LA MAJ EST LÀ POUR RAVIVER LES CŒURS ! Pour toutes les nouveautés, c'est par ici que ça se passe !

N'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil aux postes vacants du forum et aux scénarios des membres dans ce sujet !

Le groupe CITIZENS est à éviter à l'inscription (hors scénarios et postes vacants). Les autres groupes ont besoin de chair fraîche. On a surtout besoin de BLACK CROWS et de KINGS OF SPEED alors n'hésitez pas à venir renforcer leurs rangs.

Rendez-vous ici pour voter sur les top-sites.
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache
64.99 € 129.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Where is my mind Ft Jakob

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
Jakob Hanson

Jakob Hanson
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : unknow | we♥it | tumblr
messages : 487
quartier : en plein south side, professionnellement parlant. officieusement, il possède une maison dans le conté de Dixmoor, en banlieue de chicago
physique : deux cicatrices, blessures par balle datant de ses années de front. une large cicatrice au niveau du flan droit, résultat d'une bagarre de bar - un coup de couteau n'ayant pas été esquivé. il possède aussi une balafre assez laide sur le côté droit de la tête, là où une balle l'a frôlé de très près durant son infiltration chez les kings of speed.

Where is my mind Ft Jakob - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Where is my mind Ft Jakob   Where is my mind Ft Jakob - Page 2 EmptyMer 22 Aoû - 23:32



where is my mind
EXORDIUM.
Il a cette désagréable sensation d'entendre encore ses mots résonner, dans l'espace qu'ils animent se perdre jusque dans les moindres recoins du séjour. Un soupire, le visage qui s'en baisse, qui s'essaie à se masquer au regard qu'il pourrait essuyer. Après tout, elle ne le connaît pas plus que ça, qui lui dit que le même regard teinté de terreur que ses parents avaient pour lui ne pourrait pas de nouveau lui survenir ? Il en déglutit, songeant dans son coin durant le maigre silence qui s'installe, qui reprend ses droits ; salvateur et à la fois terrifiant, dérangeant ; paradoxalement pour l'esprit de l'hispanique qui peine encore à remettre dans l'ordre ses esprits déplacés, ravagés par les souvenirs tout juste remontés. Dieu qu'il aimerait en oublier ; peut-être pas tous mais une partie, la plus abîmée. Dieu qu'il aimerait ne pas se souvenir de tout ce qui a été fait quand il n'avait plus que cela pour en réchapper. « J'imagine que je pourrais jamais comprendre ton pourquoi, mais le mien à le même slogan. » Ils auront au moins quelque-chose en commun, une volonté à partager quant à la mission qui leur a été donné. Aussi, il lui rend le léger sourire qu'elle ose, ce qui se terni néanmoins en songeant à ce qu'il vient d'énoncer, la bombe qu'il vient de désamorcer. « Peut-être que Valeri a eu le nez fin en nous collant ensemble ou peut-être qu'elle est plus brillante que je le pensais. » Et cette fois, c'est un rire franc qui s'offre d'entre ses lèvres, songeant à la manière dont toute cette avancée s'est manifestée. Tout s'est passé assez vite, tout s'est imposé à sa petite vie jusqu'alors redevenue tranquille. « Je suis désolée que ça se soit passé comme ça pour toi, ça a dû être dur de retourner à ta vie sur une note pareille. » Un maigre rictus, quelque-chose d'un peu plus sombre cette fois tandis qu'il joue avec la bouteille qu'il tenait, caressant le verre tiède qui continue de chauffer contre ses paumes. Il essaie de ne pas trop y songer, se souvenant de la frayeur de sa mère lorsque ses crises de panique se manifestaient. Il aimerait que ces choses-là ne se soient jamais passées ; mais en l'essence de ces dernières réside tout ce qu'il est aujourd'hui, toute cette partie même de sa vie. Si rien de toutes ces horreurs ne s'y était produit, Irene n'en ferait aujourd'hui pas partie. « Au moins t'as su rebondir c'est le moins qu'on puisse dire ! Je veux dire le changement de ville, ce taf.. du coup ça t'aide à gérer ton syndrome post-traumatique où c'est encore... Compliqué ? » Elle mine la chose, s'essaie à se faire la plus compréhensible possible. Et ça le fait rire, en soit, de voir à quel point elle ne lâche pas. Elle se fait directe, cherchant à tout comprendre, à tout apprendre ; c'est s'écrire silencieusement le livre de celui qu'elle devra couvrir, protéger, sortir du pire. Il remet toute sa vie entre ses mains, toute cette partie de son existence qu'ils ont du faire disparaître, tout ce qui ne subsiste qu'au cœur de sa mémoire. Au moins, ils seront deux à savoir qu'en lui réside encore quelques parties noires, assez pour qu'il ne puisse pas décevoir.

« Tu mâches pas tes mots toi, c'est l'moins qu'on puisse dire tiens. » Qu'il rigole, s'offrant une nouvelle gorgée de ce qui commence à errer dans ses veines jusqu'à les faire chauffer. Il a l'esprit un peu paumé, la mémoire à vif travaillée. Il laisse l'alcool s'installer comme bon lui semble, parvenant à calmer le fait qu'il ne tremble. Jakob s'en apaise, doucement, sûrement. Il s'ouvre, comme jamais ça lui a été vraiment permis. C'est nouveau pour lui, les concessions qu'il fait cette nuit ; au dépourvu, certes, mais avec une certaine nécessité tout de même, autant pour ce travail en commun que pour se libérer d'un certain vécu. « Ça m'aide pas forcément à gérer. C'est l'temps qui gère ça, et la minette que j'ai aussi. Un clin d’œil, Faith qui réajuste sa frimousse pour venir le contempler, arrachant un maigre sourire à Jake dans la foulée. Oui, il peut aussi parler d'elle. Ça m'arrive encore de me réveiller... des fois. Une pause, l'impression que la lueur claire du ciel dégagé s'est assombrie ; ou peut-être n'est-ce là qu'une plaisanterie de l'esprit. Mais j'en suis plus à chercher un abri dans l'jardin, à creuser pour m'foutre dans un trou à rat pour être sûr que rien puisse arriver, tu vois ? » C'est ridicule quand on y songe, difficile à croire mais les périodes de stresses ont été longues ; bien trop longues pour celui qui ose en rire ce soir. Celui qui, à l'époque, ne pouvait survivre à son retour que dans le noir. « T'inquiète, j'en suis plus à imaginer l'pire sur la moindre personne du coin en pensant qu'il fait partie de l'ennemi non plus. Tu risques rien c'soir. » Un clin d’œil, il s'essaie à l'humour de manière assez maladroite. C'était son père qui disait ça, quand quelque-chose n'allait pas : mieux vaut en rire qu'en pleurer, le pire n'est pas encore arrivé.
Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

Where is my mind Ft Jakob - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Where is my mind Ft Jakob   Where is my mind Ft Jakob - Page 2 EmptyDim 26 Aoû - 20:10



Where is my mind
Way out in the water
See it swimmin'

Daya and Jakob



Where is my mind


Elle a finalement l'impression de commencer à le dérider un peu, ce n'est pas encore tout à fait ça, mais on y vient et pas forcément avec le sujet le plus facile, néanmoins elle prend tout de même le rire et les minces sourires qu'il lui offre comme un encouragement. L'indienne à conscience que cette première conversation partagée n'a rien d'évident et il n'aurait pas vraiment pu en être autrement, peut-être que finalement la tension et le poids qui pèse sur leurs épaules respectives les aident plus qu'ils ne les retiennent comme on aurait pu le penser de prime abord. Alors, elle plonge dedans sans retenue, se disant qu'une fois que la base celle qui n'a rien de très plaisante aura été exorcisé alors, ils pourront s'atteler à partager ce qui ne pourra être que plus agréable, si tant est qu'il y en ait vraiment. Ce n'est pas facile de se retrouver dans cette position pour elle, elle tâtonne clairement, personne ne lui a jamais collé entre les mains le manuel du parfait agent de liaison et c'est donc uniquement de part son passif et son expérience de la chose qu'elle essaye de s'imprégner de ce rôle dont elle connaît l'importance, elle regrette simplement que la seule référence qu'elle en ai, n'eut pas été la meilleure du monde. Bien évidemment, elle ne crache pas sur le travail de celui qui avait été le sien lors de cette infiltration qui avait mis sa vie en suspend aussi longtemps, mais le manque clair de connexion entre eux avait rendue sa tâche un peu plus compliquée qu'elle ne l'était déjà et c'est quelque chose qu'elle voulait éviter à Jakob.

« Tu mâches pas tes mots toi, c'est l'moins qu'on puisse dire tiens.  Une exclamation amusée s'échappe des lèvres de la flic qui vient lever ses mains devant elle de chaque côté de son corps, soulevant ses épaules qui s'étaient un peu affaissées. Pour sûr qu'elle n'était pas connue pour sa retenue et les faux semblants n'étaient pas tout à fait son truc, elle avait toujours mis un point d'honneur à asseoir ses opinions, sans pour autant ni les imposer, ni les jeter sans considération, mais en l'occurrence ce soir, ils n'étaient pas là pour jouer de faux semblants, ils devaient en ressortir plus conscient de l'autre, se connaître un minimum ou au moins pouvoir considérer cette relation qui serait amenée à être relativement étroite.  – Je pense que t’as déjà du avoir ton lot de discours enrobés je me trompe ? Elle se l'imagine sans mal, elle est passée par là elle aussi, pour des raisons bien différentes cela va sans dire, mais si au début ça lui avait fait du bien d'entendre et de voir la bienveillance des gens, c'était bien vite devenu un poids supplémentaire pour elle, une façon inconsciente du monde extérieur de la garder enfermer dans une position de victime, ca avait tendance à lui donner l'impression d'être rabaissée, réduite à ce qui lui était arrivée et à faire tout simplement perdurer ce cauchemars dont elle voulait juste se sortir. Peut-être que c'était juste elle ceci-dit, peut-être que c'était bien différent pour lui, mais la façon dont il lui dit cela, lui laisse croire qu'il ne s'en formalise pas outre-mesure alors, elle n'insiste pas et laisse le sujet poursuivre sa course.  Ça m'aide pas forcément à gérer. C'est l'temps qui gère ça, et la minette que j'ai aussi. Elle n'aurait pas dit mieux, c'est aussi la direction qu'elle avait finie par prendre. Elle hoche la tête, buvant clairement les paroles de Jakob dont elle se sent soudainement plus proche ou en tout cas elle a l'impression de pouvoir commencer à cerner le personnage, à s'identifier à ses blessures et c'est là un avantage certain pour la suite. Ça m'arrive encore de me réveiller... des fois. L'écho continue de grandir et lui serre un peu la poitrine, amenant avec lui des flashs de sa propre existence et elle commence à prendre conscience de la logique de cette association et par extension du fait qu'elle allait probablement devoir elle aussi partagée cette facette noire et insatiable pour qu'il puisse comprendre les similitudes qui feront leur force commune sans aucun doute. T'inquiète, j'en suis plus à imaginer l'pire sur la moindre personne du coin en pensant qu'il fait partie de l'ennemi non plus. Tu risques rien c'soir. Un clin d’œil vient ponctuer sa phrase et Daya lui offre un sourire sincère et large. – Je comprends, probablement trop bien ce que tu ressens et j’imagine que je te dois quelques explications sur le pourquoi du comment et sur ma découverte capitale…Un souffle amusé s’extirpe de ses narines et elle vient poser la bouteille vide qu’elle tient encore.  Mais avant de te régaler de mes révélations je vais avaler un truc un peu plus fort si tu permets, c’est le genre de truc qu’il faut faire passer comme visiblement tu peux te l’imaginer j’en doute pas.  T’as des shooters ? Elle le laisse se déplacer en silence et en ramener deux qu’il dépose devant elle sur la table avant de reprendre sa place.  La jeune femme attrape la bouteille de Gin qu’elle a ramenée et remplis ras les deux shots. ¡Salud ! Elle lève le verre en question et l’avale d’une traite avant de se rincer la gorge avec la seconde bouteille de bière qu’elle avait ouverte alors qu’il s’afférait  à ramener ce qu’elle lui avait demandé. L’indienne secoue la tête dans une grimace non retenue avant de venir claquer ses mains sur ses cuisses. Okay. Donc clairement notre petite association. Sa main exerce un mouvement de va-et-vient entre elle et lui alors qu’elle continue de parler. Est juste une idée brillante et je vais te dire pourquoi ! Parce que visiblement on est aussi fucked-up l’un que l’autre Jakob. Un léger rire aux accents ironiques s’échappe au milieu des mots. On se traîne chacun notre syndrome post traumatique ca fait probablement de nous une putain de bombe à retardement, c’est pratique tu me diras si le but c’est de faire sauter ses putains de connards. Elle semble réfléchir un instant silencieusement et prend une courte inspiration.  Les cauchemars, la paranoïa, la colère…je connais, je comprends. Son regard s’assombris soudainement sans qu’elle n’en ait vraiment conscience. J’ai « entre autre » et elle mime les guillemets. été salement agressé en représailles d’une infiltration réussie. La jeune femme lève ses sourcils, peignant sur son visage une expression désabusée. Félicitation Daya ! » Elle lève sa bière d’un geste et vient en avaler une gorgée, lui laissant procéder l’infos.
(c) black pumpkin

Revenir en haut Aller en bas
Jakob Hanson

Jakob Hanson
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : unknow | we♥it | tumblr
messages : 487
quartier : en plein south side, professionnellement parlant. officieusement, il possède une maison dans le conté de Dixmoor, en banlieue de chicago
physique : deux cicatrices, blessures par balle datant de ses années de front. une large cicatrice au niveau du flan droit, résultat d'une bagarre de bar - un coup de couteau n'ayant pas été esquivé. il possède aussi une balafre assez laide sur le côté droit de la tête, là où une balle l'a frôlé de très près durant son infiltration chez les kings of speed.

Where is my mind Ft Jakob - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Where is my mind Ft Jakob   Where is my mind Ft Jakob - Page 2 EmptyMer 5 Sep - 16:22



where is my mind
EXORDIUM.
« Je comprends probablement trop bien ce que tu ressens et j’imagine que je te dois quelques explications sur le pourquoi du comment et sur ma découverte capitale… ; un sourire pour ponctuer la phrase, un sourire pour accompagner ses gestes jusque la table basse vers laquelle elle se penche. Quant à lui, Jake attend. Il attend parce qu'il se fait curieux, intrigué à l'idée qu'elle puisse comprendre une telle hostilité, de celle qui hante les songes quand on s'essaie à l'éviter. Mais, avant de te régaler de mes révélations je vais avaler un truc un peu plus fort si tu permets, c’est le genre de truc qu’il faut faire passer comme visiblement tu peux te l’imaginer, j’en doute pas. T’as des shooters ? Un rire franc s'extirpe d'entre ses lèvres quand il l'entend, prenant déjà son élan pour se redresser, au-travers du séjour se balader. Il va en tirer deux et les ramener, devant elle les déposer. Il fera avec cette idée, jouant à domicile pour cette bataille à mener ; les révélations n'ont jamais été son fort non plus. Il se fait violence pour accepter le fait qu'elle puisse en savoir autant, l'alcool déjà avalé aidant déjà bien assez. Alors il guette le gin remplir les deux petits verres amenés, il lorgnerait presque dessus pour ce qu'il s'apprête à lui aussi entendre, fardeau partagé pour ces deux-là à peine rencontrés par le passé. A cette initiative, il vient l'imiter, lui rendant son geste de la main avant de s'en brûler la gorge en une grimace non retenue ; tout comme elle. Ils partent pour une soirée longue mais enrichie, une soirée des plus spéciales mais à laquelle résultera une certaine confiance ; il y compte, y mettra un point d'honneur à rendre cet instant un peu plus qu'intéressant. Ils ont tout à gagner, ce soir. Tout, sur du long terme mais efficacement. Okay. Donc clairement notre petite association... ; elle image et ça le fait sourire. Ça rappelle à ses traits un soupçon d'amusement. Parce que l'atmosphère se détend, parce qu'ils parviennent à un peu plus s'apprivoiser et il était temps. Est juste une idée brillante et je vais te dire pourquoi ! Parce que visiblement on est aussi fucked-up l’un que l’autre Jakob. On se traîne chacun notre syndrome post traumatique ça fait probablement de nous une putain de bombe à retardement, c’est pratique tu me diras si le but c’est de faire sauter ses putains de connards. Il acquiesce, essaie de suivre, inscrivant dans sa tête ce qu'elle lui laisse aussi entendre. Parce qu'elle vient lui faire comprendre qu'ils ne sont pas si différents, pas en sachant tout ce qui semble les hanter également depuis un certain temps. Et finalement. Les cauchemars, la paranoïa, la colère… je connais, je comprends. Il en baisse la tête à l'évocation de ces choses-là, les causes de son arrivée en cette ville-là. J’ai « entre autre » été salement agressé en représailles d’une infiltration réussie. Félicitation Daya ! » Levé de bière et une gorgée avalée ; que pourrait-il de toute façon ajouter ?

Il tient encore le shooter entre ses doigts, jouant avec la condensation qui commence à s'y faire. Il cherche ses mots, n'a jamais été des plus doués quand il s'agissait de commenter ; bien qu'il soit encore convaincu que rien ne soit à ajouter. Mais les questions sont de mises, la confiance à installer, ils n'oublient pas non plus tout le temps qu'il va avoir à passer à ses côtés. « Y'a eu un procès ? » Qu'il demande simplement, priant pour que cette justice ne soit pas aussi dégueulasse qu'il ne se l'ait imaginé. Parce qu'il a cru comprendre que rien n'avait vraiment changé, que justice devait être à se rendre seul puisque jamais rattrapée. Ça lui arrache une grimace, une moue un peu défaite tandis qu'il ose en revenir à celle qu'il héberge pour ce soir, celle qui partage ces mêmes tréfonds noirs. « Quoi que, vu ta tête, j'imagine que non. » Ou peut-être se trompe-t-il. Toujours, il contemple la manière dont ça vient instinctivement la ronger. Bordel qu'il connaît cette finalité, celle au cours de laquelle on imagine aucune autre issue pour rendre un semblant de couleur au reste de sa vie. Elle en est à ce point, ce même point : il n'existe plus vraiment de ville, de cité, seulement des coins noirs derrière lesquels attendent les pires cauchemars, ce mal qui ne se combat que trop tard. « Je sais pas si j'suis d'accord avec le fait que ce soit une idée brillante t'vois ; il ose un sourire quant à cette phrase, quant à ce nouveau constat. Non, à y réfléchir, ce n'est pas l'idée qu'ils auraient dû adopter. Moi qui comptait sur toi pour me reprendre si jamais je déraille. » Il en rigole sur l'instant mais finalement, la vérité est là, ils auront à se surveiller mutuellement. Une bonne idée comme une mauvaise ; dans le fond. Paradoxe qu'ils deviennent à eux deux. « J'imagine qu'une équipe qui ne craint pas de se salir les mains les arrange pas mal. »   
Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

Where is my mind Ft Jakob - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Where is my mind Ft Jakob   Where is my mind Ft Jakob - Page 2 EmptyLun 10 Sep - 4:18



Where is my mind
Way out in the water
See it swimmin'

Daya and Jakob



Where is my mind


C'est presque trop facile. Ca l'étonne après coup, elle ignore si c'est juste l'alcool ou si c'est parce que son coeur est déjà malmené par ses sentiments ou s'il s'agit juste là d'un relativisme dû à ce que Jakob a bien voulu lui dire. Toujours est-il que jamais jusque là elle ne s'était laissée aller à énoncer cette bribe de son passé sans y laisser quelques larmes et une sensation de brûlure insoutenable. Elle noie l'idée dans une gorgée de bière qui manque bien trop de fraîcheur pour venir apaiser le chemin du gin dans sa gorge, mais qui fait cependant l'affaire, le résultat restera de toute façon le même, venir déposer un brouillard léger sur les idées qui lui pèsent et rendent son coeur douloureux. Le silence s'installe comme si elle avait posé là le mot de trop et elle ne le brise pas, pas encore, elle ne veut pas bien sûr qu'il se sente obliger d'y répondre, il n'y a après tout que peu de choses à dire sur le sujet et rien qui ne puisse en changer la finalité, ceci étant dit, elle lui laisse la possibilité de le faire si tel pouvait en être son désir. « Y'a eu un procès ? C’est finalement là sa question et c’est de façon mécanique que l’Indienne prend une inspiration et lève les sourcils de façon un peu dépitée, suffisant à lui faire comprendre sans doute que ce n’était pas le cas.  Quoi que, vu ta tête, j'imagine que non.  Elle acquiesce plus ou moins d'un signe de la tête désabusé, bien sûr que non il n'y a pas eu de procès, pour ça il aurait fallu qu'ils soient arrêtés, mais ils n'avaient pas été identifiés, pas un seul et ce n'était pas faute d'avoir pu en décrire au moins un dans le détail parce que jamais elle ne pourrait oublier le visage de ce sale porc qui avait essayé de la violer.  Je sais pas si j'suis d'accord avec le fait que ce soit une idée brillante t'vois. Elle relève son regard vers lui avec une interrogation silencieuse, mais le sourire qu’il lui tend vient rendre toute l’ironie à cette phrase qu’elle n’avait pas vraiment su interpréter dans son contexte. Moi qui comptait sur toi pour me reprendre si jamais je déraille. Et ça lui arrache un rire amusé, Daya secoue la tête et vient avaler une gorgée de bière, il n'a pas la moindre idée de ce qui l'attend, parce que Daya avait beau avoir de nombreuses qualités, elle était aussi très impliquée pour ne pas dire trop et il fallait bien reconnaître qu'elle aimait mener son petit monde, aussi ça n'était à ne pas douter qu'elle ferait en sorte de le garder sur la bonne voie, celle qu'en tout cas elle estimera être celle à suivre pour le bien de leur mission commune. J'imagine qu'une équipe qui ne craint pas de se salir les mains les arrange pas mal. »

C'est évident, parce qu'ils n'ont au final que peu à perdre, au mieux ils s'impliquent beaucoup trop, mais obtiennent des résultats et au pire ils ont toujours une excuse toute trouvée pour rejeter sur eux la faute d'un échec annoncé...c'est malin, je le crois vraiment, c'est digne de Valeri en tout cas, c'est certain. « C'est même plus que pratique quelle que soit l'issu de la mission, je bosse avec Valeri depuis longtemps maintenant et elle est du genre à envisager tous les cas de figure et crois moi elle a déjà sûrement douze coups d'avances en tête ! Je secoue la tête un mince sourire qui vient se perdre derrière le goulot fumé de ma bouteille. Mais…je vais te rassurer tout de suite hermano, je serais là pour te garder bien droit sur le chemin, je rigole pas avec le taf, je suis une espèce de monstre hybride…et tu ne veux pas le réveiller crois-moi ! Je laisse échapper un rire franc et amusé, même si ça à quelque chose de passablement vrai. Et quelque chose me dit que de ton côté tu n'hésiteras pas une seule seconde à me rappeler à l'ordre...nan vraiment, je pense que ça va être un véritable feu d'artifice entre nous... je lève mes sourcils avec un air malin, ça me fait rire sur l'instant, alcool aidant et parce que bon dieu ça me divertit avec une facilité déconcertante de ce à quoi je ne voudrais pas avoir à penser et c'est sans doute la raison pour laquelle je me laisse bien volontairement porter dans cette direction. Quant à ces types, ils n'ont pas été arrêtés alors un procès... mon regard se ré assombrie d'un coup sans que je ne m'en rende vraiment compte et j'hausse une épaule. J'ai arrêté d'espérer une quelconque justice pour ce qui m'est arrivé y a longtemps...mais les Serbes... je pousse un soupir lourd, le regard perdu un instant ailleurs avant qu'il ne vienne retrouver celui de Jakob. Ces connards m'ont laissé pour morte sur un putain de trottoir y a tout juste un an et il est hors de question que je les laisse s'en tirer comme ça, ça n'arrivera pas deux fois...c'est juste pas envisageable. Je me tais, sonde les réactions que j'essaye de voir sur son visage et puis finalement : Alors, j'espère que t'es motivé parce que je sais pas toi, mais moi j'en ai un peu ma claque de faire de la figuration. »
(c) black pumpkin

Revenir en haut Aller en bas
Jakob Hanson

Jakob Hanson
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : unknow | we♥it | tumblr
messages : 487
quartier : en plein south side, professionnellement parlant. officieusement, il possède une maison dans le conté de Dixmoor, en banlieue de chicago
physique : deux cicatrices, blessures par balle datant de ses années de front. une large cicatrice au niveau du flan droit, résultat d'une bagarre de bar - un coup de couteau n'ayant pas été esquivé. il possède aussi une balafre assez laide sur le côté droit de la tête, là où une balle l'a frôlé de très près durant son infiltration chez les kings of speed.

Where is my mind Ft Jakob - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Where is my mind Ft Jakob   Where is my mind Ft Jakob - Page 2 EmptyVen 14 Sep - 13:47



where is my mind
EXORDIUM.
Il voit, dans son regard, cette détermination qu'il aimait à côtoyer auparavant. Elles lui reviennent, ces années-là, celles durant lesquelles il aurait pu faire tellement. Mais tellement. Un soupire, silencieux. Il reste à sa place, se contente de laisser sa voix se perdre dans le séjour qu'ils animent un peu plus désormais avant que Daya n'y revienne, emplissant les lieux de cette volonté dont elle fait preuve, celle qu'elle vient partager ; sûrement inconsciemment. « C'est même plus que pratique quelle que soit l'issu de la mission, je bosse avec Valeri depuis longtemps maintenant et elle est du genre à envisager tous les cas de figure et crois moi elle a déjà sûrement douze coups d'avances en tête ! Et s'il ne doutait déjà pas de ses capacités et de son savoir quant à ce qu'ils amorcent doucement, elle vient ajouter un peu plus de raison à sa confiance pour se manifester. Aussi, il se contente d'en sourire, la voix de Daya continuant sur sa lancée, osant cette pointe d'humour à laquelle il ne cache pas son large sourire. Ça a au moins le mérite d'être clair, elle saura lui rappeler quelle voie prendre, quelle route emprunter si tout en vient à s'effacer. Il lui faudra du temps pour prendre ses marques, du temps pour se permettre de ne plus songer mais ils y parviendront ; vu l'équipe qu'ils forment, ils parviendront à tout. Et quelque chose me dit que de ton côté tu n'hésiteras pas une seule seconde à me rappeler à l'ordre... nan vraiment, je pense que ça va être un véritable feu d'artifice entre nous... Et il faudra au moins ça pour que ça puisse fonctionner, il le sait. Aussi, il acquiesce simplement, rendant son sourire à la jeune femme avant de s'offrir une gorgée de ce qu'il tenait jusqu'alors, bouteille presque abandonnée de ce qu'elle contenait. Quant à ces types, ils n'ont pas été arrêtés alors un procès... Et s'il s'était attendu à tout, c'était sans compter qu'elle vienne répondre à cela. Il a le regard qui revient vers elle, le regard qui ose braver l'indiscret pour pleinement l'encourager à en parler. Il paraît que c'est bon pour l'esprit de pouvoir se confier ; lui qui continue pourtant à penser que – pour lui et ses méfaits – ce n'est que foutaises de s'y risquer. J'ai arrêté d'espérer une quelconque justice pour ce qui m'est arrivé y a longtemps... mais les Serbes... ; une pause, légère et pourtant pesante, davantage quand les regards se croisent. Il écoute seulement, ne se prononce pas encore, il le voit, le devine : il est des mots – des maux – coincés au creux de sa gorge qui n'attendent qu'à s'énoncer. Ces connards m'ont laissé pour morte sur un putain de trottoir y a tout juste un an et il est hors de question que je les laisse s'en tirer comme ça, ça n'arrivera pas deux fois... c'est juste pas envisageable. Alors, j'espère que t'es motivé parce que je sais pas toi, mais moi j'en ai un peu ma claque de faire de la figuration. » Et elle marque un point, comme depuis qu'ils se sont risqués sur le sujet, et derrière l'absence légère de réaction, il ravale la douleur qu'il avait partagé avec Irene, celle de la perte d'un enfant ; malgré que James n'ait pas été le sien.

Il ose néanmoins un soupire, quelque-chose qui s'était perdu dans les méandres de sa trachée durant quelques secondes à peine, pas plus d'une minute. Le regard qui dévie et la voix qui se tait, il cherche les mots à utiliser, les phrases qu'il pourrait essayer de faire entendre mais rien, rien ne lui vient encore. Au lieu de cela, il se contente d'une gorgée, d'une énième et dernière gorgée pour faire passer le fait que la justice ne soit pas aussi efficace qu'il n'aurait voulu le penser. Rien n'a changé et rien ne change jamais vraiment. Il est des âmes qui subsistent quand d'autres ternissent. Lui le savait, mais en voir d'autres devoir en payer le prix, ça lui rappelle ô combien, parfois, bien des combats sont vains. « J'suis désolé ; qu'il vient faire entendre, le regard néanmoins baissé. Il n'ose pas le relever, pas en sachant ce qu'elle vient de révéler, une vérité qu'il n'a pas oublié : dans cette histoire, ils ne pourront compter que l'un sur l'autre, et c'est tout. De c'que tu racontes. C'est dégueulasse qu'ils aient pas essayé d'faire plus que ça. » Il justifie sa prise de parole, vient faire entendre ce qui commence à lui trotter dans l'esprit. « Et j'comprends, du coup. J'comprends mieux ton espèce de détermination qui fait flipper. » Un maigre sourire, enfin, avant que ses prunelles ne reviennent sur elle. Il doit alléger l'espace, rendre l'air plus respirable. Ils en auront besoin durant un temps déjà trop long, encore indéterminé. « Bref, si t'as peur de te r'trouver à faire de la figuration comme tu dis, t'inquiète pas pour ça, j'compte pas rester les bras croisés à attendre qu'ils s'fassent tout seul comme des cons. » Il ose un sourire dans sa direction, des mots censés la rassurer sur ce qu'il songe, la manière dont il viendra à l'avenir s'y pendre. Il ne laissera pas cette justice bancale régler plus longtemps qu'elle ne le fait déjà. S'ils ont les moyens d'y mettre un terme, il comptera largement dessus pour s'assurer d'être sur la bonne voie quant à cela. « Tiens, r'prends un p'tit truc, t'en as besoin, j'te vois te mettre en colère là ! » Qu'il termine par faire entendre, se redressant, servant un nouveau shooter de gin pour la Belle, lui tendant aussitôt comme pour ne pas lui laisser le choix, pas cette fois. Il se souvient – malgré lui – que les démons peuvent parfois être tenaces.    
Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

Where is my mind Ft Jakob - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Where is my mind Ft Jakob   Where is my mind Ft Jakob - Page 2 EmptyMer 19 Sep - 19:32



Where is my mind
Way out in the water
See it swimmin'

Daya and Jakob



Where is my mind


UUn large sourire vient s'étendre sur les lèvres de Jakob dont le visage change alors du tout au tout, c'est fou ce qu'un peu de distraction et de frivolité peut faire, alors elle continue laisse son idée qu'il saura, elle l'imagine, lui aussi la garder sur le chemin qu'ils auront choisi ensemble d'emprunter. Un œil avisé et interrogateur se perd dans sa direction et il acquiesce simplement d'un signe de tête, gardant sur ses traits un air qu'elle interprète comme amusé. Elle aurait pu juste s'arrêter là, ou continuer sans certitude dans cette direction et pourtant, elle termine par répondre à sa question initiale, risquant ou faudrait-il plutôt dire assumant de briser l'ambiance qui lentement se faisait un peu plus agréable, mais elle le lui doit elle imagine, après tout elle en sait un tant soit peu plus sur lui et son parcours qu'il ne peut imaginer sur le sien et ce serait définitivement une erreur à son sens de garder ce genre d'informations pour elle, parce qu'il pouvait véritablement faire une différence, elle avait vraiment envie de croire que c'était le cas, elle avait besoin aujourd'hui plus que jamais de pouvoir se raccrocher à l'idée qu'elle arriverait à se débarrasser des fantômes qui continuait de la hanter au quotidien sans lui laisser le moindre répit. Son regard se perd un instant avoir de venir retrouver le sien, peut-être pour se forcer à reprendre de l'assurance et une neutralité qu'elle ne maintient que rarement lorsqu'il s'agit de ces choses-là et peut-être que c'est l'alcool, peut-être que c'est un excès de confiance, mais elle a l'impression curieuse qu'elle peut lui confier ça sans qu'il ne voit en elle une victime et elle ignore quelle en est la raison, mais elle s'y engouffre sans y accorder plus de réflexion.

Puis le silence qui revient hanter les lieux, briser par les bruissements que la chienne émet alors qu’elle se déplace et vient s’étendre sur le sol, près de son maître.

« J'suis désolé. De c'que tu racontes. C'est dégueulasse qu'ils aient pas essayé d'faire plus que ça. Elle hausse une épaule, laisse un mince soupire s’échapper de ses narines et ravale un peu sa frustration. Et j'comprends, du coup. J'comprends mieux ton espèce de détermination qui fait flipper. C’est un sourire sincère et partiellement amusé qui cette fois passe le seuil de ses lèvres. Bref, si t'as peur de te r'trouver à faire de la figuration comme tu dis, t'inquiète pas pour ça, j'compte pas rester les bras croisés à attendre qu'ils s'fassent tout seul comme des cons. C'est ce qu'elle voulait entendre, ce dont elle voulait s'assurer, qu'il n'était pas là pour juste se faire mousser ou se sentir valorisé, elle était rassurée de voir que sa motivation était au moins aussi acharnée que la sienne, même si les raisons n'étaient et ne pouvaient être les mêmes. Ce n'était au final pas ce qui importait, la seule chose qui avait véritablement de l'importance était la finalité, le but qu'ils se fixeraient et les limites qui en découleraient, car elles étaient capitales dans l'aventure qui les attendait. Tiens, r'prends un p'tit truc, t'en as besoin, j'te vois te mettre en colère là ! » Il ajoute le geste à la parole et se redresse pour venir remplir de nouveau le shooter qu'elle avait vidé il y a seulement quelques minutes de ça et le lui tend immédiatement, ne lui laissant pas vraiment l'opportunité de pinailler, ce qui en réalité est loin d'être son intention, elle a pas mal de choses en tête qu'elle ne demande qu'à noyer dans l'amertume de cette bouteille de gin. Elle se saisit donc du verre, le lève dans la direction de son nouveau partenaire et en avale le contenu d'une traite. Une grimace, sensiblement la même vient s'accrocher à son visage et elle remonte le bout de son nez en reposant le contenant. « Je suis pas en colère. Un rire léger vient ponctuer sa phrase alors qu’elle repousse sa masse de cheveux noirs derrière son épaule. Enfin si, si je suis en colère, mais…. ; elle expire lourdement. C’est plus aussi intense, c’est plus de la rancœur, une motivation un peu dark tu vois quoi ! Elle s’arrête, fronce les sourcils et vient planter son regard dans le sien. Tu sais que ca se fait pas de laisser boire une lady toute seule ? Ses yeux dévient vers le shooter qui est le sien, la bouteille et lui finalement, sourire aux lèvres. Elle attrape donc le gin, remplis le dit-verre et le lui tend. Aller te fait pas prier ! Elle vient à se redresser un peu, pendant qu’il se met en mouvement. Tu trouves que je fais flipper ? Une interjection pensive vient fermer sa phrase. J’imagine que tu me vois au top de ma forme en même temps donc bon ! T’es un chanceux faut croire. Un sourire et elle avale une gorgée de bière, elle commence à sentir les effets de l’alcool se répandre lentement et amener avec eux une espèce d’apaisement ou en tout cas ses idées ne sont au moins plus aussi persistantes que ce qu’elles avaient été, lorsqu’elle avait quitté son domicile en trombe. L’image de son petit-ami vient se faire une place un instant dans son esprit, mais elle la chasse aussi vite que possible, c’est après tout pour ca qu’elle est là en premier lieu. Je me dis que peut-être que si je lâche pas le morceau et que j’arrive à les mettre hors d’état de nuire, je pourrais respirer un peu, me concentrer sur ma vie privée qui subit plus que ce que je veux sans doute bien le reconnaître, tu vois ce genre de truc à la con ! Je sais que ca sonne naïf, mais on se raconte tous des histoires, pas vraie ? Un geste de tête esquissé dans sa direction et la bouteille qui se déplace machinalement entre ses mains. C’est quoi la tienne Jakob ? »
(c) black pumpkin

Revenir en haut Aller en bas
Jakob Hanson

Jakob Hanson
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : unknow | we♥it | tumblr
messages : 487
quartier : en plein south side, professionnellement parlant. officieusement, il possède une maison dans le conté de Dixmoor, en banlieue de chicago
physique : deux cicatrices, blessures par balle datant de ses années de front. une large cicatrice au niveau du flan droit, résultat d'une bagarre de bar - un coup de couteau n'ayant pas été esquivé. il possède aussi une balafre assez laide sur le côté droit de la tête, là où une balle l'a frôlé de très près durant son infiltration chez les kings of speed.

Where is my mind Ft Jakob - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Where is my mind Ft Jakob   Where is my mind Ft Jakob - Page 2 EmptySam 22 Sep - 14:55



where is my mind
EXORDIUM.
« Je suis pas en colère. Il se retient la boutade qui commence à lui brûler les lèvres, son sourire en disant déjà assez long sur ce qu'il pense. Bien-sûr qu'elle l'est, et elle en possède toutes les raisons pour le justifier. Enfin si, si je suis en colère, mais… C’est plus aussi intense, c’est plus de la rancœur, une motivation un peu dark tu vois quoi ! Il acquiesce silencieusement, continuant de faire aller et venir son verre entre ses doigts. Il n'a pas les mots faciles, pas l'habitude de devoir parler pour meubler les instants. C'est son premier défaut, celui qu'on lui reproche assez souvent et c'est ce qu'il s'imagine déjà devoir essuyer comme remarque alors qu'il la voit chercher son regard, tenter d'attirer son attention jusqu'à ce qu'elle n'y parvienne, Jake venant perdre l'éclat boisé de ses prunelles dans les siennes en fronçant à son tour les sourcils. Tu sais que ça ne se fait pas de laisser boire une lady toute seule ? Fausse alerte, de celle qui ramène un semblant de sourire sur les lèvres de l'hispanique. Aller te fait pas prier ! Il hésite un instant mais s'y risque, surpris en soit mais pas hostile à cette idée. Disons qu'il en a besoin, en ce moment, malgré ce moral qu'il s'essaie à garder. Tu trouves que je fais flipper ? J’imagine que tu me vois au top de ma forme en même temps donc bon ! T’es un chanceux faut croire. Il a osé un regard sur elle, quelque-chose de taquin quant à ce qu'il avait pu dire, ce sur quoi elle revenant finalement. Il ne répond pas pourtant, elle connaît sa réponse ; ce n'était pas méchant, en vérité ça pouvait même être un compliment. Et s'il allait pour le lui faire remarquer, dans la foulée, il s'en abstient quand elle en revient à une gorgée, levant le coude, laissant le loisir à Jakob de l'imiter ; une grimace venant se frayer un chemin le long de ses traits au fur et à mesure qu'il sent le gin brûler sa trachée. Je me dis que peut-être que si je lâche pas le morceau et que j’arrive à les mettre hors d’état de nuire, je pourrais respirer un peu, me concentrer sur ma vie privée qui subit plus que ce que je veux sans doute bien le reconnaître, tu vois ce genre de truc à la con ! Je sais que ça sonne naïf, mais on se raconte tous des histoires, pas vrai ? Un haussement d'épaules, l'idée qui vient se perdre jusque dans les tréfonds de son être. Peut-être qu'il est là, tout le mystère de ces âmes-là, à court d'histoire ils se cherchent un peu de frayeur pour en inventer d'autres, ou pire en justifier. C’est quoi la tienne Jakob ? » Détournée de ses propres songes, elle en revient à sa présence, à cette masse un peu lasse qui s'enfonce dans le canapé qu'ils se sont mis à assiéger. Il ose un sourire avant que son regard ne flirte avec le vide, tout ce rien qui longe la trajectoire de sa vue. Il réfléchie, s'essaie à trouver ce qu'il pourrait avoir à raconter.

Parce qu'il n'est rien, finalement, qui soit assez perspicace dans sa tête pour qu'il ne vienne l'énoncer. Bien des choix l'ont conduit jusqu'à cette volonté de bien faire mais aucune histoire ne s'y est jamais accrochée. « Je sais pas trop ; les mains qui continuent de triturer la bouteille qu'il tenait, le verre qui errait entre ses doigts avant d'être de nouveau déposé. Puis va falloir que j'trouve quelque-chose à dire sinon tu vas continuer d'me faire boire. » Un trait d'humour tandis qu'il se redresse au mieux, se réinstallant comme il le peut. Il se perd un peu, l'espace d'un instant, rien qu'un instant pour essayer de se trouver celle qu'il s'était inconsciemment raconté. Et finalement, seulement deux trouvent raison dans l'idée qu'il s'était fait. « J'imagine que j'me dis qu'en faisant bouger les choses, j'pourrais ensuite me poser tranquille dans un coin avec ma nana sans risquer quoi que ce soit. » Et peut-être que ça changerait la donne pour ses parents, ceux qui ne sont pas venus lui parler depuis presque plus de dix ans. Un soupire, il ose venir voir la réaction de la jeune femme à ces mots-là ; des mots pleins d'une vérité, en soit. « J'pense qu'après tout ça, j'raccrocherai. J'laisserai tomber et j'vais me tirer, avec elle, loin de tout ce merdier et si possible dans un coin paumé. Tu vois ? J'pourrais au moins me dire que j'ai rendu les choses un peu plus tranquille pour un temps. J'imagine que c'est pas trop mal. » Parce qu'il est fatigué, en vérité. Fatigué mais cette partie-là de son métier, ce chapitre-là, il ne le ratera pas. Pas en sachant ce qu'il implique, tout ce qui pourrait en découler. Pas en sachant qu'il a tant à y perdre s'il choisi de s'en défiler. « C'est encore plus naïf et pourri, tu vois. » Un rire franc et finalement, le visage qui s'en baisse. Il a les songes qui s'animent, les images qui s'immiscent. Il a l'idée d'ancrée, cette volonté de pouvoir la réaliser.     
Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

Where is my mind Ft Jakob - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Where is my mind Ft Jakob   Where is my mind Ft Jakob - Page 2 EmptyMer 3 Oct - 4:17



Where is my mind
Way out in the water
See it swimmin'

Daya and Jakob



Where is my mind


Ça le fait marrer elle le voit bien, en réalité elle aussi ça la fait rire et elle s'y laisse aller parce qu'elle sait très bien que cette colère est là, existe et dirige même en bien des points sa vie. Elle aimerait avoir la force de passer à autre chose, de laisser au passé ses souvenirs difficiles, mais elle n'a pas ce loisir, elle ne s'y est pas essayer parce que ça n'avais jamais été une possibilité, elle l'avait su avant même que l'idée ne vienne à être suggérée par bien des esprits et bien des mots. Cette colère, cette soif de vengeance ne disparaîtra pas tant qu'elle ne s'y sera pas laissée emporter totalement et entièrement et jusqu'ici elle n'y avait mis qu'un pied, l'autre étant fermement ancrée dans une toute autre réalité celle-là même qu'elle vient à citer comme une référence à un futur pour lequel elle donnerait finalement tout, celui qui aujourd'hui semblait avoir volé en éclat. « Je sais pas trop. Elle n'en croit rien, tout le monde est guidé par quelque chose, par un désir profond et souvent évolutif, mais pourtant immuable et un type comme lui, avec son passif, sa colère et ses blessures, était sans aucun doute animé par quelque chose. Puis va falloir que j'trouve quelque-chose à dire sinon tu vas continuer d'me faire boire. Un rire franc vient franchir la barrière de ses lèvres et les épaules de l'indienne viennent se soulever avec un air approbateur, alors qu'elle secoue le shooters vide devant elle. C'est un peu le jeu qui s'est lancé après tout non ? et si elle n'est pas très sûre qu'il en ai au moins autant besoin qu'elle, il n'a jusqu'ici pas l'air de rechigner pour autant à la suivre, voir à l'encourager. Une gorgée de bière un peu tiède, espérant y noyer le plus gros de ses pensées, chassant inconsciemment dans l'amertume de l'alcool la sienne, l'image de cet homme et les mots acerbes qu'il lui avait jetés de façon si venimeuse alors qu'elle n'avait jamais rien fait d'autre que d'essayer d'atteindre ce coeur qui s'était fermé à elle. Le silence laisse son esprit s'y diriger un instant, un élan lui donne envie de venir chercher dans son sac son portable, pas pour vraiment s'en servir, mais juste voir s'il avait au moins essayer de la joindre quand bien même elle lui avait expressément demandée de ne pas le faire…sur ce sujet elle était évidemment partagée : entre la nécessité de ne pas avoir de contact pour réellement lui permettre de faire un point sur l'importance qu'il donne à leur avenir et ce besoin de savoir qu'il avait besoin d'elle…

« J'imagine que j'me dis qu'en faisant bouger les choses, j'pourrais ensuite me poser tranquille dans un coin avec ma nana sans risquer quoi que ce soit. Et comme un rappel il vient lui aussi apposer son désir d'une vie un peu plus normale si l'on puis dire, un désir finalement un peu semblable au sien, juste de pouvoir se complaire un peu dans une relation qui soit véritable et centrale, loin d'être ternie par la vie funeste qu'ils menaient tout deux. Elle acquiesce silencieusement, en réalité l'air qui se peint sur son visage le fait sans doute pour elle et elle le comprend, oh oui elle le comprend plus qu'il ne peut l'imaginer.  J'pense qu'après tout ça, j'raccrocherai. J'laisserai tomber et j'vais me tirer, avec elle, loin de tout ce merdier et si possible dans un coin paumé. Tu vois ? J'pourrais au moins me dire que j'ai rendu les choses un peu plus tranquille pour un temps. J'imagine que c'est pas trop mal. C’est un but honorable, elle le pense vraiment, peut-être que c’est ce qu’elle devrait faire pour sauver son couple qui s’effondre, juste laisser tomber toute cette folie et rentre son badge, partir d’ici, recommencer ailleurs juste eux, loin des horreurs qui ne semblent plus vouloir s’arrêter, loin de cette lassitude qui la décime lentement. C'est encore plus naïf et pourri, tu vois. » Cette fois elle vient doucement secouer la tête à la négative, un peu triste soudainement…mélancolique serait sans doute un terme plus approprié. « Non…ça ne l'est pas. Son regard vient trouver le sien et s'y égare un instant, avant de venir poursuivre sa course vers le plafond qu'elle fixe en basculant sa tête en arrière juste une seconde. Quand on a vu et subit trop de choses, le risque, l'adrénaline…elle laisse échapper de son nez une exclamation. Voir même la satisfaction et la fierté de faire une différence, ça n'a plus le même goût, plus la même importance. La jeune femme vient secouer doucement sa tête à la négative, un peu blasé sans doute par cette vérité qu'elle exprime. J'ai toujours pensé que mon travail était ce qu'il y avait de plus important et que j'étais prête à tout sacrifier pour lui, mais aujourd'hui en toute franchise j'en suis plus sûre…Une pause pendant laquelle elle observe ses pensées se refléter. Je me demande s'il me reste beaucoup à donner, si j'ai encore la force de courir au front en sachant qu'on ne gagnera jamais vraiment…sauf que c'est tout ce que je sais faire. » Parce que c'est vrai, elle n'avait pas laissé de place à beaucoup de choses, il n'y avait que son travail encore et toujours, prioritaire, essentiel, dominant.

« Personne n’a envie de vivre tout seul, aigri et en colère jusqu'à ce que l’un d’entre eux finisse par réussir à l’achever…alors c’est pas naif et encore moins pourri, je pense que t’as juste réussi à faire le choix que la plupart des flics n’arrivent pas à faire…passer a autre chose. »
(c) black pumpkin

Revenir en haut Aller en bas
Jakob Hanson

Jakob Hanson
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : unknow | we♥it | tumblr
messages : 487
quartier : en plein south side, professionnellement parlant. officieusement, il possède une maison dans le conté de Dixmoor, en banlieue de chicago
physique : deux cicatrices, blessures par balle datant de ses années de front. une large cicatrice au niveau du flan droit, résultat d'une bagarre de bar - un coup de couteau n'ayant pas été esquivé. il possède aussi une balafre assez laide sur le côté droit de la tête, là où une balle l'a frôlé de très près durant son infiltration chez les kings of speed.

Where is my mind Ft Jakob - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Where is my mind Ft Jakob   Where is my mind Ft Jakob - Page 2 EmptyDim 7 Oct - 18:33



where is my mind
EXORDIUM.
Une trentaine de minutes en voiture pour venir écouter des volontés un peu niaises. Une trentaine de minutes en voiture pour essayer de s'apprivoiser au mieux et, en soit, Jake laisse en entendre plus qu'il n'aurait pu l'imaginer en seulement quelques instants, quelques heures. Et si elle vient dire le contraire, il sait que les histoires qu'il choisit de se raconter ne sont pas les plus attrayantes qui puissent être. Il le sait, même derrière l'enclin de Daya à démentir que ce soit nul, même malgré le maigre regard qu'elle dépose sur lui avant de balayer la salle de ce dernier, l'abandonnant finalement sur le plafond, sa tête renversée. Il ne l'imite pas, la contemple juste, déposant toute son attention sur la voix de la jeune femme qui s'anime à nouveau. « Quand on a vu et subit trop de choses, le risque, l'adrénaline… Voir même la satisfaction et la fierté de faire une différence, ça n'a plus le même goût, plus la même importance. Une petite pause, la perte d'envie quant à ce qu'elle vient faire entendre. Elle connaît, autant que lui. Elle connaît les tourments que d'en espérer davantage sans pouvoir se l'apporter. Ils sont tous deux bloqués dans l'expectation d'une situation un peu plus claire, un peu plus avenante. Mais ça viendra tant coûter. Ils devront y laisser de leur force, tout une partie de ce qu'il s'essaie à faire survivre en silence. J'ai toujours pensé que mon travail était ce qu'il y avait de plus important et que j'étais prête à tout sacrifier pour lui, mais aujourd'hui en toute franchise j'en suis plus sûre… A ces mots-là, par contre, il en baisse la tête. Les dires de Daya viennent se faire reflet de ses propres songes égarés, ceux qui errent dans sa tête à la nuit tombée, quand rien ne vient vraiment le déranger. Ils sont si semblables que ça pourrait l'effrayer, lui qui pensait que rien ni personne ne pourrait penser de cette même manière un peu dérangée. Je me demande s'il me reste beaucoup à donner, si j'ai encore la force de courir au front en sachant qu'on ne gagnera jamais vraiment… sauf que c'est tout ce que je sais faire. » Parce qu'ils sont doués à ça ; des mots qu'il retient mais qui chatouille sa langue avec hargne. Non, au lieu de ça, il demeure silencieux, à sa place, attendant que les mots ne lui viennent à son tour bien qu'ils peinent à s'installer ; que pourrait-il répondre, de toute manière, à autant de vérité ? « Personne n’a envie de vivre tout seul, aigri et en colère jusqu'à ce que l’un d’entre eux finisse par réussir à l’achever… alors c’est pas naïf et encore moins pourri, je pense que t’as juste réussi à faire le choix que la plupart des flics n’arrivent pas à faire… passer a autre chose. » Et elle tombe, cette conclusion. Elle tombe, lourde de sens et pourtant, en soit, si loin de ce qu'il pourrait accomplir. Il aimerait passer à autre chose, il aimerait pouvoir se dire que ces choses-là sont derrière lui et pourtant, le voilà déjà à sympathiser avec celle qui l'accompagnera sur cette voie-là. Ils n'en sont pas sortis, ils en sont loin.

« J'en suis pas encore à passer à autre chose... ; la voix rocailleuse qui s'impose dans le séjour qu'ils animent. Jake se risque à faire entendre la dure vérité de cette histoire, celle qui résonne dans sa tête jusque tard, le soir. Il n'est pas sorti d'affaire tant que Irene y sera confronté. Il n'acceptera de laisser tomber que le jour où il pourra l'en sauver, c'est un fait sur lequel il ne reviendra pas, prêt à y mettre du cœur et ce même autant qu'il le pourra. Finalement, pour elle, prêt à mourir au combat. Un jour, certainement mais pas maintenant. Il m'reste quelques tours à jouer quand même avant de plier bagage et d'me tirer. » Il a, lui aussi, le regard ailleurs, coincé entre les idées qu'il se fait et la réalité des choses actuelles. Il a ses prunelles qui guettent l'obscurité du dehors, là où les ombres dansent, grandissantes, trahissant ce danger auquel il rêve si souvent. Et si on venait à lui enlever avant qu'il ne puisse y faire quoi que ce soit ? Et s'il échouait, à nouveau ? Si tout ce qu'il commençait en cet instant précis ne servait finalement à rien à l'avenir ? Il a le cœur qui s'en serre, les doigts qui jouent avec ce qu'il tient encore, peut-être de manière un peu plus tremblante. Elle a raison sur un point, finalement : c'est tout ce qu'ils savent faire, foncer sans réfléchir, droit au front avec l'espoir naïf de pouvoir arranger les choses, les tourner à leur avantage, apaiser les maux qui hantent les tréfonds. Ils n'ont pour force que l'espoir d'y parvenir, assouvir ce besoin de stabilité là où d'autres ont déjà échoué. « T'inquiète pas, j'suis pas encore parti hé. Il m'reste encore beaucoup à faire. Il nous reste encore beaucoup à faire, si tu préfères. » Il rectifie sa phrase, vient le faire en quelques mouvements de main pour accompagner ses mots en voyant qu'elle descend enfin son regard sur sa personne. Un maigre sourire, quelque-chose de léger mais de présent ; le sujet est lourd, dur mais l'air est moins irrespirable qu'au départ. Ils s'apprivoisent, c'était l'idée.
Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

Where is my mind Ft Jakob - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Where is my mind Ft Jakob   Where is my mind Ft Jakob - Page 2 EmptyDim 21 Oct - 2:29



Where is my mind
Way out in the water
See it swimmin'

Daya and Jakob



Where is my mind


Évidemment qu'il n'y est pas encore, mais il en a déjà fait une véritable idée, une perspective à laquelle se raccrocher et qui est d'une importance considérable pour donner un peu d'élan à ce qui leur reste à faire et c'est un pas qui lui semble gigantesque. Elle-même n'en est pas encore là et si certes l'idée comme elle le laisse entendre à commencer à germer, ce n'est pas encore un concept ancré, un projet. De ceux-là elle n'en a aucun si ce n'est soulagé le poids que les blessures passées ont laissées sur ses épaules…ça et essayer de toutes ses forces de donner à son couple la place qu'il mérite, même si en ce qui concerne ce dernier, elle n'est même plus sûre qu'il s'agisse d'une possibilité et ça l'effraie profondément. « Un jour, certainement mais pas maintenant. Il m'reste quelques tours à jouer quand même avant de plier bagage et d'me tirer. Un sourire amusé vient percer à ses lèvres et la ramène à lui alors que son regard continue de fixer le blanc impeccable de son plafond. Des tours il est évident qu’ils en auront plus d’un à jouer tous les deux et elle espérait qu’ensemble ils trouveraient la porte de sortie qu’ils semblaient curieusement chacun de leur côté chercher avec une ardeur pour le moment bien trop contenue. Peut-être que d’ici là, la jeune femme serait effectivement à même de la franchir, car force était de constater que bien que la lassitude et le manque de conviction se fasse ressentir, elle n’était pas encore prête à tourner la page sur ce qu’elle pensait juste et prioritaire. T'inquiète pas, j'suis pas encore parti hé. Il m'reste encore beaucoup à faire.» Il nous reste encore beaucoup à faire, si tu préfères. Son regard redescend finalement vers lui et elle réajuste son dos contre le dossier du canapé.  « Je sais. Je voulais juste dire par là que rien que ce soit dans ta ligne de mire c’était déjà presque un pied dehors, mais toi et moi on sait bien que c’est pas aussi facile que ça effectivement. Elle secoue la tête à a négative, sourire en coin, entre l’ironie et la langueur. On s’est foutu dans un sacré merdier en rejoignant les forces de l’ordre je te le dis !  Le ton plaisantin, elle dédramatise, sûrement plus pour elle que pour lui et en toute franchise malgré tout ça, malgré les horreurs vues et subis si c'était à refaire, elle referait certainement les mêmes choix, parce qu'au final il n'y avait rien dans son fil de carrière dont elle n'était pas profondément fière. Elle avale une autre gorgée de bière, poussé par une alcoolémie qui grimpe très sûrement et elle n'essaye même pas de retenir l'idée de ce geste, elle sait pertinemment qu'elle finira abrutie par l'alcool et c'est un peu le but en l'instant, tant pis pour les apparences. Tu sais j'admire vraiment le fait que tu t'engages là-dedans malgré que…elle lève une épaule, balance sa tête machinalement. Tu sais…que t'ai une vie privée en dehors du job. Ce qui, il fallait bien le dire, n’était pas forcément le cas de tout le monde, rarement sur le long terme en tout cas, parce que ce n’était pas le genre d’emploi qu’on laisse derrière soi à la fin de la journée, c’est un job chronophage et accaparant mentalement. Je suis pas en infiltration et je galère à faire tenir mon couple ; un rire ironique s’échappe de sa bouche avant qu’elle ne poursuive ; alors je dois dire que je te tire mon chapeau. Elle esquisse un geste de rotation de sa main libre comme pour saluer le cran dont il fait preuve. Ceci étant dit peut-être que c’est ca la vraie solution pour faire marcher une relation. Elle ponctue sa phrase d’un hochement de tête et d’un « Hmmm » laissant penser qu’elle approuve elle-même sa propre idée, avant de tendre le bras pour venir re-remplir les deux verres désormais vides qui trônent sur la table basse. Le liquide transparent se répand alors qu’elle jette un regard plaisantin vers son compatriote. Oh et pour info j’ai pas de problème avec l’alcool hein, je te rassure, c’est juste ce soir alors ; elle lève un doigt inquisiteur devant lui ; ne me juge pas tu seras mignon ! »
(c) black pumpkin

Revenir en haut Aller en bas
Jakob Hanson

Jakob Hanson
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : unknow | we♥it | tumblr
messages : 487
quartier : en plein south side, professionnellement parlant. officieusement, il possède une maison dans le conté de Dixmoor, en banlieue de chicago
physique : deux cicatrices, blessures par balle datant de ses années de front. une large cicatrice au niveau du flan droit, résultat d'une bagarre de bar - un coup de couteau n'ayant pas été esquivé. il possède aussi une balafre assez laide sur le côté droit de la tête, là où une balle l'a frôlé de très près durant son infiltration chez les kings of speed.

Where is my mind Ft Jakob - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Where is my mind Ft Jakob   Where is my mind Ft Jakob - Page 2 EmptyMar 30 Oct - 1:26



where is my mind
EXORDIUM.
« Je sais. Je voulais juste dire par là que rien que ce soit dans ta ligne de mire c’était déjà presque un pied dehors, mais toi et moi on sait bien que c’est pas aussi facile que ça effectivement. » Effectivement, oui. Il ose un sourire qui trahie néanmoins toute la réflexion qui s'essaie à prendre place malgré l'alcool qui, lentement, s'installe. Jake tait alors sa voix, la confirmation aux mots qu'elle vient d'énoncer, Daya sait pertinemment qu'ils sont désormais sur la même longueur d'onde ; même malgré tout ce qui leur reste à apprendre l'un de l'autre. Mais ils ont un temps infini devant eux, des mois ou des années ; qui sait. « On s’est foutu dans un sacré merdier en rejoignant les forces de l’ordre je te le dis ! » A cela, il acquiesce, un franc sourire cette fois le long des lèvres. Un sacré merdier, oui, c'était l'idée. Ça l'est encore quand il se risque à y penser, jamais il n'aurait imaginé que cette routine à prendre puisse être aussi compliquée, son retour de l'armée, ce n'était pas ainsi qu'il l'avait imaginé, ni même les années qui suivraient. Quoi qu'un verre improvisé, ça, si, il en avait rêvé. Et au-delà de leur conversation un peu froide et glaciale, sa nouvelle coéquipière vient lui faire une jolie démonstration de lever de coude. Il en garde un rictus imprimé, loin d'être vraiment digne de la juger ; lui-même dans un état qui commence à se faire un peu plus léger. « Tu sais j'admire vraiment le fait que tu t'engages là-dedans malgré que… Tu sais… que t'ai une vie privée en dehors du job. » Un silence, un peu long finalement, comme pour trahir le fait que ce ne soit pas si simple. Daya ira s'imaginer que malgré le fait qu'il s'y soit osé, les choses puissent parfois se compliquer mais la vérité est toute autre, bien cachée. Cette relation fait désormais partie intégrante du job dans lequel il en vient à se risquer. Le cœur qui en palpite, le souvenir du parfum qui, quelques heures à peine avant l'arrivée de sa compagnie improvisée, emplissait les couloirs de cette grande propriété. « Je suis pas en infiltration et je galère à faire tenir mon couple alors je dois dire que je te tire mon chapeau. » Un rire vient s'extirper d'entre les lèvres féminines et, finalement, le sien vient s'y mêler. Il peine à savoir ce qui peut ainsi la bouleverser mais n'insiste pas, laissant l'alcool l'y aider. Si elle était venue pour pouvoir se familiariser avec lui, il ne doute pas non plus du besoin d'évacuer qu'elle pouvait avoir pour se taper la route jusqu'ici. Mais chaque chose en son temps, qu'ils disaient. Alors il écoute, se fait attentif, non sans esquisser malgré quelques tristes sourires à ses dires. Bordel que les choses ne sont pas aussi simples qu'elles ne le paraissent. « Ceci étant dit peut-être que c’est ça la vraie solution pour faire marcher une relation. Ou peut-être pas ; mais les mots ne viennent pas, ne se prononcent pas. Non, pas ceux-là, pas en sachant qu'il pourrait avoir à s'en expliquer ensuite. Un temps de latence se perd tandis qu'elle semble y penser, se répéter ses propres mots dans sa tête avant de s'animer, les verres retrouvant un contenu désormais très apprécié. Oh et pour info j’ai pas de problème avec l’alcool hein, je te rassure, c’est juste ce soir alors ne me juge pas tu seras mignon ! » Un doigt levé, le regard qui tient à le prévenir de ne même pas essayer.

Son sourire n'en décroit pas, un peu plus imprimé que lorsqu'elle est arrivée. Il se laisse avoir par l'atmosphère qu'elle parvient à faire régner, par ce semblant de répit, bourré d'une accalmie trop longtemps tenue éloignée. Cette légèreté parvient à le prendre dans ses bras, à lui épargner ces instants à ruminer en songeant à la couleur que pourrait avoir l'enfer qui le guette ici-bas. Daya, ce soir, en plus de devenir cette possible amie, se fait soleil de sa nuit. « Je juge pas, promis, si t'en fait de même parce que j'vais te suivre jusqu'à ce que tu en tombes. » Un clin d’œil et un bref rire avant qu'il ne vienne se saisir de son propre verre à nouveau plein, l'éclat coloré de son regard venant trouver le sien. « A cette putain d'alcoolémie momentanée et aux couples qui peuvent tenir mais qui peinent à le faire. » Un levé de verre, la main qui revient épouser le solide qui se vide. Il laisse la brûlure user de ses charmes contre sa trachée, l'amener – j'avoue – à tousser légèrement malgré ceux déjà descendus. Il ne s'en cache pas, assume complètement de ne pas être de ces habitués aux liquides troublés. « Alors, j'te lance sur quoi... hm ? La chose la plus débile que tu ais dû faire durant ton taf ? Ou l'appel le plus misérable que t'ais pu avoir à gérer d'puis le central ? » Il se risque sur un ton plus léger, quelque-chose d'un peu moins lourd. Oui, il ne revient pas sur l'idée des couples, pas plus que lorsqu'ils portaient un toast à ces derniers. Laissons-les où ils sont pour ce soir, le copain de Daya probablement à ruminer, Irene retournée auprès de Seb cet ami dépravé. Un maigre sourire à y songer, quelque-chose qu'il tient à faire disparaître désormais. « Ouais, j'me dis qu'un peu de trucs cons ça peut pas nous faire du mal et ça te changera les idées. Allez, balance tes dossiers. » Il s'installe bien mieux, de manière complètement décontractée, Faith venant l'imiter dans la foulée. La chienne se perd entre eux deux, la tête posée sur les jambes de son maître quand ses pattes arrières trônent fièrement sur celle de leur nouvelle convive pour la soirée, la nuit qu'ils ont à braver. Assiégé mais pas complètement bloqué, il se penche, venant saisir la bouteille qui patientait sagement sur la table pour entamer un peu plus de proximité. Le goulot rejoint ses lèvres, une gorgée avalée avant que cette dernière ne soit proposée à sa voisine de canapé. « Un peu de courage avant de laisser place au ridicule. »
Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

Where is my mind Ft Jakob - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Where is my mind Ft Jakob   Where is my mind Ft Jakob - Page 2 EmptyDim 4 Nov - 4:28



Where is my mind
Way out in the water
See it swimmin'

Daya and Jakob



Where is my mind


Au moins ça le fait sourire, c'est déjà ca et elle espère vraiment qu'il ne va pas s'imaginer qu'elle est une de ses espèces d'alcoolos fonctionnelles parce que c'est quand même bien loin d'être le cas, même si ce n'est pas franchement évident en l'instant elle le reconnaît bien. « Je juge pas, promis, si t'en fait de même parce que j'vais te suivre jusqu'à ce que tu en tombes. Cette fois c'est elle qui lui adresse un large sourire, ça lui semble être un plan parfait, en tout cas c'est le sien. La jeune femme attrape son verre en suivant le geste annoncé par Jakob et elle lève alors qu'il porte un toast, en soit plein de vérité. Ils pourraient tenir, elle y croit vraiment, elle sait qu'ils ont traversés des tempêtes bien plus tumultueuses que celle-ci, mais elle sait aussi qu'elle pourrait être l'épreuve de trop, c'est ce qu'elle redoute en réalité, ce qu'elle essaye de noyer au fond du verre fermement serrer dans sa main droite. Un léger hochement de tête comme pour valider son choix … - Ou qui l'ont trop fait ! Et le liquide qui vient finalement brûler sauvagement sa trachée ne laissant pour seule ponctuation qu’une grimace hideuse qui vient tordre son visage avant de venir laisser le shot claquer contre la table basse du salon. Elle laisse retomber son dos contre les coussins et sa tête sur le haut du dossier et pousse un soupir entre le soulagement et la fatigue. Alors, j'te lance sur quoi... hm ? La chose la plus débile que tu ais dû faire durant ton taf ? Ou l'appel le plus misérable que t'ais pu avoir à gérer d'puis le central ?  C’est inattendu et ça lui fait relever la tête pour venir rencontrer son regard presque instantanément, un sourire qui vient se perdre au coin de ses lèvres. Ouais, j'me dis qu'un peu de trucs cons ça peut pas nous faire du mal et ça te changera les idées. Allez, balance tes dossiers.  Il a raison, ils ont assez ruminer sur le passé, sur leur Ô combien dramatique traumatismes et sur toutes les raisons qui pourraient faire d’eux une histoire pathétique….ce qu’elle ne croit pas être, ce qu’elle ne croit pas qu’il soit…oh non. L’indienne laisse échapper un rire malicieux en secouant la tête, parfaitement amusée par l’idée. – Hummm elle réfléchit, mais se laisse interrompre par la chienne qui vient s'étendre de tout son long entre eux deux et vient la gratifier de ses pattes arrière agitées qui finalement se posent sur ses genoux. Ça la fait sourire et la ramène à sa propre chienne restée à l'appartement, bon en théorie ce n'est pas la sienne, mais celle de Josef, mais quand même. D'une main elle vient caresser le dos de l'animal pendant que son maître décide de ne plus s'encombrer d'un verre et vient enquiller une large gorgée directement à la bouteille qu'il lui tend dans la foulée. Un peu de courage avant de laisser place au ridicule. Un éclat de rire et elle accepte l'invitation, se saisit à son tour de la bouteille et la porte à ses lèvres qui malgré le verre qu'elle vient de boire ne sont pas pour autant anesthésier, ce n'est pas tout à fait le cas du filtre habituelle qui peut la qualifier. Ça passe pourtant relativement facilement, un courage brûlant ou en tout cas une dose comme il dit de brouillard supplémentaire pour taire ses plus sombres pensées. – Pfiuuuu, tu sais quoi j'ai pas bu comme ça depuis environ…son visage marque une intense réflexion je sais même plus. Un éclat de rire comme une virgule au milieu de sa phrase donne un peu plus de candeur à la situation. Je crois que ma dernière cuite, une vraie j'entends, doit dater d'il y a trois ans… Elle secoue la tête à la négative avec un sourire. Puis finalement : Bon alors ! La flic se frotte vigoureusement les mains et se décide finalement à totalement jouer à ce jeu qui lui parle bien. Ah je sais ! Faut remonter loin, c'était avant l'anti-gang, avant la crime, quand j'étais encore un simple agent toute fraîche et innocente, j'étais de patrouille de nuit avec mon coéquipier de l'époque qui avait franchement plus de bouteille que moi, le genre de type un peu sévère avec qui s'était pas franchement possible de la jouer cool, tu vois le genre ?! Bref, on est dispatchés sur une intrusion, une vieille dame un peu paniquée, jusque là rien d'anormal, jusqu'au moment où on débarque et découvre que l'intru en question est…accroche-toi bien…un fantôme… Elle laisse le silence venir donner un peu de poids à sa révélation. Oui oui un fantôme…un rire, encore un finalement qui s’intercale. La procédure aurait voulu qu’on parte et qu’on reporte l’incident, mais c’est là où ca devient encore plus…inattendu, c’est que mon collègue ce type que j’avais même jamais vu sourire, se décide à procéder à l’arrestation du dit fantôme…c’était hilarant….et la vieille dame était ravie du service rendu ! Elle se met à rire, dieu qu’il s’en était passé depuis. C’est avec un éclat provocateur dans le regard qu’elle lui retourne ensuite la question. A ton tour, est-ce que tu penses pouvoir battre ça ? Parce que j’ai aussi une histoire avec une tortue. Un sourire détendue. Tu peux aussi boire si t’as pas mieux…Daya lève une épaule. Choisie ton poison ! »

(c) black pumpkin

Revenir en haut Aller en bas
Jakob Hanson

Jakob Hanson
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : unknow | we♥it | tumblr
messages : 487
quartier : en plein south side, professionnellement parlant. officieusement, il possède une maison dans le conté de Dixmoor, en banlieue de chicago
physique : deux cicatrices, blessures par balle datant de ses années de front. une large cicatrice au niveau du flan droit, résultat d'une bagarre de bar - un coup de couteau n'ayant pas été esquivé. il possède aussi une balafre assez laide sur le côté droit de la tête, là où une balle l'a frôlé de très près durant son infiltration chez les kings of speed.

Where is my mind Ft Jakob - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Where is my mind Ft Jakob   Where is my mind Ft Jakob - Page 2 EmptyDim 18 Nov - 20:47



where is my mind
EXORDIUM.
La gorgée est directe, instinctive. L'invitation est acceptée sans qu'elle n'ait à y réfléchir et ça l'amène à en sourire, ce qu'elle cache derrière ses actions doivent bien valoir les effluves qu'elle laisse s'immiscer, parcourir ses veines avec son sang sans aucune honte apparente. « Pfiuuuu, tu sais quoi j'ai pas bu comme ça depuis environ… ; les songes qui se tournent vers elle, la fin de la phrase est désormais attendue. Il pourrait prétendre à la même chose mais ce serait mentir, sa dernière cuite ne remonte pas à tellement longtemps. ...je sais même plus. Je crois que ma dernière cuite, une vraie j'entends, doit dater d'il y a trois ans… En effet, vu sous cet angle, pas étonnant qu'elle en soit à flancher légèrement. Il est des choses dont on ne perd pas l'habitude mais l'ébriété, elle se perd aussi facilement qu'elle revient, souvent brutalement. Aussi, il lui accorde le droit d'être un peu défaite rien que pour le temps désormais passé depuis la dernière fois qu'elle s'y est risquée. Bon alors ! Un peu d'élan et voilà que sa voix lui revient, prête à répondre au jeu lancé. Il écoute, se fait attentif. Jake en a besoin, ces derniers temps, de cette légèreté devenue trop rare. Parce qu'il peine à se souvenir de ses dernières heures de paix, pouvait prétexter que la présence d'Irene l'y aidait mais ce serait mentir. Il ne se passe pas un instant en sa compagnie sans qu'il n'essaie d'appréhender le pire qui pourrait les toucher. Il fait taire cette idée, bannissant ces souvenirs de sa tête pour ce soir. Rien que pour ce soir. L'heure n'est pas aux regrets et aux craintes ; mais à toute autre chose. Et Daya parvient à rappeler son esprit à elle, continuant sur sa lancée, sur l'histoire qu'elle prend plaisir visiblement à raconter. Un peu de calme et de rires, une soirée loin de tout ce qu'ils pourraient appelé le « pire ». […] Bref, on est dispatchés sur une intrusion, une vieille dame un peu paniquée, jusque là rien d'anormal, jusqu'au moment où on débarque et découvre que l'intru en question est… accroche-toi bien… un fantôme… ; un instant de pause, les sourcils de l'hispanique se fronce. Il hésite à suivre, à y croire, retenant ce maigre rictus qui menace d'ors et déjà de s'installer sur ses lèvres. Lui qui pensait que ce genre d'histoires n'était qu'un mythe. Oui oui, un fantôme… Elle insiste, vient ponctuer son histoire d'un rire franc et complètement justifié. Lui-même, prit de court, vient l'imiter. La procédure aurait voulu qu’on parte et qu’on reporte l’incident, mais c’est là où ça devient encore plus… inattendu, c’est que mon collègue – ce type que j’avais même jamais vu sourire, se décide à procéder à l’arrestation du dit fantôme… c’était hilarant... et la vieille dame était ravie du service rendu ! » Il peine à s'en remettre, trahissant la manière dont elle parvient à l'en détendre. Jakob se perd dans cette atmosphère désormais bien plus légère et bordel que la satisfaction en vaut le coup. « A ton tour, est-ce que tu penses pouvoir battre ça ? Parce que j’ai aussi une histoire avec une tortue. Tu peux aussi boire si t’as pas mieux… Choisis ton poison ! »

Aussi, il ne se redresse pas de suite pour saisir la bouteille. Non, il s'offre un moment de réflexion, un petit tour dans ses souvenirs les plus profonds. Il cherche le ridicule, l'animation. Il cherche l'histoire qui pourrait faire perdurer cette ambiance bon enfant si salvatrice. Il en a besoin, pourrait s'y perdre avec un tel engouement qu'il peinerait à en revenir. Et si les instants comme ceux-là se font rare dans ses dernières années, il se souvient néanmoins d'un point fort de sa première guerre, de son premier départ, des terres foulées en uniforme, l'arme en main au cas où les choses devraient mal tournées. Il se souvient des pas qu'il suivait, des décisions prises quand ils s'étaient échoués, lui et Sebastian avant que tout ne soit si compliqué. « J'ai peut-être quelque-chose... J'suis pas sûr que ça puisse rivaliser avec ton histoire mais qui sait, dans ma tête elle reste assez cool et bien chargée. Une petite pause tandis qu'il se réinstalle du mieux qu'il peut malgré la présence de Faith sur ses jambes. Il fait ce qu'il peut pour ne pas la déranger, lui assurer le confort qu'elle est venue réclamer en se couchant de part et d'autres des deux âmes présentes dans sa maison. Oui, sa maison. Parce qu'elle est bien plus chez elle qu'il ne l'est lui, faisant en sorte qu'elle ne manque de rien avant de se souvenir qu'il doit aussi survivre pour cela. C'était au front, la première fois que j'y suis allé. On s'était paumé avec mon coéquipier après une embuscade, il a fallu qu'on retourne à la première base comme des cons. J'te passe les détails, il faisait chaud comme jamais et on venait de marcher, pff... j'sais plus, peut-être une vingtaine de kilomètres ? Bref, on arrive dans des espèces de dunes quand on entend un mec gueuler comme un dératé. J'te laisse imaginer ce qu'on a fait hein, les grands héros des sables. Il laisse un rire s'extirper d'entre ses lèvres sur lesquelles, finalement, le verre de la bouteille vient se déposer. Une gorgée pour raconter cette histoire complètement hallucinante qu'il ne parvient pas à oublier. On y est allé en courant jusqu'à perdre nos putains de poumons et une fois là-bas, le mec nous a couru dessus pour nous dire que son chameau avait parlé et qu'il réclamait une rançon en échange de l'eau qu'il venait de boire et qui appartenait au mec en question. »
Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

Where is my mind Ft Jakob - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Where is my mind Ft Jakob   Where is my mind Ft Jakob - Page 2 EmptyDim 25 Nov - 2:33



Where is my mind
Way out in the water
See it swimmin'

Daya and Jakob



Where is my mind


Cette légèreté à laquelle ensemble ils essayent de s'adonner, ne sera que de courte durée elle le sait quelque part au fond de son esprit, derrière l'envie presque incontrôlable d'oublier le pourquoi, le comment de tout ce qui l'avait amené ici ce soir : le travail, la misère qui se répand comme un poison là dehors au moment même où ils parlent, les mots que celui qui partageait sa vie lui avait jeté et ceux qu'il lui avait dissimulé. Elle n'y pensait pas, n'en voulais pas, pas ce soir…Cette compagnie finalement elle l'avait bien choisi, elle et l'alcool qui donnait le rythme d'un échange dénué de logique, dénué d'intimité réelle, mais qui pourtant donnait mieux le change qu'elle ne l'aurait cru, parce qu'au final elle s'y perdait suffisamment pour tenir le coup et laisser sur la jetée qu'elle avait quittée quelques heures plus tôt tout ce qui venait dangereusement faire vaciller ses fondations. Sa petite histoire fait mouche, elle l'avait en toute honnêteté un peu oubliée avec le temps et dieu sait pourquoi elle était venue s'imposer sans grande réflexion. Il s'en était passé du temps depuis, l'Indienne n'était plus aussi naïve, bien qu'elle ne l'avait jamais vraiment été tant que ça, juste la dose qui s'attache inexorablement à la candeur de l'ignorance, elle avait tant appris, subis, vécu depuis ses premiers pas dans ce monde à la fois trop obscur et pourtant si gratifiant et elle avait oubliée qu'un jour son boulot n'avait pas été aussi intense et dévorant.

Jakob prend le temps de réfléchir et Daya n’en attendait pas moins de lui, il serait bien trop facile de choisir la bouteille sans même se donner la peine d’essayer de trouver une réponse à sa petite histoire, elle considérerait ça comme de la triche de toute façon et ne le laisserait dans tous les cas certainement pas s’en sortir aussi facilement que ça. Il finit par reprendre la parole alors qu’un sourire malin s’accroche à ses lèvres jusqu’ici sagement fermé pour lui laisser champ libre. « J'ai peut-être quelque-chose... J'suis pas sûr que ça puisse rivaliser avec ton histoire mais qui sait, dans ma tête elle reste assez cool et bien chargée. D’un geste brusque de la main elle vient chasser ce qu’il dit, levant les yeux au ciel au passage, au cas où ce ne serait pas déjà suffisamment clair. On est jamais trop prudent pas vrai ? Qui plus est, elle lui dirait bien que ce n’est pas une compétition, mais ca en est une, amicale évidemment, mais elle doute qu’il puisse faire mieux que son anecdote et daya adore gagner. Et l’histoire commence, dans un contexte qu’on n’imaginerait probablement pas vraiment propice à quelque chose de cocasse, ceci étant dit elle sait que les feuilletons estampillés « armé » sont souvent les plus surprenants et accessoirement les plus croustillantes alors elle ne cache pas vraiment son intérêt. Il faisait chaud comme jamais et on venait de marcher, pff... j'sais plus, peut-être une vingtaine de kilomètres ? Bref, on arrive dans des espèces de dunes quand on entend un mec gueuler comme un dératé. J'te laisse imaginer ce qu'on a fait hein, les grands héros des sables. Un rire léger, elle imagine fort bien oui, curieusement ça lui paraît assez facile de se dresser des images vivaces, l’alcool apparemment fait des merveilles pour son imagination. On y est allé en courant jusqu'à perdre nos putains de poumons et une fois là-bas, le mec nous a couru dessus pour nous dire que son chameau avait parlé et qu'il réclamait une rançon en échange de l'eau qu'il venait de boire et qui appartenait au mec en question. » Okay, même en s’attendant à une chute dénué de sens et potentiellement humoristique celle-là elle ne l’avait pas vraiment vu venir. Un rire franc s’échappe de ses lèvres et elle secoue la tête à la négative avec une vigueur toute relative. Il n’est pas en reste avec son histoire clairement. – Je te l’accorde ca change des histoires habituelles quand on pense au déploiement de l’armée. Un ricanement qui vient s’ajouter et elle tend la main pour qu’il lui passe la bouteille déjà bien entamée. Une fois réceptionnée, elle vient en avaler une bonne rasade, encore une fois sans vraiment de plaisir immédiat. Vous avez fait quoi du coup ? En quoi est-ce qu’on paye un putain de chameau dis-moi ? Ca l’amuse, c’est complètement hors du temps cette histoire, au moins autant que la sienne en tout cas. Tu sais quoi, y a pas assez d’histoire de ce genre à l’anti-gang, y a pas d’histoire fun JA-MAIS ! Pourtant je suis sûre que ca ferait de mal à personne de se détendre ne serait-ce que de temps en temps..eurf c’est pas comme si on voyait pas des horreurs tous les jours. Une moue pleine de réflexion vient s’afficher sur les traits de son visage alors qu’elle lève légèrement la bouteille. Plus de chameau, moins de sérieux…voilà ce qu’il nous faudrait. T'en penses quoi? Tu signes ou pas? » Elle vient ensuite avaler une autre gorgée avant de revenir poser la bouteille sur la table et entre eux deux.


(c) black pumpkin

Revenir en haut Aller en bas
Jakob Hanson

Jakob Hanson
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : unknow | we♥it | tumblr
messages : 487
quartier : en plein south side, professionnellement parlant. officieusement, il possède une maison dans le conté de Dixmoor, en banlieue de chicago
physique : deux cicatrices, blessures par balle datant de ses années de front. une large cicatrice au niveau du flan droit, résultat d'une bagarre de bar - un coup de couteau n'ayant pas été esquivé. il possède aussi une balafre assez laide sur le côté droit de la tête, là où une balle l'a frôlé de très près durant son infiltration chez les kings of speed.

Where is my mind Ft Jakob - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Where is my mind Ft Jakob   Where is my mind Ft Jakob - Page 2 EmptyLun 10 Déc - 22:47



where is my mind
EXORDIUM.
Il lui laisse le temps d'encaisser son histoire, le pittoresque de cette aventure. Jake, lui, s'en souvient comme si elle venait d'arriver, sur ses traits résident cette même surprise que par le passé. Mais ce sont les souvenirs qu'il souhaite en garder, au moins pour l'image qu'il porte désormais de Seb. Derrière les querelles, les tensions ; derrière les coups donnés parfois par réflexe quant à son comportement à la con, il a été celui en qui sa confiance s'était basée, celui qui avait été un pilier des plus solides pour ce qu'ils avaient à traverser. Il avait été son coéquipier. Une petite moue s'offre le luxe de se trahir sur son visage qu'il baisse dans la foulée, la nostalgie reprenant ses droits grâce à l'alcool qu'ils partagent depuis qu'elle est là. « Je te l’accorde, ça change des histoires habituelles quand on pense au déploiement de l’armée. » Il acquiesce, laisse un bref rire s'extirper d'entre ses lèvres pour approuver ce fait-là : trop peu d'histoires dans ce genre survivent à ce qui se passe là-bas. La bouteille, quant à elle, continue son périple entre les mains féminines, glissant à nouveau entre ses doigts avant de flirter une énième fois avec ses lèvres. Ce soir, tout doit disparaître. « Vous avez fait quoi du coup ? En quoi est-ce qu’on paye un putain de chameau dis-moi ? » Il hausse les épaules, répondant par cela à sa dernière question qui, d'ailleurs, l'amène à rire de bon cœur. C'est une bonne question, en soit. En quoi ça se paye, un chameau en colère ? Il essaiera d'y réfléchir pour la prochaine fois. «  Tu sais quoi, y a pas assez d’histoire de ce genre à l’anti-gang, y a pas d’histoire fun JA-MAIS ! Il se retient de lui demander si ça l'étonne vraiment, de faire entendre les appropries qu'il possède sur les membres de cette branche-là. Dans sa carrière, Jakob a eut la possibilité d'en rencontrer quelques-uns et jamais aucun d'eux ne s'est montré aussi divertissant que l'est son intermédiaire de ce soir. Pourtant je suis sûre que ça ferait de mal à personne de se détendre ne serait-ce que de temps en temps.. eurf c’est pas comme si on voyait pas des horreurs tous les jours. Là-dessus, elle marque un point. Le rire s'est fait bannir de ces institutions, condamné à ne subsister qu'en ceux qui ont compris que ça pourrait les sauver. Les autres, eh bien, tant pis pour eux. Plus de chameaux, moins de sérieux… voilà ce qu’il nous faudrait. T'en penses quoi? Tu signes ou pas ? »

Il lève enfin son regard sur elle, guettant la manière dont la bouteille se lève une fois encore. Un sourire, la main qui se tend pour réclamer ce bien qu'ils partagent. « Je signe si tu me laisses au moins de quoi boire, t'es en train de te faire la bouteille toute seule comme une grande là. » Un rire franc qui se glisse d'entre ses lèvres, une taquinerie plus qu'un reproche. Il joue là-dessus, commençant à sentir la chaleur de l'alcool se faire un peu plus dense. Tant pis pour la lucidité, pourvu qu'il puisse au moins s'amuser. Aussi, quand la bouteille lui revient, il se donne le droit de la terminer, faisant disparaître les quatre à cinq gorgées qui restaient, celles qui attendaient patiemment dans le fond de la bouteille. Lui s'en éprend, s'en enivre assez facilement. Jake n'est plus à ça près et Daya est parvenue à le détendre plus qu'il ne pensait pouvoir l'être dans cette situation. Ils ont choisi la bonne voie en se risquant là. Une caresse sur Faith avant qu'il ne se redresse, Jake se défait du premier cadavre de bouteille pour le déposer sur la table, s'offrant un rapide coup d’œil sur son téléphone comme pour s'assurer qu'il ne manque rien avant de s'affaler à nouveau. « Tu vas pas t'faire taper sur les doigts d'être parti boire chez un mec sur un coup de tête comme ça ? » La question se fait instinctive, il n'y réfléchie pas plus ça ; n'en possède plus les esprits adéquates pour être maître de ses mots. Jakob continue seulement sur sa lancée, entrant un peu plus dans son monde à chaque seconde qui s'estompe. « Non pas qu'on fasse quelque-chose de mal m'enfin, j'imagine que tu comptes rester là au moins cette nuit et j'me doute que ça puisse faire chelou. Il porte son regard sur elle en laissant ses paroles lui échapper, soudainement prit d'une espèce de gêne quant à ce qu'elle pourrait en penser. Il n'essaie pas de la faire culpabiliser, bien au contraire, l'hispanique s'assure surtout de ne pas être celui qui compliquera davantage les choses. J'veux dire, tu peux rester autant que tu veux hein, y'a pas de soucis là-dessus au contraire mais j'veux pas foutre la merde malgré moi, t'vois ? »
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


Where is my mind Ft Jakob - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Where is my mind Ft Jakob   Where is my mind Ft Jakob - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Where is my mind Ft Jakob
Revenir en haut 
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
 Sujets similaires
-
» peace of mind | ayleen
» Step one — Control your mind. - Nikki
» never forget who we are - jakob
» choices | jakob h

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Windy City 911 :: VILLES ALENTOURS & RESTE DU MONDE :: ILLINOIS-
Sauter vers: