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 how to think before speaking: ten steps

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Lloyd Hatfield

Lloyd Hatfield
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
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quartier : un appartement dans le Loop, Downtown, sur le même pallier que celui de sa mère, atteinte d'agoraphobie sévère et cloitrée depuis des années maintenant
physique : depuis son accident, survenu le 31/10/16, la main droite de Lloyd, piétinée durant un mouvement de foule, présente des cicatrices dues aux opérations subies pour la réparer

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MessageSujet: how to think before speaking: ten steps   how to think before speaking: ten steps EmptyMer 28 Sep - 19:44

how to think before speaking:
ten steps

James, Lloyd & Natalia

 
Il raccroche et pousse un soupir exaspéré. La journée a été difficile et il a fallut que sa mère en rajoute une couche lorsqu’il lui a demandé de garder Merrin plus longtemps. Il a bien faillit s’emporter et lui demander avec provocation si elle s’agaçait parce qu’il allait ruiner ses plans pour la soirée. Heureusement, Lloyd est parvenu à ravaler sa bile et s’est contenté de s’excuser auprès de sa génitrice. Après tout, dans certains circonstances, le fait qu’elle soit devenue incapable de mettre un pied hors de son appartement l’arrange plutôt bien. C’est en tout cas ce qui se passe ce soir. Il a eu quelques interventions difficiles et ne se sent pas le courage de rentrer directement chez lui pour se retrouver face à sa mère dépressive autour d’un dîner certes succulent mais qui ne le satisfera pas. C’est d’autres choses qu’il a envie de se nourrir ce soir. Et puis le pompier ne se sent pas non plus capable de rentrer gérer sa fille d’une dizaine de mois qui va pourtant exiger sa pleine attention. Non. Il a besoin de décompresser. Il pourrait appeler Tito, Daniel ou un autre de ses amis, mais il ne veut voir personne qui lui rappelle le boulot. Ce soir, Lloyd a envie d’occulter tout à fait ce pan de son existence pour se faire plaisir et se changer les idées.
Son choix s’est très rapidement porté sur le Maureen’s Tavern, un établissement situé dans les quartiers irlandais, au sud de Chicago. Il y a longtemps eu ses habitudes mais ne s’y est plus pointé depuis un moment maintenant. Depuis que sa mère lui a fait la leçon en le voyant rentrer complètement ivre, soutenu par son meilleur ami puisqu’il était absolument incapable de faire un pas seul… Elle avait congédié Tito et l’avait obligé à s’asseoir à table où il avait désoulé en l’écoutant lui réciter la Bible et lui faire savoir à quel point son attitude était scandaleuse. Quand elle l’avait mis face à ses responsabilités de nouveau père et avait abordé le sujet de sa fille, Lloyd s’était senti stupide, humilié comme rarement, terriblement coupable et il avait fondu en larmes en se confondant en excuses. Après cette affreuse nuit blanche, il avait considérablement diminué sa consommation d’alcool et avait refusé toute sortie avec ses amis.
Mais cette nuit, le pompier a vraiment besoin d’un verre. Et de compagnie. Mais pas de n’importe laquelle… Il ignore si Natalia sera de service ce soir mais l’espère fortement. Il a envie de la revoir, de prendre de ses nouvelles. Et puis s’il a de la chance, elle acceptera peut-être de le raccompagner… Parce qu’à l’image de sa consommation de spiritueux, la fréquence de ses ébats a elle aussi considérablement diminuée ces derniers mois.

Le grand blond passe la porte du bar, un sourire tranquille aux lèvres. Il soutient le regard des quelques gars qui se tournent vers lui et son sourire s’élargit lorsqu’il aperçoit un quatuors de jeunes femmes qui regardent dans sa direction puis échangent des messes basses. Il se débarrasse de sa veste en cuir et s’approche du comptoir pour se commander une bière blonde. Il s’installe sur un des tabourets, cherchant encore des yeux la serveuse avec laquelle il a eu une brève aventure il y a de cela plusieurs mois. Un coup d’un soir tout ce qu’il y a de plus agréable. Ils s’appréciaient avant qu’elle lui tombe dans les bras et ils se sont quittés en bons termes. Il y a bien eu un petit silence gênant mais qui n’a pas perduré trop longtemps. Ils se sont mis d’accord sur ce qu’ils étaient l’un pour l’autre et depuis, continuent sans gêne de se fréquenter.
Si le pompier espère qu’elle sera de service ce soir, il espère également que les choses en seront toujours au même point entre eux. Sera-t-elle de bonne humeur ? Aura-t-elle toujours autant d’humour ? Sera-t-elle contente de le revoir ou agacée qu’il ait disparu puis se pointe après des mois pour passer du bon temps ? Aura-t-elle l’impression d’être utilisée ? Est-ce qu’elle sera partante pour qu’ils remettent le couvert ? Est-ce qu’elle prendra peur et pensera qu’il cherche de la stabilité ou un truc de ce genre ? Est-ce qu’au contraire, il réalisera qu’en fait, elle n’attendait que ça de son côté ?
Il faut vraiment qu’il prenne un verre et se détendre. Poussant un petit soupir contenté, il reçoit sa bière, remercie le barman et se laisse aller contre le dossier de son tabouret. Il croise alors le regard de son voisin de comptoir et lève son verre dans un direction avant d’avaler une gorgée rafraichissante de sa boisson. L’autre lève son verre dans sa direction en retour et, là-dessus, Lloyd recommence à chercher Natalia. Et cette fois, il la repère qui revient de l’arrière salle et dirige ses pas dans sa direction. Dès qu’elle le repère, il se fend d’un sourire et attend qu’elle le rejoigne.
« Hey ! » la salue-t-il quand elle arrive à sa hauteur, étendant son bras l’inviter à recevoir une étreinte. Il dépose ensuite un baiser sur sa joue (disons plutôt à la commissure de ses lèvres), puis garde un bras autour de ses épaules. « Comment tu vas ? »      




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Natalia Manning

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MessageSujet: Re: how to think before speaking: ten steps   how to think before speaking: ten steps EmptyJeu 29 Sep - 21:58

How to think before speaking: Ten steps

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Δ Lloyd, James & Talia


« Tout va bien, je t’assure et si de toute façon si il y avait quoi que ce soit je t’appellerais immédiatement, tu le sais Natalia. » La jeune femme se pinça les lèvres avant de secouer la tête à la négative, ce que son interlocutrice ne pouvait décemment pas voir, mais c’était un simple réflexe. « Oui, je sais, bon, je dois y retourner, embrasse le pour moi. » La baby-sitter d’Eliott acquiesça et la rassura de nouveau comme elle le put et elle raccrocha en poussant un soupir, il n’était pas là, question de confiance, son fils adorait la jeune femme et cette dernière avait toujours fait un excellent travail, mais ces derniers temps et depuis l’incident de la banque, force était de constater que c’est Talia qui avait bien du mal à se séparer de son petit garçon et s’était transformer en une mère poule que la nounou devait probablement qualifier de gonflante auprès de ses amis. Elle rangea son portable dans la poche de son jean et récupéra le torchon qu’elle avait laissé traîner sur une des caisses contenant des dizaines de bouteilles de bières prête à être consommé, avant de reprendre le chemin de la salle principal de la taverne. La salle ne semblait pas vraiment désemplir, heureusement pour elle et les quelques collègues qui travaillaient ce soir, le bar était loin d’être à son comble, une main s’agita au loin devant elle, un groupe de nana résolument assise depuis déjà trois bonnes heures l’interpelle.

Talia se dirige vers leur table et y appuie ses deux mains, attendant que chacune d’elle change quatre fois d’avis, demande des cocktails qu’elles ont probablement l’habitude de boire dans des bars huppés de la ville et qui n’existe évidemment pas dans un bar comme celui-ci. Non, non, non plus, toujours pas… Finalement, leur choix s’arrête sur une sélection obstinément plus simple. Elle leur adressa un sourire amical qui était feint de toute pièce, mais qui pourrait éventuellement leur faire cracher quelques billets avant de partir et c’est quelque chose sur lequel, elle pour le coup ne crachait pas. Une table, une autre, des dizaines d’aller-retour au bar, de bonnes dizaines de billets brassés et ce n’était pas fini, loin de là. Elle ne détestait pas son travail, mais parfois, elle aspirait à quelque chose de moins…Pénible, avec des horaires plus simples et qui ne comprenait pas de soutenir le dialogue d’un type imbibé et nauséabond ou de faire fi des mains baladeuses qui s’égaraient parfois sur son postérieur, mais être serveuses dans un bouge comme celui-ci n’avait pas que des inconvénients, elle se faisait pas mal d’argent avec ses pourboires et l’ambiance était plutôt bon enfant entre le staff et elle avait parfois l’occasion de rencontrer des gens plutôt sympas, la plupart des clients venant ici dans l‘optique de s’amuser de passer un bon moment.

« Hey Talia ! Tu peux me récupérer deux bouteilles de Jack derrière ? On va pas tarder à être en rade ! » Le barman lui adressa un sourire les mains ouvertes devant lui et le regard baladant les quelques habitués qui hantaient les tabourets collés au bois sombre du bar. « Je vais y aller, deux sec » Elle attrapa les cinq verres laissés vides sur une des tables et vint les déposer dans le lave-vaisselles avant de prendre de nouveau la direction de l’arrière-salle pour récupérer les bouteilles demandés, elle en profita pour jeter un coup d’œil rapide à son portable qui ne laissait apparaître ni message, ni appels, c’est donc l’esprit un peu plus léger qu’elle repartit. En franchissant la porte, il ne lui faut que quelques secondes pour voir une tête familière un peu plus loin, elle se pare d’un sourire et dépose son butin derrière le comptoir avant de le rejoindre immédiatement. « Votre visage ne m’est pas inconnu, on se serait pas déjà rencontré ? » lui lance-t-elle en s’approchant de lui pour venir lui donner l’accolade à laquelle il l’avait gestuellement invité., le pompier venant ensuite lui coller un baiser pas loin des lèvres, elle lui adresse un regard un peu accusateur qui disparaît derrière un sourire sincère. « Ba écoute comme tu peux le voir, je suis toujours là et entière donc je dirais plutôt bien ! » les bras ouverts de part et d’autre de son corps, elle exprime sa présence au milieu de la pièce. « Et toi ? tu t’étais planqué où ? Ca va une éternité que je t’ai pas vue, un peu plus et j’aurais pu croire que tu m’évitais ! » Haussement de sourcils et air provocateur et amusé, elle savait très bien que ce n’était pas le cas ou tout du moins elle avait bien du mal à imaginer que ce qui avait pu arriver entre eux pouvait avoir poussé le blondinet à éviter toute rencontres, il l’aurait sans doute fait bien plus tôt si cela avait été le cas. Le courant était tout de suite passé entre ces deux-là, pourquoi et comment ? ca n’avait pas vraiment d’importance, ils aimaient à se chercher sans jamais vraiment se trouver, si au début, elle s’était posé des questions sur les conséquences de ce manège, elle les avait bien vite balayé, ca lui plaisait de se sentir convoiter, elle était seule depuis un moment et les échanges avec les types qu’elle pouvait occasionnellement ramasser se limitait à un instinct plutôt primaire, ce qui n’était foncièrement pas le cas ici enfin en tous les cas pas tout à fait. Elle n’avait jamais eu l’intention que les choses dépassent le jeu du chat et de la souris, mais il avait suffit d’une fois pour qu’elle oublie les barrières qu’elle s’étaient instauré et qu’elle termine dans les filets du pompier, une fois, une seule et si elle n’avait franchement pas eu à s’en plaindre, elle s’était juré que c’était quelque chose qui ne se reproduirait pas, sans pour autant en être entièrement sûre mais au moins elle allait essayer de s’y tenir….

Et elle avait réussi, sans doute aidé par le fait qu’ils ne se soient pas recroisé depuis un long moment, puis James était revenu dans sa vie, pas vraiment comme il était censé l’être, mais leur relation prenait une voie plutôt positive en tous les cas pour l’instant. Au milieu du brouhaha environnant, la jeune femme posa sa main sur l’épaule de son ami et planta son regard dans le sien d’un air faussement sérieux. « Est-ce que tu m’évites Lloyd ? »

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Lloyd Hatfield

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MessageSujet: Re: how to think before speaking: ten steps   how to think before speaking: ten steps EmptyDim 2 Oct - 11:14

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ten steps

James, Lloyd & Natalia

 
« Votre visage ne m’est pas inconnu, on se serait pas déjà rencontré ? » plaisante la jeune femme en venant à sa rencontre.
Lloyd saisit immédiatement la balle au bond et, arborant son sourire pour pub de dentifrice le plus idiot, il lui répond d’une voix mielleuse : « Seulement dans mes rêves les plus doux ! ...Et humides. »
Natalia a l’habitude qu’il lui sorte ce genre de phrases toutes faites particulièrement pathétique. Ca les amuse beaucoup. Du moins, c’était le cas avant qu’il disparaisse pour plusieurs mois… Peut-être qu’elle s’est lassé de ce petit jeu, certes quelque peu puéril. Mais le pompier est rapidement rassuré sur ce point. La serveuse ne semble pas s’en formaliser, garde le sourire et vient recevoir son étreinte sans gêne. En revanche, lorsqu’il se risque à l’embrasser, un peu trop près de ses lèvres – fines, douces, chaudes – à son goût, elle lui jette un coup d’œil réprobateur que le jeune père accueil malgré tout avec un sourire. Il n’éprouve pas une once de culpabilité bien sûr, mais est à présent fixé. S’il veut obtenir quelque chose d’elle ce soir, il faudra qu’il y aille un peu plus subtilement… Ce qui paraît logique en fin de compte, étant donné qu’il n’a plus pointé le bout de son nez chez Maureen depuis une éternité. Elle a tous les droits de se montrer méfiante.

Et d’ailleurs, elle ne tarde pas à l’interroger sur l’endroit où il a disparu ces derniers temps.
« …un peu plus et j’aurais pu croire que tu m’évitais ! » le taquine Talia, dans un haussements de sourcils évocateur qui arrache une exclamation amusée au pompier qui a porté sa bière à ses lèvres.
Avant de lui répondre, il prend donc la peine d’essuyer ses lèvres d’un revers de la main, pour éviter de se retrouver avec une moustache mousseuse. La moustache ne lui va pas paraît-il… Bon, OK, peut-être aussi qu’il prend le temps de ménager son suspense, pour voir à quel point il lui a manqué et si elle va ou pas le lui confesser.
« Est-ce que tu m’évites Lloyd ? » finit par ajouter Natalia, empruntant une intonation dramatique qui amuse le pompier. Mais, bien entendu, pour entrer dans le jeu de la serveuse et rester fidèle au rôle qu’il a endossé il y a plus d’un an de cela : Lloyd ravale son amusement pour apparaître aussi sérieux qu’elle.  
« Eh bien, Natalia… Je confesse. Oui, je t’ai évitée. Mais pas pour les raisons que tu penses » fait-il mine d’avouer, refermant sa main sur celle de la jeune femme, toujours apposée sur son épaule. Il l’attrape dans la sienne et referme la seconde dessus, plongeant ses yeux - légèrement plissés pour donner plus d’intensité à son regard et prendre un air tourmenté - dans les siens.
« Ce n’est pas toi, Talia… C’est moi ! J’ai pris peur, tu comprends ? Tout ça est allé tellement vite et l’intensité de mes sentiments à ton égard m’a effarouché » minaude le pompier en papillonnant des cils, peinant à retenir le sourire qui vient illuminer son visage. Tenant toujours la main de la serveuse dans la sienne, il utilise l’autre pour rattraper la bière blonde qu’il s’est commandée et en avaler une nouvelle gorgée.

Pendant que la serveuse lui répond, Lloyd se détend encore un peu, réalisant à quel point ces échanges avec la jeune femme lui ont manqués en réalité. Elle lui a manqué. Son sourire, sa spontanéité, son humour… Pas qu’il soit amoureux ou quoi que ce soit de ce genre (en tout cas, il ne pense pas que ce soit le cas) mais il a tout de suite accroché avec elle et ne plus la voir lui a manqué. Ces derniers temps, le pompier a essayé de se recentrer un peu plus sur sa fille et, s’il ne regrette pas tous les moments qu’il a passé avec Merrin, il doit bien avouer que fréquenter des adultes lui a manqué. Depuis la soirée un peu trop arrosée qu’il a partagé avec Tito et l’a amené à se faire sermonner durant des heures par sa mère, il n’avait plus mis les pieds dans un bar et ça aussi, ça lui a manqué. Pas de ne pas boire, mais l’ambiance, la compagnie d’inconnu, la sensation d’appartenir à la société, ce genre de trucs.
Se trouver là ce soir, renouer avec Natalia et plaisanter avec elle comme si de rien était lui fait du bien et Lloyd est bien décidé à savourer ce moment. Sa mère le lui fera certainement payer demain matin en exigeant de lui qu'il vienne récupérer Merrin dès l'aube, mais peu lui importe. Il va profiter de cette soirée, se détendre, se vider la tête...et peut-être autre chose si Natalia est partante.

Au final, il ne lui a pas donné la véritable raison de son absence prolongée et espère qu'elle ne s'en formalisera pas. Si elle insiste encore un peu, il le fera sans doute mais au fond, il n'y a pas grand chose à dire. Il a été occupé, pris dans ses responsabilités, c'est tout.


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Natalia Manning

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MessageSujet: Re: how to think before speaking: ten steps   how to think before speaking: ten steps EmptyDim 2 Oct - 23:14

How to think before speaking: Ten steps

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Il prend un air sérieux qu’elle ne prend pas vraiment pour ce qu’il est, elle commence à connaître le pompier et sait pertinemment qu’il se part d’une façade pour le jeu, pour pimenter les interactions qu’ils se plaisent à monter de toute pièces. La jeune femme garde ce sourire en coin comme imprimé sur son visage et laisse le blondinet poser sa main sur la sienne et la redescendre devant lui pour l’enserrer entre les siennes. Elle souris et jette un œil autour, elle devrait être en train de travailler et pas de se faire courtiser par un client, mais de toute évidence pour l’instant personne ne semblait vraiment y prêter attention. Elle hausse un sourcil et plante son regard dans le sien, intéressé par ce qu’il était sur le point de lui dire, non pas pour la véracité de ses propos, mais plutôt pour leur inventivité et elle ne peut s’empêcher de laisser échapper une exclamation amusée. « Je ne peux pas t’en vouloir Lloyd, Comment aurais-tu pu résister à mon charme légendaire ? Ses lèvres s’étirèrent en un sourire charmant et elle posa sa main libre sur l’enchevêtrement de leurs mains avant de se pencher pour lui chuchoter à l’oreille. Mais n’ai pas peur, je serais très gentille. » Elle avait insisté sur le mot très comme une énième provocation qui elle l’espérait serait prise comme telle par le principal intéressé et non pas pour une invitation à rejoindre de nouveau ses draps, car de cela, il n’aurait plus la possibilité. Maintenant que son mari était sorti de prison et qu’il commençait doucement, mais surement à reprendre une place dans la vie de Natalia et à en trouver une dans celle de son fils, elle n’avait pas l’intention d’être de quelconque façon que ce soit instrument à mettre cela en péril.

« S’il-vous-plaiiiiiit ??? »
Une voix féminine la replaça rapidement en contexte, elle détourna son attention de son interlocuteur et dirigea son regard vers la main qui s’agitait un peu plus loin. Toujours les quatre nanas trop bien habillées pour cet endroit qui donnait de la voix pour lui rappeler qu’elle n’était pas là pour faire la conversation. Elle ôta sa main de celle de Lloyd et récupéra le torchon déposé sur le comptoir. « Ne te sauve pas, on est loin d’en avoir terminé tout les deux. » Elle s’échappa et se dirigea vers la table ou son service était requis. « Bien mesdemoiselles, je vous écoute ! » Elles réfléchirent, se mélangèrent les pinceaux et commencèrent à rire, bon dieu, il n’était que 22h et elles étaient en bonne voie pour finir complètement saoule. Lia jeta un coup d’œil dans la direction du bar, mais Lloyd était occupé à regarder au fond de sa bière, lorsqu’elle reporta son attention sur ses clientes, elles regardaient dans la même direction en gloussant. La jeune mère ne put s’empêcher de les observer avec il faut le dire une pointe de jugement, elles ne devaient pas être foncièrement plus jeunes qu’elle, est-ce qu’elle serait comme ca elle aussi si elle n’avait pas plongé dans le bain du mariage et des enfants si tôt ? Naaan probablement pas, même ados, elle n’avait jamais été dans le clan des jolies blondes qui faisaient tourner toutes les têtes a contrario de son amie Felicity qui aurait certainement pu se retrouver en couverture de magazine. Elle nota mentalement les requêtes du groupe et se dirigea vers le bar où elle énonça leur choix à son collègue. « Je crois que tu as une ou deux admiratrices par là. Elle pencha la tête du côté de la table qu’elle venait de quitter. Est-ce que je dois briser leurs espoirs et leur annoncer que malheureusement, tu es déjà amoureux de moi ? Profites en je leur amène des cocktails, ca devrait faire passer la mauvaise nouvelle ! » Elle se mit à rire tandis que le barman déposait les verres sur un plateau devant elle. « Prends le temps de la réflexion à mon avis c’est pas leur dernière commande. » La jeune femme roula des yeux, attrapa le plateau et alla se décharger de son contenu auprès de leurs nouvelles propriétaires et revint après coup rapidement se poster auprès de son petit copain.

