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 hellcome in troubles | seamus

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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus - Page 2 EmptyJeu 27 Juin - 17:41

seamus & dorian
Il détaille le petit bout de femme, essaie à se convaincre que c'est une blague – ou mieux, seulement l'amie de celui qu'ils sont venus trouver mais rien ne lui confirme. Seul subsiste le silence absolu qui émane de l'appartement qu'il juge déjà bien que silencieux. Et maintenant qu'il y pense, il se dit que Seamus n'a peut-être pas tord – et si ce con de dealer l'avait mené jusque dans l'antre d'un médecin enragé, d'un vétérinaire raté. Mais il est là, à entrer quand un signe de tête leur est donné. « Asseyez-vous dans l’salon et ne touchez à rien. » Dorian s'avance, Seamus sur ses pas. Les yeux traînent un peu partout, essaie à deviner à quoi ils vont avoir à faire et le doute ne s'impose plus – c'est bien elle qu'ils sont venus voir. Elle et pas une autre âme que celle-ci. Quand il se tourne pour demander quelques comptes, quelques précisions en tout cas, l'élan est coupé. Ses prunelles se perdent sur ce que la jeune femme tient. Ça lui arrache un maigre sourire mais il n'insiste pas sur ce dernier, essayant de déterminer ce qu'elle compte en faire. Assommer Seamus pour le soigner ? Soit, pourquoi pas. « Ouais bah désolée mais j’vous connais pas. On sait jamais. » Elle marque un point là-dessus, le pianiste haussant simplement les épaules à défaut de lui en tirer rigueur. Néanmoins, elle s'en défait, rejoint à son tour le séjour dans lequel ils se tiennent un peu bêtement. Wrynn ne prend pas encore ses aises, plutôt attiré par le tour du propriétaire – le regard jugeant un peu la décoration qui y règne. A croire qu'ils se sont invités dans l'antre d'une hippie un peu paumée. « Vous vous êtes fait ça comment ? » Le regard se tourne, se pose sur la jeune femme qui commence sa consultation. Il réprime un sourire un peu con, quelque-chose qui se teinte sur ses lèvres avec une espèce d'amusement en plus d'une lueur de culpabilité. Comment dire les choses simplement sans affoler l'esprit de ceux qui n'y ont pas assisté. C'était ridicule à souhait, et dangereux pour parfaire le tableau auquel il est en train de penser. Et si les conséquences de sa stupidité avaient été plus dures ? En un sens, plus mortelles ? Un soupire brave la frontière de ses lèvres, Dorian s'adossant contre l'un des pans de mur accessible. Les mains se frottent un peu, le regard se perd sur les alentours plutôt que sur la plaie que dévoile Seamus en accédant à la requête de la jeune femme. Comment dire les choses simplement, en effet ? La pulpe des doigts joue avec la bague qu'il porte, sa pleine attention en revient aux deux autres silhouettes qui animent la pièce avec lui. « J'ai bien peur que ce soit un peu compliqué comme histoire, assez pour ne pas savoir comment la raconter. » Il ose, laisse sa voix s'user pour ça mais le regard qu'on porte sur lui fait cesser l'amusement qu'il tire de cette situation des plus improbables. Ils auraient dû aller aux urgences.

Les sourcils se froncent, il voit qu'on attend un peu plus de sa part. Bien-sûr qu'on attend sa version, après tout, il est celui qui a provoqué cette grossière erreur. « Fine, c'est à cause de moi – ce n'était pas intentionnel mais, je tenais le couteau. » Il soupire à nouveau, se détourne des deux faciès pour venir prendre place sur l'une des chaises derrière eux. « Pour ma défense, je ne pouvais pas prévoir votre besoin immédiat d'embrassade. » Il a prit place, guette un peu les gestes de cette inconnue dont les mains s'activent sur la plaie pour en déterminer la gravité. Silencieusement, Dorian en est à presque prier – pourvu que ce ne soit rien. Rien qu'un peu de sang, qu'une légère griffure. Il vaudrait mieux d'ailleurs, qui sait comment Elizabeth pourrait le vivre d'apprendre qu'il a gravement blessé son garde personnel tout juste engagé. L'avantage de cette soirée, c'est que Seamus saura qu'il peut ne pas s'ennuyer. Il s'en souviendra de ce test, de cette magnifique nuit d'essai. « So, à quel point je dois m'inquiéter ? » Parce qu'à comparer Dorian et Seamus, il est très certainement le plus angoissé par le résultat de cette rixe – bien que sa voiture soit plus ou moins intacte et toujours à sa portée, maigre consolation pour l'erreur commise qu'ils sont venus tenter de réparer. « J'entends par là, il ne risque rien. N'est-ce pas ? Pour une masse comme la sienne, j'imagine que ce n'est pas grand-chose. Une petite pause, les mains qui fouillent les poches, qui essaient à trouver ce dont il a besoin en cet instant. Anyway, ça ne vous dérange pas si je fume ? » 
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"Oh sinnerman, where you gonna run to? Sinnerman, where you gonna run to? All along dem day Well I run to the rock, please hide me I run to the rock, please hide me I run to the rock, please hide me All along dem day But the rock cried out, I can't hide you The rock cried out, I ain't gonna hide you All along dem day So I ran to the devil, he was waitin' Ran to the devil, he was waitin' All on that day I cried - Power! Power! (@lucifer version; sinnerman // beerus)
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Seamus O'Maony

