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| | [-18] Faut que tu m'aide... | |
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crédits : tetra messages : 222 quartier : West Side physique : deux cicatrices de balles (épaule et juste en dessou des côtes) depuis 2011. Une cicatrice d'un coup de couteau dans la cuisse. Depuis les 28/30 novembre de multiple coupures dans le dos et sur les flans, deux cicatrices d'une arme blanche sur le ventre. Jambe gauche cassée et trace qu'une opération au crâne
| Sujet: [-18] Faut que tu m'aide... Ven 28 Juin - 17:23 | |
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FAUT QUE TU M'AIDE...
Je l’ai chopé en train de racoler part deux fois déjà. Les deux fois je les laissé partir, sans en parler aux mœurs, ni aux stups parce que putain, s’il se joute pas c’est que j’avais rien à faire dans l’unité. Je ne sais même pas pourquoi je l’avais laissé partir. De la pitié sans doute, pour un gosse qui avait l’air plus paumé que méchant. Sauf que ce soir, c’est moi qui fais pitié. Je suis garé dans cette même rue où je l’ai trouvé deux fois. Je ne sais pas s’il sera là ce soir. Mais j’attends. Je ne suis pas là pour le choper. Je suis là pour… je sais même pas pourquoi. J’ai essayé de l’oublier, mon ex, d’oublier nos dix-neuf ans de mariage. Mais rien à faire, je n’arrive pas à me la sortir de la tête. Alors, j’ai essayé de repasser des nuits comme avant notre rencontre, mais à chaque fois, j’abandonnais au dernier instant. Je laissais tomber et rentrer chez moi seul. Sauf que je veux que ça change. Alors, je vais essayer de lui demander de l’aide. Je sais même pas comment m’y prendre. J’ai l’impression d’être redevenu un ado qui découvre la chose. Je suis mal à l’aise et je n’ose même pas enlever mon casque. J’en ai un deuxième avec moi, et un autre blouson au cas où. Au cas où il soit là et que je ne me défile pas. En tout cas, je le vois arriver, première étape franchie, la plus facile, rester jusqu’à son arrivée. Maintenant… Je lui fais un signe de tête. Je pense qu’il reconnaît la moto, c’est que je l’ai déjà vu deux fois avec. Je le laisse s’approcher, le moteur coupé. Je ne sais pas vraiment comment lui dire le pourquoi de ma venue. « Salut ! Je… euh… je suis pas là pour t’arrêter ou de faire partir… je… eh bien… » Profiter de lui ? Un peu sans doute, mais j’ose espérer que passer une nuit chez moi, contre de l’argent certes, mais aussi contre un bon repas et une nuit au chaud ne sera pas trop désagréable. « Enfin, je suis là pour toi, en un sens... » J’espère ne pas à avoir à m’expliquer plus clairement, parce que je sais pas si j’en aurais le courage... |
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crédits : tetra (avatar) + anaëlle (signature) messages : 283 quartier : la rue est sa maison. il se fait héberger quelques fois par des âmes charitables qui veulent bien l'aider. il peut lui arriver de refuser parfois, ne souhaitant la pitié de personne. physique : bras gauche entièrement tatoué dont il garde la signification de ses dessins à l'ancre indélébile secret. totalement défoncé 24/24h, quelques bleus qui traînent par-ci, par-là.
| Sujet: Re: [-18] Faut que tu m'aide... Ven 28 Juin - 19:50 | |
| and i'm gonna help you EXORDIUM. J’enveloppe mes doigts autour du café fraîchement acheté chez Starbucks, onéreux mais pourtant le meilleur. Il était le moment de me faire un peu plaisir, ce jour de la semaine où je me permets un petit écart. Un écart qui me permet de me réchauffer un peu et qui me remonte le moral. Les plus démunis se réjouissent pour pas grand-chose, peut-être est-ce pour ça qu’ils nous prennent tous pour des idiots finis. Cliché. Souvent, ceux à la rue sont dotés d’une culture générale beaucoup plus riche que certains, confortablement installés derrière leur bureau. On se réjouit pour beaucoup de choses, car un rien nous rend heureux. Je rejoins le quartier de West Side où j’ai pour habitude de m’y réfugier, d’y gagner ma vie, d’y vivre. Un quartier que j’ai vite appris à connaitre comme ma poche et qui n’a désormais plus aucun secret pour moi. Un quartier où il vaut mieux parfois se taire et fermer les yeux plutôt que de chercher à satisfaire sa curiosité et à laisser trainer ses yeux là où il ne faut pas. Quelques gorgées de prises, mon corps se réchauffe petit à petit, tout autant que mon cœur, comblé par la prise de caféine sucrée. Comblé pour quelques petites poignées de minutes où mes pensées divagueront à nouveau vers ces souvenirs heureux mais pourtant douloureux. Des souvenirs partagés avec cet homme que je n’arrive pas à m’ôter de la tête, qui s’est emparé de moi laissant un énorme vide que je ne parviendrais jamais à combler, puisqu’il ne reviendra jamais. J’ai peu de chance de le revoir, surtout ici. Je jette le gobelet en carton dans une poubelle non loin de l’endroit où je me suis installé pour déguster tranquillement cette prise d’énergie puis je m’empare de mon sac, à nouveau d’aplomb pour une nuit interminable, ou non. Je m’expose cette fois, sans me cacher. Certains savent où me trouver. Mon regard balaye la rue et s’arrête sur un homme stationné en moto, me faisant un signe de tête. Il n’y a qu’un homme pour m’attendre avec une moto comme la sienne. Un long soupire s’échappe de mes lèvres. Ce flic. Gentil pourtant, m’ayant laissé repartir à chaque fois sans que l’idée de me claquer les menottes ne lui chatouille l’esprit. Ou peut-être que si. Peut-être que ce soir, il ne me laissera pas repartir.
Je m’avance en sa direction, le cœur battant à l’idée d’être emmené au poste, que l’on contrôle mes faux papiers et que l’on finisse par me coincer. Sans ajouter la prostitution et la possession de drogue à l’équation. Pourtant, je ne laisse rien transparaitre. Mon pas est assuré, mon sourire est joueur. « Bonsoir, m’sieur l’inspecteur. » Dis-je une fois arrivé à sa hauteur. « Salut ! Je… euh… je suis pas là pour t’arrêter ou de faire partir… je… eh bien… » Un soulagement m’envahit mais pas plus que la surprise, m’accrochant à ses lèvres rien qu’à l’envie de l’entendre prononcer ce péché qu’il compte commettre. Si les flics ne viennent pas m’arrêter ou me suggérer de dégager, c’est qu’ils veulent autre chose. Un besoin d’aider son prochain ou, du sexe. Il n’a pas l’air à l’aise, un petit nouveau dans ce domaine, lui qui n’a l’air de n’avoir jamais eu recourt aux services d’un esclave des désirs charnels de l’Homme. Nerveux, l’homme au fort accent de l’Est. Charmant malgré tout, ça lui ajoute du charme et voir ces mâles remuant à l’idée de s’envoyer une trainée, ça m’amuse. Comme s’ils allaient commettre le pire des crimes. « Enfin, je suis là pour toi, en un sens... » Je me mords la lèvre inférieure, le dévorant du regard, cette lueur brillant au fond de mes prunelles. J’aime quand ils me disent ça, je me sens privilégier, rien qu’une seconde. « Vous voulez réchauffer vos draps en ma compagnie ? » Dis-je d’une voix mielleuse. Pour la drogue, ça m’aurait étonné. Il aurait été beaucoup plus direct et moins mal à l’aise. « Ca peut se faire. Vous m’emmenez faire un tour sur votre jolie bécane, monsieur l’inspecteur ? »
Dernière édition par Babylon Mulrooney le Ven 28 Juin - 23:19, édité 1 fois |
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crédits : tetra messages : 222 quartier : West Side physique : deux cicatrices de balles (épaule et juste en dessou des côtes) depuis 2011. Une cicatrice d'un coup de couteau dans la cuisse. Depuis les 28/30 novembre de multiple coupures dans le dos et sur les flans, deux cicatrices d'une arme blanche sur le ventre. Jambe gauche cassée et trace qu'une opération au crâne
| Sujet: Re: [-18] Faut que tu m'aide... Ven 28 Juin - 20:51 | |
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FAUT QUE TU M'AIDE...
Il le dit à ma place et je soupire de soulagement. C’est qu’il s’agit d’un monde que je découvre. Enfin, ce n’est pas tout à fait le cas, puisque je le connais de par mon métier. Mais je n’y ai jamais été confronté comme ça. Pas entant que client. Alors, qu’il prenne les devants, qu’il comprenne sans que j’aie besoin de plus de précision, sans que j’ai besoin d’autre chose que de hocher la tête quand il me demande si je veux, réchauffer mes draps avec lui. Il me demande alors de l’emmener, faire un tour, pour reprendre ses dires, et je souris à l’intérieur de mon casque, ayant presque honte d’être content de l’entendre dire ça. Je lui tends alors le blouson qui reposait sur le réservoir et le casque qui pendait au guidon. « Mets ça. On sait jamais. » Je suis assez directif, c’est que la sécurité à moto, je rigole pas avec ça. Alors, non, je ne lui laisse pas le choix. Il ne rechigne pas à enfiler le cuir et le casque et je le laisse s’installer à l’arrière. La route n’est pas très longue, comme je vis dans le quartier, mais ils nous faut quand même plusieurs minutes pour arriver jusque devant chez moi. Avec la télécommande j’ouvre la porte du garage pour y stopper la moto, refermant dans notre dos. Je lui laisse le temps de retirer le casque puis le blouson et de les poser sur l’établi dans le garage. Nous montons ensuite par les escaliers qui nous conduisent dans l’entrée. Je retire mon arme de mon étui et la pose sur la commode à côté de la porte principale. Mes menottes l’y rejoignent et je pose mon casque à côté avant que mon blouson ne rejoigne lui le dossier du canapé. Je n’ai qu’un t-shirt en dessous, il fait encore assez bon, surtout à l’intérieur. Je me tourne vers lui et mon malaise doit se sentir, se voir. Je viens croiser mes doigts derrière ma tête avant de laisser tomber, mes bras. « Tu veux boire quelques choses ? Je... » Je me tais alors, le laissant plutôt gérer la suite des évènements lui-même. |
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| Sujet: Re: [-18] Faut que tu m'aide... Dim 30 Juin - 21:48 | |
| and i'm gonna help you EXORDIUM. L’amusement n’est pas des moindres. L’inspecteur semble perdu, troublé par ce monde dont il a toujours été qu’un simple spectateur. Un spectateur ayant décidé de franchir le pas aujourd’hui, cette envie d’aller de l’autre côté et de voir l’envers du décor. Devenir un acteur, se glisser dans la peau des pêcheurs. Un rôle qu’il n’a jamais joué. Sa nervosité fait sourire mais ajoute un petit plus à son charme russe, à son accent glacial qui ne demande qu’à être réchauffé d’une autre façon qu’avec l’alcool. Cliché. Je me saisis du blouson qu’il me tend, l’enfilant sans me faire prier tout comme le casque avant de grimper à l’arrière, déposant mes mains contre son abdomen pour avoir un point d’appui au cas où. Rare sont les fois où j’ai ce privilège, où ce sentiment de liberté me dévore de toute part, cette impression qu’aucune chaîne ne me retient, que l’expérience de vivre en vaut la peine. L’esprit se vide, le cœur s’apaise. Et quand bien même, les motards ont cette dégaine d’indompté. Personne ne réussira jamais à les priver de ce qui compte le plus pour eux, même derrière les barreaux. Je me détache de lui, descendant de la moto avant d’ôter le casque et le blouson en cuir, les déposant tout deux sur l’établi avant d’emboîter ses pas tout en laissant trainer mes yeux un peu partout. Une modeste maison à son image. Mon regard se glisse sur ses faits et gestes, l’observant en silence. Azarov ne semble pas savoir où se mettre, ni lui, ni même ses mains. « Tu veux boire quelques choses ? Je... » S’il m’avoue n’avoir jamais rien fait, je pense que je le croirais mais, il n’a pas l’air d’être un homme qui manque cruellement d’expérience puis, c’est un bel homme qui a ce quelque chose qui pousse à l’intérêt. Ses traits sont marqués par les années qui n’ont certainement fait que l’embellir un peu plus.
« Un verre de whisky, si vous avez. Sinon, un verre d’eau fera l’affaire. » Lorsque l’on dit que les irlandais ont cet amour inconditionnel pour le bourbon, ce n’est pas totalement faux. Je fais peut-être parti de ceux qui confirment de ce que l’on pense de nous mais il y a bien longtemps que le nectar des dieux ne m’a pas arraché l’œsophage. Je ne bois que très peu, ayant déjà fait le choix de mon vice depuis longtemps. Je dépose mon sac dans un coin, contre le canapé avant de m’approcher d’une fenêtre, me saisissant de mon paquet de cigarettes. « Prenons un peu le temps de parler, si vous voulez bien. Sauf si … vous êtes pressé. » J’ai bien toute la nuit pour lui occuper l’esprit, le mettre en totale confiance et qu’il se détende, mon but n’étant évidemment pas de ne rien obtenir à la fin. Contrairement à lui, je dégage une aisance redoutable, conscient que ce soir, c’est moi qui mène, le principal étant qu’il en garde un bon souvenir et qu’il revienne me voir. « J’vous l’ai jamais dit mais, j’aime beaucoup votre accent. La Russie a toujours été un pays où j’aurai aimé voyager. C’est comment, là-bas ? On se gèle vraiment l’cul en hiver ? C’est pour ça que vous avez déguerpi ici ? » L’humour résonne quand le ton est donné, cette petite pointe d’amusement qui dégage le sérieux qui n’a rien à faire ici pour le moment. Il aura son moment de gloire plus tard. « Puis, sachez que tout ce qui se dit ici ne sera répété à personne. C’est pas réellement mon délire de balancer et, vous êtes flics, j’suis pas con non plus. Bon, p’t’être un peu d’temps en temps, comme tout l’monde. » Conscience professionnelle, aussi ? J’ouvre la fenêtre face à moi, sortant une cigarette de mon paquet avant de me saisir du briquet dissimulé dans ma poche. « Puis-je, Inspecteur Azarov ? » L’insistance sur son surnom dégage la chaleur du jeu dans lequel j’essaye de l’attirer, mêlé à cet accent irlandais qui claque contre mon palais. Je tends mon paquet de cigarettes en sa direction, l’invitant à se servir bien que j’ignore totalement s’il est le genre à maltraiter un peu plus ses voies respiratoires ou non. « Joignez-vous à moi. »
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| Sujet: Re: [-18] Faut que tu m'aide... Lun 1 Juil - 22:02 | |
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FAUT QUE TU M'AIDE...
Il me demande un verre de whisky et j’en suis bien content, au moins je ne vais pas boire seul. Parce que là, dans mon état, il me faut au moins un ou deux verres pour me détendre. Je sors donc la bouteille et deux verres. Lui semble beaucoup plus à l’aise que moi et j’en rigolerais presque. Je dois être absolument ridicule. Alors, c’est complètement gêné que je secoue la tête pour le dire que je ne suis pas pressé. Au contraire, si on pouvait attendre un peu que l’alcool que j’avale alors fasse effet… Il me surprend alors en me parlant de mon accent. J’avoue que celle-là, je m’y attendais pas. Puis il insiste en plus, en me parlant de la Russie. Il me parle de l’hiver là-bas et je n’ai même pas le temps de lui répondre que déjà, il continue, m’assurant qu’il ne répétera rien et la raison qu’il me donne me faire rire. C’est vrai que vu comme ça… Pendant qu’il parle, je m’approche de lui, pour lui tendre son verre comme il vient se mettre à la fenêtre pour y fumer, non sans avoir demandé la permission avant. Il m’en propose même une, que je refuse poliment. « Non, merci. Je fume pas. Je porte mon verre à mes lèvres et y bois une gorgée avant de reprendre. Alexeï, mais appelle moi Alex. Inspecteur Azarov ça fait trop… officiel. » Ouais, officiel, ça me rappelle que je suis censé l’arrêter, pas le payer, parce que c’est bien ce qu’il va se passer, je vais finir par le payer. Je m’assoie sur le dossier du fauteuil, les jambes croisées devant moi, pas encore tout à fait à l’aise. « Pour ce qui est de la Russie… c’était encore l’URSS quand on est parti, j’étais tout petit, mais pour y être retourné… nous les russes on supporte l’hiver. On y est habitué, mais les étrangers se les pèlent, ouais. Mais toi alors ? Hein, ton accent, il vient pas d’ici non plus. T’es d’où, Angleterre ? Écosse ? Irlande ? Pays de Galles ? » Ouais, je me doute bien qu’il vient de ce coin-là, mais dans le doute je préfère tous citer. Puis, comme si parler m’avait un peu détendu, je me suis approché de lui, le dominant de ma hauteur et… largeur aussi. Je ne suis pas encore totalement à l’aise avec l’idée de ce qu’il va se passer ensuite. « Ça fait longtemps que t’es là ? Et t’en fais pas, même si je suis flic, rien ne sortira d’ici. » Pour me donner un peu de contenance, je viens reboire une gorgée. |
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| Sujet: Re: [-18] Faut que tu m'aide... Mer 3 Juil - 11:03 | |
| and i'm gonna help you EXORDIUM. Mes doigts viennent s’emparer du verre de bourbon qu’il me tend, le remerciant en silence, mon regard cherchant le sien, à s’en saisir, à mettre le doigt sur ses émotions qui me tendent la main. Une main que je prends, pour le guider et le mener sur le chemin de la confiance, repoussant son intérêt premier en second plan, son intérêt mal aisant, une décision qui pourtant ne semble pas avoir pris sur un coup de tête. L’inconnu fait peur et fait reculer les moins téméraires. Je ne les connais que trop bien, sachant par expérience que s’ils ne trouvent pas le courage d’apaiser leur angoisse, c’est peine perdue. Plus forte que le désir. Mes lèvres viennent tremper dans le liquide ambré, provoquant cette douce et agréable chaleur au fond de ma gorge. Un whisky de qualité, comme il y a bien longtemps que je n’en avais plus goûté. Aucune surprise venant d’un homme marqué par ses origines. « Non, merci. Je fume pas. » Chacun sa tourmente, chacun ses vices. Un haussement d’épaule, ce n’est pas plus mal. Mon corps s’éprend de la dose de nicotine que je lui procure, les muscles qui se relâchent, l’aisance brille et en éblouirait plus d’un. « Alexeï, mais appelle moi Alex. Inspecteur Azarov ça fait trop… officiel. » Le niveau est monté d’un cran, l’acceptation prend place. Le flic admet qu’il se plie au vice, faisant impasse sur ses responsabilités. Il se laisse envoûter. Un homme est faible. « Ils m’appellent Baby. » Une bouffée empoisonnée, la fumée s’échappe de mes lèvres. Ils m’appellent tous Baby. Un surnom que j’ai longtemps détesté et qui signifiait tant. J’ai refusé, tant d’année que l’on me surnomme ainsi jusqu’à ce que Caïn se l’approprie et lui donne une résonnance bien plus tendre. Il n’y avait que lui qui en avait le droit, qui m’a appris à l’aimer. Son souvenir survit à travers leurs voix. Un surnom souvent souillé par les caresses du mal. Caïn ne mourra jamais, jamais je ne cesserais de penser une seule seconde à lui.
