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 Mixed with confusion Ft Sebastian

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Sebastian O'Malley

Sebastian O'Malley
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : .tetra | tumblr | weheartit
messages : 506
quartier : en prison, Cook County Jail
physique : tatouage représentant son allégeance aux kings sur le bras gauche, quelques cicatrices de guerre ici et là, une plus accentuée à la jambe droite qui lui a valu son retour au pays et une entaille mal cicatrisée au ventre suite au coup de couteau de sa maitresse, Mia

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MessageSujet: Re: Mixed with confusion Ft Sebastian   Mixed with confusion Ft Sebastian - Page 2 EmptyJeu 1 Mar - 14:48



Mixed with confusion.
EXORDIUM.
Il se laisse porter par quelque-chose qu'il n'ira pas expliquer. Parce que c'est soudain, tenace, prenant. Parce que ça vient s'immiscer en lui pour disparaître aussitôt, se perdre dans les limbes de son esprit aussi certainement que l'océan efface les traces de ceux qui errent. Évidement. Et Sebastian lutte, Sebastian lutte pour tenter de comprendre, ne serait-ce que s'offrir le loisir de planifier tout ce qu'ici il appréhende. Mais rien, rien ne vient s'offrir à ses songes. Rien si ce n'est ce brouillard épais, cette impression que le monde pourrait finalement s'arrêter de tourner que rien ne changerait. Rien. Il demeurerait ce trouble, cette hésitation, ces battements de cœur incessants dont la raison lui échappe totalement. Et cette voix qui lui revient, et cette voix qui de nouveau, dans son dos, s'élève pour venir glisser sur sa peau. « Putain, mais tu comprends pas que c'est pas ton problème ? T'es pas le centre du monde Sebastian, tout ne tourne pas toujours autour de ta petite personne ! Il ferme les yeux. Il les ferme comme dans l'espoir que l'obscurité puisse lui être utile, qu'elle puisse ne serait-ce que le calmer. Raté. Tout ne fait que s'accentuer, dans les corridors de son âme, s'entrechoquer au fur et à mesure des paroles qu'elle se risque à énoncer. T'as peur de quoi en faite ? que j'abîme ta petite chérie c'est ça ? Bien. Tu veux t'en occuper ? Fais le, mais je te préviens, si j'entends parler ne serait-ce qu'encore une fois d'elle, c'est chez les flics que je vais la prochaine fois et tu te démerderas pour expliquer ça à ta femme. La menace vient, s'ancre en lui comme un poison, la belle délaissant sur lui tout son venin. Et il aurait dû le savoir, il aurait dû le prévoir. Addison a toujours été ainsi, aussi loin et instable qu'il n'avait pu l'être lui. C'est ce qui parvient à apaiser les tambours de son for intérieur, ces cris de rage qui résonnent encore et encore, bien en chœurs. Là, juste sous l'intonation de sa voix qui, enfin, termine par lui faire perdre quelques-unes de ses couleurs. Parce qu'apparemment, le fait que moi je subisse ça suffit pas pour te provoquer des états d'âme, mais les autres, là c‘est autre chose. Un soupire et sa tête qui se baisse, ses lèvres qui se ferment comme pour retenir quelques hurlements qui la concerne aisément. Parce qu'il comprend, maintenant. Il comprend qu'elle n'a pas écouté, qu'elle n'a pas su entendre ce qu'il laissait lui échapper en parlant. Et c'est ça qui l'agace, qui lui fait perdre ses efforts à être patient. Le fait qu'elle soit aussi têtue que lui, aussi prompt à écouter le début des choses quand la fin importe bien plus. T'as gagné, je m'en vais et, t'inquiète pas, cette fois je ne viendrais plus t'emmerder. Félicitation. » Il l'entend qu'elle marche, qu'elle s'anime, qu'elle vient mettre à exécution ses paroles parce qu'elle n'a plus que ce recours-ci, parce qu'elle n'a plus que ces paroles-là à faire entendre ici. Et pourtant, pourtant, par fierté, Sebastian en attendait tellement plus.

C'est la raison pour laquelle il n'ose pas bouger, pas encore, plongé dans des songes qu'il est le seul à percevoir, le seul à entendre, à ressentir au plus profond de son être. Sebastian aurait pu lutter, se taire, continuer dans cette lancée, penser que les choses finiraient par s'arranger. Mais rien. Rien ne vient s'exaucer, pas même le plus minime de ses souhaits. Alors il se redresse à nouveau, O'Malley, il se redresse pour s'emparer du bras de la jeune femme désormais sur le départ, le bras de celle qu'il avait pu trouver parfois sous ses draps. Celle qui, ce soir, insuffle bien plus que de l'agacement ou de la colère. C'est bien plus que ça, bien plus que ce côté froid. « Tu te trompes. » Qu'il laisse entendre, qu'il laisse planer dans l'espace qu'ils animent encore maigrement tous les deux ; bientôt lui seulement. « C'est aussi parce que je tiens à toi que je m'en occuperai. Parce que je refuse qu'on te fasse quoi que ce soit. » Il rétablie une vérité oubliée, il rétablie ce qu'elle a – un peu plus tôt – omit. Et, à peine ses mots évanouis, son emprise sur son poignet se défait, s'échappe aussi certainement qu'elle s'est manifestée. Sebastian lui laisse le champ libre, la possibilité de partir parce qu'elle semble avoir compris qu'il ne lui offrirait pas le luxe de pouvoir se rendre chez Mia. Pas tant qu'il n'aura pas régler les choses lui-même, pas tant qu'il n'aurait pas mit les points sur les « i » avec la jeune femme en question. Des années désormais qu'il la connaît, des années pour enfin pleinement se révéler. Et il aurait pu en rire, Sebastian, il aurait pu en rire si ce degré de folie n'avait pas dépassé la sienne. « Tu es sûre de ne rien vouloir, pour ta voiture ? » Il demande quand même avant qu'elle ne lui échappe, avant qu'elle ne rende l'air un peu plus respirable qu'actuellement, comme à chaque fois qu'elle se tient aussi proche de lui qu'en cet instant.          
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Addison Adler

