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 Then I crashed into you Ft Josef & Tito

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Daya Laghari

Daya Laghari

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quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

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MessageSujet: Then I crashed into you Ft Josef & Tito   Then I crashed into you Ft Josef & Tito EmptyMer 21 Sep - 23:01

Then I crashed into you

And I went up in flames - Could've been the death of me
Δ Josef & Tito & Daya



Le souffle de l’explosion est intense et Daya vient s’agripper à l’homme qui se trouve à ses côtés, un parfait inconnu qu’elle avait aidé à sortir de son véhicule, véhicule dans lequel elle avait littéralement encastré la sienne. Son bras sur le sien ne suffit pas à lui faire garder l’équilibre et ils se retrouvent rapidement tout deux projetés violemment en arrière. La chute est rude et une violente douleur vient soudainement s’accrocher à sa tempe gauche comme un mauvais parasite, son regard un peu voilé lui laisse découvrir une pluie de débris qui volent de part et d’autre du véhicule et les flammes crépitent violemment devant leurs yeux…Quant au son qu’elles font, elle ne sait plus très bien, un léger sifflement perturbe son environnement, rendant son frêle équilibre un peu bancal et vraiment peu assuré. Il n’avait fallu que quelques minutes, un seul instant pour que tout bascule, elle n’avait pas compris ce qui se passait, elle n’avait eu le temps de rien si ce n’était d’écraser son pied sur le frein de sa voiture, ses réflexes n’avait pour autant pas suffit. Elle ne sait pas combien de temps elle était resté sonnée, mais lorsqu’elle avait rouvert les yeux un peu groggy, elle n’avait eut loisir de voir qu’une épaisse fumée et des silhouettes dissimulées qui couraient de part et d’autre de la route. Daya avait fini par s’extirper de la carcasse de sa bagnole, ne pouvant s’empêcher de pester contre la tôle froissée qui lui coûterait probablement un bras à faire réparer, bordel comme si elle n’avait pas assez dégusté ces derniers temps…elle entendit alors des cris, enfin, c’était un bien grand mot, c’était plutôt des grommèlement et des jurons et elle s’avança un main posé sur sa main pour limiter l’inspiration des gaz qui les avalaient presque entièrement vers leur provenance pour filer un coup de main à l’homme qu’elle distinguait blesser derrière sa vitre. Ensemble, ils continuèrent à suivre les appels pour essayer d’aider le plus de gens possible à se sortir de là et c’est entre un mini van et une vieille auto qu’elle tomba nez à nez avec Josef….

Josef.

Daya est tout bonnement incapable de comprendre jusqu'à ce qui se passe autour d’elle, comme si son cerveau ne laissait place à une quelconque réflexion, tout lui semble un peu tournoyé autour d’elle et son regard hagard balaye encore et encore les lieux d’une façon automatique et dénuée de sens. Elle cherche les gens avec qui elle était, Josef… Josef était de son côté du véhicule, pourquoi est-ce qu’il n’est pas là avec eux ? Elle le cherche du regard, mais la fumée et la lueur aveuglante des flammes ne l’aident pas vraiment à être efficaces.

Puis des cris retentissent…

Elle les entend bien, pas distinctement parce que le sifflement qu’il lui vrille les oreilles, est toujours présent, mais ils sont tellement perçants qu’elle ne peut pas vraiment les ignorer, les yeux de l’homme qui l’accompagne s’agrandissent et elle se tourne par réflexe, cherchant à comprendre ce qui se passe sans doute, Daya suit son regard et de loin, elle distingue un corps allongé sur le sol et son sang ne fait qu’un tour. Des bouffées de chaleur semblent soudainement remontées jusque dans sa nuque, peut-être est-ce dû à l’ardeur de feu qui se reflètent devant eux, elle ne se sent pas bien et un vent de panique semble prendre possession d’elle, elle se dirige rapidement vers la personne étendue, ses jambes ne suivant pas particulièrement la trajectoire qu’elle leur impose, priant intérieurement pour ne pas qu’il s’agisse de son ex petit-ami. Cependant et bien rapidement, elle se rend compte impuissante qu’elle assiste très justement à ce qu’elle craignait le plus, son souffle se coupe et elle s’arrête, se fige sur place, une main devant sa bouche comme pour étouffer un cri qui reste prisonnier de sa cage thoracique dans un élan douloureux. Puis un crépitement, la sort de sa torpeur et lui fait prendre conscience de son immobilité tandis que la foule s’agite, se fait entendre. Elle termine son chemin jusqu'à Josef et s’agenouille près de lui et de son silence interminable, des sanglots remontent dans ses yeux, tandis que la peur semble prendre possession de sa raison, elle le retourne et son visage ensanglanté reste éteint, il est lourd et rigide et elle a beau l’appelée, essayé de le réveiller rien n’y fait. « Josef !!! » Elle le secoue et hurle son nom de plus en plus fort, le secouant de plus en plus fort, mais rien, pas un cillement. « Réveille-toi !! » Mais il ne dort pas, elle refuse complètement l’idée qu’il puisse être mort, qu’il ne va pas juste ouvrir les yeux. Une ombre attire son attention du coin de l’œil, au travers des larmes qui baignent son visage, un homme, puis un autre, des secouristes…ils cherchent à repérer des victimes. « Aidez-moi. Il ne se réveille pas, faut que vous m’aidiez. » Ses supplications sont éploré et semblent se disperser sans amener de réactions, il faut dire qu’un brouhaha qu’elle n’entend quasiment pas flotte au-dessus du sifflement qui semble entourer sa tête dans son entièreté. Elle reporte son regard sur Josef et continue d’essayer de le réveiller, pleurant de plus bel, elle ne contrôle plus vraiment ses réactions et est proche de la crise d’hystérie, si personne ne bougeait, elle allait s’assurer de ne pas leur laisser le choix, elle se leva donc et s’avança comme un boulet de canon vers celui qu’elle avait aperçu et qui parlait avec un autre blessé dont elle ignorait l’identité et qu’elle ignora tout court, se dirigeant vers celui qui l’intéressait. Elle le bouscula avec colère, ses poings rencontrant son torse. « Faite quelque chose. »

Puis elle se remit à pleurer.

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MessageSujet: Re: Then I crashed into you Ft Josef & Tito   Then I crashed into you Ft Josef & Tito EmptyMer 28 Sep - 20:24

Then I crashed into you.


Une journée de plus. Une journée où les intervention s'enchaînent. Une journée bien remplie mais heureusement, rien de bien grave ni de trop sérieux. Tout le monde s'en sort bien aujourd'hui et ce n'est pas tout le temps comme ça malheureusement. Je les aime ces journées-là : ces journées remplies mais on ne perd aucune vie. On échange d'ailleurs là-dessus avec ma nouvelle coéquipière. Elle n'est là que depuis trois semaines mais le courant est tout de suite passé et on s'entend plus bien. Elle a de la bouteille elle aussi, c'est sans doute pour ça qu'on s'entend si bien. L'un comme l'autre, nous sommes rassurés aujourd'hui de n'avoir perdu personne et que tout se soit bien passé. On trinque à ça avec un bon café. Un porte poisse sans aucun doute puisque les sirènes se mettent à retentir et bien vite, alors qu'on se précipite vers notre ambulance, nous sommes suivis par d'autres collègues : c'est que c'est quelque chose de gros, à n'en pas douter. Alors que je prends le volant, c'est par radio qu'on obtient tous les détails de l'accident qui vient de se produire et plus on avance, sirènes hurlantes, plus ma coéquipière et moi nous enfermons dans le silence. On sait que ce qui nous attend là-bas va être difficile, on a parfaitement conscience de ça et il faut qu'on s'y prépare. On a beau faire ce métier depuis un moment, on a beau être toujours dans le bain, il faut toujours se préparer pour ce qu'on va voir : c'est la meilleure façon d'être le plus opérationnel possible. Et opérationnel on va avoir besoin de l'être. Nous arrivons bientôt sur les lieux de l'accident mais c'est un tel merdier que nous ne pouvons même pas garer l'ambulance près des voitures accidentées. Même les pompiers ont du mal à se frayer un chemin et ils sont prioritaires : une voiture a pris feu.

La fin de la journée va être longue.

J'entreprends de sortir le matériel, ma coéquipière fait de même et c'est là qu'un énorme bruit secoue jusqu'aux parois du véhicule. D'instinct, je plaque ma main sur la tête de ma coéquipière pour la plaquer au sol : un vieux réflexe de militaire car ce genre de bruit, j'y ai fait face pendant de longues et longues années. C'était une explosion, j'en suis certain. Quelques secondes passent et je lâche ma coéquipière, la laisse se relever et nous contournons l'ambulance pour nous apercevoir des dégâts : la voiture qui était en feu a tout simplement explosé. Je vois les débris, je vois les blessés : c'est une véritable catastrophe. J'entends ma coéquipière prononcer tout bas mon prénom et je hoche la tête. Nous nous avançons alors parmi les voitures encastrées et au milieu des cris. Fort heureusement, beaucoup de personnes ont pu s'extirper. Pas tous mais beaucoup. D'autres de nos collègues sont déjà en train de s'occuper de certaines victimes. Certains, paniqués s'approchent de nous et on évalue rapidement leur état avant de les envoyer en sécurité derrière la barrière de sécurité. C'est un gros chantier, il faut être rapide et clair avec ces gens si on veut éviter de nouvelles victimes. Ma coéquipière et moi finissons par nous séparer, préférant être sur plusieurs fronts et ainsi plus efficaces. Il faut s'assurer qu'il n'y a personne de bloqué dans une voiture près de celle qui est toujours la proie des flammes. Des flammes dont la fumée commence à gêner mais les pompiers font au mieux. J'aperçois un homme assis au sol, la joue et la main en sang. Je me penche à sa hauteur, pose mon sac au sol et sors mes compresses tout en parlant à l'homme, essayant de le rassurer : je l'examine, je vois pas de grave blessure. Il est plus sous le choc qu'autre chose, les plaies saignent mais restent superficielles. Je l'aide à se relever et commence à marcher à ses côtés quand je vois une silhouette foncer sur moi. L'instant d'après, une femme est en train de cogner contre mon torse avec force, me faisant lâcher mon blessé qui fort heureusement continue à tenir debout. Elle me demande de faire quelque chose avant de se remettre à pleurer.

« Calmez-vous. »

Je me tourne vers le blessé et lui désigné de la main la barrière de sécurité et le petit groupe de personnes qui se trouve plus loin, en sécurité.

« Vous les rejoignez. On va s'occuper de vous là-bas. »

Une tape rassurante sur l'épaule et il me remercie brièvement avant de s'éloigner rapidement : au moins, il a repris du poil de la bête. Je me retourne vers la femme, replace mon sac sur mon épaule avant de retirer les gants usagés et d'enfiler une autre paire. Elle a un vilaine plaie sur la tempe gauche que je veux examiner mais rapidement, elle m'empêche de continuer et se met à m'expliquer, à la limite de l'hystérie, que quelqu'un est blessé, inconscient.

« D'accord. Emmenez-moi. » je lui dis.

Sa plaie peut attendre. Elle est consciente, orientée. L'autre blessé est inconscient lui. Je la suis donc et j'aperçois finalement une silhouette au sol mais c'est sur la voiture que mon regard se pose : je vois les flammes. Elles ne sont pas encore trop hautes mais elles vont vite prendre de l'ampleur.

« HEY LES GARS PAR ICI ! » je hurle alors à l'attention de mes collègues pompiers.

Il faut rapidement éteindre ce feu.

« Vous restez là. » j'ordonne à la femme avant de foncer jusqu'à la silhouette. C'est quand je le reconnais que je reste un instant figé sur place : c'est Josef. Bordel, c'est Josef... Je m'agenouille à sa hauteur, place mes mains dans les siennes. « Josef ! Tu m'entends ?! Ouvre les yeux ! » je lui crie dessus. La routine sauf que là, c'est d'un ami dont il s'agit. Pas le temps de davantage chercher à savoir s'il est bel et bien inconscient ou même s'il respire : je dois d'abord le mettre en sécurité. Je replace mon sac sur l'épaule, viens placer mes bras sous ses aisselles, croisent mes mains sur son torse pour bien maintenir sa tête droite contre mon torse et le soulève pour le traîner à l'abri de la voiture dont les flammes grandissent doucement mais sûrement. C'est une manœuvre que j'ai souvent faite sur le terrain pendant mes années de service : jamais je n'aurais cru devoir l'utiliser pour un ami. Lorsque nous sommes à une distance raisonnable, je place Josef au sol. Il n'y a plus rien autour : juste lui, moi. Moi qui me penche pour écouter sa respiration tout en regardant son torse.

Et ce sont là de longues, longues, longues secondes.

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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Then I crashed into you Ft Josef & Tito   Then I crashed into you Ft Josef & Tito EmptyMar 18 Oct - 22:59

Then I crashed into you

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Δ Josef & Tito & Daya



Se calmer . Est-ce qu’il venait vraiment de lui demander de se calmer ? Elle secoua la tête à la négative comme pour lui signifier qu’il ne comprenait pas ce qu’elle essayait de lui dire mais aucun son ne semblait vouloir franchir le seuil de ses lèvres comme si les mots restaient là bloquer dans sa gorge, l’empêchant de respirer correctement. Le secouriste continue de parler aux autres et elle se surprend à avoir envie de le secouer de toutes ses forces pour qu’il bouge, Josef est en train de mourir et lui discute avec un homme qui tient parfaitement debout, qu’est-ce qu'on a bien pu lui apprendre aux urgences ? Fort heureusement pour lui, Daya est incapable de matérialiser sa pensée, elle est bien trop nerveuse et ses opinions s’entrechoquent dans un chaos phénoménal qui lui donne une migraine soudaine, à moins que ça ne soit la blessure qui faisait vriller sa tempe il y a encore quelques secondes. Son regard ne fait que s’éparpiller entre l’homme qui se trouve devant elle et le corps de Josef toujours inerte et elle sent sa vision s’embrumer à mesure que les larmes emplissent ses yeux, elle est au bord de l’implosion, elle a l’impression qu’un simple coup de vent pourrait la faire valser sur le sol comme une brindille prise au piège d’un ouragan.

Enfin il lui accorde sa pleine attention et l’invite à le guider vers Josef, elle ne répond rien et se contente d’avancer machinalement vers l’endroit où il se trouve et chaque pas semble être une véritable épreuve tant il lui semble la diriger vers une possibilité à laquelle elle ne veut pas faire face. Les flammes sont éblouissantes, bien moins impressionnantes qu’elles ne l’étaient il y a quelques minutes mais la chaleur qu’elles dégagent l’étourdisse, le secouriste appelle quelques-uns de ses collègues à la rescousse et se dirige finalement vers le pompier inanimé sur le sol en la sommant au préalable de rester à l’écart. Elle se stoppe avec brutalité et le regarde faire d’un air distrait et éteint et jette enfin un œil aux alentours, c’est un chaos des plus totale qui s’agite et les entoure, de part et d'autre de la rue, les gens s’empressent, cris, pleurent et déambulent et au milieu elle, est là figé, droite et silencieuse tandis que son ex petit ami est en train de lutter pour sa vie. Elle secoue la tête et prend une inspiration, elle ne peut pas rester là à rien faire, elle est entraînée aux situations les plus sordides, à faire face aux choses les plus inattendues, elle doit se reprendre et elle doit le faire maintenant.

L’indienne passe une main sur ses joues et en essuie grossièrement les larmes avant de s’avancer d’un pas décidé vers son ami au-dessus duquel est penché l’ambulancier. En silence elle s’agenouille du côté opposé à Tito et attrape la main de Josef qu’elle enserre dans la sienne silencieusement, elle ne peut pas croire que ça puisse arriver, elle n’ose pas imaginer qu’il pourrait ne pas rouvrir les yeux et que cette main qu’elle tient pourrait ne plus bouger, jamais… Trop de choses contradictoires semblent vouloir remonter mais elles n’y arrivent pas, impuissante et amorphe, elle ne parvient pas à réagir de façon posée comme elle avait réussi à se l’auto-suggérer quelques secondes plus tôt. Josef et Daya avaient traversé tant d’épreuves et venaient seulement de se retrouver, ça ne pouvait décemment pas être la fin, elle s’y refusait.

Elle ne sait plus vraiment comment elle s’est retrouvé assise dans cette ambulance mais elle y est pourtant et Josef est allongé, un masque sur le visage et toujours le même homme qui s’agite autour de lui, au rythme des bips constants que laissent échapper les machines, puis il se rassoit et plante son regard dans le sien d’un air lasse et l’inquiétude qu’elle y lit lui ronge douloureusement les tripes.

« Est-ce qu’il va s’en sortir ? » Sa voix n’est ni assuré, ni vive, pour peu elle chuchoterait presque comme si elle n’avait pas vraiment voulu poser cette question à voix haute, est-ce qu’elle a seulement envie d’en entendre la réponse ? Rien n’est moins sûr et pourtant elle est sur le point de mettre fin à son interrogation ou plutôt il l’est. Elle pose une main sur la plaie qui chauffe sa tempe et ferme ses yeux, elle ne se sent pas très bien et a la vague impression qu’elle ne va pas tarder à vomir. « Il ne peut pas mourir…pas comme ça, pas maintenant. » Elle ravale un sanglot et c’est un regard suppliant qu’elle adresse au secouriste comme si son sort et le sien ne dépendait à présent plus que de lui.

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MessageSujet: Re: Then I crashed into you Ft Josef & Tito   Then I crashed into you Ft Josef & Tito EmptyDim 27 Nov - 18:40

Then I crashed into you.


Il respire. Il respire... Je soupire de soulagement alors que Daya vient se mettre à genoux à côté de nous et prend la main de Josef dans la sienne. Je récupère mon stéthoscope et j'entreprends d'écouter les pulsations cardiaques de Josef pour voir ce que ça donne. Le rythme cardiaque est trop rapide à mon goût et sa respiration l'est aussi un peu trop. Mes collègues arrivent bientôt près de moi et nous entreprenons de mettre Josef sous oxygène pour l'aider à respirer. On installe les électrodes pour vérifier son rythme cardiaque et on le place en sécurité sur un brancard. Nous sommes plusieurs à nous agiter autour de lui mais Daya reste là, à lui tenir la main. Elle fait en sorte de ne pas nous gêner et semble calmée. Elle termine cependant par être obligée de le lâcher puisque nous devons le mettre dans l'ambulance. Elle y grimpe avec nous. Nous sommes donc trois à l'arrière, Josef inclus, alors que mon coéquipier conduit l'ambulance, sirènes hurlantes. Je vérifie encore et encore les constantes de Josef et bien qu'inconscient, il semble stable. Les réflexes sont intacts. Il va lui falloir malgré tout un scanner dès notre arrivée pour écarter toute hémorragie cérébrale interne car je ne m'explique pas son inconscience. Je pose ma main sur l'avant-bras de mon ami, en appelle comme très souvent à Dieu intérieurement pour qu'il lui vienne en aide. Puis, je reporte mon regard sur Daya qui est assise en face de moi et c'est là qu'elle me demande s'il va s'en sortir. Je n'ai pas de réponse à sa question malheureusement. Je ne suis que secouriste et je n'ai aucun moyen de savoir si les lésions internes sont étendues et graves ou pas. Elle pose sa main à sa tempe et je vois le sang : elle est blessée et on ne s'est pas occupé d'elle. Elle souffle que Josef ne peut pas mourir, pas comme ça, pas maintenant. Je soupire et retire mes gants avant d'en enfiler une nouvelle paire puis de me redresser en récupérant ma sacoche. Je viens ensuite m'asseoir à côté de Daya non sans jeter un regard au moniteur : rythme cardiaque stable pour le moment.

« Je ne sais pas. » je termine par lui dire le plus honnêtement du monde. « Il respire tout seul, c'est déjà une bonne chose mais on ne connaîtra l'étendue des dégâts qu'une fois arrivés à l'hôpital. » Je ne peux pas me permettre d'enjoliver la réalité : ce ne serait pas faire correctement mon travail. « Mais il est fort Josef. Il est résistant. Il faut avoir confiance, d'accord ? Laissez-moi voir ça. » j'ajoute rapidement en lui faisant retirer sa main.

J'observe la plaie qui a en partie coagulé. En partie seulement.

« Je vais m'occuper de ça. »

Et c'est ce que je fais. Tout en surveillant Josef qui est pour le moment stable, je nettoie la plaie et entreprends de poser des strips. Pas besoin de besoin de points de sutures et c'est tant mieux car suturer dans l'ambulance en mouvement... Je pose le pansement par dessus les strips et me saisis de ma lampe pour observer les pupilles de Daya qui fort heureusement sont réactives.

« Comment vous vous sentez ? Mal au crâne ? Des nausées ? » je lui demande en rangeant la lampe.

Si elle pouvait m'éviter le malaise ce serait quand même bien parce qu'avec deux patients inconscients à l'arrière de l'ambulance, ça risque d'être compliqué.



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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Then I crashed into you Ft Josef & Tito   Then I crashed into you Ft Josef & Tito EmptyDim 4 Déc - 23:33

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C’est à travers un voile transparent qui occulte la netteté de sa vue qu’elle aperçoit le secouriste se glisser jusqu’à elle dans l’habitacle étroit de l’ambulance, elle ne bouge pas et ferme les yeux justes une seconde ou en tout cas, ce qui lui semble n’être qu’un court instant. Lorsque la voix de l’homme l’oblige à les rouvrir, c’est pour entendre cette vérité, pour qu’il la remette dans l’attente, dans l’inconnu et c’est finalement peut-être bien ce qui est le plus douloureux là de suite. Le paramédic à l’accent chantant doit le constater sans qu’elle n’ai à le formuler à voix haute puisqu’il essaye prestement de la rassurer sur le caractère combatif du pompier, elle sait au fond d’elle qu’il a raison Josef n’est pas du genre à reculer devant un obstacle, il n’est pas non plus du genre à se laisser abattre, c’est un homme positif et il tiquerait sans doute de la voir dans cet état, elle acquiesce ses propos d’un geste de la tête et se terre dans son silence.

Sa main se retrouve soudainement ôter de la plaie qui la brûle et elle la garde sur ses genoux paume vers le haut observant comme hypnotiser le sang qui recouvrent ses doigts et la ramène quelques mois auparavant lorsqu’elle s’était faite agresser dans cette ruelle sombre et déserte Downtown. Elle ne se souvient pas de l’ambulance, juste de ce brouillard épais qui l’entourait douloureusement, ses premiers souvenirs après l’incident se situaient dans cette salle d’examen ou des infirmières se pressaient autour d’elle, lui posant mille et une question qu’elle n’entendait pas au travers de ce son strident et assourdissant.

Tito s’agite un peu plus autour d’elle, mais son regard est toujours perdu dans le vide, alternant entre sa main et le visage résolument éteint de Josef, le bruit du moniteur cardiaque la bercerait presque, ce son régulier la rassure semblerait-il, il est l’indication que le cœur du pompier bat toujours, qu’il ne les as pas encore abandonné. Une lumière, soudainement, l’éblouie et lui fait cligner les paupières, son regard se pose alors sur le sauveteur qui lui parle, elle le sait, car elle voit ses lèvres bouger, mais elle n’est pas attentive et n’entend pas vraiment ce qui lui demande, néanmoins à en croire l’air interrogateur qui peint son visage, elle se rend compte qu’il attend sans aucun doute une réponse. « Hein ? » lâche-t-elle vaguement un peu confuse, le brun se répète alors et cette fois-ci, elle se concentre sur lui. « oh, euh je vais bien, je…je suis un peu nauséeuse et j’ai mal à la tête oui, je…ca va aller. » Il finit par retourner s’asseoir face à elle, il se remue et semble vérifier l’état de son ex petit-ami, ce trajet lui semble long, tellement long. « Vous le connaissez ? Josef, vous l’avez appelé par son prénom. Vous êtes amis ? » Elle se rendait seulement compte que le secouriste tout comme elle devait être sensible à la situation si il faisait partie de l’entourage proche du trentenaire, lui aussi devait faire face, mais avec la difficulté en plus de devoir agir professionnellement sans se laisser déborder par ses émotions, ni distraire par la détresse de Daya, qui n’avait sans doute pas dû l’aider. « Je n’ai rien pu faire, je ne comprends pas comment c’est arrivé, il n’aurait as dû être là… » et voilà les larmes qui lui remontaient aux yeux et malgré ce qu’elle venait de se dire, il était difficile de les retenir, néanmoins, elle se fit violence, ils ne devaient plus être très loin de l’hôpital maintenant.

Elle ne pensait pas si bien dire, il ne restait en l’instant que quelques mètres entre le véhicule et les portes du Chicago Medical Center, bientôt tout le monde s’agiterait de nouveau, bientôt le sort de Josef sera finalement déterminé.

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MessageSujet: Re: Then I crashed into you Ft Josef & Tito   Then I crashed into you Ft Josef & Tito EmptyMar 20 Déc - 18:35

Then I crashed into you.


Je m'occupe d'elle le plus rapidement et le mieux possible. La plaie est vilaine mais pas ingérable heureusement. Je fais cependant attention car avec les mouvements parfois brusques de l'ambulance, il ne faudrait pas que je fasse plus de dégâts. Je prends donc mon temps, puis lui pose les questions essentielles pour la suite pour définir si elle a subi un traumatisme crânien ou pas. Choc il a eu mais séquelles peut-être pas, d'où les questions. Des questions auxquelles je n'obtiens aucune réponse. Elle semble déconnectée et je la fixe, essaye de capter son attention, mon estomac se nouant à ce moment-là de crainte qu'elle ne s'effondre soudainement dans mes bras là, maintenant. Il ne manquerait plus que ça... Elle parle enfin et je suis sur le point de répéter vu qu'elle ne semble pas avoir bien entendu ou pas avoir bien compris mais finalement, mes questions elle les a bien compris et bien entendu puisqu'elle termine par y répondre. Elle se sent un peu nauséeuse et elle un peu mal à la tête mais elle m'assure que ça va aller. Je plisse les yeux, note les informations dans un coin de ma tête : ils devront lui faire un scanner crânien pour être sûr que tout va bien. Elle m'apparaît assez stable pour que je retourne m'asseoir face à elle. Je jette un coup d'oeil à Josef, toujours inconscient, avant de reporter mon attention sur Daya quand elle me demande si je le connais vu que je l'ai appelé par son prénom. Elle me demande si nous sommes amis. J'esquisse un petit sourire.

« Oui. Nous sommes amis oui. » je lui réponds, en venant serrer la main de Josef dans la mienne.

Maintenant que c'est plus calme, maintenant que nous parlons de lui de cette façon, le fait que ce soit justement lui qui se trouve là me frappe de plein fouet et je ravale des larmes avec beaucoup de difficultés. J'ai la trouille pour mon ami, vraiment la trouille... Mes doigts se resserrent autour de sa main alors que je l'observe. Puis, je relève mon regard vers Daya quand elle reprend la parole. Je lui adresse un sourire aussi réconfortant que possible.

« Vous ne pouviez rien faire de plus et vous avez bien agi. Vous êtes allée chercher de l'aide, c'était ce que vous pouviez faire de mieux pour lui. » je lui dis pour essayer de la rassurer. « Vous avez fait ce qu'il fallait. » j'insiste et c'est à ce moment-là que l'ambulance s'arrête subitement.

Je lâche alors la main de Josef et quitte mon rôle d'ami pour reprendre le rôle de secouriste si bien que quand les portes s'ouvrent à la volée, j'ai les informations dont ils ont besoin. Mon collègue vient me rejoindre rapidement et nous entrons à l'intérieur des urgences, Daya nous suivant de près. Ce n'est que quand Josef finit en salle de trauma que je reprends Daya en charge pour l'amener auprès d'autres médecins. J'explique rapidement la situation et les laisse s'occuper d'elle. Cependant, avant qu'elle ne soit emmenée, je pose une main amicale sur son épaule.

« Je m'appelle Tito. Je repasserai vous voir, vous et Josef, quand j'aurai terminé de travailler. »

Elle ne manque pas de me donner à son tour son prénom et c'est là-dessus que nous nous séparons. Elle est emmenée pour se faire soigner et moi je dois m'en retourner à mon boulot. Enfin, avant d'en arriver là, je m'éclipse quelques minutes dans les toilettes, des minutes que mon collègue m'accorde sans ciller car j'ai besoin de craquer un bon coup avant de pouvoir retourner bosser. Et je craque. Oh oui je craque. Je pleure toutes les larmes que j'ai été obligé de garder. Je m'en débarrasse car si je ne le fais pas, je ne vais pas pouvoir reprendre le travail. Alors je pleure, je me vide de tout ça et après j'y retourne.

J'y retourne toujours.

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