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Sujet: tell me we're not crazy, you and i | natalia Jeu 11 Mai - 21:39
Dernière édition par Sebastian O'Malley le Sam 14 Oct - 23:01, édité 1 fois
Natalia Manning
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Sujet: Re: tell me we're not crazy, you and i | natalia Lun 15 Mai - 1:10
tell me we're not crazy, you and i
When our picture fades in the sun And all the colors blur into one I'll keep running to the place where I belong Δ Natalia & Sebastian
« Et là, tu vois, c’est un diplodocus lui explique le blondinet en tapotant du doigts sur l’image qui illustre son livre. C’est mon préféré. » « ah oui et pourquoi ? » « Ba parce qu’il est gentil et qu’il est super grand et avec son grand cou, il peut voir super super loin maman ! » Le petit garçon collé contre elle, lui adressa un large sourire tandis qu’elle referme d’un geste le livre qu’il tenait entre les mains avant de lui coller un baiser sur le front. « Comment ai-je pu l’oublier » lui répond Natalia dramatiquement en se donnant une tape sur le front, provoquant un éclat de rire chez son fils. « Allez maintenant, il est temps de dormir mon coeur. » Eliott fronce les sourcils et lui adresse une moue contrite. « Mais papa, il est pas là pour me dire bonne nuit. » Natalia se force à conserver le sourire qui peint prestement ses lèvres, elle avait essayé de l’appeler juste avant de s’installer avec son fils, mais il n’avait pas décroché, elle ne le lui reproche pas vraiment, ce n’est pas comme si c’était systématiquement le cas, mais la mine déçue de son enfant la peine franchement. « Je sais mon trésor, mais il est au travail, il viendra te faire un bisou en rentrant. » Bien évidemment, ce serait un peu facile que l’enfant s’en contente. « Oui, mais il travaille tout le temps et en plus si je dors ca compte pas. » La jeune maman resserre son étreinte et passe une main affectueuse dans les cheveux blonds de son enfant. « Je sais, mais tu sais papa préférerait être avec toi qu’au travail, mais il est obligé d‘être là-bas, mais demain, c’est promis, c’est lui qui te racontera une histoire et on l’obligera même à faire les voix d’accord ? » Elle chatouilla le ventre du gamin qui finit par dire oui entre deux éclats de rire. « Bon allez maintenant au lit ! Elle le borda déposa un baiser sur son front et s’éloigna en silence vers la porte. Bonne nuit mon coeur, fait de beaux rêves. » « Bonne nuit maman »
Elle avait refermé la porte et s’était dirigé dans le salon pour s’occuper de la vaisselle et du linge, les corvées bien chiantes qu’elle n’avait jamais envie de faire cela va sans dire, elle était un peu contrarié que son mari ne soit pas là, mais son business encore frais ne tournerait pas tout seul, elle en avait conscience et savait que c’était quelque chose qui demanderai du temps et pas mal d’investissement personnel avant de pouvoir se donner un peu plus de liberté et entre ca et les affaires du club…Bref, toujours, est-il que la présence de James lui manquait un peu ces derniers temps. En parlant de lui, son téléphone sonna à peine vingt minutes trop tard et elle lui expliqua que le petit dormait déjà, mais qu’il aurait le privilège de s’occuper de l’histoire du lendemain, ce qui ravit son époux surtout quand elle lui fit part de la volonté de son fils (la sale menteuse) qu’il fasse les voix. Elle prit cependant soin de lui épargner la déception de l'enfant et la remarque qu’il lui avait adressé, elle n’avais pas envie de le voir culpabiliser alors qu’il mettais beaucoup d’énergie à essayer de passer le plus de temps possible avec eux et alors qu’elle savait pertinemment qu’il préférerait être à la maison que dans le bordel qu’il gère. James finit par l’informer qu’il devrait rentrer un peu tard, mais qu’il se rattraperait et elle ne douta pas de sa bonne volonté, quand bien même elle ne préférait pas se persuader que ce serait vraiment le cas, de peur de voir apparaître une sentiment amère de déception si tant et bien qu'il n'y parvienne pas. Lorsque la conversation fut terminée, la jeune femme se remit sur les tâches dont elle devait s’acquitter et finit après une bonne demi-heure par se poser devant une émission quelconque, qu’elle regarda d’un œil distrait, pas vraiment passionnée par ce qui s'agitait sur l'écran.
Lorsque quelques coups retentirent contre la porte d’entrée, une expression surprise vint marquer son visage, elle se redressa d’un coup sur le canapé dans lequel elle s’était affalé et grimaça, il était un peu tard et de toute évidence, ce n’était pas son mari, elle rejoignit la porte et l’ouvrit de quelques centimètres afin de pouvoir apercevoir son invité surprise, il ne lui fallut qu’une seconde pour reconnaître la silhouette colossale de Sebastian. Il faut dire qu’elle avait déjà un petit gabarit, mais à côté de lui, c’était presque cocasse. Natalia ouvrit la porte un peu plus grand et il ne lui fallut pas longtemps pour voir que quelque chose n’allait pas, sa présence ici à l’improviste en était déjà un indice plus que parlant, mais c’est sans aucun doute l’expression qu’elle déchiffra sur son visage qui la contraria instantanément avant même qu’il n’ouvre la bouche.
« Dis-moi qu'on n'est pas fous, toi et moi. » Elle lâche un soupir mélancolique et penche la tête sur le côté, les lèvres serrées, c’est peut-être pire que ce qu’elle pensait en premier lieu. « Bien sûr que si on l’est…mais c’est pas si terrible que ca. » La Serbe lui adresse un sourire bienveillant et finit par lui faire signe d’entrer, le gratifiant d’une accolade appuyée au passage. Elle ne sait pas si c’est vraiment le cas, compte tenu du milieu dans lequel ils évoluent elle en doute un peu, il n’est pas un enfant de chœur, loin de là, mais elle n’est pas dénué de défauts en tous genre et à tendance à se laisser emporter dans des accès de colère démesurés alors loin d’elle l’idée d’émettre le moindre jugement, surtout pas envers le seul des Kings qui a su l’épauler lorsque son mari n’était pas en mesure de le faire. « J’te sers un verre ? » Cette question est plus pour la forme qu’autre chose, clairement, il en a besoin et elle est de toute façon déjà en train de sortir deux verres et une bouteille de whisky. La jeune femme prend le parti de ne pas le brusquer, elle le connaît suffisamment bien pour savoir que si il est là c’est qu’il a des choses à dire, aussi elle préfère lui laisser le temps de souffler un instant avant de déballer ce qui semble peser si lourdement sur ses épaules.
