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 the dark hearts of men | daya

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Jakob Hanson

Jakob Hanson
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quartier : en plein south side, professionnellement parlant. officieusement, il possède une maison dans le conté de Dixmoor, en banlieue de chicago
physique : deux cicatrices, blessures par balle datant de ses années de front. une large cicatrice au niveau du flan droit, résultat d'une bagarre de bar - un coup de couteau n'ayant pas été esquivé. il possède aussi une balafre assez laide sur le côté droit de la tête, là où une balle l'a frôlé de très près durant son infiltration chez les kings of speed.

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MessageSujet: the dark hearts of men | daya   the dark hearts of men | daya EmptyMer 8 Mai - 23:24

daya & jakob
« Je pense v'nir demain si ca t'vas. » La voix demande plus qu'elle n'affirme, il ne cherche pas à s'imposer, préfère attendre qu'elle ne décide par elle-même ; il n'est pas celui qui oblige, il ne le sera jamais. Un soupire, il patiente tandis que la voix de sa belle se fait de nouveau entendre pour lui faire savoir qu'il faut qu'il vienne, qu'elle souhaite qu'il vienne – qu'elle n'attend même que cela. Un sourire, cette fois. Un sourire, non pas un soupire. Jake aime à l'entendre énoncer ce genre de syllabes, ce genre de dires dont il ne se lasse pas vraiment ; dieu qu'il ferait tout pour s'assurer qu'elle ne manque de rien. « Cool. J'ai hâte de t'voir. Par contre, j'dois y aller. » Mais il l'entend également, ce ton déçu quand elle lui répond, quand elle sait que des aurevoirs sont de mises. Il n'a pas le choix cependant, pas cette fois. Debout dans l'entrée de son misérable appartement, il attend qu'elle ne daigne le laisser, qu'elle ne le libère de cet envoûtement. « Je t'appelle avant de v'nir, reposes toi ok ? » Elle accepte, laisse un maigre battement avant de raccrocher et lui, dans la foulée, prend la route sans trop hésiter. Il a à faire, il a quelques informations à donner. Le souffle court et les souvenirs qui essaient à lui revenir, il fait son chemin jusqu'au cimetière. Les phares éteints, le contact coupé, il s'extirpe de l'habitacle pour commencer à marcher, errer dans les longues allées de cet endroit délaissé. Il n'y met que rarement les pieds, n'y vient en partie que pour Daya – convaincu qu'aucun de ses soit-disant frères ne pourrait le croiser. Ils sont à l’abri ici, protéger par le silence des défunts, leur secret comme enterré avec eux. Un coup d’œil à sa montre pour s'assurer qu'il n'est pas en retard, comprenant d'ailleurs l'avance qu'il a – il faut qu'il s'occupe l'esprit, qu'il retrouve sa pleine capacité à réfléchir. Les pas continuent, la large silhouette s'engouffre dans les ténèbres de ce sanctuaire jusqu'à quelques tombes qui ne lui sont pas inconnus. Des amis tombés dans les dunes chaudes qu'il a quitté, des connaissances qu'il n'a pas pu pleinement apprécier. Jake leur rend un léger hommage, s'arrête quelques minutes puis continue, se met même à tourner en attendant que Daya n'apparaisse à ses côtés. Un quart d'heure, peut-être une demi-heure. Quand la voiture s'approche, il est assit sur l'un des bancs au centre du lieu, les mains dans les poches, le téléphone en silencieux. Elle sait où le trouver, ils se rejoignent toujours ici pour échanger. D'habitude, ce sont des informations qu'elle et les autres pourraient user, des adresses pour des hommes qui n'ont que très peu d'utilités. Ils en ont enfermé quelques-uns avant que leur avocate ne vienne jouer des pieds et des mains pour les libérer. Ils peuvent y arriver, il le faudrait ; sont apparus dans leur quotidien dernièrement que trop de cruauté. Certains sont à arrêter – peu importe les moyens employés.

De marbre sur son banc, Jakob laisse l'agente s'avancer, venir prendre place à ses côtés. Ils sont loin des lueurs faiblardes de la rue voisine, loin de ces regards indiscrets qui s'imaginent mile scénarios à la suite. Loin de tout, mais plus proche que jamais d'un monde qu'ils aiment à imaginer ; ce genre de monde utopique où périrait le moindre danger. « J'suis désolé de t'faire bouger aussi tard, c'juste que j'pouvais pas attendre avec les nouvelles que j'ai eu des centrales. » Il laisse déjà la couleur s'installer, n'augure rien de bon à la manière dont sa voix est basse et hésitante. Elle peut le deviner, ils travaillent ensemble depuis déjà assez longtemps pour qu'ils se soient apprivoisés. Néanmoins, il prend le temps d’enchaîner, pas sûr de la manière dont les faits pourraient être amenés. C'est délicat, vraiment très violent quand on y songe ; il le sait, mieux que quiconque, ses souvenirs de l'armée toujours intacte et en des années de carrière, jamais il n'aurait soupçonné que le monde citoyen puisse y être livré. L'armée, oui, ceux qui vivent tranquillement ici, non. Alors il ose, vient lui faire pleinement face mais les traits fatigués et pâles qu'elle porte le coupe dans son élan. Il fronce les sourcils, lui revient complètement – il sait ce qui tourmente l'esprit de cette coéquipière, l'a lu pas plus tard que dans la soirée. « Tu tiens l'coup ? » Il doit demander, s'assurer de ne pas aggraver les choses si elle ne se sent pas aussi forte qu'elle ne l'avait été. Perdre un coéquipier est toujours une épreuve qu'on peine à braver, qu'il soit parti, porté disparu, volatilisé ou même décédé.
"You should have known the price of evil, and it hurts to know that you belong here. No one to call, everybody to fear. Your tragic fate is looking so clear. (@avengedsevenfold; nightmare // beerus)
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Daya Laghari

Daya Laghari

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MessageSujet: Re: the dark hearts of men | daya   the dark hearts of men | daya EmptyLun 13 Mai - 18:18


Daya & Jakob

The dark hearts of men

2 Mai 2018

La vie avait repris son cours, la pression en partie redescendue. Les arrestations du mois dernier avait amener ses protagonistes a la cook county jail et la surveillance des deux gangs qui terrifiait bien trop souvent les rues autrefois calmes de la ville, s’était foncièrement accrue. Cela ne signifiait pas forcément beaucoup moins de travail pour Daya au contraire, de la paperasse, des planques régulières et des demandes de rapport beaucoup plus fréquentes en ce qui concernait son atout principal à savoir son collègue infiltré au sein même des motards.  En soit une avancée significative que plus personne n’attendait vraiment ou en tout cas le faisait avec beaucoup de retenu et elle s’en réjouie, véritablement, si ce n’était pour l’ombre qui continuait fermement de plané au dessus de tout ça…Cela faisait maintenant vingt-neuf jour que sa coéquipière n’avais donner signe de vie, rien pas un coup de fil, pas un retrait, pas un message à qui que ce soit et si elle en avait douté un court instant, elle était à présent persuadé que Nora n’était plus en vie. Ce n’est bien évidemment pas le message que sa hiérarchie tient à voir se répandre et loin d’elle l’idée de le faire, mais elle sait au fond, elle sait qu’elle n’aurait jamais disparue de la sorte et que le timing de sa disparition n’avait rien d’une coïncidence, son coup de poker avait été exactement ça et elle l’avait sans doute payé bien cher, restait à savoir quand, ou et par qui…il y avais autant de suspect que de membres dans les deux groupuscules qui se livraient une guerre sans merci depuis trop longtemps à présent. Elle ignore pourquoi elle pense à elle là tout de suite, alors qu’elle ne fait que se servir un verre de vin, un geste en soit anodin et qui n’a rien à lui rappeler, mais pourtant ses pensées vont vers elle ce soir. La voix de son petit-ami l’en distrait pourtant et elle jette un coup d’œil en direction du canapé depuis lequel il lui parle, elle s’attèle à terminer ce qu’elle était venue faire dans la cuisine et rempli un deuxième verre avant de les ramener dans le salon.  « Fait pas trop le malin, je suis sûre que je peux te coucher ! Bon c’est plutôt elle qui fait la maligne alors qu’elle lui tend le Bordeaux qu’elle lui a ramener. –Tu crois ça ? Parce que c’est plus dur que ca en a l’air. La jeune femme lui adresse un regard septique. - Ton neveu de sept ans y arrive alors je vois pas pourquoi ce serait pas mon cas, tu me prend pour qui ! Et sur ces mots, elle lui prend la manette de jeu des mains et vient écraser son dos contre le sofa, remontant ses genoux contre son estomac. – Parce que je le laisse évidemment gagner, mais vas-y, vend moi du rêve chérie !  L’indienne lui adresse un sourire, elle n’a pas la moindre idée de comment jouer à ce truc, mais elle l’a vu faire suffisamment de fois pour ne pas être totalement paumée. Elle lui adresse donc un sourire bourré d’une confiance qu’elle n’a pas et lève ses sourcils avec panache et lance la partie.

Au bout d’un quart d’heure de jeu, elle finit par lui renvoyer sa manette un sourire plus que triomphant sur le visage. –Et voilà ! Alors ? Qu’est-ce que jt’avais dit ? Elle en profite, jubile de le battre sur son propre terrain. En toute franchise elle n’a pas la moindre idée de comment elle a réussi cet exploit, mais elle n’en dira pas un mot évidemment.  Le brun tire une tronche complètement abasourdie, de toute évidence il ne s’attendait pas à ce que sa petite amie sache faire ce genre de chose. – C’est la chance du débutant ! Lui répond le pompier en secouant la tête à la négative, un sourire amusé tout de même perché sur ses lèvres. Ou alors tu joues en cachette quand je suis pas là. Cette fois, c’est un regard faussement suspicieux qu’il lui lance, tirant à la flic un éclat de rire amusé. – Non je suis juste parfaite, je fais même pas exprès jte jure ! T’es dégouté hein ? Elle le provoque et s’amuse de sa victoire et vient coller son sourire vainqueur sous ses yeux avant de déposer un baiser sur ses lèvres. - Peut-être que je te laisserais gagner la prochaine fois moi aussi. Un autre baiser alors qu’il la bouscule en réponse pour la faire basculer sur l’assise du canapé.  – On va devoir faire la revanche je vois pas d’autres solutions. Lâche-t-il avant de venir se coller au dessus de sa femme dont le rire remplie la pièce. Ca aurait pu annoncé une soirée un peu plus légère que les dernières qu’ils avaient pu passer ensemble, si ce n’était pour le téléphone de la jeune femme qui se met à sonner et ce n’est pas n’importe quelle sonnerie qui retentie, mais celle qu’elle a associé à Jakob et qu’elle ne peux pas ignorer et pour cause. – Ne bouge pas d’un centimètre ! Un doigt posé sur la bouche de son pompier, elle se dérobe à son emprise pour attraper du bout des doigts l’appareil posé sur la table basse et le message qu’elle lis n’a rien d’engageant. Elle y répond rapidement et ce n’est qu’une poignée de secondes plus tard que les mots s’affichent sur l’écran : « mtn jsuis en route » Un soupir s’extirpe de la bouche de la jeune femme qui vient planter son regard dans celui de son amant. – Laisse-moi deviner ? Le devoir t’appelle ? Elle acquiesce une moue désolé déformant sa bouche. – Je devrais pas en avoir pour longtemps ! T’as le droit de m’attendre. » Elle dépose un baiser sur ses lèvres et file dans la chambre pour passer une tenue bien plus couvrante et prend rapidement la poudre d’escampette.

Lorsqu’elle arrive devant le cimetière, l’endroit est bien évidemment plongé dans le noir le plus total et avant de tourner pour venir se garer dans l’allée principal, la jeune femme coupe ses phares, la discrétion étant plus que jamais de mise. Il ne lui faut pas bien longtemps pour rejoindre l’endroit habituel, celui qu’ils avaient ensemble choisie par prudence et l’air peint sur le visage de son collègue et ami au même titre que ce rendez-vous impromptue ne lui augure rien de bon. Elle s’assoit, se tourne vers lui et avant qu’elle n’ai pu prononcer le moindre mot, c’est lui qui prend les devants. « J'suis désolé de t'faire bouger aussi tard, c'juste que j'pouvais pas attendre avec les nouvelles que j'ai eu des centrales. Des centrales ? Elle se demande si elle-même n’a pas manqué quelque chose, à moins qu’elle n’ait pas toutes les informations en mains et peut-être que de bien des façons elle a aussi peur de faire un rapprochement qu’elle essaye d’enterrer. Tu tiens l'coup ? La question la prend un peu de court, elle vient comme un discours improvisé et elle vient coller un sourire un peu contrit sur son visage. – Il faut bien ! […] Disons qu’il y a des jours un peu plus facile que d’autres, mais ca va ne t’en fait pas, je suis une dure à cuire en manque cruel de réponse ! Ca me maintient suffisamment en alerte crois-moi !  Ce sourire reste plaqué, figé avant de finalement s’éteindre pour s’enquérir de plus sans réelle volonté. Qu’est-ce qui se passe Jake ? Je te connais et ca a l’air plus que sérieux et pas dans le bon sens, Il t’est arrivé quelque chose ? »



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Jakob Hanson

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MessageSujet: Re: the dark hearts of men | daya   the dark hearts of men | daya EmptyMar 21 Mai - 14:59

daya & jakob
Pas un bruit, pas une respiration. Rien si ce n'est la sienne qui bravait le maigre filet d'air qui plane cette nuit. Il essaie de réfléchir, il essaie de faire en sorte de se souvenir mais le tout est encore trop flou, trop peu sûr. Un soupire, une respiration qui défait l'endroit de sa monotonie pourtant réconfortante. Des mois, des années peut-être qu'un calme aussi plat n'avait pas erré dans ses alentours. Tout ce qui hante ses songes n'est que sang, horreur et vacarme assourdissant. Il aimerait s'en défaire mais sa mission perdure, continue malgré le procès, malgré tout ce qui se joue encore dans les rangs qu'il a rejoint. Ceux dont il s'est défait pour ce soir, un jean noir enfilé, un pull à la couleur similaire et la capuche relevée sur ses traits ; Jakob attendait que l'autre partie du jeu à laquelle il appartient également ne se manifeste. Il prend des risques mais le fait désormais plus pour elle, Irene, que pour lui, que pour cette justice qu'il a promit de servir. Si cet homme qu'il croyait connaître est capable des pires choses à l'égard d'inconnus, Dieu seul sait ce qu'il pourrait lui faire. Un frisson parcoure son dos en imaginant mais le bruit de pas dans sa direction a mit un terme à ces scénarios plus noirs les uns que les autres. Le regard s'est relevé, habitué à l'obscurité, et a découvert enfin celle qu'il s'est risqué à contacter après avoir eu accès aux serveurs des autorités. Bien des nouvelles l'ont touché mais l'une d'entre elles l'a interpellé. Il a comprit, en soit, que bien des choses pour sa coéquipière avaient changé. Raison pour laquelle la parole a été prise. Raison pour laquelle il a prit les devants après qu'elle se soit assise et le sourire qu'elle vient lui servir n'a rien d'engageant, pas plus que leur présence ici finalement. « Il faut bien ! Il acquiesce, ne reviendra pas sur cette réponse. Il devine avec un peu plus de certitude la manière dont elle peut vivre cette absence de nouvelles, cette absence de présence. S'il pouvait être sûr de quoi que ce soit, peut-être pourrait-il la défaire de ce fardeau – mais il ne le peut pas, n'a que des soupçons pour l'aiguiller. Rien que cela. Disons qu’il y a des jours un peu plus facile que d’autres, mais ça va ne t’en fait pas, je suis une dure à cuire en manque cruel de réponse ! Ça me maintient suffisamment en alerte crois-moi ! Ces mots parviennent à lui arracher un maigre rire, quelque-chose qu'il ne laisse pas réellement s'installer. Il a l'esprit trop noirci, trop préoccupé. Il a le cœur plus lourd qu'il ne l'aurait imaginé, peu enclin à annoncer ce genre de potentialités à une amie déjà bien amochée. Qu’est-ce qui se passe Jake ? Je te connais et ça a l’air plus que sérieux et pas dans le bon sens, Il t’est arrivé quelque-chose ? » Il soupire cette fois, délaisse son regard sur les environs plutôt que sur le visage soucieux de son amie. Hormis la blessure à sa tête, encore bien cachée, qu'elle doit sûrement connaître, non... il ne lui est rien arrivé. Pas à lui.

Il a les mots qui lui brûlent la gorge, il a les phrases qui se montent et se démontent à l'instant où il se décide à prendre la parole. Il n'a pas la moindre idée de la manière dont il doit commencer ces dires, pas habitué. Le social n'est pas son fort, tout réside dans ses actes. Il n'est doué que pour cela, agir plus que parler. « Il s'est passé quelque-chose, en avril, avant la mort du Cillian et de leur président. Je... ; il marque une pause, essaie de prendre sur lui, de se souvenir des moindres détails mais se souvient surtout n'avoir eu le temps de rien. Tout ce dont il se souvient c'est du sac, de l'odeur, de Sebastian assit dans un coin de la pièce avec l'interdiction d'ouvrir sa grande gueule. Le soir où ils m'ont fait membre en fait. J'avais cru comprendre qu'ils en avaient après quelques gars du club et Sebastian faisait partie du lot parce que Winston s'était chargée de l'emmener. Ils pensaient qu'il les avait balancé pour sa femme et sa fille. Une nouvelle pause, les émotions qui doivent se taire, retourner d'où elles sont venues ; trahir sa relation avec Irene serait ici la pire des choses. Il ne doit être impliqué plus que nécessaire, il le sait, peut-être que quiconque, et le problème se résume à cela au final. Et s'il n'avait appelé Daya que dans l'espoir d'éloigner cet homme de cette femme qu'il chérit ? Non. Ça n'a rien à voir ; pas cette fois. Pas encore. Sauf qu'il s'est pointé ce soir-là, avec un sac qu'on m'a rapidement fait dégager de la réunion vu l'odeur de c'qu'il y avait dedans. Il réprime un soupçon de rage, quelque-chose qui grogne au fond de lui-même et qui, dans leur processus, amènerait presque quelques larmes de colère ; parce qu'il n'a rien pu faire. Il a juré de servir le pays, d'en protéger ses citoyens mais Jake n'a rien pu tenter ; le mal était déjà fait. J'peux rien affirmer Daya et j'suis désolé de rien pouvoir faire d'plus pour l'instant mais j'suis prêt à parier que ça a avoir avec ta coéquipière et au pire, si ça la concerne pas, quelqu'un d'autre a subi les conneries de c'taré. »
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Daya Laghari

Daya Laghari

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MessageSujet: Re: the dark hearts of men | daya   the dark hearts of men | daya EmptyMer 22 Mai - 16:32


Daya & Jakob

The dark hearts of men

2 Mai 2018

Elle sait que tout ca ne présage rien de bon et ce n’est pas l’endroit, ni l’heure tardive qui lui en donne la certitude, mais l’air qui est peint sur son visage et qui ne varie que de peu depuis qu’elle est venue là le rejoindre. L’indienne sait la position dans laquelle est son collègue, sait qu’il doit faire, voir, dire bien des choses qui sont loin, très loin de ce qu’il est et de ce qu’il veut, mais il s’est engager sur cette voie, celle de la justice à tout prix, une voie qu’elle continue de suivre à sa hauteur, avec les travers et les sacrifices que cela implique. Pourtant elle avait changé depuis ce soir de Décembre où ils avaient pour la première fois pris la mesure de ce que serait leur lien, trop de chose s’était passé, des choses positives qui avait calmé son désir brûlant de vengeance aveugle, de prise de risque inconsidéré, mais aussi des choses négatives et le prénom de Nora y était gravé en tête de liste. Elle n’avais pas la prétention de dire qu’elle connaissait la jeune flic autant qu’elle pouvait connaître d’autres âmes du preccinct, mais si il y avait une chose dont elle était sûr, c’est qu’elle ne serait jamais partie de la sorte et qu’elle n’avait pas basculé, non il lui était arrivé quelque chose ce jour-là et elle refusait de voir plus loin que les visages qui les avaient entourés dans les jours qui avaient précédés, cela-même que Jakob observait au microscope. Le soupir qui s’échappe des lèvres de l’hispanique vient remplir le silence qui les entoure, son regard lui reste définitivement perdue devant lui à défaut de venir rencontrer le sien et ca ne fait que l’inquiéter encore un peu plus. Ses sourcils se fronce et son visage se tend un peu en attendant de voir ce qu’elle va bien pouvoir lui extirper, parce que c’est de ça qu’il s’agit apparemment, d’information qu’il n’a clairement pas envie de donner pour une raison qui lui échappe encore. « Il s'est passé quelque-chose, en avril, avant la mort du Cillian et de leur président. Je... Elle n’aime déjà pas beaucoup la tournure que ca prend, pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour venir lui parler de quelque chose qui s’était passé, ce n’était pas le deal et il le savait, toute information aussi infime puisse-t-elle paraître se doivent d’être consigné dans ses rapports et elle a bien du mal a comprendre pourquoi ce silence. Le soir où ils m'ont fait membre en fait. J'avais cru comprendre qu'ils en avaient après quelques gars du club et Sebastian faisait partie du lot parce que Winston s'était chargée de l'emmener. Ils pensaient qu'il les avait balancé pour sa femme et sa fille. Daya prend une inspiration sonore, retiendrait presque un sourire si les circonstances n’étaient pas celles qu’elles étaient, Nora avait fait mouche, c’était exactement l’idée qu’elle avait eu derrière ces pseudos arrestations et ca avait visiblement marché…Elle avait su pour la mort de Walsh, ne s’en était guère attristé pour être tout à fait franche, d’une part parce qu’il était du mauvais côté de la barrière et d’autre part parce qu’elle lui avait tendue la main, lui avait donner une porte de sortie qu’il avait refusé en connaissance de cause, alors non ca ne l’avait pas ému, pas plus que lorsqu’elle avait planté cette balle entre les deux yeux du Serbe dont elle refusait de se rappeler le nom. L’histoire l’intrigue pourtant et elle attend, attend de savoir ce qui le rend si nerveux…. Sauf qu'il s'est pointé ce soir-là, avec un sac qu'on m'a rapidement fait dégager de la réunion vu l'odeur de c'qu'il y avait dedans. Le visage de la jeune femme se penche, un air perplexe sur le visage, elle essaye de faire le lien, mais n’arrive finalement qu’a dessiner une parfaite image de la scène que son camarade décrit. J'peux rien affirmer Daya et j'suis désolé de rien pouvoir faire d'plus pour l'instant mais j'suis prêt à parier que ça a avoir avec ta coéquipière et au pire, si ça la concerne pas, quelqu'un d'autre a subi les conneries de c'taré. » C’est là, juste là, qu’elle finie par comprendre, que le lien se fait et l’imagine termine de se dessiner dans son esprit, elle assimile les informations et reste silencieuse, peut-être plus longtemps qu’il ne l’aurait fallu, mais il vient peut-être…sûrement…lui confirmer que sa partenaire avait passer l’arme à gauche et aussi persuadé en était-elle, le doute existait encore quelque part, il fait vivre paraît-il et ca n’avait au final jamais été si vraie. Le regard de Daya reste résolument braquer droit devant elle, les mâchoires crispées au possible, elle oscille entre la peine et la colère, une colère noire et sourde, de celle qu’il ne faut pas provoquer chez elle.

Finalement elle finit par sortie de l’ombre qui venait tout juste de l’entourer et tourne son regard un peu froid, un peu vide vers Jakob.  « Pourquoi tu me le dis que maintenant Jake ? Tu réalise que ca fait un mois ?? Un putain de mois ! Tu te rend comptes de TOUT ce qu’on peut plus faire de ton infos ? La colère qu’elle tachait d’enfermer s’effrite un peu et se dirige sournoisement vers lui dans une injustice la plus totale, ce n’est pas de sa faute, il y avait eu tant de choses ces derniers temps au sein du gang, des rapports à n’en plus finir et il était parfaitement probable qu’il n’avait pas pu rassembler les pièces avant maintenant. Elle pousse un soupir, à moitié de consciente de sa réaction. Il est où maintenant ? Ce sac ? Qui s’en est chargé ? Cette pute d’O ‘Malley ? Ce type est relativement bien passé sous le radar jusqu’ici, mais si il est responsable de la disparition de Nora….Un silence, lourd de sens. Je veux des certitudes Jake et quand je les aurais je m’occuperait de son cas personnellement.  » Elle finit par se lever, fait quelques pas pour essayer de redescendre un peu, elle est sanguine, mais se connaît la capacité de vite relativiser, de se calmer elle-même quand elle peut le faire et c’est ce à quoi elle s’essaye à présent.





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Jakob Hanson

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MessageSujet: Re: the dark hearts of men | daya   the dark hearts of men | daya EmptyMar 28 Mai - 14:33

daya & jakob
Il voit l'absence de réaction, il devine facilement les pensées qui sont probablement en train de gagner en ampleur ; ces drôles de pensées, ou plutôt ces horribles vérités. Peut-être aurait-il dû mentir, partir sur une toute autre nouvelle bien que les choses soient calmes dernièrement. Il tique, n'ajoute rien, dévie même son regard des traits de la jeune femme qu'il a rejoint. C'est plus compliqué qu'il ne l'avait imaginé, plus dur encore qu'il ne l'avait pensé. Après tout, elle avait été sa coéquipière et s'il s'agit vraiment d'elle, justice est loin d'être rendue. Et quand elle s'anime, Jake lui revient aussitôt, il détaille l'éclat qui s'est perdu dans son regard, ce manque de tout cet espoir qu'elle essayait de faire perdurer. Il s'en veut, dans le fond, d'être l'annonciateur d'une possible mauvaise nouvelle – mais la vérité prime et elle est sa coéquipière d'ombre, elle a le droit de savoir. « Pourquoi tu me le dis que maintenant Jake ? Il tourne sa langue dans sa bouche, cherche les mots appropriés mais ils ne viennent pas, pas encore. Le cœur battant à une vitesse absurde, il aimerait pouvoir lui faire comprendre qu'il est fort probable qu'il se trompe mais la colère sourde qu'elle accumule reprend ses droits ; avec raison cela-dit, il ne pourra pas la blâmer. Tu réalises que ça fait un mois ? Un putain de mois ! Tu te rend comptes de TOUT ce qu’on peut plus faire de ton info ? » Un soupire brave ses lèvres tandis qu'il laisse les paroles de Daya se déverser sur sa personne. Il a tant à dire mais son droit de parole n'est pas encore donné. Pas encore, il sait les sentiments qui montent, qui grondent en elle et qui ne laisseront rien la défaire de cette haine qu'elle nourrissait inconsciemment. Tout le monde devait s'en douter mais sa présence ce soir et ses annonces n'aident en rien à se faire une toute autre idée que celle-ci : Winston est morte, et de la plus horrible des façons. Même lui y croit plus qu'il pense se tromper mais, contrairement à ses envies premières, il ne le dira pas. « Il est où maintenant ? Ce sac ? Qui s’en est chargé ? Cette pute de O‘Malley ? Ce type est relativement bien passé sous le radar jusqu’ici, mais s'il est responsable de la disparition de Nora… Un silence. Un silence qui en dit long sur les images qu'elle ancre déjà en elle, sur ce qu'elle pourrait faire rien que pour cette partie de vérité qui manque. Lui n'en dit rien, se contente de baisser le visage comme seule réponse. Il n'a rien qui puisse l'aider pour l'instant, rien qui puisse faire avancer cette nouvelle information dans le bon sens. Je veux des certitudes Jake et quand je les aurais je m’occuperais de son cas personnellement. » Des mots qui lui donnent l'élan nécessaire pour se redresser, s'élever, entamer quelques pas devant lui, essayant de récupérer une respiration qui commençait à manquer.

Quant à lui, les mains rejoignent les traits, laissant un petit instant à Jakob pour respirer à son tour, essayer de trouver une solution pour obtenir les parties manquantes à ce qui s'est passé ce soir-là. Tout est encore un peu décousu, après tout, on l'avait éloigné, on l'avait envoyé là où ils ne seraient pas et il n'a pas eu d'autre choix que d'obéir pour cette mission qu'il doit encore accomplir. « Écoute, je sais pas ce qu'ils en ont fait. J'ai essayé de me faire discret et d'écouter mais je pense pas qu'ils aient laissé O'Malley faire seul. J'veux dire par là que quand j'suis rentré dans la salle, ils l'avaient carrément exclus dans un coin et il n'avait pas franchement le droit d'ouvrir sa gueule. » Il essaie de remettre les choses en place, il essaie de se souvenir du moindre détail – peut-être que s'il avait été plus rapide à la réception du sac en question, il aurait pu avoir une idée de ce qu'il contenait ; ce, même s'il est pratiquement sûr de savoir ce que ça pouvait être. « Et je te l'ai dis, rien n'indique que c'était ta coéquipière, faudrait franchement qu'ils soient cons pour s'en prendre aux flics, rien que pour l'image qu'ils veulent donner. Ça paraît trop fort comme message, surtout pour eux. » Ça va à l'encontre des idées qu'il se faisait mais il doit réfléchir, ils doivent réfléchir. Ils connaissent tout deux le fonctionnement de ce gang-là et jamais une telle animosité aurait pu être envisagé. Mais, lui mieux que quiconque, il sait Sebastian imprévisible. Finalement, c'est à son tour de se lever, à son tour de prendre plus ou moins les choses en main. Jakob ose quelques pas, venant barrer la route des cent pas à la jeune femme qu'il oblige presque à accepter une maigre étreinte. « Je vais faire ce que je peux pour en avoir le cœur net, ok ? Je vais essayer d'en savoir un peu plus sans trop m'attirer des emmerdes. » Une promesse silencieuse pour l'homme qui, désormais, cherche son regard. Il veut sa confiance, il veut qu'elle puisse avoir foi en ses capacités – parce qu'il peut y arriver, rien n'est vraiment inaccessible.
"You should have known the price of evil, and it hurts to know that you belong here. No one to call, everybody to fear. Your tragic fate is looking so clear. (@avengedsevenfold; nightmare // beerus)
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Daya Laghari

Daya Laghari

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MessageSujet: Re: the dark hearts of men | daya   the dark hearts of men | daya EmptySam 14 Sep - 15:31


Daya & Jakob

The dark hearts of men

2 Mai 2018

Elle ignore si c’est le manque de réaction ou le soupir qui s’échappe de ses lèvres au milieu de ce silence de mort, mais elle s’enflamme, sent la colère se faire un chemin électrique le long de ses veines. Ca la réchaufferait presque, protection empoisonnée et sournoise. Elle ne comprend pas ce qui justifie un tel délai, pourquoi il avait dormi autant de temps sur une information de cette ampleur, surtout en sachant….surtout compte tenu de leur travail. L’indienne est en colère, contre lui, contre ce club qui ne cesse de revenir abimer ce monde qu’elle tâche à sa hauteur de rendre meilleur et contre la fatalité qui continuait sournoisement de roder. Ses pas ne la calme pas autant qu’elle l’aurait souhaité, mais il canalise ses pensées qui se perdent et se disperses entre ce qu’elle sait et ce qu’elle imagine. Elles voguent lentement entre les dernières images qui lui reviennent, celles de cette partenaire avec qui elle s’était fâchée, enroulées autour des derniers mots réprobateurs et  empli de déception qu’elle lui avait lancé avant qu’elle ne disparaisse brusquement, puis ces gens…ceux qui faisait le nouveau monde de Jakob, ceux qu’elle avait mis derrière les barreaux et ceux qu’elle avait dû laisser partir : Walsh, O’Malley et leur petite troupe de guignols.  Elle la voit parfaitement s’inscrire sur la prunelle de ses yeux, l’image de ce connard et de sa victime de femme, enfin victime n’est pas franchement le terme qu’elle choisirait pour qualifier Irène O’Malley qui veux bien se faire passer pour une pauvre martyr complètement ignorante de tout ce qui peux se tramer autour d’elle, Daya n’y croit pas une seule seconde, elle est tout aussi responsable que son abruti de mari, son silence et la couverture qu’elle tend sur lui la rend tout aussi coupable à ses yeux.  Un jet acide et fielleux lui empli l’estomac rien qu’a penser à ce qu’il aurait pu faire à Nora, ce que Jakob lui laisse à imaginer devant les miettes d’informations qu’il se laisse finalement lui tendre… « Écoute, je sais pas ce qu'ils en ont fait. J'ai essayé de me faire discret et d'écouter mais je pense pas qu'ils aient laissé O'Malley faire seul. Bien sûr que non ils n’a pas pris la décision de buter une flic par lui-même, ce serait contraire à leurs petites règles, ce serait d’une stupidité déconcertante compte tenu de l’ambiance et du contexte qui régnait à ce moment précis. Ils avaient dû tout prémédité et ils avaient réussi leur coup…en tout cas jusqu’ici.  La jeune femme relève la tête et vient poser ses yeux coléreux sur son collègue qui poursuit. J'veux dire par là que quand j'suis rentré dans la salle, ils l'avaient carrément exclus dans un coin et il n'avait pas franchement le droit d'ouvrir sa gueule. Ses sourcils se froncent, elle ne comprend plus vraiment ce qu’il essaye de lui dire, car c’est là tout le contraire, si effectivement il semblait avoir été réprimandé ou puni comme le gamin inconscient qu’il avait sans doute dû être à prendre une telle décision, alors peut-être qu’il s’agissait là d’une décision individuelle et ca changeait grandement la donne.  Et je te l'ai dis, rien n'indique que c'était ta coéquipière, faudrait franchement qu'ils soient cons pour s'en prendre aux flics, rien que pour l'image qu'ils veulent donner. Ça paraît trop fort comme message, surtout pour eux. Mais c’était bien là l’idée, ces types étaient loin d’être des génies et leurs erreurs étaient plus que nombreuses, bien que pas assez conséquentes pour permettre aux autorités de mettre un terme à leur pseudo règne de la terreur. L’indienne lève les yeux au ciel, elle n’y crois plus, elle est persuadé que tout ca ne fait que trop sens et qu’il ne peux s’agir que de sa coéquipière, elle n’est pas de ceux qui crois aux coïncidences, pas dans son métier, pas dans son histoire. Les pas reprennent et les chaussures de velours noirs, viennent se recouvrir d’une couche supplémentaire de poussières et de reste d’herbes froissées par des passages répétitifs. Puis les mains de son allié viennent se refermer sur ses épaules, l’arrêtant dans son élan machinal pour l’entourer d’une promesse.  Je vais faire ce que je peux pour en avoir le cœur net, ok ? Je vais essayer d'en savoir un peu plus sans trop m'attirer des emmerdes. » Les traits un tant soit peu plus décontractés, la jeune femme laisse ses épaules se détendre un peu, elle ne présente pourtant pas son air le plus aimable, ni le plus amicale à son comparse.  « Rien n’indique que ce n’est pas elle Jake et tant que je n’en aurai pas la preuve, je vais considérer que le hasard n’a rien à foutre dans cette affaire. Alors oui,  tu vas faire ce que tu peux et même plus que ça pour rattraper ta putain de connerie tu m’entends ! Je laisserais pas la disparition de Nora refroidir et finir dans un putain de carton aux affaires non résolues. C’est HORS de question ! Un soupir s’échappe de ses lèvres alors qu’elle se soustrait finalement aux mains de l’hispanique. Je vais garder ça pour moi. Pour l’instant en tout cas. J’ai besoin de plus d’infos Jake et rapidement, alors tu fais ce que tu dois pour en obtenir…Ses bras viennent se croiser sur sa poitrine. Mais ne fout pas tout en l’air ok ? On est trop bien placé pour prendre des risques inconsidérés… »





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Jakob Hanson

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MessageSujet: Re: the dark hearts of men | daya   the dark hearts of men | daya EmptyVen 20 Sep - 21:57

daya & jakob
Rien n'ira calmer les songes de celle qui s'anime, qui continue à ruminer sur la vérité qui leur échappe. Le hasard prend, blesse, meurtri l'être qui lui fait face en cet instant. Bien-sûr qu'il voit les ravages que laissent ses mots sur l'âme qu'il vient de prévenir ; bien-sûr qu'il savait, mieux que quiconque, ce qu'elle aurait à surmonter. La colère, la tristesse, la crainte aussi, surtout et l'espoir, douloureux. L'espoir qui guette et patiente, qui résiste aux nombreuses tempêtes de la paranoïa. Il soupire alors, voit bien qu'elle ne baissera pas les bras – pas même malgré la manière dont ses membres se détendent. « Rien n’indique que ce n’est pas elle Jake et tant que je n’en aurai pas la preuve, je vais considérer que le hasard n’a rien à foutre dans cette affaire. Et, là-dessus, il la reconnaît bien. Forte et tenace, hargneuse quand les choses vont trop loin, quand l'affaire devient personnelle ; elle l'est plus que jamais en cet instant précis. Tout ça ne fait qu'affecter, que creuser le trou béant que cette coéquipière a laissé contre les tripes de celle pour qui il aimerait tout faire en cet instant. Aussi, oui, le soupire est de mise quand le regard se pose, détaille les émotions qui se fracassent en plein cœur de ses prunelles. Alors oui,  tu vas faire ce que tu peux et même plus que ça pour rattraper ta putain de connerie tu m’entends ! Je laisserais pas la disparition de Nora refroidir et finir dans un putain de carton aux affaires non résolues. C’est HORS de question ! » Un ordre et la colère qui se trahie, qui vient emplir sa voix d'un ton qu'il ne pensait pas tellement possible lors de ces entrevues. Il s'est trompé, ça la touche bien plus encore que ce qu'il ose imaginer ; et il le comprend, en soit. Il ne l'en blâmera pas. Quelques secondes passent alors avant qu'elle ne quitte sa présence, le face à face imposé devant les mile pas qu'elle a déjà entreprit. Daya s'écarte légèrement, la rage palpable presque dans le maigre filet d'air qu'elle instaure par ses gestes. « Je vais garder ça pour moi. Pour l’instant en tout cas. J’ai besoin de plus d’infos Jake et rapidement, alors tu fais ce que tu dois pour en obtenir… Mais ne fout pas tout en l’air ok ? On est trop bien placé pour prendre des risques inconsidérés… » En son regard vient briller une étincelle de volonté, de persévérance que rien ni personne ne pourra lui retirer. En quelques syllabes, à peine, Jakob a transformé cette amie en bombe à retardement ; et les regrets viennent, s'imposent d'eux-même. Néanmoins, il acquiesce aux précédents dires. Jake, par cela, lui fait savoir qu'elle peut compter sur lui, qu'elle le pourra toujours. Aussi longtemps qu'on le laissera à sa place, il en usera pour avoir le dernier mot de quelques histoires ; quitte, peut-être, à trop en savoir. Les risques sont à prendre, Jake a déjà vu pire  - aspirant néanmoins à mieux.

Il y songera, d'ailleurs, de plus en plus à l'avenir, à tout ça. Il n'en doute pas, sait de quoi seront faites ses nuits d'insomnie. Aussi, il prend son courage à deux mains pour braver l'air qu'elle n'attendrit pas, aussi compréhensible que ce soit. Il a le cœur partagé entre deux envies, l'une de rendre justice et d'apaiser l'attente, l'autre de la préserver d'une vérité dont ils se doutent d'ors et déjà tous les deux. Mais l'honnêteté primera, comme toujours. Il n'a jamais fait d’exception, n'en possède pas la retenue nécessaire pour en user. Il est l'homme brute, aux dires instantanés. « T'inquiètes pas pour ça, j'vais m'en occuper. » Il le répète, l'inscrit en ce moment comme une promesse qu'il ne brisera pas, jamais. Il fera le nécessaire, Hanson sait ce qu'il doit faire. S'en suit un bref silence, lourd et apaisant à la fois. L'hispanique laisse le temps s'écouler, ces quelques secondes se perdre entre les deux êtres un peu tendus et abîmés. Lui par le temps qu'il passe à faire semblant, elle par la peur qui hante les songes et le ventre. « J'imagine que t'as rien d'plus à m'donner de votre côté. » Il essaie, il tente une brèche vers un autre sujet. Il veut voir les traits perdre du poids qu'ils endossent, il veut essayer d'apaiser ne serait-ce qu'une foutue seconde les pensées de celle qu'il apprécie réellement désormais. Quoi que ce soit, pourvu qu'elle puisse trouver un semblant de paix. « Sinon j'vais y aller. J'dois prendre mon taf dans une heure à peu près et j'voudrais éviter les questions et surtout d'me faire remarquer. » Les mots énoncés, le regard qui cherche à nouveau à croiser le sien, à s'y accrocher. Non, il ne viendra pas lui faire entendre que sa colère n'a pas à se poser sur lui, s'il doit être la décharge pour le lien qu'elle est devenue entre ses deux mondes, il l'acceptera sans broncher. « Dans tous les cas, j'te tiendrais au courant, ok ? Essaies d'pas trop ruminer toutes ces merdes, j'm'en occupe. »
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