être pour que ses mots aient plus de poids ou tout simplement pour qu’elle puisse voir d’elle-même à quel point il est sincère et que ça ne sont pas des paroles en l’air.

- Je sais que c’est beaucoup demander en vue de ce qu’il s’est passé mais je ne le ferais pas si je n’étais pas certains et sûr de moi quand je te dis que j’vais arranger tout ça.

Josef glisse sa main sur sa joue puis dans son cou avant de venir chercher ses lèvres une première fois, en douceur. Tendrement. En prenant le temps de lui montrer qu’il est bel et bien là. Le pompier s’écarte à peine pour lui faire face, plantant son regard clair dans ce lui de Daya.

- Fais moi confiance. S'il te plait.
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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: 'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef    'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef  EmptySam 11 Aoû - 23:57



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Elle reste-là le regard perdu dehors, même si elle n'est attentive à absolument rien de ce qui puisse se passer au-delà de ses fenêtres, parce qu'elle ne perçoit que les images qui défilent dans son esprit et les sentiments qui s'imprègnent en elle et lui laisse une sensation plus que désagréable. Elle n'est plus très sûre de ce qu'il en est, si c'est de la colère, du chagrin, de la déception ou simplement une réelle angoisse. Parce qu'elle a l'impression d'être au pied du mur, elle ne peut certainement pas l'obligé à faire sans, elle avait cru avoir essayé et visiblement c'était un échec, peut-être que ce n'était pas là sa place en un sens même si c'est quelque chose qui ne faisait pas sens pour elle, parce qu'elle était celle qui partageait sa vie et si elle n'avait aucune intention de la contrôler, elle avait sans doute le droit à une opinion. Il n'y avait rien à faire à part accepter, c'était apparemment la condition pour pouvoir être avec lui et ces quelques jours loin de lui n'avait fait que prouver à la jeune femme que le perdre de nouveau n'était pas quelque chose d'envisageable pour elle, quand bien même la condition lui fissurait lentement le coeur. Les bras du pompier viennent se refermer autour d'elle et elle ne bouge pas, profitant et redoutant cette étreinte de façon tout à fait diamétralement opposée. L’indienne ferme ses yeux un instant et déglutit tandis que son petit ami vient finalement lui répondre, son souffle perdue le long de son cou. « Je suis désolé d’encore t’infliger tout ça mais je te promets que je fais mon maximum pour tout arranger. Et elle y croit, elle veut bien le croire, qu'il essaye et que tout ça n'est pas plus facile pour lui que ça ne l'est pour elle, mais et bien qu'elle ne juge en aucun cas les efforts qu'il essaye de toute évidence de fournir, ça la peine que la finalité n'y soit pas, qu'il ne puisse pas arrêter ce qui semble être une tentative désespérée d'autodestruction inconsciente et même si elle a conscience de l'égoïsme certains que représente cette pensée, elle est peinée de ne pas être suffisante. La jeune femme déglutit un peu péniblement, la gorge serrée par la tristesse, elle sent que les larmes bien qu'elle essaye de les contenir ne sont pas très très loin et elle se sent stupide et impuissante quant à tout ce qui se passe autour d'elle. Josef dépose un baiser sur sa tempe puis dans son cou et en lieu et place d'un réconfort habituel, ça ne fait que renforcer son sentiment d'abattement et elle pince ses lèvres en prenant une inspiration.

- Je t’aime Daya. Je ne te demande ni d’être d’accord, ni d’approuver tout ça. Juste d’être encore un peu patiente, le temps que je réussisse à redémarrer sur de bonnes bases, de mettre tout ça au clair.  La main de la jeune femme se glisse sur le bras du pompier qui était venu la recouvrir et l'entoure de ses doigts, s'y accroche avec toute l'amertume qu'elle éprouve. Bien vite il la fait pivoter vers lui sans précipitation, mais fermement et l'oblige ainsi à lui faire face. Elle soutient son regard alors qu'il continue de vouloir la rassurer, de lui assurer qu'il ne laisserait rien s'immiscer entre eux, qu'il ferait son possible pour se libérer de ses démons, mais elle finit par le détourner machinalement avec mélancolie, pas parce qu'elle ne croit pas à ce qu'il dit, mais parce qu'elle ne sait pas si c'est quelque chose qui fonctionnera, peut-être que c'est voué à l'échec .Il glisse sa main sur sa joue et la laisse descendre doucement dans son cou, récupérant au passage son regard qu'elle vient replanter dans le sien. Ses lèvres accueillent les siennes qui viennent s'y poser amoureusement avant de venir exprimer leur dernière demande :  - Fais moi confiance. S'il te plait.


Un soupir s'échappe de ses lèvres.
- Je sais, je vois bien que tu fais des efforts, vraiment. Et c'est le cas, elle n'a pas envie qu'il pense qu'elle ne les reconnait pas, qu'elle ne remarque pas que cette courte séparation a eu le mérite de réveiller quelque chose chez lui depuis cette dernière conversation qui avait si mal finie. J'avais juste espérée que... elle marque une pause machinale, cherchant comment exprimer ce qu'elle pense, ce qu'elle ressent et sur lesquels il est bien difficile de mettre des mots. Cette question là puisse ne plus en être une, parce que...la jeune femme vient humidifier ses lèvres d'un air déconfit. Comment tu peut-être sûr que c'est pas quelque chose qui va devenir une vraie habitude ? T'as déjà essayer de plus y aller quand c'était pas aussi chaotique que ca et ça n'a pas marché... Sans mentionner le fait qu'il lui avait déjà menti sur le sujet et si elle ne le dit pas force était de constater que ca avait tout de même ébranlé la confiance qu'elle lui portait malgré tout. Sa main vient se poser sur la sienne qui s'était arrêté dans son cou. J'ai conscience que j'ai pas le choix et que je dois te laisser faire ce que tu as à faire Jo, mais ça peut plus être de la même façon. Elle prend une inspiration avant de relâcher ses bras le long de son corps. Si vraiment tu dois aller là-bas alors ce sera avec moi, je veux savoir quant, ou et je veux être là, parce que je supporterais pas de devoir redouter un coup de fil ou de me demander constamment si t'es pas là-bas...c'est une condition que je négocierais pas. Elle secoue la tête à a négative de façon lasse. Et ça ne veut pas dire que suis d'accord avec ça, je ne le serais jamais. »

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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: 'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef    'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef  EmptySam 18 Aoû - 17:42

'Cause I don't wanna lose you now
EXORDIUM.
- Je sais, je vois bien que tu fais des efforts, vraiment.

Il est bien conscient que malgré ses efforts, ça ne sera malheureusement jamais suffisant. Pas maintenant en tout cas. Il lui faudra du temps pour grimper cette pente, s’améliorant toujours un peu plus, quand bien même l’ascension sera rude et lente.
Peu importe le temps que cela lui prendra, Josef saura se refaire une place, repartir sur de bonnes bases et il a rarement été aussi sûr de lui. Il a confiance, a conscience de ses lacunes, de toutes les casseroles dont il devra se détacher. Il ne lui reste plus qu’à faire les efforts nécessaires, progressivement, pour y parvenir.

- J'avais juste espérée que... Cette question là puisse ne plus en être une, parce que... Comment tu peut-être sûr que c'est pas quelque chose qui va devenir une vraie habitude ? T'as déjà essayer de plus y aller quand c'était pas aussi chaotique que ca et ça n'a pas marché...

Josef ne bronche pas alors qu’il regarde sa petite amie. Daya a toutes les raisons de se dire que le pompier s’avance peut-être un peu trop vite et quand bien même il ressent une pointe au cœur à ce qu’elle remette en question sa certitude, il ne peut clairement lui en vouloir. Pas après y être retourné alors qu’il lui avait promis que non, pas après le bordel qu’il a semé juste derrière. Il voit bien qu’elle s’inquiète, qu’elle craint que peut-être, la prochaine fois sera celle de trop… Les mots de Judith refont leur chemin.

- J'ai conscience que j'ai pas le choix et que je dois te laisser faire ce que tu as à faire Jo, mais ça peut plus être de la même façon.

Il devait s’y attendre et là encore, il ne l’interrompt pas, lui laissant le temps d’aller jusqu’au bout de ses pensées.

- Si vraiment tu dois aller là-bas alors ce sera avec moi, je veux savoir quant, ou et je veux être là, parce que je supporterais pas de devoir redouter un coup de fil ou de me demander constamment si t'es pas là-bas...c'est une condition que je négocierais pas. Et ça ne veut pas dire que suis d'accord avec ça, je ne le serais jamais.

