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 Life on Mars Ft Maxime

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Maxime A. Adler

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MessageSujet: Re: Life on Mars Ft Maxime   Life on Mars Ft Maxime - Page 2 EmptyMar 13 Mar - 10:10

LIFE ON MARS

happy birthday to you



« Calme toi s'il-te-plait Maxi. Je lui adresse un regard bien assez éloquent en réponse à cette phrase. Je suis calme. Tout à fait calme, je respire tranquillement. Tout du moins en apparence mais c’est suffisant pour l’instant, j’ai la naïveté de croire que peut-être, peut-être ça va fonctionner. Je m’efforce de ne pas laisser libre cours à mon caractère de harpie infernale, j’intériorise la colère que me file ces photos et me contente de laisser glisser l’inquiétude. Je peux au moins faire ça. Je sais de quoi ca a l'air d'accord, mais c'est juste de l'intimidation, ce ne sont que des coups de fil et des photos prises par une gonzesse jalouse et sans doute un peu trop zélée. Ça, je veux bien le croire. Je ne suis pas dupe. Je sais qu’elle court d’aventure en aventure, et grand bien lui fasse, ce n’est pas à moi de juger ses mœurs, Mère le fait bien assez pour toute la planète. Alors pourquoi pas envisager cette possibilité en effet ? Mais qui nous dit que cela n’ira pas plus loin ? Peu importe la source du problème, l’intérêt est de lui couper toute envie de recommencer. J'ai pas besoin d'aide parce que c'est rien !!! Hmmm… Je laisse échapper une intonation perplexe, malgré son regard tout à fait convaincant. Non, mais, je suis têtue. Je ne cesserais jamais de m’inquiéter pour elle, j’ai peut-être eu un moment de répit lorsqu’elle était sous médication, qu’elle avait trouvé son équilibre entre son mari, son job, etc… Je ne dis pas qu’elle a besoin de qui que ce soit, je dis qu’elle a besoin de traiter sa pathologie, un grand point de désaccord entre nous qui n’est pas abordé souvent. Parce que je n’ai pas envie de l’étouffer, de la ramener à ses erreurs parce qu’il y en a eu, même si j’estime qu’elle ne doit pas en prendre la complète responsabilité. Et peut-être que je me voilà face comme dit Ruth, mais je l’emmerde, elle et tous ceux qui voudront me dire comment me comporter avec ma petite sœur. Et surtout je ne veux pas que tu t'inquiètes, parce qu'il n'y a pas à l'être c'est juste des putains de bouts de papier griffonnés. Addison récupère le carton puis une partie des photos qu’elle contient et élève à nouveau la voix avant de les balancer dans le feu. Ce que je déteste. Fais pas ça s’il te plait. C’est pas fait pour ça. A mon tour de récupérer la boite et de l’éloigner. Éloigne toi du feu, Addison. Je l’observe, je refuse, je déteste, ça me fait peur. Elle finit par se retourner et m’observer droit dans les yeux. est-ce que s’il te plait on peut oublier ca et reprendre cette soirée ?
— J’en suis pas sure. Crois-moi, j’ai pas spécialement envie de passer outre le fait qu’on stalke ma frangine. Je m’en fous chez qui t’as été couché c’est pas mon problème, tu sais bien, mais t’as pas à te faire harceler. Je laisserais pas ça arriver. Je reste debout un instant. Je sais que je lui ai dis que je n’en ferais pas tout un plat. Mais mon cerveau revient en arrière dans notre conversation et capte un détail que j’ai laissé glissé jusque-là. Ma rigueur s’efface visiblement avec le temps elle aussi. Mais attends… Je plisse les paupières, l’observe de manière suspicieuse cette fois. Des photos et des coups de fil ? t’as reçu des coups de téléphone et tu m’as rien dis ? Je me redresse un peu, roule mes épaules endolories. Elle commence à protester, à me dire que non, que c’est pas ça, que bla-bla-bla. Non, non, mais arrête. Tu viens de me le dire, addi, tu viens de me dire que t’étais déjà au courant de ça ? Ça s’est déjà produit ? Combien de fois ? Qu’est-ce qu’elle te dis ? Je pose beaucoup de questions d’un coup, je sais qu’elle déteste ça, j’ai pas envie de me mettre en conflit avec elle… mais je refuse de la laisser seule au milieu de ce pétrin quoi qu’elle en dise. Sérieusement, Addison ! Enfin ! Je pousse un soupir. J’suis ta sœur, merde tu pourrais me dire les trucs comme ça ! Tu sais que c’est pire de laisser trainer les choses ! » Je ne crie pas, je reste calme même si le ton que j’emprunte est un poil plus emporté. C’est de l’inquiétude, c’est tout.

 

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Addison Adler

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MessageSujet: Re: Life on Mars Ft Maxime   Life on Mars Ft Maxime - Page 2 EmptySam 17 Mar - 1:10

Now she walks through her sunken dream
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Maxime me réprimande presque immédiatement sur mon geste auquel je dois avouer, je n'avais pas pensé sur l'instant. Je sais que c'est déjà un effort pour elle que de laisser le personnel allumer un feu dans la cheminée, mais elle n'a pas vraiment eu d'autre choix que de s'y faire étant donné que cette baraque devient un véritable frigo dès que l'été se fait la malle. Bien sûr elle s'est déjà approchée pour éloigner le colis de moi, histoire d'être sûr que je ne vais pas lancer une espèce d'énorme feu de joie dans le petit salon. « Éloigne toi du feu, Addison. – Désolée. Je ne dis rien de plus et me contente de lever les mains devant moi avant de m'exécuter parce que bien sûr je culpabilise déjà de réveiller chez elle des névroses encore bien trop vivaces. Alors, je fais quelques pas en arrière et lui demande de laisser tomber, je sais que c'est difficile, mais j'aimerais vraiment qu'elle m'accorde de retourner à cette soirée qui s'était si bien présenté et qui venait de prendre un tournant merdique et ca m'agaçait plus que je ne saurais le dire. Plus que je l'aurais pensée en tout cas. Elle finit par reprendre la parole, mais pas vraiment pour me dire ce que j'ai envie d'entendre bien au contraire. Elle remet en doute ce que je veux bien me raconter et je ne pense pas être prête à reconnaître qu'elle pourrait éventuellement avoir raison. Je m’en fous chez qui t’as été couché c’est pas mon problème, tu sais bien. Elle s'en fout dans la mesure où elle n'en entend pas parler. Je dis pas que ca m'arrive pas de lui raconter deux-trois trucs, mais clairement je reste plutôt sage sur ce dont elle est parfois au courant, j'ai beau être proche d'elle et prôner que je n'ai aucun secret pour elle, la vérité c'est que je ne me vois pas forcément à lui conter les trucs chelou dans lesquels je me retrouvais relativement souvent. C'est pas franchement le truc le plus simple à expliquer et puis, je sais pas je pense qu'elle est trop parfaite et irréprochable pour comprendre ce genre de choses et j'ai pas envie qu'elle me voit elle aussi comme une pute. mais t’as pas à te faire harceler. Je laisserais pas ça arriver. Si c'est exactement ce qu'elle allait faire, parce qu'il était hors de question que je la laisse s'approcher de quelque façon que ce soit de cette histoire. J'attends qu'elle ait terminé avec la ferme intention de clôturer le sujet quitte à partir m'enfermer dans ma chambre pour ne pas lui laisser le choix, bien que j'aimerais ne pas en arriver là. Alors que j'imagine qu'elle a finie et que je m'apprête à prendre la parole, elle me coupe l'herbe sous le pied, autant dans le fond que la forme à dire vrai. Mais attends…Des photos et des coups de fil ? t’as reçu des coups de téléphone et tu m’as rien dis ? Elle me regarde avec un air mauvais et suspicieux. – Non, mais écoute Maxime stop…elle me coupe dans mon laïus déconstruit et sans aucun argument parce qu’elle a raison, je me suis vendue toute seule comme une idiote. Tu viens de me dire que t’étais déjà au courant de ça ? Ça s’est déjà produit ? Combien de fois ? Qu’est-ce qu’elle te dis ? Je la sens la mauvaise foi montée et je sais que l’inquiétude de ma sœur est sincère et motivée, mais j’ai pas envie c’est tout. C’est mon anniversaire putain de merde et non j’ai pas envie de donner plus d’importance que ca à une pétasse psychotique qui n’a sûrement pas de vie. Sérieusement, Addison ! Enfin ! J’suis ta sœur, merde tu pourrais me dire les trucs comme ça ! Tu sais que c’est pire de laisser trainer les choses ! » Je pourrais oui, mais elle a déjà beaucoup à gérer avec ses propres problèmes et je lui ai déjà bien trop impose la gestion des miens et si je n'ai pas envie de la froisser, il est peut-être temps de lui dire qu'elle n'a pas à s'occuper de moi comme si j'étais une gamine de cinq ans incapable. «T est ma soeur oui Maxime, pas ma mère bordel! Je grogne et lève mes mains de chaque cotes de mon visage. Je suis pas idiote d'accord, je suis pas non plus impotente contrairement à ce que tout le monde a l'air de bien vouloir penser. Ma mâchoire se serre de frustration. Est-ce que c'est trop demandé qu'on me foute la paix cinq minutes? Jusqu'ici c'était que des coups de fil anonyme et random avec rien de plus que des grésillements (et des bruits dégueu de respiration, mais ce détail ne servira pas mon petit blabla alors je le garde pour moi) au bout de la ligne. Tu veux bien me dire ce que tu voulais que je fasse de ca hein? Je vais pas rameuter la planète et les parents pour rien, tu sais très bien comment ils sont et franchement je préfère encore les appels au milieu de la nuit que de me manger un procès sur mes moeurs et a quel point je "gâche ma vie" par maman. Je ne l'appelle quasiment jamais comme ca, c'est dire si je laisse mes émotions parlées à ma place. Mes mains miment des guillemets autour de ces quelques mots, que je ne l'ai que trop entendu dire. Un soupir poussé, je viens récupérer sur la table mon paquet de cigarette et en tapote le fond pour en extraire une que je glisse entre mes lèvres sans un mot. Lorsque la flamme vacillante s'éteint, je laisse échapper un vague nuage de fumée, avant de me retourner vers Maxime. Si je t'ai rien dit c'est parce qu'y avait rien à dire et que je savais que tu allais t'enflammer. Mauvais choix de mot, ca n'est pas voulu, je ne le remarque même pas. Je vais m'en occuper alors laisse tomber.»
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MessageSujet: Re: Life on Mars Ft Maxime   Life on Mars Ft Maxime - Page 2 EmptyLun 26 Mar - 21:32


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happy birthday to you



« T’es ma soeur oui Maxime, pas ma mère bordel ! Je sens les traits de mon visage se tordre dans une expression mauvaise, la boule de nerfs qui monte dans ma gorge et mon caractère infernal revenir au galop. Le ton, la manière, le sens, tout me pique dans sa phrase et je me redresse, je sens mes épaules se relever et ma prise s'affirmer sur ma canne, mes doigts brûlés serrés mes phalanges blanchissent. Elle continue son petit discours et je ne bouge pas, me contente de l'observer, les traits glacés. Je suis vexée en plus detre et c'est visible quoi que j'essaie de faire ou de dissimuler. Visiblement je la fais chier plus qu'autre chose. Très bien.

J'apprends donc que ces appels dont elle au courant évidemment et qui ne sont pas nouveau, ne lui laissent rien entendre que du silence. Je m'interroge sur la véracité de ses propos mais plus important encore que le contenu des appels, ce sont les appels eux mêmes qui inquiètent, simplement. Puis elle enchaîne sur nos parents, et j'ai presque envie de dire que c'est la cerise sur le gâteau. Presque parce que ce n'est pas fini, évidemment. Je me sens de plus en plus offensée comme je comprends des mots. Comme si j'allais faire intervenir les deux personnes les plus incapables du monde dans cette histoire. Quoi que peut-être que cette fois ils mettraient à disposition leur armée de garde et PI et autres alors que ça pourrait potentiellement atteindre un jour la réputation du nom Adler. Il n'y a que ça pour les réveiller, que ça pour les attaquer.

Je maintiens ma posture et ça commence à me coûter.
« Si je t'ai rien dit c'est parce qu'y avait rien à dire et que je savais que tu allais t'enflammer. M’enflammer ?
— Oh...
— Je vais m'en occuper alors laisse tomber. Je l’observe, droite comme un piquet, les lèvres pincées, je tâche de ne pas m’emballer justement, et pas m’enflammer parce que ça en l’occurrence c’est un peu trop tard. Le silence que je laisse planer est pesant et l’ambiance s’alourdit de seconde en seconde. Il me faut un moment pour préparer ce que je vais dire, choisir mes mots.
— Je suis pas ta mère Addison et c’est bien pour ça que j’ai plus de droits qu’elle. C’est une certitude, je ne pourrais pas être plus sincère avec ces mots. Ruth n’a aucun droit, sur aucune de nous deux. Honeycutt à la limite à plus de légitimité à nous hurler dessus. Ce qu’elle finir par faire certainement un moment. Tu me prends pour qui, tu penses que je vais rameuter toute la famille tant qu’on y est ? Je parle juste de traiter le problème, entre nous certes, mais le traiter. La seule impression que tu me donnes là c’est que tu prends tout ça à la légère. C’est dit cette fois sans arrondir les angles. Je sais que ça va la gonfler, mon attitude de matrone autoritaire. Je déteste ça autant qu’elle mais je ne peux pas m’en empêcher. J’aimerais, si possible, que ça ne soit pas à ton tour de « t’enflammer ». Je mime les guillemets d’une main. J’te rappelle qu’on sait jamais ce qu’il peut se passer, ils ont réussi à essayer de m’atteindre dans un hôtel, maintenant toi t’as quelqu’un qui connaît ton adresse, ton numéro et va certainement pas s’arrêter. On sait pas ce qui peut passer par la tête des gens, Addi. J’aimerais juste pas avoir à pleurer la mort de ma sœur en plus de celle de ma carrière et mon mariage. Parce que je supporterais pas ça, tu le sais. Je lève une main, l’interrompt avant même qu’elle reprenne si l’envie lui prend. Je sais comme ça sonne dramatique. Mais je ne suis plus sure de rien maintenant. Alors s’il te plait, prends conscience de la gravité de la situation. »



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Addison Adler

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physique : Des cicatrices verticales sur les poignets, vestiges d'une tentative de suicide. Elle les caches la plupart du temps sous des bracelets. Une autre au bas ventre après une opération de l'appendice.

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MessageSujet: Re: Life on Mars Ft Maxime   Life on Mars Ft Maxime - Page 2 EmptyJeu 29 Mar - 5:50

Now she walks through her sunken dream
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Elle tique, ce serait difficile de ne pas le voir, je sais que je l'ai blessé et ce n'était clairement pas mon intention, mais elle refuse de m'écouter, elle refuse de comprendre et je n'ai jamais été très doué pour gérer ma colère et là, là je le suis, contre cette personne, contre ma soeur, mais surtout contre moi-même...parce que je continue de me fourrer dans des situations pas possible, de détruire tout ce que j'avais miraculeusement su construire ou préserver et malgré tout ? malgré tout je continuais de rejouer les mêmes choses parce que c'était comme ca, parce que c'est ce que je suis. Je tire une bouffée sur ma cigarette de façon nerveuse et si je continue de parler, je ne réfléchis pas vraiment au choix de mes mots et la réaction que maxime m'appose, ce « oh » ce perd dans le fil de mes pensées et dans les coups d'oeil répétitifs que je jette à son visage qui ne semble pas prêt de se détendre et de se défaire de cette contrariété, je ne le relève pas plus que je ne le comprends...pas encore. Lorsque finalement je me tais, c'est un silence de mort qui prend la place de ma voix qui s'était envolé dans les tours. Un nuage de fumée s'échappe de mes lèvres dans un souffle agacé et je commence à m'agiter et à faire les cent pas. Je n'aime pas la lourdeur qui a imprégné la pièce, je regrette les rires et la complicité qui s'y jouait encore quelques minutes auparavant. « Je suis pas ta mère Addison et c’est bien pour ça que j’ai plus de droits qu’elle. BAM ca c'est envoyé avec un certain talent, visiblement elle encore une fois meilleure oratrice que moi. Qui plus est, elle à raison, il y a des dizaines si ce n'est plus, de raisons pour lesquelles elle mérite d'avoir son mot à dire, elle a toujours eu plus de droit de regard que quiconque sur ma vie, parce qu'elle avait sacrifié plus que n'importe qui pour moi.

Tu me prends pour qui, tu penses que je vais rameuter toute la famille tant qu’on y est ? Je parle juste de traiter le problème, entre nous certes, mais le traiter. La seule impression que tu me donnes là c’est que tu prends tout ça à la légère. Ce n'est pas ce que j'ai insinué, bien évidemment que je sais qu'elle n'ira pas directement voir nos parents, mais ébruiter le problème d'une façon ou d'une autre n'aura de toute façon pas d'autre finalité, parce que si nos parents étaient foncièrement absents de nos vies, ils étaient par contre constamment à l'affût du moindre dérapage, de la moindre sortie de sentier qui pourrait potentiellement contrarier leur plan de carrière. Je pousse un profond soupir et vient me pencher au-dessus de la table pour tapoter avec virulence le mégot de ma cigarette contre le cendrier. Je ne sais pas comment elle veut que je lui dise, je ne prends pas ca à la légère, j'essaye de faire preuve de patience et de donner une chance à tout ca de s'éteindre sans déclencher une guerre des ragots...pour une fois que je ne me précipite pas sur le champ de bataille, elle devrait être contente. J’aimerais, si possible, que ça ne soit pas à ton tour de « t’enflammer » Les guillemets qu'elle mime ne me laisse guère l'occasion d'ignorer plus longtemps ce que je lui avais dit et qui était clairement totalement déplacé et je la sens la culpabilité grossir au creux de mon estomac qui est tiraillé de toute part, entre la faim et le sentiment de faute. J'ouvre la bouche, mais Maxime n'a visiblement pas écoulé son temps de parole. Oui d'accord on ne sait jamais, je le sais, mais ce n'est pas SI GRAVE. Je ne suis pas d'accord, elle réagit avec bien trop de force à tout ca et si je sais que c'est dans un énième élan de protection, je ne suis pas partisane de la laisser s'y impliquer. Les choses avaient changées à présent parce que comme elle le disait elle-même, elle avait été atteinte.maintenant toi t’as quelqu’un qui connaît ton adresse, ton numéro et va certainement pas s’arrêter. On sait pas ce qui peut passer par la tête des gens, Addi – Mais STOP ! PUTAIN !   mais elle ne s’arrête pas et ne semble même pas enclin à se laisser distraire de quelque façon que ce soit. Je pousse un grognement. . J’aimerais juste pas avoir à pleurer la mort de ma sœur en plus de celle de ma carrière et mon mariage. Parce que je supporterais pas ça, tu le sais. Ma mort? Nan, mais toujours plus quoi ! Et après on dit que c'est moi la dramaqueen ? Bien évidemment elle n'a pas entièrement tort, elle a même sûrement raison sur bien des points, mais je ne suis pas prête à les entendre, pas ce soir, pas maintenant et pas après cette journée...Je roule des yeux, tant mieux si elle sait à quel point elle joue une tragédie en trois actes, parce que je ne me laisserais pas avoir. Alors s’il te plait, prends conscience de la gravité de la situation. » Je lève mes mains devant moi et viens écraser ma cigarette non terminée dans le cendrier. « Alors que les choses soient claires, je n'ai jamais dit que TU allait rameuter les parents Maxime, tu l'as déduit toute seule okay ! Qu'est-ce que tu crois hein ? qu'on va pouvoir faire quoi que ce soit sans que la flicaille de papa et maman ne soient au courant ? Arrête d'être naïve steuplait ! Je pousse un soupir et vient planter mes mains sur mes hanches. Je suis désolée pour ce choix de mot maladroit, c'était pas volontaire d'accord...Je sais que ce qui t'es arrivée est dur et traumatisant, mais ca ne veux pas pour autant dire que je suis en danger Maxi !! Je croise mes bras et me tourne juste un instant, vient passer une main sur la boite posée sur la table d'un air distrait. C'est un jeu débile et mauvais jouer par une personne qui n'a pas mieux à faire pour me faire peur et je ne compte pas lui donner ce plaisir ! Je suis sûre que qui que ce soit, il ou elle va se lasser bien rapidement...et de toute façon ca te regarde pas c'est ma vie putain, LA MIENNE ! alors arrête de t'inquiéter pour moi et occupe toi plutôt de toi.. ensuite on en reparlera. C'était mesquin et gratuit et je regrette mes paroles instantanément. Je viens glisser mes deux mains sur mon visage et les y laissent glisser comme pour me défaire de toute cette colère qui ne devrait pas être dirigé contre elle. Je voulais pas dire ca comme ca, je suis désolée. C'est juste que tu dois arrêter de me materner Maxime, fait moi un peu confiance...s'il-te-plait...»
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MessageSujet: Re: Life on Mars Ft Maxime   Life on Mars Ft Maxime - Page 2 EmptyJeu 5 Avr - 17:22

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« Alors que les choses soient claires, je n'ai jamais dit que TU allait rameuter les parents Maxime, tu l'as déduit toute seule okay ! Allez, chacune son tour de rouler des yeux. Sport familial. Qu'est-ce que tu crois hein ? qu'on va pouvoir faire quoi que ce soit sans que la flicaille de papa et maman ne soient au courant ? Arrête d'être naïve steuplait ! Je laisse échapper une exclamation amusée, ironiquement amusée, évidemment. Je ne suis pas naïve, je connais les parents, je connais leur réseau, l’ai étudié bien des années. C’est justement pour ça que je sais comment ça marche pour étouffer les affaires qui me dérangent. Une part de ce qu’elle dit n’est pas faux, cependant, ils arrivent à savoir pas mal de choses. Surtout notre mère qui évolue comme une espèce de ramasse-ragots au milieu de ses copines. C’est incroyable tout ce qu’elles sont capables d’amasser comme conneries, et les disperser encore plus. Ça ne m’a jamais fait rire, n’ai jamais apprécié ce système irrationnel. Je plains cette pauvre Mère Hunt qui n’a jamais fais partie de ce cercle et par conséquent, s’est retrouvée en ennemie. Mais peu importe, je reviens sur le moment alors qu’Addison élève à nouveau la voix pour s’excuser de son « choix de mot ». Je laisse échapper un soupire, je sais que ce n’est pas volontaire et c’est tellement facile et peut-être que ça me fait redescendre en température dans l’immédiat. Un peu. Je secoue la tête à la négative, l’air désabusé toujours peint sur mon visage. C’est souvent comme ça avec Addison. Je passe par des émotions contraires, je ne sais jamais vraiment sur quel pied danser et je ne lui en veux jamais très longtemps. Même si la contrariété est là, encore bien sur, mais elle sait y faire et ce de manière probablement inconsciente. C'est un jeu débile et mauvais jouer par une personne qui n'a pas mieux à faire pour me faire peur et je ne compte pas lui donner ce plaisir ! Je suis sûre que qui que ce soit, il ou elle va se lasser bien rapidement...et de toute façon ca te regarde pas c'est ma vie putain, LA MIENNE ! alors arrête de t'inquiéter pour moi et occupe toi plutôt de toi.. ensuite on en reparlera. Et une seconde plus tard, je sens à nouveau l’agacement faire son retour en force, accuse ses dernières paroles avec un peu plus de mauvaise foi. Je ne savais pas que ma manière de m’occuper de moi-même était dans le jeu, mais très bien. Un million de choses me passent par la tête, tout un tas de truc à cracher sur le sujet mais je me contente de fermer la totalité de mes pensées dans une boite et la foutre au fond de mon cerveau. D’autant plus qu’elle s’arrête, passe ses deux mains sur son visage comme j’ai l’habitude de la voir faire et j’attends, en silence, cherchant d’ores et déjà mes mots. Je voulais pas dire ca comme ca, je suis désolée. C'est juste que tu dois arrêter de me materner Maxime, fait moi un peu confiance...s'il-te-plait... »

Je pousse un dernier soupir, pèse le pour et le contre un long moment. Je n’ai pas envie de me disputer davantage, c’est fatiguant. Physiquement fatiguant pour moi qui reste debout, le corps tendu. Je finis par capituler, lève une main comme pour le signifier et relâche la tension en retournant vers la méridienne, m’y installe en douceur, retient un souffle et récupère mon verre de vin dans lequel je verse à nouveau du liquide. Monsieur et Madame Adler ne sont pas les seuls à savoir étouffer une affaire, Addison. Si il y a bien un truc que j’ai appris c’est avoir mon propre réseau, tu pensais pas que j’allais vivoter au milieu de leur filet de requins. Je hausse les sourcils, comme si c’était une évidence. Ça l’est pour moi, qui ai appris à faire comme je le voulais. A me protéger, nous protéger, étouffer certaines de ses frasques en période de fragilité. Mais je ne ramène pas ça sur le tapis, ça ne servirait à rien qu’à la culpabiliser, et c’est inutile. Mais ok, disons que je te fais confiance, que j’arrête de te materner comme tu dis. Règle le problème comme tu l’entends. Mais ne l’ignore pas, je dis régler le problème. Et je veux savoir quand c’est fait. »

 

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Addison Adler

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MessageSujet: Re: Life on Mars Ft Maxime   Life on Mars Ft Maxime - Page 2 EmptyMar 10 Avr - 5:26

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EXORDIUM.
Je vois différentes expressions venir marquer tour à tour son visage, mais je ne les identifie pas vraiment pour la simple et bonne raison que je ne prends pas vraiment le temps de le faire. Je ne suis que trop concentrée sur moi et mes pensées, sur ce qu'elle me dit et sur le fait que j'en ai assez d'être traitée comme une incapable par chacun des membres de cette putain de famille et peu importe dans quel mesure, la finalité était de toute façon la même. Je ne prétendais pas ne pas leur avoir donné bien des raisons de me percevoir comme ça, mais j'avais fait des efforts considérables ces derniers mois et ils ne semblaient jamais être ni suffisants, ni même existants à leurs yeux et ça me mettait hors de moi. Mon regard évite le sien, je sais qu'elle ne mérite pas ce que je viens de lui dire et pourtant j'ai laissé échapper ça sans vraiment y réfléchir, sans prendre en compte que cela pourrait la blesser gratuitement, mais la vérité c'est qu'il y a là une part de vérité, elle ne va pas bien, je le sais, elle ne me dupe pas comme elle arrive à le faire avec tous les autres. Je sais qu'elle souffre, pas uniquement physiquement, mais aussi de la perte de ce qui faisait son univers tout entier et comment pourrait-il en être autrement ? En quelques mois elle avait tout perdu, son mari, sa mobilité, son talent et sa carrière...il était impossible de ne pas se sentir intérieurement déchue de toute sa personnalité...mais de tout ça, elle n'adressait rien directement, elle n'en parlait pas beaucoup, elle ne pleurait pas sur son passé, ne jurait pas contre le monde entier...non elle continuait d'afficher à tous et toutes la même Maxime Adler, celle qui pourtant n'était plus vraiment. Je me perds un instant dans mes pensées alors que ma soeur se met en mouvement et recapte rapidement ainsi mon attention, je la regarde s'installer sur la méridienne, attend de savoir si ce manège va continuer où si cette dispute trouvera sa résolution ce soir. On ne sait jamais vraiment, le lien qui nous unit est certes immuable, mais il n'est pas impassible et de querelles nous n'avons jamais manqué, heureusement il ne nous fallait jamais bien longtemps pour retrouver la raison, mais en l'instant je n'étais pas bien sûr que mon aîné serait à même de passer l'éponge et d'oublier le regrettable incident de ce soir. Monsieur et Madame Adler ne sont pas les seuls à savoir étouffer une affaire, Addison. Si il y a bien un truc que j’ai appris c’est avoir mon propre réseau, tu pensais pas que j’allais vivoter au milieu de leur filet de requins. Etouffer une affaire c'est une chose, empêcher nos parents et leur batterie de rapaces d'en connaître les détails c'était bien autre chose. Je n'apprécie pas franchement le ton purement condescendant qu'elle m'adresse. En l'instant alors qu'elle me jette un regard soulevant l'évidence, j'ai l'impression de voir notre mère et ce n'est pas franchement une image, voir même une idée qui me plaît...ça me fait me sentir...inutile et idiote, un retour aux sources dont je me passerait bien. Je ne dis rien, je la regarde et hoche la tête sans même m'en rendre compte avant de pousser un soupir. Mais ok, disons que je te fais confiance, que j’arrête de te materner comme tu dis. Règle le problème comme tu l’entends. Mais ne l’ignore pas, je dis régler le problème. Et je veux savoir quand c’est fait. »

Et la suite ne fait que renforcer ce sentiment, je sais au fond qu'elle n'a pas l'intention de m'enfoncer, mais c'est pourtant ce qu'elle fait et comme toujours le ton et le choix de mot est parfait et sans tâche. Mes bras viennent se croiser sur ma poitrine et je la regarde me fixer en attendant que je daigne acquiescer sa demande, parce que c'est ça qu'elle attend et c'est la seule réponse qu'elle considéra suffisamment acceptable pour me lâcher la grappe. J'ouvre la bouche, mais c'est pile le moment où la tête joufflue d'Honeycutt vient passer la porte, sans doute persuader par le silence soudain que notre petit spectacle était terminé et qu'elle pouvait à présent venir nous remettre d'humeur. Je croise son regard et elle semble comprendre bien vite qu'elle s'est trompé sur toute la ligne. « Le dîner est servi. Je secoue la tête à la négative avant de reporter mon regard sur ma soeur. - J'ai plus très faim. Puis de revenir sur Violet. Je suis désolée Violet. Un soupir s'extirpe de mes lèvres qui s'adressent à présent à Maxime. On va donc « admettre » je mime évidemment les guillemets. Que tu me fais confiance et que je suis pas aussi stupide qu'il n'y paraît et que par conséquent je peux gérer mes propres problèmes... Je ne la quitte pas du regard guidé par la colère et la déception. Mais t'inquiète pas je ne manquerais pas de venir au rapport et si j'oublie tu n'auras qu'à faire appel à ton réseau ! Sur ce et sans lui adresser la moindre attention supplémentaire j'attrape mon sac resté dans le coin, mes clopes que je jette dedans, le passe finalement à mon épaule et enfin je récupère la boite de la discorde. Ce n'est qu'à ce moment-là que je lui jette un bref coup d'oeil. Merci pour cette soirée sis'. Je prends alors la direction du couloir pour monter dans ma chambre. NAAAANCY ! vient-là ! Je m'arrête soudainement, prise d'une dernière pensée et me retourne, mais cette fois vers notre gouvernante. Violet tu pourras faire monter mes paquets dans ma chambre s'il-te plaît? et je prendrai quand même une part de mon gâteau...hum non tu sais quoi, je le prendrais en entier. Merci. » Je lui adresse un sourire, celui que je refuse à ma soeur et disparaît finalement.
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Maxime A. Adler

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MessageSujet: Re: Life on Mars Ft Maxime   Life on Mars Ft Maxime - Page 2 EmptyVen 13 Avr - 21:25

LIFE ON MARS

happy birthday to you




« J’ai plus très faim. » Évidemment. Je retiens un soupir, lève les yeux au ciel et disparaît derrière mon verre de vin. Ça me fatigue, j’abandonne, qu’elle fasse ce qu’elle veut, ce ne sera plus mon problème puisqu’elle ne veut rien entendre. Elle s’excuse auprès de Violet et ça m’agace davantage, charmante fin de soirée, je secoue la tête à la négative. « On va donc « admettre » que tu me fais confiance et que je suis pas aussi stupide qu'il n'y paraît et que par conséquent je peux gérer mes propres problèmes... Je l’observe, posée sur ma méridienne, stoïque. Parfois je me demande pour qui elle me prend, pour notre mère ou une inconnue qui se permet de lui faire des leçons ? Je crois que le coup de l’inconnu me ferait moins mal que de l’imaginer me dire de pas me la jouer à la Ruth Adler. C’est pas quelque chose qu’elle me dirait, je pense qu’elle sait quand même qu’il y a des choses que je ne lui laisserais pas passer. Comme ça. Ma sœur a toujours eu une place extrêmement privilégiée, moi qui ne supporte rien ni personne, ne tolère ni les erreurs, ni l’insolence ni la casse, bref peu importe… Elle ferait n’importe quoi que je n’aurais jamais rien à lui reprocher. Exceptée quand elle est en danger, et c’est exactement ce genre de cas ce soir. Parce que j’estime qu’elle l’est, que les gens sont tarés, j’en suis la preuve, qui a eu de la chance d’en survivre. Mais t'inquiète pas je ne manquerais pas de venir au rapport et si j'oublie tu n'auras qu'à faire appel à ton réseau !
— C’est ça. Ça m’échappe, je reçois un coup d’œil d’Honeycutt, plus réprobateur qu’autre chose, ce à quoi évidemment je n’accorde aucune importance. Je me détourne de son petit spectacle en secouant la tête à nouveau et m’enferme dans le silence. Je n’ai pas besoin d’entendre davantage de sarcasme, pas besoin d’avoir en ligne de mire le regard de Violet qui va avec, allez, j’en ai assez entendu.
— Merci pour cette soirée sis'. » Je ne lui accorde pas plus d’attention qu’elle ne m’en donne, et laisse tomber pour l’instant, me concentre sur autre chose, la fenêtre, mes bouquins, le verre de vin que j’ai dans la main et j’ai la subite envie de fumer une clope. J’entends ma sœur s’éloigner, récupérer sa petite créature moche puis revenir sur ses pas pour demander à Violet de lui emmener son gâteau dans sa chambre. Ben voyons !