« Alors dis-moi tout, t’as trouvé un nouveau bar avec des serveuses plus sympa que moi ? ou ta fille a requis ton attention inconditionnelle pendant 6 mois ? » Talia savait pour en avoir parlé à plusieurs reprises avec lui, que son rôle encore tout frais de papa n’était pas chose facile pour lui, ce qu’elle pouvait comprendre sans grand mal, être un parent célibataire était loin d’être de tout repos, surtout quand on ignore tout de la façon dont il faut élever un enfant. Elle se rappelait à quel point elle avait pu galérer au début, elle n’avait après la naissance d’Eliott que peu de personnes vers qui se tourner et par là, elle entendait des personnes d’expérience, qui aurait su l’aiguiller sur la raison pour laquelle son enfant pleurait, ce qu’elle devait faire pour l’éveiller, comment agir lorsqu’il était malade et toutes ces choses qui contrairement à ce que l’on pense ne sont pas forcément innés et auxquels nous ne sommes pas du tout préparés. Talia avait néanmoins la chance d’être une femme et d’avoir un lien fusionnel et instinctif avec son enfant, elle ignorait si la réciproque était vraie pour les hommes, la plupart des gens vous diraient que non, le lien entre un bébé et son père se créait contrairement à celui qu’il partageait avec sa mère. Quelques parts, elle aimait bien parler de ca avec lui, elle avait l’impression qu’ils pouvaient se comprendre, qu’ils partageait la même expérience de la chose et c’est sans doute un des éléments qui les avaient rapprochés sans qu’ils s’en rendent vraiment compte.

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Lloyd Hatfield

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MessageSujet: Re: how to think before speaking: ten steps   how to think before speaking: ten steps EmptyLun 3 Oct - 20:56

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James, Lloyd & Natalia

 
Un sourire espiègle apparaît sur les lèvres de la serveuse alors qu’elle plaisante au sujet de l’impact que son charme a eu sur lui et a généralement sur la gente masculine. Le truc, c’est que c’est vrai. Elle est séduisante, drôle, de bonne compagnie et franchement bien fichu. Il surprend fréquemment les regards baladeurs des clients qu’elle sert et l’a vue se faire tripoter plus d’une fois. Natalia a chaque fois su répliquer avec fermeté et, ça aussi, c’est attirant. C’est une femme forte, qui en a bavé mais n’est pas du genre à s’apitoyer sur son sort. Elle a l’air de savoir rebondir à chaque situation et c’est admirable. En tout cas, le pompier l’admire. Suffisamment pour qu’une bonne part de vérité se cache derrière ses plaisanteries. Oui, il a envie d’elle. Elle est désirable et maintenant qu’il a testé la marchandise… Disons qu’il aimerait bien avoir droit à une seconde fournée.
« Mais n’ai pas peur, je serais très gentille » vient-elle lui susurrer à l’oreille, sa main caressant subtilement la sienne.
Lloyd tente de garder un air impassible et continue de servir son sourire pour pub de dentifrice à la serveuse. La vérité, c’est que son cerveau est en train de tourner à plein régime et qu’il commence à se demander si c’est une invitation ou si elle poursuit leur petit jeu. Quant à son second cerveau, celui qui se trouve entre ses jambes… Disons qu’il commence lui aussi à s’agiter.
« Qui te dis que j’aime quand tu es gentille ? » le provoque à son tour le grand blond, un sourire joueur au coin des lèvres.
Et puis la magie de ce moment est rompue par une des quatre filles que Lloyd a repérées à son entrée dans le bar. Celles qui l’ont copieusement maté pendant qu’il venait s’installer au bar, à la recherche de Natalia. S’il a pu envisager une seconde d’en ramener au moins une chez lui ce soir, à cette seconde, il n’éprouve plus que de l’agacement à leur égard. En quelques secondes, Natalia relâche ses mains et s’éloigne en lui promettant de revenir s’occuper de lui très rapidement.
Un peu contrarié, le pompier se retourne sur sa chaise pour faire face au comptoir et avaler quelques gorgées de sa bière. Il en profite pour sortir son portable de sa poche et consulter ses messages. Rien. Il ouvre une de ses applications, dans l’idée de jouer un peu, mais abandonne très vite cette idée. Lloyd sait d’avance qu’il n’arrivera pas à se concentrer sur quoi que ce soit d’autre que Natalia. Il repense à la manière dont elle s’est penchée vers lui, lui offrant une vue sur son décolleté… Mais il s’est montré sage et a gardé ses yeux clairs braqués dans ceux de la serveuse. Sa mère l’a bien élevé…
Pourquoi lui chuchoter des paroles qu’elle aurait tout à fait pu prononcer à haute voix, si ce n’est pour créer un semblant d’intimité entre eux ? Non, il y avait forcément un sous-entendu… Pas vrai ? En tout cas, cette idée lui plait beaucoup.

« Je crois que tu as une ou deux admiratrices par là » lui lance la serveuse en revenant à ses côtés, après avoir passé commande auprès du barman qui s’affère déjà. Lloyd fait mine de remarquer la tablée de nanas pour la première fois et une idée ne tarde pas à germer dans son esprit. La meilleure façon de voir si elle tient à lui, ce serait de la rendre jalouse… Elle vient de lui offrir une opportunité en or.  
Le pompier avale une nouvelle gorgée de sa bière, redonnant sa pleine attention à Natalia qui lui propose de tuer leur espoir dans l’œuf. Il tente de la sonder mais, avant qu’il ait pu lui faire part de sa décision, elle lui glisse qu’il a encore un peu de temps pour se décider, et s’éloigne à nouveau.
Sans perdre une seconde pour mettre son plan à exécution, le jeune homme se tourne sur son tabouret, s’accoudant au bar et se plaçant de manière à faire plus ou moins face aux quatre amatrices de cocktails. Il regarde Talia les servir et, lorsque deux d’entre elles croisent son regard, il lève sa bière dans leur direction, comme s’il souhaitait partager un toast avec elles. Comme il s’y attendait, elles se mettent à pouffer comme des imbéciles et son sourire à lui s’élargit encore un peu plus. Phase numéro une : accomplie.

Natalia est à nouveau près de lui. Apparemment, il agit sur elle comme un aimant et elle ne cesse de revenir dans son coin du Maureen’s Tavern. C’est un signe, ça non ? Enfin elle pourrait faire le tour des tables pour s’assurer que tout se passe bine pour ses clients et, surtout : s’assurer quelques pourboires… Non ?
« Alors dis-moi tout, t’as trouvé un nouveau bar avec des serveuses plus sympa que moi ? ou ta fille a requis ton attention inconditionnelle pendant 6 mois ? » le questionne-t-elle finalement. Et comme il se l’était promis, cette fois, Lloyd décide de ne pas détourner la conversation et de lui répondre honnêtement et sans plaisanter. Enfin presque. On ne se refait pas.
« Aucune des autres serveuses que j’ai pu croiser ne t’arrivait à la cheville ma belle. Tu sais bien qu’à mes yeux, tu es la seule et unique » lui sourit-il, avec un peu moins d’entrain que les fois précédentes. « C’est bel et bien Merrin qui a retenu mon attention et s’est sournoisement immiscée entre nous. Enfin elle et ma mère qui a commencé à me faire la morale en voyant que tout mon fric disparaissait ici » ajoute-t-il en avalant une nouvelle gorgée de sa bière blonde. « Mais j’me suis débarrassé d’elles. Maintenant nous sommes libres de vivre notre amour au grand jour. J’ai vendu ma collection de timbres et j’ai ramassé un beau pactole ma poule ! A nous la belle vie ! » enchaine-t-il, réalisant finalement qu’il n’a pas envie d’aborder de sujets déprimants ce soir et préfère de loin se détendre auprès de Natalia.
Il ne veut pas penser à sa mère, prisonnière de son propre appartement et de ses souvenirs. Il ne veut pas penser à Merrin qui l’enchaine à sa manière. Il l’aime à la folie, il mourrait pour sa fille sans hésiter une seule seconde, mais il a besoin d’un peu d’air, d’un peu de temps pour lui. Elle est venue bouleverser sa vie à l’improviste et Lloyd a l’impression d’être coincé à présent. Il veut se prouver qu’il est encore un homme libre avant d’être simplement un père. Il n’arrive pas à se mettre en tête que c’est l’étiquette qu’il porte à présent…
« J’nous ai réservé une chambre dans un motel du coin. Y a pratiquement pas de cafards et j’me suis renseigné : personne n’est mort dans le lit qu’on va partager ! Oh comme ce sera merveilleux, Lia ! Renie ton nom Toi, moi et les cafards pour nous mater » plaisante-t-il encore, passant une main sur le visage de la serveuse, rattrapant la sienne de l’autre. « Renie ton père et abdique ton nom, ou, si tu ne le veux pas, jure de m'aimer et je ne serai plus un vulgaire client mais ton preux chevalier à capote d’acier pour l’éternité ! »




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James W. Manning

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MessageSujet: Re: how to think before speaking: ten steps   how to think before speaking: ten steps EmptyJeu 6 Oct - 21:10

Lloyd, Natalia & James
How to think before speaking : ten steps
Oh, don’t worry, I’ll teach you, bitch.



I just want you on my own,
More than you could ever know.
Make my wish come true, all I want for christmas is you !


(comme ça vous l’avez dans la tête, de rien !)

Est-ce que quelqu’un peut lui expliquer pourquoi il a cette stupide chanson dans la tête ? Incroyable, la voie de la diva ne lui sort pas de la tête. Il s’abstient de siffloter le refrain au risque de se faire attaquer par les différents membres du club. Bonjour le mal de crâne au final si Mariah lui reste incrusté dans le cerveau. Etonnamment ça le fait sourire, il est justement bêtement tranquille et presque heureux. Il a vu son fils la veille et s’apprête à rendre visite à sa femme, encore au travail. Peut-être qu’il la kidnappera du bar, pourquoi pas, après tout, il n’a pas envie de réfléchir. Mais pour l’instant il est plongé dans une intense contemplation. Il checke les petites annonces pour repérer le chien parfait pour Eliott. Il n’en a pas encore parlé à Natalia et ne compte pas le faire jusqu’au dernier moment. Mais depuis que sa femme lui a dit qu’il voulait absoooolument un chien, alors il fait des pieds et des mains pour avoir ce que son fils désire. Et puis ça lui dit, à lui aussi, un chien. Après tout, son père n’a jamais voulu lui en offrir un. James estime pourtant qu’il s’agit d’un moment important.
Donc il fait son tour dans les petites annonces sur internet mais ne trouve pas ce qui lui convient. D’abord il n’a pas l’argent pour acheter un chien de race et ça ne l’intéresse guère. Deuxièmement, il ne veut pas un de ces fichus caniches ou autres petites bricoles insupportables. Il veut un truc plus gros, plus doux, capable de les protéger et d’être adorable avec son fils et sa femme à la fois.

Son œil dérive vers l’heure en haut à droite de l’écran de l’ordinateur. Il est bien assez tard, le garage est fermé, il ne reste plus que le prospect qui balaie l’intérieur. James éteint l’ordi et se relève, cuir sur le dos. Dans sa main des petits papiers qu’il s’amuse à déchirer. Le prospect va pour ranger le balai et James fait quelques pas en sa direction.

« Hé, attends. »

Il lève son bras, ouvre sa main et laisse les petits papiers tomber, le regard planté dans celui du déééébile qui lui fait face.

« Il en reste un peu, là. »

Le prospect ne pipe pas mot. Il sait très bien pourquoi James est un enfoiré ces derniers jours avec lui. James s’éloigne de lui, un petit sourire sur les lèvres. Il passe dire au revoir à son meilleur ami qui se prépare à rentrer au QG et grimpe sur sa moto, pose son casque sur sa tête et entame son voyage jusqu’au bar.

Il gare sa moto juste à l’entrée du bar, par chance, l’endroit n’est pas blindé ce soir et il peut s’assurer de voir sa moto de l’intérieur. Il compte s’installer et boire une bière en attendant sa femme ou jusqu’au moment où il décidera de la sortir de son boulot, puis l’emmener quelque part ou simplement la ramener chez elle. Lorsqu’il se redresse, il l’aperçoit à travers la vitrine, visiblement occupée à discuter avec un type posé au bar. D’un geste tranquille il pousse la porte et capte alors des éléments de la discussion.

« J’nous ai réservé une chambre dans un motel du coin. Y a pratiquement pas de cafards et j’me suis renseigné : personne n’est mort dans le lit qu’on va partager ! Oh comme ce sera merveilleux, Lia ! Renie ton nom Toi, moi et les cafards pour nous mater »

Et il joint les gestes à la parole en plus ce con.


« Renie ton père et abdique ton nom, ou, si tu ne le veux pas, jure de m'aimer et je ne serai plus un vulgaire client mais ton preux chevalier à capote d’acier pour l’éternité ! »

Première question, c’est qui ce connard ?
Deuxième question, pourquoi elle ne dit rien ?

L’enthousiasme qui guidait le motard jusque-là s’est estompé d’un coup, d’un seul. En fait aussi vite que les dents de ce type se déchausseront s’il continue à toucher sa femme comme ça. Une chaleur indescriptible parcourt la poitrine de James à cet instant précis alors que l’autre débile regarde Natalia toujours avec ce même air, censé, il se l’imagine, être charmant.
James est en proie à un furieux malaise, son poing se resserre sur les lanières du casque qu’il a entre ses mains gantées. Il y avait bien une paye qu’il n’avait ressenti cette furieuse sensation de jalousie lui parcourir les veines à la vitesse du feu sur de l’essence. Sa mâchoire se contracte.

Pause. On met sur pause.
James n’est pas débile, ça se saurait autrement. Au contraire, il a une bonne tendance à lire de manière assez efficace son entourage. Il analyse, il comprend et réfléchit, loin de la tête brûlée impulsive qu’on peut facilement attribuer à un KOS à première vue, quand on est soi-même demeuré et mal renseigné sur le gang de bikers. (certes ça ce n’est pas objectif ~)
Alors il se doute que Natalia ne l’a pas attendu pendant six ans sans jamais passer par la case coups d’un soir. Mais s’il y a bien une chose dont il est sur : il ne veut pas en entendre parler. Cette femme, là, devant lui, est la sienne. Six ans n’ont rien changé du côté de James qui refuse catégoriquement l’idée qu’elle se défasse du nom de famille qu’il lui a donné avec tout ce qu’il pouvait lui donner d’autre. Natalia lui a donné, elle, un enfant parfait et un amour qui lui faisait comprendre qu’il pouvait appartenir à une vraie famille. Alors oui il les a abandonné et oui il n’a surement rien à dire dans cette histoire alors qu’il a passé six ans derrière les barreaux, et même peut-être que Natalia ne serait pas d’accord avec ce raisonnement, mais à cet instant précis mis en pause, James ne pense pas à ça. Oh non, au contraire, il ne pense même pas du tout.

Lecture.

« Ça va j’te dérange pas ? »

Le visage du motard est contracté de colère, son regard est clairement rempli de mépris. Il vient de s’avancer de quelques pas vers la table, en vitesse, et plaquer ses mains gantées sur le comptoir dans un bruit sonore qui fait taire quelques secondes les alentours. Son regard est planté dans celui du blond.

« Tu veux que j’vous dépose au motel peut-être ? J’ai bien envie de t’y aider tiens. »

Il sourit. James sourit d’un air mauvais, prêt à attaquer à la moindre provocation de son vis-à-vis.

« J’te conseille d’éviter de poser tes mains sur elle comme ça, et puis t’es qui pour faire ça ? »

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Natalia Manning

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MessageSujet: Re: how to think before speaking: ten steps   how to think before speaking: ten steps EmptySam 8 Oct - 22:27

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Bien évidemment et comme escompter il lui laisse entendre qu’aucunes autres serveuse ne saurait la remplacer, elle lui adresse une moue septique avant de lui filer un coup amicale dans le bras. « Je suis sûre que tu leur dis toute la même chose ! J’ai pas le souvenir d’avoir eu autant de pourboire que ca de ta part pourtant ! lui lance-t-elle prenant l’air de réfléchir sérieusement à la question. Et pourtant, ce n'est pas faute de t’avoir offert un service plus que privilégié. » Elle se mit à rire, essayant de faire, disparaître le voile légèrement teinté qui semblait s’être peint sur le visage du pompier en l’espace d’un seul et court instant. Elle s’inquiétait de savoir si c’était à cause d’elle, parce qu’elle avait mentionné sa fille et cela n’était pas le moins du monde son intention, elle s’appliquait donc à détourner son attention de sa question initiale afin de s’assurer qu’elle ne venait pas de définitivement gâcher sa soirée et l’instant de détente qu’il était venu chercher chez Maureen. À dire vrai et quand bien même son intention y était, c’est lui qui changea de sujet usant de l’humour dont il ne manquait jamais à son contact, la jeune femme l’écouta amuser, se demandant silencieusement si Lloyd était comme ca au quotidien ou si elle avait droit au charmeur de ses dames et seulement lui, elle pourrait sans doute poser la question à Josef, elle savait pertinemment qu’ils se connaissaient très bien et qu’ils travaillaient ensemble, mais alors ce serait sans doute montré un intérêt plus important que celui qu’elle ne lui accordait vraiment et voir Josef la questionné sur ses relations avec son collègue était bien la dernière chose qu’elle avait envie de voir arriver, il ne serait sans doute que trop content d’entendre son amie s’intéresser à quelqu’un d’autre que son mari pour lequel il n’éprouvait rien d’autre qu’un profond ressentiment et serait fort enclin à s’imaginer bien des choses.

Il la fait rire et c’est quelque chose que peu de gens avaient réussi à faire ces derniers temps et elle en apprécie les effets, il faut dire que les choses semblaient se décanter ces derniers temps, rien de transcendant, rien d’exceptionnel non plus, mais rien n’était venu la frapper de pleins fouet depuis la banque (qui soit dit en passant et elle l’espérait avait servi de mauvais karma pour au moins l’année à venir), les choses ne se passaient pas trop mal avec James, voir même bien mieux qu’elle n’aurait pu le penser en l’imaginant rentrer au bercail et mise à part les nuits difficiles de son fils, celui-ci faisait preuve d’un comportement plutôt normal compte tenu des évènements auxquels il avait assisté. « Je suis sûre qu’on pourrait vivre au moins comme des rois avec ca et dis-moi où compte tu m’emmener vivre cette vie grandiose ? » Elle plaisante aussi ouvertement que lui, sans aucune arrière-pensée et surtout sans aucune intention de voir cet échange prendre une tournure plus poussée que la plaisanterie, ce n’est plus vraiment à l’ordre du jour dans l’esprit de la serveuse quand bien même elle ne regrettait pas vraiment ce « faux-pas ». Lloyd continue son petit manège et cela fait naître un sourire franc et divertie, elle hoche la tête comme impressionnée par sa proposition et le laisse poser sa main sur sa joue dans un esprit chevaleresque exagéré. « Tu me fait rêver Lloyd, tu le sais ca ? » lance-t-elle en plongeant son regard dans le sien, elle n’a cependant pas le temps de continuer à lui répondre coupé par la voix familière et contrarié de son mari qui résonne dans son dos. Son sourire disparaît soudainement et elle se dégage des mains de Lloyd pour planter son regard dans celui de son mari, affichant malgré elle un air de gamine prise en faute. Les traits du motard sont figés dans un air mauvais et irrité, ce qu’elle peut comprendre, elle imagine sans peine ce à quoi pouvait ressembler cet échange d’un œil extérieur et elle espérait qu’il était là depuis suffisamment de temps pour s’être rendu compte qu’il ne s’agissait là que d’une vague plaisanterie et rien de plus, mais c’était une idée naïve qui disparut en un claquement de doigts lorsqu’elle prit conscience de la façon dont il la regardait, avec une pointe de déception et une large part de colère.

« James, c’est pas ce que tu crois ! » mais sa voix s’éteint sous celle de Lloyd qui à son tour prend la parole, elle l’avait un instant oublié et surtout elle venait de se rappeler que le pompier n’avait pas la moindre idée du fait qu’elle était mariée, elle n’avait pas mentionné James et il n’avait jamais eu l’occasion de voir un anneau à son doigt. Oui clairement ca n’annonçait rien de bon et dieu sait qu’elle n’aimait guère se donner en spectacle, surtout pas sur son lieu de travail.
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Lloyd Hatfield

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MessageSujet: Re: how to think before speaking: ten steps   how to think before speaking: ten steps EmptyDim 16 Oct - 13:17

how to think before speaking:
ten steps

James, Lloyd & Natalia

 
Il ne sent pas le vent tourner et se prend la rafale en plein visage…
Il y a encore un instant, le pompier plaisantait avec la serveuse, la draguant sans vergogne en usant de phrases toutes faites qu’il savait parfaitement ringardes. C’était le jeu. Lloyd prenait des airs de Roméo de bac à sable et Natalia faisant semblant de tomber dans le panneau et d’être émerveillée par ses formules romantiques stupides. Leur petit jeu n’était devenu sérieux qu’une seule fois, mais ça n’avait heureusement rien gâché à leur petit plaisir puérile. Au contraire en fait. Leur écart de conduite a permis de les rapprocher, de les rendre plus complices et de pimenter un peu leurs échanges tendancieux.
Le pompier sait qu’essayer de retenter l’expérience ce soir pourrait cependant nuire à tout ce qu’ils ont construit ces deux dernières années. Mais il a envie de prendre des risques ce soir. Et puis qui sait, peut-être que ça vaudra le coup ? Peut-être que Talia est en réalité la femme de sa vie et que son destin est en marche ! Se mettre en couple avec elle serait certainement difficile avec leurs enfants respectifs à charge, leurs emplois du temps et la dangerosité de son métier, mais d’autres sont passés par là avant eux et s’en sont tirés… Pourquoi est-ce qu’ils ne pourraient pas s’en sortir ? Lloyd n’est pas amoureux de Natalia, mais il pourrait le devenir, il le sait. Elle est charmante, drôle, douée d’empathie et il sent qu’elle a encore un tas de qualités cachées à lui révéler. Quelques défauts aussi, bien sûr, mais ça fait partie du jeu. Le pompier est donc venu tenter sa chance, advienne que pourra, mais celle-ci vient de tourner…
« Ça va j’te dérange pas ? »
Le ton est sec, le faciès de son auteur chargé d’un mélange de colère et de mépris. Pour le bien de sa profession, le pompier a rapidement appris à déchiffrer les expressions du visage de ses interlocuteurs. Ca lui permet d’adapter ses réponses à son interlocuteur et lui a permis de se tirer de pas mal de situations compliquées. Ce qu’il lit sur le visage de cet inconnu lui met tout de suite la puce à l’oreille, mais il décide de ne pas se laisser emmerder et de nier le danger.
« Un peu » réplique-t-il donc, après avoir jaugé l’homme rapidement, puis détourner la tête pour clairement lui signifier qu’il n’a pas une seconde de son temps à lui accorder.

Mais quand Natalia se rétracte subitement et rougit à vue d’œil, comme une ado surprise par son père en train d’embrasser son petit ami, le doute commence à l’envahir… Qui est ce type ? se demande très vite le pompier, redonnant son attention à l’homme qui arbore une veste de cuir qui lui est familière. Ils se connaissent, c’est évident. Le dénommé James n’est pas un simple client trop collant, un collègue amouraché ou lassé de devoir faire tout le boulot pendant qu’il estime que Natalia se la coule douce. Non. Ils se connaissent et ont un passif…plutôt lourd d’après les signaux que capte le pompier.
Il est à présent capable de nuancer un peu mieux la nature de l’éclat dans le regard de son nouvel interlocuteur… En plus de la haine et de l’écoeurement qu’il fait naitre chez James, il devine de la jalousie. Mais au lieu de se figurer qu’il ferait mieux de calmer le jeu, le pompier se laisse à son tour gagner par le même genre de sentiment. Il est venu pour se rapprocher de la jeune femme et ce connard est en train de faire foirer son plan. Et le pompier trouve ça injuste. Il a eu une journée de merde et il a besoin de ce temps passé avec la serveuse. Il avait envie de voir jusqu’où il pouvait aller et l’homme lui fait obstacle.
« J’te conseille d’éviter de poser tes mains sur elle comme ça, et puis t’es qui pour faire ça ? » le relance-t-il dans un sourire fielleux qui ne plait pas du tout à Lloyd. Le lui faire ravaler le démange et il sait qu’il en est capable. Il pratique la boxe depuis près de dix ans maintenant et sait parfaitement se défendre, contrairement à ce que son allure peut parfois laisser penser.    
« J’suis juste un type qui passe un bon moment avec une très bonne amie et que t’es en train de faire royalement chier, mec. Alors qui qu’tu sois, ça m’arrangerait qu’tu bouges et qu’t’évite de t’mêler des conversations qui n’te concernent pas. » lui répond le grand blond du tac au tac, se levant de son siège pour tenir tête à l’intrus, sans se douter une seule seconde de qui il est.
A ce stade, c’est le cadet de ses soucis. Il veut juste qu’il s’en aille et lui laisse le champ libre. A moins que ce qu’il cherche, c’est à se battre avec lui… Peut-être que c’est de ça qu’il a besoin ? Peut-être qu’un bon combat à mains nues lui fera autant de bien qu’une partie de jambes en l’air…
« Quant à mes mains, j'les bouge si ça dérange la demoiselle, et uniquement dans c'cas. Et comme t'as pu l'voir, ça la dérangeait pas du tout... »
Cette fois, c'est à son tour de sourire. Et celui-ci s'étire très largement, avec une insolence folle.  



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MessageSujet: Re: how to think before speaking: ten steps   how to think before speaking: ten steps EmptyLun 17 Oct - 18:00

Lloyd, Natalia & James
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« James, c’est pas ce que tu crois !
—  Un peu. »

Pardon ?
Il a bien entendu là ?
Et qu'est-ce qu'il est censé croire au juste ?
Peut-être que cet espèce de connard se croit drôle, pense James, qui voit maintenant un peu plus rouge encore. Le motard lance un regard furtif à Natalia qui arbore un air qu’il dirait gêné à première vue, mais son attention retourne rapidement vers le blond qui lui, se détourne l’espace de quelques secondes.

James a presque envie de rire. Presque. Mais la jalousie qui rôde comme un animal dans sa cage thoracique l’empêche de rationnaliser la situation, de tempérer ses ardeurs, il a ce type dans le viseur. Il le jauge, l’observe de haut en bas, essaie d’estimer ce qu’il serait capable de donner dans un affrontement. James n’est pas stupide et pas du genre à sous-estimer un danger, les plus dangereux ne sont pas toujours ceux que l’on croit. En l’occurrence, que ce type soit capable de tout ou de rien, il s’en fiche complètement. Il se sent juste comme… il ne saurait décrire, de lui-même, comment il se sent. C’est plus fort que lui, cette peau que le blond touche, c’est sous les mains du motard qu’elle devrait être.
Un part de lui encore noyée par les diverses émotions qui le traversent s’interroge sur le rôle de Natalia dans cette histoire. Aveuglé, il ne pense qu’au type devant lui et pourtant, cela n’avait pas l’air de la déranger.

« J’suis juste un type qui passe un bon moment avec une très bonne amie et que t’es en train de faire royalement chier, mec. Alors qui qu’tu sois, ça m’arrangerait qu’tu bouges et qu’t’évite de t’mêler des conversations qui n’te concernent pas. »

James a l’impression de rêver.
Il se lève en plus ? Il veut lui tenir tête ? Il ne va pas être déçu du voyage. Si James n’est pas du genre, comme Thomas, à partir au combat tête baissée, mais alors que Natalia rentre dans l’équation, le motard ne réfléchit plus… du tout. James serre les poings, serre la mâchoire et se rapproche dangereusement du type qui draguait sa femme.

« Quant à mes mains, j'les bouge si ça dérange la demoiselle, et uniquement dans c'cas. Et comme t'as pu l'voir, ça la dérangeait pas du tout...
— Tu f'rais mieux de la fermer. »

Son ton prend un degré de menace certain alors qu’il ne se retient pas d’apposer violemment ses paumes de mains sur les épaules du type pour le bousculer, le repousser en arrière et l’éloigner de Natalia. Il ne veut plus le voir autour d’elle, plus le voir la toucher.

« Si j’te dis de pas la toucher tu la touches pas. Tout ce qui la concerne me concerne aussi, tocard. »

Le motard ne sourit plus, ne fait absolument pas attention au monde qui s’est quelque peu tut autour d’eux. Loin de lui l’image du biker sympa et beau-parleur, c’est une autre facette de sa personnalité qui se pointe à toute vitesse. Celle qu’il évite en règle générale d’afficher sous les yeux de sa femme, celle qui s’est épanouie au contact de ses frères, celle qu’il doit supporter lorsqu’il a les mains dans la violence reliée au club.

« C’est ma femme. »

Ses yeux sont plantés dans les siens, il brûle de lui en décocher une mais lui laisse une sorte de dernière chance. Le corps tendu à l’extrême, James est totalement focusé sur le blond, tente de saisir, prédire et prévoir ce qu’il va faire pour le prendre de court. Un rien ferait basculer le motard.

« J’crois que t’as plus rien à ajouter, tu peux dégager. »

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MessageSujet: Re: how to think before speaking: ten steps   how to think before speaking: ten steps EmptyMer 19 Oct - 11:07

How to think before speaking: Ten steps

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La poudre prend feu presque instantanément ce qui n’est pas une réelle surprise. Des mois où Lloyd n’avait pas mis les pieds ici et c’était précisément ce soir quand il lui parlait de motel que son mari faisait irruption, si ça ce n’était pas de la malchance, la jeune femme ne saurait dire ce que c’était. Elle reste un peu interdite, définitivement silencieuse devant ce qui semble se jouer devant elle, elle n’a pas la moindre idée de ce qu’elle pourrait dire pour éteindre cette situation qui s’envenime de seconde en seconde et qu’elle a provoqué bien malgré elle. La serveuse se maudit intérieurement d’avoir continué ce petit jeu alors qu’il n’avait plus lieu d’être, flirter avec le pompier était une chose et il n’y avait là rien de bien mal après tout, tout du moins tant que James était en prison, tant qu’il n’était théoriquement pas en mesure d’être son mari et de respecter les vœux qu’il lui avait faits huit ans plus tôt. Est-ce qu’elle venait de ruiner cette soirée qu’ils avaient partagé il y a deux semaines de ça ? Cet instant un peu à part ou pour la première fois depuis son retour elle avait eu l’impression que ces six ans n’étaient qu’un vague cauchemar qui n’avait pas vraiment existé ? C’est en tous les cas ce à quoi ressemblait l’air déçu et blessé qui recouvrait le visage souriant que lui adressait son époux la plupart du temps et elle commençait vraiment à s’en mordre les doigts.

Lloyd en rajoute et elle ne peut pas vraiment le blâmer même si le regard qu’elle lui adresse est loin d’être très amicale, il ne fait que défendre la place qu’il pense avoir face à un type sorti de nulle part qui vient marcher sur ses plates-bandes sans doute et dont qui plus est il ignorait jusque-là l’existence, peut-être aurait-elle-lui dut lui dire qu’elle était mariée, la question formuler comme ça sonne encore plus idiote et elle ne pouvait nier qu’elle y ait pensé, à plusieurs reprises mais il était compliqué de placer au milieu d’un petit jeu comme celui auquel ils s’adonnaient une information pareille, elle avait sans peine imaginé qu’il se serait certainement mis en retrait et elle aurait pu dire adieu à ces moments qui lui donnaient l’impression d’être un peu plus qu’une mère ou une serveuse et en ces temps difficiles, c’était quelque chose qu’elle n’avait pas eu envie de laisser s’échapper. « Ça suffit, c’est bon stop ! tous les deux! »

Sa voix semble se perdre, aucun des deux hommes ne daigne ne serait-ce que tourner son regard vers elle, non ils continuent de se toiser et quand Lloyd émet sournoisement sa provocation, James réagit instantanément en apposant ses mains sur lui et en le poussant violemment plus loin et…les mots sont lâchés, sa femme. Elle aurait préféré pouvoir le dire au blondinet elle-même de façon plus délicate et en s’excusant, mais voilà qui était désormais trop tard. La foule se tait et observe avec assiduité la querelle qui ne fait que commencer, certains visages sont souriants, d’autres haussent les sourcils d’un air bourré de jugement, tandis que d’autres semblent s’inquiéter de voir les choses dégénérées, Natalia elle-même fait plutôt partie de cette dernière catégorie.

« JAMES ! arrête ! Laisse le tranquille. » Elle plante son regard dans le sien et celui-ci est clairement menaçant puis elle le retourne vers Lloyd affichant un regard cette fois-ci désolé « Lloyd, je voulais te le dire mais… » mais son collègue derrière le bar l’interpelle froidement et elle se voit contrainte de se détourner pour lui faire face. « QUOI !? » Il écarta les bras comme pour lui signifier qu’elle avait intérêt à couper court à ce petit manège comme si ce n’était pas déjà ce qu’elle était en train d’essayer de faire. « Pas ici ! » elle pousse un soupir « Tu crois que je le sait pas ? » mais elle n’a guère le temps de continuer à converser avec le barman car il n’avait suffi que d’une seule seconde et que de quelques pas pour laisser libre cours à la colère des deux hommes qui ne semblait pas encore prête à s’éteindre au grand damne de la jeune femme.
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Lloyd Hatfield

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MessageSujet: Re: how to think before speaking: ten steps   how to think before speaking: ten steps EmptyVen 21 Oct - 20:09

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« Tu f'rais mieux de la fermer. »
« Sinon quoi ? » est-il sur le point de lui répondre, sans prêter la moindre attention à Natalia. La serveuse n’est même plus vraiment au centre de ce débat. Elle n’est qu’un genre d’idée abstraite, un contexte. A présent, il n’y a plus que lui et ce type qui l’emmerde profondément mais qui pourrait bien lui apporter ce dont il a besoin…
Mais il n’a pas l’occasion de prononcer le moindre mot. Le motard le bouscule et Lloyd titube sous l’impact. Il bute d’abord contre son tabouret qui se renverse sur le parquet élimé du Maureen’s Taverne puis se heurte au bar où il s’était installé.
Le pompier voit rouge. Son équilibre retrouvé, il se prépare déjà à rendre coup pour coup. Il a peut-être provoqué verbalement ce connard, mais en le poussant comme il vient de le faire, l’autre lui a donné carte blanche pour laisser s’exprimer sa frustration et cette colère qu’il n’ose exprimer depuis des jours, des semaines, sans doute depuis des mois. Depuis la naissance de Merrin… Merrin qu’il aime de tout son cœur mais qui est venue bouleverser son existence alors qu’il ne s’y attendait absolument pas et qu’il aura à sa charge jusqu’à la fin de cette vie qu’il n’imaginait pas comme ça. Depuis, il est obligé de faire le deuil de sa vie d’avant, le deuil de ses projets compromis par l’existence d’un enfant sous sa tutelle et… Disons qu’il n’a pas encore tout à fait franchi les cinq étapes. Et cet enfoiré trop sûr de lui va en faire les frais.  
« Si j’te dis de pas la toucher tu la touches pas. Tout ce qui la concerne me concerne aussi, tocard » continue de le provoquer son interlocuteur, alors que le poing de Lloyd se referme. « C’est ma femme. »

Ces trois mots résonnent encore et encore dans la tête du pompier. Sa femme. Natalia est sa femme… Non. Il ne veut pas y croire. Pourtant l’information est tombée et elle est crédible. La serveuse n’a pas fait un enfant toute seule après tout… Lloyd a présumé qu’elle n’était pas resté en bons termes avec le père d’Eliott, que c’était simplement pour ça qu’elle peinait à joindre les deux bouts et avait du engager une batterie de baby-sitters. Mais apparemment, son mec est encore dans les parages.
Est-ce qu’il régit encore son existence ? Est-ce qu’ils sont encore officiellement ensemble ? Le pompier a du mal à y croire. Il ne veut pas y croire. Il n’arrive pas à se dire qu’il aurait pu se tromper à ce point sur le compte de la serveuse… Il ne peut pas l’imaginer comme une femme adultère.
« Lloyd, je voulais te le dire mais… »
L’intéressé pose un regard blessé sur elle. Parce que si elle s’excuse de cette manière… C’est qu’il se passe encore quelque chose. Il le devine à leur façon de se tenir, aux propos tenus par l’un et l’autre, au regard mortifié de la jeune femme. Lloyd se sent tout à coup très stupide. Sa colère l’a abandonné subitement. Son envie d’en découvre avec le type s’est envolée. Il s’est fait utiliser. Il ne sait pas à quel point, mais il sait que Natalia s’est foutue de sa gueule et ça le fait franchement suer. Parce qu’il l’aimait bien, parce qu’il espérait quelque chose.
« J’crois que t’as plus rien à ajouter, tu peux dégager » le cingle le prénommé James en le toisant froidement.
Lloyd le fusille du regard pour toute réponse, alors que Natalia est amenée à s’éloigner. Elle se débine, la garce, voilà ce que se dit le pompier. Elle m’a fait passer pour le dernier des cons et maintenant, elle se tire et me laisse gérer son mari furieux !
Furieux, il est évident qu’il l’est. Mais il se sent aussi supérieur à lui et ça aussi, ça le fait franchement chier…

Lloyd sait que le mieux à faire pour lui, ce serait de présenter ses excuses à James pour son attitude envers sa femme et de partir, la queue entre les jambes. Mais au moment où cette idée le traverse, il sait qu’il n’en fera rien. Il n’en a tout simplement pas la moindre envie. Parce qu’il est une victime dans cette putain de sale histoire et il ne voit pas pourquoi ce serait à lui de s’excuser. Natalia lui a caché l’existence de ce type et s’est laissé draguer ouvertement par lui pendant des mois. Elle a accepté de coucher avec lui, pour l’amour de Dieu ! Pourquoi est-ce qu’il devrait se sentir honteux ? Pourquoi est-ce qu’il devrait s’écraser face à cet inconnu ?
« J’ai pas terminé ma bière » rétorque-t-il froidement, ses poings se contractant à mesure que sa colère refait surface.
Et avant qu’il ait pu ajouter quoi que ce soit, il voit le mari de Talia se saisir de sa bière et, le temps qu’il comprenne ce qui va suivre, il est déjà trop tard. Quand il tente de reculer pour échapper au jet de bière, il se prend les pieds dans ceux du tabouret et se rattrape de justesse au comptoir du bar pour ne pas chuter. James vient de lui balancer le contenu de sa propre bière au visage.
La putain de douche froide…
Et puis la rage. Son sang ne fait qu’un tour et, alors que le liquide mousseux dégouline le long de ses cheveux, l’aveuglant un peu, il cogne à l’aveuglette et atteint le visage de son assaillant. Mais Lloyd n’est pas décidé à s’arrêter là et sans perdre une seconde, il se jette sur James pour venger l’affront qui vient de lui être fait. Et venger deux ou trois autre injustices qu’il a dû subir et n’ont rien à voir avec cette affaire-là…  


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James W. Manning

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MessageSujet: Re: how to think before speaking: ten steps   how to think before speaking: ten steps EmptyMer 26 Oct - 15:40

Lloyd, Natalia & James
How to think before speaking : ten steps
Oh, don’t worry, I’ll teach you, bitch.



« JAMES ! arrête ! Laisse le tranquille. »

Surement pas. Il ne laissera surement pas ce débile rester droit devant lui comme ça. James se sent blessé, une petite entaille sur laquelle on rajoute du sel au fur et à mesure qu’il comprend, inconsciemment, les rouages de leur relation. Il n’est pas bête, il sait. Il ne veut et ne voulait pas le voir, mais sait. Mais il ne veut pas comprendre, pas maintenant, pas ce soir. « Lloyd, je voulais te le dire mais… »

Je voulais te le dire. Quand ? À quel moment ? Quand t’étais dans son lit j’imagine ? La fureur que ces mots déclenchent chez James se propage comme une vague le long de ses membres. Il serre les poings plus forts que jamais, blanchit ses articulations, serre la mâchoire, se retient d’exploser les dents du mec. Il ne sait même pas d’où lui vient cette retenue d’ailleurs. Après tout, il n’est pas du bon côté de la loi, il vient de se taper six ans et si ce mec s’est lui, tapé sa femme, pourquoi il ne pourrait pas le cogner comme il se doit ?

Il ne veut juste pas retourner en taule, surement ça. Oui c’est surement ça. Ce n’est pas la déception qui l’empêche de prendre une décision, non. Il ne peut pas se permettre d’afficher un air blessé, alors il va mettre ça sur le compte de la taule. Cette facette dangereuse qu’il a toujours évitée à sa femme de croiser ressurgit, assoiffée de vengeance.

C’est vrai qu’elle ne porte même plus son alliance. Puis on lui a volée à la banque. Mais elle ne la portait plus, il s’en souvient maintenant, quand il a débarqué, sorti tout fraîchement de prison. Elle n’était plus à son doigt. Ce type n’aurait pas pu le savoir si elle ne lui a pas dit.
Et si Natalia ne lui a pas dit, c’est parce que ça gênerait la suite de leur relation, il se l’imagine. Ça fout des bâtons dans les roues de leurs petits moments quand l’un ou l’autre est engagé.

Mais son annonce fait son petit effet chez le pompier qui semble redescendre un peu, il ne sait pas trop comment jauger la réaction du type. Son visage change, ses traits se métamorphose, il semble se tendre encore un peu plus. James le jauge en cet instant de silence, attend simplement que le type dont il n’a toujours pas de nom, batte en retraite et se casse.

« J’ai pas terminé ma bière »

Ah oui ?

James se saisir sans prévenir du verre de bière posé sur le bar et le balance à la gueule du pompier. Voilà pour la bière, elle est terminée maintenant tu peux te casser, à moins que tu veuilles la suite ?

Le motard n’a même pas vraiment le temps d’articuler une dernière menace que le type réagit au quart de tour et lui décoche une première droite. Visiblement, le blondinet sait cogner parce qu’une douleur diffuse se déclare de sa pommette au reste de son visage. Sous le choc, le KOS ne réagit pas et son assaillant en profite, sans perdre un moment, pour reprendre sa danse et se jette carrément sur lui.

James tente de se protéger mais son adversaire est visiblement aussi énervé que sournois et il parvient à lui en coller une autre, plus forte encore que la première. La motard recule de quelques pas, le coup de poing directement dans son œil droit lui fait d’ores est déjà mal mais, comme un animal affamé réagissant à l’odeur du sang, James sent à l’intérieur du lui l’appel de la violence.
Après tout, ne demandait-il pas que ça depuis sa petite interruption de leur charmante conversation ?

Il sent qu’on attrape le col de sa veste. Sa veste en cuir, pas celle que Natalia lui a offerte, mais celle qu’il porte en dessous, son cuir de KOS, c’est ça que le blond arrive à attraper.
Il se ressaisit et bloque un coup de genou, il ne sait comment et repousse ensuite comme il le peut son adversaire en y mettant toute sa force, l’éjectant plusieurs pas en arrière. Il prendrait bien son crâne pour le défoncer sur le bord du comptoir, pourquoi pas. Il choperait bien une chaise pour lui exploser le dos. N’importe quoi pour lui briser les os de sa sale petite face d’enfoiré. Mais une part de lui veut y aller à la main, au poing, sentir le contact de la chair sous ses doigts pliés. Il veut y aller de manière réglo. Et visiblement le blond à la carrure moyenne n’est pas sans ressources.