Elle étire son discours et Josef a l’impression qu’une brique lui tombe dans l’estomac.
Daya, venir au FC ? Parmi tous ces connards qui n’attendront pas une seconde pour venir la reluquer, lui balancer des commentaires dégueulasses en se prenant pour les rois d’il ne sait quelle connerie misogyne ? Ça lui colle des frissons d’horreurs sur les avant-bras, d’autant plus qu’il connait sa petite amie. Si elle a décidée que tout cela se passera de cette façon, il n’aura pas d’autre choix que de s’y plier s’il veut poursuivre son bout de chemin, ou plutôt de progression. Il prend aussi conscience de tout ce qu’il lui inflige pour cette histoire à la con, pour quelques coups échangés. Il en a honte, sincèrement.
Non négociable, il le comprend au regard qu’elle lui jette et Josef est suffisamment réfléchit pour ne pas jeter de l’huile sur le feu malgré son angoisse croissante. Il soupire, se masse les yeux de l’index et du pouce avant d’abdiquer à son tour. Faire des concessions, un pas vers l’autre, pour espérer entrevoir une amélioration. C’est ce qu’il faut qu’il conserve en tête. Alors à son tour, il abdique. Cela pourrait paraitre presque trop facile mais Josef préfère renoncer plutôt que de repartir dans une lutte inutile.

- Ok. Je ne sais pas si le patron du truc sera … tellement d’accord mais je vais faire en sorte que.

Et il n’aura pas d’autre choix que d’exécuter ce qu’il vient de lui dire. Il s’abstient de lui dire qu’il lui promet de lui donner le lieu, l’heure et la date mais sans qu’elle ne vienne mais là encore, ça serait bien trop con de foutre tout ces efforts en l’air alors que Daya a été claire. Il veut éviter une bataille inutile. Josef n’est pas tranquille avec cette idée, ça lui fout des angoisses, il se souvient parfaitement de ce jour où Lou est venue le trouver de force

- J’aime pas du tout l’idée que tu me suives là-bas, encore moins que t’assistes à ça. Oui, certes, t’as clairement vu pire mais c’est pas pareil.

C’est très très loin de l’être. Josef se dit qu’il n’agira peut-être pas de la même façon lorsqu’il sera là-bas s’il sait Daya entrain de l’observer, de s’inquiéter. Qu’il se donnera moins à fond pour ne pas qu’elle voit en lui le montre qu’il peut être sur ce faux ring poussiéreux. Il craint à ce qu’elle prenne conscience que ça n’est pas ce genre d’homme qu’elle souhaite dans sa vie, un type sanguinaire dont les phalanges ne cessent de s’écraser sur la peau d’un autre, jusqu’à ce que cette dernière cède.
Il a envie de lui admettre cette peur qu’elle le voit de cette façon avant de se raviser. Il n’est pas fou, c’est comme de la boxe, rien de plus. Non ?

- Mais tu fais un effort, alors j’en fais un aussi. Un pas vers l’autre.

Il esquisse un sourire, sans détacher son regard du sien. Quand bien même il a au fond de lui cette peur latente, Josef la dissimule derrière un regard confiant, tendre. Ses mains glissent sur les épaules de sa petite amie, finissant leurs courses jusqu’à ses mains en passant par ses bras.

- Je te promet que tu n’auras pas à voir ça souvent. Il marque un temps de pause, prend le temps de la contempler avant de lui annoncer autre chose. Je vois aussi une psy, en plus des stages de gestion de colère. Il lui montre, lui prouve que ce ne sont pas des paroles en l’air. J’ai vraiment envie de faire mon maximum pour que tout refonctionne comme avant… Je demande juste encore un peu de temps.

Et les choses viendront d’elles-mêmes, il le sait. Tant que Daya lui laisse encore quelques semaines pour le lui prouver.


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Daya Laghari

Daya Laghari

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MessageSujet: Re: 'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef    'Cause I don't wanna lose you now Ft Josef  EmptyLun 20 Aoû - 6:43



Show me how to fight for now
And I'll tell you, baby, it was easy
Coming back into you once I figured it out
You were right here all along

Daya and Josef



'Cause I don't wanna lose you now


De toute évidence l’ultimatum qu’elle lui impose ne lui plaît pas et sa réaction ne laisse là aucun doute, elle ne le connait que trop bien pour reconnaître dans sa gestuelle et dans la direction que prend son regard que c’est là quelque chose de difficile à avaler, mais elle ne compte pas lui laisser le choix, pas sur ce point, pas quand lui-même ne lui en laisse pas le moindre. Est-ce qu’elle a envie d’aller là-bas ? D’assister à ce simulacre violent et dangereux ? Non, évidemment que non et là encore elle se sacrifie une seconde fois parce qu’aussi pénible que cela sera pour elle, ca le sera sans doute beaucoup moins que de redouter encore et encore que quelque chose puisse lui arriver sans qu’elle n’en ait la moindre idée.  « Ok. Je ne sais pas si le patron du truc sera … tellement d’accord mais je vais faire en sorte que. Ce n'est pas vraiment ce qu'elle attendait, sa première idée avait été un refus, mais là, là il s'agissait d'un acquiescement en demi-teinte et ça lui laissait malgré tout un gout amer dans la bouche...ce n'était de toute façon pas comme si elle pouvait se réjouir de n'importe laquelle des réponses qu'il aurait sues lui donner.- Je me fiche qu'il soit d'accord ou pas, je viens. Elle dit ça sans force et sans colère, juste avec beaucoup de conviction et sans doute un peu d'appréhension, sans vraiment tâcher de masquer la moindre émotion, elle a dépassé tout ça, c'est quelque chose qu'elle n'arrive plus à faire, qu'elle n'a plus envie de faire.

