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Dorian Wrynn

Dorian Wrynn
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MessageSujet: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus EmptyDim 16 Juin - 2:36

seamus & dorian
La main tendue est cachée par l'obscurité de la pièce. Ça a des allures de films, comme un mauvais triller dont on connaît déjà la fin, c'est pathétique mais nécessaire – Dorian ne reviendra pas sur cette décision, sur cette folie qu'il s'apprête à faire vivre à l'homme qu'il a embauché. Il doit y placer sa confiance, l'homme qu'il est. Entre les paumes de cette nouvelle recrue réside sa protection. Alors oui, l'argent est échangé – ce gamin débauché à un carrefour miteux lorgne dessus et lui fait savoir qu'il ne refuse pas leur marché. Bien-sûr que non, à l'allure du jeune métissé, le pianiste se doute que cracher sur quelques billets n'est pas une possibilité. Et ça le rassure, en un sens – force est d'avouer que les cafards tiennent parfois mieux parole que ces autres animaux prestigieux. « Aller, dégage et ne te fais pas remarquer jusqu'à ce que je sorte. » Il acquiesce, ne rechigne pas. Le gosse franchit la porte et dévale les escaliers jusqu'à l'impasse qui longe l'arrière de l'église. C'est là qu'il joue ce soir, un concert improvisé. Tout n'est que test, que coup monté. Dorian s'en redresse, réajustant son veston, désinfectant ses mains – dans quelques minutes il doit jouer. Il sort, rejoint l'équipe un peu plus loin, osant une légère tape dans le dos de l'homme qui les a rejoint. « Seamus, prêt ? » Il attend la réponse quelques secondes avant de s'en détourner, offrant un large sourire à son manager qui, quant à lui, prétexte désormais prendre sa soirée. Il n'a plus besoin de lui, n'en a jamais eu besoin, le spectacle est joué au millimètre près. La nuit s'est installée, faiblarde mais bien tombée. Elle recouvre la Cité des Vents de son long manteau noir, rend les cœurs cyniques et les égare. Lui l'apprécie, plus que jamais, elle est l'une des seules avec laquelle il aime autant flirter. Animal des ombres, partisan des soirées – il donnerait beaucoup pour que le jour n'est plus à se lever. C'est lorsque la clarté se brise que sa gloire se révèle et s'élève, lorsque l'horizon s'assombrit qu'il peut fièrement accrocher un sourire à ses lèvres. Comme ce soir, plus en forme qu'il n'aurait pu l'être. Ça l'amuse, l'enchante même – il prend plaisir à tester la nature humaine. « Très bien, on est parti. Faites vous discrets, n'oubliez pas que nous sommes dans une église et qu'ils nous accueillent à condition de bienséance. Il insiste, fait son petit speech. Il aime l'éloquence, l'attention, il aime être celui qui devance, qui prend les décisions. Maigre mise en bouche pour vous mais à l'avenir, les choses pourraient ne pas être aussi simples. Ne vous habituez pas à ce calme plat. » Des mots à l'attention de l'homme qui se tient à ses côtés, celui chargé de veiller sur ses arrières quand il gagne son apogée. Mais Dorian ne se perdra qu'à moitié, sa musique le prendra mais il continuera de guetter – ce n'est pas sa soirée mais belle et bien celle de son aîné.

Les notes ont continué de longs quart d'heure, jusqu'à remplir l'heure qui s'est écoulée. Il a joué, s'est usé, excité. Wrynn s'est plongé dans le jeu, plus qu'il ne l'aurait pensé – ça fait des mois qu'il ne s'est pas adonné à ce genre de subtilités. Les remerciements faits, les mains serrées – l'appréciation pour ce concert donné est énoncée, à titre gratuit qui plus est. Il se plonge dans le jeu jusqu'au bout, est le seul à savoir ce qui se trame à l'arrière du bâtiment, là où patiente sagement sa voiture silencieusement garée, là où tout doit désormais se jouer. Plus que quelques minutes de répit pour celui qu'est testé. Sourire aux lèvres, le diable au corps, Dorian rejoint le bureau du Père pour y récupérer ses affaires, laissant aux deux employés le loisir de reconduire son piano jusqu'à l'énorme salle monopolisée pour le mois déjà bien commencé. « Je vous raccompagne. » Dans ses mots le choix n'est pas laissé, il l'invite à le suivre, passe par la grande porte de devant pour remercier une dernière fois la paroisse de cet accueil donné. Et il ne suffit que d'une seconde pour que la scène ne s'enclenche, que l'orchestre ne se déclenche. L'alarme de sa voiture hurle, réveille les alentours et attisent la curiosité. Lui s'en retourne, feignant la surprise et à merveille, teintant sur ses traits cet air outragé. « C'est pas vrai. » Les pas sont entrepris, élancés, en quelques enjambées il rejoint le piège dans lequel l'irlandais est censé tomber – et il espère ne pas être déçu car c'est sur ses épaules que Dorian a tout misé. Et s'il parvient à jouer cette comédie avec une perfection hors norme, le gamin l'égal sans fausse note. Il vient, s'élance, rejoint le pianiste pour démarrer la danse. Un coup, puis deux. Ce n'est plus tellement à lui de jouer - et, maintenant qu'il peut y penser puisque prit de court à essayer de se protéger, Dorian a un doute sur le fait qu'il ait demandé à ce que les coups soient si forts lorsqu'ils s'étaient parlés.
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Seamus O'Maony

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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus EmptyDim 16 Juin - 3:32


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Feat. Dorian


Il n’y croyait pas, Seamus, à cette offre d’emploi. Lui qui n’avait pourtant rien d’attrayant à coucher sur son cv, il a cru à une mauvaise blague, prêt à raccrocher au nez du type qui lui proposait un job. Lui qui pensait devoir se contenter de ce que Kean avait pu lui offrir, quoi que déjà bien plus que ce qu’il pouvait espérer, il était loin d’imaginer qu’une telle opportunité puisse se présenter. Et même en cet instant, alors qu’il se tient à coté de ce type, sans doute cinglé car il faut l’être pour embaucher un gars comme lui, il a du mal à croire en sa chance. S’il est prêt ? A faire ce qu’il a à faire, oui, bien entendu. A réaliser qu’il tient là un travail honnête qui tire profit de la seule chose qu’il ait jamais appris à faire, bien moins. Mais puisqu’il a toujours su masquer ses doutes pour ne pas laisser entrevoir une faiblesse, il acquiesce d’un bref signe de la tête sans réagir à la tape que l’autre lui colle dans le dos.  Ce type, un artiste, un excentrique, il est là pour servir de la belle musique à une assemblée de nantis, et lui il est là pour veiller à ce qu’il ne lui arrive rien. Le quinquagénaire, il ne conçoit pas vraiment qu’un pianiste puisse avoir besoin d’un garde du corps, une rockstar il aurait compris, mais un pianiste… mais puisqu’il y voit son intérêt, il ne va pas chipoter. Se faire discret, respecter les lieux, Seamus il n’avait pas besoin qu’on le lui demande. Il a beau sortir de trente-cinq années de placard, il n’est pas un sauvage pour autant. C’est une église. L’autre n’y voit sans doute qu’un lieu de concert comme un autre, à l’acoustique parfaite peut-être, mais pas lui. Lui, il se tient là avec ce frisson qui lui parcourt l’échine comme à chaque fois qu’il pose les yeux sur la nef d’une chapelle. Il se signe en silence, il esquisse un bref sourire amusé. Il devrait sans doute remercier le Tout Puissant pour une telle opportunité, qu’il songe. Alor sil le fait, en silence, tout en restant dans l’ombre et en tendant l’oreille à la mélodie qui s’échappe du piano. Ce n’est pas une rock star, non, mais il est forcé d’admettre qu’il y a du talent dans ces doigts-là.

Et quand il en termine, le quinquagénaire n’en est plus à se demander s’il méritait ce boulot pour ce qu’il est, lui le meurtrier, mais s’il a sa place dans l’équipe d’un tel virtuose, lui dont la culture musicale se résume vaguement à Queen et Led Zeppelin.  Pourtant, il n’en perd pas de vue ce pourquoi il est là.  Et il s’efforce de faire bonne figure, Seamus, de redresser les épaules et de garder la tête haute. Doit il plisser les yeux pour avoir l’air plus intimidant, ou se contenter de cette mine renfrognée qui suffisait à lui octroyer un peu de respect derrière les barreaux ? Qu’importe, l’essentiel est de rester près de celui qui le paye. Et là, sur le parvis, s’il se demande encore si tout ceci en vaut la peine, si sa présence est nécessaire, il s’efforce de rester sur ses gardes. A tel point qu’il sursaute à l’alarme qui se déclenche plus loin. Et s’il hausse brièvement les épaules, Seamus, persuadé qu’un vol de voiture n’aura pas la moindre incidence sur son travail de cette nuit, il déchante rapidement. Le pianiste s’élance et il est tenté de l’empoigner par le bras pour l’empêcher d’aller au-devant des problèmes qu’il est sensé lui éviter, mais il se contente de lui emboiter le pas. Qui sait comment l’excentrique aurait pris son geste.  Et pourtant, pourtant il regrette de s’être retenu presque aussitôt. Le gamin qui avait jeté son dévolu sur le véhicule s’en désintéresse pour préférer s’en prendre à son employeur et Seamus, il ne l’avait pas vu venir. Il n’a que le temps de voir le premier coup partir, puis un second, avant de réagir à son tour. Le gosse ne le voit pas venir, ou ne le prend pas au sérieux, trop occupé à amocher le pianiste, et c’est une erreur dans laquelle le quinquagénaire s’engouffre sans remords. D’une paume pressée sur son épaule il le force à lui faire face pour empoigner le col de sa veste et s’y agripper pour mieux le plaquer sur le capot. Il pourrait se contenter de ça, Seamus, d’interrompre la pluie de coups qui attendait son patron du jour, mais il est blessé dans son orgueil. Il aurait dû être plus rapide, éviter l’intégralité de la rixe, c’est pour cela qu’on le paye. Alors il ne s’arrête pas là. Il fait mine de le lâcher, pour lui donner l’occasion de se relever, et sans attendre de savoir si le gosse voulait répliquer ou simplement mettre les voiles, il abat son poing à l’angle de sa mâchoire, l’envoyant poser un genou à terre. C’est sans doute inutile pour sauver son job, mais ça le soulage sur l’instant. Un bref instant, il lui vient l’idée de poursuivre, d’achever le petit con qui vient probablement de foutre en l’air cette opportunité en or d’avoir une fiche de paye légale au milieu du reste, mais une lueur de lucidité vient lui rappeler qu’il  est au milieu de la rue en non dans les couloirs d’une prison, qu’il est supposé être un garde du corps et non un homme de main. Alors il se retient, il se contente de remettre son cuir en place dans un mouvement rageur avant de relever l’autre par le col et de le remettre sur le capot. Ce n’est que là qu’il se décide à  reporter son attention sur le pianiste.
« Vous allez bien ? » C’est con, mais c’est tout ce qu’il trouve à lui dire. Parce qu’il n’est pas de son monde. Parce qu’il y a longtemps qu’il a oublié les formules de politesse et les bonnes manières. Parce qu’enfin, il espère sincèrement ne pas avoir tout foutu en l’air pour un instant d’hésitation.



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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus EmptyDim 16 Juin - 23:41

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L'espace d'une seconde, quand la pluie s'arrête, Dorian laisse sa main se porter jusqu'à ses traits. Rougeâtre, poisseuse. Le liquide carmin traîne sur ses mains et attire une once de colère dans les tréfonds de son être surprit. Ce devait être léger, superficiel ; voilà que son arcade est ouverte. Un soupire fend la barrière de ses lèvres, un maigre sourire vient presque s'y ancrer tandis qu'il relève les prunelles, s'attarde sur les alentours. Il est là, il s'active, il décroche un coup à son tour dans l'espoir de pouvoir sonner celui qui s'y attendait sûrement pas. Il l'a payé pour qu'il vienne attaquer, ignorait qu'un autre aussi était piégé en même temps que sa personne. Et le gamin cesse toute riposte, toute rébellion, le cœur se calme mais la terreur guette ses traits. Quant à Dorian, c'est de la satisfaction qu'il ressent, bien content d'avoir voulu se faire confiant. Il ne risquera rien, pas tant que cette masse sera là. Il a besoin d'homme comme lui près de lui, il a besoin que les ombres aient à craindre celui qu'il vient d'engager. Néanmoins, quand le métissé est relevé, c'est sur le capot de sa voiture que Seamus vient le plaquer – son sourire en décroit instinctivement. Redressé, les épaules relevées, le pianiste s'élance un peu, réajustant son costume, épongeant au mieux le sang qui habille sa joue. « Vous allez bien ? » Maigre rire, il acquiesce, ne répond pas. Le brun replace ses cheveux, essaie à retrouver l'image parfaite. Il s'avance, rejoint l'homme et le gamin, tapote brièvement sur le bras de sa nouvelle recrue pour lui faire comprendre qu'il peut lâcher. Oui, il peut se détendre, relâcher la pression. « Je n'étais pas sûr qu'il le ferait mais on est fixé. Cent de plus pour ça ? » Le plus jeune acquiesce, n'ose pas répondre, ni même croiser le regard de l’aîné. A sa place, il ne le ferait pas non plus cela dit. La main cherche, fouille les poches pour en sortir un billet qu'il lui tend. Il ne laisse pas s'écouler une seconde avant de s'en saisir et de partir, de rejoindre en courant les ombres des ruelles voisines. Quant à lui, il n'en perd pas son sourire, récupérant toutes ses affaires pour s'adosser contre sa voiture, détaillant un peu Seamus, cherchant l'étincelle qu'il souhaitait dans le regard de celui qu'il tient à engager. Il n'est pas déçu, bien au contraire, mais le temps fera la perfection. S'il ignore encore dans quoi il s'embarque, il ne doute pas que l'ancien taulard saura rapidement se faire sa propre idée. « J'avais payé ce gamin avant le concert. » Il ose, commence. Il guette, jauge la réaction – autant être honnête maintenant. Ils ne sont plus que tout les deux, là, plongé dans un silence presque absolu. Il faut omettre le passage des voitures égarées, de celles qui ont tardé sur les parkings ou les bureaux des autres quartiers. Il faut aussi omettre les rires qui fracassent la tranquillité du coin puisque des bars se sont installés pas très loin.

« Cinq cent dollars pour qu'il parvienne à faire sonner l'alarme sans amocher la voiture. En sachant que son petit tour sur le capot n'était pas de son fait, je l'ai laissé filer. Il laisse un sourire s'ancrer sur ses lèvres, se moque même un peu de la situation à la manière dont elle vient de se dérouler mais c'est ainsi qu'il agit, ainsi qu'il s'assure que ses arrières sont couvertes – ce sera inutile bien des soirs mais, qui sait, ses travers pourraient être avares. Non, en vérité, ce qui m'intéressait vraiment c'était vous. Il le désigne d'un geste de la main, continue à se faire serein. Il sait à qui il s'adresse, sait les raisons de son petit passage en prison mais il prend le risque, mise sur les bonnes ambitions de cet homme relâché. Je voulais être sûr de ne pas engager un penaud de bas étage incapable de gérer une situation des plus banales. Et, eh bien, oserais-je dire que je suis satisfait ? » Bien-sûr qu'il l'est, sinon il ne se tiendrait pas là, encore bien courtois. Un nouveau soupire, il sait d'avance que cette révélation ne doit pas être des plus faciles à prendre avec calme, nombreuses ont été les personnes à le traiter de taré. Et c'est un fait, il va dans les extrêmes pour s'assurer le meilleur de ce qu'il estime mériter. « J'apprécie même le petit instant de doute. Si vous attendiez qu'il me remette les idées en place, sachez que ça peut être considérer comme une bonne initiative ; je suis prêt à parier que beaucoup vous aurez remercié pour ça. » Là-dessus, il se redresse, ose venir lui faire face. Il a l'assurance arrogante, cette certitude dans le regard à croire qu'il est intouchable – et qu'il vient de le devenir davantage. « Je ne reviendrais pas sur ma décision, vous voulez toujours ce poste ? » La main s'avance, se lève, elle se présente comme pour signer physiquement ce dernier accord. Tout ne dépend plus que de lui en cet instant.  
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Seamus O'Maony

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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus EmptyLun 17 Juin - 2:15


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Feat. Dorian


Devant l’arcade amochée du pianiste, il a bien conscience de la stupidité de sa question, Seamus. S’il va bien ? Certainement pas aussi bien qu’il le devrait. Juste assez du moins, pour sauver les apparences à la manière d’une diva, une rock star qu’il est peut-être un peu au final.  Et le quinquagénaire est forcé d’admettre que le brun a un sacré sang-froid. Il s’attendait si bien à le voir chouiner tel un gosse trop gâté, qu’il en reste surpris, hébété comme il vient lui demander d’un geste et de quelques mots de lâcher le gamin qu’il vient de rosser. Cent ? Cent quoi ? Et la surprise fait place à la stupéfaction devant le billet tendu à la petite frappe qui file sans demander son reste. En silence, il regarde son patron d’un soir prendre appuis sur le véhicule, il toise son regard, passant une langue nerveuse sur ses lèvres, ayant peur de comprendre ce qui vient de se passer. L’autre confirme et Seamus, il ferme les yeux, il se mord la joue pour accuser le coup en gardant son sang-froid. Là sous ses paupières closes, il voit déjà l’impact de ce même poing qui vient d’amocher un gamin innocent sur le minois trop parfait du virtuose. Mais il n’en fait rien. Il lui reste encore assez de jugeote pour savoir que l’autre a l’argent nécessaire et donc l’influence pour faire de sa vie un enfer s’il se laissait aller à écouter cette pulsion-là. Il n’aime pas l’idée qu’on se paye sa tête de cette façon, Seamus, mais il aime encore moins la perspective d’un retour derrière les barreaux.

La première phrase que l’autre prononce ensuite lui fait rouvrir les yeux, arque run sourcil interrogateur et poser les deux paumes sur ses hanches pour mieux se retenir de revenir à sa petite idée stupide. Était-ce donc juste un pari entre l’excentrique et le gamin ? Qu’on puisse claquer cint cent dollars de cette façon le dépasse mais il peut comprendre le concept. Il se demande simplement si l’autre va lui servir ce genre de surprise régulièrement où s’il le préviendra à l’avenir. Non, qu’il dit finalement en souriant, le pianiste. Non, ce n’était pas un pari, c’est un test et il lui était adressé. Et le quinquagénaire porte une main à son menton en se retournant brusquement. Parce qu’il en est persuadé, si l’autre persiste à sourire de la sorte il finira par lui cogner dessus. Ainsi il compte écouter la suite en lui tournant le dos, Seamus, et pourtant il se calme plus vite qu’il ne l’aurait cru, intrigué. Il finit par le regarder de nouveau, une main toujours rivée à ses hanches, l’autre se grattant le front nerveusement. Il dit être satisfait, il dit apprécier la manière dont il a géré les choses, et ça, sans que le pianiste ne puisse pourtant tenir la moindre comparaison avec les types qu’il a côtoyé derrière les barreaux, ça replonge l’irlandais dans de vieux souvenirs. Alor sil plisse les yeux, soutient son regard comme il se lève et se tient droit devant lui. Ce type est cinglé mais cette folie là Seamus la connait bien. Ce genre de mise à l’épreuve aussi, il en a déjà  fait les frais et en a déjà orchestré. Et l’excentrique, il lui parait soudainement bien sympathique.

La main tendue, Seamus la fixe en affichant un rictus amusé.
« Si je veux toujours ce poste ? » son rictus se meut en un rire franc qu’il laisse trainer un peu avant de reprendre. « J’aime vos méthodes, je suis forcé de l’admettre. » Sans doute ont-ils plus en commun qu’il ne l’imaginait. Mais avant de serrer cette main et de se jeter dans la gueule du loup tout à fait, il se surprend à venir gratter le coin de ses lèvres du pouce, une question les lui brulant et qu’il ne sait pas comment formuler. « J’me demande juste… Des petites surprises de ce gout là, vous en prévoyez beaucoup ? Des envies d’adrénaline je veux dire, ça vous prend souvent ? Pas que ça m’dérange… » qu’il s’empresse de préciser de peur que l’autre ne retire finalement son offre. « .. mais que je sache à quoi m’en tenir, voyez ? » Protéger un excentrique contre d’autres fous, il se dit qu’il peut le faire, il s’en sait capable, mais le protéger contre lui-même est une autre paire de manche. Et tout comme il ne voulait pas risquer de l’amocher lui-même pour ne pas retourner au placard, il ne veut pas avoir à endosser la responsabilité des actes de folies qu’il pourrait commettre. Pas s’il n’a pas eu l’occasion de les anticiper tout du moins. Et pour bien lui faire comprendre qu’il est prêt à accepter  de couvrir ses arrières quand bien même il irait de lui-même chercher les ennuis pour peu qu’il le prévienne, il tend la main à son tour, sans pour autant saisir la sienne, attendant sa réponse.  




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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus EmptyLun 17 Juin - 4:01

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Il n'accorde qu'un bref regard sur la main tendue, Dorian se demande un instant si les épaules de cet homme n'en ont pas déjà trop porté ; mais son sourire l'amène à penser le contraire. Néanmoins, il subsiste une légère appréhension puisque rien ne vient frôler sa peau, pas même une légère pression. Alors il use d'un peu plus de patience, abandonne les prunelles brunes sur son aîné, essayant de le jauger. Il doit comprendre, percevoir ce qui se joue activement dans l'esprit de celui qu'il a traîné jusqu'ici mais rien ne l'aide, rien ne l'aiguille – Dorian est condamné à attendre, bien que pas longtemps cependant. « Si je veux toujours ce poste ? » C'est la question à un million. Un rire sur lequel il ne s'arrête pas, Wrynn a tout son temps. « J’aime vos méthodes, je suis forcé de l’admettre. » Petit coup de tête sur la droite, le pianiste est flatté – rare ont été les hommes abordés ayant tenu ce genre de paroles. C'est une première même, ses méthodes comme précédent dit étant souvent sévèrement jugées – à juste titre peut-être, mais sa vision des choses a toujours différée des normalités. « J’me demande juste… Ah, une brève réflexion, lui qui pensait qu'il s'apprêtait à tout officialiser. Des petites surprises de ce goût là, vous en prévoyez beaucoup ? Des envies d’adrénaline je veux dire, ça vous prend souvent ? Pas que ça m’dérange… » Le sourire du brun n'en décroit pas, il écoute avec une certaine attention. Il tend l'oreille, se fait à l'écoute, ne peut s'empêcher de penser que, finalement, Seamus pourrait être vite dépassé. Non pas qu'il soit un fou à lier, ni même un inconscient bourré de témérité mais l'adrénaline est un poison dont on a jamais réellement su le sevrer. Il la cherche parfois, essaie à l'attiser. Dorian a de sales manies qui savent aisément s'y mêler, il est de ces hommes au pouvoir assez grand pour flirter avec le danger, c'est un fait. Et, en soit, l'épisode de ce soir le résume assez bien. « .. mais que je sache à quoi m’en tenir, voyez ? » Bien-sûr qu'il voit, Dorian est loin d'être à côté de la plaque – raison pour laquelle son face à face gagne encore en points à l'égard du pianiste. Il n'en réprime pas son maigre rire, quelque-chose d'amusé qui s'extirpe de sa gorge comme pour venir trahir la vérité dans la réponse qu'il pourrait lui donner. S'il savait la folie qui anime sa vie, la tristesse qui s’abrite en lui et qui menace si souvent de le faire chuter de toute sa hauteur. S'il savait les montagnes que sont ses jours, les stupidités que sont ses nuits. Et peut-être qu'il sait, au final. Peut-être qu'il l'a cerné, l'espace d'un instant il l'imagine ainsi, assez perspicace pour deviner les travers dont est faite sa vie. Celle qui, il y a trois ans déjà, s'est privé de toute miséricorde, sentence à jamais définie. Plongé dans cette idée, c'est la main de l'autre homme se tenant devant lui qui rappelle les esprits à la réalité.

Il ne laisse pas plus de suspens, vient y perdre sa propre paume pour convenir de ses termes plus ou moins implicites. « Vous ne serez pas déçu du voyage. Les mots sont osés, derrière son accent anglais il vient les imposer. Dorian ne craint plus de le voir reculer, pas maintenant que les termes sont compris et adoptés. Et je suis même persuadé que vous finirez par y prendre goût. » Un clin d’œil là-dessus, Wrynn s'en redresse, plus que satisfait. C'est comme si certaines choses étaient vouées à s'arranger, comme si ce fouillis commençait à se ranger. Mais le plus dur est encore à venir et s'il craint pour son être, Seamus n'y pourra rien. Pour cette douleur-là, personne ne peut l'y aider – il en est le seul responsable et continue pourtant à l'ignorer comme le ferait un masochiste décérébré. « Néanmoins, autant vous le dire maintenant que les bonnes bases ont été établies : j'imaginais une réaction un peu plus dure. Il marque une pause, revient s'asseoir sur le devant de sa voiture, les mains croisées devant lui, son veston entre les doigts. Qu'ils sont des opposés, ces deux-là, contrastant l'un devant l'autre alors qu'il semblerait que certaines choses leurs soient similaires. Je viens clairement de jouer avec votre envie de décrocher cette place et pourtant, vous acceptez quand même – sans même m'en coller une pour le plaisir, ce que j'apprécie bien-sûr. » Il lève un bref instant les mains comme pour le dissuader d'y remédier mais tout de même, oui, Dorian reste agréablement surprit. Le monde ne s'écroule pas autant qu'il le pense et, avant tout, il existe encore un peu d'espoir même chez ceux dont on en attend pourtant le moins. « Vous allez avoir beaucoup à m'apprendre sur ce stoïcisme. » 
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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus EmptyLun 17 Juin - 17:08


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Hellcome in troubles

Feat. Dorian


Il s’attendait à une nouvelle excentricité du pianiste et c’est précisément ce que celui-ci lui offre, serrant sa main avec une déclaration qui laisse le quinquagénaire pantois. Qu’il puisse finir par y prendre gout, c’est quelque chose qui ne le surprendrait pas lus que ça à dire vrai. C’est qu’une part de lui ne peut s’empêcher de se réjouir de ne pas s’être engagé dans un de ces job posé qu’il redoutait tant. Et il, plutôt que de replacer ses mains à ses hanches, il les croise sur son torse, il esquisse un nouveau sourire devant le clin d’œil que le virtuose lui adresse. Il prend sa remarque pour une promesse, une assurance qu’il n’aura en effet pas l’occasion de regretter son choix, ne pas s’enliser dans une routine qui finirait par le laisser rouiller. Alors définitivement non, il ne serait pas surpris d’y prendre gout. Et il écoute avec une attention non feinte la suite de ce que le pianiste a à dire, s’attendant à la longue liste des choses auxquelles il pourrait s’attendre. Ce n’est pourtant pas là que l’autre voulait en venir et Seamus ne peut que monter une main à son menton pour lisser une barbe invisible pour ne pas éclater de rire. Il s’imaginait une réaction plus sure ? Bien sûr que ça lui a traversé l’esprit, à l’Irlandais, bien sûr qu’il a songé à lui ouvrir l’autre arcade sans autre forme de procès, mais le prend-il vraiment pour un homme de Neandertal primaire ? Et il finit par rire de bon cœur devant la gestuelle imagée de l’excentrique adossé à son capot, secouant brièvement une main devant lui pour le rassurer. Non il n’allait pas changer d’avis et l’assommer maintenant. Cela n’aurait plus de sens et par conséquent la moindre saveur. Il n’éprouve pas la moindre colère envers lui, à peine est-il encore un peu vexé de ne pas avoir su anticiper ce plan, rien qui mérite un excès de violence.

Alors quand il vient lui parler de stoïcisme, il est presque désolé d’avoir à le contredire, à le faire déchanter.
« Stoïcisme vous dites ? » Il décroise les bras pour mieux planter ses mains dans les poches arrière de son jean et se balancer d’avant en arrière sur ses pieds d’un seul mouvement bref. Vu ce petit test organisé par son nouveau patron, il se doute qu’il a poussé les choses au point de creuser dans son passé. Il semble perfectionniste en plus d’être excentrique, et Seamus il se demande si il serait sage d’éluder la raison pour laquelle il a pris le petit tour avec ce calme tout relatif. « Je ne pense pas pouvoir vous apprendre quoi que ce soit là-dessus. » Finit-il par dire avec une moue désolée et un haussement d’épaules. « C’est une question d’expérience si j’ose dire, voyez ? Et quelque chose me dit que vous savez de quel genre d’expérience je parle. Vous savez d’où je viens, pas vrai ? Dans quelle.. école.. oui appelons ça ainsi, j’ai appris à maitriser ce stoïcisme-là. » Là, il marque une pause, ne relevant qu’à peine la tête pour toiser l’autre par en dessous. C’est qu’il se demande encore comment il prendra ce qu’il s’apprête à dire, comment il réagira à la comparaison qui a germé dans son esprit un peu plus tôt. Puis, comme au final il se dit que l’autre est assez fou pour être séduit par sa sincérité, il ose. « Et dans cette école, j’ai eu l’occasion de m’tenir à votre place. De jouer avec la patience et la loyauté de  p’tit gars qui se doutaient de rien. Histoire de tester leur bonne volonté, voyez. » Ses mains ont quitté ses poches et il a fait quelques pas, le quinquagénaire. Nerveux qu’il est malgré tout à l’idée que trop en dire puisse lui être néfaste. Mais s’il laisse ses doigts revenir gratter à sa tempe, il n’interrompt pas son monologue pour autant. « C’est probablement pour cela, et non par stoïcisme, que je ne vous ai pas sauté à la gorge, voyez. » Seamus, il esquisse un rire nerveux auquel il met fin presque aussitôt. « Vous n’êtes en rien comparable avec les gars avec qui j’ai bossé jusque-là, sauf pour ça peut-être. J’vous le redis, j’aime vos méthodes. Alors oui, peut-être que ça m’aurait effectivement fait plaisir de vous remettre à votre place, par principe, voyez…  mais si j’me suis retenu c’est parce que je comprends et je respecte ça. » C’est quelque chose qui lui parle à Seamus, le principe de devoir prouver sa valeur avant de mériter un peu de confiance. « Je dois même avouer que ça m’aide à comprendre. Quand vot’ gars m’a appelé pour ce boulot, j’me suis demandé comment un type comme moi pouvait décrocher une opportunité pareille. Qui pouvait être le fou qui ferait confiance à un ex-taulard pour veiller sur lui, sans offense, voyez ?  Mais vous n’étiez pas si inconscient que ça finalement faut croire. »  Et cette fois c’est lui qui ponctue d’un clin d’œil à l’attention du pianiste. Puis les deux mains dans ses poches, de devant cette fois, il e tient droit comme un i, affirmant sa détermination par l’attitude en plus des mots qu’il va prononcer. « Et tant qu’on parle de confiance, j’ai rien à cacher, voyez. Si ça peut vous rassurer d’en apprendre plus, posez vos questions. Si vous avez pas peur des réponses j’me ferais un plaisir de les donner. » Il y a bien sur des choses qu’i gardera sous silence, mais il ne mentira pas. Il omettra tout au plus. Il l’a dit, c’est une question de confiance.


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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus EmptyLun 17 Juin - 21:19

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« Stoïcisme vous dites ? » Il acquiesce, bien attentif. Son expression ne change pas, toujours bien installée sur ses traits – Dorian se fait patient mais en attend vraiment beaucoup là-dessus. Nécessité personnelle, ce qu'il tait néanmoins. Non, au lieu de l'ouvrir comme souvent, il laisse le privilège à son aîné d'expliquer, de s'ouvrir à celui qui vient pourtant de le piéger. La question n'est plus là, ils ont déjà rejoint une toute autre route dès leur poignée de main. « Je ne pense pas pouvoir vous apprendre quoi que ce soit là-dessus. C’est une question d’expérience si j’ose dire, voyez ? Et quelque chose me dit que vous savez de quel genre d’expérience je parle. Vous savez d’où je viens, pas vrai ? Dans quelle.. école... oui, appelons ça ainsi, j’ai appris à maîtriser ce stoïcisme-là. » Bien-sûr qu'il sait, bien-sûr qu'il connaît l'expérience que traîne derrière lui cet homme-là ; ce sans quoi il ne serait pas là d'ailleurs. Aussi, Dorian acquiesce sagement depuis sa position, ne lui coupant pas la parole et, il faut l'avouer, c'est une première. Celui qui aime à être au centre de l'intérêt n'accorde cette fois d'attention qu'à celui qui lui fait face. « Et dans cette école, j’ai eu l’occasion de m’tenir à votre place. De jouer avec la patience et la loyauté de  p’tit gars qui se doutaient de rien. Histoire de tester leur bonne volonté, voyez. » Cette fois c'est un large sourire qui s'ancre sur ses lèvres, comme une victoire personnelle qu'il en tire. Il avait raison sur un point, en un sens – sous certains angles, ils ne sont pas si différents. Et si d'autres en auraient été effrayés, Wrynn quant à lui y trouve une certaine satisfaction tandis qu'il continue sur sa lancée. « Vous n’êtes en rien comparable avec les gars avec qui j’ai bossé jusque-là, sauf pour ça peut-être. J’vous le redis, j’aime vos méthodes. Alors oui, peut-être que ça m’aurait effectivement fait plaisir de vous remettre à votre place, par principe, voyez…  mais si j’me suis retenu c’est parce que je comprends et je respecte ça. » Au moins, ils sont sur la même longueur d'onde et ça vient aider le pianiste à ne pas regretter son choix. Nombreuses ont été les âmes repérées mais il le sait désormais, celle qui se tient nerveusement devant lui était faite pour cette place et il espère sincèrement qu'elle saura y rester – quoi qu'il puisse advenir, quoi qu'il puisse orchestrer dans la cacophonie des profondeurs de son être. « Je dois même avouer que ça m’aide à comprendre. Quand vot’ gars m’a appelé pour ce boulot, j’me suis demandé comment un type comme moi pouvait décrocher une opportunité pareille. Qui pouvait être le fou qui ferait confiance à un ex-taulard pour veiller sur lui, sans offense, voyez ?  Mais vous n’étiez pas si inconscient que ça finalement faut croire. » Oh que non, il le faisait en connaissance de cause et avec toute la volonté du monde ; et Seamus commence à le cerner, c'est un fait. « Et tant qu’on parle de confiance, j’ai rien à cacher, voyez. Si ça peut vous rassurer d’en apprendre plus, posez vos questions. Si vous avez pas peur des réponses j’me ferais un plaisir de les donner. »

« Très bien. » Un rire franc tandis qu'il s'en redresse, venant offrir une légère tape sur l'épaule de celui qui fait néanmoins deux fois sa carrure. Il a l'assurance adéquate pour s'y risquer, croit qu'ils peuvent d'ors et déjà tout se permettre – après tout, un accord est un accord. « Je ne vous mentirais pas, c'est exactement pour votre parcours qu'on s'est arrêté sur vous. J'ai besoin de quelqu'un qui sache gérer l'enfer que peut être certains côtés hasardeux de cette ville pourrie. Non, il ne cache pas le dégoût qu'il porte à l'égard de la Cité des Vents. L'Angleterre lui manque, parfois – tout autant que Los Angeles finalement. Quant aux questions, je n'en ai pas. Pas encore en tout cas, si ce n'est une, peut-être. Là-dessus, il se retourne, revenant faire face à sa nouvelle ombre non sans décrocher son éternel sourire d'enfant pourri gâté suffisant. Vous n'avez rien contre l'alcool, les drogues et les jeunes femmes ? » Il ose, y va de manière assez franche. Les mains ont retrouvé leur planque dans ses poches, sa veste suspendue à son bras tandis qu'il s'amuse un peu de ce qu'il vient lui faire imaginer ; s'il savait. « Je demande étant donné que mes après concert sont souvent... mouvementés. Je compte sur vous pour être là, d'ailleurs, même après les représentations. J'ai déjà un procès sur le dos à cause d'une bagarre dans mon salon, j'aimerai que ça ne se reproduise plus. Et si ça peut vous rassurer, je ne vous tiendrais pas rigueur d'oser un verre ou deux. » Une nouvelle tape, sur le torse cette fois, pour accompagner ses dernières paroles. Là-dessus il s'active à nouveau, fait le tour de sa voiture pour s'assurer qu'il n'a pas laissé partir le gamin trop vite mais rien ne lui saute aux yeux, pas une rayure, pas un impact – en oubliant le capot. « Je vous raccompagne, Seamus. Profitez de ce temps pour poser vos questions également, si vous en avez bien-sûr. Je suis un homme plein de surprises. » 
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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus EmptyLun 17 Juin - 23:15


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Il avait cru le deviner, le lire entre les lignes, mais il le lui confirme. C’est bien pour les longues années passées derrière les barreaux qu’il est là ce soir. Et Seamus, il bombe le torse, presque inconsciemment. Gérer l’enfer lui semble une formulation un peu trop exagérée, même pour l’excentrique en face de lui, mais il ne relève pas. Il n’en était pas si loin de l’enfer, durant trente cinq ans, alors finalement elle est presque appréciable cette comparaison. Et puisque le pianiste prétend ne pas avoir d’autre question, Seamus s’attend à l’entendre le congédier pour le reste de la soirée, son petit test passé avec visiblement un certain succès quand il admet en avoir une. Une seule. Et il est attentif, le quinquagénaire, il tend l’oreille et soutient son regard, prêt à faire preuve de la sincérité promise, mais reste muet au final. C’est qu’il s’attendait à à peu prêt tout sauf à cette question là, Seamus. S’il a quelque chose contre l’alcool, les drogues et les femmes ? Il cherche un trait d’esprit, un bon mot, quelque chose digne de la formulation de l’autre, mais rien de vient. Alors au lieu de ça, les mains toujours au fond de ses poches, il pince les lèvres dans une moue indécise surjouée et un haussement d’épaules avant de laisser trainer un demi sourire au coin de ses lèvres. « J’ai pas décidé d’entrer dans les ordres en sortant si c’est ça qui vous fait peur. Je serais pas là si c’est c’était le cas, vous croyez pas ? »  Il n’a rien de plus à dire sur la question. Sur la drogue peut-être, puisque c’est la seule des promesses faites à sa mère quand il était gosse qu’il se refuse de briser. Mais tant qu’on lui laisse passer son tour, il n’empêchera personne d’en profiter. La suite du discours lui fait esquisser un bref mouvement de tête de côté. L’homme en face de lui tient définitivement plus de la rock star que du concertiste. De l’image dont il s’en faisait tout du moins. Ses après concerts ? En voila bien une formulation étrange pour ce qu’il aurait pu croire n’être que des cocktails mondains dignes des galas de charité retransmis par les médias. Et ponctués de rixes qui plus est.  Mais il n’a pas le temps de répondre à cela, l’autre lui colle un coup sur le torse, comme si cette conversation avait pu faire d’eux des amis de longue date et, Seamus, il arque les sourcils sans réagir à cet élan de confiance soudain. Cet homme est bel et bien fou, mais de la plus délicieuse des façons. Un gosse hyperactif en plus d’être excentrique.

Ce n’est qu’une fois l’invitation lancée qu’il se décide à bouger, s’avançant vers la portière pour accepter la balade. C’est qu’il est bien forcé d’admettre qu’une telle proposition ne saurait se refuser. La bagnole, elle est digne d’être la pièce maitresse d’une exposition. Alor sil ne résiste pas à l’envie de laisser ses doigts caresser la portière, laissant une idée folle lui traverser l’esprit. Il se voit déjà y prendre appuis d’une main pour sauter sur le siège, comme dans les films. C’est à son tour d’être tenté par un caprice de gosse auquel il ne cède pourtant pas. A regrets, il se force à aller saisir la poignée et faire les choses de manière plus conventionnelles. Il vient de décrocher ce boulot, risquer de le perdre pour assouvir cette envie serait stupide. Une autre fois peut-être, quand il sera certain d’avoir marqué suffisamment d epoints dans l’estime du pianiste.
« Avec plaisir, ce serait un honneur même si j’ose dire, que de profiter d’un trajet si court soit-il dans cette beauté. » Les choses sont dites, et pas pour le flatter, parce qu’il les pense. Il énonce l’adresse, le quartier du moins, n’ayant nulle envie de débarquer devant chez Ken à cette rue dans cet engin des fois qu’il viendrait à son excentrique de patron d’un soir de laisser gueuler le klaxon en arrivant.  Et puisque l’autre est prêt à écouter ses questions, il attend que le moteur tourne pour les poser, laissant ses doigts courir de nouveau sur la merveille dans laquelle il a pris place, sur le tableau de bord cette fois, toujours sous le charme de l’engin. « Vous étiez sérieux ? Pour l’alcool j’veux dire. J’suis peut-être pas un gars très recommandable sur bien des points, voyez, mais je suis réglo. J’boirais pas quand je bosse pour vous. J’dis pas que j’aime pas un verre, ou deux, ou une bonne bouteille de temps en temps, soyons francs. Mais j’suis pas con. Et j’suis comme tout le monde, j’ai pas les idées clairs si j’abuse des bonnes choses. »  Et tous sérieux que son ses propos, il se laisse griser par le ronronnement du moteur et le vent frais qui s’engouffre par le capot ouvert. Il pourrait s’y faire, Seamus, si il en avait l’occasion. Mais plutôt que de laisser cette idée lui embrumer l’esprit plus surement que l’alcool dont il parlait, il embraille sur un des autres poisons évoqué. « Les femmes en revanche… » il se force à détourner le regard e la route pour fixer le pianiste avec une certaine appréhension. Et il n’y a rien de feint dans la crainte et le sérieux que sa voix trahi tout à coup. « Dites… à vos après concert comme vous dites, les femmes elles ont toutes.. enfin… »  il hésite, a peur de le vexer, que l’autre ne pile net et ne le fasse descendre en mettant fin à leur collaboration, et pourtant il reprend tout de même. Puisque c’est une question de confiance, autant qu’elle soit partagée non ? « Elles sont toutes là de leur plein gré, et elles sont pas si jeunes que ça, pas vrai ? C’est que la drogue j’y touche pas mais j’m’en cogne, c’est pas ma santé qu’vous et vous invités risquez de ruiner, voyez, mais ça c’est comme qui dirait un truc que j’pourrais pas laisser passer. J’suis pas une balance, j’ai fait l’temps que j’ai fait pour ça, en partie, mais j’pourrais pas fermer les yeux là-dessus, voyez ? » C’est un point d’honneur, il sera intransigeant là-dessus. Il peut être son ombre, couvrir bien des choses s’il le faut et si la paye va de paire avec le service rendu, mais pas ça. Ça c’est bien au-dessus de ses forces.

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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus EmptyMar 18 Juin - 17:24

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La réponse à sa question lui arrache un sourire, quelque-chose de sincère qui cache tous les vices du monde – au moins ceux évoqués. Le pianiste ne perd pas vraiment de temps, plus maintenant que l'autre a acquiescer, il a une idée en tête pour terminer cette soirée. Il paraît que les embauches se fêtent et il tient bien à pouvoir se trouver un prétexte pour ce verre dont il a besoin. « Avec plaisir, ce serait un honneur même, si j’ose dire, que de profiter d’un trajet si court soit-il dans cette beauté. » Et le sourire s'agrandit, retrouvant sa place dans la corvette qu'il compte bien faire grogner un peu rien que pour s'en vanter. C'est qu'il aime les compliments sur ce qu'il possède, l'ego s'en renforce toujours – et, néanmoins, l'arrogance et l'orgueil également. C'est également pour accentuer ça après les paroles de son aîné qu'il choisit de faire un bon détour après que le quartier ne lui soit informé. « Vous étiez sérieux ? Les sourcils se froncent tandis qu'ils s'élancent, bravent les quelques rues moins fréquentées d'une Cité des Vents déjà bien fatiguée, attirant les regards sur le véhicule qui ronronne plus qu'à l'accoutumer. Pour l’alcool j’veux dire. J’suis peut-être pas un gars très recommandable sur bien des points, voyez, mais je suis réglo. J’boirais pas quand je bosse pour vous. J’dis pas que j’aime pas un verre, ou deux, ou une bonne bouteille de temps en temps, soyons francs. Mais j’suis pas con. Et j’suis comme tout le monde, j’ai pas les idées claires si j’abuse des bonnes choses. » Un haussement d'épaules, l'accent anglais qui énonce qu'il est libre d'y céder pour un verre ou deux, justement, si l'envie lui prend. Après tout, il n'aura que ça sous les yeux durant des heures – autant qu'il n'est pas à regretter sa place et qu'il puisse un minimum en profiter. Lui ne tiendrait pas, c'est un fait. « Les femmes en revanche… » Le sourire de Dorian s'élargit un peu plus, le regard allant de la route jusqu'au faciès de cette compagnie et ainsi de suite. Ils sont d'accord là-dessus, ce peut être dur d'y résister. « Dites… à vos après-concert comme vous dites, les femmes elles ont toutes... enfin… » La fin ne vient pas mais l'intrigue. Il se fait plus à l'écoute, en oublierait presque la route – et heureusement que la circulation n'est pas des plus denses. Cependant, au lieu d'essayer de poursuivre, il laisse le temps à Seamus de continuer. « Elles sont toutes là de leur plein gré, et elles sont pas si jeunes que ça, pas vrai ? C’est que la drogue j’y touche pas mais j’m’en cogne, c’est pas ma santé qu’vous et vous invités risquez de ruiner, voyez, mais ça c’est comme qui dirait un truc que j’pourrais pas laisser passer. J’suis pas une balance, j’ai fait l’temps que j’ai fait pour ça, en partie, mais j’pourrais pas fermer les yeux là-dessus, voyez ? » C'était donc ça le fond de sa pensée.

Mais il ne s'énerve pas, le pianiste – au contraire. Il sait sa réputation hors musique un peu limitée mais il n'imaginait pas qu'on puisse supposer ce genre d'écarts – mais, à y réfléchir, tout le monde ne sait pas tout sur tout. « Si c'est quelque-chose que vous avez lu quelque-part, il va me falloir le nom du magazine, vous le savez ça ? Il plaisante là-dessus, ose un maigre regard sur lui, plus amusé qu'outré en vérité. Il ne le blâme pas, toutes les questions sont bonnes à poser – même les plus décalées en soit. Non, voyez-vous, Seamus, je préfère quand les fruits que je ramène sont un minimum mûrs. » Le sourire s'en fait d'autant plus larges, il ne niera pas y toucher plus que de raisons, ce serait mentir et les bonnes bases ne débutent pas sur des mensonges. « Et oui, elles viennent de leur plein gré. » Là-dessus, tout de même, il esquisse un rictus un peu dérangé. « Je ne sais pas trop l'idée que vous vous faites de moi jusqu'alors mais je ne suis pas non plus un monstre. » Pas de colère dans sa voix, seulement un fait qu'il essaie à faire valoir – à bon entendeur, évidement. Après tout, il ne peut pas contrôler les pensées qu'auront les gens. « Vous savez quoi ? On va faire un petit détour et je vais vous montrer. » La course s'arrête, l'allure devient un peu plus raisonnable – Dorian prend quelques secondes pour se situer dans cette ville qu'il ne connaît qu'à moitié pour pouvoir se souvenir des ruelles à emprunter. « Vous avez un peu de temps devant vous j'espère parce que ce n'était pas une question. » Le moteur ronronne à nouveau et, malgré la fraîcheur de cette nuit, il laisse le vent les trouver, s'apaiser quand ils sont forcés de s'arrêter – surtout ici alors qu'une camionnette pile juste sous leur nez. 
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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus EmptyMar 18 Juin - 21:22


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Feat. Dorian


Si l’autre a souri jusque-là, jusque sa tirade inquiète, le quinquagénaire craint d’avoir franchi un pas fatal. Ce ne sont pas des accusations qu’il porte pourtant, il le questionne seulement. Mais il savait que ces allégations avaient de grandes chances d’être mal interprétées, pouvaient vexer, blesser. Une part de lui espère même qu’elle auront cet effet là, ça le rassurerait de voir qu’il s’offusque d’une telle chose, le réconforterait de savoir que cette idée ne traverse pas les pensées tordues du pianiste. Et s’il est surprise par la première réaction qu’il obtient, il ne peut s’empêcher d’afficher un sourire gène devant cette crainte soudaine qui habite l’excentrique au volant. Il pense à sa réputation avant tout autre chose, sans doute aurait-il pu s’y attendre. Alors il secoue brièvement la tête, Seamus, pour le rassurer. Non il n’a pas lu ça quelque part, c’est un sujet qui le touche de près voilà tout. Et il voudrait reprendre, Seamus, le rassurer tout à fait, s’excuser même, presque honteux qu’il se sent à présent, mais le brun a déjà rebondi sur son idée. Alors le quinquagénaire ne peut que soupirer, un coude à la portière et le front entre ses doigts. Un détour. Pour lui montrer. Il ne manquait plus que ça. Il oscille entre une soudaine lassitude et une étrange colère qui lui monte doucement aux tempes. « Ouai… c’est pas comme si j’avais prévu un second service après vot’ petit concert. J’ai tout mon temps… » Il a pourtant fait son possible pour ne pas trahir à quel point il est blasé par ce nouveau caprice qu’il a lui-même provoqué, par sa propre stupidité qui l’entraine au devant d’une nuit plus longue qu’il ne l’avait prévu. Mais il sait qu’il n’a jamais été doué pour mentir, Seamus, à moins que cela n’en vaille réellement la peine, comme à son procès, comme à la psy, comme à son officier de probation. Pourquoi diable fallait-il qu’il pose cette stupide question, qu’il le pousse à se sentir obliger de lui apporter les preuves de la relative moralité de ses parties de jambes en l’air…

Mais ils n’atteignent pas le lieu de perdition que le pianiste avait à l’esprit. Et Seamus, tout agacé qu’il est par le changement de programme, il aurait préféré qu’ils arrivent à bon port. La camionnette qui vient de leur barrer la route, elle ne présage rien de bon. Rien du tout. Pas plus que les deux types qui en sortent à vive allure. Et si l’idée de proférer une insulte à l’attention de l’excentrique trop imprudent à ses côtés lui effleure l’esprit, il concentre plutôt son attention sur les intrus. Ils sont jeunes, ils n’en sont probablement pas à leur première sortie pour autant. La trentaine peut être, latino, des gars de la rue attirés par l’exubérant véhicule dans lequel ils sont assis. Et il s’en veut, le quinquagénaire, autant qu’il en veut au pianiste pour sa conduite. Ils les suivent probablement depuis un moment et il aurait dû y prêter attention. Mais non, il fallait qu’il pose cette stupide question, qu’il s’inquiète de la réponse et que cette dernière l’accapare tout à fait.

Et il n’a que le temps de lâcher un juron, Seamus, que celui qui se précipitait côté conducteur a déjà saisi son employeur du soir par le col avec la ferme intention de le tirer hors de son siège. Alors il se retourne, il pose un genou là où il était assis pour mieux se pencher par-dessus le pianiste et empoigner le blouson du latino comme il peut. La main qui cherchait à l’attraper lui se referme dans le vide quelque part derrière lui. Il n’est pas d’humeur à faire des sentiment, l’irlandais, ainsi il n’a aucun remord à affermir sa prise pour tirer un coup sec vers le bas et écraser le nez de ce premier gamin sur la portière. Sauf qu’il a passé l’âge de ce genre d’acrobaties, ou bien a il simplement oublié de travailler autre chose que la force de ses poings, une toute petite chose comme la souplesse, ou l’agilité. Et s’il prie pour que le dernier ne soit pas armé, c’est qu’il sait déjà que le temps qu’il se redresse, qu’il laisse respirer le brun sur lequel il s’est presque couché pour lui sauver la mise, l’autre aura trois fois le temps de lui plomber le dos s’il en a les moyens. Et il n’a que le temps de se redresser assez pour se tenir à genou sur le siège, amorcer un demi-tour, qu’un bras sous son menton termine de le faire basculer en arrière. Foutu bagnole, foutu concertiste, foutu gosses, foutu job. La liste serait longue mais Seamus, il la chasse de ses pensées pour agripper l’avant-bras comme il peut. Il fixe l’excentrique en silence, espérant un peu d’aide, ironie du sort.



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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus EmptyMer 19 Juin - 19:54

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Il tique et, aussitôt, son sourire s'évapore entièrement – définitivement. Dorian prend sur lui, jure entre ses dents, guettant l'assaut qui se dessine, qui prend en ampleur et qui s'abat violemment contre son col. Les mains tirent, essaient à le traîner mais les bras du gamin manquent d'un peu de force, assez pour qu'il parvienne presque à s'en défaire. Presque cela-dit, c'était sans compter le corps de Seamus qui s'impose, qui force un peu contre lui – ce à quoi il grimace, davantage quand il entend l'impact contre la carrosserie. Il sursaute sur l'instant, prit de court par ce qui vient tout juste d'arriver, récupérant sa respiration légèrement coupée par l'aide que l'autre est venue lui donner. Il jure à nouveau, laisse son accent faire le reste, trahir un certain énervement. Et s'il pensait que l'autre s'abstiendrait de faire l'idiot, il surestime son instinct de survie. La colère au bord des lèvres, le regard un peu plus noir, il voit les choses se dessiner autrement, son aîné entraîné en arrière. Et le temps court, les secondes s'accélèrent et ralentissent à la fois. Le paradoxe le plus total qui s'immisce en lui et perd la notion du temps qu'il aurait pu s'en faire. Il hésite un instant mais s'anime, enfin. La portière s'ouvre, frappe de plein fouet contre les traits de celui qui allait pour se relever – son couteau tombant à sa suite. Il ne réfléchit pas, le récupère pour s'en relever, faire le tour de ce bijou qu'ils ont osé attaquer. On ne touche pas à ce qui lui appartient, on ne vient pas se frotter d'un peu trop près de ce à quoi il tient. Il s'approche, s'avance, ce sourire mauvais d'accroché le long des lèvres. Des mois qu'il ne s'est pas retrouvé dans une telle situation, des mois qu'il n'a pas eu à puiser au fond de lui pour ne pas totalement sombrer dans ce qu'il n'est pas – cette noirceur autrefois inexistence. Mais ses travers l'ont traîné jusque-là, ses propres vices ; en soit, ses propres choix, bien que ce soir, cette fois-là en tout cas, ne soit pas de son fait. Les pas parviennent à faire reculer, à apaiser un peu la prise sur son garde du corps qu'il ne tient pas à voir déjà abîmé. Ils viennent de se mettre d'accord, ce serait dommage que les choses ne se fassent pas pour un mauvais tour qui se cachait dans le décor. « Je ne suis pas sûr que ton petit-ami puisse venir t'aider. » Il le dit, paisiblement. Il le dit tout en avançant, et il toise, jauge le regard ; il tient à le garder concentrer sur lui comme par plaisir de voir cette légère once de détresse. Ils se sont loupés, comme des bleus. Ils se sont loupés parce qu'il n'imaginait pas que ces deux-là puissent répliquer. Et pourtant, malgré son entraînement léger, Dorian y fait face du mieux qu'il peut. Certes, il ne vaudra pas Seamus dans ce qu'il pourrait entreprendre mais il pourrait au moins l'aider. Rien que l'aider à s'en défaire, retrouver quelques bons filets d'air.

Et c'est un fait, le gamin s'en défait, le pousse même avant que Dorian n'ait eu le temps de s'élancer, couteau en main, la volonté de lui faire peur – pire, de le blesser. Et il aurait pu y arriver si ce n'était pas vers lui que Seamus avait été poussé. Parce qu'il sent la légère pression s'exercer, Dorian s'en recule aussitôt, primant sur ses bons réflexes tout de même – bien que ce soir pas assez rapides. Un peu de sang, rien de bien méchant mais le mal est tout de même fait. Derrière lui, le gamin s'est reculé, mains levées comme prêt à s'attendre au pire. Pire qui ne vient pas, le pianiste s'assurant de ne pas l'avoir blessé complètement. C'est un échec total, une situation des plus cocasses qui, néanmoins, permet au gosse de récupérer son copain et de rejoindre leur camionnette. Le crissement des pneus alarme l'esprit, Wrynn s'en retourne instinctivement mais finalement trop tard. Une seconde de réflexion, les idées qui essaient de se ranger, il soupire, essaie à s'apaiser, jetant finalement le couteau dans la corvette pour en revenir à celui qu'il a traîné jusque-là – et heureusement, d'ailleurs. « Je... hm... Il ne trouve pas encore ses mots, guette surtout la blessure qu'il vient de lui infliger. Il n'est pas à l'agonie, ne semble même pas y porter un grand intérêt mais pour une âme comme celle de Dorian, c'est important – grave pour dire vrai. Je ne voulais pas... » Il fronce un peu les sourcils, n'osant pas tellement s'approcher de Seamus par peur d'une réaction quant à cet accident. Oublié le sourire habituel, cette assurance défiant toute concurrence – il se fait plus sérieux qu'il n'aurait pu l'être, touché d'une légère once de culpabilité se faisant tout de même bien nette. 
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"Oh sinnerman, where you gonna run to? Sinnerman, where you gonna run to? All along dem day Well I run to the rock, please hide me I run to the rock, please hide me I run to the rock, please hide me All along dem day But the rock cried out, I can't hide you The rock cried out, I ain't gonna hide you All along dem day So I ran to the devil, he was waitin' Ran to the devil, he was waitin' All on that day I cried - Power! Power! (@lucifer version; sinnerman // beerus)
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Seamus O'Maony

Seamus O'Maony

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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus EmptyJeu 20 Juin - 0:04


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Hellcome in troubles

Feat. Dorian


Foutue question. Tout est de la faute de cette foutue question. Foutue bagnole aussi, s’il en revient à sa longue liste des choses qui ont fait déraper cette soirée, foutue bagnole dont l’autre parvient à le tirer à force de persévérance. C’est qu’il est trop occupé à tenter de lui faire lâcher prise, à chercher un peu d’air et tirant sur ce bras qui l’etouffe, Seamus, pour avoir cherché à se retenir à quelque chose. Il voulait grimper dedans en enjambant la portière ? Il est en sortit en passant par-dessus, avec seulement beaucoup moins de classe et d’élégance qu’un James Dean de cinéma. Et s’il est vaguement conscient des déplacements du pianiste, il a cessé d’espérer son aide pour autant, tentant d’assener un coup de coude dans les cotes de l’enfoiré qui étrangement semble desserrer un peu sa prise bien qu’il ai esquivé son coude d’un déhanché habile. Foutu gosse, foutue jeunesse qu’il n’a plus. Et S’il comprend ce qui a provoqué le court instant de faiblesse de la part du latino en relevant les yeux vers le brun qui s’avance comme un cow-boy avec sa tirade provocatrice, il est déjà persuadé que tout ceci va mal finir. Un mouvement du poignet du concertiste et il reconnait le reflet du maigre éclairage public sur une lame. « Rangez…ça » qu’il s’empresse de prévenir en tentant à nouveau de se défaire seul de son adversaire avant que l’autre fou n’aggrave les choses. Puis vient la poussée, sèche dans son dos comme le bras qui l’étouffait disparait. Le plongeons en avant, emporté par cet élan imprévu.

Bordel. Les yeux brièvement clos, l’irlandais, il fait le compte des fois où il aurait pu y passer, quand il était encore derrière les barreaux. Il reconnait la douleur et il s’y voit déjà. Avoir survécu à tout ça pour finir planté par un pianiste maladroit en plein Chicago, pour une bagnole de collection et un mauvais cheque de paye. Et pourtant, il est toujours en vie. Il rouvre les yeux sans mal en entendant la camionnette tousser son mauvais gasoil et s’éloigner. Alors, dans un reflexe somme toute bien humain, il porte sa paume là où est persuadé de trouver une plaie, le quinquagénaire, et il n’est pas déçu quand il la décolle de ses cotes pour la ramener à hauteurs d’yeux. Le virtuose tente quelques excuses mais il n’y prête pas attention. Si la balafre n’est pas de celles qui aurait pu le mettre ko, ou pire, celle qu’l lui a laissé quelque part au niveau de son orgueil est bien plus douloureuse. Et comme l’autre en termine, lui il explose. Il levant un index  pour le faire taire, sans oser lui adresser un regard de peur de finir de perdre ses nerfs, il perd la patience qui lui restait. Et malgré qu’il pensait sincèrement tout ce qu’il a pu dire tantôt, malgré qu’il ai éprouvé un certain respect pour les manières de l’excentrique qui l’a embauché, il n’a plus la moindre retenue dans les propos qu’il emploi.
« La ferme !  Je me contrefou de ce que vous aviez l’intention de faire avec ça. De toute évidence… si vos doigts font des miracles avec les touches d’un piano, ils ne savent pas manier les armes blanches. Alors par pitié, la ferme. » Il n’est pas agressif, il est simplement hors de lui. Rien, absolument rien ne va dans cette histoire. Et quand il charge finalement le brun ce n’est pas pour le frapper mais bel et bien pour lui remettre les idées en place en  mettant quelques détails au point. « Et vous voulez me payer pour que je veille sur vous ? Et vous… Haha ! » Qu’il s’exclame dans un fou rire nerveux soudainement incontrôlable comme, de la main qui tenait ses cotes, un doigt s’est engouffré dans un trou béant dans son blouson, interrompant son élan. « C’est pas vrai….Vous pouviez même pas viser à coté hein ? » Et s’il esquisse quelques pas en arrière, c’est pour mieux venir s’appuyer au capot de la voiture, s’y asseyant presque. D’une main encore moite de son propre sang, il vient s’essuyer le visage en soupirant pour tenter de retrouver un peu de calme. Ses émotions jouent au yoyo et il n’aime pas ça, le quinquagénaire. Pas plus qu’il n’apprécie d’avoir à rapiécer le cuir légué par son paternel. Pourtant c’est cette même idée qui  a brisé sa rage et les reproches qu’il adressait au pianiste. « Ok… » qu’il finit par reprendre dans un nouveau soupire, le regard rivé à ce trou dans le vêtement, le premier qu’il y fait lui quand son père l’avait déjà bien amoché avant lui. «  Va falloir qu’on reparle du salaire annoncé par vot’ manager, mais soit ! Je le ferais, parce que j’ai serré cette putain de main, voyez ? Question d’honneur ! Mais putain ! Ne me refaites jamais … JAMAIS… le coup du cow-boy ! » Le cuir, il en verra d’autre. Il s’en veut simplement de l’avoir entrainé de cette façon, pour un cheque ordinaire. Son orgueil, il a vu pire. Mais son honneur… c’est peut-être la seule chose à sauver. Quoi qu’il commence à se demander s’il ne devrait pas songer à parer au plus urgent. « Je survivrais, ne flippez pas pour vot’ réputation. Mais on sait pas où elle avait trainé, sa lame. C’est que, c’est con, mais j’voudrai spas crever bêtement, voyez… » Il est presque blasé, Seamus, en prononçant ces paroles. Comme resigné. Lâchant un dernier soupire en déboutonnant sa chemise pour vérifier l’ampleur des dégâts. « Et je vais avoir droit à quelques points… probablement… » Foutue bagnole. Foutu empoté excentrique.

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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus EmptyVen 21 Juin - 1:18

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Il guette mais la présence à laquelle il essaie de s'adresser l'empêche de poursuivre. La main se lève, le doigt se tend. Il se tait sur l'instant. L'homme aux mile et une paroles parvient à la fermer instinctivement. Il fronce un peu les sourcils mais n'insiste pas, non, pas cette fois. Le sang qui s'écoule le long de la main de Seamus, il est de son fait et ça l'affecte, force est de l'avouer. Lui qui pensait bien faire vient de tout aggraver, il n'a rien vu venir – pas tellement habitué. « La ferme ! Je me contrefous de ce que vous aviez l’intention de faire avec ça. De toute évidence… si vos doigts font des miracles avec les touches d’un piano, ils ne savent pas manier les armes blanches. Alors par pitié, la ferme. » Ça a le mérite d'être clair, et il inscrit même cette demande dans sa tête. Les lèvres de Dorian se closent aussitôt mais le regard ne quitte pas les lueurs rouges qui traînent sur les mains et la chemise. L'espace d'une seconde, il réfléchit, cherche de ses propres mains à lui son téléphone. Il fouille les poches, parvient à trouver l'objet en question sur lequel il pianote. Mais la silhouette s'élance, s'avance. Elle lui revient, le fait presque sursauter – tout autant que le rire qui brave le silence, le crève. « Et vous voulez me payer pour que je veille sur vous ? Et vous… Haha ! » Les sourcils se froncent plus encore, l'incompréhension se pare sur ses traits. Dorian se tait mais n'en pense pas moi, ce n'est pas la tête qu'il a touché pourtant ; parce qu'il lui paraît fou, se met à rire et s'arrête tout à coup. « C’est pas vrai… Vous pouviez même pas viser à coté hein ? » Un bref regard sur ce qu'il contemple, ce cuir vieillot qui abordent sûrement plus de cicatrices que l'homme qui le porte, ça avant qu'une réponse à son premier message ne soit reçue. Ah, il l'aurait parier – bien-sûr qu'Elizabeth commencerait à s'inquiéter. Il continue, essaie de trouver une solution tandis que Seamus s'anime à nouveau, rejoignant le capot de la corvette sur lequel il s'appuie. Il jure presque mais se concentre d'abord sur les messages, sur une alternative à cette soirée des plus compliquées. Pour son arcade, il aurait pu improviser mais pour l'entaille qu'il vient d'infliger, la partie se fait plus rude. « Ok… Va falloir qu’on reparle du salaire annoncé par vot’ manager, mais soit ! Je le ferais, parce que j’ai serré cette putain de main, voyez ? Question d’honneur ! Mais putain ! Ne me refaites jamais… JAMAIS… le coup du cow-boy ! » Il acquiesce seulement, continue sur sa lancée. Tant pis, il lui faut improviser – Phoenix, cet espèce de drogué aux connaissances tout de même dispersées. Heureusement que ce sale con est encore réveillé. « Je survivrais, ne flippez pas pour vot’ réputation. Mais on sait pas où elle avait traîné, sa lame. C’est que, c’est con, mais j’voudrais pas crever bêtement, voyez… Et je vais avoir droit à quelques points… probablement… »

Le téléphone est rangé, le pianiste redressé. Il revient, laisse une légère tape se frayer un chemin jusqu'à l'épaule de son aîné. « Vous en faites pas, on est parti. » Il l'invite à rejoindre la corvette, le côté passager. Il l'invite à le suivre dans de nouvelles péripéties sans réellement lui demander son avis mais c'est le moindre qu'il puisse faire pour réparer ce qu'il lui a infligé. Il insiste, le force presque à se joindre à lui dans la voiture avant de démarrer – non sans laisser un coup d’œil à sa portière amochée, un soupire s'extirpant d'entre ses lèvres. « Je n'aime pas devoir des faveurs mais je n'ai pas tellement le choix. Je vous emmène vous faire rafistoler, ne m'en voulez pas par contre de ne pas avoir choisi l'hôpital. » Autant qu'il sache, autant qu'il lui dise avant qu'il ne se rende compte que la route empruntée ne mène pas au CMC. Ce serait chercher les ennuis, se risquer sur des ragots et des curiosités qu'il ne tient pas à gérer – d'autant qu'une âme s'affaire dans ces couloirs qu'il ne peut pas fouler, ou plutôt qu'il ne souhaite pas encore fouler. Qui sait l'ombre qu'il pourrait y croiser, le hasard peut-être une vraie pourriture quand il parvient à se décider sur les tortures à infliger. Et s'il se met à craindre toutes les éventualités que le monde cache encore, ils parviennent tout de même jusqu'au domicile renseigné. Dorian ose un regard sur les alentours, tique un peu au pittoresque qui s'étend en faisant son petit tour. Si on lui avait dit qu'il rejoindrait à cette heure-là les bas quartiers, Wrynn aurait sûrement rigolé. « Faites votre timide, venez. » Il s'impatiente un peu, la boule au ventre que d'imaginer la plaie s'infecter, être pire qu'elle ne semblait l'être quand il a pu regarder. Quelques coups sur la porte trouvée, Dorian prend sur lui pour ne pas faire demi-tour, revenir sur sa décision d'éviter l’hôpital – et si ce foutu drogué l'avait emmené dans un piège bêtement orchestré ? Ce serait de paire avec cette soirée bien mouvementée, plus qu'elle ne l'aurait dû dans un temps premier. Mais la petite silhouette qui ouvre la porte lui arrache un sourire. Du haut de son mètre quatre-vingt onze, Dorian ne peut s'empêcher de s'apaiser. « Hello. L'accent britannique bien retrouvé, un peu moins de crainte dans les syllabes qu'il vient énoncer. Phoenix m'envoie pour un service. » Et c'est là-dessus qu'il s'écarte un peu, laissant le regard de la jeune femme pouvoir se poser sur l'homme qui se tient à ses côtés, principalement sur la blessure qu'ils ont à s'occuper. 
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Seamus O'Maony

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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus EmptyVen 21 Juin - 21:33


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Si un bref instant il aurait presque regretté de s’être laissé emporter, d’avoir prononcé quelques mots qu’on ne réserve habituellement pas à son employeur à moins de vouloir claquer la porte, ces regrets le quittent tout à fait devant l’attitude du pianiste. Et quand la main heurte son épaule, il ne peut que soupirer, Seamus, laissant sa tête retomber mollement en arrière pour porter le regard sur le ciel sans étoile au-dessus de la ville. Vraiment ? Fallait-il vraiment que le premier job réglo qu’il trouve soit celui-ci ? Qu’il tombe sur ce type-là ?  Et s’il remerciait le ciel en début de soirée pour une telle opportunité, il voudrait lui adresser un message bien moins sympathique à présent. Nouveau soupire, le regard redescendant à présent à ses pieds. Et s’il finit par se laisser convaincre, s’il s’apprête à suivre l’autre fou une fois de plus, il prend le temps de fouiller ses poches avant de remonter dans cette maudite voiture.  Il en tire la dose de nicotine dont il a le plus grand besoin en cet instant, et une fois la clope au coin des lèvres, il prend le temps de l’allumer et d’en savourer la première bouffée avant de plonger dans cette nouvelle aventure. Parce que comme il reprend, le virtuose, comme il explique ce qu’il a en tête, le quinquagénaire a déjà compris qu’il n’est pas au bout de ses peines. Et il le fixe bouche bée, les yeux écarquillés de surprise en l’entendant sous-entendre avoir d’autres choix que les classiques urgences de l’hôpital le plus proche dans ce genre de situations. Il en est certain, Seamus, même Keith Richards n’a pas ce genre de contact dans son répertoire. Une rock-star ? Il est bien pire que ça, le pianiste. Et relevant le bras qu’il avait posé à la portière, il tire un peu plus sur sa cigarette avant de commenter dans un ricanement nerveux. « Drôle de monde où les pianistes ont ce genre de contacts …» Mais il se reprend vite. La plaie n’est pas profonde, mais ricaner de la sorte lui fait suffisamment mal pour lui en passer l’envie. Oui, il est surpris de ce revirement de situation, mais puisqu’il devine que l’excentrique veut éviter un mauvais coup de pub, il ne proteste pas.

Et comme les rues défilent, comme un second mégot est jeté dans le caniveau, comme ils semblent finalement arriver à destination, il commence à regretter d’avoir accepté cette nouvelle excentricité. Son timide ? Oh il n’est pas timide, Seamus, il se demande simplement à quelle sauce il va se faire cuisiner cette fois ci. Et quand il se resigne à rejoindre le brun devant la porte, quand celui-ci y frappe, il est saisi d’une angoisse soudaine.
« Dites… vous allez pas me faire recoudre par un veto de combats de chiens clandestins tout de même ?  Parce qu’à ce compte, j’préfère autant acheter une boite de strip dans une pharmacie et me gaver d’antibiotiques, voyez… » Mais la porte finit par s’entrebâiller avant qu’il n’ai sa réponse et, de peur de vexer le petit brin de femme qui y apparait ne sachant si elle sera son bourreau, il se force à afficher un sourire forcé maladroit. Il lui adresse un bref salut de la main avant d’écarter le pan de son blouson pour laisser voir le trou dans sa chemise où son sang a déjà laissé une belle auréole. « Hey ! » qu’il dit simplement, une pointe de honte dans la voix. Nouveau regard au ciel. Tout sauf un veto, un peu de pitié bordel !


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Taylor M. Obrien

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MessageSujet: Re: hellcome in troubles | seamus   hellcome in troubles | seamus EmptyMar 25 Juin - 17:10

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Hellcome in troubles
 




Assise sur le bord de mon lit, affublée de mon pyjama XXL et troué, je m’énerve sur mon téléphone tactile où mes doigts pianotent furieusement.
J’vais me l’faire. Sur la vie de tout c’que j’ai que j’vais m’le faire ce sale petit con. C’est à se demander s’il n’a pas replongé dans la drogue pour avoir des idées aussi connes que celle de m’envoyer ses deux potes à la con jusqu’à chez moi, à cette heure là en plus. Je maudis plus que jamais Phoenix. Lui et ses mauvaises idées lancées comme ça, sur le tas, sans se soucier un seul instant de ce qui pourrait découler derrière et surtout, sans se demander si moi j’ai envie de l’aider.
Et pourquoi j’peux pas vraiment dire non ? Parce que ce sale con m’a trop souvent tiré du mauvais pas pour que j’puisse me permettre de l’envoyer se faire foutre. Même si c’est déjà fait mais, il sait qu’au final, j’vais le faire son truc. J’sais même pas pourquoi il me les envoie, d’ailleurs. Certainement une plaie, un truc stupide puisqu’il est question de ne pas vouloir aller à l’hosto.
‘Chier.

En d’autres circonstances, je me serais affolé de ranger un minimum l’appartement, d’y remettre un peu d’ordre - même si c’est pas tant le bordel que ça – mais j’ai tellement les nerfs que j’m’en fou, continuant de tourner en rond dans ma piaule. Et si ces types étaient complètement tarés ? Je n’sais pas qui ils sont, d’où ils viennent et j’ai suffisamment fréquenté Phoenix pour savoir que ses « potes » sont pas toujours ceux avec qui on s’tape des p’tits LU autour d’un thé. Et nous sommes tous les deux bien placés pour savoir que les riches sont parfois la pire des raclures. Et c’est pour toutes ces raisons que je n’me sens pas à l’aise, ni en sécurité. Sadie n’est pas là – heureusement, j’sais pas comment j’lui aurai expliqué le bordel à venir – et être toute seule me fout la boule au ventre. Traumatisée des fous furieux, de ceux venu pour me menacer, je me mets à genoux et glisse mon bras sous mon lit. Je tâtonne sur le sol légèrement poussiéreux et agrippe le manche en bois de ma bâte de baseball.
Si un de ces connards s’avisent à faire un geste de trop, j’leur balance la puissance des Leprechaun dans la gueule ou les parties génitales. Mieux, dans le foie…

« ‘tain d’bordel de… » Quelques coups à la porte, je sursaute, me cogne le crâne contre le bord du lit. Les deux paumes plaquées sur l’endroit qui fait mal, je prends un instant pour serrer les dents et ne pas envoyer tout voler. Je râle, rumine, constate que j’ai même pas eu le temps d’me changer mais, au fond, j’m’en contre fou. Je dépose la bâte dans le coin du couloir, près de la porte d’entrée d’où j’entends une voix rauque et masculine et ouvre cette dernière, boule au ventre.

« Hello. Phoenix m'envoie pour un service.
- J’suis au courant.
- Hey. Deux types. Un gringalet qui semble précieux et chier dans des chiottes en or et l’autre, qui écarte sa veste pour laisser entrevoir une auréole sombre sur son tissu, qui ressemble à … J’sais pas, il m’inspire l’ours. Peut-être parce qu’il a cette voix qui vous donne l’impression que des cailloux dégringolent de la gorge et qu’il a un visage renfrogné malgré le sourire bancal qu’il me sert. Je lève les yeux au ciel, relâche légèrement la pression et m’écarte du pas de la porte avant de leur faire un signe de tête.
- Asseyez-vous dans l’salon et ne touchez à rien. Surtout l’autre là, le plus fin et le mieux coiffé. J’sais pas pourquoi, j’aime pas sa gueule de fouine. C’est un jugement hâtif mais j’m’en fous, j’suis saoulée. Je prend la bâte de baseball et les rejoint dans le salon, constatant quelques regards sur l’arme improvisée que je tiens. J’hausse les épaules. Ouais bah désolée mais j’vous connais pas. On sait jamais. » Pas que j’aurai pu faire grand-chose face au cure dent et au molosse mais bon, on n’pourra pas dire que j’ai pas essayé si jamais. Je dépose « l’arme » et viens m’assoir sur la table basse après avoir choper un gel désinfectant que je laisse un peu partout dans la barraque, que je rapproche de Mr Bear. Je finis de frotter mes mains avec le gel avant de soulever en douceur le pan de chemise.

« Vous vous êtes fait ça comment ? Je marque une pause avant de regarder le type face à moi. Va falloir enlever votre veste et votre chemise, j’arrive pas à avoir la plaie correctement. »
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