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 lullaby of woe

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Ezra Cavanaugh

Ezra Cavanaugh

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MessageSujet: lullaby of woe   lullaby of woe EmptyMar 8 Mai - 15:37



heartache and woe
ft. James
Il n’aime pas le ton emplyé par James dans le message qu’il lui a renvoyé un peu plus tôt dans la journée. Ce ton condescendant… Après tout ce qu’il a fait pour lui, la faveur qu’il lui a récemment faite, cet ingrat des bas fonds se permet de le prendre de haut, de lui parler sur ce petit ton dédaigneux ? Il ose parler ainsi à son PRESIDENT ? Ezra s’est contenu tout le reste de la journée pour ne pas lui renvoyer quelque chose de cinglant et bien senti. Il sait que ce serait une erreur et il ne peut pas se permettre d’en faire. Pas maintenant qu’il est si près du but.
Il immobilise sa Harley sur le parking de la maison close, officiellement maison d’escorte, tout ce qu’il y a de plus légal et en descend. Il aimerait mieux se déplacer dans son coupé mais sait que les gars n’apprécient pas. Il appartient à un club de motards et se doit de se déplacer en deux roues au maximum, que ça lui plaise ou pas. Encore une fois, il ne peut pas tout se permettre. Il progresse sur une corde raide et s’il ne se maitrise pas, il risque de chuter et personne ne sera là pour le rattraper…
Si. Alma. Alma sera là. Alma est toujours là.
Oui, Alma sera là. Alma est toujours là pour lui.

Mais il vaut mieux prévenir que guérir et éprouver cette certitude.

Il réajuste le col de sa veste en cuir hors de prix sur laquelle il a fait coudre ses patch et se dirige d’un pas tranquille vers le Homewrecker où il espère être reçu avec le respect qu’il mérite. Il passe la porte et s’approche du comptoir d’accueil.
« Monsieur Cavanaugh, bonsoir » le salut l’hôtesse en se levant immédiatement de son siège pour venir le débarrasser du casque qu’il a emporté avec lui. « Laissez-moi vous débarrasser. »
Il se laisse faire, lui confie son casque qu’elle va mettre à l’abri, avant de revenir derrière son comptoir, un sourire figé sur ses lèvres peinturlurées. Vulgaire pute.
« Le patron vous attend dans son bureau. Au troisi… »
« Merci. Je sais où se trouve le bureau du patron » la coupe Ezra, agacé qu’elle ait utilisé ce titre pour désigner James. Le patron de ce trou, c’est le club, par extension lui, son Président. James n’est qu’un subordonné. C’est ce qu’il va lui faire comprendre ce soir.
Caleb lui a laissé trop de libertés. Caleb a fait de lui un enfant pourri gâté, ce sentant au-dessus des lois, immunisé. Mais la direction du club a changé maintenant et James va comprendre l’erreur qu’il a commise en le traitant toute sa vie comme un moins que rien en pensant être protégé par son père… Ezra a déjà hâte d’y être.
Il gravit les escaliers doucement, maitrisant son impatience derrière un masque impassible. Il ne salue aucune des trainées qu’il croise, même si elles ont la décence de le faire. Elles savent QUI est le vrai patron… Il arrive à l’étage que les filles logeant sur place occupent pour une misère. Quand Ezra a appris qu’elles ne payaient rien dans les premiers temps, ça l’a plongé dans une colère noire… James a depuis rectifié le tire mais, bien trop tard à son avis et les filles n’ont pas été ravies par le changement…
 
Le Président des Kings frappe un coup sec sur la porte du bureau. C’est tout ce qu’il daigne accorder comme marque de respect à ce chien de Manning. Sans attendre de réponse de sa part, il se permet de pénétrer dans la pièce et referme la porte derrière lui, se rapprochant de son bureau. D’autres qu’eux se donneraient une accolade et, peut-être que devant quelques témoins, ils s’adonneraient à cette mascarade…mais ils sont seuls et n’en font rien.
« Merci de me recevoir » lui lance Ezra, rongeant son frein avant de venir s’installer sur le fauteuil faisant face au meuble derrière lequel est encore assis le gérant – à titre très provisoire – des lieux. « Natalia et le petit vont bien ? » fait mine de s’intéresser le Président, préférant en finir au plus vite avec les mondanités pour en venir au sujet de sa visite. Il se moque de savoir comment va la serbe et leur bâtard. Il se moque davantage encore de l’état de James et de ce fait, n'a pas pris la peine de lui demander comment lui-même se porte.

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James W. Manning

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MessageSujet: Re: lullaby of woe   lullaby of woe EmptyVen 11 Mai - 15:56



lullaby of woe

cut the crap

James attend que d’un moment à l’autre, son hôtesse d’accueil lui fasse part de l’arrivée d’Ezra au sein du Homewrecker. Depuis qu’il a reçu le texto de son président, James se creuse les méninges pour savoir ce qui va lui tomber dessus. Il ne croit pas en une visite de courtoisie et ils se sont déjà vus pour toute cette histoire de trésorerie. Le gérant du Homewrecker ne sait pas sur quel pied danser, tout ce qu’il sait, c’est qu’il va lui falloir agir avec prudence. Il l’a toujours su, au fond de lui, qu’il fallait se méfier d’Ezra, derrière son allure soignée, derrière les coutures parfaites, sur-mesure de ses saloperies de costumes de riche avec lesquels il aime parader au club ; derrière les cheveux tirés en arrière et les manières se trouve la menace de quelque chose que James ne comprend pas, mais qu’il ne sous-estime pas. L’apparente lâcheté ne marche qu’à moitié.

Il referme un bouquin de comptes, ceux du HW en l’occurrence, pour constater avec un certain plaisir que les loyers mis en place en Janvier ne leur font que du bien. C’est déjà quelque chose, il sait que sa gérance du Homewrecker n’est pas celle que voudrait Ezra, trainant toujours sur la table l’idée de resserrer la vis, encore et encore. Mais ce n’est pas lui qui bosse ici, ce n’est pas lui qui gère les filles, il ne sait pas. Il n’a pas monté ce projet, n’a fait que passer derrière et cracher sur les comptes. Alors James est content de voir que les recettes augmentent. A leur rythme, certes, il ne peut rien espérer de miraculeux alors que la côte des KOS est au plus bas, mais c’est déjà pas mal. De types fortunés passent le mot, la clientèle s’enrichit et c’est le Homewrecker qui encaisse, à fortiori, les KOS. Il savait que ce serait compliqué la première année, la deuxième qu’il entame se doit d’être un véritable succès pour gagner la légitimité du projet au sein du MC. Mais il peut y arriver, il sait, il suffit de persévérer. Un malin équilibre entre fermeté et suffisamment de laxisme pour encourager les nanas qui bossent ici.

Il retire les lunettes qu’il ne porte que très rarement et surtout, tout seul, et passe ses mains sur ses yeux fatigués de parcourir ligne après ligne après ligne depuis le début de la matinée. C’est cet instant que choisit son employée pour lui faire part de l’arrivée de « son président », comme elle dit. James a le temps de ranger un peu le bureau, foutre ses lunettes dans un tiroir et Ezra est déjà là, se contente de ne toquer qu’une fois pour entrer sans attendre l’autorisation. Sa présence dans son bureau le tend immédiatement, comme à chaque fois. La vieille rivalité sous la peau qui traine comme un serpent.

« Merci de me recevoir.
— Pas de problèmes. Il n’y a aucune familiarité dans leurs attitudes respectives, à huit-clos, ils n’ont pas besoin de mentir, de feindre un amour filial, fraternel qu’ils n’ont jamais éprouvés l’un pour l’autre. Ils se contentent de la politesse syndicale. Le président des Kings Of Speed s’installe en face de lui, derrière le bureau. James ne lui cèdera certainement pas sa place. L’espace d’un instant, il a la vague impression de se retrouver quelques années en arrière lorsqu’Ezra venait délivrer ses messages empoisonnés à James, parqué derrière la glace du parloir.
— Natalia et le petit vont bien ? James ne peut s’empêcher de hausser un sourcil, croise ses mains sur son ventre.
— Ils vont bien, merci. Il fait une pause, tâche de sonder ce qui se trame derrière le regard impassible, froid, absolument désintéressé de son président. James n’a pas envie de tourner en rond plus longtemps, ne s’embête même pas à prendre des nouvelles de la future femme de Cavanaugh Junior. J’imagine que t’es pas venu là simplement par courtoisie et parler chiffons, est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ? »

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Ezra Cavanaugh

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MessageSujet: Re: lullaby of woe   lullaby of woe EmptyLun 14 Mai - 12:05



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ft. James
Ezra espère sincèrement que la famille de Manning se porte bien. Pas parce qu’il leur souhaite tout le bonheur du monde et se souci de leur état de santé mais bel et bien parce qu’il n’a pas envie que son interlocuteur se lance dans un monologue. Il se moque bien de ce qu’il pourrait advenir de Natalia ou du gosse. D’ailleurs, si on lui avait permis de choisir quel môme du club aurait dû être sacrifié le soir de Noël, il aurait épargné l’homonyme de Manning pour faire flinguer Eliott, sans une hésitation. Affaiblir Sebastian ne faisait pas parti de ses plans. En revanche, voir James souffrir, perdre son fils et certainement sa femme qui ne l’aurait pas pardonné pour cela, aurait été assez jouissif.
Heureusement pour lui, James ne s’étend pas sur le sujet. En même temps, il n’a jamais eu envie de copiner avec le nouveau Président, préférant entrer en compétition avec lui pour obtenir les faveurs de feu son père. Pourquoi le ferait-il maintenant ? Sa réponse est donc brève, concise. Ezra hoche doucement la tête, laissant un ange passer.
James soutient son regard, les sourcils très légèrement froncés. Il l’observe. Il guette. Il se demande ce que lui veut Ezra…
« J’imagine que t’es pas venu là simplement par courtoisie et parler chiffons, est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ? »
Un sourire amusé apparaît sur le visage du plus âgé des deux hommes.
« Eh bien on peut dire que tu sais recevoir Manning. J’espère que tu ne traites pas nos clients de la même manière » lui lance-t-il en roulant des yeux, avant de réajuster son cuir et de s’installer plus confortablement dans le fauteuil qu’il s’est attribué. Les mains à présent posées sur l’accoudoir, il observe les lieux, se projetant déjà dans un avenir pas si lointain, à la place du gérant actuel… « Si tu n’avais pas de temps à me consacrer James, il fallait me le faire savoir quand je te l’ai demandé. Mais soit…puisque tu n’as pas envie de me voir m’attarder ici, je vais faire l’impasse sur le verre que tu aurais pu m’offrir, par politesse ou marque de respect, et passer directement à la raison de ma venue. »
Il marque un petit temps de pause, pour ménager malgré tout son suspect, en profitant pour prendre une longue inspiration puis soupirer d’un air las.
« On peut dire que, dans un certain sens, ton attitude me facilite la tâche... On ne va pas se mentir, nous n’avons jamais pu nous entendre tous les deux. C’est sans doute autant ma faute que la tienne, mais peu importe. Là où je veux en venir, c’est que ce que je m’apprête à faire n’a rien de personnel malgré tout. Tu vas assurer que si, t’en convaincre et possiblement convaincre certains autres membres, mais ce n’est pas le cas. En revanche, je ne vais pas mentir : si j’avais quelques scrupules à venir t’annoncer ça, en voyant de quelle manière tu me manques ouvertement de respect – et ce depuis un moment – je n’en ai plus vraiment. C’est une décision pesée et mesurée. La meilleure pour le club et je la prends en ma qualité de Président et grâce à ma longue expérience en tant que Trésorier du MC » s’explique Ezra en joignant ses mains devant lui, ses coudes calée contre les accoudoirs du fauteuil et son regard planté dans celui du motard. « Je te retire la gérance du Homewrecker James. »
Simple, concis et ferme.

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James W. Manning

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MessageSujet: Re: lullaby of woe   lullaby of woe EmptyLun 14 Mai - 12:46



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« Eh bien on peut dire que tu sais recevoir Manning. J’espère que tu ne traites pas nos clients de la même manière. James se contente de lui répondre par un sourire simple, calé sur les lèvres, le même sans arrêt quand il s’agit de répondre à Ezra. Le blond n’aime pas s’épancher sur ce genre de conneries, il n’y a rien de plus agréable que de le voir rager dans son coin comme un con, James préfère adopter une attitude plus ou moins narquoise et l’observer avec un petit sourire. Partisan du silence comme vecteur de mépris.
— Si tu n’avais pas de temps à me consacrer James, il fallait me le faire savoir quand je te l’ai demandé. Mais soit…puisque tu n’as pas envie de me voir m’attarder ici, je vais faire l’impasse sur le verre que tu aurais pu m’offrir, par politesse ou marque de respect, et passer directement à la raison de ma venue. » C’est pourquoi il ne relève toujours pas. Oui, il aurait pu, aurait surement dû, rien que par le patch de président qui traine sur son cuir. Ça n’a pas été malin de sa part et Cavanaugh Junior marque un point mais James se contente d’encaisser en restant stoïque. C’est un truc qu’il pourra lui reclaquer à la gueule à l’occasion mais de toutes façons, ce n’est pas comme si les arguments manquaient à Ezra pour le descendre à sa guise. James est habitué, lui rend la monnaie de sa pièce comme il le faut. Peu importe. Le silence se fait quelques longues secondes et le blond garde son regard droit planté dans celui glacial d’Ezra, fermé, inaccessible comme d’habitude. Le président soupire d’un air presque abattu et se remet à parler. Très honnêtement, James contient un rire sardonique, le brun en fait des caisses, il joue sur une scène que lui seul est capable de voir visiblement et James se sent spectateur d’un délire quasi mégalo. Il parle, sans s’arrêter, avec ses manières de type sorti tout droit du North Side, énorme mensonge, sans même laisser le temps à James d’en placer une. Il prend toute la place et n’en a rien à foute, pense à la place du blond et formule ce que de toutes façons il aurait pensé et voit juste. Mais James n’aime pas qu’on parle en son nom. Néanmoins il se tait, d’abord parce que c’est son président, et ensuite parce que ses mots tirent la sonnette d’alarme.

« C’est une décision pesée et mesurée. La meilleure pour le club et je la prends en ma qualité de Président et grâce à ma longue expérience en tant que Trésorier du MC. » Il exhibe sa queue comme un trophée au milieu du monologue — ce n’est plus un échange à ce stade. James ne peut s’empêcher de dire que voilà le nouveau ou plutôt le vrai Ezra, celui qui se cachait derrière ses livres de comptes, celui qui, devenu président, ne peut pas s’empêcher de foutre son égo et sa thune dans la gueule de ses membres. Il fait une pause, James a une mauvaise impression. Il ne sait pas ce que lui réserve Ezra mais il sait que ce n’est rien de bon et même s’il reste immobile dans son fauteuil, derrière le bureau, il se sent agité, d’ores et déjà contrarié.

« Je te retire la gérance du Homewrecker James. »

La sentence tombe et James est cloué sur place, incapable de répliquer dans un premier temps. Il processe en silence, le visage un instant marqué par la surprise, surement à la plus grande joie d’Ezra. Il ne peut pas s’empêcher de penser à ça au milieu de cette nouvelle qui le met hors de lui. Sa mâchoire se contracte, ses yeux se plissent… Sa première réaction est un rire jaune, entrecoupé d’un long silence avant de se redresser dans le siège, à la fois abasourdi et en colère, et de rire à nouveau plus longuement, secouant la tête de gauche à droite. Il dépose ses avant-bras sur le bureau et laisse retomber sa tête et ses épaules, comme pris soudain d’un poids trop lourd, le corps secoué par l’ironie qui traverse ses lèvres. Lorsqu’il se sent enfin capable de parler sans ricaner, le motard pousse un large soupir et se redresse, passe une main sur son visage et redépose ensuite les deux sur son bureau, un large sourire qu’il n’arrive pas à défaire de ses lèvres. Ezra vient de l’atteindre.

« Et en ma qualité de membre du club des Kings of Speed je peux savoir pourquoi ou mon grade est pas assez élevé ? Il lève la main dans un geste d’incompréhension, le regard planté dans celui d’Ezra. Une décision pesée et mesurée par qui ? Par toi tout seul, Ezra ? Il fronce les sourcils, son sourire décline pour ne devenir qu’un rictus sur le côté des lèvres. Des scrupules… Le nouveau trésorier secoue la tête, affiche clairement son incrédulité en la matière. Président, si je puis me permettre, tu me parles de respect en te pavanant devant nous avec tes costards à mille balles mais est-ce que cette décision est soutenue par le club ou on part du principe que tu décides pour les autres à la serbe ? »

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Ezra Cavanaugh

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MessageSujet: Re: lullaby of woe   lullaby of woe EmptyLun 28 Mai - 18:42



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Ezra ne se fait aucune illusion sur la manière dont James va prendre les propos qu'il vient de lui tenir. L'air de rien, le motard s'est donné du mal pour faire naitre son stupide projet de maison close... L'actuel Président n'a cependant jamais compris quel intérêt le club pouvait bien avoir à investir dans l'ouverture d'un énième business  de ce genre, mais son père lui a forcé la main. Caleb l'a contraint à céder, à débloquer des fonds pour que les Kings of Speed investissent dans un nouveau bâtiment, déniché par James lui-même et qui serait à nouveau lié aux plaisirs charnels. A la déchéance. A l'immondice. A l'époque, Ezra avait bien tenté de raisonner avec lui, de lui faire comprendre qu'investir dans le trafic de personnes ou d'organes serait plus intéressant, mais Caleb n'avait rien voulu entendre. Forcément, puisqu'il était question de satisfaire les envies de son petit protégé, tout juste sorti de prison.
C'était à se demander qui suçait qui dans cette histoire...
Le banquier a toujours estimé que le MC possédait suffisamment de business de ce genre, entre le Crashdown et les motels possédés par le club et proposant des filles travaillant dans des conditions plus ou moins décentes. L'idée qu'un autre établissement que le club de strip-tease de ce primate de Maximilian chouchoute ses employées le dérangeait à l'époque et le dérange encore aujourd'hui. Les putes sont là pour se faire prendre dans tous les sens et satisfaire les fantasmes des clients qui leur sont fournis. Point. A son sens, les claques marchent aussi bien - sinon mieux - que les caresses.
Que fera James quand elles seront trop vieilles pour travailler et exigeront une compensation à leur renvoie ? Il leur versera une fichue pension alimentaire ? Et si elles se font reclasser dans un des motels, ne seraient-elles pas capables de monter leurs consoeurs contre eux, de lancer une révolution pour faire évoluer leurs conditions de travail ? Elles en seraient capables à la façon dont les choses évoluent... Et ça ne serait pas bon pour leurs affaires.

Assurément, James va monter sur ses grands chevaux, refuser cet ordre, refuser de respecter cette décision et, par extension : refuser de lui témoigner le moindre respect. Mais Ezra a un autre tour dans sa manche.
Gabriel.
Il lui a fallut du temps pour parvenir à convaincre l'ancien bras droit de son géniteur d'abonder dans son sens, mais c'est chose faite. Et lorsqu'il a évoqué cette idée avec Sebastian, autour d'un verre, le Sergent a également été contraint de réaliser que c'était sans doute la meilleure des options pour le club.
Ce qu'il taira à James, c'est que les deux hommes envisagent la suspension de James de ses fonctions d'une manière provisoire, le temps que le Homewrecker se relance différemment, que les filles apprennent à travailler sans carotte, et que les flics les oublient un peu, le casier de James n'aidant pas à cela.
Les intentions du nouveau Président sont bien entendu différentes et il compte priver définitivement Manning de son joujou... Il veut le voir souffrir, le mettre hors jeu, le décrédibiliser comme il l'a fait avec Caleb.  
« Président, si je puis me permettre, tu me parles de respect en te pavanant devant nous avec tes costards à mille balles mais est-ce que cette décision est soutenue par le club ou on part du principe que tu décides pour les autres à la serbe ? » lui demande justement James, pensant le prendre à son propre jeu et retourner la situation à son avantage.
Ezra doit lutter pour retenir le sourire carnassier qui menace de paraitre.
« Tu deviens blessant, Manning et ma patience commence à être sérieusement entamée. J'ignore pour qui tu me prends exactement mais sache que j'ai vu ça avec notre Vice Président et notre Sergent d'armes. Si tu ne me fais pas confiance et ne donne aucun crédit à l'avis d'un professionnel des finances, pourtant habitués à voir ce genre de business se faire et se défaire depuis des années : peut-être que tu te fieras à leur instinct à eux ? » lui réplique-t-il, feignant d'être réellement piqué au vif par son manque de confiance.
Il espère faire mouche, voir une lueur de surprise et un sentiment de trahison traverser le regard de son interlocuteur. Il le guette comme un prédateur guetterait une faiblesse chez sa proie pour mieux fondre sur elle et lui régler son compte...

« Je sais que ce business te tien à coeur, que tu as investi de ton temps, de ton argent personnel et de ta personne, mais soit raisonnable, James » reprend Ezra, se penchant légèrement en avant, comme pour créer un peu plus d'intimité entre eux, pour lui parler d'égal à égal... « Les descentes de flics se multiplient et tu es trop coulant avec les filles. Je sais que tu penses pouvoir les tenir mais de mon côté je n'en suis pas certain. Sur le long terme, ton choix n'est pas le bon. Tu le réaliseras, à tes dépends et il sera trop tard. Et alors qu'est-ce que tu diras à tes frères ? A ceux qui ont acceptés que des fonds soient débloqués pour te permettre de te lancer ? Elles ne te craignent pas. Ce n'est qu'une question de temps avant que l'une d'elles parle. A la mauvaise personne ou aux flics. Tu refuses de changer ta façon de faire, soit par orgueil, soit juste pour m'ennuyer et que ce soit l'une ou l'autre des options, tout ça te mènera à ta perte. Et tu ne tomberas pas seul, tu le sais. Alors arrête de faire l'enfant. »  
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James W. Manning

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MessageSujet: Re: lullaby of woe   lullaby of woe EmptyLun 4 Juin - 14:15



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« Tu deviens blessant, Manning et ma patience commence à être sérieusement entamée. J'ignore pour qui tu me prends exactement mais sache que j'ai vu ça avec notre Vice Président et notre Sergent d'armes. Si tu ne me fais pas confiance et ne donne aucun crédit à l'avis d'un professionnel des finances, pourtant habitués à voir ce genre de business se faire et se défaire depuis des années : peut-être que tu te fieras à leur instinct à eux ? »

Les surprises continuent de lui tomber sur la gueule et James ne peut s’empêcher d’arborer un air contrarié, l’espace de quelques secondes. Ça le blesse très franchement. Alors comme ça Sebastian et Gabriel sont du côté d’Ezra, ce que James ne comprend pas. Il tient son business comme il faut, il a du trimer comme un beau connard à contre-courant pour le faire tenir malgré la mauvaise réputation des KOS en période de trouble, s’est cassé le cul pour monter ce projet, s’est occupé de toutes les étapes sous l’œil acéré de Caleb qui avait son obéissance quasi-complète. Son allégeance et son respect. Ce qu’Ezra n’aura jamais, au-delà de son petit orgueil de petite fourbasse, le blond exècre sa manière de tenir le marteau. Comme un connard agenouillé aux pieds de Cane à lui sucer la queue toute la journée, avec un grand sourire bien sur. Il ne supporte pas ses grands airs, ses costumes, sa manière de leur parler avec un air paternaliste. Il se croit au sommet et surtout, il se croit méritant. James a envie de lui cracher à la gueule.

Parfois, ça le rend dingue, quand il y pense le soir dans son lit. Quand il se retrouve aux côtés de son épouse et qu’elle dort profondément, quand le silence règne dans l’appartement. Il y pense, avant de s’endormir, ça le ronge comme un parasite sous la peau. Pourquoi Ezra, pourquoi à cette place. C’est une punition pour lui, tous les jours, quand il se rappelle que son président est un Cavanaugh, mais pas le bon. La mauvaise graine. Que personne n’ait remis son autorité en question le rend malade, encore plus lorsqu’il ose poser le doigt sur le problème et que le reste de ses frères la bouclent. Ezra ne mérite pas sa place, il n’est pas le président choisi par les Kings Of Speed, il est le dirigeant imposé. James n’aurait pas grand chose à lui reproche si seulement il avait été élu, correctement, dans les procédures qui font leur club. Quelque chose qui, visiblement, se perd.

Alors il serre les poings sous le bureau, les mains calées sur les cuisses maintenant.

« Je sais que ce business te tient à cœur, que tu as investi de ton temps, de ton argent personnel et de ta personne, mais soit raisonnable, James »

Le blond se contente de modeler ses traits pour paraître le plus impassible possible, se contente de l’observer déblatérer comme une pute sous penthotal. Il se rapproche et le motard sent en lui l’envie grandissante de lui arracher les yeux et lui faire manger sa langue. Rien au monde ne lui provoque plus l’envie déchirante de violence.

« Les descentes de flics se multiplient et tu es trop coulant avec les filles. Je sais que tu penses pouvoir les tenir mais de mon côté je n'en suis pas certain. Sur le long terme, ton choix n'est pas le bon. Tu le réaliseras, à tes dépends et il sera trop tard. Et alors qu'est-ce que tu diras à tes frères ? A ceux qui ont acceptés que des fonds soient débloqués pour te permettre de te lancer ? Elles ne te craignent pas. Ce n'est qu'une question de temps avant que l'une d'elles parle. A la mauvaise personne ou aux flics. Tu refuses de changer ta façon de faire, soit par orgueil, soit juste pour m'ennuyer et que ce soit l'une ou l'autre des options, tout ça te mènera à ta perte. Et tu ne tomberas pas seul, tu le sais. Alors arrête de faire l'enfant. »

James déteste ce ton qu’il emploie, comme s’il avait douze ans. Il le fait exprès, James le sait. Alors il se contente de lui sourire, de contenir la haine qui pourrait le guider à commettre l’irréparable. Toutes ces années à travailler son sang-froid, à modeler sa patience et son calme sont mis à rude épreuve mais il s’en sort, il se démerde comme il peut, roule des épaules comme pour se détendre et se redresse dans son siège, glisse ses mains à nouveau sur le bureau et croise ses doigts entre eux.

« T’es mon président mais t’es pas ton père, Ezra, s’il pouvait adopter un ton paternaliste avec moi, je suis désolé mais je refuse que ça vienne de toi. Il reste stoïque, adopte un ton détaché sous lequel se dissimule un chapelet d’insultes qu’il se garde. Et s’il te plait sois honnête, ne viens pas me dire qu’il n’y a rien de personnel là-dedans. Ça te plait de m’arracher le siège du Home, tu t’imagines arracher une sucette à un gamin et ça t’arrange de pouvoir te baser sur des arguments pareils. James fait un tour en arrière, récupère un livre de comptes qu’il dépose tranquillement devant lui. Celui des premiers mois, les plus difficiles. Mais allons-y. Concernant les filles, tu t’es plains, j’ai changé ma façon de faire comme tu l’as demandé, contrairement à ce que tu es en train de dire. J’ai resserré la vis, les loyers sont en route, à la fin de seulement la première année les chiffres sont bons. Si t’as envie de leur faire peur, fais-toi plaisir Ezra, je t’en prie, mais il me semble que c’est pas avec de la mauvaise came qu’on apporte un service un tant soit peu luxueux, toi plus que les autres devraient savoir ça, sauf si on veut la jouer à la serbe. Le blond lui adresse un mince sourire. Ici, elles savent qui est la main qui leur a offert un toit, des conditions de travail décentes. Elles savent aussi qui détient leurs passeports et les renvoyer illico dans leur bled paumé. Et justement, tu as raison : j’ai investi dans ce projet, mon temps, mon argent. J’ai du me batailler depuis la création de ce business avec la merde qu’on se traine au cul depuis Noël dernier, tu veux récupérer la main maintenant que les choses se calment ? Maintenant que j’ai fais le plus dur ? James lève les mains alors qu’il lui pose une question rhétorique. Comme c’est honorable d’arriver après la guerre. Si Gabriel et Sebastian sont d’accord avec toi… où sont-ils ? Et cette histoire de flics… que ce soit moi ou quelqu’un d’autre qui gère le truc, de toutes façons ça appartient aux KOS. En quoi ça empêchera les flics de débarquer. James hausse les épaules, reste silencieux quelques secondes. Je refuse qu’une fois de plus les décisions soient faites sans le consentement général des Kings of Speed, si tu veux me retirer la gérance, il faudra que cela passe au vote. »

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MessageSujet: Re: lullaby of woe   lullaby of woe EmptyDim 10 Juin - 14:41



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ft. James
Ezra a pleinement conscience que cette entrevue risque fort de ne pas se conclure comme il le souhaiterait. Il y a peu de chance que James lui cède son siège et accepte facilement de lui laisser les pleins pouvoirs sans se battre pour son bien. Une partie de lui s’en réjouit par avance. Si Ezra n’apprécie pas de se salir les mains et d’user de ses poings (bien qu’il en soit aussi capable que n’importe qui), il aime les joutes verbales et sait que, dans ce domaine, Manning est un adversaire potentiel. Il ne le considère pas comme à sa taille mais sait qu’il peut se défendre. Et il le fera, c’est certain. Il n’obtiendra pas gain de cause parce qu’il n’est qu’un membre et lui son Président, mais l’échange de balles pourrait être intéressant. Jusqu’à ce qu’il s’en lasse du moins.
Les arguments qu’il évoque, James les a déjà entendus par le passé. Ils n’en sont pas à leur coup d’essai. Ezra les liste cependant à nouveau : les descentes de police qui se succèdent (et dont la plupart sont menées sous ses ordres, via quelques intermédiaires grassement rémunérés), le manque de profit de la maison close, la manière dont James traite ses employées et le risque de fuites dans ce climat.
« T’es mon président mais t’es pas ton père, Ezra, s’il pouvait adopter un ton paternaliste avec moi, je suis désolé mais je refuse que ça vienne de toi. »
« Je vois… » lâche froidement l’intéressé, qui n’en attendait pas moins de la part de son interlocuteur. Il vient de résumer leur relation et les raisons de la haine qu’éprouve le banquier à son égard en quelques mots… Caleb a été trop coulant avec James, l’a mis sur un pied d’égalité avec son propre fils, la chair de sa chair et Ezra n’a jamais pu l’accepter. James ne l’a jamais respecté, l’a toujours regardé de travers. Cet avorton s’est permis de le toiser dès le premier jour, alors qu’il n’était qu’un vulgaire Prospect et lui le fils du Président, l’héritier des Cavanaugh.
Ezra aurait dû le tuer quand il en avait l’occasion. Il aurait dû se montrer radicale au lieu de tenter d’amadouer son père et de le convaincre de rejeter son nouveau poulain… Il aurait dû le tuer mais il ne l’avait pas fait et l’affection de son père puis de tout le groupe n’avait cessé d’augmenter à l’égard de ce moins que rien qui avait fini par lui prendre sa place…
Et ça Ezra ne peut pas l’accepter. C’est au-dessus de ses forces.

James lui fait savoir qu’il n’est d’ailleurs pas dupe et qu’il sait pertinemment que cette affaire est personnelle. Ezra s’autorise un sourire sardonique. Après tout, personne n’est là pour s’assurer qu’il joue dans les règles… Personne n’est là pour entendre ce qu’il a à dire et tout le monde sait que lui et Manning ne s’entendent pas. A quoi bon jouer la comédie ? Pour qui ? Autant jouer cartes sur table…
Il l’écoute vaguement lui faire l’étalage de tous les efforts qu’il a fourni récemment pour rentrer dans les clous, pour contrer les plans d’Ezra. Car c’est bien de cela qu’il a s’agit… Manning a répondu à ses demandes pour le faire chier, pour lui mettre des bâtons dans les roues et l’empêcher de faire main basse sur le Homewrecker. Sauf que ses efforts ont été vains. Ezra obtiendra gain de cause, il en est persuadé. Il a réussi à convaincre Gabriel et Sebastian de le soutenir et il parviendra à convaincre assez de ses hommes pour récupérer le business de son plus vieux rival…
« Je refuse qu’une fois de plus les décisions soient faites sans le consentement général des Kings of Speed, si tu veux me retirer la gérance, il faudra que cela passe au vote. »
Souriant toujours, Ezra laisse passer un ange. Il se sent dans son bon droit. Il se sent proche de la victoire. Elle lui est déjà acquise, tout comme le Homewrecker.
« Parfait. Je proposerai cette mention lors de la prochaine réunion. Et quand ils trancheront en ma faveur et te dépouilleront de ton business, j’attendrai tes plates excuses » ajoute le banquier en se levant de son siège, réajustant la veste en cuir qu’il porte par-dessus sa chemise. « Tu m’as manqué de respect et sous-estimé trop longtemps Manning… Exactement comme Caleb avant toi. Et regarde où ça l'a mené et où j'en suis à présent » lui glisse-t-il en se détournant pour quitter son bureau et le bâtiment qui, bientôt il n’en doute pas un instant, sera le sien.
Et quand ce sera chose faite….il y mettra le feu et pissera sur les cendres.


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James W. Manning

James W. Manning

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MessageSujet: Re: lullaby of woe   lullaby of woe EmptyLun 18 Juin - 18:34



lullaby of woe

cut the crap

« Parfait. Je proposerai cette mention lors de la prochaine réunion. Et quand ils trancheront en ma faveur et te dépouilleront de ton business, j’attendrai tes plates excuses »

James retient un petit rire sarcastique, observe son président bien sur de lui. Il pue la confiance, à dix kilomètres, ne semble voir aucune faille dans son plan. Il préfère ne rien répliquer, le laisser jouer de son patch et de son petit air royal. James se dit à cet instant précis qu’une vie sous le règne de Cavanaugh Junior va être… pénible. Et il y a de grandes chances pour qu’il n’y gagne rien, vu l’acharnement du brun à toujours vouloir lui mettre des bâtons dans les roues, à sa manière. Le seul homme pour qui il voue des pulsions si meurtrières est un des types qui portent le même cuir que lui. C’est un comble et ça le rend fou.

« Tu m’as manqué de respect et sous-estimé trop longtemps Manning… Exactement comme Caleb avant toi. Et regarde où ça l'a mené et où j'en suis à présent »

Les mots tombent comme le couperet et James observe la silhouette glissée dans des tissus hors de prix sortir de son bureau. Il reste soufflé par l’audace et la menace à peine subtilement glissée au milieu de sa phrase. Ses poings se serrent sur le bois clair du bureau, il se sent soudainement impuissant, dans l’incapacité de réponse. Et qu’est-ce que cela veut bien dire, d’ailleurs ? Le motard en proie au doute à l’envie d’aller récupérer son président par le col pour entendre plus clairement ce qu’il veut lui dire. C’est ce qu’il a toujours fait de toutes façons, maquiller ses mots, ses intentions, calé derrière une glace pour lui glisser toutes les saloperies. Les derniers mots d’Ezra laissent place à un vide cruel et James se sent malaisé. Une part de lui se méfie, a peur du fils Cavanaugh et il sait que c’est pour une bonne raison. Il n’a pas peur pour lui, mais pour sa famille. Il n’a jamais eu confiance en Ezra et même s’ils portent le même cuir et que des règles strictes les lient… Qui sait ce qu’il se passerait aujourd’hui. Le blond pousse un long soupir et laisse un long moment son visage calé dans ses mains, qui finissent par remonter son crâne, glissent dans ses cheveux. Tout ça lui rappelle une simple chose qu’il a mise en place avec sa femme et son fils, et il se dit que c’est l’heure de la vérification.

Il pose un regard sur sa montre, range rapidement son bureau et passe un coup de téléphone à son épouse, s’enquiert de savoir où elle est. Il va prendre la voiture, aller vérifier que tout est en place si Natalia et Eliott doivent fuir de manière soudaine. James est prudent et il se dit qu’il s’est reposé sur ses lauriers ces derniers temps. Il se retrouve tout à coup écrasé par une pression incroyable. Bientôt son business sera mis entre les mains d’un vote qu’il a lui-même demandé et les mots d’Ezra planent au-dessus de sa tête comme un vilain présage. Il pousse un soupir alors qu’il se cale sur le siège de sa moto et s’éloigne en direction de son appartement au-dessus du garage. Une fois de plus l’avenir est incertain mais il refuse de se laisser avoir cette fois-ci.

— THE END —


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