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 One more Summer - Daya

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Josef M. Miller

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MessageSujet: One more Summer - Daya   One more Summer - Daya EmptyLun 27 Fév - 14:27





One more summer
Daya & Josef


- C’est pour votre Saint Valentin ?
- Pardon ?
- Les billets Monsieur. Je suppose que c’est pour partir avec Madame, pour fêter ça.

Josef fronce les sourcils avant d’éclater de rire.

- Absolument pas. Si j’lui présente les choses comme ça, je risque la mort et de perdre plus de 1000$ donc…

Le type ne sait pas s’il doit rire ou non face à ce que lui sort le pompier alors qu’il glisse le paquet dans la poche intérieur de sa veste.
La Saint Valentin ? Il n’a pas oublié ce que c’était tout comme il n’a pas oublié tout ce qui en découle de cette fête où le marché doit s’en foutre plein les poches en une semaine à peine. En même temps, difficile d’oublier ce que signifie cette fête quand, dans l’immense centre commercial, se trouve des ballons en cœur, des banderoles en cœur, du rose, du rouge, du blanc à crever, des types qui vous démarchent pour vous faire tester une nouvelle crème sensuelle, d’autres qui essaient de vous vendre tout et n’importe quoi sous prétexte de faire plaisir à votre conjoint… Bref. Une belle merde qui lui donne envie de vomir par les yeux.
Non, si Josef se retrouve avec ces billets d’avions entre les mains, dès 9 heures du matin, ça n’est pas pour cette fête où un gamin au cul joufflu, arc à la main, a pour mission de percer le cœur des amants mais parce que ses cinq jours de congés tombent pile poil dans cette période. Hasard ou non, il s’en fout un peu puisque le 14 février n’a absolument aucune importance.
En revanche, ce qui en a, c’est l’organisation de son coup de tête. Un besoin pesant de prendre le large, de voir autre chose que les buildings grisâtres de Chicago. Il ne connait plus rien de ce monde, n’a plus tellement de souvenir des voyages passés, bien qu’il n’était apparemment pas un fan de tour de monde. Mais aujourd’hui, les choses changent. Il a envie de bouger, de voir autre chose, surtout depuis la fusillade où il s’est vu plonger les deux mains dans la merde entre les corps à déblayer avec les secouristes, les âmes à sauver, à maintenir en vie, le moral de ses hommes à remettre en hauteur pour certains, pas tellement préparer à voir des dizaines et des dizaines de gamins sans vie sur le bord d’un trottoir. Il y a eu aussi Natalia qu’il n’a pas lâcher, parce que son mari s’est retrouvé le bras endommagé mais surtout, il y a Eliott. Talia lui a fait part de ses angoisses, de ses craintes pour ce pauvre gosse qui aura décidément tout vu. Et Josef, en bon oncle qu’il essaie d’être, tente par tous les moyens de divertir celui qu’il a rapidement considérer comme son neveu. Aucun lien de sang et il s’en fout, ça n’a aucune importance. Son amnésie a été bercée par une seule lumière : Natalia. Son amie d’enfance, sa sœur, celle qu’il connait depuis qu’il est gosse et si pour certains, Josef a dû faire de multiples efforts pour palper la relation qui les liaient, pour Natalia tout s’est fait naturellement. La jeune femme était la seule personne à lui évoquer quelque chose de profond, enfoui, un amour déjà présent. Et il en fût de même pour Eliott dont il ne refuse jamais la présence. Que ça soit pour l’emmener se défouler parfois au parc ou même l’emmener voir un film, peut lui importe si ça peut lui permettre de construire une nouvelle réalité, sans la mort et sans le sang.
Et le coup de massue de trop à certainement été Daya. Son état, le fait qu’elle frôle la mort, le fait qu’il ne sache absolument pas si elle s’en sortirait, si elle ouvrirait les yeux de nouveau. S’en est suivit de longs jours d’angoisses et de longues semaines de patience. A veiller sur elle de près sans trop être imposant, respectant sans peine son besoin de liberté, d’indépendance. Il l’a vue mourir mille fois dans ses cauchemars, s’est angoissé pour son état mais toujours en silence, sous couvert des autres.
Il se réveille neuf de tous souvenirs traumatisants pour faire face à une réelle tuerie, pour faire face à un bain de sang qui l’a certainement plongé un peu trop brutalement dans une montagne russe d’émotions qu’il n’était pas préparé à recevoir.

Et si avant tout ça, il comptait reconquérir Daya, aujourd’hui sa volonté n’a fait que s’endurcir, plus déterminé que jamais à l’avoir de nouveau près de lui. Parce que de la voir dans cet état, à l’hôpital, à soulever en lui bien des choses, certaines qu’il ne voyait pas forcément, d’autres qu’il connaissait déjà. Il avait frôlé la perte, refusait en bloc de voir la jeune femme mourir. La vérité était des plus simples : Jamais il n’aurait pu encaisser la mort de Daya. Encore moins aujourd’hui où ses sentiments prenaient une autre forme, plus concrète.

Cette fois, pas de moto mais une bagnole empruntée à Aaron et qu’il récupèrera dans la soirée, à l’aéroport. Josef traverse les avenues en direction de l’appartement de l’indienne où il s’arrête devant l’immeuble. Il tape le code qu’il connait désormais par cœur pour être venu plusieurs fois l’aider et lui rendre visite et pénètre à l’intérieur. Etages grimpés, il frappe quelques coups à la porte, sourire aux lèvres.
Ce qu’il va lui présenter ce midi, est quitte ou double. Soit il se prendra un refus en pleine gueule, soit il réussira à soudoyer l’indienne de le suivre. Chose pas facile, mais ça se tente. Josef sait que Daya a autant besoin que lui de prendre l’air, de voir autre chose que les murs de son appartement, que le froid glacial de Chicago. Et il avait dans sa veste, la formule parfaite pour échapper aux couleurs ternes de cette ville.

- Hey ! T’en as mis du temps, mamie.

Elle lui ouvre, toujours aussi séduisante malgré sa tenue du dimanche. Josef lui offre son plus beau sourire et dépose un baiser sur sa joue avant d’entrer dans l’appartement.
Ce qu’il s’est passé entre eux, il ne l’a pas oublié. Et il sait, qu’elle non plus. Et même si ça ne s’est pas reproduit depuis, ça ne change rien pour lui. D’ailleurs, le fait que la jeune femme insiste toujours pour le voir AILLEURS que chez lui ou chez elle, donne une idée suffisamment précise au pompier pour savoir à quel point Daya veut éviter n’importe quel risque de retomber dans ses bras.
Puis il y a eu la fusillade et depuis, l'indienne a perdu... quelque chose. L'étincelle qui faisait d'elle une femme enragée. Ou plutôt, en vie. Josef ne saurait pas préciser quoi mais c'est l'une des raisons majeurs qui le pousse aujourd'hui, à se présenter à elle.

- Ca va ?
Il ouvre sa veste, sous la chaleur imposante de l’appartement. T’as meilleure mine. J’ai cru comprendre que t’allais pas tarder à retourner sur le terrain.

L’idée doit d’ailleurs enchanter la jeune femme qui ne supporte pas cet état de lion en cage.
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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: One more Summer - Daya   One more Summer - Daya EmptyMer 1 Mar - 16:45

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Elle tournait en rond sans arrêt et ça la rendait complètement folle. Se prendre une balle dans la poitrine n’était apparemment pas la partie la plus pénible du massacre de Noël comme les médias voulaient bien surnommer les terribles évènements de la fin d’année. Si son séjour prolongé à l’hôpital lui avait semblé particulièrement éprouvant, son retour chez elle, celui-là même qu’elle avait tant attendu, s’était révélé bien pire. Les premiers jours n’avaient été qu’aller-retour entre son canapé et son lit, elle était épuisée et les séquelles des opérations étaient toujours douloureuses, l’empêchant de pouvoir bouger ou s’occuper comme bon lui semblait, puis c’est son moral qui avait fait une chute spectaculaire, elle n’avait juste pas envie de sortir, par envie de voir qui que ce soit, ce sentant incommodé jusque par la présence de la lumière du jour. Ce sentiment oppressant n’était qu’un écho aux longues semaines qui avaient suivi son agression en juillet dernier et de laquelle aux yeux de tous, elle s’était remise avec force et courage, en réalité personne ne savait ce qui s’était réellement passé ce soir-là mis à part elle car certains détails avaient été beaucoup trop durs ne serait-ce qu’à encaisser alors les partager...ainsi personne n’imaginait à quel point cette catastrophe l’avait brisé.

Jouer sur les apparences, donner le change c’est quelque chose qu’elle sait parfaitement faire, elle y est formée, entraîner aussi il ne lui avait pas été difficile de faire croire qu’elle était passé au-dessus de tout ça, qu’elle avait trouvé le moyen de se remettre sur les rails, que ce soit auprès de son entourage (en tout cas ceux qui étaient au courant de l’incident, à savoir très peu de gens) et auprès de la psychologue qui avait validé son retour au travail…à deux reprises maintenant mais avec l’obligation de continuer à la voir une fois par semaine sur une durée pour l’instant indéterminée. Condition sine qua none apparemment. Néanmoins elle s’en était accommodé et avait reçu l’habilitation pour reprendre son travail la semaine suivante, tout du moins en évitant pour l’instant, toutes interventions sur le terrain, pour cela il lui faudrait attendre de pouvoir passer un certain nombre de tests physiques, programmé pour l’instant pour le mois suivant.

Assise dans son bureau, un pinceau à la main, la jeune femme essayait de faire quelque chose de la toile noircie devant elle. Elle s’était lentement remise à la peinture quelques semaines auparavant, voyant sans doute dans son assignation à domicile une occasion d’essayer de retrouver l’inspiration qui l’avait complètement abandonnée des années auparavant, ce n’était pas encore ça…c’est en tout cas ce qu’elle était en train de se dire en se reculant un peu du chevalet pour obtenir un peu plus de perspective. L’œuvre était sombre, un mélange de noir, de bleu corbeau et de vert impérial, mais ça ne générait aucune satisfaction en elle, elle poussa un soupir et reposa le pinceau, avant de le reprendre et d’appliquer un énième aplat de couleur sur la toile. Mouai…elle laisse tomber de nouveau le pinceau, mais cette fois-ci dans le verre rempli d’eau qui trône à côté d’elle. Elle essuie sa main sur son débardeur et y laisse une marque noirâtre sans même s’en rendre compte, de toute façon ce n’est pas comme si elle avait enfilé quelque chose de très seyant, il n’y avait rien de très glamour dans un pantalon de sport et un débardeur blanc pourri, mais quand on a pour seule compagnie son reflet dans le miroir, ce genre de chose n’a que bien peu d’importance. L’Indienne referme la porte de son atelier/bureau et se dirige dans sa cuisine pour faire couler du café (bien que ça ne soit pas vraiment recommandé dans l’immédiat par ses médecins mais fuck, elle se prive déjà de bien assez de choses.). Alors qu’elle vient de remplir sa tasse de liquide fumant, quelques coups résonnent à sa porte. Elle fronce les sourcils et reste en place quelques dizaines de secondes, n’attendant personne, jusqu'à ce que les coups se répètent et elle se dirige finalement vers l’entrée.

« Hey ! T’en as mis du temps, mamie. »
Évidemment c’est Josef, elle aurait dû s’en douter, il n’y avait que lui pour venir sans prévenir quand bon lui semblait. Elle ne s’en plaignait pas vraiment, il avait un peu été un repère pour elle ces dernières semaines, même si elle n’en disait rien. Elle lui adresse un sourire. « Tu sais ce qu’elle te dit Mamie . » Elle ouvre la porte un peu plus grand, il dépose un baiser sur sa joue tout sourire et elle s’en retourne à la cuisine, le pompier sur ses talons. « Tu veux un café . » Elle se retourne pour le voir ôté sa veste, il faut dire que vu les températures glaciales du dehors (en tout cas du peu qu’elle a mis le nez dehors) la différence devait être flagrante.

« Ça va . T’as meilleure mine. J’ai cru comprendre que t’allais pas tarder à retourner sur le terrain. » Elle pousse un soupir et lève les yeux au ciel même s'il ne la voit pas faire. « On fait aller écoute, je suis en train de devenir folle à rester ici à rien faire. J’ai même pas de bestioles pour me donner l’impression d’avoir à m’occuper de quelque chose, hier j’ai envisagé de prendre un chat ! Elle se met à rire. Tu te rends compte du point ou j’en suis . » Elle glisse un morceau de sucre dans sa tasse et en sort une seconde qu’elle remplit et lui tend, avant de lui adresser un signe de tête pour l’inviter à la suivre sur le canapé. Elle s’y laisse tomber, dos contre l’accoudoir et les genoux relevés contre sa poitrine. « Oui la semaine prochaine, enfin sur le terrain c’est un grand mot, je vais plutôt être cantonné à de l’enquête sagement assise derrière mon bureau, mais au moins ça me changera de mon canapé ! Son sourire disparaît derrière sa tasse dont elle boit une gorgée. Ça me semble une éternité mais franchement j’ai hâte de sortir d’ici. Et toi alors ? Elle détend une de ces jambes et vient appuyer son pied contre lui avant de le ramener à sa place initiale. Des nouvelles de cette histoire de plainte ? »
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Dernière édition par Daya Laghari le Mar 4 Avr - 22:30, édité 1 fois
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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: One more Summer - Daya   One more Summer - Daya EmptyMer 29 Mar - 10:49





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Daya & Josef


Impossible pour lui de savoir si elle sera réceptive mais Josef compte bien mettre les bouchées doubles pour qu’elle accepte ce qu’il vient lui proposer. Comme beaucoup de choses ces derniers temps, l’idée lui ait venu sur un coup de tête, spontanément. Et il aime gérer ainsi sa vie, sans réfléchir, préférant répondre à ses désirs dès qu’ils se présentent. Et à en juger la réaction de certains de ses proches, c’est un phénomène apparemment perturbant comparé à l’ancien Josef qui était moins… disons moins aventurier. Ou plutôt, qu’il ne l’était plus comme avant.
Quoi de mieux qu’un retour aux sources ?

Daya lui ouvre enfin après avoir mis un petit temps à traîner. Elle l’accueil avec un air surprit, sûrement étonnée de le voir débarquer ici pour la énième fois sans prévenir. Quoi qu’elle commence à en avoir l’habitude.

- Tu sais ce qu’elle te dit Mamie .

Fut la réponse qu’il obtient à sa petite boutade alors que Josef entre déjà dans l’appartement de la jeune indienne.

- Tu veux un café .
- Volontiers ! Même si ça ne sera pas long.

Parce qu’ils avaient un horaire à respecter… Enfin, si tant est qu’elle accepte sa proposition. Josef se débarrasse de sa veste qu’il déposa sur une chaise.
Il prend de ses nouvelles tout en se dirigeant vers son salon, mains dans les poches, posant les yeux un peu partout même s’il commençait à connaitre cet appartement par cœur pour y avoir mit les pieds plusieurs fois durant la convalescence de Daya.

- On fait aller écoute, je suis en train de devenir folle à rester ici à rien faire. J’ai même pas de bestioles pour me donner l’impression d’avoir à m’occuper de quelque chose, hier j’ai envisagé de prendre un chat !

Josef se retourne, surprit, avant de rire à son tour.

- Tu te rends compte du point ou j’en suis
- Finalement, tu vas peut-être réellement devenir une femme à chat… Fais attention, m’avoir menti ce jour-là à l’hôpital va te porter l’œil.

Il est bien évidemment pas sérieux en lui racontant ses conneries et elle le sait. Josef ne voit absolument pas l’indienne devenir une de ces femmes – et il n’a absolument rien contre ce genre de femme –, tellement à fond sur son job qu’elle ne pourrait pas trouver le temps de s’occuper d’un animal de compagnie.
Daya lui tend une tasse de café noir et sans sucre, comme il aime à le boire et vient s’installer sur le canapé, face à l’indienne, en biais.

- Oui la semaine prochaine, enfin sur le terrain c’est un grand mot, je vais plutôt être cantonné à de l’enquête sagement assise derrière mon bureau, mais au moins ça me changera de mon canapé !
- Tout ce que tu aimes en somme…

L’ironie teinte ses mots. C’est bien l’une des raisons pour laquelle Josef est présent aujourd’hui. Il sait à quel point Daya est une femme de terrain, qui a besoin de bouger, de voir autre chose plutôt que de rester ici à se morfondre et tourner en rond. La sortir un peu de ses murs lui redonnera un peu de couleur et certainement un peu de joie de vivre puisque derrière le sourire qu’elle lui a servit, Josef voit bien que la jeune femme semble presque éteinte. Et ça n’est certainement pas dû qu’à cette histoire d’ennui. Loin de là.
Elle a faillit y passer, s’est faite tirer dessus en pleine poitrine et Josef se souvient encore parfaitement de sa réaction lorsqu’il a su par sa meilleure amie d’enfance que Daya était à l’hopital entre la vie et la mort.
Une sensation de froid profonde, emplissant son estomac et sa poitrine mais aussi, un sentiment de colère explosif, brûlant, presque trop envahissant au point de vous rendre fou. Parce que contrairement à ce que l’on pouvait penser de lui, il ne s’est pas contenté d’accepter la situation. Non, ce qu’il voulait s’était de retrouver ses enculés de meurtriers pour les aligner un par un, en leur logeant une balle dans la tête.
Est-ce plus monstrueux que leur propre acte en décimant des dizaines et des dizaines de gamin un soir de Noël ?
Daya, quand à elle, a dû faire face à une situation qui la dépassait parfois, la frustrait de devoir s’obliger à s’abandonner aux mains de Josef pour réussir quelques tâches qu’elle n’était pas apte à faire, pas tant que la plaie n’étaient pas cicatrisée, pas tant qu’elle n’était pas suffisamment solide. Il doit lui rester, en plus de ça, le trauma profond d’avoir vu sa vie défiler devant ses yeux.

- Ça me semble une éternité mais franchement j’ai hâte de sortir d’ici. Et toi alors ?

Cette dernière phrase le fait sincèrement sourire. Voilà qui tombait bien puisqu’il comptait justement la sortir d’ici.

- Des nouvelles de cette histoire de plainte ?

Le sourire de Josef disparait soudainement à l’évocation de ce point noir au tableau.
La plainte.
Ce Noel ensanglanté a eu bien d’autres impacts sur la vie de tous, outre la mort et le traumatisme. La justice s’y mêle aussi désormais, au plus grand damne du pompier qui se sent parfois un peu désarmé face à la réalité. Aleïda et sa sœur ont souhaité trainer face au tribunal la ville de Chicago pour avoir merder lors de la prise en charge des blessés, mais surtout de sa sœur. Et même si la jeune femme avait bien précisé à Lloyd et Josef qu’elle savait qu’ils avaient fait ce qu’ils pouvaient et que ça n’était en aucun cas leur faute, ils se trouvaient malgré tout aujourd’hui avec une plainte au cul qui menaçait de compromettre leur carrière.
Il ne lui en voulait pas, il comprenait sa colère, ce scandale qu'elle ne laisserait pas échapper.
Il boit une gorgée de café avant de répondre.

- Pas tellement, c’est encore en cours. Il hausse les épaules. J’essaie de ne pas trop y penser pour le moment et de me focaliser sur mon job. La seule chose que je sais c’est que j’ai rien à me reprocher.

Son regard plonge une demi-seconde dans le liquide noir et fumant de sa tasse avant de rajouter.

- On a fait ce qu’on a pu. C’était soit ça, soit elle y passait.

Et parfois, on se demande ce qui est le mieux entre la paralysie et la mort.
Naomie l’était d’une jambe suite à l’intervention des deux pompiers. Faute de moyen de transport, ils n’ont eu que d’autres choix que de l’emmener eux-même à l’hôpital… mais sans les moyens médicaux en leur possession. En la bougeant comme ils l’ont fait, ils n’ont fait qu’aggraver la situation mais encore une fois et comme l’ont déjà martelé les deux hommes, c’était soit ça, soit la laisser mourir.

- Notre avocat ne devrait plus tarder à nous donner plus d’informations d’ici quelques jours, je crois.

Il retrouve son sourire, détendu. Inutile de rajouter ses petits malheurs à la jeune indienne qui a déjà bien mieux à faire que de l’écouter geindre et se plaindre. Au lieu de ça, Josef boit une énième gorgée de café avant de poursuivre.

- Et toi alors, ça s’passe comment en terme de mobilité ? Tu es moins épuisée lors d’un effort ? C’est moins douloureux ?

Soucieux, il l’écoute parler avec intention. Autant mettre à profit son savoir médicale, non ? Et c’est ce qu’il avait fait durant de longues journées, de longues heures, pour changer des pansements parfois, pour lui donner une dose de médicaments ou tout autre chose en rapport aux soins. Il avait espéré au mieux soutenir la jeune femme, aussi bien par ça que par ses simples visites pour lui tenir compagnie, lui faire passer le temps.
Il attend patiemment que Daya termine son récit avant de lui avouer, sourire mystérieux au bord des lèvres.

- Est-ce que ça te tenterait de sortir d’ici plus tôt que prévu et de connaitre autre chose que ton canapé ?

Du genre, les palmiers, la plage, le soleil et les transats… Par exemple.
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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: One more Summer - Daya   One more Summer - Daya EmptyMar 4 Avr - 22:34

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« Volontiers ! Même si ça ne sera pas long. »
Elle ne relève pas vraiment, après tout, elle ne sait de base pas pourquoi il est passé la voir et quand bien même ce ne serait qu’une visite éclair, c’était déjà un divertissement agréable que de passer un moment avec lui plutôt que seule avec ses pensées, toutes plus cafardeuses les unes que les autres. Ce n’est pas faute d’essayer de se reprendre ou même de positiver un peu, et cela, malgré tout ce qui s’est passé et les difficultés rencontrées pour reprendre possession de ses moyens, mais pour une raison qui lui échappe, elle a bien du mal à faire face. Ces derniers temps, elle voit tout en noir, elle ne trouve pas grand chose auxquelles se raccrocher, elle n’arrive plus vraiment à se projeter de façon favorable ou productive vers le futur, tout la ramène inévitablement aux trottoirs froids de Chicago.

Sa famille semblait avoir entraperçu ce changement qu’elle essaye de dissimuler et bien que leur présence s’était faite plus régulière qu’à l’accoutumé, elle ne trouvait pas vraiment en eux ce petit quelque chose qui serait susceptible de la tirer vers le haut, la sortir de cette torpeur qui l’avalait un peu plus chaque jour. Il lui fallait trouver cette étincelle, cette motivation à se retrouver au plus près de ce qu’elle avait pu être avant cette infiltration qui ne semblait avoir amené avec elle que désespoir et chaos. C’était un raccourci un peu facile et somme toute erroné, car le massacre de Noël n’avait en soit rien à voir avec le reste, mais dans son esprit les choses commençaient franchement à se mélanger. Daya essaye de relativiser les choses en collant un sourire sur ses lèvres et en arborant une attitude souvent légère, un peu comme celle qu’elle affiche en l’instant. Elle discute avec Josef, tout en lui préparant un café, enfin en le lui servant pour être exacte ; avant de l’inviter à s’installer au salon ou son meilleur ami : son canapé l’attend fidèlement. L’Indienne s’y étale un peu et boit une gorgée du liquide encore brûlant.

« Tout ce que tu aimes en somme… »
Elle lève les yeux au ciel. « Je te le fais pas dire, mais bon, c’est déjà ca de pris, ca m’évitera de disparaître dans les tréfonds de ce canapé hautement confortable. » Elle donne une tape sur l’assise sur laquelle elle est installé et continue de se montrer motiver par cette reprise tant espérée, puis donne à leur conversation une tout autre direction en ramenant le sujet sur lui, estimant qu’ils avaient ces derniers temps déjà bien trop parlés d’elle, d’elle et encore d’elle. Peu de temps auparavant, le pompier lui avait fait part de son implication dans un sauvetage considéré raté par la sœur de la blessée, celle-ci avait en effet perdu l’usage de sa jambe et attaquait à présent la ville pour négligence et comme souvent dans ce genre de procédure, les premiers intervenants et souvent premières victimes du système étaient les sauveteurs et autres médecins qui dans ce cas précis n’étaient pas vraiment responsable. En tout cas en ce qui concernait Josef, il avait fait ce qu’il avait pu avec les moyens techniques en sa possession au milieu de ce bordel. Ca l’embêtait de le savoir sous le coup de poursuites, ce n’était jamais quelque chose de très agréable certes, mais elle le savait suffisamment précautionneux dans son travail pour imaginer à quel point la chose devait peser sur ses épaules. C’est d’ailleurs quelque chose dans ce goût-là qui alimente sa réponse à la question de savoir si cette plainte avait fini par aboutir.

« On a fait ce qu’on a pu. C’était soit ça, soit elle y passait. »
« Évidement que t’as rien à te reprocher, t’a sauvé la vie de cette nana, je comprends pas qu’elle vous poursuivent, c’est une drôle de façon de vous remercier. Je suis bien placé pour comprendre que c’est difficile de se remettre d’un truc pareil, surtout quand on perd l’usage d’un membre, mais ca reste un meilleur sort que celui de tous ceux qui ne se sont pas relevé ce soir-là. » Elle secoue la tête à la négative, ca l’agace profondément de voir des types comme Josef et Lloyd traîner dans la boue (bien qu’elle n’aime pas ce dernier, elle devait bien lui reconnaître des qualités concernant son travail), tout ca n’allait amener qu’une seule chose, compromettre leur carrière et c’était profondément injuste. Josef reprend pour indiquer que son avocat devrait lui donner de plus amples informations dans les jours à venir et elle espérait que celles-ci seraient meilleures. « Tu as essayé de voir avec elle ? Je veux dire la nana que vous avez secouru ca vaudrait peut-être le coup de lui dire ce que son action risque de vous apporter… » Elle hausse les épaules et adresse une moue interrogatrice au brun, ca valait le coup d’essayer non ?

La conversation suit son cours entre les deux ex et Josef semble retrouvé son air détendu et souriant, ce que l’Indienne essaye-t-elle aussi de trouver sans grand succès. Quand bien même la présence de son ami lui fait plaisir et lui remonte très certainement le moral plus qu’il ne le pense.  « Et toi alors, ça s’passe comment en terme de mobilité ? Tu es moins épuisée lors d’un effort ? C’est moins douloureux ? » Physiquement, elle avait retrouvé ses capacités, rien à voir avec sa sortie d’hôpital, qui lui avait donner l’impression d’être un poids inutile et incapable, elle avait eu beaucoup de mal à s’appuyer sur ses proches dont Josef, qui avait sans aucun doute été la personne la plus présente pour elle dans cette période difficile. Elle n’était pas idiote, elle s’était vite rendu compte des limites que l’opération et sa convalescence lui imposaient et elle s’était laissée aidé, guidé, mais ca ne l’avait pas empêcher de se sentir diminuer par cette nécessité d’être assisté pour des choses parfois des plus simple. « Ca va, je me sens bien, je peux te rendre ta liberté si c’est la question. Elle se met à rire avant de plonger son visage dans sa tasse de café, pour en ressortir quelques secondes plus tard. Plus sérieusement, ca va, j’irai sans doute pas courir un marathon dès demain, mais je me sent capable, ce qui est déjà énorme au vu de ce que les médecins m’avaient laissé entendre. » Oui parce qu’au départ et étant donné les rechutes qu’elle avait faites pendant les premiers jours qui avaient suivi l’intervention chirurgicale qu’elle avait subie, ces derniers étaient beaucoup moins confiants quant au temps qu’il lui faudrait pour se remettre complétement du trauma.

Un sourire mutin se peint sur les lèvres du pompier et le regard de Daya se fait soudainement curieux. Elle connaît cet air de gamin facétieux qu’il affiche quand il a une idée derrière la tête, aussi elle ne peut retenir un léger sourire de venir perler sur le coin de sa bouche tandis qu’il lui propose de sortir d’ici, sans vraiment lui proposer quelque chose de particulier, ce qui venant de Miller ne voulait dire qu’une seule chose : La connerie n’était pas bien loin.

« Ca dépend (en réalité pas vraiment, sortir d’entre ces quatre murs lui semblait une idée plus que tentante la tout de suite) qu’est-ce tu proposes ? parce que ta tête d’enfant de cinq ans là, tu crois que je la connais pas peut-être ? Elle lui sourit. Je me doute bien que tu as une idée bien précise à l’esprit ! Alors je suis tout ouïe Josef ! Balance ! »
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MessageSujet: Re: One more Summer - Daya   One more Summer - Daya EmptyMer 5 Avr - 23:42





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- Évidement que t’as rien à te reprocher, t’a sauvé la vie de cette nana, je comprends pas qu’elle vous poursuivent, c’est une drôle de façon de vous remercier. Je suis bien placé pour comprendre que c’est difficile de se remettre d’un truc pareil, surtout quand on perd l’usage d’un membre, mais ca reste un meilleur sort que celui de tous ceux qui ne se sont pas relevé ce soir-là.

Il hausse les épaules, blasé par la situation qui le dépasse clairement. Quand bien même Josef et Lloyd ont fait leur travail, ils se retrouvent coincés comme deux cons dans cette situation, à devoir comparaitre pour avoir fait tout simplement leur job.

- Tu as essayé de voir avec elle ? Je veux dire la nana que vous avez secouru ca vaudrait peut-être le coup de lui dire ce que son action risque de vous apporter…
- Oui, elle est venue s’excuser et préciser que ça n’était pas après nous qu’elle en avait. Je pense qu’elle comme nous, ne s’attendait pas à ce que les choses tournent comme ça. Il hausse de nouveau les épaules, pousse un soupire avant de poursuivre. Peut-être qu’avec un peu de chance, il n’y aura que Chicago qui paiera les frais et pas nous.

Ce genre de chose, il connait. Enfin, plus ou moins. Ils leur est déjà arrivé de devoir faire face à une plainte d’un propriétaire pour avoir abîmé une piscine lors d’une opération de secours, par exemple. Mais pour aggravation d’état de santé ?
Josef décide malgré tout de passer à autre chose, pas qu’il n’ait pas envie de parler de ça mais il n’est pas ici pour se lamenter et se plaindre de son sort. Pas après ce que Daya a vécu en plus de ça. D’ailleurs, il enchaine sur son cas, son état de santé mais aussi psychologique.

- Ca va, je me sens bien, je peux te rendre ta liberté si c’est la question.
- C’est pas comme si être ton prisonnier était un calvaire en soi…

Si c’est Daya qui le retient prit au piège dans cette baraque, autant dire qu’il ne se plaindrait absolument de sa tortionnaire. Un sourire taquin sur les lèvres, il s’appuie sur sa main, coude sur la tête de canapé, face à Daya.

- Plus sérieusement, ca va, j’irai sans doute pas courir un marathon dès demain, mais je me sent capable, ce qui est déjà énorme au vu de ce que les médecins m’avaient laissé entendre.

Il se souvient très bien du diagnostic annoncé, se souvient aussi de toute la difficulté que Daya a éprouvée pour retrouver un quotidien normal. Finalement, la voir sur pieds plus vite que prévue ne l’étonne pas plus que ça. Il ne se souvient pas de la femme qu’elle était avant sa perte de mémoire mais il n’est pas compliqué pour lui de constater aujourd’hui à quel point elle est une personne qui à la niaque et qui ne supporterait pas se laisser mourir dans un coin, sans rien faire, sans agir.
Même si, comme tout être humain, elle avait ses moments de faiblesse.
Josef est content, voir soulagé, de la voir réagir comme ça. Pourtant, il a la sensation qu’il lui manque quelque chose, peut-être un poil de conviction, il ne sait pas trop. Ce n’est pas un pro en psychologie mais il imagine sans peine que la jeune femme devait être un poil traumatisé, à sa façon. Bien qu’elle n’en parle jamais. Qui ne le serait pas ? Elle a failli y passer, mourir sur ce trottoir froid de Chicago, par ces enfoirés de terroriste.

Le pompier diverge sur autre chose, une discussion plus joyeuse en quelque sorte. Sa venue ici n’est pas que pour le simple plaisir de la voir et de passer un moment avec elle et ça, il ne va pas tarder à le lui faire comprendre.
Un bon point se profil : la curiosité de Daya, une légère étincelle dans le regard et l’expression qui ne fait qu’élargir le sourire du pompier…

- Ca dépend. qu’est-ce tu proposes ? parce que ta tête d’enfant de cinq ans là, tu crois que je la connais pas peut-être ?
- Certes. Mais n’oublie pas que je peux être vraiment surprenant. Peut-être que ça n’a rien d’une connerie !

Parce que c’est le cas, ça n’a rien d’une blague, d’une grosse connerie à faire. Ou alors, tout dépend du point de vue de l’autre mais dans l’esprit de Josef, c’est plutôt … une prise en main et de risque, une opportunité de ne rien prévoir et de vivre toutes choses et toutes émotions à l’instant T.
Une opportunité qu’il veut partager avec l’indienne.

- Je me doute bien que tu as une idée bien précise à l’esprit ! Alors je suis tout ouïe Josef ! Balance !

Il ne sait pas encore si c’est de l’enthousiasme ou de la simple curiosité, mais le sourire de Daya le pousse à être plus confiant qu’il ne l’était. Il se redresse, reprend un peu son sérieux, faisant mine de réfléchir quelques secondes avant de lâcher.

- Ce que je te propose, c’est de ne rien te dire. Il lève une main pour la rassurer. Promis, pas de plan foireux ! Je te demande juste de me faire confiance.

Mais parce qu’il sait pertinemment que la jeune femme ne se laissera pas embarquer avec seulement quelques mots…

- Tout ce que je peux te dire c’est que tu dois prendre une petite valise ou un sac à dos, comme tu veux, prendre quelques fringues légères, tes papiers… instant de réflexion. Et c’est tout.

Il ne lui demande pas si elle a envie de venir, ne passe par les questions mais utilise plutôt le stratagème du « Viens, on part dans cinq minutes » sans vraiment laisser entendre de choix, sans lui laisser l’occasion de méditer la question. Ce qui risquerait de foutre tous ses plans en l’air.

- Si jamais là où je t’emmène ne te vas pas et t’emmerde, tu auras le droit de me demander ce que tu veux pendant une semaine.

Elle a bien entendu, ce qu’elle veut.
Et s’il propose cette dernière idée pour la convaincre un peu plus de se laisser tenter par l’inconnu, c’est parce qu’il est en partie sûr de ce qu’il fait, de là où il la conduit. Qui regretterait de se dorer la pilule sous les palmiers, à la plage, sous un soleil brûlant alors qu’il fait moins quinze ici ?
En réalité, il espère surtout réussir à lui donner l’envie de sortir de cet appartement trop sombre, trop étouffant, pour aller lui redonner quelques couleurs et un véritable sourire sur ces lèvres qu’il serait tenté d’embrasser de nouveau.

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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: One more Summer - Daya   One more Summer - Daya EmptyJeu 6 Avr - 22:39

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C’était un peu naïf de sa part de penser que la ville serait la seule à subir les conséquences de cette plainte, qui si elle était amenée à être médiatisée ferait probablement de sacrées vagues. Dans ce genre de cas, les hautes autorités si elles n’arrivaient pas étouffer le plaignant avec de grosses liasses de billets, laissaient d’autres prendre le blâme et elle espérait très franchement que ce ne serait pas le cas dans cette affaire. L’Indienne se garda bien d’exprimer sa pensée auprès du pompier, elle n’a pas envie de le rendre maussade et de tirer son moral vers le bas inutilement, alors elle se contente de hausser les épaules en acquiesçant à ses paroles non sans tout de même commenter les agissements de cette nana qu’il ne semble pas tenir pour responsable de tout ca. « Si elle s’excuse et se rend compte que ca tourne mal pour vous, pourquoi elle n’arrête pas les poursuites ? Je veux dire ca ne tient qu’à elle après tout ! » C’était de son point de vu un peu idiot, de toute façon ca ne rendrait pas ses moyens à sa sœur et ne changerait en rien ce qui s’était malheureusement passé.

C’est un sujet délicat, mais très franchement, elle préfère de loin parler de ca que de son état de santé qui semble un peu trop monopolisé les conversations et inquiétudes ces derniers mois. Elle se plie au jeu pourtant, c’est ce qu’elle fait depuis le début, elle se contente de dire que ca va, qu’elle a de la chance, etc et elle sait que c’est la vérité, mais ce n’est pourtant pas toujours ce qu’elle ressent. « C’est pas comme si être ton prisonnier était un calvaire en soi… » Elle s’esclaffe doucement avant de lui adresser un sourire, elle imagine pourtant que ca ne devait pas toujours avoir été le cas depuis sa sortie de l’hôpital, elle sait qu’elle n’a pas été facile et qu’elle lui a donné du fil à retordre, notamment en refusant son aide ou en n’y mettant pas du sien du tout, malgré tout ca il s’était entêté et ne l’avait pas laisser faire, en tout cas suffisamment pour qu’elle finisse par baisser la garde et accepter son aide. Il l’écoute et ne dit rien, mais elle ne lui en tient pas rigueur bien au contraire, elle n’a as forcément envie de s’étendre sur le sujet encore et encore. En lieu et place de cela, il lui adresse un sourire enfantin qui lui laisse penser qu’il cache quelque chose ou tout du moins qu’il a une idée en tête, ce qui expliquerait sans doute sa présence chez elle cette après-midi. Une proposition de sortie qui se veut volontairement mystérieuse et sur laquelle Daya essaye d’en apprendre un peu plus, elle connaît suffisamment le pompier pour savoir que ses idées depuis qu’il a perdu la mémoire peuvent-être un peu…comment dire excessives.

« Certes. Mais n’oublie pas que je peux être vraiment surprenant. Peut-être que ça n’a rien d’une connerie ! » Alors là, elle n’en croit pas un mot et cela se lit sur son visage qui ne cache rien de son scepticisme même si il laisse aussi transparaître un certain amusement. Il lui en faut peu en ce moment cela dit ! « Je n’en crois pas un mot ! Pas avec cette tête-là » Elle le pousse grossièrement avec son pied en souriant et continue pour le pousser à développer, ce qu’il fait non sans laisser planer un certain mystère. Si il croit s’en tirer à si bon compte, il se fout le doigt voir le bras dans l’œil.

« Tout ce que je peux te dire c’est que tu dois prendre une petite valise ou un sac à dos, comme tu veux, prendre quelques fringues légères, tes papiers…Et c’est tout. » Son air interrogateur disparaît au profit d’une expression un tant soit plus…plus surprise. Est-ce qu’il comptait l’emmener en week-end en pleine semaine ? Sur l’instant, elle ne sait pas trop quoi dire, il la prend de court très honnêtement, elle ne s’était pas du tout attendue à ce type de proposition et si c’est extrêmement tentant et que la jeune femme a toujours eu tendance à être aventureuse et impulsive, cette fois-ci, c’est un peu différent. Pourquoi ? pour beaucoup trop de raison, pour commencer et quand bien même elle meurt d’envie de sortir de chez elle plus d’une heure, elle ne peut s’empêcher d’éprouver une certaine appréhension à cette idée et puis il y avait ce qui s’était passé entre eux avant l’incident et l’implication que mettait Josef dans leur relation. Elle espérait qu’il n’attendait rien d’elle parce que si elle avait pu penser avoir encore quelque chose à offrir auparavant, cette idée-là avait complétement sombré et disparut avec ce qui restait d’elle-même à Noël. « Si jamais là où je t’emmène ne te vas pas et t’emmerde, tu auras le droit de me demander ce que tu veux pendant une semaine. »

L’Indienne ne peut pas s’empêcher de sourire, voilà une proposition risquée qui méritait surement d’être récompensé. « Carrément ! Et ba dis donc tu m’emmène au bout du monde ou quoi ? Non parce que je veux bien prendre des risques et te faire confiance, mais Josef, je suis une nana, j’ai besoin d’en savoir un peu plus que ca si tu me demandes de choisir quoi mettre dans ma valise ! » Elle s’esclaffe avant de se redresser et de poser sa tasse de café à moitié pleine sur la table basse. « Alors tu m’emmènes où ? les Hamptons ? New-York ? Non, il fait trop froid là bas humm LA ? J’espère que tu ne comptes pas me traîner dans une chapelle de Las Vegas parce que tu risquerais d’être déçu mon grand ! » Elle pause un instant avant de reprendre. « Alors ? tu comptes jouer les hommes mystères encore longtemps ou tu veux que je fasse ma valise ? » Elle secoua la tête à la négative avec un sourire en coin en attendant de voir quelles informations voudrait bien lui donner le grand brun.
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MessageSujet: Re: One more Summer - Daya   One more Summer - Daya EmptyLun 10 Avr - 19:00





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Il tente sa chance, tente peut-être même le diable mais il s’en fout. Il ne reculera pas, hors de question, pas après avoir pris ce risque. Même si Daya montrera quelques pointes de négation, Josef s’arme déjà pour la mettre un tant soit peu au pied du mur, pour la pousser à sortir de cet appartement. L’indienne a besoin de prendre des couleurs, de changer d’air, de décors et même si derrière ce sourire factice elle réussit si bien à dissimuler un mal que Josef ne pourrait réellement comprendre, le pompier sait qu’elle a besoin de se confronter à autre chose qu’à ces murs.

Cash, il lui présente plus ou moins ce qu’il l’attend, espérant éveiller un soupçon de vie dans ce regard qui lui parait presque terne. Daya marque la surprise avant d’afficher un sourire en entendant la suite de ce que lui présente Jo. Pas sûre qu’elle accepte si facilement avant autant de zones d’ombres mais bon… Autant essayer.

- Carrément ! Et ba dis donc tu m’emmène au bout du monde ou quoi ? Non parce que je veux bien prendre des risques et te faire confiance, mais Josef, je suis une nana, j’ai besoin d’en savoir un peu plus que ca si tu me demandes de choisir quoi mettre dans ma valise !

Ils éclatent de rire à l’unisson alors que Josef est ravi de la voir finalement si réceptive. Peut-être que ça ne lui demandera pas autant de manœuvre qu’il ne l’aurait cru…

- Alors tu m’emmènes où ? les Hamptons ?
- Non !
- New-York ? Non, il fait trop froid là bas humm LA ?
- Non plus !
- J’espère que tu ne comptes pas me traîner dans une chapelle de Las Vegas parce que tu risquerais d’être déçu mon grand !

Il tape sa main contre sa cuisse, faussement déçu et déconcerté.

- Dire que j’avais prévu de me marier avec toi déguisé en Elvis et toi en Brigitte Bardo, tous les deux sur notre moto. Il ricane avant de secouer la tête. Non, pas de Las Vegas non plus mais c’était bien tenté.

Daya reste un instant silencieux et Josef ne la perturbe pas, amusé de la voir chercher ainsi où il pouvait bien l’amener pour finalement le rappeler à l’ordre.

- Alors ? tu comptes jouer les hommes mystères encore longtemps ou tu veux que je fasse ma valise ?
- Rah ! Moi qui te croyais femme à risque ! Où est passé ton sens de l’aventure ?

Il secoue la tête, faussement affligé avant de boire deux grandes gorgées de café et de se lever tout en posant la tasse sur la table.

- Tu sais quoi, j’ai la solution qui nous contentera tous les deux. Il désigne la chambre de Daya du pouce. Je m’occupe de faire moi-même ta valise comme ça je ne suis pas obligée de te dire où on va et toi tu te retrouveras avec les fringues qu’il faut pour le séjour.

Et ca ne lui pose absolument aucun problème de devoir s’en occuper, si ça peut leur permettre de partir sans trop trainer et d’en plus, conserver la surprise alors ça lui va. Mais l’idée risque peut-être de ne pas être au goût de la jeune femme…
Josef hausse les épaules, sûr de lui.

- T’en fais pas, j’pense être suffisamment intelligent pour savoir quoi te prendre pour aller a…. Il laisse un moment de suspend avant d’esquisser un large sourire. Non, rêve pas, j’te le dirais pas. Mais je peux au moins te dire que ce n’est qu’à 3h30 de Chicago.

Après, il ne lui a pas mentionné par quel moyen de transport ils allaient s’y rendre. La destination pouvait être aussi bien pour un état à proximité que pour autre chose.

- Et puis, c’est pas comme si je n’avais jamais vu tes sous-vêtements.

Celle-là, il la lui sort avec un large sourire pour ensuite faire demi-tour, direction la chambre de Daya, sans attendre sa réaction.


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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: One more Summer - Daya   One more Summer - Daya EmptyMar 11 Avr - 0:40

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« Dire que j’avais prévu de me marier avec toi déguisé en Elvis et toi en Brigitte Bardo, tous les deux sur notre moto. Non, pas de Las Vegas non plus mais c’était bien tenté. »

Elle lui adresse un sourire moqueur en secouant la tête à la négative. « Avec des plans pareils t’étonne pas si tu finis vieux garçon mon grand, tu vends vraiment pas du rêve ! » Daya s’esclaffe avant de passer une main dans ses cheveux défaits pour les repousser devant ses épaules, elle jette un coup d’œil à son poignet pour y chercher un élastique pour ôter définitivement la masse brunâtre qui la gêne, mais ne constate que son absence. Elle finit par lui demander sur un ton un tant soit peu plus sérieux le fin mot de son histoire d’escapade, mais la réponse qu’elle obtient n’est pas vraiment celle qu’elle attendait. « Rah ! Moi qui te croyais femme à risque ! Où est passé ton sens de l’aventure ? »

Les yeux de la jeune s’écarquillent dans un élan de provocation. Elle a bien envie de lui répondre qu’elle a récemment eu sa dose d’aventure et de risques, mais elle n’a pas vraiment envie de pourrir l’ambiance bonne enfant qui s’étend dans l’appartement d’habitude bien trop silencieux. Alors elle accroche un énième sourire sur ses lèvres et garde sa pensée pour elle, pensée dont elle n’a de toute façon pas envie de reconnaître l’existence. « Aventureuse oui, inconsciente non ! Elle lève un sourcil amusé, sourire en coin avant de poursuivre. Je ne sais après tout pas ce qui se passe là-dedans depuis que t’as décidé d’aller te faire exploser la tronche contre une voiture ! » Si elle se permet de tourner l’accident de Josef à la plaisanterie, c’est parce qu’elle sait qu’il ne s’en formalisera pas, il est après tout le premier à tourner tout ca en dérision, ce qui est sans doute un mécanisme purement défensif, mais il la connaît suffisamment maintenant pour ne pas la prendre nécessairement au mot et garder la légèreté de ses propos pour ce qu’ils sont. Visiblement, il ne relève pas vraiment sa réponse comme une attaque, ce qui a conforte dans son idée et se lève pour prendre un peu les choses en mains, de toute évidence, il a fini d’attendre qu’elle veuille bien lui donner la permission de la kidnapper en direction de la destination de son choix.

À dire vrai, il lui indique maintenant sans réel détour qu’il va lui-même faire sa valise, question pratique hein ? ba voyons en voilà un qui ne manque pas de culot. La flic n’a cependant pas vraiment le temps de s’opposer à cette idée improbable que le pompier reprend la parole.

« T’en fais pas, j’pense être suffisamment intelligent pour savoir quoi te prendre pour aller a…. Non, rêve pas, j’te le dirais pas. Mais je peux au moins te dire que ce n’est qu’à 3h30 de Chicago….Et puis, c’est pas comme si je n’avais jamais vu tes sous-vêtements. »

L’Indienne lève les yeux au ciel, se moquant ouvertement de ce côté comique de bas étage qui la fait cependant rire un peu…quand même ! « Ca va, ca va ! J’ai bien compris que tu n’allais pas lâcher le morceau malgré tous mes efforts ! T’es incorrigible, tu le sais ca ? Elle se lève à son tour, bien décidé à ne pas le laisser farfouiller à sa guise dans ses placards et autres tiroirs. Quant à mes sous-vêtements, je pense que je vais pouvoir m’en occuper, merci, tu les as déjà bien assez vu ! » Et toc ! Elle le suit dans sa chambre et se plante au milieu de la pièce les bras fermement posés sur ses hanches tandis que Josef ne perd guère de temps pour ouvrir porte et tiroirs et analyser sa garde-robe avec intérêt. « Ma valise est en haut de l’armoire ! » Le jeune homme s’exécute et la lui descend, elle l’ouvre alors sur son lit tandis qu’il commence à sortir deux-trois trucs de son placard. « Nan ! pas ca ! Il lève les yeux au ciel et ne dit rien, en tout cas pour le moment. Quoi j’ai quand même mon mot à dire non ? À moins que tu veuilles devoir me rhabiller sur place ! et méfie toi j’ai des goûts de luxe ! » Elle se met à rire, restait à voir si il resterait aussi silencieux et concentré quand elle lui dira non avec l’exact même phrase cinq, six ou sept fois !
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MessageSujet: Re: One more Summer - Daya   One more Summer - Daya EmptyMer 12 Avr - 15:04





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- Ca va, ca va ! J’ai bien compris que tu n’allais pas lâcher le morceau malgré tous mes efforts ! T’es incorrigible, tu le sais ca ?

Il hausse les épaules, l’air de rien.

- On m’le dis souvent ouais.

Du moins, il l’était devenu. Il l’était peut-être avant, allez savoir.
Il ne l’attend pas vraiment, déjà en direction de sa chambre pour aller faire cette fameuse valise qu’il compte bien composer, avec ou sans son aide ! La bonne nouvelle, c’est qu’elle ne refuse pas tellement l’idée de prendre le large et ça, c’est un sacré bon point quand Josef s’attendait à une bataille forcenée pour la convaincre… Preuve que la jeune femme avait VRAIMENT besoin de se tirer fissa d’ici.

- Quant à mes sous-vêtements, je pense que je vais pouvoir m’en occuper, merci, tu les as déjà bien assez vu !

Josef se retourne vers Daya, sourire en coin.

- Tu rigoles ? Je ne les aurais jamais assez vu. Mais j’suppose que j’peux dire la même chose pour mes abdos.

Il se glisse une main sous le tee-shirt pour se frotter le ventre, haussant de nouveau les épaules.
Quoi ? Croit-elle être la seule à avoir des arguments dans cette pièce ? Non. Certes Josef n’a pas la prétention de pouvoir la séduire avec des sous-vêtements affriolants mais il peut au moins jouer de son physique qu’il entretient pour son métier. Chacun son truc.
Josef se plante déjà devant la garde-robe de Daya qu’il analyse avec intérêt.

- Alors, alors…

Qu’est-ce qu’elle va bien avoir besoin pour ce séjour là-bas ? Il a déjà consulté la météo et sait qu’il y fera un temps superbe. En même temps, Miami… compliqué de faire autrement. Il repère les robes, les hauts léger, jupes, et tout ce qui pourrait la mettre à l’aise sur place…

- Ma valise est en haut de l’armoire !
- Hm ?

Pensif, il relève la tête et acquiesce avant de descendre la valise en question pour la filer à Daya. Il la laisse l’ouvrir tandis qu’il choisit déjà quelques fringues…

- Nan ! pas ca !

Il s’arrête net et regarde la robe qu’il a sortie… Avant de lever les yeux au ciel.
Bien, Madame veut être exigeante. C’est pas bien grave. Pas pour l’instant.

- Quoi j’ai quand même mon mot à dire non ? À moins que tu veuilles devoir me rhabiller sur place ! et méfie toi j’ai des goûts de luxe !
- Ne me met pas au défi Daya… vraiment.

Il lui sourit en coin. S’il y a bien une chose à ne plus faire avec lui c’est bien de le provoquer de la sorte parce que si c’est ce qu’il faut pour qu’ils partent sans trop perdre de temps, Josef s’en fout royalement de devoir lui acheter les fringues qu’elle veut sur place.
Ouais, bah la vie de célibataire avec un salaire comme le sien… ça peut représenter quelques avantages. Surtout quand nous ne sommes pas dépensiers comme Josef.
Il plonge sa main dans les fringues, en sort une autre robe… ?
Toujours pas.
Bien, c’est pas un drame.
Une fois, deux fois. Trois fois.
Toujours non, peut-importe ce qu’il lui présente, elle le refuse.

- Bon, vu que tu as simplement décidé de dire à tout ce que je pourrais toucher… J’vais les mettre quand même, ces fringues. Il lui lance un regard de défi en plaçant une robe qu’elle venait justement de refuser. Et faut pas oublier ça, non plus. Deuxième vêtement, un petit gilet, pour les soirées fraiches.

Elle refuse, forcément. Elle lui rappelle qu’elle a QUAND MEME son mot à dire et Josef ricane, amusé.

- Alors mets-y un peu du tiens ! Allez. Il s’écarte pour lui laisser la place. A toi l’honneur. Prend que des trucs légers, robe, tout ça. Ah et un maillot de bain. Au cas où. Il la regarde et lève les yeux au ciel. Maintenant que t’en sais beaucoup trop, tu la fait cette valise ? J’vais aller te chercher tes affaires de toilettes… A moins que LA ENCORE tu préfères le faire seule !

Bien évidemment qu’elle veut le faire seule. Il l’aide malgré tout, lui ramène quelques trucs qu’il lui rapporte sous sa demande comme un bouquin, une paire de lunette de soleil. Il pourrait presque se prendre au jeu et croire qu’ils partent tous les deux, comme s’ils étaient ensemble, comme un couple en somme. Il suffisait de les regarder s’envoyer des vannes dans la gueule, de les regarder bouger dans cet appartement pour s’y méprendre.
Josef patiente près de l’entrée jusqu’à ce que Daya le rejoigne enfin. Les deux jeunes gens descendent les escaliers pour rejoindre la voiture qu’Aaron a eu la bonté de lui prêter pour aller à l’aéroport. Et comme il fallait s’en douter… Daya le bombarde de questions. Pour le faire chier mais probablement par curiosité aussi puisqu’il ne veut pas démordre.
Il finit par garer la bagnole dans un parking puis par guider Daya avec lui… vers le terminal qu’ils doivent rejoindre tous les deux.

- Bon ! Nous y voilà.

Tous les deux devants le grand panneau des départs, Josef fini par se tourner vers l’indienne, son propre sac sur l’épaule.

- Vu que de toute façon tu finiras bien par le savoir tôt ou tard et que je n’ai pas envie que tu me harcèles encore deux minutes de plus… Josef tire un billet de sa poche, celui au nom de Daya. Prête pour Miami ?

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MessageSujet: Re: One more Summer - Daya   One more Summer - Daya EmptyMer 12 Avr - 18:18

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« Tu rigoles ? Je ne les aurais jamais assez vu. Mais j’suppose que j’peux dire la même chose pour mes abdos. » Elle laisse échapper une exclamation surprise, pas pour la partie concernant ses sous-vêtements parce que celle-ci ne la surprenait pas vraiment, mais plutôt l’audace dont il fait preuve concernant ses atouts à lui. Oui parce qu’en réalité, il n’en manque pas, il faudrait être aveugle ET manchot pour ne pas sans rendre compte. Elle finit par secouer la tête à la négative, sourire en coin lorsqu’il glisse sa main sous son t-shirt comme pour imager ses propos. Il ne s’attarde cependant pas sur le sujet et jette un coup d’œil attentif à sa penderie, la jeune femme le coupe cependant dans sa contemplation pour lui demander de descendre sa valise rangée en haut de l’armoire et qui devait certainement avoir pris une sacrée dose de poussière depuis la dernière fois où elle avait eu l’occasion de s’en servir.

A force de refus quant aux choix qu’observait le pompier, ce dernier finit par lui dire que tant pis, elle devrait faire avec et enfourna les vêtements choisis dans la valise qui était ouverte sur le lit. « Mais ! Non ! Daya ressort la robe et le gilet que Josef venait de placer et les jette sur son lit en riant. T’es pas possible hein ! Cette robe est trop grande déjà et en plus, elle est moche ! » Elle place ses mains sur ses hanches et le toise une seconde, manquant d’un soupçon de sévérité pour qu’il la prenne vraiment au sérieux. Elle a pourtant gain de cause, enfin ! et il s’écarte pour lui laisser le champ libre, l’invitant à ne prendre que des vêtements légers et un maillot de bain, ce qui fait sourire la flic qui à maintenant une idée nettement plus claire de la possible destination que lui cache son ami, elle s’avance avec un sourire et commence à faire défiler les robes suspendues pour en choisir quelques-unes.

« Maintenant que t’en sais beaucoup trop, tu la fait cette valise ? J’vais aller te chercher tes affaires de toilettes… A moins que LA ENCORE tu préfères le faire seule ! » Elle balance sa main dans le néant comme pour le faire taire sans dire un mot, mais comme elle n’est pas femme à ne pas s’exprimer, elle ne s’arrête pas là. « Je la fais, une minute ! et tu connais déjà la réponse à cette question. Elle se retourne pour lui faire face et lui adresse un large sourire provocateur. Mais tu peux néanmoins me trouver deux trois trucs…du genre, mes lunettes de soleil, un bouquin, ce genre de trucs, je te laisse chercher, j’ai pas la moindre idée de l’endroit où je les ai foutues. » Sur ces mots, elle termine de choisir ses vêtements qu’elle jette sans véritable soin dans sa valise, avant de s’éclipser dans la salle de bains pour réunir les quelques produits dont elle avait besoin, forte heureusement et bien qu’elle soit un minimum soigné, elle n’était pas du genre à perdre deux heures dans la salle de bains.

Ils avaient rejoint l’aéroport avec la voiture que son copain Aaron lui avait gracieusement prêté et si elle l’avait littéralement bombardé d question ce n’est qu’une fois arrivé à leur terminal qu’il lui avait finalement révélé leur destination…Miami. Elle n’y avait été qu’une seule fois et là tout de suite la seule idée de prendre un bain de soleil loin du chaos environnant de Chicago.

***

Ils étaient arrivés en fin d’après-midi, ce n’est donc que le lendemain qu’il eut loisir de profiter des charmes de la ville et elle ne saurait dire à quel point quitter les rues grisâtres de la ville lui faisait du bien, elle avait l’impression d’avoir laissé tout le poids qui semblait dernièrement lui écrasé les épaules derrière elle. Ainsi, elle avait retrouvé une attitude un peu plus enjoué et un sourire un peu plus naturel et Josef s’était révélé quant à lui d’une compagnie plus qu’agréable, ce qui en soit ne l’étonnait pas vraiment, elle n’avait pas vraiment eu à se plaindre de lui depuis longtemps, mais ce serait mentir que de dire qu’elle n’avait pas un instant craint qu’il ai plus d’une idée derrière là tête et que cette escapade ne soit pas en réalité un prétexte pour remettre le couvert avec elle, ce qui n’était aujourd’hui encore plus qu’hier pas vraiment une option de son côté. Alors oui, il ne la laissait pas indifférente, ca n’avait jamais été le cas, mais son opinion n’avait pas changé, ses craintes étaient toujours présente et n’avaient été que renforcé par ce qui lui était arrivé à Noël et par cette idée sournoise qui commençait à faire son chemin dans son esprit. Toujours était-il que malgré le lit qu’ils partageaient, le pompier n’avait pas eu un geste déplacé à son égard, il se comportait en ami dévoué et attentionné.

Lorsque les deux jeunes gens pénétrèrent dans le hall de l’hôtel, Josef proposa à la jeune femme de dîner dans un restaurant de la ville, ce qu’elle accepta volontiers. « Tu n’as cas allez faire la réservation à la réception, je vais aller me doucher pendant ce temps ! et non c’est pas une invitation. » Elle lève un index devant lui comme pour le mettre en garde et s’échappe avec un sourire. Quelques bonnes dizaines de minutes plus tard lorsqu’elle sort de la salle de bain habillée, mais les cheveux encore dégoulinants, Josef a regagner la chambre et est installé sur le lit les yeux rivés sur son portable, il en délaisse cependant l’écran lorsqu’elle s’adresse à lui. « Chicago te manque déjà ? » Elle se met à rire tandis qu’elle attrape sur le bureau la brosse à cheveux qu’elle y avait laissée pour démêler sa tignasse mise à mal par l’eau de mer. Josef ne répond pourtant rien, elle s’en étonne et retourne son attention vers lui qui est figé les yeux dans le vide, elle pourrait croire qu’il la regarde, mais en réalité, il semble perdu dans ses pensées. « Hey ! mais rien…Youhou, y a quelqu’un ? Elle secoue la main devant lui avant de finalement se rapprocher, n’ayant pas de retour de sa part assez rapide à son goût. Josef ! Elle le secoue un peu avant de se rendre compte qu’il est soudainement un peu palot. Ca va pas ? Tu te sens pas bien ? » Elle porte une main à son front de façon machinale, mais il ne semble pas fiévreux ou quoi, finalement, il finit par reprendre la parole.
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MessageSujet: Re: One more Summer - Daya   One more Summer - Daya EmptyMer 12 Avr - 23:13





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Ca faisait un bail qu’il ne s’était pas sentie aussi reposé. Un shoot direct de vitamine D en plein visage et Josef se sentait presque revivre. Ces derniers mois ont été particulièrement durs pour les blessés des différents attentats mais ils l’ont également été pour les vivants. Josef se souviendra toujours de ces deux, voir terrible journées, où il n’a jamais autant ramassé et déplacé de corps de sa vie. Du plus petit au plus grand. Et quoi qu’on dise sur le métier de pompier, que ce dernier finit par vous endurcir et que vous vous faite à tout, Josef ne cessera pas de revoir de multiples visages durant ces cauchemars.
Quoi qu’il en soit, il n’était certainement pas le plus à plaindre… Ca n’était pas lui qui s’était vu mourir sur un morceau de trottoir gelé de Chicago.
Daya rayonnait presque, sourire aux lèvres, yeux pétillants, presque pleine d’entrain. C’est tout ce que voulait Josef, la revoir aussi…elle-même. Il avait la sensation que quelque part, elle renaissait. Peut-être que ça ne durerait qu’un jour, peut-être juste le temps d’un séjour mais c’était toujours ça de gagner pour elle.

En attendant, il se montre attentif mais mesure ses gestes, cette tendresse qu’il arbore naturellement. En réalité, tout semble se goupiller avec une certaine facilité. Pas besoin de réfléchir, pas besoin de penser ses actions, tout se fait spontanément. Il se sent libéré. Clairement.
Cette première nuit avec elle, aucun geste déplacé. Pas qu’il n’en avait pas eu l’envie mais ça n’était pas l’objectif premier de ce voyage. Bon, certes, il veut la reconquérir, la récupérer, mais ça ne change rien au fait qu’il pense d’abord au bien-être de Daya.
La première journée se passa tranquillement, à arpenter les rues de Miami, lunettes de soleil vissées sur le nez. Visites, balades, pause dans un café à discuter de ce qu’ils avaient vu et de ce qu’ils aimeraient voir le lendemain. Pour finalement rentrer à l’hôtel où Josef se retourne vers Daya, sans vraiment réfléchir.

- Ça te tente un restau ce soir ? A l’extérieur ?

Si lui n’a pas hésité à proposer son idée, l’indienne en fait tout autant pour accepter.

- Tu n’as cas allez faire la réservation à la réception, je vais aller me doucher pendant ce temps ! et non c’est pas une invitation.
- Tu commences à en faire une obsession ! Je vais finir par me poser des questions…

Il la regarde s’échapper, sourire aux lèvres avant de se diriger vers l’accueil pour trouver leur bonheur. Il feuillette le petit dépliant que lui donne le jeune homme et fini par jeter son dévolu sur un restau aux allures qui lui plaisent bien. Intérieur atypique, comme s’ils étaient plongés au cœur d’une forêt tropicale avec pour plats, tout aussi atypique. Il avait envie d’essayer quelque chose de nouveau, de tenter le coup.

- Est-ce que vous pouvez me réservez une table pour deux pour… Il regarde sa montre. Disons 21 heures ?
- Bien Monsieur. A quel nom.
- Mr Miller.

Le réceptionniste acquiesce et Josef le remercie avant de mettre les voiles. Mains dans les poches, il monte les escaliers vers sa chambre et y entre, s’étirant de tout son long. Plus les heures passent, plus il se dit qu’il a eu une putain de bonne idée de les ramener ici, pour quelques jours. Il en vient même à se dire que 4 journées ne seront pas suffisantes pour tout voir, pour tout relaxer à l’intérieur de leurs cerveaux brisés.
Il entend l’eau ruisselée dans la douche et se dit qu’il prendra lui-même une douche tout à l’heure, juste après Daya.
Josef pousse un soupire et s’installe sur le lit, portable en main.
Trois nouveaux messages. Bah putain.
Un de sa sœur, un autre d’Aaron pour lui dire qu’il a bien récupérer sa voiture et un de Natalia pour le remercier d’avoir gardé Eliott la veille.

- Chicago te manque déjà ?

La porte s’est ouverte sur Daya, cheveux encore humides, qui lui balance cette petite vanne. Vanne à laquelle il s’apprêtait à répondre sans qu’aucuns sons ne puissent sortir d’entre ses lèvres.
La violence du choc lui couple le souffle. Il regarde Daya attraper cette brosse à cheveux et les images se mélangent, les couleurs se mêlent à d’autres teintes plus douces, moins crues. Des flashs s’imposent devant ses yeux, brutalement. Cette même femme qui sort de sa douche dans une chambre d’hôtel sensiblement différente de là où ils sont.

« Chicago te manque déjà ? »

Cette phrase résonne alors que Daya le regarde, large sourire aux lèvres.
Et Josef ne se sent plus du tout le même. Plus les mêmes émotions, plus les mêmes pensées. Son cœur s’emballe violemment alors qu’il revoit la jeune femme le rejoindre, sourire presque aguicheur mais aussi d’une tendresse profonde que quiconque aurait pu déceler. Il la revoit lui enlever le téléphone des mains pour le jeter un peu plus loin sur le lit et venir à califourchon sur ses genoux. Josef revoit ces images avec une exactitude qui lui donne une violente nausées mais surtout, un violent mal de crâne. Il pourrait presque sentir les bras de Daya autour de son cou, l’odeur de son parfum… et la texture de ses lèvres. Les images se découpent de nouveau alors qu’il les revoient faire l’amour, qu’ils les revoient dans cette chambre d’hôtel entrain de déconner. Et le film reprend de zéro.
Daya qui sort de la douche, se démêlant les cheveux. « Chicago te manque déjà ? »
Un souvenir. Pur et simple. Brutal, inattendu. Et il ne fait pas que voir les images, il ressent également. Un tas de sensations qu’il ne connaissait pas vraiment, dont il ne se souvenait pas. Et le plus frappant est certainement l’amour qu’il portait à Daya à cette époque… Mais laquelle ?
Tout lui revient, par fragment. L’endroit, pourquoi ils étaient là, ce qu’ils éprouvaient l’uns pour l’autre, la période approximative.
Il se sent fébrile, presque au bord du malaise.
Les toubibs lui avaient dit quoi déjà ? Qu’il se pouvait que des souvenirs ressurgissent parfois, sans préavis. Que ça risquerait de le perturber, de fragmenter la nouvelle identité qu’il allait se forger.

- Ca va pas ? Tu te sens pas bien ?

Il sursaute lorsqu’il sent quelqu’un lui poser une main sur le front, revenant pleinement à lui. Josef cligne des yeux et se penche légèrement en avant, se massant les tempes du bout des doigts, grimaçant de douleur. Ce mal de tête lui fait un mal de chien et ce souvenir surgit de nulle part ne cesse de tourner en boucle dans son esprit, comme s’il n’avait plus que ça. Quelque part, il aurait presque envie de chialer de retrouver un fragment de sa vie et de l’autre, il se sent complètement paumé. Il se souvient, oui. De ça et de l’amour qu’il portait à cette femme assise à côté de lui, qui se soucie sincèrement de son état. Il sent sa main sur son épaule, l’autre sur son bras. Un frisson le traverse.
Nom de dieu.
Il se passe les deux mains sur son visage avant de se redresser lentement et de se tourner vers Daya, confus.

- Cuba ?

Elle ne doit pas comprendre, pas comme ça alors qu’il lui lâche le nom d’un pays sans explication. Il a chaud et un peu l’impression d’étouffer. C’est un sentiment très étrange et absolument différent de ce qu’il avait pu s’imaginer.

- Nos premières vraies vacances, on les a faites là-bas, c’est ça ? Il cligne des yeux, fronce les sourcils, sans la lâcher du regard, y cherchant quelconques informations, confirmations. Tu es sortie de la salle de bain et tu m’as dit exactement la même phrase, mot pour mot, parce que je lisais un vieux journal de chicago que j’avais retrouvé au fond de mon sac.

Et après ? Moment perturbant du souvenir. Parce que désormais, il a l’impression que ses émotions passées se mêlent à ceux présents. Une putain de confusion qui ne fait qu’accroitre ce mal de tête et ce besoin d’air, de respirer. Il a le ventre noué et plus ses yeux s’attardent sur Daya, plus il veut l’avoir contre lui. La sentir. Retrouver cette sensation frôlant une perfection qu’il n’aurait jamais vraiment imaginé mais dont il a saisi toute l’ampleur dans ce souvenir.

- C’est la première fois que ça arrive, qu’un souvenir ressurgisse comme ça.

Et pour que ça lui tombe sur la gueule comme ça, c’est que ce souvenir avait toute son importance. Et par extension, il pousse certainement Daya à se remémorer ce moment qui n’était que bonheur pur et simple. Une relation des plus tranquilles, apaisante, saine. Ca ressemblerait presque à ce qu’ils sont entrain de vivre, à quelques détails près.
Il secoue la tête, se reprend.
Pas question de gâcher ce weekend prolongé.

- Désolé, j’vais aller prendre ma douche. J’en ai pour cinq minutes.

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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: One more Summer - Daya   One more Summer - Daya EmptyJeu 13 Avr - 11:24

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«  Tu commences à en faire une obsession ! Je vais finir par me poser des questions… » Elle ne relève pas et se contente de s’éclipser mais alors qu’elle est sous la douche, la phrase lui revient un peu en tête, est-ce qu’elle se monte la tête toute seule ? Est-ce qu’il s’agit là d’un surcroit de narcissisme ? Elle secoue machinalement la tête avant de l’avancer sous le jet d’eau brûlante, noyant son questionnement sous le silence assourdissant de l’eau. Josef avait dû finir par comprendre qu’il ne tirerait rien de l’indienne, borné comme elle était et sourde aux sentiments qui pouvaient encore exister entre elle et Josef. Lorsqu’elle sort de la douche, tout ça c’est évaporé et elle a retrouvé la légèreté qui l’habite depuis qu’ils sont arrivés à Miami, elle se dirige tout sourire vers le bureau pour récupérer sa brosse à cheveux et questionne son pompier qui semble obnubilé par son téléphone, mais sa réaction qui d’habitude ne se fait jamais vraiment attendre reste inexistante, elle se rapproche de lui et tente de le sortir de cette torpeur qui lui ternit le teint. Une main sur son front, elle cherche à voir si il ne s’agit pas là d’une fièvre soudaine, mais lorsqu’il sursaute et se remet en mouvement, c’est pour saisir sa tête dans ses mains en se penchant en avant. Migraine fulgurante ? Daya pose une main sur l’épaule de son ami et l’autre sur son bras dans un geste réconfortant. « Qu’est-ce qui se passe ? mal au crâne ? tu veux que j’aille te chercher un médicament ? de la glace ? » Le brun ne répond pas, mais se redresse lentement avant de planter son regard dans le sien. Dire que tout ça ne génère pas une inquiétude grandissante serait mentir, elle ne sait plus si c’est la vision d’un Josef fébrile ou son silence qui est le pire, mais le cumul des deux est profondément préoccupant.

« Cuba ? »


La jeune femme fronce les sourcils et reste là un peu confuse, ne comprenant pas vraiment ce qu’il veut dire. « Cuba ? » elle ne reste cependant pas longtemps dans l’ignorance puisque Josef reprend la parole pour lui demander si c’est bien là-bas qu’ils avaient passé leurs premières vacances ensemble. L’Indienne est complètement abasourdie par la véracité de cette question, ces vacances en question elle ne lui en a jamais parlé et à en croire son attitude, elle se demande s'il vient de se souvenir ou s'il s’agit juste d’une réminiscence de ce que d’autres auraient pu lui raconter. « Tu es sortie de la salle de bain et tu m’as dit exactement la même phrase, mot pour mot, parce que je lisais un vieux journal de Chicago que j’avais retrouvé au fond de mon sac. » Elle pousse un soupir qui s’échappe un peu bruyamment de sa bouche, elle avait oublié ce détail, elle se souvenait de ses vacances évidemment, mais cette scène précisément elle en avait complètement effacé le souvenir sous un amas d’autres sans doute plus important et pourtant maintenant qu’il le lui décrivait, il semblait refaire surface et se défaire du flou qui l’entourait encore quelques secondes auparavant. « Oh mon Dieu Jo…tu te souviens de ça . Elle reste bouchée bée, elle comme lui d’ailleurs très certainement avait cessé de croire qu’il finirait par se souvenir, que sa vie passée avait été perdu définitivement, effacée pour ne lui laisser pour choix que de recommencer de zéro, sans les mauvais moments et les traumatismes, mais aussi sans les bon moments indispensables pour se construire. Tu te souviens d’autre chose ? c’est…elle lui sourit c’est inespéré ! » Il ne semble pourtant pas être aussi extatique qu’elle, mais elle comprend vite pourquoi c’est la première fois que cela arrive, ça l’étonne un peu, elle était intimement persuadée qu’il avait déjà eu ce genre d’expérience, au moins en ce qui concernait Natalia, mais de toute évidence elle avait fait fausse route. Elle ne pouvait qu’imaginer ce qui devait se passer dans son esprit, à quel point cela devait être perturbant de voir défiler devant ses yeux des images familières, mais pourtant complètement étrangères.

« Désolé, j’vais aller prendre ma douche. J’en ai pour cinq minutes. »
« Hey, hey. Une minute ! Sa main toujours posée sur son bras, elle le retient alors qu’il esquisse un geste pour rejoindre la salle de bains, sa main glisse alors dans la sienne et elle l’oblige à se rassoir à côté d’elle. Pourquoi tu t’excuses ? C’est une bonne chose Josef…c’est peut-être le début du retour progressif de tes souvenirs et c’est un bon souvenir…un excellent souvenir même ! » Elle ponctue ses encouragements de sourires sincères. Elle comprend son trouble, mais elle ne veut pas le laisser dans un état aussi borderline. « Tu es sûr que ça va aller . On peut rester tranquille ici si tu veux. » Il ne répond pas tout de suite, aussi elle finit par ôter sa main de la sienne avant de la laisser retomber dessus. « Tu n’as cas y réfléchir sous la douche. » L’Indienne lui décoche un sourire avant de se redresser et d’attraper le portable du pompier pour le poser sur la table de nuit. Une fois ce dernier disparut derrière la porte de la salle d’eau, elle récupère sa brosse à cheveux et s’installe à sa place pour continuer ce qu’elle avait vainement commencé à faire, mais c’est à son tour de se faire rattraper par le souvenir que son ex petit ami a remis au gout du jour. Un vague sourire vient s’afficher sur ses lèvres, cuba restera sans doute l’un des meilleurs souvenirs de leur vie de couple, c’était un voyage qu’ils s’étaient difficilement accordé au milieu de leur emploi du temps plus que chargé pour fêter leur un an et cela avait encore même aujourd’hui un gout de perfection, le cliché de la lune de miel qui n’en était pas une, un intermède loin du monde, Juste eux deux…un peu comme aujourd’hui, l’amour en moins…ça rendait presque ce voyage impromptu un peu triste, comme s'il manquait quelque chose, comme s'il manquait l’essentiel, un mensonge enrobé dans une illusion en soi. Soudainement elle réalisa que ça lui manquait, sans savoir si c’était l’homme derrière la porte qui lui manquait ou l’idée d’une relation telle qu’ils l’avaient un jour eu et c’était une question à laquelle elle ne trouverait peut-être pas de réponse tout de suite, ça lui semblait en tout cas un peu difficile prestement. Si ce souvenir avait ébranlé Josef, il avait très certainement effrité les fragiles fondations sur lesquelles elle reposait depuis qu’ils avaient quitté la ville. Le pompier finit par réapparaître et elle colla une façade qu’elle commençait à maîtriser sur le moindre trait de son visage. « Tu te sens mieux ? »

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MessageSujet: Re: One more Summer - Daya   One more Summer - Daya EmptyJeu 13 Avr - 23:00





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- Oh mon Dieu Jo…tu te souviens de ça

Très bien même. Peut-être, un peu trop dans le détail, dans les ressentis. C’est violent, ça fait mal mais d’un côté, c’est comme un poids qui se lève et le soulage. Il ne saurait absolument pas décrire ce qu’il ressent en cette seconde où tout semble être un putain de foutoir sous son crâne.

- Tu te souviens d’autre chose ? c’est…c’est inespéré !
- Non… Juste de ça.

« Juste ». C’est déjà un … miracle. Inespéré comme le dit si bien Daya. Il n’y avait que très peu de chances pour que Josef puisse recouvrir la mémoire, ne serait-ce que des souvenirs MAIS, le risque zéro n’existe pas.
Et Daya qui a l’air si heureuse pour lui, presque soulagée. Yeux brillants, sourire aux lèvres, il ne l’en trouve que plus belle. Touché de la voir si concerné et à la fois troublé de tout ce qu’il peut ressentir à son égard, Josef préfère foutre les voiles. Noyer ses esprits sous une douche froide ou brûlante, peut lui importe tant qu’il se lave de cette boule d’émotions qui lui pèse sur l’estomac.

- Hey, hey. Une minute !

Il n’a que le temps d’esquisser le geste de partir que l’indienne le retient, main sur le bras. Puis mains dans la sienne.
Un court jus explose dans son ventre suivit d’une chaleur diffuse, agréable. Ce simple geste lui colle un frisson le long de la colonne. Ce même frisson qu’il pense avoir ressenti lors de ce souvenir alors que Daya venait l’embrasser avec un amour certain, sans détour.
Où était passé toutes ces émotions qu’ils avaient éprouvés l’un pour l’autre ? Où était cet amour véritable, brute et réel ? Ca le rend profondément triste, d’un coup. De voir à côté de quoi il est passé. De SAVOIR. De comprendre ce qui lui a échappé dans cette vie dont il ne se souvient pas. Son regard glisse vers Daya et Josef sent bien son cœur faire une embardée, se contracter sous les émotions. Il se sent complètement désorienté, ne sait plus ce qu’est la réalité et l’imaginaire, pourtant tout ça lui semble bien réel, bien vivant.

- Pourquoi tu t’excuses ? C’est une bonne chose Josef…c’est peut-être le début du retour progressif de tes souvenirs et c’est un bon souvenir…un excellent souvenir même !
- Oui, de ce qu’il m’en reste c’est ce que j’ai cru comprendre.

Il ne peut s’empêcher de sourire à son tour. Pas l’un de ces sourires francs et grands mais présent malgré tout. Comment ne pourrait-il pas être heureux de se souvenir de ça ? Ils avaient l’air si bien, si apaisé, si heureux ensembles.
Peut-être est-ce justement pour ça qu’il ne devrait pas être si content de se souvenir… Se remémorer quelque chose d’aussi beau et intense pour ensuite prendre conscience que tout ça ne lui reviendra pas, autant dire que ça lui foutait une bonne claque dans la gueule.

- Je n’sais pas si d’autres choses me reviendront. Et peut-être que c’est pas plus mal comme ça, j’en sais trop rien.

Parce qu’il préfèrerait sincèrement s’éviter les mauvais souvenirs. Que ça soit ceux passés avec Daya ou n’importe quels autres qui pourraient plus le miner qu’autre chose, il n’en veut pas. En quelques minutes, il revoit son jugement concernant cette amnésie qui l’a tant plongé dans un gouffre sans fond et obscure. Les premières semaines ont été rudes, pour ne pas ainsi dire atroce, pour lutter contre ce mur de béton au creux de sa mémoire, ne lui laissant que du vide pour simple réponse. Mais maintenant qu’il prend conscience que de mauvaises choses puissent venir éclater toutes les nouvelles fondations qu’il a établi… Non très peu pour lui.

- Tu es sûr que ça va aller . On peut rester tranquille ici si tu veux.

Il n’est pour l’instant pas capable de lui répondre, ne sachant déjà pas tellement où il se trouve dans son propre esprit. Entre Cuba et Miami.
Ce n’est que lorsque Daya dégage sa main de la sienne qu’il prend conscience qu’il s’y était doucement accroché. Sensation agréable sous ses doigts, sous sa paume. Un geste qui aurait pu être anodin si l’indienne n’avait pas autant représentée pour lui.

- Tu n’as cas y réfléchir sous la douche.

Il la regarde sourire avant de lui rendre ce même geste, plus franchement. Cette douceur dont elle fait preuve lui semble différente de ces autres fois à l’hôpital où il frôlait parfois la crise de nerfs. Josef ne sait pas si c’est le temps qui les a rapproché de nouveau ou s’il ne se monte tout simplement pas tout un film suite à ce souvenir, mais quoi qu’il en soit, c’est présent.
Et ça ne fait qu’accroitre la brutalité de ce qu’il perdu.

- Oui, on n’a qu’à faire ça.

Presque atone, ça ne lui ressemble pas. Lui-même déteste se sentir si… troublé, si paumé.
Il ne perd pas de temps à se rendre dans la salle de bain où il s’enferme à clé pour venir se planter devant le miroir et s’y regarder.
Qui était-il vraiment ? Cet homme, là, devant lui. Que valait-il. Qu’était-il avant.

- Josef Miller, 30 ans. Lieutenant, pompier. Né à New-York…

Il murmure encore quelques mots, quelques indications temporels, caractériels. Pour se situer, se replacer dans la réalité. Une habitude prise lorsqu'il était encore à l'hôpital et que tout ce qu'il construisait menaçait de disparaître en un claquement de doigts.
Il se frotte le visage, gratte légèrement cette barbe de trois jours qu’il n’a toujours pas rasé.
Quel putain de bordel. Quel putain de foutu bordel.
Ca lui remue les neurones comme un carambolage là-dedans. Et surtout, il n’sait plus tellement où il en est dans ces émotions qui s’entrechoquent, à croire qu’il se joue un duel sous ses côtes.
Josef finit par quitter ses vêtements et se couler sous l’eau bouillante. Il ferme les yeux… et les souvenirs lui reviennent aussi fraichement que tout à l’heure. Un mécanisme qui lui parait tellement simple à présent, comme si c’était aussi naturel que de respirer. Et nom de dieu, c’est frustrant.
Frustrant de voir que tout semble si simple alors que s’il essaie par exemple de se rappeler son adolescence, il rencontre ce même mur en béton, cette même frustration. Au lieu d’y rester, il se replonge dans ces images qui lui donne presque du baume au cœur. Il est sidéré de voir à quel point il l’aimait, de voir à quel point Daya elle-même semblait être attachée à lui. Il revoit son sourire, sa joie pure et simple, leur étreinte, leurs mots, leurs caresses.
Et il prend conscience de ce vide, au creux du bide. A quel point tout ça lui manque terriblement. Et pas seulement la situation.

Il ne sait combien de minutes ce sont écoulés avant de se décider à sortir de cette douche. Josef enfile ses fringues, glisse un coup de parfum et quitte la salle de bain pour trouver Daya à la même place que lorsqu’il l’a quittée.

- Tu te sens mieux ?
- Oui, puis prendre l’air fera du bien. Il lui sourit, plus détendu. Et peut-être quelques verres de vins aussi.

Il se laisse à rire, se dirige vers le bureau pour y prendre ses affaires avant de regarder sa montre qu'il enfile à son poignet.

- Tu es prête ? On peut partir maintenant pour y aller tranquille, histoire de se balader un peu en cours de route.

Il est d’avoir « oublier » ce qu’il lui est tombé sur le coin de la gueule, au contraire. Ca le travail mais il en cache les moindres parcelles de troubles. Pour la simple et bonne raison qu’il ne veut pas gâcher ce moment, qu’il veut tenter le coup de vivre cette soirée pleinement sans se laisser bouffer par toutes ces émotions incontrôlables.
Le pompier attend la jeune femme avant de quitter la chambre d’hôtel à ses côtés.
Et la soirée se présente sous une perfection troublante.
Cette fois, pas de verre renversé, pas de maladresse de la part du pompier, seulement des rires, des discussions plus ou moins sérieuses mais surtout de la légèreté. Les plats aussi bons les uns que les autres se suivent, le vin remplit quelques verres, embrume légèrement leurs esprits pour les déliés, les apaisés de toutes les questions ou obscures pensées qui pouvaient leur gâcher ce moment. Et ils étaient foutrement bien, calés dans ce restaurant aux allures de jungle, avec une ambiance apaisante et fraiche.
Josef finit par aller régler la note avant d’aller rejoindre Daya qui l’attendait dehors. Ils prennent le chemin inverse, se permettent même un détour pour profiter de la fraicheur de la nuit.

- Tu tiens le coup ? Il lui jette un regard en coin, sourire aux lèvres. T’as plus l’habitude de boire, j’voudrais pas que tu nous fasses un malaise.

Il l’a charie, la taquine. Elle le renvoie doucement chier, comme à son habitude. C’est le cœur léger qu’ils arrivent à l’hôtel, emprunte l’escalier pour finir dans cette chambre.
Et durant tout le chemin, Josef prend conscience d’une chose : Ce qu’il a perdu, il veut le retrouver. Presque de façon viscérale. Et cette soirée n’a fait que lui démontrer par A + B à quel point Daya représentait, à quel point elle lui éveillait des émotions brutes de décoffrages. Pas un truc à la con, un truc qui vous survole vite fait pour être oublier le lendemain. Et d’avoir « goûter » à ce qu’était leur avant n’a fait qu’accroitre ces émotions.

Daya ouvre la porte et cherche la lumière alors que Josef ferme derrière eux.
Tout se fait rapidement, sans réfléchir un seul instant.
Le pompier attrape le poignet de l’indienne avant de l’attirer contre lui, sans vraiment la brusquer. C’est surtout une étreinte qui transpire une envie profonde, vivante. Josef capture ses lèvres, une main sur sa hanche, l’autre dans son cou pour raffermir l’échange. L’odeur de la jeune femme lui parvient, la douceur et la texture de ses lèvres le transportent. Son ventre se crible d’un courant électrique alors qu’il savoure ce contact brûlant, passionné. Tout autour de lui devient incandescent.
Et dans ce geste, il prend conscience qu’il n’avait pas tort. Tout était exactement comme dans ses souvenirs. Et ça n’est pas celui de l’appartement qui lui revient, mais bien celui de Cuba qui flotte dans un coin de son esprit.

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Daya Laghari

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Au-delà de l’impact physique que cette réminiscence a eu sur lui, la jeune femme se rend compte en l’interrogeant un peu que le pompier n’a pas l’air particulièrement enthousiaste ni de s’être rappelé, ni du souvenir en lui-même et cela la perturbe un peu. Elle aurait sans aucun doute pensé que ce dernier se serait réjoui d’une pareille surprise, lui qui recherchait sans cesse trace de son passé…mais de toute évidence ce n'était pas vraiment le cas, tout du moins pas en apparence.

« Je n’sais pas si d’autres choses me reviendront. Et peut-être que c’est pas plus mal comme ça, j’en sais trop rien. »


C’était une réponse qui confirmait ce qu’elle était justement en train de se dire, mais qu’elle ne comprenait pas vraiment, si elle était à sa place elle est persuadée qu’elle serait en quête constante de réponses pour retrouver ce qu’elle avait perdue, elle n’imagine pas vraiment pouvoir craindre son passé, ça n’avait pour elle en l’instant que peu de sens, mais elle n’était pas Josef, elle n’était ni dans sa tête, ni dans ses pompes alors loin d’elle l’idée de lui imposer sa façon de voir les choses, quand bien même elle souhaitait comprendre pourquoi un souvenir qui plus est positif pouvait lui avoir fait changer d’avis de la sorte. « Je pensais que tu serais plus exalté que ça, tu cherches tes souvenirs depuis des mois…j’imagine que c’est perturbant et que ça doit amener des questions, mais…oublie ça tu sais quoi on en parlera quand tu te sentiras mieux. » Elle lui adresse un sourire encourageant avant de lui proposer de remettre leur dîner et de rester à l’hôtel à la place, il avait après tout sûrement eu son quota d’animation pour la soirée. Devant le silence que lui impose le pompier, elle le pousse à aller prendre une douche histoire que ses joues reprennent les couleurs qu’elles avaient perdues. Il s’exécute sans réellement demander son reste et la laisse ainsi seule avec ses propres souvenirs, souvenirs qu’elle, n’avait pas eus loisir d’oublier. Daya avait eu d’autres relations que l’on pourrait qualifier de sérieuses depuis sa séparation d’avec l’homme qui se trouvait prestement dans la douche, mais en toute honnêteté aucun d’eux n’avait eu la même importance, on ne se défait pas si facilement de quatre années de vie commune apparemment. Ainsi elle savait et aujourd’hui encore plus, pas de part ce qu’ils avaient traversé ensemble ces derniers mois, mais surtout de par ces trois années de silence radio, que le pompier garderait toujours une place particulière dans son histoire personnelle et c’est justement l’attachement qu’elle avait pour lui qui la poussait à faire de cette relation quelque chose de plus stable qu’une flamme qui risquait de s’éteindre aussi sûrement qu’elle l’avait déjà fait plusieurs années auparavant.

Finalement il sort de la salle de bain et présente déjà une mine plus rafraîchie, elle lui demande donc si il se sent mieux, ne sachant pas vraiment quel autre sujet abordé dans l’immédiat sans le replonger dans une torpeur désagréable. « Oui, puis prendre l’air fera du bien. Et peut-être quelques verres de vins aussi. » Il l’a fait rire et l’accompagne, tandis qu’il se dirige à son tour vers le bureau pour remettre sa montre en place sur son poignet et l’inviter à se mettre en route, histoire de flâner en chemin. À son tour, elle ne se fait pas prier et se redresse, posant sur la table à proximité sa brosse et tendant son portable au jeune homme, avant de récupérer ses affaires et de le suivre à l’extérieur de la chambre.

Le repas se passe sans encombre, elle tout comme lui d’ailleurs évite le sujet du souvenir et se contente de discuter de tout et de rien et de se remémorer des souvenirs que cette fois ils partagent vraiment et qui remonte donc a bien moins de temps que Cuba. Les plats s’enchainent tout comme les verres qui ne cessent de se remplir et lui font un peu tourner la tête, elle n’a pas bu depuis un bon bout de temps et elle n’est d’ailleurs pas censée le faire, étant encore médicamentée suite à ses opérations, mais elle avait pris le parti de ne pas poursuivre ses prises durant le week-end, après tout elle était en vacances et n’avait pas vraiment envie de se restreindre sur tout ce qui pourrait lui apporter un peu de distraction et de plaisir, chose qui s’étaient faites bien trop rares ces dernières semaines.

Lorsqu’elle sortit du restaurant, l’air nocturne vint un peu lui rafraîchir les idées, les rues étaient bien moins animées qu’en journée, mais restaient tout de même habitées par ce qui semblait être plus des touristes que des locaux, Chicago ne lui manquait vraiment pas et l’idée même de devoir y retourner lui serra soudainement un peu l’estomac, mais c’est à l’exact même moment que Josef vint la rejoindre et la soustrait à cette pensée.

« Tu tiens le coup ? T’as plus l’habitude de boire, j’voudrais pas que tu nous fasses un malaise. » Elle fronce le bout de son nez et secoue la tête à la négative. « Je me sens parfaitement bien Miller, je sais encore boire, je te signale ! Lance-t-elle en se plantant devant lui, les mains fermement posées sur ses hanches. Qu’est-ce qu’il y a ? t’as envie de jouer au pompier, c’est ca ? » Elle se met à rire et se retourne pour continuer leur chemin, les températures son plus que clémente et ne lui donne pas nécessairement envie de rejoindre la chambre d’hôtel, aussi elle oriente leur chemin vers une rue perpendiculaire à leur direction pour longer le bord de mer jusqu'à leur destination. « Je pense que demain serait une journée parfaite pour rien faire sur la plage, tu crois pas ? Prendre le soleil, barboter et juste traîner…je sais pas toi, mais là tout de suite ca me vend un peu du rêve, surtout quand je me souvient du froid glaciale qui nous attend à Chicago ! » L’air près de l’océan est plus frais et elle sent un frisson lui parcourir la colonne vertébrale, elle croise ses bras sur sa poitrine en réflexe défensif, bien qu’en soit ca ne serve pas à grande chose, de toute façon, ils ne sont désormais plus très loin.

Lorsqu’elle pénètre dans la chambre, celle-ci est plongée dans la pénombre, seules les lumières de la rue viennent éclairer partiellement le mobilier éteint de la pièce, elle tend son bras vers l’interrupteur, mais son geste est interrompu ou plutôt dévié par Josef qui l’attire subitement contre lui pour l’entraîner dans un baiser incendiaire. Ce geste, elle ne l’avais pas vu venir, tout jusqu’ici s’était déroulé sans sous-entendu, sans équivoque et c’était une situation qui lui convenait parfaitement, pourtant elle ne s’échappe pas de l’étreinte de Josef, elle se laisse porter sans apposer aucune résistance, sans réfléchir deux fois à ce qui se passe, ce qui est sans doute une première depuis qu’ils ont renouer. Etait-ce l’ambiance détendue de ces vacances impromptues ? Le rappel inattendu de leur passé commun ou l’étonnante ressemblance de cet instant avec celui qu’ils avaient partagé à Cuba ? Peut importait en réalité, elle n’avait juste pas envie de se poser de question là tout de suite, elle en aurait sans doute tout le loisir le lendemain et elle ferait à ce moment-là avec les conséquences de cette incartade qu’elle n’avait pas du tout envie de refuser. La jeune femme passe ses bras autour du cou du pompier et prolonge ardemment leur baiser qui n’en finit plus d’emplir sa poitrine d’une chaleur doucereuse et tord son estomac sous des crampes d’excitation. Ses bras descendent sur la poitrine du pompier tandis que son visage reste résolument proche du sien, ses lèvres frôlent les siennes alors que sa main attrape celle du brun pour l’attirer vers le lit ou traînent encore nombre de leurs affaires. Elle pousse son amant sur les draps et vient le rejoindre, à califourchon sur lui, cherchant désespérément les lèvres qu’elle vient juste de quitter. Elle n’a cette fois-ci rien à dire, pas de mise en garde, pas de contestation, pas de taquinerie jeté au vent. Rien si ce n’est ce contact passionné.
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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: One more Summer - Daya   One more Summer - Daya EmptyVen 14 Avr - 23:18





nothing is ever forgotten
Daya & Josef


A la manière dont elle répond à son baiser, Josef sait qu’il n’est plus le seul à chercher quelque chose. Différent ou non, le but reste finalement le même. Sentir l’autre. Plus proche, plus fort, pour s’oublier l’un avec l’autre. Lorsque Daya passe ses bras autour de son cou, le pompier la serre bien plus farouchement à lui, tout en continuant de lui rendre ces baisers enflammés et impétueux qu’elle lui donne. Il doit bien admettre une chose, c’est qu’il ne s’attendait pas à un tel répondant. Pas à quelque chose de si enflammé.
Alors, si malgré toutes ces fois où Daya lui a dit et répété qu’il ne se passerait plus jamais rien entre eux… Pourquoi autant de passion dans cette façon de l’embrasser ? Pourquoi autant d’envie et de désir dans ce regard qu’elle lui jette, juste le temps de le pousser vers le lit où il s’y laisse tomber, sur le dos ?
Il ne se penche pas plus sur la question, n’en a pas envie, n’en a pas besoin pour le moment alors que l’indienne revient à la charge de ses lèvres incandescentes. Josef saisit son visage entre ses mains chaudes et la garde ainsi, pour l’embrasser. Encore et encore. De façon toujours plus folles, plus brûlante, comme si la jeune femme risquait de lui échapper à tout instant. Et dans cet échange, se passe autre chose. Un besoin, une passion qui n’était pas autant présente que l’autre fois dans cet appartement. Cette fois, ils s’abandonnent complètement. Plus de mots, de menaces ou de taquineries à la con pour montrer qui est le plus fier et le plus résistants des deux. Tout ça est loin derrière eux, loin derrière ces murs qui ornent la chambre d’hôtel qui accueille déjà leurs premiers souffles et soupires.
Josef glisse finalement ses mains dans le cou de Daya, puis sur ses hanches qu’il tient fermement avant de les glisser sous sa robe qu’il lui retire finalement la seconde d’après. Et là encore, ils s’accordent uniquement le temps de reprendre leur souffle avant que Josef ne se redresse légèrement pour retrouver ses lèvres, pour finir assit, la gardant toujours contre lui. Son tee-shirt n’est plus qu’un souvenir à son tour, un long frisson extatique lui parcourant la colonne vertébrale d’enfin sentir sa peau contre la sienne. Sa respiration presque en accord avec son torse qui se soulève lui aussi d’excitation, où son cœur bat avec une rapidité effarante.
Il lui dévore les lèvres, puis la peau de son cou où il s’y attarde quelques secondes supplémentaires, prenant le temps de faire monter la pression, la tension déjà présente. Chaque soupire suffit à accroitre cette passion qui bat à ses tempes et s’il vit cet échange de façon bien différente, c’est bien pour une raison.
Cuba.
Le souvenir qui lui est revenu est resté accroché fermement à ses émotions, renouvellent la façon dont il voyait et considérait Daya. Ou plutôt, agrandissant l’horizon, les possibilités. Il a la sensation de se sentir plus complet alors qu’il la tient dans ses bras, qu’elle l’embrasse, lui mordille la peau du cou. Alors qu’il sent ses mains dans son dos, son souffle chaud sur sa joue.
Oui, tout est différent. Plus puissant et plus vivant. Et tout ça ne vient pas que de lui… C’est une Daya différente qu’il a contre lui sur bien des points.

Josef finit par inverser les rôles d’un mouvement du bassin pour la renverser sur le lit.
Au-dessus d’elle, alors que ses mains parcourent sa peau nue avec avidité, il finit par marquer une pause. Juste une seconde où il croise son regard aussi flamboyant que le sien. Mais comme deux affamés, comme deux êtres ne pouvant survivre sans le toucher de l’autre, leurs lèvres se retrouvent de nouveau pour un énième baiser incandescent.
Il en perdrait presque la raison de la voir si brûlante et éperdue que lui, si bien que dans son élan, il ne prend pas la peine de dégrafer le soutien-gorge de Daya mais de le lui arracher d’un coup sec sans réel effort. Trop de tissu là où il ne faut pas, il se doute bien qu’elle lui fera une petite réflexion demain mais tant pis, pas sûr qu’elle s’en formalise vraiment, là maintenant.
Puis ses doigts suivent le parcours d’une cicatrice encore fraiche, la frôlant, dessinant sa courbe tout en embrassant les lèvres de Daya. Et si certaines personnes pouvaient être repousser par ce genre de détail, Josef lui s’en fout. Cicatrice ou non, cette nana arrivera toujours à lui faire perdre les pédale un peu plus à chaque fois. Et puis, elle fait partie d’elle. Alors, pourquoi s’y attarder ? Il ne le fait pas, ses mains bien trop occupées à d’autres endroits diverses du corps de l’indienne qu’il sent se cambrer sous ses gestes et attentions.
Et il ne doute pas une seule seconde que Daya se chargera de lui rendre la pareil d’ici quelques secondes…

¤

La nuit s’est prolongée sur une heure. Puis deux. Puis d’autres encore, Josef en ayant perdu le compte. Si tant est qu’il l’est vraiment débuté. La passion qu’il avait éveillée et que Daya avait entretenue avec fougue s’est agréablement prolongé sur une bonne partie de la nuit, jusqu’à les épuiser. Clairement. Il ne se souvient pas avoir ressenti ça une seule fois, pas depuis qu’il s’était réveillé à l’hosto avec toute sa vie en moins.
Son cœur bat encore un peu trop rapidement mais il n’en fait pas attention. Daya dort à côté de lui, roulée en boule sur le côté alors qu’il s’est calé dans son dos, lèvres appuyées sur son épaule.
Pas foutu de dormir. Pas moyens de fermer l’œil malgré la fatigue écrasante du moment. Pourquoi ? Parce que ces souvenirs de Cuba mêlés à ceux qui ont pris naissance cette nuit se ressemblent bien trop pour qu’il puisse réussir à trouver une paix suffisante au sommeil. Non. Ca le travail, peut-être un peu trop. Et quand il y regarde bien, il se demande pourquoi ils ne recommencent pas tout à zéro. Tout parait pourtant si simple. Ils n’auraient juste qu’à continuer ce qui est déjà là.
Oui, puisque c’est là. Sous leur nez.
Encore une fois, qu’est-ce qu’il a bien pu foutre dans sa putain d’existence pour ne pas chercher à la reconquérir plus tôt ? A moins qu’ils n’aient vraiment eu besoin de cette longue pause pour mieux se retrouver ?
Josef lâche un soupire quasi-silencieux, embrassant doucement l’épaule nue de Daya.
Ses souvenirs ne reviendront pas. Il le sait. Et c’est certainement pour ça qu’il s’est fermé à bloc tout à l’heure, refusant d’accepter l’idée d’avoir quoi que ce soit d’autre comme flash. Il ne veut pas de faux espoirs, il ne veut plus courir après quelque chose qui n’existe plus. Même si le souvenir de Cuba était à la limite de la perfection. Pourtant… Il serait presque rassurant d’obtenir un fragment d’enfance, d’adolescence. Pour savoir qui nous étions, pourquoi et comment.
Le pompier secoue légèrement la tête avant de resserrer son étreinte contre Daya, s’y lovant silencieusement pour finir par y trouver un sommeil de plomb, jusqu’au petit matin.

¤

Josef se réveille en douceur, sentant un rayon chaud lui caresser la nuque. Un coup d’œil encore collé de sommeil derrière lui pour constater que… le soleil a l’air bien haut pour une matinée.
Ou pour un midi… si l’on en croit l’horloge.
Daya est toujours là, dormant à point fermé contre son torse. Il prend le temps de savourer ce moment hors du temps, de s’éveiller en douceur, un léger sourire aux lèvres. Il hésite entre s’extirper du lit pour prendre une douche ou rester ici, encore à profiter d’un moment tranquille et apaisant dans cette bulle de côton.

- Hey. Il finit par secouer légèrement l’épaule de la jeune femme, embrassant la naissance de son cou. Réveille-toi sinon je vais être obligé de t’amener le p’tit dej’ au lit. Pause, regard vers l’horloge. Enfin plutôt le déjeuner à cette heure-là.


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