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 a lesson never learned | eärel

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Eärel Finr

Eärel Finr

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MessageSujet: Re: a lesson never learned | eärel   a lesson never learned | eärel - Page 2 EmptyMer 21 Aoû - 17:40



a lesson never learned


Phoenix & Eärel


C'est vrai, je ne suis pas très grande par rapport à lui, il n'y a pas de doute là-dessus, il est plus grand que moi, pourtant, je ne suis pas la plus petites qui soit, j'ai des amies qui sont moins grandes même si je ne fais pas parties des plus grandes non plus. Je ne fais que 163 cm, je pense que je suis dans la moyenne, peut être la moyenne basse mais je suis dans les standards de grandeur pour les femmes américaines en tout cas, je le pense. Je n'ai pas les chiffres de l'étude en tête, mais je ne dois pas être loin de la vérité. Enfin peu importe, il est plus grand que moi, voilà une vérité que personne ne peut réellement réfuter. Et nous repartons sur cet homme grassouillet qui pourrait m'écraser complètement au vue de ma frêle situation. J'en souris, je lui dis qu'il ne voudrait plus m'inviter si je me faisais écraser, mais je vois bien qu'il va encore me sortir quelques choses de logique pour rétorquer à cette situation qui pourrait être assez drôle finalement. Nous arrivons à proximité du food truck, et déjà, il y a du monde qui fait la queue devant, une dizaine de personne, rien de fou par rapport à ce que j'ai déjà pu voir, mais suffisamment pour se dire que la qualité n'a pas du baisser. Et ça me rassure, je m'en serais voulu si jamais la bouffe n'était pas aussi bonne que ce que j'avais pu lui dire par rapport à ce camion là. Nous prenons place dans la file d'attente qui commence à s'allonger, derrière nous, les gens arrivent et celui qui gère la nourriture accélère presque implicitement le mouvement pour que tout le monde soit servi dans un délai raisonnable. Je pensais qu'il n'allait pas me répondre pour le fait de ne pas m'inviter comme si évidemment, il le ferait quand même, mais en fait, il semblait presque réfléchir à ce qu'il allait me sortir comme bêtise. Et oui, je m'imagine bien la scène en mode cartoon, le type me tombant dessus de centaine de mètres au moins pour me réduire en bouilli, alors que lui, il se relève limite tranquillement parce que j'ai amorcé sa chute alors que je suis brisée en milliers de morceaux. Mais s'il est toujours dans le délire, il est un poil différent, car il t'imagine écraser par un éléphant ou presque. Quoique non, 10 fois son poids, ça ne doit pas être si lourd que ça, mais quand même dans les 600 kilos plus ou moins. Autrement dit, ma cage thoracique ne résisterait pas longtemps, je ressemblerais vite à une crêpe.

" En fait, tu veux que je ressemble carrément à une crêpe c'est ça ? Non parce que si je dois me faire écraser par un type comme ça, c'est à ça que je vais ressembler. Heureusement c'est pas possible, comment il fait pour se déplacer avec un poids comme ça ? A la rigueur si on était sur la lune, je dis pas mais là. "

Et je souris encore à ce délire partie de presque rien et qui a fait le conversation sur plusieurs minutes comme quoi, il n'en faut pas beaucoup parfois, mais cela révèle finalement une certaine alchimie entre nous deux, loin de nos anciens démons qui pourraient pourtant facilement resurgir si nous n'y faisons pas attention. Il me dit que ça a intérêt à être bon parce qu'il a faim, si faim qu'il mangerait un boeuf entier. Il ne veut pas manger debout, me demande s'il y a un coin où ils pourraient s'asseoir. Je réfléchis, mon esprit regarde derrière moi, puis sur ma gauche pour accrocher le petit square. Je lui montre du doigt le petit parc.

" Là-bas, on devrait avoir de la place si tout le monde n'a pas la même idée que nous deux après avoir pris à manger. "

Et notre tour arrive après quelques minutes, je n'ai pas regardé le temps d'attente je dois bien l'avouer. Je passe commande donc d'une enchiladas poulet, poivron, mozzarella. Je laisse le soin à Phoenix de prendre sa commande. Je ne sais pas s'il prendra la même chose ou quelques choses de différent mais ça n'a pas d'importance à vrai dire, pas pour moi. L'homme prépare la commande, rapidement, mais sûrement, tout se cuit très vite dans son four au feu de bois. Je crois que c'est ce qui fait une partie de la différence, avec le bois à proximité, ça donne un goût meilleur.

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Phoenix Ledger

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MessageSujet: Re: a lesson never learned | eärel   a lesson never learned | eärel - Page 2 EmptySam 21 Sep - 16:08

eärel & phoenix
Il lorgne sur ce qu'ils attendent, n'a plus que cette idée en tête au-delà de son imagination débordante dont il fait profiter la jeune femme. Phoenix s'impatiente presque, un peu intenable dans les files d'attente. Pourtant, il tient le coup, rapporte son attention sur le petit bout de femme qui se tient à ses côtés quand sa voix s'élève à nouveau. Une crêpe, oui, c'était l'idée qu'il s'en faisait en imaginant la scène et il ne lui cache pas. Le sourire qu'il aborde en dit long sur ses songes, sur tout ce qui peut se passer dans cette tête imprévisible, agaçante mais à la fois attachante ; il aime à le croire. Quant à la suite, c'est ce qui l'amène le plus à sourire. S'ils étaient sur la lune, ce serait probable – lui l'est, constamment, chaque jour que Dieu fait. Phoenix donne l'impression de faire partie d'un tout autre monde, perché à des années lumières de là où il se tient réellement. Il est celui qui fait voyager par ses absurdités, par son idiotie légendaire qui n'a jamais tellement cessé. Le clown des soirées tristes, le masque parfait à ce qu'on ne saura jamais. Aussi, il a tenu cette image, Ledger a continué dans sa lancée. L'homme s'est manifesté, la pleine confiance déposée entre les mains de la brunette qui, aussitôt, se manifeste en désignant un petit parc avoisinant la rue. Il esquisse un sourire, approuve aussitôt, avant même que les lèvres se soient entrouvertes. « Là-bas, on devrait avoir de la place si tout le monde n'a pas la même idée que nous deux après avoir pris à manger. » Un coup d’œil sur la file qui s'amenuise assez rapidement – plus qu'il ne l'aurait imaginé vu ce que l'homme parvient à servir. Il est efficace et Phoenix est forcé de constater que ça n'a pas l'air mauvais du tout. S'il avait su, il aurait cherché la jeune femme bien plus tôt dans l'optique de pouvoir goûter à ça plus rapidement. Réflexion qu'il garde pour lui, peu sûr de la manière dont elle pourrait le prendre. Il s'estime déjà heureux qu'elle ne l'est pas repoussée, c'est bien la dernière chose qu'il aurait souhaité. Il se souvient du passé qu'ils partagent, il se souvient des démons, des tourments. Il se souvient de la noirceur qu'ils ont eu en commun et, finalement, parvenir à ancrer d'autres images dans les mémoires est un bon point, il ne tient pas à tout gâcher bêtement. Quelques secondes d'absence, d'un silence paisible avant que les commandes ne soient prises, avant qu'il ne choisisse de prendre la même chose qu'elle, instinctivement. Autant ne pas faire attendre les autres ; mais surtout son estomac. Et ils ne tardent pas à être servit, Phoenix prenant les devants pour inviter la jeune femme, réglant le tout avant de s'éloigner, Eärel à sa suite.

Ils ont eu un peu de chance, finalement ; toutes les places ne sont pas prises et ils parviennent à se trouver un banc à l'ombre, assez loin de ceux venus avec leurs gamins ; Phoenix y tient. Il veut pouvoir discuter sans avoir à hurler, sans avoir à se retourner toutes les cinq secondes en se demandant quel ballon pourrait leur arriver en pleine tronche s'ils ne font pas attention. Non, là, ils seront tranquille ; au moins pour manger – en ce qui le concerne, pour finir de manger. Il a déjà tapé dans ce qu'ils se sont prit, affamé presque d'avoir eu sous le nez toute cette bouffe durant ses heures de service. « N'empêche que t'avais raison, c'est bon cette merde. » Un aveux qu'il lui donne, un compliment masqué derrière sa vulgarité. Place prise à ses côtés, il continue de dévorer ce qu'il a commandé, observant les alentours sans trop en faire pour l'instant jusqu'à ce qu'il s'y risque, jusqu'à ce qu'il ose. Les mots hantent sa gorge depuis qu'ils se sont croisés, Phoenix tient à savoir si les choses ont tout de même changées ; au moins pour elle, de la meilleure façon qui soit. « Bon, alors, comment tu vas toi ? J'veux dire, vraiment. » Le regard qui lui vient, les prunelles bicolores qui guettent les traits et apprennent les émotions qui s'y inscrivent. Il essaie à deviner mais abandonne rapidement, lui laissant la possibilité de répondre par elle-même ; ou de l'envoyer chier, au choix.
"Hear me now, get off your knees. Nothing changes when you pray, I'm the closest thing to a God you'll ever know, open your eyes. I'll regret never again and I stand above you. (@askingalexandria; a lesson never learned // beerus)
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