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 Josef M. Miller

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Josef M. Miller

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MessageSujet: Josef M. Miller   Josef M. Miller EmptyMar 20 Sep - 18:03


Josef Mohsen Miller

No matter how fucked you get, there's always hell when you come back down. # BMTH


Âge ■ 30 ans  Lieu de naissance ■ New-York Nationalité ■ Americano-Tunisien Lieu de résidence ■ North Side Occupation/métier ■ Pompier Situation amoureuse ■ Célibataire Groupe ■ FireFighters Avatar ■ Jake Gyllenhaal ||►

# Caractère ■ ”C’est un bon p’tit gars” comme dirait son oncle.
Le caractère de Josef est comme une pièce de monnaie que tu lance pour faire un choix. Tu ne sais pas sur quelle facette tu vas tomber, si ça sera bon ou mauvais pour toi. C’est un aussi un peu la roulette russe. Tu espères un peu que la machine s’enraille pour ne pas te retrouver face à un trou noir sans fond, sans fin.

Il est bon de fréquenter ce « bon p’tit gars » de tout juste 30 ans. Il donne l’impression que chaque problème a sa solution, que ça n’est rien, que ça ira. La roulette Russe se mue en une injection de morphine mais sans la nausée. Il apaise, il tranquillise. Il soulage. Il prend le temps de s’occuper de l’autre, d’être à l’écoute, d’être présent en silence si besoin. La famille l’a toujours trouvé gorgé d’une joie de vivre communicative, capable de faire le con si cela permet de faire naitre l’ombre d’un sourire sur ces visages sombres. Surtout sur celui de Alexie. L’humour aussi, c’est son truc. Enfin… il est surtout bon public, Josef est plutôt gauche lorsqu’il s’agit de faire des blagues. Il n’est pas gauche qu’en humour mais aussi en drague. Un vrai pied lorsqu’il s’agit d’accoster, d’essayer de planifier un rendez-vous, d’essayer de gagner des points aux yeux des femmes. D’autant plus que Josef est un nerveux, presque angoissé. C’est un type tout ce qu’il y a de plus banal qui pourrait presque paraitre parfois un peu benêt avec son grand sourire et ses yeux brillants. Ça, c’est parce que nous ne savons plus nous émerveiller devant des petits rien mais Josef a une excuse, Alexie lui rappelle tous les jours que la chance n’est pas partout. Attendrissant, doux, tendre, il sait parler aux gens qui l’entourent, il sait les rassurer. Son métier a perfectionné cet altruisme qui lui est propre mais ça n’est pas pour autant qu’il est sans défaut.
Il aime les gens, la vie qui en découle et profiter de ces petits instants qui paraissent tellement banales aux yeux des plus pressés. Aimer la foule ne veut pas dire qu’il ne préfère pas de temps en temps ces instants de tranquillité. Une balade en pleine nature qu’il partage avec sa chienne, sur North Side chez ses parents, ou alors dans un cinéma made in  « Chez soi ».

La roulette russe est meurtrière. Un détail, un tour de trop ou quelques secondes de moins et le cours des choses peuvent brutalement changer.  

Josef n’est pas meurtrier, il n’est pas néfaste non plus. Il est juste lunatique selon le temps, la tournure de la journée, si on vient l’emmerder ou non. Un tas de facteur doit entrer en jeu pour venir lui écorcher la patience. Ses colères sont plus froides que chaudes, plus lentes qu’impulsives. Il préfère attendre le point culminant du supportable pour lui avant d’agir frontalement. C’est chiant parce qu’il n’aime pas s’énerver, il n’aime pas être agacé. Ce profond sentiment qui vous donne parfois la gerbe, qui vous grignote les entrailles, c’est gênant. Ça vous pompe toute cette énergie qui peut être mise à profit pour autre chose de plus utile que cette colère, c’est une perte de temps. Mais parfois il lui est nécessaire de laisser échapper la brutalité emmagasinée. Il ne sait pas ce que ça donne parce que jusqu’ici personne n’a cherché à le pousser un peu trop loin. Pas évident lorsque l’on se retrouve face à quelqu’un qu’il juge un peu trop borderline.  Josef peut remercier cette patience gagnée au cours des années pour ça mais aussi cette façon qu’il a de toujours relativiser. Parfois il se dit qu’il serait capable du pire s’il franchissait la limite, cette ligne qu’il se représente comme une muraille de barbelé. S’il passe au travers, il s’en écorchera la peau. Il n’est pas instable pour autant.
Dans son job, il maitrise, il n’a aucun problème avec ça. Josef se sent bien plus rassurer sur le terrain que dans sa vie quotidienne, chose qu’il ne saurait réellement expliquer.  Mais si vous lui enlevez son casque et/ou son uniforme, vous vous retrouvez avec un type dont la tension artérielle grimpe à 140 à l’idée d’aller à un rendez-vous important ou s’il doit rejoindre une femme qui ne le laisse pas insensible. Timide ? Un peu, faut l’avouer. Dingue d’avoir un pareil sang-froid sur le terrain et d’avoir les mains moites à l’idée d’aller chez son banquier.

Être nerveux est déjà emmerdant mais avoir ses tiques qui s’accentuent avec, c’est toujours plus gênant. Pas pour lui puisqu’il y est habitué mais de le voir cligner fréquemment des yeux avec un léger froncement de sourcil, ça peut en perturber quelques-uns. Il peut donc difficilement cacher sa nervosité, son stress ou son angoisse, même si les trois représentent à peu près la même chose pour lui. Un rendez-vous chez son banquier, un rendez-vous avec une jeune femme, prendre la parole devant un grand public ou ralentir la file d’attente d’une caisse de Supermarché parce qu’il a oublié son portefeuille sont de très bonnes raisons pour se sentir angoissé, avoir la sensation que votre pull n’est plus qu’un radiateur en tissu et qui vous donne des sueurs le long du dos, et que votre cœur est en train de faire une crise d’épilepsie contre vos côtes. Il n’a jamais compris pourquoi il se sent si serein lorsqu’il exerce ses fonctions de pompier. Avoir la vie des autres entre les mains est une responsabilité bien plus lourde que d’appeler un traiteur chinois pour une commande… Peut-être était-ce en ça qu’il reprenait le contrôle de son sang-froid sans faillir, le fait de ne pas avoir le choix que de se bouger pour sauver la vie d’un ou d’une autre. Il ne saurait pas vraiment expliquer, tout ce qu’il sait c’est qu’en tant que Pompier il se sent bien, à sa place. Pourtant, ça n’a pas toujours été sa vocation puisque son rêve de gosse était de devenir Pianiste. Il était doué, peut-être pas un virtuose de renom mais suffisamment habile pour que ses parents et son prof le pousse à une audition pour une grande école de musique.

Donc, jouer devant une centaine de personnes.
Joie, bonheur et allégresse.
Son échec ne fut pas une grande surprise pour lui.

Pour évacuer, il privilégie un footing pour la remise en forme ou plus particulièrement de grande balade non loin de chez ses parents et ce, toujours en compagnie de sa chienne, un Bouvier Bernois. Un film au ciné, une soirée avec un ami ou une balade en moto lui conviennent tout aussi bien. Il partage très souvent ses sorties au cinéma avec sa petite sœur Alexie, atteinte d’une trisomie 21. Josef ne supporterait pas la mort de cette dernière et c’est sûrement là sa plus grande faiblesse mais aussi sa force. Elle l’aide à voir les choses sous un meilleur angle, représentant sa petite parcelle de bonheur. Passer du temps avec sa sœur est crucial pour Josef, il est rare pour lui de passer plusieurs jours sans lui donner de nouvelle. Sortir avec Alexie ne lui a jamais posé problème. Il n’a pas honte et les moqueries que l’on pourrait adresser à sa sœur est sûrement l’une des principales raisons qui le pousse à des colères aussi froide que violente. Il pourrait s’en foutre de les entendre, il entend bien des conneries à longueur de temps aux infos ou ailleurs et il réussit très bien à les ignorer… Mais la moindre insulte sur Alexie et c’est une étincelle dans une pièce emplit de gaz.
Ah et il adore le chocolat noisette, le café bien noir et est un vrai manche aux jeux vidéo.  

# Le métier que vous exercez est :
■ Une vocation
La question de devenir pompier ou non ne lui a jamais traversée l’esprit avant, puisque son seul objectif était de devenir pianiste. Un grand pianiste.
Objectif foiré. Salement, d’ailleurs. Quand il y repense encore aujourd’hui, il sent bien qu’il a du mal à le digérer. Même 14 ans après… Les échecs sont un peu comme un chewing-gum sous votre basket. Ça colle, c’est chiant, c’est gênant et parfois t’as l’air con.  

Il a 16 ans, il digère sa défaite depuis cinq mois, peut-être six. Il ne sait plus très bien, il est un peu engouffré dans une sale sensation amère qui ne le quitte plus depuis. C’est pas une dépression, c’est juste la déception de soi. Il n’a plus vraiment l’étincelle sauf lorsqu’il est avec Alexie et ses sourires. Là, ça vaut le coup de trainer ses grands pieds jusqu’à l’école où ils ont donnés la possibilité aux élèves d’avoir une journée « secourisme ». Apprendre les premiers gestes de secours, pourquoi pas ? Après tout, on n’sait jamais si son père a besoin de lui après s’être coupé un doigt en travaillant le bois ou si sa mère se blesse en réparant la moto d’un client. Josef se souvient avoir ressenti un enthousiasme particulier à regarder les pompiers faire le massage cardiaque ou la prise en charge d’un patient factice ayant fait une chute du haut d’une échelle. A ce moment-là, il cuvait sa déception depuis quelques semaines. Il s’est prêté au jeu avec une attention et un engouement particulier, s’appliquant soigneusement au bouche à bouche, à la pression sur une plaie avec hémorragie ou même à rassurer une victime imaginaire après avoir fait un malaise. Ouais, c’était sacrément cool de se sentir utile comme ça, sans compter tous ces crépitements au fond du ventre d’avoir aidé quelqu’un. Même si c’était pour de « faux ».

Donc, 5 mois après la représentation foireuse et foirée. Sortie de cours, il prend un peu plus de temps pour rentrer chez lui, discute avec un copain de classe, zieute de loin cette jolie fille un peu plus vieille que lui et au caractère farouche qui lui plait… Mais qu’il n’osera jamais – grand dieu non ! Jamais ! – aborder. Il traine encore dix bonnes minutes devant le Lycée avant de prendre le chemin de chez lui. Il n’en a que pour 15 minutes.
Ce soir-là il en prendra quarante de plus. Un homme à quelques mètres de lui se met à tituber pour ensuite s’appuyer contre le mur. Il n’a pas l’air de se sentir bien mais Josef n’est pas assez proche pour s’en assurer.

Jusqu’à ce qu’il tombe lourdement sur le sol. La suite est un enchainement de stress, de battements affolés de son cœur, de prise de décision et de gestes décisifs. Il pensait qu’il oublierait les gestes de secours comme on oublie un théorème mathématique. Au lieu de ça, il se trouve en une poignée de seconde à vérifier si ce type respire encore – ce qui n’est pas le cas – et commence un massage cardiaque maladroit. Il sent sous ses pressions qu’une côte cède mais fait déguerpir la panique en se remémorant les mots du secouriste. C’est pas grave Josef, faut pomper. Continue de pomper. Parait qu’une minute de perdue est égale à 10% de chance en moins de le voir revenir…
Il n’est pas revenu tout de suite ce type, Josef a du masser encore et encore, partageant la tâche avec une femme surgit de nul part, à genoux en face lui. Chacun d’un côté du corps à se relayer pour perdre le moins de temps possible. Jusqu’à l’arrivée des pompiers.

Tout est partie de là. De cette volonté croissante de refaire les mêmes gestes, de ressentir cette adrénaline qui a parcourue ses veines avec la même violence qu’une poing en pleine gueule et avec la même allégresse qu’un premier baiser.
Incapable de jouer devant une centaine personne mais tout à fait serein lorsqu’il s’agit de sauver la vie d’un type dans la rue.
En quelques semaines sa décision fut prise avec cet agréable sentiment de n’être pas si bon à rien, finalement.




Alex

Âge ■ 27 ansComment as-tu connu C911 ? ■ Bouche à oreille Présence ■ 5/7. Un commentaire ? ■ Z’êtes qui :face :
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Dernière édition par Josef M. Miller le Mar 20 Sep - 18:27, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Josef M. Miller   Josef M. Miller EmptyMar 20 Sep - 18:04



Forgotten fragments


Josef est encore nerveux. Il l’a toujours été. Il a l’impression que son costume lui serre de partout et surtout au niveau des fesses et du torse, comme s’il était bien trop petit pour lui. Et ce nœud papillon… Bon sang, qu’il étouffe.

— Ca va bien se passer mon chéri. Respire et concentre-toi uniquement sur la musique, sur les notes, d’accord ?

Il acquiesce, n’a pas l’once d’une force pour répondre à sa mère qui lui sourit, pleine d’espoir. S’il ouvre la bouche, il vomit toute son omelette du déjeuner. Il n’aurait jamais dû manger, au moins il n’aurait eu que de la bile à rendre.
Il a 16 ans et on lui offre une chance en or de pouvoir passer cette audition de piano afin d’entrer dans une prestigieuse école de musique. Où il pourra y exercer sa passion. Son professeur, Mme Wilson est là, au tout premier rang pile face à la scène. Il le sait parce que Josef l’a vu en jetant un œil derrière le rideau des coulisses pendant qu’un autre gamin jouait son morceau. C’est là que son estomac a menacé de le lâcher une bonne fois pour toute…

Sa mère a raison, tout devrait bien se passer. Il joue depuis… combien déjà ?
P’tain, je joue depuis que j’ai 4 ans, j’ai aucune raison de foirer.
Si ce n’est que ses mains tremblent comme s’il était atteint de Parkinson. Même les encouragements d’Alexie ne lui suffisent pas. Pourtant sa petite sœur a toujours été une sorte de point d’ancrage, parfois il a l’impression que même si six années les séparent, elle représente tout le courage qui lui manque à lui. Un regard suffit généralement pour se ragaillardir et arrêter de se terrer dans son coin, muré dans ses interminables angoisses. D’ailleurs il l’a voit lorsqu’il regarde pour la énième fois la salle quasi-complète des 123 places disponibles. Alexie est assise sagement à côté de son père qui la tient par les épaules. Elle est agitée, secoue ses jambes dans le vides mais essaie de patienter un maximum que son grand frère veuille bien apparaitre sur la scène. Il perçoit aussi cette femme qui la regarde avec un air presque méprisant.
Peut-être parce qu’Alexie est trop bruyante.
Ou peut-être parce que d’avoir une gosse atteinte de trisomie 21 à côté d’elle est gênant.

Ça lui colle une colère monstrueuse dans le bide. La peur pourrait presque se faire la malle si les applaudissements du public ne signaient pas la fin de la représentation du concurrent. Retour à la réalité.

— Allez fiston, c’est à toi. Sa mère, Zohra, prend le visage de Josef entre ses mains. Rappelle-toi : Tu es doué, très doué. Ne pense pas à ceux qui sont là et concentre toi sur tes notes, rien de plus. Laisse la musique faire.
— Oui m’man.

Elle lui dépose un long baiser sur son front alors que le nom de Miller retentit distinctement. C’est à son tour et malgré ses 16 ans, il aimerait que sa mère le garde contre elle encore un instant. Pas d’âge pour câliner sa mère, même si ses copains se foutent parfois un peu de sa gueule.
Sa mère mécano, d’origine tunisienne, qui est venu fouler le sol américain en brisant tous les codes stéréotypés. Son truc, c’est la moto. Elle aime les longues balades dont elle a transmis le goût à son fils mais surtout, elle aime mettre les mains dans le cambouis pour dorloter ces machines. Dans la famille, ils sont très manuels. Même son père, Ian, en a fait un art en travaillant le bois, donnant l’impression à Josef que quoi que vous lui donniez entre les mains, il en ferait quelque chose de grand. Maintenant c’était à Josef de faire preuve de son agilité manuelle.
Si Ben’ avait été là, il m’aurait charrié sur cette agilité manuelle… Son meilleur ami n’en loupait jamais une avec son esprit pervers.

Tout ça ne change pas qu’il sent qu’il va gerber. Son cœur bat comme un fou et son ouïe se couvre d’un voile étouffé. Il a chaud. Il fait chaud. Il croit sentir une goutte de sueur rouler le long de sa tempe et donnerait n’importe quoi pour se débarrasser de ce nœud papillon qui lui enserre la gorge. Tout est psychologique mais en pleine « crise » de stress, Josef est incapable d’être rationnel. Il ne sait pas comment il réussit à mettre un pied devant l’autre pour atteindre le plancher lisse de la scène où la lumière l’aveugle. Mais il y est. Il salut d’un geste rapide et raide, bouche crispé, mains horriblement moites.

Il a choisi un morceau de Bethoveen parce que c’est celui qu’Alexie préfère, qui la calme lorsqu’elle se sent trop nerveuse ou qu’elle a passé une mauvaise journée au centre.
Josef s’installe, glisse discrètement un doigt entre son cou et le col de sa chemise pour espérer mieux respirer et pose ses mains sur les touches.

— Vous pouvez y aller, quand vous voulez jeune homme.

Il ne l’entend même pas. Il reste figé devant ses doigts et ces notes blanches qui se dédoublent.
T’vas pas faire un malaise vieux, respire. C’est facile, tu l’as joué un million de fois.
Encore et encore jusqu’à ce qu’il y trouve la perfection et que Mme Wilson, aussi exigeante que jolie, ne lui reproche plus rien, se contentant d’un sourire fière à la fin du morceau.
Josef prend son inspiration, essaie de calmer les battements de son cœur et se lance…

… La fin du morceau retentit doucement, paisiblement, somptueusement.

— Encore !

Alexie, assise sur le canapé, regarde son frère maintenant âgé de 26 ans. Elle tape des mains pour l’encourager avec des yeux d’un enfant de 5 ans sur un visage d’une jeune femme de 20 ans. Josef aime ses yeux en amandes même si certains ont peur de cette légèrement déformation de ses traits. Il lui sourit, son index toujours posé sur la dernière note. Il n’a fait aucune erreur, pas une seule. Pas un seul dérapage, pas un seul cafouillage. Toute la mélodie s’est enchainée avec une facilité qui le frustre un peu plus à chaque fois qu’il joue ce même morceau qu’à ses 16 ans.

20 erreurs contre 0 aujourd’hui.
Josef a toujours eu du mal à digérer ses échecs. Il n’oubliera jamais la déception de Mme Wilson lorsqu’il s’est levé de son siège, au bord des larmes, pour saluer ce public plus gêné que lui de toute cette maladresse. Ses parents l’ont encouragé à retenter l’année prochaine, fiers de lui malgré ce désastre. Josef a été aussitôt catégorique : Non. Plus jamais jouer devant les gens, plus jamais jouer en représentation. Il s’est même demandé s’il ne jouerait plus jamais tout court… Mais on n’oublie pas une passion comme on oublie le prénom de ses camarades de classe de maternelle. Alors il s’est contenté d’avaler ce rêve chimérique pour jouer uniquement pour lui, pour s’apaiser et faire sourire Alexie, et de le remplacer par un autre lorsqu’il a eu la vie de cet homme entre les mains.Être pompier lui convient très bien. Il bouge, agit, se sent utile et surtout, il n’angoisse pas. Pas de stress, pas de tétanie, pas de sueurs froides. Juste les réflexes qu’il travaille chaque jour depuis ses 18 ans. Il s’entend bien avec tout le monde et n’as eu aucun mal à s’intégrer au sein de l’équipe qui représente aujourd’hui sa deuxième famille.

— Pas aujourd’hui Alex’, je n’vais pas tarder à repartir.
— Oh. Déception puis sourire. Tu reviens quand ?
— Dimanche, si tout va bien.

S’il n’y a pas d’urgence, si son jour de congé en sera vraiment un.
Josef se lève, embrasse Alexie sur le front avant de la laisser vaquer à son occupation : Colorier un énième animal avec un nombre incalculable de plumes qu’elle remplit consciencieusement. Il n’oublie pas d’affubler sa chienne d’une petite caresse alors qu’elle dort paisiblement à côté d’Alexie.
Josef rejoint son père dans le garage spacieux alors qu’il termine une étagère pour un ami à lui. Plus jeune, il aimait y passer des heures à le regarder sans se lasser.

— Alors, ça avance ?
— Je devrais avoir fini pour ce soir. Il lève ses yeux bruns vers son fils, sourire aux lèvres. Alors, Dimanche tu viens avec ta future femme ?

Josef glisse les mains dans ses poches et s’adosse à un petit établi derrière lui.
Future femme hein ? Celle qu'il a réussi à invité après une intervention dans son appartement après le malaise de sa colocataire. Il s’y est pris comme un manche, comme un ado de 13 ans, elle n’a pas compris un traitre mot de ce qu’il a tenté de lui dire ce jour-là. Il s’attendait à recevoir un regard plein de mépris, au lieu de ça la jeune femme a continué à le sonder en silence, attendant qu’il reformule correctement sa phrase.
Trois ans qu’ils étaient ensemble maintenant, le mariage n’est pas encore prévu même s’il admet avoir envie de passer tous ses matins avec elle. Est-ce qu’il y a besoin du mariage pour ça ? Il n’en est pas certain. De toute façon, elle n’aime pas trop l’idée, elle trouve ça trop cliché. Trop… Trop. Tout simplement. Il en discute avec son père pendant près d’une heure avant de se décider de lever les voiles et de quitter le domicile de ses parents pour son vieux bon appartement à North Side. Là où la fameuse « future femme » fait une sieste dans leur lit après une nuit horrifiante sur le terrain. Agent de police, ça n'est jamais de tout repos. Comme pompier finalement. Ischia trottine jusqu’à son panier où elle s’y affale, éreintée de sa longue balade. Son maitre, lui, se dirige dans la chambre de ce petit appartement qu’il occupe depuis son arrivé à North Side. Elle est là, allongée sur le ventre, torse-nu sous les draps. Il n’attend pas pour l’y rejoindre en silence, simplement pour s’allonger contre ce corps qu’il connait désormais par cœur. Il passe un bras autour de la taille de la jeune femme qui, par habitude, vient se loger contre lui. Il aime bien quand elle fait ça ou quand c’est lui qui vient chercher l’étreinte en posant sa tête sur sa poitrine. Il la serre un peu plus fort et ferme les yeux pour quelques minutes de repos…

… Et passe une nuit agitée. Les cris d’un homme de son âge, 30 ans, résonne dans sa tête alors qu’il ouvre doucement les yeux. La nuit beigne sa chambre et alors que Josef se tourne sur le côté, il fait seulement face à une place vide, inoccupée depuis maintenant trois ans. Comment est-il possible que des choses aussi simples peuvent devenir si compliqué du jour au lendemain ? Parfois, ça ne marche tout simplement plus et ce, quel que soit les efforts.
L’intervention de la veille l’a un peu secoué. Josef et le reste de l’équipe ont dû faire face à un feu particulièrement violent d’une maison pavillonnaire. Ils ont réussi à extirper la mère et ses deux enfants entre 7 et 13 ans, mais impossible de retourner au creux de flammes pour y chercher le père qui hurlait de douleur. Ça n’a duré que quelques secondes avant qu’il ne sombre sûrement dans un malaise ou coma à cause de toute cette fumée. Josef les entends en écho tout comme il entend les pleures déchirants de cette famille qui assiste en live à la mort de leur proche.
Vision d’horreur qu’il a du mal à digérer aujourd’hui. Ça arrive parfois, que la mort lui colle à la peau plus longtemps qu’il ne l’aurait cru. Il n’est qu’un homme, un être humain tout aussi fragile que tous ceux qu’il aide chaque jour même si Josef se sentirait presque invincible lorsqu’il part en intervention.
Il met un temps fou à se lever et s’étire de tout son long, chope une bouteille de lait au frigo et part se laisser tomber dans son vieux canapé usé. Il n’est pas très matériel. Temps que ça tient encore alors aucune raison de changer. La télé s’allume et les infos défilent. Il zappe. S’arrête quelques secondes devant des émissions puis s’arrête sur un flash info. Une manifestation qui dégénère, l’histoire de deux jeunes abattues « injustement » refaisant surface par la même occasion… Josef assiste à la haine et à la colère, regarde des femmes et des hommes s’insurger face à cette énorme bavure de la part des services de l’ordre.
Le genre de violence qui vous montre à quel point ce jour de congé forcé n’était pas une si mauvais idée, finalement…



Dernière édition par Josef M. Miller le Mar 20 Sep - 22:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Josef M. Miller   Josef M. Miller EmptyMar 20 Sep - 19:42


WELCOME TO CHICAGO !

Félicitations ! Te voilà validé(e) !


C'est un plaisir de te voir ici avec Josef I love you C'est toujours un régal de te lire ! On te souhaite de bien t'éclater parmi nous :red:

Congrats ! Tout est allé comme sur des roulettes et te voilà validé(e) ! Tu vas pouvoir t'en payer une tranche !

Quelques petits liens pratiques maintenant que tu as passé la grande porte :
- La gestion du personnage : Les fiches de liens, de topics, les téléphones portables, les demandes de logements, etc, tout ça c'est par là-bas !
- La gestion globale : Si tu dois t'absenter ce sera par là ! C'est également là-bas que tu pourras dépenser tes points !
- Nos protagonistes : Tu vas pouvoir créer ton scénario dans ce coin-là et pour ce faire, faudra dépenser tes points justement !
- L'appel du devoir : Une petite section propre à Chicago 911 où tu pourras demander des situations RP ! N'hésite pas à aller jeter un œil (n'oublie pas de récupérer ton œil après quand même) !
- Flood et jeux : Tu pourras t'amuser là-bas ! Ne sois pas timide, va donc y faire un tour !
- Enfin, n'oublie pas d'être un membre choupinou et de voter régulièrement sur les top-sites ici et là ! Plus le forum sera connu, plus on aura de nouveaux membres alors GO GO GO !

Bien sûr, le staff est ta disposition si tu as besoin de quoi que ce soit !

Nous te souhaitons un excellent jeu sur Chicago 911 !

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MessageSujet: Re: Josef M. Miller   Josef M. Miller EmptyMar 20 Sep - 19:48

MERCIIII GUYYYYS !! A très vite en rp I love you I love you
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physique : depuis son accident, survenu le 31/10/16, la main droite de Lloyd, piétinée durant un mouvement de foule, présente des cicatrices dues aux opérations subies pour la réparer

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MessageSujet: Re: Josef M. Miller   Josef M. Miller EmptyMar 20 Sep - 20:14

COPAIN POMPIER :bro2: :relou:
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