James saisit ce moment où il existe une distance entre eux deux pour s’avancer en vitesse et lui décocher une première droite en plein visage. Enfin. Ça le ferait presque sourire sous la colère qui fait vibrer sa peau. Enfin, il arrive à lui donner ce qu’il mérite, et il ne se retient pas. Ce premier coup en amorce un autre, cette fois qui cette fois atterrit dans le ventre de son adversaire. Il réussit à l’attraper par son col et, de toutes ses forces, l’éjecte pour le balancer à terre, en direction de la porte, jolie coïncidence.

Le motard cherche à ne laisser aucun moment respirable au demeuré désormais à terre et se jette sur lui, plus précisément au-dessus de lui et lui assène une première droite qui n’atterrit pas ou il l’escomptait mais peu lui importe tant que le poing touche une partie de son corps, et relève le poing, la main gauche serrant de toutes ses forces le tissu du pull ou de la veste, peu lui importe, du type en dessous de lui.

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Lloyd Hatfield

Lloyd Hatfield
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MessageSujet: Re: how to think before speaking: ten steps   how to think before speaking: ten steps EmptyVen 28 Oct - 19:43

how to think before speaking:
ten steps

James, Lloyd & Natalia

 
Il calcule ses coups, pense à son jeu de jambes, sa défense. La force de l'habitude. Lloyd savoure le contact électrisant de ses poings contractés s’écraser contre le visage de son adversaire. Il vient de lui asséner un second coup au visage qui a fait mouche et l'a fait reculer de nouveau. Lloyd a le dessus et il sait que s'il s'en donne la peine, il pourrait conserver l'avantage. Il est rapide et il a de l'expérience. Mais peut-être est-il un peu trop discipliné...ou trop sûr de lui. Sans compter que le pompier, de part sa formation, reste toujours dans le contrôle de lui-même. Il est supposé servir et venir en aide aux concitoyens de Chicago, pas leur refaire le portrait. Hors, il y a de fortes chances que James ne soit pas aussi prévenant ou réglo. Et alors la retenue de Lloyd pourrait lui coûter cher.
Pour l'heure, il vient de saisir le motard par sa veste et tente de lui asséner un coup de genou dans le bas ventre. Mais l'attention de Lloyd est détournée une seconde par le retour de Natalia qui tente de s'interposer pour les séparer. Et cette seconde d'hésitation permet à son adversaire de réagir et bloquer le coup. Le mari de la serveuse parvient même à le repousser, profitante la position précaire dans laquelle vient de se mettre le grand blond pour le déséquilibrer.
Lloyd enrage.

L'espace d'une seconde, il est d'ailleurs tenté d'attraper la bouteille de bière qui repose sur le bar, près de l'endroit où il a durement atterrit. Il s'imagine la briser sur le crâne du type ou directement sur le comptoir pour refaire le portait de ce connard. Mais il ne fait rien de tout ça. Parce que même s'il est furieux, même s'il trouve toute cette situation injuste et déteste James autant que Natalia, Lloyd ne peut pas aller aussi loin. Il ne pourra jamais aller aussi loin. Du moins pas avec si peu d'alcool dans le sang...
Et c'est encore cette seconde d’hésitation et de retenue qui permet une ouverture à James. Foutue conscience ! L'homme se jette sur lui et tout ce que peut faire Lloyd, c'est essayer de se préparer à le réceptionner. Le premier coup qu'il reçoit lui électrise le visage. Il n'a pas levée sa garde suffisamment tôt et son nez a pris. Il parvient à arrêter le second et, devinant la prochaine attaque de son adversaire, tente de protéger son estomac. Il amorti le coup mais alors qu’il recule sous l’impact, ses jambes rencontrent les pieds du tabouret précédemment renversé. L'espace d'une seconde le pompier pense que James étend le bras pour le rattraper, et lui éviter une chute gênante. Mais non. Il l'empoigne rudement pour une toute autre raison. Le motard l’envoie tout à coup valser en arrière. Ce connard a de la force et sa haine à son égard la décuple certainement encore davantage...
Lloyd voit trente-six chandelles lorsque sa tête heurte le parquet élimé de l'établissement. Mais il ne peut pas se permettre de se laisser aller. James est déjà sur lui. Il reçoit un coup dans la bouche et voit le poing de l'homme se dresser à nouveau. Cette fois, luttant contre l'engourdissement, il réagit et envoie relève subitement son genou dans l'entrejambe de son adversaire. Déloyal et alors ? Il lui assène un coup dans la tempe et profite qu'il soit un peu sonné pour le faire basculer et reprendre le dessus. Littéralement. Ses oreilles continuant de siffler désagréablement, il enchaîne les coups dans le visage de James. A présent, son but est autant de se décharger de ce trop plein de rage que d’immobiliser James qui a bien failli l’avoir. Il faut qu’il le mette KO. Sa main libre se referme sur la gorge de James  alors qu’il tente d’immobiliser le reste de son corps à l’aide du sien.

Il en est là lorsqu’il sent une paire de bras l’enserrer et tenter de le hisser sur ses jambes pour l’éloigner de son adversaire. Il essaie de se défendre, de se libérer de cette étreinte, en vain. En dernier recours, il tente de se raccrocher aux vêtements de James mais ne trouve aucune prise et se retrouve le cul par terre, dans les jambes du barman ou d’un serveur, il n’en sait foutrement rien. Le souffle court, il observe le motard se remettre des coups qu’il lui a envoyés. Ses oreilles continuent de tinter et il sent le goût ferreux de son propre sang emplir sa bouche. Il est tenté de cracher mais sa mère l’a mieux élevé que ça…
Lloyd tente de se redresser pendant que Natalia commence à leur faire la leçon. Il ne l’écoute pas. Il est en train d’essayer de faire l’inventaire de ses blessures et de définir s’il devra ou pas faire une passe chez Tito ce soir pour qu’il lui remette la tronche à l’endroit.
« Bouge et j’te pète le genou mon gars » le prévient l’homme qui l’a ceinturé une seconde plus tôt. « Ca vaut pour toi aussi. »
Lloyd échange un coup d’œil haineux avec James. Il l’a plutôt bien amoché mais il n’a certainement rien à lui envier. Lloyd passe sa langue sur ses dents pour s’assurer qu’elles sont toutes en place et ravale encore un peu de son sang en déglutissant. Il provient vraisemblablement de son nez, et de sa lèvre. Il essuie son menton d’un revers de la main et n’est pas surpris d’y trouver une trainer sanglante.
« C’est ton problème je crois. Alors règle-le. Et tous les dégâts seront retenus sur ta prochaine paie, alors fait ça bien » lance le supérieur de la serveuse en désignant tour à tour les deux hommes de sa batte de baseball, avant de se détourner.
Le pire, c’est que Lloyd se sent subitement coupable. Il sait à quel point Natalia galère à joindre les deux bouts… En tout cas, c’est ce qu’elle lui a dit. Mais est-ce que c’est vrai ? Est-ce que la moitié de ce qu’elle lui a raconté est vrai ? Et aussi rapidement qu’elle l’a envahi, sa bouffée de remord s’évapore pour ne laisser place qu’à la rancœur. Il fusille d’ailleurs la jeune femme du regard alors que celle-ci s’adresse à lui. Il n’a plus envie de lui adresser autre chose que du mépris. Pas un mot ne franchira ses lèvres. A part peut-être une insulte bien sentie ? Tout dépendra de ce qu’elle a à dire pour sa défense…


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Natalia Manning

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MessageSujet: Re: how to think before speaking: ten steps   how to think before speaking: ten steps EmptySam 5 Nov - 13:10

How to think before speaking: Ten steps

All alone I watch you watch her
Δ Lloyd, James & Talia


Lorsqu’elle se retourne, c’est pour voir James balancer le contenu d’une pinte de bière au visage de Lloyd en lui intimant bien évidemment de mettre les voiles, machinalement, elle recule d’un pas, ce qu’elle n’aurait pas dû faire car cette seconde fut suffisante pour que les coups commencent à valser d’un côté comme de l’autre. Natalia se sent soudainement dépassée, elle ne sait absolument pas quoi faire, s’interposer semble peine perdue, tout se déroule trop rapidement et elle reste fatalement spectatrice de ce spectacle qui la dépasse complètement. À quel moment, les choses ont-elles autant dérapé ? Pourquoi avait-il fallu que James vienne ce soir, pourquoi n’avait-il pas pu se retenir de jouer la carte du mari jaloux ? Après tout, elle était peut-être toujours sa femme sur le papier, mais à aucun moment, elle ne lui avait laissé imaginer qu’elle était toujours sienne, alors à quoi cela rimait ? Elle était en colère contre lui, contre ses actions, mais pire encore, c’était finalement contre elle-même qu’elle était le plus énervée parce qu’elle n’avait rien fait de mal et pourtant, elle était là à culpabiliser.

Une occasion semble se présenter pour elle d’intervenir alors elle s’avance d’un pas décidé vers les deux hommes. « STOP ! Arrêt… » mais ses mots se perdent, Lloyd lui adresse un regard qui ne dure qu’une micro seconde et donne l’occasion à James, qui lui ne semble plus vraiment la remarquer, de reprendre le dessus et les coups reprennent. Une fois de plus elle essaye tant bien que mal de s’interposer, mais sans succès, elle valse un peu plus loin victime de leur bousculade et son dos vient rencontrer le bois du comptoir, une douleur vient exploser dans le creux de ses reins, mais ce n’est là rien de bien méchant comparé à ce que reçoivent les deux adversaires. Les clients restent à leurs places comme des spectateurs ravis de l’animation, les voix s ‘élèvent et agace la jeune femme qui aurait bien aimé que quelqu’un daigne lui donner un coup de main, car visiblement, elle peine à se faire entendre et clairement, son petit gabarit ne lui permet pas vraiment de mettre fin à cet affrontement inutile et enfantin.  

La situation dégénère à une allure invraisemblable et des dégâts commencent à s’accumuler dans le bar, Natalia se retourne vers le barman et lui lance un regard pressant, qu’elle accompagne d’une invitation à lui filer un coup de main et alors qu’il jette le torchon qui repose sur son épaule sur l’évier et contourne le bar, le manager du bar sort de l’arrière-salle une batte de baseball à la main et fait signe à son employé d’attraper Lloyd tandis qu’il se dirige vers James. Le visage de Natalia se décompose littéralement, elle sait très bien que les ennuis ne font que commencer et que son responsable ne laissera pas passer facilement ce genre de problème, elle essaye de se dire que durant toutes ces années, ils n’ont pas vraiment eu à redire sur son comportement ou son travail, si ce n’était les absences imprévues dues à son fils de temps à autre et elle espérerait que cela jouerait en sa faveur sans vraiment en être complètement sure. À deux, ils parviennent en fin à faire cesser la violente querelle des deux hommes et force est de constater tandis qu’ils sont tout deux restreints dans leurs mouvements que ni l’un, ni l’autre ne sont en très bon état, la jeune femme pousse un soupir, les sourcils froncés et la mine particulièrement agacée.

« C’est ton problème je crois. Alors règle-le. Et tous les dégâts seront retenus sur ta prochaine paie, alors fait ça bien »

Elle acquiesce d’un signe de tête, n’essaye même pas de l’ouvrir devant lui, ca ne servirait à rien et de toute façon, elle est responsable de ce carnage enfin d’une certaine façon en tout cas, elle jette un œil autour d’elle, un tabouret cassé, des verres brisés et surtout une clientèle témoin d’une bien mauvaise pub pour le Maureens. Le sang lui monte à la tête en un quart de seconde, oui, elle avait sa part de responsabilité, mais se battre sur son lieu de travail ? Sérieusement ? Elle place ses poings sur ses hanches et les fusille tour à tour du regard, finalement, elle se tourne d’abord vers Lloyd à qui clairement, elle ne peut pas reprocher grand chose si ce n’est d’avoir donné le premier coup après l’entourloupe humide de James. « C’est bon vous avez fini votre petit manège ? Vous vous sentez mieux ? Putain ! mais vous avez quel âge franchement hein ? » Elle pousse un soupir carrément agacé avant de poursuivre. « Je suis désolé Lloyd, oui, j’aurais du te le dire, mais c’est compliqué d’accord et si tu m’avais laissé le temps de te donner des explications avant de jouer des poings, on en serait sûrement pas là. » La jeune femme se tourne vers son mari et une bouffée de colère bien plus envahissante gonfle au creux de sa poitrine. « Quant à toi, putain, mais tu te crois ou exactement hein ? Tu reviens et tu crois que t’es en droit de t’en prendre à mon entourage sous prétexte que t’es soudainement jaloux ? On est peut-être toujours mariés sur les papiers James mais….Elle ne sait pas tout à fait comment finir sa phrase, comment catégoriser ce qu’ils sont à présent, parce qu’elle n’en a pas la moindre idée et parce que tout ca remet en cause les derniers moments qu’ils ont passé ensemble et qui auraient pu lui laisser penser que ce n’était pas tout à fait finie, que leur couple n’était pas seulement un souvenir du passé, mais clairement et en l’instant, elle n’en était plus vraiment sûr. T’as plus ton mot à dire sur ce que je fais et avec qui c’est clair ? » Une boule se forme dans sa gorge et ses mains se mettent à trembler de colère, elle se rend compte que les regards ne se sont pas détournés d’eux et que tout trois offrent aux clients du bar un spectacle digne de ce nom. « Le spectacle est terminé. » leur lance-t-elle avant de reporter son attention sur les deux hommes. « J’espère que vous êtes content de vous. » finit-elle par lancer en secouant la tête à la négative.
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James W. Manning

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MessageSujet: Re: how to think before speaking: ten steps   how to think before speaking: ten steps EmptyMer 16 Nov - 16:44

Lloyd, Natalia & James
How to think before speaking : ten steps
Oh, don’t worry, I’ll teach you, bitch.



LES BIJOUX DE FAMILLE ? SÉRIEUX ?
C’est complètement déloyal mais James ne peut pas pour l’instant philosopher sur la bassesse ou non du coup que son adversaire a porté pour la simple et bonne raison qu’il douille comme un connard, les mains automatiquement portées sur son entrejambe après avoir lâché un grognement de douleur. Le coup lui a coupé le souffle. Quel putain de connard.
Il n’a donc pas le temps de voir venir le coup dans la tempe, ni le retournement de situation tandis que Lloyd le bascule. Il n’est pas capable de reprendre le dessus dans l’immédiat, sonné par les deux extrémités de son corps endolories. Ce demeuré n’est même pas capable de faire les choses dans les règles. Sa rage n’est pas éteinte mais court-circuitée et c’est seulement lorsque Lloyd referme ses mains autour de son cou que le motard semble se réveiller. Par-dessus les bras du blond, le KOS cherche une accroche, n’importe quoi qui pourrait le défaire de l’étreinte du type qui commence très clairement à lui couper le souffle. Il tente d’abord la manche, puis le col, sa rage et sa position l’empêche de réfléchir correctement. Dans un autre moment, avec quelqu’un d’autre, dans n’importe quelle autre situation, James aurait surement pensé à attraper quelque chose à côté de lui, après tout il y’a bien un pied de chaise quelque part, un plateau qu’ils ont renversé est juste là, mais il en est là, lorsque Natalia entre en jeu, il ne réfléchit plus. Il se laisse porté par son instinct, ses élans visiblement plus jaloux encore qu’au premier jour.

Il n’arrive donc toujours pas à se défaire de Lloyd jusqu’à ce que son poids soit brutalement éloigné de lui et que le motard lui même. James reprend une profonde et bruyante inspiration et reste quelques secondes sur le sol du maureens à tousser et reprendre sa respiration. Putain de connerie. Il finit par se redresser, s’attrapant au bord d’une table et se retrouve assis, une jambe pliée et l’autre encore douloureuse, étendue. Quelque chose lui coule sur l’œil et la joue. Il passe une main sur cette partie de son visage et comprend qu’il saigne, comme dans sa bouche d’ailleurs.

« Bouge et j’te pète le genou mon gars » Putain, il est également ouvert à la pommette. Fais chier. « Ca vaut pour toi aussi. » James a envie de lui en coller une mais ne réplique rien pour l’instant, s’appliquant à jeter un regard noir enfin un œil sur les deux) au teubé blond qui lui fait face et à faire un inventaire de ce qui est blessé ou non chez lui. Il a mal à la mâchoire. Ce sale con sait taper où il faut visiblement.

« C’est ton problème je crois. Alors règle-le. Et tous les dégâts seront retenus sur ta prochaine paie, alors fait ça bien »

Manquait plus que ça. James serre les dents alors qu’il laisse sa tête baissée. Il sait très bien que Natalia va rajouter sa petite couche de sel sur la plaie et, pour l’instant, toujours bien trop en colère, le KOS préfère détailler le sol plutôt que de lever les yeux vers elle.

« C’est bon vous avez fini votre petit manège ? Vous vous sentez mieux ? Putain ! mais vous avez quel âge franchement hein ? Je suis désolé Lloyd, oui, j’aurais du te le dire, mais c’est compliqué d’accord et si tu m’avais laissé le temps de te donner des explications avant de jouer des poings, on en serait sûrement pas là. »

Bah tiens, évidemment, elle est désolée pour lui. Pauvre Lloyd. C’est sur qu’elle est désolée de lui avoir caché l’existence de James. C’est clair que c’est nettement moins pratique de coucher avec un type une fois qu’on annonce la couleur, mariée avec un taulard, sacré handicap. Pauvre Lloyd, victime d’une affreuse arnaque, bouh. Pauvre Lloyd, trompé et déçue, quelle tristesse. Le motard se retient d’ouvrir sa gueule et serre les poings aussi forts que la mâchoire, surtout lorsqu’il comprend que c’est son tour de recevoir sa petite leçon du jour. Il relève la tête et pose enfin son œil valide tandis que le deuxième gonfle et noircit tranquillement, dans le regard de Natalia. Sa femme.

« Quant à toi, putain, mais tu te crois ou exactement hein ? Tu reviens et tu crois que t’es en droit de t’en prendre à mon entourage sous prétexte que t’es soudainement jaloux ? On est peut-être toujours mariés sur les papiers James mais… » La brûlure est nette, efficace. Le visage de James, tordu sous le coup de la haine et la déception se ferme ostensiblement. Il ne veut pas montrer, ni à elle, ni personne d’autre et encore moins à Lloyd la douleur qui lui arrache les tripes alors qu’il attend la suite. Allez dis-le, vas-y.

« T’as plus ton mot à dire sur ce que je fais et avec qui c’est clair ? »

C’est comme une enclume qui lui tombe dans l’estomac. L’homme déglutit mais n’ouvre pas la bouche. Il a l’impression que Natalia lui a enfoncé un couteau en plein cœur, le regardant droit dans les yeux. Il est immobile, toujours à terre et son regard reste planté dans celui de la jeune serbe avant qu’elle-même se détourne.

« Le spectacle est terminé. »

Il ferme les yeux une seconde. Inspire, expire. Il a envie de tout éclater autour de lui, comme si les derniers mots de la jeune femme avait rempli à nouveau sa recharge de haine. Il a besoin de se défouler encore, d’expulser cette souffrance qui le brûle sans s’arrêter. James ne sait pas dealer avec ces émotions trop fortes, il ne se supporte pas de ressentir cette chose avec autant de force sans pouvoir la contrôler ou avoir la main sur lui-même. Il déteste ça, il est à vif. Il veut que ça s’arrête et ne peut plus rester immobile.

« J’espère que vous êtes content de vous. »

Alors qu’elle élève la voix, James se remet debout, les poings serrés. Il y va doucement, comme si un geste trop précipité allait dégoupiller la grenade qu’il tient entre les mains. Il fait attention, s’efforce de tendre son corps pour ne pas exploser. Lloyd ne perd pas de temps et est le premier à prendre la sortie, ne manquant pas de bousculer le motard au passage. James respire, s’efforce de rester calme même si sa première envie est de rattraper ce sale type pour lui coller ses dents sur le comptoir mais il se contente de respirer, fermer les yeux quelques secondes. Sa colère se refroidit à une vitesse vertigineuse, touchant des fonds qu’il ne connaissait pas. Pas encore.

Il reste là quelques instants, ne s’occupe pas des plaies sur son visage, il se contient. Tout ce qu’il veut c’est ne pas craquer là, sous les yeux de tous, sous les yeux de sa « femme sur papier ». Les mots de la serbe lui tournent autour, il a la gerbe. Il faut qu’il se casse lui aussi, il desserre donc ses mains gantées et se dirige vers Natalia non pas pour lui adresser la parole mais pour récupérer son casque derrière elle, posé sur le comptoir. Il ne lui adresse pas un regard, conscient que les flammes de l’enfer lui brûlent les yeux.

Dire qu’un petit appel au club pourrait régler son problème. Il éloigne cette idée de son esprit, attrape son casque et fais demi-tour, s’appliquant à ne pas toucher un millimètre de la peau de Natalia et se dirige vers la sortie lui aussi, en silence.

Alors qu’il atteint la porte et pose une main sur la poignée, James s’arrête. Il reste là quelques secondes puis se retourne. Il jette enfin un regard sur Natalia, le corps tendu et les dents serrées.

« Je vois clair maintenant, merci de m’avoir ouvert les yeux sur ce que je refusais de voir. »

Il ouvre la porte et la claque en sortant, évidemment, incapable de retenir ses élans de violences maintenant. Il veut juste rentrer chez lui, aller se défouler quelque part, peu importe.

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