Seamus O'Maony

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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus - Page 2 EmptyJeu 27 Juin - 22:19


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Feat. Dorian


S’asseoir et ne toucher à rien. En voila des consignes simples et précises. Des consignes qui font sens, tout autant que la bâte de baseball que la gamine trimballe avec elle quand elle les rejoint. Elle n’ a pas tort, à bien y penser, et s’il pourrait se rassurer d voir qu’ils sont tombés sur un brin de femme avec un minimum de jugeotte, l’idée qu’elle semble en avoir l’habitude le met plus mal à l’aise encore si c’était possible. Et s’il s’étonnait tantôt de la nature du carnet d’adresse du pianiste, voila qu’il a l’impression de nager dans le scenario d’un mauvais buddy movie. Sauf que ce soir, Terence Hill a planté Bud Spencer. Et quand la gamine se tartine les mains de désinfectant bon marché, sa comparaison avec de vieux western prend tout son sens. Mais il en a vu d’autre, Seamus, et il garde en tête que l’autre excentrique ne ferait rien qui puisse entacher sa précieuse réputation, y compris le confier à des mains inexpérimentées. Et comme lui revient cette brève frayeur de ne pas savoir à quel type de toubib il a à faire, voila qu’elle pose la question fâcheuse. Il s’est fait ça comment…. Cet abruti s’est pris pour un caïd, voila comment il s’est fait ça. Mais il se mord la joue, Seamus, il garde cette rancœur pour lui, préférant s’exécuter en silence quand elle lui demande de lui donne run peu de champ libre pour constater l’étendue des dégâts. Et au lieu d’ouvrir sa gueule, d’aller droit au but, il croise le regard du pianiste une fois le blouson et la chemise posées derrière lui sur le dossier. Il est curieux de voir comment ce grand crétin va expliquer les choses, le quinquagénaire. Il en rirait presque d’avance s’il n’avait pas encore à l’esprit la douleur que cela lui a provoqué plus tôt.

Il a peur que ce soit compliqué, qu’il dit, et cette fois, Seamus ricane en grimaçant.
« Désolé. » qu’il adresse simplement à la gamine qui tentait de l’occulter. Mais comment pourrait-il rester immobile et impassible devant le manège du brun.  Et s’il sursaute, c’est bien plus de l’entendre admettre sa part de responsabilité que de sentir les doigts fin de cette infirmière clandestine sur sa peau. C’est qu’il ne s’attendait pas à une telle franchise de sa part, Seamus, et qu’il est pris de court par cette attitude qu’il pourrait presque prendre pour de sincères remords si le pianiste ne poursuivait pas. « Bloody twat… » qu’il souffle simplement, murmure presque inaudible qui lui échappe comme un réflexe. C’était trop beau. Il fallait qu’il vienne gâcher ses aveux avec cette pointe d’humour inappropriée. Il a encore les nerfs à fleur de peau, Seamus, et il aimerait autant que tout le monde garde son sérieux.  Ce qui semble être le cas quand il se tait enfin. Et le quinquagénaire s’apprête à délivrer sa version, l’agrémenter de détails qui pourraient servir à la gamine qui va devoir s’occuper de le rafistoler, quand le pianiste reprend. Et cette fois, il hausse le ton, Seamus, il perd patience. « A quel point VOUS devez vous inquiéter ? J’vais pas crever, voyez, si c’est que qui vous fait peur. La… masse… que je suis va s’en remettre. » Il n’a pas bougé, à peine a il tourné la tête par-dessus son épaule, les mains sagement posées sur les genoux pour ne pas déranger leur hôte dans son inspection. Puis il soupire, Seamus, las de tout ce cirque. « Vous voulez savoir ce qui s’est passé ? » qu’il questione à son tour le brin de femme devant lui « Je lui ai dit de pas faire mumuse avec le couteau, il n’a pas écouté. Et comme l’autre dirty little buffle-brained bastard n’était pas si con que ça, il a fait ce que tout autre type aurait fait dans une rixe de ce genre, voyez, il m’a poussé sur la lame pour se donner l’occasion de fuir. » Il est bien là le problème. Le pianiste, il n’a pas su réfléchir comme ces gars. Il n’a pas vu venir un coup bas que lui en revanche aurait dû anticiper mieux que ça. Et comme il lève une main pour se gratter nerveusement la tempe, il réalise qu’il ne sert à rien d’en  vouloir à l’autre excentrique pour une erreur qu’il peut s’imputer à lui-même à parts égales.

Il sen reparlerons, certainement, comme du montant sur son chèque. Il y tient. Mais pas tout de suite. Pour l’heure il a plus urgent à penser, le quinquagénaire. Et il se radouci pour s’enquérir de son état à son tour, renouveler la question soulevée par le brun et qu’il a noyé dans son coup de gueule.
« Mais tout ça c’est bien beau. Savoir comment j’me suis fait ça et tout… mais maintenant que c’est fait, on y peut rien, voyez. Alors même si je n’en crèverais pas, c’est quoi vot’ verdict ? Combien de points ? »  Et comme il pose la question, Seamus, il retient un rictus inquiet. Ce n’est pas vraiment la quantité de fil qui l’inquiète, mais la qualité. « Au fait… ça vous arrive souvent ? C’est un métier ? Un passe temps ? De recoudre des mecs j’entends ? » Des mecs, oui. Et il reste suspendu à la réponse, craignant à présent presque plus d’apprendre être son premier patient que de passer après un molosse de compétition. Elle est jeune,  trop peut être pour qu’il ai pleinement confiance sans au moins une phrase pour le rassurer tout à fait.


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Dernière édition par Seamus O'Maony le Lun 15 Juil - 1:11, édité 1 fois
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Taylor M. Obrien

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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus - Page 2 EmptySam 6 Juil - 17:11

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Hellcome in troubles




Il y a des « désolé », des « fine » à la con avec un accent anglais que j’pourrais croire forcer tellement ce mec à l’air de se la péter avec ses « so », ses « anyway ». Putain, qu’il m’emmerde avec ses manières, il a l’air chiant comme la pluie. Mais je l’écoute quand même me raconter son histoire, enfin, leur histoire pendant que j’examine la plaie du plus bourru maintenant qu’il a enlevé sa couche de fringue. Le British tenait le couteau, le Bourru voulait visiblement lui rouler une pelle, mais la symbiose ne s’est pas faite. Putain, il se serait fait moins mal en se faisant rejeter sur Grindr. Ceci dit, peut-être que tout débouche delà, à la base. Mais ça ne plait pas au Grizzli que je trifouille avec habilité tout ça.

« So, à quel point je dois m'inquiéter ?
- A quel point VOUS devez vous inquiéter ? J’vais pas crever, voyez, si c’est que qui vous fait peur. La… masse… que je suis va s’en remettre.
- Est-ce qu’on pourrait s’tenir tranquille, s’il vous plait ?
- Anyway, ça ne vous dérange pas si je fume ?
- Si, ça m’dérange. Vous n’voulez pas non plus vous taper votre rail de coke sur mes chiottes ? Je ne lève même pas le regard, continue mon inspection de la plaie sous toutes ses coutures et à première vue, c’est pas trop moche. Ni trop grave. Personne ne va mourir ce soir, merci.
- Vous voulez savoir ce qui s’est passé ?
- Hm.
- Je lui ai dit de pas faire mumuse avec le couteau, il n’a pas écouté. Et comme l’autre dirty little buffle-brained bastard n’était pas si con que ça, il a fait ce que tout autre type aurait fait dans une rixe de ce genre, voyez, il m’a poussé sur la lame pour se donner l’occasion de fuir. » J’avoue, j’ricane face à l’insulte bien salée qu’il sert, sans l’ombre d’une excuse alors que je me redresse pour lui faire définitivement face à cet ours. Même en me mettant debout, il pourrait être presque plus grand que moi. Leur histoire est assez étrange, j’pige pas vraiment ce qu’il s’est passé même si ça ressemble à une scène de film de flic, un thriller, un truc comme ça. Mais autant dire que c’est pas vraiment l’histoire la plus tordue que j’ai pu entendre. J’dirais même qu’elle est bien banale comparée à une vie aux urgences… Je leur fait signe que j’reviens, pars dans la salle de bain et reviens avec une trousse que j’ai déjà préparée et que je réapprovisionne régulièrement pour des cas urgents et/ou graves. Je m’installe de nouveau sur la petite table, face au blessé et ouvre le contenant.

« Mais tout ça c’est bien beau. Savoir comment j’me suis fait ça et tout… mais maintenant que c’est fait, on y peut rien, voyez. Alors même si je n’en crèverais pas, c’est quoi vot’ verdict ? Combien de points ? J’ai pas vraiment le temps de lui répondre puisque derrière ses airs de mecs pas trop stressé… bah ça a l’air d’être un peu l’contraire. Au fait… ça vous arrive souvent ? C’est un métier ? Un passe temps ? De recoudre des mecs j’entends ? Je fronce les sourcils et arbore un air plus que sérieux face à sa question. Un passe-temps, sérieusement ?
- J’suis plus canevas et dés pour pas m’piquer le doigt mais bon… On va faire avec, hein ? J’observe leur réaction, celle de la fouine puis celle du grizzly face à moi. Rien que pour ça, j’aurai dû préparer un appareil photo pour pouvoir immortaliser leurs tronches. J’lâche un ricanement, sors de quoi le désinfecter avant d’enchainer. J’suis surtout habituée à ouvrir et recoudre les morts, mais ça devrait aller. » Oui, j’me doute que Phoenix ne leur a pas non plus fait mon CV en long en large et en travers mais j’mentirais que de dire que j’m’amuse pas volontairement de leur stress et de cette situation. Ils ont débarqué chez moi, comme ça, j’peux au moins m’accorder ce droit-là.

« J’suis interne en médecine, tenez-vous tranquille et vous devriez repartir avec tous vos organes. Je désinfecte en douceur, m’occuper des défunts ne veut pas forcément dire absence délicatesse, loin de là. J’vais devoir vous faire deux points, j’ai peur que les strappes ne tiennent pas et que la plaie se rouvre. Je lève mon regard vers lui. Sans anesthésie, ça va l’faire ou j’dois vous allonger ? C’est pas parce qu’il est baraqué que ça l’immunise et lui donne une tolérance naturelle à la douleur. Vous êtes loin de vous imaginer des personnes étant des durs à cuirs et se mettent à trembler devant une aiguille. J’enfile des gants en latex et prépare mon matériel en levant mon regard vers la perche anglais. C’était votre premier rancard ? »
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus - Page 2 EmptyMer 10 Juil - 21:37

seamus & dorian
La voix de Seamus s'élève, reprend ses droits dans le récit décousu qu'il a laissé s'installer. Bien-sûr, il ne pouvait en être autrement. Dorian sursaute sur l'instant, cigarette à la main avec un autre un peu outré. Néanmoins, il ne contredit pas les mots, il n'ajoute rien ; n'en possède pas assez d'audace. Parce que, non seulement, Seamus le reprend de manière assez sèche et, deuxièmement, il est limite envoyé chier par la jeune femme chez qui ils se sont imposés. « Si, ça m’dérange. Vous n’voulez pas non plus vous taper votre rail de coke sur mes chiottes ? » Et ça a le mérite d'être clair. Il réprime un rictus mauvais et se sépare de son tube de nicotine, ce dernier rejoignant les autres dans sa boite tandis qu'il défait complètement son regard des deux autres. S'il avait su que ça se terminerait de cette manière, pour sûr que Wrynn se serait abstenu de faire quoi que ce soit. « Vous voulez savoir ce qui s’est passé ? » Cette fois, il lève les yeux au ciel, s'accoude contre la table avant de s'en remettre à son téléphone. Dans le reflet de l'écran il la voit enfin, sa propre blessure. Une grimace et l'attention qui se détourne complètement de ce qui peut se dire. Qu'importe la manière dont il amène le récit, grand bien lui fasse – Dorian n'a d'inquiétude que pour la plaie qu'il perçoit sur sa peau et le sang qui s'en est écoulé. Aussi, il ne s'affole même pas de voir le petit bout de femme s'éloigner, laisser quelques secondes se perdre dans l'instant avant de leur revenir, trousse de secours en mains. Un léger soupçon de réconfort se fraye un chemin jusqu'à l'intérieur de son être tandis que, de son côté, Seamus s'interroge. Il le fait plus que lui en tout cas, de toute manière bien plus concerné par le professionnalisme de la jeune femme que lui. « Mais tout ça c’est bien beau. Savoir comment j’me suis fait ça et tout… mais maintenant que c’est fait, on y peut rien, voyez. Alors même si je n’en crèverais pas, c’est quoi vot’ verdict ? Combien de points ? Oui, combien, histoire qu'il sache le nombre de zéros qu'il devra rajouter sur le chèque de cette soirée. Un bref soupire en y songeant, le regard qui revient se perdre sur les deux autres présences. Au fait… ça vous arrive souvent ? C’est un métier ? Un passe temps ? De recoudre des mecs j’entends ? » Et l'inquiétude qui s’accroît quand la sienne se développe à peine. « J’suis plus canevas et dés pour pas m’piquer le doigt mais bon… On va faire avec, hein ? » Les sourcils se froncent et l'espace de quelques secondes, il est tenté d'envoyer un message à Phoenix pour savoir s'il s'est foutu de sa gueule ou pas. Néanmoins, le rire dont elle use le coupe dans son élan irréfléchi, ne parvenant pas tellement à lui rendre ce rictus qu'elle accroche le long des lèvres. « J’suis surtout habituée à ouvrir et recoudre les morts, mais ça devrait aller. » Oui, rien que ça. Il réprime un rire mauvais, s'abstient tout commentaire – l'heure n'y est pas. « J’suis interne en médecine, tenez-vous tranquille et vous devriez repartir avec tous vos organes. Son regard croise celui de Seamus mais, pour cette fois, il l'évite. Non, il ne portera pas la responsabilité pour les dires de la jeune femme et la laisse continuer, s'entretenir avec le plus large des deux et ce n'est pas lui. Et s'il croit un instant de paix possible, son hôte lui rappelle rapidement que ce n'est qu'un souhait. C’était votre premier rancard ? »

Le temps d'une seconde, à peine, il a le cœur qui s'alarme, la paranoïa qui joue en sa défaveur. Il toise la petite brune, essaie à savoir où elle veut en venir avant de se souvenir de ses propres dires. Un soupire brave les lèvres closes, le regard qui dévie vers son téléphone. « Oui, le premier. Je l'ai engagé et il a commencé ce soir. Pour ce deuxième round qui lui a valu cette blessure, comme je l'ai dit, je ne suis pas entièrement responsable mais, au moins, il sait à quoi s'en tenir. » Le ton est neutre, il ne s'en amuse même pas. Il a vu les nerfs de celui qu'il a embauché s'enflammer, il a vu cette colère noire qui tente à se faire calme dans les tréfonds de son regard. Non, il n'insiste pas ; si ces hommes n'ont pas eu ce qu'ils souhaitaient et n'ont eu le temps de ne rien pouvoir lui faire, c'est en partie à cause de celui qu'il a traîné ici. Et s'il lui doit déjà beaucoup pour cette soirée, il se doute aussi qu'il pourrait le subir s'il ne fait que trop en jouer. « Ne vous en faites pas. Faites lui ses points et on s'en va aussi simplement qu'on est arrivé. Quant au reste, voyez avec Ledger. » Il y songe, à cet abruti – essaie d'imaginer quelle aurait été la solution s'il n'avait pas répondu, loin d'être à même de supporter une nouvelle altercation médiatique. Il aspire à se faire silencieux pour un petit temps. Il aspire à un peu d'ombre pour pouvoir respirer – essayer en tout cas, même si ce n'est pas longtemps. Il secoue la tête, éloigne ses songes pour retrouver toute sa hauteur, cette assurance un peu lourde, voire chiante. « Rassurez-moi, vous et Ledger, ce n'est pas...? » Large sourire le long des lèvres, les mains qui retrouvent les poches tandis qu'il s'approche, essaie à capter le regard de la petite brune avant que le sien ne croise celui de Seamus ; bien-sûr, ce n'est pas le moment – mais Dieu sait qu'il donnerait cher pour cette réponse. « Ne faites pas cette tête-là, j'imagine que la dame sait parler tout en étant concentré sur autre chose, hm ? » Et s'il pensait à ne pas enchérir, il le fait tout de même instinctivement. 
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Seamus O'Maony

