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 let's kick some ass ø redneck ronnie

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James W. Manning

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MessageSujet: let's kick some ass ø redneck ronnie   let's kick some ass ø redneck ronnie EmptyMer 13 Mar - 23:30


let’s kick some ass
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Appuyé contre sa bécane, James attend de voir débarquer d’un moment à un autre son frère d’arme, son meilleur ami : Thomas. Mais cet espèce de connard à frange est en retard, plus qu’en retard. Le trésorier poireaute comme un con depuis une demi-heure à peu près, à regarder fréquemment son téléphone pour savoir s’il a compté sortir d’entre les cuisses de la première gonz qu’il s’est trouvé sur le chemin pour le rejoindre, ou pas. Il n’a pas de nouvelles, et si James n’est pas inquiet d’un retard qui fait partie des habitudes du hacker, il reste quand même bien soulé parce que celui-ci s’allonge. Il souffle, change de jambe pour supporter son poids, retourne dans sa boite de messagerie. Il échange quelques textos avec son épouse, observe une photo de ladite femme avec sa fille qu’il réclamait quelques messages plus tôt. Une autre arrive et la bouille de son fils se ramène entre les deux visages féminins. Ça le fait sourire à la lumière d’un début de soirée encore bien ensoleillé. C’est l’été, la saison qu’il préfère et qu’il passe la plupart du temps à poil. Mais bon, convenances sociales oblige, il est sapé aujourd’hui, un t-shirt blanc passé sous le cuir sans manche aux couleurs du club. Ça lui permet de pas être emmerdé par quelconque connard décidé à faire un concours de moto, belle métaphore de la plus grosse bite qui traine dans le coin.

T’façon il sait que c’est lui qui a la plus grosse. La base.

Il pousse un soupir, déplace ses doigts sur le clavier tactile pour demander une fois encore des nouvelles de Thomas. James s’impatiente, il n’aime pas attendre comme une courge devant un bar qu’il juge respectable mais bon, pas aussi pratique que le Crash et plus éloigné de chez lui. Il ne sait pas pourquoi a voulu le ramener ici, peut-être pour se faire aider dans la conquête d’une énième barmaid. Il est loin le temps où ils formaient un duo de choc pour serrer tout spécimen potable correspondant au sexe féminin, évidemment. James est bien content de sa situation, perso, ça ne l’intéresse plus depuis un sacré bout de temps maintenant de courir les nanas. Tout ce qu’il a dans le viseur, il l’a également en fond d’écran, en écran de verrouillage, sur sa table de nuit, imprimé dans sa rétine. L’arrivée d’Isabella a encore cassé un truc dans sa prétendue tête de pioche, a fait naitre plus d’inquiétude que jamais, mais avec ça, un flot d’amour et de tendresse.

« Putain Thomas, fais chier… » Il soupire, se redresse, décide que c’est assez. Il ne va pas rester là comme un con à attendre que le temps passe non plus des plombes. Alors il fait le tour de sa bécane, monte sur le trottoir et range son téléphone pour chercher ses clefs dans sa poche. Un choc néanmoins l’interrompt dans son geste, il se sent bousculé, percuté par une masse et un liquide lui atterrir sur les bras tatoués et nus. Son regard s’accroche à sa moto qu’il découvre recouverte du même liquide. Il ouvre la bouche, relève le regard vers le type :

« Hé connard tu peux pas regarder où tu… » Ça y’est, le visage lui revient. Il s’arrête de nouveau dans son geste, cette fois volontairement alors que la colère lui monte au nez, il laisse tomber le bout de son t-shirt qu’il utilisait pour nettoyer sa main et foudroie du regard le-dit connard. « Putain ça t'amuses trou du cul ?! »

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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: let's kick some ass ø redneck ronnie   let's kick some ass ø redneck ronnie EmptyMer 20 Mar - 16:14

ft. James
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« Bon aller, j'y vais aussi, ma quatrième copine s'impatiente. » Il esquisse un sourire, c'est qu'il lui ferait presque penser à Milo ce con. Quant à lui, il se lève, pas très confiant à l'idée de rester entre ces murs tout seul. Il a su faire des efforts mais se sait loin d'être à l’abri de toute tentation ; davantage depuis la mort de Maeve, le départ de Rose. Non, il ne prend pas de risque, enfilant sa fine veste en suivant les pas de son ami dont la moto repose à l'entrée. Merde, qu'est-ce qu'il aimerait s'y risquer à ce permis-là mais, à chaque fois, ses prunelles claires se posent sur sa nouvelle auto et l'envie passe aussitôt. C'est instinctif, il préfère se la jouer dans son nouveau 4x4 que se les peler en deux roues. Chose qu'il fait savoir à Ben en sortant, tous deux un peu ailleurs, ancré dans un monde qui n'appartient qu'à leur deux esprits un peu louches. « T'essaies de compenser, c'est tout. » Il ose un rire sincère, quelque-chose qui se fraye un chemin du fond de sa gorge et teinté d'une certaine moquerie. Il a le regard qui va, qui vient, qui jongle entre son pote et son téléphone ; loin d'être à même de voir le faciès de celui qui s'anime un peu plus loin, finalement plus proche au fur et à mesure qu'ils s'approchent de la bécane. « J'ai rien à compenser, lui peut-être mais moi ? Jamais. D'mande à Rose. » C'est instinctif, un réflexe que de se dire qu'elle sera là la prochaine fois qu'ils se verront. C'est faux, elle se porte bien mieux là-bas qu'en plein milieu du confort qu'ils se sont offerts avant tous les récents événements. « Ça compte pas, ça fera trop longtemps que t'auras rien baisé, bien-sûr que t'aura rien à compenser. » Une tape sur le ventre tandis qu'il s'équipe pour partir, laissant la place à Ronnie pour reculer, finalement peut-être trop brutalement. Son téléphone lui échappe des mains, sa bière aussi, déversée ici et là mais loin de ses lèvres. « Hé connard tu peux pas regarder où tu… » Il en grogne presque, dégoutté, essuyant les moqueries de son ami tandis qu'il va pour au moins s'excuser d'être un boulet. Ça, avant que les traits ne lui paraissent plus clairs, plus nets maintenant que la lumière lui permet. Sur tous les mecs qu'il aurait pu croiser, il a fallu que ce soit celui-là. « Putain ça t'amuses trou du cul ?! » Il recule d'un pas comme outré, n'arborant pas encore un sourire mais presque, sourcils froncés. Ça aurait été une toute autre âme que lui, il est prêt à jurer qu'il n'aurait pas cette tête-là. Saoulé, certes, mais pas vénère à ce point. Chose qui l'amène à lever les yeux, légèrement, jetant finalement son verre un peu plus loin puisque plus d'aucune utilité du tout, le téléphone rapidement enfoncé dans la poche de son jean.

« Parce que tu crois que c'était fait exprès, pauvre tâche ? » Il jure encore un peu entre ses dents, le toise une seconde de plus avant d'aller pour se retourner, saluer son ami pour pouvoir le libérer de cette mascarade naissante mais c'est plus fort que lui finalement. « Non parce que je t'assure, j'aurais su que c'était toi j'me serai abstenu d'approcher, il paraît qu'être un bouffon c'est contagieux. » Quelques regards s'osent par ici, le soupire de Ben également lui faisant savoir que ça ne sert à rien d'empirer les choses. Et le fait est qu'en effet, ça ne sert à rien, ça le soulage juste un peu de pouvoir déverser un peu de frustration sur des traits qu'il n'apprécie pas le moins du monde. Son sang ne fait plus qu'un tour d'ailleurs, perdant de cette jovialité plus ou moins retrouvée, ce sourire légendaire qui en dit long sur l'animal d'ordinaire. Non, là, ça le saoule simplement d'être dans cette situation avec le seul mec qu'il ne soit pas à même de blairer, même en tentant l'effort pour sa femme qu'il n'a jamais vraiment cessé d'apprécier pleinement. « Vas-y, go Ben, t'inquiète. J'vais rentrer aussi, ça pue la merde par ici. » Il acquiesce, l'autre, enfilant son casque et peinant à partir néanmoins. Il a eu le regard observateur, un peu moins enclin à laisser Ronnie avec un homme des KINGS, en pétard qui plus est. S'il savait que les rancœurs qui résident entre eux sont toutes autres...      

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James W. Manning

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MessageSujet: Re: let's kick some ass ø redneck ronnie   let's kick some ass ø redneck ronnie EmptyJeu 28 Mar - 20:01


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Il hallucine. Sur le nombre de sales cons qui se baladent au sein de Chicago, il a fallu qu’il tombe sur le chef, celui en tête de file. Putain. S’il avait les nerfs jusque-là, ce n’est rien face à la colère qui lui monte immédiatement au nez. C’te sale pouilleux, pense-t-il, là devant lui, avec sa sale gueule d’alcoolique à presque sourire. James en est sur, il voit ses lèvres esquisser un air moqueur, il le jurerait. Dans sa tête revient quasi-instantanément la dernière dispute du couple, à propos dudit connard moqueur qui adopte une attitude pas loin de la nonchalance. James serre les poings, les mâchoires et :

« Parce que tu crois que c'était fait exprès, pauvre tâche ? » Ronnie aura au moins eu le mérite de laisser passer un éclair de surprise sur le visage du trésorier des KOS. Est-ce qu’il a bien entendu ce qu’il vient de lui dire ? N’est-il pas au courant de la menace imminente qui lui pèse sur le coin de la gueule ? Il s’entend dire à Natalia qu’il se retient depuis toujours de lui faire manger le bitume… Mais si le redneck lui tend une perche, James ne s’empêchera certainement pas de la saisir pour le défoncer avec.

« Non parce que je t'assure, j'aurais su que c'était toi j'me serai abstenu d'approcher, il paraît qu'être un bouffon c'est contagieux. » Il sourit le connard, au-delà même du manque de respect de ses mots, de sa putain de bière déversée sur se putain de bécane. Ça le rend malade, et il a déjà envie d’écraser son poing sur la gueule de l’alcolo qui lui fait face. Ronnie Dawson. « Vas-y, go Ben, t'inquiète. J'vais rentrer aussi, ça pue la merde par ici. »

James ne lui laisse pas deux secondes pour se retourner et attrape sa veste pour le forcer à rester la, à se tourner vers lui, à ne pas lui tourner le dos comme une pute. Il lui suffit d’un simple geste un peu violent, le bousculer suffisamment pour lui faire comprendre qu’il n’ira nul part.

« Hé, fils de pute, j’crois qu’t’as pas compris à qui tu parles ! » Le visage de James est rouge de colère. Il n’en a strictement rien à foutre que les gens les regardent maintenant qu’il hausse le ton. Ses yeux fusillent le soi-disant tatoueur, et il lui indique d’un geste de la main le bordel qu’il vient de foutre sur sa moto. « T’as foutu ta putain de bière partout, la moindre des choses se serait peut-être que tu te casses le cul à nettoyer ta merde, pauv’con. » Ses yeux restent plantés dans ceux de l’ex de Natalia. « Et avant que j’perde patience ce serait bien, j’commence en avoir marre de t’voir toucher à c’qui t’appartiens pas. »

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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: let's kick some ass ø redneck ronnie   let's kick some ass ø redneck ronnie EmptyDim 31 Mar - 1:07

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Il va pour rentrer chez lui, songeant déjà à envoyer un éventuel message à Natalia. Il hésite même à en sortir une énième fois son téléphone, à lui en parler immédiatement histoire de pouvoir faire profiter James de la conversation mais s'en abstient et n'en possède pas le temps de toute manière. Parce qu'il est ramené sur ses pas, sur les quelques centimètres franchis avant que la pression ne se fasse sur sa veste. Il est prit d'une certaine surprise, il doit l'avouer. Ronnie n'en bouge pas, détaillant l'homme qui lui fait face de haut en bas. Il jauge, s'essaie à trouver une parade à cet affrontement mais n'en trouve aucun ; aussi, il prend sur lui, choisit d'assumer – peut-être à tord. Il en ressent d'ailleurs les regards, la curiosité agressive de ceux qui commencent déjà à prier pour un peu d'animation devant les portes de cet endroit bien trop fréquenté ce soir. Merde, il devrait vraiment partir, éviter le pire. Et pourtant, il tient, provocateur. « Hé, fils de pute, j’crois qu’t’as pas compris à qui tu parles ! » Oh si il l'a comprit, et l'alcool présent dans son sang ne l'amène qu'à en profiter un peu plus qu'il ne le devrait. Ronnie se sent pousser des ailes qu'il devrait replier, couper même dans ces circonstances-là. Il s'enfonce à sourire, à se jouer des dires. « T’as foutu ta putain de bière partout, la moindre des choses se serait peut-être que tu te casses le cul à nettoyer ta merde, pauv’con. » Il laisse son regard dévier un instant sur la moto en question avant d'en revenir à celui qui l'a retenu, celui qui tient à le voir rester planter là comme un abruti parce qu'il doit savoir. Bien-sûr qu'il sait à la manière dont il le regarde, à la manière dont il le dévisage. Il est peut-être un peu con mais pas né de la dernière pluie – ce qu'il ne fait que confirmer d'une certaine manière lorsqu'à nouveau ses paroles reprennent. « Et avant que j’perde patience, j’commence en avoir marre de t’voir toucher à c’qui t’appartiens pas. » Il fronce les sourcils d'un air faussement choqué. Il tient le coup, porte son masque encore quelques secondes avant d'en soupirer, secouant la tête de gauche à droite comme pour exprimer sa lassitude quant à ce qu'il entend. Ses mains retrouvent d'ailleurs le confort des poches de sa veste, l'azur clair et embrumé de ses prunelles continuant de dévisager James dont la colère se laisse trahir avec aisance le long de ses traits. Il devrait s'abstenir, passer un rapide coup de manche sur l'engin de son interlocuteur et tourner les talons mais il n'en bouge pas, perpétuel immature qui refuse d'agir en adulte. Il est dans la provocation, aux mains d'une ivresse dont il ne se défait jamais vraiment – dont il commençait à se passer pourtant.

Non, au lieu de ça, il s'avance un peu plus ; Ronnie n'aspire pas vraiment à la violence, voulant seulement se mettre sur un pied d'égalité. « Avant de venir me les briser avec ta remarque à la con, essaies d'être un peu plus respectueux. Il ose, laisse ses mots lui échapper tandis qu'il guette, apprend son regard, tandis qu'il fait face stupidement à cette rage qu'il ne fait qu’accroître par son audace des plus téméraires. Lui qui disait de pas l'être vient prouver le contraire, roi des idiots en toute circonstance. Parce que clairement, mon gars, si tu parles de Natalia, elle ne t'appartient pas non plus. C'est pas une petite chose que tu peux posséder comme si t'étais son putain de propriétaire ou, j'en sais rien, comme si c'était l'une de vos putes à toi et tes connards. » Il lui fait face, tient tête comme un abruti avec un sourire qui frôle l'indécence. Ronnie joue sur les mots, sur les rumeurs. Ronnie joue de ce qu'il entend et de sa maigre science pour faire valoir un point culture qu'il juge nécessaire ; loin d'être à même de comprendre qu'il risque gros à l'ouvrir de la sorte. Mais c'est là tout le personnage finalement et Ben, encore sur sa moto, le sait mieux que quiconque, délaissant ses affaires pour s'approcher, les mains devant lui comme pour faire valoir qu'il ne tient pas à se retrouver embarqué dans ces conneries. « Hé, désolé gars, il est un peu bourré, il sait pas ce qu'il dit. » Les mains de son ami tente à tirer sur sa veste pour l'amener à reculer, à se défaire de ce face-à-face qui ravie les curieux. Mais rien ne l'amène à bouger, rien, pas même Ben qui commence à lui faire entendre qu'il est vraiment con à se comporter comme un héros quand il est celui qui attise la flamme d'ors et déjà grandissante de la provocation inutile.

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James W. Manning

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MessageSujet: Re: let's kick some ass ø redneck ronnie   let's kick some ass ø redneck ronnie EmptyLun 1 Avr - 19:47


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 Il continue de sourire et c’est euphémisme de dire que ça tape sur les nerfs du trésorier des KOS. Il ne supporte pas sa sale gueule, son sourire de connard, celui-là même qui pourtant se pose souvent sur les lèvres du motard, habitué à répondre par le sarcasme et la moquerie. Mais, lorsque son épouse est dans l’équation, l’homme a du mal à se concentrer, se contrôler. Sujet à d’éternelles plaisanteries de la part des autres KOS, il aurait pu se calmer, dans un autre contexte. Mais il est seul, Thomas est retard, et Ronnie lui sourit toujours, se décide à jouer au con. Pour continuer son petit numéro, le pouilleux tente de se redresser pour se mettre à la hauteur de James qui ne quitte pas ses yeux un instant. Il n’a aucun contrôle sur son allure, ses traits tirés par la colère, ses lèvres étirés dans une expression mauvaise. Il est à deux doigts de lui fracasser la gueule mais visiblement, Ronnie n’est pas suffisamment malin pour s’en douter ou cesser de s’en jouer.

« Avant de venir me les briser avec ta remarque à la con, essaies d'être un peu plus respectueux. Il l’observe, de haut en bas, s’attend à une suite de son dialogue encore moins intelligent que le reste qu’il crache depuis qu’il lui est rentré dedans et a foutu sa merde sur sa bécane. Parce que clairement, mon gars, si tu parles de Natalia, elle ne t'appartient pas non plus. C'est pas une petite chose que tu peux posséder comme si t'étais son putain de propriétaire ou, j'en sais rien, comme si c'était l'une de vos putes à toi et tes connards.
—  Hé, désolé gars, il est un peu bourré, il sait pas ce qu'il dit.
— Toi ta gueule. »

James n’attends pas davantage pour faire le tour de sa bécane, il ne se précipite pas, essaie de se contrôler, mais il passe à l’étape supérieure alors que ses pensées font mille tours par seconde. Il n’a qu’une envie, lui éclater la gueule contre le bitume mais il se contient, visiblement plus sensible aux mots de son épouse qu’il ne le croyait. Il attrape le bourré par le col et s’attache à le soulever, approcher son visage du sien, lui faire comprendre à qui il parle une bonne fois pour toute. En somme toute, une sorte de dernière chance.

« Jte conseille fortement de fermer ta grande gueule, Ronnie, et encore moins de t’aventurer à l’ouvrir quand il s’agit de ma femme. » Le trésorier emphase le terme, dans les roulements mécaniques, sourds, qui s’échappent de sa gorge. La colère exsude de son être contracté. « C’est déjà bien assez qu’elle doive te supporter dans son entourage, elle a pas b’soin d’un connard d’alcolo dans les pattes. Oublie pas que tu seras toujours la vieille merde qu’elle a laissé derrière elle, d’accord ? James resserre ses mains autour du col, espère rendre difficile le chemin de l’oxygène vers ses poumons. T’as pas ta place au premier rang et j’en ai bien assez de te voir essayer de tortiller ton gros cul pour attirer son attention. » Enfin, un sourire, une expression narquoise qui s’étire sur le visage colérique, ça lui fait un bien fou de ramener ces souvenirs à la réalité, de lui rappeler où est sa place : dans un caniveau, bon qu’à crever dans son coin. Le type qui l’accompagne essaie à nouveau de se glisser entre eux, conscient du spectacle que les deux forment à l’extérieur du bar mais un regard du blond suffit à l’arrêter. « Tu fais toujours pas le poids face à moi. Alors casses-toi maintenant. » Et sur ces mots, le blond dégage Ronnie en arrière, l’envoie valser et espère le faire chuter, le voir tomber, s’humilier encore davantage. Parce que s’il décide de revenir à la charge, alors il n’aura d’autre choix que de le terminer.


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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: let's kick some ass ø redneck ronnie   let's kick some ass ø redneck ronnie EmptyVen 5 Avr - 19:23

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Il a ce sourire provocant, cette envie de lui rappeler qu'il ne craint pas forcément sa présence – mais l'alcool parle à sa place en cet instant, bien plus réservé quand sa conscience n'est pas embrumée. Chose qui, malgré ce qu'on pourrait en penser, devient de moins en moins rare, dommage que pour ce soir, l'écart se soit fait. Aussi, il tient sa place, lui fait face, même lorsqu'il s'élance, s'avance un peu plus encore. James fait le tour de sa bécane, rejoint sa position comme dans l'espoir de le voir se taire. Et Dieu qu'il aurait dû le faire depuis le départ, s'excuser et tourner les talons. S'excuser et s'éviter cette colère qu'il perçoit dans son regard sans trop de difficulté, celle qui se trahit lorsque les mains du motard s'attardent sur son col, soulevant ce dernier jusqu'à le priver d'une partie de l'air respiré. Ben va pour s'en mêler, essayer de limiter la casse mais rien n'y fait et c'est coincé entre les mains de cet homme-là qu'il demeure, la voix de celui-ci venant se perdre jusqu'à lui. « J'te conseille fortement de fermer ta grande gueule, Ronnie, et encore moins de t’aventurer à l’ouvrir quand il s’agit de ma femme. C’est déjà bien assez qu’elle doive te supporter dans son entourage, elle a pas b’soin d’un connard d’alcolo dans les pattes. Oublie pas que tu seras toujours la vieille merde qu’elle a laissé derrière elle, d’accord ? » Il tique, le souvenir lui restant désagréable – malgré Rose, malgré cette présence nouvelle dans sa vie qui parvient à faire une différence des plus considérables. Il a envie de lui cracher au visage, il a envie d'évacuer un peu toute cette frustration qu'il emmagasine depuis peu, bien que loin d'être à son encontre en premier lieu. Mais l'air est un peu plus bloqué, la prise se faisant bien plus ferme, assez pour l'animer ; du mieux qu'il peut, en tout cas. « T’as pas ta place au premier rang et j’en ai bien assez de te voir essayer de tortiller ton gros cul pour attirer son attention. » Et c'est à Ben de revenir à la charge, d'essayer de s'imposer. Il peine, n'y parvient pas, coupé dans son élan par un James à la haine perceptible. « Tu fais toujours pas le poids face à moi. Alors casses-toi maintenant. » Et la pression se décharge sur lui, l'envoyant en arrière, le faisant perdre le peu d'équilibre qui lui restait pour supporter la menace des mains crispées contre son sol. Entraîné par l'impact, c'est au sol qu'il se retrouve, la fierté blessée. C'était à prévoir, un fait qu'il n'ignorait pas – même quelque peu enivré. La vérité, c'est qu'il l'a plus ou moins cherché ; empli d'une stupidité dont il n'arrivera sûrement jamais à se défaire. La main de Ben l'aide à se relever, les poumons retrouvent l'air qui commençaient à leur manquer ; le souci des fumeurs et des hommes téméraires pensant que rien ne pourrait vraiment arriver s'ils osent l'ouvrir sur certains faits. « Hé, laisse tomber, on rentre. »

Il tique, prit d'une quinte de toux. Ronnie s'essaie à retrouver sa hauteur, sa fierté, cet ego qu'on vient de frapper et de plein fouet. Il a l'azur de ses prunelles qui guette, qui détaille l'homme qui l'a enfin lâché. « Putain, arrête de chercher la merde tout le temps. » Il râle, commence à s'énerver aussi de son côté, essayant de garder une main sur l'épaule de Ronnie comme dans l'espoir de le faire reculer, comme dans l'espoir que cette situation ne devienne pas plus compliquée. Et malgré ça, ça ne suffit pas. « Hé, ducon. J'fais pas le poids, t'es sûr ? J'sais pas, t'as l'air plutôt inquiet de savoir que j'la vois. T'as peur de quoi ? Qu'elle se rende compte qu'elle a perdu au change avec un connard dans ton genre ? R'marque, j'serai elle, j'serai un peu dégoutée aussi t'vois. Combien de temps avant qu'elle se rende compte que t'es vraiment qu'une pauvre merde, hm ? » Il gueule presque, attire les regards, la curiosité animale de ceux qui cherchaient probablement un peu de calme, un peu d'air frais pour marquer le contraste entre ici et l'intérieur des lieux qu'il n'aurait pas dû quitter. « T'sais quoi ? J'devrais peut-être même aller la voir et lui dire que j'suis désolé de pas avoir réussi à la convaincre de se barrer quand t'étais en taule. Le seul avantage à tout ça, c'est que j'serai pas celui qui foutra sa vie en l'air, t'as le privilège monsieur Grand Prince. » Il cherche la merde, évacue un peu ce qu'il porte en lui à son égard maintenant qu'il l'a devant lui ; profitant des forces et de la confiance que donne les verres consommés un peu plus tôt – plutôt lâche d'ordinaire. Peut-être aurait-il mieux valu qu'il le soit pour cette rencontre. « Aller, casses-toi maintenant. » Les mots sont presque coupés, Ronnie entraîné vers l'arrière. « Merde, arrête-là Ronnie, tu deviens lourd. »

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MessageSujet: Re: let's kick some ass ø redneck ronnie   let's kick some ass ø redneck ronnie EmptyMar 9 Avr - 19:06


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James s’attend à ce que le connard dégage enfin, c’est sa dernière chance. Le trésorier ne sait même pas ce qui le retient encore de le rouer de coup, après tout, c’est pas comme si il en avait quelque chose à foutre. Il a complètement oublié où il est, d’ailleurs, rien ne l’importe plus que de le voir se barrer avant qu’il ne perdre le contrôle. Il a déjà les poings serrés, prêts à frapper.

« Hé, laisse tomber, on rentre. » James les observe, lui, toujours debout, tandis que Ronnie essaie de se relever. S’il avait quelque chose d’humoristique ou sarcastique à dire il se moquerait certainement, encore un peu, mais le gérant du Homewrecker préfère la boucler pour l’instant, s’assurer qu’il se casse et que lui-même puisse prendre sa moto et se barrer. Tant pis pour Thomas.
Le tatoueur cherche le blond du regard, et James sait ce que ça veut dire, il connaît cet éclat énervé. Il n’en a pas fini avec lui, et bien, tant pis pour lui. Puisqu’il le cherche, il va le trouver, facilement.

« Putain, arrête de chercher la merde tout le temps. » Mais si, laisse-le, pense le trésorier, laisse-le faire, peut-être qu’une bonne raclée lui mettra la puce à l’oreille sur les choses à faire ou ne pas faire. Et il doit être tout à fait honnête avec lui-même, James n’attendait pas autant de courage de la part du redneck. Alors pourquoi pas. C’est pourquoi il ne bouge pas, se contente de toiser le petit gros qui commence à gigoter comme un porcelet près de sa mère. Ça pourrait le faire marrer, toutes les conneries qui lui passent par la tête.

« Hé, ducon. J'fais pas le poids, t'es sûr ? J'sais pas, t'as l'air plutôt inquiet de savoir que j'la vois. T'as peur de quoi ? Qu'elle se rende compte qu'elle a perdu au change avec un connard dans ton genre ? R'marque, j'serai elle, j'serai un peu dégoutée aussi t'vois. Combien de temps avant qu'elle se rende compte que t'es vraiment qu'une pauvre merde, hm ? » Le trésorier fait quelques pas en avant prête à bondir, prêt à l’assommer d’un coup bien placé alors qu’il lui hurle de la merde au visage, bien décidé à faire de sa vie merdique un spectacle en trois actes dramatiques. Bouhou, Natalia m’a abandonné, bouhou. Le problème c’est qu’il vise juste, alors qu’il continue à gueuler comme un putois, qu’il entame un refrain que James s’est déjà répété bien des fois, ces six années derrière les barreaux. Parfois encore aujourd’hui, ce qui le mène à des colères cataclysmiques, comme celle-ci.

« Aller, casses-toi maintenant. » En lieu et place de cela, le blond s’avance alors que Ronnie est entrainé à l’arrière. Il n’écoute pas les mots de l’ami et arrache l’ex de Natalia de son emprise, attrape son col et prend son élan pour lui coller un premier poing, sentant le nez se craquer sous ses phalanges blanchies. Il grogne alors que le sang gicle et tâche ses fringues et sa main fermée qui revient percuter le visage du roux. « Répète un peu pour voir maintenant qu’tu pisses le sang, vieille merde ! » James hurle à son tour, à s’en décrocher la mâchoire, la main encore refermée autour du col de Ronnie. Il est prêt à frapper à nouveau alors qu’il le secoue comme un prunier, attend une réponse. « Allez ! »


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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: let's kick some ass ø redneck ronnie   let's kick some ass ø redneck ronnie EmptyJeu 18 Avr - 16:23

ft. James
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••••

Il a continué malgré l'avancée qu'a prit James. Il a continué à jouer de sa voix de la pire des manières et il sent l'échéance prendre de l'ampleur malgré cette stupidité qui l'amène à se croire intouchable. Ronnie se sent confiant, loin d'imaginer que c'est de la colère qu'il sent. Il aurait dû se taire, s'en retourner à ses affaires. Mais rien, rien ne peut l'empêcher de s'en prendre à cet homme-là – il a la nostalgie du passé, de cette douleur qui s'était, un soir, imposée quand Natalia disait adieu à ses bras. Semblable finalement au premier coup qu'est donné, celui dont il aurait dû se douter. Benjamin n'a pas le temps de l'emporter avec lui, commençant finalement à se faire tout petit. Si, aux yeux de Ronnie, les faits sont personnels, pour cet ami c'est autre chose dès lors qu'il croise le blason que James porte sur son blouson. La douleur s'immisce, se perd jusqu'à ses esprits. Ronnie a ce réflexe inutile de porter sa main à son nez, les doigts désormais ensanglantés – mais ça n'empêche pas les autres coups, parvient même à raffermir la prise qu'il sent contre son col. Il est sonné, incapable de riposter. Il tangue dangereusement, sent sa salive gagner ce goût acre qu'il déteste tellement – un fait qui ne lui donne pas l'occasion de se concentrer sur la voix qu'il entend. Il est secoué, réveillé du maigre coma qu'il sent vouloir s'imposer. L'alcool, la douleur, cette impression de déjà-vu qui continue de le suivre, qui essaie encore à flirter avec ses sens abîmés. Il pourrait en rire, oser ne serait-ce qu'un sourire. Mais rien, rien hormis ce réflexe des plus stupides – au final, comme la plupart des siens. Dans un élan désespéré, il s'essaie à rendre les coups qui ont été distribué. Ronnie y parviendrait presque, presque oui. Au lieu de ça, il réussit seulement à se défaire de la prise. C'est déjà ça puisque l'air retrouve le chemin jusqu'à ses poumons malmenés, réaffirmant son emprise. Il respire, doucement, du mieux qu'il peut en tout cas, prenant appuie sur le mur de ses bras. Il n'a pas encore conscience qu'il est le seul à tanguer, le seul à essayer de faire passer le poison sulfureux né de son nez cassé. Il en grogne d'ailleurs, tique, les tempes crispées à sentir les choses se faire pires qu'il ne l'imaginait. « Fils de pute... » Des mots à peine audibles mais bien prononcés, trahis entre ses lèvres par quelques souffles saccadés. Il s'en redresse, difficilement il faut l'avouer, le roux n'a jamais été le meilleur des guerriers. Ce ne sont que des allures, des suppositions ; dans une bagarre, Ronnie est le premier à perdre sa position.

Pourtant, il tient à faire face ; le rouquin vient défendre les vestiges d'une vieille histoire dont disparaissent peu à peu les traces. C'est infantile, en soit – il est loin de faire pleinement le poids. Mais c'est un moyen comme un autre de prétendre qu'il n'est pas le fautif, une mauvaise foi des plus légendaire en sachant qu'il est le premier à avoir voulu le piquer au vif. « Tu flippes à c'point-là ? Il ose en rire, pauvre abruti qui ne prend pas conscience de la portée de ses dires. Alcoolisé au possible – comme souvent au cours de sa vie, cette mauvaise manie le porte jusqu'au cœur des plus gros ennuis. Tu m'étonnes qu'elle ose rien t'dire si tu lui fais la même chose, sale bâtard. » Les mots à peine énoncés, il tousse, laisse quelques filets de sang lui échapper. Les lèvres colorées, le haut souillé de ce liquide carmin qui continue de s'écouler – Ronnie fait preuve d'irresponsabilité. Parce qu'il continue, provoque la bête. Il continue, faire perdurer le tête-à-tête. Stupide à souhait, il ne se rend pas compte de la situation et de ce qu'il en fait. A croire que les coups ne sont pas assez conséquents, Dawson continue de se comporter comme un enfant insolent. Et s'il donnait l'impression de bientôt s'écrouler, c'est dans un élan tremblant qu'il trouve le courage de se redresser. Le coup part, manque peut-être ; dans sa tentative, Ronnie visait la tête.  

••••

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James W. Manning

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MessageSujet: Re: let's kick some ass ø redneck ronnie   let's kick some ass ø redneck ronnie EmptyJeu 2 Mai - 17:18


let’s kick some ass
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Le tatoué gigote et réussit à se défaire de l’emprise de James qui le laisse aller, espère un peu qu’il décidera enfin de s’en aller. Il a déjà dépassé les limites, les prochaines fois ne seront pas si contrôlées et James sait que s’il passe par-delà ses dernières barrières, il n’arrivera plus à se retenir. Il l’observe, enfin un sourire sur le visage, une expression cruelle et satisfaite de l’état pitoyable de l’ex de Natalia. Il apprécie clairement le voir cracher du sang, n’a aucun problème avec cette violence et Ronnie, s’il était plus malin, devrait prendre les jambes à son cou.
James n’est pas du genre à pardonner, et malgré lui, peut-être qu’il lui laisse une dernière chance de filer. En tout cas, c’est ce qu’il se dit alors qu’il ne charge pas, se contente de rester à une distance respectable, les poings serrés, l’un des deux teinté du sang de son adversaire. Il respire bruyamment, souffle presque à ce stade tant la rage lui cingle les côtes.

« Fils de pute… » Ça l’effleure seulement, sa mère est une pute, il le savait déjà. Tant que Ronnie ne parle pas de son épouse, il s’en fout. Il l’observe se redresser et s’il pensait jusque-là que le tatoueur allait faire demi-tour, il est presque étonné de le voir tenir encore un peu, faire des pas moyennement compris vers lui. James relève la tête, les épaules, jauge le roux avec mépris.

« Tu flippes à c'point-là ? L’adversaire rit et James laisse grandir le petit sourire narquois qui lui teinte les lèvres. Il se retient, plus que tout, de lui éclater la tête contre le bitume tout de suite. Ronnie a au moins l’audace de lui tenir tête. Mais les prochains mots qui lui passent par la tête ont au moins l’effet de l’électrifier. Tu m'étonnes qu'elle ose rien t'dire si tu lui fais la même chose, sale bâtard. » Le choc suffit à le déconcentrer une seconde, de son visage disparaît la maigre expression de satisfaction et la fureur semble revenir faire battre à fond le cœur contre sa cage thoracique. Une seconde, il n’en croit pas ses oreilles, mais bien assez de temps pour que Ronnie contre-attaque et l’atteigne en plein visage. Un deuxième coup l’atteint à l’estomac et James se plie en deux sous la douleur mais au-delà de cette douloureuse impression, il se sent passer de l’autre côté. Son regard se voile et il se sent partir de l’instant, se détacher de son propre corps qui se redresse et jette un poing en avant.

Il attrape Ronnie, ses réflexes rodés de combat lui reviennent bien vite alors que son coude part dans la pommette et il cherche à le déséquilibrer. Il veut voir ce sale chien trainer par terre et pleurer sa pauvre mère. La colère le fait hurler un chapelet d’injure qu’il n’entend pas, par-delà l’acouphène qui résonne en fond, les papotages badins des spectateurs. Son poing s’abat à nouveau, la main gauche refermée sur les cheveux, James s’acharne, enragé, jusqu’à mettre le roux à terre et y aller de plus belle. Ses bottes s’enfoncent dans l’estomac, mais ça ne lui procure pas autant de sensation et de satisfaction que de sentir ses phalanges éclater les os du visage. Il hurle, hurle à s’en crever les poumons et autour on se questionne à savoir qui interviendra le premier pour arrêter ce qui s’apparente davantage à un animal qu’à un homme.

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MessageSujet: Re: let's kick some ass ø redneck ronnie   let's kick some ass ø redneck ronnie EmptyMer 8 Mai - 15:20



Let’s kick some ass
 


J’dois partir dans dix minutes ? J’suis laaaaarge.
Dix minutes c’est largement le temps qu’il lui faut pour checker deux trois trucs sur son ordinateur pour du nouveau matos, pour lire un nouvel article sur une technologie qui l’intéresse. Ça lui laisse aussi le temps de passer un coup de fil à sa sœur, de faire un virement bancaire, d’appeler un pote. Ah et puis aussi de prendre une petite douche rapidos.
Les dix minutes se transforment en une demi-heure. Ça fait vingt-minutes que Thomas aurait dû être parti de son appart, enfourchant sa bécane pour retrouver son meilleur ami qui doit râler comme un teckel après lui. Hunt lui-même grogne, jure qu’il y a un connard qui agit sur le temps et qui fait exprès d’accélérer les secondes pour le foutre volontairement en retard.  Il enfile son cuir et dévale les escaliers de son immeuble pour ensuite décoller rapidement. Il s’imagine déjà James tirer sa gueule de papa pas content d’avoir poireauté un peu trop longtemps là-bas mais Thomas sait qu’il va vite se dérider. Comme d’habitude. Parce que Manning ne lui en veut jamais trop longtemps.

Le hacker met un bon quart d’heure / vingt minutes à arriver dans le West Side à cause d’un peu de circulation et ne tarde pas à garer sa moto à côté de celle de James qu’il reconnait un peu plus loin. Il a senti son téléphone vibrer plusieurs fois entre le départ et son arrivé, jurant que c’est James qui le harcèle sur son retard.
C’est à peine garé que Thomas voit un attroupement de gens qui se resserre autour de deux types qui se battent. Il l’entend aux râles, aux grognements mais son sang ne fait qu’un tour lorsqu’il aperçoit le cuir de James. Le hacker accoure aussitôt, poussant sans vergogne ces enculés qui regardent sans bouger, sans oser déloger l’animal qui s’agite sur le corps de plus en plus inerte de celui qu’il reconnait être Ronnie, ce rednek qu’il m’éprise autant qu’il exècre. Thomas agit précipitamment, venant arracher James à sa prise. Enfin.. « Arracher ». Encore faudrait-il qu’il y arrive.

« Lâche-le ! Arrête ! » Thomas hurle, n’hésite pas à glisser ses bras autour de ceux de James dès lorsqu’il réussit à lui faire un peu perdre l’équilibre pour le ceinturer et tenter tant bien que de l’extirper de cette emprise qu’il tient comme s’il s’accrochait à la mort. L’odeur métallique lui monte au nez aussitôt et la seule chose qu’il espère c’est qu’il n’a pas tué l’autre plouc sous le coup de la colère. Sinon ils sont repartis pour ne pas revoir James avant une bonne dizaine d’année.
Il a toutes les peines du monde à l’éloigner, se prend lui-même quelques coups au passage et Thomas le pousse un maximum loin de Ronnie.

« C’est quoi c’bordel mec ! » A tous les coups c’est l’autre connard qui a cherché la merde. Il aurait dû écouter Hunt la dernière fois, ils auraient dû aller chez lui et lui remettre les idées en place dès le début.

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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: let's kick some ass ø redneck ronnie   let's kick some ass ø redneck ronnie EmptyJeu 16 Mai - 17:42

ft. James
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••••

Il sait qu'il aurait dû se taire, cette idée se fraye un chemin évident jusqu'à sa conscience pourtant surprise de cette situation. Lui qui pensait que l'homme qui lui fait face abandonnerait, Dieu seul sait pourquoi. Il connaît pourtant les drôles de travers qui suivent l'existence de l'homme mais Ronnie n'a pas voulu y croire, peut-être un peu trop saoul finalement pour pleinement y réfléchir. Ben a choisi de ne plus intervenir, l'âme peut-être un peu plus raisonnable que la sienne quand ses mots bravent la frontière de ses lèvres, quand les coups sont portés et atteignent de manière surprenante cet ennemi de longue date. Il use du peu de rage qu'il garde du passé, comme un gosse qui ne veut pas oublier – il en use pour faire valoir quelques douleurs chez celui qu'il a insulté, celui qu'il n'arrête pas de provoquer. Mais l'inverse refait rapidement surface et, sans trop de mal, James reprend l'avantage. Ronnie, quant à lui, le sent plus que jamais. Les coups pleuvent, s'abattent contre ses membres, contre son ventre, sa poitrine, contre ses traits tirés en quelques grimaces de douleur. Il essaie au mieux de se protéger mais n'y parvient pas, n'entendant que les râles de colère de son adversaire et sa propre respiration, courte et saccadée, luttant contre les quelques filets de sang qui glissent hors de sa gorge. Les lèvres peintes d'un rouge vif, Ronnie crache pour respirer, pour essayer de faire entendre sa voix enrouée mais rien ne semble pouvoir arrêter le chien enragé qu'il supporte de plus en plus maigrement. La douleur fait rage, s'ancre en lui comme un poison incurable et elle brûle, instaure un brasier des plus sévères en plein cœur de son être. Tout brûle, chaque membre, chaque parcelle de son visage. Il en sentirait presque une légère libération, proche de l'évanouissement. Les coups sont durs, répétés. Encore et encore, il lui semble qu'une éternité est en train de passer sans qu'on ose vraiment l'aider. Finalement, le souci est peut-être là : on ne l'aide pas parce qu'il l'a mérité. Oui, Ronnie aurait dû la fermer. A jouer les durs, la leçon est enseignée. Mais si la douleur perdure, elle semble de moins en moins soutenue. Le fracas s'arrête finalement, laissant un peu de repos aux yeux du roux qui, finalement, demeurent clos. Il n'a pas le courage de bouger, les articulations trop endolories pour pouvoir répondre au moindre ordre de son cerveau embrumé. Il n'a le courage de rien, ressent seulement une nouvelle prise contre ses épaules qui l'amène à sursauter, retrouver un semblant de vue pour constater que ce n'est que Benjamin qui le redresse – peut-être à tord à la manière dont sa tête continue de tourner. Quelques points noirs envahissent son champ de vision, rendant difficile le balayage de la foule qu'il exerce pour comprendre ce qui vient de se passer, pourquoi les coups se sont arrêtés. Alors quoi ? Ben est assez fort pour retenir un clébard enragé ? Ce serait surprenant et, réflexion faite, c'est impossible.

Il lutte alors, remet au mieux ses esprits en place pour croiser à nouveau le regard de James, un peu plus loin, et une grande autre silhouette à ses côtés, maintenant une main contre sa poitrine comme dans l'espoir qu'il n'approche plus. Tant mieux. Un soupire, le cœur qui bat à une vitesse hallucinante. Il s'essaie à mieux respirer, le roux plus que jamais essoufflé. Essoufflé par la douleur, par la situation, par cette peur qui – avouons-le – s'est immiscée en lui comme curieuse de le voir s'en éprendre. Si l'autre homme n'était pas intervenu, que serait-il advenu ? Quelques années de prison pour celui qui continue de lorgner sur lui comme un animal avide d'un peu plus de sang ? La belle affaire, peut-être que Natalia se serait rendue compte de l'erreur qu'elle a commise en choisissant ce cinglé-là. Mais il abandonne ces songes-là, peu sûr de la manière dont ça pourrait aider. En vérité, ça n'aide pas, Ronnie garde ses ressentiments et pensant pouvoir mieux respirer, il se retrouve à vomir tout l'alcool précédemment avalé ; les coups portés au ventre n'ont pas aidé. Un mélange de sang et d'alcool vient couvrir le goudron sale sur lequel il est encore assit, l'avantage à ça c'est qu'on choisit de ne plus regarder, le nombre de spectateur décroit et ils reprennent leur soirée comme si rien ne s'était passé. Bande de petites merdes incapables, lui s'en serait mêlé – lui aurait essayé d'aider s'il n'avait pas été au centre même de cette bagarre improvisée. Le cœur au bord des lèvres, Ronnie décide de se redresser – non sans mal, il faut l'avouer. L'aide de Benjamin est apprécié et il ne rechigne pas, le laisse presque pleinement le soutenir, la main du roux porté à ses côtes ; comme si ce simple geste pouvait limiter la brûlure qu'il y ressent. Néanmoins, contrairement à plus tôt, Ronnie se tait. Il ne relève plus le regard vers l'autre homme, s'en tient aux mètres qui les sépare encore – une décision sensée pour sa sécurité.   

••••

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James W. Manning

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MessageSujet: Re: let's kick some ass ø redneck ronnie   let's kick some ass ø redneck ronnie EmptyVen 17 Mai - 12:06


let’s kick some ass
ft. redneck

« Lâche-le ! Arrête ! »

James ne voit plus rien, ni les contours du trottoir, ni ceux du visage de Ronnie qu’il essaie de remodeler façon cubisme, ni son meilleur ami essayer de le tirer loin du chaos qu’il a créé. Il ne voit pas le sang sur ses chaussures, sur son jean, sur ses mains, son t-shirt blanc loin d’être immaculé. Il n’entend pas les râles de souffrance, ne percute pas les tentatives de défense, se contente de frapper sans fatiguer. Motivé par la haine et la rancune, James ne prend conscience de rien d’autre que sa satisfaction à mesure qu’il laisse sa rage s’exprimer.

Il faut que Thomas le ceinture pour commencer à l’interrompre. Et il gueule, furieux qu’on puisse tenter de l’interrompre, il se débat et tente de revenir à sa proie pour l’achever. Il frappe dans le vide ou dans ce qu’il ne comprend pas tout de suite être Thomas. Tiré en arrière, James a le regard rouge, fixé sur la silhouette amorphe au sol, qui bouge à peine, molle, comme s’il avait finalement réussi à mettre ses menaces à exécution jusqu’au bout.

« C’est quoi c’bordel mec !
— Lâche-moi ! »

La furie qui l’a piqué ne semble pas vouloir se calmer, alors qu’il s’efforce de repousser le hacker qui joue de sa force pour le retenir. James est hors de lui, semble enfin recommencer à voir les formes autour de lui et pour commencer, celle de Thomas qui lui hurle à nouveau dessus, plus fort, pour le faire taire et essayer de le ramener à la raison.

« J’vais l’achever ce fils de pute ! » Il se déchire la gorge, repoussé une énième fois par Thomas qui finit par le déstabiliser, il bascule mais ne tombe pas. Son attention est alors détachée du redneck pour se focus sur le hacker qu’il fusille du regard.

« Dégage Thomas
— C’est bon t’as déjà fais des tiennes arrête !
— J’en ai pas terminé… Le hacker le repousse une dernière fois et cette fois empoigne son col, l’interrompt.
— Tu veux r’tourner en prison pauv’con ?! » Il hurle plus fort que lui, et la réflexion semble enfin faire son chemin jusqu’au petit cerveau de James qui réalise qu’il a visiblement été déjà bien assez loin. Son regard reste planté dans celui de son meilleur ami avant de dévier vers Ronnie.

« Vas-y lâche moi putain. Il s’extraie avec force de l’accroche et passe sa main sur son arcade que l’ex de Natalia a réussi à atteindre. Il crache, le sang qu’il a dans la bouche et s’efforce de respirer.
— Allez on s’casse avant qu’les flics débarquent, maintenant ! C’est un ordre qui lui est donné et James s’agace, tient sa position.
— Ta gueule. Thomas commence à s’éloigner, gardant son regard sur lui, bien conscient que James pourrait vriller à nouveau. Et d’ailleurs, celui-ci entame le chemin vers sa moto, sans manquer de passer pas loin de Ronnie. Il dégage les quelques personnes qui sont restées pour regarder, voir filmer, James renverse d’ailleurs un téléphone braqué sur son visage et s’adresse ensuite au type qui a laissé son pote dans la merde, se faire tabasser par le trésorier. T’as intérêt à c’qu’il imprime la l'çon connard sinon la prochaine fois j’le termine. » Sur ces mots, il s’éloigne, attiré par Thomas qui le chope par le cuir, sur ses gardes.

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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: let's kick some ass ø redneck ronnie   let's kick some ass ø redneck ronnie EmptySam 22 Juin - 19:59

ft. James
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La douleur irradie, bloque la gorge. Les esprits sont sonnés, déséquilibrés. Il peine à se redresser, clairement. Il peine à tenir la route parce que sa protection ne vaut pas vraiment les coups qu'il a reçu. Ils sont durs, violents. Ils appuient là où ça fait mal. Ils appuient là où ils sont les plus susceptibles de blesser – c'est un fait. Et Ronnie n'a nul autre choix que d'essayer d'y parer, même malgré les litres d'alcool ingérés. Raison pour laquelle il ne relève rien. Raison pour laquelle il s'en tient là, porté par Ben qui supporte douloureusement son poids. Ses côtes lui font un mal de chiens, ses traits pire encore. Il croit en ressentir le sang sur chacun de ses membres, la douleur qui irradie et paralyse presque sa conscience. Il a les songes qui grognent, la fierté abattue. Il a l'impression même que le monde se dérobe sous ses pieds au fur et à mesure qu'il reste debout, peinant à respirer – le nez possiblement cassé. Mais, ce qui interpelle, c'est la voix qui s'anime. Celle qui râle un peu plus loin, celle qui peste comme pour raviver la souffrance déjà bien installée. L'espace d'un instant, il craint que la pluie ne reprenne, que la paix ne soit que de courte durée. Lui qui recommence seulement à respirer craint de ne plus avoir de répit. Mais on ne vient pas à lui, non, pas cette fois. L'attention se prête à celui qui offre ses bras, le peu de force qu'il peut posséder pour le maintenir hors du caniveau dans lequel on aurait pu le laisser. « T’as intérêt à c’qu’il imprime la l'çon connard sinon la prochaine fois j’le termine. » Il réprime un maigre rire, ne le laisse pas s'imposer. Pas au vu de cette situation déjà bien compliquée. En soit, la leçon est comprise – bien ancrée. Elle a fait le tour de sa tête, revenue à la case départ – sans même empocher les vingt mile dollars. Benjamin acquiesce, n’insiste pas dans les cérémonies. Il sait que Ronnie pourrait l'ouvrir, il sait qu'il pourrait abuser, compte sur le fait que les motards s'en aillent pour lui éviter le pire. Assez pour l’entraîner, avec lui se décaler. Dawson, amoché, suit le mouvement non sans pester tout de même. Les gestes de son ami se font brusques, trahissant la colère dont il regorge à son égard. Oui, il aurait pu se taire – il aurait même dû le faire. Mais l'instinct l'a conduit sur cette voie, sur cette volonté de faire savoir ce qu'il entend, ce que lui voit. Natalia mérite bien que ça. Il se le dit, s'en convainc autant qu'il s'en persuade. La manière dont s'est déroulée cette soirée l'amène presque à penser que, qui sait, le choix ne lui est possiblement pas donné. Et s'il la frappait elle aussi dès lors qu'elle essayait de parler, de faire valoir les définitions de ses craintes, de ses vérités ?

Il n'ose pas y penser, peinant déjà à tenir éveillé. La douleur continue son œuvre, ravive les esprits quand ils s'égarent. Et lui, lui se laisse conduire par son ami, luttant pour ne pas perdre le peu de connaissance qu'il lui reste. Mais la route lui semble longue, les minutes deviennent des heures et la souffrance, poison prenant, irradie pour ne plus rien laisser – fort heureusement. Aussi, il s'en remet à Benjamin. Il s'en remet à ses mains l'aidant jusqu'à l’hôpital où, lui semble-t-il, d'autres paires de bras viennent prendre le relais. Il s'attend déjà à voir Saoirse débarquée, peut-être même Taylor – qui sait. Mais il n'y perd pas plus longtemps, rapidement rappeler vers un néant familier. Il faut qu'il dorme, ses forces commencent à lui manquer. Et même malgré les blessures qu'il devra porter, il ne laissera pas cet enfoiré gagner. Partie remise, mais pas à bientôt. Pas encore. Son compte est prit, la leçon brièvement retenue. Ronnie instaurera une distance de plus avec cet homme-là, et bien qu'il ne l'admettra pas, il peut s'estimer heureux d'avoir survécu.   

••••

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