GASMASK
Dernière édition par Natalia Manning le Dim 5 Nov - 17:42, édité 2 fois
Sebastian O'Malley
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Sujet: Re: tell me we're not crazy, you and i | natalia Dim 21 Mai - 19:17
Dernière édition par Sebastian O'Malley le Sam 14 Oct - 23:04, édité 1 fois
Natalia Manning
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Sujet: Re: tell me we're not crazy, you and i | natalia Mar 30 Mai - 20:52
tell me we're not crazy, you and i
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Elle s’affaire déjà dans la cuisine, le laissant intégrer les lieux, aucun besoin de faire des manières avec lui, il ne connaît après tout que trop bien cet appartement puisqu’il fut pendant un certain temps, le seul des Kings qu’elle laissait encore entrer chez elle. Pourquoi lui, plutôt qu’un autre ? Elle ne saurait vraiment le dire, probablement car il avait été l’un des seuls à ne pas essayer de lui dire comment gérer sa vie ou comment élever son enfant lorsque son mari s’était retrouvé hors de porté, parce qu’une fois son opinion donné et défendu il avait respecté la sienne, ce qui il faut le dire n’avait pas été le cas de tous et certainement pas celle de ceux qu’elle aurait imaginer être un soutien sans faille. La Serbe sort des placards une bouteille de whisky et deux verres qu’elle remplie au quart, elle hésite un instant à machinalement la reposer à sa place, mais se ravise à la dernière minute, elle vient donc les déposer sur la table où l’homme silencieux, dont le regard grave ne lui laisse rien présager de bon, se tient. Elle sait que quelque chose ne va pas, il n’y a pas besoin d’être devin pour le comprendre et qui plus est, le fait qu’il se présente ici, ce soir, et cela, sans sommation lui fait prendre sa visite très au sérieux. Natalia se rapproche de son visiteur, s’arrêtant à côté de lui, lui offrant un regard amical, mais elle ne dit rien, se contentant de pousser le verre dans sa direction, elle n’entend après tout pas le brusquer et n’en a de toute façon guère besoin, car très vite le couperet finit par tomber de lui-même. « Irene est partie. »
Elle ne dit pas un mot, mais son expression trahit sa surprise, elle ne s’attendait pas à entendre ca c’est évident, mais a bien y réfléchir le départ de sa femme ou en tout cas, les difficultés qu’ils rencontrent dans leur couple pourrait paraître plutôt logique à n’importe qui, la perte de leur enfant était un événement difficilement surmontable, elle n’arrivait même pas à envisager qu’on puisse se remettre d’une chose pareille, osant à peine imaginer la douleur, le désespoir et la détresse que l’un et l’autre devaient ressentir, l’idée même que son petit garçon ait pu être à la place de celui de Sebastian lui tord littéralement l’estomac, ainsi, elle s’empresse de chasser cette idée morbide de son esprit. Il ne s’était écoulé que quelque mois depuis la fusillade et elle peinait elle-même a s’en remettre malgré le fait que par chance, elle n’ait rien perdu, alors eux ? Non, elle ne le concevait que de très loin. « Je suis vraiment désolé Seb… » et elle l’est, non seulement de le voir si maussade, mais aussi de le savoir si seul au milieu de ce chaos qui ne semble pas vouloir disparaître malgré les jours qui continuent eux, de défiler inlassablement. Natalia pose sa main sur son bras et lui adresse un regard bienveillant. « Elle a pris ses affaires et m'a laissé des papiers et une lettre. » Elle imagine sans mal que les papiers en questions concernent un éventuel divorce et que c’est là le véritable problème aujourd’hui. Le motard attrape alors le verre qu’elle lui a servi et le vide d’une traite, lui donnant sans aucun doute raison d’avoir ramené la bouteille. « J'arrive pas à croire qu'elle ait osé se barrer... » Elle a de la peine pour lui, mais au fond, elle n’arrive pas vraiment à blâmer Irene pour autant, pas avec le peu d’information qu’elle a pour l’instant en tout cas, après tout, elle est, elle aussi passer par là, par ce désir d’éloignement, de solitude et si pour elle la séparation avait déjà été établie et imposé, la finalité restait quant à elle la même, il s’agissait de panser cette plaie béante qui ne cessait de se rouvrir jour après jour, encore et encore par le rappel bien trop difficile de ce que l’on avait perdue. Pour Natalia tout ca s’était plutôt bien terminé au final, elle avait retrouvé son mari, cette famille qu’elle n’imaginait même plus qu’ils puissent former un jour, elle avait aussi retrouvé le club et ses appels a pas d’heure, ces urgences quotidienne et la violence qui l’entourait, mais cette fois-ci tout lui semblait pourtant différent, parce qu’aujourd’hui, elle était sans doute plus prête aux sacrifices que cela imposait qu’il y a huit ans quand elle avait laissé James lui passé la bague au doigt.
Alors oui peut-être qu’il y avait plus à y voir après tout, encore fallait-il daigner ouvrir les yeux. Elle s’apprête à étioler le silence qui s’était de nouveau intercalé entre les informations disséminées par Sebastian, mais le poing du motard rencontre soudainement la table dans un bruit sonore qui l’a fait sursauter, le geste la surprend et à peine cet effet dissipé, c’est un regard soucieux qu’elle jette vers le couloir et la porte de la chambre de son petit garçon qu’elle espère encore profondément endormi. « J'ai tout fait pour la sortir de sa merde. Absolument tout. Et tout ce que j'ai envie de faire, là, maintenant, c'est d'trouver où elle est pour lui faire avaler toutes ces conneries qu'elle a laissées. » Elle secoue la tête à la négative et lui, continue de cracher ce qui lui pèse tant sur le cœur, elle finit par venir poser une main un peu plus ferme cette fois, sur son bras et l’oblige en quelque sorte à la regarder. « Calme-toi okay, commence par t’asseoir Seb. Elle lui adresse un sourire encourageant et attend qu’il s’exécute pour ramener une deuxième chaise près de la sienne et s’asseoir à ses côtés. Ce que vous avez vécu est… Innommable et il va vous falloir du temps…À tous les deux (et elle insiste sur ce dernier mot) pour retrouver un semblant de normalité et je comprends que tu soit en colère et dans l’incompréhension, c’est plus que normal, mais peut-être qu’elle a juste besoin de temps. Est-ce que tu as essayé de lui parler ? De savoir pourquoi est-ce qu’elle en est arrivée à cette décision-là ? Peut-être qu’il y a quelque chose à faire…avant de vouloir, lui faire, avaler quoi que ce soit tu crois pas ? »
Elle pousse un soupir et son visage trahit sa réflexion, elle manque de bien trop d’information pour pouvoir émettre un conseil qui en vaille vraiment la peine, elle n’est même pas sûre d’être la mieux placée pour parler en vérité, mais elle refuse de toute façon de le laisser dans cet état et quelque part, elle ne peut s’empêcher de penser que si c’est vers elle qu’il s’est tournée ce soir, c’est pour une bonne raison.
GASMASK
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Sebastian O'Malley
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Sujet: Re: tell me we're not crazy, you and i | natalia Dim 4 Juin - 23:33
Dernière édition par Sebastian O'Malley le Sam 14 Oct - 23:07, édité 1 fois
Natalia Manning
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Sujet: Re: tell me we're not crazy, you and i | natalia Mar 11 Juil - 5:48
tell me we're not crazy, you and i
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Il s’exécute sans vraiment apposer quelconque résistance, elle sait à quel point il peut être impulsif, elle sait ses accès de colère et à quel point ils peuvent le transformer, mais elle sait aussi ce qui se cache derrière cette impétuosité. Il lui a fallu un certain temps pour comprendre et apprécier cet homme qui revêt aujourd’hui une importance particulière pour elle, parce que pour une raison qui lui reste bien étrange, ils ont réussi à un moment donné à établir une véritable connexion qu’elle ne saurait expliquer. Les liens que Natalia avait au fil des années, construits et développé avec plusieurs membres des KOS étaient disparates, plus ou moins amicale, voir carrément inexistant, mais peu nombreux étaient ceux qu’elle considérait de sa famille…À dire vrai depuis que sa relation avec Thomas s’était envenimée pour finir par s’éteindre dans une colère qui pesait encore largement au-dessus de leur tête, Sebastian était le seul pour lequel elle avait un véritable attachement. C’est sans doute pour cette raison-là et parce que leur chemin s’étaient inextricablement croisé à une époque où elle n’avait plus personne et cherchait désespérément une épaule sur laquelle s’appuyer que cette affiliation s’était peu à peu transformer en une profonde affection pour laquelle elle avait fermé les yeux sur des principes fondateurs. La jeune femme observe son ami et l’air qu’il affiche lui serre le coeur, elle souffre avec lui, au même titre que lorsqu’elle avait appris la mort prématuré de son petit garçon. Au-delà du rapprochement inévitable qu’elle avait fait avec son propre enfant, elle partageait véritablement la douleur de celui qui se trouvait aujourd’hui à ses côtés, c’était une tragédie dans laquelle elle refusait de le laisser seul, pris aux pièges de ses propres maux et pensées sordides. Parce que quand bien même il s’agissait ce soir d’un évident procès contre les agissements de son épouse, la source de ce conflit ne pouvait être autre que ce vide grandissant qui creusait jour après jour l’union qu’ils avaient tout deux construits.
Bien évidemment, elle essaye de temporiser les propos qu’elle sent devenir véhément, bien évidemment, elle sait que dans l’immédiat, c’est sans doute peine perdue, il est aveuglé par une colère brûlante et le rire acerbe qu’il présente pour seule réponse à ce qu’elle vient de lui dire n’en est que preuve irréfutable. Il se sert un verre dans lequel il tente de se noyer juste l’espace d’une seconde, le sien est toujours là, intact sur la table et il ne lui fait guère envie, pas comme ca, pas dans ces circonstances…elle préfère ainsi continuer à argumenter, essayer de trouver les mots justes comme elle a déjà su le faire sans trop savoir comment par le passé.
« Faire quoi ? Elle vient faire exactement comme ce qu'on fait les enculés qui se proclamaient mes parents juste parce que madame n'a pas ce qu'elle veut rien qu'une fois dans sa putain de vie. » Elle ouvre la bouche, mais il n’en a pas terminé avec cette pulsion irascible et il laisse la colère prendre le dessus et exprimer ce qu’il semblait garder enfoui, cette tumeur purulente qui ne saurait amener avec elle que perdition et infortune. Ses propos lui serrent le coeur ou peut-être est-ce le ton sur lequel il crache ses accusations, elle ne saurait le dire, mais toujours est-il que l’empathie qui se déploie en elle la pousse à poser sa main sur la sienne, celle qui sert son verre avec vigueur, blanchissant la jointure de ses doigts. D’un geste, elle l’amène à le reposer sur la table, à relâcher en quelque sorte la pression qui s’est emparée de lui. « Hey…hey calme toi, je sais que tu es en colère et que tout ca tombe à un moment où… » mais il ne l’écoute pas vraiment, il semble ailleurs, perdu dans le labyrinthe de ses pensées et elle ne semble pas pouvoir encore y accéder. « J'ai... putain Talia j'ai tué Billy pour tellement moins et... Et j'ai peur de ce que je pourrais faire. Parce que c'est ce pourquoi c'est cette putain de lettre, c'est ce que c'est derrière tous ses reproches concernant ce que j'ai, ce que j'arrive pas à contrôler. » Elle observe les larmes coulées sur les joues de cet homme qui n’est habituellement pas de ceux qui laissent à observer quelconque faiblesses et elle réalise un peu plus l’ampleur de ce qui est en train de se jouer devant elle. Fort heureusement Natalia n’est pas femme à se laisser démonter devant les épreuves, bien évidemment, elle a comme tout le monde ses limites et elle les a de nombreuses fois atteintes, notamment au sein de son propre mariage, mais même lorsqu’elle pensait avoir baissé les bras, il s’était révélé que ce n’était pas forcément le cas, mais force était de constater que cela ne rendait pas toujours les choses plus faciles, bien au contraire. Elle sait que son discours ce soir doit être significatif, parce qu’elle sait de quoi il est capable lorsqu’il se retrouve accablé par les événements, lorsque toute les portes semblent s’être fermé devant lui et elle est bien placé pour savoir que le mince soulagement que cela pourrait lui apporter sur l’instant ne saurait surpasser la culpabilité qui viendrait ensuite comme cela avait été le cas après Billy. C’était un sujet qu’ils n’avaient que très peu abordé, il faut dire que ce n’était pas vraiment là matière à conversation légère.
Natalia ne peut rester impassible devant la douleur que démontre son ami, son visage laisse paraître la souffrance qu’elle éprouve avec lui, de le savoir dans cet endroit esseulé et sombre, elle déplace ses mains sur son visage et encadre ses joues, l’obligeant à la regarder, à reconcentrer son attention sur elle et ce qu’elle a à dire. « Regarde-moi, tu ne vas rien faire tu m’entend ! pas maintenant, pas comme ca…ce qui s’est passé avec Billy…Elle marque un court silence presque invisible à l’oreille avant de poursuivre. Tu dois en retenir une leçon, je sais que tu l’as déjà fait, mais dans l’immédiat, tu es juste aveugler par la colère et la déception et je comprends….Crois-moi, je ressens ta douleur, mais je peux pas consciemment te laisser prendre cette direction-là, tu le sais et je le sais et je crois que c’est exactement la raison pour laquelle tu es là ce soir. » Il se défait d’un geste de recul de l’emprise qu’elle lui avait imposé pour passer une main fatiguée sur son visage rougit pas les émotions et elle l’observe, lui laisse simplement le temps de l’entendre sans imposer, tout du moins pas encore ce qui doit être dit à voix haute. « J'suis en train de tout perdre...tout parce qu'elle est incapable de voir qu'on s'en sortirait mieux ensemble plutôt qu'en jouant les ennemis, et tout ça pour prétexter les défauts de l'autre au lieu d'essayer de les empêcher. » Sa position lui semble ce soir tellement difficile, elle a littéralement l’impression de marcher sur un fil fixer sans précaution au-dessus du vide, parce qu’elle a envie qu’il comprenne qu’elle le soutiens et qu’elle est de son côté, parce que c’est la vérité, mais elle doit reconnaître que tout ce qu’elle est et tout ce qu’elle a vécu lui font ressentir une certaine connexion avec Irene. « Non, t'es pas en train de tout perdre, tu as encore le club, tu as tes frères, moi, je suis là…et ta femme n’est pas encore perdue Seb, mais je crois que cette fois, il va falloir que tu prennes sur toi et que tu te donnes les moyens de faire différemment, de lutter contre…contre tes pulsions. Je sais que c’est pas ce que t’a envie d’entendre, mais je suis une mère et je suis mariée à un Kings, de mille façons différentes, je ne peux que me mettre dans ses baskets et peut-être comprendre pourquoi elle réagit comme ca et comment vos perceptions de la situation peuvent être différentes. Elle a à peine terminé sa phrase qu’elle se justifie, parce qu’il est important pour elle plus que tout autre chose qu’il comprenne qu’elle n’est pas là pour défendre cette femme qu’au final, elle connaît si mal. Te méprends pas, je ne dis pas que tu as tort ou qu’elle a raison, je dis juste que parfois les choses ont besoin d’être vues d’une perspective différente…mon mariage n’a rien de facile non plus et depuis plus longtemps que je ne saurais le dire et moi aussi, j’ai un jour rejeté l’entière responsabilité sur James, parce que j’avais besoin d’un coupable, parce que c’était trop douloureux d’accepter les choses telles qu’elles étaient et parce que c’était plus facile…et il m’a fallu dieu sait combien de temps pour accepter de voir la situation différemment. »
GASMASK
Dernière édition par Natalia Manning le Dim 5 Nov - 17:41, édité 1 fois
Sebastian O'Malley
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Sujet: Re: tell me we're not crazy, you and i | natalia Lun 14 Aoû - 22:41
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Natalia Manning
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Sujet: Re: tell me we're not crazy, you and i | natalia Lun 21 Aoû - 2:41
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Bien évidemment que sa femme n'est pas la seule à ressentir et souffrir de cette situation entre eux, de la tragique disparition de leur enfant et jamais, Ô grand jamais Natalia ne saurait amenuir de quelques façons que ce soit, la douleur qui le ronge, elle l'imagine sans mal, aucun et elle la partage probablement bien plus qu'elle ne le fera jamais avec Irene, parce qu'elle n'a jamais été vraiment très proche de cette dernière, pour une raison ou pour une autre d'ailleurs, mais en tous les cas et si comme elle essaye de le lui expliquer le monde qui l'entoure ne peut que lui faire prendre en compte le point de vue de la jeune femme, ses sentiments eux, ne sont dirigés que vers lui. Elle a noté cette pause, cette incapacité à pouvoir poser des mots sur son drame et elle ne saurait le lui reprocher, mais se demande par la même occasion si cela ne ferait pas partie intégrante du problème d'une certaine manière. Elle penche machinalement la tête sur le côté et affiche un air attristé, elle a tant de peine pour lui, elle sent son estomac se serrer rien qu'en y pensant « Bien sûr que non et personne ne remet en cause ton chagrin Seb… ce que j'essaye de te dire, peut-être maladroitement, certainement même. Elle lui adresse un sourire amical, essayant de détendre cette atmosphère pesante, qui elle le sait ne saurait-être réparé quand bien même elle s'y essaye malgré tout. C'est que si vraiment tu veux essayer de la récupérer, de la retrouver, tu vas devoir prendre sur toi, je sais que ça n'est pas juste et que tu estimes probablement que tu ne devrais pas avoir à faire autant d'effort, mais c'est probablement la seule solution et je pense que tu le sais… » Parce qu'Irene était celle qui avait fui, parce qu'elle était celle qui avait mis un terme à leur mariage et parce qu'elle devait avoir pour se justifier des milliers de raisons, ainsi c'était à lui que revenait la lourde tâche de faire des efforts qu'ils soient d'ailleurs justifiés ou non, parce qu'il était celui qui ne pouvait pas laisser l'autre partir…il était à ses yeux le coupable parce qu'il en fallait un, il en fallait toujours un…
Lorsque James s'était retrouvé derrière les barreaux, ce n'est pas lui que Natalia avait blâmer, pas au début en tout cas, il avait été sans doute beaucoup plus facile de se persuader que le club ne lui avait pas laissé le choix, qu'il ne lui avait pas demandé son avis, quand bien même elle savait déjà à cette époque que ce n'était absolument pas la réalité, seulement un mirage auquel elle avait elle-même donner une légitimité inventée. Puis Eliott était né et cette rancœur avait grandi lentement, doucement, comme un poison qu'elle ne pouvait pas digérer, elle ne les supportait plus, elle n'arrivait plus à avaler leur sourire, l'aide qu'ils voulaient sans cesse lui apporter, l'argent qu'ils lui donnaient sans qu'elle ne le demande, pas quant à côté de ça ils ne pouvaient rien faire pour lui procurer la seule chose dont elle avait vraiment besoin : son mari. Il avait fallu à la Serbe de longs mois pour réaliser qu'il n'était plus là, qu'il ne reviendrait pas avant la fin de sa peine, qu'il n'y avait rien d'autre à faire qu'attendre et c'est donc avec un retardement conséquent que son monde avait semblé se briser une seconde fois. Elle avait essayé de ne pas se laisser consumer par la tristesse et par la colère, mais ils avaient finie par la briser et c'est avec la plus grande difficulté qu'elle avait fini par réaliser qu'elle ne tiendrait pas, pas dans ces conditions et elle n'avait plus le droit de laisser place à ce genre de possibilité, pas avec un nourrisson sur les bras. Alors elle avait retourné cette rancœur et cette rage contre son mari, lui avait refusé son fils, puis l'avait délaissé le parloir petit à petit, parce qu'elle avait besoin d'être de nouveau entière, c'était la seule solution si elle voulait pouvoir subvenir au besoin affectif de son fils. La jeune femme était donc bien placée pour savoir qu'un coupable était parfois la seule chose qui nous permettait d'avancer et elle ne doutait pas du fait qu'Irene avait ainsi jeté son dévolu sur l'homme assis à côté d'elle. Elle attrapa le verre qu'elle s'était servie un peu plus tôt, mais n'avait pas bu et le porta à ses lèvres. Le liquide lui brûla agréablement la gorge et elle laissa échapper une mince grimace. « Qu'est-ce qui t'a ramené à la raison, pour James ? » Un mince sourire remplace son rictus et elle porte de nouveau le whisky à sa bouche – « Lui. C'était aussi simple que ca en réalité parce que si elle s'était persuadée de bien des choses, avait fait un point d'honneur à instaurer une distance plus que lourde et pesante entre eux, force était de constater qu'il n'avait pas mis bien longtemps à faire voler en éclats les murs qu'elles avaient bâties. Il a juste su me rappeler ce qu'on avait eu par le passé, ce qu'il y avait toujours, sans…s'imposer et pourtant (elle laisse échapper une légère exclamation amusée) il était tout le temps dans le coin jt'assure. Elle hausse finalement les épaules. Je crois qu'il me connaît juste mieux que je ne me connais et qu'il savait parfaitement bien ce qu'il devait faire et surtout ne pas faire. Honnêtement il a fait beaucoup de concessions et à démontrer bien plus de patience que je ne lui en connaissais. Elle sourit, les yeux rivés sur le liquide ambré qui baigne lentement sous la transparence que ses doigts agitent lentement. Même si au final il n'était sans doute pas plus coupable que moi. » La Serbe pousse un soupir, le recul aidant et si James avait été la source du déclin de leur mariage, il ne faisait nul doute que le comportement et les choix de Natalia n'avaient pas aidés, peut-être même avaient-ils d'une certaine façon fait basculer leur union dans un gouffre bien plus grand encore et malgré tout ça, James ne lui avait jamais fait aucun reproches. « Je pense qu'il serait sans doute de bien meilleur conseil que moi, mais je crois que tu devrais commencer par aller lui parler, qu'elle sache…tu dois lui dire ce que tu ressens. Tu la connaît bien mieux que quiconque Seb. Sert toi-en ! » Elle finit par poser son verre sur la table et le repousse un peu plus loin, restant ainsi un instant pensive et silencieuse. La situation lui paraissait délicate, elle connaissait ses coups de sang et sa tendance à s'emporter avant de réfléchir et si elle ignorait l'ampleur que cela avait au sein de son couple (ce qui n'était pas plus mal) elle doutait que ce genre de comportement ne soit d'une grande aide, sauf si comme dans son cas cela menait à une conversation un peu plus franche et directe. « Une chose est sûre, tu DOIS garder ton calme tu m'entends ? La jeune femme cherche le regard du motard pour obtenir confirmation que ses paroles ne sont pas juste balayées. Elle ne doit pas avoir l'impression que tu lui imposes quoi que ce soit, tu ne peux pas te laisser emporter comme…comme tu peux parfois le faire…J'imagine que tu vas devoir la faire passer avant toi même si ça te coute ! »
GASMASK
Dernière édition par Natalia Manning le Dim 5 Nov - 17:41, édité 1 fois
Sebastian O'Malley
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crédits : .tetra | tumblr | weheartit messages : 506 quartier : en prison, Cook County Jail physique : tatouage représentant son allégeance aux kings sur le bras gauche, quelques cicatrices de guerre ici et là, une plus accentuée à la jambe droite qui lui a valu son retour au pays et une entaille mal cicatrisée au ventre suite au coup de couteau de sa maitresse, Mia
Sujet: Re: tell me we're not crazy, you and i | natalia Mer 6 Sep - 17:19
Dernière édition par Sebastian O'Malley le Sam 14 Oct - 23:12, édité 1 fois
Natalia Manning
crédits : @me messages : 392 quartier : Westside Chicago - Maison héritée du père Manning physique : Une corneille tatouée sur le flanc droit
Sujet: Re: tell me we're not crazy, you and i | natalia Lun 11 Sep - 5:52
tell me we're not crazy, you and i
When our picture fades in the sun And all the colors blur into one I'll keep running to the place where I belong Δ Natalia & Sebastian
Ses paroles se perdent dans un calme presque pesant, il les entoure, les enveloppent et se diffuse lentement dans l'entièreté de la pièce. Elle ne s'en trouve pas incommodé, elle connaît ses silences et la façon dont il les utilise, elle sait ou en tout cas imagine ce qui se joue dans son esprit et les affres qui s'y affrontent, parce qu'il ainsi, il est de ces hommes qui réfléchissent sans cesse et retourne les mêmes choses encore et encore sans pourtant réussir à en voir le bout parce qu'ils sont trop aveuglés par l'idée même qui les assènent. Natalia avait eu bien du temps pour comprendre cette façon de fonctionner qui en un sens la laisse toujours terriblement perplexe, mais elle s'y adapte et essaye comme à chaque fois de lui apporter une partie de la lumière qu'il semble venir chercher auprès d'elle. Il était parfois difficile de savoir si vraiment elle arrivait à l'aider autant qu'elle le souhaitait, mais à le voir revenir inconditionnellement elle aimait à penser que oui. La jeune femme laisse glisser sa main vers son verre et le porte à ses lèvres, laissant l'alcool lui réchauffer la gorge et lui donner la vague sensation de désaltérer ses lèvres, une vague grimace vient lui faire froncer le nez et elle fait glisser le verre à la place qu'il occupait quelques secondes auparavant. La Serbe observe son ami du coin de l'œil espérant y trouver indice de ce qui peut bien se passer dans son esprit, de ce que ses mots peuvent éventuellement y provoquer. Il secoue la tête à la négative le regard un peu perdu sur une image que lui seul est à même de voir, puis il vient soudainement chercher sa main du bout des doigts, qui s'y refermèrent lentement avant de porter la main de la jeune femme à sa bouche pour y déposer un baiser. Les épaules de Natalia se relâche machinalement et elle penche sa tête sur le côté observant Sebastian sans rien dire, elle se sent un peu impuissante devant son désespoir et ne sait que faire pour lui offrir la paix qui le soulagerait sans doute du poids qu'il semble trainer comme un boulet. Le motard se lève et elle le suit du regard alors qu'il commence à faire quelques pas. « J'aimerai que rien de tout ça ne se soit vraiment passé et... Ça tombait sous le sens, il avait déjà vécu trop de drames qui avaient aiguiller son chemin et forgé cette personnalité plus que particulière, mais tout cela c’était passé et il n’avait d’autre choix que de se plier au chemin que cela avait tracé pour lui, non sans bien évidemment rester maître de ce qu’il déciderait d’en faire. Quand bien même je l'ai aidé, à chaque fois que je t'écoute, j'ai l'impression qu'à rester je ne fais que la tuer.» Elle fronce les sourcils et se redresse d'un coup, ce n'est absolument pas ce qu'elle avait dit, ni même insinuer de près ou de loin, ainsi qu'espérait-il vraiment ? qu'elle le brosse dans le sens du poil comme devait le faire la plupart des gens ? qu'elle lui dise ce qu'il voulait désespérément entendre juste pour flatter son égo, pour soulager sa conscience ? Si c'était ça, il s'était clairement trompé de porte et il devrait le savoir maintenant, elle n'était pas de ce genre et ils s'étaient toujours entendus sur le fait de faire preuve de la plus totale franchise, c'était là la base de leur amitié, l'honnêteté, c'était en cela qu'ils s'étaient trouvés dans des instants de leur vie qui en nécessitait l'usage. « Et c'est peut-être ça finalement mais je peux pas la laisser partir. Elle... elle n'a pas le droit. Elle a pas le droit. » Etait-ce si étrange que cela ? qu'il ne puisse se détacher de cette femme qu'il avait épousé il y a cela bien longtemps, celle avec qui il avait construit sa vie et son quotidien, celle qui avait porté son seul et unique enfant ? Non bien sûr que non et bien qu'elle devait parfois reconnaître qu'elle eut put douter de l'amour qu'il lui portait elle avait juste fini par comprendre qu'elle devait simplement regarder leur situation avec un regard détaché de toute comparaison car chaque relation était différente, cela n'en amoindrissait pas pour autant la force. « J'essaierai, Talia. J'essaierai. Mais si ça ne marche pas ? Je fais quoi, moi, sans tout ça... comme si perdre James n'avait pas été suffisant. »
Elle fini par se lever à son tour et se rapproche de lui, posant une main sur son bras pour l'obliger à lui faire face. « Seb…je n'ai jamais insinué une chose pareille d'accord, tout ce que j'essaye de te dire et il faut que tu m'entendes cette fois, c'est que tout ça n'est la faute de PERSONNE, si ce n'est celui du sort…Elle pousse un soupir et ressere l'emprise de ses doigts sur son bras. mais tu es celui qui est là à te poser toutes ces questions et tu es celui qui a conscience que tout ça n'a pas le moindre sens, c'est donc à toi que revient la tâche de le lui montrer. Natalia cherche son regard et s’y accroche comme elle le peut. J'aimerais tellement avoir une solution miracle à te donner, mais je ne suis malheureusement pas la personne la plus qualifiée quand il s'agit de relations amoureuses, je crois que je suis même plutôt mauvaise en réalité... Elle laisse échapper un rire moqueur, elle ne se leurrait pas, elle savait parfaitement que si elle était aujourd'hui toujours mariée et que les choses allaient si bien avec James, elle ne le devait qu'à lui, il était celui qui n'avait jamais cessé de croire en eux, il était celui qui s'était démené pour le lui prouver, elle n'avait fait que réaliser ce qu'il avait persister à vouloir lui montré coûte que coûte. Si ça ne marche pas la première fois alors recommence, persiste…et si tu perds patience parce que ce n'est pas facile ou juste parce que…tu es toi…alors revient me voir d'accord, ne te laisse pas emporter par tes démons. Pas cette fois. »
GASMASK
Dernière édition par Natalia Manning le Dim 5 Nov - 17:41, édité 1 fois
Sebastian O'Malley
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Sujet: Re: tell me we're not crazy, you and i | natalia Ven 22 Sep - 13:58
Dernière édition par Sebastian O'Malley le Sam 14 Oct - 23:15, édité 1 fois
Natalia Manning
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Sujet: Re: tell me we're not crazy, you and i | natalia Ven 29 Sep - 4:01
tell me we're not crazy, you and i
When our picture fades in the sun And all the colors blur into one I'll keep running to the place where I belong Δ Natalia & Sebastian
Un mince sourire se dessine sur ses lèvres, il ne reste visible qu’une fraction de seconde, mais il suffit à laisser entendre à la jeune femme que ses mots ne se sont pas nécessairement perdus dans les méandres de toutes ces contradictions qui l’accablent et semblent l’empêcher de pouvoir voir les choses dans leur ensemble. Il dirige sa main vers la sienne et l’ôte de son bras, le geste n’est pas dénué de délicatesse même si en soit il pourrait être vexant de se voir rejeter de la sorte alors que dans ce geste ne reposait que de bonnes intentions. Il en a conscience puisqu’il s’en excuse, ajoutant que ce n’était pas dans cette idée précisément comme elle le sait et il ne lui faut guère plus de temps pour comprendre de quoi il parle de façon si distante et voilée. Elle sait effectivement de quels démons il sous–entend la présence et préfère donc ne pas rebondir sur le sujet et surtout ne pas s’en formaliser outre mesure. La Serbe le laisse ainsi s’éloigner sans essayer de le retenir et le regarde faire quelques pas afin d’instaurer un peu de distance entre eux. Ainsi et après quelques secondes de silence pendant lesquelles chacun remet ses idées en place et dans le bon ordre sans doute, Sebastian finit par reprendre la parole pour cette fois revenir sur le sujet principal de cette conversation à savoir son épouse, celle-là même qui sans le savoir ou avec une conscience toute particulière le pousse ce soir dans des retranchements qui ne peuvent qu’inquiéter la serveuse, elle connaît suffisamment le motard pour savoir qu’il a toujours tendance à emprunter les chemins les moins éclairés et les plus étriqués qui puissent se présenter à lui.
Certes, dans l'immédiat, mais elle ne s'est pas évanouie dans la nature et comme il le dit lui-même et de façon très juste il a parfaitement connaissance de l'endroit où elle travaille, aussi il n'était là qu'une question de volonté pour effectivement mettre en application si en tous les cas il le souhaitait les maigres conseils qu'elle s'était efforcée de lui donner. Ca lui brisait vraiment le coeur de le voir comme ca, de se dire que finalement ce couple d'apparence si parfait ne l'était pas et que même eux n'avait pas survécu à cette vie qu'ils menaient tous autant qu'ils étaient. Ca lui faisait peur dans un sens, Sebastian et Irene avaient toujours été ensemble, et affichait bien plus d'années au compteur qu'elle et James et pourtant il était là ce soir avec toute la peine dont il était capable, une demande de divorce dans la poche, une enfant sous terre et une épouse perdue et désemparée derrière un mur opaque qu'il n'arrivait pas à briser. Elle secoua la tête plus pour elle que par véritable réflexion, elle se refusait à laisser partie ses pensées dans cette direction, parce qu'ils étaient différents et parce que ca ne leur arriverait pas, ils avaient déjà suffisamment donnés, d'une toute autre façon c'est vrai, mais ils n'avaient pas manqué dans souffrir pour autant. Natalia était naturellement quelqu'un d'enthousiaste et de positif, elle essayait toujours de voir plus loin, de mettre les choses dans un ensemble plus grand et d'imaginer que chaque embûche avait sa solution…évidemment la perte qu'avait subi son ami à Noël remettait en question cette idée même et c'est sans doute la raison pour laquelle elle évitait de vraiment y penser.
« Je suis sûre que tu pourras facilement la trouver, Chicago n'est pas si grand et quand bien même tu as toujours la solution Love…elle est toujours au courant de tout non ? » Son ton se voulait neutre, mais ne l'était pas nécessairement, elle avait il y a longtemps été relativement proche de la matriarche du club, c'était un qualificatif qui aurait sans doute du revenir à l'épouse de Caleb et pourtant c'est sur les épaules d'Alma que ce rôle était retombé, parce qu'elle l'avait voulu c'était une évidence, mais tout de même. Toujours est-il que Natalia s'était elle-même beaucoup raccroché à elle lorsqu'elle avait épousé James, puis lorsqu'elle l'avait perdue et puis les choses s'étaient envenimé, par la faute de la Serbe, le recul le lui avait bien fait comprendre, mais trop de choses avaient été dites pour qu'aujourd'hui leur relation soit aussi simple qu'elle avait pu l'être et elle n'était pas la seule dans ce cas au sein du MC. Puis il y avait les autres, comme Sebastian qui clairement sortait du lot, bien plus que ses frangins, quelque chose s'était noué entre eux avec une facilité presque déconcertante, pas la force des choses aussi et par une détresse sans aucun doute partager. Ils avaient juste été là, compréhensifs, à l'écoute, présent pour l'autre sans préméditation et sans arrière pensée. C'était sur ses bases qu'ils avaient construits ce qui semblait difficilement s'exprimer ce soir dans l'appartement de Natalia et pourtant c'était un lien indéfectible ou en tout cas l'espérait-elle. « Et toi, avec James ? Elle esquisse un léger sourire en coin, ils allaient bien, ils se reconstruisaient, c'était quelque chose qui prenait du temps et qu'ils ne précipitaient pas, surtout elle qui bien que silencieuse restait toujours doté de cette peur de le perdre à nouveau, parce qu'au même titre que son ami ici présent, elle n'arrivait pas à envisager de pouvoir vivre sans lui, elle ne savait que trop bien ce que cela impliquait et c'était une sensation qu'elle ne voulait jamais avoir à ressentir de nouveau. Et ton fils, comment il va ? » Elle sait que cette question si elle est facile à émettre, la réponse qui suivra ne sera pas facile à entendre, parce qu'elle ne fera qu'écho à ce qu'il n'a plus, à ce qu'il a perdu, ce dont il ne se remettra jamais. « Ca va, on avance, mais c'est pas tous les jours facile de laisser tout ça derrière nous, elle laisse échapper un rire un peu morose. Enfin ca c'est surtout moi tu t'en doutes. Les épaules de la Serbe se lèvent avant de retomber un peu mollement tandis que ses lèvres se crispent un peu. La plupart du temps il arrive à effacer tout ça Elle se pare d'un sourire un peu tendre qui se morcèle doucement avec la suite de sa pensée. mais parfois ca revient quand même, comme ca. Elle fait claquer ses doigts. sortie de nulle part, histoire de pas me laisser oublier. Comme si c'était trop facile, comme s'il fallait qu'elle se souvienne pour ne pas se laisser emporter trop vite et trop fort dans son mariage fraîchement rapiécé. Un sourire un peu plus tempéré se fige sur son visage et elle se sert un fond de whisky dans le verre qu'elle avait abandonné sur la table. Pour Eliott…c'est… compliqué. A dire vrai ca la ronge plus qu'elle ne le laisse paraître à qui que ce soit, ca brise son coeur en morceaux écharpés de voir son petit garçon subir encore et encore la violence à laquelle il a assisté chaque nuit ou presque, de voir ces dessins d'enfant, colorés et enfantins se transformer en scène horrifiques, d'entendre les cris et les pleurs qui le secouent beaucoup trop souvent. Il a commencé à voir une psychologue, j'espère que ca l'aidera. Elle fait danser dans le fond de son verre le liquide ambré sur lequel son regard est perdu. Est-ce qu'elle avait vraiment le droit de lui imposer son inquiétude ? Elle n'en avait pas l'impression et pourtant elle continue de parler, parce que très égoïstement ca lui fait du bien. C'est dur de le voir comme ca. »
GASMASK
Dernière édition par Natalia Manning le Dim 5 Nov - 17:40, édité 1 fois
Sebastian O'Malley
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Sujet: Re: tell me we're not crazy, you and i | natalia Dim 15 Oct - 22:06
Natalia Manning
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Sujet: Re: tell me we're not crazy, you and i | natalia Dim 5 Nov - 17:39
tell me we're not crazy, you and i
