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 Breathe

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Marguerite J. Monkee

Marguerite J. Monkee

crédits : avatar avengedinchains
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MessageSujet: Breathe   Breathe EmptySam 10 Fév - 21:10


Lloyd & Marguerite
BREATHE
On n'éteind pas une braise, on la provoque.


Marguerite a un default, elle n'oublie jamais si on la déçoit. Mais elle a tout de même un bon fond et sut se maitriser lorsque son ex la contacta à nouveau pour lui proposer un nouveau rendez-vous. La dernière fois qu'ils s'étaient vus c'était il y a un moment déjà, pour la saint valentin, quand il la quitta, refusant catégoriquement son futur travail de fossoyeur. Elle réalisa que cela faisait un moment qu'elle était célibataire quand elle accepta ce rendez-vous. Rien de mal en soit, mais son travail l'accaparait entièrement et il était temps de s'amuser un petit peu. Alors, quand il lui proposa un rendez-vous dans ce bar, Marguerite accepta, quoi qu'il se passe c'était une bonne raison pour sortir et boire un coup. Ces derniers jours s'étaient révélés compliqués après qu'elle dut s'occuper d'un enfant pour la première fois. Elle avait décidé pour une fois de mettre des cuissardes, une jupe la mettant en valeur ainsi que le tee-shirt d'iron maiden pour ne pas changer une équipe qui gagne. Ses cheveux relâchés flottaient dans l'air lorsqu'elle pénétra dans ce bar à l'ambiance chaleureuse. Elle respira un grand coup, sentant que cette soirée allait la détendre . Après s'être installée au bar puis avoir dit au barman qu'elle attendait pour donner sa commande, Marguerite souffla légèrement en décrochant son téléphone, le mec qui appelait au lieu d'être à son « rencard », ça sentait l'embrouille. Elle aurait dû s'y attendre non ? A l'époque il la plantait constamment et vu qu'elle n'avait besoin de personne pour continuer sa vie, elle s'y accommodait mais cette fois-ci, hors de question. Elle rigola délicatement avant d'enfin prendre la parole : « Ou alors j'ai mieux à te proposer, on fini sur cette superbe saint valentin que tu m'as pourri la dernière fois. J'ai pas changé et je ne changerai pas et n'essaies pas de t'excuser je m'en fous royalement crétin. » Elle raccrocha son téléphone, l'éteignit puis le jeta dans son sac à main, le sourire aux lèvres.

Elle fait ensuite appel au barman dont elle va enfin avoir l'utilité, le salue poliment et lui commande ce qu’il a de plus fort en stock, lui annonçant qu’elle compte trinquer au fait de ne pas avoir de compagnie.
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Lloyd Hatfield

Lloyd Hatfield
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quartier : un appartement dans le Loop, Downtown, sur le même pallier que celui de sa mère, atteinte d'agoraphobie sévère et cloitrée depuis des années maintenant
physique : depuis son accident, survenu le 31/10/16, la main droite de Lloyd, piétinée durant un mouvement de foule, présente des cicatrices dues aux opérations subies pour la réparer

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MessageSujet: Re: Breathe   Breathe EmptySam 10 Fév - 22:49

keep your head above water and don't forget to breathe

Maggie & Lloyd


Lloyd jette un rapide coup d’œil sur l’écran de son téléphone, qu’il glisse ensuite dans la poche arrière de son jean. Le temps semble stagner. Il a beau voir défiler un tas de clients, de gens différents, intéressants, les heures semblent ne pas s’écouler comme elles le devraient. Le monde entier se traine… Tout lui semble insipide, sans saveur. Depuis la mort de Lou, tout tourne au ralenti, lui avec.
Une petite voix moqueuse lui souffle que s’il avait repris le boulot comme il était supposé le faire, il ne s’ennuierait certainement pas à l’heure actuelle.
Mais c’était au-dessus de ses forces. Le trentenaire a essayé. Il est venu, il a vu et il n’a pas été fichu de tenir plus d’une heure complète à la caserne. Trop de souvenirs, beaucoup de trop de souvenirs… Josef était là, à l’encourager, le soutenir, mais ça n’a rendu tout ça que plus difficile encore. Se tenir là où il se tenait à l’époque où Lou était encore en vie, arpenter les mêmes couloirs qu’elle… Non, c’était au-dessus de ses forces. Il commençait à la chercher partout, à guetter sa voix, son rire, ses pas… Impossible de travailler dans ces conditions, de se concentrer, de penser à autre chose qu’à son corps, meurtri, déchiqueté. Et l’idée même de monter dans un camion l’a rendu malade.
Stress post-traumatique. C’est ce que le médecin lui a annoncé alors qu’il était encore en train de trembler comme une feuille, les yeux rougis par les larmes, encore nauséeux.
Après un long entretien avec son supérieur, il a admis ne pas être prêt à reprendre ses fonctions au sein de la brigade et a pris la porte en lui promettant de lui envoyer sa lettre de démission au plus vite. Abraham Levitt lui a proposé de réfléchir, de prendre son temps, de ne pas se précipiter, mais Lloyd a rédigé sa lettre le soir-même et l’a postée le lendemain à l’aube.    
Moins d’une semaine plus tard, il se trouvait un job de barman au Maureen’s Tavern. Un job rébarbatif à souhait comparé à l’ancien mais ça lui va pour l’instant. Ca lui permettra de payer les factures, de continuer à assumer Merrin et sa mère, même si leur train de vie va assurément changer.  

