LA MAJ EST LÀ POUR RAVIVER LES CŒURS ! Pour toutes les nouveautés, c'est par ici que ça se passe !

N'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil aux postes vacants du forum et aux scénarios des membres dans ce sujet !

Le groupe CITIZENS est à éviter à l'inscription (hors scénarios et postes vacants). Les autres groupes ont besoin de chair fraîche. On a surtout besoin de BLACK CROWS et de KINGS OF SPEED alors n'hésitez pas à venir renforcer leurs rangs.

Rendez-vous ici pour voter sur les top-sites.
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Partagez
 

  i don’t like cold ø kurt

Aller en bas 
James W. Manning

James W. Manning

crédits : ava&gif ; Daya + sign ; quiet riot + song ; hozier
messages : 346
quartier : West side, dans l'ancienne maison du père

 i don’t like cold ø kurt Empty
MessageSujet: i don’t like cold ø kurt    i don’t like cold ø kurt EmptyVen 7 Juin - 17:20


i don’t like cold
cold is my enemy

ft. Kurtis dans la chambre froide du hw,
obligés de se réchauffer comme au bon vieux temps
un samedi d’octobre avant l’inauguration

« C’est toi la plus jolie. Mais oui ! C’est ma princesse la plus jolie…  James observe sa fille, le regard amoureux alors qu’il termine d’enfiler un petit cardigan autour de la mince silhouette qu’il a toujours peur de casser. Il se croyait seul, avec la petite qu’il s’amuse à faire sourire mais son fils le toise, posté à l’entrée de la chambre. Il ressemble à sa mère lorsqu’elle est décidée à lui faire un reproche.

— Papa, tu recommences à faire la gaga.
— À quoi ? Le trésorier soulève le bébé pour le caler contre son épaule, l’entoure affectueusement de ses bras, protecteurs, et se tourne vers son premier enfant qui a visiblement envie de se moquer.
— A faire la gaga, comme Maman elle dit. Il soulève une épaule, geste en apparence innocente, mimique très clairement copiée de son père. Sa nonchalance cache un esprit malicieux et taquin. James sait très bien qu’il a envie de l’imiter avec une voix suraiguë, mais ne le fait pas, conscient qu’il pourrait parfaitement se retrouver puni. Il triture un dinosaure entre ses doigts.
— Tu devrais pas être en train de réviser tes accords pour ta leçon toi au lieu de te moquer de ton père ?
— J’me moque pas.
— T’veux que j’fasse le 3615-Judith et que j’lui dise que tu travailles pas ? Un large sourire s’imprime sur les lèvres du trésorier. Eliott ne conçoit pas spécialement une peur de la serveuse devenue assistante du Crash mais l’idée de la décevoir fait sont effet et il finit par tourner les talons… s’arrête… se moque en répétant les derniers mots de son père et s’éloigne à toute vitesse, rejoint sa chambre et claque la porte. Un samedi matin normal, étrangement normal pour un KOS. Bon allez, toi, tu retrouves maman. » Le trésorier dépose un baiser sur le front de sa fille, serre le petit paquet contre son cœur, bel et bien fou de son deuxième enfant. En vérité et il ne l’avouera à personne, pas même à son épouse, il n’a pas envie de la laisser là, il voudrait rester encore un peu à côté d’elle, l’observer dormir, essayer de la faire rire. Isabella s’est totalement accaparée son père, qui jongle entre peur et fierté quand il observe le bébé. Dans un geste tranquille il rend l’enfant à sa mère, dépose un baiser sur les lèvres de son épouse et passe par la chambre de son fils avant de partir.

« Tu d’manderas à Kuku alors ? Tu d’manderas ?
— J’lui demanderais quand t’auras bossé ta musique ! Et si Madame Juju me dit qu’t’as géré, alors prends tes affaires que j’te dépose
— j’suis sure elle s’ra d’accord même si j’ai pas travaillé heiiiin…
— Malin va, c'sur si tu lui sors tes p'tits yeux de chien battus. »

ø

« On vous laisse ça la m’sieur ?
— Ouais, ouais,… » James esquisse un vague geste de la main pour indiquer le passage aux livreurs avec lesquels il a l’habitude de bosser. Bientôt, Kurtis inaugure son salon de tatouage. Alors James lui a proposé son aide, pour la soirée, lui filant contacts et conseils pour le catering de l’événement. Il se tasse une clope au creux de la main avant de l’allumer et tirer sa taffe, offrant par la même occasion une similaire au futur gérant du salon. Ils sont derrière le Homewrecker qui tourne relativement bien. James n’est pas toujours sur de sa direction, comme il oriente son projet, il n’a plus Caleb pour le conseiller et s’il cherche régulièrement conseil chez Madmax, il lui manque souvent une présence masculine supérieure, la figure paternelle qui lui permettait d’éclairer son chemin. Depuis qu’Ezra est mort, depuis que la combine a été découverte, il s’avoue être sur la brèche.
Alors, pour parer à la confusion, il s’investit davantage dans la vie du club, celle du bordel qu’il dirige, s’efforce de grandir et de renforcer sa présence. Il ne fera plus marche arrière, est bien décidé à avancer malgré le flou qui l’entoure.