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Il s'avance lentement vers elle, presque avec précaution, à moins que ce ne soit avec hésitation, c'est-à-dire vrai peut-être un savant mélange des deux. Elle n'y prête cependant pas une attention toute particulière, un peu trop concentrée sur ses pensées et le trouble qu'elle enferme et tait la plupart du temps, elle sent pourtant sa présence, se faire plus présente, mais elle ne la prend totalement en compte que lorsque les bras du motard ne se referme autour d'elle dans un geste amical et bienveillant. Naturellement la jeune femme ressert ses bras autour de lui et s'accroche un instant à ce contact dont elle ne pensait pas avoir besoin encore quelques minutes avant. Ce n'est pas comme si elle n'avait pas parlé de ses inquiétudes et de l'angoisse qui lui serrait constamment l'estomac à son mari, elle l'avait fait et elle savait qu'il les partageait, mais il prenait aussi à chaque fois sur lui pour la rassurer et taire ses propres démons, pour essayer d'atténuer la douleur qui empoissonnait son coeur devant le spectacle terrifiant de l'innocence envolée de son petit garçon. Elle n'ose en vérité même pas imaginer comment elle aurait pu traverser tout ça sans le soutien infaillible de James et sans la force qu'il avait essayé tant bien que mal de lui transmettre, parce qu'elle avait souvent l'impression ces derniers temps qu'elle n'en avait plus beaucoup à revendre. Cet instant en suspend, l'apaise, en tous les cas pour le peu qu'il dure avant que Sebastian ne le brise de façon soudaine et précipitée et s'écarte d'elle comme s'il allait soudainement vacillé, comme si ses jambes ne le supportaient plus tout à fait Ses yeux s'écarquillent un peu et elle fronce les sourcils, esquissant un geste vers lui, dans l'idée sans doute de l'inviter à s'asseoir. Il lève une main vers elle pour la tenir à distance et elle s'arrête alors, faisant un pas en arrière et laissant retomber sa main contre sa cuisse, elle a l'habitude et sait plus ou moins comment prendre ce genre de réactions qui sont rarement négatives, en tous les cas pas lorsqu'elles sont dirigées vers elle. « Ça ira… Elle penche légèrement la tête, elle essaye de se dire que c'est le cas, c'est un réflexe de survie, un réflexe de maman peut-être aussi, parce qu'elle est bien la seule et unique personne qui ne peut pas cesser de croire en l'avenir de son enfant. Ça ira pour lui. Vous êtes des parents formidables, ça ira » Est-ce qu'ils l'étaient vraiment ? Elle avait envie d'y croire, logique jusqu'ici, mais la vérité c'est que d'autres les jugeraient surement bien plus sévèrement. Un père absent et membre d'un gang, qui a passé le plus gros de l'existence de son propre fils derrière les barreaux d'une prison, une mère visiblement incapable de protéger son gamin et qui maintenant à deux reprises l'avaient confronté aux pires horreurs et ceux malgré elle. Non c'était évident qu'ils n'étaient pas jugés dans un sens aussi positif que celui que lui offrait en l'instant le Kings, mais elle avait tendance à inviter ses détracteurs a bien allez se faire foutre préférant se concentrer sur les autres. Un mince sourire vient s'étendre sur ses lèvres un bref moment, juste le temps pour elle de hausser les épaules. La suite, elle ne l'avait pas vraiment vu venir et n'aurait franchement pas vraiment pu l'anticiper. Qu'il lui propose de s'occuper de son fils, si peu de temps après que le sien eut été mis sous terre, à quelque chose de gênant et en même temps ne serait-ce pas-là une façon comme une autre de l'aider ? Elle ne sait franchement pas quoi penser, alors quoi répondre ? Elle reste donc silencieuse un instant et finit par se laisser retomber sur sa chaise de façon un peu molle.
« Tu crois ? Tu crois qu’on est vraiment de bons parents ? Malgré tout…tout ca ? Elle parle du club, elle parle de cette vie qu'ils avaient tous choisis d'emprunter, Sebastian et James en premier, mais elle aussi de bien des façons, cette vie qu'ils imposaient à leurs enfants et qui peut-être, avait couté la vie du sien et manqué de peu celle d'Eliott. Parfois je me dis que tout ca c'est peut-être de notre faute, qu'on est pas assez vigilants, qu'on arrive pas à le protéger de ce merdier. Elle secoue la tête, une moue désabusée sur le visage, laissant l'idée s'éteindre ici, réalisant finalement que ce n'était pas le genre de choses dont elle pouvait lui parler, en tout cas pas pour l'instant. Ses mains se rejoignent finalement sur le bois de la table devant laquelle elle s'était rassise. Ce serait sûrement bien. Son regard se lève ensuite vers lui. Je compte plus les fois où j'aimerais juste pouvoir l'éloigner un peu d'ici honnêtement…mais tu n'as pas à faire ça tu sais…surtout pas si vite…elle n’ose même pas prononcer ces mots à voix haute, pour tout dire c’est un sujet qu’elle a jusqu’ici éviter d’aborder, dont elle refusait de parler même avec son mari, parce qu’elle n’arrivait pas à lui donner une réalité elle essayait égoïstement de faire abstraction de cette vérité qu’elle refusait de reconnaître, parce que c’était trop dur à gérer, parce qu’il était trop facile pour son esprit de faire un parallèle qui était totalement impensable. Je veux dire tu à déjà beaucoup a gérer, mais si vraiment tu y tiens, je ne suis pas vraiment contre, au contraire, c’est juste qu’il n’est plus vraiment lui-même maintenant, il est…difficile» Ca ne pourrait faire que du bien au petit garçon en vérité et même si elle préférerait tout de même l'idée de ne serait-ce qu'un week end juste tous les trois avec James, loin de Chicago, elle avait conscience que c'était quelque chose de pour l'instant trop compliqué à mettre en place. Alors, si Eliott pouvait au moins profiter d'une escapade ce serait déjà ça de prit, il restait après tout son immuable priorité.
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Sujet: Re: tell me we're not crazy, you and i | natalia Dim 12 Nov - 15:14
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