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Sujet: unexpected | james Sam 30 Sep - 16:39
James W. Manning
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Sujet: Re: unexpected | james Jeu 12 Oct - 17:19
Léo & James
unexpected
Il ne se lasse pas de passer sa main dans un geste régulier sur le dos de Natalia, comme un geste rassurant qui lui permet de se focaliser sur un rythme stable, amenant une pensée claire, limpide. Il la garde contre lui, comme un repère, un moyen de ne pas perdre pieds alors que tout semble s’effondrer autour de lui, les fondations même de son être. Le motard ne parle pas de l’enterrement et encore moins de sa mère fraîchement débarquée, aperçue du coin de l’œil puis soigneusement évitée. Il ne parle pas non plus des galères du club, de ce qu’il s’apprêtera à faire dans la soirée, libérer la part animale qu’il garde sagement contenue. Il ne veut pas non plus évoquer la cuisante humiliation qu’il a subie à la réunion, et encore moins la douleur qu’il retire des dernières nouvelles de Caleb. Il déteste ça, avoir l’impression que tout lui échappe de peu, incapable de rattraper la corde au dernier moment.
C’est pourquoi James se terre dans le silence, les yeux rivés sur l’écran de télévision qui leur fait face, gardant la mince silhouette de son épouse contre lui, remonte sa couverture sur ses épaules, il fait attention à elle, se raccroche à ses attentions, capte son regard pour ne pas aller voir plus loin ce qui pourrait lui faire du mal. Le KOS se contente simplement de resserrer par moment ses bras autour d’elle, continuer à jouer avec le tissu qui lui recouvre le dos, sa silhouette s’affaisse et peut-être qu’elle s’endort, peut-être que c’est lui mais peu importe, il se gorge de la chaleur communiquée par son corps collé contre le sien et exclue les bruits extérieurs, ceux qui gênent et qui l’empêchent de penser clairement.
ø
« Ne m’attends pas, ok ? Natalia acquiesce et il vient glisser ses mains sur ses joues, guide ses lèvres vers les siennes puis sur son front, baisers rituels, habitude dont il ne se souvient même pas l’origine. — Fais attention à toi, James. — T’inquiètes pas. » Il se veut rassurant, glisse une main sur sa joue puis file poser sur son dos le cuir de son club pour se rendre au Crash. Il va aller boire un verre avec Max, un seul, pour ne pas être complètement défoncé pour son boulot du soir, histoire de simplement pouvoir se poser, discuter de tout et de rien, surtout de rien, se reposer sur un frère qu’il considère comme un des éléments en qui il a le plus confiance. Il apprécie plus ou moins tous ses frères d’armes mais seuls certains sortent du lot, capable de leur confier sans vie sans un regard en arrière. C’est pourquoi il sait que, hors imprévus toujours possibles, cette mission se fera correctement parce que les deux hommes avec qui il travaillera ce soir sont de cette catégorie de kos.
Arme à la ceinture, gants enfilés, le KOS se faufile dans les rues de Chicago en direction du Crash qui n’est pas bien loin. Il arrive donc rapidement au strip club, et alors qu’il éteint le moteur de sa moto, des bruits qu’il connaît parfaitement retentissent dans la ruelle et le motard tend l’oreille. Là, plus loin, à quelques mètres, il les voit. Deux cuirs, qu’il reconnaît immédiatement et un autre, à terre. Les deux cuirs debout semblent passifs dans un premier temps, seuls un type, un blond semble s’acharner sur le troisième KOS.
« Hey ! HEY ! Qu’est-c’qui s’passe ! » Le motard a laissé son casque en vitesse et se précipite vers les quatre hommes, il ne comprend pas ce qu’il se passe, pas alors que le civil s’acharne sur Abraham, un de ses proches compagnon et alors qu’il saisit l’ampleur du bordel, jette un regard noir aux deux autres types, il décide de s’interposer, se demandera plus tard pourquoi ils n’ont pas réagis plus tôt mais s’occupe dans un premier temps de glisser ses bras autour de ceux du blond en furie, et tente dans un premier temps de l’arracher à sa danse macabre. Il essaie une fois, deux fois, avant d’être aidé par un des éléments passifs jusque-là et ils envoient le type valser plus loin. Il a à peine le temps de jeter un regard à son frère à terre, ordonne sèchement aux deux autres d’emmener le blessé à l’hosto, qu’il se prend un retour de bâton droit dans la tempe, un coup bien porté, efficace, qui le sonne quelques secondes et qui réveille la colère qu’il a à l’intérieur de lui depuis plusieurs jours, qui glisse sous sa peau comme un serpent, qui fait gronder l’animal dans la cage.
L’attention du motard revient donc à l’agresseur transpirant de haine et son esprit semble se fermer, s’en remet aux gestes et réflexes du corps, capable de lutter, capable de parer et rendre les coups : c’est d’ailleurs ce qu’il fait, dévie le second poing lancé en sa direction et balance un coup qui suffit à désarçonner son adversaire. Il se rue dans sa direction, attrape son col et le balance contre le mur, ne le lâche pas une seconde pour le bloquer contre la pierre, appuie sur son torse pour tenter de réduire les mouvements agressifs. Il ne sait pas pourquoi cette idée lui vient, il a l’impression de presque connaître ce visage, tordu par la haine, par une douleur particulière, qu’il peut comprendre, ce qu’il ne capte pas cependant c’est pourquoi il se sent familier avec ce type. Cette idée le coupe dans sa réflexion et il ne fait pas attention, laisse une marge de manœuvre suffisante à cet adversaire imprévu pour répliquer.
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Spoiler:
JE TROUVAIS PAS DE GIF ALORS J'AI MIS DES MOCHES. BISOUS.
Leo Mills
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Sujet: Re: unexpected | james Lun 16 Oct - 20:31
James W. Manning
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Sujet: Re: unexpected | james Mer 1 Nov - 11:59
Léo & James
unexpected
« Tu pouvais pas t'occuper de ton cul non ? Trouver un autre connard à embarquer dans vos affaires de merde plutôt que de le faire perdre le peu de famille qu'il lui reste ? »
James est là, il est prêt, à se battre, à donner et rendre les coups, il n’a jamais eu peur de ces altercations, a d’ailleurs passé une partie de sa jeune vie, avant la prison, à fréquenter les garde-à-vues pour ce genre de combats improvisés. Dans les bars, avec Max. Tel petit copain de Natalia à l’époque. Si dans un autre contexte ça l’aurait fait sourire, à cet instant James éloigne cette pensée de son esprit, concentré sur son adversaire qui se laisse le temps de faiblir quelques instants, cherche sa respiration, échappe un rire tordu. S’il veut se battre, s’il a besoin d’un adversaire, James est présent et en a surement tout autant besoin que lui. Un geste désespéré de laisser parler sa colère, sa haine et le chagrin qui lui étreint le cœur depuis plusieurs jours.
Il ne répond donc rien, garde ses points serrés, il ne prend pas le temps d’analyser les mots de son adversaire au visage étrangement familier (il n’arrive pas à mettre le doigt dessus), il reste concentré, se garde de se faire avoir comme un couillon par un coup porté à l’improviste, observe la posture du blond. Qui finit d’ailleurs par se redresser et s’approcher de James, lui faire face. Le motard se redresse également automatiquement, c’est presque un combat d’égo, jamais il ne baissera la tête devant l’ennemi, quel qu’il soit, alors il pose son regard dans celui du type qui lui fait face, essoufflé et le laisse à nouveau parler.
« Non, vous préférez les détruire comme pour leur faire croire qu'ils n'ont que vous pour s'en sortir. Puis après vous les forcez à faire pression sur des civiles pour qu'ils se salissent les mains à votre place. » Le Kings fronce les sourcils, tâche de comprendre, cette critique directement adressée à son clan, ses frères, ça il l’entend. Mais pourquoi ? Pourquoi lui et pourquoi maintenant, qu’est-ce qui amène ce type à fracasser un des ses frères d’arme sans aucune raison apparente ? Est-ce que c’est encore un de ces types, dommage collatéral, qui vient réclamer vengeance ? Un de ceux qui ont tabassé Judith, perdu foi en les Kings, un habitant mécontent ? L’a-t-il déjà vu quelque part ? Il n’en sait rien, mais il comprend qu’il est lié à son club, d’une manière où d’une autre. Et que quelque part, ses actions sont la conséquence de celles du club. Encore faut-il savoir lesquelles.
« Finalement, c'est pas étonnant que les gens vous méprisent. »
Il attend, encore, que le type mette à exécution ses promesses implicites de combat. Une part de lui n’a pas envie de l’entendre déblatérer, simplement de cogner, cogner jusqu’à n’en plus pouvoir, à s’ouvrir les phalanges, faire couler le sang et la haine qui l’empoisonne avec. Il en a presque besoin, ce type pourrait lui offrir l’occasion de s’échauffer avant la mission du soir même. Mais non, il reste là, tremblant, et crache sa haine. James voit un homme blessé, et fatigué, il se retrouve presque dans sa manière agitée de se mouvoir, dans l’incertitude qui réside dans sa posture.
« T'avais pas à te mêler de ça... Avant qu’il ne le décide consciemment, James s’approche du blond et le bouscule, les deux mains à plat, apposées sur le torse. J’me mêle de tout c’qui touche de près ou de loin aux Kings, j’peux savoir qui t’es ? Qu’est-c’que tu veux ? T’as l’air de savoir qui on est alors pourquoi tu viens ici, frapper un frère… James réfléchit, prend le temps de trouver ses réponses dans les mots précédents de son adversaire. Pourquoi Abraham et pourquoi les deux kings qui l’accompagnait n’ont rien fait ? Maintenant qu’il se retrouve là, devant lui, à devoir faire autre chose que jouer des poings, le biker essaie d’y voir clair. Parle pas de c’qui t’regarde pas, de c’que tu connais pas, viens pas ici, sur notre territoire, jouer des poings et faire le malin, c’est toi qui sera perdant dans l’histoire. Ils sont là à quelques mètres du crash, QG des KOS, c’est vraiment pas malin. Chaque kings est là de son plein gré mec, on a forcé personne, et certainement pas celui que tu tabassais un peu plus tôt. Va falloir ouvrir les yeux. Si t’as rien d’autre à faire ici que cracher sur les Kings, j’te conseille de dégager. Rapidement. »
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Leo Mills
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Sujet: Re: unexpected | james Jeu 9 Nov - 0:23
James W. Manning
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Sujet: Re: unexpected | james Sam 13 Jan - 11:09
Léo & James
unexpected
Ça commence à le bassiner cette histoire, alors que le silence se fait et qu’il attend, ne réponse, un retour, un poing lancé, n’importe quoi. En réalité, il espère au fond que le type ne saura rien faire d’autre que jouer des poings. James n’a pas la patience de discuter, il veut cogner, s’essouffler, sentir la peau sur son visage craqueler. N’importe quoi qui le ferait se sentir vivant, réel, présent dans cette réalité particulièrement complexe qu’il s’acharne comme un con à repousser. Mais le type ne fait rien pour l’instant que ricaner et James se jure que s’il laisse échapper à nouveau une expression aussi tordue, il engagera à nouveau les hostilités. Chaque prétexte est le bon, chaque sourire tordu, petit rire saugrenu. Alors James reste sur ses gardes, refuse de laisser tomber le masque.
« Et tu es si persuadé de toi ? Tu crois vraiment que dans le fond, certains n'auraient pas décidé malgré eux de vous rejoindre parce qu'ils savaient qu'ils pouvaient trop risquer ? Ou parce que ce choix résultait d'une nécessité. Le motard lève les yeux au ciel, claque ses mains sur ses cuisses. Toi non plus, ne parle pas de ce que tu ne connais pas. Les raisons de ma venue et de ce que j'avais à lui dire, tu ne les connais pas. Tu ne le connais pas. »
L’homme se redresse enfin, pitoyable, et vient défier le Kings qui ne manque pas lui non plus de garder son regard dans le sien. Il ne faiblira pas, lui laisse tout le loisir de contempler comme sa provocation fonctionne, comme chaque mot qu’il martèle l’agace pour toutes les raisons du monde : d’abord parce que le biler n’est certainement pas d’humeur à philosopher et deuxièmement parce qu’il cause de quelque chose qu’il ne connaît visiblement pas assez pour ouvrir sa grande gueule. Les deux se guettent, s’entendent par-delà le silence, il ne manque plus qu’un sifflet et un compteur de points. Personne n’est là pour les interrompre maintenant que James les a envoyé s’occuper d’Abraham.
« Alors, tu sais quoi, tu vas me laisser régler ce que j'ai à régler avec MON frère au lieu de venir te pavaner devant moi comme si tu savais tout, comme si tu pouvais tout empêcher à l'encontre d'un type dont vous n'en avez rien à faire ! »
Les poings de James se desserrent et à nouveau, se plaque avec violence sur la veste du type qu’il repousse plus loin derrière lui, secoue cet espèce de demeuré. Il tilte maintenant, il comprend alors qu’il lui fourre l’évidence sous le nez et James saisit d’où vient cet « air familier ». Alors c’est lui, le frère d’Abraham. Lui dont il entendait parler de très rares fois, lors d’éventuelles confessions fatiguées du KOS un peu alcoolisé. Un petit sourire mesquin se laisse dessiner sur les lèvres de James, collé à deux centimètres du type, exhibant sa rage et sa propre détresse sans même le vouloir. « Alors c’est ça hein, le frère un peu jaloux, qui croit pouvoir tout régler, qui se dit que son petit frère est le gentil naïf et influençable gardés par les grands méchants ? Laisse-moi rire. Il resserre sa prise, n’est pas franchement prudent, plaque l’inconnu familier contre les briques sans aucune douceur. Son visage tourne, l’expression qu’il se traine est mauvaise, il se fait violence pour se rappeler son prénom, ce qu’Abraham lui a raconté. Tu veux vider ton sac ? t’as besoin de discuter un moment ou t’avais juste besoin de lui casser la gueule ? Si tu voulais te faire entendre, t’as choisi la mauvaise option. A défaut de t’avoir, il nous a, nous. Au-delà de ton frère c’est un membre que t’as mis à terre, ça, ça se paie. Sa main droite garde la veste serrée et l’autre bras glisse sous la gorge du type, incapable de se contrôler davantage comme attiré par l’odeur du sang à faire couler. Si t’as besoin d’une petite réunion de famille je peux aussi t’envoyer sur une civière sans aucun problème. »
code par Nostaw.
Leo Mills
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