Il est arraché à ses pensées par une brune qui vient s’installer de l’autre côté de son comptoir. Il s’approche, lui sourit poliment (toujours mieux pour obtenir un bon pourboire) et lui demande ce qu’elle veut commander. Sauf qu’elle lui demande de patienter. Pas sûre de son choix ? Mais alors que l’ancien pompier veut lui proposer de consulter la carte ou la conseiller lui-même, elle prend un appel.
Lloyd ne s’en formalise pas. Il a l’habitude de ce genre d’attitude. Il se contente de pousser un soupir discret en s’éloignant pour retrouver Natalia qui vient de déposer un plateau plein de vaisselle salle sur son comptoir.
« Il te faut quelque chose ? » lui demande-t-il en commençant à déjà à tout récupérer.
La jeune femme lui annonce les nouvelles commandes à préparer et Lloyd tâche d’en prendre note mentalement. Un pichet, deux Mojitos et un verre de vin blanc californien.
« Je me suis fait snober. C’est la troisième fois cette semaine, je vais finir par douter du pouvoir d’attraction de mon sourire… » fait-il mine de se lamenter, avant de désigner la brune installée au bar, encore au téléphone. Il plaisante avec Natalia à ce sujet, jusqu’à ce qu’elle soit hélée par un des client de sa zone. « Apparemment, tu ne connais pas ce problème… Allumeuse va » la taquine Lloyd alors qu’elle s’éloigne en lui présentant discrètement son majeur.
Ce sont ses seuls bons moments de la journée. A part ceux qu’ils passent auprès de sa fille ça va de soi… Mais Natalia est pour lui une véritable bouffée d’oxygène. Ca lui fait du bien de la voir et il lui est on ne peut plus reconnaissant de se comporter comme elle le fait, au risque de se brouiller avec son mari.

Ses verres nettoyés, Lloyd se charge de lancer les commandes pour la serveuse. Ce qui le rapproche de la brune au téléphone qui apparemment se dispute avec son interlocuteur. Le grand blond ne peut s’empêcher d’entendre la fin de sa conversation. Il verse la bière dans le pichet pendant qu’elle reprend la parole et le salut enfin, redevenant civilisée.
Mieux vaut tard que jamais…  

Elle lui commande ce qu’il a de plus fort, lui annonçant qu’elle compte trinquer au fait de ne pas avoir de compagnie.
« Outch » grimace-t-il en reposant le pichet plein sur le plan de travaille, avant de se rapprocher de la brune. « J’arrive pas à savoir si c’est le truc le plus badass que j’ai entendu de la journée ou bien le plus triste… »
Il dépose un dessous de verre devant la demoiselle puis attrape une bouteille de whisky pour lui en servir deux doigts. Il ignore comment elle tient l’alcool et si elle était vraiment sérieuse avec sa commande… Lloyd dépose le verre devant elle et lui sert quelques cacahuètes avec ça.
« Du coup je ne vous tiens pas compagnie, je ne voudrai pas gâcher un toast si original » plaisante-t-il encore en faisant mine de s’éloigner.    



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Dernière édition par Lloyd Hatfield le Lun 12 Fév - 15:18, édité 1 fois
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Marguerite J. Monkee

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MessageSujet: Re: Breathe   Breathe EmptyLun 12 Fév - 0:18


Lloyd & Marguerite
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Trouver des domaines dans lesquelles elle excelle ? Ouep. Hurler comme un bonhomme devant un match de foot, faire des pizzas, faire des tresses africaines à la fille de sa voisine de palier, être professionnelle avec ses clients, ne pas leur montrer comment elle a dû s’occuper de leur défunt, faire des fleurs en pâte à sucre, check. Par contre il y a bien une chose dans laquelle Marguerite devait progresser : les relations humaines. Bien entendu lorsqu’elle sortait on ne voyait aucun problème avec elle sauf qu’il faut savoir que dans la vie de tous les jours elle ne souriait pas beaucoup, un peu normal, et elle devait toujours se contenir. Même à l’extérieur elle a du mal à être spontanée, préférant parfois la facilité de la routine quotidienne plutôt qu’une sortie où elle pourrait profiter et s’amuser. Comme si se lâcher pourrait être trop tentant. Retourner bosser serait sûrement difficile si elle appréciait un peu trop tout ça, ce que vivent les humains normaux je veux dire. Regardez, son rencard venait de se décommander et pourtant elle avait un sourire au visage. Le soulagement, voilà ce qui l’envahissait. C’était tellement terrifiant d’avoir l’estomac noué en attendant quelqu’un, comme si ses dires pourraient changer quelque chose dans sa vie. Elle ne voulait pas dépendre de qui que ce soit, non pas qu’elle n’avait pas de vieux sentiments pour ce type, mais redouter les conflits n’était pas une vie, sa vie était déjà trop prenante comme ça pour se laisser distraire par une quelconque inquiétude. Elle devait penser à elle, point.
L’homme en face d’elle réussit à la faire rire délicatement. Au moins il était honnête, CA c’était le genre de discussion qui ne faisait pas peur, qui détendait. « Mais non, une fois habituée à se faire poser des lapins, il n’y a plus rien de triste. Vous voyez quelqu’un de triste ici ? Je trouve ça rock and roll moi! » Demanda la trentenaire en arquant les sourcils, se redressant, bombant le torse et jetant ses cheveux en arrière. Ces mimiques exagérées n’étaient là que pour faire rire, rien de naturel là-dessus. Elle se réinstalla plus naturellement tandis que le jeune homme la servait. Il faisait déjà, à son tour, une mimique, faisant croire à un départ imminent.

« Ou je peux porter un toast plus original si vous voulez? » Elle ne savait pas à quoi ils pourraient trinquer, elle n’avait aucune intention particulière en parlant à ce jeune homme mais rien de tout cela n’était désagréable, loin de là. Elle bu cul-sec son verre de whisky, faisant une légère grimace. En général les whiskys qu’elle prenait était du vrai pipi de chat. Ses verres de bières ou de vin ne faisaient pas le poids avec ce délice. Marguerite passa le bout de ses doigts sur sa bouche pulpeuse brulante à cause de l’alcool. Elle s’empara de son verre avec un sourire rempli de malice, décidant de vraiment profiter de sa soirée : « Dommage que vous travailliez, sinon je vous aurai payé un verre volontiers. C’est plus fort que ceux que j’ai goûté mais c’est une merveille. » La demoiselle se retourna alors que quelques clients semblaient fêter elle ne sait quoi, et mettaient pendant quelques minutes une ambiance conviviale qui fit sourire la demoiselle. Il fallait vraiment être solitaire dans son travail pour avoir les yeux qui brillent dans un bar n’est-ce pas ? « C’est sympa comme métier ? » Elle observa le jeune homme, intéressée par sa réponse avant de tendre une main inconnue vers lui : « Excusez-moi, j’oublie rapidement mes bonnes manières quand je travail trop. Moi c’est Mar…euh…Vous pouvez m’appeler Maggie ou Jo’, un deuxième prénom. » Quoi, son prénom c’était ringard.

« Et vous? »


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Lloyd Hatfield

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MessageSujet: Re: Breathe   Breathe EmptyLun 12 Fév - 15:36

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Maggie & Lloyd


Il esquisse un sourire en la voyant faire son petit numéro. Tout y est : le jeté de cheveux en arrière, le papillonnement de cils, la moue et la poitrine bien mise en avant. « OK, OK » lâche-t-il simplement, levant les mains aux ciels en signe de reddition, avant de déposer le dessous de verre sur le comptoir, devant la fille. Il suppose qu’elle lui dit ça pour ne pas s’assombrir l’humeur, pour se convaincre qu’elle est bien mieux seule. Lui aussi essaie de s’en convaincre, mais le résultat n’est pas franchement fameux. La vérité c’est qu’il déteste ça…

Lorsqu’il fait mine de s’éloigner pour la laisser trinquer à son absence de compagnie, elle le retient, proposants de porter un toast plus original. Pour quelqu’un qui assume parfaitement sa solitude, elle est bien prompte à le garder à ses côtés… Mais encore une fois, ce n’est pas lui qui la blâmera pour ça. Lloyd reviens donc sur ses pas et se place face à la brune au sourire charmeur. Sans un commentaire, le barman la regarde s’enfiler son verre et grimacer au passage brûlant de l’alcool dans sa gorge.
« Dommage que vous travailliez, sinon je vous aurai payé un verre volontiers. C’est plus fort que ceux que j’ai goûté mais c’est une merveille. »
« C’est parce que c’est du vrai whisky irlandais » commente-t-il en reprenant la bouteille qu’il venait de reposer et en étendant son bras pour attraper un verre. « Et pour votre information, j’ai le droit de boire en service. Modérément mais tout de même. Et puis vous savez ce qu’on dit : le client est roi ! Je ne peux pas vous refuser ce plaisir. On dira à tout le monde que vous aviez cruellement besoin de compagnie et que je ne pouvais pas tourner le dos à tant de détresse, OK ? » minaude-t-il en se servant un verre, après avoir rempli à nouveau celui de la jeune femme.
De son côté, elle fait porter son regard sur le bar et, plus précisément, sur une table de fêtards à la charge de Natalia qui s’active pour contenter tout le monde. Il ne faut pas qu’il oublie de terminer ses commandes, sans quoi elle va lui passer un savon.

