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 funny little brains ø matthew

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Matthew Goodwin

Matthew Goodwin
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MessageSujet: Re: funny little brains ø matthew   funny little brains ø matthew - Page 2 EmptyMar 19 Juin - 14:52



funny little brains
EXORDIUM.
« Je ne me suis pas donnée de limites quant à mes questions, je trouverais cela injuste de ne pas vous autoriser cette même liberté. Un bref sourire et l'attention qui se porte sur elle, toute entière. Il apprend à connaître, à voir, à tout savoir. Il veut tout savoir, c'est dans sa nature mais maintenant que l'occasion se donne, il en perd les éventuelles demandes qu'il aurait pu avoir à faire. Mais s’il vous plaît d’éviter le sujet de l’incendie, je vous en serais reconnaissante. Il tique, à ces mots. Il tique, laisse son bref sourire se faner tandis qu'il en détourne le regard. Bien-sûr qu'il est à éviter, il s'en était douté et rien n'aurait pu être demandé si ce n'est ce qu'il sait déjà, tous ces récits écrits dans des presses abruties. Vous êtes lieutenant de police, vous devez avoir toutes les informations dans le dossier de l’enquête qui se déroule depuis que c’est arrivé, et à laquelle je compte arriver à une résolution peu m’importe le prix. De nouveau, il répond par un bref mouvement de la tête. Bien-sûr qu'il sait. Bien-sûr. Non, ce qui l'attire, c'est l'inconnu. Ce qu'il ne sait pas, ce qu'elle cache tout autant que son corps, toutes ces parcelles qu'il a cru pouvoir entendre dans les mélodies oubliées de son passé. Veuillez m’excuser. Petite trêve, léger silence. Il s'en contente, n'oublie pas cette détermination dans son ton. C'est peut-être ça qui fait ce qu'elle est, l’intérêt qu'il commence de plus en plus à lui porter. En dehors de cela, je vous laisse une liberté plénière, je n’aurais pas de secrets. » Fair-play. A son tour de se redresser, de terminer cette bouffée d'oxygène empoisonnée. A son tour de réfléchir, de trouver la voie sur laquelle se risquer ; et il en est tellement dans sa tête. Alors l'azur se perd, détaille, apprend chacune de ses cambrures. C'est connaître l'esprit qui lui fait face, tout apprendre de l'image qu'elle veut bien lui donner, le calme devant la tempête qui silencieusement gronde dans les tréfonds de son être. Dieu que les mélodies qu'elle aurait pu jouer auraient été démentielles. Mais en cela se trouve un des sujets qu'il n'ira pas lancer, des maux qu'il n'ira pas raviver. Associable mais pas stupide, trop loin de l'être pour gâcher cette opportunité à se tenir à ses côtés, là, finalement bien isolés. Alors il contemple, admire. Seulement quelques secondes se sont écoulées, rien que quelques secondes à se demander quel chemin suivre, quoi oser. Il est si loin des conventions actuelles, si loin de trouver en des questions quelques banalités ; non, dans sa tête, tout est différent. Bien différent. Son monde n'a rien de celui dans lequel ils errent actuellement, à l'abri des regards, de ceux qui pensent autrement.