Passer du temps avec un des KOS sur lequel il s’est longuement défoulé fait partie de sa petite liste personnelle. Kurtis n’est pas dénué de talents, il fait son truc à son rythme et n’est peut-être pas l’outil le plus brillant des Kings, n’empêche qu’il a su prouver sa loyauté à de maintes occasions. Et en ces temps de trahison et de coups montés (qui plus est par le précédent président lui-même…), de patchs donnés par dépit, James estime que c’est une attitude qui prime sur les autres. Il cherche la stabilité, la confiance, l’image d’un club soudé toujours dans le rétroviseur comme un idéal à restaurer. Il reprend le fil de la conversation qu’il tenait avec Kurtis en attendant les livreurs. Un de ses gars ouvre les différentes portes. De quoi il lui parlait déjà ? Ah ouais, de son gosse.

« Bref j’lui ai dis que j’te demanderais s’il peut passer voir Ringo et Gram un d’ces quatre. Il est chez Judith là, il prend t’sais ses leçons de guitare là.
— J’vous mets ça la m’sieur.
— Ouais on va vous aider j’finis ma clope. James interrompt son récit pour répondre au livreur et revient donner son attention à Kurtis. Enfin voilà tu m’dis si ça t’fais pas chier ou quoi, déjà si j’l’écoutais tu l’aurais tous les soirs dans les pattes heureusement qu’y’a Fish quoi. » James jette son mégot, attrape une caisse large comme deux Kurtis, 1 madmax et demi, soit 4 Natalia et 8 Eliott, longue sur un James allongé (donc à peu près quoi un mètre quatre-vingt cinq ?) et visiblement bien lourde. Il invite son frère d’arme à choper l’autre partie de la grosse boite et à deux ils se dirigent vers la chambre froide.

« Putain ils y ont foutu quoi, un cadavre ? » James siffle, musclé bien sur mais quand même pas à hauteur des haltérophiles du club, il est bien content d’être aidé de Kurt qui a décidé de rejoindre les fous du développé-couché depuis son passage en prison. « Heureusement qu’t’as gonflé j’te l’dis. » Il se marre, avançant à reculons au fond de la chambre froide, après avoir passé les cuisines. Il cherche un endroit pour poser le bordel, les caisses arrivant. Il compte ce qui lui appartient et ce qui restera de côté pour l’inauguration. Si concentré, qu’il n’entend pas la porte se refermer dans le dos de Kurtis.


© code par Nostaw.
Revenir en haut Aller en bas
Kurtis Hawkins

Kurtis Hawkins
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : illisible (avatar) Myuu.BANG (code signature)
messages : 736
quartier : une petite maison dans le West Side, achetée avec l'héritage de son père, décédé lorsqu'il avait 16 ans
physique : le corps de Kurtis est couvert à 70% de tatouages dont la plupart ont été réalisés par lui-même / il a une cicatrice au niveau de la cuisse droite (balle reçue), du torse (poignardé et opéré) et a le nez légèrement dévié (il l'a cassé plusieurs fois)

 i don’t like cold ø kurt Empty
MessageSujet: Re: i don’t like cold ø kurt    i don’t like cold ø kurt EmptySam 8 Juin - 16:29


I don't like cold  
...and small spaces...

