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 Burn it to the ground ø JOSIE

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Judith C. Williams

Judith C. Williams

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MessageSujet: Burn it to the ground ø JOSIE   Burn it to the ground ø JOSIE EmptySam 1 Avr - 21:58



BURN IT TO THE GROUND
ft. JOSIE

« A la prochaine Daya. » Clin d’œil, j’attrape mon sac, repousse la chaise du café sous la table et m’éloigne, passant mon étole autour de mon cou. Héhéhé. A la prochaine, ouais, Daya. Je cale des écouteurs dans mes oreilles en me dirigeant vers la bouche de métro la plus proche. Je marche avec entrain, pour un peu je sautillerais en descendant les marches. Un type me bouscule en montant dans mon wagon, je lui souris, c’est fou ce qu’un date avec une jolie fille peut faire. J’aurais très bien pu arracher les yeux de ce type, rien que pour avoir marché sur mes jolies chaussures toutes propres. Je viens de les acheter et les teste aujourd’hui pour savoir si je peux marcher avec durant mes shifts ou s’il vaut mieux que j’abandonne pour éviter de ruiner le business de mon boss. Et aussi parce que ça me rend plutôt jolie, les escarpins ça affine mes jambes déjà plutôt longues, hey ! Faut mettre tous ses atouts en avant hein !

Donc jean noir serré, haut fluide mais un peu transparent, plutôt apprêtée. Je mets le paquet ouais, vous pouvez le dire. Mais cette fois c’est la bonne, le jeu du chat et de la souris c’est bientôt fini pour passer à d’autres jeux beaucoup moins catholiques dans l’esprit. J’en suis sure, cette fois, c’est la bonne ! Et c’est pas plus mal parce que je ne dirais pas non, en ce moment, à un peu plus de compagnie ces derniers temps, et surtout si celle-ci se présente avec des courbes à mourir damné, une chevelure sombre et des jolis yeux bruns. Daya. Je suis contente que cette nana ait foulé le sol du Crash, bonne petite rencontre quoi.

Et d’ailleurs en parlant de rencontre, j’ai hâte d’aller raconter tout ça à Josef, que je dois aller voir un peu plus tard dans la soirée pour boire un verre à notre bar habituel. Je dois d’abord repasser par chez moi, aller chercher une fringue que j’ai vu dans un magasin et paf, je vais pouvoir tout lui raconter. Hé hé hé. Sacrée bonne journée.

Ø


Cette fois j’ai pris ma bagnole. Elle est pourrie mais elle est à moi c’est déjà pas mal. Je roule avec un peu de musique, je suis toujours de bonne humeur. J’ai envoyé des textos pleins de smileys à Josef histoire de le préparer à mon hystérie notoire et à mon étrange joie. C’est pas tous les jours le sourire, tout le monde n’y a pas le droit ! Mais pour lui c’est ok ! Je l’ai rencontré à ce bar là et pendant longtemps je ne connaissais même pas son prénom, ni même sa vraie histoire jusqu’à je prenne une sacrée cuite avec lui un soir. Josef, pompier, sympa, beau gosse et fun. Ce sera tout, merci !

Je me gare à côté du bar, pure chance que je trouve une place ici, c’est toujours blindé. Je débarque dans le bistrot comme une princesse, la tête haute et un sourire charmant plaqué sur les lèvres. Je m’arrête une seconde pour chercher du regard la silhouette du pompier, que je trouve bien évidemment accoudée au bar, à notre place habituelle, là où on s’est rencontrés plusieurs fois déjà. Je m’approche de lui, dans son dos, plaque mes mains sur ses épaules.

« Salut le moche ! » Je lui adresse un grand sourire, soulève mon sac, ma veste et mon étole pour les poser sur le bar et pose mon joli fessier sur un tabouret haut à ses côtés. Je m’approche de lui et lui tape la bise puis me tourne vers le barman qui se ramène près de nous. « Un whisky s’il vous plait ! Merci. »

Je pousse mes affaires, me cale correctement en me tournant vers lui et lui accorde mon attention. « Alors comment ça va Roger ? Quoi de neuf ? »


EXORDIUM.
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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: Burn it to the ground ø JOSIE   Burn it to the ground ø JOSIE EmptyMer 12 Avr - 0:00


Burn it to the ground
Michelle & Roger


Josef aide Eliott à lasser ses baskets alors qu’il sent quelques gouttes d’eau chlorées dégouliner sur sa nuque, les cheveux pas totalement sec. Il termine sa boucle et effectue une petite tape amicale sur le genou du petit.

- Voilà !
- Merci tonton !
- Tu veux prendre un gouter ?
- Maman m’a déjà donné le mien dans mon sac.
- Non moi j’te parle d’un VRAI goûter. Comme une énorme gaufre au chocolat !

Les yeux du gosse s’illuminent comme un jour de Noël, même si pour lui cette fête sera désormais synonyme de sang et de traumatisme. Josef le tient par la main alors qu’ils sortent de la piscine municipale, bien emmitouflé dans leur manteau même si la saison commence tout juste à se réchauffer.
Natalia était venu voir Josef la veille pour lui demander de garder le petit, juste pour la nuit. Il ne se souvient plus très bien des raisons et ça n’a aucune importance. La seule chose qui en a, c’est ce gosse et la journée qu’il vient de passer avec. Sa meilleure amie, pour ne pas ainsi dire sa sœur, lui a fait un rapide topo de la situation et, autant être honnête, ça n’est pas beau à voir. Entre les dessins sacrément bizarres et le comportement d’Eliott, ses parents ont de quoi s’inquiéter. Comment ne pas l’faire avec tout ce que gosse a vécu ? C’est un miracle qu’il soit encore plus ou moins équilibré malgré tout ce qu’il est entrain de vivre actuellement.
Il essaie de jouer un maximum son rôle de parrain et, putain, ça se passe bien mieux qu’il ne l’aurait redouté.

- Alors, ça t’a fait du bien ?
- Oui ! Mais j’suis fatigué, quand même.
- C’est normal, c’est à ça que ça sert le sport. Pour t’épuiser et faire un bon gros dodo sans cauchemars.

Le gamin acquiesce, songeur. Pas qu’il n’a pas l’air convaincu mais Josef à l’impression que quelque chose le travail. Il passe commande d’une gaufre chocolat et d’une crêpe pour lui près du parc, mains dans les poches et patiente avec Eliott qui finit par sortir ce qui le tourmente depuis deux bonnes minutes.

- C’est pour ça que papa et maman font du sport ?
- Ah oui ? Josef hausse un sourcil, surprit. Je n’savais pas que t’avais mère avait repris le sport, tiens. Elle va courir dans le parc ?
- Naaan ! Elle fait dans sa chambre, avec papa.

Josef bloque net et fixe Eliott qui le regarde, tout sourire.
Hola, deux minutes là. Pas sûr d’avoir bien compris ce qu’il vient de lui sortir le plus naturellement du monde, comme s’il venait de lui dire que son chien mangeait bien ses croquettes.

- Comment ça, "elle fait dans la chambre avec papa" ?
- Bah oui ! Le soir ils me bordent, ils me racontent une histoire si j’ai envie. Après je dors un peu et parfois j’me réveille à cause des méchants lapins. Et parfois, je les entends faire du sport tous les deux.

Nom de dieu de bordel de merde.

- Ah.
- Monsieur ? Votre commande.

Il se retourne vers type qui le fixe, large sourire aux lèvres.
Depuis combien de minutes il écoute leur conversation ce connard ? Suffisamment pour comprendre de quoi parle le gosse. Josef le remercie et entrain Eliott plus loin, sa gaufre à la main. Tout ce que l’oncle espère c’est qu’il passe à autre chose, qu’il lui raconte ce qu’il a appris à l’école ou quel tour il essaie de faire faire à son chien, Fish – Fish… sérieusement les gars ? -…

- Tu crois que c’est quoi qu’ils font ?
- Hein ? De qui ?
- Bah p’pa et m’man ! C’est quoi le sport qu’ils font tous les deux ? Ils courent ?

