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Leo Mills

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MessageSujet: deep down | taylor   deep down | taylor EmptyMar 18 Juin - 23:50

deep down... you know you're a monster and that you belong in hell where you would torture yourself with that truth for eternity. Cause no matter what you tell yourself you can't outrun what you've done or you trully are. (@lucifer ; S03EP24 // beerus)
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● taylor & leo ●
 

  Les mains tremblent un peu alors que dans sa tête se joue à nouveau sa rencontre avec Stevie. Il y pense, essaie de se souvenir des moindres mots énoncés, des moindres promesses faites malgré ce que ça pourrait engendrer. Il doit en parler à Daniel, il doit essayer de faire valoir ses propres idées – il n'avait pas le choix que de s'enfoncer dans cette histoire. Abraham est allé trop loin dans son implication pour ces hommes-là et si le seul moyen de l'empêcher de faire davantage est de participer à son arrestation, il le fera. Il s'en convainc, essaie de défaire la culpabilité qu'il porte sur ses épaules. Et c'est exactement pour ça qu'il brave la Cité des Vents, qu'il brave les ruelles par manque de taxi libre. Leo rumine, quelques rafales légères frappant son visage pour lui rappeler que le monde qu'il foule est bien la réalité. Dommage. Tout aurait été plus simple si ça n'avait été qu'un rêve, qu'une illusion bien travaillée ; que Dieu lui soit témoin qu'il aurait préféré. Qu'il soit également témoin qu'il le fait pour son bien. Un soupire, le manteau se resserre sur sa taille, l'époux Mills presse le pas, sentant son cœur pourrir un peu plus à mesure qu'il approche, qu'il s'apprête à faire entendre ce qu'il a choisi de faire. Il lui faut ses conseils à elle, sa manière de voir les choses. Il faut qu'elle lui en foute une, qu'elle le recadre. Il doit avoir un avis extérieur sur la question, il doit essayer de faire entendre également que cette solution est la meilleure. Mais plus les questions se posent dans sa tête, celles auxquelles il s'imagine devoir répondre, plus le doute s'installe. Il hante, ronge, creuse un peu plus le vide qu'il a reformé. Lui qui commençait à aller mieux vient de replonger. Il grimace alors, tousse un peu tant le stresse lui serre la gorge – mais il tient bon, continue sur sa route jusqu'à ce qu'il parvienne enfin à arrêter un véhicule pour le conduire. Le temps s'amenuise, ses réflexions n'auront pas assez de secondes pour le torturer. Dix minutes seulement pour essayer de penser convenablement. Dix minutes seulement pour essayer de constituer son plaidoyer au cas où les choses seraient pires pour Taylor que ce qu'il imagine. Mais, en vérité, il sait déjà qu'elle ne viendra pas le juger. Elle est l'épaule stable à laquelle se raccrocher, le pilier de son âme quand son petit monde est en danger. Elle ne remettra pas en doute sa volonté de bien faire, non, elle lui fera peut-être seulement comprendre que d'autres moyens auraient pu être envisageables... et elle n'aurait pas tord en soit. Taylor, il faut l'avouer, ne se trompe que trop rarement. Et il va devoir encaisser certains de ses mots quand il sera arrivé – ce qui ne tarde pas à être le cas, délaissé devant l'immeuble en question après qu'il ait payé.

Une moue triste, un peu fatiguée. C'est loin du désastre qu'il a d'ors et déjà pu être mais ça contraste tout de même avec son sourire ordinaire, cette joie de vivre retrouvée – celle qui s'est renforcée dès lors qu'il s'est mit à porter cette bague qui habille son doigts. Celle qui, avec sa main, frappe délicatement la porte d'entrée. Une seconde, peut-être – bon, en vérité une dizaine avant qu'elle ne vienne ouvrir, portée par ses petites jambes qui ne permettent pas tellement de grands pas. Ce qu'il ne dira pas, l'envie de se faire frapper n'étant pas là. « Porteur de mauvaises nouvelles, bonsoiiir. » Il en plaisante même si le cœur n'y est pas, l'enserrant brièvement avant de s'engouffrer dans les nouveaux quartiers du boudin qu'il est venu déranger. « Toujours pas de photo de moi pour t'aider à t'endormir ? » Il arpente l'appartement, suit les directives de Taylor pour s'installer, défaire son manteau en même temps. Torturé, il aborde tout de même son éternel sourire, celui qui rappelle que la lumière l'a tout de même bien abandonné – lui, le cœur innocent mais malmené. « Je suis désolé de venir te saouler avec mes conneries, je sais que tu dois avoir plus sérieux à gérer... » Il n'insiste pas, sait qu'elle prendra très au sérieux la situation dans laquelle il se trouve mais, vraiment, ça l'embête de devoir la traîner là-dedans. Taylor en a déjà trop vu, trop vécu. Taylor a déjà encaissé trop de maux pour qu'il puisse se permettre de partager ceux qui hantent son dos – et pourtant.
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Taylor M. Obrien

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MessageSujet: Re: deep down | taylor   deep down | taylor EmptyDim 7 Juil - 12:48



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8 Oct. 2018 – Fin de journée

Ca turbine là- haut, tout le temps. Même la nuit.
Surtout la nuit.
Quand mon esprit n’a plus rien auquel se raccrocher, pas d’occupation ou de discussion à tenir, juste le néant faisant office d’un gouffre à questions et inquiétudes. J’ai encore son regard bleu coincé dans la rétine et cette allure de sauvage en image principale qui pop dans mes rêves, comme dans mes cauchemars. J’peux pas tellement dire que l’échange a été chaleureux à en chialer mais il a été là. Celui qui a un jour été « amoureux » de ma mère, s’est tenu devant moi comme le géniteur qu’il représente.
Et maintenant que j’l’ai eu en face, j’me dis que si j’suis loin de lui ressembler, j’ai quand même des p’tits trucs à lui. La façon de se tenir, peut-être. D’esquisser ce sourire. Cette témérité, ce sang que je devine chaud. J’le vois mal comme le mec le plus patient. J’me dis même qu’il doit être un putain d’impulsif qui cogne et qui, après, fait parler.

Ca me hante presque de savoir qui il est, tout au fond de lui. D’aller taper sur Google son nom et prénom, puisqu’il a l’air d’avoir suffisamment de bagage pour que je l’y retrouve. Sauf que j’ai peur de c’que j’vais y trouver et j’sais pas si j’ai envie de le savoir parce que, forcément, ça va biaiser mon point de vue. J’veux juger par moi-même, avec mes propres armes.
J’suis entrain de faire la vaisselle, mon regard allant de mon écran d’ordinateur portable à ce que j’suis entrain de frotter, regardant ma série en même temps. J’déteste faire ça alors j’aime bien me mettre un truc qui défile, qui me captive pour me donner l’impression que ce calvaire est moins long. Puis faut pas que j’me grouille le cul parce que Leo n’va pas tarder… Et l’interphone sonne. Merde.
Je ronchonne contre moi-même et coupe l’eau, m’essuie les mains sur un torchon pour aller lui ouvrir avant qu’il ne se les gèles dehors et range à la va-vite les deux trois trucs qui trainent et que je jette en boule sur mon lit. J’aime pas trop le bordel mais là, pas le temps et c’est pas comme si Leo allait s’en formaliser. Il est pas là pour juger mon appartement… Même si j’aura préféré vu la situation. Cette histoire m’inquiète dans le fond, j’suis pas trop sereine avec ce qu’il m’a raconté sur son frangin mais j’essaie de pas me faire une montagne de tout ça sans avoir toutes les explications de A à Z. Fourré dans un sweat trop large pour moi, je viens lui ouvrir lorsqu’il frappe.

« Yo !
- Porteur de mauvaises nouvelles, bonsoiiir.
- Pff. N’importe quoi. Entre au lieu de dire des conneries. Ça se voit tout de suite à sa gueule qu’il n’a pas envie de faire ce genre de blague à la con mais pourtant, il essaie. Deux fois, même.
- Toujours pas de photo de moi pour t'aider à t'endormir ?
- Si mais j’les garde pour moi pour des moments plus intimes. J’aime bien les partager avec Ayleen. » Je ricane, consciente ce c’est tout a fait dégueu c’que j’suis entrain de raconter mais on s’en tape. Là encore, il me connait trop bien. Je lui dire de s’assoir, de faire comme chez lui, de dégager son manteau que je récupère et que je fous sur le porte manteau de l’entrée avant de revenir vers lui, sourire aux lèvres. Même quand c’est pour des choses graves ou pas drôles qu’il vient, j’suis toujours contente de le voir. Leo c’est le genre de personne que j’aime avoir dans mon entourage, près de moi. Une sorte de frère apaisant, chez qui vous venez chialer sur le tee-shirt si l’envie vous prend. Et cette pensée me ramène à Milo. Ce p’tit con me manque.

« Je suis désolé de venir te saouler avec mes conneries, je sais que tu dois avoir plus sérieux à gérer...
- Et alors ? Même si j’avais des emmerdes, j’espère bien que tu ramènerais ton cul quand même. On s’entraide, on l’fait toujours. Je marque une pause, sérieuse. J’’men fous de savoir si ma vie est plus compliquée que la sienne, c’est pas un concours. J’veux juste pas qu’il reste dans son coin comme ça lui ait déjà arrivé de le faire. Café ? Bière ? » Il m’annonce la boisson choisit et je file dans la cuisine pour lui ramener ce qu’il veut, avec une bière pour moi. C’est jour de congé aujourd’hui, alors jours de fête. Je reviens vers Leo, dépose sur la petite table basse sa boisson et vient m’échouer dans mon canapé, m’installant confortablement en biais, pour lui faire face.

« Bon racontes moi en détails ton histoire, là. Ca va quand même ? »
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Leo Mills

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MessageSujet: Re: deep down | taylor   deep down | taylor EmptyMar 9 Juil - 21:01

deep down... you know you're a monster and that you belong in hell where you would torture yourself with that truth for eternity. Cause no matter what you tell yourself you can't outrun what you've done or you trully are. (@lucifer ; S03EP24 // beerus)
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  Elle a cet aura qui l'apaise, Taylor. Il perd un instant son regard sur elle et, l'espace de quelques secondes, il en oublie sa douleur et ses tourments. Un maigre sourire inscrit le long des lèvres, le réconfort de sa proximité opère sans qu'il n'ait à s'y concentrer. Leo s'y abandonne avec volonté, pleinement de son plein gré, tout lui semble bien moins terrifiant qu'au cours du trajet. Que ce soit par ses conneries débitées ou cette jovialité qu'il parvient à lui trouver, elle a toujours été l'un des seuls pilier à pouvoir le retenir, l'empêcher de tomber. Elle est la façade solide, les remparts tenaces qui le tiennent dans la réalité plutôt qu'à la merci de ses sens névrosés, fatigués, apeurés. La jeune femme parvient finalement à lui rappeler qui il était, qui il aurait dû être si tous ses malheurs n'étaient pas tombés, écrasés sur lui comme dans l'espoir de pleinement le briser. Ils ont failli – parce qu'elle est là, et il sait qu'elle le restera. « Et alors ? Même si j’avais des emmerdes, j’espère bien que tu ramènerais ton cul quand même. On s’entraide, on l’fait toujours. » Un maigre sourire pour répondre à ces mots, une moue un peu triste de ne pas avoir pu faire autrement mais elle a raison, si lui est capable de braver tout Chicago pour trouver ne serait-ce qu'un homme s'en étant prit à elle, il se doute que la belle lui rendrait aisément la pareille. « Café ? Bière ? » Il acquiesce pour le second, ne crachera pas dessus vu ce qu'il vient annoncer, vu ce qu'il vient confier. Trahison à son sang, à sa chair – Leo vient avec des nouvelles loin d'être belles et claires. Aussi, il soupire un peu quand Taylor échappe au séjour, s'enfonce dans la cuisine pour récupérer les boissons. Il lui faut une seconde, une demi-seconde même, à peine, pour pouvoir pleinement réfléchir, trouver les mots qu'il pourrait dire. Tout s'emmêle dans sa tête, chaos innommable que sa culpabilité et sa honte montent de concert. Les bouteilles sont amenées et, en moins de temps qu'il ne lui aurait fallu, Taylor est déjà installée, son regard inquiet posé sur lui comme craignant quelques nouvelles atrocités. Mais rien n'est encore fait, seuls des mots ont été échangés. Il pourrait lui faire savoir qu'aucun procès ne commencera d'ici peu, que personne ne lui en veut. Il pourrait tenter de la rassurer mais, pour la première fois depuis longtemps, Leo n'en possède pas le courage adéquate. Il est fatigué, finalement. Trop lassé de ce monde qui continue à le corrompre, à l'étouffer. « Bon racontes moi en détails ton histoire, là. Ça va quand même ? » Il réprime un petit rire, s'en cache un peu en s’emparant de la bouteille en verre. Une gorgée, une deuxième avant que le dos ne rejoigne le dossier du canapé, avant que son regard ne revienne au sien pour le croiser. Et comme réponse à ça, il ne fait que hausser mollement les épaules – parce qu'il ne sait pas. Leo n'y réfléchit pas, pas de la bonne manière en tout cas.

« Je n'l'ai pas dit à Daniel encore. Je veux pas le brusquer avec mon initiative sûrement stupide. J'en sais rien... Il marque une pause, soupire avant que ses prunelles claires ne rejoignent un coin de la pièce encore plongé dans une maigre obscurité ; comme souvent, ce sont les traits de Claudia qu'il croit déceler. Il a une collègue qui s'est fait blessée dans une intervention. Ils ont même tué son coéquipier. » Il essaie de mettre le contexte, il essaie d'amener les choses mais plus les paroles font sens, plus elles accusent Abraham avec un peu plus de sûreté. Il y était, finalement aussi pourri que ceux qui disaient pouvoir changer sa vie. « Et je crois avoir entendu Abraham en parler. Je crois qu'il y était, ce soir-là... Il était venu à la maison en disant qu'il fallait qu'il prenne un peu de recul quant à certaines choses alors qu'il cherchait seulement juste à se planquer... j'ai plus de nouvelles depuis. Déjà qu'après... un soupire, le courage qui se cherche au fond de sa gorge. Leo peine à le dire mais sait qu'il doit y faire face. Les mois ont passé, bien que la douleur reste, il doit la braver. Après l'enterrement, tout n'a pas été super simple. » Il esquisse un maigre sourire, quelque-chose de fissuré et triste à la fois. Il ne s'en cache pas, sait que l’honnêteté règne entre ces murs ; Leo ne lui ferait pas ça. « Bref... j'ai rencontré cette femme-là et je lui ai dit. » Et la bombe se lâche, délaissée là en quelques mots à peine. Il sait que ça ne servirait à rien que de retarder l'échéance de cette histoire. « Je lui ai dit pour Abraham car je sais rien des autres mais, sur l'instant, j'avais l'impression que c'était le mieux à faire... »
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Taylor M. Obrien

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MessageSujet: Re: deep down | taylor   deep down | taylor EmptyMer 17 Juil - 2:00



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C’est bon, fais pas ton timide, crache moi le morceau. J’le connais par cœur, dans tous ses états et j’vois bien que ça pèse sur ses épaules. J’suis pas sûre d’avoir saisit toute l’histoire par texto donc j’compte sur lui pour être plus clair, pour que j’pige un peu plus ce qui l’écrase autant.

« Je n'l'ai pas dit à Daniel encore. Je veux pas le brusquer avec mon initiative sûrement stupide. J'en sais rien... Je ne l’interrompt pas, toujours tourné vers lui, buvant une autre gorgée de bière. Attentive, comme toujours avec lui. Il a une collègue qui s'est fait blessée dans une intervention. Ils ont même tué son coéquipier. » J’sais pas pourquoi mais j’pense à Daya. Ce genre de truc m’font toujours pensé à elle, avec la crainte qu’un jour ça soit elle. Et si c’est pour moi compliqué, j’ose même pas imaginé pour Leo avec son mari sur le terrain. Je grimace alors qu’il me rappelle effectivement ce contexte dramatique, une autre gorgée de bière venant accompagner le tout. J’essaie de recoller les morceaux avec ce que l’on s’est dit, d’essayer de voir le rapport avec son frangin – que j’déteste par principe, même si ça n’se fait pas -.

« Et je crois avoir entendu Abraham en parler. Je crois qu'il y était, ce soir-là... Il était venu à la maison en disant qu'il fallait qu'il prenne un peu de recul quant à certaines choses alors qu'il cherchait seulement juste à se planquer... j'ai plus de nouvelles depuis. Déjà qu'après... Après l'enterrement, tout n'a pas été super simple. C’est là que je m’arrête, fronce les sourcils. J’vois que c’est compliqué pour lui d’évoquer l’enterrement de Claudia où, effectivement, Leo a pété les plombs et à raison. J’l’ai jamais vu dans un état comme celui-là, et si on dit que l’après sera toujours mieux, une fois le deuil passé… J’en doute. J’ai toujours peur qu’au fond, il ne vrille complètement et répète un câble comme l’autre fois. J’ai au moins l’assurance de me dire que ça arrive, Dan’ sera là pour l’épauler, le récupérer et surtout, m’prévenir. Bref... j'ai rencontré cette femme-là et je lui ai dit. Je lui ai dit pour Abraham car je sais rien des autres mais, sur l'instant, j'avais l'impression que c'était le mieux à faire... » Là est tout le nœud du problème qu’il m’expose. Balancer à cette flic que son propre frère est certainement impliqué dans ce meurtre. Quand je croise son regard complètement paumé, je peux y croiser aussi bien la peur que la culpabilité. Même s’il en veut profondément, à Abraham, je sais qu’il n’a pas non plus envie de le tirer vers le bas. Sauf que c’est probablement ce qu’il vient de faire en balançant son nom.
Mais de mon côté, c’est pas ce qui m’angoisse le plus. Ce sont les conséquences sur lui, sur Leo. J’les connais ces connards, avec leur vendetta éternelle qui n’en finisse jamais. Si Leo est responsable de la chute d’Abraham, ils ne le lâcheront pas. Pire, ils vont en faire un putain de totem dépecer dans leur garage à la con. Et c’est hors de question que ça arrive, pas à lui.

« Ok… je fais rouler la bouteille en verre entre mes doigts avant de reprendre. J’ai envie de te dire que oui, c’était la meilleure chose à faire parce que s’il a participé à un meurtre, que t’es au courant et que les flics apprennent que t’as rien dit, c’est pour ta gueule genre, t’es indirectement complice. Manquerait plus que ça se retourne contre lui alors qu’il tentait de protéger son frère. Encore faut-il que ce « frère » mérite de l’être, protégé. J’peux pas blâmer Leo d’avoir hésité, comme j’peux pas le blâmer de l’avoir balancé. Il a déjà beaucoup trop sur la conscience pour se rajouter un truc pareil. Mais la vérité, c’est que j’sais pas. J’sais de quoi ces connards sont capables et s’ils apprennent que t’as fait tomber un de leur frère, ça va être la chasse à l’homme dans tout Chicago. On te remercie O’Brien pour ce soutient brillant … J’sais que j’t’aide pas, désolée. Je secoue la tête, ronchonnant contre moi-même. Paie tes bonnes paroles réconfortantes, putain. Et cette meuf elle t’a dit quoi ? Est-ce qu’elle peut au moins assurer ta sécurité ? Y a pas un truc avec la protection des témoins ou j’sais pas quoi, là ? »
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MessageSujet: Re: deep down | taylor   deep down | taylor EmptySam 20 Juil - 23:45

deep down... you know you're a monster and that you belong in hell where you would torture yourself with that truth for eternity. Cause no matter what you tell yourself you can't outrun what you've done or you trully are. (@lucifer ; S03EP24 // beerus)
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  Le silence est lourd, cette fois. Les mots énoncés ont l'effet d'une douche froide sur le blond qui essaie à tenir le front. Mais le cœur s'alarme, gueule un peu plus. Il sait ce qu'il vient de faire, il sait tout ce que ça pourrait engendrer. L'âme ne lui pardonne pas, la bataille dans les tréfonds de son être est prenante, trop grosse pour qu'il puisse l'ignorer. Il a le cul entre deux chaises et ne parvient pas à mieux s'installer. « Ok… ; ok. Rien que dans la voix de la jeune femme, il devine que la situation n'est pas aisée non plus dans sa tête. Le fardeau qu'il porte, il n'aurait pas dû l'exposer. C'était une erreur que de venir la trouver, l'embarquer dans l'obscurité de sa connerie. Mais ils s'étaient promis l'honnêteté, Leo doit s'y tenir et c'est ce qu'il fait – malgré lui désormais. Un soupire, le cœur lourd qui continue à appuyer contre sa cage thoracique, contre ses poumons fatigués. L'air est nauséabond, un peu trop saturé. J’ai envie de te dire que oui, c’était la meilleure chose à faire parce que s’il a participé à un meurtre, que t’es au courant et que les flics apprennent que t’as rien dit, c’est pour ta gueule genre, t’es indirectement complice. » Il acquiesce, soupire discrètement. Les esprits essaient à trouver une parade à cette culpabilité. Les esprits essaient à se défaire de cette implication qu'il doit tout de même porter. Il s'offre une nouvelle gorgée de sa boisson, essaie à faire passer le nœud qui se force dans sa gorge. Non, il ne peut pas regretter d'être venu voir Taylor, cette amie-là, cette sœur ; ce petit bout de femme au caractère fort et au cœur trop grand. Il a besoin de ses mots, il a besoin de sa lumière. Il a besoin d'entendre que son choix, celui fait à la hâte, n'était pas celui qu'il aurait dû éviter. « Mais la vérité, c’est que j’sais pas. J’sais de quoi ces connards sont capables et s’ils apprennent que t’as fait tomber un de leur frère, ça va être la chasse à l’homme dans tout Chicago. » La bouteille se pose et les paumes de ses mains retrouvent ses traits. Taire les nombreux voix dans sa tête, défaire la culpabilité qui ronge et gangrène. Il s'y essaie mais n'y parvient pas, la douleur est là, conséquente et bien tenace. Il imagine désormais le pire, si les autres se sont tus, si Abraham est le seul à avoir parler, bien-sûr qu'ils lui rendront visite dès la nuit tombée – lorsque les rumeurs se seront amplifiées. « J’sais que j’t’aide pas, désolée. » Un maigre rire, là, mêlé à un soupire qui vient du cœur. « Et cette meuf elle t’a dit quoi ? Est-ce qu’elle peut au moins assurer ta sécurité ? Y a pas un truc avec la protection des témoins ou j’sais pas quoi, là ? » Les épaules se haussent tandis qu'il laisse son dos rejoindre le fond du canapé. Il a le regard dans le vide, les songes qui essaient à se ranger.

« Techniquement, j'ai déjà Daniel – ça me fait un flic à la maison. » Il ose un sourire mais l'efface rapidement, les conséquences lui revenant. Les pires scénarios se ravivent, imagés dans sa tête et n'alarmant que plus encore le palpitant. « Et j'me rends compte que, avec mes conneries, j'le mets en danger avec moi. J'suis bien comme gars hein... incroyable. » Un soupire, un énième soupire qui brave l'air du séjour tandis qu'il se redresse, attrapant sa bouteille au passage pour pratiquement la terminer. Il prend un instant pour essayer de respirer, un peu ailleurs, un peu paumé. Leo lutte contre lui-même pour ne pas céder à la peur, à la crainte face à cette situation des plus compliquées. Il aurait dû s'abstenir, se taire à jamais. L'âme lassée, le blond termine par s'affaler, venant délaisser sa tête sur les jambes de celle qu'il est venu trouver. Celle au réconfort nécessité. « Elle m'a juste dit qu'on devrait se revoir bientôt et faire les choses proprement cette fois, avec la possibilité d'une sécurité ouais mais faut que j'en parle à Danny quand même avant. J'peux pas lui cacher ça, pas maintenant. » Les yeux sont clos, la voix un peu exténuée. Ça le vide que de devoir tout gérer, toute cette affaire qu'il aurait voulu éviter. Leo a d'ors et déjà trop lourd à porter – et pourtant, rien ne l'empêchait de se raviser. C'est un fait. « J'en peux plus Tay. J'en peux plus d'Abraham, de ces conneries, de toutes ces histoires qui m'tombent sur la gueule quand j'veux juste... j'en sais rien, essayer de respirer tranquille rien qu'une putain de semaine. » La voix n'est même pas haussée, seulement usée. Il vient faire part du poids qui pèse encore sur son cœur, sur cet organe qui n'en peut plus d'essayer.
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Taylor M. Obrien

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MessageSujet: Re: deep down | taylor   deep down | taylor EmptyJeu 25 Juil - 0:43



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« Techniquement, j'ai déjà Daniel – ça me fait un flic à la maison. Il marque un point, pour le coup. Mais j’sais pas si ça suffira à le protéger, même si j’vois bien qu’il me sort ça presque sur le ton de la blague. Et j'me rends compte que, avec mes conneries, j'le mets en danger avec moi. J'suis bien comme gars hein... incroyable.
- T’es certainement la première personne profondément gentille que j’connaisse. Je marque une pause. Après Ayleen, j’dois bien l’admettre. Je secoue lentement la tête, mon regard braqué dans le sien. En même temps t’allais pas rester avec ça sur la conscience. Fallais bien que t’en parles. Puis, il saura gérer quand il le saura, t’en fait pas. » J’ai envie de lui faire confiance, de me dire que Daniel va prendre cette histoire en main de son côté pour qu’il n’arrive rien à Leo. De toute façon, il a pas le choix parce que s’il lui manque un cheveux, il va m’entendre et il le sait. J’abuse, c’est vrai.
Je l’observe, lui laisse le temps de retrouver ses esprits puisque de toute évidence il semble complètement paumé dans ses pensées, dans ses peurs certainement. J’m’en veux de lui avoir remuer ses angoisses, avec mon peu de délicatesse, mais j’me dis qu’il n’a pas non plus envie d’entendre un discours tout fait et coloré.

«  Elle m'a juste dit qu'on devrait se revoir bientôt et faire les choses proprement cette fois, avec la possibilité d'une sécurité ouais mais faut que j'en parle à Danny quand même avant. J'peux pas lui cacher ça, pas maintenant. J’acquiesce en silence, rassurer d’entendre que cette nana sait visiblement ce qu’elle fait. En même temps, elle est flic donc c’est pas vraiment une surprise. Même si c’est toujours bon de l’entendre malgré tout. Quant à Daniel… S’il venait à lui cacher, je sais qu’ils le vivraient mal, tous le deux. Et franchement, c’est pas tellement le genre de chose qu’on cache  à son conjoint, c’est pas comme s’il lui avait voler dix dollars dans son portefeuille. J'en peux plus Tay. J'en peux plus d'Abraham, de ces conneries, de toutes ces histoires qui m'tombent sur la gueule quand j'veux juste... j'en sais rien, essayer de respirer tranquille rien qu'une putain de semaine. » Autant ses mots me font mal, autant ils ne sont « rien » comparé à cette lassitude morne dont il fait preuve. Il me brise le cœur, j’déteste le voir comme ça, j’déteste d’apprendre qu’il en a encore gros sur la patate à cause des autres sans qu’il n’ait eu le temps de se reposer l’esprit plus d’un mois. Entre ça, Claudia, les problèmes avec Daniel, et j’en passe… J’ai envie de le jeter dans un avion et qu’il se casse aux Caraïbes pour trois ans, isolé de tous ces connards qui sont entrain de me le bousiller.
Je glisse une main sur sa nuque où mes doigts viennent se perdre dans ses cheveux d’un geste tendre et tranquille.

« J’sais. Mon étreinte sur sa nuque se resserre tendrement. J’sais pas si tu te souviens de ma proposition de partir tous les deux … mais ça tient toujours. On peut partir un weekend ou une semaine loin de cette ville de merde. T’as le droit, toi aussi, de souffler. » J’lui ai déjà répété un million de fois et ça ne fait jamais de mal de le redire encore, de le lui rappeler. Leo veut toujours tout porter sur ses épaules, aider les autres, trainer les boulets de ceux qui ne le méritent pas… Mais j’estime qu’il a assez donné pour toute cette paire d’enculé qui ne le lui rende même pas.

« J’espère que ça va vite se régler ton truc … J’connais une meuf de l’anti-gang, j’sais pas si ça peut aider mais dis-moi si j’peux faire un truc. Bon, j’suis pas vraiment sûre qu’elle puisse faire quoi que ce soit, mais on n’sait jamais. Pas sûre que Daya puisse grand-chose parce que j’ai pas vraiment envie de la mouiller et qu’elle ne foute sa carrière en l’air – même si je sais qu’elle prendra pas non plus ce genre de risque-, mais si elle peut nous donner deux trois conseils ou … j’sais pas. Elle saurait quoi faire. Je prend une nouvelle gorgée de bière avant de me relâcher doucement contre le canapé, mon regard toujours tourné vers lui. T’en fais pas, ça va s’arranger. Tu t’en sors toujours, c’est pas maintenant que ça changera. Mon sourire est sincère et j’ai envie de croire que oui, qu’il tiendra le choc parce que j’vois pas les choses autrement. Et s’il venait à chuter aussi violemment que la dernière fois, il sait que je serais là pour le relever. Quoi qu’il arrive. Et après ça, tu m’feras le plaisir de prendre des vacances avec Daniel, t’as même pas 40 piges que t’as déjà la ride du Lion. Je pointe mon doigt entre ses deux sourcils et lui recul gentiment la tête. Et des cheveux blancs ! Mais bon ça, ça t’rajoute un potentiel sexyness de Daddy qui va tous les affoler. »
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Leo Mills

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MessageSujet: Re: deep down | taylor   deep down | taylor EmptyLun 29 Juil - 22:51

deep down... you know you're a monster and that you belong in hell where you would torture yourself with that truth for eternity. Cause no matter what you tell yourself you can't outrun what you've done or you trully are. (@lucifer ; S03EP24 // beerus)
deep down
● taylor & leo ●
 

  La distance s’amoindrit, les doigts féminins rejoignant la crinière blonde. Il soupire légèrement, se laisse avoir par l'apaisement des gestes. Leo lutte depuis trop longtemps contre ce qu'il doit gérer, toute cette insanité. « J’sais. » Bien-sûr qu'elle sait, elle est l'une des rares personnes à l'entendre, à le comprendre – à voir tous les moyens qu'il met à sauver le monde plutôt que sa propre personne, fatiguée, trop exténuée. Il laisse un bref sourire s'installer, triste mais sincère, fermant les yeux quand l'étreinte contre sa peau s’affermit légèrement. Il n'aspire qu'à un peu plus de paix. « J’sais pas si tu te souviens de ma proposition de partir tous les deux… mais ça tient toujours. On peut partir un week-end ou une semaine loin de cette ville de merde. T’as le droit, toi aussi, de souffler. » Le droit, il le possède – la possibilité, en revanche, ne s'est jamais montrée. Il acquiesce alors, silencieux, prenant quelques secondes pour lui, pour essayer de faire un peu de ménage en ces songes – chose qu'il essaie d'ordinaire, en vain. « J’espère que ça va vite se régler ton truc… J’connais une meuf de l’anti-gang, j’sais pas si ça peut aider mais dis-moi si j’peux faire un truc. Bon, j’suis pas vraiment sûre qu’elle puisse faire quoi que ce soit, mais on n’sait jamais. » Un énième sourire, la main sur laquelle il reposait se presse un peu plus sur la jeune femme, lui laissant comprendre qu'il apprécie les issues qu'elle essaie à lui donner – mais rameuter encore de nouvelles âmes n'ira pas aider. Il l'imagine en tout cas, un peu ailleurs, craignant le pire en ce qui concerne tout ce qu'il vient de commencer avec Stevie. Le pire est encore à venir, les ombres se sont épaissies. « T’en fais pas, ça va s’arranger. Tu t’en sors toujours, c’est pas maintenant que ça changera. » Un rire, cette fois. Quelque-chose d'instinctif qui brave la gorge, les lèvres. Leo ne bouge pas, en tout cas, essayant de taire les mots qui lui viennent, la vérité que lui garde. Il ne s'en sort jamais, quoi qu'il fasse, quoi qu'il souhaite – les ennuis savent où se trouvent sa porte et n'hésitent pas à y frapper. « Et après ça, tu m’feras le plaisir de prendre des vacances avec Daniel, t’as même pas 40 piges que t’as déjà la ride du Lion. Et des cheveux blancs ! Mais bon ça, ça t’rajoute un potentiel sexyness de Daddy qui va tous les affoler. » Et la voilà qui vient instaurer un peu de son antidote, la sérénité. Elle demeure tremblante, encore un peu hésitante mais elle ose, s'avance pour prendre d'assaut quelques parties de son être. Leo respire – le croit sincèrement, en tout cas. Pour la première fois depuis sa sortie de cette église, depuis qu'il a choisit d'aider cette femme-là plutôt que de taire les secrets de son frère, Leo croit être sur le bon chemin.

« Dis pas des conneries t'veux, j'en ai déjà un de daddy, j'ai ce qu'il faut maintenant. » Un soubresaut, un sourire qui trahie l'amusement qu'il s'insuffle de ses mots. L'idée d'appeler Daniel ainsi lui traversant l'esprit, rien que pour la satisfaction de voir une quelconque surprise le long de ses traits – plus tard, peut-être, quand la tempête de ses nouvelles s’amenuisera. Une minute de silence, un calme plat qui prend et englobe. Leo s'y perd, muet pour l'instant. Un soupire de bien-être brave les lèvres, s'installe de sa part tandis qu'il reste à sa place, persuadé de pouvoir trouver un peu de répit en cette proximité. « Merci Tay... d'être toujours là quand j'fais de la merde. » Un rictus maigre mais sincère tandis que les traits se tournent, font face à ceux de la jeune femme qu'il est venu déranger par ses craintes et ses doutes. « Fais moi penser à te rémunérer pour tous ces soirs où j'te les brise avec mes conneries, ok ? Un petit mouvement de recul, comme craignant qu'elle ne le frappe en sachant qu'il connaît d'ors et déjà la réponse qu'elle pourrait avoir à ça. Ça ne la dérange pas, ça ne l'a jamais dérangé – bien au contraire. L'un est le pilier de l'autre et vice-versa. Et on va se le faire ce week-end, ça m'évitera de faire un chèque finalement pour tes services. »  
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