LA MAJ EST LÀ POUR RAVIVER LES CŒURS ! Pour toutes les nouveautés, c'est par ici que ça se passe !

N'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil aux postes vacants du forum et aux scénarios des membres dans ce sujet !

Le groupe CITIZENS est à éviter à l'inscription (hors scénarios et postes vacants). Les autres groupes ont besoin de chair fraîche. On a surtout besoin de BLACK CROWS et de KINGS OF SPEED alors n'hésitez pas à venir renforcer leurs rangs.

Rendez-vous ici pour voter sur les top-sites.
-34%
Le deal à ne pas rater :
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 – 100Hz HDR 10+, ...
919 € 1399 €
Voir le deal

Partagez
 

 Fight Back ▬ Daya

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Josef M. Miller

Josef M. Miller

crédits : Avatar & Signa : Me
messages : 392
quartier : Downton Loop - Vit désormais dans le loft de sa petite-amie

Fight Back ▬ Daya Empty
MessageSujet: Fight Back ▬ Daya   Fight Back ▬ Daya EmptyVen 9 Nov - 19:08

La journée est particulièrement agaçante, épuisante. L’équipe de Josef cumule les interventions merdiques, allant du pur canular à un homme rendu complètement fou par on ne sait quelle substance et qui préfère courir complètement à poil dans sa cour, le visage en sang après une chute qui lui vaudra un traumatisme crânien, plutôt que d’obtempérer et de se laisser soigner. Josef a dû faire appel aux flics pour réussir à le maitriser sans trop le blesser. Et comme il a souvent entendu dire, un problème ne vient jamais seul…

- Allez connard ! Dégage putain !

Pierce s’agite dans tous les sens, klaxonne comme jamais contre cette bagnole qui refuse de se rabattre sur le côté pour laisser passer le véhicule d’urgence.

- Bougez de là, merde !


Miller gueule en passant par la fenêtre, agitant violemment sa main et pour toute réponse il obtient un fuck bien dressé dans sa direction. Josef voit rouge et il a toutes les peines du monde pour ne pas descendre du camion, ouvrir la portière de ce sale con pour lui éclater la gueule contre le parechoc. La seule chose qui le retient est le nom de « Adler » en gros, en rouge et en gras dans son crâne. Moindre faux pas et il peut dire adieu à son grade, puis à sa carrière. Sans compter son couple qui commence à entamer de meilleur jour et qu’il ne veut absolument pas exploser encore une fois.
Mais il est à ça d’aller faire ravaler l’arrogance de ce type alors que son équipe a été appelé pour un malaise sans reprise de conscience sur un lieu de travail. Une chance sur deux pour que ça soit une rupture d’anévrisme. Et chaque minute perdue, est un pourcentage de moins pour la survie de la victime. Josef jette un œil aux alentours et perçoit une patrouille de flic un peu plus loin. Le pompier siffle avec force entre ses doigts pour attirer leur attention qu’il obtient presque immédiatement, tout comme leur intervention quand Josef fait de grand signe pour montrer l’évidence.

- Quel trou du cul putain.
- Ouais. Allez fonce, c’est bon.

Ouais, maintenant que les flics sont venus jouer du gyrophare dans la gueule de ce merdeux, voilà qu’il bouge enfin, flippant peut-être de se prendre une amande dans la gueule.
C’est loin d’être une bonne journée et ils n’en sont qu’au milieu de celle-ci. Il a rarement été aussi soulagé que de retrouver ses vêtements de civiles à 19 heures, à la fin de son service. Josef pousse un soupire de soulagement et enfile son casque de moto après avoir salué ses collègues, ravis de pouvoir retrouver la chaleur du domicile.
Mais quelque chose flotte, un sentiment, un besoin qui le titille depuis déjà quelques jours et que cette journée fait grossir un peu plus. Avant de démarrer, il relit le texto d’Elijah, celui-là même qu’il a reçu pour une invitation au combat. Miller a lutte tant bien que mal contre l’envie d’aller se défouler, d’aller extérioriser tout ce qu’il cumule à chaque fois et malgré toutes ces tentatives pour se laver de ce besoin urgent, il n’y parvient pas. Pire, il sait déjà que ce soir, il va devoir en parler à sa femme, que la discussion risque déjà d’être houleuse mais ça fait deux mois qu’il n’a pas foutu les pieds au Fight Club, deux mois qu’il fait d’intenses efforts pour se l’éviter et surtout, il lui a promit de faire preuve d’honnêteté.
Seulement, rien que l’idée qu’elle puisse l’accompagner lui retourne l’estomac et il espère stupidement qu’elle aura changée d’avis à ce sujet.

Moto enfourchée, il rejoint en vingt bonnes minutes l’appartement, délaisse l’ascenseur pour préférer les escaliers, pour se laisser un temps pour réfléchir à la façon dont il va lui dire ça. Est-ce qu’il y a de toute façon une manière de le faire ? Absolument pas.
Josef pousse la porte de chez lui et se fait aussitôt accueillir par Ischia qui aboie de bonheur de retrouver son maitre, se retrouvant affublé de multiples caresses avant qu’il ne se débarrasse de son manteau.

- Hey ! Il retrouve Daya affalé sur le canapé. Jour de congé pour elle, jours de repos et on dirait bien qu’elle s’est laissé aller à chiller devant netfilx pour la soirée. Je vois que nous avons passé une soirée hyper productive Mlle Laghari.

Le pompier vient la rejoindre, se penche pour lui déposer un baiser sur les lèvres et venir s’affaler à ses côtés, se laissant tomber lourdement dans le canapé. Parfois, il peine à croire que deux mois plus tôt, ce genre d’instant n’aurait jamais pu se reproduire par sa faute. Enfin, en partie. La dépression n’est pas quelque chose de facilement contrôlable et Josef a mit des semaines avant de totalement l’accepter mais aussi d’accepter de se laisser aller devant Daya, de partager des choses qu’instinctivement il aurait auparavant gardé pour lui.
Le pompier se tourne vers sa petite amie, visage fatigué.

- Ca va ? T’as passée une bonne journée ?

Josef n’entame pas le sujet fâcheux tout de suite, pas de but en blanc comme ça. Il sait combien il va être difficile pour elle que d’accepter de voir son petit ami partir se faire taper sur la gueule alors il daigne au moins mettre les formes, pour elle.
Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

Fight Back ▬ Daya Empty
MessageSujet: Re: Fight Back ▬ Daya   Fight Back ▬ Daya EmptyLun 12 Nov - 0:39


Daya & Josef

Fight Back

Recroquevillé sur le canapé, la jeune femme laisse un énième épisode démarré sur l’écran de sa télévision, elle n’a pas la moindre idée de la façon dont s’est terminé le précédent, ayant totalement déconnecté il y a déjà au moins une bonne demi-heure. C’était un peu à l’image de sa journée dans son entièreté, elle l’avait en effet passé en partie à dormir, le manque évident de sommeil après avoir enchaîné un peu plus d’une semaine sans jours de repos ayant été comment dire totalement fatale. C’est qu’il y avait eu beaucoup à faire ces derniers temps avec les rebondissements concernant les Serbes, la montée de Irish et surtout la fine équipe de l’agent Halloran qui semblait être à l’affut des moindres faits et gestes de sa brigade ; en d’autres termes la fourmilière qu’était son job était littéralement en ébullition. Aussi, ca ne lui faisait vraiment pas de mal de juste souffler l’espace d’une journée et c’était franchement peu dire, ainsi son programme s’était strictement limité à regarder des conneries à la télé, peindre un peu ou en tout cas essayer, dormir et boire une quantité astronomique de café. C’est sans doute ce à quoi ressemble un dimanche lambda chez les gens lambda, sauf que dans son cas on était plutôt jeudi…

Le bruit des clés dans la serrure de l'appartement la fait se redresser un peu, contrairement à la chienne qui vient elle, se dégager de ses jambes où elle s'était couchée pour filer comme une flèche vers la porte d'entrée. L'avantage avec un chien c'est que c'était désormais totalement impossible de pénétrer dans la maison de façon discrète, quoi que s'était potentiellement un sacré inconvénient aussi. La pensée s'échappe et la jeune femme vient se réinstaller en position assise sur le canapé, passant une main sur son visage un peu léthargique, se rendant subitement compte que la tranche de ses doigts est encore tâchée de peinture bleue et noire, sèches heureusement, mais elle vient ceci-dit machinalement en gratter les résidus du bout de l'ongle, un peu trop flemmarde disons le franchement pour se bouger et aller se laver une nouvelle fois les mains. « Hey ! Elle lève la tête, vient rencontrer le regard de son petit-ami et lui offre un sourire. – Hey étranger ! Il s'avance, ischia bien évidemment collé dans les pattes comme toujours. - Je vois que nous avons passé une soirée hyper productive Mlle Laghari. Il dépose un baiser sur ses lèvres et vient se laisser tomber contre elle. – Soirée ? J’en connais un qui est fatigué ! Elle laisse échapper un rire amusée et vient glisser sa main contre la joue du pompier. Le pauvre à l’air éreinté, surtout en comparaison avec elle qui a eu l’occasion de se reposer. Il secoue la tête et vient lui demander comment elle va et comment sa journée s’est passée et dans un premier temps elle se contente juste d’hausser une épaule en penchant la tête. J’ai passé une journée de rê-ve, j’ai dormie, j’ai traîner, j’ai gribouiller, un truc bancale. L'indienne précise connaissant l'engouement parfois trop soutenu de Josef à l'encontre du fait qu'elle se soit remise à la peinture, ce qui reste à son sens un bien grand mot pour l'instant. J'ai regardé deux films et surtout, surtout je n'ai pas mis le nez dehors et encore mieux je n'ai pas entendu mon téléphone sonné une seule fois ! Un sourire vient percer aux coins de ses lèvres et elle se redresse sur ses genoux, venant dominer de sa hauteur le brun à ses côtés, puis dans la foulée de venir placer ses mains de chaque côté de son visage. La seule chose qui aurait pu rendre ce jour de repos encore plus parfait c'est toi et oooh Sa bouche vient s’arrondir avec exagération et son visage se pare d’une expression faussement surprise. Je crois bien qu’on vient juste de régler ce petit détail. Un éclat de rire qui s’échappe et elle vient déposer ses lèvres contre les siennes dans un baiser amusé.  Lorsqu’elle finit finalement par rompre ce bref contact, elle se laisse retomber en position bien plus confortable à savoir assise et vient ramener ses jambes contre elle. Et toi ? T’as sauvé le monde ou t’es resté sagement derrière ton bureau à faire genre que tu travaillais ? » Elle le taquine bien sûr, elle sait pertinemment que même lorsqu’il est de corvée de paperasse, Josef n’est pas le genre de personne à se tourner les pouces, il prend son job beaucoup trop au sérieux pour ca, presque autant qu’elle à dire vrai et le presque vient seulement du fait qu’elle ne peut décemment pas lui prêter une plus grande conscience professionnelle que la sienne.



AVENGEDINCHAINS


Dernière édition par Daya Laghari le Mer 5 Déc - 0:50, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Josef M. Miller

Josef M. Miller

crédits : Avatar & Signa : Me
messages : 392
quartier : Downton Loop - Vit désormais dans le loft de sa petite-amie

Fight Back ▬ Daya Empty
MessageSujet: Re: Fight Back ▬ Daya   Fight Back ▬ Daya EmptyJeu 29 Nov - 16:25

- Soirée ? J’en connais un qui est fatigué !

Il regarde sa montre et pousse un soupir amusé. Ouais, crevé c’était peut-être le mot. Il lui arrivait parfois de perdre la notion du temps à force d’enchainer les gardes de nuits et de jours, ne sachant plus très bien s’il était midi ou seize heures. La question aurait dû être concernant son après-midi et non sa soirée qui vient à peine de débutée.
Josef se passe une main sur le visage avant de la rejoindre sur le canapé.

- J’ai passé une journée de rê-ve, j’ai dormie, j’ai traîner, j’ai gribouiller, un truc bancale.

Son intérêt s’éveille un peu plus à mesure qu’il l’écoute. Son sourire s’élargit de l’entendre dire qu’elle s’est essayée à la peinture dans la journée. Il a lutté plusieurs fois pour que sa petite amie reprenne le pinceau, ne serait-ce que pour ruminer autre chose que tout ce qu’elle voit au taff mais surtout parce qu’elle était bourrée de talent. Tout comme il est ravi d’entendre qu’elle prenne le temps de trainer et de s’accorder le droit de se reposer.

- J'ai regardé deux films et surtout, surtout je n'ai pas mis le nez dehors et encore mieux je n'ai pas entendu mon téléphone sonné une seule fois !
- Mais dites-moi, il y a du progrès !

Il la suit du regard, sourire aux lèvres et l’espace d’un instant le besoin d’aller rejoindre la salle moite et poussiéreuse du FC s’estompe. Daya se redresse et il se laisse faire lorsqu’elle saisit entre ses mains son visage pour lui faire savoir qu’une chose aurait pu rendre son jour de repos plus parfait qu’il ne l’est : Lui. Et comme elle le dit si bien, ils viennent de régler ce léger détail. Josef accueil le baiser de Daya avec un sourire, passant sa main sur la hanche de la jeune femme pour faire durer le plaisir quelques secondes de plus avant qu’elle ne vienne s’écarter.
Ils ont mis des semaines à retrouver une dynamique comme celle-ci, à renouer une complicité, une tranquillité. Ils en ont assez chié et Josef espère que plus rien ne viendra foutre leur couple au plus bas ou à l’épreuve. Ils ont suffisamment donné ces derniers temps. Même si, en un sens, il allait malgré lui foutre un coup de pieds dans la fourmilière en faisant part à sa petite amie de son besoin de retourner là où elle ne veut pas.

Daya se laisse retomber à ses côtés, le bras du pompier toujours autour de sa taille, la gardant ainsi légèrement contre lui.

- Et toi ? T’as sauvé le monde ou t’es resté sagement derrière ton bureau à faire genre que tu travaillais ?
- Ouais, j’ai mis un « ne pas déranger » sur la poignée et j’ai pioncé toute la journée.

Il ricane, s’affaisse un peu plus dans le canapé, bien trop heureux de retrouver le confort de cet appartement qui est rapidement devenu son chez lui. Vu la journée qu’il s’est tapé, il aurait presque préféré rester derrière son bureau pour remplir la paperasse qui l’attend d’ailleurs dans deux jours.

- On a eu des inters à chier, un vrai cauchemar. J’sais pas ce qui est le pire, le mec qui se trimbale le zgeg à l’air en se prenant pour je ne sais quelle plante magique parce qu’il a forcé sur les champignons ou le canular à la con qu’on a eu, qui nous a fait déplacer dans une entreprise alors que tout allait bien.

Il en rira certainement demain ou après-demain mais pas ce soir, il est toujours aussi agacé par cette journée qui aurait bien pu être meilleure. Pas qu’il préfère les inter plus dramatiques et gores mais au moins celles où il se sent utile et pas prit pour un con. Même son équipe est partie dans le même état d’esprit que lui.

- Encore une bande de petits cons.

Ca n’est pas nouveau, beaucoup tente de les berner et cette fois l’appelle a tellement été fait avec le plus grand des sérieux que le standar n’a pas vraiment chercher à remettre en cause la parole du gars qui les a appelé. Il a cru comprendre que les flics allaient rendre une petite visite à l’adresse que le standart à remonter via l’appelle pour y déposer une petite amende. De quoi les refroidir peut-être.

- Ah oui, et on a eu aussi l’automobiliste qui pense que l’avenue est celle de son père, raison suffisante apparemment pour refuser de nous laisser passer. Je lui aurai bien rouler sur sa bagnole de merde tiens.

Il raconte ça avec une pointe d’agacement franche sans pour autant être désagréable mais il a eu sa dose de connard pour la journée et c’est en racontant cette dernière qu’il prend conscience que le FC se fait pressent, presque indispensable. Un besoin furieux d’y retourner, de cogner, de décharger toute la frustration et l’agacement cumulées aujourd’hui.

- Désolé, la journée à été relou.

Josef affiche un sourire d’excuse, dépose un nouveau baiser sur ses lèvres. Il doit l’admettre, il ne sait pas comment tourner « ça ». Et ce « ça » c’est l’annonce de son désir de retourner se battre clandestinement. Le pompier lui a bien promis que la prochaine fois, il le lui ferait savoir pour qu’elle l’accompagne. L’idée lui est vraiment désagréable, vraiment pas tranquille à l’idée d’amener sa petite amie là-bas, et ce pour de multiples raisons auxquelles il ne préfère pas penser. Il se demande s’il ne peut pas encore attendre un peu, une soirée ou deux mais le feu est là, bien présent.

- Tu taffes demain ? Sur quelles horaires ?
Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

Fight Back ▬ Daya Empty
MessageSujet: Re: Fight Back ▬ Daya   Fight Back ▬ Daya EmptyMer 5 Déc - 0:48


Daya & Josef

Fight Back

Ça la fait sourire plus que ça ne l'amuse vraiment. Elle sait que l'emploi de temps de son petit-ami est difficile ces derniers temps et que quand bien même il s'essaye à faire bonne figure, il est épuisé par ce rythme complètement désordonné. Après s'être débarrassé de ses affaires, il finit par la rejoindre sur le canapé sur lequel elle est installée depuis un bon moment maintenant et elle s'étend dans le récit de sa journée qui pour une fois ne consiste qu'à un peu de détente et de repos, ce qu'il ne manque pas de soulever. Elle lui adresse un signe de tête consentant avant de se redresser pour venir l'enlacer affectueusement et déposer un baiser sur ses lèvres. Un rapprochement amoureux qui ne dure qu'un instant avant qu'elle ne se laisse retomber sur l'assise pour venir se caler contre lui.  « Ouais, j’ai mis un « ne pas déranger » sur la poignée et j’ai pioncé toute la journée.  Elle laisse échapper un éclat de rire amusé en écho au sien, bien évidemment elle se doute que c’est loin d’être véritablement le cas, il n’y a pas de journée telle que celle-là dans son métier, pas plus que dans le sien d’ailleurs. On a eu des inters à chier, un vrai cauchemar. La vérité vient finalement percer l’humour qu’il s’était efforcer d’amener pour dédramatiser le déroulement de sa journée qu’il commence finalement à laisser entrevoir à la jeune femme.  

Les pièces s’empilent et elle sent le corps du pompier se tendre tout contre elle, l’agacement prend le pas sur le calme de sa voix et elle voit bien qu’il n’est pas franchement en mesure de se détendre aussi facilement qu’en passant la porte de leur appartement. Désolé, la journée à été relou. Il revient à ses lèvres l’air navré et semble ensuite se perdre un instant dans ses pensées. «  T’inquiète pas. T’as le droit de te plaindre tant que c’est pas de moi. Un sourire et la jeune femme prend bien consciente que cette pénible journée ne viendra pas à s’estomper comme ça, vient à se hisser sur ses genoux et se glisse entre son petit-ami et le dossier du canapé où elle s’accroupie, glissant ses mains le long de son dos puis sur ses épaules qu’elle commence à vaguement masser.  Tu taffes demain ? Sur quelles horaires ?

La jeune femme vient réajuster sa position et continue d'essayer de détendre son amant, elle n'est pas forcément la plus douer pour ce genre de choses, mais c'est l'intention qui compte pas vrai ? Elle dépose un baiser rapide dans le cou de Josef et approche ses lèvres de son oreille. T'as cru que j'étais en vacance chéri? Elle laisse échapper un rire amusé. Non je bosse à huit heures tapante jusqu'à ma foi, je sais toujours quand je commence, rarement quand je finis je t'apprends rien, tout dépend de la racaille de Chicago. Un sourire qu'il ne voit pas vient s'étendre sur ses lèvres. Pourquoi ? Me dit pas qu'ils t'on encore foutu de l'aprem ? J'en ai un peu marre de juste te croiser en ce moment…Elle pousse un soupir contrarié. T'es sûr que tu veux pas t'ennuyer derrière un bureau de neuf heures à dix-sept heures ? Elle sourie de nouveau et ne doute pas qu'il puisse l'entendre, c'est une plaisanterie récurrente entre eux, que ce soit dans un sens ou dans l'autre d'ailleurs, il fat dire que dans le genre aucun des deux n'est vraiment en mesure de fournir un emploi du temps constant et prévisible, ce qui n'est pas sans amener quelques difficultés dans leur couple. Ceci étant dit ils avaient jusqu'ici réussi à faire avec sans trop de dégâts, ceux qu'ils avaient lourdement subit n'étant pas tant dû à leur planning. Au moins plus de fausses alertes, plus de connards en voiture ou de losers à poil, voit le bon côté des choses Miller, ta seule préoccupation seras de savoir si t'as assez de papier dans ton imprimante…ça te fait pas rêver ?? Elle le charrie, espérant l'obliger à se détendre un peu et si ça ne marche pas alors elle sortira une bouteille de vin et si ça ne marche pas non plus peut-être qu'elle enlèvera une partie de ses fringues, c'est quelque chose qui marche toujours à coups sûr. Les mains de l'Indienne renforcent leur prise et elle vient se coller un peu plus dans son dos pour de nouveau glisser ses lèvres dans le cou de son petit ami, remontant ainsi lentement jusqu'à sa mâchoire. Ça commence à aller mieux ou je continue ? »



AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Josef M. Miller

Josef M. Miller

crédits : Avatar & Signa : Me
messages : 392
quartier : Downton Loop - Vit désormais dans le loft de sa petite-amie

Fight Back ▬ Daya Empty
MessageSujet: Re: Fight Back ▬ Daya   Fight Back ▬ Daya EmptyJeu 27 Déc - 18:44

Il pourrait se perdre de longue minute comme ça, à apprécier les mains de Daya sur ses épaules, le massant tendrement pour détendre ses nerfs qu’il sent être comme du béton. Josef ferme un instant les yeux, abaisse la tête pour lui laisser plus d’ampleur et essaie de relâcher la totalité du haut de son corps. Il essaie de chasser de ses pensées le FC au moins durant ce moment de détente que sa petite amie lui offre alors qu’il l’écoute, yeux fermés.

- T’as cru que j’étais en vacances chéri ? Non je bosse à huit heures tapante jusqu'à ma foi, je sais toujours quand je commence, rarement quand je finis je t'apprends rien, tout dépend de la racaille de Chicago.

Raison de plus pour lui rappeler que venir jouer au gros dur ce soir n’est peut-être pas le meilleur moment et que Daya n’aura certainement pas la foi de venir se perdre là-bas avec en tête de reprendre le taff si tôt le lendemain.
Faible espoir.

- Pourquoi ? Me dit pas qu'ils t'on encore foutu de l'aprem ? J'en ai un peu marre de juste te croiser en ce moment… T'es sûr que tu veux pas t'ennuyer derrière un bureau de neuf heures à dix-sept heures ?

Elle ne manque pas son coup, sans vraiment le vouloir ni même le savoir. La culpabilité frappe et il est hors de question de la faire poireauté plus longtemps. Le pompier se décide, se dit qu’il est peut-être temps d’arrêter de tourner autour du pot. Mais pour le moment, il sourit doucement à la dernière réflexion de Daya, secouant la tête.
Lui, derrière un bureau H-24 ? Impossible, il s’arracherait les cheveux et se créerait un début de calvitie précoce. Josef est un homme de terrain, qui a besoin d’action, de mouvement dans son métier mais ce running gage ne s’essoufflera jamais entre eux, encore moins avec leur métier respectif.

- Non, je suis du matin ! Si aucune apocalypse déclenchée par un gang ne se déclare demain, on aura peut-être une chance de passer la soirée ensemble. Il ricane à son tour avant de redresser légèrement la tête, regard planté sur le plafond. Avoue, t’as juste envie que j’devienne ton mec à demi au foyer avec des horaires de fonctionnaire.
- Au moins plus de fausses alertes, plus de connards en voiture ou de losers à poil, voit le bon côté des choses Miller, ta seule préoccupation seras de savoir si t'as assez de papier dans ton imprimante…ça te fait pas rêver ?

Il secoue la tête, en rigole. Josef sait qu’il ne tiendrait pas un mois dans ces conditions. Tout comme Daya, il est un homme de terrain et il lui faut sa dose d’adrénaline quotidienne. Et c’est peut-être parce que ce temps là est divisé par deux depuis qu’il doit côtoyer les bureaux, qu’il ressent le besoin de se décharger ailleurs que dans son propre taff.
Daya poursuit le massage et ajoute un petit supplément avec quelques baisers dans le cou du pompier, remontant le long de sa mâchoire. Il se laisse aller contre elle, pourrait se perdre dans ce genre d’échange simple mais agréable durant des heures entières…

- Ça commence à aller mieux ou je continue ?

… Mais lorsque le pompier a une chose dans le crâne, il ne l’a pas ailleurs. Il sait qu’il va briser la tranquillité du moment mais force est de constater qu’il n’y aura jamais de meilleur moment pour le lui dire.

- Je serais un gros menteur si j’te disais que ça ne me fait rien.

Il marque un temps d’arrêt, profite de quelques secondes supplémentaires du contact chaud et agréable de ses lèvres et de ses mains avant de reprendre d’un ton tranquille.

- Au fait, j’t’avais promis de t’en parler le jour où ça me titillerait mais j’ai bien envie de faire un tour au Fight Club ce soir.

Il se tourne légèrement vers sa petite amie, croisant ainsi son regard pour observer sa réaction qu’il connait déjà. Ils en ont suffisamment parler il y a quelques mois pour être conscient que Daya déteste purement et simplement la simple idée qu’il puisse vouloir de lui-même aller se faire taper sur la gueule gratuitement. Se demandant certainement où il peut bien y trouver du « plaisir ».

- Ca fait un petit moment que ça me travaille et j’ai essayer au maximum de retarder l’échéance. Et j’ai cru comprendre qu’il y avait un rassemblement ce soir vers 22 heures. Dans le West Side.

Il ne justifie pas sa demande, Josef se fait simplement clair et honnête comme il l’a toujours été envers Daya. Il marque un temps d’arrêt, à présent complètement retourné vers sa petite amie avant de poursuivre.

- Je suppose que ça ne sert à rien d’essayer de te convaincre de ne pas venir ?


Ca n’est pas un secret, l’idée qu’elle l’accompagne ne lui est pas agréable pour la simple et bonne raison qu’il ne tient pas à ce qu’elle assiste à ce spectacle qui la confortera dans sa haine envers le FC. Josef étant parfaitement conscient qu’il n’a pas 1% de chance pour que Daya ne se résout à le laisser y aller seul.

Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

Fight Back ▬ Daya Empty
MessageSujet: Re: Fight Back ▬ Daya   Fight Back ▬ Daya EmptyDim 30 Déc - 0:21


Daya & Josef

Fight Back

Si toujours des si, c'est leur lot quotidien et si en soit ce n'est pas toujours quelque chose de très agréable ou à leur avantage, elle sait aussi qu'aucun des deux ne lâcherait pour autant leur job, parce que ça faisait partie intégrante de leur personnalité et était une part plus qu'importante de leur vie. Ce n'était là que le prix à payer pour pouvoir se tarer d'avoir un job épanouissant. Elle ne dit rien sur le sujet, sait que c'est en général plutôt inutile de monter des projets, ils ne le font que rarement parce que la probabilité de les voir tomber à l'eau est bien trop importante, c'est pourquoi ils avaient pris plus d'une fois le parti de céder aux plans de dernière minute, bien que ça ne l'empêche pas d'espérer qu'effectivement le lendemain leur offrirait un peu plus de temps partagé, mais en attendant elle se contenterait bien de la soirée qui s'annonçait. C'est pourquoi elle continue sur sa lancée et alimente un peu la plaisanterie avec laquelle elle aime bien le titiller. Ca a le mérite de lui extorquer un éclat de rire qui amène un large sourire sur les lèvres de l'indienne, lèvres qu'elle vient ensuite coller dans le cou du pompier qui semble finalement, elle en a l'impression, commencer à se détendre un peu. Les mains de la jeune femme glisse le long de son dos et viennent se resserrer autour de lui alors qu'elle vient s'appuyer contre lui. « Je serais un gros menteur si j’te disais que ça ne me fait rien.  Une exclamation amusée s'échappe de sa bouche alors que par-dessous ses bras elle remonte ses mains sur son torse et vient caler son menton sur son épaule. – J'espère bien, je me donne du mal je te signale ! Son ton est enjoué presque rieur…pas pour longtemps.

-  Au fait, j’t’avais promis de t’en parler le jour où ça me titillerait mais j’ai bien envie de faire un tour au Fight Club ce soir.  Ça ne manque pas et il ne faut pas plus d'une seconde pour que le sourire de la flic disparaisse définitivement et que son corps se tende presque instantanément. Il se tourne vers elle et son regard vient rencontrer le sien qui n'a plus rien de très rieur, il est même plutôt inquiet voir déçu. Parce que malgré ce qu'elle a bien pu dire et ce qu'elle avait accepté, maintenant que les choses étaient là, tangibles et réelles, elle n'était plus si sûre de sa capacité à se soumettre à sa promesse de le laisser y aller. Daya se redresse finalement et laisse son dos rencontré le dossier du canapé, laissant ainsi son petit-ami retrouvé un semblant de liberté.Ca fait un petit moment que ça me travaille et j’ai essayer au maximum de retarder l’échéance. Et j’ai cru comprendre qu’il y avait un rassemblement ce soir vers 22 heures. Dans le West Side La mâchoire serrée, elle se retient de dire quoi que ce soit, si toutefois elle savait quoi dire ce qui n'est pas vraiment le cas, elle sent sa poitrine se serrer et machinalement et pour le coup sans véritable arrière pensée, elle vient se dégager de derrière Josef pour rejoindre l'assise du canapé à côté de lui. Je suppose que ça ne sert à rien d’essayer de te convaincre de ne pas venir Ca lui demande un effort considérable pour ne pas revenir sur ses paroles et pour ne pas avoir l'air de le culpabiliser quand elle reconnaît sans mal, qu'il avait sans doute fait un effort considérable pour ne pas y aller jusque là et que s'il en arrivait à lui en parler c'est que l'échéance était finalement là et ne pouvais pas vraiment être repoussée. Elle se racle la gorge, essaye de se donner un chouia plus de constance avant de lui répondre, alors qu'il a les yeux braqués sur elle dans l'attente elle s'en doute qu'elle lui donne sa bénédiction et peut-être en prime se ravise et le laisse s'y rendre seul…ce qui n'est pas vraiment une éventualité évidemment. – Nan ca sert à rien nan. La jeune femme baisse la tête et vient triturer le bout de ses doigts. Je t'ai dit : si tu y vas, j'y vais alors je vais venir…sa bouche vient s'étendre dans une grimace un peu déconfite et elle finit par se lever pour rejoindre la cuisine ouverte derrière eux, elle vient ouvrir le placard et en sort un verre avant de se diriger cette fois vers l'un des cabinets pour en sortir une bouteille de whisky qu'elle vient vider pour remplir au tiers le verre devant elle. Elle en avale une gorgée qui lui tire une grimace échauffée avant de retourner son attention sur lui. T'inquiète pas c'est juste histoire de faire passer la pilule, je t'en propose pas vu le programme.Elle veut bien faire des efforts, mais il ne faut pas non plus lui demander la lune, elle le laisse y aller sans cri et sans reproches, mais ça ne veut pas pour autant dire qu'elle va le faire avec le sourire et des encouragements. La jeune femme n'essaye pas de se montrer désagréable, ni de le faire culpabiliser, quand bien même ça pourrait sembler le cas, le fait est qu'elle ne sait pas vraiment comment réagir à cette idée qui est à présent bien trop concrète. Du coup ça se passe comment ? Tu te pointes là-bas et ? »



AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Josef M. Miller

Josef M. Miller

crédits : Avatar & Signa : Me
messages : 392
quartier : Downton Loop - Vit désormais dans le loft de sa petite-amie

Fight Back ▬ Daya Empty
MessageSujet: Re: Fight Back ▬ Daya   Fight Back ▬ Daya EmptyMer 9 Jan - 0:26

Si la réaction est silencieuse, son visage se charge d’exprimer pour elle tout le mécontentement de cette nouvelle. Josef s’y attendait et ne lui en veut pas, loin de là. Il sait à quel point il lui est difficile d’accepter cette partie de lui mais le pompier a déjà lutter suffisamment et ce soir, il faut qu’il lâche prise face à cette bestialité qu’il recherche, étrangement. Ca l’emmerde de la blesser, s’il pouvait faire autrement il le ferait mais ça n’est pas le cas. Pas ce soir.
Daya s’est laissée tombé sur le côté, délaissant son envie de le détendre, prenant conscience que ça ne servait de toute façon à rien.

- Nan ca sert à rien nan. Je t'ai dit : si tu y vas, j'y vais alors je vais venir…

Il le sait mais ça valait le coup de demander, d’essayer.
Josef préfèrerait la savoir ici, égoïstement, mais il connait le caractère de sa petite amie par cœur désormais. Lorsque Daya a un truc dans le crâne, rien ne le délogera. Il a envie de lui dire quelque chose, de quoi dérider l’atmosphère mais rien en vient. Disons que c’est pas tellement le genre de situation où il peut lancer « Alleeeez fais pas la gueule, tu vas voir on va S’E-CLA-TER », large sourire aux lèvres. Il voit sa gueule déconfite, ça lui sert le cœur. Pire, ça l’émiette en un petit tas douloureux. Il déteste la voir comme ça, déteste encore plus l’idée que le responsable de ce visage et de cette contrariété n’est autre que lui-même. Et avant qu’il n’ait le temps de l’ouvrir, Daya est déjà debout. Direction cuisine.
Josef se lève à son tour, la suit de quelques pas et bloque face à la vision qu’elle lui offre.
Verre sortie, bouteille de Whisky verser dans les trois quarts du récipient et la voilà qui en avale une bonne gorgée non sans grimacer. Le pompier fronce les sourcils

- T'inquiète pas c'est juste histoire de faire passer la pilule, je t'en propose pas vu le programme.
- Oui enfin bon le but n’est pas que tu tombes dans l’alcoolisme à cause de ça.

Faible sourire, un point désolé … Est-ce qu’il ne peut pas lui accorder ça alors qu’elle le laisse y aller sans broncher ? Parce que oui, il est étonné de voir qu’elle ne gueule pas, qu’elle ne se mure pas dans un mutisme plus parlant que tous les mots ou il ne sait quelles autres réactions qu’il s’était imaginé le jour où il lui ferait part de son avis d’aller taper des gueules. Au lieu de ça, Daya prend sur elle. Fait un effort. Et ils le font mutuellement.

- Du coup ça se passe comment ? Tu te pointes là-bas et ?
- Et j’attend mon tour.

Il est là, devant elle, mains dans les poches de son jean.

- Je ne devrais pas attendre trop longtemps… Parait que je rameute pas mal de monde quand je vais là-bas.


Précision qu’il n’aurait peut-être pas dû lui donner mais qui lui échappe, dans l’idée de la rassurer sur le temps passer là-bas. Il se souvient d’Elijah et de Jade, venant toquer à sa porte pour lui déposer de force une putain de liasse de billet pour tous les paris qu’il a déclenché en foutant sur le « ring » sa rage animale. Primaire. Violente.
Ses yeux se posent sur sa petite amie, sourire désoler sur les lèvres. Il essaie de ne pas en faire toute une montagne mais ne minimise pas non plus la chose. Loin de là.

- On arrive, Esras me reconnaitra de suite, on entre et on patiente jusqu’au prochain combat. Mon tour arrive, le match commence, se finit et on rentre. Ni plus ni moins.

Il omet de lui préciser que toutes ces fois où il est venu, le public en redemandait au plus grand bonheur d’Elijah. Josef servait parfois un deuxième combat mais jamais plus. Il n’était pas surhomme et il lui arrivait bien des fois de faire face à des adversaires de taille qui savait parfaitement placer un K.O.
En croisant de nouveau le regard de la jeune femme, Josef se promet de faire au plus vite, de faire de ce combat un rapide échange, juste de quoi se défouler avant de prendre la direction de la sortie. L’idée même qu’elle le suive la bas le fout mal, le travaille bien trop pour qu’il réussisse à l’extraire de ses esprits.

Josef s’approche de Daya, la tourne vers lui et glisse une main sur sa joue. Il essaie de se faire tranquille et rassurant, évitant de l’inquiéter au maximum même s’il n’est pas certains que sa fonctionne.

- J’suis désolé de foutre en l’air notre soirée Daya. J’te promet de faire … au plus vite.


Sincère, il dépose un léger baiser sur ses lèvres avant de prendre la direction de leur chambre pour délaisser ses fringues, au profit de quelque chose de plus confortable.

±

Il gare la voiture non loin du lieu de rendez-vous et s’extirpe de l’habitacle sans faire trainer les choses. Plus ils attendront, plus difficile sera le moment pour elle. Pour autant, Josef ne la brusque pas. Si Daya a encore besoin de temps pour s’accoutumer à l’idée de voir son petit ami en plein action, il le lui laissera.

- Prête ? L’entrée est un peu plus loin, à cinq minutes à pieds à tout casser.

Pas besoin de savoir si lui l’est ou non. C’est le cas depuis la seconde où il s’est foutu en tête qu’il devra foutre un pied ici. L’adrénaline est déjà là, au cœur de sa poitrine. Ses phalanges le démangent et il a toutes les peines du monde à retenir un sourire presque satisfait à l’idée de pouvoir décharger tout ce qu’il cumule depuis des mois. Mais son visage reste aussi neutre que possible, déposant un baiser furtif sur les lèvres de sa petite amie qui, elle, est loin de l’excitation de Josef.
Revenir en haut Aller en bas
Elijah Haynes

Elijah Haynes
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : pandamalin | tumblr | we♥it
messages : 218
quartier : west side, l'appartement au-dessus du Penitent ; possède une maison isolée aux abords de Chicago légalement grâce à sa fausse identité (David Castle), retapée entièrement par ses soins
physique : il a le dos lacéré, seul et unique cadeau de sa génitrice lorsqu'il était plus jeune. il a également quelques cicatrices de blessures par balle, dont l'une se trouve à sa clavicule suite aux tirs portés par les serbes lors des attentats de noël. mais aussi une cicatrice à la cuisse droite d'un coup de couteau. ses bras sont remplis de tatouages, sa main gauche porte encore fièrement la croix celtique, allégeance à l'irish mob faite à new-york, ainsi qu'un petit coeur sur l'intérieur du poignet, similaire à celui que Jade s'est fait en même temps

Fight Back ▬ Daya Empty
MessageSujet: Re: Fight Back ▬ Daya   Fight Back ▬ Daya EmptyJeu 10 Jan - 12:09

ft. Daya, Josef
Fight Back
••••

Le monde s'accumule dans l'arrière salle et les cris retentissent déjà. Trois match de terminés, Eamonn s'affaire à réparer ceux qui sont tombés, bien planqué dans les pièces fermées. Ça leur évite les cadavres à planquer, ça leur évite de devoir justifier qu'un homme soit rentré mais jamais reparti de leur petite fête privée. Ou presque. Le monde commence à se faire un peu plus dense et la queue ne semble pas décroître ; pourtant l'espace à l'intérieur commence à manquer pour toutes ces âmes en manque de mal, avides de sang versé. Il soupire et vient jouer les cadors devant la porte qu'il gardait jusqu'alors, long manteau de fausse fourrure tombant jusqu'à ses chevilles, Esras balance des bras en gueulant aux nouveaux arrivés de reculer. Il n'y a plus à voir, plus rien à espérer. Pourtant, l'un des faciès qui s'avance au loin parvient à lui rendre un maigre sourire. Il les pousse un peu plus, dressant un passage évident à celui qu'il commence à connaître plus qu'il ne le devrait ; merde, après tout, il est tunisien. Aussi, comme le bel abruti qu'il peut être, Esras s'efforce de reprendre un air dur et digne, comme s'il s'avérait meilleur et plus fort ; qui sait. « Un revenant. » Il insiste sur ce mot, ne posant même pas un regard sur la compagnie qu'il fait venir avec lui. Non, pour l'instant, il se contente de le jauger, de le regarder, essayant de rester sérieux quand, en lui, s'installe une excitation des plus hargneuses. Les paris vont promettre, il le sait d'avance, sait que cet homme-là, celui à qui il tient tête pour l'instant avant de le laisser aller dans la gueule du loup, ne se ménage pas. Ça alimente le spectacle, ça fait gueuler un peu plus, ça rend ceux qui viennent s'abreuver du match un peu plus con qu'ils ne l'étaient déjà. Ce mec-là sait comment rameuter du fric et s'il est sûr d'une chose, c'est qu'ils ne peuvent pas s'en passer ce soir. Aussi, finalement, il termine par l'accueillir d'une poignée de main, l'invitant d'ors et déjà à le suivre jusqu'à la misérable porte extérieure des sous-sol. Il passe devant les autres, passe au-delà des critiques qui commencent à pleuvoir de la part de quelques-uns dont les verres ont déjà été enquillé. Quoi que, ça le saoule en vérité. « Attends moi là, deux secondes. » Il revient sur ses pas, cherche dans la petite foule qui commence à se défaire jusqu'à tomber sur le trentenaire ivre qui s'essaie à paraître stable. Il s'élance, vient l'attraper par la nuque jusqu'à le traîner à hauteur du tunisien et de son ombre qu'il n'a pas encore prit le temps de regarder. « T'veux rentrer ? Hein ?! Et bah viens, mon gars. J'te connais déjà un adversaire. » Il le pousse dans les retranchements des lieux qu'il s'apprête à fermer, osant un sourire con vers le dernier arrivé. « Tu m'feras le plaisir de lui marave sa gueule avant qu'on te trouve quelqu'un à ta taille. Deux cassages de gueule ça te suffira pour ce soir ou plus ? » Et finalement, ses mots à peine terminés, il marque un temps d'arrêt, la porte fermée de moitié.

Il contemple la femme qui l'accompagne, perd son regard dessus avec la certitude de l'avoir déjà vu. Le whiskey n'arrange pas sa mémoire à se concentrer, Esras peine à de nouveau s'animer. Il sait que c'est quelque part dans sa tête mais les faits ne lui reviennent pas encore, en tout cas pas autant que sa couleur. Il a le sang qui ne fait qu'un tour, le corps qui aussitôt s'élance devant eux. « Tu m'expliques là ? » Il le toise un instant, désigne l'hispanique d'un bref coup de tête comme par soin de ne pas trop s'en approcher. « J'suis pas sûr qu'il accepte que tu ramènes une gonzesse, un peu trop bronzée de surcroît. Une pause, il ne lui laisse pas forcément le temps de répondre, relevant ses lunettes de soleil absolument ridicule sur sa tête. J'veux dire toi on sait mais ça se voit pas alors qu'elle. » Et il continue de parler comme si elle n'était pas là. Il continue sur sa lancée sans vraiment réfléchir, il n'a jamais été doué pour ça. Esras attend alors, sagement, barrant la route comme un chien trop coincé. Il n'a pas la moindre idée de ce qu'il doit accepter, Elijah encore enfermé dans les tréfonds de son appartement au premier. Dieu qu'il voudrait qu'il descende à ce moment-là, qu'il lui évite de faire une connerie comme à chaque fois. « Désolé gars, même si c'est ta sœur... Après j'peux essayer de voir pour qu'on la mette dans un coin en attendant que ça se termine mais bon... » Esras croit faire valoir sa bonté en laissant ses dernières paroles s'installer. Pour eux, c'est normal ces propos, mais pour les autres...      

••••

by Wiise
Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

Fight Back ▬ Daya Empty
MessageSujet: Re: Fight Back ▬ Daya   Fight Back ▬ Daya EmptyVen 11 Jan - 23:01


Daya & Josef

Fight Back

La réaction de Josef alors qu'elle se sert un verre, la pousse un peu à se justifier et elle lui lance d'un air neutre tout de même teinter d'un peu de tension que ce n'est là qu'une façon de faire passer la pilule. Le pompier ne le vois pas tout à fait comme ca apparemment puisqu'il la tare d'une remarque qui lui semble on ne peut plus exagérer. Elle lève les yeux au ciel et secoue la tête, ce n'est pas bien différent des fois où elle ou lui d'ailleurs, se sert un verre de pinard après une journée éreintante ou stressante de travail, ce qui en soit, arrive plus que régulièrement. « Exagère pas Josef ! » Elle ne dit rien de plus, vient appuyer ses paumes sur le plan de travail et revient sur le sujet de base, à savoir leur plan de soirée…elle a bien une vague idée de ce qui l'attend, mais en soit ça ne reste que du théorique et elle ne sait pas si l'idée même qu'elle s'en fait est trop extrême ou pire pas assez. «  Et j’attend mon tour. Je ne devrais pas attendre trop longtemps… Parait que je rameute pas mal de monde quand je vais là-bas. Son visage reste complètement fermé à sa réponse, elle n’essaye pas de le mettre mal à l’aise, mais elle ne l’est pas suffisamment pour vraiment prendre ce qu’il dit pour ce que c’est et là maintenant elle a presque l’impression qu’il s’en vante et autant dire qu’elle est bien la dernière personne sujette à apprécier cette idée.  Le sourire désolé qu’il lui adresse n’a pas beaucoup d’effet, elle n’y peu rien, la situation l’inquiète et est particulièrement difficile pour elle et si elle essaye de faire des efforts, se force à repenser à ce que lui avait dit Jakob il y a quelques mois, c’est en l’occurrence plus facile à dire qu’à faire. La description minimale enregistrée, elle vient poser son verre dans l’évier et range la bouteille dans le placard duquel elle l’avait sortie, alors que Josef la rejoint et l’attrape par la taille pour la faire se tourner vers lui et déposer une main sur sa joue. - J’suis désolé de foutre en l’air notre soirée Daya. J’te promet de faire … au plus vite.»  Désolé, mais il le fait quand même…elle hausse une épaule, une moue qu’elle voudrait neutre sur le visage, mais qui apparaît tout de même un peu déçue. Il la fait disparaître dans un baiser vaporeux avant de s’éloigner pour rejoindre la chambre et la laisser digérer le morceau qu’il venait de déposer sur ses épaules. La jeune femme passe une main sur son visage et pousse un soupir, elle se devait au moins d’essayer, elle le lui avait promis.

±

La voiture s'arrête et c'est un quartier qu'elle ne connaît que trop bien et dont elle n'est pas très fan, mais bon elle n'en attendait pas moins vu le type d'activité. L'indienne descends du véhicule et vient refermer sa veste sur sa poitrine. Le pompier lui à déjà fait le tour pour la rejoindre et lui indique que c'est à cinq minutes de marche avant de déposer un baiser sur ses lèvres. « Prête je sais pas, mais on est là alors… » Elle lève une épaule et vient glisser sa main dans la sienne, suivant ses pas jusqu'à l'entrée de l'établissement, elle ne tardera d'ailleurs pas à se rendre compte qu'elle le connaît déjà…Il y a foule, bien plus qu'elle ne l'aurait penser à dire vrai et Josef se faufile entre les épaules qui s'agglutinent devant la porte et laisse échapper des grognements à leur passage. Il finit par être accueillit par un type dont Daya ne perçoit d'abord que le manteau de fourrure, puis les lunettes de soleil…l'attirail grotesque du wannabe hipster ou je ne sais quoi, toujours est-il qu'il n'ait pas vraiment du genre impressionnant. Après quelques minutes et une organisation plus que confuse de la part de celui qui les a accueillis, ils finissent devant une porte de métal, prêts à se retrouver en dehors de cette foule dans un espace plus réduit…mais avant qu'ils n'aient eu le loisir de rentrer…« Tu m'feras le plaisir de lui marave sa gueule avant qu'on te trouve quelqu'un à ta taille. Deux cassages de gueule ça te suffira pour ce soir ou plus ? Le regard de Daya s’arrondit et se reporte sur Josef…Deux ? Il n’y prête pas forcément attention ceci dit, en tout cas elle n’en a pas l’impression. Une fois la porte de moitié refermée le type qui s’arrête pour la dévisager des pieds à la tête, l’ignore encore une fois pour se tourner vers le brun. Tu m'expliques là ? Un geste de tête vers Daya et il continue sur sa lancée plus que discutable. J'suis pas sûr qu'il accepte que tu ramènes une gonzesse, un peu trop bronzée de surcroît. Une exclamation outrée s'échappe de la bouche de la jeune femme qui a bien du mal que cette blague de type est en une seule et même phrase fait preuve de misogynie et de racisme à son encontre. Vraiment ? Sa réponse vient lui brûler la langue, mais alors qu'elle s'apprête à l'envoyer se faire foutre il se débarrasse de ses lunettes de soleil et son visage lui revient immédiatement…c'est le clébard d'Elijah, celui qui n'avait pas vraiment apprécié sa petite visite d'il y a quelques mois. Bon ce n'est pas étonnant considérant qu'ils se trouvent littéralement dans le sous-sol du Penitent et elle ne peut que se demander si l'Irlandais est à tout hasard le « Il » qui vient d'être mentionné. J'veux dire toi on sait mais ça se voit pas alors qu'elle. Désolé gars, même si c'est ta sœur... Après j'peux essayer de voir pour qu'on la mette dans un coin en attendant que ça se termine mais bon... » Okay elle veut bien faire des efforts, elle veut bien essayer de comprendre, mais là…là il ne faut pas trop lui en demander et se faire marcher dessus par ce genre de caricature merdique n'en fait pas partie. « Excuse-moi ? Un problème ? Bien sûr il l'ignore, mais c'est sans compter sur le caractère de la flic. Hey Macklemore, je te parle ! Elle s'avance, lâche la main de Josef et se plante devant lui, claquant ses doigts dans un geste provocateur juste devant son visage. C'est quoi ma couleur de peau ou le fait que je sois une gonzesse qui te fait peur ? Ses mains s'agitent et son ton ne laisse guère de place à la plaisanterie. Elle est plus que sérieuse et plus que remontée…il touche là à deux sujets sur lesquels elle n'a pas beaucoup de tolérance et malheureusement bien trop d'expérience. Parce que crois-moi ni l'un, ni l'autre m'empêcherons de te botter le cul si t'essaye de me « mettre » ou que ce soit !  La jeune femme se retient, de pas grand-chose, de lui coller son poing dans la gueule, elle est déjà stressée et énervée et visiblement facilement inflammable. Elle finit par jeter un regard réprobateur à son petit-ami avant d'en revenir au type devant elle. Autre chose? »



AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Elijah Haynes

Elijah Haynes
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : pandamalin | tumblr | we♥it
messages : 218
quartier : west side, l'appartement au-dessus du Penitent ; possède une maison isolée aux abords de Chicago légalement grâce à sa fausse identité (David Castle), retapée entièrement par ses soins
physique : il a le dos lacéré, seul et unique cadeau de sa génitrice lorsqu'il était plus jeune. il a également quelques cicatrices de blessures par balle, dont l'une se trouve à sa clavicule suite aux tirs portés par les serbes lors des attentats de noël. mais aussi une cicatrice à la cuisse droite d'un coup de couteau. ses bras sont remplis de tatouages, sa main gauche porte encore fièrement la croix celtique, allégeance à l'irish mob faite à new-york, ainsi qu'un petit coeur sur l'intérieur du poignet, similaire à celui que Jade s'est fait en même temps

Fight Back ▬ Daya Empty
MessageSujet: Re: Fight Back ▬ Daya   Fight Back ▬ Daya EmptyMar 29 Jan - 23:50

ft. Daya, Josef
Fight Back
••••

« Excuse-moi ? Un problème ? Il tique, affiche presque un air dégoutté quand elle se met à parler. Il est irritant, plus qu'il ne l'imagine, par son comportement. Et pourtant, c'est plus fort que lui, ça lui rappelle Judith. Judith et la sous-race – à ses yeux – qu'elle peut être. Merde, pourquoi il faut que ces gens-là soient aussi libres, avec des droits ? Aussi, il choisit de faire abstraction de sa voix, de sa présence. Il fait comme si elle n'existait toujours pas ; à tord, parce qu'il ne fait qu'attiser la colère et la volonté de se faire entendre de ce faciès qui ne lui est pas étranger. Hey Macklemore, je te parle ! C'est quoi, ma couleur de peau ou le fait que je sois une gonzesse qui te fait peur ? Elle claque des doigts, agite ses mains comme pour s'assurer d'avoir toute son attention et il ne parvient même pas à réprimer un rictus moqueur, la regardant en écartant les épaules, faisant valoir sa présence masculine comme dans l'espoir de la faire taire. En vain, évidemment. Il est plus ridicule qu'intimidant. Parce que crois-moi ni l'un, ni l'autre m’empêcheront de te botter le cul si t'essaye de me « mettre » où que ce soit ! Et les dires s'arrêtent là, les tensions quant à elles ne cessent de se faire ressentir. Il craint l'instant, il craint la décision qu'il se doit désormais de prendre. S'il refuse, il perd un bon butin pour ce soir. S'il accepte, Elijah ne manquera pas de lui tomber dessus dès lors que ses perles bleues se poseront sur Josef et son invitée improvisée. Il soupire alors, imitant celle qui s'adressait à lui en rapportant son regard sur celui qu'ils n'ont pas vu depuis trop longtemps maintenant. Il a l'hésitation qui résonne au fond de lui, l'envie de faire valoir qu'il s'en fout ; au pire, elle se fera possiblement taper dessus une fois à l'intérieur. Et, en vérité, une part de lui l'espère et prêche pour cette possibilité. Autre chose? » La question le ramène néanmoins à l'instant présent, son regard se portant entre la femme et leur habitué, le cerveau de Esras s'essayant à réfléchir quant à ce qu'il doit annoncer. « Ouais, quand tu seras à l'intérieur, essaie de la fermer. »      

••••

by Wiise
Revenir en haut Aller en bas
Josef M. Miller

Josef M. Miller

crédits : Avatar & Signa : Me
messages : 392
quartier : Downton Loop - Vit désormais dans le loft de sa petite-amie

Fight Back ▬ Daya Empty
MessageSujet: Re: Fight Back ▬ Daya   Fight Back ▬ Daya EmptyVen 22 Fév - 23:27

Question un peu conne, c'est vrai. Il se doute bien qu'en vue de la gueule que tire Daya, elle n'est pas prête et ne le sera jamais. Josef lui sourit, d'excuse mais aussi une vaine tentative de la rassurer. Il sait ce qu'il fait, comment il le fait, ce qu'il demande ce soir c'est juste un peu de confiance jusqu'au bout. Le spectacle sera certainement moche à voir, foutra un peu plus en rogne sa petite amie mais le pompier fait déjà de son mieux pour limiter la casse et s'éviter plusieurs allers-retours ici par semaine, par mois.
Comme à ses habitudes, Esras est là, jouant les chiens de garde de cette tanière de loup qui ne demande qu'à étancher leur soif de violence et pour certain, de sang. Comme à ses habitudes, il se présente avec une tenue presque grotesque, sortie tout droit d'un clip des années 70 et le plus amusant c'est qu'il est bien trop heureux d'afficher un accoutrement pareil. Comme s'il était le Prince de ce trou perdu.

- Un revenant.

Josef sait que ça fait des mois qu'il n'a pas foutu les pieds ici et que son "retour" ne sera pas sans remarque. Il soutient le regard d'Esras, ne baisse pas les yeux et le jauge avec ce même air fermé jusqu'à ce qu'il se décide à lui offrir une poignée de main. Il joue les caïds mais Josef ne s'en formalise pas. Il ne l'a jamais emmerdé, il le fait même rire parfois. C'est pour dire. Ils le suivent, sans rien dire, Daya toujours à ses côtés à qui il adresse un regard désolé, de nouveau. Il entend Esras s'exciter contre un gars ayant lancé un commentaire qu'il n'a pas relevé mais, à en croire cette fourrure ambulante, son adversaire est déjà tout trouvé ...

- Tu m'feras le plaisir de lui marave sa gueule avant qu'on te trouve quelqu'un à ta taille. Deux cassages de gueule ça te suffira pour ce soir ou plus ?

Le pompier fronce les sourcils, s'apprête à l'informer qu'un seul combat suffira mais là encore, il n'a pas le temps de l'ouvrir, d'interagir. Le regard d'Esras se porte sur Daya et c'est d'ailleurs la première fois qu'il le fait depuis leur arrivée. Josef sent venir la réflexion, celle qui lui gueulera qu’il n’aurait jamais dû ramener qui que ce soit sans prévenir. Mais ce sont des termes bien pire qui s'échappent des lèvres de cet imbécile.

- J'suis pas sûr qu'il accepte que tu ramènes une gonzesse, un peu trop bronzée de surcroît.
- Un peu trop quoi ?

Son sang ne fait qu'un tour.
Josef à très bien entendu et sa question est plus une menace qu'une réelle interrogation. Il s'approche d'un pas, lui lance un regard froid, prêt à l'attraper par son col de fourrure. Esras ou pas. Le FC a beau être un endroit où il se sent à l'aise, qu'il apprécie mais jamais Josef ne laissera qui que ce soit descendre sa nana, quitte à ne jamais foutre un pied ici pour de bon.
Finalement c'était peut-être la solution à toute cette emmerde.

Esras aggrave un peu plus son cas aux yeux de Josef, insistant sur la couleur de peau de Daya, ses origines et sans jamais la regarder ou s'adresser directement à elle. Le pompier est prêt à attraper ce connard par ses chaines en argent, le trainer hors d'ici et lui régler son compte sur le bitume ou sur le ring, histoire de lui remettre ses idées racistes en place mais Daya lui coupe l'herbe sur le pied. Au fond, il aurait dû se douter qu'ici ou ailleurs, sa petite amie ne se laisserait certainement pas faire par qui que ce soit.
Daya n'a jamais eu froid aux yeux et c'est l'une des choses qui a séduit le pompier. Cette force de caractère, bornée, n'ayant certainement pas peur des représailles si jamais elle venait à l'ouvrir comme ce soir. Car des représailles, il va y en avoir. Esras ne manquera certainement pas de faire part de cette petite entrevue à Elijah et ce dernier ne tardera pas à lui tomber sur le coin de la gueule pour lui demander d'où il tenait cette nouvelle règle de ramener une femme, SA femme, ici. Mais présentement, ça n'est pas ce qui inquiète Josef.
Daya interpelle Esras, remet les pendules à l'heure et le pompier n'a pas décroché ses yeux de l'homme que sa petite amie a plutôt bien défini avec ce surnom. En d'autres circonstances, il en aurait rit. Les rictus dégoûtés et méprisants d'Esras ne font qu'attiser un peu plus l'incandescence d'une colère qui s'éveille.

- Autre chose ?
- Ouais, quand tu seras à l'intérieur, essaie de la fermer.

La poigne agrippe le col de fourrure d'Esras, plaquant la carcasse de l'Irlandais contre la porte qui se ferme sous le choc.

- Encore un mot de plus sur elle et c'est toi qui finis dans le coma ce soir.


L'excitation s'est envolée pour laisser place à une colère sourde qui tambourine contre ses tempes. Josef voit rouge et est loin d'avoir peur de ce sale con à la gueule beaucoup trop grande. Bras droit d'Elijah ou non, ça ne freine pas ses gestes et encore moins ce ton dur et glacial qu'il emprunte pour s'adresser à Esras. Ce soir, il n'est plus question de réussir à gérer sa colère ou non, son stage lui a été bénéfique, mais s'il y a bien une personne à ne pas toucher sur cette planète, c'est bien la femme qui se tient à côté lui. Il ne laissera certainement pas faire un putain d'illettré raciste, même si Daya sait parfaitement se démerder seule. Là, n'est pas le problème.
Josef serre un peu plus sa prise, écrasant peut-être par la même occasion la gorge d'Esras, acculé contre la porte.

- T'es pas payé pour l'ouvrir et réfléchir Esras, juste de nous conduire là-bas. Et si ça t'poses un problème, va chercher le boss qu'on en discute. Il va être ravi d'apprendre tout le pactole que tu lui as fait perdre ce soir avec ta grande gueule.

Il connait Elijah depuis plus d'un an maintenant, sait à quel point il vit comme un bienheureux de savoir tout le fric qu'il se récolte lors de ces soirées au FC. Josef prend peut-être un risque mais en cette seconde, il n'en a rien à foutre de savoir s'il froisse la fierté de l'Irlandais qu'il finit par relâcher brusquement. Jamais il ne tolérera que qui que ce soit ne s'adresse comme ça à Daya. Même si cela doit signer ici sa dernière participation au FC.
Ses deux pupilles de glace restent braquées dans celle d'Esras, prêt à régler ça autrement que sur le sol poussiéreux de la salle qui s'égosille déjà devant des combattants en plein spectacle.


Revenir en haut Aller en bas
Elijah Haynes

Elijah Haynes
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : pandamalin | tumblr | we♥it
messages : 218
quartier : west side, l'appartement au-dessus du Penitent ; possède une maison isolée aux abords de Chicago légalement grâce à sa fausse identité (David Castle), retapée entièrement par ses soins
physique : il a le dos lacéré, seul et unique cadeau de sa génitrice lorsqu'il était plus jeune. il a également quelques cicatrices de blessures par balle, dont l'une se trouve à sa clavicule suite aux tirs portés par les serbes lors des attentats de noël. mais aussi une cicatrice à la cuisse droite d'un coup de couteau. ses bras sont remplis de tatouages, sa main gauche porte encore fièrement la croix celtique, allégeance à l'irish mob faite à new-york, ainsi qu'un petit coeur sur l'intérieur du poignet, similaire à celui que Jade s'est fait en même temps

Fight Back ▬ Daya Empty
MessageSujet: Re: Fight Back ▬ Daya   Fight Back ▬ Daya EmptyMar 5 Mar - 18:04

ft. Daya, Josef
Fight Back
••••

Les gestes sont rapides, imprévisibles. En une fraction de seconde, c'est contre la porte derrière lui qu'il se retrouve bloqué, le col empoigné par celui qu'il a précédemment salué. C'est la surprise qui l'anime, qui fait qu'il ne réplique pas, qu'il n'attire pas les regards plus qu'ils ne le sont déjà. Quelques gros bras s'avancent déjà mais c'est la main d'Esras qui met fin à leur course, légèrement levée comme pour leur faire savoir qu'il saura gérer. « Encore un mot de plus sur elle et c'est toi qui finis dans le coma ce soir. » Il aurait pu en sourire, il aurait pu accentuer la chose à la manière dont les esprits s'échauffent mais il n'en fait rien, tirant sur son cou avec l'espoir d’accroître les minces filets d'air qui lui parviennent encore. « T'es pas payé pour l'ouvrir et réfléchir Esras, juste de nous conduire là-bas. Et si ça t'poses un problème, va chercher le boss qu'on en discute. Il va être ravi d'apprendre tout le pactole que tu lui as fait perdre ce soir avec ta grande gueule. » Il tique, grimace légèrement avant que la prise ne soit défaite. Il respire, tente de ne pas paraître ridicule à retrouver autant d'air dans ses poumons. Esras met quelques secondes à s'en remettre pleinement, continuant de toiser celui qui vient d'arriver, celui qui amène avec lui un nid d'emmerdes qu'il ne pourra pas gérer, en effet. Soit, il acquiesce, un mauvais rictus au bord des lèvres, cachant à nouveau ses yeux derrière ses grandes lunettes. « T'as raison, dúr*. Tu te démerdes avec lui. » Il crache presque entre ses dents, peu enclin à voir sa fierté ainsi blessé ; d'autant plus par un tunisien jusqu'alors bien accepté, pire : apprécié. Son manteau réajusté, ses épaules relevées, il continue sur sa lancée, se frayant son passage dans la foule acharnée qui ne loupe rien du spectacle qui se déroule un peu plus loin. Et s'il apprécie d'ordinaire cette ambiance, les récents événements n'ont amené avec eux – en lui – qu'un soupçon de colère masculine. C'est le souci, chez ces gens-là, une fois touchés à l'ego, ils semblent vouloir se venger sur les cinquante générations à venir. En terme d'amour propre et de fierté, ce clown est sûrement celui dont la jauge est prête à exploser. « Tu connais la maison, pas besoin de me tenir la main. » Et c'est là-dessus qu'il disparaît un peu plus loin, là où les siens attendent sagement.


*abruti.       

••••

by Wiise
Revenir en haut Aller en bas
Josef M. Miller

Josef M. Miller

crédits : Avatar & Signa : Me
messages : 392
quartier : Downton Loop - Vit désormais dans le loft de sa petite-amie

Fight Back ▬ Daya Empty
MessageSujet: Re: Fight Back ▬ Daya   Fight Back ▬ Daya EmptyMer 20 Mar - 12:39

- T'as raison, dúr*. Tu te démerdes avec lui.

Il a remis ses lunettes de soleil, comme si sa propre personne était bien trop rayonnante pour en supporter les reflets. Ezra est un cumul de cliché kitsch, mais jamais il ne pourra se prendre autant pour le Roi Soleil qu’Elijah qui a été jusqu’à se faire bâtir un trône au FC.
Ca n’est qu’un détail, un détail qui n’a pas sa place ici ce soir. Les mots crachés par Ezras n’émeuvent pas plus que ça Josef qui le toise toujours de ce regard froid, noir, n’ayant pas l’ombre d’une crainte de faire face à un Elijah agacé, voir en colère. Il laisse leur guide réajuster les fringues que le pompier a foutu en désordre en le cramponnant comme une poupée de chiffon et finit par se tourner vers Daya. Il secoue la tête, articule un « Désolé » parce qu’il sent la vague venir de loin, celle de 15 mètres qui va s’écraser sur sa tronche pour « fréquenter », bien que rarement, des hommes tels que Ezras. Quoi qu’à ses yeux, ça n’est même pas une fréquentation, il n’est rien de plus que le bouffon d’Elijah même si, il est vrai, il éprouvant jusque-là une certaine sympathie pour cet alien du 21ème siècle.