« Pour ce qui est de la Russie… c’était encore l’URSS quand on est parti, j’étais tout petit, mais pour y être retourné… nous les russes on supporte l’hiver. On y est habitué, mais les étrangers se les pèlent, ouais. Mais toi alors ? Hein, ton accent, il vient pas d’ici non plus. T’es d’où, Angleterre ? Écosse ? Irlande ? Pays de Galles ? » L’accès à son monde et à sa vie m’est autorisé, le flic me laisse l’approcher non sans méfiance. Il ne se défend pas. Il n’essaye pas de se défiler de la vérité. Le liquide ambré diffuse ses vapeurs dans mon organisme, agréables mais légères. Mon verre rejoint le meuble à côté de moi, désormais vide. « Irlande. De Cork. » Un soupire prend la fuite. Même si parfois ça m’manque, pour rien au monde j’y retournerais. » Ailleurs dans ce vaste contrée, sûrement mais dans cette ville qui m’a vu grandir et qui n’a jamais rien fait pour me sauver et tout pour m’enfoncer, plus jamais. Dos à lui, j’élimine un minimum l’odeur de tabac, soufflant les reflux de la fumée odorante par la fenêtre avant d’ôter le reste de tabac, roulant le mégot entre mes doigts. Il brise la distance entre lui et moi, lui faisant désormais face. Le malaise s’atténue, sa carrure me provoque la sensation de soumission, sensation qui me caresse léchine. J’aspire légèrement ma lèvre inférieure entre mes dents, les pensées tournées vers l’envie d’en découvrir bien plus sur lui. « Ça fait longtemps que t’es là ? Et t’en fais pas, même si je suis flic, rien ne sortira d’ici. » Assez longtemps pour m’avoir fait une clientèle fidèle et qui m’apporte de nouveaux clients, assez longtemps pour continuer à espérer qu’un jour, ma vie changera. J’ai rencontré des personnes formidables, ceux sur qui je peux enfin réellement compter. « Cinq mois. Venir à Chicago est la meilleure décision que j’ai prise. Je revis. » Mensonge. Je n’arriverais plus à revenir parmi les vivants. Je suis mort depuis trop longtemps. J’abandonne le mégot sur le rebord de fenêtre avant de m’en éloigner après avoir repris mon verre, abandonné quelques minutes plus tôt. La distance se brise un peu plus, la proximité devient presque dangereuse. Je sentirais presque son souffle se mêler au mien. Mes lèvres s’approchent de son oreille, repoussant la barrière de toute raison, appelant le vice. « Assez longtemps pour vous donner de quoi m’arrêter et pourtant, vous ne l’avez jamais fait. » Dis-je taquin, m’éloignant de lui après que mon regard a cessé de le dévorer. Le bourbon comble le vide que j’ai laissé dans mon verre que j’approche à nouveau de mes lèvres, le dégustant cette fois-ci, comme si c’était la dernière fois. « Pourquoi flic ? Pourquoi pas un autre métier ? » Une question dont je ne me suis jamais lassé de leur poser. Chacun a une raison différente, une histoire à me raconter et, ça me passionne. Je m’installe sur le canapé, laissant mes doigts jouer sur la place à côté de moi afin de l’inviter à me rejoindre. « Je ne vais pas vous manger. Enfin... tout dépend de vos envies. »
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| Sujet: Re: [-18] Faut que tu m'aide... Mer 3 Juil - 17:09 | |
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FAUT QUE TU M'AIDE...
Il vient donc d’Irlande et est à Chicago depuis cinq mois seulement. Et déjà sur le trottoir ? C’est que je commence à avoir pitié, pour le gosse paumé qu’il semble être quand bien même il me dit qu’il revit enfin. Il en rajoute en plus, venant me narguer en me disant que j’aurais de quoi l’arrêter. Le voir se mettre sur la pointe des pieds pour ça, ça me ferait presque rire s’il n’avait pas raison. J’aurais pu et j’aurais dû l’arrêter. Mais je n’ai rien fait. Au contraire, je suis passé de l’autre côté de la loi pour le coup. Il me délaisse alors pour se resservir un verre avant de me demander pourquoi j’ai fait ce métier. Il est à l’aise le p’ti con. Bien plus que moi. Alors il tapote sur le canapé à côté de lui. Il me fait rigoler quand il me précise qu’il ne me mangera que si je le lui demande. Comme si avec sa carrure de danseuse, il pouvait me faire du mal. Enfin, je finis mon verre à mon tour, venant m’en servir moi aussi un deuxième. Avant de prendre place à côté de lui. « Protéger et servir… Voilà pourquoi j’ai choisi flic. Pour servir mon prochain. » Je bois une gorgé de mon nouveau verre, posant un bras sur le dossier du canapé, derrière sa tête. « Puis, il y a l’uniforme, hein. Ça aide beaucoup… quoi que j’ai jamais eu de problème avec ça. Une petite pointe de fierté se fait entendre dans ma voix. Je voulais surtout être utile à la société, j’ai plutôt bien réussi. »Je voudrais lui demander pour lui fait ça, pourquoi il en est au point de vendre son corps ? Mais j’ai peur de sa réponse. Si ce n’est pas volontaire et que ça le met dans la mouise, je m’en voudrais. Puis je suis pas sûr de comprendre de toute façon. Cette fois, j’arrête totalement de parler, me calant un peu plus dans le canapé, un peu plus à l’aise qu’avant, buvant mon verre. Le laissant faire ce pour quoi il va avoir mon fric. Quand bien même je ne lui imposerais rien du tout. Aucune violence, rien qui ne puisse le blesser. Je suis pas un monstre... |
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| Sujet: Re: [-18] Faut que tu m'aide... Mer 3 Juil - 18:19 | |