Josef s’assoit sur un banc où Eliott le rejoint et tousse dans son poing. Pas qu’il soit VRAIMENT gêné de parler de ça mais de le faire avec le gamin sans lui expliquer que papa maman font surtout du sport pour lui sortir une petite frangine, c’est vachement plus délicat.

- Hm, tu sais ils doivent faire des pompes, des tractions et tout ça ! C’est pour muscler le corps, pour avoir plus de force.

Ouais plus de force pour remettre le couvert 3-4 fois dans la nuit.
Seigneur, il ferait n’importe quoi pour être de nouveau amnésique et ne plus avoir ces images malgré lui devant la tronche.

- Ah. Ca a l’air fatiguant.
- Ca l’est.

SANS DECONNER.

- Ils ont beaucoup besoin de dormir alors.
- Comment ça ?
- Bah ils en font souvent du sport ! Tu comprends rien tonton !

SANS DECONNER BIS.
Autant dire que tonton n’avait pas forcément envie de parler de la vie sexuelle de sa sœur mais maintenant qu’on a les deux pieds en plein dedans hein…
Josef finit par éclater de rire en lui ébouriffant les cheveux.
Si le pompier n’a pas coupé aux questions, il n’y avait aucune raison pour que James en personne, y coupe aussi.
Le motard se présente à l’appartement du pompier pour venir chercher son fils qui cavale déjà dans ses bras, trop heureux de revoir son père. Si c’est pas mignon ? Ca donnerai presque un air tendre à ce vieux ronchon. Josef n’arrive pas à savoir s’il l’appréciait ou non avant sa perte de mémoire mais aujourd’hui, il l’aime bien. C’est un type cool, qui l’emmerde pas trop et qui a l’air de rendre heureuse Natalia. A partir de ce moment-là, Josef se fout de savoir s’il cache une transsexualité ou autre chose, tant qu’il assure auprès de sa famille.

- Ah James attends ! Josef attend que le gamin commence à descendre les escaliers de l’immeuble pour tapoter l’épaule de Manning. T’as vachement l’air en forme en ce moment.
- Hein ? Bah… Merci ?
- Non vraiment, t’as une mine d’enfer. C’est cool, t’as l’air de bien te remettre.
- Ca va, ouais.

Oui, on a connu plus bavard.
Mais c’est surtout parce qu’il regarde Josef avec un air suspicieux alors que le pompier lui adresse un large sourire.

- Ca doit faire « plaisir » à Talia cette remise en forme.

C’était cadeau.
James ouvre la bouche, certainement pour lui demander quel était le problème ou peut-être tout simplement pour confirmer mais il n’en a pas le temps. Vous savez, le gosse. Il appelle son père, s’impatiente, commence à jouer n’importe comment dans l’escalier, ce qui pousse James à couper court et à faire demi-tour, le pompier ne s’étant toujours pas défait de son sourire.

Manquerait plus que la petite sœur suive de près.

¥

Il l’attend au bar avec une certaine impatience. Judith, c’est un peu le coup de frais sur votre vie poussiéreuse et merdique. Une véritable tempête qui débarque dans votre quotidien pour y foutre deux coups de talons – pas aiguilles, promis – et en casser la routine.
Josef l’aime bien. Elle lui fait du bien. Sa bonne humeur, son franc parlé, sa spontanéité. Toujours d’une franchise hors pair, un peu comme lui au fond. Avec elle, pas besoin de jouer les faux semblants – si tant est qu’il le fasse déjà… -, il s’est pris au jeu de s’inventer une autre vie, un autre prénom, un autre métier. C’était un peu comme oublier ce qu’il était, ce qu’il avait vécu. Oublier qu’il a tout oublier, justement. Ne plus penser à ce trou de mémoire sans fond qui, parfois, le rend dingue en silence bien qu’il ne soit plus vraiment à plaindre maintenant qu’il a retrouvé sa vie en main, ainsi que son job.

Il sirote son whisky en l’attendant. Ce bar est devenu leur petit lieu de rendez-vous, à se voir de temps en temps pour se raconter leurs vraies vies cette fois. Ou presque.
Aucune ambiguïté entre eux. Pourtant, Josef aurait largement pu tenter sa chance, quitte à se manger un râteau dans les règles de l’art. Faut dire que Judith était TRES LOIN d’être dégueu à regarder, au contraire. Charmante au sourire lumineux, quelques mois plus tôt ça n’aurait pas déranger Josef de tenter sa chance.
Mais maintenant que Daya est présente dans l’équation de sa vie, toute ces perceptions changent. Il l’a énormément charrié sur « eux », leur couple passé et futur mais il ne blaguait pas quand il lui affirmait que non, son célibat n’allait pas durer. Parce qu’il était bien décidé à récupérer cette femme qui redonnait éclat aux parts d’ombre nées de son accident. Mais elle était bien plus que ça et Josef s’évertua grâce à divers stratagèmes, de la séduire, de la faire revenir à lui. Et pour être honnête… il pense être en bonne voie d’y parvenir. Ces courtes vacances à Miami en ont été la preuve.

- Salut le moche !
- Bien le bonjour ma gueuse !

Tac au tac, comme la première fois.
Josef se tourne légèrement pour faire face à une Judith… rayonnante. A croire qu’elle a bouffée du sunshine en barre. Elle dépose ses affaires et Josef réceptionne son baiser sur la joue, qu’il lui redonne sans l’ombre d’une hésitation, main sur sa hanche.

- Un whisky s’il vous plait ! Merci.

Josef fait signe au barman de lui en resservir un par la même occasion avant de se tourner vers Judith, sourire aux lèvres.

- Alors comment ça va Roger ? Quoi de neuf ?
- Eh bah écoute, ça va ! La forme, j’ai passé la journée avec mon neveu. On a joué aux jeux vidéo puis je l’ai amener à la piscine, histoire qu’il se défoule autre chose que sur des bagnoles dans des murs.

Il lui raconte tout naturellement sa vie puisqu’ils en ont pris l’habitude. Que ça soit pour les petits quotidiens ou pour geindre une bonne fois pour toute, puis ensuite se saouler la gueule ensemble pour terminer dans des situations qui n’ont ni queue ni tête… et parfois, aucun souvenir le lendemain.

- J’suis censé dire quoi au gosse quand il m’demande si papa et maman font beaucoup de sport la nuit pour mieux dormir ?

Josef éclate de rire avant de boire une gorgée de Whisky, encore amusé par la situation.
Ouais bon, sur le tas il était vachement moins amusé mais avec un peu de recul, la situation prend un tout autre sens. Il lui suffit de revoir la petite bouille d’Eliott qui lui demande ça avec un naturel déconcertant pour retrouver le sourire.

- Et toi Michelle, du neuf dans ta vie trépidante ? Ca va ?

C’est cadeau.

- Je sais pas ce que tu fous dans ton p'tit dej' le matin mais tu as l’air particulièrement radieuse ce soir.

Il se tourne vers elle, tout aussi sourire que Judith mais surtout curieux de savoir la nature de cette jovialité.

- Pas que tu ne le sois pas d’habitude hein. Le barman débarque pour leur servir les consommations et Josef se saisit du verre pour trinquer avec Judith, sans la quitter des yeux. Santé Michelle ! Les verres s’entrechoquent et les deux comparses avalent une gorgée d’alcool chacun, Josef appréciant particulièrement la chaleur du liquide ambrée le long de sa gorge. Alors ? Raconte, j’vais pas passer ma soirée à jouer aux devinettes quand même !
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Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: Burn it to the ground ø JOSIE   Burn it to the ground ø JOSIE EmptyLun 17 Avr - 13:59



BURN IT TO THE GROUND
ft. JOSIE


« Bien le bonjour ma gueuse !
— Tssss ! » Je fais tss tss quand on m’agace ou quand on me dit un truc qui me plait pas ou pour le fun aussi ou… ouh bordel ça va trop vite dans mon cerveau ! C’est la mort Marcia, je vais jamais réussir à tenir la cadence toniiight !
Du coup on va déjà commencer par poser son cul sur le tabouret haut, tranquille, pousser mes affaires, mes petits sacs de shopping de diva, et prêter toute mon attention au pompier beau-gosse. Erf, erf, parfois je me dis dommage qu’on soit potes toi et moi, mon petit roger, mais bon pour l’instant tu vas commencer par me dire comment ça va hein !

« Eh bah écoute, ça va ! La forme, j’ai passé la journée avec mon neveu. On a joué aux jeux vidéo puis je l’ai amener à la piscine, histoire qu’il se défoule autre chose que sur des bagnoles dans des murs.
— Hm, que tu es plein de sagesse mon ami ! Mais tiens j’ai une question, tu sais nager toi ? » héhé, et en prime un petit tirage de langue. J’aime bien le faire chier, je sais pas pourquoi j’ai choisi de foutre cassandra en deuxième prénom. J’aurais pu mettre un truc du genre… Judith Princesse ou Judith relou, je sais pas. Judith Princesse Reloue, ouai, c’est mon nom d’indienne.

« J’suis censé dire quoi au gosse quand il m’demande si papa et maman font beaucoup de sport la nuit pour mieux dormir ? » J’éclate de rire de concert avec lui. (“de concert ? Quoi tu nous prends pour des musiciens ! Si tu nous prends pour des musiciens, attends-toi à des dissonances !“) ((Roméo+Juliet bien sur, Baz Luhrmann, t’sais, la version française cette fois, hin !)) Effectivement ça risque d’être un peu funky a expliquer au gamin que ses parents font effectivement du sport le soir mais certainement ce qu’il croit.

« T’as qu’à lui dire qu’il comprendra quand il sera plus grand !
— Et toi Michelle, du neuf dans ta vie trépidante ? Ça va ?
Tss, tu me forces à beaucoup tssier !
— Je sais pas ce que tu fous dans ton p'tit dej' le matin mais tu as l’air particulièrement radieuse ce soir. »

Il se tourne vers moi, je lui adresse un petit sourire qui se veut mystérieux, lève un sourcil à cadence régulière pour tartiner le tout d’un peu de connerie. Il a son petit air curieux, je le vois bien, je le reconnais à l’angle de sa fossette droite et le pli de son œil gauche. Haha. C’est vraiment n’importe quoi dans ma tête, je vais pas bien tenir l’alcool c’est sur ou alors ça va être reparti pour une soirée de folie et un deuxième trou noir de la mort. Du genre tu te réveilles quasi-collée au sexy firefighter qui te sers de drinking buddy sans savoir ce qu’il s’est passé ni où tu es. Mais comme vous êtes tous les deux sapés, tu t’imagines bien qu’il ne s’est rien passé. C’est déjà pas mal. Ça me va comme ça.

« Pas que tu ne le sois pas d’habitude hein.
— Ah ben ouais j’attendais la suite, j’te remercie ! Je suis TOUJOURS radieuse. C’est intériorisé, c’est tout. » Le barman arrive avec nos boissons, je prends le verre qu’il me tend en même temps que Josef en souriant à l’employé, il commence à nous connaître maintenant, on lui rentabilise ses soirées.

« Santé Michelle !
— Santé Roger ! » On trinque joyeusement et je porte le verre à mes lèvres, me délecte d’une gorgée de ce whisky plutôt pas mal.

« Alors ? Raconte, j’vais pas passer ma soirée à jouer aux devinettes quand même !
— Et pourquoi pas tiens donc ? Je lui adresse un regard qui se veut une nouvelle fois mystérieux alors que je me cache derrière mon verre pour avaler une deuxième gorgée de whisky. Mais comme je suis trop surexcitée ça ira pas j’ai pas la patience pour te faire des devinettes en fait. »

Je repose –claque plutôt- mon verre sur le comptoir et me réajuste pour bien lui faire face. « Bon t’es sur ? Tu veux tout savoir ? T’as pas l’choix en réalité c’est juste poli ma question. » Je me marre et souris, bois, puis re-souris. Bref il a raison je suis juste, radieuse ! Ah ! Ça fait pas de mal de se jeter des fleurs de temps à autres j’ai envie d’vous dire.

« Bon alors, premièrement, dans mon p’tit dej, un peu d’herbe et des paillettes dans le café et t’as une mine charmante toute la journée, tu devrais en prendre de la graine mon p’tit chat tu te laisses aller en ce moment nan ? » J’émets un rire qui se veut dans le genre machiavélique, la tête un peu rentrée dans les épaules du genre : « krkrkrkrkr ».

« Nan en vrai écoute, franchement, aujourd’hui c’est une bonne journée ! On se les caille pas trop pour une fois, ce qui est pas mal, j’aime pas beaucoup l’hiver tu vois. Le boulot se passe tranquillement, pas d’anicroches et je passe des semaines entières sans péter de verres, tu vois le genre de progrès qu’on fait même quand on est vieux ! C’est fou ! » Je le noie sous plusieurs couches de bullshit total. On s’en fout, il s’en fout, je sais qu’il aime son énergie comme j’aime le petit côté taré qu’il exhibe parfois, sa façon d’être, un mix de nonchalance et de pure spontanéité. Il m’a raconté son histoire en fait en vrai c’est pas trop la joie chez lui, non plus. Nos passés se rejoignent en un point, on a fait une table rase d’une partie de nos vies. Lui ne l’a pas voulu, moi je l’ai forcé. Il ne le sait pas, bien sur, mais ça me fait un peu sourire avec peine quand j’y pense. Il n’a pas eu de chance. La seule qu’il a en ce moment c’est de me connaître ! Ô joie ! krkr.

« Enfin… tu te rappelles c’que c’est un verre quand même ? Je lève le mien, plisse les yeux avec un sourire vilain. Un verre ? Tu vois ? C’est un contenant généralement rond au socle… krkrkrkr. » Encore une fois. Je fais mine de m’éloigner comme s’il allait me foutre un poing dans l’épaule pour la forme.

« Bon j’arrête mes conneries. En vrai, c’est juste que ça va. Et ça fait longtemps que les choses ne s’étaient pas aussi bien passées pour moi. Alors ouais ok, je suis un peu seule pour le moment, personne me borde moi, mais tu sais quoi ? Ça aussi ça s’arrange ! Et ouais ! » Je glisse le verre entre mes lèvres.

« Je t’ai parlé de la nana que j’ai rencontrée au Crash ou pas ? Enfin une sympa t’sais, parce que bon les meufs à qui j’ai eu affaire jusque-là c’tait pas bien jovial tu vois. » Ouais du genre la nana du magasin, la nana de James, bref, ça fait deux mais c’est déjà beaucoup surtout en vue de la deuxième. « Bref, du coup j’te raconte, un soir j’bosse tranquille et là surprise, une nana qui arrive au comptoir. J’te jure. Au comptoir devant moi, direct, bim, ça arrive jamais. Y’a que des mecs mariés la-d’dans t’sais, des vieux sales sans barbes et sans dignité ! En somme la cata pour mes petits yeux sensibles. Or cette demoiselle elle a remonté la barre direct, je te promets Josette, une pure beauté. Mais au début j’ai rien dis, flirter avec la clientèle c’est moyen. » Je fais une pause parce que j’arrête pas de débiter depuis taleur. Je parle avec mes mains, m’agite, tout ça. « Mais figures-toi qu’en fait, héhé, j’ai réussi à choper son numéro et tout, et ça fait plusieurs fois qu’on se voit. On passe des moments tranquilles, sympas. » Je pousse un soupir pour rajouter une dimension dramatique à mon dialogue. « Bref, je pense qu’on va bientôt faire du sport t’vois c’que j’veux dire. » Je hausse les sourcils de manière provocatrice.

