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Addison Adler

Addison Adler

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physique : Des cicatrices verticales sur les poignets, vestiges d'une tentative de suicide. Elle les caches la plupart du temps sous des bracelets. Une autre au bas ventre après une opération de l'appendice.

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 2 EmptyDim 19 Aoû - 6:37

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EXORDIUM.
Je ne sais pas si je me refuse à en tirer des conclusions qui potentiellement pourraient mettre un terme à cet interlude ou si je n'en ait réellement pas. Je n'aime pas l'idée de juger quelqu'un au vu des actions de sa famille, après tout, je n'aime pas toujours être associé à la mienne et je sais pertinemment que plus d'un des membres qui la compose se passerait bien volontiers de mes frasques trop nombreuses. Alors, je me dis qu'il me faut un peu plus de temps pour me faire une idée sur l'homme qui me fait face. Pourquoi ? Je n'en ai pas la moindre idée, elle est juste là et je la suis comme bien trop souvent et ce n'est de toute façon pas comme si je n'avais pas besoin du divertissement ce soir. Peut-être que c'est une façon de garder autre chose que cette grossière erreur de parcours.

Il reste assis alors que je suis déjà debout devant lui, la tête dès lors presque dehors et il reste silencieux et immobile. La surprise peut-être, chacun son tour de rester interdit il faut croire, son regard me détaille et je le fixe d'un air interrogateur qui ne semble pas vouloir quitter mon visage, en tous les cas pas avant d'obtenir une réponse. Elle ne se fait pas attendre si longtemps que ça, mais dans l'impatience de mes impulsions soudaine cela me paraît finalement bien différent. Mon compagnon de soirée finit donc par se lever, invitant un sourire satisfait sur mes lèvres, je récupère donc ma pochette sur le tissu sombre de la banquette, avant de faire volte-face pour me frayer un chemin au milieu des corps agités et brûlants. Je suis plutôt contente de sortir de ce club, trop chaud, trop de bruit et de lumières agressives et si c'est sans aucun doute ce que j'étais venu y chercher, ce n'est pourtant pas ce qui a peuplé ma soirée, ni d'ailleurs ce qui me fait envie en l'instant. L'air est frais et j'enfile mon manteau alors que nous sommes déjà dehors, le mois de décembre est violent cette année et les températures proches de l'air glacial si on me demande mon opinion, je boutonne donc le tissu rapidement et vient serrer autour de ma poitrine mes bras. « Faim faim ou juste faim, la dame ? Je me retourne vers lui et lui adresse un sourire. – Faim faim ! Peut-être parce que mon dîner, à ce soir consister en l’absorption de plus de cocktails que je n’aurais dû en boire. Je crois que j’ai besoin de quelque chose de consistant si je ne veux pas finir dans un piteux état demain matin. - T'en veux une ? Ronnie me tends son paquet de cigarette dont je me saisis bien volontiers bien qu'il soit de toute évidence dans un état proche de la mort, la grossière erreur de la poche arrière j'imagine. Classique. J'en tire cependant une et lui rend le carton avant de glisser le tube blanc entre mes lèvres. Il n'y reste pas longtemps puisque je le glisse la seconde d'après entre mes doigts pour me permettre de parler. - Je vais outrageusement abuser et t'emprunter aussi ton briquet ! Je lui lance cela sur le ton de la plaisanterie et vient même en rajouter en secouant la tête à la négative, lorsqu’il me le tend. Je sais je sais. Je suis déjà en train de regarder de part et d'autre de la rue lorsque je le lui rend d'un air distrait, laissant échapper un vaste nuage de fumée du seuil de ma bouche. J'essaye de me situer, bien sûr je sais plus ou moins où je me trouve, je ne suis pas non plus complètement faite, mais j'ignore si j'ai déjà mangée quelque part dans le coin auparavant. Et puis l'évidence me frappe au vu de l'heure qu'il est je doute très franchement que le type de restaurant que je fréquente habituellement ne servent encore ou soit ouvert pour ce que ça change. - Bon, j'te suis du coup. Tu m'invites déjà, j'vais pas en plus imposer l'endroit.  Je viens tirer une latte sur ma cigarette et prend encore une seconde de réflexion, déplaçant mes lèvres sur la gauche, puis la droite dans une moue réfléchie. – Par là ! Je tends mon bras vers la gauche, lui adresse un sourire amusé et commence à avancer avec en toute franchise pas la moindre idée de l’endroit où je vais.  Je pense qu’une pizza c'est une bonne idée. J’hausse une épaule, agitant ma tête. C’est toujours une bonne idée, tout le monde aime la pizza. T’aimes la pizza ? Je ne lui dis pas pour autant que j'ignore si la direction que je prends nous conduiras à trouver ce que je cherche, pas vraiment par volonté, mais plus parce que là tout de suite je n'y vois franchement pas une information importante, je suis trop occupé à réfléchir non seulement à ce que je voudrais manger, mais aussi à ce qu'il m'a révélé sur son passé ou plutôt sur sa famille, c'est vraiment très étrange comme révélation à faire à quelqu'un qu'on ne connaît pas et j'essaye je crois de comprendre le but de la manoeuvre, sans me dire un seul instant qu'il n'y en a peut-être pas et que seul l'alcool avait délié ainsi sa langue.

C'était souvent le cas pour beaucoup de gens, le côté trop bavard ou en tout cas l'élan de partage un peu trop poussé, je ne crois pas faire partie de ces gens-là, parce que peu importe les substances psychoactives, je n'aime pas parler de moi, je n'aime pas me dévoiler de cette façon, le secret et la discrétion sur ma propre personne, m'ont été inculqués de façon bien trop profonde pour que je n'arrive à la laisser s'échapper, peut-être que c'est pour ça que j'ai tendance à me désinhiber de façon plus physique que verbale, c'est peut-être comme ça que mon inconscient fonctionne. Je m'égare, je ne sais combien de temps avant que sa voix ne me ramène aux trottoirs de Chicago, à ses rues encore silencieuses et ponctué d'éclats de voix ici et là, il me relance sur cette histoire de tatouage. Je ne l'ai pas oublié, j'avais juste arrêté d'y penser au profit d'autre chose j'imagine. - Hinhin absolument ! ça à l'air marrant ! Je lui adresse un large sourire en levant mes sourcils avec un air malin. Je me suis toujours demandé quelle sensation ça faisait. Y à des endroits qui-t-on fait vraiment mal ? Parce que je n'ai pas manqué de remarquer qu'il en avait plus d'un lui-même. Ceci dit il va d'abord falloir que je te fasse dessoûlé un peu avant de te laisser me toucher ! Enivrée, spontanée, mais encore suffisamment alerte faut-il croire. Dis-moi tout !  Qu'est-ce qui marche sur toi monsieur l'artiste ? »
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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 2 EmptyJeu 6 Sep - 21:21



ACTE I - SCENE II | run free
EXORDIUM.


La question s'est imposée toute seule, traînant dans son esprit comme attendant son tour, là dans la file de ses réflexions. Il y a songé quant à la direction qu'ils ont finalement pris, plus proche d'un retour chez lui que d'un restaurant quelconque ; quoi que, finalement, pour une pizza, ils ne seront pas déçus vu le nombre qui ont poussé par là-bas. C'est qu'il est habitué à une certaine route pour rejoindre le premier métro de la rue ; le souci des âmes enivrées qui en oublie comment conduire sans danger. « Hinhin absolument ! Ça a l'air marrant ! » Un sourire qui vient ponctuer la prise de parole de sa compagne improvisée pour ce soir, celle qui vient offrir un large sourire quant à l'idée qu'il vient de rappeler. Il avait été comme ça aussi, lors de son premier ; curieux et impatient, à se poser toutes les questions qui puissent exister. Ces mêmes questions qu'elle vient finalement détourner pour la conversation, pour leur petite soirée. « Je me suis toujours demandé quelle sensation ça faisait. Y à des endroits qui-t-on fait vraiment mal ? » Il trahie un petit signe de tête comme pour lui faire savoir qu'en effet, certains d'entre eux, il ne les oubliera pas à la manière dont il avait pu le sentir passer. Mais c'est un choix à faire, à surmonter, une légère douleur pour un plaisir continue juste après. C'est de cette manière qu'il raisonne, de cette manière qu'il sait que beaucoup pense. Parce qu'en faire un, malgré la douleur, c'est se projeter pour d'autres ensuite. L'ultime drogue dont on peine à se soigner, elle ne passe jamais. « Ceci dit, il va d'abord falloir que je te fasse dessoûlé un peu avant de te laisser me toucher ! » Un sourire qui vient s'inscrire, parce qu'elle marque un point, l'alcool n'en étant pas forcément un pour ce qu'il lui a proposé. Il s'en sent même un peu con, sur l'instant, la laissant un peu plus prendre les devants. « Dis-moi tout !  Qu'est-ce qui marche sur toi monsieur l'artiste ? » Question pertinente, il essaie d'y réfléchir, de se souvenir, nombreuses ont été les soirées à chercher ce genre d'idées, comment lui permettre de se remettre pour pouvoir au moins conduire en toute sérénité. Souvent, la question terminait par être abandonnée, l'esprit du roux se faisant trop embrumé pour lui permettre de rester éveillé. Il s'en souvient maintenant, peu de choses ont réellement fonctionné. Pourtant, il continue de chercher, songeant à la seule chose, ce foutu mythe, qu'on lui ait déjà conté. Il paraît que ça fonctionne, au moins sur ceux qui n'ont pas la descente facile et un souci de consommation. Qui sait, il n'estime pas vraiment avoir trop bu ce soir et s'il n'essaie pas, il ne risque pas de se faire une opinion sur ce qu'il pourrait être sympa à savoir. Et le fait qu'elle puisse s'impliquer parvient aussi à le décider, elle donne le change à cette soirée jusqu'alors des plus ratées. Il apprécie à savoir qu'elle soit intéressée, non pas par ce que d'autres auraient pu attendre, mais par ce talent sur lequel il ne s’étend finalement que trop peu souvent.

« J'dirai une pizza et un putain de café bien bien corsé, tu vois le genre ? » La voix qui lui revient, qui s'impose dans la ruelle qu'ils franchissent sans vraiment d'allure bien précise. « Mais ça à la limite, j'peux l'avoir à domicile donc ça compte pas. » Parce qu'il sait comment le doser, parce qu'il sait comment au mieux se réveiller. Ronnie n'insiste néanmoins pas plus sur le sujet, laissant la Belle s'en faire son idée. « Faut juste que j'me cale un truc dans le bide en attendant. » Un clin d’œil, le retour sur le dîner qu'ils vont s'improviser, tardivement mais tout de même. Aussi, ils franchissent les quelques ruelles voisines, passant devant le métro qu'il a pour habitude d'emprunter, s'aventurant dans les couloirs assombris d'un quartier qu'il ne connaît pas plus que ça. Ils sont en terre inconnue, loin des sentiers connus. Chose qu'il tait, néanmoins, laissant la jeune femme continuer sur ce chemin, parce qu'elle semble savoir où elle va, parce qu'elle semble connaître bien mieux cet endroit ; et peut-être se trompe-t-il finalement, mais ils en sont là, à faire tout et n'importe. C'est un peu l'esprit de cette soirée, en soit, ne pas réfléchir pleinement à ce qui adviendra. Ça lui convient, ça l'emmène sur une toute autre idée que celle qu'il s'était faite de base, l'esprit un peu troublé, les songes bien fatigués. Et à force de marcher, y'a une question qui ose s'énoncer. « T'es sûre que tu sais où on va ? » Qu'il vient faire entendre, prêt à plaisanter. Il parvient à sa hauteur, s'offrant une nouvelle cigarette malgré la dernière récemment écrasée. C'est le souci d'un Ronnie, bourré, sa philosophie devient « clope sur clope qui à s'en faire tousser ».  
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Addison Adler

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 2 EmptyMar 11 Sep - 2:18

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EXORDIUM.
Pizza et café voilà deux choses qu'il n'était pas difficile de trouver dans une ville comme Chicago et je ne doutais pas du fait qu'un des nombreux restaurants ouverts tard la nuit ne tarderait pas à surgir sur nos pas. Je hoche la tête et lève un sourcil avec un air malin, c'est là ma seule réponse à sa question parce que, en l'instant je suis un peu perdue dans la perspective de ce tatouage qui me plaît de plus en plus et à présent que l'idée s'est quelque peu ancrée en moi, des tonnes de concepts me submerge un peu...des motifs, des couleurs, des significations et alors que tout ça dansent devant mes yeux, je ne peux empêcher mon regard de chercher les siens ou en tout cas de faire jouer ma mémoire pour retrouver ce qui se trouve à présent sous le tissu de son manteau. Mais ça à la limite, j'peux l'avoir à domicile donc ça compte pas.  Oui mais en théorie et si on part de ce principe on pourrait tout avoir chez soit en tout cas en terme de nourriture. Peut-être que c'est une façon de m'inviter chez lui, peut-être que c'est juste un prétexte, pourtant je n'ai à aucun moment l'idée de m'en aller, parce que quelque chose me dit que ce n'est pas le cas, je me sens à l'aise avec ce type, il est drôle et de toute évidence suffisamment amical pour me faire oublier tous les trucs creepy qu'il m'a raconté un peu plus tôt et qui en réalité sont restés au nightclub. Faut juste que j'me cale un truc dans le bide en attendant. Je laisse ma main glissée le long du mur qui borde le trottoir alors que je marche un peu devant lui...l'alcool a fini sa longue ascension et me porte à présent rendent mes pas plus légers et laisse un sourire qui ne s'effrite pas s'accrocher à mes lèvres. T'es sûre que tu sais où on va ? Il le dit sur le ton de la plaisanterie, je l’entends dans le son de sa voix et je n’ai pas vraiment besoin de voir son visage pour ça, pourtant je me retourne et me met à rire. – Je n’en ai pas la moindre idée. L'ivresse m'épargne toute inquiétude ou toute conscience de l'idiotie de la situation, je ne perçois pas les choses de cette façon, je trouve ca amusant, j'ai envie de me laisser porter dans cette histoire que j'aurai bien plus envie de me rappeler demain que le début de cette nuit que j'essaye déjà de ranger au loin avec toute la colère qu'elle a amenée avec elle. C'est ça qui est drôle monsieur l'artiste...et puis dans une ville comme la nôtre je suis sûr qu'on trouvera quelque chose de décent pas si loin que ça...je lui tend la main lorsqu'il arrive à ma hauteur. Aller vient ! N'ai pas peur je te protégerais ! Un nouvel éclat de rire franchi la barrière de mes lèvres alors que je viens chercher sa main pour l’entraîner derrière moi.

On s'avance donc dans les ruelles qui se dépouillent lentement de toute âmes, peut-être que ce n'est pas le chemin le plus populaire effectivement, mais au moins ça nous offre un peu de calme après le bruit assourdissant du club. Alors, dis-moi Rembrandt, qu'est-ce qui t'as amener là-bas ? T'essayais d'oublier quoi dans les verres que t'as savamment piqués toute la soirée ? Parce que j’imagine que personne ne se rend dans ce genre d’endroit, qui plus est seul, si ce n’est pour se défaire de quelque chose. Je sais pourquoi moi je m’y suis arrêté, le bruit qui vous empêche de penser, tous ces gens qu’il est facile d’observer et détourne notre regard de notre propre personne, l’alcool qui embrume le reste et les rencontres furtives qui vous permette de perdre ce qui pourrait éventuellement rester. C’est ça que je suis venue trouver ce soir, exactement ça, si ce n’est l’idée de me perdre dans quelconques draps.  Je lève un regard intéressé vers lui, encourageant peut-être bien. T'es pas obligé de me le dire, mais ! Léger sourire. Dis-moi au moins ce que t'espérait trouver ! J'attrape d'entre ses doigts sa cigarette, que je porte à mes lèvres pour en tirer deux lattes consécutives avant de la lui rendre et de venir enrouler mes mains autour de son bras sur lequel je trouve appuie. Raconte-moi ! »
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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 2 EmptySam 15 Sep - 15:14



ACTE I - SCENE II | run free
EXORDIUM.


Cigarette allumée après que la question ne soit posée. Il a osé, s'est contenté de la regarder vagabonder un peu plus avant ; il connaît cette démarche pour l'avoir bien assez expérimenter. Et, quand bien même il ait osé la poser, la réponse ne lui importe peu. Ils ont tous deux besoin d'un peu d'air, aussi frais que possible. Ils ont tous deux ce besoin de marcher, faire descendre la chaleur que l'alcool parvient souvent à amener. Et il ne tient pas à terminer sa soirée dans un néant des plus complets ; pas cette fois. Elle est intéressante, intrigante. Elle est ce genre d'âmes qu'on ne rencontre pas souvent, fraîche et envoûtante ; bien assez pour faire oublier les démons du passé. En tout cas, ce soir, sur lui, ça fonctionne bien assez. « Je n’en ai pas la moindre idée. » Un sourire qui vient se dessiner le long de ses lèvres tandis qu'il vient à y songer. Peut-être aurait-il fallu qu'ils demeurent sur la grande avenue, un peu plus en arrière de cette rue dans laquelle ils sont venus. Pourtant, il n'en dit rien, se contentant de continuer dans sa direction, suivant les petits pas qu'elle entreprend sur cette même direction. Après tout, ils ont encore quelques heures devant eux avant que l'aube ne se lève et que la réalité ne les reprennent. « C'est ça qui est drôle monsieur l'artiste... et puis dans une ville comme la nôtre je suis sûr qu'on trouvera quelque chose de décent pas si loin que ça... » Il acquiesce parce que ça se tient, parce qu'ils ne sont pas si dépourvus de café et de restaurant qu'on irait l'imaginer parfois, au vu de l'entretient de certaines voies, cachées aux regards, dénuées de toutes voix. Ce même genre de ruelles que celle dans laquelle ils s'engagent, Ronnie parvenant enfin à la hauteur de la petite blonde qui, aussitôt, s'empare de sa main. « Aller, viens ! N’aie pas peur, je te protégerais ! » Dans la foulée, il ose un léger rire discret venant se mêler au sien. Elle a cette force de caractère qui se trahi le long de ses traits, de ses agissements, là, rien qu'à la manière dont elle va plus avant. Et ça le rend plus curieux qu'il ne saurait le dire, plus attiré par l’espèce de nuit qu'ils sont en train de s'improviser. Et, au fur et à mesure qu'ils avancent, le brouhaha s'éteint, lentement. Il laisse le silence reprendre ses droits, en partie en tout cas. Bien assez pour qu'ils ne ralentissent le pas, la petite blonde venant de nouveau user de sa petite voix. « Alors, dis-moi Rembrandt, qu'est-ce qui t'as amené là-bas ? T'essayais d'oublier quoi dans les verres que t'as savamment piqué toute la soirée ? » La question se perd un peu plus avant et lui demeure à bonne distance encore, essayant de mettre un peu d'ordre dans sa tête quant à cette question. Il se sent con, d'un coup, ne n'avoir aucune justification à donner quant à sa présence là-bas. Parce qu'il n'est qu'un déchet ? Ce serait admettre qu'il n'est qu'une âme pitoyable parmi tant d'autres et pourtant, pourtant la vérité réside en cette fatalité. Un soupire s'ose d'entre ses lèvres alors qu'il n'en vient pas encore à relever le regard. Non, pas encore, pas même quand elle se risque à sa hauteur, s'emparant de sa cigarette pour s'en offrir une bouffée avant qu'elle ne lui soit retournée. « T'es pas obligé de me le dire, mais ! Dis-moi au moins ce que t'espérait trouver ! » Des mots énoncés avant qu'elle vienne à son bras s'accrocher. Il laisse faire, n'en dit rien, terminant la cigarette qui s'est déjà à moitié éteinte. « Raconte-moi ! »

Il a ce petit sourire qui, néanmoins, demeure le long de ses lèvres. Ce sourire un peu triste qu'on espère parfois rapidement perdre ; lui ne s'en rend même pas compte. Il avance au même rythme que la jeune femme désormais, enfournant sa main libre dans sa poche de jean en essayant d'y songer. « Au risque de te décevoir ? Ce s'rait con de ma part d'en dire trop. » Il laisse le mystère plané, sait que l'idée qu'il soit comme les autres pourraient lui effleurer l'idée. C'est ce qui l'amène même à s'animer, à s'en redresser, s'en reprendre pour ne pas paraître plus stupide qu'il ne croit déjà l'être. « Non, en vrai, j'venais rien chercher de base. J'passais voir si j'avais des potes qui s'étaient échoués dans l'coin et quand j'ai vu personne, j'me suis juste offert quelques verres comme ça et j't'ai dégueulassé ta robe en allant pour partir. » C'est simple, sans fantaisie, et pourtant vrai ; en soit. Le seul détail qu'il ne dit pas c'est qu'il commençait à manquer de cette mauvaise habitude-là, cette addiction dont il ne se défait pas. Il tait le fait que quelques tremblements avaient commencé à lui prendre les bras avant qu'il n'en vienne à cet endroit ; non, il préfère ne rien dire. Pas tout dès le premier soir, il paraît que ça fait mauvais genre. « J'imagine que tu t'attendais à quelque-chose d'un peu plus ouf mais bon, du coup bah, ouais, désolé de te décevoir sur c'plan-là, et promis j'ai pourtant essayé d'faire mieux qu'ça. » Qu'il vient faire entendre, osant un sourire à l'égard de la jeune femme qui demeure à ses côtés, là, un peu plus confiance qu'aux conversations passées ; ou peut-être que l'alcool le lui fait imaginer, qui sait.   
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Addison Adler

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 3:47

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A croire que les choses simples ne sont pas celles sur lesquelles il est le plus bavard, alors je laisse le silence plané sur une réponse qui ne me semble pourtant pas si compliquée, en tout cas je l'imagine, mais là encore je ne connais rien de ce type et peut-être que derrière la banalité d'une nuit dans un club ce cache bien plus, qui sait. Finalement, sa voix vient résonner contre les murs de cette rue parfaitement déserte habitée seulement par le bruit de mes talons qui claquent à allure régulière sur le sol. Je lui adresse un sourire et lève un peu mes yeux au ciel, enfin pas un peu, je le fais simplement pour marquer qu'il dit des bêtises, je ne vois très franchement pas ce qui pourrait me décevoir dans la mesure où je n'ai absolument aucune attente particulière. « Non, en vrai, j'venais rien chercher de base. J'passais voir si j'avais des potes qui s'étaient échoués dans l'coin et quand j'ai vu personne, j'me suis juste offert quelques verres comme ça et j't'ai dégueulassé ta robe en allant pour partir. Je n'en crois pas un mot, personne ne se rend dans un club dégoulinant de monde et de musique commerciale à souhait, seul qui plus est, sans avoir une idée en tête…je lève une épaule sans vraiment m'en rendre compte, comme pour répondre à la voix qui dans ma tête procède à une analyse inutile de ce qu'il vient de me dire et qui disparaîtra en un fragment de seconde dès que mon attention aura été accaparé par autre chose. Ce qui ne tarde pas à arriver puisqu'il ne s'arrête pas là.  J'imagine que tu t'attendais à quelque-chose d'un peu plus ouf mais bon, du coup bah, ouais, désolé de te décevoir sur c'plan-là, et promis j'ai pourtant essayé d'faire mieux qu'ça. Un sourire en coin alors que mon regard se détourne vers le sien, je n'insisterais pas, peut-être qu'il se raconte lui-même des histoires où se cache derrière ce que bon lui semble et je ne lui jette pas la pierre, après tout ça fait partie de la nature humaine. Je ne suis pour ma part pas vraiment adepte de cette technique qui consiste à se voilé la face, pourtant dieu sait que ça résoudrait, en tout cas en surface, bon nombre de mes problèmes, mais non j'ai malheureusement la conscience bien trop alerte pour ça.

– Humm Bon d'accord je ne peux pas m'en empêcher et je laisse échapper mon scepticisme, mais comme je suis un peu ailleurs je ne le laisse pas traîner trop longtemps. Je ne m'attendais à rien de spéciale, on ne voit juste pas beaucoup de gens venir fréquenter les clubs de ce genre seul…sauf évidemment si on vient y chercher de la compagnie j'imagine ou du bruit constant. Je laisse échapper une exclamation légèrement amusé en levant mes mains paume vers le haut de chaque côté de mon corps. Mais d'accord on va donc dire que tu t'y es perdu Picasso. Je lui adresse un clin d'œil avant que mon regard ne soit attiré par un néon un peu plus loin dans une des rues traversantes que nous sommes en train de franchir. Ah ! Je m'arrête net en plein milieu du passage piéton et pointe du doigt ce que je viens d'apercevoir, à savoir une rue, un tant soit peu plus éclairé que celle dans laquelle nous nous trouvions. Un peu d'animation ! Avec un peu de chance un de ces bouibouis sert quelque chose de mangeable. Je n'attends pas vraiment qu'il me réponde avant de commencer à franchir la distance qui nous sépare de la lumière projetée sur les trottoirs noirs, avec entrain. Je n'ai pas la moindre idée de ce qui nous attend, pour ce que j'en sais ça pourrait être une suite de bars ou je ne sais quel magasins, ceci dit ouverts à une heure aussi tardive ? J'ai juste désespérément envie de manger cette foutu pizza là tout de suite. Quelques pas et finalement la devanture révèle un diner qui ne paye vraiment pas de mine et qui est loin d'être plein à craquer, à dire vrai il n'y a que trois personnes qui y sont installés. Je me retourne vers lui et lui adresse un regard interrogateur. On continue notre quête de pizza ou on se rabat sur des frites ? »

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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 2 EmptyMar 2 Oct - 23:13



ACTE I - SCENE II | run free
EXORDIUM.


Il voit qu'elle guette, qu'elle écoute. Il voit qu'elle s'attend à tout sauf à ça, au manque cruel de folie dans la perdition de sa nuit. Pourtant, elle n'en perd pas son maigre sourire, celui dont elle vient lui faire profiter tout en continuant dans la ruelle qu'ils ont emprunté. « Hum ; pas convaincue la jolie blonde mais tant pis. Il se contente de sa réaction, sait qu'il n'aurait pu en espérer une meilleure avec son honnêteté un peu nulle au vu de sa dernière vérité. Je ne m'attendais à rien de spéciale, on ne voit juste pas beaucoup de gens venir fréquenter les clubs de ce genre seul… sauf évidemment si on vient y chercher de la compagnie j'imagine ou du bruit constant. Ah, oui, le bruit constant, peut-être que ça en faisait également partie. Maintenant qu'elle l'évoque, il hésite à l'ajouter dans sa liste de choses un peu plate et ennuyante qui résume sa soirée. Mais d'accord on va donc dire que tu t'y es perdu Picasso. Un clin d’œil auquel il se met à rire avant qu'elle ne se défasse de sa présence complètement, interpellée par ce qui vient aussi l'éblouir dans la foulée. Quelques lueurs de néons abandonnés, quelques éclairs d'un espoir qu'ils ont fabriqué. Ah ! Un peu d'animation ! Avec un peu de chance un de ces bouis-bouis sert quelque chose de mangeable. A son tour de regarder, de jeter un coup d’œil fatigué sur les devantures qu'ils commencent à mieux percevoir. De la présence, quelques passages. Il voit, au-delà du voile qui s'est installé, de la vie qui commence à se manifester. Et s'il voulait tout de même y songer, la petite blonde n'est pas de cet avis, déjà partie. Elle s'élance et à lui de la rattraper, jusqu'à sa hauteur tenter de se hisser. Au mieux, en tout cas, il y parvient non sans user du peu de force pour franchir ces quelques rapides pas. Ce n'est qu'une fois devant que son enthousiasme se fane, le regard qui se tourne vers lui en attendant qu'il découvre le pathétisme de l'endroit qu'ils viennent tout juste de rejoindre. Après tout, ils ne pouvaient pas s'attendre à mieux, pas en sachant l'heure qu'il peut être, le quartier également qu'ils ont rejoint sur un coup de tête. On continue notre quête de pizza ou on se rabat sur des frites ? » Il hésite, ose de nouveau balayer du regard l'endroit qu'ils viennent de rejoindre avant d'en grimacer maigrement. Parce qu'il sait que les rues sont encore longues d'ici à ce qu'ils tombent sur quelque-chose de potable, quelque-chose qui soit assez à même de les intriguer plutôt que de les effrayer. L'inverse, si possible et en tout point, de ce qu'ils ont rejoint à la hâte pour finalement se faire assez déconcertés. Elle lui avait vendu du rêve avec cette idée de pizza et si lui se fait un peu réticent quant à ce qu'ils viennent de trouver, il voit la tête qu'elle commence également à porter. Un mélange de grimace et de déception. Pour la première fois depuis qu'ils se sont heurtés, ils partagent la même vision.

« Pour des frites, autant marcher jusqu'à un MacDo. » Il ose, vient faire résonner maigrement sa voix jusqu'à la jeune femme qui attendait sa réponse. « Ça nous évitera peut-être de nous faire tuer par des membres de gang inconnus, si tu vois ce que je veux dire. » Un clin d’œil et l'attention qui se porte sur les quelques personnes qui résident dans l'espace qu'ils guettaient. Dans sa tête, il s'imagine la fin d'une réunion de mafieux complètement fatigués, sur les nerfs, à la recherche du moindre danger pour se dédouaner du moindre écart qui pourrait être fait. Ça lui arrache un sourire, en soit, Ronnie en venant à s'en sentir ridicule à souhait. Qu'il est con à s'imaginer le pire des scénarios qui soit. « Toi qui voit, en tout cas. Au pire, ça nous fait une partie remise pour la pizza ? » C'est innocemment lancé, dit au hasard sans vraiment avoir pleinement réfléchi à ce que ça pourrait faire imaginer ; s'il était conscient de tous ses mots, en pleine possession de sa lucidité, Ronnie s'en serait probablement ravisé. Sûrement. « Aller viens, on bouge de là, ça vaut mieux. Il doit y avoir un MacDo ou une connerie de ce genre un peu plus loin. » Sa main dans son dos qui l'invite à reprendre la route, qui la mène sur le même chemin qu'il vient de choisir tandis que l'autre fouille sa poche à la recherche de l'un de ses énièmes vices. Une cigarette, juste une, pour perdre  un peu plus de souffle, s’abîmer plus qu'il ne l'est. « T'en veux une pour la route ou tu comptes encore prendre sur la mienne ? Pas que ça m'dérange hein, c'est pour savoir si j'essaie de t'en sortir une indemne. » Des mots qui s'étouffent presque dans sa barbe tandis qu'il s'essaie à ne pas sortir le paquet, jouant de la maigre habilité de ses doigts pour en extirper une de sa poche, plutôt saine et sauve ; état qu'il doute possible pour une seconde s'il s'essaie de nouveau à cette expérience.   
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Addison Adler

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 2 EmptyDim 7 Oct - 22:47

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Moi dans un Mcdo…on aura tout vu je crois et honnêtement au-delà de l’endroit que j’ai juste envie de suivre l’idée de base, celle qui avait guidés nos pas jusqu’ici celle d’une pizza… « …Ça nous évitera peut-être de nous faire tuer par des membres de gang inconnus, si tu vois ce que je veux dire. Sa réflexion m'arrache un sourire, j'ai déjà assez donnée avec les membres de « gang » pour ce soir j'imagine. Une pointe de colère, infime, mais aiguisée semble venir percer mon estomac une fois de plus, la différence est désormais qu'elle se dirige plus contre moi-même que contre lui…il n'est après tout qu'un homme et je n'aurais sans aucun doute pas dû croire qu'il serait différent de tous les autres sous leurs allures joviales et amicales, sous leurs façades innocentes, ils en reviennent toujours tous à la même chose…tous. Mon regard vient croiser celui de mon compatriote de soirée, qui s'il ne fait pas partie de la catégorie que mon esprit image fort bien silencieusement, je n'ai pas le moindre doute sur le fait qu'il en sera tôt ou tard…mais ce n'est pas le cas en l'instant et j'ai besoin de la distraction qu'il veut bien m'offrir à oublier ce début de soirée qui m'a volé un morceau de ma dignité et a fait finir mes vêtements dans la poubelle de ce logement désespérément vide que j'ai abandonné il y a plusieurs mois. Mon regard se perd sur les quelques personnes de l'autre côté de la vitre dont la vie se déroule sous nos yeux, il serait facile de leur inventer la vie qui plairait à notre imagination débordante, tout comme il le fait, donner à cette nuit une illusion encore plus grandiloquente.

Toi qui voit, en tout cas. Au pire, ça nous fait une partie remise pour la pizza ?  Je lève mes sourcils, laisse échapper un - Hmm presque silencieux, les yeux toujours braqué sur ce qui se déroule devant moi et me rappelle au manque de normalité de ma propre existence. Je manque innocemment le début de sa phrase, mais sa main qui vient s’appuyer dans mon dos, me guider vers la suite de cette nuit sans but, me ramène à la réalité et je me remets en mouvement, quitte la vitrine de cet endroit où je ne mettrais jamais les pieds et me réajuste à l’obscurité de la rue. - T'en veux une pour la route ou tu comptes encore prendre sur la mienne ? Pas que ça m'dérange hein, c'est pour savoir si j'essaie de t'en sortir une indemne. Il fouille dans ses poches et je marque mon silence d’un sourire avant de regagner un peu de mon entrain perdu. – Nan t’inquiètes pas, j’ai ce qu’il me faut ! Et je viens ajouter le geste à la parole en tapotant doucement sur mon sac. Par contre à ce rythme-là tu vas me claquer d’un cancer des poumons avant la fin de la soirée rembrandt ! Je laisse échapper un rire amusé, il n’est pas là question de jugement, loin de là, juste une boutade que j’espère il prendra comme telle. Tu sais quoi, pas que je n’aime pas marcher, mais j’ai vraiment envie de manger une pizza, alors si tu connais un endroit ouvert pour sûr, je nous attrape un taxi, on pourra arpenter Chicago toute la nuit sans problème si c’est avec une pepperonni pleine de fromage ! Je lève un sourcil, un air malicieux sur le visage. Qui plus est ce n’est pas une façon de parler, ça ne me dérange pas de marcher comme ça, surtout la nuit alors que les rues sont désertées et que la ville dort encore, ça à quelque chose de plaisant, d’apaisant…

Je laisse mon rendez-vous impromptu de ce soir réfléchir à ma proposition et repart dans la spirale constante de mon esprit qui vogue et divague dans de multiples directions. – T’as déjà eu affaire à un gang ? » Oui ça sors de nulle part, enfin pas entièrement il a mis ses mots dans ma tête et je ne fais finalement que rebondir dessus avec un tantinet de retard. Finalement et malgré ma première réaction, je viens à mon tour à sortir une cigarette de mon sac pour la glisser entre mes lèvres, le sac en équilibre sous mon bras viens à l’allumer avant de renvoyer mon briquet valsé dans la poche de mon manteau.

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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 2 EmptySam 13 Oct - 15:03



ACTE I - SCENE II | run free
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Une légère fumée commence déjà à se défaire de ses lèvres quand elle lui offre sa réponse, reprenant un peu de contenance maintenant qu'elle vient suivre ses pas, la fuite de cet endroit maudit qu'ils venaient tout juste de rejoindre. Oui, Ronnie l'est complètement et l'assume : courageux mais pas téméraire. Qu'on l'inscrive sur sa tombe si ce qu'elle vient évoquer le fauche aux heures qu'il pourrait encore braver. « Nan t’inquiètes pas, j’ai ce qu’il me faut ! Par contre à ce rythme-là tu vas me claquer d’un cancer des poumons avant la fin de la soirée Rembrandt ! » Il hausse les épaules, laissant sous-entendre dans ce geste que – dans sa tête – le jeu en vaut la chandelle. Pourtant, il se retient de continuer sur cette lancée, de faire entendre qu'entre le cancer et la cirrhose, le résultat sera probablement le même. Ils sont tous destiné à mourir un jour ou l'autre d'après. Philosophie tue pour la soirée, l'heure n'est pas aux songes trop poussés. « Tu sais quoi, pas que je n’aime pas marcher, mais j’ai vraiment envie de manger une pizza, alors si tu connais un endroit ouvert pour sûr, je nous attrape un taxi, on pourra arpenter Chicago toute la nuit sans problème si c’est avec une pepperoni pleine de fromage ! » Un maigre sourire avant qu'il ne se résigne à accepter, fouillant d'ors et déjà son esprit à la recherche du meilleur qu'il puisse connaître, ouvert à cette heure-ci, et assez amical pour ne pas risquer d'être emmerder. Parce que c'est aussi ce qu'il veut s'éviter, des ennuis inutiles d'âmes un peu paumées qui n'auraient que ça à faire de leur nuit bien entamée. Et, après lui avoir fait entendre qu'il avait possiblement une idée, c'est sur son téléphone qu'il vient perdre son regard, son attention, cherchant l'adresse complète qu'ils auront sûrement à donner au taxi s'ils parviennent à s'en offrir ce luxe. Dans son seul but désormais trouvé, il perçoit la voix de la Belle se réajuster, de nouveau se perdre jusqu'à lui qui marche avec une confiance aveugle en sa compagnie improvisée. « T’as déjà eu affaire à un gang ? » La question se pose, seule et directe, un peu sortie d'un contexte déjà passé, dépassé. Il fronce les sourcils, s'en défait un instant de la trajectoire à prendre pour offrir toute sa personne à l'attention de la jeune femme qui, l'air de rien, continue sur sa lancée, sur les pas bravés pour cette pizza rêvée. Il n'a pas vraiment l'impression de faire face à un piège, bien qu'un peu prit de court par cette interrogation ; non pas qu'il ait quelque-chose à se reprocher mais elle lui paraît tellement irréelle, cette idée d'appartenance à ce genre de groupes défiants les lois et toutes les règles que l'humain s'essaie à faire régner. Tout ce petit monde à part l'a toujours rebuté, ça depuis qu'il a comprit qu'en son entourage réside quelques pierres éperdues dans ces contrées. A vrai dire, il n'a jamais comprit comment on pouvait s'y risquer.

« Non, jamais. » Ces deux mots s'imposent d'eux-même dans la conversation, instinctifs au vu du ton qu'elle avait pu prendre, un peu plus différent que celui qu'elle prenait depuis le départ. « Pourquoi ? Il ose, guette ses réactions, les traits de son faciès jusqu'alors un peu plus colorés. Il voit que quelque-chose vient la travailler, une idée à laquelle il n'a pas accès. Ronnie tique, se tait. Ronnie s'essaie à comprendre bien qu'il soit loin de tout imaginer. Après tout, elle n'est qu'une inconnue dont il ne connaît rien, pas même sa véritable identité. Il lui a inventé un nom, une vie, un métier seulement pour le jeu, pour rendre cette soirée un peu plus attrayante qu'elle ne l'avait été. Toi oui ? » Il attend, tente d'imaginer quelle pourrait être sa réponse au vu de la tête qu'elle vient tirer, essayant de ce fait à songer à ce qu'elle pourrait avoir fait. Et si elle, elle en faisant partie ? Après tout, il paraît que l'habit ne fait pas le moine. « Je juge pas, je me sentirais peut-être même en sécurité mais j'avoue que c'est pas trop mon délire, en soit. » Même pas du tout, finalement. Et, dans un recoin de sa tête vient se rappeler à lui ce qu'il sait du mari de sa sœur, du blouson qu'il porte d'ordinaire si fièrement. Il en côtoie sans connaître leurs affaires ; là se tient finalement la vérité. Vérité qu'il tait pourtant, ne venant pas la réajuster, ne tenant pas vraiment à le faire remarquer. « J'ai juste du mal avec ces gens-là. Je sais pas comment ils en arrivent là, je sais pas si tu vois ce que je veux dire. Il marque une petite pause, s'offrant une bouffée de nicotine avant de continuer. Comment tu peux te dire, un matin en te levant, sûrement la gueule dans le cul : tiens, aller, aujourd'hui j'passe un rituel chelou pour faire partie d'un gang de connards ! C'est parti ! » Il ose un rire franc, amusé par sa propre représentation des choses, songeant finalement bel et bien à Sebastian, sur le bord de son lit, sortant ces débilités à sa sœur avant de devenir le débile profond qu'il peut être désormais. « Bref, définitivement pas un milieu que je fréquente. Donc non, j'ai jamais eu à faire à ce genre de trucs si ça peut te rassurer. Tu demandes ça pour ce que je disais tout à l'heure sur les mecs dans le dîner ? »   
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Addison Adler

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 2 EmptyMer 24 Oct - 4:23

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La fumée se dérobe de mes lèvres alors que j'accélère la cadence pour le rejoindre à quelques pas de moi, là où encore quelques secondes plus tôt il s'était arrêté les yeux rivés sur son téléphone portable. C'était avant que je ne lâche cette question par simple curiosité, parce qu'il avait amené ce sujet que je pouvais ce soir encore partiellement sentir sur ma peau. Je parierai sur une réponse positive par à priori, parce qu'il a l'air d'être le genre de type à potentiellement avoir au moins déjà croisé leur chemin. Debout près de lui, je ne manque pas de jeter un bref coup d'œil curieux sur l'écran de son mobile dont il décroche pour me regarder l'air pensif...une recherche google purement et simplement, rien de très intéressant à mon goût, je reprends donc notre chemin, l'invitant silencieusement à me suivre. « Non, jamais. Je me retourne, lui jette un regard étonné avant de faire volte face et de reporter ma cigarette à mes lèvres. Ainsi, je me serais trompée, c’est surprenant, je suis d’autant plus intéressée… Pourquoi ? J'hausse une épaule et vient recracher la fumée remontée de mes poumons salis. Parce que si jusqu'ici ce sont des gens, des pratiques que je condamnais sans plus de réflexions, ce soir c'est moi que je condamne pour m'être fourvoyés de cette façon avec l'un d'eux. Je ne me sens pas du tout à l'aise avec ce qui s'est passé, c'est de ma faute, je n'aurai pas dû le laisser faire, l'encourager et j'aimerais dire que ça ne se reproduira pas, mais la vérité c'est que je n'en sais rien…j'ai tendance à devoir faire avec des remords plutôt que des regrets. Toi oui ? Je ne réponds rien. Je ne vais certainement pas lui décrire les images qui défilent dans mon esprit et auxquelles j'apporte plus d'attention en l'instant que sur l'air interrogateur peint sur son visage. Je juge pas, je me sentirais peut-être même en sécurité mais j'avoue que c'est pas trop mon délire, en soit. J'ai juste du mal avec ces gens-là. Je sais pas comment ils en arrivent là, je sais pas si tu vois ce que je veux dire… Je ne suis pas sûr, je comprends l'idée générale évidemment et je l'appuie très certainement, mais je crois que quelque part je peux aussi comprendre qu'on puisse y trouver un refuge dans certaine situation et cette compréhension très honnêtement ne s'applique pas au seul de leur membre que je connais, parce que rien ne justifie l'attrait qu'il avait su y trouver si ce n'est une opportunité de laisser libre court à une violence autrefois plus ou moins contenue. Comment tu peux te dire, un matin en te levant, sûrement la gueule dans le cul : tiens, aller, aujourd'hui j'passe un rituel chelou pour faire partie d'un gang de connards ! C'est parti ! Je l'accompagne dans le rire moqueur qui lui échappe, c'est un peu ce que je m'étais demandée quand il les avait rejoint, j'avais mis ça sur le compte d'un esprit rebelle prête à tout pour entacher la réputation de papa, se venger des obligations et de toute cette pression qui avait été mises sur nos épaules bien trop jeune, mais ce n'était pas ça, ça n'avait jamais vraiment été ça. Bref, définitivement pas un milieu que je fréquente. Donc non, j'ai jamais eu à faire à ce genre de trucs si ça peut te rassurer. Tu demandes ça pour ce que je disais tout à l'heure sur les mecs dans le dîner ? » Je viens tirer une latte sur ma cigarette et hoche la tête avant de finalement pouvoir lui adresser une réponse. « Je trouve que c'est une conclusion surprenante pour une première idée. Je lève mes sourcils avec un sourire. Et pour répondre à ta question oui, enfin en quelque sorte…je lève mes mains en haussant les épaules. J'ai connu un type, il y a longtemps, c'était avant qu'il ne rejoigne un de ses gangs. Rien de très intéressant vraiment. Je l'ai recroisé il n'y a pas longtemps et je ne comprends toujours pas. Je me suis dit que peut-être que tu pourrais éclairer ma lanterne si tes connaissances étaient plus développées que les miennes. Je laisse échapper un rire amusé. Ce qui n'est visiblement pas le cas, mais oui je partage ton opinion, c'est un mystère…Je jette ma cigarette bien que loin d'être terminé sur le sol et regarde une seconde les éclats orangés venir s'éparpillées sur le pavé noirci. Je ne sais pas pourquoi, mais j'aurai parié le contraire tu vois…ça doit être la barbe ou la carrure, t'as pas l'air d'un gentil garçon comme ça. Un sourire gentiment moqueur vient éclairer mon visage. Alors ? Je laisse planer un court silence. Tu as trouvé quelque chose d’ouvert ou je vais devoir te regarder me préparer à manger chez toi ? Un clin d'œil et je me remets en mouvement. Dans tous les cas on devrait rejoindre l'avenue principale et attraper un taxi Van Gogh ! »

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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 2 EmptyVen 9 Nov - 21:15



ACTE I - SCENE II | run free
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« Je trouve que c'est une conclusion surprenante pour une première idée. Haussement d'épaules de la part du roux qui n'offre qu'un sourire en complément à cela. Quoi ajouter si ce n'est le fait qu'il ne supporte pas la simple idée que ce genre de groupes puisse exister ; en plus du fait que le mari de sa sœur en fasse clairement partie. Un soupire silencieux, plus pour lui que pour la conversation qu'ils ont tourné vers ce fait-là, cette évidence d'un monde bien différent du leur ; de l'idée qu'il se fait de la jeune femme en tout cas. Lui l'imagine sage – ou presque, fréquentant un univers certes différent du sien mais loin des ombres qu'ils viennent d'évoquer ; s'il savait. Et, en y songeant, la mine de la jeune femme le dirige vers les bonnes questions à se poser. Il hésite à lui couper la parole, plaisanter sur le fait qu'elle ne pourra jamais lui faire entendre qu'elle en connaît plus qu'elle ne le laisse penser mais il s'abstient, gardant le silence, la voix de la jeune femme se réappropriant l'instant. Et pour répondre à ta question oui, enfin en quelque sorte… J'ai connu un type, il y a longtemps, c'était avant qu'il ne rejoigne un de ses gangs. Rien de très intéressant vraiment. Je l'ai recroisé il n'y a pas longtemps et je ne comprends toujours pas. Je me suis dit que peut-être que tu pourrais éclairer ma lanterne si tes connaissances étaient plus développées que les miennes. Un bref son s'extirpe de ses lèvres tandis qu'il continue sur leur première lancée. Ronnie n'a pas vraiment de réponses à lui fournir, ni même une possible justification. Il se souvient néanmoins d'une petite discussion qu'il avait pu avoir avec Irene, à propos de Sebastian, et si l'envie de la convaincre que son ami s'est peut-être juste fait traîner par de belles paroles mais à quoi bon ? Il ne la connaît que depuis tout à l'heure et l'homme dont elle parle, il n'est mentionné que depuis cet instant. Aussi, il se tait, gardant le silence, laissant à la Belle la possibilité de se défaire de ses songes. Ce qui n'est visiblement pas le cas, mais oui je partage ton opinion, c'est un mystère… Je ne sais pas pourquoi, mais j'aurai parié le contraire tu vois… ça doit être la barbe ou la carrure, t'as pas l'air d'un gentil garçon comme ça. Quant à cela, il n'en retient pas son rire. Il secoue la tête à la négative, allant avec l'espoir de lui faire entendre qu'il en est très loin ; de cette idée, principalement. Les gangs et leur monde ne sont pas forcément ce qu'il pourrait rechercher. Alors ? Tu as trouvé quelque chose d’ouvert ou je vais devoir te regarder me préparer à manger chez toi ? Dans tous les cas on devrait rejoindre l'avenue principale et attraper un taxi Van Gogh ! » Changement de sujet radical, immédiat. Elle ne lui laisse pas forcément le temps de rebondir sur l'avant, sur cette apparence qu'elle a pu dénoncer et qui ne reflète rien de ce qu'il peut être ; ou presque, ça dépend finalement d'avec qui.

« Bah, j'te laisse choisir où t'veux aller en attendant qu'on rejoigne la route. J'ai pas trop d'idées de ce qui pourrait être encore ouvert et bien servir surtout. Qu'il laisse entendre en continuant sur la route qu'ils ont choisi de suivre, les quelques pas qu'elle entreprend désormais un peu plus en avant. Ronnie suit, simplement. Sagement, en vérité, lui qui d'ordinaire sait se faire remuant. Non, il a l'image qu'elle peut avoir de lui qui lui revient en tête, il s'en sent presque un peu bête. Et si elle n'était restée que par peur qu'il ne puisse la blesser ? Non, il ne l'envisage pas, elle ne lui paraît pas aussi téméraire que ça. Et t'inquiète pas, hm. Même si j'ai l'air d'un de ces connards visiblement, j'vais rien t'faire. » Il ose, laisse ses paroles se perdre entre lui et la jeune femme, s'ancrant dans cet instant un peu défait de toute réalité. Lui, une inconnue et cette aisance à parler. « J'suis l'genre de mec qui court jusque dans l'eau froide pour sauver un chiot, t'vois ? L'genre de mecs qui s'laisse insulter parce qu'il a pas envie de répliquer ou j'en sais rien. Tout ça pour dire que si j'dois taper ou autre, c'est vraiment que le truc part loin, c'est tout. J'suis pas... comme eux. » Comme Sebastian, comme ceux que désignent les récits qu'il a déjà entendu par sa sœur ou par les infos quand le manteau de la nuit s'installe et, avec lui, tous ses lots de danger qui peinent à disparaître. Et, dans sa tirade, c'est dans l'avenue qu'ils sont parvenus, marchant encore légèrement avant qu'une nouvelle cigarette ne vienne flirter avec ses lèvres. Trois en si peu de temps, l'impression qu'un léger stresse parvient à le gagner, chose qu'il taira auprès de sa compagnie improvisée ; quoi de pire que de faire savoir que le regard des autres importent autant. « Bon, bref, t'veux aller où ? A la dame de choisir. On continue dans l'espoir de trouver un truc ou direction mon effroyable demeure ? »   
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Addison Adler

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 2 EmptyDim 18 Nov - 17:55

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C'est qu'il n'est pas très déterminé ou même entreprenant ce garçon, à moins qu'il ne prenne l'idée de me laisser tout contrôler très au sérieux. Je ne m'en plains pas, je n'ai juste pas vraiment l'habitude de ce genre de comportement, en règle général et bien que je sois reconnue pour mon caractère comment dire…dominant, je ne faisais pas toujours très bon usage de cette facette de ma personnalité en compagnie de ces messieurs. Ceci étant dit, j'ai toujours été parfaitement adaptable, quand je le souhaite évidemment et ça ne me pose pas vraiment problème cette nuit. Je poursuis donc mon chemin vers la grande avenue, mon ami improvisé sur mes talons, puisque apparemment le vaste internet ne lui donne pas plus d'indications et que disons le je ne suis pas franchement dans un coin que je connais et bien soit nous irons donc chez lui…inconscient dirons certain, j'opterais pour ma part plutôt pour audacieux…tout est question de la façon dont on souhaite voir le monde après tout. « Et t'inquiète pas, hm. Même si j'ai l'air d'un de ces connards visiblement, j'vais rien t'faire. Je tourne la tête vers lui, un sourire malin sur les lèvres, si vraiment j'avais imaginé qu'il pouvait me faire quelque chose je ne serais probablement pas là, je ne suis pas stupide et si j'ai consciente que je ne me fie là qu'à l'impression qu'il a pu me faire et qui en soit, pourrait tout à fait être montée de toute pièce, je fais confiance à mon instinct ? À tort peut-être, l'avenir me le diras j'imagine. J'suis l'genre de mec qui court jusque dans l'eau froide pour sauver un chiot, t'vois ? L'genre de mecs qui s'laisse insulter parce qu'il a pas envie de répliquer ou j'en sais rien. Tout ça pour dire que si j'dois taper ou autre, c'est vraiment que le truc part loin, c'est tout. J'suis pas... comme eux. J’aimerais pouvoir dire que je suis aussi altruiste ou tempéré, mais ce serait mentir, je m’emporte aussi facilement que le vent change de direction, je suis la plupart du temps narcissique et égocentrique et ne vois pas au-delà de moi…même si ce n’est pas franchement le genre de constatation que j’aime à faire.  

Les lumières se font plus intenses lorsque nous nous écartons de cette ruelle et je le vois sortir une énième cigarette. Je secoue machinalement la tête à la négative alors qu’il me prend de court et vient briser le court silence qui s’était interposé pour me demander où je souhaite donc me rendre, si je préfère continuer de tourner en rond sans certitude de trouver quelque chose et donc de possiblement mourir de faim ou rejoindre son « effroyable » demeure comme il dit. Je crois que le choix est plutôt évident. « Allume pas ta clope l’artiste, on saute dans un taxi et on file dans ton palais ! J’ai pas la force d’aller cogner à toutes les portes et puis j’ai pas peur de toi. Un sourire vient éclairer mon visage alors que je lui adresse un regard un tantinet provocateur. Après tout si tu sauves des chiot de la noyade…j’hausse une épaule et laisse mon rire venir emplir la rue désertée. Alors que je me rapproche du bord du trottoir, guettant du regard le halo reconnaissable qui nous emmènera loin d’ici et jusqu’à la prochaine étape de notre nuit. T’as de quoi manger au moins rassure-moi ?  Finalement, un taxi s'avance vers nous et je le hèle avec réflexe, bien décidé à ne pas le laisser nous dépasser. Il s'arrête et j'affiche un air réjoui. Je sais j'ai un talent certain pour ça ! Ton rieur et exagérément fier, je viens à ouvrir la porte du véhicule et alors que nous nous apprêtons à monter je lui adresse un regard. Et pour ce que ça vaut, j'ai jamais insinuée que t'était comme eux, de toute évidence c'est pas le cas. Sourire amicale et j'ajoute et c'est bien pour ça que je suis là. Parce que finalement j'avais oublié à quel point c'était appréciable d'être traité autrement que comme une potentielle conquête, une distraction passagère ou tout bonnement un simple jouet et il l'avait fait sans que je n'ai eu à ne serait-ce que le laisser percevoir. Puis qui sait, peut-être que c’est moi le danger… » Je finis par disparaître dans l'habitacle du véhicule et lorsqu'il m'y rejoint je le laisse communiquer l'adresse. Apparemment on va dans le south side, autant dire que c'est un coin où je ne mets jamais les pieds…


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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 2 EmptyDim 2 Déc - 22:07



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« Allume pas ta clope l’artiste, on saute dans un taxi et on file dans ton palais ! J’ai pas la force d’aller cogner à toutes les portes et puis j’ai pas peur de toi. Il souffle, se retenant de rigoler aux derniers mots énoncés. Ronnie se sépare, dans la foulée, de la cigarette qu'il comptait consumer. Partie remise pour celle-ci de tige. Il en revient à la jeune femme, au sourire qu'elle s'est accrochée aux traits, au regard qu'elle vient poser sur lui comme pour l’inciter à potentiellement revenir sur ce qu'elle vient de lancer. Après tout si tu sauves des chiots de la noyade… » Elle hausse les épaules et ne cache pas son amusement, il aura au moins réussi ça en se risquant à faire entendre sa petite histoire concernant Emy. Il ne s'arrête pas à ça, continuant à la suivre, à compter sur elle pour pouvoir s'attirer les faveurs d'un conducteur cherchant à faire quelques heures. Et tandis qu'il s'enfonce dans ses songes, c'est la silhouette de la part qui l'amène à s'arrêter net. Elle le surprend dans ses pensées déformées, son regard toujours aussi vif posé sur elle et sa démarche mal assurée. « T’as de quoi manger au moins rassure-moi ? Il acquiesce sous la surprise, ses perles bleues posées sur elle qui, finalement, s'anime en voyant un taxi s'avancer, l'homme au volant tout sourire de pouvoir nous ramasser. Grand bien lui fasse, Dawson ne sait que trop l'importance qu'on donne à quelques petits bouts de papier appelé billets. Je sais, j'ai un talent certain pour ça ! Mais, c'est qu'elle lisait dans ses pensées ! Une seconde de passée, la porte qui s'ouvre sur la belle qui, néanmoins, peine à monter. Elle a son attention qui lui revient, ses traits qui s'offrent à lui avec une moue un peu pressée, trahissant un léger besoin. Et le voilà finalement, ce qu'il percevait dans sa posture. Et pour ce que ça vaut, j'ai jamais insinuée que t'étais comme eux, de toute évidence c'est pas le cas et c'est bien pour ça que je suis là. Puis, qui sait, peut-être que c’est moi le danger… » Il réprime un franc rire avant de suivre, s'installer à son tour dans l'habitacle du véhicule une fois son adresse donnée, direction le South Side et son pathétisme chéri. Il croit percevoir une légère grimace de la part de sa compagne improvisée, à moins que ce soit de la curiosité ? Il s'y perd un peu avant de se laisser bercer par les mouvements de la voiture et la route pas aussi désagréable qu'il ne l'aurait imaginé. Il a cette hantise des taxis, ces salauds qui aiment à profiter de son ivresse et de son manque de sommeil pour allonger la course. Théorie du complot ou réalité qu'on n'écoute pas, l'un ou l'autre. Il compte sur la petite blonde pour s'assurer de leur bon trajet, il a les quelques restes de mojitos volés qui commencent à le brûler. Il dessaoule et sent la place que commence à prendre ce mal de crâne carabiné.

Un quart d'heure avant d'arriver devant l'immeuble menaçant dans lequel il dort, chaque soir que Dieu fait. Ce même enfer dans lequel il erre sans vraiment savoir quand la sentence tombera ; il ne lui reste que quelques mois à vivre là-dedans. Des pensées qu'il garde pour lui, fouillant ses poches à la recherche des fameuses clés qui mènent à son palais. « Prête ? » Le regard qui glisse sur elle pour s'assurer de son affirmation à se risquer dans un bordel pas possible. Le regard qui essaie de se convaincre qu'elle ne le suit pas par pitié ou toute autre connerie qu'il pourrait s'imaginer. « Non parce que, tu vas pas t'en r'mettre je crois. » Il ose un rire avant de s'élancer, jusque le pitoyable appartement s'avancer. Les clés insérées, les portes passées, les voilà finalement devant l'échéance. Ronnie soupire un peu, sachant pertinemment ce qui l'attend derrière la porte. C'est son bordel qui règne en maître entre ces murs, son bordel et le nécessaire de princesse récupéré pour sa belle boule de poils. Celle qui manquera à l'appel pour ce soir, Joan sait y faire avec sa bébé. « Bon aller, fais comme chez toi. » Et il l'invite à passer devant, à passer outre les piles de linge qui attendent d'être lavées, les piles de boites qui attendent d'être jetées, les feuilles aux dessins inachevés qui semblent s'être perdues, envolées. « Installe toi, j'vais nous chercher à boite et foutre de quoi manger au chaud histoire qu'on s'endorme pas avant. Hésites pas à dégager tout ce qu'il y a sur le canapé dans un coin de la baraque, on s'en fout. » Il essaie de la mettre à l'aise, de faire en sorte qu'elle se trouve un petit trou où se perdre le temps de cette soirée. Ça lui fait bizarre d'être assez lucide pour passer la porte et faire ce speech. Ce n'est pas dans ses habitudes, tout comme le fait qu'une femme ne passe l'encadrement ; ou en tout cas pour seulement parler, possiblement se faire tatouer, pas autre chose dont il ne garderait aucun souvenir une fois la nuit passée. Et, avouons-le, les choses paraissent plus agréables qu'elles ne peuvent l'être d'ordinaire.   
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Addison Adler

Addison Adler

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 2 EmptyMer 12 Déc - 0:48

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EXORDIUM.
Le trajet n'est pas très long, mais il a le mérite de ramener un semblant de calme et d'ordre, deux choses qui n'avaient jusqu'ici même pas effleurer la ligne de notre soirée. Mon regard se perd à intervalles régulières vers l'extérieur et les rues progressivement inconnues qui s'annoncent à mon regard. Je ne manque pas pour autant d'offrir à Ronnie un minimum de conversation, somme toute, aussi profonde que celle que je lui ai accordée toute la soirée, mais ça ne me déplait pas c'est ma foi plaisant d'embrasser une légèreté, de pouvoir juste s'amuser sans arrière-pensées, ce n'est pas là quelque chose dont j'ai l'habitude pour être tout à fait honnête. L’alcool doucement redescend et avec lui l’euphorie qui me rendait plus légère, je ne suis pas pour autant sobre loin de là et pas non plus en pleine réalisation de là où mes pas m’amène. La voiture finalement s’arrête et je sors de mon sac une liasse de billets dont j’en tire quelques-uns pour les déposer dans la main du chauffeur. « Gardez la monnaie. Un sourire vers mon acolyte et je m’extirpe du véhicule, rejoignant ainsi le trottoir, la tête à présent relevé vers l’immeuble ma foi grossier qui se présente à mon regard. Je ne doute pas du fait que cette soirée est loin d’avoir rendu ses dernières surprises, ça devient même plus intéressant que je ne l’aurais crue. - Prête ? Mon attention se reporte sur lui et je lui adresse un sourire malicieux. Non parce que, tu vas pas t'en r'mettre je crois. Je laisse échapper un rire amusé et vient à croiser mes bras contre ma poitrine alors que ses clés viennent dans le creux de sa main, tintées. – Est-ce que j’ai l’air si précieuse que ça ? Ou bien c’est parce que je risque d’après le tétanos ou une connerie comme ca en passant ta porte ? Je plaisante évidemment, me doute bien que mon instruction et mes manières ne peuvent sans doute que trahir un minimum mon éducation bourgeoise, ce n’est pas difficile à voir et les déductions sans suive j’imagine sans mal. - Bon aller, fais comme chez toi. Et dans un geste courtois il me laisse franchir le seuil de son appartement la première et lord je ne suis pas déçue du voyage, c'est quelque chose que je dois bien l'avouer n'avait pas vraiment eu l'occasion d'observer en trente et une années d'existence. Je suis précieuse je le sais, habituée des ornements, de l'élégance et des fioritures en tout genre, mais ici rien ne brille si ce n'est le manque d'ordre et de soin, mais je prends sur moi, tâche de ravaler ce côté parfait pour laisser mon goût trop prononcé pour l'inconnu et le challenge venir prendre le plis sur tout le reste et après tout, mon éducation m'a tout aussi bien appris à faire preuve d'une politesse maîtrisée même si elle doit être un tant soit peu forcée. Je me retourne vers lui un sourire facétieux venant égayer mes traits enivrés. Installe toi, j'vais nous chercher à boite et foutre de quoi manger au chaud histoire qu'on s'endorme pas avant. Hésites pas à dégager tout ce qu'il y a sur le canapé dans un coin de la baraque, on s'en fout. Je m'avance dans le salon qui croule sous le bric à brac et les feuilles volantes gribouillés qui ont visiblement leur propre vie en ces lieux, tandis qu'il disparaît dans ce qui doit être la cuisine à en croire ce qu'il vient de me dire. Mes pas sont mesurés, j'observe, étudie les lieux, l'univers qui est le sien et qui est bien loin des standards auxquels je suis habituée, c'est intriguant en soit de pouvoir constater à quel point je suis finalement privilégié dans mon quotidien dont je ne suis pourtant pas toujours satisfaite. – Tu as un goût très sûr pour la décoration, tu as fait ça tout seul ? Je fais porter ma voix afin d'être sûr qu'il m'entende de là où il est, je préfère de loin laisser libre court à l'humour et puis ce n'est après tout pas comme si j'étais forcé de m'installer dans ce trou à rats pendant des jours, ce n'était qu'une question d'heures et puis, je devait bien reconnaître que j'aimais bien sa compagnie aussi étrange et réservé puisse-t-il être. Le canapé est un peu noyé, mais je déplace suffisamment de ses affaires, que je dépose un peu partout autour pour m'y faire une place, me défaisant finalement de mon manteau que je viens déposer sur l'un des accoudoir à présent défait de la pile de journaux qui y reposait. Ca fait longtemps que tu vis ici ? J’attrape quelques pages volantes qui s’empilent sur la table basse et vient à les feuilleter avec attention, n’écoutant qu’à moitié la réponse qu’il me donne. Je dois reconnaître qu’il a du talent et les traits qui s’élancent sur le papier à dessin en sont la preuve, bien plus que le coup de crayon auquel il s’était vaguement adonné sur mon bras un peu plus tôt dans la soirée. Il finit finalement par me tirer de mon analyse artistique en réapparaissant dans la pièce, les mains chargées. – C’est excellent ! Mon regard vient rencontrer le sien. Vraiment. Et je m’y connais un peu alors tu peux prendre ça comme un compliment ultraaa flatteur. Tu as une spécialité ? Je lève un sourcil, l’interroge du regard. Tous les artistes en ont un, soit pas timide ! Je le charrie, attrape le verre qu’il tient encore dans sa main. Il y a un excellent cours du soir au musée d’histoire, une de mes amies y donne des leçons de temps à autre, tu devrais passer leur test d’entrée, les membres sont exposés régulièrement. Je me redresse un peu, certes c’est un peu plus sérieux que précédemment, mais je pense que ça a le mérite d’être dit. Et du coup c’est quoi le plat du jour ? »

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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 2 EmptySam 26 Jan - 21:14



ACTE I - SCENE II | run free
EXORDIUM.


Il s'essaie à ne pas s'en faire, passant devant tous ses dessins, toutes ses affaires qui traînent ici et là sans vraiment de but concret. Cet endroit est un fiasco mais il l'aime, plus qu'il ne pourrait le dire, l'avouer en soit. Aussi, il laisse la Belle entrer, faire les pas nécessaires pour constater de son quotidien. « Tu as un goût très sûr pour la décoration, tu as fait ça tout seul ? » Il se cache dans sa cuisine, un sourire tout de même installé le long de ses lèvres. Il entend ses pensées entre les dires qu'elle vient énoncer et, malgré tout, ça l'amuse qu'elle puisse ainsi en parler. Rares sont ceux qui osent y pénétrer, se perdre dans l'enfer qu'il a créé. « Mon chien m'a pas mal aidé, t'inquiète pas. » Réponse faite, il fouille dans son frigo pour trouver quelque-chose d'intéressant, de quoi raviver les cœurs derrière la déception qu'ils viennent d'essuyer. « Ça fait longtemps que tu vis ici ? » Il continue ses fouilles en répondant du mieux qu'il peut, quelques années pour répondre à ses dires. C'est en lui disant ça qu'il parvient à mettre la main sur quelque-chose qui pourrait plaire à son invitée, du moins, ils en ont assez parlé pour être sûr qu'elle ne crachera pas dessus. Et ce n'est qu'une fois le tout déposé dans son four fatigué qu'il revient vers elle, deux verres à la main qu'il s'empresse de remplir dans la foulée. « C’est excellent ! Un coup d’œil sur ce qu'elle tient, ce qu'elle désigne et qui révèle de son passe-temps. Trop de dessins sont en train de pourrir dans les environs, certains dont il ne connaît même plus l'existence à force de recommencer, changer de version ; et pourtant, la voilà à dire qu'ils sont bons. Vraiment. Et je m’y connais un peu alors tu peux prendre ça comme un compliment ultraaa flatteur. Tu as une spécialité ? Il hausse simplement les épaules, s'essaie à rester modeste malgré les compliments qu'elle vient lui offrir. Son ego s'en gonfle un peu, en vérité, et cette once de satisfaction personnelle ne fait que s’agrandir encore un peu. Tous les artistes en ont un, soit pas timide ! Il y a un excellent cours du soir au musée d’histoire, une de mes amies y donne des leçons de temps à autre, tu devrais passer leur test d’entrée, les membres sont exposés régulièrement. Et s'il n'abordait jusqu'alors qu'un maigre rictus, son sourire s'en élargie aussitôt. Il sirote une gorgée de ce qu'il a servi pour cacher le fait qu'il soit, comme un con, en train de rougir. Et du coup c’est quoi le plat du jour ? » Le sujet change mais ses pensées demeurent sur ce qu'elle vient de faire entendre. Et s'il essayait, un jour ? Et s'il s'y risquait, qui sait ce qui pourrait en découler. Il n'ose l'imaginer, s'est toujours senti trop peu doué pour pouvoir se dire qu'il pourrait percer. Et pourtant, pourtant ce soir – à l'aide de cette femme tout juste rencontrée et de l'alcool qui coule avec aisance en son sang déjà contaminé – Ronnie pourrait presque se l'imaginer.

Aussi, il vient prendre place à ses côtés, s'affalant dans son canapé avant de soupirer. « J'ai mit une pizza dans le four, la dernière qu'il me restait ; t'es privilégiée. Un sourire tandis qu'il termine d'ors et déjà son verre avant que ce dernier ne rejoigne le tapis de feuilles gribouillées qui errent sur la table basse de son séjour désordonné. Et pour ce que tu disais, bah... j'suis flatté. » Il en rigole d'avouer ça, se sentant un peu ridicule. Ronnie se fait semblable à ces gosses qu'on félicite pour avoir nettoyé leur chambre, ranger leurs fringues. « Disons que j'suis pas habitué à avoir des compliments là-dessus. Faut dire que j'les montre pas forcément non plus, en fait. » Il se confie facilement, vient faire entendre la vérité sur ces dessins, cachés au monde depuis bien longtemps. « J'les fais en tatouage des fois mais c'est quand les gens viennent pour leur idée de base en général. Ils viennent avec une idée et c'est déjà arrivé qu'ils préfèrent un de mes dessins à celui qu'ils m'avaient demandé. C'est rare hein mais j'suis content que ça puisse plaire... ; un coup d’œil sur elle comme pour s'assurer qu'il ne l'ennuie pas avec ses histoires, comme pour se rassurer – surtout – qu'elle ne disait pas ça seulement pour être gentille. Ce manque de confiance en lui le perdra, un jour. J'fais que du noir et blanc, au fait. Pour répondre à ta question. Je fais surtout des trucs un peu chelous, des mélanges d'animaux en intégrant des conneries un peu glauques. J'm'arrange pour que ça ne ressemble à aucun autre dessin en fait. Du coup, j'y penserai, aux cours. C'est gentil. »   
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Addison Adler

Addison Adler

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 2 EmptyLun 4 Mar - 23:07

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EXORDIUM.
Je ne peux pas vraiment manquer le large sourire que ma réflexion amène avec elle, visiblement le gros dur à un point faible lorsqu'il s'agit de son art et le rouge qui monte subtilement à ses joues me le confirme. Ca m'amuse, je trouve même ça charmant. Il finit par venir me rejoindre sur le canapé qui je dois bien le dire n'est pas franchement confortable, mais je n'en dis rien, après tout ce n'est franchement pas ce qui m'importe là tout de suite et disons que mon niveau de confort est de base relativement élevé. J'attrape le verre à présent posé sur la table basse devant moi et viens en siroter une puis deux gorgées alors qu'il finit de s'installer et profite à son tour de ce qu'il vient de nous servir. « J'ai mit une pizza dans le four, la dernière qu'il me restait ; t'es privilégiée.   Je lui décroche un sourire derrière la transparence de mon verre encore bien près de mes lèvres rosées par les restes de rouge à lèvres à présent grandement estompé. Mon estomac se tortille je le sens et je serais capable de manger et surtout d’apprécier même le plus basique des repas pour être honnête.  Et pour ce que tu disais, bah... j'suis flatté . Il peut, je ne suis pas du genre à distribuer les compliments aussi aisément, alcool ou pas, pour une raison que j’ignore je me sens plutôt calme ce soir, ce qui n’a pas été le cas ni ces derniers jours et encore moins ces dernières heures, mais ma crise semble pourtant lentement redescendre au même titre que mes pensées trop nombreuses qui se taisent progressivement et me donne un peu plus de constance et de réflexion.  C’est sur ça que je suis pleinement concentrée en l’instant, j’ai toujours eu un goût particulier pour l’art en tout genre, peinture, photographie et plus globalement les arts visuels, aussi je me laisse aisément distraire par ce qui vient de me tomber entre les mains.  Disons que j'suis pas habitué à avoir des compliments là-dessus. Faut dire que j'les montre pas forcément non plus, en fait. Je glisse un regard dans sa direction, pas franchement étonné vu le personnage que je me commence doucement à cerner, mais je suis intimement persuadé que s’il se donnait la peine de donner un peu de visibilité à son travail, il en recevrait forcément bien plus.  J'les fais en tatouage des fois mais c'est quand les gens viennent pour leur idée de base en général. Ils viennent avec une idée et c'est déjà arrivé qu'ils préfèrent un de mes dessins à celui qu'ils m'avaient demandé. C'est rare hein mais j'suis content que ça puisse plaire... J’écoute, mon regard balayant tour à tour le visage de Ronnie et les croquis qui s’étalent un peu partout sur la table. J’en dépose un sur le côté et en attrape un autre sur lequel je reporte mon attention, hochement subrepticement la tête par intermittence. J'fais que du noir et blanc, au fait. Pour répondre à ta question. Je fais surtout des trucs un peu chelous, des mélanges d'animaux en intégrant des conneries un peu glauques. J'm'arrange pour que ça ne ressemble à aucun autre dessin en fait. Du coup, j'y penserai, aux cours. C'est gentil. » Je finit par redéposer la petite pile d’esquisse sur la table et récupère mon verre pour venir en avaler une gorgée avant de me reculer contre le dossier du canapé. Mes bras croisés contre ma poitrine, je me tourne finalement de trois quart vers mon hôte pour poursuivre notre conversation. « Tu devrais vraiment, je pense qu’il y a quelque chose à faire avec tout ça ! Ce serait dommage de se contenter de faire des tatouages qui j’imagine en tout cas pour la plupart sont toutes les même connerie populaires. J’hausse une épaule et noie ma réflexion dans mon verre l’espace d’une seconde, seulement pour mieux la retrouver juste après ceci étant dit. Si tu veux je peux faire marcher mes relations, ca te garantie pas une place c’est sur, mais je peux faire en sorte que ton travail soit vu par quelques personnes. T’as pas grand chose à perdre si c’est quelque chose qui te parle ! C’est toi qui vois! Je lui adresse un clin d’œil. Ceci étant dit…quand je vois tout ça, je me dis que tu t’es franchement pas cassé le cul avec ton dessin de tout à l’heure Picasso ! Un rire léger et amusé s’ensuit. Du coup ce tatouage sera à revoir…ca nous donneras une occasion de nous revoir ! » Parce que je l’aime bien, il est bien loin du genre que je côtoie et ca à quelque chose de rafraichissant et d’un tant soit peu intriguant et j’ai toujours aimer expérimenter alors bon.

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