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Sujet: deep down | taylor Mar 18 Juin - 23:50
deep down... you know you're a monster and that you belong in hell where you would torture yourself with that truth for eternity. Cause no matter what you tell yourself you can't outrun what you've done or you trully are. (@lucifer ; S03EP24 // beerus)
deep down
● taylor & leo ●
Les mains tremblent un peu alors que dans sa tête se joue à nouveau sa rencontre avec Stevie. Il y pense, essaie de se souvenir des moindres mots énoncés, des moindres promesses faites malgré ce que ça pourrait engendrer. Il doit en parler à Daniel, il doit essayer de faire valoir ses propres idées – il n'avait pas le choix que de s'enfoncer dans cette histoire. Abraham est allé trop loin dans son implication pour ces hommes-là et si le seul moyen de l'empêcher de faire davantage est de participer à son arrestation, il le fera. Il s'en convainc, essaie de défaire la culpabilité qu'il porte sur ses épaules. Et c'est exactement pour ça qu'il brave la Cité des Vents, qu'il brave les ruelles par manque de taxi libre. Leo rumine, quelques rafales légères frappant son visage pour lui rappeler que le monde qu'il foule est bien la réalité. Dommage. Tout aurait été plus simple si ça n'avait été qu'un rêve, qu'une illusion bien travaillée ; que Dieu lui soit témoin qu'il aurait préféré. Qu'il soit également témoin qu'il le fait pour son bien. Un soupire, le manteau se resserre sur sa taille, l'époux Mills presse le pas, sentant son cœur pourrir un peu plus à mesure qu'il approche, qu'il s'apprête à faire entendre ce qu'il a choisi de faire. Il lui faut ses conseils à elle, sa manière de voir les choses. Il faut qu'elle lui en foute une, qu'elle le recadre. Il doit avoir un avis extérieur sur la question, il doit essayer de faire entendre également que cette solution est la meilleure. Mais plus les questions se posent dans sa tête, celles auxquelles il s'imagine devoir répondre, plus le doute s'installe. Il hante, ronge, creuse un peu plus le vide qu'il a reformé. Lui qui commençait à aller mieux vient de replonger. Il grimace alors, tousse un peu tant le stresse lui serre la gorge – mais il tient bon, continue sur sa route jusqu'à ce qu'il parvienne enfin à arrêter un véhicule pour le conduire. Le temps s'amenuise, ses réflexions n'auront pas assez de secondes pour le torturer. Dix minutes seulement pour essayer de penser convenablement. Dix minutes seulement pour essayer de constituer son plaidoyer au cas où les choses seraient pires pour Taylor que ce qu'il imagine. Mais, en vérité, il sait déjà qu'elle ne viendra pas le juger. Elle est l'épaule stable à laquelle se raccrocher, le pilier de son âme quand son petit monde est en danger. Elle ne remettra pas en doute sa volonté de bien faire, non, elle lui fera peut-être seulement comprendre que d'autres moyens auraient pu être envisageables... et elle n'aurait pas tord en soit. Taylor, il faut l'avouer, ne se trompe que trop rarement. Et il va devoir encaisser certains de ses mots quand il sera arrivé – ce qui ne tarde pas à être le cas, délaissé devant l'immeuble en question après qu'il ait payé.
Une moue triste, un peu fatiguée. C'est loin du désastre qu'il a d'ors et déjà pu être mais ça contraste tout de même avec son sourire ordinaire, cette joie de vivre retrouvée – celle qui s'est renforcée dès lors qu'il s'est mit à porter cette bague qui habille son doigts. Celle qui, avec sa main, frappe délicatement la porte d'entrée. Une seconde, peut-être – bon, en vérité une dizaine avant qu'elle ne vienne ouvrir, portée par ses petites jambes qui ne permettent pas tellement de grands pas. Ce qu'il ne dira pas, l'envie de se faire frapper n'étant pas là. « Porteur de mauvaises nouvelles, bonsoiiir. » Il en plaisante même si le cœur n'y est pas, l'enserrant brièvement avant de s'engouffrer dans les nouveaux quartiers du boudin qu'il est venu déranger. « Toujours pas de photo de moi pour t'aider à t'endormir ? » Il arpente l'appartement, suit les directives de Taylor pour s'installer, défaire son manteau en même temps. Torturé, il aborde tout de même son éternel sourire, celui qui rappelle que la lumière l'a tout de même bien abandonné – lui, le cœur innocent mais malmené. « Je suis désolé de venir te saouler avec mes conneries, je sais que tu dois avoir plus sérieux à gérer... » Il n'insiste pas, sait qu'elle prendra très au sérieux la situation dans laquelle il se trouve mais, vraiment, ça l'embête de devoir la traîner là-dedans. Taylor en a déjà trop vu, trop vécu. Taylor a déjà encaissé trop de maux pour qu'il puisse se permettre de partager ceux qui hantent son dos – et pourtant.
Taylor M. Obrien
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Sujet: Re: deep down | taylor Dim 7 Juil - 12:48
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Sujet: Re: deep down | taylor Mar 9 Juil - 21:01
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Elle a cet aura qui l'apaise, Taylor. Il perd un instant son regard sur elle et, l'espace de quelques secondes, il en oublie sa douleur et ses tourments. Un maigre sourire inscrit le long des lèvres, le réconfort de sa proximité opère sans qu'il n'ait à s'y concentrer. Leo s'y abandonne avec volonté, pleinement de son plein gré, tout lui semble bien moins terrifiant qu'au cours du trajet. Que ce soit par ses conneries débitées ou cette jovialité qu'il parvient à lui trouver, elle a toujours été l'un des seuls pilier à pouvoir le retenir, l'empêcher de tomber. Elle est la façade solide, les remparts tenaces qui le tiennent dans la réalité plutôt qu'à la merci de ses sens névrosés, fatigués, apeurés. La jeune femme parvient finalement à lui rappeler qui il était, qui il aurait dû être si tous ses malheurs n'étaient pas tombés, écrasés sur lui comme dans l'espoir de pleinement le briser. Ils ont failli – parce qu'elle est là, et il sait qu'elle le restera. « Et alors ? Même si j’avais des emmerdes, j’espère bien que tu ramènerais ton cul quand même. On s’entraide, on l’fait toujours. » Un maigre sourire pour répondre à ces mots, une moue un peu triste de ne pas avoir pu faire autrement mais elle a raison, si lui est capable de braver tout Chicago pour trouver ne serait-ce qu'un homme s'en étant prit à elle, il se doute que la belle lui rendrait aisément la pareille. « Café ? Bière ? » Il acquiesce pour le second, ne crachera pas dessus vu ce qu'il vient annoncer, vu ce qu'il vient confier. Trahison à son sang, à sa chair – Leo vient avec des nouvelles loin d'être belles et claires. Aussi, il soupire un peu quand Taylor échappe au séjour, s'enfonce dans la cuisine pour récupérer les boissons. Il lui faut une seconde, une demi-seconde même, à peine, pour pouvoir pleinement réfléchir, trouver les mots qu'il pourrait dire. Tout s'emmêle dans sa tête, chaos innommable que sa culpabilité et sa honte montent de concert. Les bouteilles sont amenées et, en moins de temps qu'il ne lui aurait fallu, Taylor est déjà installée, son regard inquiet posé sur lui comme craignant quelques nouvelles atrocités. Mais rien n'est encore fait, seuls des mots ont été échangés. Il pourrait lui faire savoir qu'aucun procès ne commencera d'ici peu, que personne ne lui en veut. Il pourrait tenter de la rassurer mais, pour la première fois depuis longtemps, Leo n'en possède pas le courage adéquate. Il est fatigué, finalement. Trop lassé de ce monde qui continue à le corrompre, à l'étouffer. « Bon racontes moi en détails ton histoire, là. Ça va quand même ? » Il réprime un petit rire, s'en cache un peu en s’emparant de la bouteille en verre. Une gorgée, une deuxième avant que le dos ne rejoigne le dossier du canapé, avant que son regard ne revienne au sien pour le croiser. Et comme réponse à ça, il ne fait que hausser mollement les épaules – parce qu'il ne sait pas. Leo n'y réfléchit pas, pas de la bonne manière en tout cas.
« Je n'l'ai pas dit à Daniel encore. Je veux pas le brusquer avec mon initiative sûrement stupide. J'en sais rien... Il marque une pause, soupire avant que ses prunelles claires ne rejoignent un coin de la pièce encore plongé dans une maigre obscurité ; comme souvent, ce sont les traits de Claudia qu'il croit déceler. Il a une collègue qui s'est fait blessée dans une intervention. Ils ont même tué son coéquipier. » Il essaie de mettre le contexte, il essaie d'amener les choses mais plus les paroles font sens, plus elles accusent Abraham avec un peu plus de sûreté. Il y était, finalement aussi pourri que ceux qui disaient pouvoir changer sa vie. « Et je crois avoir entendu Abraham en parler. Je crois qu'il y était, ce soir-là... Il était venu à la maison en disant qu'il fallait qu'il prenne un peu de recul quant à certaines choses alors qu'il cherchait seulement juste à se planquer... j'ai plus de nouvelles depuis. Déjà qu'après... un soupire, le courage qui se cherche au fond de sa gorge. Leo peine à le dire mais sait qu'il doit y faire face. Les mois ont passé, bien que la douleur reste, il doit la braver. Après l'enterrement, tout n'a pas été super simple. » Il esquisse un maigre sourire, quelque-chose de fissuré et triste à la fois. Il ne s'en cache pas, sait que l’honnêteté règne entre ces murs ; Leo ne lui ferait pas ça. « Bref... j'ai rencontré cette femme-là et je lui ai dit. » Et la bombe se lâche, délaissée là en quelques mots à peine. Il sait que ça ne servirait à rien que de retarder l'échéance de cette histoire. « Je lui ai dit pour Abraham car je sais rien des autres mais, sur l'instant, j'avais l'impression que c'était le mieux à faire... »
Taylor M. Obrien
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Sujet: Re: deep down | taylor Mer 17 Juil - 2:00
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Leo Mills
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Sujet: Re: deep down | taylor Sam 20 Juil - 23:45
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Le silence est lourd, cette fois. Les mots énoncés ont l'effet d'une douche froide sur le blond qui essaie à tenir le front. Mais le cœur s'alarme, gueule un peu plus. Il sait ce qu'il vient de faire, il sait tout ce que ça pourrait engendrer. L'âme ne lui pardonne pas, la bataille dans les tréfonds de son être est prenante, trop grosse pour qu'il puisse l'ignorer. Il a le cul entre deux chaises et ne parvient pas à mieux s'installer. « Ok… ; ok. Rien que dans la voix de la jeune femme, il devine que la situation n'est pas aisée non plus dans sa tête. Le fardeau qu'il porte, il n'aurait pas dû l'exposer. C'était une erreur que de venir la trouver, l'embarquer dans l'obscurité de sa connerie. Mais ils s'étaient promis l'honnêteté, Leo doit s'y tenir et c'est ce qu'il fait – malgré lui désormais. Un soupire, le cœur lourd qui continue à appuyer contre sa cage thoracique, contre ses poumons fatigués. L'air est nauséabond, un peu trop saturé. J’ai envie de te dire que oui, c’était la meilleure chose à faire parce que s’il a participé à un meurtre, que t’es au courant et que les flics apprennent que t’as rien dit, c’est pour ta gueule genre, t’es indirectement complice. » Il acquiesce, soupire discrètement. Les esprits essaient à trouver une parade à cette culpabilité. Les esprits essaient à se défaire de cette implication qu'il doit tout de même porter. Il s'offre une nouvelle gorgée de sa boisson, essaie à faire passer le nœud qui se force dans sa gorge. Non, il ne peut pas regretter d'être venu voir Taylor, cette amie-là, cette sœur ; ce petit bout de femme au caractère fort et au cœur trop grand. Il a besoin de ses mots, il a besoin de sa lumière. Il a besoin d'entendre que son choix, celui fait à la hâte, n'était pas celui qu'il aurait dû éviter. « Mais la vérité, c’est que j’sais pas. J’sais de quoi ces connards sont capables et s’ils apprennent que t’as fait tomber un de leur frère, ça va être la chasse à l’homme dans tout Chicago. » La bouteille se pose et les paumes de ses mains retrouvent ses traits. Taire les nombreux voix dans sa tête, défaire la culpabilité qui ronge et gangrène. Il s'y essaie mais n'y parvient pas, la douleur est là, conséquente et bien tenace. Il imagine désormais le pire, si les autres se sont tus, si Abraham est le seul à avoir parler, bien-sûr qu'ils lui rendront visite dès la nuit tombée – lorsque les rumeurs se seront amplifiées. « J’sais que j’t’aide pas, désolée. » Un maigre rire, là, mêlé à un soupire qui vient du cœur. « Et cette meuf elle t’a dit quoi ? Est-ce qu’elle peut au moins assurer ta sécurité ? Y a pas un truc avec la protection des témoins ou j’sais pas quoi, là ? » Les épaules se haussent tandis qu'il laisse son dos rejoindre le fond du canapé. Il a le regard dans le vide, les songes qui essaient à se ranger.
« Techniquement, j'ai déjà Daniel – ça me fait un flic à la maison. » Il ose un sourire mais l'efface rapidement, les conséquences lui revenant. Les pires scénarios se ravivent, imagés dans sa tête et n'alarmant que plus encore le palpitant. « Et j'me rends compte que, avec mes conneries, j'le mets en danger avec moi. J'suis bien comme gars hein... incroyable. » Un soupire, un énième soupire qui brave l'air du séjour tandis qu'il se redresse, attrapant sa bouteille au passage pour pratiquement la terminer. Il prend un instant pour essayer de respirer, un peu ailleurs, un peu paumé. Leo lutte contre lui-même pour ne pas céder à la peur, à la crainte face à cette situation des plus compliquées. Il aurait dû s'abstenir, se taire à jamais. L'âme lassée, le blond termine par s'affaler, venant délaisser sa tête sur les jambes de celle qu'il est venu trouver. Celle au réconfort nécessité. « Elle m'a juste dit qu'on devrait se revoir bientôt et faire les choses proprement cette fois, avec la possibilité d'une sécurité ouais mais faut que j'en parle à Danny quand même avant. J'peux pas lui cacher ça, pas maintenant. » Les yeux sont clos, la voix un peu exténuée. Ça le vide que de devoir tout gérer, toute cette affaire qu'il aurait voulu éviter. Leo a d'ors et déjà trop lourd à porter – et pourtant, rien ne l'empêchait de se raviser. C'est un fait. « J'en peux plus Tay. J'en peux plus d'Abraham, de ces conneries, de toutes ces histoires qui m'tombent sur la gueule quand j'veux juste... j'en sais rien, essayer de respirer tranquille rien qu'une putain de semaine. » La voix n'est même pas haussée, seulement usée. Il vient faire part du poids qui pèse encore sur son cœur, sur cet organe qui n'en peut plus d'essayer.
Taylor M. Obrien
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Sujet: Re: deep down | taylor Jeu 25 Juil - 0:43
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Sujet: Re: deep down | taylor Lun 29 Juil - 22:51
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La distance s’amoindrit, les doigts féminins rejoignant la crinière blonde. Il soupire légèrement, se laisse avoir par l'apaisement des gestes. Leo lutte depuis trop longtemps contre ce qu'il doit gérer, toute cette insanité. « J’sais. » Bien-sûr qu'elle sait, elle est l'une des rares personnes à l'entendre, à le comprendre – à voir tous les moyens qu'il met à sauver le monde plutôt que sa propre personne, fatiguée, trop exténuée. Il laisse un bref sourire s'installer, triste mais sincère, fermant les yeux quand l'étreinte contre sa peau s’affermit légèrement. Il n'aspire qu'à un peu plus de paix. « J’sais pas si tu te souviens de ma proposition de partir tous les deux… mais ça tient toujours. On peut partir un week-end ou une semaine loin de cette ville de merde. T’as le droit, toi aussi, de souffler. » Le droit, il le possède – la possibilité, en revanche, ne s'est jamais montrée. Il acquiesce alors, silencieux, prenant quelques secondes pour lui, pour essayer de faire un peu de ménage en ces songes – chose qu'il essaie d'ordinaire, en vain. « J’espère que ça va vite se régler ton truc… J’connais une meuf de l’anti-gang, j’sais pas si ça peut aider mais dis-moi si j’peux faire un truc. Bon, j’suis pas vraiment sûre qu’elle puisse faire quoi que ce soit, mais on n’sait jamais. » Un énième sourire, la main sur laquelle il reposait se presse un peu plus sur la jeune femme, lui laissant comprendre qu'il apprécie les issues qu'elle essaie à lui donner – mais rameuter encore de nouvelles âmes n'ira pas aider. Il l'imagine en tout cas, un peu ailleurs, craignant le pire en ce qui concerne tout ce qu'il vient de commencer avec Stevie. Le pire est encore à venir, les ombres se sont épaissies. « T’en fais pas, ça va s’arranger. Tu t’en sors toujours, c’est pas maintenant que ça changera. » Un rire, cette fois. Quelque-chose d'instinctif qui brave la gorge, les lèvres. Leo ne bouge pas, en tout cas, essayant de taire les mots qui lui viennent, la vérité que lui garde. Il ne s'en sort jamais, quoi qu'il fasse, quoi qu'il souhaite – les ennuis savent où se trouvent sa porte et n'hésitent pas à y frapper. « Et après ça, tu m’feras le plaisir de prendre des vacances avec Daniel, t’as même pas 40 piges que t’as déjà la ride du Lion. Et des cheveux blancs ! Mais bon ça, ça t’rajoute un potentiel sexyness de Daddy qui va tous les affoler. » Et la voilà qui vient instaurer un peu de son antidote, la sérénité. Elle demeure tremblante, encore un peu hésitante mais elle ose, s'avance pour prendre d'assaut quelques parties de son être. Leo respire – le croit sincèrement, en tout cas. Pour la première fois depuis sa sortie de cette église, depuis qu'il a choisit d'aider cette femme-là plutôt que de taire les secrets de son frère, Leo croit être sur le bon chemin.
« Dis pas des conneries t'veux, j'en ai déjà un de daddy, j'ai ce qu'il faut maintenant. » Un soubresaut, un sourire qui trahie l'amusement qu'il s'insuffle de ses mots. L'idée d'appeler Daniel ainsi lui traversant l'esprit, rien que pour la satisfaction de voir une quelconque surprise le long de ses traits – plus tard, peut-être, quand la tempête de ses nouvelles s’amenuisera. Une minute de silence, un calme plat qui prend et englobe. Leo s'y perd, muet pour l'instant. Un soupire de bien-être brave les lèvres, s'installe de sa part tandis qu'il reste à sa place, persuadé de pouvoir trouver un peu de répit en cette proximité. « Merci Tay... d'être toujours là quand j'fais de la merde. » Un rictus maigre mais sincère tandis que les traits se tournent, font face à ceux de la jeune femme qu'il est venu déranger par ses craintes et ses doutes. « Fais moi penser à te rémunérer pour tous ces soirs où j'te les brise avec mes conneries, ok ? Un petit mouvement de recul, comme craignant qu'elle ne le frappe en sachant qu'il connaît d'ors et déjà la réponse qu'elle pourrait avoir à ça. Ça ne la dérange pas, ça ne l'a jamais dérangé – bien au contraire. L'un est le pilier de l'autre et vice-versa. Et on va se le faire ce week-end, ça m'évitera de faire un chèque finalement pour tes services. »
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Sujet: Re: deep down | taylor
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