| and i'm gonna help you EXORDIUM. Jouer est mon plus grand plaisir. J’aime jouer avec les hommes soumis à la loi, ceux qui la servent et s’assurent qu’elles soient respectées. Certains aiment ce jeu, un jeu qui les excite plus qu’ils n’auraient pu le penser. Enfreindre la loi a toujours su nourrir l’adrénaline des Hommes, provoquant la peur dans un premier temps. La peur devient l’excitation, celle qui nous pousse à recommencer, à retourner prendre cette dose d’adrénaline. Qu’il se rassure, beaucoup de ces collègues sont passés par là avant lui, la réaction est normale. J’en joue. C’est drôle et excitant à la fois. Après s’être resservi un deuxième verre, Alexeï répond à mon invitation, docilement, prenant place à mes côtés. « Protéger et servir… Voilà pourquoi j’ai choisi flic. Pour servir mon prochain. » Ils ne sont pas tous comme ça. Une minorité se sont laissé embourber par leur pulsion vorace, ces flics véreux qui ne réclament justice que par la violence. Ceux qui ont ce complexe de supériorité et qui rient du malheur des autres, en profitant parfois. Cette gorgée me réchauffe et me provoque la sensation de bien être. J’abandonne mon verre sur la table basse, l’homme continuant de capter toute mon attention. « Puis, il y a l’uniforme, hein. Ça aide beaucoup… quoi que j’ai jamais eu de problème avec ça. » Une chance. De nos jours, le respect éprouvé à leur égard n’est plus celui qu’il était il y a quelques petites années de ça. Il est devenu inexistant. Plus personne ne les craint comme avant sauf les plus intelligents et ceux qui ont le plus à se reprocher. « Je voulais surtout être utile à la société, j’ai plutôt bien réussi. » En voilà, un bon flic. Combien de temps mettra-t-il à virer de l’autre côté ? A laisser son cœur s’empoisonner de toutes les saloperies que le monde nous offre pour notre plus grand malheur ? Combien de temps va-t-il survivre, ce cœur pur, face aux horreurs de ceux qui n’en ont plus ?
« Ne laissez jamais personne vous pousser à devenir comme ces flics corrompus. On a besoin de flics comme vous. Vous avez tout mon respect, rien que pour ça déjà. » Un léger rire. Et en grande partie pour m’avoir choisi, moi, et pas quelqu’un d’autre pour vivre cette expérience et ne pas finir seul ce soir. La gêne s’est évaporée, étant désormais plus détendu. « Et je comprends très bien ce besoin d’être utile. C’est pas du tout le même genre mais, ça me convient. » La vérité est resté sur le pas de la porte. Bien qu’il m’ait assuré que rien ne sortira d’ici, la confiance n’est pas de son côté. Ma parole ne vaudra jamais rien contre la sienne. Un poulet reste un poulet. La distance se minimise, installé sur ses cuisses, mes jambes de part et d’autre des siennes. Une caresse le long de son torse prononcée, remontant le long de ses épaules. « Tu voudrais me protéger, moi ? » Mon visage se rapproche, mon souffle danse harmonieusement avec le sien, mes lèvres ne frôlent qu’à peine les siennes. Mon corps quémande, réagit sous l’emprise de la soif de désir et s’anime face à la tentation, affecté par l’envie de se mouvoir contre lui. Son torse se dévoile, repoussant son t-shirt d’une caresse ardente, fébrile. Mes lèvres ne touchent les siennes, se dérobant le long de sa mâchoire, de baisers brûlant d'impatience.
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| Sujet: Re: [-18] Faut que tu m'aide... Mer 3 Juil - 23:44 | |
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FAUT QUE TU M'AIDE...
Je l’ai laissé prendre le dessus et je ne suis pas déçu. Il me parle d’abord de ne pas me laisser corrompre, s’il savait ce qui m’est arrivé. Mais je ne dis rien, je le laisse finir, me dire qu’il me respecte. Je le laisse alors venir sur moi, passer ses jambes de chaque côtés des miennes avant qu’il ne se penche vers moi. On dirait qu’il change de personnalité, me demandant si je veux le protéger. Il se penche un peu plus, laissant ses lèvres remonter ma mâchoire. Un frisson me parcourt le dos comme je sens ses mains sur mon torse. Mes mains viennent alors se poser sur ses hanches comme ma voix franchie enfin mes lèvres pour lui répondre. « Tu seras toujours en sécurité ici. » Promesse de protection, qu’il est une adresse où se réfugier si besoin. Promesse aussi que moi, je serais là pour le protéger. Mon t-shirt fini par quitter mes épaules et rejoindre mon blouson sur le dossier du canapé. Cette fois, il n’y a pas de retour en arrière possible. Ce qui n’est d’ailleurs pas pour me déplaire. Ma prise sur ses hanches se raffermit, plus pressante que si c’était une femme. Des souvenirs me reviennent en mémoire, mes premières nuits avec celui qui m’a apprit tellement de choses. Mes mains descendent un peu, s’agrippent à ses cuisses. Sans violence, juste un peu plus sauvagement que ce que j’aurais voulu. Pour l’instant, je le laisse mener la danse, mais je sais que l’instinct va reprendre le dessus. Seulement, je suis pas à l’aise, pas bien installé. Alors mes mains viennent prendre ses épaules, le repousser un peu, le forcer à se redresser. « C’est un vieux canapé, tu vois… pas sûr qu’il tienne le coup. » Je l’oblige à se lever, me levant à mon tour pour le conduire en haut. Mon lit est neuf, enfin, il date d’août et on y sera plus à l’aise. Je le devance, juste assez pour lui montrer le chemin. Une fois dans la chambre, je m’assois au bord du lit, le tirant vers moi. Passant mes mains sous son haut à mon tour. Dévoilant sa peau sur laquelle mes lèvres se posent. Évitant soigneusement les bleus. Je bous de l’intérieur, pour les marques qui se dévoilent sur son corps, mais aussi parce que j’ai l’impression que mon jean est bien trop serré d’un coup. Je redresse la tête, venant me mordre la lèvre inférieure. Avant de lui souffler, presque dans un murmure un « surprends-moi... ». Je le laisse faire, pour le moment. |
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crédits : tetra (avatar) + anaëlle (signature) messages : 283 quartier : la rue est sa maison. il se fait héberger quelques fois par des âmes charitables qui veulent bien l'aider. il peut lui arriver de refuser parfois, ne souhaitant la pitié de personne. physique : bras gauche entièrement tatoué dont il garde la signification de ses dessins à l'ancre indélébile secret. totalement défoncé 24/24h, quelques bleus qui traînent par-ci, par-là.
| Sujet: Re: [-18] Faut que tu m'aide... Jeu 4 Juil - 16:03 | |
| and i'm gonna help you EXORDIUM. « Tu seras toujours en sécurité ici. » N’est-ce qu’une simple utopie ? Une promesse vicieuse ? Une promesse qui m’arrache un sourire. L’âme sait. Il n’y a nulle part où personne ne pourra jamais m’atteindre, les vices humains ne cesseront de me rattraper. Un homme défendant la loi finira par me causer du tort un jour, qu’il le veuille ou non. Ses actes finiront par l’emporter, parce que j’aurai eu le malheur d’entrer dans sa vie. Il n’y a rien de légal, ma présence sur le continent américain, cet échange charnel, mes faits et gestes. L’homme finira par creuser, s’il s’intéresse de trop à moi, peut-être fermera-t-il les yeux mais sachez que la vérité finit toujours par briller, elle met du temps mais elle y trouve toujours son compte. Mais une chose est sûre, si l’épée de Damoclès qui vacille au dessus de ma tête finit par menacer dangereusement de s’abattre sur ma pitoyable existence, j’irai me réfugier ici, à l’abri des griffes de ceux qui ont vendu leurs âmes au diable. Ses caresses éveillent mon corps déjà engourdi, ravagé par ce désir impatient, brûlant sous ses doigts virils. L’élan est coupé, il me stoppe et je ne dissimule pas mon incompréhension. Suis-je allé trop vite ? Ai-je mal interpréter ses signaux d’aisance ? « C’est un vieux canapé, tu vois… pas sûr qu’il tienne le coup. » Si ce n’est que ça. Je le libère, debout, emboîtant ses pas sans me faire prier, les pulsions grondant d’appétit. Ses caresses, ses lèvres partant à la découverte de mon corps qui lui est encore inconnu me soumettent au plaisir. Des soupirs, l’esprit guidé vers des pensées bien plus sombres et envoûtantes. « surprends-moi... » Un domaine où je me sens confiant, où je sais que je n’ai jamais failli, les hommes comme les femmes toujours conquis, n’ensorcelant qu’une courte durée leurs faibles émotions, une courte durée où j’ai cette emprise sur leur essence spirituelle. Ma main presse contre les courbes fortes et imposantes de son torse, le forçant à s’allonger, totalement à ma merci.
Mes lèvres découvrent et goûte, possèdent chaque parcelle, elles imbibent ce poison poussant à la dépendance, à l’addiction. Un poison aussi dangereux qu’une drogue. Un souvenir du passé capte mon attention, me risquant à user de mon muscle buccal à découvrir cette marque située au niveau de ses côtes qui fait désormais parti de lui, de son histoire. Une histoire qui attise cette vile curiosité. Je brave les barrières frustrantes, m’en débarrassant afin d’atteindre l’interdit. Mes doigts s’imprègnent de cette nouvelle cicatrice à sa cuisse dévoilée. Un torturé, un homme abîmé par la vie. Pas si différent. Ma bouche cesse de se languir, assouvit les pulsions de l’homme, l’oxygène se rarifie. Il n’y a aucune douceur, que d’appétit, la faim qui grogne. L’interdit est saisi, goûté comme ce fruit défendu. Mes faibles gémissements vibrent au fond de ma gorge, une main s’agrippe à sa cuisse. A genoux, soumis aux exigences de celui qui est roi. Mon muscle danse, se délecte et me rassasie peu, seul le seuil de la mêlée atteint calmera cette vague incontrôlée. L’obscénité s’éprend de mes mouvements, désormais seule capitaine à bord. Elle guide, dirige, autoritaire et choquante. Les prunelles guettent les réactions du russe, l’azur abyssal englobé par mes pupilles sondant chaque esprit se risquant à s’y perdre.
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crédits : tetra messages : 222 quartier : West Side physique : deux cicatrices de balles (épaule et juste en dessou des côtes) depuis 2011. Une cicatrice d'un coup de couteau dans la cuisse. Depuis les 28/30 novembre de multiple coupures dans le dos et sur les flans, deux cicatrices d'une arme blanche sur le ventre. Jambe gauche cassée et trace qu'une opération au crâne
| Sujet: Re: [-18] Faut que tu m'aide... Jeu 4 Juil - 20:44 | |
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FAUT QUE TU M'AIDE...
