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 insanity behind walls | alexeï

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Sebastian O'Malley

Sebastian O'Malley
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : .tetra | tumblr | weheartit
messages : 506
quartier : en prison, Cook County Jail
physique : tatouage représentant son allégeance aux kings sur le bras gauche, quelques cicatrices de guerre ici et là, une plus accentuée à la jambe droite qui lui a valu son retour au pays et une entaille mal cicatrisée au ventre suite au coup de couteau de sa maitresse, Mia

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MessageSujet: insanity behind walls | alexeï   insanity behind walls | alexeï EmptyJeu 12 Sep - 16:09

Have we gone too far, Can we return When we're torn apart. In the darkness of night, In the ashes, I see The fading light. In these last days, We prayed for light. Prayed for a way out. Hear the thunder from God, In the eye of the storm. Everything is gone, Flames rise and war has begun. Where do we go when there's nowhere to hide, Caught in the fire Dark skies. what have we done, Where do we go when there's nowhere to hide (@klergy ; caught in the fire // beerus)
insanity behind walls
● alexeï & sebastian ●

Le silence. Rien que ça, là, derrière la vitre où aucun visage ne se montre. Rien. Rien de plus, rien de moins que les songes, la folie qui guette, qui hurle puis se tait. Rien ne vient braver la frontière de ses lèvres, pas un son, pas une parole délaissée. Il doit attendre, patienter. Il doit aller de l'avant, prier pour que les jours ne deviennent pas une éternité. Ça lui arrive, finalement – de plus en plus, en vérité. Il s'en remet à ce Dieu trop longtemps maudit pour la névrose qui lui fut donnée – mais peut-il réellement l'en blâmer ? Les yeux clairs trahissent la fatigue, l'exaltation défaite de ce corps que son sang irrigue. Il s'est levé, sans la moindre motivation. Il a accepté la visite de cet homme-là, qui sait, peut-être sans réellement faire attention. Mais le voilà qui patiente, sagement. On guette son dos, on guette ses mouvements, on imagine tout ce que ces mains ont pu faire par le passé, on sait les plaintes qui furent déposées puis retirées. On connaît l'animal, on essaie à le contenir comme par peur du danger. Mais Sebastian n'a pas bougé, jamais. Il n'a fait que suivre le mouvement, imposant sa présence par son rang. Un Sergent d'Armes derrière les barreaux, une menace en moins qu'ils disent, désormais mise sur le carreau. A cela, il n'offre que des rictus, qu'un bref regard avant que l'ascension des songes ne regagne son apogée. Il est sûrement le plus silencieux de tous. Jusqu'alors, tandis que la silhouette s'avance, s'impose. Elle brise la solitude de cette semaine, elle vient emplir son quotidien d'une manière nouvelle. Quoi dire ? Quoi trahir ? O'Malley guette, ne sera pas celui qui l'ouvrira. Même malgré la clémence de l'autre homme, l'aide donnée par le silence, il aurait préféré que ces traits ne lui reviennent jamais. Irene disparaît, peu à peu. Mia n'est plus qu'un mirage et, au final, il a perdu plus que les divertissements auxquels il s'accrochait ardemment. La garde de sa fille ne lui sera pas donnée, jamais. Il fait partie de ces âmes qu'on aimerait lui faire éviter. Il n'est plus légitime, criminel enfermé. Un soupire, un énième regard et l'homme prend enfin le risque de s'animer. Il se redresse, gagne un peu de hauteur. L'homme hautain des bonnes phases revient. Il en donne l'impression, d'être celui qu'on doit crainte et non pas sous-estimer. Il est loin de l'homme brisé, faisant en cet instant plutôt partie des assurés. Et malgré cette bonne figure, la folie continue de courir derrière les murs. Insatiable, avide de ce qu'il est, de l'entièreté de son âme. Poison devenu incurable. Aussi, les mains se lient entre elles, du mieux qu'il le peut – là, dans son dos, demeure celui qui a insisté pour que les bracelets métalliques soient gardés. Apparat médiocre qui n'aide pas à l'image, il est le loup qu'on veut bannir dans les profondeurs d'une petite et ridicule cage.

« De tous ceux qui ont essayé, vous êtes celui qui a réussi. » La voix rauque, fatiguée, elle trahie son silence depuis des heures et des heures d'ors et déjà passées. Une pensée envers ce fait, un sourire qui se dessine le long des lèvres avant que l'azur calme, océan encore paisible, ne diverge vers les alentours de la grande pièce. « Pour une affaire complètement conne, et bien orchestrée. Et, les prunelles lui reviennent. Sebastian détaille l'inspecteur, examinant chaque changement, jusqu'aux moindres blessures qui dévoilent finalement des semaines bien plus tourmentées que les siennes en ces lieux délavés. Vous l'avez remerciée ? » Il ose, demande. D'une certaine manière, Sebastian essaie à savoir si cette garce foule encore les recoins sinueux d'une Chicago en ébullition. La tempête se prépare et, dans l'apogée de cette dernière, si les moyens lui sont donnés, il fera en sorte que la carcasse longiligne de la Belle ne disparaisse dans ces tourments à venir. Les mains toujours liées, le regard qui se scelle sur cette présence qu'il aurait dû esquiver. L'homme fait au mieux pour contrôler ses sens, les pulsions qui font battre les veines sous la peau – il a cette soif de vengeance, ce besoin presque irrésistible d'arracher celui qui n'a pas su voir au-delà d'un salon ravagé. S'il savait que celle qu'ils croient, tous, n'est rien d'autre qu'une actrice bien trop douée. Garce aux mile facettes qui a tant à cacher. « J'imagine que oui. Au-delà de ça, que me vaut l'honneur de cette petite visite ? Si vous venez voir pour des réparations quant à vôtre état, je suis au regret de vous faire savoir que c'est mon ex-femme le portefeuille, pas moi. »  
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Alexeï Azarov

Alexeï Azarov

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quartier : West Side
physique : deux cicatrices de balles (épaule et juste en dessou des côtes) depuis 2011. Une cicatrice d'un coup de couteau dans la cuisse. Depuis les 28/30 novembre de multiple coupures dans le dos et sur les flans, deux cicatrices d'une arme blanche sur le ventre. Jambe gauche cassée et trace qu'une opération au crâne

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MessageSujet: Re: insanity behind walls | alexeï   insanity behind walls | alexeï EmptySam 14 Sep - 15:48



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Rester chez moi à ruminer, passer mes journées à tourner en rond. Enfin, plutôt rester sur le canapé, les yeux dans le vide, c’est pas la meilleure chose qui me soit arrivé. Mais c’est ce qu’il s’est passé pendant des jours. Tant que j’étais totalement dépendant des autres, avant de pouvoir me déplacer seul. Les jours ont passé, j’ai continué, je me suis laissé envahir par ma haine et ma rage. Puis il y a une cette nouvelle que je ne suis pas encore capable d’analyser complètement. Finalement, j’ai pu me déplacer seul, si bien que fin du mois. Juste avant Noël, une béquille me suffit pour me déplacer. Bien sûr, cela n’empêche pas de souffrir énormément à chaque pas. La cicatrisation avance plutôt bien et d’ici quelques semaines, je devrais pouvoir bouger comme avant. Mais il y a des blessures plus profondes qui me ronge. C’est peut-être pour ça que je me rends à la prison aujourd’hui. Je n’ai rien dit, à personne. Mes fils passent la journée avec leur oncle et j’ai profité de pouvoir conduire le pick-up grâce à la boîte auto pour m’y rendre seul. Il y a quelque chose que j’ai en tête. Quelque chose qui va changer ma vie que je dois faire. Je ne peux pas me le sortir de la tête.

Je suis tout de même surpris que Sebastian est accepté de me voir. Mais je ne crie pas victoire trop vite. Il faut encore qu’il accepte de m’aider, ce qu’il m’a dit dans l’ambulance, il peut le retirer sans problème. Je ne pourrais même pas lui en vouloir. Enfin, toujours est-il que je passe toutes les étapes de la sécurité, je laisse même ma béquille à l’extérieur de la salle pour les rassurer. Ils ont peur de quoi ? Qu’on se cogne dessus, c’est déjà fait. Mais bon, j’ai demandé à ce qu’on soit seul, alors je vais pas non plus exagérer et je me plie donc à leurs règles. Ma plaque aide, mais faut pas déconner. Je boite donc un peu plus quand j’arrive dans la salle, m’installant en face du Sergent d’Armes. Il m’accueille comme je m’y attendais, me tirant même un ricanement. « Sans doute parce que je suis le seul à ne pas avoir essayé. » Je ne tente pas d’user d’une quelconque tactique pour me le mettre dans la poche, parce que je le sais plus malin que ça et puis vu ce que j’ai à lui demander, je ne vais pas le prendre pour un idiot. Sur le coup, quand il me demande si je l’ai remercié, je cherche de qui il peut bien me parler. Je réalise alors, en deux ou trois secondes, qu’il me parle de Mia. Encore un truc que je dois régler. J’irais au bureau me renseigner sur ça. En attendant, il me demande pourquoi je viens le voir. C’est vrai que c’est particulier, j’en conviens. « Pas vraiment, non. Faut dire que j’ai pas vraiment eu le temps de m’en occuper, mais je lâche pas l’affaire. J’ai bien l’intention d’avoir le fin mot de l’histoire. »

Je me penche vers le gardien, dans son dos, lui demandant de nous laisser seul. Il râle bien sûr, mais il n’a pas le choix, alors il nous laisse tranquille. C’est que j’ai pas des masses envie qu’il entende ce que j’ai à dire. « Ça concerne bien mon état, mais pas de la façon que vous croyez. Soit vous avez des problèmes de mémoires, soit vous vous sur-estimez beaucoup. C’est pas vous qui m’avez fait ça. » Je m’installe un peu mieux, essayant de trouver comment lui présenter les choses. « Je vais déjà vous donner la version courte. Je sais qui m’a fait ça et j’aimerais les retrouver. Enfin, les deux qui se sont barrer. Mais je veux pas que ce soit mes collègues qui les trouve. » Je ne dis rien d’autre observant sa réaction, cherchant à deviner si j’ai capté son attention ou pas.
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