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 Before they turn the lights out Ft Josef

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Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
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quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

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MessageSujet: Before they turn the lights out Ft Josef   Before they turn the lights out Ft Josef EmptyMar 2 Jan - 4:30



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Daya and Josef



Before they turn the lights out


Daya était assise sur le sol, le dos appuyé contre son canapé et riait à la blague comme d'habitude tendancieuse de Judith. Les deux jeunes femmes n'avaient pas eu envie de sortir et de se mêler à la foule en ce soir d'Halloween et la serveuse avait donc décréter (parce que c'est ce qu'elle faisait) qu'elles resteraient toute deux enfermées dans l'appartement de l'indienne a siroté des cocktails et regarder des films d'horreur pourris qu'elles se feraient un plaisir de commenter de façon bruyante. Il fallait bien le dire, c'était un programme qui convenait parfaitement à la propriétaire des lieux, qui avait encore bien du mal à s'imaginer au milieu des célébrations populaires qui ne lui avaient pas vraiment réussi les deux dernières fois qu'elle s'y était essayé. La blondinette avec son tact légendaire avait ainsi envoyé Josef se trouver une autre occupation en lui balançant qu'il n'avait pas le choix et que c'était comme ca, bon au final tout c'était plutôt bien goupillé puisqu'il avait décidé de rejoindre Aaron a une fête dans le South Side et d'y traîner Natalia au passage.

Ainsi les deux jeunes femmes avaient passées la soirée à déblatérer sur tous et n'importe quoi, principalement le boulot de Judith et les anecdotes croustillantes dont elle avait le loisir d'être témoin, mais aussi Josef évidemment et les réactions complètement débiles des protagonistes qui s'agitaient sur l'écran de télévision. « C'est toujours des blondasses qui meurs en premier, je suis désolée, mais ta couleur de supermarché ne trompe personne Ju' tu meurs en premier c'est la règle ! » Bien évidemment elle chipote et adresse à sa congénère un argumentaire déconstruit (alcooool power) et lui fait très justement remarque qu'en tant que flic elle ne finirait pas sur ses deux pieds non plus. « Oui bon d'accord, mais tu meurs avant moi quand même donc je gagne. Deal with it ! » Elles se mettent toute deux à rire avant que Judith ne lui tende son verre à présent vide en souriant. « Bon ba j'ai quand même le droit à un dernier verre non ? » Daya s'esclaffe et le lui attrape des mains. « Je pense que je peux t'accorder ca. » Elle se lève alors et rejoint la cuisine pour servir un nouveau cocktail à son invitée. C'est à ce moment-là que son téléphone, resté sur la table basse se met à sonner, le regard de Daya se porte d'abord sur l'horloge qui affiche à présent une heure relativement avancée et elle fronce les sourcils avant de franchir les quelques pas qui la séparent de son amie qui lui tend son mobile. « Numéro mystèèèèèèèèèèèèère. » Un sourire vient perler sur les lèvres de l'indienne qui attrape l'appareil et décroche. Elle n'a pas besoin d'identifier son interlocuteur puisqu'il se présente immédiatement et elle se laisse donc prendre par la surprise de le voir la contacter faisant en l'instant complètement fi de l'heure. Le ton qu'elle entend lui serre un peu l'estomac, puis la façon découpée et hésitante qu'il a d'essayer de s'exprimer, son sourire à maintenant totalement disparu et elle est prise d'une inquiétude brutale et violente….les mots se font ensuite réalité et elle secoue la tête à la négative sans pour autant prononcer le moindre mot. Elle le voudrait pourtant, mais ils restent coincés dans sa gorge totalement comprimé par l'émotion. Son prénom est ainsi prononcé plusieurs fois d'affilée, comme si Lloyd essayait de s'assurer qu'elle était encore là au bout du fil, qu'elle avait compris ce qui se jouait alors elle déglutit péniblement, les mains tremblantes et l'esprit complètement embrumé et finit par lui répondre. « Je. Ok je…j'arrive au plus vite. » Elle ne sait plus vraiment si il avait répondu quelque chose, tout ce qu'elle sait c'est qu'elle était restée là figé au milieu de son salon, les yeux fixé sur le téléphone qui se trouvait encore dans sa main. « Daya ? » Elle ne réalise que maintenant que Judith n'est plus assise, mais debout devant elle a récitée son prénom comme l'avait fait le pompier quelques dizaines de secondes auparavant. « Je dois partir. Je dois y aller.» Et elle s'agite, cherche son sac et son manteau dans des gestes déconstruit par l'alcool qui semblait pourtant avoir perdu en un instant tous ses effets positifs. « Daya, qu'est-ce qui se passe ? La serveuse l'attrape par le bras et l'oblige à lui faire face. La jeune femme pousse un soupir alors qu'elle sent les larmes lui monter aux yeux. C'est Josef…je dois aller à l'hôpital, c'est grave… » Son visage se déforme alors dans une grimace douloureuse et les larmes finissent finalement par perler le long de ses joues et elle les balaye immédiatement d'une traite. Je ne sais pas où sont mes putain de clés de bagnoles. S'agace-t-elle, rageant et retournant un peu tout ce qui se trouve autour d'elle. Tu ne vas pas conduire dans cet état et taxi sont tout ce qui réussit à parvenir à ses oreilles et elle se laisse un peu traîner par son amie qui prend finalement les choses en mains de façon plus efficace qu'elle.
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Lorsqu'elle met un pied à l'hôpital, elle est loin d'être plus calme, car lorsqu'elle avait finalement essayée d'expliquer avec un peu plus de précision à Judith ce qui se passait, elle s'était rendu compte, qu'elle ne savait rien mise à part qu'il y avait eu un incendie, que Josef avait été blessé et que Lloyd lui avait intimé de venir aussi vite que possible car les choses étaient malheureusement graves. Tout ca n'avait aucun sens, il ne travaillait pas ce soir, comment est-ce qu'il avait pu se retrouver au milieu d'un incendie…Son regard sonde la salle d'attente avant que finalement elle ne rencontre la figure familière du pompier vers qui elle se dirige l'air défait et les joues encore rougit par le froid et les larmes qui s'y étaient accrochés. Rapidement il comble les trous de cette histoire qu'elle n'a pas envie d'entendre et encore moins de croire, rapidement il l'informe sur le sort encore incertain de l'homme qu'elle aime et qui dans une salle froide et quelconque de cet hôpital lutte pour sa survie. C'est un peu beaucoup à encaisser d'un seul coup et elle finit par s'effondrer sur une des chaises en métal inconfortable de la pièce, la tête entre ses mains et le souffle court…laissant le silence s'installer pour ce qui serait un temps suffisamment long pour qu'autour d'eux les visages commencent à changer.

Il se passe un certain temps avant qu'elle ne se rende compte de la présence d'autres visages familiers assis un peu plus loin notamment Natalia et son mari; elle n'a jamais été présentée à cet homme bien qu'elle connaisse son visage de part son travail, il faut dire que le type en question ne fait pas partie des citoyens lambdas de Chicago, bien au contraire. Daya adresse un regard à Natalia qui semble elle aussi complètement dévasté et reste serrée contre son mari qui tente elle imagine de la réconforter. Elle de son côté est épaulée par Judith qui tout ce temps, était resté assise auprès d'elle en silence. Lorsqu'elle lève la tête et jette un coup d'œil dans la direction de Lloyd celui-ci s'arrête soudainement de faire les cent pas à proximité pour se diriger vers ceux qui venaient tout juste de faire leur apparition et auxquels elle n'avait jusqu'ici pas pris le temps de penser : les parents de Josef. Sa mère est complètement paniqué et jette des regards désespérés tout autour d'elle et son père comme toujours beaucoup plus calme la tient affectueusement par les épaules alors que Lloyd semble-t-il se charge de leur expliquer, comment il l'avait fait avec elle, ce qui venait de se produire. La jeune femme hésite un instant à s'avancer vers eux, elle regarde Judith qui l'interroge du regard et lui explique que ce sont ses parents, avant d'ajouter et cela plus pour la forme qu'elle n'est pas obligée de rester (bien qu'elle sache pertinemment qu'au vu de l'amitié qui la lie au pompier, elle n'a très certainement pas l'intention de quitter le navire et c'est exactement le genre de réponse qu'elle reçoit.) Daya pousse un profond soupir et tâche tant bien que mal de se reprendre afin de pouvoir se lever et aller à la rencontre de ses beaux-parents, mais ce n'est pas si facile, elle ne pleure déjà plus et c'est déjà une victoire en soit, mais elle a peur de se laisser de nouveau submerger si elle s'approche de trop près du chagrin évident de Zohra, pourtant elle le fait, elle se lève et se dirige le pas chancelant vers la famille de son petit-ami et avant qu'elle n'ait eu à prononcer le moindre mot Ian Miller vient passer ses bras autour d'elle de façon paternel pour la consoler et si elle apprécie le geste, ca ne l'aide vraiment pas à se maintenir elle doit bien l'avouer. Les heures se passent et défilent lentement et lourdement, le silence règne la plupart du temps entre eux tous, qui ne sont plus juste inquiets, mais aussi fatigué et lasse de cette attente qui n'en finissait pas.Chaque blouse qui s'approchait, chaque pas un peu plus lourds que les autres faisaient se dresser les regards et son coeur ne cessait de s'emballer de façon régulière, mais malheureusement jusqu'ici ce n'était jamais pour eux, jusqu'ici le sort de Josef leur restait totalement inconnu. Des milliers de pensées viennent s'entrechoquer dans son esprit comme pour occuper son temps et dieu sait qu'elle s'en passerait bien, elle se demande encore pourquoi, pourquoi est-ce qu'il était entré dans cet immeuble alors qu'il n'aurait pas dû le faire, pourquoi est-ce qu'elle n'avait pas passé la soirée avec lui au lieu de l'envoyer dans ce putain de bouge, pourquoi est-ce que le sort continuait inlassablement de s'acharner contre eux, contre lui. Toutes ces questions la rongent, mais elles les laissent tourner en boucle malgré tout. « Je vais aller nous chercher du café d'accord. Judith dépose son bras sur le sien et détourne ainsi son attention. Oui, d'accord. Merci. » La jeune femme lui adresse un sourire et lui caresse le bras avant de se détourner et disparaître au détour d'un couloir. Le père de Josef en profite pour se lever et venir s'asseoir près d'elle, laissant sa femme (qui avait jusqu'ici totalement ignorer l'indienne) tristement conversé avec Natalia. « Comment tu te sens mon petit ? » Daya force un mince sourire sur ses lèvres, mais le coeur n'y est vraiment pas. Elle hausse les épaules. J'aimerais pouvoir faire quelque chose, ca me rend folle de rester assise ici à ne rien faire pendant qu'il…mais elle ne termine pas sa phrase et le vieil homme vient alors déposer sa main sur la sienne. Mon garçon est pas du genre à se laisser avoir comme ca tu le sais bien ! Je pense qu'il la déjà prouvé par le passé alors tout ce qu'on peut faire pour l'instant c'est lui faire confiance et faire confiance à tous ces médecins qui sont j'en suis sûr très qualifiés. Il tapote sa main d'un air encourageant. Tout va bien se passer Daya. » Il essaye lui-même de s'en convaincre elle peut l'entendre, elle voit l'inquiétude dans son regard, elle n'est qu'une réflexion de la sienne, un écho encore trop peu lointain d'une situation encore douloureuse.

« Mr and Mme Miller ? Ils s'avancent tous les deux d'un même pas et le coeur de Daya s'arrête dans sa poitrine tandis que les yeux de tous se lèvent vers ce médecin qui, ils l'espèrent apporte avec lui de bonnes nouvelles. Elle s'avance à son tour et l'écoute leur expliquer que tout s'était très bien passé et qu'il n'y avait jusqu'ici aucune raison que le pompier ne se remette pas complètement…elle a l'impression que ses jambes vont la laisser tomber, le poids qui s'ôte de ses épaules la soulage et sa respiration se cadence et s'accélère soudainement. Il a été placé sous une surveillance accrue pour vingt-quatre heures, mais passer ce délai il sera complètement hors de danger. Est-ce qu'on peut le voir ? Lance immédiatement Zhora d'une voix presque suppliante. Oui bien sûr la famille proche uniquement cependant, il est encore sous sédatif et probablement endormi, mais une de nos infirmières va vous conduire à sa chambre.- Merci infiniment docteur. » Enchaîne Ian en lui serrant la main avec les deux siennes. Une infirmière prend la suite et invite le couple à la suivre et Daya leur emboîte automatiquement le pas, mais se retrouve bientôt stopper dans son élan par cette dernière. « Désolé mademoiselle uniquement la famille pour l'instant, vous pourrez le voir une fois les vingt-quatre heures passées. Daya fronce les sourcils et secoue la tête. Non, non je vais pas attendre vos foutu vingt-quatre heures, je veux le voir maintenant. Mais elle appose sa main contre son épaule. Ecoutez, je comprends (foutaise) et je suis vraiment navrée (encore moins vrai) mais ce sont les règles mademoiselle, uniquement la famille directe. » La frustration lui monte à la gorge sous la forme d'une boule compacte et douloureuse et elle ouvre la bouche, mais ce n'est pas le son de sa voix qui résonne, mais celui de la matriarche Miller. « Mademoiselle est la fiancée de mon fils, je pense que c'est suffisamment proche non? Vous pouvez considérer qu'elle fait partie de la famille directe.» Elle secoue sa main pour lui faire signe de s'approcher et de la rejoindre, ce que Daya fait sans se faire prier, elle a parfaitement conscience du pas et de l'effort que cela a demandé à la mère de Josef de dire une chose pareille quand elle aurait tout à fait pu prétendre n'avoir rien entendu de tout cela. L'infirmière ne dit plus rien ou en tout cas n'essaye pas vraiment de lui barrer le passage, alors l'indienne se dirige avec eux vers la chambre où Josef gît au milieu de tout cet attirail médical qui est en soit plutôt impressionnant à voir, quand bien même elle le connaît déjà pour avoir eu le loisir d'en observer chaque fonction pendant de longues semaines. Ca lui brise littéralement le coeur de le voir de nouveau ainsi, peut-être même plus encore que la fois précédente. « Merci…pour ca. J'apprécie vraiment Zohra. »

Il ne leur restait plus à présent qu'à attendre de nouveau, mais cette fois-ci avec un peu moins d'angoisse, que le pompier ne se réveille.

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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: Before they turn the lights out Ft Josef   Before they turn the lights out Ft Josef EmptyJeu 4 Jan - 19:22

Before they turn the lights out
EXORDIUM.
La douleur est insupportable, invivable. Il a l’impression de crever a petit feu qu’elle ne s’arrêtera jamais. Pourtant, il serre au maximum les dents, essaie de ne pas trop bouger, de ne pas hurler de douleur lorsque l’on retire de cet étau. C’est ça ou il crevait parmi les flammes. Et sa vie, il ne la doit qu’à ses collègues, qu’à ses frères et sœurs d’armes qui travaillent d’une efficacité de maitre.
Pourtant, plus les secondes s’écoulent, plus Josef doute de sa survie. Un froid intense le transperce malgré la chaleur ambiante, il sent ses membres trembler, sa conscience s’évaporer. Il tente d’un geste lent, douloureux, de redresser sa nuque pour contempler les dégâts. Lloyd et Abraham se relai pour compresser cette plaie qui a traverser ses organes comme un couteau au travers une feuille, déchirant les chairs désormais meurtries. Et la douleur se fait plus intense, plus violente alors qu’il se contracte. Son cœur s’emballe, cogne dans sa poitrine avec violence. Il pense à Nat qui est là dehors et qui doit l’attendre, qui doit se ronger les sangs à contempler cet immeuble qui menace de s’effondrer sur eux. Quelque part, il s’en veut mais il ne pouvait décemment pas laisser passer cet incendie sans agir, sans effectuer ce pourquoi il est formé.
Ses pensées dérivent ensuite vers Daya et c’est là que son esprit commence à sérieusement flancher. Le ciel apparait enfin, noir de fumée ou noir tout court, il ne sait plus très bien. Il a froid. Terriblement froid. Mais la douleur s’estompe, s’apaise presque.

Est-ce que c’est le moment de tirer sa révérence ? Est-ce qu’il va crever là, ce soir ? Quelque part, il sent la peur venir, cogner contre ses côtes. Il n’a pas envie de mourir, pas maintenant, pas comme ça. Il a envie d’articuler quelques mots à Lloyd, de savoir si c’était si grave que ça pour qu’ils aient tous des mines déconfites mais Josef n’en a pas la force. Peut-être qu’il devrait tout simplement fermer les yeux et dormir un peu. Ouais, c’est bien ça, un petit somme histoire de pouvoir aligner une idée derrière l’autre. Il ne lutte plus, se laisser clairement porter par cette vague d’apaisement qui le submerge, préférable à la douleur intense qui le transperce au rythme d’un battement de cœur.

Josef plonge dans un noir intense parfois suivit d’une spirale de couleurs, d’échos de voix qu’il ne reconnait pas. Il ne sait plus très bien ce qu’il se passe et ne cherche pas forcément à le faire. Tout ce qu’il sait c’est que la douleur, elle, n’est plus là. Elle a laissé sa place à un état amorphe. Il essaie de bouger un bras ou même un doigt mais rien ne se manifeste, comme si son corps entier l’avait lâché. Mais son esprit, lui, vogue entre deux états de conscience sans vraiment savoir où il se dirige.
Puis, le noir. Total. Qui l’engloutie totalement. Si telle est la mort, alors il l’imaginait bien plus violente.

¥

Josef entend des bribes de voix, à moins que ça ne soit que des murmures. Chaque parcelle de son corps s’éveille peu à peu, chaque muscle retrouve sensation, chaque nerf et le retour à la « vie » en est presque insupportable. Le pompier se souvient d’une vague de chaleur, apaisante, presque réconfortante pour faire désormais face à une douleur aigüe quelque part au creux du ventre, à une gorge si sèche qu’il a l’impression de déglutir des épines et une lassitude profonde, un épuisement lourd. Il tente d’ouvrir les yeux mais n’y arrive pas tout de suite. Il se laisse le temps de comprendre et de rassembler ses esprits, de mettre ses souvenirs bouts à bouts pour une reconstitution qui pourrait l’éclairer sur ce qu’il s’est passé.
Des images lui reviennent, chaotiques, certes mais c’est toujours une piste. Un immeuble en feu, Natalia qui se sent mal, des chiots, une histoire de bouteille d’oxygène… Et l’histoire se reconstitue, en douceur puis en accélérer, comme trop presser d’en savoir la fin. Il revoit Abraham, puis Lloyd et Lou qui le sorte d’une mort certaine.
Enfin l’hôpital, puis plus rien.
Depuis combien de temps est-ce qu’il dort ? La panique l’envahit, il pense à Daya qui doit se faire un putain de sang d’encre sans se dire que quelqu’un l’a déjà certainement prévenu. Il pense ensuite à Natalia qui était là depuis le début et qui a certainement assistée à tout ce sinistre spectacle. Il force sur son esprit, sur ses paupières bien trop lourdes pour tenter de les soulever, juste un peu.

Il y parvient difficilement pour faire face à une lumière aveuglante, rude, froide, qui lui brûle la rétine. Ça pue le désinfectant, il se les cailles et un bip caractéristique lui vrille le cerveau. Il force encore, prend de nouveau son temps et entrouvre enfin totalement les paupières et jette un regard circulaire sur cette pièce encore un peu flou où il distingue deux formes. Une endormie en boule dans un fauteuil et une autre près de la fenêtre, debout.

- S… soif.

Rien, personne n’entend. Il force un peu, ça lui arrache la gorge alors qu’il reconnait enfin les silhouettes pour être celles de ses parents et de Daya.

- Eh…
- Josef !

Sa mère se réveille presque en sursaut alors que le père Miller s’approche d’un pas vif au chevet de son fils, prenant une de ses mains dans les siennes, Zohra en faisant de même, déposant de multiples baiser sur le front presque humide de son fils. Il sent également la présence de Daya, juste à ses côtés. Il veut la toucher, sentir sa peau sous ses doigts et c’est sa main qu’il cherche et trouve sans aucune difficulté, la jeune femme déjà près de lui.

- Tu nous a fait une telle frayeur fiston… bon sang. Elle le serre dans ses bras une fraction de seconde avant de se redresser et lui faire face, le scrutant de son regard inquiet. Comment tu te sens ? tu te souviens de ce qu’il s’est passé ?

Josef acquiesce, lentement et tourne légèrement sa tête vers sa droite, vers le verre d’eau. Son père comprend immédiatement, l’aide à boire plusieurs gorgées en douceur et malgré l’intense soulagement ressenti, le pompier a toujours l’impression d’avoir du papier de verre à la place de la gorge. Il garde la main de Daya dans la sienne, lui adresse un regard légèrement brumeux et ce qu’il y trouve accentue sa douleur, sa culpabilité. Il sait qu’elle a dû être morte d’inquiétude, que ça n’est pas la première fois qu’ils se retrouvent dans cette situation. Peut-être même qu’elle se demande si il la reconnait en cet instant alors qu’il ne cesse de les regarder tour à tour.

- On va chercher le médecin, d’accord ? On revient vite.

Il ne bronche pas, ne prend pas le temps de répondre, tout va beaucoup trop vite pour lui et son cerveau au ralenti.
La douleur le lance de nouveau et il grimace, sans rien dire. Il avait oublié à quel point les néons des hôpitaux étaient bien trop agressif.
La porte claque en douceur, laissant cette fois le couple seul.

- T’en fais pas, j’te reconnais et j’ai rien oublié.

Parce que la question a le mérite d’être posée, la peur d’être ressentie. Jamais il n’oubliera le regard effaré de ses parents, de ses proches, de constater qu’il n’avait plus aucuns souvenirs d’eux, de du passé, de son enfance. Rien. Cette fois les choses sont différentes et lui-même en est soulagé. Cette fois, tous les souvenirs lui reviennent. De l'amour qu'il lui porte à tous ces moments partagés ensemble.

- Désolé.

De lui avoir foutu la trouille, encore une fois.

- Comment vont les autres ? Natalia ?

Il pense à sa meilleure amie, présente durant l’incendie, du début à la fin. Un mal de crâne commence à pointer alors qu’il ferme les yeux une seconde, le temps de les rouvrir et de les planter sur le visage inquiet de sa petite amie. Il aurait pu y passer ce soir, ça s’est joué de peu et il en est parfaitement conscient. Certainement l’une des raisons qui le pousse à ne jamais lâcher la main de Daya, gardant son derme chaud sous la pulpe de ses doigts. Trop heureux de pouvoir continuer à la sentir près de lui. Vivant.
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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Before they turn the lights out Ft Josef   Before they turn the lights out Ft Josef EmptyDim 7 Jan - 23:03



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Daya and Josef



Before they turn the lights out


Les minutes, puis les heures s’écoulent lentement bien trop lentement et Daya reste là, muette et anxieuse, écrasée sous le poids de l’inquiétude qui ne cesse de grandir et l’accabler un peu plus chaque fois qu’elle pose son regard sur ce corps immobile et rattaché à toutes ces machines qui ne cessent d’émettre des bips réguliers et pesants.

Elle se tient là debout devant la fenêtre, le regard perdu vers la nuit qui commence à disparaître au profit d'une lumière douce et tranquille qui éclaire progressivement la ville qui se réveillera bientôt. Une nouvelle journée, de nouvelles promesses pour le reste du monde, mais pas pour elle, elle, ne peut qu'attendre des nouvelles qui, elle l'espère seront conformes à ce que les médecins leur laissent à penser. Une fois de plus l'Indienne espère que le destin sera tout de même un peu de leur côté, parce qu'elle ne peut pas se risquer à le perdre, elle ne peut même pas l'envisager sans sentir son coeur se fêler lentement et douloureusement. Lorsqu'elle se risque à un coup d'œil derrière elle, elle constate que la mère de Josef s'est endormie dans une position singulière sur la chaise disposée près du lit de son fils et que son père lui fait les cent pas dans la pièce l'air fatigué, il croise son regard et lui adresse un sourire réconfortant, bien qu'il en ait sans aucun doute autant besoin qu'elle. Il se rapproche ensuite d'elle et vient poser sa main sur son épaule. « Je pense qu'un peu de café ne nous ferais pas de mal, qu'est-ce tu en dis. Lui chuchote-t-il pour ne pas réveiller son épouse. La jeune femme lui adresse un sourire de circonstance et acquiesce d'un signe de tête, bien qu'elle ne soit pas sûre de pouvoir avaler quoi que ce soit, m'enfin elle a besoin de ça pour parer à la fatigue qui s'abat sur elle et les dernières vapeurs d'alcool qui dansent au creux de ses veines. Merci Ian. » Finit-elle par dire alors qu'il clôture leur discussion d'un clin d'œil avant de passer la porte de la chambre, la laissant de nouveau à sa triste contemplation.

Elle laisse échapper un soupir et passe une main sur son visage. Avant de faire quelques pas en direction de son petit-ami qui est toujours inerte, ca lui fait bien du mal de le voir comme ca, ca ne lui rappelle que de mauvais souvenirs…l'image de son propre père vient se rappeler à elle, cette dernière image qu'elle avait de lui et qu'elle aurait aimé oublier la plupart du temps, ce visage marqué par les hématomes et les coupures, ce teint livide et angoissant parsemé de tubes…Ses lèvres se pincent nerveusement et elle respire de façon cadencé alors qu'elle vient prendre la main de son amant dans la sienne…puis il y avait eu Josef et ses souvenirs perdus, le choc cette fois-là avait été plus psychologique que visuelle, bien que de le voir se torturer dans cette chambre pendant des semaines, n'était pas quelque chose qu'elle aimait à se rappeler…puis il y avait eu son propre corps allongé entre les mêmes draps, bercé par la même lumière aveuglante et ce trou béant dans sa poitrine qui…elle n'a pas le temps de laisser cette pensée continuer son chemin, la porte derrière elle s'ouvre doucement et le père du pompier revient deux gobelets fumants entre les mains et il lui en tend un qu'elle ne boira finalement pas…

« Eh… » Son coeur manque un battement et elle se retourne alors que Zohra est déjà au-dessus de lui, ne lui laissant pas la place d'en placer une quand bien même il essayerait de le faire. Ses parents lui posent déjà plus d'une question et elle, reste silencieuse de l'autre côté du lit, une vague d'apaisement l'envahie et lui serre la gorge, pour la première fois depuis qu'elle a pénétré le seuil de cette chambre, elle a de nouveau envie de pleurer, mais cette fois c'est de soulagement. Elle retient pourtant tout débordement, ce n'est pas le moment, elle n'a pas envie d'en mettre trop sur les épaules encore bien fragile de son petit-ami, alors elle se contente comme elle l'avait fait tout à l'heure de glisser sa main dans la sienne alors qu'il semble elle en a l'impression la chercher et attend que les Miller ne s'essoufflent un peu. Finalement, ils partent chercher un médecin, lui laissant un peu de temps seule avec lui, elle ignore si c'est voulu ou si c'est simplement un concours de circonstance qui ne durera que quelques minutes à peine, mais elle s'en fiche, elle prendra volontiers ces quelques minutes avec lui. La porte se referme et les doigts de l'indienne en font de même autour de ceux de Josef.

« T’en fais pas, j’te reconnais et j’ai rien oublié.  Elle laisse échapper une exclamation dans un soupir sonore et lui adresse un sourire fatigué. Dieu merci il n'a rien oublié, ca aurait sans doute été le coup de grâce…Désolé. » Son sourire disparaît parce que de nouveau elle a envie de pleurer, elle ouvre la bouche une première fois, les yeux rivés sur leurs mains entrelacés, puis elle l'ouvre une deuxième fois, mais là encore elle n'arrive pas à s'exprimer, alors elle expire et finit par se reprendre et reporter son regard sur le sien. « Tu m'as fait tellement peur….Elle secoue lentement la tête à la négative, sa voix est larmoyante et elle n'a pas envie de ca. Alors, elle glisse son autre main dans la chevelure brune du pompier. Natalia va bien, je l'ai croisé dans la salle d'attente, mais elle a surtout parler avec tes parents, je pense que tu devrais leur poser la question…Je…j'ai pas trop eu l'occasion de parler avec beaucoup de monde. Elle force un vague sourire sur ses lèvres. Lloyd était là, c'est lui qui m'a appelé et ta copine Lou aussi. Les médecins n'ont cependant laissé que nous dans la chambre tout du moins pour les premières vingt-quatre heures, parce que tu as besoin de te reposer…Sa main descend le long de son front et vient s'arrêter sur sa joue. Comment tu te sens ? »

Il lui répond et elle reprend sans doute un peu couleur, elle se donne beaucoup de mal pour donner un minimum le change, même si ce n’est pas très efficace, mais bientôt les parents du jeune homme reviennent dans la chambre en compagnie du médecin qui se présente une infirmière sur les talons pour checker l’avancement de l’état de santé de Josef et lui expliquer sans doute ce qui allait en être.
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MessageSujet: Re: Before they turn the lights out Ft Josef   Before they turn the lights out Ft Josef EmptyVen 12 Jan - 15:26

Before they turn the lights out
EXORDIUM.
Josef la connait désormais que trop bien pour ne pas voir les yeux de sa petite amie se voiler d’humidité, prête à pleurer. Il se sent coupable de la mettre dans cet état, de la voir si inquiète, si terrifier d’avoir frôler le risque de le perdre. Lui-même sent son estomac se serrer à l’idée de ne plus jamais à pouvoir toucher cette peau si chaude, de la sentir, tout simplement. Il esquisse un sourire, tente de la rassurer, de lui montrer que tout va bien désormais alors qu’il la voit tenter d’ouvrir la bouche, de parler, de s’exprimer, sans grand succès pour le moment.

- Eh, tout va bien.
- Tu m'as fait tellement peur…
- Je sais, je suis désolé.

Il accueille sa main dans ses cheveux dans un soupire silencieux de bien être, de repos. Un moment hors du temps qui balaie cette angoisse sous-jacente de se retrouver de nouveau bloquer sur un lit d’hôpital dans une chambre blanche, sans caractère, froide. Le genre de détails qui le ramène à des souvenirs qu’il préfèrerait pour le coup oublier.

- Natalia va bien, je l'ai croisé dans la salle d'attente, mais elle a surtout parler avec tes parents, je pense que tu devrais leur poser la question…Je…j'ai pas trop eu l'occasion de parler avec beaucoup de monde.

Josef acquiesce en silence, soulagé d’entendre que Natalia va bien, qu’il n’y a pas eu de dommages collatéraux même s’il se doute qu’il lui a fichu à elle aussi une peur bleue. Il se promet de s’informer auprès de ses parents mais pour l’instant, une chose à la fois. Il a l’impression que son cerveau fonctionne au ralenti et qu’il est englué dans un état pâteux dont il a du mal à se sortir. Il se souvient de ce qu’il s’est passé, aucun problème pour ça désormais, mais la suite ? La douleur est là, présente, aigüe bien qu’atténuer par les calmants.

- Lloyd était là, c'est lui qui m'a appelé et ta copine Lou aussi. Les médecins n'ont cependant laissé que nous dans la chambre tout du moins pour les premières vingt-quatre heures, parce que tu as besoin de te reposer…

Il assimile, acquiesce, sourit d’entendre que ses collègues sont restés jusqu’au bout. C’est ce genre de chose qui lui rappelle pourquoi il aime tant être pompier, cette fraternité inébranlable entre eux, indéfectible.
La main de Daya glisse sur son front, puis sur sa joue et de nouveau il esquisse un sourire, entre la plénitude et le soulagement. Il a l’impression d’être encore un peu défoncé mais il profite de cet état tranquille, parfaitement conscient qu’il devra faire face à tout autre chose lorsqu’il aura pleinement reprie ses esprits…

- Comment tu te sens ?
- Vaseux. J’crois que je suis un poil défoncé. Il lâche un petit rire qui le crispe. Josef grimace légèrement, relâchant l’ensemble de son corps. Mais ça va, t’en fais pas. J’vais vite être remit sur pieds.

Ou pas.
Ses yeux clairs retrouvent ceux de Daya dont il devine toujours l’inquiétude.

- Désolé d’avoir péter ta soirée entre copines. J’sais même pas quelle heure il est.

Ca fait combien de temps qu’il roupille comme ça ? Plusieurs heures ? Certainement et en vue de l’absence de Natalia, Lou et Lloyd, Josef en déduit que les 24 heures n’ont toujours pas été dépassé. Josef s’apprête à ouvrir de nouveau la bouche mais la porte s’ouvre sur ses parents suivit d’un médecin, une femme aux traits tirés par la fatigue et d’une infirmière.

- Bonsoir Mr Miller, je suis le Dr Handerson. Comment vous sentez-vous ?
- Un peu dans le coltard mais ça va.
- Vous vous rappelez de ce qu’il s’est passé ?
- Oui, dans l’ensemble.
- Bien. On va vous faire un petit check up.

Il laisse s’exécuter, checker ses pupilles, prendre sa tension tandis que l’infirmière s’occupe de vérifier les constantes et la poche de liquide qui s’écoule dans cette transfusion accrochée sur le dessus de sa main. Josef a la gorge sèche, se sent d’un coup oppressé, presque stressé de tout ce mouvement qui lui ramène des flashs désagréables, des souvenirs qu’il aimerait balayer sur le champ. Il ne dit rien, se contente de laisser le docteur faire son job pour en finir plus vite avant que cette dernière ne s’écarte, sourire aux lèvres.

- Vous vous en sortez plutôt bien. La barre de métal n’a perforé aucuns organes vitaux. Nous avons arrêté l’hémorragie et recousue le tout, vous devriez très bien vous remettre.
- Il doit rester combien de temps à l’hôpital ?

Sa mère lui enlève les mots de la bouche, encore trop dans le brouillard pour réussir à réagir du tac au tac.

- Je dirais une bonne semaine et demie, le temps de le garder en observation et qu’il se rétablisse. Après vous pourrez rentrer chez vous.
- Et je pourrais reprendre mon job quand ?
- Hm… Tout dépend de votre rapidité de rétablissement mais je tablerais pour au moins un mois d’arrêt à compter d’aujourd’hui.
- Un mois ? Josef se redresse légèrement, sourcils froncés mais surtout grimaçant de douleur sous ce geste un peu trop brusque pour lui. ‘Chier.
- Désolée. Mais si vous voulez reprendre dans les meilleures conditions possibles, je vous conseille de ne pas jouer aux héros avant la fin de votre arrêt maladie. Je pense que vous avez suffisamment donné ce soir. Elle s’arrête un instant, braquant ses yeux sombres dans ceux fatigués de Josef. Vous avez eu de la chance Mr Miller alors profitez en pour vous reposer.

De la chance ? Oui, il s’en doute. Tout s’est joué à quelques centimètres. Si Josef était tombé un peu plus sur la droite ou un peu plus vers le bas, ça n’est pas un côté de son abdomen qui se serait retrouvé percé mais son estomac, son foie ou pire encore son thorax avec aucun retour en arrière possible.
De la chance, ouais. A croire qu’il s’en sort pas trop mal à chaque fois mais jusqu’à quand ? Il n’y pense pas vraiment, se contente de s’enfoncer de nouveau dans son oreiller, la tête qui ressemble à un tambourin. Il se sent beaucoup moins souriant, frustré de devoir se faire à l’idée d’attendre un mois avant de pouvoir reprendre son job… Un mois. Il en est déjà malade. Il ne refuse jamais quelques jours de congés pour se remettre sur les rails mais trois à quatre semaines ? Putain.

Le docteur termine de discuter avec les parents de Josef, peut-être même Daya, le pompier n’est plus vraiment là, plongé dans son esprit encore embrumé, ruminant en silence la perspective de devoir rester cloitré chez lui autant de temps à rien foutre.

- Est-ce que tu veux revenir à la maison le temps de ta convalescence ?


C’est son père qui le lui demande, sous le regard de sa mère. Josef revient à eux, clignant plusieurs fois des yeux.

- Hein ? Non c’est bon, j’vais me débrouiller, vous inquiétez pas.
- Tu es sûr ?
- Oui, oui.

Il cherche le regard de Daya, presque en soutient. Ça n’est pas qu’il n’aime pas ses parents, loin de là, même s’il lui a fallut réapprendre à se faire à leur présence, à les aimer tout simplement, mais il ne se voit pas renouer avec un quotidien familial, bien trop habitué à sa routine de solitaire qu’il abandonne pourtant régulièrement pour passer de nombreuses journées, soirées ou nuits avec Daya. Mais en aucun cas il ne se voit passer un mois complet chez ses parents et sa sœur. La perspective même de devoir rester à rien foutre le rend déjà malade, le pompier ne préfère pas prendre le risque.

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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Before they turn the lights out Ft Josef   Before they turn the lights out Ft Josef EmptyDim 14 Jan - 7:49



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Il s'excuse de l'avoir jeté dans cet état d'angoisse latente et elle ne dit rien, elle ne peut décemment pas dire qu'une partie d'elle ne lui en veux pas, mais elle sait aussi que ce sentiment est parfaitement injuste, il ne faisait que son travail elle le sait et s'il avait été demandé sur cette intervention il avait l'obligation tant contractuelle que morale de s'y plier. Bien évidemment en l'instant, la jeune femme n'a pas la moindre idée que son petit ami s'est lui-même volontairement jeter dans cette situation sans que personne ne lui ait rien demandé, ce qui sans aucun doute modifierait grandement son jugement actuel. Elle le rassure sur le sort de ses amis et collègues par le biais de paroles apaisantes et de gestes affectueux qui bien qu'ils lui paraissent être une aubaine par le simple fait de pouvoir les réaliser, lui rappelle aussi l'aspect incertain de ce futur auquel elle essaye de se raccrocher un peu plus chaque jour.

Elle ravale son inquiétude et l'anxiété qui semble perdurer malgré les paroles du médecin quelques heures plus tôt et le réveil du pompier, en tous les cas elle s'y essaye du mieux qu'elle peut, mais force est de croire qu'elle avait encore besoin d'être rassuré, elle en aurait probablement encore besoin pendant un certain temps c'est à parié, mais dans l'immédiat elle se contente de lui demander comment il se sent. «  Vaseux. J’crois que je suis un poil défoncé. Il laisse échapper un rire qui lui arrache une grimace de douleur et qui tire à Daya un geste de la main un peu soudain dans sa direction. Hey, doucement. C'est un peu idiot elle s'en rend compte, il n'a fait que rire, ce n'est pas comme s'il avait essayé de s'élancer dans un mouvement beaucoup trop brutal. Elle lui adresse donc un sourire et secoue la tête à la négative.  Mais ça va, t’en fais pas. J’vais vite être remit sur pieds. » Elle l'espère, elle sait qu'il est solide et qu'il est déjà passé par des épreuves compliquées, mais elles commencent à être répétitive et elle n'est pas sûre que son corps ne finira pas lui-même par dire stop et ralentir la cadence. Elle a pourtant envie de le croire, elle a besoin de croire que oui, il sera vite sur pieds et qu'ils pourront bien vite oublier tout ca et mettre cette série d'incidents derrière eux. « J'arrêterais de m'en faire quand je serais sûr que tu vas bien… » Pour le côté souriant et rassurant, elle pourra certainement repasser, ce n'est pas faute de vouloir lui épargner l'inquiétude qu'il lit de toute façon sur son visage, mais elle n'y arrive tout simplement pas, elle n'arrive pas à prétendre, elle est trop épuisée et tendue pour cela.

« Désolé d’avoir péter ta soirée entre copines. J’sais même pas quelle heure il est. » Elle pousse un soupir et vient poser sa main libre sur la sienne qu’elle tient déjà entre ses doigts. « Dis pas de bêtises, je m’en fiche de ma soirée. Surtout compte tenu du fait qu’elle aurait pu se terminer de façon bien plus tragique. Elle jette un coup d’œil à son poignet, mais elle ne porte pas sa montre et ignore donc l’heure exacte. Ca n’a pas d’importance, mais je pense que le jour ne devrait pas tarder à se lever si tu veux vraiment savoir. Pourquoi t'as un rendez-vous?  » Elle esquisse un vague sourire, pur automatisme sans signification. Il ouvre la bouche sans doute pour lui répondre, mais se trouve interrompue par la porte qui laisse entrer dans la pièce ses parents, ainsi qu’un médecin et une infirmière qui ne tarde d’ailleurs pas à se présenter. Daya s’écarte à regret alors que l’infirmière commence à s’agiter autour de lui pour vérifier que tout est conforme et que rien ne vient remettre en cause le diagnostique préalablement établie. Ca l’angoisse et une bouffée de stress semble remonter au coeur de sa cage thoracique, ses mains s’agitent et lorsqu’elle s’en rend compte, elle vient croiser ses bras sur sa poitrine pour tenter de calmer les légers soubresauts qui l’habite. « … La barre de métal n’a perforé aucuns organes vitaux. » Et voilà il n’en faut pas plus pour qu’elle se sente de nouveau chancelante, elle porte sa main à sa bouche et retient une inspiration qui se voudrait sans doute bruyante. Elle suit distraitement le reste de la conversation, en capte les parties importantes à savoir, le temps qu’il passerait dans cette chambre froide et stérile, combien de temps avant qu’elle n’ait de nouveau à s’inquiéter de le voir partir travailler et le médecin qui essaye de lui faire comprendre qu’il n’y a dans sa situation rien d’anodin et qu’il a véritablement été chanceux de ne pas y rester.

Le docteur Handerson finit par esquisser un geste pour se retirer, mais est arrêté par les parents de Josef qui l'abreuve de questions qui bien qu'elles puissent certainement attendre compte tenu de leur teneur, sont tout à fait légitimes et compréhensibles. Ainsi principalement Zohra s'enquiert de savoir, s'il sera en mesure de pouvoir se mouvoir correctement, s'il aura besoin d'un suivi plus long, si l'hôpital lui-même se chargerait de contacter l'assurance ou si eux devaient le faire…toutes ces choses auxquelles elle est pour l'instant loin d'être en mesure de penser elle-même. Elle se demande un instant si ca fait d'elle quelqu'un de peu fiable dans ce genre de situation, mais la pensée s'envole rapidement lorsqu'elle déporte son regard sur son petit-ami qui a soudainement l'air bien ailleurs. L'indienne franchit les quelques pas qui la séparent de lui et alors qu'elle s'apprête à passer une main sur son front, la voix de son père, qui la surprend un peu, arrête son geste. « Est-ce que tu veux revenir à la maison le temps de ta convalescence ? - Hein ? Non c’est bon, j’vais me débrouiller, vous inquiétez pas. » Son père insiste un peu et cherche à s’assurer que sa réponse est réfléchie et Josef s’empresse d’acquiescer de nouveau, semblant chercher son regard et une certaine approbation. Daya lui adresse un sourire affectueux et sans quitter son regard s’adresse à ses parents. « J’emménagerais à l’appartement le temps de son arrêt ne vous inquiétez pas. Elle doute fortement que ce soit la solution pour laquelle la mère du pompier aurait opté de prime abord, mais elle s’impose quand même, parce qu’elle estime que c’est sa place désormais et plus tellement celle de la matriarche Miller. La jeune femme termine le geste qui avait été interrompus un peu plus tôt et sa main rencontre de nouveau le front de son amant. Enfin si tu veux m’avoir sur le dos pendant un mois bien sûr. Puis de façon plus discrète elle lui chuchote sur un ton un peu plus bas, que le reste de l’assemblée peux certainement entendre quoi qu’il en soit. En vérité je compte pas tellement te laisser le choix sache le ! » Elle lui sourit légèrement, mais cette fois-ci bien plus franchement et bien moins tristement que les fois précédentes avant de venir déposer délicatement et sans force un baiser sur ses lèvres.
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MessageSujet: Re: Before they turn the lights out Ft Josef   Before they turn the lights out Ft Josef EmptyLun 15 Jan - 19:57

Before they turn the lights out
EXORDIUM.
Il saisit bien et comprend l’inquiétude de ses parents mais Josef n’est pas certain que de rester un mois chez eux soit la meilleure idée possible pour un rétablissement complet. Il a besoin de sa liberté, de sa solitude, de pouvoir bouger et aller comme il le souhaite sans que l’on ne soit trop derrière lui pour lui répéter trois fois par jours de faire attention, qu’il devrait rester couché. Pas que ses parents soient de ce genre là mais le pompier ne préfère pas prendre le risque.
Son regard cherche celui de sa petite amie, en soutient, ça n’est peut-être pas loyal de sa part mais il n’a pas la force de se battre contre ses parents, de sortir des arguments valables ou même quoi que ce soit qui pourrait le faire un peu trop réfléchir à la situation.

Les yeux de Daya s’ancre dans le sien, affectueux et ça lui tire un sourire tendre.

- J’emménagerais à l’appartement le temps de son arrêt ne vous inquiétez pas.

Il ouvre les yeux de surprise, suivit d’un sourire. Il a bien entendu ou est-ce qu’il a fabulé sous les effets des médicaments qu’on lui a injecté dans les veines ? Non, il ne rêve pas et la perspective d’avoir Daya régulièrement chez lui, au moins le temps de sa convalescence le satisfait. Plus qu’il ne pourrait l’exprimer en cette seconde avec son cerveau embrouillé de cachetons.
Cette main fraiche sur son front lui fait du bien, l’apaise et étire ses lèvres en un sourire un peu plus large.

- Enfin si tu veux m’avoir sur le dos pendant un mois bien sûr.
- Je sais pas, j’hésite.

C’est faux, c’est inscrit sur son visage et même s’il ne l’admettra pas tout de suite, l’idée d’avoir Daya à ses petits soins est presque tentant.
Faux, ça l’est même carrément.

- En vérité je compte pas tellement te laisser le choix sache le !
- C’est étonnant…

Têtue comme elle l’est, Josef ne doute pas un seul instant qu’il n’aurait pas tellement eu le choix même si ce dernier avait protesté haut et fort qu’il pourrait s’en sortir tout seul. Chose qu’il aurait probablement scandé s’il n’était pas aussi assommé et atone.
Josef accueille le baiser de Daya avec douceur et apaisement, encore une fois. Un simple geste qu’il apprécie dans toute sa totalité, se disant qu’il n’aurait pu ne jamais plus avoir le droit à ce genre de geste si la chance n’avait pas été de son côté. D’ailleurs il est étonné qu’elle ne lui ait pas encore faite une réflexion sur le fait qu’il ait stupidement joué sa vie alors qu’il n’était pas en service. Enfin… Stupidement, oui et non. Il sait qu’il aurait très bien pu ne rien faire mais pour un pompier comme lui, impossible d’assister à ce spectacle sans rien faire. Et s’il n’y avait pas été ? Abraham y aurait peut-être laissé la vie ou se serait retrouvé à sa place en cette seconde.

- Bon, très bien, faisons comme ça. C’est la voix de sa mère qui l’extirpe de ses pensées et il prend conscience d’une chose qui lui parait soudainement étrange… Zora et Daya dans la même pièce mais aucune froideur ? Aucun pique d’échanger ? Putain, est-ce qu’il est vraiment réveillé pour le coup ? Si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit n’hésitez pas. Je viendrais te rendre visite de temps en temps.
- D’accord.

La situation en est presque étrange, improbable et Josef se demande s’il ne s’est pas cogné la tête ou si le médicament n’est pas un peu trop fort. Il glisse un regard vers Daya mais se tait, se contente de contempler la scène qui se déroule devant lui.
Son père regarde sa montre et se lève de sa place.

- Nous allons aller chercher ta sœur, nous ne lui avons pas encore parlé de ce qu’il t’était arrivé mais elle voudra certainement te rendre visite au plus vite.

- Ok.
- Tu as besoin à ce qu’on te ramène quelque chose pendant que nous y sommes ?
- Hum… non. Pas pour l’instant. Merci p’pa, ça ira.

Josef esquisse un sourire et laisse ses parents échanger quelques mots avec Daya, profitant de ce petit moment de pause pour fermer légèrement les yeux, juste quelques secondes. Il a la rétine qui lui brûle et l’impression d’avoir du papier de verre sous les paupières mais aussi qui roule le long de sa gorge à chaque déglutition. Il songe à Alexi qui va certainement être morte d’inquiétude à la seconde où elle le saura à l’hôpital et ce, quoi que ses parents lui disent.
Ce n’est que lorsque la porte se ferme de nouveau que le pompier réouvre les yeux, revenant de nouveau à cette réalité et prenant conscience qu’il s’était mit à somnoler ce qui devait représenter une poignée de seconde. Il grimace de nouveau sous la lumière du néon aveuglant et son regard dérive vers Daya qui revient à lui.

- Alors comme ça tu te dévoue pour venir me materner quelques semaines ?  

Comme si ça le dérangeait lui-même.

- T’es sûre de pouvoir me supporter ? Je suis un patient hyper exigeant et qui réclame un quota d’attention par jours. Va falloir être patiente.


Connerie. Josef est le patient le moins chiant sur cette planète, si on enlève le fait qu’il veut toujours aller bien trop vite dans sa convalescence, souhaitant toujours accélérer le mouvement, les choses, ne supportant que très peu de rester cloué de force au lit ou tout simplement chez lui. Il se souvient d’ailleurs qu’il en a pour un mois d’arrête ce qui représente beaucoup trop pour lui et sa patience qui comporte malgré tout des limites. Devoir rester à rien foutre durant tout ce temps le rendrait presque malade en cette seconde.

- Plus sérieusement, t’es certaine que ça ne te pose pas problème ? Un mois, c’est long. Tu peux juste rester le temps que je sois un peu plus mobile si tu veux.

Il connait l’indépendance de la jeune femme et même si aujourd’hui ils s’étaient habitués à un rythme plus fréquent de soirées et nuits passées ensembles, il ne veut pas que Daya se sente contrainte de devoir veiller sur lui jusqu’à son rétablissement.

- Mais après si t’es d’attaque pour affronter un malade ET un chien, moi ça m’va. Enfin… un chien…


Il laisse planer le suspense, sourire en coin. Il se souvient parfaitement de ces boules de poils qu’ils ont récupérer dans cet appartement trop exigu pour ces pauvres bêtes et il n’est pas certain que le maitre les ait réclamé.

- Peut-être qu’il y en aura un deuxième. Pour toi. On les a récupérés dans le bâtiment en feu, dans un appartement salubre et je mettrais ma main à couper qu’ils étaient maltraités. C’est soit ça, soit la SPA…

Ou pire, l’euthanasie. Il n’en sait trop rien de comment ça se passe là-bas. Il ne sait pas non plus pourquoi ça lui traverse l’esprit comme ça, une envie subite, un flash de ces pauvres bestioles en train de japper de terreurs. Josef se dit qu’au moins, ça fera un peu de compagnie à Ischia.
Josef lui lance un regard attendri, malade et joue clairement de son état pour tenter d’influencer sa petite amie.

- Tu n’vas tout de même pas laisser cette pauvre bête sans maitre, sans défense avec le risque de se faire injustement piquer quand même… non ?
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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Before they turn the lights out Ft Josef   Before they turn the lights out Ft Josef EmptySam 20 Jan - 23:27



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Il n’hésite pas du tout, elle peut le voir à l’air satisfait qui vient s’afficher sur son visage et qui elle doit bien le reconnaître lui fait plaisir, en même temps s’il avait rechigné à la voir s’installer provisoirement avec elle alors qu’il n’est de toute évidence pas en état de pouvoir s’occuper de lui-même, elle ne l’aurait franchement pas bien pris, mais ce n’est pas le cas et elle lui adresse un sourire entendu avant de lui dire que de toute façon ce n’était franchement pas une vraie question.  « C’est étonnant… » Les lèvres de l’Indienne quittent celles du pompiers et elle vient les rapprocher de son oreille. « Après  si tu préfères avoir maman à la maison pendant tout ce temps à la place. Pas de soucis ! » Cette fois-ci elle a baissée suffisamment le ton pour être sûre que Zohra n’en entendra rien, elle n’avait pas l’intention de se montrer désagréable ou pire encore lui manquer de reconnaissance, après tout, c’est parce qu’elle avait décidé de faire preuve d’un peu de sympathie qu’elle pouvait se trouver dans cette chambre en l’instant. Elle n’aurait pas pu attendre vingt-quatre heures  honnêtement, pas sans savoir, sans pouvoir s’assurer de ses propres yeux qu’il allait bien, pas alors qu’il se trouvait à quelques pas seulement d’elle, c’était bien trop lui demander.

« Bon, très bien, faisons comme ça. La voix de la matriarche de la famille se laisse entendre et Daya perçoit un soupçon de désappointement dans sa façon d’acquiescer, elle ne doute pas qu’elle aurait bien évidemment voulu s’occuper elle-même de son fils, mais Josef n’était plus un petit garçon et Daya osait sans mal imaginer qu’elle ne se serait pas contenter de passer le voir, mais aurait poser bagage à l’appartement, ne lui laissant que peu de place autour de son petit-ami. Qui plus est il n’était plus un enfant et elle allait bien devoir se faire ( ce qui était visiblement déjà en route) au faite que la jeune femme était bel et bien de retour dans sa vie et qu’elle n’avais pas l’intention d’en sortir. Si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit n’hésitez pas. Je viendrais te rendre visite de temps en temps. » Daya adresse un sourire à sa belle-mère, qu’elle accompagne d’un signe de tête. Elle comprenait qu’elle voulait par là s’assurer une place aussi minime soit-elle dans la guérison de son fils et ce n’était bien sûr pas quelque chose qu’elle avait l’intention de lui enlever. Son père à son tour prend la parole et indique qu’il leur faut partir car Alexei n’est pour l’instant pas au courant et ne peux décemment pas être laissé seule et ignorante trop longtemps. Pauvre gamine, elle n’avait déjà eu que trop l’occasion de voir son frère à l’hôpital cette dernière année, ce qui n’aidait sans doute pas dans la gestion de son trouble c’était à n’en pas douter. « Hum… non. Pas pour l’instant. Merci p’pa, ça ira. Ian adresse encore quelques mots à son fils alors qu’il enfile sa veste et encourage sa femme à en faire de même, celle-ci fait alors signe à Daya de bien vouloir se rapprocher, ce que la jeune femme fait, elle quitte donc le bras de Josef et se dirige avec curiosité vers eux. « Est-ce que tu vas rester  c’est sûr ? Daya s’étonne de la demande et secoue machinalement la tête. J’ai pas l’intention de le laisser seul si c’est la question Zohra. Le père de Josef pose sa main sur le bras de Daya et lui adresse un sourire. Tient nous au courant si quoi que ce soit arrive d’accord. Chérie donne lui ton numéro de portable. Il se retourne vers elle. Je suis pas doué avec ces trucs-là moi ! ll laisse échapper un rire amusé et Daya lui offre un sourire avant de se tourner pour chercher où elle avait bien pu poser son sac. Elle le repère rapidement poser sur le sol près de la porte et vient y récupérer son portable, qu’elle tend à la quinquagénaire afin qu’elle y entre ses coordonnées téléphoniques. Je vous tiendrais informé sans faute. Elle se tourne vers Josef qui les yeux fermés, semble être sur le point de s'endormir. Je pense qu'il va probablement se reposer maintenant de toute façon, ne vous en faite pas, je veille sur lui. » Zohra lui tend son téléphone et replace son sac à main sur son épaule. « On reviendra dans l’après-midi avec sa sœur. »

Lorsqu’ils passent la porte, Daya se sent soudainement un peu soulagé, il faut dire que malgré le geste de sa belle-mère aujourd’hui, elle se sent toujours et constamment sous son jugement, ce qui n’est pas agréable loin de là et si elle tâche de faire tous les efforts possible pour que sa relation avec elle se passe sans anicroche ce n’est pas si facile que cela en a l’air. « Alors comme ça tu te dévoue pour venir me materner quelques semaines ? » Elle laisse échapper un gloussement amusé avant de venir retrouver la proximité qu’elle avait au préalable avec lui. Elle s’assoit sur le bord du lit et secoue la tête à la négative. « La prochaine fois que tu veux que je m’occupe de toi, demande moi au lieu d’aller te faire charcuter dans un immeuble en feu okay. » Elle pose une main sur son torse et lui adresse un regard faussement critique. T’es sûre de pouvoir me supporter ? Je suis un patient hyper exigeant et qui réclame un quota d’attention par jours. Va falloir être patiente. » Elle fait signe de se trouver intéressé comme s'il lui fournissait une information de premier ordre et hoche la tête avec un air diverti. « Ce qui ne changera pas de d'habitude en faite. Elle lui sourit alors qu'il prend un air bien plus sérieux pour s'assurer que vraiment elle ne se sent pas obligé de venir s'occuper de lui, s'inquiétant du temps indiqué par le médecin pour sa convalescence et essaye déjà de minimiser son rôle dans cette dernière. Hey ! Je sais ce que je fais d'accord et il est hors de question que je te laisse te débrouiller et j'te connaît tu tiendrais pas plus de trois jours avec ta mère chez toi ! Elle s'en amuse un peu, même si elle savait que c'était la pure vérité. Je vais prendre quelques jours au boulot quand tu auras la permission de sortir d'ici et on avisera après. D’accord ? » Elle dépose un baiser sur son front et l'écoute lui insinuer tout autre chose.

« Enfin… un chien… » les yeux de la jeune femme s’agrandisse et elle s’inquiète de la suite. « Non ! Jo… Il ne quitte pas son sourire malin et ca ne lui plaît pas beaucoup  Jo ?? » Il enchaîne finalement et elle n’écoute en réalité que le début de la phrase. « Peut-être qu’il y en aura un deuxième. Pour toi…. elle secoue immédiatement la tête à la négative. Nope, no way ! Pour elle ? ba voyons, si c’était pas l’excuse la plus bidon qu’elle ai entendu. Tout ca pour se donner un prétexte pour prendre un deuxième chien et c’était du Josef tout craché!

Ce n'était pas une question de ne pas aimer les animaux, Daya adorait Isha et elle n'avait rien contre les bêtes de façon générale non plus, elle n'avait juste pas le temps de s'en occuper, ce qui excluait clairement l'idée d'en prendre un chez elle et dans le cas présent, elle était quasiment sûre qu'elle aurait déjà bien assez de travail entre son mec et le chien qu'il avait déjà . Tu n’vas tout de même pas laisser cette pauvre bête sans maitre, sans défense avec le risque de se faire injustement piquer quand même… non ? » Non mais si c’est exactement ce qu’elle allait faire. Jeezz les médicaments lui donnaient un sens des priorités bien à lui, à lui parler de chien alors qu’il y a encore quelques heures il était sur la table d’opération. « Josef Mohsen Miller ! Non. Elle lui dit ca avec un air rieur, parce qu'au fond ca la fait rire quand même. Déjà c'est pas POUR moi, me prend pas comme excuse pour justifier que t'es faible devant le moindre chiot d'accord ! Elle laisse échapper un rire bien qu'elle essaye de le ravaler. J'ai pas le temps de m'occuper d'un chien tu le sais bien, je suis jamais à la maison, sans compter que ce serait du temps en moins pour toi eeeeeet je doute que l'idée te plaise. Si ? Elle hausse les sourcils, interrogatrice. Et si ! je vais faire ca et c'est toi qui m'obliges à jouer les monstres là alors que je viens de te promettre un mois de soins et d amouuuur gracieusement comme ca…et te connaissant j'aurai déjà bien assez à faire avec juste toi en plus. »

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MessageSujet: Re: Before they turn the lights out Ft Josef   Before they turn the lights out Ft Josef EmptyDim 21 Jan - 21:16

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EXORDIUM.
Il a envie de rire rien que de voir cette réaction bien trop spontané. Il était évident qu’elle n’allait pas accepter et abdiquer d’un claquement de doigts, surtout pas quelqu’un comme Daya. L’idée d’avoir un deuxième chien – chiot – l’enchante comme un gosse à Noël, les médocs le faisant considérablement planer, lui rendant toute cette situation bien légère malgré la douleur qui pulse doucement sous la peau de son ventre recousue. Ça n’est peut-être pas l’idée du siècle mais il se dit qu’un chiot pour le taff de Daya, c’était quand même quelque chose d’assez cool, non ? Et puis, il lui tiendrait compagnie et Josef est quasiment certain qu’elle finirait par s’y attacher, l’adopter et ne plus s’en passer.

Il insiste, joue sur les sentiments et sur son humanité parce qu’il sait que sa petite amie n’est pas non plus un monstre et pense qu’en cette seconde, il a le pouvoir de la faire céder. Il ne sait pas ce qu’on lui a foutu dans le sang mais putain, ça serait presque agréable.

- Josef Mohsen Miller ! Non.
- Ouh. Utilisation du second prénom, j’dois comprendre que tu vas me faire passer un sale moment ?

Il ricane, d’autant plus qu’il constate que Daya elle-même n’est pas si en colère que ça. Comment le pourrait-elle devant cette gueule absolument adorable alors qu’il est sur un lit d’hôpital, blessé et affaiblit… comment ça il abuse ?

- Déjà c'est pas POUR moi, me prend pas comme excuse pour justifier que t'es faible devant le moindre chiot d'accord !
- Quoi ? N’importe quoi ! Moi qui voulais te faire un cadeau… tu m’brises le cœur.  

Ajoutez un air de déception à peine crédible, ne pouvant s’empêche de ricaner comme un con, large sourire sur les lèvres. Au fond, Daya n’a pas tort. Il se souvient de la première fois qu’il a vu la bouille adorable d’Ischia et qu’il n’a pas pu résister plus de cinq minutes pour se décider de la prendre avec lui ou non. Josef sait pertinemment qu’il aura tout autant de mal à ne pas céder à la tentation d’avoir un deuxième chien à s’occuper… D’autant plus qu’il sait qu’il va devoir rester un long mois complet chez lui, à tourner en rond pendant que Daya sera au taff. Son esprit embrumé ne lui permet pas tellement d’imaginer le job que ça lui demanderait de s’occuper d’une petite chose dans son état et il ne cherche pas vraiment à le faire, la fatigue lui faisant prendre de trop gros raccourcis.

- J'ai pas le temps de m'occuper d'un chien tu le sais bien, je suis jamais à la maison, sans compter que ce serait du temps en moins pour toi eeeeeet je doute que l'idée te plaise. Si ?
- Mais justement, c’est le moment d’en prendre un, de l’habituer à toi vu que j’serais là pour prendre la relève.

Bien sûr, avec son bide en vrac où il ne va certainement pas pouvoir se bouger comme il le veut sans grogner de douleur.

- Et si ! je vais faire ca et c'est toi qui m'obliges à jouer les monstres là alors que je viens de te promettre un mois de soins et d amouuuur gracieusement comme ca…et te connaissant j'aurai déjà bien assez à faire avec juste toi en plus.
- N’importe quoi, comme si j’étais du genre à abuser de ta trop grande gentillesse et de ta patience…

Il esquisse un sourire sournois, taquin. Josef n’était pas le patient le plus chiant au monde mais il est vrai que si sa petite amie prenait place chez lui pour quelques temps, il ne perdrait certainement pas l’occasion de la faire chier de temps en temps juste par plaisir de la voir lever les yeux au ciel ou de l’entendre râler.

- Mais je retiens que tu es un monstre qui aime faire piquer des petits chiots sans défense…

Il abuse, exagère et ça se voit à son sourire. En réalité, il est quasi-persuadé que si ça n’est pas lui qui récupèrera l’un de ses chiots, ça sera l’un des gars ou nanas de la casernes… Voir, le capitaine lui-même. Pourtant, Josef ne perd pas l’idée de vue, la range dans un coin de sa tête alors qu’il sent ses paupières s’alourdir. Il a pourtant l’impression d’avoir dormi des jours entiers sans que cela ne soit réparateur pour autant.

- Allez, viens par-là.

Il prend sa main dans la sienne et l’attire à lui, en douceur, du mieux qu’il peut sans trop souffrir pour qu’elle vienne s’allonger contre lui. Josef a envie de la sentir contre son torse, de l’avoir dans ses bras parce qu’il ne l’admettra jamais mais derrière toutes ces conneries de chiots à adopter, réside l’angoisse latente de se retrouver de nouveau prisonnier dans cette chambre d’hôpital pour une bonne semaine. Ça lui rappelle un tas de mauvais souvenirs qu’il aurait préféré oublier, jeter, ne plus jamais revoir faire surface. Pourtant, elles ne sont pas loin ces images de lui entrain de hurler comme un damner contre la serviette de la salle de bain ou cogner dans les murs de rage, de frustration, voir de folie.
Il serre Daya contre lui, dépose un baiser sur son front, bien trop heureux de l’avoir contre lui. Le pompier sait à quel point elle a dû se ronger les sangs de le savoir ici, une nouvelle fois. Il déteste la foutre dans des états pareils, comme si sa petite amie avait besoin de ça en plus de cette histoire de cauchemars qui ne cessaient toujours pas de la réveiller en pleine nuit, parfois en pleurs et désorientée.
Il pense également à Natalia qui doit rager de ne pouvoir venir le voir, de lui rendre visite pour le moment et se dit qu’il va certainement recevoir une soufflante dans la tronche d’avoir été risqué sa vie dans cet immeuble en feu en la laissant là, entrain de s’inquiéter et se demander s’il n’était pas mort.

- J’suis content que tu sois là. Tu n’veux pas rester ici jusqu’à ce que je sorte ?

Il ricane, faiblement, sentant déjà la chaleur agréable d’une fatigue lourde l’envahir. Son bras par-dessus ses épaules, il joue de ses doigts sur son bras distraitement, écoutant le son de la voix de sa petite amie qui se fait un peu plus lointaine à chaque seconde jusqu’à ce que Josef sombre dans un profond sommeil sans rêve.

¥

27 Novembre 2017.

Pas de chiots mais un ennui intense, lent, interminable.
Josef a obtenu l’autorisation de pouvoir rentrer chez lui une semaine après avec la formelle interdiction de reprendre son job avant le 27 Novembre inclus et qu’il n’avait plutôt pas intérêt de jouer les têtes de nœud à vouloir forcer s’il ne voulait pas se voir prolonger de deux semaines supplémentaires. Mais avec Daya qui veillait au grain, difficile de pouvoir n’en faire qu’à sa tête.
Sa petite amie est venue lui rendre visite un maximum à l’hôpital avant de prendre quelques jours de congés pour le raccompagner chez lui et de passer quelques temps avec lui. Natalia n’a pas non plus manqué de venir le voir dès lors que les visites furent autorisées. Et comme il l’avait imaginé, sa sœur de cœur l’a traité de petit con, lui grognant gentiment dessus plus parce qu’elle a été morte d’inquiétude qu’autre chose. Le pompier lui a promit de se faire pardonner dès lors qu’il le pourrait et qu’il se rattraperait dès que possible avec une soirée, rien qu’entre eux, sans immeuble en feu ou d’émeute menaçant de la piétiner sous l’effet de panique.

Si les premiers jours se sont trouvés être calmes et animés par la présence de Daya et des visites de ses amis respectifs où il put compter sur Lou, Lloyd et Nat’ pour venir le distraire un peu, l’ennui s’est fait bien vite présente, voir oppressante à le faire tourner en rond comme un lion en cage, luttant de tous les diables pour ne pas abréger son arrêt maladie et de reprendre plus tôt, ne serait-ce que pour rester dans son bureau et avancer toute cette paperasse qui l’attend.
Enfin… que peut l’ennui contre la présence de Miss Williams ? Le genre de nana qui débarque chez vous, brise votre quotidien avec des histoires rocambolesques, digne d’un film, d’une série, peu importe, mais suffisamment wtf pour faire rire Josef et le divertir, lui faire passer du temps en plus des nombreuses visites qu’il reçoit. Le pompier ne remerciera jamais assez la présence de ses amis qui se font chers, ceux qui n’ont pas un seul instant quitter sa vie malgré cette perte totale de mémoire et de souvenirs. Même si l’attente se fait longue et interminable, chacun d’entre eux a permit de rendre tout cela plus supportable. Et la personne a qui il doit le plus pour ça est celle-là même qui commence à remballer ses affaires, dans son salon.

Josef est à trois jours de la reprise, debout sur ses deux jambes, parfaitement remit de son opération mais aussi de sa convalescence. Assit sur le bord du canapé, il regarde Daya ranger ses fringues au fin fond d’une valise qu’elle a ramenée la veille. Il était convenu que sa petite amie reste avec lui jusqu’à son rétablissement même si en réalité, elle aurait pu clairement retourner à son quotidien il y a déjà plusieurs jours. Mais il faut croire que ce nouveau quotidien leur plaisait plus qu’ils n’auraient pu l’admettre. C’est en tout cas le cas de Josef qui a trouvé en la présence de la jeune femme un réconfort agréable, un soutient infaillible et un plaisir plus qu’agréable de se dire qu’il la retrouvera chaque soir chez lui.

- On dirait que tu pars en colo pour trois semaines avec tout ça.


Il sourit, contemple toutes ces fringues et autres affaires que sa petite amie à ramener ici au fur et à mesure, au point d’y faire son propre nid, son propre chez elle. Le pompier ne l’admet pas, ne le formule pas, mais il ressent une pointe au cœur de la voir plier bagage et l’idée qu’elle puisse déserter ces lieux qu’elle a occupé pendant un mois, l’emmerde profondément. Il s’est habitué à elle, à sa présence, à la voir chaque soir, passer toutes ces nuits à ses côtés, tout comme il s’est habitué à voir trainer ses propres vêtements, ses bouquins et tout autre objet lui appartenant. Ils se sont constitué un quotidien qui, malgré tout ce que l’on pouvait penser, semblait parfaitement s’imbriquer malgré les huit mois de relation seulement. Comme s’ils avaient toujours vécu ça. En un sens, c’est un peu vrai, sauf que Josef n’en a aucun souvenir.

Mais croisées entre ses jambes, il poursuit.

- Je suis entrain de me demander si j’ai assez de courage pour me jeter des escaliers pour te faire rester un peu plus.

Il exagère, en joue, plaisante mais au fond, quelque chose d’autre germe dans son esprit. Une idée qui lui est venue il y a peu et qu’il n’a pas prit le temps de formuler, de demander. Mais maintenant qu’il se retrouve face à cette situation, le pompier se dit que c’est le moment idéal pour soumettre l’idée, cette envie qui lui semble bien plus évident et simple qu’il n’aurait pu l’imaginer.
Josef se lève et rejoint sa petite amie qu’il saisit par la taille pour l’obliger à lui faire face, sourire en coin.

- Et pourquoi on ne prolongerait pas tout ça définitivement ? Il marque un temps d’arrêt, laisse l’information se glisser jusqu’à son esprit avant de poursuivre. Oui, j’parle de vivre ensemble toi et moi.

Et pourquoi pas ? Josef n’est pas – plus – du genre à se poser mille questions, à hésiter et les derniers évènements le poussent un peu plus à profiter des bonheurs comme ceux qu’il vit auprès de Daya. Il imagine un quotidien comme celui qu’ils ont vécu pendant un mois et la perspective à ce que tout ça ne se matérialise sur une très longue durée l’enchante bien plus qu’il n’aurait pu se l’imaginer.

- Je sais que ça n’fait que huit mois mais regarde, on se démerde plutôt bien et j’pense que l’on peut considérer ce dernier mois comme une mise à l’épreuve que l’on a plutôt bien réussit d’ailleurs.

Cette cohabitation « forcée » a clairement été le moyen simple et radicale de savoir oui ou non si ces deux-là étaient prêt à vivre ensemble, à s’entendre de se voir et se côtoyer tous les jours. Force est de constater que les choses se sont trouvés être plus faciles qu’il ne l’aurait cru.
Josef dépose un tendre baiser sur ses lèvres, esquissant un sourire sincère. Il ne pensait pas qu’il passerait ce cap aussi vite mais comme sur bien des points, il se trouve être encore imprévisible, surprenant.

- Je sais, c'est soudain parce qu'on en a jamais parlé avant mais pourquoi pas ? T’en penses quoi ?
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Daya Laghari

Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Before they turn the lights out Ft Josef   Before they turn the lights out Ft Josef EmptyMar 23 Jan - 5:25



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Before they turn the lights out


Comment voulez-vous qu'elle garde son sérieux quand lui-même s'amuse de tout ce qui peut bien sortir de sa bouche. Il serait facile de tout mettre sur le compte du surdosage médicamenteux et de la fatigue, mais la vérité c'est que ca restait du Josef tout crachée. Elle lève les yeux au ciel et secoue sa tête à la négative « Tu perds rien pour attendre toi, attend d'être sortie de ce lit d'hôpital. » La jeune femme lui adresse une grimace recouverte d'un amusement certain, il n'y avait rien à prendre prestement au sérieux de toute façon et à coup sûr il ne se rappellera probablement même pas du contenu de cette conversation demain. C'est en tout cas ce que se dit sa petite-amie à l'instant exacte. « Ca suffit Josef, je veux pas de ton cadeau d'accord. Elle laisse échapper un petit rire avant de laisser retomber sa main sur la sienne. T'as cas m'acheter des fleurs ou un bijou si tu tiens teeeeellement à m'offrir quelque chose. Elle lève un sourcil avec un air à la fois satisfait et de défi et oui Monsieur Miller la partie était loin d'être gagnée.  On sait tous  les deux que je mérite au moins ca pour tout le tracas que tu me causes ! »  Elle vient resserrer ses doigts autour des siens tandis qu’il essaye quand même de la rameuter à la cause de ce chien. Daya secoue la tête à répétition, bien décidés à ne pas se laisser avoir par son air fragilisé et penaud, accentuer il faut le dire par la lumière blafarde de la chambre et le contexte de son séjour. Non mais hey superman on se calme. Tu vas être en mesure de rien faire pendant au moins quinze jours, tu crois que c'est qui, qui va devoir s'occuper de ton chiot hein ? et le sortir ? Parce que ce sera surement pas toi. Trop occupé à jouer les mourants sur ton canapé là ! Je t'y vois déjà ! Le sourire de l’Indienne ne se défait pas, même lorsqu’il ouvre la bouche pour sans aucun doute la contredire, mais il n’en a pas le temps et qu’elle rattrape l’occasion qu’il avait cru pouvoir saisir. « Si si je te connais, en mode ouuuh je souffre, ouuuh j’ai mal, j’ai besoin que tu t’occupes de moi… ou à essayer de me faire culpabiliser pour que j’aille pas au boulot, je connais tous tes trucs Miller ! » Et le pire c’est qu’elle avait beau les connaitre elle se laissait encore et bien trop souvent volontairement avoir quand même.

«  N’importe quoi, comme si j’étais du genre à abuser de ta trop grande gentillesse et de ta patience…Et le sourire qui ponctue sa phrase lui aurait enlevé quelques points de crédibilité si toutefois il en avait eu. Mais je retiens que tu es un monstre qui aime faire piquer des petits chiots sans défense… La jeune femme esquisse une moue indifférente et vient hausser les épaules. Il ne lui laissait pas le choix et elle ne doutait de toute façon pas du fait qu'il trouverait une âme charitable pour s'en occuper. Elle se note dans un coin de sa tête de suggérer Judith, ca ne lui ferait pas de mal une petite boule d'affection.

« Allez, viens par-là. » En parlant d’affection, le pompier s’accroche un peu plus à sa main et l’attire vers lui pour qu’elle s’allonge, elle retient tout d’abord l’effort de son petit-ami, le lit est petit et elle a peur de lui faire mal, Jo…elle penche la tête et lui montre sa réticence, mais il la tire de nouveau dans sa direction. Têtu ?  Juste un peu. La chance est avec lui pour cette fois et elle ne chipote pas bien longtemps, elle est fatiguée et elle a besoin d’être là avec lui, contre lui, parce qu’aussi légère puisse sembler toute cette scène, son coeur reste pour l’instant terriblement lourd. Elle se glisse donc en douceur contre lui, pas trop près par mesure de précautions, mais il vient la serrer et dépose un baiser sur son front. La chaleur qu’il diffuse sur son visage lui fait du bien et elle vient perdre sa main dans le cou du pompier, se laissant rassurer par les battements de son coeur qui palpitait sous ses doigts. J’suis content que tu sois là. Tu n’veux pas rester ici jusqu’à ce que je sorte ? Un sourire amoureux vient perler sur ses lèvres et elle ne dit rien, en tout cas pas dans un premier temps, se contentant de faire glisser le bout de ses doigts contre sa peau. « Je te promets de ne pas aller bien loin, si tu me promets de faire plus attention à l’avenir…je peux pas te perdre… » Mais de promesse elle n’en aura pas parce qu’il s’est finalement endormie et si la jeune femme est proche de l’épuisement le sommeil ne la gagnera  pourtant que bien longtemps après lui.

***

27 Novembre 2017.

Sa semaine s'était résumée en d'innombrables allers retours entre l'hôpital, son travail et l'appartement de Josef où elle avait déjà plus ou moins élue domicile. Question pratique à dire vrai, dans la mesure où elle devait s'occuper de son chien et n'avait franchement pas le temps d'inclure à son emploi du temps surchargé un trajet de plus. Elle avait donc pris le parti de jeter quelques affaires dans une valise et de venir directement s'installer, de toute façon ce n'était pas comme si ce n'était pas prévu qu'elle y reste en attendant que son pompier puisse reprendre le travail, mais surtout en attendant qu'il soit en mesure de pouvoir s'occuper de lui-même. Lorsqu'il avait enfin eu l'autorisation de rentrer chez lui, Daya avait respecté sa promesse et avait pris quelques jours de congés exceptionnels (et difficilement négociés compte tenu de l'arrestation qui avait eu lieu le soir d'Halloween et qui avait amené des informations pour une fois utilisables sur le réseau Serbe.) mais elle n'était pas du genre à user et abuser de ses congés et au vu des circonstances Valeri avait cédée à ses arguments. Ces quelques jours étaient passés à une vitesse considérable et l'avait vu essayer d'être sur tous les fronts en même temps, ce qu'elle savait faire cela ne faisait aucun doute, mais ce qui était forcément usant, dieu merci Josef étant…Et bien Josef ! Il avait bien vite abandonné l'idée de rester sagement assis à attendre contre celle de forcer un peu son rétablissement, la faisant grogner plus souvent certes, mais la soulageant tout de même d'un certain poids. Au final le bilan s'avérait plutôt positif, il n'avait pas fait trop de folie et avait ainsi vu sa date de reprise être confirmée et non pas rallonger comme le médecin avait menacé de la faire et de toute évidence, ils ne s'étaient pas étripé ou disputé, ce qui était un aspect non négligeable.

C'est là qu'ils en étaient, alors qu'elle commençait à récupérer les affaires qu'elle avait laissées traîner et s'étaient évidemment disséminés aux quatre coins de l'appartement. « J'étais sûre de l'avoir amené pourtant. Son visage affiche une moue pleine de réflexion alors qu'elle farfouille partout pour essayer de mettre la main sur le bracelet que son père lui avait offert pour son seizième anniversaire. T'as pas vu mon bracelet ? Celui avec l'agate au milieu ? Elle se tourne vers le brun qui est assis sur le bord du canapé et lui jette un regard perplexe et elle laisse échapper un soupir. Mais siiii, tu sais celui que mon père…mais elle s'arrête et se met à sourire. Laisse tomber. Trouver ! Elle le récupère et vient l'attacher à son poignet avant d'attraper un t-shirt qui n'est pas à elle, mais qu'elle aime bien et qu'elle compte donc voler sans aucun scrupule.

« On dirait que tu pars en colo pour trois semaines avec tout ça. » Elle fronce le bout de son nez et regarde le bazar qu’elle essaye de rentrer dans sa valise. A force de ramener un truc par ci, un truc par là, on se retrouve vite dépassé. Oops. « Oui bon j’ai peut-être surestimé le volume de ma valise, mais bon c’est pas très grave si je laisse quelques trucs ici non ? Ca me donneras une excuse pour passer les chercher ! » Elle hausse les sourcils plusieurs fois d’affilés sourire en coin avant de ricaner et de se remettre en mouvement. « Je suis entrain de me demander si j’ai assez de courage pour me jeter des escaliers pour te faire rester un peu plus. Elle laisse échapper un gloussement amusé. Gros idiot. Ma mission ici est malheureusement terminée. Elle se tourne vers lui et vient caler ses poings contre ses hanches. Mary Poppins, a un autre patient dans le besoin qui l’attend. » Elle s’esclaffe et se retourne de nouveau pour attraper cette fois un sweat-shirt, mais Josef s’est entre temps lever et vient l’attraper par la taille pour lui faire faire volte-face. C’est le coup de la nanny qui l’a motivé apparemment…Et pourquoi on ne prolongerait pas tout ça définitivement ?  Peut-être un peu plus que prévu d’ailleurs. « Hein ? » Elle fronce les sourcils l’air surprise, pas sûr de comprendre. Enfin si évidemment qu’elle comprend ce qu’il veut dire, mais c’est plutôt inattendu la tout de suite. Oui, j’parle de vivre ensemble toi et moi. Comme si il lisait dans ses pensées, il précise évidemment ce qu’elle avait déjà parfaitement compris. Elle reste là planté et silencieuse, la bouche entre-ouverte, c’est qu’elle ne sait pas vraiment quoi répondre pour être tout à fait franche. Je sais que ça n’fait que huit mois mais regarde, on se démerde plutôt bien et j’pense que l’on peut considérer ce dernier mois comme une mise à l’épreuve que l’on a plutôt bien réussit d’ailleurs. Oui c’est sûr qu’ils s’en étaient plutôt bien tiré, mieux qu’elle ne l’aurait penser en réalité, à des lieux de ce qu’avaient pû être leurs derniers mois de vie commune avant leur séparation. Oui d’accord elle voulait vraiment éviter ces putains de comparaison qui ne cessaient de constamment revenir la hante, mais ce n’était pas si facile que ca et elle avait beau se le répéter c’était compliqué de les occulter. Ceci étant dit, le mois qui s’était écoulé avait été plus agréable qu’elle ne l’aurait cru et ca malgré son rôle d’infirmière. Vivre avec Josef lui avait fait du bien, alors évidemment ca ne lui avait pas fait faire un 180 degrés, mais elle se sentait tout de même beaucoup moins angoissé que ces derniers temps et elle doutait que ca ne vienne pas en grande partie de ca. De lui.

Comme pour répondre à ce compliment mental qu’elle vient de lui faire, il vient déposer un baiser sur ses lèvres.  Je sais, c'est soudain parce qu'on en a jamais parlé avant mais pourquoi pas ? T’en penses quoi ? » Euh….euh….euh : C’est une transcription exacte de ce qui se passe dans son esprit qui essaye d’analyser la situation de façon trop rapide et avec une pression énorme qui vient de lui tomber sur les épaules. « J’en pense que je sais pas. Elle se met à rire de nouveau, mais cette fois-ci un peu plus nerveusement, mais pas que. Je…j’y ai pas vraiment réfléchie comme étant une possibilité à dire vrai. Tu me prends par surprise. Ca fait longtemps que t’y penses ? Elle glisse ses bras autour de sa taille et vient glisser ses mains dans son dos, relevant son visage vers lui. C’est sûr que je dois reconnaître que c’était pas désagréable…du tout… de t’avoir avec moi tout le temps, mais je suis pas tout à fait certaine que tu sois prêt à me supporter sur du si long-terme tu vois ! » Elle lui adresse un sourire. Évidemment c’est plutôt elle qui n’est pas sûre d’être prête et elle ne pense même pas encore au lourd secret qu’elle dissimule…heureusement.

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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: Before they turn the lights out Ft Josef   Before they turn the lights out Ft Josef EmptyMer 24 Jan - 12:45

Before they turn the lights out
EXORDIUM.
Des raisons pour qu’elle revienne, il en a des tas. La première étant qu’elle l’aime et c’est déjà amplement suffisant. Mais pour l’instant, c’est de façon définitive qu’il la veut ici ou chez elle, peut lui importe, cette décision ils la prendront plus tard. Ce dernier mois lui a prouver à quel point il était bien trop heureux de retrouver sa petite amie chaque jours passés, se surprenant même à se demander ce que ça lui ferait lorsqu’il reviendrait de la caserne. L’idée est séduisante, tentante, presque évidente au fond. C’est avec elle qu’il veut se lever chaque matin et de se coucher à ses côtés chaque soir sans avoir à faire les aller-retours entre chaque appartement.
Daya s’est montrée patiente, présente, tendre et a été sans conteste une femme en or de s’être ainsi occupé de lui-même s’il n’a pas été le patient le plus chiant du monde. Tout cela le convainc assez sur ce qu’il veut, ce qu’il souhaite. L’avoir constamment avec lui. Eriger un quotidien à deux, sachant que leur emploi du temps respectif leur permettront de ne pas se marcher dessus tous les jours et de ne pas se bouffer la gueule.

Il tient toujours Daya dans ses bras alors qu’il manifeste sa demande, qu’il lui demande son propre avis et il ne manque pas la surprise sur son visage.

- J’en pense que je sais pas.
- Comment ça tu n’sais pas si tu veux retrouver mon corps de super pompier tous les soirs ?

Josef ricane, rendant le sujet un peu moins formel. Il a bien senti son rire nerveux et il ne peut pas l’en blâmer quand la nouvelle vous tombe ainsi sur le coin de la tronche sans signe avant-coureur.

- Je…j’y ai pas vraiment réfléchie comme étant une possibilité à dire vrai. Tu me prends par surprise. Ca fait longtemps que t’y penses ?

Il lève les yeux, faisant mine de réfléchir alors qu’il raffermit son étreinte autour de Daya, la gardant un peu plus contre lui. En réalité, ça ne fait seulement que quelques jours que le sujet le travail, qu’il y songe et tout s’est déclenché le jour où Daya lui a fait comprendre qu’il serait peut-être temps qu’elle retourne chez elle. Josef ne souffrait plus, était parfaitement autonome et la jeune femme ressentait peut-être le besoin de retrouver son propre appartement et son petit quotidien mais le pompier ne pouvait nier que de la voir partir lui faisait un petit quelque chose de désagréable. Il s’était habitué à sa présence quotidienne qu’il appréciait bien plus qu’il ne s’y était attendu, découvrant à quel point il était agréable de pouvoir retrouver sa petite amie chaque soir et chaque matin sans compter les jours OFF ou week-end passés ensemble.

- C’est sûr que je dois reconnaître que c’était pas désagréable…du tout… de t’avoir avec moi tout le temps, mais je suis pas tout à fait certaine que tu sois prêt à me supporter sur du si long-terme tu vois !

Le pompier affiche une moue sceptique et grimace légèrement.

- Maintenant que tu en parles, faut avouer que t’es assez chiante au quotidien… Je sais pas si je survivrais. Il éclate de rire devant son air faussement offusqué. Je déconne !

Il lui vole un baiser, large sourire aux lèvres.

- Je t’ai supporté plusieurs mois à me faire tourner en bourrique avec tes « je sais pas » et « j’suis pas prête », sans compter tous ces jours à venir chez toi en Décembre/Janvier alors que tu étais grognon au possible de pas pouvoir bouger et bosser comme tu pouvais et là je viens de te supporter un mois complet à me rappeler à l’ordre de n’pas trop en faire si je n’voulais pas rester bloquer à toi trois semaines de plus.

Autant dire qu’ils commençaient tous les deux à avoir un sacré bagage derrière eux lorsqu’il s’agissait de s’occuper de l’autre. Et encore, il fallait aussi compter cette fois où Josef s’était réveillé sans aucun souvenir et où Daya a fait preuve d’une patience en or pour tenter de le remettre d’aplomb avec de nouveau souvenir, de le guider dans cette vie qu’il ne reconnaissait plus. Le pompier ne doute pas un seul instant qu’ils peuvent parfaitement concorder leur quotidien et qu’en plus de ça, ils prendront plaisir à cette nouvelle vie, à ce nouveau départ qui semble tous deux les apaiser à leur manière.

- Ca nous sera bénéfique à toi, comme à moi. Loyer et tâches ménagères divisés par deux et la chance de pouvoir se retrouver tous les soirs. Josef marque une pause avant de déposer un nouveau baiser sur les lèvres de sa petite amie, air tranquille sur le visage mais surtout sûr de lui, de ce qu’il avance. Ca fait quelques jours que j'y pense et je me dis que ça n'est pas impossible. On se débrouille comme si on n'avait toujours fait ça. Je t’aime et j’ai envie de partager ce quotidien avec toi Daya même si pour ça je dois faire un effort pour te supporter sur du long terme…

Les choses lui paraissent naturelles, simples, évidentes. Toute cette année a été une succession de mois de galère, à se chercher, se trouver, se gueuler dessus comme deux cons pour un mal entendu sans compter toutes ces inquiétudes, ces frayeurs et ces problèmes partagés. Ils sont vécus ensemble plus d’épreuves que la normal, les rapprochant considérablement et leur fournissant une complicité particulière, qui n’appartient qu’à eux.

- A moins que ça soit toi qui ne sois pas certaine de pouvoir me supporter au quotidien…

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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Before they turn the lights out Ft Josef   Before they turn the lights out Ft Josef EmptyLun 29 Jan - 2:44



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Elle ne peut nier qu'elle est un peu déconcertée par cette demande qu'elle n'avait pas vu venir et que peut-être, elle aurait dû envisager ? C'est vrai que tout s'était passé pour le mieux et qu'ils s'étaient révélés plutôt doués pour gérer cette vie à deux, mais est-ce que c'était vraiment là un indicateur fiable ? Ils avaient déjà vécu ensemble, même si lui n'en avait gardé aucun souvenir, dans cet appartement, aussi peut-être que les habitudes passées avaient facilités celles à prendre dans le présent…ou peut-être qu'elle réfléchissait beaucoup trop à quelque chose qui était en réalité bien plus simple, aussi simple que la façon qu'il a de le présenter. «  Comment ça tu n’sais pas si tu veux retrouver mon corps de super pompier tous les soirs ? » Oui parce que présenter comme ca la réponse était indéniablement oui. Elle secoue la tête à la négative et lui adresse un sourire amusé avant de ramener ses mains sur son torse et de les faire remonter lentement jusqu'à l'arrière de son cou. « Hum tu parles de CE corps de super pompier ? » Elle laisse échapper un gloussement avant de finalement reprendre son sérieux. Elle passe sa langue sur sa lèvre supérieure avant de reprendre la parole, cette fois pour lui dire avec plus de sérieux qu'elle n'avait pas tant réfléchie à l'idée et à quel point elle se sentait prise par surprise. Les bras du pompier se resserrent autour d'elle tandis qu'il arbore un air plein de réflexion et elle reprend tempérant ce qui pourrait être pris pour une réaction tendant sur le négatif alors que ce n'était pas du tout le cas. Oui elle était surprise, mais au fond ca restait une bonne surprise. Sa question est posée sur le ton de la plaisanterie, mais à pourtant le mérite d'être introduite. Il y avait une différence entre vivre un mois ensemble et le faire sur du long terme et si elle savait que ce n'était pas ce qui avait brisé leur couple la première fois, elle ne pouvait nier que ca y avait sans aucun doute contribué et au stade où ils en étaient aujourd'hui, à savoir vivre au jour le jour et sans se poser trop de questions, c'était franchir une étape plus que considérable.

«  Maintenant que tu en parles, faut avouer que t’es assez chiante au quotidien… Je sais pas si je survivrais. Elle fronce les sourcils et lui adresse un air faussement offusqué.  Bouche en « O » et sa main qui vient gentiment frapper sa poitrine. Je déconne ! Finit-il par préciser sans nécessité et un large sourire aux lèvres avant de la ramener un peu plus contre lui pour lui voler un baiser, qu’elle lui laisse plus que volontiers prendre.  Je t’ai supporté plusieurs mois à me faire tourner en bourrique avec tes « je sais pas » et « j’suis pas prête »… C’est vrai qu’il avait fait preuve de patience, de compréhension et elle avait encore bien du mal à se dire qu’il avait fait tout ca sans aucun souvenirs de ce qu’ils avaient vécu. Ca en disait sûrement long sur l’amour qu’il pouvait lui porter maintenant, dans ce présent dénué de tout passé, mais c’était quelque chose de totalement insondable pour elle, parce que contrairement à lui elle ne pourrait jamais se débarrasser de ce qu’ils avaient été et c’était sans doute au final ce qui la retenait le plus dans leur relation et cela depuis le début. …et là je viens de te supporter un mois complet à me rappeler à l’ordre de n’pas trop en faire si je n’voulais pas rester bloquer à toi trois semaines de plus. »

« Est-ce que c'est une façon de me dire que j'ai épuisé mon stock de « je sais pas » ? Elle se pare d'un léger sourire et arrête je sais très bien que t'aime bien quand je suis là pour te dire quoi faire et comment. Elle lève un sourcil dans un élan de provocation. II savait très bien de quoi elle paraît, pas besoin de lui faire un dessin. On sait tous les deux pourquoi tu t'es mis avec une flic. Elle se met à rire très franchement maintenant, elle n'a pas l'intention de tourner leur conversation à la blague, mais elle se sent en réalité d'une humeur excellente, le coeur léger…parce que c'est ce que sa demande lui inspire pour le moment, en cet instant où les limites de ce que cela impliquerait ne sont pas encore venues brider ses pensées. Tu vois je t'avais même rencardé sur la technique pour me garder ici trois semaines de plus, mais non tout de suite toi tu veux signer pour du long terme…je vois qu'on perd pas ses idées de grandeurs Monsieur Miller. » Les mains de l'indienne glissent de façon régulière sur la nuque du pompier qui la maintient toujours par la taille, puis elle glisse une main dans ses cheveux en plongeant un regard non seulement plus sérieux, mais aussi plus affectionné.

« Ca nous sera bénéfique à toi, comme à moi. Loyer et tâches ménagères divisés par deux et la chance de pouvoir se retrouver tous les soirs. Le loyer et les tâches ménagères sont franchement le dernier de ses soucis, mais l'idée de rentrer de ce boulot qui lui prend tellement de temps pour retrouver quelqu'un au lieu de son appartement vide est une idée qui lui plait, mais elle sait aussi que ca ne lui facilitera pas la tâche concernant ses petites affaires parallèles et que cela voudrait forcément dire qu'elle devrait lui mentir et c'est pour elle un véritable problème parce qu'elle fait une nette différence entre l'omission et le mensonge à proprement parler. Josef vient déposer un nouveau baiser sur ses lèvres, éclatant comme une bulle de savon les idées qui se frayaient prestement un chemin dans son esprit, comme s'il avait deviné qu'elles venaient contrecarrer ses plans. Ca fait quelques jours que j'y pense et je me dis que ça n'est pas impossible. On se débrouille comme si on n'avait toujours fait ça. Je t’aime et j’ai envie de partager ce quotidien avec toi Daya même si pour ça je dois faire un effort pour te supporter sur du long terme… A moins que ça soit toi qui ne sois pas certaine de pouvoir me supporter au quotidien… »

L'indienne essaye de ne pas trop réfléchir, mais elle sait que c'est une décision qui demande réflexion, elle n'a pas le loisir de pouvoir être spontanée, mais en même temps à chaque fois qu'elle pose son regard sur lui, ca lui semble être une évidence, elle sait qu'elle a envie d'être avec lui et personne d'autre, elle sait qu'il est la raison pour laquelle elle ne s'est pas encore complètement perdu dans la noirceur de cette enquête qu'elle a entrepris de façon personnelle, qu'elle n'a pas encore franchie le seuil du non-retour. Il est cette petite voix qui lui rappelle qu'elle n'a pas besoin de vengeance, que peut-être elle pourrait juste se contenter de ce qu'ils ont, de ce que personne n'est censé pouvoir leur prendre, mais est-ce que ce sera toujours suffisant ? Est-ce qu'elle ne se réveillera pas dans six mois, un an, cinq ? En réalisant qu'elle s'était racontée des histoires ? Que se passera-t-il si lui décidait de la quitter ? Elle pousse un soupir sans s'en rendre compte avant de venir se mordre la lèvre inférieure. Elle le regarde, se repasse les mots qu'il vient de lui offrir. « D'accord. Il n'est pas difficile de percevoir la surprise sur son visage, de toute évidence il s'était attendu à devoir batailler, parce que c'est comme ca qu'il avait toujours réussi à obtenir quoi que ce soit d'elle, mais pas ce soir, pas cette fois. Cette fois elle s'était laissée porter par un tout autre instinct et il n'est a pas douter qu'elle ne se facilitait pas la tâche, mais si tout cela devait être temporaire, si tout devait un jour prendre fin (par sa faute sans aucun doute) alors elle voulait profiter du moindre instant, sans barrière et sans réflexion trop intense. Je veux vivre avec toi. Peut-être que c'est trop tôt dans notre relation et peut-être que c'est prendre un risque et peut-être que je devrais y réfléchir, mais je m'en fiche. Sa main glisse le long de sa joue et elle lui adresse un sourire. Je sais que je t'aime et j'ai rien besoin de plus au final. Non? » Le sourire de la jeune femme s'élargit autant que possible et elle vient resserrer ses mains derrières sa nuque, rapprocher son corps du sien et l'entraine dans un baiser plein d'ardeur.

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MessageSujet: Re: Before they turn the lights out Ft Josef   Before they turn the lights out Ft Josef EmptyVen 2 Fév - 23:56


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EXORDIUM.
C’est exactement une façon de lui faire comprendre qu’elle a épuisée son stock de « je n’sais pas » puisque quoi qu’elle trouvera à dire, Josef a suffisamment d’armes pour lui prouver par A + B qu’il leur serait en tout point bénéfique de vivre ensemble. Pourquoi lutter contre quelque chose qu’ils désirent mutuellement. Enfin, il espère que c’est le cas, le comportement de Daya ne laissant que peu de place aux doutes.

- On sait tous les deux pourquoi tu t'es mis avec une flic.
- Tu penses ? J’crois que tu n’sais pas la totalité du pourquoi… regard aguicheur. Va peut-être falloir que je songe à te l’expliquer tiens.

Il continue sur son sourire qui en dit long sur ses pensées qui dérivent un instant de la conversation principale. Certes, ça n’est pas le moment mais il ne pouvait passer à coté de cette perche tendue.
Josef rit à sa dernière réplique. Ses idées de grandeurs, non, il ne les perdra jamais, surtout lorsqu’elles concernent cette femme devant lui. L’idée de « signer sur du long terme » ne l’effraie absolument pas, habitué à suivre ses instincts, ses envies et celle qui prime en cette seconde c’est d’aménager avec elle puisque de toute façon, il a l’impression que c’est déjà le cas quelque part.
Mais pour être certain qu’elle l’entende, le comprenne mais que surtout, elle ne trouve aucun autre contre-argument, Josef enchaine sur ses arguments, sur la division du loyer et du reste sans oublier le fait qu’il l’aime, purement et sincèrement et qu’il n’a clairement pas l’envie de passer des jours supplémentaires « loin » d’elle.
A moins que, comme il le lui dit, ça ne soit Daya qui soit effrayée à l’idée de vivre avec le pompier de manière définitive.

Le pompier s’apprête à livrer bataille, clairement. Sa petite amie n’est pas le genre de personne à baisser les bras facilement et surtout, n’est JAMAIS à court d’arguments. Ils ont pu le voir lors de leurs quelques disputes où l’Indienne trouvait toujours à redire pour le contrecarrée, démanteler ses arguments en pièces détachées. S’il y avait bien une chose qu’on ne pouvait pas lui enlever, c’était sa capacité à argumenter. Et cette situation n’en réchappera pas. Pour autant, Josef se tient prêt à dégainer les arguments nécessaires.
Allez vas-y, c’est quand tu veux Daya la guerrière !

- D’accord.

… Ou pas.

- D’accord ?

Il répète, pas sûr d’avoir entendu ou alors cherchant la faille dans cette réponse si… facile ? Josef n’insiste pas, se montre silencieux, encore sous le coup de cette surprise complètement inattendu. Lui qui pensait devoir se livrer dans AU MOINS un petit débat, il se retrouve coupé dans l’élan pour cette agréable surprise. Son sourire s’étire d’ailleurs, légèrement, prenant conscience que non, Daya était loin de blaguer.

- Je veux vivre avec toi. Peut-être que c'est trop tôt dans notre relation et peut-être que c'est prendre un risque et peut-être que je devrais y réfléchir, mais je m'en fiche.

Il aime ce qu’il entend. Aime ce qu’il voit dans le fond de ce regard qu’il chéri. De l’audace, de la spontanéité, de l’amour aussi. La main de sa petite amie sur sa joue en est également la preuve, son sourire ne cessant pas une seconde de s’élargir sous l’effervescence qui éclot entre ses côtes. Le pompier se dit que c’est aussi pour ce genre « d’imprévus » que le couple fonctionne si bien car si Josef sait surprendre sa petite amie quand il le faut, cette dernière n’est pas en reste non plus.
Dire qu'il est heureux est un putain d'euphémisme.

- Je sais que je t'aime et j'ai rien besoin de plus au final. Non?

Il lui sourit affectueusement, la serre un peu plus contre lui alors qu’elle se rapproche avant d’accueillir son baiser qui est bien loin de ressembler aux précédents. De l’ardeur, de la passion, quelque chose d’incandescent qui se déclare alors que leurs lèvres se percutent de façon un peu plus passionnelle à chaque seconde. Un brasier prend naissance au creux du ventre de Josef qui lui rend cet échange avec la même fièvre, le même amour, glissant ses mains dans le dos de la jeune femme, se laissant porter par cette vague de bonheur et de sentiments qu’il ressent à son égard. Les choses dérivent, dérapent. Il le sent aux battements de son cœur mais aussi aux frissons qu’il éveille chez Daya en venant embrasser le creux de son cou où il s’attarde, dérivant ensuite vers sa mâchoire pour revenir à ses lèvres.

- J’pense que t’as quand même besoin d’un petit plus.

Et ce petit plus, elle peut le comprendre au travers son regard qui parle pour lui, bien plus que des mots. Il dépose un nouveau baiser sur ses lèvres, cette fois un peu plus tranquille même s’il se fait toujours taquin.

- Petit détail : Chez toi ou chez moi ?

Il laisse planer un court silence avant d’enchainer.

- Non, c’est pas un rancard ou une invitation. Il ricane, ses mains toujours loger sur les hanches de Daya, la gardant fermement contre lui. On emménage où Mlle Laghari ?

Josef reprend les rênes d’un jeu où il aime la sentir flancher à chaque baiser qu’il lui offre. Ses mains remontent sur ses hanches, un peu joueur. Ses lèvres se font un peu plus insistante sur dans son cou où il s’attarde.

- Est-ce qu’on n’opterait pas pour ton super loft où on peut loger trois familles sans se marcher dessus ?

C’est sûr qu’à côté de son appartement ridicule d’ancien célibataire, celui de Daya n’avait strictement rien à voir. Plus spacieux, plus lumineux, il avait largement de quoi plaire comparer au sien. Et à bien y réfléchir, est-ce que Josef était réellement attaché à cet endroit qu’il ne connaissait que depuis un an maintenant et qui avait vu des souvenirs pour le moins sombres ?

- C’est un des « pourquoi » j’ai choisi une flic : Pour le salaire.

Il lâche un rire dans son cou, amusé par sa propre connerie.
C'est bien évidemment un mensonge, Josef ne courant clairement pas après l'argent, se foutant clairement de ce détail. Daya aurait bien pu gagner le double ou moitié moins, son amour pour elle serait le même.



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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Before they turn the lights out Ft Josef   Before they turn the lights out Ft Josef EmptyMar 6 Fév - 2:39



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Les bras de Josef se ressert autour d'elle et viennent la rapprocher un peu plus de lui et elle se laisse allégrement faire. L'indienne s'élève sur la pointe des pieds, les mains toujours accrochées à la nuque de son pompier et vient se fondre toujours plus contre lui. Les lèvres de son petit-amis dérivent alors vers son cou et lui arrache un frisson suivit d'un rire amusé, évidemment il ne perdait jamais le nord quand il s'agissait de passer aux choses sérieuses. « J'pense que t'as quand même besoin d'un petit plus. Un sourire en coin vient s'afficher sur les lèvres de la jeune femme qui continue de faire glisser ses doigts le long de sa nuque. Ah oui ? Tu crois ? Comme quoi ? Il lui répond en déposant un baiser bien moins pressant cette fois sur ses lèvres. Oh je vois. Elle hoche la tête avec un air faussement sérieux. Petit détail : Chez toi ou chez moi ?  Honnêtement la question se pose c'est vrai, mais elle est prête à une sacré argumentation pour le convaincre de choisir son appartement. Elle n'avait rien contre celui-ci en soit, mais elle avait envie de partir sur des bases qui n'étaient pas biaisés, qu'ils s'installent dans un endroit qui n'était pas (en tous les cas pour elle) déjà plein de souvenirs d'un passé perdu et oublié, elle voulait juste qu'ils construisent quelque chose de neuf sur des bases saines et elle devait bien le reconnaître, elle adorait son appartement et elle ne doutait pas qu'elle ne pourrait que l'aimer davantage encore avec Josef dedans. Parce qu'elle savait qu'il y amènerait sans doute bien plus de vie qu'elle ne l'avait elle-même fait ces derniers temps. On emménage où Mlle Laghari ? »

Il ne lui laisse guère l'occasion de répondre, tout du moins pas de façon attentive, puisqu'il reprend son petit manège et l'abreuve de baiser. «  Jo…Le rire de Daya résonne dans l'appartement avant qu'il ne soit remplacé par des soupirs lascifs. Elle n'a pas franchement la foi de le repousser pour alimenter sérieusement cette conversation, pas quand il s'applique de la sorte à faire voguer son esprit dans une direction bien différente, mais soyons honnêtes pas moins intéressante.- Est-ce qu’on n’opterait pas pour ton super loft où on peut loger trois familles sans se marcher dessus ? De nouveau elle sourit, même s’il n’en voit rien dans l’immédiat, en tout cas pas jusqu'à ce que ses lèvres ne rejoignent brièvement de nouveau les siennes. J’ai même pas besoin d’argumenter ? Alors que j’avais l’argument parfait…Un nouveau soupir s’échappe de ses lèvres. Bien bien, clairement ils parleraient plus tard. Il n’était de toute façon déjà plus concentré depuis un petit moment et elle commençait à véritablement lâcher prise. Il se met à rire en lui laissant entendre qu’il est avec elle pour l’argent évidemment, ce qu’elle sait être faux, ce type serait foutu de vivre d’amour et d’eau fraîche. Elle le repousse délicatement et l’oblige à se redresser, une main fermement posée sur son torse. Tu veux dire après les menottes et les techniques d’interrogatoire ? Un sourire espiègle vient s’afficher sur son visage, tandis qu’elle hausse les sourcils d’un air entendu. Elle s’avance d’un pas, puis d’un autre l’obligeant à reculer avant de le pousser sur le canapé derrière lui, puis elle vient se placer à califourchon sur ses genoux. Dommage pour toi la flic n’est pas de service ce soir, faudra faire avec juste moi. » La réponse est prévisible et faite de geste équivoque. C’est une conversation qui se terminera plus tard.

***
30 Novembre 2018

La soirée avait été dure, mais en un sens peut-être pas suffisamment.

Une fois le laboratoire libéré, il avait fallu sécuriser les preuves, faire transféré les prisonniers et bien évidemment enclenché la paperasse et dieu savait qu'il y en avait surtout dans des cas comme celui-ci ou plusieurs victimes sont à dénombré. Daya savait qu'elle allait faire le sujet d'une enquête interne pour déterminer que son tir était justifié et au vu du contexte, elle n'était pas vraiment inquiète quand au fait que son choix aussi discutable puisse-t-il être pour elle, ne le seras probablement pas pour les autres. Elle était épuisée, malgré son manque de réaction, la froideur dont elle avait pu faire preuve face à son acte, il commençait doucement à lui revenir en plein visage sous forme d'un questionnement silencieux et profondément enfouie, en tous les cas pour ce soir. Lorsqu'enfin elle avait été libérée et autorisée à rentrée chez elle, il était un peu plus de quatre heures du matin et elle ne rêvait que d'une chose son lit…elle avait hésiter avant de prendre sa voiture, puis finalement dans un élan de réflexion judicieuse avait fait le choix de prendre un taxi, la dernière chose dont elle avait besoin était de finir dans un putain d'arbre. Alors qu'elle est dans le véhicule depuis quelques minutes déjà, elle sort son portable de son sac pour y trouver deux appels en absence, un de Josef et un de son répondeur, si son premier réflexe est de ramener son mobile vers son sac (en se disant que là tout de suite elle n'avait pas la force) elle revient vite sur cet automatisme en se rappelant qu'elle lui avait promis de faire des efforts après la crise « fausse alerte bébé », elle compose alors le numéro de sa boite vocale et écoute le message qu'il y a laissé.

Son visage ne met pas bien longtemps à se décomposer, la simple utilisation du mot accident la met déjà dans tous ses états, pas de réflexion, pas tout de suite, elle ne se dit pas que s'il l'appelle, nécessairement c'est qu'il va bien, il le lui dit pourtant, s'applique à le préciser, parce qu'il doit sans doute avoir compris à quel point ce genre de chose est difficile pour elle, à quel point c'est devenu d'autant plus compliqué après tous les incidents de ces derniers temps. Elle se reprend soudainement, sortie de sa torpeur par dieu sait quoi. « Excusez-moi changement de programme… » Elle remplace son adresse par celle de Josef auprès du chauffeur, qui se voit rallonger sa course de quelques bonnes dizaines de minutes, il ne s'en plaindra sûrement pas ca va sans dire. Elle essaye d'appeler Josef, mais sans succès, il devait sûrement dormir, après tout il était un peu plus de cinq heures et son message avait été laissé aux environs de minuit, ce n'est pas grave, elle avait de toute façon les clés de chez lui. L'indienne remonte son coude contre la portière de la voiture et laisse son visage venir s'appuyer contre la vitre, elle est épuisée…ses yeux se ferment et elle se promet de ne les garder clos que cinq minutes pas plus…juste cinq petites minutes. « Mademoiselle. Le bruit désagréable d'un raclement de gorge la fait sursauter et elle se redresse tout à coup. Vous êtes arrivée. – Oh hum merci, oui. Elle jette un coup d’œil par la fenêtre et reconnaît effectivement l’immeuble de son petit-ami. Désolé. Elle fouille dans sa poche en jetant un coup d’œil sur le compteur et putain le petit détour ne faisait pas du bien. Elle sort un billet de sa poche et le colle dans la main du chauffeur. Gardez la monnaie. » Son sac dans la main, elle s’extirpe alors du véhicule, jette un regard à l’étage qu’occupe Josef et semble y percevoir une vague lueur, mais elle se dit que c’est fort possiblement le produit de son imagination. Lorsqu’elle pénètre dans l’appartement, seul la petite lampe à côté du canapé diffuse sa lumière dans la pièce. Presque immédiatement elle reperd la silhouette de Josef assis sur le canapé, le dos contre l’accoudoir et le regard un peu perdu, elle n’a pas vraiment le temps de dire quoi que ce soit avant qu’Ischia ne vienne se coller dans ses pattes. Elle dépose une caresse sur la tête de l’animal avant de la contourner pour rejoindre le salon. « Hey. Elle pose sa main sur la nuque du pompier et la fait redescendre le long de son épaule. Qu’est-ce que tu fais encore debout ? Puis elle vient s’asseoir près de lui une main posée sur son genou, ce n'est qu'en cet instant qu'elle aperçoit l'air grave peint sur son visage. Est-ce que ca va ? Qu’est-ce qui s’est passé ? »

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MessageSujet: Re: Before they turn the lights out Ft Josef   Before they turn the lights out Ft Josef EmptyJeu 8 Fév - 22:13

Before they turn the lights out
EXORDIUM.
Tête au-dessus de la cuvette des toilettes, Josef expulse une bile acide, une de ses mains se crispe sur la céramique froide sous l’effet du rejet. Si le pompier n’a pas su exprimer quoi que ce soit depuis cette après-midi, le corps s’en charge seul pour lui rappeler à quel point ce qu’il vit n’est pas naturelle.
Pourtant, il sait que la mort est le processus simple d’une vie, un cycle qui se répète malgré eux, malgré l’humain. Mais cette dernière ne l’est pas lorsqu’elle est imposée. Lorsqu’elle lui arrache sa meilleure amie, l’obligeant à vivre dans un monde où elle n’est plus.
Il refuse. Ne veut pas s’infliger pareille douleur que de vivre une existence sans elle. Josef n’arrive pas à percuter, n’arrive pas à croire que ça leur arrive. La douleur est bien trop violente pour être réelle, le fait actuellement gerber une dernière fois, gorge brûlante. Le pompier transpire, tremble de froid, de frustration, de colère, de peine. Il ne sait plus très bien, tout comme il ne sait pas quelle sorte d’émotion le traverse actuellement. Il n’arrive plus à dissocier douleur et détresse. Les images défilent sous ses paupières brûlantes, l’odeur du sang se mêle à celui de la bile rejetée et il n’en peut plus de voir ces flashs défiler devant ses yeux. Ça et le son de sa voix sifflante, concernée, inquiète pour eux alors qu’elle mourrait sous leurs regards impuissants.

Josef se redresse un peu, inspirant du mieux qu’il peut avant de se laisser tomber sur le sol, dos contre le mur. D’un geste tremblant, il essui maladroitement ses lèvres humides, yeux rivés sur le carrelage blanc. Il est à peine minuit, vient seulement de rentrer et c’est lorsqu’il a foutu un pied dans l’appartement que tout s’est déclenché, que le corps s’est relâché. Josef n’a eu le temps de penser à rien d’autre qu’aux protocoles, qu’à la paperasse qui l’attend que ça soit pour Lou ou pour lui-même puisqu’Adler a choisit son bon moment pour arriver, pile à l’instant où les poings du pompier s’écrasaient sur la gueule déconfite d’Elvis. Il a fallu gérer Lloyd et le reste de l’équipe à l’hosto, Lou à la morgue, prévenir ses parents parce qu’il a insisté pour le faire, comme un devoir, un dernier geste en sa mémoire.
A aucun moment il n’a pu se concentrer sur sa propre douleur, sur ce vide qui se creuse un peu plus à chaque heure. N’a pas eu le temps de percuter pleinement, de prendre conscience de ce qui l’attend désormais, de cette absence qui s’impose malgré lui, sans lui demander son avis. Et maintenant qu’il est assis dans sa salle de bain avec rien d’autres à penser que Lou, les émotions remontent à la surface, bien trop vite. Au point d’en gerber. Au point d’avoir l’impression de ne plus réussir à respirer correctement. L’angoisse le prend aux tripes, la violence de ce qui s’impose à lui le déstabilise, comme s’il venait d’apprendre la nouvelle, comme si elle venait de disparaitre, de s’échapper.

Lou est morte.
Lou ne reviendra pas. Jamais.

Le sanglot l’étreint rapidement, l’étouffe et Josef mord son poing avec violence, se refusant de craquer. Parce que cette réalité n’est pas sienne, qu’il la refuse en bloc. Sa meilleure amie n’a pas pu mourir entre ses mains, devant ses yeux. S’il les ferme et les rouvrent, il se réveillera dans son pieu, Daya à ses côtés, riant nerveusement devant cet affreux cauchemar. Mais jamais ce monde ne tournera sans la présence de Lou.
Le pompier se revoit appeler sa famille, parler d’une voix bien trop calme pour être la sienne, annonçant à une mère inquiète la mort de sa propre fille. Il ne se souvient même pas du messager laisser à Daya quelques minutes plus tôt, des mots confus et chaotiques qu’il lui a laissé d’une voix tremblante, trainante, presque absente.
Maintenant, tout lui explose à la tronche. La douleur s’infiltre, lui arrache le cœur et l’éclate en un million de morceau. Ses yeux s’humidifient rapidement, ses épaules tremblent, secoué par les pleurs qu’il n’arrive pas à expulser. Ils lui restent là, au creux de la gorge, au bord de ses yeux. Il n’arrive même pas à chialer tant la douleur est intense, tant elle lui parait inhumaine.

Les minutes défilent, abstraites, tout autant que les heures. C’est à peine s’il se souvient de s’être levé pour se glisser sous une douche brûlante, enfilant ensuite son jogging de pompier, un vieux tee-shirt et s’échouer sur son lit… Pour se relever dix minutes plus tard et trouver refuge au fond du canapé.
Tout ce parcours est brumeux, sombre, il apparait par fragment dans l’esprit de Josef qui refuse de trouver le sommeil au risque de faire face à des cauchemars qu’il n’est pas capable d’affronter. Ischia ne le quitte pas d’une semelle, bien trop réceptive à la souffrance de son maitre mais Josef ne remarque ni son absence lorsque Daya pénètre dans l’appartement, ni l’arrivée de cette dernière.
Josef redresse son regard que lorsque sa petite amie pose ses doigts sur sa nuque.
Quelle heure il est ? Combien de temps s’est écoulé depuis son message ? Il n’a plus la mesure de rien. Ni des heures, ni de la nuit.

- Hey. Qu’est-ce que tu fais encore debout ?


Le pompier suit Daya du regard, écoute cette voix qui le rassure généralement, qui lui offre toujours ce petit réconfort chaleureux qu’il aime à retrouver durant ces moments de doute. Mais cette nuit, elle ne fait que le ramener à la réalité, l’arrache de ses pensées brouillons, pour lui faire percuter pour de bon.
Il a les yeux secs mais brûlants, la gorge semblable à du papier de verre.

- Est-ce que ca va ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

Un trou béant se forme dans sa poitrine. Il se creuse brusquement, un éboulement d’émotions s’éclatent sur sa gueule et ses épaules qui s’alourdissent. Il revoit cet accident, il ressent de nouveau cette panique de voir Lloyd dans un sale état, puis Abraham… et enfin Lou. Leur précieuse Lou.

- Non.

Ca ne va pas.
Son bras posé sur son genoux libre montre une main tremblante.

- On a eu un accident avec les deux camions.


Et Josef s’en est sortie indemne, avec seulement quelques contusions sur le visage, rien de plus.

- Lloyd est à l’hôpital, il a dû se faire opérer. Il déglutit. A l’impression de raconter une histoire qui n’est pas la sienne. Abraham va sûrement perdre sa jambe.

Et le néant s’élargit, absorbe tout sur son passage, dévastateur. Sa respiration se fait un peu plus rapide, moins aisée et son regard se perd un peu partout avant de venir se poser sur Daya qu’il a dû mal à affronter à cet instant. Josef a l’impression d’être mise à nu, que s’il prononce la suite, il crèvera dans la seconde. D’une main toujours tremblante, il se passe une main sur le visage, déglutissant bruyamment. Toujours cette boule dans la gorge. Il cherche une once de courage dans les yeux de celle qui l’aime.

- On n’a pas réussi à la sauver. Ses lèvres trembles, ses yeux s’embrument pour de bon cette fois, pour la première fois depuis qu’il a sangloté sur son corps encore chaud. Lou est morte.

Main nerveuse dans ses cheveux qui font des allers-retours, comme si ce geste pouvait l’aider à chasser cette douleur abominable qui lui traverse le thorax, le corps entier. Prononcer ces mots lui est fatal. Le sanglot l’étreint brutalement, ses doigts venant appuyer férocement sur ses paupières, espérant ne rien lâcher de sa faiblesse.
Malgré lui, sa peine explose entre ses côtes, secouant légèrement ses épaules.
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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Before they turn the lights out Ft Josef   Before they turn the lights out Ft Josef EmptyDim 11 Fév - 19:52



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Daya and Josef



Before they turn the lights out


La réponse est nette et brutale et quelque part elle aurait sans doute dû s'y attendre, mais malgré tout elle en reste un tant soit peu surprise. Elle ne connaît pas la teneur des évènements qui se sont déroulés ce soir alors qu'elle-même était en train de suivre les ordres qui l'avaient amener pour la première fois de sa carrière à se servir de son arme... une exclamation aurait pu s'échapper juste à cet instant, de sa bouche pour la façon dont elle avait formulé cette pensée dans son esprit, mais rien ne se passe sur son visage bien trop fatigué. Parce que la vérité c'est que c'était là un résumé un peu biaisé dans la mesure où elle aurait pu loger sa balle ailleurs, elle le savait, l'avait même envisagé et pourtant elle avait fait ce choix, franchie cette barrière qui ne lui laissait à présent plus de possibilité de faire marche arrière. Peut-être que c'est pour ca qu'elle ne réfléchie pas aussi posément que d'habitude, peut-être que c'est pour ca qu'elle se laisse finalement surprendre par l'attitude étrange et détaché de Josef... « On a eu un accident avec les deux camions.  Les doigts de l'Indienne viennent se resserrer autour du genou de son petit-ami en réaction à ce qu'il vient de lui dire, comme pour l'encourager à continuer, comme pour le rassurer, comme pour elle-même se recentrer sur lui. Lloyd est à l’hôpital, il a dû se faire opérer…Abraham va sûrement perdre sa jambe. L'expression sur le visage de Daya change de façon instantanée, ses yeux s'arrondissent et sa bouche prend la forme d'un « O » silencieux, c'est beaucoup plus sérieux que ce que son message lui avait laissé croire, elle entend de nouveau les mots qu'il y avait laissés, le ton calme qu'il avait utilisé et maintenant qu'elle comprenait l'ampleur des évènements elle ne pouvait s'empêcher de se dire que ce ton avait justement été beaucoup trop calme…et qu'elle aurait dû s'en inquiéter. La respiration du pompier se fait plus sonore, tandis que son regard vide glisse sur la pièce tout autour avant de maladroitement retrouver le sien.  On n’a pas réussi à la sauver. Lou est morte. »  Son souffle se coupe, elle reste figée et muette juste le temps de comprendre…elle ne connaissait pas très bien Lou, n’avais jamais vraiment eu le temps de la côtoyer, si ce n’était à l’anniversaire de Lloyd auquel ils avaient fait une courte apparition (étant donné l’état dans lequel se trouvait Josef à ce moment-là), néanmoins elle en avait relativement souvent entendu parler et savait que la jeune femme était une des plus proche amie du pompier. Aussi ce n’était pas difficile d’imaginer le désarroi dans lequel il se trouvait en l’instant. Les épaules de Josef viennent à se secouer et les sanglots finissent par franchir le seuil de ses lèvres dans un craquement déchirant.

Daya se redresse un peu et approche immédiatement son corps de celui de son petit-ami avant de passer ses bras autour de lui, une main sur sa nuque et l'autre dans son dos, la forçant à venir s‘appuyer contre elle. « Je suis désolée. Je suis vraiment désolée… Elle ne sait pas trop quoi dire, ni quoi faire. Il n'y a jamais de bonne façon de réagir à une annonce pareille, rien que l'on ne puisse dire qui soulagerait la peine, elle le sait, elle la vécue elle aussi. Elle se souvenait encore sans mal de ce mélange de colère, de peine et d'impuissance qu'elle avait ressentie lorsque son père avait été renversé par une pourriture qui l'avait laissé crevé sur le bord de la route comme un chien, elle était sûre que les émotions qui tâchaient de se frayer un chemin auprès de Josef ne devaient pas être bien différentes et pourtant, bien qu'elle les connaisse et qu'elle les ait elle aussi ressentie, elle ne s'en trouvait pas plus avancé quant à ce qu'elle pouvait faire pour l'aider ou l'apaiser. Elle glisse une main de la racine de ses cheveux à sa nuque dans un geste régulier et affectueux et tâche de lui offrir tout le réconfort qu'elle puisse lui donner même silencieux. Après quelques minutes d'un silence de plomb, elle se décide finalement à ouvrir la bouche et tenter de matérialiser sa présence. Shhhh. Shhhh. Je suis là. Elle ressert son corps contre le sien, le coeur brisé de le voir dans un état comme celui-là, désemparé de ne pas savoir comment l'aider, comment faire disparaître cette peine qui semble le consumer. Si tu veux m'en parler je suis là d'accord…Regarde-moi. Une main de chaque côté de son visage elle le poussa à venir rencontrer son regard. Je suis là. » Elle dépose un baiser sur les lèvres humides et salés du pompier avant de laisser son visage retombé dans son cou.

(c) black pumpkin

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