Leurs corps heurtent quelques-uns des membres jusqu’à arriver dans la salle principale où ils peuvent déjà entendre des coups sourds donnés, un combat se déroulant déjà dans l’arène, accaparant toute l’attention de son public.

- Tu connais la maison, pas besoin de me tenir la main

Il n’y prête même pas de cas, pas un regard pour cet imbécile qu’il voit déguerpir comme un rat. Son estime a pris – 50 degrés à la seconde où il s’en est pris à Daya. Josef se tourne vers sa petite amie, s’attendant déjà à recevoir quelques réflexions dont il acceptera le contenu, bien conscient qu’il serait bien trop mal placé pour l’ouvrir cette fois et défendre sa cause et sa présence ici.
Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

Fight Back ▬ Daya Empty
MessageSujet: Re: Fight Back ▬ Daya   Fight Back ▬ Daya EmptyMer 27 Mar - 13:47


Daya & Josef

Fight Back

« Ouais, quand tu seras à l'intérieur, essaie de la fermer. Le visage de Daya matérialise sa réaction située entre le rictus amusé et la colère grondante qui serre sa mâchoire.  Ce type n’est pas croyable cliché parfait du rigolo au QI plus que limité qui avait trouvé le moyen de se faire mousser et d’imaginer qu’il était un ponte à juste titre, sauf que l’endroit dans lequel son faible pouvoir existe n’a rien de très prestigieux et que passé le seuil de ces quatre murs il ne devait pas rester grand-chose si ce n’est une allure risible et un égo questionnable. Elle n’a cependant pas le temps de réagir cette fois-ci puisque c’est Josef qui la prend de court et vient attraper l’Irlandais par le col pour lui faire rencontré le plat de la porte d’un geste sec.  - Encore un mot de plus sur elle et c'est toi qui finis dans le coma ce soir. Le regard de l’indienne ne quitte pas cette blague d’homme qui fait tout de suite moins le malin, pourtant il fait déjà signe à ses petits copains de ne pas s’en mêler, il faut croire qu’il y a peut-être un chouia de matière grise là-dedans. T'es pas payé pour l'ouvrir et réfléchir Esras, juste de nous conduire là-bas. Et si ça t'poses un problème, va chercher le boss qu'on en discute. Il va être ravi d'apprendre tout le pactole que tu lui as fait perdre ce soir avec ta grande gueule. Ca ne lui plaît pas, bon ce n'était pas comme si cette sortie avait été engageante à un moment donné, mais plus le temps passe et dieu sait qu'il lui semble d'ors et déjà bien long, plus elle a du mal à comprendre l'attrait de Josef pour cet endroit, ces personnes…La prise lâchée, le rigolo de service retombe sur ses pieds et prend un instant pour reprendre son souffle avant d'essayer de retrouver un peu de sa superbe en venant reposer sur l'arrête de son nez, ses ridicules lunettes de soleil -T'as raison, dúr*. Tu te démerdes avec lui. » Daya reste silencieuse, c'est la seule façon qu'elle a trouvé de contenir non seulement la frustration, mais aussi l'agacement qui ne va probablement pas disparaître de sitôt et le départ précipité d'Esras ne lui apporte pas plus d'accalmie, pas plus que le « Désolé » que Josef lui tend.


Quelques mètres, quelques pas et les voilà de nouveau seuls, enfin seuls est un bien grand mot puisqu’ils se retrouvent au milieu d’une foule épaisse et entièrement masculine de ce qu’elle peut en voir. La jeune femme jette un coup d’œil tout autour d’elle, pas franchement capable d’apprécier ce spectacle ou même l’ambiance qui se répand autour, puis finalement, elle vient poser sa main sur le torse de son petit-ami et le pousse un peu à l’écart, elle n’imagine pas pouvoir disposer de plus de calme, qu’un coin grossièrement éloigné du plus gros de la foule en mouvement, pas vraiment encore sûre de ce qui s’apprête à s’échapper de ses lèvres. – Donc c’est ça ton kiff ??? Son air est incrédule, plus que de la surprise c’est là une véritable chute. Trainer avec des connards de racistes ? Y a des putains de nazis ici Josef….Elle se retient de montrer d’un geste de la main la tripoté de connards rugissants, marqué de croix gammées et d’aigle nazi qui s’égosillent le poing levé et la bière dégoulinant sur leurs bras découverts. La jeune femme secoue la tête à la négative, si elle s’était imaginée bien des choses, force était de constater que c’était encore pire que ce qu’elle pensait. Je te suggère d’aller faire ce que t’as à faire, parce qu’en ce qui me concerne, j’ai pas l’intention de passer la nuit ici. » La jeune femme lève les mains devant elle l’air particulièrement contrarié et s’apprête à tourner les talons, finalement elle n’aurait pas pu trouver plus mauvaise idée que d’imposer sa présence en ces lieux.





AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Josef M. Miller

Josef M. Miller

crédits : Avatar & Signa : Me
messages : 392
quartier : Downton Loop - Vit désormais dans le loft de sa petite-amie

Fight Back ▬ Daya Empty
MessageSujet: Re: Fight Back ▬ Daya   Fight Back ▬ Daya EmptyMer 27 Mar - 15:46

Il se sent poussé vers un recoin sombre, d’une main sur le torse sans qu’il ne mette aucune résistance. Il fallait s’y attendre à ce que Daya réagisse et qu’elle ne laisse pas passer cette petite altercation avec Esras. Ils sont à peine à l’écart tant il y a du monde mais au moins personne ne les fera chier, trop absorber par la fin du combat qui se déroule.

- Donc c’est ça ton kiff ??? Trainer avec des connards de racistes ? Y a des putains de nazis ici Josef…

Il sait de qui elle parle et qu’elle se charge de ne pas désigner pour ne pas attirer leur attention. Il y a des gens qu’il ne faut pas trop emmerder dans un coin comme celui-ci, ils en sont tous les deux conscients. Josef ne bronche pas pour le moment, détourne le regard pour refaire face à sa petite amie qui, il le sait, le juge très certainement comme elle doit juger ce pitoyable endroit. Il ne peut clairement pas l’en blâmer, il savait ce qu’ils risquaient tous les deux à la faire venir ici … Il aurait peut-être préférable de faire en sorte que non finalement.
Le pompier ne prend pas personnellement le fait qu’elle ait l’idée qu’il puisse trainer avec ces connards de raciste quand il se contente simplement de rentrer, aller au milieu du cercle, frapper et repartir. Pas un mot, pas d’amitiés échangés avec qui que ce soit, juste un ring à combler.

- Je te suggère d’aller faire ce que t’as à faire, parce qu’en ce qui me concerne, j’ai pas l’intention de passer la nuit ici.
- Moi non plus.

Il a un peu les dents serrées entre l’adrénaline du moment qui approche et le fait qu’il n’échappera certainement pas à un règlement de compte supplémentaire à la maison. Il n’a pas dix ans, il sait très bien que ce lieu n’est pas fréquenté par les PDG de Downtown et ça pullule de gens certainement plus dégueulasse les uns que les autres. Josef se dit qu’au moins, il est là pour leur rabattre leur sale gueule et la leur faire fermer.
Il se concentre toujours sur sa petite amie, réussissant à articuler ses mots d’un ton calme, presque posé. Il n’a pas envie de se prendre la tête avec elle ici.

- Et ça ne sont pas des gens avec qui je traine Daya, sérieux tu m’as bien regardé ? J’viens ici, j’rentre là-bas, je fais ce que j’ai à faire et j’repars, j’ai jamais adressé la parole à qui que ce soit ici à part pour saluer avant le combat.

Qu’elle comprenne bien qu’il n’est pas devenu l’un de ses sales types, elle le connait mieux que quiconque et sait qu’il vaut mieux que ça. Et pour être honnête, entre son altercation avec Esras et le reste, il se demande si ça ne serait vraiment pas mieux de faire une croix sur le FC. Il n’a pas envie de gérer plus de dispute, plus de conflit avec celle avec qui il veut partager le reste de sa vie.
Il allait devoir vivre ce match comme son dernier, visiblement.

- C’est mon tour, j’fais vite. Ok ? Après on s’casse d’ici.

Malgré tout, il glisse un léger baiser sur ses lèvres, la boule au ventre de la laisser en pâture ici. Ouais, il va faire vite, torcher ça avec tout l’agacement qu’il a accumulé grâce à ce sale connard d’Esras et repartir d’ici vite fait bien fait. Il laisse sa veste à Daya et se glisse sous la lumière du ring improvisé, levant les yeux sur son adversaire.
Et en vu de sa carrure il sera peut-être un poil plus compliqué d’expédié ça comme il le voulait.

Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


Fight Back ▬ Daya Empty
MessageSujet: Re: Fight Back ▬ Daya   Fight Back ▬ Daya Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Fight Back ▬ Daya
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» I'm back baby - Lloyd
» and sooner or later, mr Bad Man's gonna come back around
» let’s see what you can really do ø daya
» you owe me one ø DAYA
» let's see what you've got ø daya

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Windy City 911 :: THE WINDY CITY :: West Side :: THE PENITENT :: fight club-
Sauter vers: