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MessageSujet: I get used to it...   I get used to it... EmptySam 18 Nov - 22:43


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Son téléphone retombe mollement sur le canapé alors qu'elle s'étire, le regard fixé sur une fissure au plafond, hypnotisée par cette fêlure sur le blanc immaculé. Elle continue de caresser d'une main distraite Shadow, vautré à ses côtés et qui profite de l'autorisation ponctuelle de monter sur le sofa, chose d'ordinaire interdite à ce molosse aussi fidèle que dangereux. Quatre années qu'il partage sa vie et si l'animal est une vraie peluche pour Charlie et quiconque entre dans ses bonnes grâces, il n'en va pas de même pour ceux qui chercheraient à lui nuire. Dressé par ses soins il n'a d'ailleurs toujours obéi qu'à elle et seulement à elle. Une chose qui la rassure. Encore plus depuis quelques jours.

Depuis Halloween, la jeune femme n'est sortie de chez elle que pour aller travailler ou sortir son compagnon à quatre pattes. Chaque fois qu'elle se retrouve en pleine rue de nuit, elle ne peut empêcher une boule d'angoisse de se former et la peur de lui tirailler le ventre. Et la brunette sait que ce n'est pas seulement la vision du spectacle macabre auquel elle a assisté et qui revient parfois la hanter qui la met dans cet état. C'est tout ce que cet incident a soulevé. Tous les cauchemars qui sont revenus écourter ses nuits avec plus de précision qu'à l'ordinaire. Et depuis le soir de son anniversaire,  plus de petite voix pour la ramener et l'empêcher d'aller trop loin dans le passé. D'ailleurs, plus de petite voix tout court. Pas depuis ce fameux soir.
Des mauvais rêves qui ont soulevé d'autres questions. Douloureuses, écœurantes, enfermées et oubliées loin dans son subconscient et qui tentent aujourd'hui de percer la nappe brumeuse qui fait barrage à leur liberté. Alors elle reste prisonnière, partagée entre l'envie de se rappeler et la sensation qu'il ne vaut mieux pas. Le désir ardent de vengeance et la peur d'être confrontée à nouveau au responsable de son état. À son créateur. À celui qui, par ses agissements, a contribué à faire d'elle ce qu'elle est aujourd'hui.
Se redressant lentement, elle attrape sur sa table basse une feuille de dessin sur laquelle elle a dessiné un modèle de tatouage. Son tatouage à Lui. Sur le dos de sa main. Elle s'en souvient maintenant. Celui qui lui a entaillé le ventre quand elle n'avait que huit ans, l'un des hommes qui a tué son père, celui qui....maintenant elle s'en rappelle. Ce dessin indélébile sur sa peau. Souvenir rangé trop soigneusement et retrouvé il y a peu. Son regard se perd un instant sur les courbes du symbole et c'est son chien, en descendant du canapé pour se planter devant elle, qui la ramène à la réalité. « On va se promener ? » En entendant le dernier mot il émet un couinement excité et commence à trépigner sur place, ses yeux clairs se mettant à briller. « Du calme mon gros, faut que je me lave avant » Et lui offrant quelques caresses et un baiser sur le haut du crâne, elle s'éclipse dans la salle de bains pour laisser l'eau brûlante effacer ses dernières pensées.

Dix minutes plus tard, elle enfile un jean, un débardeur noir et une chemise à carreaux, prête à rejoindre Kurtis. La simplicité à l'état brut. Charlie ne sait pas vraiment s'habiller comme une fille ou perdre du temps en maquillage. Elle n'en met jamais, excepté un peu de rouge à lèvres de temps à autres. Heureusement, il paraît que la Nature a été plutôt sympathique avec elle, et du haut de ses vingt quatre ans, elle n'a encore pas trop de soucis à se faire. Attrapant un pack de bières dans le réfrigérateur, elle le colle dans un sac à bandoulière et se dirige vers la porte où Shadow l'attend, harnais dans la gueule. Souriant, elle lui enfile avant de quitter son appartement, prenant un détour pour offrir une vraie ballade à son pitbull.

C'est donc une bonne demie heure plus tard qu'elle frappe à la porte de son amant, entendant ses deux monstres aboyer. Le sien commence à grogner mais un rappel à l'ordre d'un claquement de doigt suffit à le faire taire. Patientant que le jeune homme les enferme dans sa chambre, il finit par enfin lui ouvrir. « Hey ! » Elle retient son chien qui commence déjà à vouloir renifler le jeune homme pour s'assurer qu'il est clean. « Doucement ! » Elle le fait approcher, et une fois le grand brun reconnu et quelques coups de langue sur sa main, elle entre pleinement dans la maison, détachant son garde du corps qui se met à renifler partout où il peut. Posant le harnais au sol, elle sort le pack de bières de son sac et le tend au jeune homme qui le réceptionne, en profitant pour se mettre sur la pointe des pieds afin de poser ses lèvres sur les siennes. C'est ce que les gens font alors elle le fait. Ça ne la dérange plus vraiment. Pas avec lui. C'est comme une habitude, il faut le faire alors elle le fait. « Tu nous en ouvres une maintenant ? » Et elle prend la direction du salon et du canapé. Attendre qu'on l'invite à s'asseoir est une notion de savoir vivre qu'elle n'a jamais vraiment acquise, et elle doute que Kurtis soit du genre à s'arrêter sur ce genre de choses. « T'as pensé à mon dessert au chocolat ? » C'est qu'elle en a sacrément envie maintenant qu'il lui en a promis un.

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Kurtis Hawkins

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quartier : une petite maison dans le West Side, achetée avec l'héritage de son père, décédé lorsqu'il avait 16 ans
physique : le corps de Kurtis est couvert à 70% de tatouages dont la plupart ont été réalisés par lui-même / il a une cicatrice au niveau de la cuisse droite (balle reçue), du torse (poignardé et opéré) et a le nez légèrement dévié (il l'a cassé plusieurs fois)

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MessageSujet: Re: I get used to it...   I get used to it... EmptyDim 19 Nov - 11:30





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# charlie
# kurtis
Il laisse échapper un soupir, un peu dépassé.
« Monsieur ? »
« Ouais, ouais… Hem… C’est quoi le truc au chocolat qui plait l’plus aux filles ? » capitule le motard qui ne sait plus trop où donner de la tête et veut vraiment rattraper sa bourde.
Charlie a eu beau lui répéter par deux fois au moins qu’elle se fiche qu’il ait oublié son anniversaire, ça le contrarie quand même beaucoup. Parce qu’elle est cool avec lui et qu’il l’aime bien. Pas autant qu’il aimait Mia, parce qu’elle, il l’aimait tout court mais voilà.
« Oh, je vois… Eh bien, personnellement, j’aime beaucoup les cookies double chocolat, mais si vous voulez un dessert vraiment chocolaté, il y a notre Brownie. »
« Bon… Bah mettez les deux. Cookie et brownie. »
Ca, y est, Kurtis se sent un peu mieux. Un peu plus léger. Son interlocutrice approuve son choix, fait un petit commentaire taquin puis récapitule sa commande et lui indique qu’elle arrivera à l’heure convenue.
Satisfait de lui-même, le grand brun raccroche et file prendre une douche. Comme d’habitude, Ringo tient absolument à l’accompagner et il doit se faire violence pour ne pas céder. Il le laisse à la porte et l’écoute piailler et gratter sur le bois, jusqu’à ce que Gram, agacé, vienne le déloger de là. Kurt sourit en rinçant sa tignasse. L’arrivée du chiot a fait du bien à son vieux molosse et lui a redonné une seconde vie. Dans un premier temps, le King a eu peur que Gram ne s’y fasse pas, le rejette, voire devienne agressif envers lui. Mais le chiot que Judith lui a offert a été comme un baume sur la plaie encore à vif qu’avait généré la disparition de Ram dans leurs vies à tous les deux… Maintenant, ni l’un ni l’autre ne pourrait plus s’en passer.
Sa douche terminé, Kurtis enfile un pantalon et teeshirt propre, puis se parfume un peu. Il hésite à se raser, puis renonce. Si elle voit qu’il fait trop d’efforts, Charlie va peut-être le taquiner et il se sait susceptible. Ca ne passerait pas. Donc il laisse tomber et ressort de la pièce d’eau embuée.

Le choc thermique l’incite à faire une passe par sa chambre pour y trouver un pull qu’il enfile pendant que Ringo s’est mis en tête de lui dévorer les chevilles… Kurt le repousse une fois, deux fois, et finit par l’attraper par la peau du cou et le sermonner.
Avant de craquer devant sa moue et ses coups de langue contrit. Il le garde dans ses bras et se dirige vers le salon pour préparer la table. Pas de bougies ou de connerie comme ça, son installation consiste surtout à nettoyer un peu son bordel. Virer les cendrier plein, les cadavre de bouteille de bière, ramasser les sachets de bonbons et autres paquets de chips qui trainent un peu partout. Son sac poubelle bien rempli, il le sort et en profite pour ramasser son courrier, empêchant Ringo de sauter pour se faire la malle.
De retour à l’intérieur, il le laisse aller vaquer à ses occupations pendant qu’il termine de remettre son salon en ordre, avant de se souvent que sa chambre est dans un sale état… Il va donc y remédier et installe les gamelles de ses chiens là-bas puisqu’il vont passer la soirée dans sa piaule, pour laisser le champ libre à Shadow.  
Epuisé mais fier de lui, il retourne s’asseoir dans le salon et allume sa console en attendant que sa régulière se ramène.

Il joue depuis une bonne demie-heure et a tout oublié de son rendez-vous lorsque des coups sont frappés à la porte. Il sursaute et il lui faut trois longues secondes pour se souvenir qu’il reçoit Charlie et son pitbull ce soir. Quand c’est fait, il s’empresse de se lever et d’aller récupérer Ringo qui commence à se manifester derrière la porte et agite frénétiquement sa queue. Il n’a qu’a appelé Gram pour qu’il lui emboite le pas, et va les enfermer dans sa chambre. Ca ne plait visiblement pas au chiot qui reprend son manège de tout à l’heure et pleure en grattant le bas de la porte.
« Désolé vieux, j’ai pas l’choix ! Ordre de madame ! »
Là-dessus, il se presse vers l’entrée, vérifie son allure dans la glace qui s’y trouve et recoiffe ses cheveux vers l’arrière avant de défaire les verrous. Comme chaque fois qu’il se trouve en présence du pitt de sa petite-amie, il doit se faire identifier. Kurtis lui laisse donc le temps nécessaire pour le renifler, lui offrant sa main que l’animal finit par lécher. C’est bon, il a le feu vert. Charlie le libère donc et Shadow s’empresse d’aller renifler tout son soule dans sa baraque, lui laissant enfin l’occasion de saluer sa maitresse.
Celle-ci dépose un baiser sur ses lèvres alors qu’il pose ses mains sur ses hanches fines. Il a bien fait de ne pas faire trop d’efforts vestimentaires… Il aurait eu l’air d’un plouc. Mais elle ne le laisse pas vraiment prolonger son accueil comme il le voudrait. Elle s’éloigne rapidement, se dirigeant vers le salon en lui proposant de leur ouvrir deux des bières qu’elle vient de lui confier. Kurt referme la porte, un rien déçu, et s’exécute donc.
Il va déposer le reste du pack dans son frigo à moitié vide et garde deux des bières en mains pour revenir vers la brune.
« T'as pensé à mon dessert au chocolat ? »
« Quand on m’dit les choses, j’y pense » la tacle-t-il plus ou moins subtilement, rapport au fait qu’elle ne lui ait pas signalé que la soirée d’Halloween était également son anniversaire… « Donc ouais, j’y ai pensé. On devrait s’faire livrer d’ici… Dix minutes » ajoute-t-il après avoir jeté un oeil à sa montre.
Là-dessus, il va rejoindre Charlie sur le canapé, jetant un regard prudent et presque automatique maintenant, vers Shadow, pour s’assurer que son animal ne s’agacera pas de ce rapprochement. Mais le chien est trop occupé pour leur prêter la moindre attention. Kurtis en profite pour caresser le tissu de la chemise de la jeune femme, avant de jouer un peu avec pendant qu’il cherche à l’embrasser. Son autre main se perd dans la nuque de la jeune femme qu’il utilise pour la rapprocher de lui et donner un peu plus de force à son baiser.
Il finit par lâcher prise et se réinstalle dans le sofa, tenant encore un pan de la chemise de la jeune femme dans sa main.
« Ca va comme tu veux ? » l’interroge-t-il, espérant que ce soit le cas, mais en doutant un peu. « T’as l’air fatiguée. »  



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MessageSujet: Re: I get used to it...   I get used to it... EmptyDim 19 Nov - 21:44


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« Quand on m’dit les choses, j’y pense » La jeune femme le regarde sans percuter. C'est sa réponse ? Elle lui a bien dit qu'elle voulait un dessert au chocolat. Donc, si A=B, il y a pensé ? Ou est-ce qu'il faut qu'elle comprenne autre chose là-dedans ? Pourquoi les gens usent trop du second degré au risque de se perdre eux-mêmes ? Au risque de la perdre elle surtout. « Donc ouais, j’y ai pensé. On devrait s’faire livrer d’ici… Dix minutes » Ah bah voilà. Une réponse claire et concise. Réponse qui lui étire les lèvres en un sourire satisfait. Il la rejoint sur le canapé et le voir vérifier où se trouve son chien avant de tenter un quelconque rapprochement la rassure. Si même Kurtis, qui pourtant est connu de son animal garde une certaine réserve le concernant et ne lui fait pas pleinement confiance, un étranger ne devrait pas oser l'approcher en sa présence. Oui, ça la rassure, suffisamment pour la détendre quelque peu. Assez pour se laisser docilement faire quand son amant la gratifie d'un baiser plus passionné que celui qu'elle lui a offert plus tôt, et même participer en ceinturant sa taille de ses bras. Après tout, il lui a commandé un dessert au chocolat, il a mérité un peu d'attention et un minimum de reconnaissance. En plus il sent bon. Pas la cigarette et l'alcool comme parfois. C'est agréable. Moins désagréable qu'avec d'autres en tout cas. Et il n'a pas de poil. Charlie n'a jamais aimé ça.

De tous les garçons qu'elle a utilisé pour paraître normale aux yeux des autres, Kurtis est définitivement l'un de ses préférés. Non pas qu'elle le désire sexuellement, pas plus qu'elle n'apprécie foncièrement de l'embrasser, de le caresser ou de le laisser la prendre dans la position qu'il veut. Non, ça, c'est au-dessus de ses forces. Mais disons que certains gestes ne la dérangent plus. Quand il la prend dans ses bras, quand il a un geste tendre ou ce genre de choses. Sa proximité ne lui demande plus autant d'efforts qu'avant.
Peut-être même que la jeune femme commence à l'apprécier. Parce qu'il est simple, ne lui pose pas trente six questions, ne la colle pas trop et ne cherche pas à asseoir une quelconque autorité sur sa personne. Et puis il ne la trouve pas trop étrange, ne se moque pas de certaines de ses réactions comme d'autres de ses ex. C'est moins fatigant de faire semblant avec lui et rien que pour ça elle l'en remercie.

La brunette respire encore un peu l'odeur qui se dégage de son cou, en appréciant les effluves. Ça a toujours été important pour elle, l'identité olfactive d'une personne. Sans savoir pourquoi. Celle d'Alma est enivrante, celle de Ayleen rassurante, celle de Joan....et bien celle-ci surpasse toutes les autres. Et présentement, celle de Kurtis est apaisante. Parce que chez lui, sur son canapé, dans ses bras, elle ne risque rien. C'est pourquoi sa question lui fait froncer les sourcils. Heureusement la serveuse n'a pas vraiment le temps de s'interroger sur le sens de celle-ci puisqu'il précise sa pensée. La plupart des filles se sentiraient vexées, conscientes qu'avoir l'air fatiguée sous entend clairement qu'elles ont en fait une sale gueule. Sauf pour Charlie, pour qui avoir l'air fatiguée veut seulement dire qu'on a l'air fatigué.
Alors elle baisse les yeux, tentant de réfléchir à ce qu'elle va dire, si elle doit partager ça avec son amant ou non. D'habitude c'est la petite voix à l'intérieur de sa tête qui lui souffle ce genre de choses. D'être prudente, de ne pas faire ceci, de dire plutôt cela. Sauf que depuis Halloween, depuis qu'elle ne l'a pas écouté, la petite voix ne s'est plus manifestée. Charlie est seule ce soir. Mais ce n'est pas vraiment un secret, du moins le juge-t-elle ainsi, sans aide intérieure. « Je dors pas très bien depuis mon anniversaire. » Elle se penche vers la table basse pour récupérer les deux bières qui y trônent, en glissant une dans la main du KoS. Elle en boit une longue gorgée, comme pour se donner du courage. « Y'avait ce type qui sculptait des citrouilles avec une tronçonneuse. Je me suis arrêtée cinq minutes pour regarder même si c'était nul. J'étais curieuse. Et... » Deuxième gorgée de bière, attrapant inconsciemment la main libre du jeune homme pour entrelacer ses doigts avec les siens. « Il s'est loupé et il s'est mis un coup de tronçonneuse dans la jambe. Y'avait du sang partout. Et je déteste le sang » Troisième gorgée, elle resserre sa prise sur la main du vigile. « J'ai....eu une sorte de....crise de panique. C'est un flic qui m'a calmé. Daniel je crois. Et depuis....je dors pas très bien. » Elle s'arrête là, posant sa bière avant de grimper à califourchon sur lui, enfouissant son visage dans son cou pour mieux respirer son odeur, rassurante. Les bras autour de ses épaules elle laisse échapper un soupir d'aise, entendant soudain Shadow couiner de jalousie. Sans quitter le cou de Kurtis, elle claque des doigts et pointe le sol et il se couche, sans plus broncher. « Désolée, je sais que les garçons aiment pas les filles qui se plaignent » Du moins c'est ce que son ex lui répétait. Qu'une fille qui se plaint c'est pas sexy.

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MessageSujet: Re: I get used to it...   I get used to it... EmptyMer 22 Nov - 17:26





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Kurtis ne se souci pas une seule seconde d’être vexant ou pas. Si quelqu’un a l’air malade ou fatigué, il le lui signale pour lui montrer qu’il s’intéresse à lui ou elle. Certaines filles s’offense, et généralement, ce sont des gonzesses qu’il ne garde pas très longtemps dans sa vie… Ca n’a jamais dérangé sa mère ou Meghan, alors si ça en dérange d’autres - sachant qu’elles sont son point de repère de la gente féminine - c’est que le souci vient d’elle et pas de lui. Mais Charlie ne se vexe pas et, comme il l’espérait, lui explique pourquoi ses traits son tirés et ses yeux un peu cernés. C’est le genre d’info qu’il est important de posséder de la bouche de sa copine pour agir en conséquence. Il la note donc dans un coin de sa tête pour se souvenir d’être prudent cette nuit et de lui demander, demain matin au réveil, si elle a passé une meilleure nuit en sa compagnie. C’est que ça ne le dérangerait pas tellement de lui proposer de venir en passer quelques autres ici… Il se sent un peu moins seul depuis que Ringo est venu égayer un peu la baraque mais c’est un chiot. Une femme serait la bienvenue. Bon, le souci reste que Shadow ne supporte pas tellement la compagnie de ses deux moustiques mais avec le temps, peut-être que ça viendra ? En tout cas il l’espère, parce qu’il ne se voit pas enfermé ses deux chiens chaque fois qu’elle passe un peu de temps avec son animal ici. Même s’il a quelques projet d’aménagement pour eux, dont il parlera sans doute avec Charile un peu plus tard. Pour le moment - et même s’il n’est pas d’une grande finesse - il a deviné qu’il valait mieux poursuivre sur le sujet et écouter attentivement la brunette…

Ses sourcils se froncent alors qu’il l’écoute lui raconter sa soirée d’Halloween, survenue il y a quelques jours maintenant. Et dont il n’entend parler que ce soir. Ca craint un peu non ? Qu’elle n’ait pas voulu le lui confier avant maintenant… Qu’elle ne l’ait pas appelé le soir-même pour qu’il vienne la réconforter. Est-ce qu’elle avait honte ? Il ne l’a jamais trop vu avoir honte de quoi que ce soit… C’est presque la fille la plus décomplexée qu’il connaisse même, en y réfléchissant un peu. La plus décomplexée étant Meghan, mais ils ont grandis ensemble alors ce n’est pas pareil.
Il continue de la tenir par sa chemise, dont il caresse distraitement  le tissu tout en buvant sa bière et en l’écoutant. Mais elle le contraint à la lâcher pour prendre sa main. Ca lui va bien. Tant qu’elle ne rompt pas le contact. Tant qu’elle reste à ses côtés et ne le laisse pas tout seul. Sa paume est un peu moite. Sans doute à cause de ce qu’elle raconte. Kurtis est d’ailleurs lui-même parcouru par un frisson en imaginant la scène. Et vu le nombre de films d’horreur/slasher qu’il a regardé au cours de son existence, il n’a aucun mal à visualiser le carnage et les décilitres de sang aspergeant copieusement tout et tout le monde… Il a une vision de Mercredi Adams aspergeant les spectateur avec ses bras en moins… Bon OK, peut-être que ça ne se passe pas exactement comme ça dans la vraie vie mais il devait y avoir quantité de sang quand même.
« Merde Charlie… Ça craint »
Réponse peu pertinente mais Kurt ne voit pas trop quoi dire d’autre. Le sang ne le dérange pas tant que ça, mais la scène qu’il s’imagine qu’elle a vécue l’écœure tout de même.

Souhaitant sûrement ne pas trop s’attarder sur le sujet qui doit lui rappeler de bien pénibles souvenirs, Charlie s’installe tout à coup à califourchon sur ses cuisses, ses bras passés autours de son cou. Elle vient y enfouir son visage et il passe sa main libre dans son dos, suivant du pouce sa colonne vertébrale. Kurt s’apprête à répondre à ce qu’il pense être sa demande en l’embrassant - comme sa mère avait l’habitude de chasser ses peurs d’un baiser sur son front avant de l’endormir - mais Shadow se manifeste alors. Kurtis s’immobilise donc, attentif. Charlie se charge rapidement de régler le problème, avant de s’excuser pour son attitude.
Kurt hausse une épaule et bouge la tête de gauche à droite.
« Ça m’dérange pas » lui assure-t-il avant de se risquer à déposer un baiser sur ses lèvres humides de bière. « En vrai j’préfère ça plutôt qu’une gonzesse qui dit qu’tout va bien mais qui fait une gueule de six pieds d’long toute la putain d'soirée pa'ce que j’pas r’baissé l’truc des chiottes et qu'ça la gave. »
Il a toujours préféré la franchise. C’est qu’il n’est pas tellement doué pour décrypter la langue de la gente féminine et ses trop nombreux codes... Du coup c’est plus simples quand la fille se plaint ouvertement et lui dit où faire des efforts. Meghan est comme ça et Charlie aussi.
La jeune femme a l’air de comprendre ce qu’il veut dire et il passe sa main sur sa joue avant de l’attirer à nouveau vers lui pour l’embrasser.
Cette fois, il prolonge son baiser, pensant qu’ils ont fait le tour du sujet et que ça lui fera du bien de penser à autre chose. De penser à eux. Lui ça lui fait toujours du bien en tout cas... Sa simple présence est comme un baume...
il commence à vouloir glisser sa main sous son teeshirt lorsque la sonnette retentit. Il ravale un juron et tapote la fesse de Charlie qui reprend sa place sur le sofa tandis qu’il s’en éloigne.

Il récupère sa commande, s’assure que les deux desserts sont bien là, puis paie le livreur en lui cédant un bon pourboire. Même si ce crétin l’a dérangé en plein préliminaires... Il va déposer le tout sur la table basse, vérifiant qu’elle pizza est destinée à qui. Il commence à connaître les goûts de Charlie.
« Tiens, c’la tienne. Et v’là ton dessert » lui lance Le motard en lui tendant un sachet contenant deux emballages. « T'veux une bougie d'ssus ? J’en ai que'que part. »
Il est sérieux. Si ça lui fait plaisir de souffler, il ira chercher de quoi.


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MessageSujet: Re: I get used to it...   I get used to it... EmptyMar 28 Nov - 19:17


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« Merde Charlie… Ça craint »

Oui, ça craint. Mais ce n'est pas ça le pire, pas aux yeux de la jeune femme. Pas alors qu'elle passe la plupart de son temps enfermée entre les quatre murs de sa maison, à analyser cette soirée encore et encore, à détailler chaque instant, à distiller au compte gouttes chaque sensation, chaque sentiment. Avant l'apathie, avant son mutisme et son enfermement volontaire dans une bulle protectrice cette nuit là. Pendant que son regard ne pouvait se défaire de la scène macabre qui se jouait devant elle. Charlie en a ressenti des choses, tellement de choses....au-delà du dégoût et de saveur acide au fond de sa gorge, de la peur paralysante, de le terreur d'un contact humain étranger, de la fatigue liée à sa crise. Au milieu de tout ceci, elle se souvient. De son cœur battant la chamade comme s'il souhaitait sortir de sa poitrine, des frissons parcourant son corps à lui hérisser chaque poil sur la peau, des sueurs froides.....
Et puis plus rien. Retour à la normale. Le vide, à nouveau. Faire semblant. Avec ce petit quelque chose de nouveau. La frustration de ne pouvoir ressentir tout ce qu'elle a ressenti cette nuit là autrement que par l'horreur ou le souvenir d'un traumatisme. La réalisation qu'elle ne peut remplir cette coquille vide qu'est son cœur que par ces atrocités. Peut-être pas uniquement par cette voie. Il en existe effectivement une autre, qui porte un nom différent pour chaque situation. Alma, Ayleen, Joan.... avec elles aussi la jeune femme se sent moins vide. Avec elles aussi son cœur bat la chamade. Et avec elles aussi, la frustration l'emporte, même si elle n'en a pas réellement conscience.

Et elle aimerait tellement vibrer ailleurs qu'au contact de ces personnes. Que son compagnon sur lequel elle a trouvé refuge présentement lui donne les mêmes fourmillements dans le creux du ventre que ces trois femmes. Que ses baisers la fassent vibrer comme ils sont supposés le faire, si elle en croit tous les récits féminins entendues au cours de sa courte vie. Elle aimerait juste se sentir vivante, entière, une fois. Une seule fois. Rien qu'un instant. D'une manière positive. Mais rien. Comme toujours. Le néant. Le vide. Même quand Kurtis tente de la rassurer avec des mots, même quand ses gestes se font plus tendres, ou pressés, ou...elle ne sait pas vraiment. Elle ne sait jamais. La brunette se contente de suivre le mouvement, faisant ce qu'elle sait faire de mieux. Feindre. Répondre aux attentes d'un homme, c'est finalement facile. Avec lui encore plus. Mais ça comble rien. Ce n'est qu'un étendard agité au vent sur lequel, écrit en lettres majuscules, le mot « normalité » flotte. Et elle le remercie pour ça. Vraiment. Et elle le déteste en même temps. L'envie de lui crier de lui faire ressentir quelque chose est forte, plus qu'en temps normal, mais évidemment ses lèvres restent scellées et se contentent de suivre le mouvement de celles de son amant. Il veut plus, elle le sait, commence à connaître les signes avant coureurs. Et sa main qui glisse sous son haut parle pour lui. Heureusement ils sont interrompus par la sonnette et la serveuse se décale, le laissant aller récupérer leur repas.

Elle en profite pour terminer sa bière. Il faut qu'elle calme sa descente. Ce n'est pas dans ses habitudes de boire si vite. Et Charlie n'a pas une grande résistance à l'alcool. Mais la petite voix n'est pas là pour lui souffler la marche à suivre, pour lui murmurer dans un coin de sa tête de prendre garde, que ça ne lui a pas réussi par le passé. Que ça a tendance à faire tomber le masque. Shadow l'interrompt en posant une patte sur sa cuisse et elle lui accorde quelques caresses et un baiser sur le haut du crâne avant de lui faire signe de se coucher quand le Kos revient avec la nourriture. Elle laisse s'étirer ses lèvres en un mince sourire, qui s'élargit quand elle ouvre le sac et découvre deux desserts chocolatés. Elle n'en avait pas demander autant et comprend l'attention particulière que son amant a eu. Parce que c'est ce que toute fille normale ferait et parce qu'il s'attend sûrement à un minimum de gratitude cette dernière se penche vers lui pour lui offrir un baiser un peu plus appuyé que d'habitude. « Merci » Mais pour le moment c'est la pizza qui l'intéresse. La brunette n'a jamais réellement compris toutes ces filles qui font attention à leur ligne et ne mange que des trucs verts et dégueus. La pizza doit aisément représenter soixante-dix pour cent de son alimentation, et ça lui va très bien comme ça. Ouvrant le carton pour respirer l'odeur qui s'en dégage, elle fronce les sourcils à la demande de Kurt. « Pourquoi j'voudrais une bougie ? » Et elle tilte toute seule pour une fois. Le gâteau, la bougie, son anniversaire. « Oh ! » Elle râle intérieurement. Pourquoi insiste-t-il ? Par deux fois elle lui a dit qu'elle se fichait de cette fête. « Hum non. J'ai toujours trouvé ça nul. J'me forçais pour faire plaisir aux autres quand j'étais gosse et parce qu'ils se donnaient tous du mal pour me contenter. Surtout Alma. Ils me regardaient tous, attendant que je fasse un vœu qui ne se réaliserait pas, apparemment très excités par la chose, et moi, j'avais qu'une envie, leur crier d'arrêter de me regarder. Mais je soufflais, et ils applaudissaient. Et ils m'offraient leurs cadeaux tout aussi nuls. Sauf Alma. Elle savait toujours ce qui me ferait plaisir. Et Thomas. Lui il m'offrait des comics. » Elle ne se rend pas compte qu'elle en dit sûrement trop sur son compte. Mais durant toutes ces années elle a pris l'habitude d'avoir un ange gardien mental pour lui dire quand s'arrêter. Sans cette barrière dans sa tête.... « Les desserts au chocolat c'est beaucoup mieux, et t'en as pris deux, ça te place carrément en haut de ma liste de priorités Kurtis Hawkins. Je vais sûrement être très gentille avec toi plus tard dans la soirée. Très très gentille » Regard en coin, sourire charmeur. Flatter l'ego, et flatter son membre. Deux conseils bien avisés avec la gente masculine qui ont toujours, jusque là, portés leur fruit.

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Dernière édition par Charlie Swanson le Sam 2 Déc - 12:58, édité 1 fois
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Kurtis Hawkins

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physique : le corps de Kurtis est couvert à 70% de tatouages dont la plupart ont été réalisés par lui-même / il a une cicatrice au niveau de la cuisse droite (balle reçue), du torse (poignardé et opéré) et a le nez légèrement dévié (il l'a cassé plusieurs fois)

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MessageSujet: Re: I get used to it...   I get used to it... EmptyVen 1 Déc - 22:41





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Il passe une main dans ses cheveux, un peu mal à l’aise qu’elle ne comprenne pas où il veut en venir avec cette histoire de bougie. Ca parait plutôt évident et Kurt se sent un peu bête d’avoir à s’expliquer. Heureusement, Charlie finit par comprendre toute seule et lui répond qu’elle ne veut pas de ça. Il se serait contenté de cette réponse, concise et efficace, mais elle va plus loin dans ses explications. Les sourcils du coursier se froncent un peu alors qu’il l’écoute lui décrire de quelle manière elle s’est toujours sentie durant ses fêtes d’anniversaire.
Ce qu’il entend fait écho à sa propre enfance et fait vibrer une corde un peu sensible. Il se souvient de ses propres anniversaires, toujours partagés avec Meghan, évidemment. C’tait elle qui choisissait toujours les thèmes, choisissaient les invités si une fête était organisée et le gâteau qu’ils mangeraient. Lui il se taisait et regardait, spectateur muet et désintéressé. Les cadeaux ne l’intéressaient jamais vraiment beaucoup non plus. Jamais ce qu’il aimait. Sa mère, qui contrairement aux autres ne faisait pas semblant de le connaitre, lui glissait un ou deux billets en douce pour qu’il puisse par la suite s’acheter quelque chose qui lui plairait vraiment…  
Il se met donc facilement dans les godasses de sa petite amie, l’imaginant feindre d’être ravie que la journée soit centrée sur elle quand, en réalité, elle mourrait certainement d’envie d’être n’importe où ailleurs plutôt qu’au milieu de tout ce beau monde. Lui-même déteste être au centre de toutes les attentions. Surtout dans ce genre de circonstances, quand il faut faire semblant pour faire plaisir à tout le monde…
Kurtis secoue donc mollement la tête pour lui faire comprendre qu’il comprend. Parfaitement. Et puis elle enchaine en retrouvant le sourire, comme si de rien était. Charlie est très douée pour faire ça. Parfois il la surprend, le regard un peu rêveur, ailleurs, fixe… Et quand elle se tourne vers lui, elle arbore un grand sourire. Ca lui vient super facilement. Trop facilement peut-être… Il sait bien qu’elle a pas eu une vie facile et ça l’emmerde d’avoir l’impression qu’elle ne lui fait pas suffisamment confiance pour lui en parler. Pas que Kurt ait particulièrement envie de l’entendre pleurer sur son sort pendant trois ans, ça le mettrait très mal à l’aise parce qu’il ne sait pas gérer les larmes d’une fille, mais quand même. Cette histoire sur ses anniversaires est sans doute le truc le plus intime qu’elle lui ait raconté depuis qu’ils se fréquentent. Oh et bien sûr : il sait qu’elle n’aime pas le sang. Et les chiens. Mais pas tous. Surtout Shadow en fait…
Et le chocolat.
 
Mais la suite des propos de la jeune femme éclipse un peu ce sentiment qui commençait à venir le titiller. Il sourit un peu niaisement puis lutte contre lui-même pour faire disparaitre son idiot de sourire. Finalement, il décide de l’embrasser une nouvelle fois pour y arriver et elle se laisse faire docilement.
« J’espère bien » lui lâche-t-il une fois cet échange salivaire terminé.
D’un commun accord silencieux, ils s’intéressent tous deux à leurs pizzas respectives. Kurtis s’attaque à la sienne sans s’embarrasser de couvert, se calant dans le fond du canapé avec sa bière. Son regard se porte sur l’écran de sa console qu’il a laissé en pause et il termine sa bouchée pour s’adresser à Charlie.
« T’connais ? C’Uncharted. Le dernier avec Nadine et Chloé, pas Nate » lui explique donc le motard en essuyant ses lèvres d’un revers de la main, désignant l’écran. « J’l’aurai d’jà terminé si j’avais pas un putain d’emploi du temps de putain d’Sénateur mais bon… J’suis quand même vers la fin j’crois. Tu connais la saga ? J’peux t’faire une démo s’tu veux. Y a pas trop d’sang » lui précise-t-il, avant d’être pris d’un doute.
C’est qu’il faut buter un sacré paquet de gars là-dedans… Mais s’il se les fait en mode furtif, y a moyen qu’aucune goutte de sang ne soit versée.
« Ou on peut mettre un film si tu veux. Ou juste…parler. »
Pour être tout à fait honnête, il préfèrerait ne pas avoir à faire ça. C’est que la parlotte n’a jamais été son truc. Même si Charlie l’écoute toujours attentivement quand il le fait et ne lui donne pas l’impression d’être un gros attardé, ça ne rend pas la chose plus simple. Il n’a pas beaucoup de sujets à aborder. Son boulot de coursier est chiant à mort, même s’il rencontre un tas de gens différents et aurait plein d’anecdotes à raconter. Son boulot de vigile au Crash est rasoir et celui qu’il fait pour le club est…disons secret. Du coup il ne sait jamais trop de quoi parler.
Sa famille ? Rien d’intéressant à raconter… Et puis inconnue d’avoir cette impression bizarre que Charlie n’aime pas Meghan. Ou du moins ne veut pas apprendre à la connaitre. Ca le dérange un peu.
Avec de la chance, Charlie va vouloir qu’ils regardent un film pendant qu’ils mangent et il s’en sortira bien. Et quand elle aura avalé ses desserts, ils pourront passer à un autre genre d’échange…
Il ne se souvient plus qu’elle voulait parler tatouages avec lui. Sans quoi, il aurait pu l’orienter tout de suite dans cette direction et s’éviter un stress inutile.


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MessageSujet: Re: I get used to it...   I get used to it... EmptySam 2 Déc - 12:57


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Et voilà, ça ! Ce sourire béat et ces yeux un peu rêveurs...c'est exactement ça qui lui est étranger. Ça qui lui manque ! Pendant longtemps la jeune femme s'est demandée si les autres ne faisaient pas semblant d'aimer le sexe juste pour paraître normaux eux aussi. Que peut-être, personne n'osait rien dire et qu'il suffisait d'une âme charitable pour lever le voile sur ce grand mystère pour que tout s'éclaircisse. Et une fois tombés d'accord sur le fait que le sexe ne servait à rien, personne ne se serait plus senti obligé de le pratiquer, elle y compris. Mais les yeux fixés sur son amant après les douces promesses susurrées Charlie doit se rendre à l'évidence. La seule perspective de ce qu'elle lui fera ou laissera lui faire à elle l'enchante comme un gosse devant une montagne de bonbons, et ça, il ne peut pas le simuler. Lui est avis que Kurtis ne peut pas simuler grand chose d'ailleurs. C'est un garçon assez transparent, ce qui convient parfaitement à la brunette.
Et à cette minute précise, pendant ce court laps de temps que dure cet échange avant que le jeune homme ne réclame un autre baiser qu'elle lui offre volontiers, elle l'envie. Cruellement. Viscéralement. De pouvoir anticiper leurs acrobaties par la pensée, d'y prendre un certain plaisir, et surtout, de pouvoir ressentir tout ce qu'il semble ressentir quand elle le laisse la prendre. Parce qu'elle ne ressent rien. Absolument rien. Et ça ne peut pas venir uniquement de ce traumatisme passé qui a fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui. Tout ça, l'attirance, le sexe, elle le sait, ne sont que de la chimie.  Mais son corps ne semble pas être un réceptacle suffisant pour que la magie opère. Elle n'est qu'un flacon vide dans lequel les mélanges restent sans effets. C'est ça. Elle est vide. Pourtant elle ne montre rien, se contente de caresser la joue de son compagnon alors qu'il met fin au baiser, lui adressant un sourire complice.

Et tandis que ce dernier se cale plus profondément dans son canapé, elle descend d'un étage, à genoux au sol face à la table basse, récupérant un morceau de pizza qu'elle enfourne sans plus de cérémonie entre ses lèvres avant de mordre voracement dedans. Manger. Ça, c'est un plaisir qu'elle peut satisfaire ET ressentir. Laissant même passer un soupir significatif, elle lève un pouce en direction du grand brun pour lui dire par le geste que son choix est le bon. Une patte imposante mais délicate vient se poser sur son avant bras et quand son regard se pose sur Shadow, une oreille dressée sur le sommet de sa tête et les yeux mendiants, elle fond. « Juste un morceau, et seulement la croûte » Le bout de sa queue se met à remuer et elle mord dans sa pizza pour en prélever un morceau qu'elle lui tend. « Doucement ! » Il obtempère et part sans demander son reste. Terminant son premier bout, elle entame le deuxième quand Kurt reprend la parole, désignant l'écran de sa télévision. Suivant son regard, elle tombe sur une brune aux yeux clairs et une femme de couleur, au beau milieu de la jungle. Au premier coup d'oeil les deux femmes ne lui disent rien, jusqu'au mot « uncharted »... *J'devais être avec Jonah quand le trois est sorti. Et avec Mark pour le dernier. Et maintenant Kurt. * Pour chaque nouvel opus, un nouveau petit ami. Les deux premiers ayant ce point commun de fantasmer sur la blonde qui accompagnait toujours le héros. Ce que Charlie n'a jamais compris. Fantasmer sur un personnage même pas réel, ça a quelque chose de glauque à son sens. « Hum ouais j'connais. 'Fin...vaguement » On lui a toujours dit de ne jamais parler de ses ex avec un garçon, que ça l'émasculait ou un truc du genre. C'était peut-être Alma, elle ne se souvient plus. « J'suis pas très douée avec ça » Elle pointe la manette du doigt. « Mais peut-être que tu peux me montrer ? » Les hommes aiment bien apprendre des trucs aux filles, ça les fait se sentir utiles et surtout supérieurs et importants. Ça aussi on lui a dit. C'était une poule d'un des Kos quand elle avait à peine onze ans. Elle ne parlait toujours pas et Cheryl adorait qu'on l'écoute parler. De ce fait, elle adorait Charlie. La réciproque n'était peut-être pas vraie mais elle a tout de même appris deux trois trucs sur les hommes en sa compagnie. « Et ça va, c'est qu'un jeu vidéo, ce genre de....sang ne me dérange pas » Elle se sent obligée de préciser, venant se rasseoir sur le canapé. « J'veux pas ruiner ta partie, j'aime bien regarder aussi » Et elle hausse les épaules alors que son pit', obéissant mais pas fou, pose une patte tout aussi délicatement qu'avec elle sur l'avant bras de Kurtis, une oreille dressée et les yeux mendiants. Jaloux mais privilégiant l'estomac avant tout semble-t-il. C'est un mâle, sans aucun doute. Elle lève les bras pour ne pas prendre part au débat de son amant qui lève les yeux vers elle. « Tu te débrouilles. Soit tu le contentes lui et il t'adopte pour de bon, soit tu me contentes moi. Toute façon, dans les deux cas tu pourras continuer de poser tes mains sur moi. T'as un tatouage à me faire bientôt j'te signale. »

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MessageSujet: Re: I get used to it...   I get used to it... EmptySam 2 Déc - 14:50





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Parfois il prend un peu de recule et il se dit qu’il a quand même une chance de malade. Charlie est jolie, pas chiante, bonne au pieu, elle bouffe autant de cochonneries que lui et en prime, elle le laisse faire de la console ou choisir la musique. Kurtis n’a jamais eu de copine de ce genre. Pas qu’il en ait eu beaucoup ceci dit… La seule vraie relation qu’il ait eu dans son existence et ait dépassé le stade des deux semaines habituelles avant Charlie a été Mia…et elle n’était pas du tout de la même trempe. Elle le trainait dans des boutiques reloues, parlait sans arrêt, collait ses pieds froids sur lui constamment, lui prenait de la tête pour plein de trucs et voulaient toujours qu’ils mangent plus équilibrés.
Quand elle lui demande si il peut lui montrer, un sourire satisfait et un peu surpris se dessine sur les traits du motard qui, cette fois, ne cherche pas à le ravaler. Ca lui fait vraiment plaisir qu’elle s’intéresse à ce qui lui plait, qu’elle fasse cet effort. Non, ce qui lui plait le plus, c’est justement qu’il n’a pas l’impression que Charlie ait BESOIN de faire un effort. Elle s’intéresse spontanément à lui et le trucs qu’il apprécie.
« Et ça va, c'est qu'un jeu vidéo, ce genre de....sang ne me dérange pas » lui apprend-t-elle en venant se réinstaller dans le canapé.
« Cool ! »
Il est déjà en train de préparer une liste des autres jeux qu’il va pouvoir lui faire découvrir. Until Dawn lui vient en premier. C’est sanglant mais si le sang dans les jeux vidéos ne la dérange pas tellement, alors ce sera trop cool ! Il la laissera prendre certains décisions et décider du sort des personnages. Pas besoin de viser avec ce jeu, il suffit de cliquer au bon moment et sur la bonne touche. Elle devrait pouvoir gérer les QTE. Peut-être qu’il pourrait rebrancher son ancienne console et lui faire tester Beyond Two Souls aussi. Les filles aiment bine les jeux avec des scénarios construits en général. En tout cassés il se souvient que Meghan avait bien aimé joué à ça et avait pleuré à certains moments.  
« J'veux pas ruiner ta partie, j'aime bien regarder aussi. »
Il s’apprête à répondre lorsque Shadow s’en mêle et vient délicatement déposer sa patte sur son avant-bras pour obtenir un morceau de sa pizza. Il est bien tenté de lui en filer un bout, mais il ne sait pas s’il aura droit. Il n’aime pas que ses invités filent n’importe quoi à ses bébés alors…

Kurtis tourne la tête en direction de Charlie pour tâter le terrain, mais elle lui répond en levant les mains, se dédouanant totalement. Il reporte son attention sur le chien qui se lèche les babines et continue de le regarder avec de grands yeux larmoyants. A croire qu’il n’a rien bouffé depuis deux jours.
La réplique de Charlie lui met un doute. Comment ça soit il le contente lui, soit il la contente elle ? Il ne peut pas faire les deux ? Ca veut dire qu’il n’a pas le droit de lui donner un bout, qu’elle va faire la tête ?
Il les observe tour à tour et puis, finalement, Kurtis prend une décision. Il déchire un morceau de sa pizza et le file au molosse qui s’empresse de l’attraper entre ses mâchoires et de éloigner avec son butin. Le motard essuie négligemment sa main un peu baveuse sur son jean puis se tourne vers Charlie, continuant malgré tout de chercher son approbation du regard. Est-ce que c’est bon ? Est-ce qu’il a fait le bon choix ?
Il décide - par sécurité - de reprendre sur le sujet qu’elle vient de lancer et va sans doute la mettre de bonne humeur.
« T’es sûre de ton coup alors ? T’veux vraiment que j’te l’fasse ? » lui demande Kurtis en mordant dans une part de sa pizza. Il espère qu’elle n’a pas changé d’avis parce que cette idée l’emballe pas mal. « C’soir c’ un peu mort s'tu ralentis pas sur la bière, mais limite demain… T'as ton dessin ? »


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MessageSujet: Re: I get used to it...   I get used to it... EmptySam 2 Déc - 17:09


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La jeune femme déteste qu'on lui laisse le choix la plupart du temps. Parce ce n'est pas vraiment un choix. La personne qui vous le laisse préférera toujours l'une des deux options proposées sans oser le dire à voix haute et sera souvent déçue par votre réponse. Charlie préfère les gens directs, qui disent ce qu'ils pensent et surtout ce qu'ils veulent. Cela demande moins de travail de décryptage, moins d'analyse, ne nécessite pas qu'elle sa calque et se recalque sur les faits et gestes de la personne qui lui fait face. C'est pourquoi celui qu'elle offre à Kurtis n'en est pas vraiment un, dans le bon sens du terme. Elle se moque réellement de ce qu'il va faire. Si elle avait voulu envoyer paître Shadow, elle l'aurait fait, tout simplement. Ce dernier obtient donc ce qu'il est venu chercher, lui arrachant un sourire et elle le regarde partir à l'autre bout du salon pour dévorer son butin. « T’es sûre de ton coup alors ? T’veux vraiment que j’te l’fasse ? » Plantant ses yeux dans les siens, son sourire s'amenuise pour reprendre un air plus sérieux, laissant un blanc se former durant de longues secondes. Ce n'est nullement de l'hésitation, elle est décidée. Charlie se demande simplement jusqu'où elle peut aller sur ce fameux sujet, jusqu'à quel point elle veut embarquer Kurtis sur ce navire qui prend l'eau. Si elle se contentera de broder l'histoire déjà toute faîte dans sa tête. Elle acquiesce finalement aux propos de son amant, se rapprochant de lui. « Je veux que ce soit toi » lui assure-t-elle en prenant sa main dans la sienne. Elle lui fait confiance et connaît ses talents de dessinateurs. Et puis il y a autre chose...

L'endroit où il la marquera de manière indélébile. La serveuse n'a aucune envie qu'un homme qu'elle ne connaît pas pose ses mains à cet endroit de son corps, plus intime à son sens que ce que peut cacher sa petite culotte. « J'ai besoin de quelqu'un de confiance et....enfin je veux que ce soit toi » Elle ne s'éternise pas sur le pourquoi ou le comment et se lève pour aller fouiner dans son sac à la recherche de son carnet de croquis. Profitant qu'elle tourne le dos au Kos elle fait défiler les pages pour arriver aux derniers dessins réalisés. Un visage encapuchonné aux traits imprécis et flous. Elle tourne la page. Un homme, portant une veste à capuche noire, un couteau à la main. Nouvelle page. Une main tenant un couteau, avec, sur le dos, entre le pouce et l'index, un tatouage de scorpion. Dernière page. Un scorpion de petite taille, noir. Charlie arrache cette dernière et retourne vers le jeune homme, debout entre ses jambes. Lui tendant la feuille elle attend qu'il prenne connaissance du dessin. Sur une feuille blanche, ça semble aisée, mais en tatouage, pour respecter tous les jeux de lumière sur chaque anneau de la queue ou sur les pinces, ça demande un peu plus de réflexion elle imagine. « Il est important que tu le reproduises à l'identique, à cette taille » Et elle a rarement été aussi sérieuse qu'à cet instant. Il faut que ce soit précis ou ça gâchera tout. Elle plante ses prunelles dans les siennes, une lueur étrange dans les yeux, avant de retirer la chemise à carreaux qu'elle porte, puis son débardeur. Elle n'a jamais été pudique avec personne, avec Kurtis encore moins. La nudité est quelque chose de normal pour elle. Encore debout face à son compagnon elle pose un genou sur le canapé, contre sa cuisse, puis le second, avant de s'abaisser pour prendre à nouveau place sur ses cuisses. Lentement, elle défait le bouton de son jean et abaisse la fermeture éclair avant de tirer sur le tissu pour découvrir sa peau de quelques centimètres supplémentaires. Elle réitère le geste avec sa culotte, laissant la cicatrice qui lui strie le bas ventre sur le côté apparaître. Fine, ancienne, propre et longue de huit centimètres, cette ligne blanchâtre fait partie d'elle depuis ses huit ans.

Prenant la main de son amant Charlie l'amène doucement sur celle-ci, lui arrachant un frisson et faisant se contracter son ventre. « Il doit être ici. » Et elle parle évidemment de son tatouage. « Juste là... » Cette dernière guide les doigts de Kurt juste au-dessus de la marque blanche. « On doit avoir l'impression qu'une des pinces m'a fait cette cicatrice. » Sa voix a perdu un octave. Et elle les sent, les papillons dans son ventre. L'excitation à la pensée qu'il va la tatouer pour toujours d'ici quelques jours. Est-ce que l'excitation d'un moment attendu depuis longtemps est la même que celle précédent l'acte sexuel ? Est-ce que les gens ont eux aussi des fourmillements dans le bas ventre quand ils pensent à ça ? La jeune femme ne le sait pas. Tout ce qu'elle sait est que l'effet est agréable et qu'elle a hâte de le voir à l’œuvre. « Tu le feras ? » Et quand elle plante à nouveau ses yeux dans les siens une certaine inquiétude qu'il puisse dire non se fait sentir.

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MessageSujet: Re: I get used to it...   I get used to it... EmptyDim 3 Déc - 12:17





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Elle hoche la tête et se rapproche du coursier qui mâchonne sa bouchée de pizza. Elle attrape sa main libre en lui assurant qu’elle veut que ce soit lui, et Kurtis éprouve un petit fourmillement au niveau de son bas ventre. Son deuxième cerveau s’éveille (le premier étant son estomac, pas celui qui se trouve sous sa boite crânienne). Ca fait plusieurs fois qu’elle le chauffe et il se dit qu’en fin de compte, ce n’est peut-être pas pour de la pizza ou du chocolat qu’elle veut vraiment le voir ce soir… Ni pour parler tatouage, même si c’est le sujet du moment. Peut-être qu’elle avait juste envie de passer un moment avec lui. Et pourquoi pas ? C’est vrai qu’ils ne se sont pas retrouvés en tête à tête depuis un sacré bail et lui aussi commence à être en manque.
Mais avant qu’il ait pu faire mine de déposer sa part de pizza entamée pour glisser ses mains sous son vêtement et entamer une phase de préliminaire… Charlie relâche sa main et s’éloigne subitement.
Un peu déçu, frustré, Kurtis la suit du regard alors qu’elle dirige ses pas vers le sac avec lequel elle est venue et qu’elle a laissé trainer dans l’entrée. Shadow s’empresse de lui emboîter le pas pour voir ce qui se trame, pensant peut-être qu’elle reprend ses affaires pour filer. Kurtis pousse un soupir discret, mord à nouveau dans sa pizza et attend qu’elle revienne en se disant que, décidément, il ne comprend rien aux signaux de la gente féminine…
Alors qu’il observe le pitbull de sa copine qui lui tourne autour, il pense à ses chiens à lui, encore enfermés dans sa chambre. Ringo a cessé de pleurer. Peut-être qu’il s’est trouvé une occupation - qui ne va pas lui plaire à lui - ou alors il s’est endormi. C’est encore un bébé et ça lui arrive fréquemment de tomber d’un coup pour recharger ses batteries.
Il est arraché à ses pensée par le bruit du papier qui se déchire. Dans les secondes qui suivent, alors qu’il s’est déjà enfilé sa part de pizza, Charlie revient vers lui, un papier en main. Elle s’installe entre ses jambes écartées et le lui tend, l’air grave. Kurt se racle la gorge, essuie ses doigts sur le tissu de son jean et se saisit de la feuille pour observer le croquis qu’elle a réalisé et qu’elle veut qu’il reproduise. A l’identique, comme elle le lui spécifie.
Habituellement, il aime bien personnaliser ses dessins. Il n’aime pas trop piquer les idées des autres et préfère se les approprier en les modifiant légèrement, voire totalement quand l’inspiration le gagne finalement.

Il observe le scorpion, puis redonne son attention à la jeune femme qui plonge son regard dans le sien. Il voit ses mains se lever vers sa chemise pour la défaire et retient son souffle alors qu’elle s’attaque à présent à son débardeur, révélant son corps. Et sa poitrine sur laquelle il commence à loucher pendant qu’elle prend place sur ses cuisses. Cette fois, le fourmillement est devenu une démangeaison furieuse.
Bordel, j’ai jamais autant aimé parler tatouage…, se fait-il la réflexion alors que Charlie commence à déboutonner son jean puis l’ouvre et abaisse le tissu de sa culotte. Sauf qu’elle s’arrête là, lui offrant une vue plongeante sur la cicatrice qui orne son bas ventre.
Kurt déglutit alors qu’elle attrape sa main et l’incite à explorer la zone de ses doigts bagués et un peu gauches. Il faut dire qu’il est un peu perdu. Parce qu’elle a l’air on ne peut plus sérieuse et qu’il n’est pas certain de capter ses intentions.
« Il doit être ici. Juste là... » lui souffle-t-elle, ce chuchotement lui faisant plus d’effet que si elle lui avait carrément titiller l’oreille avec ses dents ou sa langue qu’il sait habile…
Le motard a la bouche sèche et ses mains deviennent moites alors que le sang commence à sérieusement affluer vers sa propre entrejambe et qu’il contemple celle de sa petite amie.  
« Tu le feras ? »
« J’ferai tout c’que tu veux » lui répond-t-il simplement, avant de laisser tomber la feuille de papier sur le canapé pour utiliser sa main autrement. Il attrape fermement la nuque de la jeune femme et l’attire vers lui pour l’embrasser avec fébrilité. Pendant ce temps, il glisse sa main déjà stratégiquement placée dans sa culotte et, sitôt ses doigts en place, se met au travaille.
De son côté, elle n’aura rien à faire pour le stimuler. Elle se contente de déboutonner son jean à lui pour libérer son otage.
« Tout c’que tu veux, où tu veux » lui répète Kurtis avec ferveur, espérant qu’elle soit prête rapidement à le laisser entrer en elle. Parce qu’il n’est pas certain de tenir très longtemps. Il a trop envie d’elle. Il n’aurait jamais dû laisser s’écouler autant de jours avant de la voir.

Sitôt qu’elle est prête, il l’allonge sur le canapé et se place au-dessus d’elle, terminant de se débarrasser de son pantalon et caleçon qui l’entravent. Elle se montre un rien plus active que d’habitude. Elle a toujours répondu à ses attentes et ils s’harmonisent toujours, mais ce soir, elle est un rien plus énergique. Alors il redouble d’efforts pour la contenter et…
Et c’est là que Shadow s’en mêle. Foutu clébard de merde !



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MessageSujet: Re: I get used to it...   I get used to it... EmptyDim 3 Déc - 16:31


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« J’ferai tout c’que tu veux » Et tandis qu'un sourire étire ses lèvres, obtenant satisfaction à sa requête, elle se fait surprendre par une pulsion de son compagnon qui réclame sa bouche avec empressement. Et durant quelques secondes elle ne fait que suivre le mouvement imposé par son amant, se demandant comment ils sont passés d'une banale conversation sur le tatouage à ce soudain besoin de plus. Est-ce que c'est la partie exposition en soutien gorge qui a suffit à éveiller les sens du jeune homme ? Est-ce qu'elle a fait quelque chose de plus que d'habitude qui lui a laissé pensé que c'était le bon moment ? Elle tente de se refaire la scène dans sa tête mais peine perdue, elle ne comprend pas. Et l'autre main de Kurtis, qui glisse dans sa culotte, la ramène brutalement à la réalité. Charlie n'aime pas vraiment être touchée ici, encore plus que le reste. Elle ne laisse d'ailleurs jamais un garçon descendre la tête entre ses cuisses. Ce qui arrange la plupart des hommes elle a pu le remarquer. Presque soulagés de ne pas être obligés de fournir cet effort. Mais le Kos en a décidé autrement et joue dans la cour des préliminaires ce soir, ce qui la force à se concentrer sur les baisers qu'elle lui rend, plus farouchement que d'habitude pour compenser, pour ne se focaliser que sur ça en faisant abstraction du reste. Mais la serveuse le sent, à travers leur jean respectif, entre ses jambes, à quel point il est prêt...alors même qu'elle n'a rien fait de spécial, qu'ils n'ont fait que parler de son futur tatouage. Cette dernière se sent presque obligée de vérifier et descend ses mains pour le libérer du carcan de ses vêtements. Et effectivement, il est plus que prêt.

Alors elle tente de se concentrer sur ses propres sensations, sur l'excitation ressentie à l'idée de se faire marquer d'un scorpion sur l'aine gauche. Sur les fourmillements ressentis dans son bas ventre, cette sensation agréable qui lui a réchauffé le creux des reins. Elle tente de retrouver ceci, tout en flattant son amant. « Tout c’que tu veux, où tu veux » *Tais-toi. Touche moi, fais ce que tu veux mais tais-toi* Et faisant abstraction de sa voix masculine, fermant les yeux tout en prenant garde de laisser passer quelques gémissements satisfaits tout en accélérant de façon feinte sa respiration, elle tente de revenir en arrière dans sa tête, de retrouver l'élément déclencheur alors que le coursier la couche sur le canapé. Et à nouveau, ce léger frémissement dans son ventre. Oui, là. C'est ça...Elle doit se concentrer là-dessus. Et pour ne pas le laisser passer, par peur de le voir s'évaporer pour ne laisser que le vide, elle se hâte de se déshabiller et attire son compagnon entre ses cuisses. Elle a tellement envie que ce soit différent. Tellement envie qu'il lui fasse ressentir enfin quelque chose, même juste un peu. Tellement envie d'être comme les autres, de connaître l'extase dont ils parlent tous. « Viens...maintenant... » Une supplique qu'elle n'a jamais formulé avant. Mais au moment où il se place des grognements se font entendre. Des grognements qui ne présagent rien de bon et quand elle tourne le visage sur le côté, son pitbull regarde fixement Kurtis, les babines retroussées et le corps en position d'attaque. Et la sensation de chaleur au creux de son ventre disparaît. Et la frustration l'emporte. « Putain Shadow tu fais CHIER ! » Rares sont ses moments d'emportement, elle qui se contrôle si impeccablement en temps normal. Et son chien non plus n'en a pas l'habitude. Il se calme immédiatement, prenant un air penaud alors qu'elle se redresse pour l'attraper par son collier. Elle n'a pas à le traîner car ce dernier suit le mouvement sans broncher alors qu'elle le conduit dans la salle de bains dans laquelle elle l'enferme sans ménagement.

Quand elle revient au salon une minute plus tard c'est pour retrouver un Kurtis au visage fermé, les bras croisés sur son torse, son t-shirt posé négligemment sur son bas ventre, visiblement plus aussi prêt qu'il ne l'était. Elle s'approche doucement, seulement vêtue de son soutien gorge qu'elle n'a pas pris la peine de retirer dans la précipitation, prenant place prudemment à ses côtés alors qu'il évite soigneusement son regard. « J'suis désolée » Et pour une fois elle l'est vraiment. Parce qu'elle-même y croyait. Que c'était la bonne. Qu'elle ressentirait du plaisir. Et quelque part elle y croit encore. Passant une main sur la joue du jeune homme elle le force gentiment à tourner le visage vers elle. « Vraiment » Et elle dépose un baiser sur ses lèvres, reprenant place, pour la troisième fois ce soir, sur ses cuisses. « Je ferai tout ce que tu veux » Ah ! Elle réussit à capter son attention. Ce sont exactement les mots qu'il a employés précédemment, avant qu'ils soient interrompus. Passant ses mains derrière son dos elle dégrafe son sous vêtement, le faisant glisser très lentement le long de ses bras avant de le laisser tomber. Elle sait que Kurtis aime bien quand elle se déshabille lentement. « On peut reprendre plus tard... » Elle retire le t-shirt posé sur l'entrejambe du jeune homme, posant son bassin contre celui-ci. « Ou on peut reprendre maintenant » Et elle commence à le stimuler, ne le lâchant pas des yeux. *Fais moi ressentir quelque chose. Montre moi s'il te plaît. Fais moi me sentir normale* Elle capture ses lèvres, se faisant plus insistante. « Tout ce que tu veux, où tu veux... »

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Kurtis Hawkins

Kurtis Hawkins
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physique : le corps de Kurtis est couvert à 70% de tatouages dont la plupart ont été réalisés par lui-même / il a une cicatrice au niveau de la cuisse droite (balle reçue), du torse (poignardé et opéré) et a le nez légèrement dévié (il l'a cassé plusieurs fois)

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MessageSujet: Re: I get used to it...   I get used to it... EmptyDim 3 Déc - 17:28





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# kurtis
Il n’ose pas se défouler sur l’animal et lui fait savoir ce qu’il pense de sa putain de jalousie. Mais Charlie le fait à sa place et ça lui plait presque autant que de l’avoir fait lui-même. Presque… N’empêche qu’ils sont obligés de s’arrêter pour ne pas prendre le risque qu’il se fasse attaquer par le molosse de sa copine. Se faire bouffer le cul (ou pire…) par l’animal gâcherait assurément cette soirée. Et quelques autres ensuite, à tous les coups.
La brune le repousse sans douceur et Kurt s’empresse de s’ôter de son chemin pour lui permettre d’aller récupérer sa bête qu’elle va enfermer dans sa salle de bain. L’animal, conscient d’avoir fait une bêtise ne bronche pas. Mais Ringo, lui, donne de la voix depuis la chambre où il a été enfermé avec Gram. Kurtis se laisse retomber sur le sofa, poussant un lourd soupir contrarié.
« L’histoire de ma putain de chienne de vie » s’agace-t-il à voix basse, couvrant son sexe en érection de son teeshirt, se résignant déjà à devoir s’astiquer le manche tout seul. Elle ne va jamais accepter qu’ils reprennent là où ils se sont arrêtés, c’est certain. Elle va lui sortir l’excuse du mal de crâne, ou lui dire que ça lui a pourri son grosse et qu’elle veut juste manger maintenant. D’la merde ouais !
Nouveau soupir. Kurtis tique et attend qu’elle revienne auprès de lui pour lui annoncer, gênée, qu’elle n’a plus envie. Alors il boude par avance. Il veut qu’elle sente qu’il est contrarié et qu’elle culpabilise un peu. Elle vient à sa rencontre pendant qu’il regarde l’écran de sa télévision, figé sur Nadine et Chloé. Va falloir qu’il se contente de ça maintenant, c’est ça ?
« J'suis désolée. »
Ouais, super. Ma queue et moi on est bien contents d’le savoir, a-t-il envie de lui répliquer. Mais il se retient et continue d’éviter le regard de Charlie. Il n’a pas envie de voir son air penaude et de se sentir coupable à son tour. Coupable de lui en vouloir pour quelque chose qui n’est pas de son fait. Parce qu’elle avait l’air d’avoir autant envie que lui de cette petite partie de jambes en l’air. Peut-être pas AUTANT que lui, mais pas loin.
Sa main caresse sa joue un peu rêche puisqu’il ne l’a pas rasée, histoire de ne pas avoir l’air de faire trop d’efforts. Mais Kurtis décide de ne pas se laisser amadouer. Alors elle l’embrasse. Qu’est-ce qu’elle attend de lui ? Qu’il lui dise que c’est pas grave, qu’il préférait faire ça dans un essuie-tout de toute manière ?

Au lieu de renoncer, de commencer à rassembler ses affaires pour s’habiller, la voilà qui grimpe à nouveau à califourchon sur lui. Cette fois, Kurtis lui accorde un regard interrogatif. Est-ce qu’elle tente de lui faire comprendre ce qu’il pense (veut) qu’elle cherche à lui faire comprendre ?
A la voir passer ses mains derrière son dos pour dégrafer son soutien gorge et libérer sa charmante poitrine de leur entrave… On dirait bien que oui ! Il préfère rester encore un peu sur ses gardes, mais les barrières tombent peu à peu, s’évanouissant comme sa rancoeur à laquelle il ne trouve tout à coup plus beaucoup de sens.
Charlie attrape tout à coup le vêtement qu’il avait négligemment fait reposer sur son entrejambe - comme pour préserver son membre de l’humiliation cuisante qu’il subissait - et le jette un peu plus loin. Elle vient coller son bassin contre lui et Kurt retrouve le sourire. Un sourire mutin, satisfait, victorieux.
Il l’attrape tout à coup par les hanches et l’incite à venir elle-même se mettre en place, puisque leurs positions sont inversées par rapport à tout à l’heure. Il la laisse dicter la cadence dans un premier temps, puis empoigne son fessier pour imprimer son rythme, un peu plus rapide et puissant.

Ressentant le besoin d’accéder à ses lèvres, d’être plus proche, Kurtis l’incite à rapprocher son torse du sien. Il caresse son dos, l’enlace puis vient cueillir ses lèvres en la faisant basculer sur le côté. Il entrelacent ses jambes aux siennes et la pénètre à nouveau pendant qu’il dépose quelques baisers dans son cou et y enfouit sa tête, un bras toujours passé dans son dos pour la maintenir étroitement serrée contre lui, l’autre se perdent dans sa chevelure brune.
« Où tu veux, quand tu veux » répète-t-il, cette phrase devenant un genre de mantra entre eux. Une petite formule pleine de sous-entendus. En l’occurrence, ce qu’il veut lui dire ici, c’est qu’il est se sent prêt à faire plus que ce qu’il imaginait pour elle.
Malheureusement, le romantisme qu’il essaie d’injecter dans leurs ébats est légèrement altéré par ce qu’il injecte en elle quelques secondes plus tard à peine…  Il faut dire que pas mal de jours se sont écoulés depuis leur dernier rendez-vous. Une chance qu'il soit stérile d'après les médecins et qu'ils n'aient pas besoin de se protéger, sans quoi elle serait déjà en train de lui hurler dessus probablement, comme certaines l'ont fait par le passé.


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MessageSujet: Re: I get used to it...   I get used to it... EmptyDim 3 Déc - 18:47


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Sa mine renfrognée se transforme peu à peu en un sourire. Le genre de sourire au sous entendu équivoque. Au moment où son bassin rencontre le sien la jeune femme sait qu'il n'est plus fâché. Qu'il n'a aucune intention d'attendre pour reprendre les choses là où elles se sont arrêtées et que puisqu'elle en redemande, il ne va pas se priver de la contenter et de se contenter lui-même dans le même temps. C'est qu'elle y croit encore, à ce plaisir mutuel. Que Kurtis ne sera pas le seul à satisfaire quelque besoin primaire ce soir. Ce besoin qu'elle ne ressent jamais, et que donc, elle ne parvient pas à combler. Certaine que si elle se concentre une nouvelle fois assez fort sur ce qu'elle a ressenti plus tôt dans la soirée, elle aussi aura droit à ce feu d'artifice qu'ils promettent tous, à cette apothéose de sensations. À ce maelstrom de....elle ne sait pas quoi. Après tout elle n'est pas différente des autres d'un point de vue biologique. Il doit forcément exister une solution à son problème. Un mécanisme à décoincer, un levier mental à abaisser. Quelque chose pour lui faire lâcher prise et goûter enfin à la délivrance de cet instant mille fois représentés et dont tout le monde s’enorgueillit.
Alors elle motive son compagnon un peu refroidi par l'intervention canine. Refroidi mais pas réfractaire à une reprise de partie. Il ne lui faut d'ailleurs que très peu de temps pour retrouver toutes ses capacités physiques et inciter Charlie à prendre les commandes. Ce qu'elle fait.
D'abord doucement. Parce qu'il lui faut se focaliser à nouveau sur les papillons dans son ventre, sur ce qui les a déclenchés plus tôt dans la soirée, sur cet élément précis. Alors elle se déhanche lentement, tentant de mêler la sensation de son amant à l'intérieur d'elle avec celle, agréable, ressentie avant. Associer les idées pour mieux les confondre, forcer son cerveau à mettre l'image du Kos sur un possible plaisir sexuel.

Rouvrant les yeux au moment où le jeune homme l'attrape plus fermement pour accélérer le rythme ils se posent instinctivement sur une photo de Kurtis et Meghan posée sur un meuble plus loin, pile poil dans son champ de vision. D'abord centrés sur son amant, ses yeux dérivent sur la jeune femme à ses côtés, vêtue d'un short en jean moulant et d'un débardeur banc. Elle sent les mains de son compagnon caresser son dos et son regard descend sur les mains de sa sœur, celles immortalisées sur du papier glacé. Et là....juste à cet instant précis, elle la sent, cette douce chaleur qui irradie son bas ventre. Fronçant les sourcils, curieuse, surprise, elle se raccroche à cette sensation, plantant inconsciemment ses ongles dans la chair du coursier dont elle agrippe les épaules. « Plus fort » Un murmure à son oreille alors qu'elle repose ses yeux sur la photo au moment où il capture ses lèvres. Y répondant avec une ferveur inhabituelle pour elle, Charlie profite que ce dernier ait les yeux fermés pour loucher sur cette poitrine immobile, sur les hanches fines de sa sœur, sur ses longues jambes sveltes....un soupir s'échappe de ses lèvres, non feint. Plus appuyé que d'habitude, plus rauque. Et alors qu'elle commence à ressentir effectivement quelque chose, qu'elle perçoit le changement, que quelque chose diffère des autres fois et que peut-être, pour la première fois elle va découvrir ce qu'est supposé être le sexe, celui dont tout le monde parle, Kurt les fait basculer sur le côté et tout s'évanouit.


La photo sort de son champ de vision et le vide l'envahit à nouveau. La chaleur n'est plus, les papillons se sont envolés et ne reste que le mouvement répétitif de son vit à l'intérieur de ses cuisses. Elle ferme les yeux, non pas pour se concentrer et tenter de retrouver ce début de plaisir ressenti mais pour oublier. Il enfouit son visage dans son cou, l'enlace pour la rapprocher de lui et elle fait de même, s'adonnant à ce qu'elle sait faire de mieux. Prétendre. Aimer ça, y prendre du plaisir, la respiration saccadée, les gémissements plus rapprochés, les coups de bassin pour venir à sa rencontre. Tout est faux. Elle ne ressent rien. Rien de plus que la mécanique des corps. Elle rouvre les yeux et elle se sent comme une vulgaire poupée de chiffon. Il va. Il vient. Un. Deux. Un. Deux. Elle gémit à son oreille. Un. Elle appuie sur le bas de son dos pour l'inciter à aller plus loin. Deux. « Où tu veux, quand tu veux » *Tais-toi. Par pitié* Elle ne lui en veut même pas. Un. Deux. Il jouit. Il la marque et l'orgasme qu'elle simule à la perfection pour lui faire croire qu'ils sont venus ensembles est accompagné d'une larme qui roule le long de sa joue. Apparemment, 'où tu veux quand tu veux' c'était maintenant et au fond d'elle.

Elle efface la larme et le garde dans ses bras tandis qu'ils reprennent leur respiration, lui vraiment et elle se calquant sur son amant. Caressant doucement son dos sur lequel Charlie dessine de longues arabesques invisibles elle fixe le plafond, vide. Au moins il a été rapide. C'est ce qu'il y a de bien avec lui. Elle n'a pas eu à prétendre trop longtemps. Et parce qu'elle n'a pas la force de répondre à sa possible interrogation sur le plaisir qu'elle a pris avec lui ce soir, elle prend les devants et l'embrasse passionnément quand il lui fait de nouveau face. « Si j'avais su que ce serait si bon après interruption je l'aurais joué en deux temps bien avant » Sourire mutin alors qu'elle capture la lèvre inférieure du jeune homme entre ses dents pour lui mordiller gentiment. Elle le laisse savourer cet instant encore quelques minutes avant de s'excuser pour aller faire un brin de toilettes. *Et retirer ta semence de mon entrejambe !*

Quand elle revient, seule, elle ne porte toujours aucun vêtement et il lui faut quelques instants pour retrouver sa petite culotte. « J'te pique ça » Et elle enfile le t-shirt de son amant, se contentant de ces seuls habits pour le moment. Maintenant, ce dont elle a besoin, c'est de chocolat. Alors la brunette fouille dans le sac pour y dénicher un brownies qu'elle porte à ses lèvres. Soupir de pur délice quand elle revient finalement s'asseoir aux côtés du Kos, tendant le gâteau vers lui au cas où il en veuille un morceau. « Si tu veux faire sortir Gram et Ringo je peux laisser le mien un peu plus longtemps dans la salle de bains. Il est parti pour faire sa nuit de toute façon. »

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Kurtis Hawkins

Kurtis Hawkins
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MessageSujet: Re: I get used to it...   I get used to it... EmptyVen 8 Déc - 18:55





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Il espère que Charlie a pris autant de plaisir que lui et se sent aussi bien que lui à l’heure actuelle. Il hume le parfum de ses cheveux bruns, celui de sa peau nue contre laquelle il a appuyé son front. Il savoure le contact de son corps encore collé au sien, chaud, recouvert d’une fine couche de sueur qui la rend un peu salée. Il se sent plus léger, son esprit ne vadrouille plus. Il ne pense plus à rien. Kurtis vit l’instant présent et, contrairement à ce que beaucoup s’imagine, ça lui fait du bien de ne pas être en train de cogiter. Il n’est pas la coquille vide que se figure ses détracteurs, au contraire. Le souci, c’est qu’il ne sait pas prendre de décision. Voilà pourquoi il a toujours l’air mou, jamais l’air de comprendre ce qu’on attend de lui. Il veut tout faire au mieux, satisfaire tout le monde, et ça l’inquiète. C’est comme  le dise les scientifique et psy : face à un choix ou un danger il y a trois réactions possible : la fuite, le combat ou l’effroi. Bon bah lui il prend plutôt l’option trois et reste figé comme un couillon et foire tout.
Mais pas ce soir. Ce soir il ne se prend pas la tête avec quoi que ce soit. Il est tranquille, apaisée, à l’aise. Voilà pourquoi il apprécie autant d’être avec Charlie. Avec elle, il peut prendre son temps, être lui-même et elle est toujours partante pour coucher avec lui. Le pied total.
Son souffle retrouvé, il renifle, se redresse pour contempler son visage, espérant le trouver aussi serein que le sien. Il s’apprête à lui demander comment elle a trouvé sa performance, si elle se sent aussi libérée que lui, mais Charlie prend les devants. Elle confirme qu’elle aussi s’est éclatée et lui adresse un sourire mutin qui lui donne une envie furieuse de l’embrasser et, pourquoi pas, de remettre ça dans un instant… Et comme si elle lisait dans ses pensées, elle l’embrasse et mordille doucement sa lèvre.
Peut-être que c’est un genre de message ? Peut-être qu’elle veut qu’il se montre un peu plus violent pour le round deux ? Peut-être qu’elle veut qu’ils passent à un autre niveau et qu’il a été un peu trop romantique ou une connerie comme ça. Ça y est…il recommence déjà à se poser des questions.
Kurtis entreprend donc de l’attirer contre lui et de l’embrasser un peu plus fougueusement, agrippe ses fesses avec plus de force et…

…et Charlie s’écarte subitement pour lui demander de l’excuser pendant qu’elle va faire un brin de toilette. Il sait ce que ça veut dire le brin de toilette.. Ça veut dire que c’est terminé pour se soir. Elle ne va pas se laver quarante fois après tout. Si elle le fait maintenant, ça veut dire qu’il n’aura plus accès à son entrejambe. Donc ça n’était peut-être pas si bien qu’elle le lui a dit. Sinon pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?
« OK » se contente-t-il de lui répondre alors qu’elle s’éloigne déjà, d’une démarche chaloupée et aguicheuse. Une démarche qui le torture. Il n’a qu’une seule envie : la rejoindre sous cette foutue douche qu’elle va sans doute prendre ! Mais il y a Shadow dans la dite salle de bain et si elle avait voulu qu’il la rejoigne elle le lui aurait fait savoir, non ?  
« Putain d’merde » soupire Kurt qui, décidément, n’y comprend rien à ces foutus gonzesses ! Il passe une main dans ses cheveux, soupire encore et s’allume une clope. Il s’assoit sur le canapé, s’enfile quelques rasade de bière, mange un peu de pizza et relance sa partie d’Uncharted, jusque là en pause. Ça lui change un peu les idées, mais quand Charlie réapparait à ses côtés, il est encore un peu chagriné.
Pour confirmer ses soupçons, elle se met à la recherche de ses fringues et commence à renfiler sa petite culotte. Il la laisse faire, décidant pour sa part de rester en tenu d’Adam. Histoire de lui faire passer le message que lui, il était tout à fait disposer à remettre ça…
« J'te pique ça » se manifeste Charlie alors qu’il lui a à peine adressé un regard depuis son retour, gardant le sien rivé sur l’écran de son téléviseur dernier cri. Son petit plaisir. Ça a été sa plus grosse dépense depuis la batterie qu’il s’est acheté il y a deux ans et qui prend un peu la poussière dans une des pièces de la maison qu’il occupe.
Du coin de l’œil, il la voit fouiller dans le sac et sortir la part de gâteau au chocolat qu’il lui a commandé. Elle lui en propose silencieusement, le tendant vers lui, et il secoue la tête à la négative. Kurtis n’aime pas le sucré et n’a jamais su apprécier le chocolat.    
Elle mord à nouveau dans son gâteau (qui a l’air de lui plaire) puis lui propose de faire sortir ses chiens de sa chambre.
« Ouais. D’acc. »

Il met de nouveau son jeu en pause puis se redresse. Il se sent stupide, à poil devant elle. Alors il renfile son caleçon et son jean avant de se diriger vers sa piaule pour ouvrir à Ringo et Gram. Ce dernier est confortablement installé sur son lit et refuse de bouger, mais Ringo vient lui faire la fête et lui mordille les pieds.
« Arrête ça morveux » fait mine de le sermonner Kurtis, content de le retrouver, en l’attrapant par la peau du cul pour le prendre dans ses bras. L’animal ne perd pas une seconde pour repasser à l’attaque, prenant ses doigts pour cible cette fois, sa queue fouettant l’air et la peau du motard furieusement. Arrivé au salon, il le laisse négligemment tomber sur le canapé et le chiot va immédiatement s’en prendre à Charlie.
« C’toi qu’a proposé » lui lance-t-il, un discret sourire flottant sur ses traits. Il se laisse retomber sur le sofa, en faisant bien attention de ne pas écraser sa bête, puis reprends sa manette en mains et sa partie là où il l’avait laissée. Ringo ne sait plus trop où donner de la tête et vient les embêter tour à tour l’un et l’autre.
« Faut que j’l’amène chez un dresseur. Comme Sammy a fait pour Ram et Gram » commente-t-il distraitement, pendant qu’il fait s’approcher discrètement Chloé d’un garde à abattre.



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MessageSujet: Re: I get used to it...   I get used to it... EmptyDim 10 Déc - 18:37


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L'atmosphère a changé, la jeune femme peut le sentir. Même si ce n'est pas son point fort, elle le devine au soudain silence qui s'abat dans la pièce, qui ne la dérange pas vraiment. Charlie a passé quatre années plongée dans un profond mutisme sans la volonté aucune d'en sortir. Se sentant à l'abri dans cette bulle de non mots. Comme si, par la force des choses, ne prononcer aucun mot signifiait ne pas pouvoir se sentir blessée par eux. Et ça a marché. Pendant quelques temps. Ils glissaient sur elle sans l'atteindre. Et puis, être muette change la perception des autres sur votre personne. Étrangement ils deviennent plus bavards, sans doute pour compenser, et se confient davantage sur leurs problèmes, leur vie, les complications de celle-ci et la manière d'y faire face. Un apprentissage efficace et utile pour une fille comme elle. Observer, enregistrer, reproduire. Un jeu d'enfant. Sans compter qu'il est plus aisé de simuler quand on n'a pas à mettre de mots sur son ressenti. L'on devient plus facilement maître du mensonge quand la voix ne trahit pas et que l'on a juste à se concentrer sur son regard.
Alors non, le silence qui règne soudain dans le salon ne la dérange pas, au contraire. Il lui permet de faire une pause dans le jeu sans fin qu'est le rôle de Charlie.

Focalisée sur son brownie, elle ne fait pas attention à Kurtis quand il se redresse pour se rhabiller partiellement et aller chercher ses deux compagnons à quatre pattes. Elle a une petite pensée pour Shadow, enfermé dans la salle de bains, puni. Une légère pointe de culpabilité pointe le bout de son nez, bien vite remplacée par la colère et la frustration de ce que ce dernier a peut être interrompu. Fermant les yeux, elle souffle de dépit avant de terminer son gâteau, froissant le papier et s'essuyant les mains dans une serviette, louchant à nouveau sur la feuille de dessin qui servira de modèle à son second tatouage.
La serveuse ne sait pas réellement dans quoi elle s'embarque avec tout ça, où ça va la mener. Et même consciente qu'elle risque d'emprunter une voie plus que dangereuse, qu'elle risque de raviver des souvenirs douloureux que son cerveau a volontairement oubliés, la volonté de connaître la vérité est la plus forte. Quelque part, elle lui doit bien ça. À son père. Le seul homme qu'elle ait vraiment aimé de façon sincère, pure, et inconditionnelle. Ce dessin est la première étape, et elle connaît déjà la suivante. Retrouver la personne qui a son double sur la main droite. Retrouver celui qui lui a....
Kurtis revient, accompagné seulement de Ringo, excité comme une puce. La boule de poils ne tarde d'ailleurs pas à se manifester en venant lui mordiller les doigts, grognant pour se montrer impressionnant. La brunette le repousse d'une main, non pas par agressivité mais par jeu, le forçant à revenir et en lui attrapant la gueule pour le frustrer un peu avant de le laisser mâchouiller son pouce. Quand son maître s'assoit il repart à l'attaque, puis à nouveau vers elle et ainsi de suite. Un sourire naît sur ses lèvres au souvenir de Shadow qu'elle a eu tout bébé juste après son sevrage. Lui aussi était tout fou et à l'époque, elle n'avait aucune idée de comment se débrouiller avec un animal. Mais elle a appris. Lui a fixé des règles. L'a dressé. Et finalement, le résultat n'est pas si mauvais. Si on retire la jalousie de son compagnon, il est d'une obéissance rare et d'une fidélité à toute épreuve. Son garde du corps personnel.

« Faut que j’l’amène chez un dresseur. Comme Sammy a fait pour Ram et Gram » Elle redresse son regard sur son amant, fronçant les sourcils. Un dresseur ? Elle trouve l'idée stupide mais se garde bien de lui dire, ne voulant pas le froisser. Elle sait que les hommes sont sensibles sur le sujet de leur autorité naturelle ou de leur statut de leader ou de suiveur. Et puis Charlie ne veut pas salir son frère qu'il vient de citer. Le sujet la met mal à l'aise, pour la simple et bonne raison qu'elle ne sait jamais comment réagir quand les gens lui parlent de proches décédés. L'empathie, ce n'est vraiment pas son truc. Voir quelqu'un triste ne l'émeut pas, ou sauf exception comme Alma ou Ayleen. Elle ne se sent jamais concernée et ne parvient jamais à trouver le bon ton. Elle-même n'aime pas parler de son père. Elle répond aux questions que l'on peut lui poser mais préfère ne jamais trop s'appesantir sur le sujet au risque de se trahir. Et puis cette fille est morte il y a longtemps. Elle n'existe plus depuis cette nuit. Et la jeune femme n'aime pas se souvenir d'elle petite, ça lui rappelle ce qu'elle aurait pu être. Ce que sa vie aurait pu être. Tout ce qu'elle veut, c'est se rappeler pour mieux se venger. Faire justice. Le reste n'a aucune importance. Ringo revient jouer avec ses mains et elle sourit. « Ouuuh, ton papa veut t'apprendre qui est le patron » et joignant le geste à la parole, elle le retourne gentiment sur le dos, les quatre pattes en l'air, apposant doucement sa main sur son abdomen. « Tu vois, toi, t'es le dominé... » Et il a beau essayé de choper ses doigts, le chiot n'y arrive pas. « Et le grand monsieur musclé ici qui s'amuse avec la jolie brune virtuelle, c'est le mâle dominant des lieux » La boule de poil commence à faire son cinéma en couinant et elle le relâche. Le traître revient l'attaquer et elle rit, attrapant sa tête entre ses mains pour l'embrasser sur le bout du nez. « Mais c'est quand même toi le plus mignon ! » Et il finit par se laisser câliner sans chercher à lui mordre les doigts. Elle attrape donc son téléphone et vient se caler contre le jeune homme. Cherchant le nom de Thomas dans son répertoire, elle le sélectionne et commence à taper un message à son attention. 'Besoin de te voir. Rapidement.' Deuxième étape de son plan. Elle envoie et lance son téléphone sur la table basse, se replaçant aux côtés de son amant, le regardant jouer pendant quelques minutes sans qu'il ne daigne lui dire quoi que ce soit. Tournant son visage dans sa direction elle détaille un long moment ses traits, la forme de sa mâchoire, ses épaules, descend son regard sur son corps et ses muscles. D'un point de vue artistique il a de jolies courbes. Agréables à regarder. Parfaites à dessiner. Il faudra qu'elle y pense. Reportant son regard sur l'écran, elle se racle la gorge. « Tu veux toujours m'apprendre à commander hum....Chloé ? » Parce qu'il a l'air bien concentré sur elle maintenant.

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by Wiise
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