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 Vulnerability is a liability ø judith x alma

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Alma L. Lennox

Alma L. Lennox

crédits : @me
messages : 271
quartier : Une petite maison dans le West Side avec son fils, et bientôt son mari McKinney
physique : Alma a perdu du poids, victime d'un syndrome post-traumatique suite à la mort d'Ezra, elle ne revient que partiellement au cabinet Lennox. De nature insomniaque, elle a du augmenter son traitement pour pallier ses problèmes de sommeils, aggravés.

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MessageSujet: Vulnerability is a liability ø judith x alma   Vulnerability is a liability ø judith x alma EmptyVen 18 Mai - 23:26



VULNERABILITY IS A LIABILITY.
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alma ft. judith
seize février

« Hm, ah ouais ?
— Ouais.
— T’as pas pensé à me le dire plus tôt ? »

Le garçon hausse les épaules, relève un regard vers sa mère, arbore un petit sourire en coin, Alma le sent il va faire le malin. Il dépose sa fourchette dans son assiette, se redresse.

« Et toi t’as pas pensé à me dire que t’avais une liaison avec mon actuel VP, nan ? Il l’observe, hausse un sourcil alors que Love lève les yeux au ciel, glisse ses lèvres autour du verre de vin rouge. Donc tu vois on est quittes.
— C’est ça oui !
— Ahaha, classique, pas d’arguments, pas de réponses. C’est toujours aussi drôle de t’avoir m’man, c’est pas souvent mais c’est tellement gratifiant.
— La ferme, petit con.
— Ouh, j’ai touché un bon point visiblement !
— Tss. La mère de famille pousse un soupir, en revient à son assiette pour ce déjeuner en tête à tête avec son fils. Ces derniers temps ils n’avaient pas eu de moments seuls depuis longtemps. Alors les voilà tous les deux, à la table de leur maison, à discuter de tout et de rien jusqu’à ce qu’ils abordent le sujet des gars du club. Et que Callum l’informe d’une officialisation, en l’occurrence, de la part de Madmax. Laquelle c’est déjà ?
— Judith, tu sais, la serveuse.
— Hm, ah oui. Alma acquiesce, elle visualise parfaitement. Rapidement, la matriarche arrive à la réalisation qu’elle a vraiment trop de travail, et qu’elle ne l’a pas vue venir celle-là. Pourtant Love est toujours là, mais c’est vrai qu’elle n’a pas eu autant de temps à consacrer à ce type d’observation, occupée avec les recherches autour de la taupe desquelles elle ne voit pas le bout, à la gestion des poules, son travail qui prend beaucoup de place, tout ce bordel. Elle pousse un soupir, mécontente d’avoir loupé celle-là. Madmax a des règles strictes concernant ses employées, et jusque-là il s’y était tenu, une raison parmi tant d’autres pour lesquelles son attention n’était peut-être pas aussi aigue.
— Si ça peut te rassurer moi je l’ai pas vu non plus. Alma lâche un soupir agacé, relève un regard de glace qu’elle vient planter dans celui de son fils.
— Mais enfin, arrête de faire ça !
— Quoi, liiiire dans ta tête ? Il bouge ses doigts d’avant en arrière comme une espèce de magicien à deux balles et Alma pointe la fourchette dans sa direction.
— Bientôt, tu vas plus pouvoir rien lire jeune homme quand je planterais cette fourchette dans tes yeux. Ça le fait marrer, il secoue la tête de droite à gauche, plus qu’amusé par la situation.
— Bon et du coup ce soir je ne te vois pas alors, tu vas donc diner un soir de saint-valentin avec Gabriel… Hm hm…
— Arrête de faire le malin, Cal. Le silence s’installe alors qu’ils continuent de manger tranquillement. La mère de famille finit pas laisser tomber son repas, récupère son verre de vin et s’interrompt avant d’en boire une gorgée. Qu’est-ce que tu penses de ça, chéri ? Il reste silencieux quelques secondes, cherchant ses mots, de la même manière que Felix avait de faire. Réfléchir avant de parler.
— Ça me va, maman. Ça me va.
— Tu le savais n’est-ce pas ?
— Ouip. J’aurais agi avant si ça me faisait chier, mais t’avais l’air bien. C’est tout ce qu’il me faut. Alma ouvre la bouche, des mots qui lui trainent dans la bouche depuis un certain moment et qu’elle ressent le besoin de lui dire ; mais il l’interrompt, lève une main pour l’empêcher de parler, et l’enfant divin est un des seuls à la faire taire, lui qui a tous les droits. J’suis plus un enfant m’man, je sais. Je sais que t’oublieras jamais papa, et que ça n’a rien à voir. Alma se relâche, pousse un soupir, hausse les épaules.
— De temps en temps j’aimerais que tu fasses semblant de ne pas savoir ce à quoi je pense, tu sais.
— Na, c’est bien trop marrant. »

ø

Love passe les portes du Crash, pourtant encore fermé à cette heure-ci, sac à main à l’épaule, briefcase du boulot dans la main. Elle sort presque tout juste de son cabinet, s’est arrêtée parler à Thomas quelques minutes et maintenant se dirige vers une autre affaire qu’elle doit régler. Le Crash est censé ouvrir dans une ou deux heures, ce qui signifie que la fille qu’Alma cherche doit être là, à préparer la salle, très certainement. Elle jette un œil à sa montre, fait claquer ses talons sur le sol, ouvre son trench et passe la salle au radar pour la voir casée derrière le comptoir en train d’elle ne sait quoi faire. La brune plaque un joli sourire sur son visage et vient s’installer au bar devant elle, dépose sa mallette sur le bar et ouvrir un peu plus le haut de son manteau. La chaleur du Crashdown est largement plus élevée que celle de l’extérieur.

« Bonsoir Alma, je peux vous servir quelque chose ?
— Un vin blanc, s’il te plait. »

Love observe la serveuse, Judith Williams, glisser une dernière fois le tissu humide sur le comptoir pour terminer de le nettoyer et s’activer immédiatement à lui servir le verre de vin demandé. Love glisse une main dans ses cheveux et les extrait de l’intérieur du manteau, pousse un soupir, jette un œil au reste de la salle. Elle fait un signe de main à Camila qui passe justement par là puis se dirige vers les escaliers qui mènent à l’étage. Toujours fourrée chez Madmax celle-là, pas étonnant en vue de son job néanmoins.

« Voilà pour vous.
— Hm, merci Judith. La matriarche glisse ses lèvres autour du verre et avale une gorgée de vin. Il est peut-être un peu tôt, peu lui importe, ce n’est pas comme si son rythme de vie était calé. Cette nuit encore, une insomnie et cette fois ce n’est ni la  taupe qui rôde, ni son inquiétude pour les KOS qui l’a tenue éveillée ; mais Gabriel. Enfin, pas Gabriel lui-même, simplement son aveu de vouloir l’avoir pour épouse. Elle a déjà accepté, bien évidemment. Pourquoi ne le ferait-elle pas, après tout, il a ce qu’elle aime. Du charme, du chien, une forte tête, des idées fortes, une détermination toute particulière et la capacité de maintenir son petit univers d’une main de fer avec un petit sourire narquois en prime. Mais alors que Judith repasse devant elle, Alma se recentre sur la raison de sa visite. Alors comme ça, t’es l’officielle maintenant ? »

La blonde s’arrête dans son mouvement, jusque-là prête à s’éloigner pour continuer son travail. Elle reste là, immobile une seconde avant de faire un pas en arrière et se présenter de face à la matriarche. « T’as perdu ta langue ou quoi ? On m’a pourtant dit que t’étais du genre bavarde. Alma s’amuse un peu, elle a déjà le sourire aux lèvres comme, consciente de déstabiliser la nana qui lui fait face. Pourtant… pourtant c’est une nana à caractère paraît-il. De toutes façons, si Madmax doit officialiser une gonzesse, Love se doute qu’il n’a pas choisi une de celles qui s’écrasent. Pas son genre. La matriarche se redresse un peu, pose ses avant-bras sur le comptoir, fait tourner le verre entre ses doigts aux ongles laqués. Callum lui a parlé d’elle, apparemment ils se connaissent, un peu, apparemment, la nana est plutôt du genre franche, du type à ne pas enrober de sucre les trucs qu’elle a envie de dire, une nana avec de l’humour, qui aime l’art. Cal n’a pas su lui en dire beaucoup et les informations que la matriarche a sur elle ne sont pas énormes, jusque-là la blondasse n’avait rien de vraiment intéressant aux yeux de la brune. Juste une grande bouche qu’il lui fallait boucler. Étrangement, cette fois, elle semble se tenir plutôt à carreaux. C’est exactement le genre d’attitude qui fait jubiler Alma, du haut de son petit empire du mensonge et de la manipulation. Une grande gueule qui la boucle… rien de plus intéressant à provoquer.
— Oui, c’est moi.
— Hm, ok… Et ça dure depuis quand ?
— Disons Janvier. Alma l’observe, penche la tête sur le côté, lui offre une deuxième chance de se rattraper. Ok, décembre.
— Tu sais ma jolie y’a une chose que tu dois savoir quand on se parle toi et moi, pars du principe que je sais déjà ce que tu vas répondre alors vaut mieux pas que tu penses pouvoir me mentir. Chacune des nanas qui sont ici le savent, si y’a un exemple que tu dois suivre c’est celui là. Le ton d’Alma est tranquille, presque enjôleur, elle ne lâche pas le petit sourire qui teinte ses lèvres parées d’un rouge carmin. Elle observe la blonde dont le regard change, non pas suspicieuse mais avec la visible envie de lui répliquer quelque chose, ce qu’elle s’évite. C’est presque drôle pour Love, si elle n’avait pas un réel but derrière cela. Le silence retombe et la serveuse semble vouloir s’en aller mais Alma l’interrompt une fois de plus. Reste un peu on va discuter, tu veux ? Je pense pas que Max m’en veuille de te réquisitionner quelques minutes. Alors la blonde se stabilise, semble laisser tomber son poids sur une jambe.
— Félicitations, par ailleurs. Les yeux bleus de la serveuse glissent sur la bague et remontent pour s’ancrer dans le regard éternellement glacial d’Alma.
— Merci. La brune glisse le verre entre ses lèvres. Bon, c’est quoi le deal entre vous deux alors ? »

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Judith C. Williams

Judith C. Williams

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quartier : West Side, petite maison de quartier avec Emerson Williams, son frère

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MessageSujet: Re: Vulnerability is a liability ø judith x alma   Vulnerability is a liability ø judith x alma EmptyVen 18 Mai - 23:32



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judith ft. Alma
seize février

« Bon, c’est quoi le deal entre vous deux alors ? Ok, c’est cash. Je sais pas trop ce qu’elle vient foutre là. En fait, si, elle vient mettre son nez dans mes affaires. J’essaie de me rappeler ce que m’avait dis Max fut un temps, après un petit épisode de détresse à l’église. C’était quoi déjà… « Elle garde un œil un peu partout. » et  « Si elle est plutôt cool comme bonne femme, t'a intérêt à filer droit devant elle ma grande, parce que cette femme là vaut mieux l'avoir dans la poche. », un truc dans le genre. Je pense que c’est raté pour le coup de l’avoir dans la poche, elle m’a jamais adressé la parole très longtemps, aujourd’hui c’est une première je dois dire. Elle me sourit, elle est aimable, bien que j’ai pas spécialement apprécié le petit coup de pression en mode t’as pas intérêt à me mentir (mais en même temps j’ai pas l’impression d’avoir le droit d’ouvrir ma bouche donc c’est un juste milieu particulier). Mais je me tiens à carreaux, c’est pas qu’elle me fait peur en tant que personne mais plutôt… ce que j’imagine de la personne. Je sais pas de quoi elle est capable mais je suis pas complètement conne et j’ai bien vu les relations qu’elle entretient avec le KOS, je vois le respect des types. Et à mon avis quand t’as gagné ça de la part de ces mecs… je sais pas, à mon humble avis de jolie californienne doit y’avoir quelque chose derrière quoi. Pour le peu que j’ai discuté d’elle avec Callum, j’ai eu le droit à des remarques assez intéressantes de sa part mais j’ai pas été cherché plus loin. Parce que lui aussi m’a dit qu’elle avait l’œil partout, qu’elle savait plein de choses. Bref, je sais que j’ai une grande gueule mais j’ai un instinct de survie, j’ai fais de la prison, je sais quand je dois faire un minimum attention. Alors je vais répondre tranquillement à ses questions, clore cette conversation et aller foutre mon petit short doré pour bosser.
— Le deal il est simple, on se prend pas trop la tête… j’veux dire, c’est spontané quoi. Sans compter le fait qu’en plus de ça, maintenant, il est au courant pour mon passé. Je dois avouer que je suis pas spécialement encore à l’aise et faite à l’idée. Mais son attitude tranquille m’a rassurée. J’ai juste à prier pour qu’il garde ça pour lui mais une partie de moi à déjà confiance en cela. C’est peut-être l’avantage de sortir avec un mauvais garçon. On passe du bon temps ensemble, et voilà.
— Hm hm, ok. Alma s’arrête, acquiesce, boit un peu de vin. Tu sais c’que c’est d’être une officielle, dis-moi, Judith ? Je fronce les sourcils, l’observe avant de répondre plus vite qu’au début de ce petit entretien, parce que clairement j’ai quasiment l’impression de passer un truc pour une embauche.
— Plus ou moins, oui.
— Plus ou moins ? Tu sais ce que ça implique, oui ou non, c’est pourtant pas compliqué.
— Oui, je sais. Je réponds avec un peu plus d’aplomb.
— On dirait pas. J’essaie de la sonder, de savoir ce qu’elle veut dire par là mais malgré ma capacité à lire les gens… je ne comprends pas trop, son ton est léger, un peu narquois mais sans plus et son sourire est bien là… quoi qu’à y réfléchir c’est davantage un rictus, une expression modèle, factice, qui reste accrochée à son visage comme la marque de son mépris. Ou pas. Je ne sais pas trop sur quel pied danser mais pour l’instant je teste la température, bien décidée à lui répondre aussi franchement qu’il m’est donné de faire.
— Vous avez des projets particuliers ?
— Pas à ce que je sache, comme j’ai dis, on avance tranquillement, naturellement,…
— Tu penses qu’avec cette attitude légère tu vas le garder longtemps ? Je suis soufflée, m’arrête dans mes gestes, l’observe, plongée dans une profonde perplexité.
— J’vous demande pardon ?
— Elle est sourde en plus… Quoi ? J’ai dis, est-ce que tu penses qu’avec cette attitude détachée tu penses le garder longtemps ? Garder ton petit statut d’officielle ?
— Quoi ? Mais…
— Non parce qu’à ce stade là ma chérie, dans deux semaines t’es rendue à être poule et basta. Je reste immobile, mon visage se transforme, je le sens, ça commence à me courir sur le haricot, madame de quoi je me mêle quoi ! C’est quoi son problème ? Ma main est refermée sur la lavette que j’utilisais pour nettoyer le bar, mon autre se referme sur le bord du comptoir. Va pas falloir trop me pousser ma vieille, j’suis pas venue au monde avec le package patience illimitée pour ce genre de bullshit.
— J’vois pas pourquoi vous dites ça.
— J’dis ça parce que je crois que t’as pas compris où tu mettais les pieds, Judith. Y’a pas de place pour ce genre de conneries. Y’a pas de place pour des peut-être et autres trucs de hippies, une fois qu’on t’a casé en régulière c’est plus question de simplement te taper ton patron dans les toilettes.
— Excusez-moi ? »

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Alma L. Lennox

Alma L. Lennox

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physique : Alma a perdu du poids, victime d'un syndrome post-traumatique suite à la mort d'Ezra, elle ne revient que partiellement au cabinet Lennox. De nature insomniaque, elle a du augmenter son traitement pour pallier ses problèmes de sommeils, aggravés.

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MessageSujet: Re: Vulnerability is a liability ø judith x alma   Vulnerability is a liability ø judith x alma EmptyVen 18 Mai - 23:36



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alma ft. judith
seize février

Alma s’amuse comme une petite folle, elle adore voir le visage de son interlocutrice changer de couleur, changer d’expression. Alors oui, en effet, cette nana est expressive. Tout ce qu’elle n’arrive pas à dire passe sur son visage à cet instant précis, mais Alma est loin d’avoir fini son petit manège. Judith tient bon cependant, l’avocate peut voir ses phalanges blanchir, ses mâchoires se serrer, son regard commencer d’ores et déjà à jeter des éclairs.

« Excuse-toi oui, arrête de m’interrompre. La blonde bout. Au cas où tu n’aurais pas remarqué, ici, on est une famille, une famille particulière. Les règles ne sont pas les mêmes que dans ton petit chez toi dans la pampa texane, Judith. Ici, quand t’es régulière tu dois te tenir à un standard. T’as des devoirs.
— J’avais compris, merci. Ouh, elle commence à répondre, c’est bien, ça y’est. Elle s’est plutôt bien attrapée à son morceau de tissu mouillé. C’est la partie que préfère Alma, quand les nanas sont sur la brèche, à deux doigts de la renvoyer chier ou d’abandonner et se barrer en pleurant. C’est là qu’Alma voit le potentiel, le répondant, la capacité à tenir mais être capable de se faire respectée.
— Si t’as compris tu sais que des poules trainent. Que ton mec va être entouré constamment de nanas qui veulent absolument devenir Old Ladies et qui elles, auront peut-être plus de cran que toi pour l’être.
— J’ai pas peur de ça, Alma.
— Oh tu devrais, tu sais pas de quoi elles sont capables et si tu sais pas te faire respecter, tu vas te faire écraser avant même d’avoir pu poser ton cul sur les genoux de Madmax. J’ai déjà vu ce schéma des milliers de fois, Judith, et à mon avis tu vas pas échapper à la règle.
— Qu’est-ce que vous en savez ?
— Je sais, c’est tout. T’as quoi, toi qui te démarques ? Comment tu vas te faire respecter ? En te laissant marcher dessus quand toutes les gonzesses du club auront décidé de migrer vers Madmax ? La blonde reste immobile, rouge de rage, les poings serrés mais visiblement bien décidée à la boucler, elle reste silencieuse. T’as quoi de plus que les autres ? Hein ? Rien, n’est-ce pas ?
— Stop.
— T’es pas une fille pour lui.
— Alma.
— Quoi ? T’as pas ce qu’il faut pour être une nana de Kings Of Speed. »

La serveuse abat le plat de sa main sur le dessus du comptoir, visiblement furieuse et fait résonner un claquement au cœur du Crashdown. Son regard se dirige à gauche, puis à droite, elle semble chercher quelque chose puis revient face à Alma, les dents serrées et s’approche.

« J’commence en avoir assez d’vos conneries, ok ? Vous n’avez rien d’autre à foutre de votre journée que venir planter votre nez dans mes affaires ? Mais je vous épargne les recherches, ce qu’il se passe entre Maximilian et moi c’est pas votre putain de problème, je vous interdis de parler pour moi. Me forcez pas à passer par-dessus ce putain de comptoir pour vous montrer comme je me fais respecter. Love ne bouge pas, statique, garde son petit sourire, voit que la blonde n’a pas terminé de s’exprimer et de laisser aller sa colère. Allons, pourquoi, elle veut voir ce qu’elle a dans le ventre. Judith a brandi un doigt menaçant vers, visiblement prête à mettre sa menace à exécution. Ce sera le même putain de bordel de traitement pour toutes les pétasses qui viendront foutre les pieds sur mes plates-bandes, vous savez pas à qui vous adressez, Alma, vraiment pas. L’avocate l’observe, fait glisser son regard sur sa silhouette, constate la tension, les poings serrés.
— Tu crois que tu vas faire peur à quelqu’un comme ça ?
— Ça suffit. Allez vous faire foutre.
— Charmant.
— J’en ai strictement rien à branler. Lâchez-moi, maintenant. Et passez le message, au passage, à qui ça intéresse : ma relation avec Max, mon mec,  mon problème et je laisserais personne venir me dicter ma conduite, ni foutre sa merde dans mes affaires, Madame. »

Le silence se fait enfin alors que Judith crache ses derniers mots avec plus de conviction qu’elle n’en a surement à revendre, elle est furieuse, presque tremblante de colère. C’est allé trop loin pour elle, une partie d’elle se dit qu’elle est dans la merde, mais c’est trop tard. Alma le voit, Judith ne regrette pas mais comprend à ses yeux qu’elle vient de dépasser les limites auxquelles elles se tenaient jusque-là. Mais contre toute attente et à la plus grande surprise de Judith qui ouvre des yeux exorbités, Alma se met à rire. Doucement, sur son tabouret, ses épaules se soulèvent sous l’hilarité.

« C’est mignon. Merci pour le spectacle, Judith. La blonde n’a pas la force de réagir alors que la fiancée McKinney récupère ses affaires, à savoir son écharpe et son sac, puis finit le fond de son verre de vin d’une traite. Elle ne comprend pas, essaie d’articuler quelque chose. Je retire ce que j’ai dis. La brune s’arrête, fait mine de réfléchir. Presque tout. Y’a pas de places pour ce genre de conneries, pas avec moi, garde ça pour les nanas qui viendront baver aux pieds de Max. Ok ? » Petit clin d’œil et la brune se relève, tout sourire, revient faire claquer ses talons sur le sol, déjà un téléphone collé à l’oreille, décidée à récupérer son gamin descendu au QG des KOS.

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