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Maxime A. Adler

Maxime A. Adler

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MessageSujet: chains & whips ø tomislav   chains & whips ø tomislav EmptySam 24 Mar - 12:37

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30.12.17
say it. say, “yes mistress“.



« Tu sais quoi, va te faire foutre Maxime !
— C’est ça, compte sur moi ! »

La porte claque.
Maxime se tient debout au milieu du hall, appuyée sur sa canne comme une vieille sorcière de dessin animé. La colère déforme ses traits déjà barrés par la mauvaise humeur depuis le moment de son réveil, en fin de matinée : ce qui est déjà extraordinaire en soi. L’ainée Adler n’est pas du genre à trainer au lit, mais plutôt à se lever de bonne heure, prendre du temps pour s’habiller, coiffer ses cheveux, peindre ses lèvres et ses yeux. Tirée à quatre épingles. Mais aujourd’hui, alors qu’elle a ouvert les yeux, Maxime l’a senti.


J’avais mal, aux os, à la surface de la peau, dans mon crâne. La tempête battant son plein. Cela arrive de moins en moins souvent, mais chaque fois c’est une plaie. J’ai senti mes nerfs vibrer, les parties sensibles de mon corps comme en proie à une chaleur particulière, interne, des pointes glissées sous la peau. Les paupières lourdes et l’esprit blindé d’images cauchemardesques. J’ai rêvé des flammes, de l’hôpital. Je me suis donc réveillée d’une humeur massacrante, ai mis un temps fou à me lever puis a glissé un peignoir en soie autour de moi. J’ai remonté mes cheveux dans une queue de cheval stricte et ai mis trois milliards d’années à descendre, me refusant à utiliser ce truc que Honeycutt a installé dans les escaliers. Je n’ai pas 90 ans, je n’ai pas besoin d’une chaise pour descendre les étages de mon manoir. « Tu feras enlever cette merde, Violet. » Ont été mes premiers mots à l’attention de ma gouvernante. Je suis simplement descendue prendre un petit-déjeuner avant de remonter dans ma chambre pour la moitié de la journée — et personne ne me faisait chier jusqu’à ce que je redescende, apprêtée comme j’ai pu, shootée aux antidouleurs, histoire de calmer les vibrations et me permettre de mieux bouger, sans couiner à chaque pas.

C’est là qu’Addison est intervenue. À vrai dire, alors que je regarde la porte désormais fermée de la maison, je ne sais même plus le pourquoi de cette dispute. D’où vient le ton qui s’est vite enflammé. Je reste là, Honeycutt dans les parages comme d’habitude. Quelle merveilleuse façon de finir l’année ! Je lève les yeux au ciel, grogne, regarde l’heure. 18h30. Et bien ! Allons, je ne vais pas me laisser abattre, je vais aller m’installer dans mon petit salon. « Violet, sors-moi un des champagnes du frigo. Et de quoi grignoter. Merci. »

Et paf, je claudique jusque mon repaire, fait fermer à moitié les volets par ma gouvernante parce que je n’ai pas décidé de bouger le petit doigt. Je lui demande de passer du temps avec moi, ce à quoi elle acquiesce avec une étrange bonne volonté. Je crois que cette femme est éminemment trop bonne pour nous, les Adlers. Elle n’a pas rechigné malgré mon mauvais ton et mon caractère infernal, s’est simplement assise et s’est remise à son ouvrage de broderie, comme d’habitude, après avoir allumé un feu enfermé derrière des parois vitrées (nouvelle acquisition pour plus de sécurité). « Sers-toi du champagne enfin ! Tu ne vas pas me laisser boire toute seule.
— D’accord, mais juste une coupe alors. Ensuite je sors.
— Tu sors, toi, Violet ? Tu vas faire quoi seule un trente décembre ? Mon ton est brut de décoffrage, sans concession.
— Je ne serais pas seule miss Maxime. Elle est piquée au vif, je le vois, vexée que j’ai pu imaginer qu’elle soit seule. Je roule des yeux, hausse les sourcils. Ça pique ma curiosité.
— Ah et bien ? J’attends la suite !
— Je dine avec Simon. Ma bouche s’arrondit, je jette un coup d’œil à l’heure. À 20h30.
— Il est 19 heures et t’es encore là ! Va te préparer allons ! Je compte pas partager ma bouteille toute la soirée. Elle lève les yeux au ciel, finit tranquillement son point et prend son mal en patience. Mais, je vois aussi un petit rictus sur le côté de son visage.
— Ne bois pas tout, d’accord ? Et tu t’excuseras auprès d’Addison. Elle passe au tutoiement, je lève les yeux au ciel de manière extrêmement exagérée, laisse échapper un souffle ironique. Violet finit par se redresser, range ses affaires et récupère sa coupe de champagne avant de la terminer d’une traite. Elle arrange la pièce à ma convenance, connaissant mes habitudes, me ramène une assiette puisqu’elle cuisine sans cesse et finit par s’en aller en silence.
— Tss. Certainement pas madame. » Je marmonne dans mon coin, mon diner léger + dessert tarte aux myrtilles et ma coupe de champagne bien ancrée dans ma main, les yeux rivés sur un vieux film noir et blanc.

Il n’est pas loin de dix heures lorsque je me décide à faire autre chose que regarder ce film incroyablement triste. D’un mouchoir brodé de la main de ma gouvernante je tamponne mes joues barbouillées de larmes, de l’autre, je termine une énième coupe de champagne avant de me resservir. Il me faut bien ça pour réchauffer mon cœur froid et fatigué. Ainsi qu’une petite séance de jacuzzi. Je me redresse et me rend évidemment compte alors de la quantité d’alcool qui glisse dans mon sang maintenant, lâche un léger rire : je me sens légère et anesthésiée. Et ça me fait un bien fou. Je pousse un soupir, m’appuie sur ma canne et m’engage hors du salon, la coupe dans la main, en direction de l’arrière de mon manoir, vers l’espace véranda ou piscine et jacuzzi nous laisse observer le domaine à l’extérieur et la nuit noire. Ça me plait. Je passe dans un couloir blindé de bouquins et appuie sur un bouton qui me permet de lancer de la musique de différents endroits de la maison. J’ai fais installer pas mal de choses dans ce manoir en arrivant : un système de sécurité incroyablement perfectionné, des enceintes à différents endroits de ma demeure, poussé une extension pour la véranda. C’est mon havre de paix et je veux qu’il me permette de me sentir à l’aise. Un air de Mahler s’échappe des murs avec douceur et je continue mon avancée titubante vers le jacuzzi.

Je dépose ma coupe sur le bord, décide de rendre ce moment encore plus agréable en allant chercher un bouquin, le reste de ma bouteille. Je mets des plombes à faire les allers et retours et lorsque je reviens alors c’est pour remarquer que rien ne bouge dans l’eau. Elle est stagnante. Je reviens appuyer sur l’interrupteur, une fois, deux fois, trois fois, je m’énerve et le fais en continu avant de lâcher un grognement agacé.

Ça ne se passera pas comme ça.
Je sors mon téléphone de ma poche droite, assise sur le rebord dans ma jupe fourreau et compose le numéro du jeune serbe qui travaille pour moi. « Le jacuzzi ne fonctionne pas. Dépêchez-vous de venir me réparer ça, Tomislav, je vous paie pour quoi au juste ? Pour m’envoyer des messages obscènes ? » Et je raccroche. Le temps et l’espace m’échappent, enivrée et d’ailleurs, ce n’est pas fini. Le temps qu’il arrive et qu’il cogne à la porte, que je lui ouvre avant de lui grogner dessus sans ménagement : « c’est pas trop tôt », j’ai le temps de boire une ou deux autres coupes de champagne. « J’ai essayé de faire fonctionner ce truc et ça ne marche pas. Je croyais que vous deviez vous en occuper cette semaine ? Est-ce que vous m’avez menti ? Je le guide vers la véranda, canne et coupe dans chacune des mains encore comme toujours, fait sonner mes talons sur le parquet puis les dalles carrelées. Je croyais qu’Honeycutt vous avait remis les pendules à l’heure. Trouvez-moi le problème s’il vous plait. »

 

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Dernière édition par Maxime A. Adler le Mar 3 Juil - 1:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: chains & whips ø tomislav   chains & whips ø tomislav EmptyLun 26 Mar - 16:00

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EXORDIUM.
30 Décembre 2017

Crevé, mal au dos, les muscles qui le tiraillent… putain, il n’y avait vraiment rien de confortable dans ces lits d’hôpital. De la vraie merde. Surtout lorsque l'on y dort à deux, sur un matelas une place. S’il est resté, c’est pour faire plaisir à Ayleen qui n’avait pas envie de rester seule et parce que lui-même n’avait pas envie de la laisser déprimer toute seule dans cette vieille chambre qui sent le désinfectant et la maladie. Comme si elle n’avait pas déjà subi avec la tentative de suicide de sa pote, il fallait désormais qu’elle soit prisonnière de quatre murs blancs, fades, à se laisser dépérir par l’angoisse et le temps.
Il y a donc passé la nuit, sort tout juste de l’hôpital alors qu’il est 8 heures du matin. Il embauche dans une heure au garage, a déjà envie d’envoyer se faire foutre son patron abusif et ces quelques dollars par heure parce qu’il n’est « qu’un putain d’étranger de plus » et qu’il doit s’estimer heureux qu’il le laisse bosser pour lui. Parfois Tomislav se voit lui enfoncer les clés à molette dans chaque globe oculaire, l’écoutant hurler comme un porc et le supplier d’arrêter cette torture qu’il prendrait un malin plaisir à exécuter.
Mais il n’est pas un meurtrier, n’aurait jamais le courage – quoi que – de buter quelqu’un comme ça. En revanche, lui coller une bonne droite dans la gueule le démange sévèrement. S’il n’avait pas un loyer, des factures et les courses à payer, ça ferait bien longtemps qu’il se serait fait un plaisir de lui coller ses phalanges dans la mâchoire.

Il enquille sa journée, subit quelques remarques acerbes comme chaque jours mais faut croire que Luc semble de bonne humeur puisqu’il lui fout relativement la paix. Tomislav voit la journée s’étendre, s’éterniser et ne souhaite qu’une chose, s’écrouler dans son pieu pour dormir jusqu’au lendemain. L’envie d’appeler une pute lui effleure même l’esprit, celle qu’il a déjà côtoyer plusieurs fois et qui aime se plier à ses jeux non communs en échange de quelques billets supplémentaires… Mais il se rappelle le prix du loyer, les facture qui vont suivre et se ravise. De toute façon, il est bien trop crevé pour ça. Plus tard, peut-être.

- Eh l’kosovar ! Ramène ta gueule.

Tomislav ravale la slave d’insulte qui menace de franchir ses lèvres pulpeuses. L’Amérique pays tolérant ? Mon cul putain. Ces quelques mois ici lui ont bien valu quelques désillusions sur l’image du pays qu’il se faisait à l’époque où il cumulait l’argent nécessaire pour pouvoir venir vivre ici. Mais il ne démord pas de son rêve américain, celui-là même que Natalia a atteint alors que ses parents luttaient comme des crevards pour joindre les deux bouts.
Il s’approche de Luc, la gueule salit de cambouis, l’envie de lui faire un p’tit cours de Géo à sa manière lui démangeant les phalanges.

- Tu vas rester plus tard c’soir.
- Quelle heure ?
- 20 heures. Ca t’pose un pr’blème ?
- Tu m’avais dire 18 heures.
- Ouais et moi j’t’ai dis de bouffer un dictionnaire et un Bescherelle avant d’ouvrir ta gueule. Tu l’as fait ? Non. Alors retourne bosser avant que j’te sucre quelques dollars sur ta prochaine paye pour outrage au patron.

Tomislav enrage, a envie de lui foutre un coup de clé dans sa gueule transpirante et mal rasé. Il fulmine, tue cet enfoiré mille fois dans sa tête et songe sérieusement à changer de taff. Il s’exprime mieux désormais, fait moins d’erreur, peut-être qu’un autre garage voudra bien de lui maintenant qu’il est marié et qu’il montre sa bonne foi. Et puis merde, il est un bon mécano, il s’y connait.
Il est 20h45 quand il rentre enfin chez lui, lessivé. Il file sous la douche, se nettoie de l’odeur de l’hôpital ainsi que celle du garage en frottant de grand coup sur sa peau laiteuse. Complètement nu et un pauvre sandwich fait à la va-vite dans le bide, il se couche enfin dans son lit, se loge entre ses draps avant de sombrer dans un sommeil lourd. Il est 21h15…

… Tomislav sursaute presque sous la sonnerie de son portable qu’il a oublié de coupé et qui l’arrache brutalement de son sommeil doux et chaud, celui-là même qu’il quémandait depuis ce matin. Les yeux à peine ouvert, il cherche à tâton le portable sur la table de nuit, se disant qu’il y a peut-être une urgence avec Ayleen avant de lire le nom d’Adler sur l’écran. Il hésite quelques secondes à décrochés.
Pourquoi sa patronne l’appelle un soir à 22 heures ? Le serbe s’apprête à laisser sonner dans le vide mais prit d’un élan de curiosité mais aussi de « on sait jamais », finit par décroché.

-  Le jacuzzi ne fonctionne pas. Dépêchez-vous de venir me réparer ça, Tomislav, je vous paie pour quoi au juste ? Pour m’envoyer des messages obscènes ?

Sans préambule, sans lui laisser le temp d’accepter, de comprendre, de dire quoi que ce soit. Sa patronne raccroche après avoir prit soin de bien articuler chaque mots sur un ton désagréable. Et si le serbe est déjà assit sur son lit, pestiférant contre le monde entier que quelqu’un s’est visiblement ligué contre lui aujourd’hui, c’est bien à cause du message qu’il a envoyé à sa patronne quelques semaines plus tôt.
Un « Coucou, tu veux voir mon bite » envoyé mégarde et Tomislav a signé pour milles années d’enfer sous la coupe de Miss Adler. Tout ça dans l’unique but de faire chier cet abruti d’écervelé de Kurtis… et parce qu’il avait trop fumé avec Callum. Encore.
Il rage toujours lorsqu’il enfile tee-shirt et jean noir, suivit d’un pull bleu nuit pour faire suivre son manteau. Clés dans sa poche, portable et portefeuille ayant suivit la même route, Tomislav est déjà en route pour le manoir des Adler. Il fulmine, à envie de l’envoyer se faire foutre elle aussi pour le faire chier à 22 heure pour un putain de jacuzzi qui ne fonctionne pas. Nous n’avons visiblement pas tous les mêmes problèmes. D’autant plus qu’il la réparer son bac à eau à la con. A tous les coups, elle n’sait pas s’en servir, n’a pas appuyé sur le bon bouton.
La pression redescend au fur et à mesure du trajet et si Tomislav garde une pointe d’amertume, il se dit que pour récompense, il en profitera pour reluquer sa patronne. Il n’comprend pas pourquoi elle cache ses mains avec ses gants, ni pourquoi elle marche avec une canne mais cette femme a de la prestance. Quelque chose qui impose un respect ou des envies particulières. Le serbe n’est pas chiant et il s’est même découvert un certain plaisir lorsqu’elle l’engueule avec ce ton froid et implacable. Une véritable démonstration de force par les mots.

Il est devant la porte du manoir et cogne. Un jour, lui aussi aura un truc de ce genre et dans ses rêves les plus fous, c’est Miss Adler qui bossera pour lui…

- c’est pas trop tôt
- Désolé.

Il se contente de ces quelques mots et entre à sa suite. Même à 22 heures, affublé d’un gilet, chemisier blanc et jupe noire, elle réussit à être élégante. C’est à se demander si elle porte un jour des pyjamas. Mais un détail accapare l’attention de Tomislav.
Pour la première fois depuis qu’il bosse pour elle, Adler ne porte aucun gant. Ses mains sont à découverts, laissant enfin entrevoir le mystère que Maxime cherche à dissimuler depuis tout ce temps derrière les magnifiques gants qu’elle arbore chaque jour. De mains, sévèrement brûlées mais cicatrisées s’animent sous cette canne sur laquelle elle se maintient et sous ce verre de champagne qu’elle tient. C’est avec une fascination presque obsédante qu’il observe les sillons de peau cicatrisée, entre le rose pâle et couleur chair, ressentant l’envie d’en effleurer la texture…

- J’ai essayé de faire fonctionner ce truc et ça ne marche pas. Je croyais que vous deviez vous en occuper cette semaine ? Est-ce que vous m’avez menti ?

Le serbe revient à la réalité, décroche difficilement son regard de cette beauté imparfaite du corps, se concentrant sur les mots de sa patronne, sourcils froncés.

- Non, j’ai pas mentir. J’ai réparer la jacuzzi le semaine dernier. Miss Honeycutt m’a demande de la faire et j’ai fait.

Loin de lui l’idée de mentir au dragon qui se maintient fièrement à ses côtés. Il risquerait de se prendre un coup de canne dans les genoux si c’était le cas. Ses talons claquent au sol comme un rappel à l’ordre.

- Je croyais qu’Honeycutt vous avait remis les pendules à l’heure. Trouvez-moi le problème s’il vous plait.

Elle fait de nouveau référence à ce message pour lequel il s’est déjà excusé. Et oui, pour le coup Violent ne l’a pas loupé. Catastrophée, furieuse que le petit serbe ait fait cette boulette monumentale, elle lui a passé un savon d’un quart d’heure à lui gueuler dessus que c’était inadmissible et que même si cela était une erreur, qu’elle ne comprenait pas ce qu’il pouvait lui passer par la tête pour envoyer ce genre de message à qui que ce soit.
Et comme si ça ne suffisait pas, il s’est également prit une soufflante de la part de Maxime en personne qui, en sont sens, était quand même bien plus appréciable… Allez savoir pourquoi.

- Oui, madame.

Simple, concis, une soumission obligatoire s’il ne veut pas subir les foudres d’Adler.
Il ne sait pas qui il préfère entre les deux frangines. Toutes deux incroyablement différentes, Tomislav se demande si elles sont réellement sœurs tant le tableau diffère.
Il quitte son manteau qu’il dépose sur une des chaises à proximité et s’attèle à sa tâche.
Le serbe commence par appuyer sur le bouton censé le mettre en marche, mais rien. Pas un seul mouvement de l’eau. Ca ne peut venir du filtre puisque l’eau est toujours aussi clair et limpide que lorsqu’il y est passé la dernière fois. Il contourne le jacuzzi, ouvre le boitier et scrute le mécanisme qui s’offre à lui, qu’il commence à connaitre par cœur.
La pompe à eau est intacte, le filtre est ok et Tomislav se porte désormais sur la pompe à air qu’il déboite.

Et le problème est là. Elle est complètement bouchée par il ne sait quelle putain de magie puisqu’il a tout nettoyé il y a quelques jours. Il prend les outils qu’il laisse généralement dans l’enfoncement du système pour les avoir toujours à proximité et entreprend de réparer cet engin qu’il commence sérieusement à détester.

- C’est le pompe de l’air qui est bouché.  

Et vu le merdier que c’est là-dedans, il en a au moins pour une demi-heure/une heure de taff

- Je pourrais le réparer demain. Ça va être trop dans la longueur si j’le faire maintenant.

Un genou à terre, il lève son regard désolé – ou presque – vers Adler qui le jauge, le scrute.
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Maxime A. Adler

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MessageSujet: Re: chains & whips ø tomislav   chains & whips ø tomislav EmptyJeu 29 Mar - 11:11

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Si c’était possible de lui faire bouffer un bescherelle, Maxime serait la première à prendre la responsabilité de le faire. « J’ai pas mentir » dit-il d’abord, « la jacuzzi » ensuite et en rajoute avec « la semaine dernier ». Elle tique en continuant sa lente marche vers l’arrière du manoir, lève les yeux au ciel plus de fois qu’il ne faut pour le compter, chaque fois qu’il ouvre la bouche en réalité. La propriétaire des lieux se garde de le corriger pour l’instant.

« Oui, madame »

Elle préfère ça. Plutôt que toutes les justifications du monde. “Oui, madame“, la rassure sur sa potentielle autorité. Elle n’a jamais été un boss tyran, mais Maxime aime les choses faites en temps et en heure et surtout, comme elle l’entend. Et ce jeune homme aime bien faire les choses selon ses propres critères de satisfaction, ce qui ne lui convient pas le moins du monde. Heureusement pour elle, c’est surtout Honeycutt qui se charge de lui faire son éducation quant à la manière dont les choses fonctionnent au sein du Manoir. A y regarder de plus près, Flanagan, l’autre jeune homme qui vient de temps en temps, lui est plus sage, plus réservé encore peut-être (quoi qu’il soit difficile de leur arracher tous les deux quelque chose) mais surtout moins revêche. Il fait son travail vite, bien, et surtout sans ponctuer les soirées de sa poitrine de photos d’appareils génitaux.

Alors que le jeune serbe commence à trifouiller le jacuzzi, Maxime reste là, scrute chacun de ses faits et gestes entre deux gorgées de champagne. Le sol et les murs tanguent. L’espace d’un instant elle se perd dans la contemplation de l’eau stagnante, pour son plus grand malheur. Elle se demande quelle heure il est, quel jour on est, combien de verres, voir bouteille, elle s’est enquillée après le départ de sa sœur. Pourquoi déjà s’étaient-elles disputées ? C’est l’interrogation de la soirée, elle ne se souvient pas ou ne désire pas se souvenir du début de la conversation. En tout cas, tout ce que l’aînée Adler sait, c’est que ça l’a contrariée, de bout en bout. Et qu’au lieu de traiter ça en adulte, elle s’est saisit d’une bouteille de champagne et s’est résolue à un comportement de gamine de douze ans, riche qui plus est. Peut-être c’est elle qui a merdé, dans l’histoire ? Sinon pourquoi Honeycutt lui aurait demandé de s’excuser auprès de sa cadette ?

Bah ! Non, impossible. C’est surement Addison qui a démarré les hostilités.

« C’est le pompe de l’air qui est bouché. La voix du serbe, accroupi devant le système fonctionnel du Jacuzzi, la tire de ses pensées et de sa mauvaise foi. Maxime pousse un soupir sonore, aussi bien pour le problème que pour les fautes d’anglais de son employé. Je pourrais le réparer demain. Ça va être trop dans la longueur si j’le faire maintenant. Le silence se fait dans la véranda éclairée par les lumières blanches de la piscine et Maxime reste là à peser le pour et le contre quelques longues secondes.
— On dit, « la pompe à air » et « cela va être long si je le fais maintenant », bien que syntaxiquement maladroit. Maxime articule largement pour lui faire comprendre où sont les fautes, puis pousse un soupire avant d’en revenir au problème. Ceci dit, je m’en fiche. Faites votre travail et débrouillez vous pour que ça ne dure pas si longtemps que vous me le dites. Je veux que ce truc fonctionne ce soir. Son état d’esprit est tout tracé, elle veut, alors elle aura. Il n’y a rien de plus simple, ça ne lui paraît pas complètement incongru, n’a pas conscience qu’en ce soir de décembre il est déjà passé vingt-deux heures et qu’il n’y a aucune raison valable qui justifie le fait qu’elle l’appelle pour réparer ce problème. Son regard se perd une seconde sur les arbres du domaine qui entourent le manoir puis revient se poser dans celui de Tomislav. Je vous donnerais un supplément pour le dérangement si vous réussissez à faire fonctionner le tout, en attendant faites votre truc. Et au lieu de s’en aller, la jeune femme se contente de s’asseoir sur le rebord surélevé du jacuzzi, glisse ses jambes sur le côté, à moitié tournée vers l’agent, le dos droit. Elle dépose sa canne contre ses jambes, récupère le livre qu’elle avait ramené (un Brontë, celui de la sœur oubliée) et l’ouvre sur ses genoux pour se plonger dans sa lecture. Les minutes passent alors qu’elle galère très certainement à suivre l’ordre imposé par l’écriture d’Anne Brontë, elle n’arrive pas à se concentrer, pourtant plus ou moins rythmée par le son des outils du serbe.

Maxime finit par pousser un soupir, fermer d’un geste sec le bouquin toujours sur ses genoux et termine sa coupe d’une traite avant de se resservir. Si vous avez faim ou soif, servez-vous dans la cuisine. Son ton est presque trop sec pour une invitation telle que celle-ci. Vous savez, vous devriez vraiment faire attention à vos fautes. C’est une plaie à entendre. Quoi que je note quelques efforts, m’enfin, ce n’est franchement pas ravissant pour l’instant. » Elle hausse les sourcils face à l’évidence puis revient poser son regard par-dessus l’épaule du serbe, regarder ce qu’il trifouille.

 

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MessageSujet: Re: chains & whips ø tomislav   chains & whips ø tomislav EmptyLun 9 Avr - 17:22

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- On dit, « la pompe à air » et « cela va être long si je le fais maintenant », bien que syntaxiquement maladroit.

Il se retient de lever les yeux au ciel. Le serbe commence a être habitué de ses multiples corrections, celles qui lui rappellent qu’il ressemble à un illettré à articuler ses mots comme s’il était profondément débile, dans le monde trop parfait des Adler.

- Ceci dit, je m’en fiche. Faites votre travail et débrouillez vous pour que ça ne dure pas si longtemps que vous me le dites. Je veux que ce truc fonctionne ce soir.

Putain de soirée de merde. Est-ce que tous ses patrons se sont téléphoné pour décider d’être cons ensembles ? C’est à croire que oui et à la rigueur, il aurait préféré être emmerder par cette femme qu’il regarde sans baisser les yeux toute la journée plutôt que par son connard de chef mécano. Tomislav aurait pu au moins avoir la satisfaction d’apprécier ce ton si dur et froid qui lui donne cet air intransigeant sexy. Pur fantasme, il serait menti de dire que certaines de ses nuits ne sont pas peuplées par cette femme.
Et parfois sa sœur, autant être honnête.
En cette seconde il est pourtant agacé. Lui qui lorgnait sur une bonne nuit de sommeil pouvait clairement aller se faire foutre, tout ça pour les caprices de cette femme qui semble être dans les gênes de cette famille.

- Oui, madame.

Acceptation de l’ordre, c’est là toute la chose qu’il peut se permettre parce qu’il ne veut en aucun cas perdre son job. Il a déjà failli être expulser définitivement de la demeure le jour où il a envoyé par mégarde ce message jugé obscène – c’était juste une fichue blague enfin ! -.
Il rumine en silence, enrage de voir que cette connerie va au moins lui prendre l’heure.

- Je vous donnerais un supplément pour le dérangement si vous réussissez à faire fonctionner le tout, en attendant faites votre truc
- Oui, madame Adler.

Foutu consigne d’Honeycutt qui l’a sermonné de lui répondre uniquement comme ça, comme si cette femme était la reine d’il ne sait quoi. Il a l’impression de se répéter, de n’être qu’une machine à articuler les mêmes mots, les mêmes réponses sous peine de risquer de perdre son emploi.
Mais cette fois, il le fait avec bien moins d’amertume… Un supplément ? Il ne va clairement pas cracher sur cette opportunité d’avoir quelques billets en plus et bizarrement, cette perspective rend sa tâche beaucoup moins emmerdante.
Le serbe s’évertue à sa tâche pour finir cela au plus vite mais correctement, afin d’éviter un seconde appel à 2 heures du matin pour lui dire que le Jaccuzi a de nouveau lâché. Il jette un œil par-dessus son épaule et constate que Maxime est entrain de lire un de ces bouquins qu’il ne connait pas, à la couverture attrayante et jolie. Le livre claque, Tomislav reporte son regard sur la machinerie.

- Si vous avez faim ou soif, servez-vous dans la cuisine. Vous savez, vous devriez vraiment faire attention à vos fautes. C’est une plaie à entendre. Quoi que je note quelques efforts, m’enfin, ce n’est franchement pas ravissant pour l’instant.
- Merci Madame. Politesse, encore et toujours parce que malgré les quelques reproches un compliment a été glissé. Il se tourne légèrement vers sa gauche pour croiser le regard d’une Adler consciencieuse de savoir ce qu’il fout et s’il le fait bien. Mais je fais déjà beaucoup de l’effort pour essayer de bien le parler l’américain. On m'apprend.

Mais visiblement pas assez pour certains.

- C’est pas très facile d’apprendre vite une langue qu’on connaitre pas trop ou pas du tout.

Et elle s’en fout très probablement mais elle a engagé la conversation, n’hésite jamais à lui rappeler qu’il a une syntaxe à chier alors il lui répond. Avec toutes les fautes d’accord et de grammaire que cela comporte. Il continue de nettoyer le système, d’interchanger d’outils sous le regard soit curieux, soit sévère de sa patronne qui veille certainement au grain, s’assurant qu’il n’est pas entrain de faire semblant. Il jette de nouveau un coup d’œil vers cette dernière et quelque chose l’intrigue. Soit le temps passe une vitesse folle, soit Maxime enquille les verres à une allure qui l’étonnerait presque. Tomislav a l’impression d’avoir vu la bouteille se réduire considérablement depuis qu’il est à genoux entrain de trifouiller la machinerie de ce jacuzzi.
Et à bien y réfléchir, il ne serait pas contre un petit verre lui aussi.

- Est-ce que j’ai le autorisation d’une verre ? Il désigne la bouteille de sa patronne. Vous m’avez dire que si j’avais soif …

A tous les coups, c’est une bouteille d’eau qu’elle va lui balancer à la gueule.

- Il n'y a pas un Mr Adler pour vous aider à réparer ce genre de truc si tard ?

Il enchaine sur le ton de la conversation, pour combler ce silence un peu étrange lorsque l’on a sa patronne qui vous observe entrain de bosser. Cette question n’est pas dénuée d’intérêt, le serbe ne s’en cache pas mais si ça peut également lui donner l’impression que le temps passe plus vite et rendre cette tâche un poil plus agréable, il ne va pas s’en priver. A bien y réfléchir, il ne connait absolument rien d’elle et son esprit se focalise de nouveau sur les bras de Maxime, strié de sillon de peau brûlée mais cicatrisées avec un intérêt que l’on pourrait considérer de peu commun.

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Maxime A. Adler

Maxime A. Adler

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MessageSujet: Re: chains & whips ø tomislav   chains & whips ø tomislav EmptyMar 10 Avr - 22:50

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« Merci Madame. »

Maxime préfère ça. Qu’il acquiesce sans ronchonner, sans remettre en cause sa parole. « Oui, Madame », comme un mantra qu’il a bien appris et que la musicienne aime l’entendre répéter. Ça lui tire même un léger sourire de satisfaction, jusque-là complètement désabusée, agacée. Enfin quelque chose qui se passe bien ce soir, personne ne lui répond, personne ne lui dit quoi faire. Non, on lui obéit, on acquiesce et on travaille. Ce doux silence qui en résulte lui fait un bien fou, la ravit. « Mais je fais déjà beaucoup de l’effort pour essayer de bien le parler l’américain. On m'apprend.
— Hm.
— C’est pas très facile d’apprendre vite une langue qu’on connaitre pas trop ou pas du tout.
— J’ai appris quatre langues différentes et je n’en ai jamais tout un plat. Quand on veut, on peut Tomislav. »

Et hop, une nouvelle gorgée de champagne. Le liquide doré descend à une vitesse effrénée dans la bouteille foncée. Maxime ne contrôle plus sa consommation d’alcool depuis un certain temps, si seulement elle se voyait, elle s’arrêterait tout de suite, renverrait le jeune serbe chez lui et irait surement se coucher en grognant après sa sœur ou sa gouvernante. D’ailleurs, en pensant à sa sœur, la brune sort son portable de sa poche. Aucun message. Des milliers de mails, des invitations d’Emilio, ce genre de trucs mais aucun « t’inquiètes pas / je rentre » et autres petits mots qui rassurent Maxime. Mais pas ce soir. Peut-être qu’elle lui fait payer leur dispute. Peut-être qu’elle a simplement oublié. La musicienne pousse un soupir agacé avant d’enfoncer l’appareil dans la poche de son gilet et d’un geste inutile de la main, balayer ses pensées.

« Est-ce que j’ai le autorisation d’une verre ? La surprise peint le visage de Maxime puis une exclamation amusée s’échappe de ses lèvres. Vous m’avez dire que si j’avais soif… L’exclamation amusée se transforme en rire presque moqueur qu’elle finit par faire disparaître dans sa précieuse coupe de champagne. Maxime ne sait pas s’il s’agit d’une blague ou s’il est sérieux, en tout cas, ça la fait bien rire. Jusqu’à ce qu’il ouvre à nouveau la bouche, et pour une fois, sans faire de fautes : Il n'y a pas un Mr Adler pour vous aider à réparer ce genre de truc si tard ? Exceptée celle d’aborder le sujet de Bobby, son mari pas encore ex-mari qu’elle exècre plus qu’elle ne l’aime maintenant qu’elle a réussi à se détacher de lui. La jeune femme s’arrête dans son geste, une seconde, puis hausse les épaules et saisit sa coupe de champagne pour se servir à nouveau et terminer la bouteille. Ah ! Mariée dans l’année ! Et c’est un éclat de rire qui s’échappe de ses lèvres alors que l’ironie de sa blague la ravit. Il n’y a rien de plus drôle qu’un peu de dérision, ou d’humour noir se dit-elle. Rien de mieux que de rigoler sur la mort de son mariage ! Maxime dépose la bouteille maintenant vide à ses pieds en riant doucement, à sa manière, de légers éclats sincères. Elle secoue la tête à la négative, récupère sa coupe de champagne et croise ses bras sur ses genoux, penchée en avant, un léger sourire calé sur ses lèvres. Vous pourrez avoir du champagne quand vous poserez la question dans un anglais parfait. D’ici là, si vous avez soif, servez-vous avec ce qu’il y a dans la cuisine d’accessible. Léger sourire imprimé le visage de la brune qui porte la coupe à ses lèvres une nouvelle fois. Quant à Monsieur Adler et bien il n’existe plus ! Enfin, encore un peu ! Mais plus pour longtemps ! Il doit surement être en train de se taper sa secrétaire… ou la secrétaire de sa secrétaire… Ou la sœur de sa première secrétaire, qu’est-ce que j’en sais ! Maxime s’exprime à renforts de grands gestes dramatiques, parle tout à fait librement d’un sujet qui avait pour habitude de lui briser le cœur, maintenant elle ne ressent plus que de l’amertume. Au lieu de fouiller dans sa poche droite, celle qui contient son portable, la propriétaire des lieux récupère son paquet de cigarette. Elle glisse le tube blanc entre ses doigts ciselés, cicatrisés mais surtout découverts et l’allume rapidement à l’aide de son briquet (électrique). 4 ans de mariage, pratiquement la même durée en procédure de divorce. Je suis contente de ne pas avoir pris son nom de famille à ce stade je serais encore « Madame Harper » pour une décennie. La musicienne lève les yeux au ciel. Enfin ! Voilà pourquoi vous êtes là Tomislav, parce que Monsieur Adler était trop occupé à se taper tout ce qui bougeait. Maxime lève son verre comme pour porter un toast avant de le porter une énième fois à ses lèvres, qu’elle remplace rapidement avec sa cigarette, scrute son employé. Je suis sure que vous le remerciez très fort maintenant, à genoux pour le rêve américain ! »

 

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MessageSujet: Re: chains & whips ø tomislav   chains & whips ø tomislav EmptySam 21 Avr - 18:49

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Elle lui rit littéralement à la gueule et Tomislav ne peut nier qu’elle a un joli rire cristallin, presque retenu mais qu’il imprime aussitôt. Entendre une telle exclamation de sa bouche n’est pas quelque chose d’habituel. Le serbe peut au moins avoir cette satisfaction, celle de l’avoir faite rire.
Et comme dirait son ‘ami’ mécano à l’humour douteux : Femme qui rit, femme à moitié dans ton lit.
Tomislav n’a jamais vraiment compris le sens de cette vanne… .

Il la voit se saisir de la bouteille qu’elle a bu à une vitesse qui étonne le serbe.

- Ah ! Mariée dans l’année !

Il arque un sourcil ? Encore une fois, sa patronne se marre sans qu’il ne pige vraiment pourquoi. Mariée dans l’année ? C’est prévu ? Pourtant il ne voit aucune bague de fiançailles ni rien d’autre qui pourrait caractérisé un engagement prochain.
Tomislav est détourné de sa tâche quelques secondes de plus à regarder Adler vivre, bouger, rire sans raison. Elle doit être un peu ivre mais ça lui va bien de de désinhiber un peu, de ne plus voir ce masque de froideur, d’exigence. Quoi qu’à choisir entre les deux…
Maxime se penche un peu en avant et Tomislav peut légèrement apercevoir l’orée de sa poitrine qu’il entrevoit grâce au chemisier blanc qu’elle porte avec élégance.

- Vous pourrez avoir du champagne quand vous poserez la question dans un anglais parfait. D’ici là, si vous avez soif, servez-vous avec ce qu’il y a dans la cuisine d’accessible.

Bien évidemment, il ne fallait pas non plus rêver…

- Quant à Monsieur Adler et bien il n’existe plus ! Enfin, encore un peu ! Mais plus pour longtemps ! Il doit surement être en train de se taper sa secrétaire… ou la secrétaire de sa secrétaire… Ou la sœur de sa première secrétaire, qu’est-ce que j’en sais !

Tomislav se dit qu’il faut être parfaitement con ou homosexuel pour ne plus vouloir coucher avec une femme de la trempe de Maxime. Parce que si le choix lui était donné à lui, il n’hésiterait pas UNE seule seconde à venir la toucher, la sentir et plus encore, pour connaitre chaque recoin de son intimité du bout des lèvres.
Le serbe continue son ouvrage mais il a bien du mal à se concentrer alors que sa patronne est entrain de se livrer comme elle ne l’avait jamais fait auparavant. Ça fait des mois qu’il bosse pour elle, plusieurs heures et jours par semaine et ce soir, il en apprend plus sur sa vie privée que depuis qu’il a commencé à œuvrer dans ce putain de château sans fin.
Maxime glisse une cigarette entre ses lèvres et malgré son état d’ébriété avancée, elle le fait de façon élégante, classe. Cette femme semble l’être en toute circonstance. Maintenant, c’est d’une clope dont il a envie, lui aussi. Le serbe se redresse, se craque légèrement le dos en déposant ses outils et ses gants sur les rebords du jacuzzi.

- 4 ans de mariage, pratiquement la même durée en procédure de divorce. Je suis contente de ne pas avoir pris son nom de famille à ce stade je serais encore « Madame Harper » pour une décennie. Enfin ! Voilà pourquoi vous êtes là Tomislav, parce que Monsieur Adler était trop occupé à se taper tout ce qui bougeait.

Il la regarde d’un air curieux, pas sûr de comprendre tout ce qu’elle lui raconte mais aussi d’en saisir toutes les subtilités alors que Maxime lève son verre, comme pour célébrer cette information, cette nouvelle. Celle qu’il a cru mal entendre ou comprendre.

- Je suis sure que vous le remerciez très fort maintenant, à genoux pour le rêve américain !

Il bug quelques secondes, se repasse les dialogues silencieusement pour être certain qu’il a bien compris. Pourtant, il ne rêve pas, ni ne devient fou. Mit bout à bout, Maxime vient clairement de lui faire une demande qu’il n’aurait jamais espérer entendre de sa bouche, un fantasme qui prend forme, qui prend sens.

« Voilà pourquoi vous êtes là Tomislav, parce que Monsieur Adler était trop occupé à se taper tout ce qui bougeait »

Doit-il comprendre qu’il est ici pour reprendre le flambeau dans le pieu conjugal ? Ou au moins combler quelques manques qui semblerait se manifester dans les entrailles de Adler ? Elle lui a lâchée ça presque d’un ton évident, comme une sorte de contrat signé de sa voix autoritaire. Le serbe s’approche de cette femme et se met à genoux, comme demandé.
Ni plus ni moins. Obéir à ses ordres ne la jamais vraiment dérangé et même s’il ne comprend pas vraiment pourquoi il doit se foutre à genoux devant elle, le rêve américain comme elle aime à s’appeler en cet instant, il s’exécute.

- Vous m’avez dit « à genoux ».

Il répète parce qu’il voit bien son regard de celle qui ne pige rien.
A moins que ça ne soit lui qui ait tout comprit de travers mais il serait étonné de ça. Ses mots sont clairs et précis et ça n’est pas parce qu’il s’exprime encore un peu mal qu’il ne comprend pas tout ce qu’on lui dit.

- Je devoir faire quoi maintenant ? Si je suis ici parce que Mr Adler est partir, ça veut dire que je dois le remplacer ce soir ?

Comment ? Il n’en sait foutrement rien mais si c’est pour contenter Madame, il ne va certainement pas cracher sur l’occasion. Il est face à elle, sur les genoux, clairement soumit à sa demande et si c’était ce genre de truc qu’elle voulait, fallait lui demander plus tôt au lieu de faire tomber en panne le jacuzzi pour qu’il rapplique en quatrième vitesse. C’est en tout cas ce qu’il se dit, ce dont il est presque persuadé dans idées un peu folles. Tomislav ne perd pas une miette de ce spectacle que Adler lui offre, maintenant à la même hauteur. Il la scrute, l’observe dans cette gestuelle qui le captive. Et si c’est parce que son abruti de mari est parti qu’il se retrouve en cette seconde dans cette situation alors oui, il le remercie gracieusement.

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MessageSujet: Re: chains & whips ø tomislav   chains & whips ø tomislav EmptyJeu 26 Avr - 12:40

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Maxime glisse le tube blanc entre ses lèvres et inspire une longue bouffée de nicotine en douceur. Son regard se porte sur son employé qui dépose ses outils et change de position, se place à genoux devant elle. Son visage jusque-là confiant, ses pensées autour de son mariage raté (la voix de sa mère quelque part au milieu), se transforme et un air perplexe peint ses traits. Il s’est approché et reste immobile face à elle, qui le dévisage de sa nouvelle hauteur.

« Vous m’avez dit « à genoux ». La confusion laisse place à la surprise mais la maitresse de maison ne bouge pas d’un iotat, la cigarette se consume entre ses doigts, sa jolie bouche peinte de rouge s’ouvre, se referme, chercher quelque chose d’intelligent à dire, de pertinent, une réplique bien sentie. Mais non. Il reste là, et elle aussi, incapable de réagir face à cette prise de position. Est-il littéral à ce point là ? Ne comprend-il rien des expressions qu’elle utilise à outrance ? La musicienne reste interdite un long moment, le silence devient pesant. Je devoir faire quoi maintenant ? Si je suis ici parce que Mr Adler est partir, ça veut dire que je dois le remplacer ce soir ?
— Quoi ? Que… ah… hm… »

Cette fois la surprise lui laisse échapper quelques syllabes incohérentes, alors que le serbe s’est redressé devant elle et qu’elle-même a repris une stature droite, les épaules en arrière. La proximité qu’il implique dans l’échange lui paraît soudainement étrange et pleine de sens. Et surtout pas désagréable. Elle fronce les sourcils, observe le visage particulier de son employé comme si elle cherchait une réponse dans ses grands yeux ou cette bouche charnue. La musicienne ne sait même pas pourquoi elle ne l’a pas déjà chassé à coup de canne à ce stade là, alors qu’il se tient face à elle et la scrute surement en attente de réponses.

Les mots du serbe semblent avoir ouvert la porte à des idées que Maxime ne repousse étrangement pas. Il se pourrait même qu’elle apprécie le regard perçant posé sur elle, qu’elle sent comme une lame de couteau glisser sur sa silhouette. La jeune femme reste silencieuse, ses yeux plissés, ses pensées folles en train d’argumenter le pour et le contre. Pourquoi ne pas saisir l’occasion après tout, quelque chose l’en empêcherait ? L’alcool qui lui court dans le sang semble lui dicter que rien ne pourrait gêner cet échange. Si c’est lui qui lui propose… Il n’a pas l’air embêté de remplacer Monsieur Adler, comme il dit. Et ça fait un moment après tout qu’elle n’a pas côtoyé une présence masculine. La vague de chaleur qui se soulève au creux de son ventre semble être en accord avec ce constat. Oh, et bien, Maxime, voyons…

Son regard glisse sur le serbe alors qu’elle semble reprendre de sa superbe, soudainement convaincue que coucher avec son employé de treize ans de moins qu’elle est une excellente idée. L’alcool (et les médicaments mélangés avec) lui embrouille les pensées, les secondes passent alors que sa cigarette se consume et lorsqu’enfin Maxime se remet en mouvement c’est pour redresser un peu plus ses épaules, repousser une mèche de ses cheveux dans son dos à l’aide de son pouce.

« Oui, Tomislav, c’est exactement ce que cela veut dire. Êtes-vous d’accord avec ça ? » Maxime articule, parle avec lenteur, n’est pas sure de ce qu’il faut faire, de comment avancer dans ce scénario tout à fait particulier qui vient de prendre forme à ses yeux. Elle glisse à nouveau le rouleau de nicotine entre ses lèvres et inspire une longue taffe de sa cigarette. Est-ce qu’il lui faut être sexy ? Quelle est la marche à suivre ? Il n’a pas l’air de savoir plus qu’elle la manière dont il faut s’y prendre. Tomislav reste là, à genoux devant elle, visiblement prêt à accepter ce qu’elle lui impose. Hm… et pourquoi pas… La maitresse des lieux le détaille, se fait la réflexion qu’il ne lui ferait pas de mal, à elle, de lui dire quoi faire. Après tout. “Oui madame“, ne voilà pas un mantra agréable à entendre ? La légère secousse sur sa peau lui répond à la positive. Pourquoi ne pas être maitresse de l’échange après celle de cette maison et son salaire. Elle possède tout ici, du moindre brin d’herbe du domaine aperçu par la véranda au plus grand des lustres du grand salon. Rien ne lui échappe, tout lui appartient. Et cette sensation de pouvoir ne lui échappe pas, pourquoi ne pas l’étendre à leur échange ?

« D’abord, vous ne vous adresserez à moi que par le terme “Madame“. Uniquement cela. Je songerais aux privilèges à vous enlever si par malheur vous deviez déroger à cette règle. Maxime est loin d’être complètement sure d’elle. Les mots semblent pourtant sortir d’eux-mêmes de sa bouche, elle ne sait pas sur quel pied danser en réalité. La désinhibition dont elle fait preuve est légendaire, si elle avait le regard clair et les pensées fluides, elle-même ne se reconnaitrait pas. Pourtant, il est indéniable que ses premiers mots lui procurent un plaisir particulier, qui creuse son ventre et flatte son égo meurtri par les flammes. Elle ne pense pas à ses mains découvertes, n’imagine pas les morceaux de son corps brûlé avec un arrière-gout honteux. Ses pensées se sont évadées du jacuzzi et Maxime se jette dans la gueule de l’idée la plus surréaliste qui soit. J’attends un phrasé impeccable et une obéissance aveugle. Est-ce vraiment elle qui parle ? Si elle n’était pas soudainement si emballée par l’idée d’être obéie par l’homme qui lui fait face, Maxime partirait très certainement en voyage introspectif à l’instant même. Une retraite nécessaire pour comprendre ce qu’il se passe. Maintenant, servez-moi un verre. »

 

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MessageSujet: Re: chains & whips ø tomislav   chains & whips ø tomislav EmptySam 12 Mai - 13:13

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EXORDIUM.
- Quoi ? Que… ah… hm…

Oui ? Non ?
Maxime a l’air surprise, un peu prise de court et Tomislav n’est plus sûr de tout comprendre. Est-ce qu’il s’est complètement planté ? Le serbe se redresse, la maitresse de maison en fait de même et à en voir la stature qu’elle se donne soudain, il se dit que peut-être il n’est pas tout a fait con.
Alors il patiente, attend une réponse, une affirmation, une négation, peu lui importe mais quelque chose qui pourrait le guider et lui indiquer ce qu’elle attend de lui. Tomislav est certain de ça. Maxime attend quelque chose de sa part même s’il n’en comprend pas tout le sens pour l’instant.
Sa patronne l’observe, le jauge peut-être et le jeune homme lutte pour ne rien dire, comprenant qu’un silence est mieux que des paroles inutiles. Et enfin, la stature change. Epaules redressées, regard droit et impérieux, autoritaire. Une véritable Reine reprenant la main mise de son royaume où Tomislav y est à genoux.

- Oui, Tomislav, c’est exactement ce que cela veut dire. Êtes-vous d’accord avec ça ?

Un rêve éveillé. Des paroles qu’il n’aurait JAMAIS imaginer sortir de la bouche de cette femme.
Enfin si, imaginer, il l’a déjà fait. Un nombre incalculable de fois sous une douche ou même ici, à fantasmer en silence que de la voir le renvoyer chier.
Il met un certain temps avant de revenir à la réalité, de percuter qu’elle attend une réponse de lui alors qu’elle porte sa clope à ses lèvres.
Putain, qu’il soit damné sur le champ par cette femme.

- Oui, je suis d’accord. Absolument.

Totalement. Entièrement. Elle pouvait bien lui foutre une claque dans la gueule pour lui faire répéter, qu’il le ferait, totalement soumit à ce qu’elle souhaite et surtout ahuris que ce scénario prenne naissance, avec lui. SURTOUT avec lui.

- D’abord, vous ne vous adresserez à moi que par le terme “Madame“. Uniquement cela. Je songerais aux privilèges à vous enlever si par malheur vous deviez déroger à cette règle.

Ce qu’il comprend c’est que s’il ne tient pas cette règle, Maxime lui supprimera l’accès à ce qu’il convoite, espère pouvoir ne serait-ce que toucher. Mais Tomislav ne craint pas cette situation, il sait d’ores et déjà qu’il obéira aux doigts et à l’œil à cette femme.

- Oui Madame.


Son regard se perd dans le sien, un feu se déclare au creux de ses tripes, se répand dans ses veines et il le sait d’avance, il fera ce qu’elle voudra.
Tomislav était très loin de s’imaginer cette tournure lorsqu’il a débarqué ici, grognon, de devoir réparer un putain de jacuzzi à une heure si tardive. Il était très loin de se dire qu’il serait là, à genoux devant cette femme, en y prenant plus de plaisir qu’il n’aurait pu le concevoir.

- J’attends un phrasé impeccable et une obéissance aveugle.

L’obéissance aveugle, aucun problème. Mais le « phrasé impeccable » comme elle dit ? Il avait beau faire des efforts, il lui arrivait encore de commettre de nombreuses erreurs et ça n’est pas ne cinq minutes de fantasmes qu’il réussirait à prononcer une phrase sans faute. Mais visiblement, ça n’était pas une question, pas un choix. Il inspire, acquiesce en silence. Pas qu’il a peur de parlé mais ça le ferait bien chier de passer à côté de ce qu’elle pourrait lui offrir à cause de son accent et de ses fautes de grammaire.

- Maintenant, servez-moi un verre.
- Bien, Madame.

Il répète ces mots comme une prière, un truc religieux qui lui apporterait plaisir et bonheur.
Tomislav se saisit de la bouteille de champagne vide et se lève dans l’unique but d’aller chercher une nouvelle bouteille d’alcool.

- Vous souhaitez le…
Il marque une pause, serre les dents, se reprend. La même chose ?

Putain. Il allait en chier. Mais elle ne pourra pas dire qu’il fait pas un foutu effort que de devoir noter et reprendre ses erreurs.
Le serbe écoute les instructions de la maitresse de maison, se dirige vers la cuisine pour aller chercher une nouvelle bouteille de champagne qu’il ramène avec précaution jusqu’à elle. Il ne manquerait plus qu’il la laisse éclater au sol et il n’aura plus qu’à rentrer chez lui la queue entre les jambes. Au sens propre et figuré du terme.
Et parce que la maitresse de maison n’a pas bougé de place, Tomislav revient à la sienne : A genoux devant celle qui, ce soir, le domine. Le bouchon de bouteille saute, le jeune homme se saisit délicatement du verre pour y verser le liquide doré. Il s’applique parce que c’est ce qu’elle aime : Qu’on soit appliqué. Honeycut le lui a assez répété que Maxime n’aimait pas les bourrins, les gens brusques et sans manière. Qu’il fallait avoir une certaine grâce dans les gestes. C’est pas tellement ce qu’il possède mais peut-être qu’en faisant un effort, tout cela paraitra moins grossier.

- Tenez. Il lui tend le verre plein, effleure ses doigts lorsqu’elle se saisit de la coupe. Un frisson lui électrise le bas ventre. Il en veut plus, c’est indéniable. Est-ce que vous souhaitez l’au… Autre chose ?

Puisqu’il est à sa disposition, autant qu’elle profite de tous les talents dont il pourrait faire preuve.

- Il parait que je suis très doué en massage.


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MessageSujet: Re: chains & whips ø tomislav   chains & whips ø tomislav EmptyLun 14 Mai - 18:05

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Maxime se demande ce qu’elle est en train de faire. L’espace d’un instant, une idée lucide entre toutes les autres qui sont loin d’être du même acabit. Mais ça ne dure pas longtemps, son attention et à nouveau accaparée par le jeune serbe qui lui assure son accord dans cette histoire. Voilà. Elle ne peut nier que ça lui plait, elle ne sait pas d’où ni comment, ni pourquoi. Elle ne comprend pas et de toutes façons, l’alcool et les médicaments ne lui laissent pas vraiment de marge de manœuvre, sa réflexion est limitée, pour une des rares fois, hors du contexte de la musique, Maxime Adler se contente de suivre son instinct, son envie qui lui dicte que l’homme à ses pieds est ce qu’il lui faut ce soir. Appuyer son ascendance, prendre les rênes de l’échange.

Alors elle lui donne les premiers ordres, et il devra l’appeler Madame, à partir de maintenant. « Oui, Madame. » étant tout ce qu’elle pense attendre de lui à cet instant. Ces deux mots l’un après l’autre lui donnent une impression de pouvoir, de contrôle, qui lui procure un mince frisson, parcourt les parties sensibles de sa peau, celles sur lesquelles elle ressent encore quelque chose. Elle lui fait part de ses instructions, lui demande un phrasé parfait, ne voudrait pas trébucher sur une faute d’accord au passage, ruinant alors ce qui est en train de se mettre en place. Et enfin, pour parachever son petit discours, la maitresse de maison lui demande de lui servir un verre.

« Bien, Madame. »

Parfait. Il n’y a rien à dire, les lèvres de Maxime se pince, la chaleur est plus prenante qu’à l’arrivée du serbe, la brune parfaitement placée l’observe et se délecte du sentiment d’excitation qui parcourt sa peau et creuse son ventre, semble d’ores et déjà raccourcir la fréquence de ses respirations. Pourtant elle ne bouge pas, reste immobile, le regarde se lever, s’arrête puis s’adresser à elle, se reprendre, faire l’effort de se rattraper avant la faute fatale.

« Vous souhaitez… la même chose ?
— Oui, champagne. Et dépêchez-vous »

Il ne met pas très longtemps avant de revenir, pas assez de temps pour que la propriétaire du manoir n’oublie ses envies. Au contraire, elle a le temps de réfléchir, s’imaginer, échafauder des plans pour répondre aux milles questions qui lui tiraille l’esprit, répondre aux milles envies qui palpitent dans son ventre, sous sa poitrine, qui fait pulser le cœur un peu plus vite.
Elle n’a absolument pas besoin d’un autre verre, pas à ce stade là, et pourtant. Une part d’elle qui semble parfaitement s’acquitter de ce jeu semble vouloir tout faire pour annihiler la timidité caractéristique de cette femme discrète excentrique à la fois, mais pas dans ce domaine là de sa vie. Elle semble vouloir éliminer tout obstacle qui gênerait le bon déroulement de cette soirée et pour commencer, toutes les questions qui pourraient venir s’interposer. Tout éclair de réalisation, de conscience, qu’elle s’amuse en réalité à un jeu sexuel avec son employé, serbe, de treize ans son cadet. Prête à lui dévoiler les mystères qui se cachent sous ses gants et ses multiples couches de vêtements.
Il revient, donc, avec une bouteille de champagne entre les mains et revient s’installer là où est sa place désormais, aux pieds de la maitresse de maison. Elle pourrait presque rire de sa pensée si elle n’était pas obnubilée par le liquide doré qu’il verse dans sa flute de champagne. Il le fait avec lenteur, application. C’est parfait. Maxime n’aime pas les manières rustres et brutales. Elle aime l’élégance, les manières, la délicatesse. Elle aime que les choses soient raffinées, tranquillement dessinées à la main d’une main de maitre.

« Tenez. Est-ce que vous souhaitez l’au… Autre chose ? La brune récupère la flute de champagne et fait mine de réfléchir aux paroles de son employé, bien décidé à exécuter ses moindres désirs, visiblement, ce qui lui convient parfaitement à cet instant. Il parait que je suis très doué en massage.
— Oh… excellente idée. Nous allons voir ça, si vous l’être comme vous dites. »

La brune se redresse, lui tend sa coupe de champagne. « Prenez ça. » puis de sa main libre récupère sa canne et se redresse, un peu plus lentement que la normale mais la tête haute et l’effort gracile. Elle réajuste sa chemise, lui adresse un regard qui se veut presque brûlant, et autoritaire à la fois, soudainement curieuse de ce que ses mains vierges de toutes cicatrices peuvent faire ; et commence à s’éloigner du jacuzzi jusque-là tant convoité. Ses lèvres retrouvent de temps à autre le tube de nicotine qu’elle tient de sa main gauche, elle inspire, expire ; s’arrête au milieu du couloir qui rejoint l’avant de la maison et la véranda pour mettre un décibel de plus à la musique qui s’échappe par l’équipement audio installé dans le manoir puis se remet à avancer. La cigarette terminée, elle la jette encore fumante dans un des cendriers qui trainent dans l’entrée et régulièrement vidés par Honeycutt, puis se dirige vers une pièce en particulier : la chambre qui lui sert de repère lorsque les douleurs sont trop importantes.

La maitresse de maison ouvre la porte en bois foncé, glisse sa main sur l’interrupteur pour dévoiler un espace aux couleurs chaudes et sombres, baigné par une lumière tamisée. Grande chambre qui ne se contente pas d’un simple lit, mais d’un coin pour servir le thé et une salle de bain accolée. La maitresse de maison s’avance dans la pièce, fais claquer ses talons pour venir déposer sa canne contre le rebord et s’y asseoir tranquillement. Il est resté là, planté dans l’encadrement de la porte, bouteille dans une main, flute de champagne dans l’autre. Il semble observer le nouvel environnement. Maxime relève sa main et lui fait signe d’entrer.

« Mon verre, Tomislav. » Elle l’observe, dans toute sa hauteur, cet air un peu perdu, alors qu’il s’exécute dans l’immédiat et se rapproche d’elle. Il lui tend son verre en silence puis dépose la bouteille aux côtés de Maxime, sur le sol. Il semble attendre la suite des opérations, ce à quoi la maitresse de maison n’a pas de réponse dans l’immédiat. Elle fond sur le champagne, glisse le liquide doré entre les lèvres, puis en dehors de tout contexte immédiat, elle redresse la jambe droite, croisée sur la gauche en sa direction, le pied glissé dans un escarpin sombre et hors de prix.

« Montrez-moi vos talents. »


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MessageSujet: Re: chains & whips ø tomislav   chains & whips ø tomislav EmptySam 9 Juin - 20:42

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- Oh… excellente idée. Nous allons voir ça, si vous l’être comme vous dites.

Il acquiesce en silence, sent ses veines s’enflammer à la simple idée d’avoir la possibilité mais surtout l’autorisation de pouvoir toucher cette peau dont il aimerait en sentir le grain en cette seconde. Mainte fois il s’est imaginé la douceur que cela pourrait être sous la pulpe de ses doigts, à quel point il pourrait prendre plaisir à sentir les frissons se dresser sous ses gestes qui se feraient calculés, bien dirigés.

- Prenez ça.

Tomislav récupère la coupe de champagne en veillant à ce qu’elle ne lui échappe pas des mains, ni qu’il n’en renverse la moindre goutte. Il refuse de croire à une trop grande chance, préfère partir du principe qu’il pourrait tout foutre en l’air d’une seconde à l’autre par pure maladresse.
Il la regarde se redresser à l’aide sa canne mais surtout, ce qu’il capte, c’est ce regard de braise qui le consume de parte et d’autre. Elle a toujours cette façon de lui planter deux couteaux dans les côtes d’un seul battement de cils et étrangement, ça n’a rien de douloureux. C’est même cette façon qu’elle a de le jauger qui lui plait.
Le serbe la suit sans poser plus de question, ne préférant pas risquer quoi que ce soit qui pourrait mettre un terme à ce moment presque irréel. Tomislav se contente simplement de la regarder marcher devant lui, d’observer ses formes qu’il devine sous le tissu et qu’il se plait à visualiser. La musique monte d’un cran et le moment en serait presque plus intense. Comme dans ces films qu’il peut regarder parfois avec Ayleen, où le fond sonore donne tout un caractère à une scène bien précise. Ici, c’est exactement ce qu’il se produit. Il n’est pas un fervent de musique classique mais reconnait que ce morceau donne un côté aussi sensuel que dramatique à ce qui se déroule sous ses yeux.

Tomislav ne connait de ce manoir que le jardin, la cuisine, les quelques salles de bain ou encore le grand salon. Mais c’est la première fois que Maxime pousse cette lourde porte en bois sombre devant son homme à tout faire, mais surtout, qu’elle le laisse entrer à sa suite. La lumière prend vie, illumine une pièce aux couleurs chaudes qui n’est autre que la chambre de sa patronne.
La chambre.
Le lieu ultime d’une intimité. Tomislav reste un instant là, planté comme un touriste pour observer cette pièce de fond en comble, à l’ambiance tamisée. Un lit, un coin plus personnel qui lui sert peut-être à recevoir des personnes intimes, à lire, boire un thé. Au final, il n’en sait trop rien, se contente simplement d’observer, de s’imaginer ce qu’il peut bien se dérouler dans cette pièce.

Maxime pénètre dans une autre pièce, une salle de bain spacieuse qui fait certainement deux fois la chambre qu’il possédait chez ses parents. Tout respire le luxe ici. Absolument tout. Des murs jusqu’aux produits.

- Mon verre, Tomislav.

Il obéit sans l’ombre d’une hésitation, presque comme une habitude bien rôdée. Bouteille déposée à ses côtés, il se redresse cette fois, son regard planté dans le sien, s’apprêtant à lui demander ce que sera la suite du programme. Toujours en silence. N’osant pas perturber la chance qui commence peu à peu à éclore, à se profiler, même s’il peine toujours à y croire. La maitresse de maison boit une énième de gorgée de champagne tandis que Tomislav, lui, ne la quitte pas des yeux. Se faisant patient alors que dans sa tête germe un million de question sur ce qui l’attend. Sur ce qu’elle veut réellement. Car jusqu’à aujourd’hui, JAMAIS elle ne s’était montré si… présente auprès du serbe. Si vivante. Si attirante.

Maxime croise sa jambe droite sur la gauche, présente son pied vers le jeune homme qui glisse son regard sur ce dernier.

- Montrez-moi vos talents.

Il lui faut une poignée de seconde pour bien assimiler l’ordre mais surtout pour être certain qu’il ne se plante pas complètement. Pour être sûr qu’il ne va pas encore une fois comprendre tout de travers comme il lui arrive souvent de le faire.
Ah ça, ses talents, il aimerait les lui montrer là, dans cette salle de bain. Sur le sol. Où elle veut, il s'en contre fout. Mais aucun doute là-dessus, ils ne parlent pas des mêmes "talents".
Tomislav déchausse le pied de Maxime avec lenteur et délicatesse, venant déposer cette chaussure qui suffirait certainement à lui payer un mois de loyer à sa gauche. Ses à genoux qu’il vient lentement se poser devant elle, s’appuyant ensuite sur ses talons avant de glisser ses doigts le long de sa cheville délicate, fine, qu’il effleure tout d’abord avant de poser le talon dans la paume de son autre main. Il prend le temps de faire tout cela délicatement mais surtout, il prend le temps de ressentir ce plaisir inexprimable qu’il ressent à pouvoir toucher cette peau qu’il a tant convoité. Et plus la soirée avance, plus il se permet une imagination fantasque. De ses doigts il vient délicatement masser la plante du pieds, prend le temps de malaxer les points sensibles. Chose que lui a appris son père lorsqu’il revenait d’une journée de travail qui lui flinguait le dos, les genoux et les pieds. Il sait où appuyé pour dénouer les nœuds, pour détendre les nerfs les plus lourds et Tomislav s’applique à la tâche avant de marquer un temps d’arrêt, relevant un regard plus pétillant qu’il ne le voudrait vers Maxime.

- Ca serait plus agréable et efficace avec des huiles.

Il attend le consentement de la maitresse de maison pour se servir dans le placard qu’elle lui indique et revient à sa position en déversant quelques gouttes de ce liquide légèrement gras et parfumé dans sa paume qu’il chauffe pour reprendre là où il s’était arrêté.
Le résultat est clairement différent, ne serait-ce que dans la pratique que dans le ressenti et ça, il peut le constater sur le visage de Maxime qui exprime un tas de chose qu’il aime à voir. Tomislav a l’impression de vivre une scène d’un film, un truc qu’il ne se serait jamais permis d’espérer, juste d’imaginer. Les secondes défilent, peut-être les minutes, et la musique habite l’ensemble du manoir alors que ses mains s’appliquent délicatement. Remontent le long de la plante, s’égare sur le dessus du pied.
Puis sur la cheville qu’il effleure.

Son regard croise celui la patronne, cherche un quelconque avertissement mais rien ne vient. Tomislav s’attarde sur la malléole, sur le tendon d’Achille qu’il malaxe en douceur, prenant toujours garde à surveiller les expressions et envies de Maxime tout en se permettant d’effleurer de temps à autre cette peau qu’il veut embrasser. Goûter.
Il n’est fétichiste de rien, juste que cette femme lui fait naitre des choses positives qu’il aimerait exécuter, là, tout de suite. Mais il ne se fait pas presser, encore une fois, il n’espère rien, préférant se concentrer sur cette chance qu’il a d’effleurer cette peau délicate.
Tomsilav s’égare légèrement, se fait un peu plus audacieux alors que, tenant toujours le talon dans l’une de ses paumes, l’autre main vient s’égarer sur le mollet de Maxime qu’il effleure en premier lieu puis qu’il masse délicatement encore une fois.

- Vous voulez que je fair… Il s’arrête, inspire, chercher ses mots. Que je fasse l’autre pied ?

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MessageSujet: Re: chains & whips ø tomislav   chains & whips ø tomislav EmptyMer 20 Juin - 13:12

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Ses jambes, ses chevilles et ses pieds sont peut-être les parties les plus intactes de son corps. Essentiellement brûlée sur le haut de son corps, sur les bras et les flancs, Maxime n’a pas la même timidité à exhiber le bas de ses jambes glissées dans un tissu noir et collant à la peau, une nouvelle fois hors de prix. Elle se laisse aller aux mains du jeune serbe, ne l’écoute à peine lorsqu’il parle, lui indique simplement de faire ce qu’il veut après tout c’est lui l’expert, paraitrait-il. Elle se contente de placer une main dans son dos et se reposer sur son bras tendu et de garder l’autre main enfermée autour de sa coupe de champagne, calée près de ses lèvres. En moins de deux, Tomislav est de retour à ses pieds et Maxime se fait la réflexion qu’il n’y a pas plus excitant que de l’avoir devant elle près à exécuter le moindre de ses désirs. Elle ne pense pas une seule seconde aux cicatrices sur sa peau, ni au fait qu’elles sont déjà en partie visibles sur ses mains découvertes. Elle ne se concentre que sur les gestes et le toucher qui, elle doit l’avouer, se révèle presque être divin. Maxime est seule depuis un certain temps, et si elle met un point d’honneur à rassurer n’importe qui sur le fait que ça lui convienne parfaitement… Il n’en reste pas moins que finalement, ce soir, il y a certaines choses qui lui manquent. Le regard de braise et envieux qu’on pouvait lui jeter, dans l’intimité ou bien sur scène, le toucher de quelqu’un qui se joue de ses désirs. Elle avait presque oublié cela. C’est pourquoi elle ne le réprimande pas lorsqu’il s’égare un peu, se délecte des doigts qui remontent le long de sa jambe. Lorsqu’il ouvre à nouveau la bouche, elle le stoppe assez rapidement, ne lui accorde qu’un geste presque autoritaire pour le pousser à continuer sans interférer avec le chemin qu’elle se fait mentalement de la suite des choses.

L’employé semble comprendre et la défait de sa deuxième chaussure. Maxime se laisse complètement faire et réagit doucement au toucher du serbe qui s’acquitte de sa tâche consciencieusement, elle sent son regard posé sur elle, glisser sur son visage aux yeux clos, sur ses courbes qui s’élèvent parfois doucement. Il y avait un moment qu’elle n’avait pas ressenti une telle béatitude, délivrée du poids des nerfs en boule et elle décide que cela ne s’arrêtera pas là pour ce soir, elle compte bien achever cette soirée dans la détente la plus totale. Elle se redresse, droite, glisse une main jusque le col de sa chemise et défait les deux premiers boutons, dévoile un morceau de peau jusque-là religieusement enfermé sous le tissu, lui accorde un aperçu très léger et subtil. Maxime n’est pas capable de se laisser avoir sans recherche presque dramatique de sublimer le moment. Elle n’aime pas précipiter les choses et pourtant son corps envieux et pressé voudrait d’ores et déjà s’abandonner mais, sa rigueur et sa patience sont de fer. Il faudra au serbe mériter de glisser sous sa jupe, c’est ainsi qu’elle le veut, exercer un pouvoir particulier.

C’est pourquoi elle se redresse, lui tend le verre de champagne terminé pour qu’il le dépose (elle ne va pas tout faire non plus !) et décide de faire avancer le jeu à un autre stade. Suffisamment d’alcool et de médicaments pour brouiller ses idées et se dire que glisser les mains du serbe le long de ses cuisses puis ses hanches est une excellente idée. Elle ne l’autorise pas complètement donc à saisir ses courbes, c’est elle qui le guide, n’a pas décidé de lui donner ce qu’il veut sans qu’elle l’ait accepté. La brune remonte ses griffes le long des bras de son employé, fait courir le rouge brillant sur la peau claire, par-dessus le fin tissu qui recouvre les veines qui courent, semble y dessiner des formes invisibles à l’œil nu.

Ce petit jeu lui fait plaisir. L’homme se retrouve devant elle avec la possibilité de la toucher sans le faire, elle lui donne des aperçus, glisse des regards brûlants sans lui donner l’autorisation de continuer le chemin de ses mains sur sa peau. Ça lui plait d’être l’objet de désir intouchable, comme glissé derrière une vitre, inaccessible. Lui plait de lui faire miroiter ce qu’il se passe sous le tissu sans lui donner davantage accès. C’est pourquoi elle revient défaire deux boutons de plus, fait apparaître le tracé délicat d’une dentelle sous la chemise.

La main de Tomislav semble vouloir remonter la courbe et la maitresse de maison lui adresse un regard sévère.

« Vous n’avez que le droit d’observer ou de faire ce que je vous dis. »

D’où vient cette confiance qui lui fait ouvrir la bouche ? Elle n’en a aucune idée, dans tous les cas, elle est là, et Maxime essaie de ne pas se montrer déstabilisée par ses propres initiatives, oublie le nombre effroyable d’inhibitions qui la suivent au quotidien. Elle déplace les boucles de ses cheveux derrière son épaule d’un geste tranquille et pousse un léger soupir avant de se rapprocher un peu plus.

« Embrassez-moi. »


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MessageSujet: Re: chains & whips ø tomislav   chains & whips ø tomislav EmptyDim 1 Juil - 0:03

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Il aimerait étendre ses mains plus loin, plus haut sur sa jambe pour frôler du bout des doigts l’intérieur de ses cuisses qu’il devine délicieuse, probablement douce. De celles qu’il passerait des heures à embrasser. Mais là est tout l’intérêt du jeu que sa patronne a brillamment mit en place : Il ne peut qu’imaginer. Construire dans son esprit parfois quelque peu tordu, des choses qu’il ne pourra pas atteindre. Ou en tout cas, pas tout de suite. C’est en tout cas ce qu’il espère secrètement et silencieusement, que les choses pourront évoluer là, maintenant. Ce soir. Cette nuit. Il s’en fout, tant qu’elle ne le laisse pas dans ce fantasme inachevé.
Pourtant il y a des signes qui ne trompent pas, comme les hanches de Adler qui se lèvent légèrement lorsqu’il s’applique, remonte un peu plus en haut du genou. Elle aussi fantasme, désire. Elle ne simule rien.

Tomislav s’applique et si Maxime doit prendre plaisir à ce massage, lui aussi compte bien profiter de ce toucher. Alors il prend son temps pour effleurer ces courbes, cette peau qu’il désire, se disant que ça sera peut-être là, sa seule chance de la sentir si près. Et Tomislav n’aurait jamais pu qu’un jour, un soir, il serait là, à genoux devant elle. A répondre au moindre de ses ordres. Elle pourrait bien claquer des doigts qu’il s’y plierait, soumit. Parce qu’il découvre là un nouveau plaisir que d’être totalement dominé par cette femme mystique, charismatique à qui il satisferait le moindre de ses besoins si cela pouvait lui permettre d’obtenir un geste lascif.
Putain, à croire qu’il perd toute dignité face à cette femme qui le regarde de haut…

… et qui déboutonne sa chemise. Tomislav fantasme, sent ses veines bouillir, son cœur s’emballer. La gorge sèche, son regard lorgne sur les longs doigts de sa patronne qui ouvre le premier bouton, laissant sa peau un peu plus à découvert. Puis le deuxième, le col s’ouvrant un peu plus et le serbe n’a qu’une envie : fondre la tête la première sur sa poitrine pour y goûter chaque centimètre de peau qu’elle dévoile.
Maxime finit par se redresser, le regard du serbe perdu à l’orée de son cou, de cette peau laiteuse. Comment pouvait-elle être célibataire encore aujourd’hui ? Impossible, bordel. Lui-même serait prêt à devenir son toyboy si elle le lui demandait.
Tomislav récupère le verre de champagne qu’il dépose à ses côtés, un peu plus loin pour revenir croiser le regard de cette femme qui le possède déjà. Des yeux flamboyants, déterminés. Tête haute. Epaules et dos droits. Tout en elle respire une espèce de royauté, de grâce. Une putain de reine qui ferait ployer n’importe lequel de ces sujets et Tomislav est le premier à vouloir s’y prosterner.
Les ongles de Maxime remonte sur ses bras, le guide jusqu’en haut de ses cuisses et le serbe frissonne, se crispe. Ses doigts s’attardent sur ses bras, toujours sur le tissu mais il sent déjà la chaleur de ses mains au travers. Il continue plus langoureusement cette fois son toucher, plus sensuelle, n’hésite plus à parfois jouer avec le feu, être tenter de franchir les limites sans jamais le faire. Parce que maintenant, il en est sûr : Ils veulent la même chose. Lui, le petit serbe qui vient du tréfonds de sa pauvreté, qui ne savait pas articuler quatre mots d’américains et qui avait l’air du mec le plus glauque du coin, va se retrouver dans le pieu de sa patronne. Ou même ici. Contre un mur, dans cette baignoire qui pourrait loger toute sa famille. Partout ailleurs, il s’en branle.

Il la veut, le lui montre tout en obéissant au doigt et à l’œil à ce qu’elle demande d’un regard. Il la désire dans son inaccessibilité.
Et ce sont deux boutons supplémentaires qui sautent pour lui laisser entrevoir la dentelle qui vaut certainement plus cher que ses deux derniers salaires. Une lingerie de qualité, qui éveille ses sens. TOUS ses sens. Et c’est dans cet élan d’érotisme qui le fait frémir que Tomislav veut se faire plus aventureux mais un seul regard autoritaire suffit pour l’arrêter dans ce geste et lui laisser un agréable frisson de plaisir lui parcourir la colonne.

-  Vous n’avez que le droit d’observer ou de faire ce que je vous dis.
- Oui madame. Tout ce que vous souhaitez.

Elocution sortie du fon des tripes. Ou d’ailleurs. Sans jamais la lâcher des yeux, sans jamais se défaire de cette prestance qui le sidère, le possède presque. A défaut à ce qu’il ne la possède lui.
Maxime déplace ses cheveux d’un côté et se rapproche un peu plus de lui. Son cœur fait une embarder mais Tomislav ne bouge pas, la convoite toujours en silence.

- Embrassez-moi.

La surprise se lit, juste une seconde. Une seconde suffisante pour qu’il réagisse, se redresse de nouveau, droit. Ses mains dérivent et se pose sur le haut de ses cuisses sans qu’il ne remonte plus, ses lèvres s’approchant de celle de sa patronne. Et durant un fragment de seconde, il se prend à jouer de cette tentation qui lui brûle le creux du bide, qui lui fout des étincelles qui crépitent dans son crâne. Il effleure une première fois, sent d’ici son parfum. Tomislav resserre légèrement ses doigts autour des cuisses de celle qui s’apprête à devenir ce soir, son amante.
Maxime Adler amante du serbe, de l’étranger.
Et tout ça résonne comme une victoire pour la médiocre personne qu’il est. Ou en tout cas, de ce que les gens voient de lui. Parce qu’il vaut bien plus que ça, lui le sait. Les autres l’ignorent parce qu’ils sont bien trop cons.
Et d’un geste appuyé, sensuelle et langoureux, le serbe capture les lèvres de Maxime avec ardeur. Elle veut obtenir satisfaction ? Alors très bien. Tomislav allait s’appliquer comme si lui-même était la plus chère des putes, afin de profiter de fond en comble de ce moment inespéré. Et surtout, que Maxime en garde un précieux souvenir.
Le jeune homme s’enhardit, s’enflamme sans pourtant ne jamais dépasser la limite imposer. Le baiser se fait plus appuyer, plus fougueux, passionnel. Rien de sentimental, d’amoureux. Juste quelque chose d’animal, nait d’un désir presque primaire. Les souffles se mêlent et Tomislav écarte les jambes de Maxime pour s’y loger, être à sa hauteur et il prend le temps de ressentir. De LUI faire ressentir. De lui faire comprendre tout le désir que cette femme lui inspire.

Il s’arrête un bref moment, le temps de reprendre une inspiration avant de retrouver de nouveau ces lèvres délicates qu’il embrasse toujours avec la même ferveur, laissant Maxime mener la danse, intensifiant elle-même l’échange. Le serbe s’autorise alors une audace, laisse ses sens et son envie lui dicter quelques gestes que sa patronne aura certainement tout le loisir de lui faire regretter mais peut-importe. Le jeu en vaut la chandelle comme ils disent.
De ses deux mains, le serbe reprend là où la femme s’est arrêté lors de son effeuillage improvisé. De ses longs doigts fins, presque squelettiques, Tomislav entreprend de déboutonner lentement le reste de sa chemise. Il fait durer le plaisir car même si cette femme parait parfois bien trop presser que les choses se fassent dans l’immédiat, il a bien compris que cette fois elles doivent se faire lentement et selon SES règles à ELLE. Alors il y va tout aussi sensuellement qu’il l’embrasse jusqu’à parvenir au dernier bouton.

Et il a face à lui un chef d’œuvre. C’est comme ça que la qualifierait Ayleen, il en est certain. De l’art mais vivant. Il n’ose même pas parler parce qu’on lui a dit que ce genre de beauté ne devait pas être troublé par des mots inutiles qui pourraient tout gâcher.
Elle porte une lingerie qu’elle a finement choisit, qui met ses courbes en valeur. Ses yeux glissent sur cette poitrine qu’il prend le temps d’effleurer du bout du doigt, jouant avec l’interdit, glissant sur ce ventre plat, couleur porcelaine pour revenir à l’inverse dessiner la forme précieuse de ses hanches, là où il aimerait s’y perdre. De nouveau, il retrouve les lèvres de Maxime avant de dériver à la naissance de sa mâchoire, puis à l’orée de son cou qu’il goûte avec précaution, lentement, essayant tant bien que mal de ne pas se montrer trop presser, ses deux mains remontant dangereusement vers les hanches d’Adler qui, en cet instant, le consume.
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Maxime A. Adler

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MessageSujet: Re: chains & whips ø tomislav   chains & whips ø tomislav EmptyMar 3 Juil - 1:22

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Le serbe ne met pas longtemps à exécuter l’ordre de la maitresse de maison et à l’instant où il dépose ses lèvres charnues sur les siennes, rouges, Maxime se laisse complètement aller. Un lourd frisson plein de sens déchire ses entrailles, l’électricité redouble dans l’air et son corps se soulève sous l’excitation croissante. Plus les secondes passent et plus l’employé se sent pousser des ailes et brave les interdictions, la réserve dans laquelle il se tenait jusque-là à ses pieds, une sorte de pudeur due aux multiples interdictions de Maxime, s'efface. Ses mains remontent alors que Maxime enserre le cou mince entre ses bras, laisse ses ongles courir sur la peau découverte du haut du dos et de la nuque, laisse échapper des soupirs lorsque son souffle lui est rendu. La température de son corps grimpe à une vitesse incroyable, alors qu’elle croyait ne pas pouvoir avoir plus chaud, sa peau ne supportera bientôt plus la couche pourtant fine de vêtement qu’elle porte. Pas un moment elle ne pense à sa peau morcelée, à moitié cicatrisée, encore sensible, rosie, en pleine reconstruction. Elle ne pense pas aux lignes qui la parcheminent, qui lui tracent une carcasse en patchwork.

La violoniste joue de ses doigts elle aussi, enfonce les griffes dans la peau, dessine d’autres lignes sur la peau parfaite du serbe, celle qui n’a aucune marque, elle, ni du temps ni d’accident, elle passe ses doigts appuyés et se familiarise avec la texture lisse, le parfum, le grain de l’épiderme étranger. Les gestes de Tomislav, pendant ce temps, perdent davantage leur pudeur et il s’impose entre ses jambes, à peine un pas entre ses genoux écartés mais retenus par la longueur, la coupe et la rigidité du tissu qui compose sa jupe fourreau. Elle voudrait l’arracher, se laisser de l’espace à elle aussi, mais le jeu et la tentation sont ce qui rend le moment excitant.

De toutes façons, le serbe semble lire dans l’esprit de la brune alors que ses doigts remontent le long de sa chemise et en défont petit à petit les boutons. Maxime ne lui refuse pas ce plaisir, cette fois, lui laisse outrepasser cette interdiction explicite de ne pas agir sans son ordre auparavant claqué. Il s’interrompt quelques secondes, reprend son souffle et elle lui jette un regard brûlant, l’incite plus qu’elle ne lui interdit et le slave ne semble pas en perdre une miette. Il a heureusement bien compris que presser les choses est inutile, alors il met du cœur à faire durer les choses au plus grand plaisir de Maxime dont la peau morcelée se dévoile petit à petit.

Lorsque les derniers boutons sont défaits, Maxime le laisse la contempler quelques longs instants, redresse ses épaules, en joue d’une pour faire glisser une des manches, se met en scène de manière subtile. Elle sent le regard brûlant glisser sur les traits de son visage pour dévier sur la courbe de son cou, glisser sur les contours de son épaule puis sa poitrine. Elle se nourrit de ce long moment contemplatif, ne refuse aucunement d’être admirée de la sorte. Sa lingerie est claire, elle aussi, la couleur blanche immaculée, la dentelle est fine, le tout correspond parfaitement à sa taille et réhausse les teintes dorées et roses de sa peau abimée. Dans cet instant étrange, qui ne dure que quelques secondes avant qu’il ne revienne à ses lèvres, Maxime oublie la timidité, oublie de cacher. Elle montre, au contraire, redresse la poitrine, laisse échapper un son de plaisir alors que l’employé dépose ses lèvres le long de sa mâchoire, puis de son cou. Les mains de la musicienne semblent se remettre à composer dans la nuque, ses ongles dérivent, s’accrochent puis caressent pour revenir se planter ensuite sans aucune tendresse, simplement au rythme des baisers, suaves, déposés dans son cou.

Adler perçoit les mains de Tomislav qui font leur chemin, remontent doucement, s’aventurent sur des territoires où il n’a aucunement le droit d’aller mais, comme une faveur qu’elle lui accorde ; elle lui laisse le plaisir d’explorer. Quelques secondes, lentes, alors qu’il les dépose sur ses hanches. Ses lèvres se dépose sur le haut de sa poitrine et Maxime ne cache pas les symptômes de la fièvre qui la consume.

Et puis, voilà qu’il fait le geste de trop. Ses mains glissées sur les cuisses encore couvertes remontent jusqu’aux genoux et essaient alors de se frayer un chemin sous le tissu noir haut-de-gamme. Ce à quoi Maxime répond par un geste sorti de nul part, un geste qui lui tire un violent frisson le long de sa colonne vertébrale, mélange de pouvoir et de plaisir. Sa main s’élance dans l’air et le plat de s’abat sur la joue du serbe qui porte la sienne à sa bouche, son regard quitte un instant celui de sa patronne pour se trouver à terre puis sur la main, vérifiant que les griffes pointues et rouges n’aient pas découpé la peau de sa lèvre.

Maxime est stupéfaite de son geste. L’espace d’une seconde la surprise se lit autant sur le visage de l’un que de l’autre, mais elle s’efforce de reprendre contenance, comme si le script des jeux auxquels elle s’adonne lui est connu.  

« Vous n’avez pas mon autorisation. »

Les dialogues, elle ne les connaît pas, ne s’est jamais entendue les dire. Ils viennent de quelque part où l’inspiration authentique prend naissance, elle n’a aucun contrôle contrairement à l’apparente dynamique de l’échange entre elle et le serbe. La brune récupère sa main qu’elle utilise pour le pousser à s’éloigner. D’un geste léger et pourtant rapide, elle se défait de sa chemise, devenue une entrave plus qu’un objet de séduction et elle se retrouve en soutien-gorge, la peau du haut de son corps pleinement dévoilé au regard à nouveau soumis de Tomislav. Douce punition pour lui.

« Enlevez-moi ça. »

Son doigt désigne le tissu banal et sans valeur que porte le slave. C’est une insulte à son goût exquis, à cet instant particulier. La musicienne l’observe se défaire du tissu, laisse glisser son regard envieux sur la peau pâle, lisse et immaculée. Elle y dépose sa main, enfonce ses ongles, glisse ses doigts sur le papier sans impair, sans accroc puis le repousse encore pour qu’elle ne soit plus à sa portée. De la même main, tranquille, elle récupère sa canne et se redresse doucement, tâchant de maintenant son équilibre. Elle a perdu quelques centimètres de hauteur mais lui inflige un regard cruel alors qu’il est à genoux. La punition vient à nouveau s’appliquer sur la jambe sur serbe alors qu’elle le gratifie d’un coup du bois effilé de sa béquille sur-mesure. Ni trop violent, ni trop léger, juste de quoi lui rappeler :

« Tenez-vous droit. » Elle s’interroge sur la suite, est-elle si sure d’elle-même ? Quelle est la marche à suivre ? Son visage exprime les réflexions qui lui passent par la tête avant qu’elle ne prenne une nouvelle décision.
« Finalement, levez-vous. » Maxime l’observe faire alors qu’il tâche d’être le moins maladroit possible. C’est presque émouvant, cette créature longiligne loin d’être habituées aux manières qui font le standard des Adler. Alors qu’il est enfin debout, la brune se retourne, le dos nu et parcheminé barré par l’accroche en dentelle. Elle tourne sa tête vers la gauche pour lui adresser un regard en coin et ne pas le perdre de vue, puis :

« Défaites la fermeture éclair. Et seulement la fermeture éclaire, vous n’avez aucunement le droit de poser vos mains ailleurs. »

 

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MessageSujet: Re: chains & whips ø tomislav   chains & whips ø tomislav EmptyLun 30 Juil - 18:06

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Sa peau brûlée ne le repousse pas. Au contraire, elle le fascine. Il a envie de toucher le moindre des sillons, d’en tracer les formes, les courbes, pour s’en souvenir et le graver dans un coin de sa mémoire. Tomislav n’est pas con, il sent bien que ce qu’il se passe là est unique. Un moment doré, hors du temps, qu’il n’aurait peut-être plus jamais la chance de vivre. Pas avec cette femme qui le rendrait presque fou tant il la trouve désirable avec ses airs impérieux, à se dévoiler tissu par tissu.
Les lèvres du serbe s’aventure sur sa mâchoire, le haut de sa poitrine, respire son parfum de luxe, ses mains se faisant plus aventureuses sur le haut de ses cuisses qu’il aimerait un peu plus écarter…

La gifle fait écho dans la pièce et le son ne sera jamais aussi fort que la douleur cuisante qui frémie sur la joue de Tomislav, figé. Interdit. Par la violence du geste, son regard s’est déporté sur le sol alors que par réflexe, du bout des doigts, il les porte à ses lèvres pour s’assurer qu’elle ne les lui a pas écorchées même si en vérité, il s’en fout. La crainte s’invite auprès de cette surprise qui ne se décolle pas de ses traits. Est-ce qu’il a fait quelque chose qui ne fallait pas ? Est-ce qu’il lui a fait mal lorsqu’il l’a embrassé à l’orée de ses blessures déjà cicatrisés ? Putain, à tous les coups elle va le foutre dehors à coup de canne, lui disant d’aller au diable et d’y pourrir pour le restant de ses jours et ce, dans élan de lucidité qui lui aura murmuré qu’elle fait la plus belle connerie de sa vie.
Tomislav s’attend à ce qu’elle le pousse violemment. Pourtant, il n’en est rien. Mieux encore, le regard qu’elle lui jette, les mots qu’elle lui lance, font exploser une vague de désir au creux du ventre, donnant à cette gifle un caractère tout autre.

- Vous n’avez pas mon autorisation.
- Excusez-moi, madame.

Soumis, à ses pieds, à genoux devant elle, il fera ce qu’elle souhaite même si le désir de transgresser quelques règles le consume, ne serait-ce que pour recevoir une nouvelle gifle comme celle-ci. Car maintenant qu’il sait que, bien que ce geste soit sortie en premier lieu de nulle part, il fait également partie du jeu.
Il le sent. Il a l’habitude d’infliger la même chose à ces putes qu’il paie le prix fort pour pouvoir s’adonner à ces petits jeux de dominations. Mais ce soir, les rôles s’inversent et il y prend un plaisir qui ne cesse de gonfler, de l’emplir tout entier, devenant à chaque décision un peu plus surprenante.
Elle le repousse prestement, vivement et le serbe se recule, toujours sur les genoux. Tomislav s’attend à recevoir ce qui lui fera « regretter » ce geste, à ce qu’il se prenne une autre gifle. Ou même deux.
Mais au lieu de ça, la perfection se taille un peu plus sous ses yeux. Maxime se défait de cette chemise haut de gamme, dévoilant complètement le soutien-gorge qu’elle porte mais surtout l’ensemble de son buste que le serbe détaille, dévore des yeux. Il n’avait pas tort lorsqu’il la comparait à une œuvre d’art… Et si certains aiment les perfections lisses, Tomislav préfère celles qui ont des particularités, qui ont ce truc en plus, comme Adler avec cette peau dorée qui s’étale sur plusieurs surfaces sans que ça ne le rebute un seul instant.

- Enlevez-moi ça.

Il obéit, s’exécute sans se défaire de ce regard envieux qu’il lui porte. Et c’est droit dans les yeux qu’il la regarde alors que ses longs doigts fins se débarrassent un à un des boutons de sa chemise et dévoile à son tour ce torse qui n’est pas non plus parfait. Il est loin d’être comme ces types qu’il voit dans les magazines, tailler dans de la pierre avec dix étages d’abdominaux. Sa musculature est finement dessinée, traçant ses efforts sportifs de part ses anciens jobs qui l’ont naturellement construit. La puissance de ses bras transparait lorsqu’il se dégage prestement à son tour de ce tissu qui, de toute façon, est de trop ce soir. Et tout ce qu’il veut, c’est sentir la peau de cette femme contre la sienne, la sentir se consumer, frissonner sous lui, sous ses gestes.
Son vœu est en partie exaucée lorsque Maxime dépose sa main sur son torse, y enfonce ses ongles sans qu’il ne cille. En revanche, elle peut percevoir sans aucun problème les frissons que lui procure ses griffes acérées planté dans sa peau immaculée. Mais c’est visiblement pour mieux le repousser, se rendant inatteignable alors que la seule chose qu’il souhait, c’est de fondre vers elle pour un contact presque brutal.

Adler se lève à l’aide sa canne après lui avoir jeter un regard qui traduit sans peine cette cruauté qu’il aimerait explorer, apprendre.
Comment une femme comme elle pouvait être encore célibataire ? C’est à peine s’il y croit.
La canne fuse sur sa jambe, lui tirant une grimace et un soupire qu’il surprend être de plaisir mêlé de légère douleur. Rien de terrassant, juste de celle qui vous picote la surface de la peau, éveille vos terminaisons nerveuses. A croire qu’elle a tout simplement lu dans ses pensées.

- Tenez-vous droit.


Il redresse la colonne, les épaules et le visage légèrement. Tente de se faire presque plus… majestueux. Son cœur tambourine dans sa poitrine, son sang est un brasier sans nom qui s’étend à n’en plus finir en lui.

- Finalement, levez-vous.

Tomislav se redresse, essaie de faire les choses biens, proprement. Il ne manquerait plus à ce qu’il se casse la gueule tête la première contre la baignoire, histoire de tout gâcher de A à Z. Et quand bien même ça n’est pas parfait, voilà le serbe de nouveau sur ses deux pieds, essayant de garder cette stature droite. Chaque ordre est un frisson. Chaque regard est un départ de flamme supplémentaire sur sa peau. Parce qu’il n’a pas manqué de voir combien elle l’a observée avec appétit, presque avec délice. Lui aussi se trouve être dans la position du « désiré » et jamais il n’aurait cru se consumer de cette façon par de simple jeux de regard.
Maxime est devant lui, de dos, son visage légèrement tourné vers Tomislav, comme pour le garder à l’œil.

- Défaites la fermeture éclair. Et seulement la fermeture éclaire, vous n’avez aucunement le droit de poser vos mains ailleurs.

Elle sait si bien lui parler, si bien lui ordonner, que le serbe se demande si tout cela est une première fois pour elle. Il se laisse guider sans le moindre problème, comme si Maxime le tenait avec cette laisse invisible pour lui faire exécuter n’importe quoi de ce qu’elle demanderait.
Tomislav fait un pas en avant, suffisant pour franchir la distance que sa patronne a instauré et avec précaution, il attrape la fermeture, de l’autre main, tire légèrement sur la jupe … mais ne l’ouvre pas pour le moment. Son regard prend le temps d’observer ce corps qui s’offre à lui, de cette soudaine proximité où il peut sans peine sentir la chaleur de sa peau jouée avec la sienne tandis que tous deux se consume en silence. Puis les mots de sa patronne lui reviennent de nouveau et Tomislav esquisse un sourire en coin. Gourmand.
La fermeture descend avec une extrême lenteur que le serbe exagère pour la simple et unique raison que ce qui accompagnera ce geste, sera également une douce torture pour elle… Car si Maxime lui a interdit de poser ses mains ailleurs, c’est là la seule chose qu’elle lui a défendue. Les lèvres du jeune homme trouve l’épaule nue de sa patronne pour une premier impact, suivit d’un deuxième qui prend la direction de sa nuque qu’il découvre en poussant la masse de ses cheveux du visage, au fur et à mesure de sa progression. Il se fait léger, sensuel sur cette peau douce et savoureuse, la fermeture continuant son lent chemin vers le bas. Le bout de sa langue s’aventure, ses doigts obéissent et alors qu’il arrive au bout de l’ouverture, ses lèvres s’aventure à l’orée de son cou tendu qu’il mordille légèrement, dont il taquine la peau, éveille ses sens sans jamais la toucher autrement.
Un feu ardent continu de prendre possession de lui, lui injectant des images explicites de ce qu’il aimerait exécuter contre le lavabo de cette salle de bain, son imagination commençant à sérieusement s’emporter sur des contrées qu’il aimerait physiquement explorer avec Maxime. Mais le jeune homme se contient, poursuit la course de ses lèvres qui glissent cette fois le long de la colonne de sa patronne, sa langue s’invitant parfois dans la danse et Tomislav revient à cette nuque qu’il respire, frôle de ses lèvres, embrasse revenant mordiller l’autre épaule qu’il n’a pas encore découvert. Et cette fois sa bouche pulpeuse se dirige vers l’oreille de son amante.
Car c’est ce qu’elle sera cette nuit.

- Quels sont les prochains ordres, Madame Adler?


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Maxime A. Adler

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chains & whips

30.12.17
domination’s the name of the game
in bed or life
they’re both just the same



Evidemment, le jeune serbe se sert de la moindre faille à son avantage. Maxime réprime un sourire, le laisse s’adonner à ces quelques hommages, les lèvres qui glissent sur l’épaule, remonte dans son cou ; lui tire un frisson délicieux qui lui parcourt la colonne vertébrale. La musicienne se tient droite, ne flanche pas, se contente de fermer les yeux et de savourer le contact des baisers sur sa peau, s’efforce de se concentrer pour en percevoir toute l’ampleur alors que ses capacités à ressentir ce qui se passe sur l’épiderme sont diminuées. Il ouvre la fermeture éclaire avec lenteur pour faire durer le moment. Elle ne peut décemment pas le punir de l’affront qu’il commet de contourner ses paroles, après tout, son ordre est précis. Ses mains ne peuvent le toucher. Peut-être trop précis.

Un soupire s’échappe malgré elle de ses lèvres alors que la brune le sent mordiller la peau de son cou, en douceur, sans jamais outrepasser la prudence de rigueur ce soir, la retenue qui permet qui leur permet de retenir l’instant comme dans une bulle. L’espace d’un instant, la musicienne se demande ce qu’il se trame dans l’esprit du slave, a quoi pense-t-il ? A elle, comme espéré, et uniquement à elle. Surement. L’envie vicieuse de devenir son obsession du soir perce le voile de sa timidité, après tout, pourquoi ne serait-elle pas l’objet de son admiration totale ? La femme, sous l’emprise d’un jeu de pouvoir, se révèle Narcisse, orgueilleuse, bien décidée à ne faire qu’une bouchée de l’homme dans son dos, qui s’arrête enfin de la tourmenter et achève d’ouvrir le pan de sa jupe.

« Quels sont les prochains ordres, Madame Adler ? »

C’est suffisant pour lui arracher un sourire, un frisson ; suffisant pour lui faire redresser les épaules, se rappeler qu’elle est maitresse et qu’entre ses mains réside le jeu, que de ses lèvres doivent s’échapper les ordres. D’un geste de la main, la propriétaire des lieux se défait du tissu qui recouvrait ses jambes, prend appui sur sa canne, fait passer ses jambes par-dessus le tube noir qui git maintenant entre les deux amants. D’un tour tranquille, elle s’affiche sous le regard de son employé qui la dépasse d’une bonne tête, dépose sa main sur la frêle musculature, fait glisser ses ongles en serpentins graciles le long de son torse, relève le regard pour le planter dans le sien. Sa main libre remonte le long du cou puis de la joue pour l’approcher d’elle et lui offrir le luxe d’un baiser qui n’a rien de chaste, révèle ce qui se trame sous la retenue dont elle fait preuve. D’un geste du pied, elle dégage ce qui la gêne et ce qui l’empêche de s’approcher du corps mince, musculature tranquille ; pour enfin venir coller son corps au sien. Ses doigts glissent et finissent par se refermer sur la mâchoire, les ongles voudraient percer la peau des joues. Maxime interrompt l’échange, le souffle court, laisse sa main dériver sur le torse, dessine la délimitation de ses os, attrape la boucle de ceinture qu’elle défait avec empressement, ouvre le bouton, glisse une main sur la hanche anguleuse et l’amène à faire un tour. D’un geste elle lui indique de se défaire de son bas, la ceinture gardée dans la main qui retient la canne. De l’autre, Maxime le repousse, le force à s’asseoir puis à s’éloigner en direction du centre. D’un geste assuré, elle le rejoint, lâche sa canne, garde la ceinture et ne prend pas le temps de lui expliquer davantage la suite du processus alors qu’elle passe le cuir de mauvaise qualité autour des poignets. La musicienne se fait plus pressée qu’à l’accoutumée alors qu’elle entrave ses mouvements, le punit pour son arrogance et sa ruse plus tôt dans la soirée. A califourchon sur le serbe, la brune lui jette une œillade brulante, limpide quant à son envie du moment. Elle aime être l’objet de son fantasme.

« Vous n’aurez le loisir de retrouver votre liberté que lorsque vous m’aurez délivré le contenu de vos pensées. » Un sourire malin se dessine sur les lèvres de la brune, presque perverse. Elle se découvre serpent, avide, les mains glissées sur le torse, les lèvres glissées dans le cou à son tour. « Attention à la moindre faute, Tomislav. »


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