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Sujet: a lesson never learned | eärel Mer 8 Mai - 15:53
eärel & phoenix
Un coup d’œil vers l'extérieur. Un simple coup d’œil et une espèce de lassitude s'installe en lui, poison récurant chez l'homme qui doit piétiner comme ça depuis d'ors et déjà quatre bonnes heures. Un soupire et la dernière assiette est envoyée ; la dernière de son service, c'est un fait. Un peu de paume pour ce cœur qui appartient à dehors ; il ne jure que par la rue, cette vie qu'elle lui offre, tout ce qu'elle cache – à commencer par la maigre fortune qu'il parvient à se faire quelques soirs. En y songeant, il doit y être dans la soirée, dès lors que le manteau de la nuit sera tombé – drôle de manière de profiter de son repos, de cette soirée qu'il a bien mérité. Ce à quoi il pense, songeant à rentrer dormir – ou appeler Jess, la faire venir. Il est plongé dans ses réflexions, faisant un tour aux vestiaires pour y récupérer son veston, prêt à partir avant qu'on ne prononce son nom. « Ledger, t'viens à la soirée c'soir ? » Un large sourire, les épaules qui se haussent dans une fausse moue dégoutée. « Occupé ce soir, partie remise. » Un clin d’œil, le corps qui se déporte pour faire demi-tour mais qui heurte un nouvel obstacle. « Putain d'solé, j'faisais pas... » La voix qui se porte et se coupe aussitôt, ses prunelles bicolores qui s'attardent sur le petit corps contre lequel il vient de cogner. « Voyez-vous ça, un p'tit bout qui s'est perdu. » Eärel. Ça doit faire quelques semaines qu'ils ne se sont pas croisés, peut-être plus à bien y penser. Il n'en cache pas sa surprise, ne le peut pas. Il est des âmes qu'on pense ne jamais revoir, davantage dans l'immensité de cette ville aux mile couloirs. « Comment ça va d'puis la dernière fois ? » Il demande, reste planté là sans trop faire attention – chose qu'on vient finalement lui reprocher, une famille venue déjeuner qui commence à l'ouvrir quant à la présence qui stagne à leurs côtés. Il tique mais ne dit rien, peu enclin à déclencher une dispute inutile en plein sur son lieu de travail ; c'est en les écoutant qu'il regrette de ne pas avoir foiré le plat. « T'veux boire un truc ? On s’assoit ? J'ai un peu d'temps d'vant moi s'tu veux. » Il l'invite, ne se fait pas prier – l'homme habitué à ne pas être des plus désagréables, plutôt des plus lourds mais pas là, pas encore. La veste qu'il avait été chercher, ayant enfilé qu'une seule manche, et de nouveau retirer. Il l'invite à l'une des tables tout juste libérée, lui faisant signe de s'installer.
Tant pis pour l'air chaud qui attire au-dehors des larges murs du Maureen's. Tant pis pour le repos qu'il pensait trouver avant d'aller errer dans ces drôles de quartiers. Phoenix se laisse prendre au jeu d'une rencontre nouvelle, qu'il connaît tout de même assez. Il ne crache pas sur ces instants-là, réclamant parfois toujours plus de virées entre potes, qu'elles soient ou non improvisées. « J'te dérange pas longtemps si jamais t'venais voir quelqu'un ou si on doit t'rejoindre, t'inquiète. J'suis juste surpris de t'revoir dans la coin – à moins que ce soit pas une coïncidence, j'suis enfermé dans les cuisines d'habitude. » Il s'élance dans la conversation, plutôt heureux de croiser un visage familier qu'il aurait pu oublier ; force est de l'avouer. Elle fait partie d'un tournant de sa vie assez bancale, assez tremblant. Elle fait partie d'un temps où les choses lui semblaient irréelles et le monde plus sombre qu'il ne l'était réellement.
"Hear me now, get off your knees. Nothing changes when you pray, I'm the closest thing to a God you'll ever know, open your eyes. I'll regret never again and I stand above you. (@askingalexandria; a lesson never learned // beerus)
Sujet: Re: a lesson never learned | eärel Sam 11 Mai - 16:13
a lesson never learned
Phoenix & Eärel
Malgré tout ce qui avait pu se passer ces derniers temps, le Maureen's restait pour moi une valeur sûre. Je m'y sentais bien même si, j'avais toujours peur les soirs de matchs, peur qu'on vienne me taper dessus gratuitement alors que je n'avais rien demandé à personne et que je me retrouve à l'hôpital, non pour mes études, mais en tant que patiente et qu'évidemment, on me fasse une prise de sang pour se rendre compte qu'elle n'était pas bonne, contenant des substances illicites, inappropriées pour ce que je désirais faire. Je ne perdais pas de vue mon envie de devenir chirurgien, mais je savais que le parcours ne serait pas simple, surtout que je me l'étais compliqué, involontairement, parce que oui, ce n'était pas de ma faute, n'est ce pas ? Oui, ça ne l'était pas, ce n'était pas moi qui avait commencé avec la DUST, et la marijuana. Quelqu'un m'avait fait commencé, c'était une évidence. Je souriais devant le miroir. Qui est ce que je pouvais encore leurrer avec ça ? Personne, si ce n'est moi-même, et encore ... Mais c'était ma réalité, celle qui faisait celle que j'étais devenue avec le temps. Néanmoins, avec l'aide d'autres personnes, j'arrivais à faire front, à remonter la pente, à me reconstruire, sans replonger complètement dans le marasme de ma vie, dans le marasme ambiant de ce monde devenu complètement fou. Il en était ainsi, alors ce soir, après avoir trop étudié, comme toujours, j'avais décidé de me caler au Maureen's pour boire mon habituel diabolo fraise, parce que cela rends cette vie un peu plus douce, un peu plus acidulée qu'elle ne l'est vraiment, comme si je pouvais lire un avenir meilleur à travers les fines bulles de cette petite boisson. Alors j'arrive sur place, et bien entendu, perdue dans mes pensées, je fonce sur quelqu'un, mais pas n'importe qui. Oui, cela aurait été étonnant que je ne fasse pas une gaffe comme celle-ci, mais parfois, cela donne de belles rencontres, comme avec Justin. Or là, c'était un visage que je n'avais plus vue depuis quelques temps maintenant, fournisseur occasionnel de DUST, vile tentation pour retomber dans mes travers encore tout proche dans mon esprit. Il s'excuse, mais dans mon esprit, c'était comme s'il venait de renaître de ses cendres, comme si je l'avais complètement oublié mais qu'il revenait frapper à la porte de mon esprit. J'aimerais fuir, loin, très loin, mais je n'arrive pas à m'y résoudre, alors bien malgré moi, je lui fais un petit sourire lorsqu'il me demande comment ça va.
" Si je suis ici c'est que ça va, et toi alors ? "
Oui, le Maureen's est un de mes endroits préférés en ville, alors si je suis là, c'est que je ne suis pas assez triste pour en pas sortir de chez moi. Si je pouvais dormir ici parfois, c'est ce que je ferais comme pour fuir la demeure de mes parents, comme pour ne pas avoir à affronter leur regard désapprobateur alors qu'ils se sont saignés pour moi et que d'un instant à l'autre, je pourrais tout faire s'envoler. Il y a une première chance de donnée, mais il n'y en aura pas de deuxième, cela a été clair, sinon, adieu ce rêve que je caresse à peine des doigts tellement le chemin sera encore long pour y parvenir, des années d'études, de la théorie, de la pratique. Nous sommes en plein milieu et une famille ne semble pas apprécier notre présence, chose que j'ai du mal à comprendre. Est ce que nous étions si dégoûtant que ça ? Non, je ne crois pas, mais je ne dis rien et lui non plus d'ailleurs, pas ici, pas sur son lieu de travail. Il me demande si je veux boire quelques choses, qu'on peut s'asseoir.
" Oui, je prends comme d'habitude, un diabolo fraise. "
Je ne savais pas s'il allait s'en souvenir, j'avais déjà dû en boire quelques uns avec lui, je crois, je ne suis même plus certaine de cela, car mes derniers diabolos ont été bu avec Justin, ou seule dans mon coin en train d'étudier, le casque sur les oreilles pour me mettre dans mon petit cocon. On s'installe à une table qui venait de se libérer, et puis je me rends compte qu'on ne se connait pas vraiment, au vue de ce qu'il me dit. Parce que je suis souvent ici, dans le fond, discrète, que personne ne me voit vraiment, mais je suis là. Lui, il est dans les cuisines en général, alors il ne me voit pas, et quand il a fini son service, sans doute qu'il ne passe pas toujours par là, ou alors il ne regarde pas vraiment qui est là, il a juste envie d'aller se reposer chez lui, je le suppose, je n'en sais trop rien. Je souris pourtant. Il me rappelle de mauvaises choses, mais je peux pas l'envoyer bouler ailleurs, surtout que je n'attends personne.
" Non, j'étais venue seule pour boire mon diabolo donc tu ne déranges pas. Mais oui, je suis souvent là, j'ai ma place presque attitrée, juste là-bas, dans le coin, tout au fond. En général, je viens là pour étudier, j'aime bien l'ambiance, je me fais discrète, personne me voit ou presque. "
Ici, c'était mon QG, ma seconde maison pour ainsi dire, car je passais mon temps entre chez moi, l'hôpital, l'université et ici. Et niveau timing, je dirais qu'ici c'était presque le deuxième lieu où vous aviez le plus de chance de me trouver à vrai dire. J'essayais d'être à l'aise, j'essayais d'évacuer ses flashs de souvenirs, ceux où je lui achetais des doses de DUST, ceux où je n'étais pas à ma place, si l'on peut dire, mais qui sont pourtant réellement existant. Si je pouvais effacer une partie de mon passé d'un claquement de doigts, peut être que je pourrais vivre mon rêve à l'infini, pour l'éternité sans avoir besoin de trop faire de sacrifices.
Phoenix Ledger
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Sujet: Re: a lesson never learned | eärel Mar 21 Mai - 0:17
eärel & phoenix
« Oui, je prends comme d'habitude, un diabolo fraise. » Il acquiesce, fait savoir à l'un de ses collègues les commandes dans la foulée. Phoenix ne perd pas de temps à s'installer, invitant même la jeune femme à faire de même. Le temps semble avoir passé sans vraiment que les notions ne soient respectées, comme si leur rencontre datée d'il y a une éternité. Ça l'amène à sourire, en vérité, de voir ces traits-là – c'est que ses souvenirs de cette époque sont assez flous, assez défaits. Il ne se souvient que vaguement de l'horreur avec laquelle il a dû avancer, elle aussi finalement, peut-être. Des chemins séparés qui, finalement, viennent à se recroiser. Un bon point pour le hasard, un bon point pour l'avenir de leur maigre lien. « Non, j'étais venue seule pour boire mon diabolo donc tu ne déranges pas. » Il esquisse un sourire, s'en rassure. L'homme aux mile sourires ne le perd pas, le fait tenir tandis que la voix de ce petit bout de femme s'élève. Elle ne le recale pas, ne l'envoie pas valser sur les roses – au contraire, elle le laisse garder cette place qu'il a prit face à elle. Un moyen, qui sait, de pouvoir en apprendre plus qu'ils n'en connaissent déjà l'un sur l'autre. C'est ce qu'il se dit, en soit. C'est ce qu'il pense en posant ses prunelles bicolores sur sa petite personne. Déjà que par le passé Eärel lui semblait fragile mais, en vérité, il croit le percevoir davantage en cet instant précis. Peut-être que ses esprits étaient trop affaiblis pour qu'il n'en prenne réellement conscience autrefois, il mettra ça sur le compte de cette addiction dont il s'est défait ; en partie, en tout cas. « Mais oui, je suis souvent là, j'ai ma place presque attitrée, juste là-bas, dans le coin, tout au fond. Elle désigne l'endroit en question et il suit le mouvement du regard, prenant conscience qu'il n'a jamais fait attention. Pour sa défense, il ne tient qu'à partir quand son service se termine, loin d'oser passer un peu de temps supplémentaire comme actuellement entre ces murs. Non pas qu'il ne les aime pas, ce sont devenus des repères, mais il limite sa présence tout de même – la tentation n'a pas forcément que du bon. En général, je viens là pour étudier, j'aime bien l'ambiance, je me fais discrète, personne me voit ou presque. » Le fait est qu'elle marque un point, à se mettre en arrière de cette manière, personne ne peut facilement la voir. Et lui qui, d'ordinaire, reconnaît facilement les faciès qu'il connaît s'avoue prit de court à savoir qu'elle est souvent dans les parages et qu'il n'y a jamais prêté attention.
« En tout cas, c'est réussi. J'ai jamais vu que t'étais dans le coin. Il continue sur sa lancée, en profite pour mettre son téléphone sur vibreur plutôt qu'en sonnerie au vu des messages qu'il n'arrête pas de recevoir. Un peu de paix, un peu d'autre chose que cette routine à laquelle il s'adonne depuis qu'il est sorti de prison. Et, en songeant à ça, ça fait d'ors et déjà bien longtemps qu'ils ne se sont pas croisés. Et, du coup, tu étudies toujours la même chose ? Ça fait un bail que j'ai pas été dans le coin, j'suis revenu que dernièrement d'une petite année ailleurs. » Pour ne pas dire en prison, tout simplement. L'heure n'est pas à la peur qu'il pourrait insuffler chez cette jeune femme mais plutôt à la rédemption – la moitié de rédemption, plutôt – à laquelle ils s'adonnent possiblement tout les deux. « Tu fumes toujours, d'ailleurs ? » Il ose finalement, prend les devants. La main qui gratte ses cheveux en même temps, signe distinctif d'une gêne qu'il ne maîtrise pas tellement – il craint de raviver quelques mauvais souvenirs, si ce n'est pas pire mais au moins il sera au courant.
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Sujet: Re: a lesson never learned | eärel Jeu 30 Mai - 16:27
a lesson never learned
Phoenix & Eärel
Je ne change jamais de boisson, c'est rare, parfois avec Justin, et encore pas tout le temps, mais je préfère un peu de sucre à de l'alcool. Je sais qu'au fond ce n'est peut être pas forcément bon pour moi, mais je suis déjà accro à certaines substances, je ne vais pas en rajouter d'autres, n'est ce pas ? Pourtant, aujourd'hui, je croise cette figure que je n'ai pas croisée depuis plusieurs semaines au moins, une figure qui me rappelle certains travers, comme si finalement, j'allais replongée comme si de rien n'était. Mais ce monde de fou n'est pas aussi simple que cela. Ce n'est pas parce que je viens de croiser Phoenix, ici au Maureen's que je vais replonger. Surtout que finalement, c'est logique que je le croise vu qu'il bosse ici. Ce n'est pas une réelle surprise, mais il en est ainsi. Alors nous nous installons, sans faire de vagues, ce n'est pas mon but, cela ne le sera jamais malgré moi. J'en ai déjà fait suffisamment à vrai dire, et si je pouvais ne plus jamais en refaire dans ce sens là en tout cas, cela m'arrangerait bien entendu. Je ne cherche pas la gloire, mais je veux bien faire, je veux aider mon monde, mon prochain, il le faut, c'est comme ça après tout, je suis faites pour ça, du moins, je l'espère. J'aimerais devenir chirurgien, mais peut être que je vais devoir viser plus bas, je verrais bien, pour le moment, je peux toujours toucher du doigt, de loin ce rêve là. Pour combien de temps encore ? Je ne saurais dire, quoiqu'il en soit, je vais passer un peu de temps avec Phoenix à priori, vu que j'aime ma solitude, du moins dans les grandes lignes, mais que je ne suis pas si misanthrope que ça, je ne suis pas contre un peu de compagnie évidemment. En général, j'ai ma place, juste là, il semble presque étonné, mais si je peux le rassurer, en général, je ne le vois pas partir non plus après son service parce que je suis concentrée sur ce que je fais, des révisions ou des lectures de livres empruntés dans une bibliothèque universitaire sur des thèmes plus ou moins variés, pour en apprendre un peu plus, pour étoffer cette connaissance, pour assouvir cette soif là. Je souris lorsqu'il me confirme qu'il ne me voit pas quand je suis ici. Là, le timing a été différent, j'arrivais alors qu'il partait. D'habitude, je suis déjà là, et lui pas encore partie, ou alors c'est l'inverse, je ne saurais dire, cela doit être en fonction de ses horaires, comme si tout cela n'était qu'une succession de rendez-vous involontairement manqués. J'en souris.
" Si ça peut te rassurer, je ne te vois pas non plus sortir d'ici. Je suis discrète et concentré sur mon travail, et toi, je suppose qu'une fois le boulot terminé, tu n'as pas plus que ça envie de t'éterniser ici vu que tu y passes déjà suffisamment de temps. "
Je le suppose, ça me parait logique quand on fait un boulot qui est là pour payer les factures, pour nous nourrir, quand on ne fait pas un boulot qui nous passionne vraiment comme le mien. Mais bon, aujourd'hui, il est là, alors peut être que ma théorie est juste fausse, ça ne serait pas la première fois. Il me demande alors si je fais toujours la même chose. Il n'a pas été là pendant un petit moment pour une raison qu'il ne précise pas vraiment, et qui je dois l'avouer ne m'intrigue pas plus que ça. Peut être qu'il pense que j'ai compris, mais ce n'est pas le cas, et ça ne me regarde pas, pas vraiment, je le vois comme ça. Alors je sors un bouquin de ma poche qui parle de l'anatomie du corps humain. Pas quelques choses qui passionne beaucoup de monde en général mais moi si.
" Toujours oui. Si je ne t'avais pas croisé, je serais en train de lire ça dans mon petit coin habituel. Je sais que c'est pas un sujet qui passionne beaucoup de monde mais moi, j'adore lire ce genre de choses. Mais j'aime d'autres choses aussi quand même. "
Est ce qu'il aimait seulement lire ? Je ne le savais même pas, mais peut être qu'il m'en dira plus à ce sujet du coup en voyant ce livre guère intéressant pour le commun des mortels, du moins pour ceux qui ne travaille pas dans le domaine de la médecine. Après, ça peut faire sensation à la machine à café de savoir certaines choses mais bon. Puis, il me demande si je fume toujours. Malheureusement oui, j'essaye d'arrêter, c'est en bonne voie d'ailleurs mais c'est toujours un peu le cas.
" Toujours un peu oui, j'essaye d'arrêter, c'est difficile de se débarrasser de ça, mais j'ai réduit la dose. Enfin après une journée particulièrement difficile, ça fait quand même toujours du bien de pouvoir s'en griller une. "
Je ne fumais presque plus que du tabac à présent, mais il me restait quelques grammes que j'utilisais avec parcimonie, ça et là. Le sevrage avait été difficile, mais il était presque complet. Mais l'équilibre était fortement instable, et je ne saurais dire combien de temps il pourrait durer.
Phoenix Ledger
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Sujet: Re: a lesson never learned | eärel Lun 3 Juin - 18:00
eärel & phoenix
Il laisse enfin la parole à la jeune femme, profite du petit sourire qu'elle lui adresse pour se rassurer sur le dérangement qu'il pensait lui imposer ; Phoenix préfère que la conversation soit appréciée, pas enclin aujourd'hui à s'imposer là où il n'est pas le bienvenu. Raison pour laquelle il accorde autant d'attention au petit bout de femme dans lequel il a heurté, s'intéressant à elle plus qu'à autre chose ; puis, finalement, ça fait un moment qu'ils ne se sont pas croisés. « Toujours oui. Si je ne t'avais pas croisé, je serais en train de lire ça dans mon petit coin habituel. Il détaille le livre qu'elle vient de sortir, celui qu'elle lui montre sans aucune honte. Il ne retient pas le petit rire qui brave ses lèvres, curieux de savoir comment on peut s'intéresser à ce genre de choses mais, à bien y réfléchir, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Je sais que c'est pas un sujet qui passionne beaucoup de monde mais moi, j'adore lire ce genre de choses. Mais j'aime d'autres choses aussi quand même. » Il acquiesce, grimace un peu avant de lui rendre le bouquin sur lequel s'était posée sa curiosité, répondant à ses songes comme si elle pouvait lire dans ses pensées. L'espace d'une seconde, il hésite à plaisanter sur la possibilité qu'elle ne soit qu'une sorcière de plus et que ses lectures le confirme mais il s'abstient, sait d'avance que nombreuses sont les personnes qui ne partagent pas forcément son humour. « Toujours un peu oui, j'essaye d'arrêter, c'est difficile de se débarrasser de ça mais j'ai réduit la dose. Cette fois, il retrouve son sérieux, la félicitant des dires qu'elle vient lui partager – au moins, elle parvient à s'en remettre et c'est une bonne chose. Il ne peut que lui souhaiter de continuer, de s'en débarrasser complètement – chose qu'il pense sincèrement derrière son silence. Enfin après une journée particulièrement difficile, ça fait quand même toujours du bien de pouvoir s'en griller une. » Un sourire à cette remarque, une vérité qu'il ne peut qu'approuver. Phoenix s'en remet d'ailleurs au paquet qu'il allait sortir de sa poche, fouillant ses dernières avec l'espoir de pouvoir mettre la main dessus. C'est l'occasion qui se présente, celle qui parvient à lui épargner quelques minutes à vapoter. Si lui aussi essaie d'arrêter, il n'est pas contre la tentation qu'il croise de temps en temps comme en cet instant même. « Je comprends, j'suis un peu pareil quand même, ahah. » Il délaisse le paquet sur la table, s'installe un peu mieux en attendant leur commande qui ne tarde pas à arriver, les verres déposés sur la table qu'ils ont rejoint pour ne pas déranger la famille de connards d'à côté.
« Si t'as assez de volonté, j'doute pas que tu réussiras à t'en passer. » Un clin d’œil, une première gorgée de son verre avant de bien s'installer. Le dos flirte avec le dossier de la chaise, les prunelles colorées évitent au mieux son téléphone qui n'a de cesse de vibrer. « Surtout si t'restes dans la médecine, va falloir que t'fasses une croix dessus parce que j'suis pas sûr qu'ils soient fans de toutes ces conneries. » Il plaisante, ne cherche pas réellement à lui faire peur. Il reste maladroit, autant que fut un temps, s'en rend compte même finalement trop tard. « C'pas méchant hein, le prends pas mal. Prends ça plutôt comme une motivation pour après. » Bien rattrapé. « Je suis impressionné en tout cas, c'est beaucoup de courage que de vouloir se perdre dans cette branche-là. T'as pas l'air de vouloir abandonner en plus, t'es une petite femme forte en fait. » Un sourire, un compliment de plus ; s'il peut la rassurer sur quelque-chose, ce sera toujours ça de prit. Après tout, il n'a jamais vraiment souhaité de mal à qui que ce soit, toujours prêt à aider s'il en a la possibilité – même à l'égard de ceux qu'il ne connaît pas tellement, ou plutôt pas assez.
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Sujet: Re: a lesson never learned | eärel Dim 9 Juin - 14:55
a lesson never learned
Phoenix & Eärel
En soi personne ne me dérange, jamais ce ne sera le cas, je suis comme ça, je fais avec, au fond certaines personnes arrivent à me déranger mais je ne suis pas du genre à me plaindre, non. Je suis là, j'essaye de faire de mon mieux dans mon travail, je ne fais pas de bruit, je suis discrète, presque effacée dirons certains même si ce n'est pas le cas bien entendu. J'ai quelques exploits à mon actif si l'on peut dire mais ce n'est pas moi qui va venir m'en vanter, ce n'est pas mon genre, jamais je ne serais imbue de ma personne comme certains médecins le sont, jamais tout cela ne me montera véritablement à la tête, du moins je l'espère. J'aime pouvoir me dire que je suis quelqu'un d'humble et modeste qui a ses fêlures comme bien d'autres, peut être plus que d'autres d'ailleurs. Il faut dire que je suis tombée dans une mauvaise spirale, et Phoenix a fait partie de celle-ci. Alors le voir ne me rappelle pas que de bons souvenirs, pourtant, je n'ai rien contre lui, il ne m'a jamais rien imposé, c'est moi qui faisait mes choix, et lui ne faisait que les facilités si l'on peut dire. Alors je ne vois pas pourquoi je devrais le repousser. Je lui montre donc le livre que je comptais lire avant que nous nous croisions. Il fait une drôle de tête, comme si tout cela n'était pas de son monde, comme si tout cela était tout simplement de la folie, mais il ne me juge pas, chose qui de mémoire, il n'a jamais fait à mon encontre même lorsqu'il était mon dealer. Où en est-il à ce niveau d'ailleurs ? Je n'ai pas envie de savoir, je n'ai pas envie de savoir si la tentation pourrait être possible. Pourtant, inconsciemment ou presque ma main tremble l'espace d'une ou deux secondes comme si mon corps me disait qu'il était en manque. C'est presque paradoxal, mais le tremblement s'arrête aussi vite qu'il est venu comme si ce n'était qu'une illusion de mon esprit un peu malade. Quoiqu'il en soit si j'ai pour le moment arrêté de prendre de la DUST, il m'arrive encore de fumer un peu, du tabac, c'est un poison mais ça me fait du bien, ça me permet d'évacuer les choses quand la journée n'a pas été très bonne. Et visiblement, pour cela il est bien d'accord avec moi. Il fume toujours lui aussi, c'est comme ça, il y a des choses qui change pas, même si par la force de notre esprit on aimerait que cela change, plus facilement, tout simplement. Il sort son paquet qu'il laisse presque négligemment sur la table. Il me parle de volonté, et c'est bien là le noeud du problème à vrai dire. Est ce qu'elle sera assez forte pour tenir sur la longueur ? Je ne sais pas, pas encore, je n'ai pas assez de recul là-dessus pour le savoir ayant plongée si facilement dans ses travers. Il me dit alors les choses qu'il faut sans réellement le faire exprès. Il ne sait pas qu'ils savent à mon sujet et que ce n'était même pas de ma faute en plus. Je me suis fait cognée dessus alors que j'étais tranquillement venir au Maureen's pour voir un match. Et donc j'ai été admise en tant que patiente, prise de sang, et ils ont vus ce qu'ils n'auraient jamais du voir. Mais je ne veux pas abandonnée, il a raison, je veux absolument faire ça même si ça peut paraître fou pour bien des personnes, comme lui. Il me dit que je suis une petite femme forte. Alors je lui souris, même si c'est toujours un peu timide même si ça ne sera jamais des sourires francs et massifs comme cela vient si facilement sur le visage de certains.
" J'essaye de garder le cap, c'est important. Je ne sais pas si je suis si forte que ça, je fais juste de mon mieux pour pouvoir viser ce rêve que je touche encore de très loin, et même pas du bout des doigts. La route sera encore longue mais j'ai déjà passée une première étape, il ne m'en reste que neuf autres. "
Une de passée, plus que neuf pour pouvoir devenir chirurgien, qu'est ce que c'est dans une vie ? Ce n'est rien du tout, n'est ce pas ? Non, c'est quelques gouttes d'eau dans un océan à vrai dire, c'est ce que je me dis même si en disant cela, je me rends bien compte de tout le chemin qu'il me reste à parcourir pour devenir ce que je désire être, pour sauver des vies. Alors, je bois une gorgée de mon diabolo, et me détends, lui faisant un nouveau petit sourire.
Phoenix Ledger
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Sujet: Re: a lesson never learned | eärel Jeu 13 Juin - 16:31
eärel & phoenix
Il joue sur l’honnêteté, fait au mieux pour se faire amical face à cette jeune femme-là. Il voit, sur ses traits, toute cette timidité qui vient y régner, cette espèce de gêne qui s'ancre et prend place au fur et à mesure qu'il demeure à proximité. En y songeant, quelques secondes à peine, Phoenix se dit qu'il est très certainement en train de l'embêter et qu'elle n'ose pas vraiment lui dire, peu importe ses questions ou cette certitude qu'il essaie de se procurer par ses paroles. Elle n'a rien laissé sous-entendre, le laisse probablement voir involontairement. Et il est tenté de lui faire remarquer, taquin qu'il peut être mais sa langue se tient et ses lèvres demeurent closes. Il n'a pas à la mettre mal à l'aise, pas en sachant qu'elle l'est déjà bien plus qu'elle ne le devrait – possiblement à cause du passé qu'ils traînent tout les deux. Et, finalement, maintenant qu'il y pense, ce serait une bonne raison quant au manque de couleurs qui orne clairement les joues féminines. Un sourire pincé et l'homme essaie de se défaire de cette idée, loin d'être à même d'encaisser le fait qu'il ne soit simplement qu'une mauvaise passe pour certains, ou certaines... surtout. « J'essaye de garder le cap, c'est important. Il acquiesce alors, la rejoint sur cette idée-là. Phoenix sait, sûrement mieux que quiconque, qu'il ne faut rien laisser tomber. Il y perdrait à chuter, à se morfondre dans une obscurité trop contrastée avec ce qu'il est, tout ce qu'il a toujours été en soit au fil des années. Malgré ses méfaits, l'illégalité avec laquelle il flirte sans répit, Ledger n'a jamais été qu'une lumière chaude et accueillante. Conciliante même, parfois, derrière ses habitudes arrogantes, un peu trop chiantes. Je ne sais pas si je suis si forte que ça, je fais juste de mon mieux pour pouvoir viser ce rêve que je touche encore de très loin, et même pas du bout des doigts. Une moue désolée mais encourageante, Phoenix se fait attentif à l'égard de la jeune femme, entend ce qu'elle vient confier, cette crainte de tout les jours qui doit encore et encore la ronger. Au fond de lui, il se dit qu'un peu plus d'aide pour Eärel ne serait pas inutile, au contraire. Du peu qu'il la connaît, il imagine qu'elle mérite mieux que ces travers qu'ils partagent. La route sera encore longue mais j'ai déjà passée une première étape, il ne m'en reste que neuf autres. » Un rire franc qu'il ne cache pas, elle a au moins assez d'optimisme pour y parvenir ; c'est ce qu'il se dit, en tout cas, aux faibles rictus qu'elle laisse traîner de temps en temps. Néanmoins, il voit cette étincelle de doute persister – possiblement à son égard, ou concernant autre chose. Ça pique sa curiosité, l'amène presque à y céder mais Ledger s'abstient, prend sur lui pour taire de nombreuses questions qu'il n'a pas à laisser gagner. Pas maintenant en tout cas, ils ne se connaissent que trop peu – ou plutôt plus assez. Bien du temps à passer, des jours et des jours se sont d'ors et déjà écoulés depuis la dernière fois qu'ils se sont croisés.
« J'espère que tu y arriveras, j'imagine que je te verrai là-bas, dans quelques années, et que tu pourras me dire ce qu'il en est. » Un clin d’œil en y songeant, prenant une seconde pour imaginer quel pourrait être son avenir à lui, dans neuf ans ? Et si les autres ne se passaient pas aussi bien qu'en ce moment, si le pire était encore à venir, quelques fautes de plus, une perdition incontrôlée à laquelle il ne saurait pas résister... un panel d'un trop plein de possibilités. « Tu crois que tu continueras à commander tout ça ? J'veux dire, ton diabolo habituel comme tu l'appelles. Il désigne le verre d'un bref geste de la main, essaie de s'assurer qu'elle a un espoir assez tenace concernant ce qu'elle tient à entreprendre, ce qu'elle tient à achever – cette voie sur laquelle elle s'est lancée. Enfin bon, en dehors de tes études et du taf que tu veux faire ; toi, tu deviens quoi ? Un copain, une copine ? Les deux ? J'me rends compte qu'on s'connait pas plus qu'ça. » Une gorgée de ce qu'il a commandé, l'attention qui se porte complètement et entièrement sur elle, le tatoué se ferme à l'extérieur.
"Hear me now, get off your knees. Nothing changes when you pray, I'm the closest thing to a God you'll ever know, open your eyes. I'll regret never again and I stand above you. (@askingalexandria; a lesson never learned // beerus)
Sujet: Re: a lesson never learned | eärel Mer 26 Juin - 19:56
a lesson never learned
Phoenix & Eärel
Je ne sais pas ce qu'il va ressortir de cette rencontre, de ce pan de mon passé que je pensais presque oublié, mais qui me revient en pleine figure. Il n'est pas méchant, il se montre même amical avec moi sur tout les plans possibles pour le moment, mais il est fixé dans ma mémoire à des souvenirs que j'aimerais ne jamais avoir vécu. Mais il est là, et je ne peux pas le repousser, cela m'est impossible, je ne suis pas comme ça. Alors nous prenons place, pas à ma place habituelle, déjà prise, mais à une autre. Après tout, il n'y a pas marqué mon nom sur cette place, n'est ce pas ? Bref, je lui réponds, honnêtement comme il semble partie sur ce terrain là. Je tente de garder le cap, pour le moment, ça fonctionne assez bien, mais je sais que je ne suis pas à l'abri d'une rechute concernant la drogue, la DUST. Je me suis mise à fumer du tabac, ce n'est pas bon pour ma santé, mais au moins, c'est légal, ce qui est bon à prendre. Parce que je n'ai plus droit à l'erreur, elle me serait fatale dans la course que je suis en train de mener, pas contre moi-même mais en direction du métier que je veux faire dans quelques années, parce que la jeunesse coule encore dans mes veines, et avec elle cette inexpérience qui me rends bien trop docile face à tout un tas de cas plus compliqués les uns que les autres. Je dois prendre mon mal en patience, si j'arrive à parcourir ce marathon sans devoir abandonner, sans être forcée à l'abandonner, car ce n'est clairement pas moi qui fera ce choix là, non. Alors, je veux continuer à prendre le taureau par les cornes et être maître de mon destin, pour qu'il se réalise pleinement. Le chemin est encore long, je verrais bien ce qui en ressort mais je suis là, bien là pour poursuivre aussi longtemps que possible, même si la conclusion ne sera peut être pas celle que je désirerais le plus. Le passé est déjà écrit, le présent s'écrit au fur et à mesure, l'avenir lui est encore dans nos têtes, prêt à être coucher sur le papier. Que se passera-t-il vraiment ? Personne ne peut le savoir, pas même moi, pas même lui, mais je suis assez optimiste pour me dire que ce futur peut être le mien. Il se laisse aller à un rire franc. Je suis sans doute bien trop utopiste, mais peu importe, tant que je ne suis pas sur la touche, je ne vois pas pourquoi je devrais avoir de sombres pensées quand à ce rêve que je tente de réaliser. Et c'est de notre avenir que nous en venons à discuter. Est ce que je vais prendre la grosse tête ? Est ce que je vais garder ses habitudes là ? Si je réussis, je ne vois pas pourquoi je devrais changer qui je suis intérieurement ou extérieurement. Ce n'est pas parce que je serais devenue chirurgienne que je devrais me montrer hautaine, parce que je ne le suis pas du tout. J'en souris.
" J'espère pouvoir y arriver oui, on verra bien. Mais si j'y arrive, je ne vois pas pourquoi je changerais mes bonnes habitudes, alors oui, il y a de fortes raisons que je vienne ici pour boire mon diabolo si l'établissement est toujours là dans une petite dizaine d'années. "
Je ne savais pas ce qui était le plus probable cependant, mais il y avait de fortes chances pour que je vienne toujours ici pour commander mon diabolo, mais que je ne sois pas devenue chirurgienne. C'était ce qui était le plus probable, le plus réaliste au vue des actions, car j'avais grillée mon seul joker dès la première année, comme si j'étais un funambule et que mon balancier se trouvait déjà être déséquilibré pour arriver de l'autre côté. Et finalement, il en vient à me poser une question personnelle, sur une potentielle relation amoureuse. Je n'ai personne évidemment, je ne recherches pas, mais qui sait ce qui pourrait arriver ? C'est une ligne en pointillée qui s'écrit dans mon avenir, une ligne que je n'imagine pas vraiment, qui deviendra continue s'il le faut, mais qui n'est pas primordiale pour moment.
" C'est vrai qu'on se connait pas plus que ça, mais faisons en sorte que ce soir brise véritablement la glace. Je n'ai personne pour le moment, les études sont assez prenantes donc je n'y pense pas trop. Et toi alors ? Tu as quelqu'un ou tu demandes ça parce que la place t'intéresse ? "
Je souris à cette dernière question. Peut être que si j'arrive à le connaître, je pourrais me dire pourquoi pas. Mais peut être qu'il a déjà quelqu'un, dans ce cas la question aurait sa réponse. Phoenix ne m'intéresse pas plus que ça, à ce niveau là, mais fontaine, il ne faut jamais dire que je ne boirais jamais de ton eau.
Phoenix Ledger
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crédits : .tetra(avatar) | beerus(signature) | weheartit(gif) messages : 308 quartier : south side, avec Delilah et son - leur - chien Cesar ; il dort sur le canapé, l'appartement bien trop petit pour eux deux physique : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison, il a également les yeux vairons - un oeil bleu, l'autre aux lueurs vertes et brunes
Sujet: Re: a lesson never learned | eärel Jeu 27 Juin - 23:41
eärel & phoenix
« J'espère pouvoir y arriver oui, on verra bien. Aussi tôt que ça puisse être, du peu qu'il connaît de la jeune femme, Phoenix se dit qu'elle y parviendra. La jeune femme semble savoir ce qu'elle veut, comme convaincue – et avec fermeté – d'être sur la bonne voie. Rien qu'en cela, il se dit qu'elle saura faire face au moindre obstacle. Mais si j'y arrive, je ne vois pas pourquoi je changerais mes bonnes habitudes, alors oui, il y a de fortes raisons que je vienne ici pour boire mon diabolo si l'établissement est toujours là dans une petite dizaine d'années. » Un sourire, un rire même quant à cette probabilité ; il s'abstient de le dire mais il est sûrement l'un des mieux placés pour savoir que cet endroit ne fermera pas ses portes d'ici peu. Il a encore de longues années à vivre, quelques décennies même. C'est l'impression que ça lui donne, et au vu des personnes à qui il appartient – ils sauront toujours trouvé comment faire tourner la boutique. Non, il se tait Phoenix, continue sur sa lancée, s'intéresse plus à la jeune femme qu'au reste pour cette fin de journée. « C'est vrai qu'on se connaît pas plus que ça, mais faisons en sorte que ce soir brise véritablement la glace. Un haussement d'épaules, un sourire, il acquiesce à ses dires, prêt à se lancer ce défi-là. Après tout, elle ne l'a pas rejeté, l'a même invité à s'asseoir – bien qu'ils n'aient pas eu le choix. Il se dit qu'elle ne peut pas être méchante, ni même désagréable. En tout cas, elle ne l'est pas en cet instant. Je n'ai personne pour le moment, les études sont assez prenantes donc je n'y pense pas trop. Et toi alors ? Tu as quelqu'un ou tu demandes ça parce que la place t'intéresse ? » La question lui arrache un rire, quelque-chose de sincère parce qu'il ne s'y attendait pas. Il était celui qui posait les questions, pas l'inverse. Mais les rôles s'échangent et il doit dire qu'il s'en amuserait presque. Un coup d’œil sur la jeune femme, une gorgée de ce qu'il a prit, le voilà à s'asseoir avec un peu plus d'aise, retrouvant le dossier de sa chaise pour soutenir son dos d'ors et déjà trop sollicité – le tatoué forcé d'avouer qu'il pensait que son service serait calme pour aujourd'hui, et il s'est trompé. Quant à Eärel, le sourire qu'elle porte à son égard l'amène à prendre conscience qu'elle attend une réelle réponse à son trait d'humour. Il hésite sur les mots, ne sait pas trop sur quel pied danser – après tout, elle est loin d'être désagréable à regarder.
Un soupire brave ses lèvres tandis qu'il se redresse un peu, venant pleinement lui faire face. « J'imagine qu'ce s'rait mentir que d'dire que j'ai personne. Il ose, brave la tentation pour se faire honnête sur ce point. Après tout, l'être n'a jamais été une promesse de fidélité – ce que Jess ignore ne peut pas lui faire de tord. Il ne tique même pas à cette pensée, ses prunelles posées sur la jeune femme qu'il accompagne depuis quelques minutes à peine. J'ai une copine et quelques à côté. » Non, il ne ment pas, joue cartes sur table d'entrée de jeu. « Et j'ai tendance à n'pas chercher d'place fixe en fait, s'tu vois c'que j'veux dire. » Un petit sourire, les traits qui trahissent le fait qu'il ne regrette pas, qu'il pourrait recommencer même. Il n'est plus à ça près, la prison ayant été une révélation pour bien des choses manquées. Il choisit la facilité, il choisit de faire comme bon lui semble pour ne rien louper. Prendre ce qui vient, laisser ce qui part – sans n'oser ne serait-ce qu'un mot, un regard. « Mais fais attention, à trop t'lancer dans tes études, t'vas louper des trucs. » Il parle en connaissance de cause, un peu – sauf que ses études à lui ont été toutes autres. « J'incite à rien mais j'te mets juste en garde. Après, t'fais c'que t'veux. »
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Sujet: Re: a lesson never learned | eärel Jeu 4 Juil - 19:06
a lesson never learned
Phoenix & Eärel
Je suis déterminée, je veux réussir mais je ne sais pas si je vais y arriver, c'est quelques choses qui ne dépends pas entièrement de ma personne à vrai dire même si c'est moi qui y contribuera grandement, c'est une certitude. J'ai grillé mon joker mais je n'en fais pas une formalité, il ne faut pas penser ainsi. J'aurais aimé ne pas le griller mais ce n'était même pas ma faute, puisque je me suis fait tabasser sans avoir rien demandée. La vie est ainsi, je pense que je ne suis pas la plus chanceuse, mais peut être qu'au fond, je le cherche aussi un petit peu, non ? Possible, on ne m'a pas forcé à agir de la sorte, du moins pas consciemment, mais si on y réfléchit un petit peu, c'était quand même un peu ça. Je me cherche des excuses quand à ma consommation de DUST et de marijuana. Mais je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, n'est ce pas ? Certainement, alors nous parlons de ma réussite, de mon avenir, et du fait que je ne vois pas pourquoi je changerais mes habitudes. Je ne suis pas dans cette catégorie là, non. Et j'émets l'hypothèse que peut être ce serait ce lieu là qui ne serait plus ouvert quand je serais diplômée même si j'en doute car d'aussi loin que je me souvienne, il était déjà là. Alors pourquoi fermerait-il dans les prochaines années ? On ne sait jamais, il suffit d'une mauvaise gestion pour que l'établissement mette la clé sous la porte, ça me semble possible même si ce lieux est presque légendaire dans tout Chicago. Bref, il semble vouloir en savoir plus sur moi, alors je joue le jeu, je réponds à sa question avant de la lui retourner, histoire de savoir même si ça ne m'intéresse pas vraiment pour le moment, ce serait un passe-temps chronophage pour l'objectif que j'ai en tête, à moins de trouver quelqu'un qui a des objectifs en phase avec les miens, mais je ne saurais dire si c'est véritablement possible. Je demande donc à Phoenix si la place l'intéresse mais au vue de sa première réaction, la plus instinctive, il n'est pas plus intéressé que moi pour tenter de creuser une place plus importante dans mon coeur et mon esprit. Je dois bien avouer que je n'avais pas pensé à lui avant de le revoir, mais je ne suis pas du genre à repousser les gens, je ne sais pas faire, c'est quelques choses qui m'est difficile. En tout cas, il ne semblait pas s'attendre à ce que je lui renvois la question, alors il s'échappe de son gosier un petit rire, qui me laisse échapper un sourire plus franc, plus grand sur mon visage, comme une première victoire pour briser la glace à vrai dire. Je ne sais pas comment il va répondre mais quoiqu'il arrive, je ne saurais être blessée par la réponse. Je pense que nous ne sommes pas fait l'un pour l'autre, mais que nous pouvons devenir ami, se dire bonjour, se boire un verre de temps en temps, sans que cela n'aille plus loin. Il semble réfléchir un peu à la tournure des mots, m'avoue qu'il n'a personne pour le moment. Mais en fait, c'est plus compliqué que ça, il a une copine, j'avais donc mal saisie sa première réponse, mais il ne semble pas se lier avec elle de façon véritable. Je souris aux quelques à côtés. Je ne suis tellement pas comme ça. Ce que je fais, c'est tout ou rien. Alors si j'avais quelqu'un, je sais qu'il n'y aurait que cette personne là, rien d'autres. Phoenix lui est donc plutôt du genre papillon avec un point d'encrage quand même. Pas sûr que cela fasse plaisir à sa copine d'ailleurs, mais si ça pouvait la rassurer, je ne ferais pas partie de ses à côtés. Au moins, je ne peux pas lui reprocher sa franchise.
" On peut dire que c'est franc au moins. Je t'avoue que je ne suis pas comme ça. Si j'avais quelqu'un, il n'y aurait que cette personne, mais chacun est libre d'agir comme il en a envie à ce niveau là. "
Si sa copine n'était pas jalouse, si elle ne le savait pas, elle ne pourrait pas lui en vouloir en soit. Mais si elle venait à le découvrir, alors peut être que cela signifierait la fin de leur pseudo couple puisqu'il n'est pas du genre à s'accrocher réellement à quelqu'un. Il me met alors en garde, à trop me lancer dans les études, je pourrais passer à côté de quelques choses.
" Oui, je comprends ce que tu veux dire. Je ne cherche pas vraiment, mais peut être que ça me tombera dessus sans que je ne m'y attende après tout. Peut être qu'en sortant d'ici, un beau gosse me tombera dessus et que ça sera le coup de foudre immédiat, qui sait ? "
Comment ça ce n'était pas du tout réaliste ? Mais si, mais si, c'était bien possible voyons, un peu tiré par les cheveux, mais quoiqu'il arrive, je ne le provoquerais nullement. Les choses sont ainsi, je ne cherche pas vraiment l'amour, mais si l'amour vient à moi alors je ne vais pas le refuser. Dans ce monde rien n'est jamais simple, surtout quand les sentiments entrent en jeu.
Phoenix Ledger
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Sujet: Re: a lesson never learned | eärel Dim 7 Juil - 16:41
eärel & phoenix
Le point sur son honnêteté est relevé, il ne peut cacher un maigre sourire s'inscrivant sur ses lèvres – à quoi bon mentir, pour beaucoup ce n'est pas un secret. Tout comme il n'imaginait pas une toute autre réponse de sa part, Eärel ne semble pas avoir cette similarité. Elle lui paraît douce et aimante aux premiers abords, prête à se jeter corps et âme dans ce qu'elle entreprend – l'inverse de ce qu'il peut être, infâme délinquant. Et si elle juge peut-être ses actes, elle lui fait tout de même entendre que chacun est libre de ces derniers ; réponse sur laquelle il ne reviendra pas. Ça manque aux rues de la Cité des Vents ce genre de personnes, de ceux qui ont l'esprit assez ouvert pour accepter quelques travers. Il en garde son sourire alors, persiste à lui faire face sans l'ombre d'un quelconque regret, continuant sur sa lancée, lui arrachant même quelques sourires. C'est ce qui leur manquait, finalement – un peu d'apaisement. « Oui, je comprends ce que tu veux dire. » Bien-sûr qu'elle comprend, la jeune femme est loin d'être stupide comme certaines ne pouvant même pas tenir une conversation. C'est ce qui l'amène à rester, à vouloir réellement passer un peu de temps avec celle qu'il a croisé. Car la situation diffère des dernières fois, parce qu'ils sont désormais tous deux sur de nouveaux chemins, un peu moins sinueux bien qu'encore un peu boueux. « Je ne cherche pas vraiment, mais peut-être que ça me tombera dessus sans que je ne m'y attende après tout. » Il acquiesce à ça, ne peut répondre que de cette manière. Jess s'était invitée dans sa misérable petite vie de manière tout à fait naturelle et imprévue – loin des autres conquêtes à son actif, loin de celles qui croit posséder un homme aimant et fidèle, si elles savaient. Mais il tait sa réflexion, n'accorde d'attention qu'à la jeune femme à qui il offre un peu de son temps. Tant pis pour le repos, cette entrevue lui apporte bien plus qu'un tourment de plus sur le dos. Davantage avec ce qu'elle vient faire entendre, une chose tout à fait ridicule mais pas improbable, le hasard est mesquin et, parfois, plus surprenant qu'on ne l'imagine. « Peut-être qu'en sortant d'ici, un beau gosse me tombera dessus et que ça sera le coup de foudre immédiat, qui sait ? » Il hausse les épaules, n'en cache pas ce large sourire pour autant. Il s'était attendu à autre chose, en a pourtant entendu des pires que celle-ci mais il ne peut retenir la mélodie de l'amusement qui s'extirpe d'entre ses lèvres. « C'est sûr, on est à l’abri de rien. » Il repense à ses dires, aux mots employés. Phoenix reste tout de même ce qu'il est, le gars lourd qu'on aime pourtant à cotoyer. « J'espère pour toi qu'ce s'ras pas un obsèse parce que s'il t'tombe d'ssus, j'suis pas sûr qu'tu t'en remettes. J'suis même pas sûr qu'tu pourras encore utiliser tes p'tits bras. » Un haussement de sourcils, un sourire large ancré sur son faciès avant qu'il n'en revienne à sa boisson.
Une gorgée à peine, Phoenix prend son temps pour savourer cet instant. C'est qu'il tient à la connaître finalement, un peu plus en tout cas. Il se souvient de sa douleur d'antan, de celle qu'elle l'a vu braver avec difficulté mais acharnement. Ils sont loin des fantômes du passé, très loin. « J'déconne, j'te l'souhaite en tout cas. Et s'tu veux qu'on bouge un peu après pour voir si ça s'passe, bah écoute ce s'ra avec plaisir. » Il ose, propose sa compagnie pour un peu plus qu'un quart d'heure, voire une demi-heure. Il lui propose ce temps libre qu'il vient d'obtenir, cet après-midi normalement réserver au repos bien mérité. Phoenix tente, sait que les quatre murs de l'appartement de sa meilleure amie ne résisteront pas à sa nervosité et aux réflexions insensées. Puis, il est de ces personnes qui aiment à bouger, de ces âmes qui ont ce besoin constant de ne pas être enfermé. La jeune femme qui lui fait face vient de lui donner l'occasion d'y parer, le tatoué hésitant tout de même à en retirer son invitation. Il craint de la voir accepter par dépit, sans réellement en avoir en vie. Elle lui paraît si douce et gentille qu'il lui imagine bien seulement vouloir lui faire plaisir en disant oui, trouvant même peut-être qu'il fait pitié avec la possible solitude qu'on voudrait lui accorder. Mais les pensées sont plus complexes, loin de cette possible réalité, Phoenix est depuis trop longtemps persuadé de ne rien manquer – si ce n'est d'un peu de stabilité. Mais il n'y tient pas, le côté ennuyant de la vie, il préfère l'éviter. « J'te force à rien hein, j'propose ça comme ça. J'kiffe traîner à droite, à gauche ; c'pour ça que j'te proposais qu'on bouge peut-être après. »
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Sujet: Re: a lesson never learned | eärel Mer 17 Juil - 17:40
a lesson never learned
Phoenix & Eärel
L'amour, c'est un sujet bien délicat parfois, ce n'est pas un sujet qui me passionne véritablement, il n'est clairement pas une priorité pour moi même si je pourrais passer à côté de tellement de choses en me réfugiant dans le travail, les études. Pourtant, je ne suis pas contre trouver quelqu'un qui pourrait me comprendre, non, mais je ne cherche pas, pas vraiment, pas spécialement comme je viens de le dire à Phoenix. Je ne vais pas dire que c'est une perte de temps, mais si jamais je me retrouvais avec quelqu'un, cela voudrait peut être dire que je viendrais ici moins souvent, que je serais moins concentrée sur mon but, mes études et que donc mon esprit pourrait retomber dans certains travers, comme un cercle vicieux. C'est sûr, je me fais peut être des films en pensant de la sorte, mais je ne vois pas pourquoi je devrais penser autrement en vérité. Le chemin que j'ai décidé de suivre est déjà naturellement semé d'embûches et d'obstacles en tout genre, pourquoi voudrais-je m'en rajouter ? Je l'ai déjà fait avec la DUST et la marijuana en plus de cela, alors d'autres obstacles ? Non merci, mais bon, je suis déterminée, alors peut être, qu'au fond, je réussirais même mieux avec quelqu'un à mes côtés, une personne en qui je pourrais puiser force et courage d'aller plus haut encore. C'est à double tranchant, cela pourrait m'enfoncer, mais cela pourrait aussi m'aider dans un sens si la personne va dans la même direction que moi. Mais je préfère en rire, me dire que peut être en sortant d'ici, ça me tombera dessus. Alors Phoenix me répond qu'il espère que ça ne sera pas un obèse qui pourrait m'écraser de tout son poids. Et le sourire sur mes lèvres s'agrandit encore un peu.
" Je suis plus forte qu'il n'y parait t'inquiètes. Mais oui, si on pouvait éviter de me ramasser à la petite cuillère ce serait bien en effet. "
Oui, je suis forte, pas forcément physiquement, c'est une certitude, je suis assez maigre, je n'ai aucune force dans les muscles, pas mieux qu'une mouche, ma force est mentale, du moins, j'ose le croire, j'ose l'espérer, car je suis quelqu'un de déterminée, il le faut, sinon, j'aurais déjà sombré plusieurs fois. Il boit une gorgée de sa boisson, j'en fais de même, comme pour clore ce sujet, comme pour passer à un autre. Phoenix semble vouloir m'avoir à ses côtés, ailleurs qu'ici, sur son lieu de travail, et je peux le comprendre, mais je ne sais pas si je vais le suivre. Est ce qu'il avait quelques choses de prévu en tête ? Je ne sais pas, mais je suis en réflexion avec moi-même concernant tout cela. Ici, ça va, je gère, c'est un lieu que je connais et apprécie mais en dehors que pourrait-il se passer ? Je ne sais pas, il ne veut me forcer à rien, mais où veut-il aller ?
" Oui, on peut faire ça. T'as mangé un bout ? Peut être qu'on peut se trouver un food truck et se manger un hot dog, ou un truc comme ça ? "
Je lui propose un plan, une solution pour éviter de juste trainer, d'avoir un but à tout cela même si au fond, je ne sais pas si c'est une bonne idée. Pourtant, un sourire est resté accroché à mes lèvres, chose rare, tout ça pour dire que l'instant me plait suffisamment pour que je veuille bien le prolonger.
Phoenix Ledger
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Sujet: Re: a lesson never learned | eärel Sam 27 Juil - 21:42
eärel & phoenix
Les sourires sont partagés, et finalement, il regrette de ne pas avoir eu plus de temps avec elle. Peut-être que tout aurait pu être plus simple, plus facile pour eux deux qui, en cet instant, se toisent avec hésitation. Même lui qui, d'ordinaire, ne pèse pas ses mots essaie ici à bien faire. L'homme aux mile mots s'abstient de trop en dire, délaissant son invitation pour plus tard aux songes de la jeune femme, désireux de réellement la connaître. Après tout, il est loin d'être le mauvais bougre, un cœur grand ouvert bien que difficile à comprendre. « Oui, on peut faire ça. » Surprise, elle accepte. Ledger n'en cache pas ce rictus qui habille ses lèvres, cette satisfaction que de le voir passer outre les premières impressions qu'elle doit garder de sa personne – ça lui donnera l'occasion de lui prouver qu'il n'est pas mauvais. Pas totalement, en tout cas. En soit, ce sont des choses plus compliqués à montrer quand les a priori sont déjà formés, déjà bien ancrés. Il devine aisément l'image qu'elle doit avoir de lui, les éventualités qu'elle lui imagine quant à cette proposition mais il tiendra la route, fera preuve d'effort pour qu'elle puisse être à l'aise. « T'as mangé un bout ? Peut être qu'on peut se trouver un food truck et se manger un hot-dog, ou un truc comme ça ? » Il acquiesce alors, empoignant déjà sa veste dans la foulée – autant ne pas perdre de temps, autant commencer cette soirée directement. Il n'est plus à ça près, se dit qu'avec du recul, si elle ne tolère pas sa présence, il lui restera tout de même une bonne partie de sa soirée pour rattraper le temps qu'elle aura perdu avec lui. Tout le monde n'apprécie pas forcément sa présence, lui qui remue, qui bouge, qui hurle, qui court. Lui qui, finalement, n'agit que comme un gosse intenable – ce qui d'ordinaire peut faire rire. Mais tout ce beau monde, au final, ne réagit pas de la même manière. Il n'a pas la moindre idée de sa façon de procéder, d'être en extérieur, avec des amis. Phoenix se rend compte que malgré le temps qui a passé, il ne la connaît que trop peu – pas assez. Il ignore tout de ce petit bout de femme, jusqu'à ses préférences, jusqu'à son nom de famille en vérité. Une petite moue gênée s'ancre mais ne dure qu'un maigre temps, l'espace de quelques pas jusqu'à la sortie, là où – enfin – une cigarette retrouve son chemin jusqu'aux lèvres masculines, le paquet encore dans ses mains ; puis proposé, réflexe partageur qu'est le sien. « Sers toi s'tu veux, ca m'dérange pas. » Il lui laisse, s'allume la sienne en guettant les alentours, le monde qui continue de pointer le bout de son nez dans les locaux qu'ils viennent de quitter – heureusement que ses heures sont terminées.
« Une petite idée de où est-ce qu'on peut trouver ça, du coup ? » Il demande, commence néanmoins à marcher, entraînant la jeune femme à sa suite, enthousiaste qu'il est. Phoenix détaille un peu les alentours, affiche un maigre sourire quand son regard se perd sur la jeune femme – la différence de taille est frappante, bien présente. Il s'abstient un commentaire immédiat mais ne résiste pas assez longtemps, la langue n'ayant pas tournée assez vite pour lui permettre de la boucler. « J'te voyais pas aussi p'tite tiens. » Il se moque légèrement mais n'en dit pas plus, ne cherchant pas non plus l'offusquer. Ce n'est pas l'idée première, ni même le but qu'il s'était donné – bien au contraire. « J'dis pas qu'c'est nul hein ! C'mignon justement mais j'ai pas trop l'habitude. » Un clin d’œil pour parfaire ses mots, l'homme qui reprend son examen des alentours à la recherche du sésame dont ils ont parlé, cigarette allant et venant d'entre ses lèvres à ses doigts tatoués. « Bon et t'inquiètes, j't'invite tant que tu t'fais pas écraser par l'obèse dont on parlait. »
"Hear me now, get off your knees. Nothing changes when you pray, I'm the closest thing to a God you'll ever know, open your eyes. I'll regret never again and I stand above you. (@askingalexandria; a lesson never learned // beerus)
Sujet: Re: a lesson never learned | eärel Ven 2 Aoû - 18:04
a lesson never learned
Phoenix & Eärel
La force d'un esprit est parfois forte, parfois faible, cela dépends bien souvent de ce qu'il y a en face, si la tentation est forte ou pas tant que ça. Mais là, pour le moment, ça se passait bien avec Phoenix. Il était aimable, presque avenant, et la petite vanne sur l'obèse qui pourrait m'écraser était bien passée. Mais je ne savais pas dans quoi je m'embarquais réellement, parce qu'inexorablement, dans mon esprit, il était lié à des choses assez troubles, des choses que je ne désirais plus voir. Il en était peut être de même pour lui, je ne saurais dire, avant aujourd'hui, je ne l'avais pas vu depuis plusieurs mois. Alors, je me dis que faire quelques choses ensemble, au delà de ce verre au Maureen's pourrait nous faire avancer vers quelques choses de mieux, de meilleur pour nous deux. Peut être que cela nous fera oublier ces vieux souvenirs, ceux où nous étions dans une mauvaise passe, je me dis que c'est une bonne chose en vrai même si j'ignore si ça l'est réellement. Nous allons donc sortir de son lieu de travail pour partir à la recherche de quelques choses à manger, un petit truc, qui se mange rapidement, cela semble être la meilleure chose à faire, alors tu lui proposes un hot dog et presque immédiatement, il réagit de façon positive, parce qu'il avait des envies d'ailleurs, pas qu'il n'aime pas le bar, mais il préfère sans doute ne pas y rester trop longtemps en dehors de son travail, ce qui peut se comprendre facilement. Alors nous sortons et par réflexe, il sort son paquet de cigarette et m'en propose une. Il est généreux, ça ne le dérange pas si je me sers, mais j'hésite avant de finalement en prendre une, ça ne va pas me tuer, et ça me permet d'éviter de fumer des choses plus illicite à vrai dire. Il s'allume la sienne, alors je tends la main pour lui emprunter le briquet et m'allumer la mienne à mon tour. Il y a du monde qui entre dans le Maureen's, c'est un peu l'heure de pointe, mais il a fini sa journée pour aujourd'hui, tant mieux pour lui. Il me demande donc si j'ai une idée d'où nous pourrions nous restaurer. Je tente de me remémorer le jour et le quartier où nous nous trouvons. Je pense savoir où il faut aller. Je regarde l'heure sur mon téléphone, ça devrait aller, l'attente ne sera pas trop longue pour un hot dog, ou quelques choses dans le genre. " J'ai une petite idée oui, tu me fais confiance pour le hot dog alors ? "
Il y a presque un petit air de défi dans mon regard même si en réalité, c'est loin d'être réellement le cas, mais après tout, je pourrais l'emmener devant un camion qui fait de la daube niveau nourriture. Mais non, celui-ci a un des meilleurs rapports qualité/prix de la ville, c'est bon, enfin de mon avis, et ça reste à des prix raisonnables, pas comme dans les quartiers les plus touristiques de la ville où ils s'engraissent plus qu'il ne le faudrait pour ce genre de choses là. Il suffit de marcher quelques mètres, de tourner dans deux ou trois ruelles et ça sera là, si tu ne te trompes pas évidemment. Alors, il m'observe et se rend compte que je suis largement plus petite que lui. Cela me fait sourire. C'est la façon dont il l'a dit, et dont il s'excuse presque.
" Il parait que j'ai pas mangé assez de soupe quand j'étais plus petite, c'est pour ça que je ne suis pas très grande. Après, ça dépends avec qui ont compare aussi. "
Mais oui, je suis dans la moyenne basse niveau taille, ça n'a jamais été un problème pour moi comme il peut le remarquer. Alors il reparle de l'obèse de tout à l'heure, celui que je pourrais croiser au détour d'une ruelle, mais nous faisons attention, ce n'est pas ce soir que nous devrions le croiser, à priori.
" Parce que si jamais je me fais écraser, tu m'invites plus c'est ça ? "
Et le sourire sur mes lèvres s'élargit d'autant plus que nous arrivons à proximité du fameux camion qui est à présent à portée de vue. Il est juste là, comme je le pensais. Et déjà je salive d'avance de ce petit repas bon marché mais terriblement bon pour moi.
Phoenix Ledger
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : .tetra(avatar) | beerus(signature) | weheartit(gif) messages : 308 quartier : south side, avec Delilah et son - leur - chien Cesar ; il dort sur le canapé, l'appartement bien trop petit pour eux deux physique : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison, il a également les yeux vairons - un oeil bleu, l'autre aux lueurs vertes et brunes
Sujet: Re: a lesson never learned | eärel Mer 21 Aoû - 2:56
eärel & phoenix
Confiance donnée, Phoenix suit sans broncher. L'attention n'est donnée qu'à la jeune femme qu'il accompagne plus qu'à la destination sur laquelle elle l'embarque, plutôt sûre d'elle. Un bon point, en soit, il se dit qu'ils n'auront pas à regretter ce choix. Raison aussi pour laquelle il se permet d’enchaîner sur autre chose de plus ou moins surprenant pour lui, prenant conscience des centimètres qui les départagent. Le sourire qu'elle lui offre parvient à apaiser l'inquiétude qu'il commençait à se faire, peu enclin à vouloir l'énerver – bien au contraire. Ils sont là pour renouer, laisser derrière eux les impressions du passé. « Il parait que j'ai pas mangé assez de soupe quand j'étais plus petite, c'est pour ça que je ne suis pas très grande. Après, ça dépends avec qui ont compare aussi. » Et comparé à lui, elle est relativement petite, c'est un fait. Sourire partagé, rendu à la concernée. Il n'ajoute rien, ne s'y risque pas encore. Avec un peu plus d’entraînement, de temps passé ensemble, Eärel aurait été à même d'accepter sa lourdeur mais, dans le doute d'une différence trop grande de caractère, Phoenix choisit de se taire. L'occasion lui est alors donnée d’enchaîner, de revenir sur les boutades déjà énoncées. Le tatoué ne retient pas le rire qui brave aussitôt sa gorge, les drôles d'images toujours en tête. Il s'imagine la situation, le petit bout de femme coincé sous un gros gars tombé là par hasard – en vérité, pensé en silence, il paierait cher rien que ça se réalise et le voir. « Parce que si jamais je me fais écraser, tu m'invites plus c'est ça ? » Un haussement d'épaules tandis que le sourire ne décroit pas, les prunelles bicolores qui se posent finalement sur ce qu'elle lui avait proposé. Le véhicule ne paie pas de mine mais la file qui attend juste devant le rassure plus qu'on ne pourrait l'imaginer. Si client il y a, c'est que la bouffe ne doit pas y être mauvaise. Et elle lui a vanté implicitement cet endroit en demandant pour cette confiance accordée. Aussi, bien-sûr que Phoenix est prêt à se laisser tenter. Il suit les pas, se rapproche avec la brune des autres clients patients. Les mains ont rejoint les poches, l'attention va, vient, dévie parfois de la jeune femme pour les alentours des contours. La rue est animée, Chicago est bien éveillée – l'heure de pointe commence à sonner. Ils ont l'avantage de l'avance, du rien à faire qui caractérise quelques vies encore en ces allées. Ils sont la jeunesse un peu paumée mais qui parvient tout de même à s'élever – d'une manière ou d'une autre en tout cas.
« C'est surtout que s'il t'écrase, i' restera plus grand chose à faire d'toi. T'imagines ? » Le ridicule poussé jusque dans ses retranchements, l'homme qui insiste parce qu'en ce fait réside toutes ses habitudes, tout ce qu'il a toujours été. Il ne lâche jamais un sujet, l'extrapole jusqu'à le rendre dérisoire et impossible. « S'lon la masse du gars, j'te donne même pas quelques s'condes avant qu'tu commences à suffoquer et à appeler à l'aide avec l'espoir qu'on puisse t'délivrer. Et encore, moi j'imagine un bon gros qui f'rait, genre, j'en sais rien... Il fait mine de réfléchir, la main qui vient se poser sur son menton, piètre imitation du Penseur de Rodin. Aller, j'dirais dix fois un gars comme moi. J'te laisse te régaler de l'image que t'peux t'faire avec ces précisions. » Un clin d’œil, un rire loin d'être caché. Bien-sûr qu'il s'apaise de voir la jeune femme ainsi l'accepter. Ils sont loin les tourments du passé, les songes inavouables qu'ils n'ont pas oublié. Il est loin ce temps où ces deux-là se connaissaient de leur douleur et de leurs péchés. « Bon, ça a intérêt à être bon, j'ai la dall. T'sais si y'a un coin tranquille pour s'poser après histoire qu'on bouffe pas ça comme des cons debout sur l'bord d'la route. » Une énième fois, les prunelles aux couleurs distinctes guettent les lieux avec l'espoir d'un souvenir, d'un repère – mais l'esprit n'a en tête que les lieux qu'il fréquente quand le manteau de la nuit se dépose au-dessus des allées animées et de ce qu'elles inspirent, maigre répit. « Si j'dois te faire confiance pour manger, autant l'faire jusqu'au bout. »
"Hear me now, get off your knees. Nothing changes when you pray, I'm the closest thing to a God you'll ever know, open your eyes. I'll regret never again and I stand above you. (@askingalexandria; a lesson never learned // beerus)