Addison Adler

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quartier : Northside : Dans le manoir de sa soeur / Possède un loft Downtown
physique : Des cicatrices verticales sur les poignets, vestiges d'une tentative de suicide. Elle les caches la plupart du temps sous des bracelets. Une autre au bas ventre après une opération de l'appendice.

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MessageSujet: Re: Mixed with confusion Ft Sebastian   Mixed with confusion Ft Sebastian - Page 2 EmptyVen 2 Mar - 5:30

This is a life of illusion. Wrapped up in trouble, mixed with confusion. What are we doing here?
EXORDIUM.



A peine relevée, la photographie serrer au creux de ma main, froissant les visages surpris par une intrusion inattendue je suis prête à partir, les idées de rébellion et de colère se sont apaisés, pas entièrement cela va sans dire, mais suffisamment pour que je me rende compte que je ne tirerai rien de ma présence ici. C'est une pierre jetée à l'eau, une perte de temps et d'énergie et je n'en ai plus beaucoup à revendre maintenant que mes nerfs se sont engorgés et emmêlés dans une tension qui bien que palpable me paraît difficilement calmable. Lorsque sa main se referme sur mon bras, je ne bouge pas et me contente de jeter d'abord un coup d'œil en direction de son geste avant de relever mon visage vers lui pour ne lui adresser qu'un regard inquisiteur. « Tu te trompes. Je l'entends, mais je ne le crois pas, pas après le comportement qu'il m'a servi, pas après ce manque d'empathie tellement caractéristique du genre de personne qu'il est. Je ne sais pas ce qui m'a en réalité pousser à venir ici, je ne sais pas ce que j'en attendais, parce que la vérité c'est que rien de ce qui a pu être dit ou fait ce soir qui aurait dû me surprendre. Rien.

C'est aussi parce que je tiens à toi que je m'en occuperai. Parce que je refuse qu'on te fasse quoi que ce soit. Je crois qu'il n'y a plus rien qu'il ne puisse dire qui pourrait me faire revenir à la raison, parce qu'en l'instant je crois l'avoir trouvé dans ce qui me semble être une erreur de parcours, les mots s'envolent autour de moi, mais ne semblent pas pouvoir me toucher de quelques façons que ce soit, ils ne m'attendrissent pas, pas plus qu'ils ne provoquent en moi plus de colère que celle que j'ai pu démontrer. Il me laisse juste de marbre et c'est une expression inerte et absente que je lui renvoie sans vraiment en prendre pleinement conscience. Il ne tient pas à moi, peut-être qu'il se le dit, peut-être que ca lui donner bonne conscience ou quelque chose du genre, mais ca reste du vent pour moi, c'est trop loin de ce qu'il a bien voulu me donner ces derniers mois et qui ne fait que confirmer ce que je veux bien me dire. Quant à ce que l'on pourrait me faire, ca provoquerais presque mon rire, il est là, mais il ne trouve pas son chemin pour venir lui éclater au visage, parce que la vérité c'est que c'est déjà en train d'arriver, est-ce qu'il croit que ca me laisse indifférente de m'y reprendre à deux fois avant de décrocher mon téléphone, avant d'ouvrir le moindre courrier…Maxime à raison ce n'est que le début d'un état psychotique qui ne sera sans doute qu'amener à monter en puissance et bien que jusqu'ici j'en refusais jusqu'à l'idée, préférant me dire que qui que ce soit, cette personne se lasserai avant moi, la vérité c'est que je me montais des histoires qui me permettaient de me sentir mieux, même si au fond je savais qu'elle avait sans aucun doute raison.

Ma liberté retrouvée et mon silence toujours planant au-dessus de lui, il le brise de quelques mots ajouter à ceux que j'ai tout simplement refusée. Tu es sûre de ne rien vouloir, pour ta voiture ? »  La banalité de la chose est celle qui me fait finalement réagir, pourquoi ? Je ne le sais pas, mais finalement je réponds calmement, trop calmement. « C'est trop tard pour ca. Le mal est déjà fait. Je secoue la tête à la négative et laisse un soupir fatigué passer le seuil de mes lèvres. Et pour le reste, je me débrouillerais toute seule. Au-revoir Sebastien. » C'est tout, rien de plus. Il n'y a rien de plus à dire. À lui de respecter sa parole pour qu'elle puisse respecter la sienne et sortir de sa vie dans laquelle elle n'a plus l'impression d'être la bienvenue de toute façon et en attendant c'est de chez lui qu'elle sort sans prendre la peine de refermer la porte derrière elle.

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