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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus - Page 2 EmptyDim 14 Juil - 1:57


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Feat. Dorian



Il a posé la question parce qu’il a grand besoin de la réponse, Seamus. Il a besoin d’avoir au moins une chose de relativement raisonnable à laquelle se raccrocher ce soir. Entre les délires et les manières de l’excentrique qui vient de l’embaucher et la scène pathétique qu’il vient de décrire à la brunette, la moindre petite bouée de secours est bonne à prendre. Alors quand elle répond, il reste suspendu à ses lèvres avec la plus grande attention. Elle parle de canevas, de broderie, et ne sachant si elle plaisante ou non, il laisse ses lèvres se tordre dans un demi sourire maladroit de peur de la vexer si elle attendait un rire. Puis il se fige dans une expression qui laisse bien moins de place à la libre interprétation du brin de femme en face de lui.  Une légiste ? L’autre barge l’a conduit chez une légiste ! Et voila qu’il commence à regretter le potentiel vétérinaire clandestin, Seamus, qu’il dégluti en silence avant de se passer une main nerveuse sur le menton, ne sachant quoi répondre pour ne pas énerver la gamine. Elle admet ensuite être encore interne et il ferme les yeux cette fois. Il se mord la joue comme il prend une grande inspiration qui lui fait bomber le torse et qui tire sur la plaie. Cette soirée décidément parfaite, qu’il songe pour se forcer à prendre un peu de recul et ne pas se lever d’un bond en les abandonnant là et filer aux urgences quitte à inventer une connerie sur place. Et l’idée le démange plus encore quand elle lui demande s’il aura besoin d’une anesthésie pour les deux points qu’elle estime nécessaires. Il se contente de secouer brièvement la tête de droite et de gauche, l’irlandais, de se caller un peu plus profondément sur son siège et de s’agripper aux accoudoirs. Deux points. Il devrait pouvoir survivre à ça, lui qui s’est déjà fait planter deux fois.

D’autant qu’elle tient à continuer à converser, comme si la situation s’y prêtait, comme s’ils étaient tous les trois simplement accoudés à un comptoir de pub et que l’ambiance désuète invitait à plus de confidence. Mais il ne s’en offusque pas, bien au contraire. La distraction sera la bienvenue. Et même ce sujet-là ne lui semble soudainement pas inopportun. Si c’était leur premier rencard ? Oh, il laisse tout le loisir au pianiste de répondre à cela. Persuadé qu’il est que la réponse en vaudra la chandelle, l’attendant même avec un bref rictus amusé au coin des lèvres. Et il en serait presque déçu, Seamus, tant elle est plate et concise, cette réponse. Lui qui espérait trouver là une diversion de plus à la torture qui l’attend. Aussi il ne lâche qu’un
« Yup. » crispé quand l’excentrique annonce son intention de mettre les voiles sans plus de cérémonie des qu’elle en aura fini. « DAM’IT ! » qu’il s’exclame cependant en l’entendant poser une question certainement trop personnelle à la gamine dont la main tenait déjà l’aiguille trop près de sa peau. Et il espère, Seamus, que dans le regard qu’ils échangent il parvient à lui faire comprendre que la question était mal choisie. En vain visiblement. Ce n’est pas du fait qu’elle soit capable de parler en travaillant qu’il doute, mais du fait qu’elle apprécie cet interrogatoire. « Aye, Aye, Boss, qu’elle cause en bossant non seulement j’pense qu’elle peut…. Mais ça m’dérange pas, voyez. Si vous pouviez juste ne pas l’énerver avant qu’elle ai terminé…» et le reste est à l’attention de la brunette « Faites pas attention… on s’en fou de savoir si ce type et vous… enfin ça nous regarde pas. J’crois… » Il croit. Parce qu’il  lui vient brusquement un doute, à l’ex-taulard. « Dites, Boss, vous avez… »  il s’interrompt brièvement pour prendre une grande inspiration entre ses dents serrées comme elle a planté l’aiguille dans sa chaire, mais il n’oublie pas sa question pour autant. Et les doigts crispés aux accoudoirs à s’en briser les phalanges, il reprend sans desserrer les mâchoires « …quand même pas l’intention de draguer mon infirmière ? »  


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Taylor M. Obrien

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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus - Page 2 EmptyVen 19 Juil - 12:42

