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 you, me, wine & cigarettes ? ø nat

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Judith C. Williams

Judith C. Williams

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MessageSujet: you, me, wine & cigarettes ? ø nat   you, me, wine & cigarettes ? ø nat EmptyDim 7 Jan - 23:18




you, me, wine & cigarettes ?

« j’ai dis à ton mari de s’occuper de votre p’tit bouchon, passe me chercher au taff tu veux ? :p love u too ! »

« Ça va t’es pas mort à c’que j’sache, t’as survécu à mes talents culinaires extraordinaires et aux bavardages qui vont avec, considère-toi comme un grand garçon maintenant ! » Les bras appuyés sur le comptoir du bar du Crash, je discute avec Maximilian, enfin, discuter ça veut surtout dire qu’on s’envoie des pics plutôt gentillets je trouve. Il critiquait ma cuisine et mon problème d’addiction aux Twinkies et moi ben… comme d’habitude, j’attaque les même points : la virilité, les muscles, etc etc… La base quoi. Aujourd’hui j’suis censée être en congés, mais, absence d’une des nanas, j’ai proposé à Camila de passer pour l’aider à préparer la salle avant de rejoindre Nat pour une soirée du tonnerre à base de vin et potin. J’ai improvisé ça, demandé gentiment à son mari de se débrouiller comme un grand avec leur fils pour me laisser lui voler sa femme l’espace de quelques heures. Je sors plus vraiment mais je me fais des soirées tranquilles maintenant. Et ça me va très bien comme ça, à dire vrai.
En plus, ce soir, Matthew n’est pas à la baraque, encore fourré à un d’ses galas de charités de vieux riches moches à c’qui paraît alors j’ai l’appart pour moi seule et ma p’tite gonz serbe. Ce qui est parfait, pas de conflits autour du son de la télé trop fort ou ce genre de merde. Parce que monsieur n’aime pas que j’interrompe sa réflexion quand j’ai décidé de regarder un truc à la télé dans le salon. Parce que oui ça m’arrive de vouloir sortir de ma chambre quoi. Parfois je me demande ce que j’ai été me foutre en coloc, surtout avec un weirdo pareil quoi. Il a genre le don de faire des trucs bizarres, de sortir de nul part et me foutre la frousse, il expérimente des trucs et s’imagine que je ne m’en rends pas compte. J’ai appris à faire avec maintenant, je m’en fous, ça me fait plus marrer qu’autre chose.

En tout cas je disais quoi à la base ?
Ah oui. Du coup c’est bien, pour une fois je suis pas en mini-short au boulot, ameeeen, c’est agréable de pas faire son taff à poil. J’suis juste de passage, je m’occupe du bar entre deux twinkies (j’ai un paquet avec moi, hey, ça fait depuis taleur je suis là j’ai eu un petit creux), ((et maintenant je fais du sport ok lâchez-moi)), et j’ai finis au moment où Max descendait de sa jolie tour d’ivoire. Nos échanges me font généralement marrer, il reste casse-couilles dans son genre hein, faut l’entendre, mais je lui rends bien sa monnaie de sa pièce entre deux discussions moins sarcastiques.

« Prends un twinkie ça va te détendre, Maximilian. Je lui souris en grand et me redresse alors que j’aperçois enfin Natalia dans mon champ de vision. Je dis enfin parce qu’elle est déjà posée sur un tabouret haut. Woops, excuses-moi ma belle, j’arrive tout de suite. Je lui adresse un baiser volant, me baisse pour récupérer mon sac dans lequel je fourre mon paquet de gâteaux, puis mon manteau. Bon c’est pas que j’m’ennuie de toi Musclor mais j’ai une nana trop canon qui m’attend. Allez bye amuses-toi bien avec ta paperasse.

Et pouf, je m’échappe, fais le tour du comptoir pour m’approcher de mon amie et sans lui demander son reste, lui colle un baiser sur la joue. Comment ça vaaaa ? Prête pour une soirée tasting vins et chocolats ? J’ai fais les courses avant de passer par ici, tout est prêt pour madaaaame, si elle veut bien nous raccompagner chez moi ? Je glisse mon manteau autour de mes épaules sans y passer les manches et me dirige vers la sortie, puis vers la voiture de la serbe. Alors quoi d’neuf Madame Manning ? »

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Natalia Manning

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MessageSujet: Re: you, me, wine & cigarettes ? ø nat   you, me, wine & cigarettes ? ø nat EmptySam 13 Jan - 6:25



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You, me, wine & cigarettes


Les shifts de l'après-midi ne sont franchement pas les plus pénibles et ce sont donc ceux que la Serbe préfère, non seulement la clientèle est moindre et agréable, mais en plus ca lui permettait de pouvoir profiter de son fils et de le mettre elle-même au lit. Aujourd'hui était une de ces journées, dernièrement elle avait demandé à son boss de lui en planifier un maximum, ce n'était pas vraiment avantageux en terme de salaire, puisque les pourboires étaient considérablement plus bas, mais avec le planning plus que chargé que se traînait James depuis la rentrée, elle n'avait pas vraiment envisagée d'autre choix, hors de question que leur fils ne passe plus de la moitié de ses journées, entouré d'inconnus. Lorsqu'elle avait fini par ranger son tablier et récupérer ses affaires, elle avait découvert sur l'écran de son téléphone un appel manqué et deux messages non lus. Le premier appel venait de son mari, tout comme le premier message qu'elle découvrit : « je sais pas si je préférais pas quand vous vous entendiez pas avec ta serveuse là. Du coup apparemment j'ai “obligation obligatoire“ de garder le petit ce soir ! Sache que tu louperas un grand moment de dessin animé ! Essaie de rentrer sans tituber Very Happy » Elle sourit avant d'ouvrir le second message qui vient de Judith et dont elle anticipe du coup un peu le contenue à savoir une soirée entre nana. Elle enfile son manteau et toute la panoplie supplémentaire anti-froid qui lui est plus que nécessaire et entreprend de répondre tout d'abord à Judith, elle fait court puisqu'elle tapote sur son téléphone en essayant de braver le froid pour rejoindre sa voiture et qu'elle sent déjà ses doigts s'engourdir. « Sérieux? ahah bon alors si mon mari s'occupe de mon petit monstre je suis tout à toi ! Je sors du boulot, je serais là d'ici vingt ou trente minutes, selon la circulation ! xxx »

Une fois dans sa voiture, elle allume le contact, pousse le chauffage à fond éteint la radio qui s'est enclenché lorsqu'elle a mis la bagnole en route et appelle son mari. « Hey babe. Ca va ? Un léger sourire s'esquisse sur ses lèvres alors qu'elle écoute son mari lui répondre... T'es sûr que ca pose pas de soucis, tu peux rester avec lui ? Sinon je reporte ! Bien évidemment il l'encourage à sortir et lui assure qu'il avait pu lui même s'arranger pour que quelqu'un gère pour la soirée son poste au Homewrecker. Okay. Ahah oui je sais ta soirée s'annonce au moins aussi fabuleuse que la mienne. Je parie sur Moana ou Mulan, mais je me trompe peut-être. Elle se met à rire en secouant la tête à la négative. Je ne vais pas me souler James, naaaan, nan ! Un nouvel éclat de rire s'échappe de ses lèvres avant qu'elle ne reprenne la parole. Je rentrerais pas tard alors tâche de pas t'endormir sur le canapé, j'aimerais bien profiter du fait que mon mari soit à la maison. Il lui promet de faire son possible et l'invite à le réveiller si toutefois ca arrivait. T'y couperas pas Manning ! Allez je te laisse, embrasse Eliott pour moi ok. A tout à l'heure. » Elle jette son mobile dans son sac ouvert sur le siège passager et prend finalement la direction du Crashdown ou l'attend son amie. Elle ne l'avait pas vu depuis plusieurs semaines maintenant, entre toute cette histoire avec Daisy, ce qui était arrivé à Josef et les innombrables rendez-vous chez le notaire, elle avait clairement manqué de temps pour le reste du monde, le peu dont elle dispose encore étant réservé à son petit garçon et son mari.

Lorsqu'elle arrive, Kurtis est à la porte comme toujours et la laisse donc passer sans qu'on lui demande quelconque information, elle s'approche du bar pour observer le petit manège auquel s'adonne Judith auprès de Madmax et trouve ca suffisamment drôle pour ne rien dire et se contenter de s'asseoir à proximité pour profiter du spectacle, voilà un sujet de conversation tout trouvé pour commencer leur petite soirée. « Woops, excuses-moi ma belle, j’arrive tout de suite Finalement, elle finit par se rendre compte de sa présence et lui envoie un baiser lointain avant de récupérer ses affaires et prendre impertinemment congé de son patron. Un sourire vient éclairer le visage de Natalia qui adresse un signe de la main à Madmax qui se retourne pour voir de qui parle sa serveuse, signe qu'il lui rend avant de replonger son nez dans les papiers posé sur le comptoir devant lui. Judith entre temps se rapproche et vient déposer sur la joue de la Serbe un rapide baiser avant de s'élancer dans un discours d'ouverture qui lui ressemblait. Natalie secoue la tête et suit son amie qui s'active, elle avait bien trop d'énergie pour une fin de journée cela allait sans dire, surtout comparé à elle qui venait de se taper toute une journée de boulot. Ca va ! Visiblement avec environs cinq ans d'énergie en moins que toi, mais ca va. Elle laisse échapper un gloussement amusé. Je suis toujours prête pour ce genre de soirée enfin Judith, t'imagine même pas depuis combien de temps j'ai pas eu l'occasion de souffler un peu. Elle secoue la tête à la négative et vient attraper le bras de la blondinette. Mon carrosse est dehors, si tu veux, tu peux même utiliser le siège auto d'Eliott comme trône milady ! » Elle lève un sourcil et sourit, passant devant la jeune femme pour prendre la direction de la sortie, elle adresse un petit signe à Kurtis au passage et rejoint son véhicule. « Alors quoi d’neuf Madame Manning ? » Natalia monte dans sa voiture et de nouveau le même rituel, elle jette son blouson à l'arrière, contact, chauffage, à l'exception de la radio qu'elle baisse, histoire d'avoir un son d'ambiance qui ne couvrirait pas leurs voix. « Oh god, direct là comme ca, on attaque les choses qui fâchent ? C'est ironique et dis sur le ton de l'humour, même s'il y a tout de même un fond de vérité, rien n'allait vraiment ces derniers temps malheureusement. Je t'avouerais que les nouvelles ne sont pas super ces derniers temps, alors on a cas garder ca pour quand j'aurai un verre de vin entre les mains si tu veux bien. Sourire dédramatisant et elle ajoute. Mais en attendant tu peux m'en dire plus sur ton petit manège. Mademoiselle Williams il semblerait que vous flirtez avec votre patron et me dit pas que c'est pas vrai t'était carrément en train de minauder. Ouuuh Maximillian. Mouah mouah mouah. » Elle mime des baisers avant de laisser échapper un éclat de rire, les yeux rivés sur la route.
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Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: you, me, wine & cigarettes ? ø nat   you, me, wine & cigarettes ? ø nat EmptySam 13 Jan - 12:19




you, me, wine & cigarettes ?

« j’ai dis à ton mari de s’occuper de votre p’tit bouchon, passe me chercher au taff tu veux ? :p love u too ! »

« Ca va ! Visiblement avec environs cinq ans d'énergie en moins que toi, mais ca va.
— Hm, c’est le jus d’orange ça, ma biche, c’est pas que pour les enfants hein tu sais ! Je lui tire la langue, la taquine gentiment comme à mon habitude. Loin est les temps où on avait envie de se balancer mutuellement dans les escaliers. Je ne sous-estimerais pas cette nana, en réalité elle m’a bien assez prouvé que malgré sa « petite » taille et son air angélique, (j’dis petite c’est relatif parce que je suis grande), elle cache un caractère bien assez volcanique pour réduire en poussière une armée. Ça me fait marrer.
— Je suis toujours prête pour ce genre de soirée enfin Judith, t'imagine même pas depuis combien de temps j'ai pas eu l'occasion de souffler un peu.
— Et ben parfait, tu vas pouvoir rentrer, mettre les pieds sous la table et boire du vin. Si c’est pas magique ça ! Je lui adresse un grand sourire. C’est vrai que ça n’a pas l’air d’être la joie ces derniers temps, et je le sais principalement par son mari. Pas qu’il me cause, mais je ne l’ai pas vue depuis un moment et James et bien… James arbore constamment un air que je ne lui ai jamais connu. Il est devenu inabordable, facilement agacé et parfois quand il passe au Crash et qu’on discute, je vois qu’il essaie de donner le change mais quelque chose a changé dans sa manière d’être. Je n’ai pas osé fouiné davantage, ce n’est pas mes affaires, mais si je peux être là pour soulager Nat d’un poids alors, me voilà !
— Mon carrosse est dehors, si tu veux, tu peux même utiliser le siège auto d'Eliott comme trône milady !
— Ouhouuu tu sais comment me parler, toi ! »

On sort et passe devant Kurtis à qui on fait un simple signe d’aurevoir. Je n’ai pas encore eu le temps de discuter avec lui aujourd’hui et pourtant j’ai plein de choses à lui dire héhéhé, plein de conneries à lui raconter, beaucoup centrées sur lui-même mais ce soir c’est un moment Judith + Natalia alors je reste focus sur l’instant. Je finis par lui demander quoi d’neuf dans sa vie, vu que ça fait un petit moment que nous ne sommes pas sorties mais la première réponse me déplait et dessine une moue perplexe sur mon visage.

« Oh god, direct là comme ca, on attaque les choses qui fâchent ?
— Bah, alors ma belle ?
— Je t'avouerais que les nouvelles ne sont pas super ces derniers temps, alors on a cas garder ca pour quand j'aurai un verre de vin entre les mains si tu veux bien.
— Ok, ok, oui ! Mais c’est pas tombé dans l’oreille du sourde crois-moi ! La serbe me sourit avec un air pas spécialement sérieux, comme pour dédramatiser ses paroles, mais je sais, enfin, ça confirme ce que je pensais. J’espère qu’elle n’a pas de problèmes au sein de son couple ou un truc du genre, j’ai beau les faire chier comme je peux, je les aime ensemble, ils sont mignons et bien assortis. Et Eliott est surement le plus mignon des garçons du monde. Cute, et aussi malin que ses parents, ce qui risque de leur poser problème à un moment et alors là on va bien rigoler !
— Mais en attendant tu peux m'en dire plus sur ton petit manège. Mademoiselle Williams il semblerait que vous flirtez avec votre patron et me dit pas que c'est pas vrai t'était carrément en train de minauder. Ouuuh Maximillian. Mouah mouah mouah.
— … »

Ma mâchoire semble se décrocher et je sais que mon visage trahit une surprise qui est sincère pour le coup, mais aussi une pointe de je-ne-sais-quoi, un petit air offusqué. C’est pas nouveau qu’elle me taquine sur le sujet de Max, seul être masculin correspondant à toutes les conditions que je lui ai énoncées une soirée pas mal de temps plus tôt mais là, ça passe la barre de l’imaginable !

« Mais n’importe quoi ! Arrête de rigoler, morue ! Nan mais hey, je rêve, on peut plus avoir une discussion avec son patron sans que ça devienne un flirt ? » Un sourire s’étale sur mes lèvres malgré tout, parce qu’elle me fait rire quand même et que je ne prends pas la chose avec sérieux. Après tout, je ne vois pas pourquoi je le ferais, elle plaisante et il n’y avait rien de tendancieux dans notre discussion. Mon esprit fait un retour en arrière presque sans me demander pour revoir notre échange et je suis positive, 10/10, que je n’étais pas en train de flirter. « Pff, n’importe quoi toi, sérieusement. On était en train de discuter de paperasse et aussi encore une fois de mon régime alimentaire basé sur une consommation régulière et ordonnée de Twinkies, sachant qu’en plus il critiquait mes talents en terme de cuisine qui sont EXTRAORDINAIRES, je dois le dire, te l’avouer ! »

Je me marre, lui souris et pousse un énième soupir désabusée, contrant mentalement sa réflexion. Pff, no way, nan mais n’importe quoi, another pfff, tss et voilà quoi et ce pendant un certain temps en silence, les bras croisés comme pour signifier que je la boude — évidemment pour de faux. « Tiens c’est cette rue là M’dame. Trafic étonnamment lisse et fluide pour ce soir dis donc, il ne nous a pas fallu trop de temps. C’est bon j’ai fini de bouder aller ! A nouveau, tirage de langue intempestif avant de sortir de la voiture, récupérer mon sac, sortir mes clefs et la guider jusque mon nouveau chez moi. Enfin plus très nouveau pour moi mais pour elle, c’est la première fois qu’elle vient dans cet appart. J’ouvre donc la porte et : Matthew ? Pas de réponses, je me tourne vers Natalia en arrivant dans l’entrée et en défaisant mon manteau. Alors, pour info, mon colloc est pas spécialement organisé comme moi, alors t’étonnes pas si y’a du bordel dans le salon. Mais bon au moins on est seules, alors fais comme chez toi et bienvenue ! »

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Natalia Manning

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MessageSujet: Re: you, me, wine & cigarettes ? ø nat   you, me, wine & cigarettes ? ø nat EmptyJeu 18 Jan - 3:32



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La promesse de cette soirée était finalement plus que bienvenue pour la Serbe qui accumulait un peu beaucoup de fatigue ces derniers temps, plus morale que physique en réalité mais l'une finissait toujours par se confondre avec l'autre de toute façon. Elle avait fait avec le retour de Daisy, avait essayé de gérer comme elle le pouvait la fracture que cela avait provoqué chez son mari, qui bien qu'ayant tut et enfermer le chagrin qu'il ressentait n'avait pourtant pas su la duper. Elle avait arrangé ses horaires, batailler auprès de son patron pour pouvoir accompagner James à chaque rendez-vous chez le notaire, parce qu'elle savait, elle savait que sa « mère » serait là, qu'elle ne manquerait pas la moindre occasion de prendre place dans la même pièce que lui, comme un énième pied de nez, comme pour tourner encore un peu plus le couteau dans cette plaie qui ne s'était jamais refermée. Ces arrangements avec le gérant du Maureen's s'était traduit par des heures supplémentaires et un emploi du temps pas toujours très light, auquel elle devait ajouter l'inquiétude financière amenée par les funérailles et les frais de notaire, toutes ces choses qu'ils n'avaient pas prévu et qui venait chambouler la stabilité financière qu'il avait dernièrement réussis à se construire. Elle adresse donc un vrai sourire à son amie, trop contente de pouvoir juste boire un verre, discuter et oublier un peu tout ce qui se tramait dans son quotidien, qui plus est ce n'était pas elle qui recevait donc effectivement elle n'aurait à se soucier de rien et juste à caler ses pieds sous la table comme le proposait Judith.

Elle l'invite à la suivre jusqu'à sa voiture avec humour, elle se trouve de bonne humeur, ca lui fait du bien de voir son amie, il faut dire qu'elle n'en avait pas beaucoup, pas en tout cas qui puisse plus ou moins comprendre le monde dans lequel elle évoluait et si la jolie serveuse n'en faisait pas partie à proprement parler, elle en était un témoin direct, ce qui était plutôt confortable pour Natalia. La jeune femme lui demande de façon légère comment elle va et en toute franchise la Serbe n'a pas vraiment envie d'apposer quelconque lourdeur à leurs petites retrouvailles, pas encore, elle aimerait bien profiter de cette désinvolture et des enfantillages auxquels elles s'adonnent avant d'aborder le sujet qui n'aurait plus grand-chose d'amusant. « Ok, ok, oui ! Mais c’est pas tombé dans l’oreille du sourde crois-moi ! » Elle n'en doute pas un seul instant, la serveuse du Crashdown est bien trop friande de toutes les histoires qu'elle peut trouver, qui plus est, elle ne se satisferait jamais de si peu, c'est certain et en toute honnêteté Natalia serait sans doute la première à faire de même. Elle sort du parking et s'offre une diversion toute trouvée en la personne de Madmax, elle sait exactement ou taper pour que sa petite employée ne monte directement sur ses grands-chevaux et tâche de se défendre de façon poussée et maladroite et ca promet d'être assez drôle (et assez loin du sujet qui la concerne au passage). Elle affiche un air surpris et outré, mais je sais que le silence qui s'échappe de sa bouche parle suffisamment pour elle. La Serbe lui laisse quoi ? Aller trois secondes avant qu'elle n'entame le nan, le pas du tout et le je vois pas de quoi tu parles. Trois…deux…un…et c'est partie, pile dans les temps. « Mais n’importe quoi ! Arrête de rigoler, morue ! Nan mais hey, je rêve, on peut plus avoir une discussion avec son patron sans que ça devienne un flirt ? Elle se met à rire de plus belle, contente d'elle-même, peut-être que finalement elle ne savait vraiment pas flirter ou qu'elle avait un talent inné pour le faire sans s'en rendre compte, parce qu'après tout ce n'était pas la première fois qu'elle la voyait agir de la sorte…Peut-être que tu ne sais juste pas comment « discuter » avec tes patrons Judith… » Elle hausse un sourcil en affichant un sourire en coin. « …sachant qu’en plus il critiquait mes talents en terme de cuisine qui sont EXTRAORDINAIRES, je dois le dire, te l’avouer ! » Elle lève les mains un quart de seconde de son volant comme pour faire un mea-culpa. « Tout ce que je dis c'est que t'as une technique bien à toi qui apparemment change pas beaucoup de Kos en Kos. Natalia la provoque gentiment, grand sourire au bout des lèvres, parce que c'est amusant et qu'il y a sûrement un fond de vérité à exploiter. Attend attend une minute, est-ce que t'es en train de me dire que tu lui as fait à manger ?? T'as fait la cuisine pour Max ?? Elle tape plusieurs coups sur son volant en riant. Oh meuf, c'est sûr que t'es totalement en train d'essayer ! » La serveuse n’enchaîne que des onomatopées et elle la laisse ragé et faire son boudin parce que pour sûr que cette conversation était loin d’être terminée. Au milieu de ses petits bruits elle finit par lui indiquer de tourner dans une rue perpendiculaire qui est apparemment la sienne. Changement de décors, on est loin de leur quartier du Southside, enfin leur quartier, plus aucunes d’elles n’y habitaient désormais. « C’est bon j’ai fini de bouder aller !  Je n’en attendais pas moins de toi après m’avoir traîné de force dans les... Elle affiche une grimace forcé.  beaux quartiers. » Son sourire reste fermement planté sur son visage et elle se gare sur la première place qu’elle se trouve en espérant que la jeune femme ne vit pas à l’autre bout de la dite rue, parce que ca caille sévère et qu’elle n’a jamais été très vaillante lorsqu’il s’agissait des températures. Les deux jeunes femmes pénètrent dans l’appartement et la blondinette appelle son colocataire pour s’assurer qu’il n’était pas dans le coin et au vu du silence qui leur est offert pour seule réponse, c’est apparemment le cas. « Alors, pour info, mon colloc est pas spécialement organisé comme moi, alors t’étonnes pas si y’a du bordel dans le salon. Mais bon au moins on est seules, alors fais comme chez toi et bienvenue ! » Natalia pénètre dans le salon et l'appartement ne paye pas de mine très franchement, c'est beaucoup plus sophistiqué que celui qu'elle avait avant, peut-être la touche de ce fameux coloc qui sait ! Qui plus est c'est relativement en ordre, plus que ca ne pouvait l'être chez elle en tout cas, quoi que ce n'était pas tout à fait vrai, si autrefois elle avait tendance à laisser traîner non seulement ses affaires, mais à en plus laisser Eliott faire de même, ce n'était plus vraiment le cas depuis qu'ils s'étaient tous les trois installés au-dessus du garage des Kings et que James passait son temps à ramasser derrière eux et Dieu sait que c'était un sacré boulot en soit. « Très jolie miss Williams, je vois qu'on a fait un upgrade considérable. La jeune Serbe s'avance et entreprend de se défaire de toutes les couches qui la recouvrent avant de venir se laisser tomber sur le canapé. T'as eu une augmentation ou quoi ? » Ca paye finalement de flirter avec le patron.
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MessageSujet: Re: you, me, wine & cigarettes ? ø nat   you, me, wine & cigarettes ? ø nat EmptyJeu 18 Jan - 14:07




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« j’ai dis à ton mari de s’occuper de votre p’tit bouchon, passe me chercher au taff tu veux ? :p love u too ! »

Je fais mine de ne pas entendre sa petite remarque sur la cuisine car, ah ah, maligne comme je suis, je devrais la boucler au lieu de lui donner des arguments en or à utiliser contre moi en toutes occasions. Je sens que ce sujet n’est pas clos, en tout cas de mon côté je vais essayer de faire profil bas. C’est pas que j’me sens coupable de l’odieuse flirterie (ouip ça existe) dont elle m’accuse, parce que je pense pas que ce soit le cas, mais ce serait bien trop drôle pour elle d’avoir quelque chose à exploiter pour m’embêter.
Je pense que les gens ont du mal à concevoir que je suis simplement gentille ! Max blessé, James occupé, j’ai juste voulu rendre la pareille à mon boss qui m’a appris deux trois trucs assez utiles, qui m’ont aidé avec cet espèce de dégénéré mental d’Elijah, d’ailleurs, même si ça m’a valu une belle marque pendant une semaine, au moins, j’ai réussi à ne pas le laisser me tuer. Quelle espèce d’animal, de… j’ai aucun mot pour qualifier ce demeuré, stupide, bâté, lâche, pervers, psychopathe… En fait si j’en ai plein, tous les plus jolis les uns des autres. J’ai pas beaucoup voir pas du tout de respect pour ce vieux connard et honnêtement ça m’agace que Jade y retourne à chaque fois. Mais je suis intervenue une fois, c’est une grande fille, je peux rien faire de plus. Enfin si, je pourrais faire plein de choses en réalité, porter plainte tout ça. Ça me ronge de pas pouvoir faire scandale, parce que croyez moi j’ai de la voix quand je veux (nan sans dec) et ça c’est quelque chose que je laisse pas passer. Ça me pèse de devoir respecter la décision de Jade et fermer ma gueule comme ça, fermer les yeux sur quelque chose qui me débecte. J’y ai passé des heures de réflexion et je ne suis toujours pas sortie de cette boucle décisionnelle compliquée.

Mais c’est pas le sujet n’est-ce pas ?
Donc.
Je lui tire la langue alors qu’elle me parle des beaux quartiers. C’est vrai que c’est autre chose, ici. Le south side m’a jamais dérangée en réalité c’est surtout mon immeuble pourri, enfin notre immeuble pourri et mon appart déglingué. Quand je suis partie faut dire que ma porte ne fermait plus correctement et que le proprio n’en avait strictement rien à foutre. Au moins, ici dans cet appart je me sens en sécurité. C’est propre, tranquille, un peu vieillot mais chaleureux. C’est juste… souvent le bordel dans le salon parce que Matthew quoi. J’ai pas d’autres raisons, j’ai cessé de passer derrière lui.

« Très jolie miss Williams, je vois qu'on a fait un upgrade considérable.
— N’est-ce pas ? Ça change d’avoir du parquet à la place de la moquette rouge immonde et d’avoir une porte qui ferme, pas de courants d’air ou le chat du voisin qui se ramène dans la cuisine sans aucun problème…
— T'as eu une augmentation ou quoi ?
— Tu rêves ! Je suis sure que quelque part j’ai encore des dettes de verres cassés à payer ! Je laisse échapper un rire. Je plaisante bien sur, ça fait un moment que c’est terminé mais honnêtement, ça aurait pu si j’avais pas également upgradé mes talents de serveuse, parce que c’était pas gagné hein, autant le dire. Je suis sure qu’elle a entendue parler de mes miracles, Kurtis m’a couverte sur deux ou trois trucs genre une bouteille de champagne top-shelf que j’ai laissé échapper et qu’il a pris sur son dos. Franchement, j’étais à deux doigts de finir dans la réserve à compter les bouteilles à ce stade t’sais. Je dépose mon sac à main sur la table près de la fenêtre et les deux sacs de courses sur celle de la cuisine. Y’a encore du bordel sur cette dernière, tasse de thé qui trainent, des fioles, je ne sais quoi, ça me fait pousser un soupir de l’enfer. Le seul désavantage d’ici tu sais quoi, mon colloc est pas bruyant ou quoi, mais il est bordélique. J’suis pas maniaque mais honnêtement eeerrrrffff… il laisse tout traîner ! Je finis de ranger ça et j’arrive, tu veux boire quelque chose ? Une bière ou un verre de vin direct ? Je range les provisions dans le frigo, là où parfois je trouve aussi des trucs chelous et sort des trucs à grignoter. Je me prends une bière pour ma part, ça me fera du bien. Je ramène des premiers trucs que je dépose sur la petite table puis ma bière et ce qu’elle m’a demandé en prime avant de m’étaler à mon tour dans le sofa en poussant un long soupir. A la tienne, ma jolie ! A nos beaux jours sans crêpage de chignon et envolée dans les escaliers ! Je vais pour boire une première gorgée de ma bière puis m’arrête dans mon geste, fais mine de réfléchir. Quoi que peut-être je devrais y resonger si tu continues à raconter des bêtises plus grosses que toi sur mon compte, j’ai pas minaudé devant ton mari, les blonds c’est pas mes préférés surtout quand ils sont mariés tu vois. Je lui souris, lui tire la langue et achève donc de boire ma première gorgée de bière, reposer la bouteille, allumer la télé calée dans un coin de l’appart parce que c’est un truc qu’on regarde pas trop dans le salon et baisse le son au minimum, c’est histoire d’avoir un truc en fond. En plus, il n’a d’yeux que pour toi, c’est fou. Je sais pas comment t’as fais pour l’ensorceler, si y’a du vaudou derrière mais c’en est presque désespérant ! » Je lève faussement les yeux au ciel. Je trouve ça trop mignon en réalité j’ai juste envie de l’embêter.

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MessageSujet: Re: you, me, wine & cigarettes ? ø nat   you, me, wine & cigarettes ? ø nat EmptyMer 24 Jan - 4:41



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Elle lui rappelle avec ironie les spécificités les plus originales de son logement et lui fait franchement se dire que le sien, enfin son ancien appartement soyons précis, aussi pourrie puisse-t-il avoir été (et comme son mari se plaisait à le dire et répété) n’était pas aussi daté et désuet qu’on aurait pu le croire, parce que rien que la moquette rouge….faut vraiment avoir envie d’y habiter quoi, quand au reste…no comment. Quoi que de son côté elle n’avait pas non plus été épargné côté vices, cachés, la concernant, la plupart du temps.  « Je n’ai malheureusement pas eu le plaisir d’admirer ce bijoux de décoration, mais là tout de suite je me l’imagine très bien. Elle laisse échapper un rire amusé. J’arrive pas à croire qu’après avoir vu le tien, James osait encore se plaindre du mien ! Elle secoue la tête à la négative. Il aimait pas vivre là-bas toute façon. » Elle hausse les épaules, elle ne regrettait pourtant pas d'être partie, elle l'avait oublié mais l'appartement au-dessus du garage, celui-là même qui avait abrité le début de leur histoire, était tout de même plus confortable et bien plus agréable que l'ancien. Ca lui avait vraiment fait de la peine de laisser derrière elle les souvenirs que cet appartement contenait, mais la vérité c'est qu'elle s'était vite rendu compte qu'elle n'en avait pas autant besoin qu'elle aurait pu le croire, parce qu'elle les avait à présent tous les deux avec elle et qu'ils avaient ensemble tout le temps d'en créer de nouveaux. «  Tu rêves ! Je suis sure que quelque part j’ai encore des dettes de verres cassés à payer ! Natalia est au courant de la maladresse légendaire de Judith, pas uniquement par elle, mais aussi par son mari et pour avoir entendu Max en parler, apparemment elle avait fait grande impression. Franchement, j’étais à deux doigts de finir dans la réserve à compter les bouteilles à ce stade t’sais. » La serbe s'enfonce dans le canapé quelques instants alors que son hôte se rend dans la cuisine dont les portes sont grandes ouvertes. Puis finalement elle change d'avis et se lève pour venir faire quelques pas dans le salon et regarder ce qui s'y trouve. « oh j'ai entendu parler de tes exploits t'inquiète pas…tous ces exploits d'ailleurs y compris son audition qui d'après ce que j'ai compris reste le truc le plus drôle qu'à vu James dans elle cite « touuuuute sa vie. » Dois-je te rappeler que mon mari n'a aucun secret pour moi ? bon en réalité il est censé en avoir des tas, mais dans le contexte immédiat, ce n'est pas tellement le même sujet. Et à mon avis il t'aurait fait compter genre des serviettes en papiers, les bouteilles ca casse Ju' ! Elle pouffe de rire dans son coin avant de soulever un bibelot, puis un autre avant de tripoter le crâne sur la cheminée et de se rendre compte qu'il a l'air vrai et de le reposer quasiment instantanément. Puis sa voix se porte un peu plus fort. Y a vraiment des trucs chelous chez toi ! La jeune femme s'éloigne un peu et jette un coup d'œil aux piles de bouquins qui jonchent l'appartement un peu partout en se disant que sans aucun doute c'est une collection qui plairait au côté intello de son mari. Elle en saisie un et observe le titre qui ne lui dit rien, mais bon elle n'est pas une fervente lectrice, c'était pas vraiment son truc alors il n'y avait là rien d'étonnant. Sa comparse lui dit alors que son coloc est apparemment le bordélique du duo (y en a toujours un se dit Natalia dans sa tête.) puis elle lui propose finalement à boire. Enfin. Du vin blanc si t'as et sinon n'importe quelle autres couleurs. Tant que c'est servi dans un joli verre et que ca lui permet de se détendre alors elle prendrait sans rechigner.

Le temps que Judith ne revienne dans le salon, Natalia a fait le tour de la pièce et revient se poser dans le canapé. Bien vite elle se retrouve avec un verre dans la main et des tas de trucs à grignoter sous le nez, qui lui rappelle qu’elle n’a pas mangé depuis un sacré bout de temps…et après elle se plaignait continuellement d’être crevé… « J’ai pas envie de juger parce que James passe son temps à ramasser mes affaires et celles d’Eliott, mais waouw, il essaye de monter une librairie ou comment ca se passe ? » Elle lève un sourcil et va pour porter son verre à ses lèvres, avant de se trouver couper dans son élan par son amie qui lui rappelle indirectement ses bonnes manières. . « A la tienne, ma jolie ! A nos beaux jours sans crêpage de chignon et envolée dans les escaliers ! » La référence fait sourire Natalia qui lève son verre devant elle avant de finalement en boire une gorgée. « T’était à ca. Elle rapproche son pouce et son index et ne laisse qu'un mince centimètre entre les deux avant de se mettre à rire. Mais t'as eu de la chance, c'est James qui a morflé au final. Toute façon c'est entièrement de sa faute cette histoire. » C'était une façon complètement dénaturé de voir les choses, mais ce n'était surement pas Judith qui allait la contredire…Quoi que, avec elle on ne sait jamais ! Elle lui laisse entendre qu'elle devrait sûrement y resonger si elle continue de l'embêter avec Maximillian (c'est pas dit mais fortement sous-entendu elle le sait, persuadé qu'éviter de dire son nom et préféré rebondir sur James va lui éviter le sujet qui brûle la langue de la jeune Serbe.) Bon en soit c'est sûr que d'aborder le sujet de son époux, va lui faire gagner du temps parce que bon elle se doit clairement de défendre encore le fait que si elle a clairement minaudé. C'était de son devoir. « Ba voyons. Je crois que je vais te filmer Ju' avec tes battements de cils, ta façon de rire à leur blague ou aux tiennes, parce que je suis pas sûr que le terrifiant Madmax soit du genre à faire des blagues…si ? Elle lève un sourcil interrogateur, elle a l'air de le connaître mieux qu'elle après tout. Tu minaudes peut-être naturellement qui sait et de toute façon t'es trop pas le genre de James. Elle repousse de façon dramatique ses cheveux derrières son épaule et retient son sourire autant qu'elle le peut soit environ trois secondes avant de reporter son verre à ses lèvres qui s'étirent en un large sourire en écoutant Judith parler de son couple. En plus, il n’a d’yeux que pour toi, c’est fou. Je sais pas comment t’as fais pour l’ensorceler, si y’a du vaudou derrière mais c’en est presque désespérant ! » Elle laisse échapper un gloussement avant d'attraper un truc à grignoter et de le coller dans sa bouche, histoire de faire durer le suspens de sa recette miracle. « Si tu veut tout savoir, je l'ai tellement, mais tellement…elle lève un doigt devant elle. Et j'exagère même pas. Sourire. Fait galérer qu'une fois qu'il m'a finalement eu il savait qu'il valait mieux pas me lâcher. Elle ricane en y repensant. Si tu savais ! Elle hausse une épaule. Et je m'arrange aussi pour qu'il ait absolument zéro envie d'aller voir ailleurs…Accessoirement ! » Petit sourire entendu, elle savait pertinemment de quoi la Serbe parlait. Tu te renseignes sur le guide de la old lady parfaite c'est ca ? »
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MessageSujet: Re: you, me, wine & cigarettes ? ø nat   you, me, wine & cigarettes ? ø nat EmptySam 27 Jan - 11:23




you, me, wine & cigarettes ?

« j’ai dis à ton mari de s’occuper de votre p’tit bouchon, passe me chercher au taff tu veux ? :p love u too ! »

« T’était à ça. J’éclate de rire. Mais t'as eu de la chance, c'est James qui a morflé au final. Toute façon c'est entièrement de sa faute cette histoire.
— Haaaan, pauvre homme, tu m’en vois désolée. J’esquisse un sourire tout à fait faux. Ouais je m’en fous, pourquoi c’est que moi qui me serars faite engueulée hin ! C’est toujours comme ça dans les films, la femme vengeresse s’en va après la maitresse et pas après le mari, pauvre homme, qui n’a rien pu faire que succomber aux charmes de la succube. Duuuuh, ce genre de clichés me rendent dingues et je vois bien désormais que Natalia n’y colle pas, ce qui me ravit.
— Ba voyons. Je crois que je vais te filmer Ju' avec tes battements de cils, ta façon de rire à leur blague ou aux tiennes, parce que je suis pas sûr que le terrifiant Madmax soit du genre à faire des blagues…si ? J’affiche à nouveau un air carrément outré, à moitié faussé par ma surinterprétation excessive. Je me cache bien derrière un rouleau de connerie, c’est facile, de l’autodéfense immédiate et pratique. La vérité c’est  que ça me fait réfléchir sur mon comportement, sur lequel je n’avais aucun doute jusque-là. Elle réussit à rentrer dans ma tête ! C’est insupportable ! Tu minaudes peut-être naturellement qui sait et de toute façon t'es trop pas le genre de James. Je me marre, apprécie toute sa confiance en elle : elle a bien raison !
— Figures-toi qu’il est plus drôle qu’il n’y paraît derrière son air de daddy bear là. Il joue vachement avec le côté homme-muscle-moto-méchant, mais, bullshit. Et suuuuur que je suis pas son genre, t’as vu sa femme s’teuplait, je peux rien faire, je suis sans défense ! » Je m’amuse, c’est léger. J’aime bien la franchise qu’on a, j’aime pas mentir (excepté sur mon identitééé lalalaaaa) mais ça me fait du bien de pouvoir m’exprimer sans problème sur tous les sujets. Disons que la prison c’était pas spécialement l’endroit idéal pour la libre expression de ses opinions. Les miennes peuvent apparaître assez compliquées à conjuguer avec le milieu carcéral : mon refus de l’obéissance et de l’autorité, ma facilité à toujours faire l’inverse de ce qu’on demande, etc… En vérité ce sont des choses qui ont grandis en moi en prison, j’étais tout à fait différente avant d’entrer là-dedans, avant que mon père clamse. J’étais plus effacée, moins retors, plus malléable. J’avais besoin de l’aval des autres pour avancer, ce que je n’avais évidemment pas, je me concentrais uniquement sur mes deux frères et ça me suffisait. Aujourd’hui je vis par moi-même et pour moi-même, j’essaie de rattraper les cinq années perdues à cause d’un connard minable et égoïste. Certes parfois je réagis de manière excessive parce que je n’ai plus du tout l’envie qu’on me dicte ma conduite. Ça se tassera surement. Pour l’instant, je suis la meuf qui cause pas aux gens avec un air hautain, puis qui cause beaucoup avec les gens qu’elle apprécie.

Je reviens rajouter une couche sur le fait que James est incapaaaable de regarder ailleurs que vers sa femme. C’est juste trop drôle, il a beau trop faire son malin, quand Nat arrive au Crash ou je sais pas ou, bim, ça y’est, il est accroché. J’veux dire, tant mieux, c’est mignon ! Puis il aurait tort de se priver de la mater, après tout, vous l’avez déjà regardée quoi ?

« Si tu veut tout savoir, je l'ai tellement, mais tellement… Et j'exagère même pas. Je glisse une gorgée de bière entre mes lèvres et suis son récit. Fait galérer qu'une fois qu'il m'a finalement eu il savait qu'il valait mieux pas me lâcher.
— Yeaaah girl ! C’est c’qu’il faut allez ! Je me joins à son rire.
— Si tu savais ! Et je m'arrange aussi pour qu'il ait absolument zéro envie d'aller voir ailleurs…Accessoirement ! J’ouvre la bouche mi-choquée mi-amusée, juste pour le fun. Parce que je suis surtout très amusée et très peu choquée. Je ne suis pas spécialement pudique sur le sujet (tmtc Josette, on sait que j’t’ai déjà mis en arrêt cardiaque par mes propos tout à fait sans filtre dans certains cas). Elle a bien raison d’en profiter ! Tu te renseignes sur le guide de la old lady parfaite c'est ca ? Je tique en claquant ma langue contre mon palais, secoue la tête à la négative et lève les yeux au ciel. Combo !
— Rooohh n’importe quoi ! Stoooop ! Je fais mine de la gronder du regard et me plonge dans ma bière histoire de laisser passer ses petites remarques. Je sais pas si vaut mieux que je relève ou ne relève pas. Je sais pas si je devrais aborder le sujet ou le laisser couler. Nan, le laisser couler c’est bien, elle finira par se lasser de ses petits pics, j’en suis sure ! J’y crois ! (Nope) Alors comme ça on le fait galérer mais je veux tout, tout savoir ! C’est pas « si tu savais » c’est je veuuuuuux tout connaître. Si t’as des trucs en plus pour le faire chanter aussi, je veux bien, je vais finir à court d’arguments pour te kidnapper sinon ! Je lui adresse un sourire qui se veut parfait, mignon, gentil mais mes intentions sont purement fourvoyées par le plaisir que j’ai à passer de telles soirées avec elle. Ça me fait du bien. Je participe de choses dont je n’ai jamais vraiment pu faire l’expérience. Ah s’ils connaissaient la Judith/Elizabeth avant ! Un tout autre monde. La seule chose qui me manque d’elle, c’est mon violoncelle et mes frères, surtout. Et t’as bien raison de profiter de lui, et lui de profiter de toi, on a bien vu que vous avez été gâtés par la génétique, merci c’est gentil de mettre ça sous les yeux des autres hein ! Pourquoi tu crois que j’mange des twinkies ? Frustration mon petit chat ! FRUS-TRA-TION ! Je lui souris, m’amuse, boit une nouvelle gorgée de bière et récupère un bâton de carotte. (nianiania, t’es content warham ?) Eliott a tout pris de ses parents, c’est bien. Il va être un pur tombeur, ah c’qu’il est mignon ! C’est une p’tite tête d’ampoule nan ? Ouh le petit chat est trop mignon, j’aime trop lui donner des trucs, j’ai toujours envie de lui acheter et de faire mille choses. J’ai un de ses dessins dans ma chambre t’sais ? Il m’a dessiné Ringo et Kurtis, c’est trop drôle faudrait que j’te montre, Kurtis il a un sourire de pas content dessus. » Je hausse les sourcils de manière répétée. Trop mignon.

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MessageSujet: Re: you, me, wine & cigarettes ? ø nat   you, me, wine & cigarettes ? ø nat EmptyDim 4 Fév - 1:17



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L'avantage au moins c'est que Judith n'était pas vraiment rancunière, elle avait fini relativement facilement par passer sur le petit incident de l'escalier, alors que soyons honnêtes Natalia avait pour le coup tous les torts face à la jeune femme. Ceci étant dit, elle restait intimement persuader que ce ne serait jamais arrivé si son mari lui avait dit dès le départ qu'elle vivait dans le même immeuble qu'eux, surtout quand (et ca il s'était bien gardé de lui dire sur le coup) il la ramenait régulièrement. Enfin au moins maintenant elles étaient capables d'en rire ? C'est ce qu'on appelait une sacré avancée non ? La serveuse se moque gentiment, plaignant James, qui s'en était finalement beaucoup moins bien sortie qu'elle sur le moment, même si, il avait lui aussi passé sur l'incident au final, sûrement contenté par son égo flatté et ravie de mâle alpha. En parlant de mâle alpha Natalia tâte le terrain, essaye de faire avouer à son amie qu'elle a de toute évidence des vues sur son patron contrairement à ce qu'elle s'efforce (de façon bien trop poussé si vous lui demandez son avis) de vouloir faire croire et en rajoute une petite couche sur le fait que de toute façon elle n'aurait jamais pu avoir James, même si elle sait à présent que ca n'avait pas été son intention à aucun moment et même si elle n'avait de son côté, pas été aussi confiante au moment en question. Les choses dans ce sens avaient elles aussi changée, elle savait à présent qu'elle pouvait avoir confiance en la volonté de son mari de vouloir préserver et maintenir leur relation, après tout il l'avait redemandé en mariage, avec tout ce que cela impliquait et c'était suffisamment parlant…en tout cas pour elle. «  Figures-toi qu’il est plus drôle qu’il n’y paraît derrière son air de daddy bear là. Il joue vachement avec le côté homme-muscle-moto-méchant, mais, bullshit. Et suuuuur que je suis pas son genre, t’as vu sa femme s’teuplait, je peux rien faire, je suis sans défense ! »  Natalia lève les yeux au ciel et après ca elle espérait vraiment lui faire croire que c'était juste son patron et qu'ils s'entendaient juste bien ? Bullshit comme elle le dit si bien, la jeune femme porte son verre de vin à ses lèvres et en bois une gorgée. Un instant elle se dit que ca fait quand même du bien d'être là, à siroter un verre avec une copine, de laisser toutes les emmerdes de côté juste une soirée et de ne pas avoir à courir partout en mode maman. « BUUUUUUULLSHIIIIIIIIT !! Daddy bear ?? Homme-muscles-euuurk Judith t'essaye même pas ma grande ou alors t'es vraiment la pire menteuse que j'ai vu de ma vie ! entière. Elle fait de grands gestes, des tonnes, mais ca la fait vraiment beaucoup rire. Et oui ! Elle lui adresse un sourire amusé en levant un sourcil. Rien de rien. Il n'a d'yeux que pour moi et il a plutôt intérêt jte le dit ! » Elle rigole, mais en réalité c'est la pure vérité, James le sait s'il y a bien une chose qui risquerait de lui couter cher, ce serait bien de la tromper. Elle lui avait toujours dit et ca depuis le début, il avait plutôt intérêt de la quitter avant si jamais l'idée d'aller voir ailleurs venait à faire son chemin, parce qu'autrement il risquait de finir avec plus grand-chose à aller foutre dans la première pute qui passe.

La Serbe bois une gorgée supplémentaire et laisse échapper à sa compatriote qu'elle avait fait galérer son mari plus que de raison avant d'ajouter qu'elle ne lui laissait désormais pas vraiment l'occasion d'envisager d'aller voir ailleurs, ce qui laisse une expression dramatique et exagéré sur le visage de Judith qui est clairement plus qu'amusé par le sujet de diversion qu'elle a mis en place, mais Natalia n'st pas si dupe que ca et surtout loin d'être enivrée, elle ne laisse donc pas le sujet s'éteindre, non, non, non. Ce ne seras pas si facile pas avec elle et Williams allait vite s'en rendre compte. « Rooohh n’importe quoi ! Stoooop !  Toujours pas ou plutôt encore moins. Pour seule réponse elle lui adresse un sourire en coin. Elle s'avance et vient poser ses coudes sur ses genoux, son verre toujours dans sa main, fermement engluer. Regarde moi bien Ju'…JA-MAIS. Pas tant que t'aura pas avouée que t'a le béguin pour Madmax. Elle lève les épaules et vient replacer son dos dans le fond du canapé. C'est comme tu veux ! Elle avale une autre gorgée, contente d'elle-même et amusé par ce début de soirée. Et je sait pas si je peux t'offrir toute cette connaissance sur lui…elle lance son bras en arc de cercle devant elle avec humour puis pousse un soupir. Puis merde après tout c'est censé être de notoriété publique hein ca fait presque dix ans y a prescription. Putain dix ans…. Elle ne réalise que maintenant qu'ils ne sont pas loin de passer leur premier décennie…enfin si bien sûr on ne décomptait pas les six ans de séparation ce qui donnait tout de suite quelque chose de bien moins impressionnant. Ca lui a pris trois mois d'intense insistance pour décrocher un rendez-vous, qu'en plus de ca je lui ai accordé juste pour qu'il me foute la paix. C'était le deal, je sors avec toi et ensuite tu me lâches. Elle se met à rire, elle ne s'était pas remémorée tout ca depuis très très longtemps et pourtant c'était comme si c'était hier. Bon sauf que tu t'en doutes j'ai finie par me faire avoir par ses belles paroles et son petit minois. Je suis faible. Elle roule des yeux et secoue la tête. Bref tout ca pour dire qu'il a dû en tout et pour tout durant ses trois mois, se prendre à peu près trois râteaux par semaines, parce que oui il se pointait au resto où je bossais après les cours genre tout le temps. En mode bon on va boire un verre aujourd'hui. Elle tente une imitation qu'elle a envie d'imaginer parfaite, mais qui est sans doute très mauvaise de son époux et se met à rire. Enfin voilà pour te la faire courte, en plus pour couronner le tout j'était même pas célibataire à l'époque et franchement pas intéressé par son allure de bad boy avec son cuir et tout le tralala. Les choses changent faut croire… Petit message subtil sur son principe de je m'approche pas des cuirs, mais quand même un peu. Elle attrape un truc à grignoter et l'enfourne dans sa bouche. Frustration de quoi ?? C'est pas comme si tu pouvais pas allez te taper un type au hasard quand t'as envie ! Tu veux que je t'en présente ? Entre mes collègues et les connaissances ici et là, c'est carrément envisageable. Petit lever de sourcils qui va bien et elle continue. Parce que oui je sais que mon fils est à tomber, mais il est encore un peu jeune pour dater Judith ! Elle ricane avant d'attraper un autre bâtonnet de légumes. Il est brillant, mais je vais pas dire le contraire en même temps…mais il l'est ! Et je sais pas pourquoi il aime bien dessiner Kurtis enfin ceci dit c'est toujours mieux comme idée que celui où il était à moitié démembrer. Elle secoue la tête, mauvais souvenirs d'une passade difficile pour le petit garçon. Et d'ailleurs c'est quoi ton deal avec Kurtis là ? Tu veux pas admettre que Max te plait alors tu fricottes avec son poulain ? Quoi ? t'as quand même pas cru que me faire parler de mon mec et de mon fils allait tout me faire oublier si ? T'es mignonne Judith ! » Elle fait disparaître son sourire derrière son verre. Allez enfin admet le.
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MessageSujet: Re: you, me, wine & cigarettes ? ø nat   you, me, wine & cigarettes ? ø nat EmptyMer 7 Fév - 13:18




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« j’ai dis à ton mari de s’occuper de votre p’tit bouchon, passe me chercher au taff tu veux ? :p love u too ! »

« Regarde moi bien Ju'…JA-MAIS. Pas tant que t'aura pas avouée que t'a le béguin pour Madmax. Évidemment ! Je lève les yeux au ciel, secoue la tête. C’est n’importe quoi, c’est juste que ça lu ferait trop plaisir d’avoir raison, elle veut me pousser au crime pour être satisfaite… haha… ouais ouais… Mon regard divague l’espace d’un instant sur le parquet (pas moquette rouge, amen), laisse apparaître les questions qui voguent devant mes yeux depuis plusieurs jours mais je reviens rapidement à l’instant présent. Focus Judith, ne pas se laisser avoir par le talent de la dame. Et je sait pas si je peux t'offrir toute cette connaissance sur lui…
— Oh Allez ??? Je lui fais la moue, comme pour l’attendrir.
— Puis merde après tout c'est censé être de notoriété publique hein ca fait presque dix ans y a prescription.
— Yes ! » J’affiche une expression victorieuse et vient me replacer dans le canapé, relève mes jambes que je cale sur le côté, la bière en main. C’est bien, on est tranquilles, pas emmerdées, c’est agréable de discuter comme ça de tout et de rien. C’est ça que j’avais en tête de faire en m’éloignant de ma ville natale et de tous les problèmes qui y sont liés : être tranquille. Honnêtement, en ce moment tout ce qui me manque c’est mes frères, en ce moment. Je les ai un peu plus souvent au téléphone maintenant, on a abandonné l’idée de se parler uniquement par lettre. Personne n’ira chercher dans mes relevés téléphoniques, ça fait bientôt un an que je suis partie alors… ça devrait aller. J’envisage un jour de leur demander de venir, de refaire notre vie ici. Je compte pas rester loin de ma famille longtemps. Ca lui a pris trois mois d'intense insistance pour décrocher un rendez-vous, qu'en plus de ca je lui ai accordé juste pour qu'il me foute la paix. C'était le deal, je sors avec toi et ensuite tu me lâches. Je reviens à l’instant présent, relève les yeux vers elle et lui souris. J’ai évidemment très peu de mal à imaginer un James constamment pas très loin de celle qui serait sa femme. Un deal simple, qu’il avait visiblement gagné. Ça me fait sourire de la voir se remémorer les faits, de rouler des yeux, d’avouer s’être laissée piéger par le belle gueule du motard pour ensuite bien rappeler qu’il s’était pris dix mille râteaux, ce qui ne m’étonne guère davantage et qui me fait ricaner comme une gamine de douze ans. Enfin voilà pour te la faire courte, en plus pour couronner le tout j'était même pas célibataire à l'époque et franchement pas intéressé par son allure de bad boy avec son cuir et tout le tralala. Les choses changent faut croire…
Ouuhhhhh même pas célibataire ! James est SI FORT QUE ÇA ! J’extrapole largement, lève les yeux au ciel et me fait marrer. Je passe OUTRE son petit message tout à fait subtiiiiil sur les cuirs. Les choses changent, certes, peut-être un peu. Mais parfois il faut se faire violence pour ne pas céder aux différentes tentations. QUELLES QUE SOIENT ces tentations ! Je glisse un peu de bière entre mes lèvres, puis attrape à mon tour un truc à manger, je ferais le reste plus tard. Natalia ré-élève la voix pour me donner le choix entre ses différents collègues et je laisse échapper un soupire, secoue encore une fois la tête à la négative. La vérité c’est que ça ne m’intéresse pas, j’ai fais ma part de types random par-ci par-là quelques longues semaines plus tôt. J’ai plutôt été particulièrement déraisonnable. J’fais une pause en ce moment, je me recentre sur moi même si faut l’avouer ça me manque parfois. Hey, faut savoir s’occuper en attendant c’est tout !

Je laisse échapper un léger rire alors qu’elle me parle de son fils et affiche une moue tout à fait attristée par la nouvelle. Il est brillant, mais je vais pas dire le contraire en même temps…mais il l'est ! Et je sais pas pourquoi il aime bien dessiner Kurtis enfin ceci dit c'est toujours mieux comme idée que celui où il était à moitié démembré. Je tire une grimace. Elle m’a effectivement déjà mentionné cette période de la vie d’Eliott et en même temps… ils ont l’air d’avoir morflé, un enfant si jeune n’aurait pas du voir autant de choses. La fusillade de Noël notamment. Ça me file la frousse, ce genre de truc. J’ai lu pas mal de trucs sur cet horrible événement. Normal qu’il ait été traumatisé, qui ne le serait pas. Pauvre gamin. Il est si mignon, intelligent, plein de ressources. Je suis pas particulièrement fan des gosses à la base, mais… faut avouer que celui-ci est plein de charme. Et d'ailleurs c'est quoi ton deal avec Kurtis là ? Tu veux pas admettre que Max te plait alors tu fricotes avec son poulain ? Quoi ? t'as quand même pas cru que me faire parler de mon mec et de mon fils allait tout me faire oublier si ? T'es mignonne Judith ! Je manque de m’étouffer avec ma bière, tousse dans mon poing fermé et finis par déposer ma bière et pousser un soupire.
Tu lâches jamais hein ? C’est un trait que vous avez en commun avec James ? Je lui souris et hausse les sourcils de manière répétée. D’abord et avant ça, merci pour ta proposition mais pas besoin de tes mecs, bien que je suis sure ils soient tous très bien je fais confiance en tes goûts. Je lui adresse un petit clin d’œil, récupère ma bière et me recale dans le fond du canapé. Je suis contente tu sais quoi que James ait poussé pendant trois mois, vous êtes trop mignons. C’est quand la petite sœur ou le petit frère d’ailleurs, hein ? hein ? On en veut d’autres ! Il en voudrait pas Eliott ? Un deuxième petit Manning pour créer une dynastie de beauté. Je me marre mais c’est vrai, je suis sure qu’une gamine serait trop cute. Quant à Kurtis… y’a rien de plus que je l’aime beaucoup mais jamais plus que ça t’sais, je le vois pas comme un potentiel et ce même au-delà du cuir, ma petite dame. Je la taquine, mais c’est vrai. Au début je pouvais pas le supporter, sérieusement c’était difficile de communiquer avec lui et il m’a pris la tête parce qu’ai vu qu’il matait Mia. Genre vraiment pris le chou, ça m’a soulé, il a été imbuvable. Et je sais pas pourquoi la situation s’est débloquée, il m’a aidé après… tsais juin. Et il m’a couverte pour mes conneries. Je hausse les sourcils, ne désirant vraiment pas revenir plus longtemps sur le sujet. J’aime bien passer du temps avec lui même si on se dispute la plupart du temps, un peu comme chien et chat t’sais, il est tellement grognon tout le temps. Mais il fait des efforts. Et maintenant on a un chien ouais, comme une garde partagée, c’est trop bien, j’ai toujours voulu en avoir un et ça lui fait du bien après Ram, t’es bien au courant toi de toutes façons, aux premières loges ma pauvre. Je pousse un soupir, fait tourner le liquide dans ma bière, laisse un petit silence s’installer. Je suis trop bonne de toutes façons, je ramène un chien à l’un, je fais à manger pour l’autre, garde le gosse du troisième, franchement je mérite une médaille. Je secoue ma main comme pour me ventiler d’un air de princesse et laisse échapper un nouveau rire avant de reposer mon regard dans le sien, consciente que je n’ai plus d’échappatoire maintenant. Le silence plane un instant, puis pousse un soupir et lève les yeux au ciel. C’est pas un crush ok, arrête de dire n’importe quoi. C’est pas… je sais pas, t’abuses de toutes façons tu fais tout pour me retourner la tête. Affiche pas tout de suite un air de victoire, j’ai rien admis du tout y’a rien à admettre. Excepté que, effectivement, de surface déjà il est pas cracra t’sais… Et il peut être gentil, j’t’ai dis qu’il me filait des cours de self-défense ? »


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Natalia Manning

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MessageSujet: Re: you, me, wine & cigarettes ? ø nat   you, me, wine & cigarettes ? ø nat EmptyMer 14 Fév - 5:45



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C'était un peu étrange de se remémorer tout ca, elle n'en avait pas souvent eu l'occasion, à dire vrai la plupart des gens qu'elle connaissait était dans son entourage depuis tellement longtemps qu'elle n'avait plus vraiment besoin de leur raconter comment elle et James s'étaient rencontrés. Pourtant, ce sont des souvenirs qu'elle chérit et que finalement elle se plait à raconter, peut-être parce qu'elle s'était efforcée d'enfermer tout ca pendant si longtemps pour s'éviter de finir dans des états complètement pitoyables. Aussi elle se surprenait à apprécier raconter toutes ces vieilles images à quelqu'un que ca semblait vraiment intéressé. « Ouuhhhhh même pas célibataire ! James est SI FORT QUE ÇA !  Voir même peut-être un peu trop. La jeune femme laisse échapper un rire franc et sincère.  - Tu n’as même pas idée ma jolie. Elle fait disparaître un sourire espiègle derrière son verre et glisse une gorgée de vin blanc entre ses lèvres. Il est comment dire…tenace ! » Natalia en profite pour proposer à une Judith visiblement plus frustré qu’elle ne le pensait de lui trouver de quoi satisfaire ses envies en attendant de finalement tenter le coup avec son patron, bien sûr elle se garde bien de le présenter comme ca, même si elle n’en pense pas moins.

« Tu lâches jamais hein ? C’est un trait que vous avez en commun avec James ?... Elle hausse les épaules et penche la tête en levant les sourcils. Elle aimerait bien. La vérité c'est qu'elle avait beau être têtu, elle n'avait certainement pas la persévérance de son mari et à bien y regarder elle doutait franchement que leur couple ait survécu ou même tout simplement existé si cela n'avait tenu qu'à elle, parce qu'elle manquait cruellement de quelque chose dont lui n'avait jamais fait défaut concernant leur avenir : la foi. Il avait su dès le départ, c'est en tout cas ce qu'il se plaisait à dire et qu'elle aimait à entendre, sans vraiment se demander ou commençait la vérité et ou se terminait le mythe, ca n'avait en réalité pas la moindre importance, c'était quelque chose qu'elle avait de toute façon envie de croire. En ce qui concernait Judith, ce n’était pas tant de la conviction qu’une facilité et une envie de la faire chier, parce qu’elle ne marchait pas, elle courait et on parlait d’un bon sprint finale, pas d’une course du dimanche…et qui plus est la Serbe était persuadée qu’il se tramait quelque chose, au moins du côté de la serveuse, c’était d’une évidence déconcertante. Un claquement de langue vient faire suite à son refus poliment amené, comment ca elle ne voulait pas de ces types ? Voyez-vous ca, Mademoiselle Williams était-elle en train de préserver pour sa machine de guerre de patron ?  C’est exactement ce que Natalia s’apprête à lui rétorquer, mais elle est prise de court par la suite. C’est quand la petite sœur ou le petit frère d’ailleurs, hein ? hein ? On en veut d’autres ! Il en voudrait pas Eliott ? Un deuxième petit Manning pour créer une dynastie de beauté. Elle secoue la tête à la négative (avec un petit sourire quand même, parce que c'est bien joliment présenté). Nan, c'est absolument pas dans les plans et Eliott n'en a jamais parlé et je te préviens va pas lui mettre des idées dans la tête sinon je te tue. Elle lève un doigt faussement menaçant vers elle et le secoue pour plus d'effet. Puis bon je te raconte pas le fun de nos soirées si je passe en mode baleine avachit sur ton canapé, bourrée d'hormones et cantonné à boire du Perrier…c'est ca que tu veux ? Vraiment ? Elle lui adresse une tête suspicieuse et laisse échapper un ricanement avant d'avaler une bonne rasade de vin, juste pour le principe et juste parce qu'elle peut. Nan en vrai je suis même pas sûre de vouloir d'autres enfants…c'est compliqué…Elle secoue la main dans le vent et saute sur l’occasion que lui à lancé son amie plus tôt et choisie de rebondir sur le sujet Kurtis la malice. Oui parce que bon, d’après ce qu’elle avait compris ils passaient beaucoup de temps ensemble ces deux-là, James lui avait dit qu’y avait surement eu des trucs entre eux. Ob-ligé lui avait-il même dit. C’était sans doute le moment de vérifier. « Tu m’étonnes, je l’adore hein, mais faut s’habituer au blanc interminable avec lui, c’est pas le gars le plus causant du monde. Au moins on peut dire qu’il sort du lot par rapport aux autres KOS et j’te rassure j’ai eu vachement de mal avec lui au début, bon en même temps il me l’avait collé comme chien de garde, c’était pas vraiment l’idéal pour lui le pauvre. Elle se contente de hocher la tête lorsqu’elle aborde l’incident de juin, Natalia sait que c’est un sujet qu’elle évite d’aborder et respecte tout à fait ce choix, aussi elle ne relance pas vraiment sur cette partie et la laisse plutôt continuer. Son verre a proximité de sa bouche, elle le recule lorsque son hôte lui raconte pour son chien ou plutôt le leurs…What ? Attaatttatta Vous avez un chien ensemble ? Elle adresse un air super dubitatif. C’est quoi la prochaine étape ? la coloc ? le break ? la bague ?? » (Petit lever de sourcils qui va bien. Sourire et projecteur sur Judith.) Oui bon la c’est juste pour rire, elle se doute bien que Judith est pas vraiment le genre de gonzesse qui saurait se  contenter d’un Kurtis…sans vouloir offenser Kurtis évidemment.

« Je suis trop bonne de toutes façons, je ramène un chien à l’un, je fais à manger pour l’autre, garde le gosse du troisième, franchement je mérite une médaille. »  Nan, mais elle lui fait à manger quoi ! bon le baby-sitting normal, je suis sa copine avant toute chose donc ca ne compte pas. Le chien, bon c'est bizarre et l'histoire est à creuser, mais bon passons, mais elle fait à bouffer à Max quoi…si ca c'est pas genre super girlfriend experience, elle ne sait pas ce que c'est. Elle ne répond rien du coup et se contente de hocher la tête avec un sourire qui veux clairement dire….ouai non mais arrête meuf, c'est bon avoue, tu te grilles toute seule ! Oui Natalia est capable de dire beaucoup de choses avec juste une expression. (Demandez à James). D'ailleurs madame twinkie comme l'appelle Eliott comprend plutôt bien le message. C’est pas un crush ok, arrête de dire n’importe quoi. C’est pas… je sais pas, t’abuses de toutes façons tu fais tout pour me retourner la tête. Elle use et abuse même, de cette expression de compréhension et d’acquiescement, elle n’avale pas un mot de cette défense pourrave qu’elle lui sert. En réalité elle essaye même pas. Affiche pas tout de suite un air de victoire, j’ai rien admis du tout y’a rien à admettre. Natalia cette fois secoue sa tête à la négative avec un sourire et avant de le perdre dans son verre elle se contente de laisse échapper un Non bien sûr que non. Ce à quoi Judith continue sans se laisser désarmer, ce que la jeune mère applaudie intérieurement, au moins elle a de l’assurance… Excepté que, effectivement, de surface déjà il est pas cracra t’sais… Et il peut être gentil, j’t’ai dis qu’il me filait des cours de self-défense ? » La jeune femme vient poser son verre sur la table et se redresse en laissant planer un court silence majestueux. (oui oui) « Donc tu lui fais à manger ? Chez lui ? Chez toi ? Sourire narquois offert sur un plateau avant de poursuivre. Et il te donne des cours d'auto-défense ? Du genre en corps à corps musclés tout ca ? Elle laisse échapper un rire amusé. Effectivement je vois pas d'où m'est venue l'idée qu'il y avait quoi que ce soit. Elle hausse les épaules. Clairement c'est pas du tout personnel ET intime tout ca…Elle plante son regard dans celui de Judith, retenant clairement un sourire malicieux. En plus te connaissant je suis sûre que ca te fait rien de lui grimper dessus tout en sueur là. À moins que ce ne soit lui qui te grimpe dessus. Un lève un sourcil et se ré adosse contre le canapé. Rien hein ! » Cette fois-ci, elle le laisse finalement perler au coin de ses lèvres.
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Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: you, me, wine & cigarettes ? ø nat   you, me, wine & cigarettes ? ø nat EmptyMer 21 Fév - 0:03




you, me, wine & cigarettes ?

« j’ai dis à ton mari de s’occuper de votre p’tit bouchon, passe me chercher au taff tu veux ? :p love u too ! »

C’est plus qu’agréable de rester là, de discuter de tout et de rien, et surtout de nos vies. J’en demande honnêtement pas beaucoup plus, juste l’oreille tendue d’une amie qui n’a aucun intérêt à juger mes faits et gestes. J’ai l’impression de pouvoir lui raconter tout et n’importe quoi, sans prendre forcément de gants et de ne pas avoir peur derrière de regard chelou de reproche ou autre. J’aime pas les gens malhonnêtes, généralement moi je dis la vérité, j’aime la franchise, la base d’une relation normale et saine. Et ce genre de petites soirées disons que j’en ai pas spécialement fais depuis un bout de temps, que j’en ai pas vraiment profité pendant mes années de prison, après tout, mes colocs étaient pas spécialement fun. Pas trop le même environnement quoi.
Alors que je ramène, une fois de plus, le sujet d’un prochain enfant Manning (s’il vous plaiiittt !), je me heurte évidemment à un nouveau refus de sa part. « Nan, c'est absolument pas dans les plans et Eliott n'en a jamais parlé et je te préviens va pas lui mettre des idées dans la tête sinon je te tue.
Naaaann je ferais pas ça ! J’affiche une tête d’ange en réponse à son index menaçant pointé dans ma direction. Petit rictus en primer calé sur mon visage comme pour lui laisser le doute à savoir si oui ou non je ferais ce que je viens de dire que je ne ferais pas ! Pfiouh ! Compliqué !
— Puis bon je te raconte pas le fun de nos soirées si je passe en mode baleine avachit sur ton canapé, bourrée d'hormones et cantonné à boire du Perrier…c'est ca que tu veux ? Vraiment ?
— Franchement ? FRANCHEMENT ? Je crois qu’oui, ça m’irait totalement. Et tu fais une taille de guêpe je doute que tu deviennes énorme, au pire si tu veux je te roulerais et te donnerais ma luge pour descendre les escaliers. J’affiche un grand sourire, bien surfait, pour bien lui faire comprendre à quel point je me moque d’elle. Nan mais alleeeez, fais-le pour moi ? Je plaisante évidemment à grand renfort d’absurdité, elle a l’habitude alors que j’affiche une moue triste, destinée à la faire « changer d’avis ».
— Nan en vrai je suis même pas sûre de vouloir d'autres enfants…c'est compliqué… Puis je redeviens un peu plus sérieuse.
— Hm… franchement, c’est dommage. Je lui tire la langue. Mais je comprends. James il en voudrait un autre lui tu penses ? J'veux dire, ça vous est déjà arrivé d'en discuter ? »

Je suis bien, là, ça me fait plaisir, ça me faire même rire de la voir rester stupéfaite, me demander de ralentir sur l’histoire de Ringo que je viens de lui balancer texto sans chercher à comprendre si elle le savait déjà ou pas. C’est tout neuf après tout, mais c’est déjà trop cool. « C’est quoi la prochaine étape ? la coloc ? le break ? la bague ?? » Je lâche un soupir ostensiblement désabusé pour le fun, parce qu’évidemment jamais rien ne se passera entre Kurtis et moi. Ça n’a jamais été d’actualité, en tout cas dans ma partie du contrat, ça ne m’a jamais traversé l’esprit et ce au-delà même du fait qu’il fasse partie du MC. Kurtis est adorable et je l’adore, c’est vraiment un d’mes prefs de la vie mais non, une sorte de substitut de frère peut-être, à la limité, si je suis complètement honnête avec moi-même sans vouloir retourner la situation et faire genre « je suis complètement indépendante j’ai besoin de personne ». Tss tss.

Je reviens rapidement sur le fait que je suis une personne extraordinaire, puis analyse sa petite expression de morue, parce que c’est exactement ce qu’elle se traine sur le visage, et je m’attèle à lui dire que non, non non non, non je n’ai pas le béguin pour Max, parce que je vois bien le petit jeu auquel elle joue, m’extirper des vers inexistants du nez. Est-ce que je suis en train de me voiler la face ? Peut-être, probablement, je sais pas ! C’est vrai que je l’apprécie ! Et qu’il est plutôt proche de mes standards inatteignables en terme physique, même si c’est pas ce qui prime, il faut le dire… Elle est en train de semer sa petite graine dans mon esprit… Je le sens, que je faiblis, mes défenses tout à fait ridicules et sans arguments fondés (même si j’essaie je vous jure), se font la malle alors qu’elle a depuis le début, de son côté, enclenché le full-mode sherlock.

« Donc tu lui fais à manger ? Chez lui ? Chez toi ? Je lève les yeux au ciel, évidemment. Et il te donne des cours d'auto-défense ? Du genre en corps à corps musclés tout ca ? Et croise les bras, claque ma langue contre mon palais. Effectivement je vois pas d'où m'est venue l'idée qu'il y avait quoi que ce soit. Clairement c'est pas du tout personnel ET intime tout ca… je vois bien qu’elle s’empêche de sourire, mais ses yeux ne mentent pas, eux, elle pourra retenir tous les traits de son visage… la malice teinte son regard quand même. En plus te connaissant je suis sûre que ca te fait rien de lui grimper dessus tout en sueur là. À moins que ce ne soit lui qui te grimpe dessus.
— Hey !
— Rien hein !
— Nan, rien ! Arrête ça ! Tsss, pffff ! je lève à nouveau les yeux au ciel, secoue la tête à la négative et glisse le boulot de ma bière entre mes lèvres. Je n’ai aucun réel argument, la vérité c’est que maintenant je me pose des questions. Là tout de suite maintenant, oui. C’est plus fort que moi, j’imagine une meuf comme moi, en face de moi, pas moi mais une autre, me raconter tout ça. Agir comme j’agis. Elle a raison sur le fait qu’il y a des questions à se poser, c’est vrai, si j’agis en meuf objective, qui se voile pas la face. Mon cerveau fait de lui-même une petite rétrospective de notre relation. C’est vrai que je me suis toujours sentie plutôt à l’aise autour de lui, j’ai jamais pris de pincettes, j’ai jamais réfréné mon apparente chiantitude sans problème et j’ai apprécié qu’il en fasse de même, pas besoin d’y aller par quatre chemins, sans me faire perdre mon temps. Je me rappelle que Natalia est juste là à côté de moi, se délectant surement de mon visage petit à petit défait, puis perplexe, confus.
— Pfff… mais naaaan, n’importe quoi. Je hausse les épaules, tâche de me rassurer et cette fois je sens que l’attitude que j’exhibais sans problème sonne faux. Pour la première fois. Je glisse une main dans mes cheveux puis dépose le coude sur l’accoudoir et plante mon visage dans ma paume. Ça me contrarie cette histoire, maintenant. C’est n’importe quoi ! C’est la seule chose que j’étais pas censée faire, la seule ! A part me remettre à boire des montagnes d’alcool et à faire n’importe quoi. Mais une fois encore, Max est apparu et m’a secoué avec sa légendaire délicatesse. Il s’est même montré inquiet quelques jours plus tôt après l’épisode Elijah et je dois avouer que ça m’a soulagé. Juste été présent sans s’immiscer dans ma life, ce que je déteste.
Whaaaaat, naaaaan… pff… naaaah. Je lève à nouveau les yeux au ciel, me dit maintenant que mon silence jusque-là a du être un peu suspicieux. Et surement a raison. Pauvre abrutie de Judith ! Bad Judith ! Bad ! Je pousse un soupir frustré et finit par adresser à nouveau un regard à l’épouse Manning, visiblement contente que son idée ait fait du chemin dans ma tête. C’est complètement, totalement stupide. Je veux dire, j’ai des principes strictes, des règles simples pas compliquées à suivre, Nat je te jure. Je me redresse, lève mon index pour annoncer la première : 1/ bosser pour alimenter netflix et mes factures, vivre tranquillement et être indépendante, 2/ faire attention à ma santé, suivre mon traitement, plus d’alcool à outrance et 3/ pas de KOS. C’est… enfin, c’est juste, la base quoi tu vois. Je lève les yeux au ciel. Ouais mais j’lui faisais à manger simplement pour lui rendre service, chez lui si vraiiiiiiment t’as besoin de savoir ou alors je lui déposais des tupperware quand il a été malade en septembre. Eeeeet oui, de l’auto-défense, plusieurs fois par semaine. Au cas où t’sais il m’arrive encore un truc, que je sois capable de me défendre cette fois. Et maintenant que t’en parles, ceerrrtes, c’est vraiment pas désagréable de faire du sport avec lui ! Je pousse un soupir, passe dramatiquement ma main sur mon visage, je me moque du ton complètement désabusé que j’ai pris jusque-là, un peu d’autodérision pour ne pas me laisser gagner par la confusion. Ok, c’est bon, t’as réussi à me faire poser des questions ! Peut-être que t’as raison ! Peut-être que j’ai été complètement aveugle, ce qui serait très, très stupide de ma part, d’avoir un crush sur mon boss, non ? Qui en plus est Kings, et en plus absolument pas intéressé par une nana à terme plus long qu’une nuit… Excellent choix quoi… Excellente idée Judith… Merci Natalia d’avoir foutu le bordel dans mon cerveau, aaaah ! J’suis censée faire quoi maintenant !  »


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Natalia Manning

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MessageSujet: Re: you, me, wine & cigarettes ? ø nat   you, me, wine & cigarettes ? ø nat EmptyMer 7 Mar - 5:29



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You, me, wine & cigarettes


En parlant d’être tenace, en voilà une qui l’est tout au moins autant que Natalia quand elle le veut. Dans le cas présent des arguments bien moins défendables en poche. Un rire léger et clair vient animer la Serbe alors que son amie lui assure qu’elle ne ferait pas une chose en pareille en affichant un visage qui crie le contraire. Elle secoue la tête à la négative avec un sourire, prenant cette menace de la façon la plus légère qui soit. Elle ne s’en rend pas encore compte, cela ne viendra qu’un peu plus tard, mais ca fait un moment qu’elle ne s’est pas sentie aussi insouciante et détachée et ca semble la soulager d’un poids énorme qui ne tardera pourtant pas à venir se percher sur ses frêles épaules, mais en attendant elle respire sans peine. — Franchement ? FRANCHEMENT ? Je crois qu’oui, ça m’irait totalement. Et tu fais une taille de guêpe je doute que tu deviennes énorme, au pire si tu veux je te roulerais et te donnerais ma luge pour descendre les escaliers. Une exclamation amusée s’échappe de ses lèvres et elle porte son verre à ses lèvres pour le vider finalement de son contenu.  Elle en vient claquer légèrement le dessous sur la table basse et lève son index en se redressant. – Oh ca c’est parce que tu m’as pas vu enceinte d’Eliott ! Elle roule légèrement des yeux en gonflant ses joues et en ouvrant ses bras en cercle de chaque côté de son corps. Bon peut-être que j’exagère, mais quand même garde ta luge sous le coude. - Nan mais alleeeez, fais-le pour moi ? Un éclat de rire de plus vient s'emparer de l'espace, à croire que la jeune femme en fait un stock, en même temps avec quelqu'un comme Judith pour compagnie, ca n'est pas vraiment là quelque chose de difficile. Elle s'empresse de récupérer le verre dont elle vient juste de se séparer et le secoue de gauche à droite devant son amie. - Ressert moi un verre et peut-être que j'y penserais sérieusement ! » Bien évidemment ce n'est absolument pas dans ses intentions. Un bébé ? Non. Premièrement, elle avait d'autres ambitions pour elle-même, maintenant qu'elle n'était plus seule, maintenant que sa situation s'était plus ou moins stabilisé et maintenant qu'Eliott était grand. C'était peut-être sa chance de pouvoir faire autre chose que de servir pintes après pintes dans le même bar, d'offrir les mêmes sourires, au mêmes personnes jour après jour. Qui plus est la relation qu'elle avait nouée avec son fils était si particulière qu'elle doutait du fait qu'elle pourrait ne serait-ce qu'être capable d'offrir ca à un autre que lui. C'est ce qu'elle entend par c'est compliqué, même si ce n'est sans doute pas ni le moment, ni le lieu pour ce type de conversation.

« Si James en voudrait un autre ? Elle souffle avec amusement. James en voudrait et je cite « douze » elle accentue d'un geste les guillemets invisibles qui sont censés marquer cette numérotation. Il a toujours été obsédé par l'idée d'avoir sa propre famille, la plus graaaaande possible étant le mieux. Il me l'a dit dès le départ en réalité. Ca m'a fait rire. Elle esquisse un sourire du coin des lèvres. Sauf qu'il était très sérieux en fait, mais je te rassure je compte pas lui faire ce plaisir. No way. » Elle émet un son de négation et finit par lancer son hôte sur un autre sujet ou plutôt de la pousser à développer celui qu'elle avait abordé un peu plus tôt, mais c'est un échec cuisant et en retour Natalia n'obtient que des expressions faussement choquées et des roulements d'yeux exagérés. Oh elle peut s'offusquer, ce n'est franchement pas le genre de choses qui vont faire reculer la Serbe, même pas en rêve et si le sujet de Kurtis ne la passionne pas, aucun problème, elle en connaît un autre sur lequel elle est certaine que la blondinette se montrera intarissable et avec un peu de chance, elle lui lâchera peut-être autre chose que des grognements et des gnagnagna. «  Hey !  Ah ! voilà on à déjà comme ca directe une syllabe, si ce n’est pas encourageant !  - Nan, rien ! Arrête ça ! Tsss, pffff ! Waouh bientôt avec un peu de chance, elle obtiendra même une phrase entière. C'est hilarant, vraiment. En tout cas pour elle qui n'a pas eu l'occasion d'avoir autant de divertissement aussi agréable ces derniers temps. Elle hoche la tête, laisse échapper un ouai et des hunhun avant de finalement froncer un sourcil, dévisageant sa comparse. - Tu sais que si tu roules des yeux trop souvent tu risques de rester coincé ? Elle essaye de garder son sérieux juste une seule petite seconde après avoir sortie ce qu'elle s'amusait à dire à son gamin parce que ca s'y prêtait et que l'occasion était trop belle, mais c'est un échec d'envergure, elle tient bon peut-être dix secondes à tout casser avant de pouffer de rire, laissant une Judith blasée lui jeter un énième regard déploré, se forçant sans doute à ne pas rouler des yeux justement.

Un silence s’installe et elle le laisse planer, grignotant ce qui se trouve devant elle pendant que son amie en vient finalement à la réalisation que ce qu’elle lui dit à du sens et cela depuis le début.  Un soupir pour une fois pas le sien. Il annonce la reprise de parole elle le sait. C’est complètement, totalement stupide. Je veux dire, j’ai des principes strictes, des règles simples pas compliquées à suivre, Nat je te jure Bla-bla-bla. Oui elle aussi en avait du genre je sortirai jamais avec un type de ce genre. JA-MAIS et résultat elle en avait carrément épousé un. Elle se redresse et vient les énumérer. La première est plutôt pas mal et jusqu'ici ma foi elle semble s'en sortir dans ce domaine. Elle lui adresse un signe de tête, comme pour montrer qu'elle la suit dans ses explications qui pour elle ne sont qu'une façon de se trouver des excuses et de gagner du temps, mais bon....Elle s'en rendra compte bien vite. Un sourire invisible et intérieur vient marquer cette pensée, peut-être qu'il transparaît un instant sur ses lèvres, mais elle ne s'en rend pas compte. Deuxièmement, un peu plus sérieux et certainement plus important et cette fois-ci elle laisse échapper un son pourencourager la jeune femme et acquiescer ses propos. et 3/ pas de KOS. C’est… enfin, c’est juste, la base quoi tu vois, mais j’lui faisais à manger simplement pour lui rendre service, chez lui si vraiiiiiiment t’as besoin de savoir… et ca continue, c’est une justification sortie de nulle part et cette fois-ci le sourire est bien là et illumine son visage. Y a rien à faire Natalia adore avoir raison, presque autant que d’avoir le dernier mot. …Ok, c’est bon, t’as réussi à me faire poser des questions ! Peut-être que t’as raison ! Peut-être que j’ai été complètement aveugle, ce qui serait très, très stupide de ma part, d’avoir un crush sur mon boss, non ? Elle se contente de hausser les épaules avec un air malin. Elle ne trouve pas ca stupide, le fait qu’il soit son patron n’est après tout pas si dramatique que ca, en tout cas elle ne le perçoit pas comme ca. Ca pourrait même être un plus en réalité à bien y regarder. … Merci Natalia d’avoir foutu le bordel dans mon cerveau, aaaah ! J’suis censée faire quoi maintenant !  » Elle esquisse un geste de révérence de la main. « Tout le plaisir est pour moi ma jolie ! Je ne fais que dire tout haut ce que tout le monde pense...bon ok tout le monde à savoir moi, mais je suis pas si souvent en votre présence et pourtant ca me semble plutôoooot évident, je doute d'être la seule à me dire qu'il y a baleine sous gravillon. Lever de sourcils malicieux et hop on reprend. C'est quoi le problème en faite ? C'est un KOS d'accord, mais je t'ai jamais suggéré de l'épouser, tu peux juste, tu sais faire un petit tour de manège. Un sourire entendu et elle ne s'arrête pas là. D'après ce que j'ai entendu il a un grand bureau, pas aussi grand que celui de James, mais ca devrait faire l'affaire. Elle l'observe une seconde. Et je parle vraiment de bureau mademoiselle...C'est bien d'avoir des principes, mais ca peut-être sympa de les envoyer valser de temps à autres ! D'autres questions ? » Elle vient placer sa main sous son menton et avec un air faussement sérieux. Bring it !

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MessageSujet: Re: you, me, wine & cigarettes ? ø nat   you, me, wine & cigarettes ? ø nat EmptyJeu 22 Mar - 21:55




you, me, wine & cigarettes ?

« j’ai dis à ton mari de s’occuper de votre p’tit bouchon, passe me chercher au taff tu veux ? :p love u too ! »

« Ressert moi un verre et peut-être que j'y penserais sérieusement !
— Aaaah, voilà c’est ce que j’aime entendre ! Je lui souris à pleines dents. Ce serait n’empêche trop mignon, c’est ce que je me dis alors que je récupère la bouteille de vin pour lui resservir un verre comme elle me le demande.
— Si James en voudrait un autre ? J’acquiesce, sourire aux lèvres. James en voudrait et je cite « douze ». À mon tour de laisser échapper un petit rire, je ne saurais dire si cela m’étonne ou non. Quand je le vois avec Eliott, je le vois bien avec d’autres gamins. Je l’ai pas vu souvent mais j’ai trouvé ça mignon. Ce petit a deux parents qui l’aiment plus que tout, et c’est peut-être pour ça qu’il est aussi mignon. Il a toujours été obsédé par l'idée d'avoir sa propre famille, la plus graaaaande possible étant le mieux. Il me l'a dit dès le départ en réalité. Ca m'a fait rire. Sauf qu'il était très sérieux en fait, mais je te rassure je compte pas lui faire ce plaisir. No way. J’éclate de rire à mon tour puis enchaîne :
— Nan et t’imagines l’horreur, douze gamins. Déjà un ou deux c’est rude alors douze. Y’a des familles qui en ont je sais honnêtement pas comment ils font. J’ai du m’occuper rien que de mes deux frères dont un de mon âge déjà et c’était compliqué. Honnêtement ma biche t’as grave de courage, toi t’as deux bébés à gérer. Je lui adresse un petit sourire narquois, lui tire la langue, fait référence aux deux garçons de sa vie, un peu d’encouragement avant de passer à un autre sujet qui me pousse dans une profonde confusion.

Je tente de me défendre face à ses insinuations, mais j’avoue que c’est pas spécialement brillant. Aucun argument ne me vient en tête dans l’immédiat, et je sens bien que Natalia va choper le filon, saisir l’occasion. Après tout, n’est-elle pas trop belle ? On réussit rarement à me pousser à la boucler, et voilà, quelques phrases et la mère Manning arrive carrément à m’inviter à me remettre en question. Alors ce que je fais, pour trouver mes repères dans cette histoire, c’est simple. Me répéter mes principes de vie, auxquels je tiens, je m’accroche même et qui jusque-là, bon, certes ne m’ont pas évité des problèmes en vue de juin pour la première partie mais me permettent de me tenir sur le droit chemin pour l’instant. J’arrive assez rapidement au troisième point qui est, tout simplement, de ne pas me taper de KOS. C’est pourtant simple. Enfin, c’est pas le cas c’est pas encore arrivé mais bon, maintenant qu’elle me fout le tout sous le nez… Et je vois bien que ça la fait sourire, elle a son petit air malin et je la fusille du regard juste pour la forme alors que je la remercie d’avoir foutu le bordel dans mon cerveau. Ce à quoi elle répond mais une révérence de la main, qui me tire moi aussi un sourire alors que je voulais continuer à être faussement agacée par les dernières secousses. Tout le plaisir est pour moi ma jolie ! Je ne fais que dire tout haut ce que tout le monde pense...bon ok tout le monde à savoir moi, mais je suis pas si souvent en votre présence et pourtant ca me semble plutôoooot évident, je doute d'être la seule à me dire qu'il y a baleine sous gravillon. J’affiche un air offusqué, sourire, air offusqué. Et lève encore une fois les yeux au ciel même si c’est risqué de rester coincée ! Oui ! Parfaitement ! Je vais pour reprendre la parole et lui répondre à nouveau que « non, n’importe quoi » qu’elle me coupe l’herbe sous le pied. C'est quoi le problème en faite ? C'est un KOS d'accord, mais je t'ai jamais suggéré de l'épouser, tu peux juste, tu sais faire un petit tour de manège. Je peux pas m’empêcher d’éclater de rire, je vais finir par avoir des crampes abdominales avec tout ça. Elle continue d’enchaîner, me parle de la taille de son bureau et c’est reparti pour moi, je continue de me marrer. Une petite pause. Un dernier pic bien senti, elle marque de sacrés points là dans l’immédiat, j’ai presque envie de l’écouter maintenant et de faire ce que j’avais dis que je ne ferais pas… D'autres questions ? Je pousse un soupir très, très appuyé et me retrouve rapidement le bec cloué pour la deuxième fois de la conversation et j’aime pas beaucoup ça. Je l’observe, son joli visage calé sur sa main et récupère ma bière au passage, laisse un peu du liquide frais glisser entre mes lèvres. Non mais, enfin… déjà premièrement sans même parler à envisager l’idée que pourquoi pas, c’est une de ses premières règles tu sais. Et puis, c’est un KOS. J’ai pas envie qu’on me prenne pour ce que tu m’as prise la première fois, une poule. Et justement si c’est qu’une histoire de sexe tu vois !… Y’a aussi, je sais pas, une part de moi qui voudrait que ça gâche pas ce truc un peu hors sentier qu’on a, on s’entend bien même si y’a toujours un jeu de « qui aura la plus grosse répartie » quelque part. Je sais pas, dans l’ensemble je trouve pas que ce soit une excellente idée, je sais pas comment il est trop sur ce plan là. Et puis admettons que j’ai un crush, tout ça, blabla, c’est pas vraiment une bonne idée de coucher avec son patron. Dans n’importe quel domaine et peu importe qu’il ait un cuir ou pas. Même si honnêtement, le cuir m’importe, sinon j’aurais pas résisté aux multiples demandes de Thomas. Je hausse les épaules. Maintenant, je suis confuse. Ai-je été si aveugle que ça ? Je laisse échapper une moue affligée avant de reprendre plusieurs gorgées de bière. Et je sais même si c’est une histoire de sexe que je veux. Je sais rien du tout ! Tout ce que je sais c’est que je voulais pas fricoter avec un KOS, ce monde m’a l’air si… compliqué. D’un point de vue extérieur en tout cas, j’sais pas trop comment expliquer. Je repousse un soupir. Enfin, j’sais pas, toi, qu’est-ce que tu t’es dis les trente-douze fois ou t’as vu James débarqué dans ton périmètre ? »

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Natalia Manning

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MessageSujet: Re: you, me, wine & cigarettes ? ø nat   you, me, wine & cigarettes ? ø nat EmptyMer 28 Mar - 6:02



Talking bout the lights, the dirt, the sh-t, that hurts
We're not gonna turn around

Daya and Judith



You, me, wine & cigarettes


Ça l'a fait rire et pour cause personne de censé ne voudrais réellement douze gamins et en soit bien évidemment que James n'en voudrait pas autant, peut-être dans le monde enchanté qu'il se crée dans sa tête, mais certainement pas dans la réalité de leur quotidien. Elle imagine très bien l'horreur en question, ce qu'en soit n'importe quelle mère pourrait avec juste un gamin sous le bras et non...définitivement non. Elle roule des yeux et secoue la tête avec un air un peu ébahie elle non plus ne sait pas comment ces gens-là font et elle n'a aucune envie de le découvrir. Judith lui explique pour parfaire son point que si elle peut se faire une idée, c'est qu'elle a plus ou moins élevée ses frangins, ce dont Natalia ignorait tout jusque-là et sa curiosité est soudainement piquée, réalisant qu'il y a vraiment encore beaucoup de choses qu'elle ignore concernant le passé de sa récente amie. Un rire léger s'échappe de ses lèvres lorsqu'elle qualifie James de bébé, ce qui n'est pas toujours entièrement faux. Ce n'est pas que le motard ne sait pas s'occuper de lui, il est débrouillard et l'a en réalité fait le plus gros de sa vie, mais ce sur quoi elle ne se trompe pas c'est qu'il aime cependant bien laisser à son épouse le soin de gérer une grande partie de ce qui concerne leur ménage et leur famille, sans compter la facilité qu'il a à jouer le gamin quand il s'agit de s'attirer les faveurs de Natalia. « Nan, mais déjà. Elle lève un doigt devant elle en se redressant. Y a que les espèces de tarés fanatiques de Jésus qui font quinze gosses et franchement dit-elle en fonçant les sourcils aucune femme censé ne s'infligerait ca...une grimace vient se glisser sur ses traits. Aucune ! Elle secoue la tête et la fait disparaître pour venir reposer un regard curieux sur son hôte. Je savais pas que t'avais élevé tes frangins...tes parents étaient pas dans le paysage ? C'est indiscret certes, mais de toute évidence les deux jeunes femmes avaient dépassés le stade du personnel y a un petit moment déjà. Elle attrape quelques biscuits salés et vient en glisser deux sans sa bouche. Je suis sûre que James sera ravie de ce qualificatif ! » Sourire en coin et un peu malicieux, elle lui adresse une menace sous couvert de révéler ses propos, ce qu'elle ne fera pas bien entendu, mais c'est plus drôle comme ca.

L'ambiance s'alourdit légèrement en tout cas c'est ce qui se dégage de la serveuse du crash qui se renfrogne un peu, bien qu'elle semble également être ouverte à poursuivre cette conversation et Natalia s'y attèle avec application, cherchant au passage à rendre le sujet un peu moins sérieux que ne veux bien le prendre Judith. Ca semble avoir son effet puisque les réactions qui se lisent avec tant de facilité sur son visage alterne entre saisissement, trouble et amusement, parce qu'il ne fallait pas oublier qu'il n'y avait pas mort d'homme dans le fait d'avoir un petit crush sur son boss ! Max était pas dégueulasse, pas vraiment le genre de la Serbe qui préférait de loin le côté un peu plus cérébral de son mari, sans compter que le côté montagne de muscles c'était pas trop son délire. Enfin de toute façon ce n'était pas ses goûts à elle qui était mis sur la table ce soir et tandis qu'elle sirote son verre nouvellement remplis elle finit par essayer de véritablement et vocalement dédramatiser le chemin qui semble se faire dans l'esprit de sa copine, parce que oui ca ne lui couterais sûrement pas grand- chose de juste tirer son coup et puis honnêtement ca ferait surement pas de mal à Warham de gouter un peu à sa propre médecine non ? Parce que de ce qu'elle savait il s'en était tapé pas mal de gonzesses sans jamais prendre le temps de chercher plus loin (comme beaucoup des membres du club).  Finalement, et à force d’en rajouter par-ci, par là, Natalia décide de se taire et invite clairement la blondinette à prendre la parole et à lui dire pour ne pas dire avouer, le fin mot cette juteuse histoire et enfin un semblant d’aveu semble sur le point de se faire entendre. « Déjà premièrement sans même parler à envisager l’idée que pourquoi pas, c’est une de ses premières règles tu sais. Pour seule réponse elle roule des yeux de façon ostentatoire, argument rejeté, c’est pas une règle infaillible et ca tueras personne de l’enfreindre. Et puis, c’est un KOS. J’ai pas envie qu’on me prenne pour ce que tu m’as prise la première fois, une poule. Ca lui vole un sourire, juste que bon toute cette histoire était plutôt comique au final et avec le recul qu’elles avaient maintenant, surtout que tout le monde ou en tout cas tout ceux qui gravitait dans son champ la connaissait désormais suffisamment pour savoir qu’elle était pas franchement du genre « poule » au sens direct du terme. Natalia pousse un roooooh en secouant la tête qui veut clairement dire steuplait Judith hein…bon !  On en vient à leur lien si « particulier » comme elle le décrit en tout cas, ca fait sourire la jeune maman, le retour de l’air sournois…la suite est prévisible, pas une bonne idée, reblabla c’est son patron…le doute…blablabla cuir et là l’infos qui sera retenu bien plus que toutes les autres parce qu’évidemment elle lui colle du pain bénis directement dans la bouche aussi…ca ne se refuse pas !

Natalia lève une main devant elle en même temps qu'un sourcil inquisiteur. « Wow wow wow alors on va faire une pause là juste deux secondes. T'es en train de me dire. Elle sourie, passe sa langue sur ses lèvres et retient très mal un gloussement amusé. Qu'en réalité peut-être que Thomas te plaisait pas mal ? Elle occulte complètement le fait qu'elle voue une colère sans nom à ce petit merdeux au profit de ce magnifique morceau de gossip. Avoue que t'as envisagé de lui dire oui ! Tu sais quoi non me dis pas, tu baisserais trop dans mon estime quoi....non ok dis-le-moi ! Thomas ? Vraiment ! Elle affiche une moue intéressée et hoche la tête. Il te les faut tous dis donc. Traîné ! » Elle éclate de rire et balance sa main dans l'air qui les sépare.

Son verre au bord des lèvres (parce qu’on ne l’arrête plus, clairement c’est en taxis qu’elle allait rentrer hein) elle raccroche la sériosité qui s’est imposé d’elle-même dans leur conversation qui revient sur l’homme du jour aka Madmax. « Et je sais même si c’est une histoire de sexe que je veux. Je sais rien du tout ! Tout ce que je sais c’est que je voulais pas fricoter avec un KOS, ce monde m’a l’air si… compliqué. Elle serait mal placée pour dire le contraire, c’est un monde plus que compliqué, mais ce n’est pas quelque chose qui doit nécessairement l’inquiéter si le but est juste de satisfaire ce petit crush, si jamais c’était quelque chose de plus sérieux qui s’enclenchait alors là évidemment on ne parlait plus franchement de la même chose. Enfin, j’sais pas, toi, qu’est-ce que tu t’es dis les trente-douze fois ou t’as vu James débarqué dans ton périmètre ? Les lèvres de Natalia s’étirent d’un côté de son visage, rien de bien positif clairement sans quoi elle ne l’aurait pas envoyé chier autant de fois. « Honnêtement ma jolie y à que toi qui peux savoir si tu veux du cul ou une relation sérieuse, en tout cas avec lui j'entends, parce qu'en réalité c'est pas parce que tu cherches une histoire sérieuse que tu dois nécessairement la trouver avec Max et inversement ca t'empêche pas de faire tes petites affaires avec...enfin tu vois quoi ! Je crois vraiment que tu te poses beaucoup trop de questions, si c'est casual t'as aucune raison de t'inquiéter de ce monde, si après on parle de potentiellement quelque chose de plus sérieux. Les mains de la Serbe viennent se placer devant elle comme pour un peu freiner ses propos. Ce sur quoi je parierais pas nécessairement connaissant l'énergumène je préfère te le dire, mais admettons...alors je vais pas te mentir, c'est loin d'être une partie de plaisir...elle pousse un soupir mécanique. C'est même une sacrée embûche dans une relation, ca demande beaucoup.... elle pause parce que ce mot à de l’importance. De sacrifice. Quant à moi je me suis dit qu'il était hors de question que je cède à un de ses types prétentieux et machos, que je valais beaucoup mieux que ca et que si ce taré de stalkeur imaginait qu'il pourrait me sauter et me jeter comme la moitié des meufs que je voyais sans arrêt autour de lui alors il se mettait le doigt dans l'oeil...Ses mains s’écartent de chaque côté de son corps comme pour se rendre à l’évidence. Bon sauf qu'il a su se montrer convaincant et tenace et surtout me montrer une autre facette que celle à laquelle on peut si facilement s'arrêter....peut-être que j'ai eu de la chance et que je suis bien tombée, je peux pas te dire...c'est quitte ou double, mais parfois ca vaut la peine de prendre le risque. Elle hausse une épaule puis son verre avec un sourire amical. Je te rappelle que j'ai plaqué mon copain de deux ans pour James...dans le genre risqué ! » Et hop une autre gorgée.
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Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: you, me, wine & cigarettes ? ø nat   you, me, wine & cigarettes ? ø nat EmptyMer 11 Avr - 21:53




you, me, wine & cigarettes ?

« j’ai dis à ton mari de s’occuper de votre p’tit bouchon, passe me chercher au taff tu veux ? :p love u too ! »

« Nan, mais déjà. Mais déjà quoi ! Je souris très largement, vraiment amusée par la situation. Y a que les espèces de tarés fanatiques de Jésus qui font quinze gosses et franchement, aucune femme censé ne s'infligerait ça… Mon amie fait la grimace et moi j’éclat de rire, acquiesce de manière frénétique à ses propos. Aucune !
— c’est clair ! Faut être complètement tarée ! Jamais de la vie !
— Je savais pas que t'avais élevé tes frangins...tes parents étaient pas dans le paysage ? La bouteille de bière entre mes lèvres, je secoue le visage à la négative et ne répond pas tout de suite, les lèvres refermées pour éviter de ne rien cracher. Même si la suite me ravi au plus haut point alors qu’elle me note l’éventuel engouement de James pour le qualificatif que je viens de lui donner. Je dépose ma bière, récupère un cracker, et me replace dans le fond du canapé.
— Faut arrêter de se mentir ! Il le sait bien lui-même que c’est une sorte de bébé. J’irais lui dire moi-même tiens ! Je lui adresse un sourire malin comme pour lui faire comprendre que sa fausse menace ne marche pas, que je suis tout à fait apte à pousser la blague très loin. Et quand il s’agit d’emmerder son mari, je suis touuuujours là. Et mon père était un connard, ma mère est morte en couches. Du coup bah, j’ai géré le truc. J’ai un frère jumeau et un plus petit. Le p’tit allait à l’école et mon jumeau à l’école, moi j’bossais parce que putain ça coute cher l’université. Je hausse les sourcils comme pour appuyer mon constat. On n’a pas pu y aller tous les deux mais bon, c’est pas moi avec mes ambitions artistiques qui allait devoir faire carrière. Lui, il faisait du droit, il est avocat maintenant. On vivait chez ma tante du coup c’était plus simple pour la thune. Donc j’ai eu mon quota de bébé, chacun son tour. Grand sourire de ma part à nouveau.

Ce sujet abordé on avance sur un autre qui me fait davantage réfléchir et plus actuelle que mes merveilleuses années de caissière. N’empêche que ce temps me manque, en réalité. Rentrer le soir à la même heure pour faire exactement la même chose, préparer un repas avec ma tante pour mon frère qui étudie dans le salon ou en train de s’occuper de mon autre frère. Faire réviser Louis pendant qu’Emerson et Donna s’occupent de mettre la table. Bref, des moments de famille chaleureux, tranquilles. Pas spécialement riches, mais c’était parfait, pour une fois qu’on avait un foyer stable. Mais bref, revenons à nos biscotos, parce que le type qui est au centre de notre discussion n’en manque pas, pour mon plus grand plaisir je dois l’avouer. Faudrait peut-être pas mentir quoi, moi ça m’dérange pas, au contraire, le côté tout en musculature un peu brutasse. Je m’égare !

Eeeeet évidemment ! L’une des premières choses qu’elle récupère de ce que je lui dis c’est Thomas. Je ne me suis pas dis qu’elle prendrait ça comme une perche mais une nouvelle fois j’ai surement sous-estimé son petit œil de lynx et son oreille toute aussi affutée, prête au moiiiindre gossip. Et j’arrive pas à répondre dans l’immédiat parce qu’elle me fait marrer, elle est pas loin de sauter partout à ce stade (on dirait quoi), trop contente de pouvoir me teaser avec Thomas maintenant. Ses sursauts me font rire sans m’arrêter. « Avoue que t'as envisagé de lui dire oui ! Tu sais quoi non me dis pas, tu baisserais trop dans mon estime quoi....non ok dis-le-moi ! Thomas ? Vraiment ! Je lui adresse un regard de suspense comme on dit. Petits haussements de sourcils en prime. Il te les faut tous dis donc. Traînée !
— Heyyy ! »

Le ton redescend assez vite après ça, je lui garde ma réponse pour plus tard alors que je reprends mon petit discours sur ce qui est actuellement en train de se passer dans ma tête, mon éventuelle réalisation de la vérité derrière tout ça. C’est un peu le bordel maintenant parce qu’elle a mis le doigt sur un point sensible et maintenant je remue le tout. Et ça m’emmerde. Parce que je continue de penser que c’est une très mauvaise idée. Je finis par lui demander ce qu’elle, de son côté, a pensé lorsque James a débarqué dans son périmètre et son expérience car elle est surement la mieux placée pour me répondre aux questions qui me trottent déjà dans la tête.

Je réagis aux premières paroles avec un léger sourire. Je ne sais pas ce que je veux, je ne suis même pas encore sure de ce qui se trame dans ma tête ; ni de la réalité d’éventuels sentiments s’il y en a. Et c’est un très gros « si ». « Je crois vraiment que tu te poses beaucoup trop de questions, si c'est casual t'as aucune raison de t'inquiéter de ce monde, si après on parle de potentiellement quelque chose de plus sérieux.
— Hm… Juste un bruit, rien de plus, je ne veux pas l’interrompre.
— Ce sur quoi je parierais pas nécessairement connaissant l'énergumène je préfère te le dire
— Sans déc.
— mais admettons...alors je vais pas te mentir, c'est loin d'être une partie de plaisir… Et je vais aussi l’admettre, même de l’extérieur ça n’a pas l’air d’être le cas. La suite est beaucoup plus sérieuse que le début de notre échange et je comprends très vite que ce n’est pas une blague quand elle parle de sacrifice. Ça donne pas spécialement envie de s’y coller en réalité. Quant à moi je me suis dit qu'il était hors de question que je cède à un de ses types prétentieux et machos, que je valais beaucoup mieux que ca et que si ce taré de stalkeur imaginait qu'il pourrait me sauter et me jeter comme la moitié des meufs que je voyais sans arrêt autour de lui alors il se mettait le doigt dans l'oeil...
— Outch ouais… ok…
— Bon sauf qu'il a su se montrer convaincant et tenace et surtout me montrer une autre facette que celle à laquelle on peut si facilement s'arrêter....peut-être que j'ai eu de la chance et que je suis bien tombée, je peux pas te dire...c'est quitte ou double, mais parfois ca vaut la peine de prendre le risque. Je te rappelle que j'ai plaqué mon copain de deux ans pour James...dans le genre risqué ! Je laisse échapper un rire sincère, acquiesce à ses mots. C’est vrai, c’est un pari risqué.
— Mais t’as eu de la chance t’es tombé sur le bon. Tu vois quand tu dis : « hors de question que je cède à un de ses types prétentieux et machos », bah voilà ! Tu vois ça c’est une excellente raison pour laquelle j’ai pas forcément envie de céder à cette… soudaine envie ? Nouveau rire de ma part. Quelque part j’apprécie vraiment cette discussion tranquille, quasiment à cœur ouvert. C’est pas un truc que j’avais l’habitude d’avoir, les mecs ou les copines ont jamais été ma priorité. C’est une nouvelle vie faite de petites choses du quotidien que je découvre à chaque fois. Et même si la situation présente me plonge dans une sacrée phase de perplexité, le contexte me plait pas mal. Tu vois y’a des trucs qui me rendent ouf ce côté… toujours grand seigneur, j’irais pas jusqu’à dire Mr Je-sais-tout mais tu vois l’truc quoi, purée, faut conjuguer avec un égo pareil. Et je crois que c’est général dans ce club en fait. Après je les connais pas tous, mais ils ont tous —sans offense pour ton mari— facilement l’air détestable par affichage abusif d’arrogance. Et puis c’est trop frais, tu viens d’arriver, de foutre le bordel dans ma tête honnêtement je sais pas ce que je veux. Mais dans tous les cas, je trouve que c’est une mauvaise idée. J’ai pas envie d’être une de plus sur son tableau de chasse. Pour le croiser tous les jours au taff après… Pourtant le package reste appétissant je dis pas. Je l’aime bien quand même, je suis méchante depuis taleur… c’est compliqué quoi. Je pousse un soupir désabusé. Ça me soule. Et pour la petite histoire ma chère amie parce que t’attends que ça depuis tout à l’heure je suis sure : Il a insisté tellement longtemps depuis mon arrivée au Crash, comme s'il avait pas l'habitude qu'on lui dise non. Mais autrement oui, je me serais tapé Thomas. S’il n’avait pas été : lourd, KOS, coureur de jupons catégorie poids lourds, je lève mes doigts en énumérant les raisons, et avec un égo plus gros la planète, honnêtement, je me le serais tapé partout à n’importe quelle sauce, matin midi soir. T’as vu ce body, ce petit sourire là ? Nan mais hey, je ne suis qu’une femme ! Main sur le front, je joue ma drama queen. Et puis merde quoi, moi ça fait un moment ma dernière conquête alors bon, hey, désolée mais, je mange plus sainement maintenant faut que je compense avec un autre vice. Je hausse les sourcils de manière frénétique avant de glisser un peu de bière entre mes lèvres. C’est tellement dur de pécho dans cette ville ma vie ! C’est tellement facile pour toi, t’as qu’à claquer des doigts et ton chevalier blanc débarque ! C’est relou de toujours vouloir ce qu’on peut pas avoir… » Je me marre, appuie sans arrêt sur les clichés, c’est reparti pour une tournée de fun parce que, quand même, ça fait du bien.

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