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 drink, this one's on me ø daya & josef

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MessageSujet: drink, this one's on me ø daya & josef   drink, this one's on me ø daya & josef EmptyMar 15 Mai - 23:41




drink, this one’s one me

so comfortable, livin’ in a bubble

La musique s’échappe des fenêtres de son petit appartement au plus grand déplaisir de ses voisins, lesquels de toutes façons elle ne prête pas attention. Seulement vêtue d’un t-shirt et d’une culotte, Nikki agite ses jambes dans le vide, les doigts refermés autour d’un joint qu’elle partage avec le slave allongé à sa gauche, appuyé contre le mur. Elle fait bouger ses pieds en rythme, tire une grande latte avant de lui passer le rouleau blanc.

« C’est quoi cette jeu ?
— T’as jamais fais de portrait chinois ? Tu sors d’où ?
— Tss.
— C’est genre, « si t’étais une couleur, tu serais quoi ? », et plein de questions comme ça. Mais c’est mieux quand c’sont des trucs cons. Genre quelle marque de céréales.
— Qu’est-ce que j’peux en savoir ?
— Bah tu choisis… Bon laisse tomber. »

La conversation s’éteint, la musique prend toute la place, Nikki joue avec ses cheveux blonds, regarde son portable, puis Tomislav, puis le plafond tâché, essaie de décrire des formes. Elle va pour donner cette idée au serbe, mais elle s’arrête avant même de commencer sa phrase et pousse un soupir. Il lui tend à son tour le joint et se place sur le côté. Nikki se fait la réflexion qu’il ne porte jamais que les mêmes trucs, des t-shirts simples, gris, vert d’eau, c’est tout. Rien de fun.

« Qu’est-ce qu’il y a ?
— T’es pas drôle, enfin t’es plutôt très premier degré quoi.
— Premier degré ?
— Genre… tu prends les choses… au pied de la lettre ? il secoue la tête de gauche à droite. Je sais pas comment t’expliquer. Tu prends les choses comme elles sont alors que c’est souvent pas ce que ça veut dire ce sont des expressions.
— Ma patronne me dit souvent ça. Il hausse les épaules, il s’en fout c’est pas comme si il avait envie de changer quelque chose. En réalité, Nikki trouve ça plutôt drôle cette manière de tout prendre pour argent comptant sans se poser de questions. À nouveau, la discussion s’arrête et ils restent là, à compter les secondes et se passer le joint tranquillement.

« J’ai une autre jeu sinon. La junkie tourne son visage apaisé vers Tomislav, un petit sourire malin qui décore ses lèvres charnues. Nikki connaît la suite. Elle se redresse, dépose le mégot de joint dans le cendrier à leur gauche. Elle se sent bien, elle plane, pas de fardeau sur les épaules. Elle pose une main sur l’épaule de Tomislav pour le pousser à s’allonger et vient déposer son corps frêle à califourchon sur le sien. Il ne lui faut pas longtemps pour le défaire de son t-shirt, puis enlever le sien et dévoiler son corps nu en dessous et fondre sur lui.

ø

Une fois encore il lui a laissé une petite liasse, pas grand chose mais ça lui suffit. Nikki déteste se troquer contre de la thune, elle le fait le plus rarement possible. Ça lui semble moins terrible avec un type qu’elle connaît maintenant, peut-être pas bien, mais mieux que les deux trois autres qu’elle a pu se taper.

Aujourd’hui, elle se sent bien, tranquille, reposée, presque heureuse. Elle ne sait pas d’où vient ce sentiment tout à fait étranger à son esprit depuis de longs mois maintenant et pourtant, voilà. Ce n’est pourtant pas l’héro qui pourrait couler dans ses veines qui lui procure cette sensation. Ni la DUST d’Eden. Une de ses saloperies de pentes ascendantes de junkie. Plus terrible sera la redescente mais Nikki s’en contrefiche pour l’instant, l’esprit embrumé par la weed, elle a l’impression de voler à moitié, se sent légère, transportée. Et puis elle a reçu ce sms, deux heures plus tôt, d’un collègue proche de la caserne qui lui indique qu’il y a une petite sauterie spécial pompier dans un bar dans le centre-ville. Alors elle s’est dit pourquoi pas après tout, puis a filé sous la douche, frotté son corps bleuté par endroit, enfilé un jean serré, un petit haut, s’est même maquillée pour l’occasion, sans penser un seul instant à l’effet que ça leur fera de voir débarquer la junkie du département. Et ce que ça lui fera à elle.

Nikki sort de sa douche, s’habille tranquillement, laisse tomber sa serviette sur son passage alors qu’elle se dandine sur le rythme de la musique au milieu de la pièce. Un studio, simple, pour l’instant pas encore trop cher, juste ce qu’il lui faut, bientôt il lui faudra surement changer d’appartement si elle ne trouve pas un boulot en remplacement.
Mais elle s’en fiche pour l’instant, murmure les paroles de la chanson, sort une vieille bouteille d’alcool de son placard et verse le liquide dans un grand verre, une petite quantité qu’elle avale tranquillement avant de se resservir. Pourquoi pas après, c’est jour de fête, ce soir elle sort.

D’ailleurs, il fait moins froid dehors mais ce n’est pas encore parfait. La jeune femme s’accroche à son écharpe, avance dans la rue la musique dans les oreilles, un sourire enivré collé sur ses lèvres, elle embrasse les lumières vibrantes de la nuit à Chicago, les néons qui se reflètent dans les flaques d’eau ; puis s’engouffre dans le métro en direction de Downtown. Alors qu’elle arrive devant le-dit bar, elle se demande si elle ne devrait pas glisser sur sa langue un des cachets translucides qu’Eden lui a gentiment laissé. Elle hausse les épaules, seule, devant les portes vitrées du bar et glisse une cigarette entre ses lèvres peintes d’un joli rose pèche. Non, elle se sent bien, l’herbe et l’alcool font leur effet, elle verra plus tard… Si elle est rattrapée par l’envie d’une fête… Si Sadie ou Skylar lui envoie un message à l’improviste, faudrait-il qu’elles soient encore dehors à ce moment là ? La nuit est bien avancée, elle ne regarde pas sa montre, elle essaie de deviner… 22H ? 23H ? Elle verra bien !

La chaleur qu’il fait à l’intérieur, comme le bruit et la teinte de lumière, contrastent avec l’environnement extérieur et Nikki s’arrête à l’entrée, se défait de son écharpe et ouvre son manteau de feutre gris, laisse retomber ses cheveux blonds et ondulés en cascade sur ses épaules. Son regard traverse la pièce, elle rend le bienvenu que la barmaid lui lance et cherche du regard ses amis pompiers. Lorsqu’elle les aperçoit, c’est d’un pas guilleret, presque sautillant qu’elle s’avance, s’arrête en cours de route pour indiquer sa commande (un troisième whisky pour la demoiselle) et se dirige vers le petit groupe qu’elle salue un par un, colle des baisers sur les joues de ses plus proches collègues. La discussion s’entame, quelques courtes minutes, juste le temps d’attendre sa commande. Ce n’est pas eux forcément qu’elle recherche ce soir. Mais il faut bien, en attendant, rattraper un peu de temps perdu et personne ne semble faire mention des rumeurs qui courent à la caserne. Ou alors elle n’y prête pas attention, elle ne sait pas.

Sa boisson arrive, et Nikki la récupère, se relève au passage, glisse un billet, donné plus tôt dans la soirée par Tomislav, dans le creux de la paume de la barmaid et son regard capte la silhouette de Josef qui était donc accoudé au bar ! Elle ne l’a pas vu, alors s’excuse, se retourne, manque de renverser son verre sur un de ses collègues mais ça ne fait rien d’autre que provoquer son hilarité. Ensuite elle s’approche de Josef, s’accapare son attention et son venant à ses côtés, déposer ses avant-bras sur le comptoir.

« Heyyyy Josef ! Le brun l’accueille avec un sourire, et une accolade qu’elle renforce en glissant ses bras autour de lui et sa carrure musclée. Comment ça va ?! La blonde glisse le verre entre ses lèvres. Quoi de neuf ? Ça fait un moment que je suis pas passé à la caserne, t’as bonne mine ! »

La blonde touche le visage de son collègue en se marrant doucement, un léger rire qui semble la suivre depuis le début de sa soirée. Les deux pompiers discutent, ça lui semble durer des heures, ça lui semble être plein de rires, Nikki n’est même pas capable de restituer complètement le contenu de la conversation qui s’enchaine sans trop de difficultés, en tout cas de son point de vue. D’extérieur, la jeune femme paraît extatique, elle parle vite, s’exprime avec intensité, arbore un large sourire et rit doucement aux paroles de Josef. Tout lui semble incroyable, parfois elle bute sur les mots, mais se reprend toujours en souriant. Ses pensées sont à dix mille lieues de ce qu’il se passe au sein de la conversation, les yeux bleus de la junkie glissent sur la silhouette du pompier. C’est vrai, elle avait oublié à quel point il était bien foutu. Le regard à la fois clair et sombre, les traits tirés mais séduisants.

Alors elle se rapproche de lui, passe de 3/4, pose une main sur son épaule en riant doucement, fait glisser ses cheveux en arrière.

« Alors quand est-ce que tu reviens à la caserne ?
— Pourquoi, j’te manque ? »

Son attitude change, la blonde penche sa tête sur le côté, réduit encore un peu la distance. En réalité, c’est simplement celle que Josef a essayé de réinstauré. Ce qu’elle ne remarque pas, évidemment, focus sur son nouvel objectif. Nikki ne fait attention à rien, rien d’autre que les signaux qu’il lui semble percevoir clairement de la part de Josef. Pourquoi pas après tout, elle n’est pas encore rongée par la drogue, son sourire est éclatant, elle a toujours été jolie, avantagée, ils s’entendent bien…

Alors, lorsque le moment lui semble opportun, lorsqu’un silence surement plein de secrets à dévoiler met en pause la conversation, la blonde se lance. Sa main glisse, son visage s’approche et elle dépose ses lèvres sucrées sur celles du pompier, non sans se douter qu’il n’est pas venu seul ce soir et que le silence de Josef n’était pas une invitation.

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Daya Laghari

Daya Laghari

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quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

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MessageSujet: Re: drink, this one's on me ø daya & josef   drink, this one's on me ø daya & josef EmptyJeu 17 Mai - 6:02





Daya, Josef & Nikki  



drink, this one's on me


Elle passe la porte de l'appartement un peu dans la précipitation, elle n'est pas très en avance, voir même carrément super en retard, la faute au repas chez sa mère qui s'était éternisé beaucoup plus que d'habitude parce qu'elle avait eu la bonne idée d'inviter quelque un de ses plus proches amis et accessoirement voisin pour le dessert. L'indienne repassera pour le côté intime et casual de ce repas du dimanche. Bon au moins Alma n'avait pas répondue présente ce qui avait facilité les choses dans la mesure où Daya n'aimait pas beaucoup l'idée que sa mère passe plus de temps que ça avec cette femme dont l'entourage n'avait rien de très rassurant. La chienne vient évidemment lui courir dans les jambes et Daya lui adresse une caresse sur le dessus de la tête. « Je sais, je sais je suis en retard ! Elle s'approche de Josef qui joue à la console dans le canapé visiblement déjà prêt et elle vient coller un baiser rapide sur ses lèvres. Je prends une douche, je me rends présentable pour tes collègues et on y va ! Vingt minutes pas plus promis ! » Sur ces mots, elle file dans la chambre, attrape un élastique sur la commode et remonte rapidement ses cheveux en un chignon brouillon avant de filer dans la salle de bain pour prendre une rapide douche. Vingt-cinq minutes plus tard, vêtue d'un jean noir et d'une blouse blanche très légèrement transparente (pas trop quand même faut pas déconner) elle termine d'appliquer une couche de rouge à lèvres rouge sur sa bouche. Oui bon à cinq minutes prêt le défi peut être considéré comme relevé et puis il a surement pas envie de se pointer au bras d'une nana qui ressemble à rien. Lorsque le pompier se pointe dans l'encadrure de la porte elle est en train d'attacher sa deuxième boucle d'oreille, elle replace sa masse de cheveux noirs devant son épaule et lui adresse un sourire. « C'est bon je suis prête ! et dans les temps. » Ajoute-t-elle, même si ce n'est pas tout à fait vrai.

***

Ils ont déjà fait la conversation un bon moment avec les collègues de Josef lorsqu'ils décident de s'éloigner pour aller commander un deuxième verre au bar. Le barman prend leur commande et s'éloigne un instant. Elle se place dos au bar et jette un oeil à son petit ami avec un sourire en coin. « Au fait ! Ma mère pense qu'on est fiancés. Ses lèvres se pincent dans un sourire amusé même si ça ne l'est pas tant que ça en vérité, mais l'expression qui se peint sur la tronche de son mec est trop drôle pour la laisser de marbre. La bague que lui avait offerte Josef a la saint valentin et qui n'était PAS une bague de fiançailles, était un bijou qui avait déjà passé plusieurs générations dans la famille Miller et de ce fait n'était pas vraiment à la bonne taille alors en attendant de pouvoir aller la faire réajuster ce qu'elle n'avait pas encore eu le temps de faire, elle la portait au mauvais doigt et c'est ce qui avait induit la matriarche Laghari en erreur. C'est de ma faute, j'ai pas pensé à enlever ma bague avant d'y aller et tu penses bien qu'elle a pas mis longtemps à monter sur ses grands chevaux et avant que j'ai eu le temps de lui dire quoi que ce soit, elle était déjà en train de l'annoncer à tout... !TOUT ! les gens présents Josef...Daya ramène sa main sur son front, son sourire est toujours là et elle laisse même échapper un rire éphémère, mais il est tout de même considérablement nerveux. Elle n'a rien le temps d'ajouter puisque le barman vient déposer leur commande devant Josef qui s'acquitte de la note. Lorsqu'il décolle, elle attrape sa bouteille de bière et la porte à ses lèvres, mais avant de les atteindre elle ajoute : Du coup t'es le bienvenu dans la famille maintenant et ma mère nous attend dimanche prochain. » L'indienne avale une gorgée et laisse son petit-ami intégrer le truc, ce qui ne tarde pas à être le cas puisqu'il se lance dans une réponse.

***

Son téléphone avait sonné affichant le numéro de son precinct. Pas le choix elle devait prendre cet appel, elle espérait juste que ça n’impliquerait pas de devoir s’éclipser maintenant, elle adresse un sourire désolé au pompier et lui indique qu’elle doit répondre, elle attrape son gros manteau noir laissé sur le tabouret, se dirige vers la sortie et décroche enfin. «  Inspecteur Laghari… »

Lorsqu’elle retourne à l’intérieur, ses mains sont glacées, le mois de février est vraiment le pire de l’année et elle se dit qu’elle referait bien un tour à Miami avec son pompier. Pompier qu’elle cherche d’ailleurs du regard, elle passe rapidement sur l’endroit où ils étaient et l’aperçoit, une blondinette accrochée à son épaule. Elle ne s’en formalise pas vraiment et entreprend de les rejoindre, se défaisant de son manteau qui est bien trop maintenant qu’elle est entourée de la chaleur écrasante de l’établissement, mais avant qu’elle n’arrive à leur hauteur et que son regard croise celui du brun, la nana en question vient outrageusement fourrée sa langue dans sa bouche…WHAT THE FUCK ! Son sang ne fait qu’un tour et elle presse le pas, laisse son manteau tombé sur le plat du bar et attrape violemment la blondinette par les cheveux pour la tirer vers elle. « Nan, mais ça va, tu te crois ou connasse ! Elle la relâche en poussant de façon un peu dédaigneuse sa tête en avant et vient se positionner entre elle et Josef et c’est là qu’elle découvre finalement son visage et si il lui faut quelques secondes pour la remettre, elle finit par le faire…parce qu’elle la connaît, oui ça lui revient maintenant.

Elle a beaucoup moins l'air d'un déchet que la dernière fois qu'elle la vue elle doit le reconnaitre, mais ce n'est pas vraiment ce sur quoi elle s'arrête. T'as bien profité de mon mec, c'est bon ? Elle lui adresse un regard faussement inquisiteur mais véritablement furieux. Alors, maintenant je te conseille de dégager et vite ! Elle agite sa main comme pour chasser un insecte dérangeant, ce qui est presque tout comme finalement, mais elle reste figée là comme si elle comprenait pas...putain de camés ! Dé-gage ! Daya hausse le ton et plante son regard dans le sien en articulant à outrance et ne prête absolument pas attention à ceux qui pourraient les regarder ou à Josef derrière elle. Elle pousse Nikki du plat de la main et se retourne vers lui puisqu'on en parle, elle le bouscule un peu (m'enfin nettement moins violemment que sa petite copine et puis bon c'est pas le même gabarit) Et toi tu te laisses faire sérieusement ? »

(c) black pumpkin

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Josef M. Miller

Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: drink, this one's on me ø daya & josef   drink, this one's on me ø daya & josef EmptyJeu 24 Mai - 1:26


DRINK, THIS ONE’S ONE ME
Mars 2018.

- Je sais, je sais je suis en retard !
- J’étais à deux doigts d’appeler le FBI…

Il accueille le baiser furtif que lui donne sa petite amie, manette en main.

- Je prends une douche, je me rends présentable pour tes collègues et on y va ! Vingt minutes pas plus promis !

Il affiche un sourire, retourne à l’écran histoire d’occuper les vingts minutes supplémentaires de préparation qui l’attend. Le pompier n’est pas à cheval sur la ponctualité et c’est pas comme si on n’attendait que lui à cette soirée… temps qu’ils n’arrivaient pas avec trois heures de retard.
Il se concentre sur sa partie de zombie qu’il dézingue en plissant les lèvres, jetant quelques coups d’œil à l’heure affiché sur la box.

- Plus que diiiix minutes !

Histoire de foutre un peu de pression, sourire aux lèvres.
Concentration qui est bien vite détournée par une attaque surprise de ces saloperies, acculant son personnage.

- Nan allez dégagez là bordel de merde !

Sa vulgarité gagne naturellement 100 points dès lors qu’il prend la manette et qu’il se fout devant ses jeux qui, malgré tout ce qu’on pourrait penser, réussissent à le détendre. Il se perd dans les graphismes, dans l’histoire, jusqu’à ce que Daya se manifeste de nouveau, Josef ayant perdu la notion du temps.

- C'est bon je suis prête ! et dans les temps.

A la seconde même où Josef foire sa combinaison, contemplant son héro entrain de se faire bouffer la jugulaire à pleine dents…

¥

Main sur la hanche de Daya, Josef la suit vers le bar après avoir bien entamer une longue conversation avec quelques collègues, partageant nouvelles et anecdotes avant de finir par s’éloigner, prendre un peur le large tous les deux.

- Au fait ! Ma mère pense qu'on est fiancés.
- Attends, quoi ?

Son cœur manque un battement, la tension grimpe en flèche alors qu’il braque son regard sur sa petite amie.
Fiancés ? S’il y a bien une chose sur laquelle ils sont tous les deux d’accord, c’est bien le mariage. Et Josef connait trop bien la mère de Daya pour savoir que si elle s’emballe à penser des trucs comme ça, ils allaient en entendre parler jusqu’à n’en plus pouvoir. Au début ça le faisait marrer de savoir qu’elle s’acharnait à vouloir présenter des prétendants à la con pour pouvoir caser sa fille et la marier… Maintenant, ça le gonfle un peu plus. Va bien falloir que Maman Laghari accepte le p’tit Americano-Tunisien dans la famille sans qu’il ne soit obligé d’aller épouser sa fille.
Certes, la bague qu’il lui avait offerte à la St Valentin pouvait prêter à confusion.

- C'est de ma faute, j'ai pas pensé à enlever ma bague avant d'y aller et tu penses bien qu'elle a pas mis longtemps à monter sur ses grands chevaux et avant que j'ai eu le temps de lui dire quoi que ce soit, elle était déjà en train de l'annoncer à tout... !TOUT ! les gens présents Josef...
- Tu t’fous de moi…

Est-ce que c’est franchement étonnant ? Non. Putain, il l’imagine déjà entrain d’appeler toute la famille, tout le quartier, puis tout le pays pour annoncer qu’enfin sa fille se marie… Le pompier ne sait même pas comment ils vont faire pour se dépatouiller de ce merdier créer malgré elle.
Josef récupère les boissons, paie la note et se retourne vers sa petite amie à qui il tend son verre.

- Du coup t'es le bienvenu dans la famille maintenant et ma mère nous attend dimanche prochain.

Il manque de s’étouffer avec sa bière, tousse à plusieurs reprises avec l’impression que l’alcool lui remonter le long du nez. Josef secoue la tête, cligne des yeux qu’il braque dans ceux de sa petite amie.

- Sérieusement ? Il la scrute, pour savoir si elle le fait marcher parce qu’elle en serait capable… mais ça n’est visiblement pas le cas. Et du coup j’vais venir pour dire « Hellloooow Belle-maman ! j’suis venu vous annoncer que c’était une blague mais maintenant que j’suis accepté, on s’tape la bise ? »

Il lâche ça d’un rire nerveux parce qu’il l’est tout autant que Daya, bien conscient tous les deux que maman Laghari va attendre un mariage qui ne viendra jamais…

- Du coup on fait quoi ? On s’la joue fiancé avec un mariage en prévision pour 2028 ? Il lâche ça sérieusement… après tout, pourquoi pas joué la comédie si ça pouvait permettre d’être accepter et d’éviter à Daya les multiples prétendants ? Ceci dit, comme ça si j’en croise un qui te fais la court, je serais là pour le dégommer…

Il ricane, buvant une deuxième gorgée de bière, lançant un clin d’œil à sa petite amie.

¥

- Heyyyy Josef !
- Mais qui voilà !

Josef accueille celle qu’il n’avait absolument pas envisager de croiser ce soir : Nikki Veronesi. Un bras autour de la taille pour lui coller une bise sur la joue parce qu’à bien y réfléchir, ça faisait un petit moment qu’il n’avait pas vu sa collègue, depuis sa suspension.
Le pompier ne la juge pas, ne se le permettrait pas… et même s’il y a eu bien plus de peur que de mal, l’erreur est humaine. Nikki a toujours été un excellent pompier, un élément en qui Josef aurait confié sa vie les yeux fermés.

- Comment ça va ?! Quoi de neuf ? Ça fait un moment que je suis pas passé à la caserne, t’as bonne mine !
- Merci, t’as l’air plutôt en forme toi aussi !

Il hausse les sourcils alors qu’elle lui touche le visage, pas sûr de comprendre d’où lui vient cette façon d’être tactile et surtout… perché. Parce qu’elle a l’air à dix milles lieux d’ici, un peu ailleurs tout en étant présente. Josef cherche rapidement Daya du regard qui s’est absenté le temps d’un appel, avant que Nikki le ramène à elle.
Le pompier lui sourit, enchaine la conversation alors qu’elle prend des nouvelles des collègues, informations qu’il lui donne sans jamais se défaire de son sourire. Mais quelque chose lui échappe ce soir. Il n’irait pas dire qu’il ne la reconnait pas ou plus mais… il y a quelque chose de différent dans cette façon qu’elle a de le regarder, de lui parler, de lui sourire, sans pour autant mettre le doigt dessus. D’ailleurs, il s’écarte légèrement parce qu’il a l’impression qu’un pas en arrière pour lui équivaut à un pas en avant pour elle. Comme si elle cherchait à combler un espace… Comme cette main sur son épaule.

- Alors quand est-ce que tu reviens à la caserne ?

Josef essaie de détourner l’attention de Nikki, tentant de s’éloigner, s’écarter, se défaire de cette main imposante, de cette présence imposante mais qui ne lui ressemble pas.

— Pourquoi, j’te manque ?

Il s’apprête à lui répondre que oui, quand même, qu’une bonne collègue et amie comme elle manque toujours dans les couloirs de la caserne… Mais tout le comportement de Nikki se métamorphose. Josef la scrute sans rien dire, laisse planer un silence lourd, presque gênant que la jeune femme ne semble même pas percuter. La distance se réduit un peu plus, Josef tente de la rééquilibrer mais ne fait que se prendre un pilier qui l’empêcher d’aller plus loin. L’ambiance s’alourdit, Josef cherche quelqu’un du regard, n’importe qui pourrait briser cet instant malaisant qui s’installe et surtout qu’il ne reconnait pas venant d’elle.

Le temps s’arrête et Josef écarquille les yeux.
Le goût sucré des lèvres de Nikki s’infiltre entre ses lèvres, comme la texture de sa langue effleure l’orée de sa bouche.
Le pompier se fige, se crispe, se tend. Il lui faut plus d’une seconde pour comprendre ce qui est entrain de se passer, pour capter que sa collègue et amie vient tout simplement de fondre sur lui pour tenter de lui rouler une pelle.

Josef s’apprête à la repousser brutalement par les épaules, reprenant ses esprits mais quelqu’un dans cette pièce a été plus rapide que lui…

- Nan, mais ça va, tu te crois ou connasse !

La violence éclate, le visage de Nikki est tiré en arrière.
Josef reprend à peine son souffle, pose à peine un regard sur sa femme et sa collègue. Et c’est là que le vrai merdier commence. Parce qu’il n’avait pas besoin de ce genre de scène, que tous ses collègues ont les yeux braqués sur eux et qu’il aurait préféré régler tout ça seul, sans que Daya n’ai a assisté à ça.

Le pompier s’apprête à faire un pas en avant, d’arrêter Daya d’une main sur son bras…

- T'as bien profité de mon mec, c'est bon ? Alors, maintenant je te conseille de dégager et vite !

… Mais se ravise. Ca serait certainement la plus mauvaise idée de la soirée s’il n’avait pas envie de s’en manger plein la gueule.
Et putain, ça faisait combien de temps qu’il n’avait pas vu Daya jalouse ? Combien de temps qu’elle ne s’était pas imposé comme ça avec colère ? Si la situation n’était pas aussi malaisante, il en sourirait presque de satisfaction qui éclot déjà au creux de son ventre.

- Dé-gage !

Elle hausse le ton, lui fait signe de déguerpir et cette fois Josef intervient, en douceur histoire de pas brusquer la lionne qui est prête à lui sauter à la gorge à la moindre occasion.

- Daya, laisse tomber.

Elle ne l’écoute pas, s’en contrefout certainement de son avis, poussant du plat de la main Nikki. La situation lui échappe. Il pige pas pourquoi sa collègue a eu ce comportement tout comme il ne sait clairement pas comment faire redescendre la colère de sa petite amie qui, en un quart de seconde, se braque vers lui avec véhémence. Lui aussi se trouve être poussé de l’épaule, bien moins violemment mais quand même.

- Et toi tu te laisses faire sérieusement ?
- Quoi ? Il arque un sourcil. Je l’ai même pas vu venir !

C’est pas comme s’il lui avait dit : Vas-y fonce, j’ai la bouche ouverte tu peux y aller !

- Tu veux pas plutôt qu’on en parle à l’extérieur, sérieusement ?

Un regard aux alentours, histoire de lui faire comprendre qu’ils sont présentement l’attraction de la soirée, remarquant sans peine le regard de quelques collègues qui visiblement se délecte de la situation.
Fais chier, bordel.
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MessageSujet: Re: drink, this one's on me ø daya & josef   drink, this one's on me ø daya & josef EmptyVen 25 Mai - 19:05




drink, this one’s one me

so comfortable, livin’ in a bubble

La redescente est brutale alors que Nikki se sent projetée en arrière, émet un petit cri suraigu alors qu’une douleur toute particulière lui parcourt la boite crânienne.

« Nan, mais ça va, tu te crois ou connasse !
Aww ! Putain ! »

La blonde porte sa main à ses cheveux alors qu’elle se sent poussée à nouveau, cette fois en avant. Elle n’a pas lâché le verre dans sa main et le reste de whisky qu’il y avait dans le fond du contenant se renverse sur un type à sa gauche, qui grogne. Ce dont elle se fout complètement, soudainement alertée et engourdie à la fois, les jambes qui flageolent. Elle ne capte pas ce qui se passe, se sent agacée, agressée, votre entre l’incompréhension et la contrariété. L’alcool et la drogue la rendent empotée, elle est à côté de ses pompes. Lorsqu’elle se redresse, frottant toujours l’arrière de son crâne et qu’elle cherche du regard sa nouvelle interlocutrice, c’est pour se retrouver face à une vieille connaissance.

Malgré la brume dans son cerveau, la lenteur de sa réflexion, il ne lui faut pas une demi-seconde pour reconnaître l’inspectrice Laghari. Un mince frisson de dégoût glisse le long de sa colonne vertébrale et le visage de la blonde exprime parfaitement ce qu’elle pense à cet instant précis. Son instinct lui dit de se replier, de fuir, lâche, récupérer son manteau et tourner les talons sans adresser un regard à Josef qui n’est d’ailleurs plus le centre de son attention. Mais c’est bien l’indienne qu’elle scrute, ses lèvres retroussées, Nikki se sent comme un animal pris dans les phares mais aussi prête à attaquer.

« T'as bien profité de mon mec, c'est bon ? Un éclair de surprise lui barre le visage, sa bouche s’ouvre, ses yeux tombent dans ceux de Josef puis dans ceux de la brune, pour revenir à Josef. Alors, maintenant je te conseille de dégager et vite ! La blonde fronce les sourcils, immobile, incapable de bouger. Elle n’écoute pas l’impression qui lui hurle de partir, de ne pas pousser ce petit échange cordial plus loin. Elle ignore les alertes qui se mettent en route dans son cerveau, concentre simplement sa haine dans son regard. Dé-gage ! Nikki hausse les sourcils, modèle ses traits dans une arrogance parfaitement maitrisée, redresse les épaules alors que l’indienne la repousse du plat de la main, une nouvelle fois. La junkie fait un geste d’épaule en arrière comme dégoutée par le toucher de la flic, lève les mains en signe clair d’avertissement, il ne faut pas que cette connasse me touche à nouveau, se dit-elle.

Entre toutes les meufs à croiser, il fallait que ça tombe sur elle. Sur celle qui l’avait envoyée faire la putain de balance, celle qui l’avait poussée à se foutre un micro à la poitrine, qui l’avait forcée à troquer sa liberté. Flic trop sure d’elle, trop contente de jouer à ce jeu, trop zélée. Les souvenirs et l’amertume remontent, non, elle n’aurait pas l’ascendant sur elle, aujourd’hui. Nikki veut lui arracher son petit sourire de connasse méprisante du visage.

« Et toi tu te laisses faire sérieusement ?
— Quoi ? Je l’ai même pas vue venir ! Nikki laisse échapper un rire méprisant, décide de se délester de son verre, il n’est absolument plus question de fuir. Les substances ingérées altèrent son jugement. Tu veux pas plutôt qu’on en parle à l’extérieur, sérieusement ?
— Qu’est-ce que t’as Josef tout à coup ça ne te plait plus ? Le ton est engagé, provocant, elle hausse les sourcils, envoie un clin d’œil au pompier. Elle n’en veut plus, c’est fini, mais veut s’amuser et tout faire pour emmerder la flic qui se prend un peu trop pour la reine du monde. Nikki laisse une demi-seconde de silence et puis donne ensuite son attention à l’inspectrice, toujours plantée entre les deux. Nan j’commençais tout juste à profiter mais comme d’habitude tu viens foutre la merde dans mes affaires, Laghari. Ces mots, elle ne les adresse qu’à elle, suffisamment proche d’elle pour n’avoir qu’à les murmurer sur un ton à la fois dur et effronté. Avant que la flic ne puisse répliquer, elle lève à nouveau la voix. Qu’est-ce que tu penses pouvoir me faire ! Cette fois, elle ne murmure pas, se fiche complètement de qui l’entend, volontairement provocante. Ça fait quoi si je reste, là hein ? Tu t’sens menacée ma jolie ? Pas mon problème ! Elle lui adresse un grand sourire, presque charmant. J’te donne juste un conseil d’ami : ne me touche plus jamais. »  


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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: drink, this one's on me ø daya & josef   drink, this one's on me ø daya & josef EmptyVen 1 Juin - 0:23





Daya, Josef & Nikki  



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Honnêtement elle aurait franchement préféré se foutre de lui oui, parce que si sa tête était juste exceptionnelle, la réalité derrière n'avait quant à elle rien de drôle du tout. Sa mère était comment dire un peu bornée (la pomme n'était finalement pas tombée si loin de l'arbre) et encore plus quand il s'agissait de faire respecter à ses enfants les traditions en lesquelles elle croit. Aussi Daya savait qu'il serait bien complique de lui faire comprendre qu'elle s'était un peu emballe et encore plus qu'elle allait devoir définitivement faire avec le fait que mariage ou pas c'était avec Josef qu'elle construisait sa vie, traditions ou pas. Le pompier n'avait pas trop eu l'occasion de passer du temps auprès du reste de la famille Laghari, pas dans cette vie en tout cas, mais il avait cependant eu tout le loisir de comprendre à quel type de personnage il avait à faire avec la matriarche. Leur commande finit par arriver et il lui tend son verre en avale une gorgée alors qu'elle termine de l'achever. Il manque clairement de s'étouffer et se met à tousser, ce qui évidemment provoque chez l'Indienne un éclat de rire non retenu. « Hey meurt pas tout de suite j’ai encore besoin de toi ! Elle secoue la tête en souriant alors qu’il braque son regard dans le sien. – Sérieusement ? Et du coup j’vais venir pour dire « Hellooow belle-maman ! J’suis venu vous annoncer que c’était une blague mais maintenant que j’suis accepté, on s’tape la bise ? » Elle continue de rire et hausse une épaule. - Quelque chose comme ca ouai, tu peux le tenter je suis sûre que ça pourrait être particulièrement intéressant. Ou pas évidemment parce que c'est évident qu'elle ne va pas apprécier, surtout pas alors qu'elle a sans doute rameuté toute la planète à l'heure où ils parlent. Elle lève un sourcil et penche la tête dans une expression d'ignorance. – Du coup on fait quoi ? On s’la joue fiancés avec un mariage en prévision pour 2028 ?  Ceci dit, comme ça si j’en croise un qui te fait la cour, je serai là pour le dégommer… L'indienne avale une gorgée de bière et attend la suite, mais apparemment il est tout à fait sérieux. - T'es sérieux ?? Nan mais chéri tu sais pas toi, si on la laisse croire que c'est vrai, elle va JAMAIS nous laisser de répit, déjà elle va nous faire faire des fiançailles en bon et due formes et tout un tas de traditions dépassées. Nan faut qu'on lui disent, enfin faut que je le fasse, mais je suis sure qu'elle fera moins d'histoire si t'es là...Un sourire suivi d’une moue un peu suppliante vient marquer ses lèvres et elle vient passer ses bras autour du cou du pompier. Tu vas quand même pas me laisser toute seule à mon triste sort ? Hein ? » Elle dépose alors un baiser sur ses lèvres. Il aurait bien raison de se dédouaner de la chose dans la mesure où ce n'était pas sa famille, mais bon ça valait le coup de tenter.

***

- Daya, laisse tomber. Elle l'entend, mais préfère l'ignorer, parce qu'il ne s'inquiète pas quand elle en aura fini avec cette petite pute elle aura deux mots à lui dire à lui aussi. Il espère quoi ? Qu'elle va se taper une barre, récupérer sa bière et papoter ? Peut-être même aider cte grognasse à s'asseoir sur ses genoux ? Elle est pas du genre casse-couilles, mais là faut pas non plus abuser. L'indienne pousse du plat de la main la blondasse et l'invite une fois de plus à mettre les voiles, se faisant un peu plus claire histoire d'être sûr que ça monte jusqu'à son cerveau qui doit plus être tout à fait solide depuis le temps. Lorsque c'est chose faite, c'est finalement vers son petit-ami qu'elle se tourne et qu'elle bouscule à son tour pour s'être laisser faire sans rien dire - Quoi ? Je l’ai même pas vu venir ! Elle laisse échapper une exclamation du genre tu me prends pour une conne ? iI lui faut combien de temps pour comprendre que la langue qu'il a dans sa bouche est pas la sienne au juste ? - Oh excuse moi ! T'avais besoin de combien de temps exactement ? Tu veux que j’vous laisse peut-être ? Le rire de cette salope lui parvient aux oreilles et ne fait qu'alimenter la colère qu'elle sent grimpée dans sa poitrine. Il ne va pas falloir qu'elle la cherche très longtemps. - Tu veux pas plutôt qu’on en parle à l’extérieur, sérieusement ? Elle ouvre la bouche pour lui répondre quelque chose de pas forcément très sympa dans la mesure où elle voit son regard se porter tout autour. Quoi ? Nan vraiment c'est quoi l'idée qu'elle ferme sa gueule parce qu'il y a du monde ? Pas de soucis elle va juste prendre ses affaires et se casser, c'est pas comme si elle avait envie de rester maintenant qu'elle était bien passée pour une conne. La brune n'a cependant pas le temps de le faire puisque Nicole ouvre sa putain de bouche dans son dos. — Qu’est-ce que t’as Josef tout à coup ça ne te plait plus ? Le regard de Daya se noircit illico et ses pupilles sembleraient presque se dilater, elle regarde Josef, serre la mâchoire et prend une inspiration avant de se retourner furibonde. - T'as pas compris ce que je viens de... La bonde la coupe dans sa phrase et enchaîne, visiblement bien prise dans sa lancée.
- Nan j’commençais tout juste à profiter mais comme d’habitude tu viens foutre la merde dans mes affaires, Laghari. Ces mots elle les laisse échapper suffisamment bas pour qu'elle puisse être la seule à en profiter, évidemment elle doutait du fait que la junkie ait envie que tout le monde soit au courant du pourquoi elles se connaissent, ce n'est après tout pas très très flatteur pour elle. Dommage, parce que là tout de suite Daya n'a pas la moindre envie de faire des efforts pour lui épargner quoi que ce soit. Qu’est-ce que tu penses pouvoir me faire ! Cette fois, son ton est bien plus assumé, forcément quand il s'agit d'essayer de jouer dans la cour des grands, ca n'a plus la même importance. Ça fait quoi si je reste, là hein ? Tu t’sens menacée ma jolie ? Pas mon problème !  J’te donne juste un conseil d’ami : ne me touche plus jamais. Cette fois-ci Daya laisse échapper un rire, hoche la tête et regarde autour d'elle avant de se mettre à lentement applaudir des deux mains. - Voyez-vous ça ! La petite Nicole essaye de jouer les grandes, si c'est pas adorable ! T'es sûre de vouloir faire ta maligne là tout de suite ? Elle hausse les sourcils de questionnement, parce que oui c'est une vraie question. Parce que je crois que t'oublie à qui tu parles ! mais tu sais quoi je te laisse encore une chance de prendre tes affaires et de te barrer avant que ça tourne mal pour toi. J'ai pas besoin de te rappeler comment ca a finit la dernière fois si ? À son tour l'indienne lui adresse un sourire satisfait. Et non, je me sent pas menacée. Elle laisse échapper un rire moqueur. pas par une fille comme toi, certainement pas ! Son regard se fait hautain et elle la jauge de haut en bas. C'est bon on a fait le tour ? On s’est comprises ? Alors, prend tes affaires et casse-toi, va te piquer dans un parc et fous nous la paix ! » L'indienne croise les bras contre sa poitrine et attend sa réaction, mais c'est celle de Josef qui arrive en premier.
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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: drink, this one's on me ø daya & josef   drink, this one's on me ø daya & josef EmptyLun 11 Juin - 13:10


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Des fiançailles mensongères… c’est pas l’idée du siècle avec une mère à cheval sur les traditions et les principes. Si seulement elle savait que ni lui, ni Daya ne souhaitaient se marier ou même avoir un enfant. En tout cas, pas tout de suite pour ce dernier point, pas avec leur job respectif.
Il propose l’idée de faire comme si, de jouer le jeu…

- T'es sérieux ?? Nan mais chéri tu sais pas toi, si on la laisse croire que c'est vrai, elle va JAMAIS nous laisser de répit, déjà elle va nous faire faire des fiançailles en bon et due formes et tout un tas de traditions dépassées. Nan faut qu'on lui disent, enfin faut que je le fasse, mais je suis sure qu'elle fera moins d'histoire si t'es là...

Il se tourne vers sa petite amie, arque les sourcils, comme s’il n’était pas sûr d’avoir bien compris ce qu’elle sous-entend…

- Tu vas quand même pas me laisser toute seule à mon triste sort ? Hein ?


Il n’a pas le temps de répondre alors qu’elle pose un baiser sur ses lèvres, comme pour l’empêcher d’émettre la moindre contre-indication ou refus. Josef finit par s’écarter et observe cette moue qu’il trouve adorable mais pour être honnête…

- Malgré tout l’amour que je te porte, j’t’assure que c’est beaucoup me demander.

Vraiment beaucoup. C’est pas une nouvelle de savoir que lui et la mère de Daya ne s’entendent pas puisque visiblement il ne correspond pas aux critères qu’elle envisageait pour l’avenir de sa fille. D’ailleurs, il n’a pratiquement jamais eu l’occasion ou pris le risque de mettre un pieds là-bas… Seulement, il serait peut-être temps que les choses changent.

- Mais … t’es la première à dire qu’il y a toujours moyen de négocier. Alors si tu te montres persuasive peut-être que je pourrais envisager de me jeter gueule la première dans tout ce merdier.


Mains sur sa taille, il lui lance un regard qui parle pour lui… La vérité c’est qu’il ira malgré tout, parce qu’il voit là aussi une opportunité de s’imposer, de montrer à la mère de sa petite amie que tout cela est sérieux et qu’il compte bien passer le reste de sa vie avec cette femme qu’il tient entre ses mains et qu’il embrasse sans pudeur.

#

Il s’en prend plein la gueule et l’inverse aurait été étonnant. Daya lui gueule dessus, comme s’il était le putain de fautif dans cette histoire venue de nulle part et s’il n’a pas encore le temps de se concentrer sur Nikki, il se chargera de lui toucher deux mots de tout le cinéma qu’elle vient de lui faire. Il pige pas, il n’y a jamais eu AUCUNE ambiguïté entre eux alors qu’est-ce qu’il lui a traversé la caboche pour qu’elle vienne lui rouler une pelle sans préavis ? D’ailleurs, s’ils pouvaient éviter de continuer toute cette esclandre devant ses collègues qui ouvrent des yeux comme des ballons alors que d’autre se marrent en douce, ça l’arrangerait. D’où le pourquoi il demande à ce qu’ils sortent, pour discuter. Essayer, tout du moins.

- Qu’est-ce que t’as Josef tout à coup ça ne te plait plus ?
- Mais c'est quoi ton problème putain !
-  T'as pas compris ce que je viens de...


Elle s'arrête dans son élan, Nikki lui murmure qu'il n'entend pas de là où il est. Et en cette seconde il craint un revirement de situation, style une bonne patate dans la gueule qui va surgir de nul part.
Les provocations s’enchainent, Josef se passe une main sur le visage, un peu dépassé par ce qui est entrain de se passer et à choisir, il préfèrerait revenir sur la conversation du début de soirée : la famille de Daya et ce mariage inexistant.

-  Ça fait quoi si je reste, là hein ? Tu t’sens menacée ma jolie ? Pas mon problème !  J’te donne juste un conseil d’ami : ne me touche plus jamais.
- Putain, stop là, c’est bon. Josef fait un pas en avant pour s’approcher des deux jeunes femmes et dans l’optique d’écarter avant tout Daya pour l’amener prendre l’air à l’extérieur. Chérie, vi..
- Voyez-vous ça ! La petite Nicole essaye de jouer les grandes, si c'est pas adorable ! T'es sûre de vouloir faire ta maligne là tout de suite ?

Le cerveau de Josef freeze et ça n’est pas parce que sa petite amie se prend la gueule avec sa collègue ET amie… mais plutôt parce que visiblement, elles se connaissent. Le pompier jongle entre colère noire de voir Nikki alimenter le conflit avec des insinuations complètement connes et l’incompréhension d’assister visiblement à des retrouvailles.
Il n’existe plus, les filles étant déjà entrain de régler leur compte alors que Josef ne pige toujours pas ce qu’il se passe. Il pousse un soupir, agacé, saoulé au possible de voir le petit jeu de Nikki qui ne lui ressemble pas. A croire que quelqu’un a prit possession de la collègue qu’il a connu auparavant.
Ils sont devenus en quelques secondes l’attraction de la soirée, le bouche à oreille traversant le bar à une vitesse vertigineuse. A la même allure de la tête de Nikki ira, si cette discussion ne s’arrête pas tout de suite.

- Parce que je crois que t'oublie à qui tu parles ! mais tu sais quoi je te laisse encore une chance de prendre tes affaires et de te barrer avant que ça tourne mal pour toi. J'ai pas besoin de te rappeler comment ca a finit la dernière fois si ? Et non, je me sent pas menacée pas par une fille comme toi, certainement pas !  C'est bon on a fait le tour ? On s’est comprises ? Alors, prend tes affaires et casse-toi, va te piquer dans un parc et fous nous la paix !

Josef arque un sourcil, surprit par les propos de sa petite amie et décidément, il pige encore moins qu’un peu plus tôt. Entre le fait qu’elles se connaissent, qu’elles se soient déjà confronté et que sa petite amie parle d’aller se shooter la gueule dans un parc, le pompier est largué. Mais il est surtout agacé de se donner en spectacle comme ça même si, il doit bien l’admettre, la jalousie de Daya éveille tout autre chose au fond de ses tripes.
Cette fois le pompier vient se placer aux côtés de Daya pour ensuite se planter face à elle, capter son regard et surtout son attention qui est focalisé sur Nikki, certaine prête à lui arracher la jugulaire à coup d’ongle ou de croc. Vu le regard incendiaire de Daya, il hésite sur la méthode qu’elle serait prête à choisir.

- Bon, stop maintenant ! Son regard reste braqué sur Daya, conservant un ton calme. Laisse tomber, ok ? Ca vaut pas l’coup de se prendre la gueule devant tout le monde comme ça. On en discute dehors puisque visiblement on n’a pas mal de chose à se dire.

Que lui, il lui explique que NON il n’a pas cherché Nikki en ouvrant grand la bouche le temps qu’elle lui fasse un nettoyage intégral du fond de la gorge. Et que sa petite amie lui raconte d’où et pourquoi elle connait visiblement si bien Nikki. Et d’ailleurs, cette dernière n’y échappera pas non plus, qu’elle ne compte pas sur lui pour qu’il ferme sa gueule sur le foutage de merde qu’elle est entrain de semer.
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MessageSujet: Re: drink, this one's on me ø daya & josef   drink, this one's on me ø daya & josef EmptyLun 11 Juin - 22:02




drink, this one’s one me

so comfortable, livin’ in a bubble

« Voyez-vous ça ! La petite Nicole essaye de jouer les grandes, si c'est pas adorable ! T'es sûre de vouloir faire ta maligne là tout de suite ? » Oh vraiment ? Nikki campe ses positions, l’observe de haut en bas pour ensuite garder la tête haute. Rien de ce qu’elle pourrait lui dire ne l’atteindra, de toutes façons elle est trop déchirée pour se sentir vexée ni même empêchée dans ses mouvements, dans ses actions.

« Parce que je crois que t'oublie à qui tu parles ! mais tu sais quoi je te laisse encore une chance de prendre tes affaires et de te barrer avant que ça tourne mal pour toi. J'ai pas besoin de te rappeler comment ca a finit la dernière fois si ? »

Cette vieille vipère. Cette connasse pompeuse. Nikki garde les lèvres closes pour l’instant, le regard meurtrier alors que l’indienne prononce ses mots avec cet air insupportable calé sur le visage. Les poings de Nikki se serre, les phalanges blanchissent, elle a envie de lui faire ravaler son petit sourire. Elle s’est toujours crue au dessus de tout le monde, un badge et les voilà à se pavaner, une putain de plume collée au cul. Elle déteste les flics, et plus encore ceux qui jouent du pouvoir en dehors de leur service… L’inspectrice Laghari en fait partie. Il suffit de la regarder là, le rire moqueur, elle se donne autant en spectacle que Nikki. Ce qui est différent ici c’est que la blonde n’a strictement plus rien à perdre. Plus de carrière, plus de petit ami, un semblant de vie qui ne tient pas très bien, voir pas du tout. Et en cet instant précis, sa déchéance est presque un avantage : elle n’a plus rien à foutre des conséquences.

« Et non, je me sent pas menacée, pas par une fille comme toi, certainement pas ! La blonde l’observe toujours, petit sourire malin collé sur les lèvres, elle ne compte pas lui donner un seul moment de répit, ni de victoire, peu lui importe la finalité, elle ne veut rien lâcher. C'est bon on a fait le tour ? On s’est comprises ? Alors, prend tes affaires et casse-toi, va te piquer dans un parc et fous nous la paix ! »

Ça l’électrice de toute part, si fort, qu’elle n’ose pas bouger par peur d’éclater en petits morceaux sur le parquet élimé du bar. Ça lui donne cette impression, alors qu’elle se tend plus encore, incapable de bouger le temps d’encaisser ce sale coup. C’est comme une gifle. Elle a envie de lui en décoller une, son poing se serre un peu plus si possible dans l’optique de lui coller en plein milieu du visage mais Josef vient foutre son grain de sel dans l’histoire. Elle l’avait presque oublié, l’attention uniquement focus sur sa vieille gonz.

« Bon, stop maintenant ! Laisse tomber, ok ? Ca vaut pas l’coup de se prendre la gueule devant tout le monde comme ça. On en discute dehors puisque visiblement on n’a pas mal de chose à se dire. »

Étrangement, au lieu de la mettre en colère, au lieu de la pousser à frapper, l’intervention ridicule de Josef, son petit placement au milieu d’elles comme s’il allait quelque chose. Les mots qu’il prononce… n’ont aucun sens aux oreilles de Nikki qui semble se détendre d’un coup, un large sourire se colle sur ses lèvres et un rire mauvais s’échappe de ses lèvres. Un rire sincère mais mauvais qui résonne et détonne avec l’ambiance. Elle détache son regard de celui tout aussi meurtrier de Daya pour le poser sur Josef.

« Pathétique. Un seconde rire passe ses lèvres, elle secoue la tête de gauche à droite et fait un pas en arrière, pose ses yeux alternativement sur son ami et son espèce de connasse de gonzesse. Sérieusement ? Alors que Josef entend la voix de la blonde et se décale sur le côté, Nikki a déjà décidé de pourrir la vie de Daya et de la rendre dingue. Son arme est simple : la saloperie. Alors elle lève sa main gauche et la dépose sur le torse du pompier et la fait descendre l’espace de quelques secondes. Bah alors t’as honte de ta petit copine Josef ? Ça la fait rire encore, redonne son attention à l’indienne après avoir récupéré sa main et croisé ses bras. Tu trouves pas ça trop relou qu’elle se prenne pour la reine du monde, qu’elle pète plus haut qu’son cul, putain de flic qui se pense au-dessus des lois ? Tu crois que tu fais peur à quelqu’un ici ? Tu crois me faire peur ? Tu vas faire quoi agiter ton badge en plastique et me tirer par les cheveux, Inspecteur ? Comme c’est mignon. Cette fois ton petit numéro marche pas Laghari, tu peux croise les bras, froncer les sourcils, gueuler comme un putain de roquet, si ma présence te dérange c’est pas mon problème, va faire un tour, pisser ailleurs que sur mes chaussures. »

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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: drink, this one's on me ø daya & josef   drink, this one's on me ø daya & josef EmptyMer 20 Juin - 5:26





Daya, Josef & Nikki  



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« Malgré tout l’amour que je te porte, j’t’assure que c’est beaucoup me demander.  Elle lui adresse une moue bourrée de tristesse feinte et totalement exagérée, mais elle sait que c'est le genre de truc avec lesquels elle arrive à l'amadouer généralement, ca et des faveurs sexuelles comme avec n'importe quel mec quoi. Ses mains remontent le long de sa nuque et viennent s'y entrelacer. Mais … Un sourire vient instantanément marquer ses lèvres, ça commence toujours par un mais. t’es la première à dire qu’il y a toujours moyen de négocier. Alors si tu te montres persuasive peut-être que je pourrais envisager de me jeter gueule la première dans tout ce merdier. Les mains du pompier se resserrent autour de sa taille et il vient l’entraîner dans un baiser qui n’a rien de décent et dont elle ne se plaint évidemment pas. – Tu peux déjà prépare ta chemise du dimanche alors. Elle lui jette un regard aguicheur qu’elle appuie d’un sourire en coin. En attendant…elle l’attire de nouveau à elle et appuie ses lèvres sur les siennes, mais elle est très vite distraite par son portable qui se met à vibrer dans la poche arrière de son pantalon. Elle s’écarte jette un rapide coup d’œil à l’écran qui affiche le numéro de son preccinct. Je dois prendre cet appel désolée! L’indienne ne développe pas, elle à conscience qu’il sait pertinemment ce que ça veut dire. Soit sage ! ajoute-t-elle dans un mouvement de lèvres dont aucun son ne sort. Inspecteur Laghari… »

**

« Bon, stop maintenant ! Josef vient se planter entre elle et l'autre connasse et même si en toute logique ce n'est pas plus mal vu comment l'Indienne est prestement remontée, ça l'agace un peu de se sentir soudainement interrompue. Laisse tomber, ok ? Ca vaut pas l’coup de se prendre la gueule devant tout le monde comme ça. On en discute dehors puisque visiblement on n’a pas mal de chose à se dire. Ça c'est le moins qu'on puisse dire, on est bien loin du programme qui s'était profilé quelques dizaines de minutes plus tôt. Le sourire mauvais qui se peint sur le visage de Nikki ne lui échappe pas et ses petites piques non plus pour ce que ça vaut, elle préfère les ignorer, elle n'a pas envie de perdre plus de temps avec cette loque de gonzesse, ceci étant dit lorsqu'elle se rapproche et vient poser ses mains sur Josef, son sang ne fait qu'un tour… Bah alors t’as honte de ta petit copine Josef ?  Elle esquisse un pas un peu brutal vers ses deux interlocuteurs alors que la blonde reprend la parole pour tout bonnement la provoquer. Ses oreilles vrille et elle prend une inspiration tandis qu'elle encaisse les saloperies que la junkie s'efforce de balancer. -… Tu crois me faire peur ? Visiblement non, enfin en tout cas pas ce soir non, mais quand elle sera redescendue de son petit nuage de poudre blanche ou quelque soit le truc qui lui fait croire qu'elle est tout puissante, la flic doute que son discours soit tout à fait le même. Tu vas faire quoi agiter ton badge en plastique et me tirer par les cheveux, Inspecteur ? Comme c’est mignon. Un sourire mauvais vient s'afficher sur les traits de la brune, ça la fait rire, c'est comment avait-elle dit déjà ? Ah oui pathétique…elle en est l'exacte définition et ça sous tous les aspects. Cette fois ton petit numéro marche pas Laghari, tu peux croise les bras, froncer les sourcils, gueuler comme un putain de roquet, si ma présence te dérange c’est pas mon problème, va faire un tour, pisser ailleurs que sur mes chaussures. »

Daya attend patiemment et en silence et si elle paraît calme en apparence, ce n'est vraiment qu'une façade, elle ne la lâche pas du regard, ne se défait pas de son air narquois et elle ne prête qu'une attention toute relative à Josef. Elle réglera ce qu'il y aura à régler avec lui en temps et en heure. Ainsi elle s'écarte juste d'un pas pour pouvoir faire face à son adversaire de façon bien plus adéquate à la réponse qu'elle lui prépare et qui ne demande qu'à sortir là de suite, sans filtre et sans retenue.

« Faire peur ? Oh nan chérie crois moi c'est pas mon genre les menaces dans le vent. Nan je préfère de loin laisser le plaisir de la surprise. Alors, je t'en pris fait ton petit show, amuse la galerie et surtout profite en bien. Parce que demain quand tu seras de nouveau sobre et seule dans ton appart pourri à te demander à qui tu vas bien pouvoir vendre ton cul pour de la coke je doute que ta confiance en toi survive très très longtemps... Sourire sardonique, elle lui laisse engranger les mots qu'elle vient de prononcer. Elle ne se donne pas en spectacle, elle préfère de loin lui laisser l'avantage de se faire remarquer, de continuer son jeu de provocation et de passer pour une idiote de douze ans. Donc vas-y continue de me provoquer, pose encore tes mains sur mon mec, ouvre bien ta grande bouche, mais réfléchit bien ton prochain move parce que crois moi ça ne restera pas sans conséquences et j'ai vraiment hâte de les voir te tomber sur la gueule. Qui sait peut-être qu'à force t'apprendra à te tenir! Elle secoue la tête cette fois en lui adressant un regard bourré de jugement. T’as besoin d’aide Nicole…vraiment !  Sur ce, elle vient poser une main sur l'épaule de Josef et l'attire un peu en arrière contre elle de façon à l'éloigner un minimum de la portée de son ancienne collègue. On ferait mieux de s'en aller. » Cette fois-ci c'est à son petit-ami qu'elle s'adresse, petit-ami qui visiblement en a plus qu'assez de cette situation bancale contrairement à ses collègues qui n'en perdent pas une miette.
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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: drink, this one's on me ø daya & josef   drink, this one's on me ø daya & josef EmptyMer 4 Juil - 22:31


DRINK, THIS ONE’S ONE ME
Le rire qui résonne à tout pour être acide, mauvais. Il ne vient pas d’une personne amère mais plutôt de quelqu’un qui prend plaisir au malheur d’un autre, qui se régale de voir à quel point la merde a été semé. Et c’est exactement ce qui sort de la gorge de Nikki. Un venin qu’elle jette à leur gueule.

- Pathétique.

Le regard et ce mot que réceptionne Josef le blesse. Sincèrement. Nikki n’est pas une collègue, elle est une amie. Cette nana, il l’a encadré lors de sa venue, il se souvient encore des discussions avec Andreas la concernant, de ses peurs sur le fait qu’elle réussisse mal son intégration puis la fierté de la voir s’épanouir et surtout être douée dans ce qu’elle faisait.
Ce soir, il ne la reconnait plus. Pire encore, il la surprend à la détester en cette seconde où elle fout consciemment la merde,de ses yeux brillants, de ses sourires narquois, mauvais. Il ne pige rien, encore moins de savoir comment sa propre petite amie et elle, se connaissent.


- Serieusement ? Josef se retourne, s’écarte légèrement sur le côté pour cette fois faire face à Nikki qui s’approche, sourire mauvais… avant de déposer sa main sur le torse du pompier qui se fige littéralement. Il assiste à un putain de sketch, une mise en scène. Impossible qu’elle fasse tout ça d’elle-même. Bah alors t’as honte de ta petit copine Josef ?

Il n’a pas le temps de réagir physiquement qu’elle a déjà retirée sa main.

- Ferme ta gueule, Veronesi.

Il retient d’un geste Daya par les épaules qui n’a pas tardé à réagir. Les mots sortent d’eux-mêmes, violents, parce que l’agacement commence à le gagner sérieusement. Il en a déjà plein le cul de cette soirée, de cette prise de tête dont il ne pige rien, des agissements de Nikki qui n’ont absolument aucun sens mais qui sont visiblement là pour consciemment foutre la merde et il en a également plein le cul d’être le centre de l’attention de ses collègues. De ces hommes et femmes qu’il commande et dirige sur le terrain.

Les provocation reprennent de la part de Nikki qui n’en finit pas de cracher son mépris, sa haine envers Daya, envers un comportement qu’elle a déjà adoptée vis-à-vis d’elle. Depuis combien de temps elles se connaissent sans qu’il ne le sache ? Ca le rend fou, tout ça l’excède au plus haut point, si bien qu’il a envie de tout envoyer se faire foutre et de se tirer puisque de toute façon c’est comme s’il n’était déjà plus là. Elle semble avoir perdu la raison, de ne plus être elle-même. Plus Josef l’écoute, plus il est sidéré par le comportement incompréhensible de Nikki. Il comprend que quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, il n’arrangera rien. Que la machine est lancée et qu’elle est perchée dans une stratosphère inatteignable.
Daya s’écarte à son tour puisque bien évidemment, elle répliquera à toutes ces saloperies mais contrairement ce à quoi ils auraient pu tous s’attendre, aucune gifle ne vient fouetter l’air déjà pesant et éléctrique.

- « Faire peur ? Oh nan chérie crois moi c'est pas mon genre les menaces dans le vent. Nan je préfère de loin laisser le plaisir de la surprise. Alors, je t'en pris fait ton petit show, amuse la galerie et surtout profite en bien. Parce que demain quand tu seras de nouveau sobre et seule dans ton appart pourri à te demander à qui tu vas bien pouvoir vendre ton cul pour de la coke je doute que ta confiance en toi survive très très longtemps...

Le pompier contente d’écouter, de veiller à ce que Daya ne commette pas l’irréparable sous le coup de la colère puisqu’elle aura évidemment toutes les raisons de le faire. Il sait sa petite amie suffisamment raisonner, mâture, pour ne pas se laisser aller à ce petit jeu… Mais il sait aussi que parfois certaines émotions nous dépassent et qu’en un claquement de doigts, ce sont les emmerdes qui vont tombent sur la gueule.
De nouveau, il tique. « Sobre ». « Coke ». « Vendre son cul ». Et pendant que Daya continue son enchainement, de remettre les choses à leur place, Josef prend conscience à quel point il est passé à côté de plein de chose qui ne s’explique pourtant pas encore totalement. Et il le sait déjà, il ne laissera pas tout ça sans réponse, sans aller lui-même régler le problème. On pourra lui dire ce que l’on veut, qu’il ferait mieux de la laisser croupir dans son coin mais le pompier a déjà prit la décision de revenir tôt ou tard la voir pour régler ses comptes, qu’elle s’explique. Se foutant royalement de savoir qu’elle le veuille ou pas.

- On ferait mieux de s'en aller.

Ce sont les mots de Daya qui le ramène à la réalité. Josef cligne des yeux, ne bronche pas. Il détourne son regard de Nikki et se dirige vers le bar pour récupérer sa veste. Aucun mot à qui que ce soit, encore moins à ses collègues les plus proches qui l’interrogent du regard. Quant à ceux qui se marrent ? Ils les emmerdent même s’il a terriblement envie de leur claquer la gueule. Il sait qu’il peut majoritairement compter sur le soutient de ses collègues, de ceux qui le connaissent mais surtout qui ne se donnent pas le droit de le juger si tout cela était vrai.
Le pompier est en rage et de ce qu’il constate, c’est que Daya n’est pas prête de le lâcher, tant qu’il n’aura pas quitter le premier cet endroit. Comme si Nikki représentait un réel danger, comme s’il ne pouvait pas lui-même se démerder et la renvoyer sur les roses. Et plus il repense au déroulement de la soirée, plus il prend conscience à quel point ils se sont tous les trois affichés. Josef croise le chemin de Nikki, croise son regard et c’est plus fort que lui, les morts franchissent ses lèvres.

- Toi et moi on va s’expliquer un de ses quatre, crois-moi.

Pas suffisamment fort pour que Daya ne l’entende, occupé à récupérer ses propres affaires. Ce ne sont pas des paroles en l’air qu’il lui jette à la gueule, bien loin de là. Si ça n’est pas demain, ça sera dans deux jours mais Nikki ne s’en tirera pas à si bon compte, pas après la merde qu’elle a foutue ce soir. Il veut comprendre, qu’elle lui explique ce qui lui a remuer le cul suffisamment fort pour débarquer ici pour se faire passer pour une nana qu’il ne connait visiblement bien trop peu.
Il pousse la porte du bar d’un geste furieux et rejoint l’extérieur dont l’air frais le réveille un peu plus. Et ce n’est que lorsque sa petite amie le rejoint que Josef se retourne vers elle.

- J’ai rien à voir avec ça, ok ? J’sais pas d'où ça te vient de croire que j’me laissais faire mais c’était pas le cas ! Tu crois que j'attends que ça qu'une nana vienne me refaire le fond de la gorge ou quoi ?

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MessageSujet: Re: drink, this one's on me ø daya & josef   drink, this one's on me ø daya & josef EmptyVen 6 Juil - 20:48




drink, this one’s one me

so comfortable, livin’ in a bubble

« Faire peur ? Oh nan chérie crois moi c'est pas mon genre les menaces dans le vent. »

Daya fait son speech et Nikki l’observe, le regard toujours aussi meurtrier, des revolvers à la place de ses yeux bleus maquillés, fatigués, tirés par la colère, brillants d’alcool et de drogue. Elle se fiche complètement du monde qu’il a autour d’eux, se contente avec un effort incroyable de ne pas sauter sur la brune pour lui arracher ses cheveux et son sourire au passage, pour garder le sien, aussi mauvais que possible. Cette soirée toute particulière révèle les plus mauvais côtés de l’ex-pompier : égoïste, arrogante, en quête constante de conflit. Nikki est en colère, contre tout, contre elle-même, contre n’importe quoi et ce soir Daya lui offre l’occasion de se défouler un peu, relâcher la pression et le venin qui lui serre la gorge toute la journée. C’est parfait pour l’italienne qui n’a rien d’autre en vue qu’une bonne dose de destruction. Elle ne regrette presque pas d’avoir fait ce pas vers Josef, qui, d’ailleurs, descend sa sale gonzesse bec et ongles. Évidemment. Il est là, il se terre derrière elle comme un putain de lâche. Alors l’espace d’une seconde alors que ces mots traversent son esprit, Nikki n’entend plus la voix de Daya qui continue de déballer sa merde, elle donne son attention au pompier qui l’accompagne. Lui montrer qu’il n’est pas le seul à savoir exprimer le dédain, comme il le fait avec son petit air d’imbécile. Ses grands yeux lancent des éclairs, ses sourcils froncés sont censés lui faire arrêter de ridiculiser sa nana ? Rien n’arrêtera Nikki, qui fait passer le poids de son corps d’une jambe à l’autre, croise ses bras et accorde à nouveau son attention à l’indienne.

« Donc vas-y continue de me provoquer, pose encore tes mains sur mon mec, ouvre bien ta grande bouche, mais réfléchit bien ton prochain move parce que crois moi ça ne restera pas sans conséquences et j'ai vraiment hâte de les voir te tomber sur la gueule. Qui sait peut-être qu'à force t'apprendra à te tenir !
— Ouh, j’ai peur ! La junkie fait un geste de recul, exagéré, bien décidé à continuer son petit jeu jusqu’au bout, pour ne pas lui montrer que ses mots plantent successivement des couteaux affutés au milieu de la poitrine.
— T’as besoin d’aide Nicole…vraiment ! On ferait mieux de s’en aller. Nikki penche sa tête de côté et lui adresse un large sourire mais son attention est détournée par Josef qui se décide enfin à lui parler en face à face… le ton bas, le murmure hors de la portée de Daya. Nikki se demande un instant s’il a peur de sa nana à ce point, ça l’étonne, ce n’est pas du Josef. Après elle ne saurait décrire ce qu’il se passe dans leur chambre après tout, cette fille est loin d’être aussi parfaite qu’elle essaie d’en donner l’air à cet instant précis. Madame gère tout, sait mieux que tout le monde. Pétasse arrogante.
— Toi et moi on va s’expliquer un de ses quatre, crois-moi.
— Y’a aucun problème Josef, t’auras qu’à me faire un signe quand t’auras le droit de faire un pas sans qu’elle tire sur ta laisse. »

Et les voilà qui s’en vont. Nikki soutient le regard de la flic et finit par se retourner, récupérer son verre de whisky qu’elle avait posé sur le comptoir dans un soupir. Ce n’est qu’à cet instant qu’elle se rend compte du silence dans le bar, le fond sonore uniquement habité par la musique qui s’échappe tout bas des enceintes. Elle n’a plus envie de rester là, ça ne l’intéresse plus. Alors elle lève son verre aux autres collègues pompiers plus loin, un large sourire aux lèvres, puis achève de le boire d’une traite.

« Madame je vais devoir vous demander de…
— Ouais ouais, de sortir, je sais, ça va,… » La blonde pousse un large soupir, lève les yeux au ciel et récupère son manteau derrière elle pour s’éloigner en titubant, en direction de la porte. Alors qu’elle l’ouvre et tombe presque à l’extérieur, elle tombe sur le couple qui est visiblement engagé dans une grande discussion. Un rire mauvais s’échappe de ses lèvres alors qu’elle claque la porte, le corps déséquilibré, et remonte son manteau sur ses épaules.

« Hilarant. »

Et, en effet, la blonde se marre. Elle manque également de se casser la gueule, l’effet de l’alcool et de la colère lui donnent le tournis. Elle se rattrape à un lampadaire sur lequel elle finit par s’adosser, son corps secoué par un rire désarticulé. Lorsqu’enfin le rire s’éteint, Nikki passe une main pour défaire les larmes glissées sur ses joues et elle pousse un long soupir de soulagement.

« Ça doit être tellement bien de se sentir supérieur aux autres… De se croire meilleure… Franchement c’est propre de se servir de son boulot pour faire la maligne, est-ce que t’es aussi mauvaise avec les informations confidentielles que ton petit moment à l’intérieur ? Chapeau inspecteur ! » Nikki montre d’un geste lâche le bar puis fait taper ses deux paumes de main l’une contre l’autre. « Quel honneur. Et c’est ça qui nous protège… La blonde pousse un soupir, secoue la tête de gauche à droite alors qu’elle se redresse, enfin debout sur ses deux jambes, droites. Les mains dans les poches, prête à leur tourner le dos et s’en aller. Tellement noble. La prochaine fois que t’abuseras de ton badge sur quelqu’un j’espère que cette personne saura, au contraire de moi, te faire tomber, parce que ça arrivera, Laghari. Sale vendue. »

Sur ce, elle lui adresse simplement un majeur tendu avant de se concentrer sur sa manœuvre pour faire demi-tour. Lui présenter son dos pour s’en aller.


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Daya Laghari

Daya Laghari

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MessageSujet: Re: drink, this one's on me ø daya & josef   drink, this one's on me ø daya & josef EmptyMar 31 Juil - 3:14





Daya, Josef & Nikki  



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Dieu merci il n'a pas eu l'idée de chipoter à la proposition qu'elle vient de lui faire, il est temps de partir elle le sent, elle a beau faire un effort considérable pour ne pas se laisser aller à littéralement, il faut bien le dire, lui en coller une, ça devient clairement difficile. Il attrape sa veste et elle reste planté là à observer ou plutôt dans le cas présent surveiller la blondinette qui continue de faire sa maligne, son égo transpire par tous les pores de sa peau et ca agace l'Indienne plus que ça ne devait honnêtement. Lorsque Josef prend la direction de la sortie elle se retourne et attrape à son tour ses affaires alors qu'elle entend cette putain de harpie s'adresser à son mec. « Y’a aucun problème Josef, t’auras qu’à me faire un signe quand t’auras le droit de faire un pas sans qu’elle tire sur ta laisse. »  Il ne revient pas sur ses pas et franchit la porte du bar sans se retourner, pas compliqué pour la jeune femme de comprendre de quoi il s'agit et ce qu'a bien pu lui dire le pompier au passage, surement qu'ils règleraient ça en privée incessamment sous peu, parce qu'elle le sait il n'est pas du genre à laisser trainer ce genre de choses sans s'y confronter ou en tout cas c'est tout du moins elle le croit ce qu'il aurait fait avant tous les changements qui avaient bouleversé leur vie ces derniers mois. Une inspiration avant de se retourner pour garder sa bouche fermée sur son passage et elle rejoint à son tour la sortie sans accorder à Nicole un regard supplémentaire.

L’air est froid, glaciale même..son nez la picote comme ca le fait parfois juste avant qu’il ne se mette à neiger. Le mois de février est véritablement le pire de l’année, celui qu’elle à hâte de voir disparaître chaque année (si ce n’est pour son anniversaire évidemment) et celui-ci, oh celui-ci ne fait définitivement pas exception.  « J’ai rien à voir avec ça, ok ? J’sais pas d'où ça te vient de croire que j’me laissais faire mais c’était pas le cas ! Tu crois que j'attends que ça qu'une nana vienne me refaire le fond de la gorge ou quoi ? La tête de l’indienne bascule en arrière et elle ne peut s’empêcher de rouler des yeux, ce n’est pas contre lui, mais elle avait bêtement espéré que le drama s’était terminé lorsqu’ils avaient quitté le bar. Un soupire bruyant s’échappe de ses lèvres et elle passe une main dans ses cheveux avant de se rapprocher un peu de son petit-amis. – Je sais. Elle franchit les quelques pas qui la séparent de lui. Je sais, mais…elle se met à grogner d’agacement et reprend sa marche. J’ai perdue mon sang-froid d’accord ? Ses gestes sont agités et si elle n’a pas la moindre intention de s’énerver contre lui, c’est un peu difficile de redescendre aussi rapidement que ça.  Elle s’arrête cependant un instant comme soudainement figée. Son index et son majeur viennent se déposer sur ses lèvres qu’elle garde fermer avant d’ôter sa main pour leur rendre leur liberté et s’autoriser à parler. J’imagine qu’après tout ce qui s’est passé, je suis plus totalement sereine. Elle plonge son regard dans le sien. Je sais ce que tu vas me dire, que j’ai pas de raisons de m’inquiéter et je sais que c’est idiot, mais putain je suis censé faire quoi quand je pars cinq minutes pour revenir sur une grognasse avec sa langue dans ta bouche hein ? Josef la coupe instantanément et se met à lui répondre et il faut aux deux jeunes gens un certain temps pour se rendre compte qu'ils ne sont plus très seuls. - Hilarant. Le sang de l’Indienne se met à bouillir avec un automatisme effarant alors que le rire de cette petite conne se met à résonner à ses oreilles. Elle se retourne pour voir qu’elle ne tient même pas debout c’est un spectacle désolant, y a vraiment pas d’autre mot…Ces mots elle voudrait les ignorer, mais elle n’y arrive pas, elle est loin d’être en mesure de pouvoir faire preuve de calme et de recul, pas quand elle déjà sur la brèche comme ça et elle se connaît suffisamment pour savoir qu’il lui en faudrait relativement peu pour perdre le peu de sang-froid qu’il lui reste et l’attaquer sur le sujet de son travail est un excellent choix tactique si c’est ce que Nikki cherche. Daya sert la mâchoire et vient porter son regard sur Josef alors que sa collègue se met à taper dans ses mains, elle ouvre la bouche en déviant sur la silhouette féminine, mais… Tellement noble. La prochaine fois que t’abuseras de ton badge sur quelqu’un j’espère que cette personne saura, au contraire de moi, te faire tomber, parce que ça arrivera, Laghari. Sale vendue. Ok ca suffit, ca ne mène à rien et très honnêtement elle en a plus qu’il ne lui en faut là et si l’attitude démontre l’incapacité de sa vis-à-vis à se comporter avec un minimum de jugeote, la brune à bien du mal à lui trouver des circonstances atténuantes et elle n’a prestement qu’une envie c’est celle de lui coller sa main dans la tronche, histoire de la faire revenir à la réalité. Sauf que Daya n’a pas l’excuse de l’alcool et elle n’a pas envie de mettre en péril sa réputation ou les relations de travail de Josef pour cette pouffiasse, alors dans un élan qui très franchement lui coute c’est vers Josef qu’elle se tourne en levant les mains. – S’il-te-plait fait quelque chose où emmène moi loin d’ici…parce que je vais me la faire ! »  Son regard, son ton, ses gestes trahissent la colère qui la secoue et Josef la connaît suffisamment bien pour savoir ce qu’il en est et ca ne présage absolument rien de bon.
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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: drink, this one's on me ø daya & josef   drink, this one's on me ø daya & josef EmptyMer 29 Aoû - 9:52


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Il ne sait pas ce qui l’a rendu aussi détestable que ce soir, aussi mauvaise, mais Josef ne compte pas laisser cette histoire de côté. Que ça plaise ou non, il ira voir Veronesi pour s’expliquer de toutes ces saloperies qui ont franchit les lèvres de la jeune femme, qui, de part cette soirée, vient de bafouer une partie de leur amitié. Mais pour le moment, c’est avec sa petite amie qu’il s’explique. De façon bien moins véhémente bien qu’il soit obligé de lui rappeler qu’ok, il n’est clairement pas le plus dégueulasse de la caserne, mais que ça n’est pas pour autant qu’il ne laisserait sa gorge ouverte à la prochaine qui voudrait y foutre sa langue. Il peut facilement comprendre qu’elle ait perdu son sang-froid, comme elle dit, moins qu’elle puisse douter de lui aussitôt.

-  J’imagine qu’après tout ce qui s’est passé, je suis plus totalement sereine.  Je sais ce que tu vas me dire, que j’ai pas de raisons de m’inquiéter et je sais que c’est idiot, mais putain je suis censé faire quoi quand je pars cinq minutes pour revenir sur une grognasse avec sa langue dans ta bouche hein ?

Le pompier est piqué au vif. A quel moment ce qu’il s’est passé remettrait en cause sa fidélité ? Il n’a peut-être pas été l’exemple le plus brillant en terme d’attention sentimentale mais il n’a pas non plus été écarter les cuisses d’une autre. Josef n’a pas le temps d’être vexé ou en colère, de se laisser emporté par quoi que ce soit puisque l’élément perturbateur revient à la charge, avide d’obtenir un nouveau round.

Josef ne sait plus très bien quel comportement adopter, quel ton employé. Son premier réflexe aurait été de faire trois pas en avant et de tirer Nikki jusqu’à un taxi pour l’y foutre dedans et l’expédier chez elle pour qu’elle cuve sa connerie.
Sauf qu’elle pleure. C’est ce qu’il croit percevoir derrière ce geste, sans savoir si c’est de rire ou pour quelque chose de plus sérieux qui lui échapperait alors qu’elle présente un spectacle pathétique d’elle-même à trébucher, se retenant contre le lampadaire.

- Ça doit être tellement bien de se sentir supérieur aux autres… De se croire meilleure… Franchement c’est propre de se servir de son boulot pour faire la maligne, est-ce que t’es aussi mauvaise avec les informations confidentielles que ton petit moment à l’intérieur ? Chapeau inspecteur ! Quel honneur. Et c’est ça qui nous protège… Tellement noble. La prochaine fois que t’abuseras de ton badge sur quelqu’un j’espère que cette personne saura, au contraire de moi, te faire tomber, parce que ça arrivera, Laghari. Sale vendue.

Josef ne peut pas passer à côté de tout ce discours. Quand bien même sa collègue semble plus qu’ivre, il n’a pas l’impression que son histoire sorte du tréfond d’un délire éthylique. Ses regards vont de Nikki à Daya qu’il sent au bord de l’implosion, prêt à intervenir au moindre geste brusque. Il ne vaut pas la peine pour elle à ce qu’elle aille se foutre dans des emmerdes pour ça, pas pour une situation aussi ridicule que stupide. Ils ont bien assez de lui et ses propres casseroles qu’il se traine à cause de son comportement impulsif.  

- S’il-te-plait fait quelque chose où emmène moi loin d’ici…parce que je vais me la faire !

- Viens, on s’en va. Il la prend par les épaules et l’attire dans le sens opposé de Nikki qui, après leur avoir tendu son majeur, se casse en leur tournant le dos. Laisse tomber, elle est complètement faite et celle qui a le plus à perdre ici, c’est toi. Ca vaut pas le coup de risquer quoi que ce soit.

Son ton se fait plus doux, lui rappelant les enjeux, les risques qu’elle court si elle devait répondre à toutes ces provocations balancées. Lui-même a déjà eu du mal à se contenir mais cette fois il ne s’agit pas de lui mais de Daya. Il la connait par cœur pour savoir que s’il ne l’emmène pas loin d’ici, quand bien même Nikki commence à s’éloigner, sa petite amie finira par craquer pour aller planter ses ongles dans les yeux de la jeune femme. Elle est au bord de sa patience, Veronesi l’ayant étirée à son maximum.
Le couple arrive à hauteur de leur voiture où Josef fait signe que cette fois, il conduira, préférant laisser sa petite amie cuvée sa colère sur le côté passager plutôt qu’au volant. Contact mit, Josef démarre et entame sa route vers leur appartement.
Tu parles d’une soirée de merde.

- Je crois que j’vais en entendre parler pendant 10 ans à la caserne de cette soirée.

Loin d’être un reproche, c’est simplement un constat, un fait. Ses frères d’armes n’iront pas non plus cancaner à droite à gauche cette histoire – respect envers leur lieutenant oblige, respect envers un frère d’arme tout court – mais il y a bien un ou deux malins qui se chargeront à un moment ou à un autre de lui rappeler l’animation que le « triangle amoureux » a semé ce soir.

- Est-ce que je peux au moins savoir d’où vous vous connaissez ? Depuis quand ?

Il ne s’attend pas à une coopération de Daya vu son état de nerf mais il estime qu’il mérite au moins une ou deux explications sur ce qu’il a pu entendre de la bouche de Nikki et toutes les allusions que sa propre petite amie a laissés échapper un peu plus tôt.  

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MessageSujet: Re: drink, this one's on me ø daya & josef   drink, this one's on me ø daya & josef Empty

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