« Mais bon je t’en dirais pas plus tant que t’auras pas répondu à deux questions. 1) Tu lui as dis quoi au gosse quand il t’a demandé ce que font papa et maman le soir ? » J’esquisse un sourire. « Et 2) comment ça va avec ta nana, c’est bon, ça y’est, t’as enfin trempé ton biscuit depuis l’temps qu’tu me dis que c’est fais t’as finalement décider de mettre du concret dans ton mensonge ? »

Petit sourire deviendra grand.


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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: Burn it to the ground ø JOSIE   Burn it to the ground ø JOSIE EmptyVen 12 Mai - 22:26


Burn it to the ground
Michelle & Roger


Josef ne se plaindra jamais de passer une soirée en la compagnie de Judith, anciennement Michelle. Il n’aurait jamais pensé à faire une rencontre comme la sienne, un soir, dans un bar et surtout, dans un pur hasard. Le pompier aime bien ce
- genre de situation opportun, imprévu, voir incongru. Et Judith est exactement CE genre de situation. Une nana qui débarque avec son grand sourire à tomber, sa franchise qui vous colle le cul à votre chaise et une bonne humeur qui chasserait tous nuages noirs venant empoisonner votre journée.
Il aime les femmes comme elle, aussi naturelle et spontanée. Le genre d’amie qui anime vos soirées par sa simple présence. Et qui n’en loupe jamais une pour vous glisser une petite punchline dans la gueule.
Bien sûr qu’il sait nagé et même s’il ne fait pas partie de la section marine, en tant que pompier il a plutôt tout intérêt à savoir comment ne pas se noyer lamentablement au milieu d’un lac lors d’un sauvetage.

En à peine une poignée de seconde, Josef est déjà à l’aise, mit dans le bain. Pas étonnant quand Judith arrive et pose directement les bases avec des « Roger » et des « Salut le moche ! ».
Il lui raconte l’histoire avec Eliott, ça super question à 100$ et comment Josef a du se dépatouiller de cet embarras. Parce qu’il considère que ce n’est pas à lui de répondre à cette question mais quand ça vous tombe sur la gueule, difficile de trouver une explication sans lui avouer que ses parents s’amusent très certainement à lui pondre une petite sœur.
Mais parce que Judith est bien trop radieuse ce soir, Josef passe rapidement à la suite, lui posant la question de savoir ce qui la rend de si bonne humeur. Elle l’est toujours, c’est vrai. Un rayon de soleil constamment sous coke et/ou LSD mais quand même. Pourtant, ce soir flotte tout autre chose chez elle. Une sorte de … victoire ? Satisfaction ? Et ça fait tiquer le pompier qui veut en savoir plus, curieux d’apprendre quelque chose de nouveau concernant sa super pote de bar.

- Ah ben ouais j’attendais la suite, j’te remercie ! Je suis TOUJOURS radieuse. C’est intériorisé, c’est tout.
- Ouais, comme t’intériorise la modestie ?

Il ricane avant de s’emparer de son verre, tendant ce dernier vers Judith.

- Santé Michelle !
— Santé Roger !

Les verres s’entrechoquent et le pompier ingurgite une gorgée d’alcool qui lui brûle de nouveau l’œsophage, pour son plus grand plaisir. C’est pas l’genre de type à aimer se prendre cuite sur cuite mais dans ce genre de soirée, il apprécie largement le léger côté d’ivresse que quelques verres peuvent lui provoquer.

- Alors ? Raconte, j’vais pas passer ma soirée à jouer aux devinettes quand même !
- Et pourquoi pas tiens donc ?

Fallait s’en douter que ça serait une trop belle perche pour ne pas qu’elle la saisisse au vol. Pas sûr que Josef ait la patience de chercher des réponses à toutes les questions qu’il se pose…

- Mais comme je suis trop surexcitée ça ira pas j’ai pas la patience pour te faire des devinettes en fait.

Et ça aussi, fallait s’en douter. Mystérieuse, certes. Juste pour le plaisir de vous emmerder. Mais quand la jeune femme tient quelque chose de bien trop important à vous raconter…

- Bon t’es sur ? Tu veux tout savoir ? T’as pas l’choix en réalité c’est juste poli ma question.
- Pas de ça entre nous, on sait que t’en as rien à foutre d’être poli ou non, c’est juste pour faire grimper le suspens.

Il boit une nouvelle gorgée d’alcool, sourire aux lèvres, focalisé sur la jeune femme en attendant qu’elle veuille bien cracher le morceau. Il se demande quand même ce qui peut la rendre aussi heureuse qu’impatiente et surexcitée.

- Bon alors, premièrement, dans mon p’tit dej, un peu d’herbe et des paillettes dans le café et t’as une mine charmante toute la journée, tu devrais en prendre de la graine mon p’tit chat tu te laisses aller en ce moment nan ?
- Est-ce que tu sous-entends que j’ai une gueule de merde Michelle ?
- Nan en vrai écoute, franchement, aujourd’hui c’est une bonne journée ! On se les caille pas trop pour une fois, ce qui est pas mal, j’aime pas beaucoup l’hiver tu vois. Le boulot se passe tranquillement, pas d’anicroches et je passe des semaines entières sans péter de verres, tu vois le genre de progrès qu’on fait même quand on est vieux ! C’est fou !

Josef éclate de rire, l’écoute avec grand plaisir même si ce qu’elle raconte n’a, en réalité, aucun intérêt. Ils s’en branlent tous les deux de savoir quel temps il fait mais Judith a une telle façon de raconter les choses les plus banales au monde que Josef réussit presque à nourrir un réel intérêt et curiosité à tout ce qu’elle lui raconte comme connerie.
Ceci dit, la suite semble malgré tout importante. Ravi de voir qu’au taff tout se passe bien et qu’elle diminue enfin le nombre de verre péter en ne se comportant pas comme un manchot au club.

- Enfin… tu te rappelles c’que c’est un verre quand même ? Tu vois ? C’est un contenant généralement rond au socle… krkrkrkr.

Josef hausse les yeux au ciel, faussement affligé. Il ne lui en tient pas rigueur, c’est pas la première fois qu’elle se fout de la gueule de son amnésie.

- Et tu sais quoi ? J’suis presque certain que ce verre contient bien plus que ton crâne ne pourrait en supporter.

Puis il se tourne vers elle, expression de sale gosse sur la gueule après avoir bu une énième gorgée de whisky.

- Mais c’est sûr que c’est pas la vieillesse qui t’aidera à te frotter toute en finesse et en souplesse contre une barre … Peut-être que t’as pas eu des partenaires assez audacieux pour gagner en agilité.

Et ça n’est pas la première fois qu’il se fout de sa gueule, lui aussi, bien trop content de lui rappeler qu’elle a QUAND MEME tenté une audition dans un club de strip – Judith entrain de faire du pole danse, merde quoi ! – et que ça a été un putain de désastre dont Josef aime à rire de temps en temps. Mais pas trop. Parce que moins il lui rappelle, plus c’est hilarant de lui rappeler à quel point elle s’est joyeusement vautrée.
En toute amitié, ça va de soi !

- Bon j’arrête mes conneries. En vrai, c’est juste que ça va. Et ça fait longtemps que les choses ne s’étaient pas aussi bien passées pour moi. Alors ouais ok, je suis un peu seule pour le moment, personne me borde moi, mais tu sais quoi ? Ça aussi ça s’arrange ! Et ouais !

Et nous y voilà ! Josef hausse les sourcils, sincèrement surprit et curieux.

- Alors ça y est ! Notre chère Judith a enfin trouvé quelqu’un qui va dépoussiérer sa grotte ?