Quand il y pense, ça lui paraît complètement surréaliste. Et complètement flippant… Alors Kurtis évite de trop penser à l’inauguration très (trop) proche de son propre salon de tatouage. Enfin faut le dire vite, parce que le salon est dans le décor depuis plus de vingt ans maintenant. Il a changé plusieurs fois de gérants et le dernier en date était son meilleur ami, Reese. Ça lui fait drôle d’arpenter le local sans y croiser la silhouette si atypique de son plus vieil allié… Ça lui fait mal, en réalité. C’est pour palier à ça que Kurt a accepté la proposition de son entourage de transformer complètement le Speakeasy. Il a abattu certaines cloisons, changé le mobilier et la déco, repeint les murs et décidé de renommer l’endroit pour mieux se l’approprier. Pour mieux effacer les souvenirs pénibles qui s’accrochent pourtant encore au lieu…
Il a exécuté la plus grosse partie du boulot seul. Péter des murs à grands coups de masse lui a permis de décharger un peu son stress et se concentrer sur les différentes tâches a accomplir avant la réouverture de reprendre doucement sa vie post-prison en mains. C’est pas encore tout à fait gagné, mais il y a du mieux.
Il s’attendait à devoir se charger de tout de A à Z, à devoir faire ses preuves une fois de plus, mais ça ne s’est pas passé comme ça. Certes, les gars lui ont laissé carte blanche et il a investi la majorité des fonds, mais tous ses frères ont participés d’une manière ou d’une autre à l’aider à concrétiser ce projet. Ça l’a touché, même si le motard ne l’a pas encore vraiment exprimé à qui que ce soit. Ça l’aide à tenir le coup en tout cas. Ça l’aide à supporter l’absence de Reese et de tout un tas d’autres choses dans sa vie bancale qu’il a trop souvent l’impression de voir lui échapper.
Thomas se charge de la gestion de son site internet, Max lui prodigue des conseils de gestion et lui a promis de lui envoyer du monde, Gabriel est celui qui lui a fait suffisamment confiance pour lui céder la gestion de ce nouveau business du club, Seb l’encourage fréquemment et s’assure de l’avancée des travaux, Jake et Callum l’ont aidé à décharger le camion de livraison contenant tout le mobilier et James lui a récemment proposé de stocker les vivres nécessaires à la soirée d’inauguration puisque le salon ne dispose pas d’équipements pour ça. Donald et les autres prospects qui viennent régulièrement faire le ménage et sont chargés de faire fonctionner le bouche à oreille comptent aussi. Ils n’ont pas d’autres choix que de se rendre utile et de suivre ses directives mais ils ont l’air de le faire de bon cœur alors…

Kurt renifle bruyamment et fait craquer sa nuque et rouler ses épaules, se préparant mentalement à l’exercice physique qui l’attend. Les caisses qu’on vient de leur livrer sont plutôt imposantes et il faudra qu’il se montre à la hauteur. La dernière chose dont il a envie, c’est de passer pour une faiblard aux yeux de Manning… Si leur relation est bien moins tendue depuis quelques mois, Kurt a l’impression d’avoir encore pas mal de chemin à parcourir pour réellement gagner le respect et la confiance absolue du Trésorier du club. Il faut dire qu’avec la mission dont il était chargé pendant son prospectorat – veiller sur Natalia et Eliott durant son séjour en taule – il a lééégèrement marché sur les plates bandes de James et s’est fatalement attiré son animosité. Et c’est sans compter sur les nombreuses boulettes commises par la suite, comme d’avoir égaré une troupe d’ukrainiennes dans Chicago ou avoué un secret ou deux par mégarde. Bref. Kurtis a l’impression d’avoir quelque chose à prouver et est toujours un peu sous tension en présence du gérant du Homewrecker où ils se trouvent actuellement.  
« Bref j’lui ai dis que j’te demanderais s’il peut passer voir Ringo et Gram un d’ces quatre. Il est chez Judith là, il prend t’sais ses leçons de guitare là » reprend James, tout en guidant les livreurs à l’intérieur de son établissement.
« Nah ça m’gêne pas, vous passez quand vous voulez » lui assure Kurtis une fois que le livreur s’est un peu éloigné. Il s’approche pour prêter main forte à James, soulagé de constater que l’effort de portage n’est pas aussi intense qu’il l’escomptait. « J’suis encore dégouté qu’il ait préféré la gratte à la batterie mais j’suppose qu’ça vous va mieux à vous » sourit-il, repensant à la réaction des deux parents lorsque le gosse avait émis l’envie de s’y essayer…
« Putain ils y ont foutu quoi, un cadavre ? » tique James qui peine un peu plus que lui à transporter leur chargement. Kurt se garde de faire le moindre commentaire. Il n’a pas envie de passer pour un connard et de gâcher ce moment en jouant les gros bras. « Heureusement qu’t’as gonflé j’te l’dis. »
« C’ clair » se contente de commenter le grand brun dont l’allure ne payait effectivement pas de mine il y a encore quelques temps.
Il n’est cependant pas mécontent de pouvoir déposer sa charge dans le fond de la chambre froide du Homewrecker où lui et James viennent de pénétrer. Il se redresse, renifle et reprend la parole : « Ç’ devrait êt’ rapide quand même. L’ jour de l’inauguration, j’demanderai aux prospects d’s’occuper d’les ramener au salon. J’voudrai pas qu’tu t’froisses un truc » tente de plaisanter Kurtis malgré tout, tâtant un peu le terrain avant d’enchainer rapidement sur une note plus sérieuse et reconnaissante, histoire de compenser sa vanne stupide et prévisible. « C’ cool de m’stocker ça en tout cas. J’voulais pas faire v’nir un traiteur le jour J. Meg trouve ça mieux mais j’m’en branle. Ça foire toujours dans les films ces conneries ! J’préfère qu’tout soit en place. ‘fin avec ma poisse ton bordel risque de cramer la veille de l’événement. J’espère qu’t’as pris ça en compte quand t’as accepté d’me garder l’alcool et la bouffe… »

Sur ce, Kurtis se dirige vers la sortie de la chambre froide pour aller chercher la suite. Ils en ont pour un petit moment encore et, maintenant que James a signé le bordereau de livraison et que les caisses sont hors du camion réfrigéré : ces connards de livreurs vont sûrement pas s’attarder. Ils ont peut-être déjà mis les voles d’ailleurs.
Kurtis se retrouve devant la porte et ses sourcils se froncent. Il ne voit pas de poignée. Pas non plus de barre transversale.
« T’vas m’prendre pour un con encore mais…on l’ouvre comment ta porte là ? » demande-t-il à James qui arrive tout juste dans son dos.

made by black arrow
Revenir en haut Aller en bas
James W. Manning

James W. Manning

crédits : ava&gif ; Daya + sign ; quiet riot + song ; hozier
messages : 346
quartier : West side, dans l'ancienne maison du père

 i don’t like cold ø kurt Empty
MessageSujet: Re: i don’t like cold ø kurt    i don’t like cold ø kurt EmptyMar 23 Juil - 19:41


i don’t like cold
cold is my enemy
ft. Kurtis dans la chambre froide du HW, obligés de se réchauffer comme au bon vieux temps
un samedi d’octobre avant l’inauguration

« Ç’ devrait êt’ rapide quand même. L’ jour de l’inauguration, j’demanderai aux prospects d’s’occuper d’les ramener au salon. J’voudrai pas qu’tu t’froisses un truc »

Pour toute réponse, James n’accorde qu’un majeur tendu à l’ex-prospect de Maximilian, les yeux toujours rivés vers les caisses qu’il compte. Il n’a pas eu le temps de perdre le fil, c’est déjà pas mal, mais ne va certainement pas laisser passer une plaisanterie de Kurtis sur sa masse musculaire moins développée que la moyenne chez les KOS, sans rien dire. Heureusement, se dit-il, que son muscle principal, non pas sa bite mais son cerveau, quant à lui, est facilement plus gros que la plupart de ses congénères bikers. Et des autres, en dehors. L’école ne lui a servi à rien il a fait avec ce qu’il avait mais finalement c’est ainsi qu’il s’estime avoir réussi, bien assez pour subvenir aux besoins de ses enfants et leur permettre de ne pas arpenter les rues au plus jeune âge.

« C’ cool de m’stocker ça en tout cas. J’voulais pas faire v’nir un traiteur le jour J. Meg trouve ça mieux mais j’m’en branle. Ça foire toujours dans les films ces conneries !
— dans les films,… James laisse échapper un petit rire amusé et décale une boite d’il ne sait quoi (qui s’avère être une caisse de champagne au son des bouteilles qui s’entrechoquent) et n’interrompt pas plus son frère d’arme. Qu’il doit arrêter de se rappeler comme le prospect de Max. Rien d’insultant dans l’idée, mais le duo Max et Kurtis avait finalement bien pris dans son cerveau.
— J’préfère qu’tout soit en place. ‘fin avec ma poisse ton bordel risque de cramer la veille de l’événement. J’espère qu’t’as pris ça en compte quand t’as accepté d’me garder l’alcool et la bouffe…
— J’ai pris en compte tous les facteurs de ta chance légendaire Kurt t’inquiètes, un chaman est venu exorciser la pièce et tout l’bordel dans l’doute. » Il s’affiche avec un air des plus sérieux, ne semble pas plaisanter et espère que Kurtis a appris le millième degré Manning depuis maintenant un moment qu’ils trainent ensemble et roulent dans le même cortège.

Il finit de décaler son bordel pour laisser une place suffisante (selon son estimation) à l’arrivage de la livraison pour l’inauguration du salon, séparant ainsi ses ressources de celles du tatoueur.

« T’vas m’prendre pour un con encore mais…on l’ouvre comment ta porte là ?
— Hein ? Comment ça comment on l’ouvre ? James se redresse, l’œil perplexe, déjà la porte devrait pas être fermée parce que c’est pas censé être fermé avec deux gars à l’intérieur. Avec ces modèles, impossible que le bordel se verrouille tout seul, y’a que quelqu’un qui peut ferme, juste pousse gros, t’as des muscles sers-t-en. » Il ricane, lui rend sa vieille blague, content de passer pour le gros malin maintenant et puis, il se retourne et ce qu’il voit le fait déchanter rapidement. « C’est fermé ? Pourquoi c’est fermé ? » Il rapplique en quelques pas, inquiet de ne pas voir un filet de lumière de passer par la porte bien scellée, au hublot fermé. « C’est toi qu’a fermé derrière toi ? On est coincés la ? » James pousse la porte avec ses bras subitement plus musclés par l’éventuel vent de panique qui pourrait se faufiler, n’aiment ni le froid, ni les petits espaces et encore moins les potentiels souvenirs accrochés aux espaces restreints issus de son enfance. « Kurtis, on peut pas l’ouvrir de l’intérieur. »



© code par Nostaw.

Revenir en haut Aller en bas
Kurtis Hawkins

Kurtis Hawkins
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : illisible (avatar) Myuu.BANG (code signature)
messages : 736
quartier : une petite maison dans le West Side, achetée avec l'héritage de son père, décédé lorsqu'il avait 16 ans
physique : le corps de Kurtis est couvert à 70% de tatouages dont la plupart ont été réalisés par lui-même / il a une cicatrice au niveau de la cuisse droite (balle reçue), du torse (poignardé et opéré) et a le nez légèrement dévié (il l'a cassé plusieurs fois)

 i don’t like cold ø kurt Empty
MessageSujet: Re: i don’t like cold ø kurt    i don’t like cold ø kurt EmptyMer 24 Juil - 10:37


I don't like cold  
...and small spaces...

Il examine encore la porte, la pousse doucement, sans parvenir au moindre résultat. Kurt se dit qu’il va encore passer pour un débile mental aux yeux de James et ça l’agace d’avance mais… Il n’a aucune foutue idée de comment faire. Est-ce qu’il est censé tirer et pas pousser ? Mais tirer avec QUOI ? Alors, résigné, il demande à son camarade comment il est censé s’y prendre pour sortir de là.
« Avec ces modèles, impossible que le bordel se verrouille tout seul, y’a que quelqu’un qui peut fermer, juste pousse gros, t’as des muscles sers-t-en. »
Kurtis ne se vexe pas de la pique qui est de bonne guerre. Après tout, il n’y a que quelques instants, il a lui-même chambré James pour son absence de muscles… Et puis voilà, il l’a cherché. Faut être un gros tas de muscles sans cervelles pour pas savoir ouvrir une foutue porte ! Alors il force un peu plus sur la porte. Elle est froide et il regrette immédiatement de s’être débarrassé de son sweater aux couleurs du MC pour procéder au déchargement des caisses. Il bande ses muscles, retient son souffle pour se concentrer sur l’effort qu’il fournit mais…la porte ne bouge pas d’un poil.
« C’est fermé ? Pourquoi c’est fermé ? »
Kurt s’arrête, expire tout l’air de ses poumons en se décalant de la porte restée close. Il ne sait pas trop quoi répondre à James. C’est fermé parce que c’est fermé, qu’est-ce qu’il en sait lui ? Il se contente donc d’hausser les épaules en levant les bras en signe d’impuissance.
James lui passe alors devant, un pli soucieux barrant son front et ne disant rien qui vaille à Kurtis.
« C’est toi qu’a fermé derrière toi ? On est coincés la ? »
« J’ rien touché moi. J’portais l’bordel avec toi » lui rappelle-t-il en frottant son front distraitement, observant James pousser à son tour la porte de toutes ses forces. Il s’y essaie une fois, deux fois et puis reprend la parole pour lui signaler qu’on ne peut pas ouvrir de l’intérieur.
« Ah… »
C’est tout ce qu’il trouve à dire dans un premier temps, alors que son regard est bêtement planté dans celui de James. Ils se fixent durant un moment. Le temps qu’il faut à Kurtis pour véritablement assimiler ce que son camarade vient de lui dire. S’ils ne peuvent pas ouvrir de l’intérieur et si la porte est fermée…ça veut dire qu’ils sont bel et bien coincés dans ce foutu frigo géant… Sans aucune issue.
« Tu déconnes » lâche-t-il alors, espérant pour une fois être la cible d’une très mauvaise blague. C’est qu’il n’aime pas vraiment les espaces confinés. Pas depuis que son connard de frère l’a enfermé dans un placard durant toute une nuit alors qu’il n’était qu’un chiard.
« C’pas drôle. »
Sauf que James n’est pas en train de se payer sa tête. Du moins, c’est ce qu’il affirme. Kurt commence à douter. Sauf qu’il n’a pas envie que ce soit vrai… Il veut y croire encore un peu ; le motard veut croire que dans une seconde, James va se mettre à rire, lui foutre un coup dans les côtes et lui dire qu’il est beaucoup trop crédule.
En même temps… Il est sacrément bon acteur. Parce que Kurt est prêt à jurer qu’il lit de l’appréhension dans le regard du gérant du Homewrecker.
« Les livreurs » tique tout à coup Kurtis en bousculant un peu James pour venir tambouriner à la porte. Il se fiche que ce soit une blague. Si James veut se foutre de lui, qu’il le fasse. Qu’il se fiche de sa tronche en l’entendant faire appel aux types de l’autre côté de cette bon dieu de porte qui les retient prisonniers à l’intérieur de la chambre froide. « Hey ! Y a quelqu’un ? Vous nous avez enfermés ! »
Parce que c’est forcément eux qui ont fermés. Qui d’autre ?  
Et pour rajouter un peu à l’horreur de la situation, la lumière timée du local s’éteint et les plonge tous deux dans l’obscurité…  


made by black arrow
Revenir en haut Aller en bas
James W. Manning

James W. Manning

crédits : ava&gif ; Daya + sign ; quiet riot + song ; hozier
messages : 346
quartier : West side, dans l'ancienne maison du père

 i don’t like cold ø kurt Empty
MessageSujet: Re: i don’t like cold ø kurt    i don’t like cold ø kurt EmptyMer 24 Juil - 20:01


i don’t like cold
cold is my enemy
ft. Kurtis dans la chambre froide du HW, obligés de se réchauffer comme au bon vieux temps
un samedi d’octobre avant l’inauguration

« J’ rien touché moi. J’portais l’bordel avec toi » James ne l’écoute de toutes façons plus, occuper à pousser la porte de toutes ses forces. Son esprit est focus sur une seule idée alors qu’il comprend qu’ils sont enfermés : sortir. Mais il connaît son système, c’est bien le problème, il sait que le seul moyen est qu’on ouvre de l’extérieur. Pourquoi avait-il décidé de ça déjà ? Pourquoi pas un système d’urgence ? Y’a-t-il un système d’urgence dont il n’a pas conscience ? Possible ? Il ne sait plus, tout à coup. Son cerveau s’est vidé sous l’urgence.

« Ah… »

James adresse un regard profondément perplexe à Kurtis, qui n’a pas l’air de capter ce que le trésorier est en train de lui dire. Ils sont coincés. C’est maintenant l’évidence, la porte ne bouge pas d’un iota et James (comme Kurtis), n’aime pas spécialement les endroits fermés, restreints. Le vent de flippe qu’il s’essaie pourtant de réprimer lui brouille les pensées. Il attend la réaction de son frère d’arme qui n’est pas celle qu’il attendait.

« Tu déconnes. C’pas drôle.
— J’ai l’air de déconner la Kurtis ? J’ai l’air d’avoir envie de rester enfermé dans une putain de chambre froide ? » Il n’élève pas la voix, se contente de lui répondre sur un ton pressé, clairement agacé par la tournure des choses. Il observe Kurt en attendant de lui qu’il réagisse. Même s’il sait que ni l’un ni l’autre n’ont de solutions pour l’instant, réaliser le bordel dans lequel ils sont l’aiderait peut-être à s’activer et à remuer un éventuel, potentiel — on sait jamais — éclair de génie. Si Kurt n’est pas le plus brillant il s’avère parfois plein d’une ressource pragmatique en fonction de l’urgence de la situation. James s’efforce de ne pas penser aux multiples fois où le tatoueur s’est mis à foirer un truc pourtant simple. Genre ramener des gonzesses d’un point A à un point B. Il s’efforce, de ne pas chercher les petits défauts, comportement généré par l’appréhension qu’il sent croitre. Ce n’est pas le moment de penser à ça. Après tout, s’ils sont enfermés, c’est en partie de sa faute, s’il avait installé ou savait ou se trouver la faille dans le système pour sortir de sa propre chambre froide… Il doit avoir confiance en Kurt. Il porte un patch au même titre que lui. Bon, il ne pensait pas qu’il devrait songer à ça dans ce type de situation, plutôt au milieu d’une fusillade ou un problème inter-gang, but, whatever,…

« Les livreurs » La lumière s’illumine enfin et James se voit repoussé par Kurtis qui réalise enfin le problème dans leur situation et qui amène un bon point sur la table : peut-être qu’un de ces abrutis de livreurs (encore des étrangers) a fermé la porte dans le dos des deux KOS. C’est plus que probable et James choisi cette option pour le coupable. Kurtis se met à tambouriner à la porte tandis que le père de famille s’efforce de penser. La vérité est qu’il n’aime ni le froid, ni les espaces reclus (once again) et que l’idée de passer des heures enfermé là le trouble assez pour froisser sa si célèbre matière grise qu’il se plait à mettre en exergue dès qu’il le peut.

« Hey ! Y a quelqu’un ? Vous nous avez enfermés ! »

Le blond porte ses mains à ses cheveux, se gratte le cuir chevelu frénétiquement, cherche une solution qui n’implique pas d’hurler sans être entendu de l’autre côté de la porte et s’épuiser en le faisant.

C’est évidemment ce moment là que choisit la lumière pour s’éteindre et James s’immobilise. Un long frisson lui parcourt le dos, un mélange entre le froid qui fait déjà son chemin et l’appréhension qui se mue en peur, celle qui fait parties des vieilles terreurs réchappées de son enfance et son adolescence. Celles qu’il ne lui a jamais été permis d’oublier. Manquerait plus qu’une tête de clown se matérialise au milieu de la pièce et le KOS se pisserait dessus comme un gosse. James se réactive, jure entre ses dents et tend les bras, sa main touche une étagère en fer, qu’il s’efforce de suivre pour revenir à la porte. Il tend l’autre main et essaie d’attraper quelque chose : qui s’avère être Kurtis lui-même. Il retire sa main comme s’il venait de s’échauder.

« Putain, désolé, attends… » Il pose ses doigts contre la porte en fer froid, les fait remonter contre le hublot dont il trouve le loquet et l’ouvre avec précipitation. Un éclat de lumière provenant de la cuisine derrière le bar permet de les éclairer et James n’a même plus le loisir de cacher la flippe qui tord ses traits. Il peut voir, de l’autre côté, des silhouettes passer. Pas assez proches néanmoins pour les entendre si c’était vraiment possible, ou pour attirer leur attention. Mais, comme tout homme sensé dans sa position, James reprend le travail précédemment entrepris par Kurtis et se met à taper du point contre la porte puis le verre de la fenêtre ronde.

« Ho ! La porte !! LA PORTE ! »

© code par Nostaw.

Revenir en haut Aller en bas
Kurtis Hawkins

Kurtis Hawkins
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : illisible (avatar) Myuu.BANG (code signature)
messages : 736
quartier : une petite maison dans le West Side, achetée avec l'héritage de son père, décédé lorsqu'il avait 16 ans
physique : le corps de Kurtis est couvert à 70% de tatouages dont la plupart ont été réalisés par lui-même / il a une cicatrice au niveau de la cuisse droite (balle reçue), du torse (poignardé et opéré) et a le nez légèrement dévié (il l'a cassé plusieurs fois)

 i don’t like cold ø kurt Empty
MessageSujet: Re: i don’t like cold ø kurt    i don’t like cold ø kurt EmptyJeu 25 Juil - 14:01


I don't like cold  
...and small spaces...

Kurtis essaie de ne pas penser au fait que lui et James sont enfermés dans un local réduit où il se gèle déjà le cul. S’il autorise son esprit à naviguer dans cette direction, les choses vont mal se passer… Il lutte donc contre lui-même, contre le nœud qui est en train de se former dans ses entrailles. Il a déjà l’impression d’être un peu à l’étroit, commence à sentir sa poitrine se comprimer, sa gorge se serrer…
Alors il fait passer toute son inquiétude naissante dans sa voix qui porte loin – aussi loin que possible. Il espère qu’elle sera entendue par ces putains de livreurs qui doivent forcément être dans le coin. Kurt tambourine à s’en faire mal aux mains, espérant que les chocs soient perçus jusqu’à l’extérieur. C’est forcément audible. Il s’époumone, se pète les mains sur le métal, c’est pas un local insonorisé donc… C’est pas insonorisé hein ?
Il est sur le point de poser la question avec James lorsque la lumière s’éteint subitement. Il s’étouffe avec sa réplique. Ce qui vaut mieux que l’alternative qui consistait à pousser un petit couinement angoissé lamentable… Kurtis se fige, tétanisé.

Les images de sa petite enfance remontent immédiatement à la surface. Il revoit Logan le tirer par le bras et le pousser dans le placard, avec en petit bonus, un coup de pied dans l’aine qui le fait hurler de douleur. Il se rétame sur les chaussures, piaille, et la porte se referme dans son dos. L’obscurité l’avale tout entier.
« ET T’AVISES PAS D’CHIALER MONGOLE OU J’TE FOUS TA RACLÉE ! » lui hurle son frère en verrouillant le loquet du placard sous l’escalier de l’entrée. Il donne ensuite un coup de pied ou de poing dans la porte. Kurtis, qui venait d’y appuyer ses deux mains la sent vibrer et ravale un autre cri d’angoisse.
Il a peur du noir. Il a peur du noir depuis aussi loin qu’il s’en souvienne et ses frères n’ont pas arrangés les choses en lui racontant un tas d’histoires plus horribles les unes que les autres…
Il sent les larmes lui monter aux yeux, la peur lui nouer les tripes. Il commence à tambouriner à la porte, à appeler Logan, puis Clyde. Mais son deuxième frère n’interviendra pas, il le sait. Cette grande chiffe molle à lunettes (rafistolées justement à cause de Logan) n’osera jamais intervenir. Samwell l’aurait bien aidé lui, sauf que Sammy est déjà avec ses potes en train de faire la chasse aux bonbons. Quant à Meghan, elle pionce à l’étage, shootée par le médoc que leurs parents lui ont filé avant de partir pour leur soirée. Quelle idée aussi de choper une laryngite pour Halloween ! C’est à cause d’elle qu’il est là ce soir et pas en train d’accompagner Sam dans sa tournée ! Elle lui a fait jurer de pas partir sans elle, lui a dit que si elle ne pouvait pas profiter, alors lui non plus. Et comme un andouille, il a cédé !
« Logan ouvre-moiii » pleurniche-t-il maintenant, les joues barbouillées de larmes.
« Peut-être qu’on devrait… »
« On devrait rien du tout gros pédé ! J’vais pas niquer ma soirée pour garder ces merdeux ! Il a voulu faire le malin, il va méditer maintenant ! Et si tu m’fais chier, c’est dans l’congélo que j’te fourre, t’as compris ? »
« Clyyyde… »
Mais si Clyde a l’air désolé, il ne fera rien pour l’aider. Parce qu’ils savent tous les deux que Logan ne plaisante pas. Il le fichera vraiment dans leur congélateur du sous-sol si son cadet lui tient tête ou tente de le balancer. Depuis quelques temps, Logan est pire que d’habitude. Toujours sur les nerfs, toujours plus cinglé. Il a entendu ses parents dirent qu’il se droguait. Mais du haut de ses cinq ans, Kurt n’a aucune idée de ce que ça veut dire. Comme sa mère chialait, il suppose que c’est mal. Peut-être comme fumer…

La main de James effleure son bras et l’arrache à ses pénibles réminiscences du passé. L’espace d’une seconde, il se dit que ça y est, les monstres ont trouvé sa trace et viennent le chercher pour l’emmener dans leurs égouts putrides et lui faire subir tout un tas de tortures. Et puis il comprend qu’il ne s’agit que de son ami, coincé avec lui. Il déglutit péniblement. Sa bouche est sèche, son cœur bat la chamade. Il n’ose plus bouger.
« Putain, désolé, attends… »
À vrai dire, lui qui n’apprécie pas tellement le contact physique des autres aurait presque aimé que celui-ci perdure… Putain c’qu’i les sent con, du haut de son mètre quatre-vingt-dix largement dépassé, à bientôt trente ans, à se comporter comme une fillette dans le noir ! Mais c’est plus fort que lui…
Et puis soudain, une lucarne s’ouvre dans la porte et diffuse une vague lumière dans le réduit qu’ils occupent. Kurtis en soupire de soulagement.
« Ho ! La porte !! LA PORTE ! »
Merci petit Jésus !, se met à prier Kurtis, qui comprend que son camarade fait appel à quelqu’un. Dans quelques secondes, leur cauchemar prendra fin. Il va les compter ces précieuses secondes en attendant leur libération ! Il réenfilera son pull, demandera une bière – non un whisky ! – à James et il oubliera toute cette affaire.
Sauf que son ami s’impatience, rappelle, son ton devient plus désespéré et il finit par mettre des coups rageurs sur la porte.
« Quoi ? QUOI ? » s’inquiète Kurt qui comprend que la personne censé les entendre et les aider…eh bien ne les a pas entendus et ne les aidera pas. Kurtis bouscule carrément James, l’envoyant presque cogner dans l’étagère la plus proche. Il veut en avoir le cœur net, il se dit que sa voix portera peut-être plus loin. Alors il recommence à appeler, à s’en irriter la gorge, sans plus de résultat. Il n’y a personne dans les environs.
« Bordel de chierie d’MERDE ! C’est quoi cette porte d’enculé, hein ? Pourquoi t’as foutu un PUTAIN de BUNKER dans ta cuisine ! C'est totalement CON ! » s’agace Kurtis en donnant un coup de pied dans la porte qui lui provoque un élancement douloureux jusque dans la cuisse. Il jure, s’agace, grimace. « File-moi une connerie de masse ou…ou…ou de pied de biche et j’vais t’la faire sauter ! »
 




made by black arrow
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


 i don’t like cold ø kurt Empty
MessageSujet: Re: i don’t like cold ø kurt    i don’t like cold ø kurt Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
i don’t like cold ø kurt
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» How to get away with murder, again ? — Kurt & Max

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Windy City 911 :: THE WINDY CITY :: West Side :: HOMEWRECKER-
Sauter vers: