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 i want to be someone else ø max

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Judith C. Williams

Judith C. Williams

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MessageSujet: i want to be someone else ø max   i want to be someone else ø max EmptyJeu 28 Sep - 19:13




i want to be someone else

or i’ll explode
floating upon the surface for the birds ? You want me, well, fucking come and find me
I’ll be waiting, with a gun and a pack of sandwiches and nothing
You want me, fucking come on and break the door down
I’m ready



    “Ma patience à des limites Williams alors joue pas trop avec le feu à moins que tu veuille que je te renvoi chez toi définitivement! oh et t'emmerde pas à répondre ca m'intéresse pas !“


J’enfonce mon portable avec un air rageur sur le visage, lâche un juron ; on me regarde étrangement dans le bus et je n’en ai strictement rien à foutre. Les mères de famille détournent leurs sales gosses de mon chemin, les vieilles affichent un air offusqué, jésus, j’aimerais simplement les envoyer chier, leur tendre un beau majeur manucuré, bordel. Je les déteste tous, autant qu’ils sont, autour de moi, je ne supporte pas leur présence. Je ne supporte personne, et surement pas moi-même.

Ce manque de filtre, je sais ce d’où ça vient.
C’est l’alcool. Les degrés qui coulent dans mon sang, les parois du bus qui tanguent un peu, je suis néanmoins bien campée sur mes talons, j’affiche une fierté implacable, un air mauvais, je le sais, je peux me voir dans la vitre d’en face mais je détourne rapidement le regard, parce que la fierté est une façade et que je ne me supporte plus. Je suis incapable de m’observer dans le miroir sans ressentir une bouffée de haine et de honte, alors je bois, certains jours, même si c’est pas compatible avec mon traitement mais quand je sens que je ne suis pas capable de faire autre chose, je récupère une bouteille. Je déraille. J’abuse. Je me laisse complètement aller parce que j’arrive pas à panser la plaie que je garde de juin. Je bois, j’arrive en retard au taff, je sors, je me tape des mecs sans noms ni visages, qui ne m’apportent rien, de déceptions en déceptions. C’est stupide et immature mais quand je contemple le pathétique des autres j’en oublie le mien.

J’ai même essayé d’être quelqu’un d’autre. En quelque sorte. J’ai teins mes cheveux en brun comme si ça pouvait transformer ce visage qui n’oscille plus qu’entre peur et colère. C’est la ma vraie ivresse : la haine.

Alors quand l’un ou l’autre de ces deux connards du club me font leur petit numéro, j’ai juste l’envie de leur faire bouffer leur téléphone. Kurtis ce petit bâtard qui chiale comme un gamin de cinq ans, et Max qui s’est dis qu’aujourd’hui il se la jouerait gros muscles, ça va quoi, leur mémoire est putain d’courte. Ça me rend malade, ça m’énerve, Kurtis le premier, il pourra aller se faire foutre pour que je le couvre à nouveau. Max semble avoir oublié aussi que jusqu’à présent j’ai fais des horaires exemplaires, j’ai jamais rien demandé pour toutes ces heures ou j’étais là en avance, j’en avais rien à foutre, et à la limite, je m’en fous encore maintenant. C’est juste le ton. Je le vois, là, ce ton, son visage, je l’imagine parfaitement derrière son putain de téléphone. J’ai décidé de ne plus lui répondre, j’essaie de me calmer, je respire. Je suis encore mairesse de moi-même, je n’ai pas beaucoup bu, ça me suffit à faire tomber le masque mais je ne suis pas complètement déchirée non plus. C’est juste que j’en ai plus rien à foutre de ce que je raconte, de faire plaisir à tout le monde. C’est plus mon problème, je reste enfermée dans ma spirale infernale. C’est tout.

Viens mon arrêt. Je ricane presque alors que je vois les regards offusqués, les gens s’écarter pour ne pas se faire pousser parce que je joue des coudes pour m’extirper de la carcasse métallique. Je descends enfin et me mets tranquillement en route vers le Crash, sans presser. S’il pense que je vais courir et m’excuser mille fois, il se fout le doigt dans l’œil jusqu’au coude.

Je passe les portes du club, la tête haute, la démarche qui se veut déterminée et passe près de Kurtis que je n’ignore pas, au contraire, tout le temps ou nos regards se croisent je le gratifie d’un air sombre, meurtrier. « T’avises même pas de m’parler. » Je ne le regarde plus, je m’en fiche, pas mon problème, je me dirige rapidement vers l’escalier pour monter au premier et rejoindre mon cher boss. En montant les marches je défais la fermeture de mon manteau qui s’ouvre sur ma tenue de travail légère parce que la colère et l’alcool me provoquent des bouffées de chaleur.

J’arrive en haut, toque une fois puis ouvre la porte à la volée et sans attendre plus longtemps, dépose mon sac à main sur une chaise et reste là, derrière le bureau. Je croise mes bras, reste aussi droite que je le peux, aucun sourire ne passe la barrière de mes lèvres. Je suis là, comme il me l’a demandé, jamais je ne penserais à me défiler. Le silence s'installe, je lui laisse quelques instants qu'il comprenne que je suis pas là pour m'excuser. Je l'aurais peut-être fais s'ils ne m'avaient pas parlé comme des connards.

« Vas-y j’t’écoute. »

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Maximilian Warham

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MessageSujet: Re: i want to be someone else ø max   i want to be someone else ø max EmptyVen 6 Oct - 5:58




Max & Judith



i want to be someone else  


« Yes, daddy, tu vois, je suis déjà dans le bus. S'il est en retard lui aussi j'y peux rien ☺️ »

Je lève un sourcil considérablement agacé et répond en deux temps-trois mouvements au message de Judith, lui indiquant grosso-modo qu'elle avait tout intérêt à rapidement descendre d'un étage si elle voulait garder son boulot. Une fois le message envoyé, je balance mon portable sur le bureau et lève mon regard vers Kurtis qui se tient debout de l'autre côté du bureau. Il avait débarqué quelques minutes auparavant pour me dire qu'il avait refusé d'aller récupérer une fois de plus ma serveuse qui visiblement avait épuisé sa patience et autant dire que le simple fait qu'il soit la face à moi pour me mettre devant le fait accompli avec cette espèce d'aplomb sur la gueule, que je lui ait rarement vu porter en dit long sur les manières de Williams. Je lui ai laissé une sacrée marge d'erreur, bien plus que la plupart de mes autres employés pour être tout à fait honnête, peut-être bien trop d'ailleurs. Je crois que dans un sens et je doute que ça ne soit pas justifié je me sent coupable, pas vraiment personnellement, mais j'ai conscience que ce qui lui est tombé sur le coin de la gueule en juin n'est arrivé que parce qu'elle bosse au crash, parce que le crash est égale au MC et que dans la tête de ces petites saloperies sans cervelle c'était suffisant pour tabasser une gonzesse sans défense tout juste coupable d'être en train de faire son taf. Rien de plus.

Alors, non, on peut décemment pas être tenu pour responsable de l'action de ses pères endeuillés, mais je suis censé garantir la protection de mon personnel, c'est entre guillemet la promesse indirect que je leur ai fait et dont ils ont parfaitement conscience et c'est pourquoi ce genre de choses n'auraient jamais dû arriver, pas sous ma surveillance, pas chez moi…mes règles ne sont pas là pour faire jolies et c'est exactement la raison pour laquelle, le videur censé accompagner les filles dehors s'était fait remercier et que tout le monde avait eu le droit à une petite remise à niveau en bon et due forme.

Je discute avec le prospect enfin l'ancien prospect pendant une dizaine de minutes sur le sujet des écarts et bizarreries de princesse Judith et visiblement c'est pire que ce que j'imaginais ou ce que j'avais remarqué parce que ce n'était pas bien difficile de voir que son agression étendait toujours son voile sur elle contrairement à ce qu'elle laissait entendre depuis son retour que je ne vais pas mentir je n'avais pas vraiment vu venir. J'étais persuadé qu'elle ne reviendrait pas, que son temps ici était fini et qu'elle s'empresserait et cela à juste titre de courir trouver un taf plus respectable genre serveuse dans une boulangerie ou dans un diner pas trop dégueu, ce qui lui correspondrait plus de mon opinion, j'ai toujours dit qu'elle avait rien à foutre ici, mais bon fallait croire que l'idée de contredire ca était plus fort qu'autre chose aux yeux de Judith.

« Je m'occupe de lui faire un point t'inquiète ! Et en attendant Kurt tient toi un peu à l'écart d’elle, laisse la dans sa merde, va falloir arrêter de l’assister comme ça ! Je lève une épaule. Je dis ca pour toi, je pense juste que ca serait mieux surtout pour toi ! » Je ne m'étends pas sur le sujet, c'est mon opinion, mon ressentie, mais connaissant le caractère de la serveuse et celui du KOS, ca risquerait non seulement de faire des étincelles, mais en plus de ca, je suis presque certain que mon ancien prospect se ferait bouffer en deux secondes top chrono.

Il finit par passer la porte afin de prendre son poste de videur/baby-sitter ponctuel des filles/ membre de la sécurité du Crash et moi je prends mon mal en patience en attendant qu'elle finisse par se pointer et dieu sait qu'elle a plutôt intérêt à le faire parce que je pouvais pas être plus sérieux dans ma réponse, je ne suis pas dénué de sentiment, je peux faire l'effort de comprendre pas mal de choses, mais au final j'ai un business à faire tourner. Je m’occupe et gère les commandes à passer pour le bar lorsque un coup sec est frappé à la porte et j’ai à peine le temps de lever le nez de mon ordinateur qu’elle est déjà là devant moi, les bras croisés sur sa poitrine et l’air le plus renfrogné qu’elle a en stock sur la tronche. « Vas-y j’t’écoute. »

Une bouffée d'agacement monte directement dans ma nuque et je sers la mâchoire, elle ne va visiblement pas me faciliter la tâche. Je pose le stylo que je tiens entre mes doigts ou plutôt je le balance sans ménagement sur la pile de commande et lui balance un regard plutôt froid. « Oh mais, tas plutôt intérêt à m'écouter Williams, parce que ca commence sérieusement à me gonfler ton air de pimbêche là, tu crois quoi exactement que tu peux te pointer ici quand t'as envie ? Déjà que tu fais clairement ton boulot à moitié en ce moment, jt'assure qu'il faut pas me pousser okay ! J'ai été patient avec toi jusqu'ici parce que je sais que t'es encore sonnée, mais maintenant va falloir te secouer un peu ma grande ! »
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Dernière édition par Maximilian Warham le Dim 29 Oct - 16:30, édité 1 fois
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Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: i want to be someone else ø max   i want to be someone else ø max EmptyJeu 12 Oct - 17:23




the noose

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Il commence par une démonstration de force magistrale en balançant son maigre stylo bille sur ses dossiers et je pourrais presque lever un sourcil amusé par l’idée d’un rebelle des bureaux mais je reste impassible. Je compte pas lui donner la satisfaction de mon visage en pleurs ou attristé par cette petite convocation dans le bureau du directeur : j’en ai rien à foutre. Je sais qu’il n’est pas qu’un petit énervé fonctionnaire mais gérant d’un strip-club + membre d’un groupe de biker qui règne « apparemment » sur la moitié de la ville ou je sais pas quoi (oui je me renseigne) et donc un type hypothétiquement violent mais aujourd’hui, maintenant, ce soir : j’en ai rien à foutre. A cet instant il n’est rien d’autre à mes yeux qu’un type à confronter, que la concrétisation de toutes mes vilaines peurs et colères qui me suivent jours et nuits sans me laisser de répit, malgré tout c’que je peux dire, malgré ma tête qui se veut constamment haute.

Il commence donc à causer et je laisse échapper un rire sec, pas du tout amusé, par le premier « Williams » qui sort de sa bouche. On n’est plus à l’école mon ami, pas besoin de me faire la leçon avec cet air et ce ton, utiliser mon nom de famille, c’est aussi impressionnant que lancer rageusement son bic sur ses dossiers. Mais encore une fois, je garde mes réponses pour moi, d’ailleurs c’est bien étrange vu l’absence de filtre qui me caractérise, enivrée par l’alcool et la colère. Mélange explosif.

Je sais pas si ça me blesse ou si ça m’énerve encore plus son petit pic de fin, « je sais que t’es encore secouée mais maintenant va falloir te secouer un peu (…) » Je sais pas s’il estime que quelques semaines feront l’affaire et je me dis que pour recevoir un retour comme ça premièrement Kurtis a du baver comme un connard sur mon attitude mais ça, ça m’étonne absolument pas, merci la confiance et ensuite, j’aurais surement du prolonger mon congé tout simplement. Je sais même pas pourquoi je suis de retour ici, passer la porte du club me tire des haut-le-cœur chaque fois, une peur panique, mais j’ai décidé de me secouer un peu comme il dit, et de battre le mal par le mal en revenant. De pas me laisser abattre. Ça marche pas beaucoup on est d’accord, puis je suis souvent alcoolisée ce qui aide à passer le cap, donc peut-être qu’il a raison quelque part mais je ne lui donnerais, jamais, absolument jamais, même simplement l’aperçu de mes pensées qui vont dans ce sens. De toutes façons avec l’égo qu’il se traine il est surement évidemment sur-convaincu que sa parole est divine.

Il finit donc son speech et je reste silencieuse quelques instants, les bras toujours croisés, le regard bien calé dans le sien. Alcool ou pas, mes airs de défi sont les mêmes mais j’avoue que boire me permet d’avoir la langue aussi bien pendue. Je digère ses mots et puis c’est reparti de mon côté :

« Alors déjà : « ma grande », sérieusement ? On est censés être où là, milieu professionnel ou à l’école ? Ensuite excuse-moi, au nom de ma voiture et moi, que ma batterie ait lâché, mais visiblement c’est un problème de petites gens pas pour vous ce genre de merde, ça vous arrive jamais ? Je lève les yeux au ciel. Ensuite je ne fais PAS mon boulot à moitié, je fais mon maximum OK ? J’arrive en retard, oui ok, mais mon boulot reste correct et je rattrape mes quelques minutes sur les pauses clopes que je prends plus ; tu vois ça devrait t’arranger, un mal pour un bien dans l’business, nan ? Je parle avec mes mains commence à m’agiter, je ne crie pas mais mon ton est agacé, je parle à la provoc, j’abuse presque consciemment. Mais je sais même pas pourquoi je me justifie, t’as qu’à consulter ton putain de caniche en bas il aura surement la langue plus pendue que la mienne visiblement. Je laisse échapper un rire sec à nouveau, j’ai Kurtis dans le collimateur. Si tu t’attendais à des excuses c’est loupé, alors si t’as fini de me gronder je vais aller bosser, sinon pas de problèmes je t’écoute, « secoue moi » un peu comme tu dis. » Je mime les guillemets puis recroise mes bras sous ma poitrine après avoir saisi mon sac à main. Ça a intérêt d’être rapidement torché cette histoire.


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MessageSujet: Re: i want to be someone else ø max   i want to be someone else ø max EmptyDim 29 Oct - 16:34




Max & Judith



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Honnêtement je crois qu'en huit mois j'ai jamais eu autant envie que maintenant de lui faire ravaler ses grands airs de princesses des bas quartiers, parce que si en temps normale ca me fait gentiment marrer, là tout de suite pas le moins du monde. Mon visage doit probablement parler pour moi autant que les menaces encore relativement bien sage que je tâche de lui balancer, parce que je la sens ma mâchoire se crisper entre deux mots et je dois littéralement lutter pour ne pas rouler des yeux. Et tout ca alors qu'elle n'a pas encore ouvert la bouche pour me répondre, mais visiblement elle n'en a pas besoin pour déjà m'énerver, là comme ça, gratuitement. C'est cadeau.

Franchement c'est plus fort que moi, je laisse échapper un rire, même pas un rire jaune, un vrai rire, parce que pour le coup je la trouve vraiment très drôle. La meuf fait de la merde, est en retard presque tous les jours, a repris son rythme effréné de je casse tout ce que je touche et en plus elle se permet de me parler comme si j'étais son pote et ELLE vient me demander si on est au taf ? Euuuuh hello ouai si je te file du fric à la fin de chaque mois c'est pas gracieusement par pure générosité, je suis pas Ghandi ou je sais pas qui là. Je secoue la tête et écoute la suite des réjouissances, oui parce que bien sûr elle ne se laisse pas démonter, elle a l'air bien partie dans sa petite tirade super théâtrale pour prendre en compte une quelconque interruption qui risquerait de la déviée de son petit show. « … Mais je sais même pas pourquoi je me justifie, t’as qu’à consulter ton putain de caniche en bas il aura surement la langue plus pendue que la mienne visiblement. Il l’a quand il veut c’est vrai et pour le coup le fait qu’il vienne finalement me faire part de la situation est plus que justifié, de toute évidence et compte tenu de son discours, elle n’a pas l’air de vraiment se rendre compte de son comportement et si personne est foutu de le lui faire remarquer et bien tant pis, je m’y collerais. Si tu t’attendais à des excuses c’est loupé, alors si t’as fini de me gronder je vais aller bosser, sinon pas de problèmes je t’écoute, « secoue moi » un peu comme tu dis. » Je plaque mes mains contre le bois de mon bureau dans un bruit sourd et use de cet appuie pour me redresser. « Oh non ! on a pas fini Judith. Je contourne mon bureau et vient me planter devant elle. Le problème c'est pas ta caisse c'est toi ! Aujourd'hui c'est ca, hier c'était la circulation, la fois d'avant tu avais "perdue" tes clés et celle d'avant…bref le problème c'est que c'est TOUT le temps et que j'en ai rien à foutre que tu rattrapes ton retard dans tes pauses, j'ai besoin que tu sois là à dix-huit heures c'est pas pour rien, et CA c'est encore que le sommet de l'iceberg, parce que clairement tu peux te raconter ce que tu veux, mais tu ne fais pas ton boulot correctement et si tu veux tout savoir Kurtis est pas la première personne à venir me voir à ton sujet… j'écarte les bras avant de les laisser retomber et là on prend conscience du problème ou c'est pas encore tout à fait clair ? Alors j'ai passé l'éponge, j'ai même fait preuve de patience, mais là c'est bon on avait un deal et clairement tu n'es plus capable de le respecter, je suis désolé de ce qui t'es arrivée, vraiment, mais si tu veux te laisser couler ce sera certainement pas dans mon club capish ! Elle ouvre la bouche, mais je lève ma main devant elle. Te fatigue pas. Tu peux rentrer chez toi et allez cuver maintenant, parce que tu sens la gnole à un quinze kilomètres et pour information il est… je jette un œil à la montre qui entoure mon poignet. dix-neuf heure quinze, ca en dit suffisamment sur le sujet je pense. Je secoue la tête à la négative dépité du spectacle avant de faire marche arrière pour retourner à mes occupations. Prend le temps de te regarder cinq minutes dans un miroir en rentrant ca devrait t'éclaircir un peu les idées ! Je m'assois finalement et attrape mon stylo pour me remettre sur les commandes, mais relève la tête une dernière fois. Tu peux partir on finira cette conversation demain. »
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MessageSujet: Re: i want to be someone else ø max   i want to be someone else ø max EmptyMer 1 Nov - 12:05




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 Et… il se relève ! Cette fois il fait preuve d’une réelle démonstration de puissance, dis donc ! Il plaque ses mains sur son foutu bureau, se redresse de sa foutue chaise et m’observe avec cet air de connard plaqué sur le visage. J’ai envie de le lui arracher, ce serait simple, un petit coup de griffe, monsieur j’me crois surpuissant dans mon petit fauteuil en faux cuir à la CON !
Jésus, ça fait du bien de crier, c’est que dans ma tête mais et c’est en partie frustrant mais j’me vois pas l’interrompre, ‘voyez, pendant son petit monologue là à nouveau, ressasser mes erreurs d’hier et d’avant-hier déjà (qui sont tout à fait vraies en plus), et puis « si tu veux tout savoir Kurtis est pas la première personne à venir me voir à ton sujet…
— EXCUSE MOI ? » Quelle salope s’est mise à baver dans mon dos ? J’affiche un air outré, et je le suis réellement. Personne n’est capable de venir me dire la vérité (excepté ces deux petits connards en cuir but WHATEVER OK) en face, et on me casse du sucre sur le dos ? Y’a des balances dans la bande, hun, ok, c’est bon à savoir. J’peux te dire que mes relations vont changer ici et que la plupart de ces connasses en débardeur vont redescendre de leur talon vite fait (j’dis ça parce que majorité de femmes dans c’business, mais hey abruti de barman à la con je t’oublie pas). Si y’a quelque chose qui m’énerve plus que Monsieur-la-morale en face de moi c’est bien les connards qui bavent. Le temps que j’essaie d’analyser ses propos je me retrouve à nouveau à écouter Maximilian en fin de phrase eeeeeet… « si tu veux te laisser couler ce sera certainement pas dans mon club capish ! »

Si j’avais un cookie et du lait je m’étoufferais surement, d’ailleurs mon visage doit clairement parler pour moi, je vais pour rajouter quelque chose d’ailleurs mais il m’interrompt et mon visage rougit de colère une fois de plus. J’ai envie de lui balancer mes petits poings serrés en plein milieu du visage.

Te fatigue pas. Tu peux rentrer chez toi et allez cuver maintenant, parce que tu sens la gnole à un quinze kilomètres et pour information il est… dix-neuf heure quinze, ca en dit suffisamment sur le sujet je pense. Prend le temps de te regarder cinq minutes dans un miroir en rentrant ca devrait t'éclaircir un peu les idées ! Je me redresse, recroise mes bras et tâche d’afficher ma plus belle démonstration de fierté parce que c’est ainsi, c’est comme ça que je fonctionne, si j’essaie la plupart du temps d’éviter le conflit en mettant les choses au clair rapidement (pas en fuyant obvsly idiot) quand je me retrouve face à ce genre de considérations complètement débiles et extraites d’un contexte dans lequel tout ça m’apparaît plus ou moins normal comme réaction, ah ah ah, courte page de rire ; j’estime qu’il n’a aucun droit de me parler comme ça et qu’il devrait aller voir ailleurs si j’y suis.

« Tu peux partir on finira cette conversation demain.
— Oui, bien sur ! Je lève les yeux au ciel, t’inquiètes pas je me laisserais pas « couler » ici, c’est sur, ça ferait désordre, j’ai bien compris, y’a pas de soucis ! J’me casse, ça m’arrange, j’vais retourner m’occuper de mes affaires. Je l’observe, immobile, quelques secondes, histoire de lui faire comprendre qu’il se mêle pas de mon problème et c’est tout. Puis je me remets en mouvement et attrape mon sac, referme d’un coup sec la ceinture de mon manteau. J’espère que t’es content qu’ton équipe soit composée de putains de balances, ça, ça promet un bel avenir. Je forme un « ok » en joignant mon index et mon pouce, petite moue ironique sur le visage. J’ai envie de balancer son bureau, scribouiller son visage de salaud et faire tomber tous les verres sur mon passage, kicker son putain de clébard en plein dans les nuts. J’ai envie de faire des ravages sur mon passage, parce que je suis en colère et que ça me fait du bien, de ravager, de tout détruire, c’est plus simple de se concentrer sur autre chose que sur soi-même, j’en ai conscience même si l’alcool déforme ma vision des choses, dans la globalité ça se passe plutôt comme ça dans ma tête. C’est de leur faute, de toutes façons, à tout ces abrutis en moto qui se croient tout permis, je vois pas pourquoi ce serait moi qui paierait les frais de leurs conneries et autres actions débiles. J’ai le droit de taper mon speech et de faire ma princesse, j’ai le droit de les détester. Mais ils s’imaginent l’inverse, j’imagine… je reste perdue dans mes pensées quelques secondes avant de me rappeler où je suis et pourquoi, et sentir la colère grimper d’un cran. J’ai besoin de me défouler. Hop, on se réactive le corps, et…

« T’es désolé pour moi ? Je laisse échapper un rire glaçant plus qu’autre chose, j’empeste l’alcool ET l’ironie, si c’est pas beau. Oui, bien sur, j’imagine.  Tête de connasse. Et ben tu sais quoi ? Va te faire foutre, Max. Allez TOUS VOUS FAIRE FOUTRE ! »

Mon poing s’est abattu sur son bureau, je tremble de colère et avant que celle-ci ne me provoque une chute de flotte je m’éloigne, brandis un majeur bien tendu (et encore manucuré tu te rends compte) tout le long de mes deux-trois pas vers la sortie de son bureau. Je ne manque pas de claquer la porte. J’en ai rien à foutre, qu’il me vire, qu’il me rattrape pour la suite des évènements, je n’en ai strictement rien à branler. Je suis déjà occupé à descendre les escaliers en tremblant de rage, je passe près du comptoir pour aller vers la sortie (je viens de me rappeler que je suis venue en bus), et croise Kurtis et un verre d’eau. Je saisis le verre et avant qu’il n’ouvre la bouche, je lui balance l’eau glacée à la gueule.

« J’espère que t’es content de toi. »

Et je m’éloigne. Fatiguée de toutes cette merde. Je fais un trait sur mon boulot ici, j’ai bien conscience que j’irais pas plus loin avec eux et je verrais demain matin ce que j’en pense, pour l’instant, je dois attendre le bus et retourner chez moi, terminer la bouteille que j’ai commencée.

Ø

« Hmmm… shhhhh… »

Mal de crâne. Mal de crâne, outch, la lumière, le bruit. Un son persistant, terrible, déglingue la partie émergente de ma conscience alors que j’ai les yeux encore fermés, le visage coincé dans mon oreiller. Un morceau de lumière passe à travers les volets de ma chambre et je comprends qu’il est tout juste surement très tôt. Je pose une main lourde sur mon réveil, mais ce n’est pas lui qui sonne. Je cherche mon portable, ce n’est pas ça non plus. Il faut que je me redresse.
Alors c’est ce que je fais, difficilement, en gémissant de douleur alors que mon crâne hurle à la sonnette de s’arrêter.

La sonnette ! C’est ça ! On sonne et on toque, c’est ce qui me défonce. Je pousse un large soupir, attrape un t-shirt trois fois trop grand pour moi, pas la peine d’ouvrir la porte à poil. Je passe devant mon miroir en pied et m’observe une seconde : c’est la cata. Les cheveux en bordel, je me suis mal démaquillée alors il reste un peu de mascara sous mes yeux qui sont d’ailleurs injectés de sang. J’ai encore bu hier soir et voilà le zombie du matin. Soupire, haussement d’épaule, j’attrape mes chaussettes fluffys et « ÇA VA, J’ARRIVE ! » à l’attention du facteur surement derrière la porte et regrette instantanément d’avoir crié.

Je traverse mon salon en quelques pas, enlève la chaise de la porte (je la coince avec, un peu comme dans les films, parce que mon verrou est parti et que j’ai peur qu’on vienne achever le travail la nuit), pose ma main sur la poignée et entrouvre la porte. Surprise motherfucker.

Je passe une main sur mon visage, glisse mes cheveux derrière mon oreille, pour être sure. Ah ben, oui, c’est bien mon boss. Je pousse un soupir.

« Qu’est-c’que tu veux ? Les clefs de mon casier ? Je me retourne une seconde, la main toujours sur la poignée et saisit les clefs de casier dans mon vide-poche puis lui tend. Voilà. »


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Maximilian Warham

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MessageSujet: Re: i want to be someone else ø max   i want to be someone else ø max EmptySam 11 Nov - 7:05




Max & Judith



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Et voilà, madame l'impératrice est piquée au vif parce qu'on est venu me voir dans son dos. Bouh bouh bouh personne ne m'aime et bla et bla et ah oui bla. Je ne bronche pas, je ne cligne même pas des yeux quand elle se montre offensé, il serait peut-être temps qu'elle se rende compte que son comportement à des conséquences et que oui forcément les gens parlent, c'est comme ça, ca l'a toujours été et ca ne changera jamais, c'est le genre de préceptes culturels super populaire et immuable : la nature humaine ca s'appelle… et apparemment elle en a un peu oublié le concept. Ca me ferait presque rire en réalité parce que la connaissant maintenant un peu (et aussi pour l'avoir vu à l'œuvre à un certain petit-déj) elle doit probablement s'imaginer des trucs et bouillir de rage. En soit les retours que j'ai eus ne sont pas dramatiques, mais suffisamment répétés pour que je les prenne en compte, même si c'est avec un peu de retard. J'essaye de lui faire comprendre (malgré tout) que ma patience, qui n'est pas légendaire disons-le, arrive à son maximum et que quand bien-même elle a des circonstances atténuantes que je reconnaîs volontiers, elle en a déjà usé et abuser et je ne peux pas la laisser continuer comme ça…ca ne m'apporterai que des emmerdes et honnêtement ba non merci quoi ! J'ai pas envie de gérer les chuchotis, les questions de favoritismes, les plaintes et les adaptations régulières de planning, j'ai été clair et ca depuis le début, elle savait dans quoi elle foutait les pieds au même titre que les autres employés et ma foi si ca ne lui convient plus, personne ne la force à rester.

Ça peut paraître dur je sais, mais le business c'est le business et il ne va pas tourner à coup de faiblesse, puis bon je suis son patron pas son pote et il est peut-être temps de le rappeler. C'est ma faute je le sais, je l'ai laissé copiner et me parler sans trop de hiérarchie, j'ai fait sans doute la bêtise de ne pas tourner les talons dans cette église et de lui offrir un café et une oreille….pfff erreur de débutant. Je saurais même pas expliquer ce qui m'a pris franchement. Bref il est pas tant question de moi pour l'instant. Je l'empêche rapidement de surenchérir ou de contester parce que très franchement y a rien qu'elle puisse dire ou faire là de suite qui changerait quoi que ce soit, surtout pas prendre ses grands air de princesse blessée dans son égo, torturé ou je sais quoi et surtout pas quand elle donne l'impression de s'être lavée à la vodka. Je la regarde durement, avec un jugement certain, mais je peux pas m'en empêcher parce que là ce soir elle me fait vraiment pitié, j'ai de la peine pour elle et pour le chemin qu'elle à visiblement décider d'emprunter et je m'empresse de la congédier parce que desolé blondie, mais j'ai pas que ca à foutre.

5…4…3…2…1
J’y ai presque cru, mais non elle ne va pas se contenter de tourner les talons, non ce serait pas Judith reine des emmerdeuses, princesse de la mauvaise foi. « Oui, bien sur ! t’inquiètes pas je me laisserais pas « couler » ici, c’est sur, ça ferait désordre, j’ai bien compris, y’a pas de soucis ! J’me casse, ça m’arrange, j’vais retourner m’occuper de mes affaires. Ouai ba voilà c’est exactement ce que je demande en faite, prend ton petit sac et rentre à la maison. Je lève un sourcil et la regarde arrêtant mon geste juste l’espace d’une seconde, mais elle part pas. Non elle reste là avant d’en faire des caisses comme d’habitude, bon dieu ca commence à être fatiguant quand même. J’espère que t’es content qu’ton équipe soit composée de putains de balances, ça, ça promet un bel avenir. » Bon là je peux pas m’empêcher de pousser un soupir, elle me saoule en faite, j’ai vraiment pas envie d’être compréhensif et j’ai pas envie qu’elle continue de me casser les couilles, y a peut-être des jours ou ca me dérange pas, d’autre ou ca m’amuse, voir même ca me plaît bien je vais pas mentir, mais aujourd’hui, ba aujourd’hui c’est pas un de ces jours-là c’est tout. « C’est toujours mieux qu’une équipe de bras cassés ! Et oui elle est directement visée et oui c’est franchement pas sympa, mais de base je suis pas un saint et encore moins un bisounours. Bonne nuit Judith ! » Si l’invitation est pas claire, je sais plus vraiment quoi faire de plus, ni en quelle langue le dire. Désolé, mais là j’ai…littéralement pas le temps de lui dire que j’ai pas le temps. « T’es désolé pour moi ?, bien sur, j’imagine. Et ben tu sais quoi ? Va te faire foutre, Max. Allez TOUS VOUS FAIRE FOUTRE ! » Elle m’adresse un très gracieux doigt d’honneur et je lui adresse un signe de la main. Bonjour j’ai cinq ans et demi. Bon dieu mais qu’est ce qui m’a pris d’embaucher cette gonzesse hein ?

Ø

Je pousse un soupir et secoue la tête à la négative alors que je descends de ma caisse. Je suis en train de faire une connerie je le sais, la voix dans ma tête (ma conscience hein, ca va je suis pas schizophrène) parle même plus, elle gueule. Pourquoi je me fatigue hein ? Pourquoi j'insiste alors qu'il serais tellement, mais alors tellement simple de juste détourner le regard, lui envoyer un chèque et salut ! Mais non bien évidemment faut que je me ramène pour jouer les sauveurs ou une espèce de héros, je sais pas trop…peut-être que j'ai été un peu dur avec elle, peut-être que je lui dois au moins de lui donner un peu de leste au lieu de tirer sur la corde comme ca, peut-être bien que je me dis ça parce que je me sens un peu responsable de ce qui lui est arrivé, pas tellement pour l'acte en soit, mais juste parce qu'elle a été visée pour son affiliation à ma boite et parce que je suis censé protéger mes employés, j'y ai toujours mis un point d'honneur et de toute évidence ca ne peux pas toujours marcher. Bref peu importe en réalité la raison, l'important dans cette histoire c'est que je suis là devant la porte de Williams à à peine six heures du mat…et ca risque d'être relativement intéressant.Je sonne une première fois et n'obtient pour réponse que le silence le plus totale, j'attends genre deux secondes et je résonne un peu plus longtemps cette fois, puis j'attends et recommence, jusqu'à ce que je commence à entendre de l'agitation derrière cette porte close. La voix déjà tellement agréable de Judith se fait entendre et je lève machinalement les yeux au ciel, peut-être que je devrais me tirer en faite j'ai encore le temps ? Non hein clairement pas…tant pis au moins j'aurai essayé on va dire, je pourrais dormir tranquille.

La porte s'entrouvre et c'est pire que ce que je pensais en faite, on dirait un de ces zombies dans Shaun of the dead, elle a l'air de toute première fraîcheur et ca va surement être plus compliqué que je ne l'aurais imaginé…Clairement ! Je souris pas vraiment, je reste là et j'attends qu'elle me fasse entrer, mais après quelques secondes j'en suis plus très sûr. « Qu'est-c'que tu veux ? Les clefs de mon casier ? Elle tend le bras derrière la porte dans un cliquetis de fond de poche et me tends les clés en question Voilà.»

Je pousse à mon tour un soupir et secoue la tête en levant les yeux au ciel et laisse ses clés en attente dans ses mains. « Ca dépend ! Tu vas me laisser sur le pas de la porte ou comment ca se passe ? Je lève un sourcil. C'est pas un soucis je peux faire ça ici moi ca me gêne pas, c'est juste que ca caille et que…je la regarde de haut en bas et revient croiser son regard avec un sourire en coin. T'as pas l'air très habillé, ce serait con de choper la mort, surtout si tu dois chercher un autre boulot ! Je hausse les épaules. Et puis je serais pas contre un café si on doit causer options ! Tu dois bien savoir faire ça non ? »

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MessageSujet: Re: i want to be someone else ø max   i want to be someone else ø max EmptyDim 19 Nov - 16:18




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« Ca dépend ! Tu vas me laisser sur le pas de la porte ou comment ca se passe ? Je lève les yeux au ciel. Un jour je vais les perdre, mes yeux, et ce sera de sa faute, toutes ces fois où je prends un air de possédée, désabusée par ses propos. Ou peut-être la faute de Kurtis qui en tiens une sacrée couche. Mais tu sais quoi Judith ? Ne mentionne pas Kurtis. Il peut aller se faire foutre, lui, ouais. Allons. Donc, focus. C'est pas un soucis je peux faire ça ici moi ca me gêne pas, c'est juste que ca caille et que… Il m’observe de haut en bas, je fronce les sourcils. Quoi ?
— T'as pas l'air très habillé, ce serait con de choper la mort, surtout si tu dois chercher un autre boulot ! »

Duuuuuuuuuh… Je me retiens de lever mes yeux au ciel, très, très fort, encore une fois. Je vous jure je vais finir par faire une crise d’anévrisme si je dois retenir mes yeux, mes réflexes anti-bullshit. Et puis je serais pas contre un café si on doit causer options ! Tu dois bien savoir faire ça non ? I’m fucking done with him. Allez bim pour la deuxième fois je lève les yeux au ciel, il atteint des records, deux fois en trois minutes et je m’éloigne, ouvre la porte d’un geste lâche avec un : Non bah non, je sais pas faire ça, j’suis un peu bête. Je me retourne, pose mes poings sur mes hanches et lui fais signe d’entrer. Ben vas-y, fais comme chez toi. Café noir sans sucre si j’me rappelle bien ? » Je le laisse faire comme chez lui, j’ai pas de doute sur sa capacité à prendre ses aises. Il découvre pour la première fois mon appartement miteux. J’attrape un chouchou au passage et glisse mes cheveux dans un bun lâche, passe des chaussons sur mes pieds glissés dans de longues et énormes chaussettes fluffys pour continuer dans le sexy. J’devrais surement aller me glisser un truc sur le cul, bon après mon t-shirt est super long et pis c’est pas comme si il avait pas l’habitude de me voir un minishort moulant presque plus révélateur que mon immonde et informe t-shirt. D’ailleurs je sais pas à qui il est c’est pas du tout ma taille. Whatever.

Je sors deux tasses. « Bienvenue dans mon palais au fait, tu remarqueras surement sans mon aide la couleur extraordinaire de ma moquette et les fissures au plafond. Je lance ma machine à café et me retourne pour aller fermer la porte à clef, je ramène ma chaise dans le salon et retourne dans la cuisine ouverte, je peux donc lui adresser la parole de là où je suis. Je pousse un soupir, récupère un verre que je remplis d’eau puis y jette un paracétamol effervescent. Je déteste les trucs qu’il faut avaler, là, hey c’est dangereux ces trucs. Je laisse le truc se dissoudre et dépose le tout sur le comptoir. J’ai la dalle, mon ventre fait un bruit d’enfer histoire de rajouter une couche de glamour à toute cette scène. Je sors des viennoiseries françaises (c’est vraiment bon ces conneries j’ai trouvé ça au pif) de mon freezer et mets en route mon vieux four tout pourri qui fait un bordel plutôt sympa dès le matin, rajoute à peine une couche à mon mal de crâne. Je balance les trucs dans mon four, retourne dans ma chambre chercher un gilet long que je referme autour de moi. Il fait pas bien chaud et j’ai pas mis mon chauffage. Je reste derrière le comptoir en attendant que le café termine de s’écouler et jette un regard à mon boss assis sur mon canap. Tu veux la télé peut-être ? » Un sourire s’étire malgré moi sur mes lèvres, que je fais disparaître derrière mon verre d’eau. Je bois mon truc d’un goût avec une grimace parce que c’est dégueu puis dépose le verre dans mon évier et revient en silence attendre devant ma cafetière bon marché. Elle fait le boulot c’est tout ce que je lui demande. J’ai pas trop envie de parler pour l’instant et pourtant je me dis qu’il ferait bien de comprendre qu’on parle pas à une Judith caféinée mais justement, le propre d’une Judith caféinée c’est d’être silencieusement plongée dans le moment d’entre-réveil. Surtout quand la-dite meuf a bu la veille. Yuk, rien que d’y penser ça me file la gerbe, c’est fini j’arrête de boire.

« Bon. Je finis par rompre le silence en faisant les tasses de café, un demi-sucre pour moi, rien du tout pour lui. Et voilà monseigneur. Je me ramène dans le salon, la gueule de travers comme toujours, lui donne sa tasse, dépose la mienne sur la table puis récupère un coussin de sol pour me poser dessus. Bon j’t’écoute mais évite les mots trop compliqués tant que j’ai pas finis ma tasse. Je glisse mes lèvres autour de la céramique et avale une première gorgée du précieux liquide. C’quoi les options ? »


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MessageSujet: Re: i want to be someone else ø max   i want to be someone else ø max EmptyDim 26 Nov - 22:01




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Elle ne tergiverse pas longtemps avant de m'inviter à entrer, enfin je crois qu'elle m'invite et en réalité inviter c'est un bien grand mot, elle laisse juste la porte s'ouvrir un peu plus avec une expression loin d'être particulièrement accueillante, mais c'est franchement pas ce qui va me décourager, à dire vrai ca fait partie du package général de princesse Judith aka la facette supra relou de la serveuse dont franchement je me passerai bien environ quatre-vingt-dix pourcents du temps …les dix pourcents restant je trouve ca divertissant je dois l'avouer. « Non bah non, je sais pas faire ça, j'suis un peu bête. Je lève les yeux au ciel et secoue la tête à la négative. Drama queen dès le réveil c'est ca ? Et ba putain ca m'étonne pas que personne lui ai passé la bague au doigt, trop relou…beaucoup trop relou. Ben vas-y, fais comme chez toi. Café noir sans sucre si j’me rappelle bien ? » Un sourire vient se glisser au coin de mes lèvres, c’est ca exactement.  Je ne lui laisse pas vraiment le temps de changer d’avis ou de jouer un peu de sa langue de vipère et j’entre dans son appartement…enfin c’est peut-être un fort comme qualificatif. C’est comment dire particulier et dans le choix de la déco et dans…Tout en faite. « Ouai exacte, merci ! Du coup faut que je te montre comment on fait ? » Je me retourne vers elle en disant-ce, elle s’affère déjà dans la cuisine et elle me jette un regard agacé et blasé et je laisse échapper un rire amusé. Elle enchaîne sans vraiment répondre à ma petite blague que perso je trouve très drôle et parfaitement bien placé et du coup je m’avance dans ce qui doit être le salon au vu du canapé qui se plante au milieu et regard autour de moi. Effectivement pas besoin de son aide pour remarquer la couleur de sa moquette, je suis loin d'être le mec le pus raffiné du monde, mais c'est quand même une idée curieuse de décoration, le type qui a fait ca, a pas dû garder son boulot bien longtemps…enfin j'espère ! « C'est….intéressant ! Ouai j'essaye de prendre des gants, juste un peu, parce que j'ai pas forcément envie de réveiller le monstre, je suis peut-être un lève-tôt, mais ca veux pas dire que je suis prêt à partir en guerre d'aussi bon matin. Un peu agressif, mais j'imagine qu'on doit s'y habituer ! » J'hausse les épaules, ce que je n'aurais pas à faire merci bien jésus ! Ma maison aussi simple soit-elle, me paraît prestement d'un gout particulièrement assuré. Je retire ma veste et la jette sur le dossier du canapé avant de m'y asseoir, bon au moins c'est confortable. Je laisse Judith faire sa popote et je lui laisse encore quelques minutes de répit avant de lui faire ma proposition, qui je le sais déjà ne lui plaira pas du tout et va sans doute lui tirer une série de ses roulements d'yeux habituels, mais la situation n'avait au final rien de drôle et on en était arrivé à un point de non retour et ma présence ici (qui soit dit en passant était franchement exceptionnelle et particulièrement généreuse de ma part) ne se répèterait pas…je n'avais qu'une proposition à lui soumettre, une seule chance à lui offrir et elle était à prendre ou à laisser.

« Tu veux la télé peut-être ? »
Mon bras posé sur le dossier du canapé, je me tourne pour lui jeter un coup d'œil, mais elle s'est déjà retournée pour aller poser un truc dans son évier. « Nan ca va je compte pas m'éterniser. Le café suffira ! » Je n'en dis pas plus, on sait jamais y a genre des tas de trucs coupants qu'elle pourrait me jeter dessus là-bas et puis je suis quasiment certain, non correction je suis certain qu'elle est encore partiellement alcoolisée et on ne peut jamais vraiment anticiper les actions des personnes dans cet état. J'ai d'ailleurs un taaaaaas d'histoire pour illustrer cette constatation, mais c'est pas tellement le moment. Finalement, judith finit par se ramener et par me tendre la tasse fumante en m'appelant monseigneur, j'aime bien, je devrais m'en rappeler pour qu'elle continue de m'appeler comme ca. Je lève un sourcil et attrape la tasse tandis qu'elle s'installe sur le sol…

« On va faire simple alors. Je place un silence et bois une gorgée de café, ca va il est pas mauvais. T'en as deux : Numero uno…je lève un doigt devant elle. Tu continues à jouer les martyrs et à t'enfoncer dans l'alcool et tu te trouves un bouge ou ca posera pas de problème et soyons francs ma belle je suis pas sûre que ce soit tellement le genre d'endroit qui te plaise. Soit numero dos…cette fois je décroise mes bras que j'avais calés y a une seconde contre ma poitrine et me ravance vers elle. Tu te secoues et ca veut dire plus de retard, ca veut dire plus d'alcool et ca veut dire quelques heures supplémentaires en ma délicieuse compagnie. Je ne lui dis pas en quoi consisteront ses « heures supplémentaires » pas maintenant en tout cas. On va éviter de lui donner trop d'information avant qu'elle n'ait bu son café. C’est à prendre ou à laisser et va falloir choisir maintenant. »

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MessageSujet: Re: i want to be someone else ø max   i want to be someone else ø max EmptyVen 1 Déc - 21:09




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J’aurais peut-être du lui demander de pas me causer avant mes premières gorgées de café. Parce que s’il se plaint surement dans sa tête de mon manque de politesse il est en droit de savoir que genre, c’est exceptionnel que je sois si agréable avant ma première tasse. C’est simple, et franchement je suis vachement open comme nana mais c’est une condition inexorable. Mais bon, on va dire que ça passe pour ce matin. Donc j’attends la suite et ça arrive rapidement pour mon plus grand plaisir, le visage collé à ma tasse.

« On va faire simple alors. T'en as deux : Numero uno… Il lève son doigt devant moi genre je sais pas ce qu’il veut raconter et j’me dis, faut en être conscient. Il a beau dire que je suis une drama queen, réchappe pas vraiment au critère non plus. Il est pas non plus trop théâtral mais il a toujours une manière bien à lui d’emphaser certains trucs. Je manquerais pas de lui dire à l’occaz si je l’ai pas déjà fais. Bref je me reconcentre sur ce qu’il va raconter. Tu continues à jouer les martyrs et à t'enfoncer dans l'alcool et tu te trouves un bouge ou ca posera pas de problème et soyons francs ma belle je suis pas sûre que ce soit tellement le genre d'endroit qui te plaise. Soit numero dos…  Je tique au « ma belle ». Je sais je devrais tiquer sur autre chose mais chaque fois, chaque foutue fois ça m’agace. J’suis pas sa belle ni sa grande ni sa jolie ni celle de personne d’autre. Mais bon pour cette fois je passe à autre chose parce que y’a plus important en jeu. Il décroise ses bras et s’avance sur le canapé. Je préfère le laisser terminer pour l’instant. Tu te secoues et ca veut dire plus de retard, ca veut dire plus d'alcool et ca veut dire quelques heures supplémentaires en ma délicieuse compagnie. Je fronce les sourcils. C’est à prendre ou à laisser et va falloir choisir maintenant. »

Nan mais c’est un ultimatum quoi en fait. Je l’observe, le sonde, cherche des réponses sur son visage mais y’a rien qui s’échappe évidemment parce qu’il est maître de lui-même, c’est une certaine qualité c’est sur mais j’aurais préféré pour le coup qu’il ait la même capacité que moi à exprimer ce qu’il pense.

« Hm… Je reste silencieuse un certain moment, mon regard dans le sien, je cherche encore des réponses qu’il ne me donnera surement pas. Mais bon, ça vaut quand même le coup de chercher. Je passe la tasse à mes lèvres, puis la repose, attend un moment, reprend une gorgée de café. Je préfère penser ses options en buvant mon café histoire de m’éclaircir les idées. Puis vient le son du four qui interrompt le silence, je me redresse, récupère le plateau et vais chercher mes minis viennoiseries. L’odeur s’est répandue dans l’appartement c’est agréable. Je récupère le tout, prends du sopalin et reviens dans le salon toujours en silence, les dépose sur la table. Sers-toi. Et reviens m’asseoir sur mon coussin au sol.

En vérité je me demande si j’ai vraiment ma place à cet endroit, si ça vaut vraiment le coup que je fasse des efforts pour continuer à être serveuse dans un strip-club ? Pas que j’y sois pas bien c’est pas le boulot le plus reluisant mais bon ça a pas non plus le calme d’une librairie. Puis passer près de la porte de service ça me fait une petite piqure de rappel à chaque fois. Et j’aime pas non plus ce truc de martyr, hein, j’estime que j’ai bien le droit de tomber un peu c’est pas comme si mes derniers mois étaient une ballade de santé. J’ai morflé, je morfle encore, j’ai toujours du mal à dormir. Je me laisse aller aussi oui c’est sur, c’est pas très reluisant non plus. Et plus que quand je suis allée me collée derrière les barreaux. Je pousse un soupir, prends un premier mini pain au chocolat.

— Ça consiste en quoi tes petites heures supplémentaires ? Ça me dérange pas, c’est juste j’ai merdé évidemment que j’vais les rattraper sur les semaines qui vont suivre. Mais pourquoi avec toi ? Pas que ta compagnie me soit tout à fait désagréable mais bon je sais essuyer mes verres seule quoi. »


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MessageSujet: Re: i want to be someone else ø max   i want to be someone else ø max EmptyMer 13 Déc - 6:51




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Elle me regarde et je comprends bien vite qu'elle attend quelque chose, peut-être des précisions ou même des réponses et en réalité je suis tout disposé à lui en donner, mais pour ça il va falloir faire plus que de me lancer un regard septique. J'essaye pas nécessairement d'instaurer un suspens quelconque, mais vu le genre de réaction qu'elle offre à qui veux bien ces derniers temps et la facilité avec laquelle madame se sent attaquer je préfère ne pas lui livrer trop d'un coup, elle serait foutue de monter sur ses grands-chevaux sans prendre le temps d'envisager la chose dans son ensemble.

Et comme je l’ai dit c’est une proposition que je ne ferais qu’une seule fois.

Apparemment elle est pas vraiment pressé de réagir alors je viens me ré-adosser contre le canapé qui n'est franchement pas le truc le plus confort du monde et après ca blablate sur ses soirées netflix ? Ba c'est une chance qu'elle soit pas encore bossue moi je vous le dis ! Je porte la tasse de café à mes lèvres et en bois une gorgée et j'attend…j'attends pendant qu'elle réfléchie, c'est en tout cas ce que son petit bruit me laisse penser, sauf que si elle espérait me faire poireauter des heures autant dire que…non elle sait, elle sait très bien que je vais pas rester dix minutes à la regarder dans le blanc des yeux avant de décider que le temps est écoulé, parce que si elle croit que je me suis pointé chez elle à une heure aussi matinale pour prendre un petit-déj de trois heures dans son appart pourrave…ba sorry, mais un autre jour hein ! Le ding de son four retentit et elle se lève pour aller s'en occuper et moi je m'impatiente clairement, je me redresse et pose la tasse, ca me gonfle déjà et j'en viens franchement à me demander pourquoi je me donne autant de peine. Oui effectivement la patience ca n'a jamais été mon fort il faut bien le dire. « Bon par contre j'ai pas toute la journée Judith, donc il te reste environ…. Je jette un coup d'œil à ma montre. Allez je suis grand seigneur…comme toujours. Je roule des yeux, mais elle ne le voit pas, c'est bien dommage d'ailleurs. Trente secondes pour finir de jouer ta princesse ! Pas que la version silencieuse de toi ne soit pas franchement reposante, mais j'ai des trucs à faire. » Et la regarder boire son café alors qu'en plus elle ressemble franchement à une alcoolique au dixième dessous c'est pas vraiment ma came.

Elle finit par revenir et m’intime de me servir. Ouai non c’est pas vraiment le genre de truc que je mange de façon générale déjà et encore moins avant l’entraînement….auquel encore une fois j’aimerais bien finir par aller. « Non ca va. » Rien qu’à voir le gras que ca rend sur le papier absorbant…bref c’est un autre sujet ! Puis finalement allelujah elle se décide, putain j’y croyais plus. « Ça consiste en quoi tes petites heures supplémentaires ? Ça me dérange pas, c’est juste j’ai merdé évidemment que j’vais les rattraper sur les semaines qui vont suivre. Mais pourquoi avec toi ? Pas que ta compagnie me soit tout à fait désagréable mais bon je sais essuyer mes verres seule quoi. » Un sourire amusé vient désormais s'afficher sur ma tronche, parce que oui finalement ca me fait rire qu'elle imagine que je parle d'essuyer trois verres sur ses talons de vingt centimètres, ceci dit j'apprécie qu'elle reconnaisse ses torts ou tout du moins les avoue à demi-mots, c'est déjà bien plus que ce petit spectacle son et lumière auquel j'avais eu le droit hier. « J'ai jamais dit que ces heures supplémentaires étaient au club. Je pense qu'on en est pas encore au retour en force. Je me penche et récupère ma tasse, bois une gorgée, la repose, jette un coup d'œil à Judith et lui adresse un sourire. Le même que précédemment. Deux heures, deux jours par semaine. Toi, moi et la salle de sport six heures tapante….plus les autres petites conditions que tu connais déjà. Je lève un sourcil et me laisse retomber dans le fond de son canapé. D'abord, on va faire en sorte que tu….comment dire ca sans être grossier. De te remettre sur les rails et ensuite je t'apprendrais deux-trois trucs pour que tu sache te défendre. J'espère évidemment qu'elle aura pas à s'en servir, mais bon au moins j'aurai au moins l'impression d'avoir un minimum payé ma dette envers elle ou appeler ca comme vous voulez. Oh et ca commence aujourd'hui alors tu ferais bien de te décider vite, on est déjà en retard ! »
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MessageSujet: Re: i want to be someone else ø max   i want to be someone else ø max EmptyDim 7 Jan - 16:42




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« J'ai jamais dit que ces heures supplémentaires étaient au club. Je pense qu'on en est pas encore au retour en force. Qui lève les yeux au ciel pour la troisième ou douzième fois depuis ce matin, levez la maiiin ! Franchement ouais il a peut-être raison mais depuis quand j’ai envie de donner à quelqu’un mon approbation sur ce genre de truc ? Déjà que monsieur fais son impatient du type j’ai même pas le droit de déjeuner tranquille alors ça va. Je vais pas tout lui donner non plus. J’ai déjà plus ou moins dis que j’avais merdé. Je sais, c’est pas censé être la mer à boire mais hey, on y va tranquille. Les arguments quoi, wow.
Mais le truc c’est que je fais mentalement ma maligne mais, ‘voyez le truc c’est qu’à un moment quand on côtoie quelqu’un on finit par connaître ses réactions, ses expressions et dans le cas présent, ce petit sourire à la con qu’il me balance. C’est pas juste un air amusé qu’il se traine, mais il a un truc derrière la tête. Deux heures, deux jours par semaine. ??????? Toi, moi et la salle de sport six heures tapante….plus les autres petites conditions que tu connais déjà. C’est une blague ? Immédiatement, je laisse échapper un petit rire alors qu’il se laisse retomber dans mon vieux canapé en mauvais état. Mais c’est qu’il continue, d’abord pour me dire qu’on va me remettre sur les rails et ensuite qu’il m’apprendra deux-trois trucs pour me défendre. La deuxième partie de ses arguments fait un peu faiblir mon sourire derrière ma tasse de café, que je tiens suspendue depuis sa petite révélation. Je sais pas trop quoi penser de ça, je sais pas pourquoi il ferait ça pour moi, dans le sens où je lui ai rien demandé et d’ailleurs j’ai toujours pas parlé avec lui des frais d’hospitalisation que je compte bien lui reverser un moment parce que bon, j’ai pas franchement changé d’avis sur le sujet et j’ai pas envie d’avoir quelque chose à lui redevoir. J’aime pas ça. Mais bon revenons-en au moment présent, je veux dire par là que j’attendais pas à ce qu’il me donne du temps quoi (encore moins pour aller faire du… sport… ). Oh et ça commence aujourd'hui alors tu ferais bien de te décider vite, on est déjà en retard ! »

J’ai envie de lui demander, vraiment, à haute voix, si c’est une blague mais je sais d’ores et déjà que ça n’en est pas une et j’avoue que je sais pas trop comment réagir à l’instant T. Je me contente de boire une autre gorgée de café. « C’est soit je me tape des séances de sport ce qui, au passage, évidemment t’es vraiment pas ma tasse de thé soit je perds mon fabuleux job de serveuse ? » Je récapitule pour être sure et il acquiesce, évidemment, c’est pas plus compliqué au moins, ça a le mérite d’être clair. J’hausse un sourcil en mode no way, mais la vérité c’est que je suis pas spécialement contre l’idée en tout cas dans l’immédiat et sans aucune raison valable.
Je suis toujours en colère contre lui et sa petite bande de poussin en cuir, contre à peu près tout et n’importe quoi se référant de près ou de loin à ce magnifique soir de juin mais je suis étrangement disposée ce matin. Pas par la partie sport, à vrai dire, ni par le fait que ça me sauvegarde mon boulot. Bon quand même si y’a un peu de ça, j’suis déjà implantée là-bas et j’suis tranquille, au milieu de truands on ira pas chercher qui a le plus gros casier judiciaire (façon western spaghetti). Mais pourquoi pas apprendre à me défendre. Et peut-être qu’il a un peu, un tout petit, petit petit, très riquiqui peu raison sur un truc. Ce qu’évidemment je ne lui dirais abssooolument pas. Mais je le sais bien, je suis quand même assez consciente du fait que je ne me fais absolument pas de bien en restant comme une abrutie noyée dans mon espèce de colère et je ferais mieux de me bouger. Je suis généralement pas du genre à me laisser abattre mais j’avoue que là, c’est dur. J’ai l’impression de plus savoir comment j’ai fais pour attendre cinq ans derrière les barreaux. Ça a réveillé des vieilles choses que j’avais décidé de mettre dans mon dos, j’ai déjà failli faire ma valise pour retourner chez moi mais chaque fois je me suis dis que j’avais pas fais tout ces efforts pour rien. Je ne serais pas bienvenue chez moi et j’ai pas la force de recommencer la vie de Judith Williams ailleurs.

Mais de toutes façons j’ai pas le temps de réfléchir très longtemps, il ne mange pas, je sais qu’il ne m’attendra pas dix jours. J’ai à la fois envie de l’envoyer chier et l’envie de saisir la chance de pouvoir me défendre si un jour je me retrouve face à un problème similaire. Ça me file la frousse et je déteste avoir la frousse. J’ai vécu une grosse partie de ma vie en ayant la putain de peur au ventre à chaque fois que je faisais un pas quelque part. Chez moi, en prison, c’était constant. J’ai plus envie de vivre comme ça et ces deux derniers mois m’ont replongée dans ce système. Alors je pousse un soupir, hausse les sourcils face à l’évidence. Je n’aurais qu’à l’envoyer chier s’il m’emmerde après cette première séance. Ça va surement arriver d’ailleurs, parce que faire du sport me met de mauvaise humeur et faut pas croire que j’ai oublié mes petites rancœurs. Je termine ma tasse de café en silence, remballe mon bordel à savoir mes petits pains au chocolat et me relève. « t’as conscience que ça va être un challenge, que je vais surement être insupportable parce que j’suis littéralement, médicalement allergique à ce type d’exercice physique ? un léger sourire se pointe sur le côté de mes lèvres mais je m’efforce de le restreindre. Je fais glisser mes télécommandes sur la table vers lui et m’éloigne vers la salle de bain. J’en ai pour dix minutes, je sais que t’es impatient de me voir en tenue de sport parce que c’est exceptionnel et fabuleux mais prends ton mal en patience “boss“. » Je pousse un soupir en passant par ma chambre, puis en atteignant ma salle de bain. Je sais pas dans quoi je m’embarque mais on verra bien. De toutes façon j’ai dis qu’il devait m’attendre et j’aime pas revenir sur ma décision. Nouveau soupir qui pourrait s’entendre de l’autre côté du pays avant de me glisser sous la douche, effacer les dernières traces d’alcool sur mon visage.

FIN.



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