D’une classe fabuleuse, à leur image. Ils ont l’habitude de se lancer ce genre de réflexion qui ne sont pas toujours d’une très grande finesse, à la gueule. Et pour ça, il lève son verre avant de prendre deux nouvelles gorgées, finissant ainsi son verre. Un geste vers le barman pour lui faire signe de le reremplir et Josef se concentre de nouveau sur son amie.

- Je t’ai parlé de la nana que j’ai rencontrée au Crash ou pas ? Enfin une sympa t’sais, parce que bon les meufs à qui j’ai eu affaire jusque-là c’tait pas bien jovial tu vois.

Il acquiesce, suivant attentivement l’histoire.

- Bref, du coup j’te raconte, un soir j’bosse tranquille et là surprise, une nana qui arrive au comptoir. J’te jure. Au comptoir devant moi, direct, bim, ça arrive jamais. Y’a que des mecs mariés la-d’dans t’sais, des vieux sales sans barbes et sans dignité ! En somme la cata pour mes petits yeux sensibles. Or cette demoiselle elle a remonté la barre direct, je te promets Josette, une pure beauté. Mais au début j’ai rien dis, flirter avec la clientèle c’est moyen.
- Depuis quand tu fais dans l’éthique ?

Sérieusement ? Judith est le genre de personne sans filtre, qui saisit le moment dès qu’il vient. Pour peu qu’on lui tende une perche et que cette personne en question lui plaise, elle la saisira. Pas comme une brute, puisqu’elle est au taff, mais elle le fera de manière très subtile.
Du moins, c’est que Josef imagine. Et bizarrement, ça lui correspond plutôt bien.
D’ailleurs, il aime bien la regarder s’agiter comme ça quand elle raconte ses histoires, en agitant les mains, bougeant presque partout.

- Mais figures-toi qu’en fait, héhé, j’ai réussi à choper son numéro et tout, et ça fait plusieurs fois qu’on se voit. On passe des moments tranquilles, sympas. Bref, je pense qu’on va bientôt faire du sport t’vois c’que j’veux dire.

De nouveau, Josef éclate de rire. Presque hilare.

- T’en fais pas pour ça, c’est le sport que je préfère ces derniers temps.

Il pense notamment à l’excursion à Miami avec Daya où, malgré leur discussion de fin de vacances, ils ont comme qui dirait … rattraper le temps perdu. Le pompier ne lâche pas pour autant prise. Elle l’a avouée, lui a clairement dit, ses sentiments ne sont pas totalement morts. Il lui suffit désormais d’encore un peu de patience pour lui prouver qu’il peut aussi être celui qui la soutiendra et qui la tirera vers le haut. Tout n’est qu’une question de temps.
Mais pour l’instant, il préfère se concentrer sur les mésaventures de son amie qui ne cesse d’agrandir son sourire.

- Mais bon je t’en dirais pas plus tant que t’auras pas répondu à deux questions. 1) Tu lui as dis quoi au gosse quand il t’a demandé ce que font papa et maman le soir ? Et 2) comment ça va avec ta nana, c’est bon, ça y’est, t’as enfin trempé ton biscuit depuis l’temps qu’tu me dis que c’est fais t’as finalement décider de mettre du concret dans ton mensonge ?
- Rah t’es chiante avec tes questions ! Tu peux pas juste aller au bout de ton histoire, me raconter tes rendez-vous, me dire son nom avant ? Faut toujours que tu mettes du drama ou du suspens dans tes histoires.

La vie de cette nana est un putain de théâtre où Josef se plait à assister. Et c’est avec le sourire qui lui lance ça, accueillant son nouveau verre d’une gorgée de Whisky. Encore.
Il pose son verre sur le bar, se gratte machinalement sa barbe de trois jours avant de reporter son attention vers Judith.

- J’lui ai dit qu’ils devaient certainement faire des pompes, des tractions, de quoi muscler le corps quoi. Il m’a dit que ça avait l’air fatiguant… et pour accentuer ses derniers propos, le pompier lance un regard appuyé à Judith du style « Tu m’étonnes que c’est fatiguant ! ». Puis il m’a dit qu’ils avaient visiblement besoin de beaucoup s’épuiser pour dormir puisque visiblement, du sport, ils en font souvent.

Sans blague ! Tu m’étonnes qu’ils doivent s’en donner à cœur joie dès que l’occasion se présente. Josef n’a pas eu de réelles occasions d’avoir une discussion profonde et philosophique avec James mais il n’est pas non plus aveugle au point de ne pas prendre conscience à quel point Natalia aime cet homme. Et si sa petite sœur l’aime et est heureuse avec, alors ça lui suffit.

- Je sais pas ce qui était le plus drôle : Que le gosse me pose la question OU que je foute mal à l’aise son père en lui disant que d’après son fils, tout ce sport doit lui faire du bien. Remarque, j’suis même pas sûr qu’il ait comprit la subtilité.

Vu la gueule qu’il a tiré, pas sûr. Il aurait très bien pu le faire à Natalia mais ça aurait été beaucoup moins drôle. Non, Josef préfère foutre mal à l’aise James, le déranger, le gêner, juste pour déconner.

- T’imagine toi le gosse qui débarque dans la piaule : « P’pa, M’man, moi aussi j’veux faire du sport ! » et là SURPRISE ! Tu surprends tes parents en pleine séance d’équitation.

Grande classe n°2.
Josef se dit que si Natalia entendait ça, elle le giflerait probablement pour ensuite le bouder. L’image le fait sourire, certainement l’alcool qui l’y aide. Pas qu’il soit ivre ou pompette mais il sent bien que le liquide ambré l’aide à se sentir plus libéré qu’il ne l’est déjà.
Il pousse un soupire, toujours concentré sur Judith.

- Et concernant ma meuf, figure toi que j’en suis presque au même point que toi…. Maiiis avec une longueur d’avance. Il accentue ses mots en brandissant son doigt. Je l’ai amené à Miami pour quelques jours. Un putain de soleil Judith, un véritable shoot de vitamines D et crois moi, ça fait un bien fout de se tirer loin de ce temps de merde.

Il fait peut-être meilleur mais il y a quelques jours, c’était pas tellement le cas. Et tout comme Judith, le pompier raconte sa vie, naturellement. C’est l’effet qu’elle lui fait. C’est pas le genre de mec à s’étendre sur tout et n’importe quoi, à raconter ses aventures mais avec elle, c’est différent. Peut-être est-ce parce qu’ils ont commencé à se connaitre avec une vie fictive, permettant de s’apprécier à sa juste valeur et non aux bagages que l’on se trimballe au cul.

- On a visiter un peu les lieux, bouffer dans des restos sympas, on a été à la plage aussi. Il lui jette un œil en coin, guettant la moindre de ses réactions. Et oui, on a fait pas mal de sport de notre côté.

Il porte son verre à ses lèvres, souriant à son amie qui n’en perd pas une miette.

- Bref, après ça on a eu une discussion très sérieuse…

Suspens à son tour parce qu’il aime la faire mariner, la Judith. Comme elle s’amuse à le faire avec lui, à jouer avec ses curiosités et son impatience.

- …. Je te raconterais le reste que lorsque tu auras répondu à mes deux questions ! Chacun son tour. La 1) Est-ce que tu comptes ENFIN passer à la vitesse supérieure avant que je ne me demande si tu ne laisses pas trainer le truc parce que t’es tout simplement une trouillarde.

Ah oui, la provoc’ aussi. Ca marche pas mal sur elle.

- Et 2) Comment elle s’appelle ? Que j’mette une bonne fois pour toute un prénom sur cette nana que t'inventes peut-être complètement !

Et au fond, Josef triche. Un peu. Parce qu’au final, il fait poireauté Judith pour lui dire que Daya a encore besoin de temps pour se remettre sur pieds, faire le point sur elle, sur eux. L’indienne n’a pas encore passé le cap mais le pompier sait se montrer patient et surtout, compréhensif. Peut importe le temps qu’il attendra, il le fera. Il sait que ça en vaut la peine, que c’est pas juste une nana pour un petit flirt à la con. C’est bien plus que ça et ça fait déjà plusieurs semaines, voir des mois, qu’il a complètement accepter l’idée.
Josef reste tourné vers Judith dont il attend enfin LES révélations après tous ces mystères qu’elle s’amuse à lui faire.
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Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: Burn it to the ground ø JOSIE   Burn it to the ground ø JOSIE EmptyLun 15 Mai - 13:16



BURN IT TO THE GROUND
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Comme on parle plutôt beaucoup, je me permets de zapper des dialogues. Parce que s’il me dit que je cause sans arrêt, trop vite pour son vieux cerveau tout ramolli par l’amnésie, c’est que lui parle beaucoup aussi. Il a la langue bien pendue ! (insérer sous-entendu salace ici). Surtout qu’il y a des moments où il me traite de vieille et tout, donc j’ai moyen envie de revenir dessus. Si tu savais tous les fuck mentaux que je te balance à la tronche mon pauv’vieux !

Donc on en était où ? Ah oui, c’est le moment où Josef revient sur cette histoire comme quoi je fais ma drama queen. Faut bien que le peu de trucs que je fais ça sorte du lot ! J’ai envie de vous dire, y’a pas moyen que mes péripéties passent à la trappe. J’veux rester anonyme, qu’on me laisse tranquille, j’veux passer inaperçu dans la foule. Dans la fouuule. Pas avec Josef, parce que c’est pas rigolo. Et que de toutes façons j’ai déjà finis, avec lui, dans des états tellement catastrophiques (dont je n’ai toujours aucun souvenirs) qu’à partir de là je vois pas ce qui me ferait honte de plus.

« Je sais pas ce qui était le plus drôle : Que le gosse me pose la question OU que je foute mal à l’aise son père en lui disant que d’après son fils, tout ce sport doit lui faire du bien. Remarque, j’suis même pas sûr qu’il ait comprit la subtilité. T’imagine toi le gosse qui débarque dans la piaule : « P’pa, M’man, moi aussi j’veux faire du sport ! » et là SURPRISE ! Tu surprends tes parents en pleine séance d’équitation.
Doux jésus ! »

J’éclate de rire. Superbe métaphore filée autour de l’univers du sexe et du sport, je trouve ça magique. Il a de la ressource le pompier, il a peut-être oublié son identité mais en tout cas il pas zappé d’être drôle. De temps en temps ! Je me demande comment il était avant, s’il était bizarre, sage ou trop politiquement correct. Ça se trouve on se serait pas entendus. Mais bon, je respecte le passé de chacun, pour en avoir un chargé je sais qu’il est souvent préférable de laisser ces choses derrière soi.

« Et concernant ma meuf, figure toi que j’en suis presque au même point que toi…. Maiiis avec une longueur d’avance.
— Hin hiiiin !
— Je l’ai amené à Miami pour quelques jours. Un putain de soleil Judith, un véritable shoot de vitamines D et crois moi, ça fait un bien fout de se tirer loin de ce temps de merde. »

J’agis de manière outrageusement heurtée, claque mes mains sur le comptoir.

« MIAMI ? Et moi alors ! »

Grand sourire, moi aussi j’ai bien besoin d’une petite séance de bronzage, je suis blanche comme un cul et la prison c’est pas génial après on a des un bronzage en motif de ligne avec les barreaux, c’qui est pas super pour s’exhiber à la plage. Mais en dehors de mes conneries, je suis contente que ça se passe bien pour lui, ça se voit sur son visage qu’il a l’air un peu plus détendu. Je lui souris alors que je récupère mon verre et le porte à mes lèvres pour boire plusieurs gorgées de whisky.

« On a visiter un peu les lieux, bouffer dans des restos sympas, on a été à la plage aussi. Eeeeeettt ? Et oui, on a fait pas mal de sport de notre côté.
— Aaaah je me disais aussi je trouvais ça bien bizarre ! Toi ! Josette ! Pas de sport ! Toutes les nanas tombent par terre quand tu passes dans la rue alors ça m’étonnait que tu sois prêtre et condamné au châtiment terrible de la chasteté. »

Je suis hyper attentive, hyper concentrée, contente qu’on échange des choses positives sur nos vies, actuellement. Ça a pas toujours été le cas mais là, c’est chouette. Quand y’a besoin de se détendre, Josie et Juju ça marche toujours !

« Bref, après ça on a eu une discussion très sérieuse…
— Hmmm ?
— …. Je te raconterais le reste que lorsque tu auras répondu à mes deux questions ! Chacun son tour. La 1) Est-ce que tu comptes ENFIN passer à la vitesse supérieure avant que je ne me demande si tu ne laisses pas trainer le truc parce que t’es tout simplement une trouillarde.
— Naaaaaan, sérieux ! Et après c’est moi la drama queen nan mais abusé, prends ma couronne, mon sceptre et ma cape de princesse hein à ce stade je me fais carrément détrôner ! »

Je fais mine de lever les yeux au ciel très, très fort.

« Et 2) Comment elle s’appelle ? Que j’mette une bonne fois pour toute un prénom sur cette nana que t'inventes peut-être complètement !
— Pff t’es chiant ! »

Je finis d’une traite mon verre de whisky et fais un signe au barman qui rapplique en souriant. Je lui commande un autre verre même si on va y aller doucement, et cette fois d’un cocktail, mojito pour la dame et pas oublier la paille surtout ! Le barman s’éloigne et j’en reviens à nos moutons.

« Je suis pas sure que j’ai le droit de tout te raconter d’abord parce que, si tu sais pas garder le secret et qu’on découvre que la Princesse Judith fricote en secret… Que va penser la nation ! » J’émets un geste tout à fait théâtral, la main sur le front, la tête en arrière, mime un profond sentiment d’effroi avant de me remettre à rire bêtement. On rajeunit ensemble, moi je trouve que c’est une très bonne chose, ça change, ça fait du bien, tout ça.
Le monsieur derrière le bar revient avec mon cocktail fait illico presto et je lui glisse un billet.

« La première conso de ce monsieur et les deux miennes s’il vous plait ! Grand sourire, il encaisse et je redonne mon attention vers Josef. Bien sur que je vais passer à l’étape supérieure. Moi ça fait longtemps que j’ai pas fais de sport, pour être tout à fait honnête ça commence sérieusement à me manquer. »

Je lève les yeux au ciel, cette fois tout à fait sérieuse. « Peut-être même que j’ai oublié comment on fait… Ah non hm, oops, ça c’est ton dialogue. » J’éclate de rire à ma propre blague, un rire tout à fait charmant de charretière auto-proclamée. « Non mais, j’avoue que j’aimerais bien, et j’ai l’impression que le courant passe. Elle est venue passer deux jours chez moi à cause d’un problème dans son appart. Et tu sais quoi Josef j’en reviens pas de pas avoir saisi l’occasion ! Mais d’un autre côté, j’aime vraiment sa compagnie. C’est pas juste une question de sexe ou quoi, elle est cool. T’emballes pas hein, c’est pas l’amour de ma vie ou quoi, mais on rigole bien alors je vois pas pourquoi ça passerait pas ! »

Je glisse mes lèvres autour de ma paille et aspire de l’alcool, tranquillement. Excellent mojito. Judith, officiellement grande goûteuse d’alcool mais un 9/10.

« Et pour répondre à ta deuxième question, parce que j’en ai marre d’attendre la suite de tes histoires : Elle s’appelle Daya, elle est peintre, elle est jolie, fun et sympa, on a des conversations intéressantes. Surement que la suite le sera encore plus ! » Sourire de mignonnerie.



EXORDIUM.

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MessageSujet: Re: Burn it to the ground ø JOSIE   Burn it to the ground ø JOSIE EmptyJeu 18 Mai - 12:20

Il ne sait pas s’il est vraiment ce type qui fait tomber toutes les nanas comme des mouches dans la rues – Bon… peut-être un peu alors – mais en tout cas, il a eu de l’effet sur Daya, impossible d’en douter vu tout ce qu’il s’est passé. En particulier cette fameuse nuit où ils ont renoué avec des émotions et sensations tout en se laissant aller à de nouvelles passions qu’ils ont enfin exprimés. Sans retenus, sans mensonges, sans questions. Juste eux et la passion qui les animait.
Mais avant d’en raconter un peu plus à Judith, lui aussi se la jouer mystérieux, lui filant les informations au compte-goutte pour s’arrêter pile au moment le plus intéressant – ou presque-.

- Naaaaaan, sérieux ! Et après c’est moi la drama queen nan mais abusé, prends ma couronne, mon sceptre et ma cape de princesse hein à ce stade je me fais carrément détrôner !

Il éclate de rire et enchaine. Promis, il ne lui prendra rien de tout ça, préférant la laisser à ce rôle de « princesse », Judith y sera bien plus drôle que lui.

- Pff t’es chiant !
- Mais tu m’aimes, donc tu me pardonnes. Allez, balance les infos !

Josef suit le même mouvement que son acolyte : boire une très longue gorgée de Whisky. Encore une fois, le liquide ambré lui brûle agréablement la gorge, le plongeant dans un état d’esprit léger et prédisposer à raconter 90% de connerie pour le reste de la soirée. Et avec une nana comme Judith en compagne de soirée, autant dire que ça risquait de ne pas être bien compliqué.
Elle se commande cette fois un mojito et de mon côté, je reste avec mon verre de Whisky qui n’est pas encore terminé.

- Je suis pas sure que j’ai le droit de tout te raconter d’abord parce que, si tu sais pas garder le secret et qu’on découvre que la Princesse Judith fricote en secret… Que va penser la nation !
- La Nation n’en saura rien puisque je suis votre fidèle serviteur et espion. C’est plutôt la nation qui devrait vous craindre et non l’inverse !

Sors nous ton costume de 007 pendant que tu y es.
Josef arbore des gestes tout aussi théâtraux que Judith et n’en a aucunement honte. Ca lui fait du bien de ne pas se prendre au sérieux ce soir, comme tous les autres soirs partagés avec la jeune femme. Ils rajeunissent, s’inventent parfois des vies, imaginent ce qu’elles pourraient être si l’un était le président français et l’autre, éleveur de yack en plein Himalaya.
Le barman revient avec la conso de Princess Judith et cette dernière règle une partie des verres. Josef ne s’en offusque pas, n’en tient même pas compte. Encore une fois, c’est une habitude qu’ils ont prise entre eux, payant à tour de rôle, sans jamais se lésé mutuellement.

- Bien sur que je vais passer à l’étape supérieure. Moi ça fait longtemps que j’ai pas fais de sport, pour être tout à fait honnête ça commence sérieusement à me manquer.
- Faudrait pas que tu sois rouillée.
- Peut-être même que j’ai oublié comment on fait… Ah non hm, oops, ça c’est ton dialogue.

Elle éclate de rire et Josef lui adresse un fuck avec un large sourire, pour finir par rire à l’unisson même si celui de Judith prend le pas sur le sien vu son rire de charretière qu’il apprécie particulièrement.
Va t’faire foutre Williams !

- T’inquiète pas, s’il y a bien une chose que j’ai pas oublié c’est de comment lui donner de très bon orgasme.

Allez, bisous.

- Non mais, j’avoue que j’aimerais bien, et j’ai l’impression que le courant passe. Elle est venue passer deux jours chez moi à cause d’un problème dans son appart. Et tu sais quoi Josef j’en reviens pas de pas avoir saisi l’occasion ! Mais d’un autre côté, j’aime vraiment sa compagnie. C’est pas juste une question de sexe ou quoi, elle est cool. T’emballes pas hein, c’est pas l’amour de ma vie ou quoi, mais on rigole bien alors je vois pas pourquoi ça passerait pas !

Josef en manquerait presque de s’étouffer avec son Whisky.

- Attends attends ! T’es entrain de me dire que la nana sur qui tu fantasmes est venu passé DEUX JOURS chez toi, genre dormir et toi… Et toi t’as même pas essayé de lui rouler au moins une pelle ? Putain mais t’es rouillé ma vieille, va falloir faire quelque chose. Il secoue la tête presque de dépit avant d’ajouter. Oncle Josef va s’occuper de toi et te filer un coup de pouce.

Et non un coup de main, faudrait pas qu’on comprendre un double sens là où il n’y en a pas !

- Et pour répondre à ta deuxième question, parce que j’en ai marre d’attendre la suite de tes histoires : Elle s’appelle Daya, elle est peintre, elle est jolie, fun et sympa, on a des conversations intéressantes. Surement que la suite le sera encore plus !

Il sourit, l’écoute… puis fronce les sourcils.
Il met quelques secondes avant de percuter ce que Judith est entrain de lui raconter.
Daya ? Peintre ?
Josef n’est pas sûr de comprendre, n’est pas sûr de bien entendre. La voix de Judith lui parvient de manière étouffé et un feu incandescent commence à naitre au creux de son bide, là, tout au fond. Une impression, une intuition.
Quelles sont les probabilités pour qu’ils parlent tous les deux d’une nana portant le même prénom et ayant la même passion pour la peinture ? Sauf que la Daya qu’il connait ne se déclarerait jamais peinture, seulement flic.

- Attends, stop.

Il la coupe brutalement, sa voix est presque cassante malgré lui et même s’il n’avait pas parlé avant ça, tout son visage exprime une dureté qui prend violemment naissance. Il voit aussitôt rouge mais se contient, canalise. Parce qu’il existe certainement plusieurs Daya dans Chicago et que celle qu’il essaie de conquérir depuis des mois n’est pas unique.
Le sol commence à se dérober sous ses pieds, une chaleur incandescente lui brûle les veines.
Respire vieux. Sûrement une putain de coïncidence non.

- Répète comme elle s’appelle ? Tu en sais plus sur elle ?

Josef ne doute pas que vu la gueule qu’il tire, Judith répondra à sa question. Il voit bien que son visage se décompose alors qu’elle ne comprend pas trop ce qui commence à lui tomber sur le coin de la gueule. Il l’écoute, attentivement et commence à fouiller la poche de sa veste à la recherche de son portable.
Pourquoi lui poser une série de question alors que la façon la plus simple de savoir est de lui montrer tout simplement un cliché ? Il cherche rapidement sur son téléphone et ne tarde pas à trouver une photo de l’indienne, prise à Miami avec lui. Une photo où ils sont ensembles, large sourire aux lèvres, le visage grimé d’eau de mer et de grain de sable dans les cheveux.
Deux visages rayonnants qui ne tardera pas à devenir un tissu de mensonges aux yeux du pompiers.

- C’est elle ?

Le choc est là, sur le visage de Judith.
Le cœur de Josef s’écrase à ses pieds alors qu’elle ne lui répond pas, ne réagit pas tout de suite.

- Judith ! C’est elle oui ou merde !

Il s’énerve, s’enflamme.
Ça n’est pas contre celle qui se tient devant lui, visiblement victime tout comme lui d’une putain de blague, d’une putain et gigantesque manipulation.
La minuterie de la bombe au creux de ses côtes commence à s’enclencher. Si ça n’est pas ici qu’il explosera, ça sera devant la principale concernée.
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Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: Burn it to the ground ø JOSIE   Burn it to the ground ø JOSIE EmptyDim 21 Mai - 19:31



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« Attends, stop.
— Hm ? »

Je l’interroge du regard en lâchant les deux pailles plantées dans mon mojito. Mon ami pompier est beaucoup moins avenant à cet instant et mes sourcils se froncent. Qu’est-ce qu’il lui prend d’un coup à être désagréable ? Il affiche une tête déconfite alors je lâche vraiment mon cocktail cette fois.