Le silence se fait dans le petit salon et je reste immobile, ronge simplement mon frein, baigne dans l’amertume, comme je sais faire. La mauvaise foi. Je soupire une bonne fois pour toutes, entend la porte se fermer à l’étage et décide enfin de me replacer dans la méridienne pour tâcher de me détendre. Violet reste là dans l’encadrement de la porte et avant même qu’elle n’ouvre la bouche, je lève une main dans sa direction. « Je veux rien entendre. Je veux juste une assiette, merci. » La gouvernante pousse un soupir mais s’éloigne et je sais que d’ici quelques minutes elle me ramènera un truc chaud et incroyablement bon à manger. Parce qu’elle cuisine comme une déesse surtout à une occasion pareille.

ø

« Maxime ?
— Hm.
— Miss Maxime, réveillez-vous. »

J’ouvre un œil et tombe sur le visage rond de ma gouvernante. Une douleur se déclare dans mon dos, je me suis endormie n’importe comment sur la méridienne. Un fond de télé se fait entendre en background, Violet a du allumer la télé pour ne pas s’ennuyer. Je me redresse tranquillement, un plaid posé sur les genoux, j’ai visiblement à peine touché à mon assiette également.

« J’ai dormi combien de temps ?
— Deux heures.
— Addison est redescendue ?
— Non, pas encore.
— « Pas encore » ? Violet, tu es mignonne. »

Je laisse échapper un léger rire alors que j’étire avec la plus grande prudence ma colonne vertébrale, laisse échapper un bâillement puis passe une main sur mon visage puis mes cheveux. Je déteste la sensation de ma peau parchemin mais j’oublie parfois mes réflexes. Je tire la moue, laisse retomber ma main sur mon genou et pousse un soupir. Dormir m’a fait visiblement du bien, le calme semble être revenu au cœur de ma poitrine, l’amertume a fait son chemin. La télé capte mon regard et je dégage le plaid de mes genoux, me réinstalle dans la méridienne et rejoint Violet dans la contemplation de son film. Je ne sais quelle connerie mais peu importe.

Les minutes passent et je me rends compte que je n’arrive pas à me concentrer sur l’intrigue. Je suis pourtant bon public quand je ne cherche rien d’autre qu’un divertissement mais mes pensées divaguent évidemment vers Addison qui est encore planquée dans sa chambre. Une part de moi se sent coupable d’avoir été aussi sèche, même si j’estime avoir raison sur pas mal de points et je n’en démordrais pas. Mais… mais c’est son anniversaire, sa journée a du être éprouvante à plein de niveaux, je sais que je suis facilement désagréable et un peu parano… Erf.

« Bon, arrêtez de soupirer Miss Maxime.
— Pardon ?
— Vous soupirez depuis cinq bonnes minutes, c’est loin d’être poli et agréable. J’observe ma gouvernante d’un air perplexe mais elle ne me laisse pas relever ses paroles qu’elle se redresse dans son siège. Vous voulez que j’aille chercher son gâteau et que nous montions ensemble ? Je lève les yeux au ciel, c’est agaçant de savoir qu’elle peut lire à travers les deux esprits les plus têtus de cette maison.
— Faisons ça, oui. J’abdique bien trop facilement, parce que je déteste ce genre de trucs, je déteste être fâchée avec elle.
— Laissez-moi tout réunir, j’arrive. Honeycutt récupère mon assiette et ce qui est sur la table pour son premier passage et je me reconcentre sur la télé en l’attendant. Elle arrive bien vite avec son gâteau dans les mains, sur un plateau et j’ai eu le temps de me relever, de récupérer ma canne. Nous verrons pour les cadeaux plus tard. Allons, montez, à votre rythme.
— Ça va, je sais ce que je dois faire, Violet. Nous montons avec lenteur dans les escaliers parce qu’évidemment je ralentis la marche. Nous arrivons bientôt à la chambre d’Addison et c’est moi qui toque. Je peux entrer ? On t’amène ton gâteau. Quelques longues secondes de silence et Addison consent à me laisser entrer dans son antre. Je pousse la porte, laisse Violet rentrer, déposer le plateau sur le lit de ma sœur et s’éloigne presque aussi vite, visiblement bien décidée à nous laisser seule. Elle ferme la porte dans mon dos et je reste debout, appuyée sur le morceau de bois, un silence plane et Nancy vient à ma rencontre. Une grimace déforme donc mon visage, comme à chaque fois que cette chose débarque dans mon périmètre. Peut-être un des seuls trucs que j’interdirais à Addison… Enfin. Je ne vais pas te laisser le manger toute seule. Ce serait un crime de laisser passer autant de chocolat. Je lui adresse un sourire tranquille. Arrrrhh, il va falloir passer à la chose que je déteste le plus… Je suis désolée de m’être emportée, ok ? Tu sais comme j’agis quand je suis inquiète. Un peu trop vivement. Je hausse les épaules, c’est un fait. Je ne peux pas lutter contre ma nature emportée. Je m’approche d’elle, finit par m’asseoir sur son lit et tourne le gâteau vers elle pour lui présenter le joli message inscrit sur le gâteau. J’espère qu’il te plait, en tout cas, Violet n’a pas trouvé ça très drôle… »

— THE END —
 

(c) oxymort

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