« J'ai cru comprendre que vous n'aimiez pas forcément vous retrouver à ce genre d'endroits. Il attend qu'elle n'acquiesce, il attend qu'elle coopère. Il cherche les bons mots, la bonne manière de faire. Il veut en entendre davantage, il veut en savoir autant que possible. C'est tout un cheminement qu'elle se doit possiblement de suivre, une réhabilitation au monde ; de celle qu'il n'a jamais connu. Peut-être ne sont-ils pas si différents. Peut-être. Le même esprit, la même grandeur, la même expérience, la possibilité que bien des choses ne soient finalement liées. Dieu, oui, qu'elle éveille son foutu intérêt. Diriez-vous que toute confiance s'est défaite de celle que vous étiez autrement ? » Et avant qu'elle n'y réponde ou qu'elle ne se méprenne, il s'en redresse un peu. Il vient rendre sa posture un peu plus grande, un peu plus fière. Il vient user de sa voix malgré sa question déjà posée ; mais en cette dernière ne réside pas celle qu'il aurait voulu poser. Non, c'est autre chose, quelque-chose d'un peu plus personnel. Il veut se faire mousser, se souvenir de tout ce qu'elle a pu lui dire depuis qu'ils se sont croisés, là, au détour de quelques coups à moitié vidées. « Parce que la femme que j'ai devant moi en cet instant regorge de cette dernière et à cela s'ajoute donc ma question, pleine d’ego je l'avoue volontiers. Y suis-je pour quelque-chose ? Ce serait flatteur, en toute honnêteté, je vous ai fait part de ma manière de vous admirer. » Le grand jeu dévoilé, un Matthew qui vient s'affirmer, loin d'être à même de voir à quel point il est différent avec elle maintenant qu'ils se sont éloignés du monde qui, plus loin, continuait de grouiller.          
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Maxime A. Adler

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MessageSujet: Re: funny little brains ø matthew   funny little brains ø matthew - Page 2 EmptyMer 27 Juin - 20:36

FUNNY LITTLE BRAINS

another boring dinner, thank whatever is up there you’re here



Je le laisse réfléchir, tranquillement, je sais, enfin je pense savoir qu’il cherche ses mots. Ils font tout cela, et quand je dis « Ils » je parle de toutes les personnes qui m’adressent la parole, excepté ma sœur et ma gouvernante. Mais ici, c’est différent, je ne le mets pas dans le même sac que la plupart des imbéciles heureux qui sont présents dans la pièce d’à-côté. Il est certainement bien étranger aux manières grotesques et hypocrites. J’ai apprécié qu’il leur tienne tête, apprécié qu’il ne s’embête pas à emballer la vérité avec un tas de conneries. Alors je le laisse prendre ces quelques secondes, je m’attends à tout et à rien, cela m’amuse simplement. Ces petits jeux sont agréables, cela change, et je ne pensais même plus à la soirée qui se déroule à côté jusque-là.

« J'ai cru comprendre que vous n'aimiez pas forcément vous retrouver à ce genre d'endroits. » J’acquiesce. Il est vrai, dire que je n’aime pas être là est un euphémisme. J’ai l’habitude des soirées mondaines et ce qui me semblait un passe-temps obligé et encore un peu agréable avant l’incendie n’est aujourd’hui qu’une corvée de plus. Un moyen de « faire valoir ». Je déteste ça. Je n’ai jamais envie d’être là.

« Diriez-vous que toute confiance s'est défaite de celle que vous étiez autrement ? » Bonne question, qui frappe juste. Cela me fait sourire un peu plus grandement, je laisse presque échapper un léger rire que je viens ranger derrière le tube de cigarette que je glisse entre mes lèvres. Je sais qu’il est malin et qu’il a surement plein de choses qui lui traversent l’esprit. La part curieuse de mon esprit a envie de tout savoir, tout ce qu’il pense à cet instant précis, alors que l’on s’est détaché du reste du monde. Un aparté amusant, séduisant. Je ne sais pas s’il a conscience de la chance qu’il a, enfin, chance… ce n’est pas le terme, mais le fait est que je n’accorde plus d’attentions aux nouvelles personnes qui intègrent le quotidien de ce type de soirée. Mais il a su se démarquer.

« Parce que la femme que j'ai devant moi en cet instant regorge de cette dernière et à cela s'ajoute donc ma question, pleine d’ego je l'avoue volontiers. Y suis-je pour quelque-chose ? Ce serait flatteur, en toute honnêteté, je vous ai fait part de ma manière de vous admirer. » Je lui souris, achève de brûler le papier du tube blanc dans une dernière et longue inspiration avant de l’écraser dans le fond du cendrier que je finis par repousser vers lui. Je pousse un soupir et me redresse dans le fond de mon siège, croise mes doigts gantés contre le bas de mon ventre et lui adresse un large sourire. « Je ne supporte plus ces soirées, que je juge aussi inutiles que les personnes qui viennent ici. Cela ne m’amuse plus, je n’ai plus envie, cela ne sert plutôt qu’à me rappeler continuellement ce que j’ai perdu et cela me déplait. Je fais une légère pause, me repasses ses mots pour y répondre avec le plus de franchise possible. J’ai perdu beaucoup d’assurance en même temps que j’ai perdu mon habileté de violoniste. Cela m’a dévastée. Je n’ai vécu que pour cela, depuis ma plus petite enfance. C’était un moyen d’expression incroyable et très important pour moi, aujourd’hui j’ai l’impression qu’il me manque quelque chose pour communiquer. Je ne peux plus montrer ma peau, ni même parfois la regarder moi-même. C’est très particulier. A nouveau, un soupir s’échappe de mes lèvres. C’est pourquoi vous avez raison. C’est inutile de mentir ou de le cacher, votre admiration avouée est un cadeau dont je profite égoïstement. On ne m’observe plus pour mes talents de violoniste, ni pour mon allure. Simplement parce que la taille de mon portefeuille est conséquente, alors oui, c’est exact, ce rare élan de confiance vous est réservé. Je ne pourrais pas être moins subtile dans mon approche. Il me plait, je ne suis pas aveugle. C’est pourquoi je continue sur ma lancée. Ce qui m’amène à ma troisième et dernière question, puisque c’est le deal. Et ne pensez pas qu’il ne s’agit que d’un plaisir égoïste, j’aime votre compagnie, vous me plaisez. Alors accepteriez-vous de me rencontrer dans un café, à un moment de votre choix dans la semaine ? Et ne plus laisser au hasard le choix de nos rencontres. »


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Matthew Goodwin

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MessageSujet: Re: funny little brains ø matthew   funny little brains ø matthew - Page 2 EmptyVen 6 Juil - 22:19



funny little brains
EXORDIUM.
Il attend, le regard sagement posé sur elle. Dieu qu'il aimerait tout entendre, tout savoir, percevoir dans sa voix plutôt que dans ces chansons qu'il n'a que trop écouté. Il sait qu'elles sont bien des secrets mais elles ne disent pas tout. Non, il s'en assure en cet instant précis, perdant son regard sur celle dont les lèvres peine à se livrer. Mais elles y parviennent, la gorge dénouée. Ils ne sont qu'entre eux deux. Rien qu'entre eux deux. Et il a ce privilège que de l'approcher, que de la divertir malgré ce qu'elle vient lui faire entendre, l'ennui profond qu'elle ressent à l'égard de cette soirée au cœur de laquelle ils se sont trouvés. Comme les autres déjà passées, en vérité. Tout ça, avant de lui revenir, tout juste redressée, l'attention n'ayant pas décrochée. « J’ai perdu beaucoup d’assurance en même temps que j’ai perdu mon habileté de violoniste. Cela m’a dévastée. Je n’ai vécu que pour cela, depuis ma plus petite enfance. C’était un moyen d’expression incroyable et très important pour moi, aujourd’hui j’ai l’impression qu’il me manque quelque chose pour communiquer. Je ne peux plus montrer ma peau, ni même parfois la regarder moi-même. C’est très particulier. » Il acquiesce simplement, se contente d'écouter, les traits d'une neutralités qui ne pourra jamais la brusquer. Et pourtant, il écoute jusqu'à imprimer la prononciation dont elle vient user. Il veut tout d'elle, c'est nouveau et puissant. Et s'il se serait contenté de cette réponse, il avait omit la deuxième partie de sa demande, celle à laquelle elle vient donner une réponse des plus appréciables. La voix qui revient briser le silence, rendre l'espace un peu plus chaleureux qu'il ne l'avait été jusqu'à cet instant précis depuis leur arrivée. « C’est pourquoi vous avez raison. C’est inutile de mentir ou de le cacher, votre admiration avouée est un cadeau dont je profite égoïstement. On ne m’observe plus pour mes talents de violoniste, ni pour mon allure. Simplement parce que la taille de mon portefeuille est conséquente, alors oui, c’est exact, ce rare élan de confiance vous est réservé. Je ne pourrais pas être moins subtile dans mon approche. » En effet, ça a le don de faire naître un réel sourire le long de ses traits. Quelque-chose de rare, d'unique en son genre, en tout cas pour lui et cette absence de toute chose, de tout sentiment d'ordinaire flagrant. « Et ne pensez pas qu’il ne s’agit que d’un plaisir égoïste, j’aime votre compagnie, vous me plaisez. Alors accepteriez-vous de me rencontrer dans un café, à un moment de votre choix dans la semaine ? Et ne plus laisser au hasard le choix de nos rencontres. » Cette fois, c'est à son tour de s'en redresser, de laisser planer un maigre silence en terminant cette énième cigarette. Il n'en cache pas son plaisir, ce large sourire. Il n'en cache pas son appréciation, lui qui cherchait avec volonté toute son attention. Les mots tout juste prononcer viennent se perdre dans les couloirs de son âme, s'ancrer contre les parois de sa mémoire loin de cette capacité à se souvenir bien trop infâme. Non, il s'en souviendra, de cette approche directe en ces lieux-là.

« J'y comptais, Maxime. » La voix on ne peut plus sérieuse. Il vient y mettre tout l’intérêt qu'il lui porte depuis qu'il s'est intéressé à son histoire, à ses chansons, toutes ses compositions qui ont fait qu'il commence à la cerner, à l'appréhender. Il aimerait pouvoir encore l'écouter. « Aussi, voici mon numéro. Avec cela, vous aurez de quoi me joindre quand vous le souhaitez. » Lieutenant Goodwin, de ces hommes qui aiment à jouer de la fierté, de la vantardise. La carte qui s'extirpe de l'intérieur de sa veste, qui vient s'apposer non très loin du cendrier. Et son regard qui croise le sien, cette invitation silencieuse qui se confirme à en vouloir peut-être davantage. Il a eut des colocataires convaincantes, des colocataires qui savaient y faire. Il en use, finalement, s'essaie à mettre tous ces conseils en pratique. Il faut qu'il puisse lui parler, la revoir, tout savoir. Il faut qu'il puisse assouvir sa curiosité, cette nouvelle envie que d'en faire pleinement partie. C'est prenant, envoûtant. C'est tentant en cet instant, depuis un petit moment, depuis qu'ils ont fui jusqu'à s'enfermer comme des enfants. « Ne me faites pas faux bon, vous savez comme moi que nous allons nous revoir. » Un sourire et la main qui se présente à elle quand il s'en relève, quand il vient la surplomber, de toute sa hauteur l'inviter à l'imiter. « Je vais vous raccompagner à votre ami, je ne voudrais pas que les forces de l'ordre ne s'en mêlent, vous comprenez ? Pour ce qui est de la dernière question, je la réserve à un futur proche ou lointain, nous verrons. » Des paroles qu'il laisse glisser jusqu'à elle en une élégance qu'il tient à faire perdurer. Séduire la dame maintenant qu'il sait que cette idée est à portée. Asexuel mais pas insensible. Pas totalement.           
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Maxime A. Adler

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MessageSujet: Re: funny little brains ø matthew   funny little brains ø matthew - Page 2 EmptyMer 11 Juil - 15:01

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Le lieutenant se redresse, sourit légèrement, termine sa cigarette. Son regard en dit bien assez pour y ajouter des mots. Je ne sais pas si j’ai eu une excellente idée en lui proposant ce qu’on pourrait appeler un… « rencard », même si ce terme affreusement familier me donne la nausée. Mais je n’ai pas envie de réfléchir davantage après tout, pourquoi je n’aurais pas le droit de profiter d’une telle compagnie, alors que pour une fois j’ai l’impression que la discussion qui s’étend n’est pas motivée par l’intérêt personnel, par l’argent, par le besoin de s’élever dans les rangs de l’élite de Chicago — ou de la mairie. Je préfère y aller directement, prendre les devants et je verrais bien ce qu’il me dira après tout, je ne suis pas stupide, je verrais bien et s’il accepte, je verrais encore mieux ce qu’il y a derrière la couche lisse et polie du lieutenant.

« J'y comptais, Maxime. » Je lui souris. Parfait. « Aussi, voici mon numéro. Avec cela, vous aurez de quoi me joindre quand vous le souhaitez. »

Le geste m’extirpe un sourire plus large, non pas moqueur mais amusé. Il use de gestes calculés, palpable fierté mais ça ne me fait pas reculer dans mes choix. Il approche la carte en la faisant glisser sur le bureau et je m’approche doucement pour la récupérer, sans lâcher ce regard plein de convictions. J’aime les gens qui savent se tenir, qui savent… quoi faire, qui ont du contrôle. Cela me convient.

« Ne me faites pas faux bond, vous savez comme moi que nous allons nous revoir. » Je laisse échapper un petit rire amusé, simple et délicat. Presque trop cliché pour une fille de riche, une héritière sage et tranquille. L’assurance à laquelle il se tient depuis que je l’ai rencontré me plait, cela me plait encore plus lorsqu’il s’y accroche alors que des mots d’une incroyable et crue vérité s’abattent sur le sexagénaire moyen présent à ce genre d’évènements. Il se relève et j’en conclue que notre entretien se termine. Je me rappelle qu’il me faut rejoindre ledit sexagénaire moyen, pour l’enchanter de ma présence, l’inviter à dépenser dans la cause que je suis censée défendre ce soir plutôt que de m’en éloigner comme je l’ai fais cette dernière heure.

« Je vais vous raccompagner à votre ami, je ne voudrais pas que les forces de l'ordre ne s'en mêlent, vous comprenez ? Pour ce qui est de la dernière question, je la réserve à un futur proche ou lointain, nous verrons. » À nouveau, un rire. Il n’est pas loin de la vérité, Emilio pourrait parfaitement appeler la police s’il ne me trouvait pas. Alors je saisis sa main et pour ne pas l’affliger de mon poids, je m’appuie sur ma canne en majeure partie pour me redresser. Je prends une seconde pour enfermer la carte dans la pochette qui m’accompagne puis l’observe alors qu’il va ouvrir la porte. Gentleman, je n’en ai pas douté, mais je suis ravie de ces petites attentions qui, au-delà de me conforter dans mon idée, me sont réellement utiles. Je m’avance donc, les épaules redressées, le regard pétillant et avant de rejoindre la soirée : « À très bientôt, Lieutenant Goodwin et merci pour ce moment délicieux. J’en serais presque impatiente de savoir ce que vous me réservez pour la prochaine fois et… effectivement quel sera le contenu de cette dernière question. La curiosité est un vilain défaut mais si je le partage avec vous j’imagine que ma part est diminuée. » Mon sourire se teinte de malice, je m’amuse. « Portez-vous bien et ne m’oubliez pas. »

Sur ces mots, je fais mes premiers pas dans le couloir et vais rejoindre la soirée qui me semble moins pénible alors que le lieutenant m’a permis de m’en extraire l’espace d’un temps plus qu’agréable. Je ne reste qu’une heure de plus alors que mes épaules et mon dos finissent par se faire entendre. Alors que mon manager s’avance, téléphone à l’oreille pour contacter notre chauffeur, quelques pas devant moi, un hôte me passe mon manteau sur les épaules. J’attrape le col pour ne pas le laisser tomber et lorsque je relève la tête, j’aperçois le nouvel objet de ma curiosité pas très loin. Je lève donc ma main gantée et lui adresse un geste de main et un sourire sincère. S’il s’approchait il pourrait voir l’éclat dans mes yeux.

— FIN DU SUJET —

 

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