- J’aime pas du tout l’idée que tu me suives là-bas, encore moins que t’assistes à ça. Oui, certes, t’as clairement vu pire mais c’est pas pareil. C'est là toute l'ironie de la chose n'est-ce pas ? Il n'aimait pas l'idée de l'y voir, pas plus qu'elle n'aimait l'idée qu'il s'y rende et pourtant c'est ce qu'ils seraient amenés à faire malgré tout, dans un arrangement dérangeant et contraignant. - Mais tu fais un effort, alors j’en fais un aussi. Un pas vers l’autre. Et elle s'en contentera parce qu'il fait l'effort, surement pas celui qu'elle voudrait, ni celui qu'elle aurait espéré mérité, mais il en fait tout de même un alors, elle le prend en tout cas pour l'instant. - Crois-moi c'est pas quelque chose que je fais de gaité de coeur non plus...j'ai pas envie de te voir comme ça, mais je peux pas faire autrement. Parce qu’il ne lui laisse au final que ce choix-là. Les mains du pompier vienne peser agréablement sur ses épaules avant de glisser le long de ses bras jusqu’à rejoindre ses mains qu’il garde dans les siennes. L’indienne ne détache pas son regard du sien, ne peux s’empêcher de lui en vouloir, mais ce n’est pas le sentiment qui prédomine, ce n’est jamais celui-là. Tout ce qu’elle sait c’est qu’elle l’aime, elle l’avait toujours aimé même quand ce n’était plus le cas et c’est avec bien plus de certitude que dans ces années sans réelles embûches comparées à celles qu’ils venaient de traverser, qu’elle peut dire que c’est avec lui qu’elle veut faire sa vie, aussi compliqué celle-là puisse-t-elle être.

- Je te promet que tu n’auras pas à voir ça souvent.  Ses yeux se ferment l’espace d’un instant alors qu’elle tourne la tête sur le côté, avant de revenir lui faire face, les lèvres pincées, retenant les mots qui pourraient lui venir un peu trop vite.  Je vois aussi une psy, en plus des stages de gestion de colère. J’ai vraiment envie de faire mon maximum pour que tout refonctionne comme avant… Je demande juste encore un peu de temps. Son regard remonte jusqu’au sien dans un élan de soulagement, celui tout d’abord de voir qu’il a déjà commencé à mettre en action un plan pour réellement se reprendre en main, mais surtout celui de l’entendre lui dire qu’il veut tout autant qu’elle qu’ils se retrouvent dans une harmonie qu’ils avaient perdue en cours de route. Les mains de la jeune femme s’accrochent un peu plus fort à celle de son petit-ami  avant que cette dernière ne reprenne la parole. – Pas de promesses…elle marque une pause avant de reprendre. Ne me fais pas de promesse que tu ne pourras pas tenir. Un soupir silencieux lui échappe malgré elle, ce n’est pas facile, elle se trouve réellement entre deux eaux et si elle veut souligner et épaulé sa motivation, elle a besoin de plus pour vraiment en mesurer l’ampleur.  Je préfère juste le voir que l’entendre…C’est un peu dur sans doute de sa part, mais ce n’est pas vraiment de cette façon qu’elle l’entend,  c’est juste là sa vérité à elle, celle qui découle des actions du pompier, celle qu’il a malheureusement insinué dans son esprit. Je ne veux pas que tu penses que tes efforts sont insuffisants, ils ne le sont pas. Elle soupire, lâche une de ses mains pour remonter sur son bras et y rester attacher. Je suis soulagée plus que je ne pourrais le dire de voir que cette séparation était pas complètement inutile et que ça ne t'as pas laissé aussi indifférent que ce que tu as pu être ces derniers temps...je sais que c'est dur pour toi, je sais que quelque chose s'est cassé et que tu as besoin de temps, je le comprends et je suis prête à t'en donner autant que tu le veux tant que tu t'en sers Josef. C'est juste...ça me brise le coeur d'être là en marge...je suis ta femme et je ne sais pas comment t'aider, je ne sais pas ce que je dois faire pour que tu me laisses t'aider... » Parce que s'il n'a pas besoin d'elle dans un moment comme celui-là alors où est vraiment sa place ?
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