« Répète comme elle s’appelle ? Tu en sais plus sur elle ?
— Euuuh… »

J’ai l’impression de sentir mon visage se décomposer alors qu’un mauvais pressentiment me tord l’estomac. Je n’aime pas du tout le ton qu’il emploie soudain et la tête qu’il tire comme si je venais de lui dire que je me tapais sa petite maman et que j’étais sa nouvelle belle-mère par la même occasion. L’ambiance s’est refroidi d’au moins dix degrés en l’espace que cinq secondes. Il m’observe avec un regard lourd de questions et j’essaie de rassembler ce que je me rappelle de Daya. A vrai dire, on a beaucoup échangé c’est vrai, mais pas spécialement sur nos vies respectives, après tout, ça m’arrangeait de pas trop avoir à parler de moi.

« J’sais pas grand-chose en réalité Josef, on a surtout parlé d’mon boulot, du sien, gossips, tout ça mais… Nan mais qu’est-ce qu’il y’a là ? »

Il commence à m’inquiéter, se met à chercher quelque chose de ses poches et en retire son portable dans lequel il se met à chercher quelque chose. Je n’ai pas besoin de me pencher pour voir ce qu’il y trafique qu’il le brandit sous mes yeux et m’impose la vision d’une photo qui me cloue le bec, sur place, une raideur dans mes muscles s’impose et mes yeux s’arrondissent.

« C’est elle ? »

Un acouphène s’élève en fond sonore dans mes oreilles, les bruits des conversations s’évanouissent autour de moi. Je sens comme une impression de sol qui se dérobe sous mes pieds, la sale sensation de voir son mauvais pressentiment se révéler être davantage qu’un instinct, être une réalité. Josef, souriant est aux côtés de la Daya que je fréquente. Je fais un rapide calcul, un retour immédiat sur nos échanges, quelques minutes plus tôt. Lui, sa nana à reconquérir, celle qu’il a oubliée dans son accident, celle avec qui il était quelques années plus tôt. Celle avec qui il a « une longueur d’avance » sexuellement parlant, par rapport à moi. Les pièces du puzzle s’imbriquent sous mes yeux ahuris.

Non. C’est juste une énorme blague, une connerie, ce n’est pas Daya, avec qui j’ai flirté sans vergogne, avec qui j’aurais aimé passer à l’étape suivante, ce que je viens de lui dire sans aucunes formes.

« Judith ! C’est elle oui ou merde !
— HEY ! » Je réagis au quart de tour, sa manière de me parler me rappelle à l’ordre, je me redresse. C’est plus fort que moi, peut-être des vestiges de mon séjour en prison, mais lorsque l’on s’adresse à moi avec un tel ton, je réagis et je me défends. Immédiatement, excessivement. « Tu BAISSES d’un ton ! » J’ai brandis mon index dans sa direction, une colère, toute neuve bat à mes temps. Je n’arrive pas à démêler le flot d’émotions qui m’enveloppe à cet instant, je me sens incapable de réagir de la bonne manière à cet instant. Je m’empare de son téléphone d’un geste sec, presque agressif et fais défiler les quelques photos qu’il a prise à Miami.

Alors c’est ça, être victime d’un piège. C’est ça la honte et la haine, la déception, cette petite pointe dans la poitrine qui s’insinue tranquillement. Elle est là, à ses côtés, souriante, comment ne pourrait-elle pas l’être, emmenée par lui dans un endroit resplendissant, lui donner l’occasion de souffler, se pavaner sous le soleil.

Je glisse une main sur ma joue, perçoit à quel point la chaleur de ma peau vient de manger 1000 degrés. Je déglutis péniblement, ai l’impression que mon cœur va exploser sous la multitude de pensées et d’émotions qui se bousculent à la porte de mon esprit. C’est le bordel malgré la clarté actuelle de la situation qui se déroule sous nos yeux. Je ne pense pas à sa déception dans un premier temps, ne fait que ressentir la mienne, côtoyer ma colère, glisser dans mes veines et parcourir l’entièreté de mon corps.

« Hm, je… Je vais y aller. » Je verrouille l’écran de son portable que je laisse glisser contre le marbre du comptoir, malgré mon envie de le balancer à travers la pièce et accompagner mon geste par d’autres meubles. Les chaises, les tables, les verres. Je glisse l’appareil vers lui, sans lui jeter un regard. « Désolée Josef, mais j’vais y aller. » Sursaut, cette fois, mes gestes gagnent en rapidité, je balance un billet près de mon verre à peine commencé, récupère mon sac à main à toute vitesse et me lève avec précipitation, manquant de faire tomber le tabouret haut et d’ailleurs de l’accompagner dans sa chute également ; et ce en direction de la sortie. J’ai besoin d’air.


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MessageSujet: Re: Burn it to the ground ø JOSIE   Burn it to the ground ø JOSIE EmptyMar 20 Juin - 1:15

- HEY !

La réaction est immédiate et enflamme un peu plus le pompier lorsque la jeune femme se défend face à cette agression injuste.

- Tu BAISSES d’un ton !

Son index droit sur lui, Josef ne sait pas ce qui le retient de la renvoyer chier en lui gueulant qu’il baissera d’un ton s’il le veut et surtout lorsqu’elle aura répondu à sa putain de question qui reste toujours en suspens.
Est-ce que la femme qu’il aime a essayé de s’en taper une autre, oui ou non ?
Il fulmine pourtant en silence, une part de lui se rappelant que Judith est tout simplement dans le même bateau, dans le même piège et au fur et à mesure qu’il la regarde faire défiler les photos sur ce téléphone qu’elle lui a arraché d’un geste sec, il comprend que oui, ils sont deux à être tomber tête la première droit dans les vices d’une femme qu’il croyait pourtant connaitre.
Il l’observe en silence, constate les dégâts qui se répercutent en écho contre lui. La colère laisse place à une honte profonde et brûlante, à une humiliation cuisante qu’il ne digère pas. Pire encore, il sent que la rancune est déjà entrain de lui ronger les veines, laissant planer un besoin de violence au-dessus de sa tête.

Il ne peut pas y croire. Il flotte entre la réalité et l’imaginaire, pas tout à fait capable d’accepter l’idée que SA Daya ait pu lui jouer un tour aussi vicieux et malsain, qu’elle ait pu le manipuler comme une petite merde sans l’ombre d’un remord. Estomac noué, cœur tambourinant violemment dans sa cage thoracique, le pompier a du mal à déglutir. Les bruits du bar deviennent plus étouffé alors que toute son attention est désormais concentré sur Judith qui encaisse la violence du coup tout autant que lui.

- Hm, je… Je vais y aller.

Il lève un regard vers le téléphone que Judith glisse vers lui puis ses yeux noisette se reportent sur la jeune femme qui, elle, évite à tout prix de croiser ses prunelles. Elle s’excuse, répète qu’elle doit y aller et Josef ne la retient même pas. Il n’en a tout simplement pas la force. Il ne bronche pas, ne bouge pas, se contente de fixer le tabouret désormais vide.
Daya l’a trompée, manipulée. Avec Judith, qui plus est. Qu’elles sont les probabilités pour qu’elle fasse ça avec une personne qu’il connait et qu’il, en plus de ça, apprécie ?
Maigre. Et Pourtant…

Il a envie de tout exploser. Le bar, les gens, les murs, les chaises. Tout. Il enquille un verre, puis un deuxième, ne sachant pas combien de temps il reste ici avant de sentir ce brasier devenir insupportable. Josef voit rouge, se laisse cette fois porté par les émotions qui fulminent en lui.
Hors de question qu’il parte de ce bar pour rentrer chez lui et poser sa tête sur l’oreiller sans lui avoir fait face, sans l’avoir confronté et vu au fond de ses prunelles sombres que oui, elle s’est foutu de sa gueule comme un pauvre con qu’il est, se laissant berner par des jolies sourires qui viennent tout simplement de le crucifier, cœur à vif.
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