On ne dit plus un mot, il me repousse en arrière et n’a pas vraiment à forcer. Je me laisse tomber sur le lit, profitant de ses lèvres qui explore mon torse. Il frôle ma cicatrice, celle à mon flan et cela me provoque un courant électrique dans tout le corps. Malgré les années, elles restent toutes les trois très sensibles et il a dû s’en rendre compte parce qu’il ne s’arrête pas. Il continue de jouer avec moi comme si je n’étais qu’un pantin. Une marionnette entre les doigts d’un expert. Un pantin volontaire, aidant même quand il me débarrasse des tissus devenus trop gênant. Ses doigts frôlent alors la cicatrice à ma cuisse et me tirent un autre frisson suivi d’un gémissement, comme il prend encore davantage les devants. Cette fois, c’est claire, je ne réfléchis plus du tout. Je profite juste de la douce torture qu’il m’inflige. Mes doigts se nouent dans ses cheveux, sans forcer le rythme, le laissant gérer tout seul. Mon autre main vient de tordre dans les draps. Il sait y faire le con. Je ne cache pas ce qu’il me fait ressentir, ni aucun soupir, ni gémissement. Il n’y a aucune tendresse dans ses gestes. Ils sont sauvages, mais loin d’être violents. Je croise un instant son regard et je pense bien qu’il doit lire sans peine dans le mien. Le spectacle qu’il m’offre est presque aussi efficace que ses mouvements… Je ne sais pas combien de minute ce petit manège dur avant que je ne vienne l’arrêter. Je n’ai pas envie que cela finisse trop vite, mais surtout, je veux qu’il profite aussi. Je me redresse alors, le forçant à venir se redresser face à moi. Il n’est pas le seul à savoir jouer de sa langue et je compte bien lui en faire profiter. Encore une fois, aucun de mes gestes n’est violent, mais j’essaye de ne pas non plus me montrer trop tendre, lui rendre ce qu’il m’a donné. Parce que… j’en ai envie tout simplement. Alors c’est à mon tour de venir m’enivrer de sa peau tout en le dévêtent. Il pourra m’arrêter, s’il le souhaite, s’il ne veut pas. Mais dans le cas contraire, je compte bien lui faire perdre pied... |
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| Sujet: Re: [-18] Faut que tu m'aide... Sam 6 Juil - 0:41 | |
| and i'm gonna help you EXORDIUM. L’heure de converser n’est plus. Pourtant, l’homme attise ma curiosité, la découverte de son corps marqué par la vie ne comte une histoire silencieuse et ne me donne qu’un avant goût de son vécu. Une histoire qui semble passionnante, poignante peut-être. Il a du vécu, de l’expérience cet homme plus âgé que moi. Aucun n’en saura probablement sur l’autre, chacun repartira avec ses croyances, laissant libre recours à l’intrépide imagination dont nous sommes dotés. Les questions n’obtiendront jamais rien d’autre que de silencieuse réponse ou par un manque de ces dernières que l’on comblera par le plaisir, frustrés de n’oser rien savoir de plus parce qu’on se l’interdit, parce que l’on sait que si l’on s’y risque, chacun de nous sera guetter par le danger qui menace la vie de l’autre. On en restera là, j’en resterais là pour ne pas empoisonné celui qui a osé franchir le seuil de l’illégalité en choisissant de se perdre dans le néant en ma compagnie qui pourtant est brûlé, marqué par le vice de chacun de mes baisers, de mes doigts qui osent le frôler. L’esclave du désir envoûte et s’imprègne entre chacun de ses pores afin de s’assurer que le défenseur des lois revienne à lui, qu’il obsède ses pensées lorsque ses pulsions le pousseraient à franchir les frontières de cet autre monde, celui qui ne lui appartient pas. Ce soir, j’ai beau mener la danse, je n’en reste pas moins soumis à ses désirs que je pourrais manipuler à ma guise si je le souhaitais, sentir à quel point cet homme me désir. Ce sentiment que j’existe, que l’on veuille de moi, même si ce n’est que par intérêt, même si ce n’est que l’histoire d’une heure ou deux. Je me redresse, stoppé par l’homme à l’accent glacial, me tenant face à lui, retrouvant la place de celui qui se laisse faire, user par des mains souillées par la perversion.
La surprise est de taille. Mes derniers vêtements me quittent, le plaisir me saisit de plein fouet et m’enivre de toute part, dissipant l’effet d’étonnement aussi vite qu’il est arrivé. Peu de personnes pensent à moi, à me satisfaire réciproquement, à me rendre la pareille. Beaucoup ne viennent que pour leur propre plaisir, me touchent simplement par sadisme et déviation, n’étant qu’un défouloir de leur frustration. Mes gémissements résonnent, ne cherchant pas à cacher la satisfaction qu’il m’apporte, aspiré par la tourmente du péché. Je me fais violence malgré tout, de résister à l’envie mortelle de partager la jouissance. Je m’éloigne quelque peu de lui, mettant fin à cet échange à m’en couper le souffle, mes doigts se perdent dans ses cheveux. « Ne pense pas à moi. Ce soir, il n’y a que toi qui compte. » Soufflais-je d’une faible voix, mes mains venant entourer sa mâchoire ferme, m’installant sur ses cuisses, mes jambes de part et d’autre des siennes. Il y a longtemps que j’ai cessé de penser à mon propre plaisir, ayant appris à mes dépends à le faire passer après celui des autres, n’ayant parfois pas l’occasion d’y trouver mon compte, moi aussi. Un refus mécanique, par simple appréhension. J’ai fini par m’habituer, à cette frustration, parfois à l’abus de certains. Mes lèvres s’emparent des siennes, d’un baiser fougueux et vorace. Mon corps quémande, vibre au contact de la chaleur qu’émane le sien, de cette attraction infernale, de cette relation, au final, bien plus malsaine de deux êtres venant d’un monde différent. D’une pression contre sa cage thoracique, Alexeï m’appartient à nouveau. Mes doigts s’enroulent autour de ses poignets, resserrant l’emprise autour de ses membres prisonniers. Les mouvements de bassin sont bien plus acharnés, beaucoup plus stimulant. Je joue sans lui donner ce qu’il désire le plus, il se languit, je le cherche, voir jusqu’où l’impatience le mène, révéler la vraie nature de ce fervent serviteur de l’Etat.
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| Sujet: Re: [-18] Faut que tu m'aide... Sam 6 Juil - 3:45 | |
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FAUT QUE TU M'AIDE...
Il ne réagit pas de suite. Surpris sans doute ? Ou pas, pour ce que cela change. Je laisse ma langue jouer, cela fait des années que je ne l’ai pas fait, mais eh, c’est comme le vélo. Ça ne s’oublie pas. Alors je me fie à ses soupirs et gémissement pour savoir ce qui lui convient. Je fais durer le plaisir, le torture un peu, mais seulement pour son bien. Mais il finit par se détacher de moi. Il recule, ne voulant pas que je pense à lui. Ce sont ses mots, il dit qu’il n’y a que moi qui compte. Alors il revient vers moi, passant ses jambes de chaque côté de mes hanches. Il me nargue, joue avec ma patience en me prenant un baiser qui n’a rien de tendre. Il essaie même d’enfermer mes poignets et ce n’est qu’au bout de plusieurs dizaines de secondes que je me libère de ses mains. Je me retourne, l’entraînant avec moi, pour me retrouver au-dessus de lui. Cette fois, finie de jouer. Je n’ai plus l’intention de me laisser faire. Mais je ne vois pas de peur dans ses yeux, juste un éclair lubrique qui me pousse à agir. Je ne suis pas violent, juste… sauvage. Mais je ne prends pas ce pour quoi je vais payer tout de suite. C’est d’abord, mes doigts, qui jouent, préparent le terrain. Je ne veux pas lui faire mal. Alors, je prends mon mal en patience encore un peu. Juste un peu. Avant de finalement venir prendre mon dû. Encore une fois pas de violence, mais une sauvagerie presque animale. Il a joué avec mes nerfs, on a joué et je compte bien gagner la partie. J’impose mon rythme, me fiant à ses gémissements, comme plus tôt. Je ne garde pas le même, alternant différentes cadences, avant d’inverser les positions. Je me bascule sur le dos, le laissant me surplomber. Le gardant collé contre moi, un bras dans son dos, ma main de libre se glissant entre nous. Avec pour seule intention de le faire céder avant moi... |
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| Sujet: Re: [-18] Faut que tu m'aide... Lun 8 Juil - 14:23 | |
| and i'm gonna help you EXORDIUM. Le jeu est plaisant, il n’y a qu’une fois les limites dépassées, le contrôle perdu que l’on sait ce que vaut un homme. L’impatience se braque, pompe sous mes paumes. L’animal se réveille, sort de sa tanière. Il se libère de mon emprise, des ficelles que je tire. Il cède, les rôles s’inversent. L’air parvient difficilement à pénétrer au creux de mes poumons, emprisonné par mes pulsions et cette tension obscène, me dévorant jusqu’à la moelle, m’empêchant de penser raisonnablement. Mon corps se tord sous la vague de ce plaisir soudain qui me saisit, se meut instinctivement. Mes gémissements résonnent dans la pièce, mon souffle irrégulier le supplie en silence. Supplice dont il met fin, me possédant furieusement. Ma mâchoire se crispe, la luxure nous englobe et palpite, ravageant nos âmes souillées par le vice. Elles se dévorent, se ternissent entre elles à la recherche du moindre recoin obscur. Je me soumets à sa cadence sans rechigner, mes jambes lui donnant plus de liberté. Mes hanches ondulent à l’inverse de ses mouvements, l’impact toujours plus sec et plus franche. Les positions s’inversent à nouveau mais il me garde de façon possessive contre lui. Possession dont je me libère, lui laissant tout de même le plaisir de penser un tant soit peu à moi et, je ne risque pas de m’en plaindre.
Ma main se glisse sur la tête du lit auquel je m’agrippe afin de prendre plus facilement de l’élan. Je ne lui laisse pas le choix que de suivre mon rythme effréné, bien plus brutal. Aucune tendresse, aucun sentiment, juste deux animaux en quête de plaisir absolu. Aucune attache, aucune attention. Le plaisir pu où chacun semble y trouver son compte. Le point sensible atteint, la délivrance n’est plus si loin. Je m’efforce de lutter, de mettre un frein à ma volupté. La tête me tourne, mon corps vibre sous ce trop plein et se crispe. Mes mouvements deviennent désordonnés mais continuent de s’acharner. Les gémissements se font plus bruyants, viennent du plus profond de mon être. Toujours plus de hargne, cette haine éprouvée par tout ceux qui m’ont abusé. Mon corps se relâche, la jouissance finit par me frapper de plein fouet. Un plaisir immense mais égoïste. Mon souffle se meurt, un cri indécent me racle la gorge. Mon bassin ne cesse de se mouvoir, le rythme ne décolère pas bien que ce soit compliqué, encore sous l’éclat de la délivrance. La réciprocité atteinte, la valse se termine. Je m’allonge sur le lit, haletant, nauséeux à ce trop plein agréable, mettant quelques petites secondes à reprendre mes esprits. Mon attention se porte à nouveau sur lui. « J’peux aller me prendre une douche ? J’vous offre la baise, c’est plus cher qu’la pipe. On sera quitte, comme ça. » Dis-je d’un air détaché, parce que c’est un sujet auquel j’ai fini par m’habituer, que est devenu une normalité. Je me redresse, enfilant mon sous-vêtement avant de retourner dans la cuisine pour m’en griller une. La meilleure des clopes, c’est celle-là, celle après chaque partie de jambes en l’air, bonne comme mauvaise.
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crédits : tetra messages : 222 quartier : West Side physique : deux cicatrices de balles (épaule et juste en dessou des côtes) depuis 2011. Une cicatrice d'un coup de couteau dans la cuisse. Depuis les 28/30 novembre de multiple coupures dans le dos et sur les flans, deux cicatrices d'une arme blanche sur le ventre. Jambe gauche cassée et trace qu'une opération au crâne
| Sujet: Re: [-18] Faut que tu m'aide... Ven 12 Juil - 0:52 | |
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FAUT QUE TU M'AIDE...
Il finit par se libérer de l’emprise de mon bras dans son dos. Mais il ne retire pas ma main pour autant. Il me laisse faire et j’espère que ce n’est pas simplement par rapport à l’argent qu’il aura à la fin. Cette fois, c’est lui qui impose son rythme et je ne fais que suivre le mouvement, suivre et profiter un maximum. Il n’y a pas de sentiments, mais le plaisir est là. Bien présent. Il craque, avant moi et j’avoue être assez fier d’avoir tenu et de l’avoir fait venir avant. Je me retiens encore quelques instants, avant de céder à mon tour, avant qu’il ne se laisse tomber sur le lit. Ses paroles me tirent un ricanement nerveux, me ramenant à la réalité d’une façon assez dure. Dire qu’il est capable de sortir des mots comme ça. J’ai tout juste le temps de lui dire qu’il pourra prendre une douche qu’il quitte la chambre. Il redescend au rez-de-chaussée et moi, j’en profite pour prendre une douche rapide et me rhabiller. Je descends à mon tour, comme il vient de finir la cigarette qu’il avait allumé. « La salle de bain est chaude, je t’ai sorti une serviette propre. » Je viens me servir un verre de whisky, ayant récupéré la bouteille dans le salon. Je le vide d’une traite ? Avant de me resservir et de le poser à côté de la cuisinière. Je sors des trucs du frigo pour me faire à manger, j’en fait même assez pour deux, si jamais il veut manger. Je ne sais pas s’il a déjà mangé aujourd’hui, je ne sais même pas s’il a une adresse, il me semble que non. Alors quand il descend de la douche, le repas est presque chaud. Je me tourne alors vers lui qui vient de redescendre. « Tu veux manger ? T’as pas l’air de pouvoir manger tous les soirs… Ensuite, si tu veux, je te ramène où tu veux. » Je lui laisse le choix de manger ou pas. Dans tous les cas, je compte bien lui payer ce que je lui dois, même s’il veut me faire payer moins. Après je ferais ce que j’ai dit, je l’emmènerais où il veut. Il peut même squatter mon canapé s’il veut. Plutôt que d’aller dormir dans la rue, même si je me doute au fond que je ne serais peut-être pas le seul à coucher avec lui cette nuit. |
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| Sujet: Re: [-18] Faut que tu m'aide... | |
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| | | | [-18] Faut que tu m'aide... | |
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