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« Oui, le premier. Je l'ai engagé et il a commencé ce soir. Pour ce deuxième round qui lui a valu cette blessure, comme je l'ai dit, je ne suis pas entièrement responsable mais, au moins, il sait à quoi s'en tenir. Engagé ? Genre quoi, c’est un garde du corps ? Putain, bah c’est bien un mec comme lui qu’il m’aurait fallu pour éviter la moitié des emmerdes qui me sont tombées dessus.
- J’espère que vous l’payez bien au moins. Pas un regard vers lui, concentrée sur mon job, je prépare l’aiguille, le fil, après avoir prit bien soin de tout désinfecter et de préparer. Je ne ressens pas l’ombre d’un stress ou d’une appréhension, c’est un geste que je connais par cœur, que j’ai répété un million de fois aux urgences et à la morgue.
- Ne vous en faites pas. Faites lui ses points et on s'en va aussi simplement qu'on est arrivé. Quant au reste, voyez avec Ledger. » J’y compte bien, manquerait plus qu’en plus de ça j’doive jouer les hôtels. Et qu’il ne s’en fasse pas, j’compte bien « voir avec Ledger » pour cette fleur que j’viens de lui faire, mais surtout pour lui rappeler qu’il n’en fasse pas une habitude et qu’aux dernières nouvelles j’suis pas un toubib clandestin qui trempe dans des trucs chelou. Je maintiens que ces deux types ne sont pas aux clairs pour la simple et bonnes raisons qu’ils ont préféré passer par-ici plutôt que la case « hôpital ».

« Rassurez-moi, vous et Ledger, ce n'est pas...? J’arrête l’aiguille qui était prête à percer la peau, relevant un regard froid et assassin vers ce connard d’anglais. Je rêve ou il me demande si j’couche avec Phoenix ?
- DAMN’IT ! Et lui s’il regueule comme ça, c’est le nombril que j’vais lui recoudre. Aye, Aye, Boss, qu’elle cause en bossant non seulement j’pense qu’elle peut…. Mais ça m’dérange pas, voyez. Si vous pouviez juste ne pas l’énerver avant qu’elle ai terminé… Faites pas attention… on s’en fou de savoir si ce type et vous… enfin ça nous regarde pas. J’crois… Non ça les regarde pas et j’prend même pas la peine de répondre à ça. Ca n’est pas l’envie qui m’en manque, tout comme l’envie de l’envoyer chier me brûle les veines. J’arrive pas à croire que ce mec m’pose cette question sans gêne, sans aucun problème, comme si nous étions potes depuis le début. Il veut pas savoir quels sont mes fantasme tant qu’on y est. Putain. L’archétype du connard de mec qui s’croit tout permis parce qu’il a une queue entre les jambes. Dites, Boss, vous avez… Je plante l’aiguille, m’applique, sans l’ombre d’un tremblement. Que j’expédie ça et vite, qu’ils se cassent tous les deux …quand même pas l’intention de draguer mon infirmière ?
- Non mais c’est la soirée des questions spécial cul ce soir ou quoi là ? Je me redresse, piquée au vif. J’sais bien que l’Ours veut bien faire et essayer de détendre le truc mais c’est qu’ils commencent à me gaver. Surtout l’autre là, avec sa question et son p’tit sourire que j’ai envie de lui faire avaler par tous les orifices de dispo. Et puis vous, qu’est-ce que ça peut vous foutre s’il se passe un truc entre Phoenix et moi, j’vous demande moi quelle est la dernière personne que vous vous êtes tapé ? On va remettre les choses au clair rapidement, avant que je ne finisse ce que j’ai commencé. Mais merci de vous soucier si j’suis assez futée pour savoir parler et faire mon job en même temps. Je plante un regard sévère dans celui de Seamus. Quant à vous, s’il vous plait, arrêter de gigoter et de trop parler si vous avez envie que je termine ça au propre. Bon sang. » J’ai l’impression d’essayer de tenir deux gamins dans une salle de classe, entre le perturbateur qui veut foutre sa petite merde et faire chier celui qui se doit d’être concentré pour réciter sa leçon, sans faute. Et l’un est censé protéger l’autre ? Eh bah, ça va être folko avec eux deux. Je marque une seconde de pause pour m’assurer que cette fois, personne me sortira une réflexion déplacée ou non et me recentre sur la plaie à moitié recousu. Je termine ça proprement, étire les fils tout en essayant d’être la plus douce possible parce que j’suis quand même pas un monstre et fini par couper le dernier fil après y avoir fait un nœud.

« Voilà. Je me redresse et dépose le matériel sur la table, m’emparant d’une boite. J’vous mets une compresse et c’est bon. Changez le pansement deux fois par jours, matin et soir, désinfecter bien avant et mettez une base de gras si vous n’avez pas envie que votre plaie s’agglomère avec le bandage. Je fouille dans ma boite de soin et lui tend un paquet de compresse, du sparadrap et un tube de crème. Tenez, vous aurez c’qu’il faut comme ça. Par contre, d’ici deux semaines il faudra vous retirer les points. Vous voulez des cachets ou ça ira ? »
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Dorian Wrynn

Dorian Wrynn
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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus - Page 2 EmptyDim 21 Juil - 16:35

seamus & dorian
« Aye, Aye, Boss, qu’elle cause en bossant non seulement j’pense qu’elle peut… Mais ça m’dérange pas, voyez. Si vous pouviez juste ne pas l’énerver avant qu’elle ait terminé… » Les sourcils se froncent, les bras s'écartent pour trahir son incompréhension. Il ne fait que se renseigner, mettre à jour un peu ce qu'il sait sur celui qui l'a conduit jusqu'ici. Aussi, non, le regard de Seamus ne lui fera pas changer d'avis sur la réponse qu'il attend, sur les mots que pourraient faire entendre la gamine là-dessus. En soit, c'est un peu un nouveau défi qu'il se donne, voir si elle ment ou pas, voir s'il peut taquiner ou non. « Faites pas attention… on s’en fout de savoir si ce type et vous… enfin ça nous regarde pas. J’crois… » Mais non on s'en fout pas ! Le sourire de Dorian disparaît un peu, loin de l'amusement qu'il pouvait trouver à la situation, loin d'être sous l'aiguille aussi. S'il n'a pas totalement tord, il n'est pas celui qui nécessite les points qu'elle essaie à faire. Au lieu de ça, il soupire, en revenant à son téléphone le temps d'une seconde, plusieurs en vérité. Mais la voix rocailleuse de celui qu'il a mené jusqu'en ces lieux lui revient, l'interpellant. « Dites, Boss, vous avez… » Le regard lui vient, dévie avec habilité de la scène qui se joue, de l'aiguille qui perfore la peau pour mieux réparer le mal qui fut fait. « …quand même pas l’intention de draguer mon infirmière ? » Ah, voilà qu'il commence à le cerner. Un coup d’œil sur la jeune femme ravive un large sourire sur les lèvres du pianiste. Il y songe maintenant, l'idée germe dans sa tête grâce aux dires de ce nouvel associé. Il n'était pas plongé sur cette possibilité mais maintenant qu'il en parle... et avant qu'il ait pu dire quoi que ce soit, c'est cette dernière qui s'anime, qui reprend, la voix un peu plus dure encore que précédemment. « Non mais c’est la soirée des questions spécial cul ce soir ou quoi là ? » Les épaules de l'anglais se hissent, les prunelles brunes se posent sur Seamus dont la mâchoire ne s'est pas apaisée. Peut-être, oui, c'est la soirée et ça l'amuse plus encore qu'au départ. Mais les regards se croisent, l'attention de la brunette se pose sur lui avec vivacité. Il imagine déjà ses mots – bien que loin de la réalité. « Et puis vous, qu’est-ce que ça peut vous foutre s’il se passe un truc entre Phoenix et moi, j’vous demande moi quelle est la dernière personne que vous vous êtes tapé ? Parce qu'elle veut savoir ? Le sourire ne fait que s’accroître à défaut de disparaître, l'anglais se redressant encore un peu, tenant cette image fière qu'il aime à partager. Les lèvres s'entrouvrent mais la possibilité de parler est coupée. Mais merci de vous soucier si j’suis assez futée pour savoir parler et faire mon job en même temps. » Sait-on jamais. La suite, elle concerne Seamus plus que lui, assez pour le faire décrocher.

Dorian patiente, une main se portant brièvement à son arcade ouverte – rassuré de constater qu'elle ne saigne plus. Il laisse faire entre les deux autres présences, soupirant légèrement dans son coin, comme un gosse qu'on aurait puni et dont la question du jouet serait laissé en suspens. Tant pis, la distraction est à oublier visiblement. Il leur revient alors, mains dans les poches, les perles brunes qui vont et viennent sur Seamus puis sur la brune qui se tient devant lui, lui offrant déjà de quoi s'occuper de la plaie qu'il lui a offert – bien qu'involontairement. « Tenez, vous aurez c’qu’il faut comme ça. Par contre, d’ici deux semaines il faudra vous retirer les points. Vous voulez des cachets ou ça ira ? » Le sourire s’accroît, l'envie est là. Il s'abstient, du mieux qu'il peut – mais cède assez rapidement. « Vous voyez, pas besoin de la draguer, votre infirmière – vous êtes son préféré. Je n'ai aucune chance. » Un clin d’œil à l'égard de son nouvel employé, un sourire pour celle qui les a reçu. Wrynn sort déjà son portefeuille de sa veste pour en sortir quelques billets – l'habitude d'acheter un peu de silence ici et là. « A choisir, sans offense Seamus, la main se lève vers l'intéresser, signe de paix pour ce qu'il s'apprête à balancer. Mais Phoenix peut être préférable. » La main du petit bout de femme est saisit, les quelques dollars y sont déposés. « Très bien, en avant. Cette fois, je vous ramène mon cher, évitons d'autres ennuis pour ce soir. » Les affaires sont récupérées, le dos tourné. Insolent au plus haut point, pour ne rien changer. « Well, au plaisir, mademoiselle. Faites comme si nous n'étions jamais venus. » Une légère pirouette pour leur faire face, croisant le regard de son aîné, attendant qu'il ne se décide à le suivre ; les bas quartiers ne sont pas ces lieux de prédilections, pas en ce sens-là en tout cas, préférant les compagnies féminines un peu plus enjouées. Plus enjouées et faciles, il faut l'avouer. 
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"Oh sinnerman, where you gonna run to? Sinnerman, where you gonna run to? All along dem day Well I run to the rock, please hide me I run to the rock, please hide me I run to the rock, please hide me All along dem day But the rock cried out, I can't hide you The rock cried out, I ain't gonna hide you All along dem day So I ran to the devil, he was waitin' Ran to the devil, he was waitin' All on that day I cried - Power! Power! (@lucifer version; sinnerman // beerus)
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Seamus O'Maony

Seamus O'Maony

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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus - Page 2 EmptyMer 24 Juil - 20:21


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Hellcome in troubles

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Tout en s’efforçant de ne pas laisser la douleur prendre le dessus sur sa volonté de ne pas passer pour un faible, une imposture quand il a si bien tenu son rôle de colosse jusqu’ici, il laisse malgré tout cette question s’insinuer dans son esprit. Créer le doute et provoquer une certaine angoisse. Ce n’est ni le lieu ni l’instant pour séduire qui que ce soit ou s’inquiéter des mœurs des uns ou des autres. Et c’est précisément ce que la gamine leur rappelle avec un ton qui ne laisse aucune place à la négociation. Pas qu’il lui serait venu l’envie de la contredire de toute manière, à Seamus, moins encore alors qu’elle lui conseille vivement de se tenir tranquille. Elle ajoute un s’il vous plait dans lequel il entrevoit une pointe de cynisme qui lui arracherait presque un sourire s’il n’était pas trop occupé à crisper les mâchoires pour ne pas crier. « Aye, M’selle. » qu’il siffle simplement entre ses dents. Elle est douée, habille et précise. Et s’il craignait en arrivant que l’excentrique ne l’ai mené chez un clandestin dont la qualité des soins laisserait à désirer, il s’en veut à présent d’avoir sous-estimé la demoiselle. Le second point a été bien plus supportable que le premier, sans doute l’adrénaline aura elle eu un effet euphorisant, grisant, laissant son orgueil se galvauder d’encaisser tout ceci avec la tête haute et sans avoir à quémander pour un anti-douleur. Parce qu’il est fier, l’ex-taulard, d’avoir passé cette épreuve que son ego lui imposait. Il n’est pourtant pas de ceux qui aiment à bichonner l’ego en question, il a eu tout le loisir d’apprendre combien il est important de savoir rester à sa place, toute désagréable soit elle, pour brosser ceux du haut de l’échelle alimentaire dans le sens du poil. Mais ce soir, il s’enorgueilli. Sans doute aussi parce qu’il espère que le pianiste sera impressionné par tout ça, des fois qu’il aurait voulu revenir sur cette embauche. Sans doute aussi à cause de cette petite plaisanterie lâchée par ce dernier, ce sous-entendu pourtant ridicule qui lui tire un rictus au coin des lèvres. Qu’il ait la moindre chance avec ce petit brin de femme là il en doute fortement, Seamus. Pourtant il ne le contredit pas, pas plus qu’il ne se vexe de la suite quand il revient à l’assaut avec ce Phoenix qu’il ne connait pas. Un haussement d’épaules à peine. Il préfère répondre à son infirmière d’un soir et à la question bien plus pertinente qu’elle a posée. « Des cachets ? Pour la douleur, j’improviserais vous en faites pas. Mais j’crains plus une infection. J’sais pas où l’couteau avait trainé avant d’arrivez là, voyez. J’ai tous mes vaccins, j’crois, mais si j’pouvais m’éviter d’suppurer et d’choper la fièvre, j’dis pas non. »

Et il laisse le pianiste régler la facture pour cette intervention, il prend le temps de renfiler sa chemine en silence, grimaçant au passage lorsqu’un mouvement trop ample vient tirer sur ces points tout neufs. S’il prend le temps de l’écouter tirer sa révérence et annoncer la suite du programme en ce qui les concerne, il attend les instructions avec attention. Alors sa réponse au pianiste sur le départ est brève « Aye, aye Boss, un instant vous voulez bien ? » et celle pour la demoiselle tente de palier à toute la politesse élémentaire oublié par l’autre. « Désolé encore du dérangement. Merci pour l’matériel, les compresses, la pommade tout ça… » Désolé également pour les excentricités du grand con qui m’accompagne, qu’il voudrait rajouter mais il n’en fait rien. Il se contente d’un sourire gêné, d’un pincement de lèvres qui tente d’exprimer tout ça en silence. Puis fourrant comme il peu tout le barda en question dans les poches de son cuir, réalise brusquement qu’il oublie un détail important. « Dites… » qu’il adresse à leur hôtesse clandestine, une main passée nerveusement à l’arrière de sa nuque malgré la douleur que cet étirement réveille. « … j’pense que j’ai pas b’soin de revenir vous embêter dans deux semaines pour ça, si ? Pour retirer les points j’veux dire ? » Avant ce soir, il ne s’était fait recoudre qu’une fois, Seamus, et s’il était inconscient lors de la mise en place des points, il se souvient parfaitement d’avoir dû passer par la case infirmerie pour les faire retirer. Alors quand bien même il devrait être possible de faire ça tout seul, il imagine qu’il vaudrait mieux laisser un toubib s’en charger. Elle ou un autre. Un autre il suppose, vu qu’elle n’a pas eu l’air d’apprécier cette visite surprise. Et qui pourrait l’en blâmer.


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