Pendant que sa cliente se perd donc dans ses contemplations, il se remet au travail, restant à portée de voix. Elle se retourne justement vers lui, l’interrogeant sur son travail, avant de s’excuser pour ses bonnes manières et de tendre une main vers lui. Une main nullement manucurée.
« Enchanté Mar-Maggie ou Jo » la moque-t-il un peu en attrapant sa main pour la serrer, se laisant surprendre par sa poigne. « Waw. Sacrée poigne. Moi c’est Lloyd, à votre service pour les…trente-cinq prochaines minutes » lui dit-il après s’être souvenu de l’heure qu’il était approximativement la dernière fois qu’il a consulté l’écran de son portable. « Et pour répondre à votre question…disons que c’est un métier comme un autre, avec ses avantages et ses inconvénients. On peut trinquer à ça si vous voulez. Aux avantages et inconvénients du métier de barman ! » sourit-il en attrapant le verre de whisky qu’il s’est servi, le levant et attendant que Maggie fasse cogner le sien contre.
Quand c’est fait, il avale son contenu tout rond, grimace et le repose en secouant vivement la tête.
« C’est dégueu » pouffe-t-il en faisant disparaître son verre, bien décidé à en rester là. « Je suis le barman le moins crédible du monde, non ? »



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Marguerite J. Monkee

Marguerite J. Monkee

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MessageSujet: Re: Breathe   Breathe EmptyJeu 15 Fév - 14:04


Lloyd & Marguerite
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Son rituel : des cours de self-défense. Plus précisément appelés "TIOR". Son père l’initia très tôt et si l’éducation militaire n’était pas forcément la meilleure, Marguerite ne pouvait qu’être reconnaissante de cette attention. Elle sait se défendre, gérer au mieux son stress et avoir de bon réflexe. Maintenant qu’elle vit dans son propre appartement, elle aurait pu arrêter ce sport mais c’est tout simplement impensable, de un cela l’aide à se protéger et en plus elle se défoule pendant une petite heure chaque semaine avec un professeur qui a à peu près son âge. Cela fait quelques années qu’il lui donne ses cours, la connaissant parfois un peu trop.

«  La vache Jo’, j’en connais qui ont fait des folies hier. » Une femme avec des lunettes de vue légèrement teintée apparut dans la pièce, en tenue de sport, munie d’un sac de sport ainsi qu’une bouteille d’eau. Tout sur son visage et son attitude dévoilait une fatigue importante mais surtout un lendemain de cuite. Elle rumina non gracieusement en guise de réponse, accompagnant son rugissement d’un : « Salut. »
- Un vrai rayon de soleil aujourd’hui.
- Toi aussi dis donc, qu’est-ce qu’il t’arrive ? OH MON DIEU, ça y est ? » La demoiselle jeta son sac au sol, déposa sa bouteille sur le banc non loin puis s’approcha du jeune homme, l’air heureuse : « Tu es enfin passé à l’acte ? Tu n’es plus puceau c’est ça ?
- Roh la ferme Jo’ j’suis pas…oh puis merde je ne sais pas pourquoi je m’entête à te répondre. » Marguerite rigola avant de grimacer, la gueule de bois la surprenant encore un peu.
« Alors, c’était bien ? Tu as fait de belles rencontres ? Rentrée accompagnée ?
- Tu le sais tu y étais aussi, tu n’as pas arrêté de regarder, tu sais que c’est flippant.
- J’suis ton prof et pote, faut bien que je fasse attention.
- Non.
- Comment ça non ?
- Beinh non ce n’est pas normal. Je n’ai pas besoin d’être surveillée, tu n’as pas besoin de faire le…
- Je ne suis pas JALOUX
- Faire le frère avec moi, c'est ça que j'allais dire mais c'est vrai que ça fait très jaloux ton comportement.
- Bon aller viens là. » Souffla l’homme visiblement vexé par le comportement de la demoiselle. Il l’attrapa par la taille, la forçant à se coller à lui, dos à lui pour préparer une attaque.
« J’aime pas les câlins.
- C’est bon j’ai compris Jo’. Tu veux pas de mes câlins. Et pour info tu aimerais les câlins si tu arrêtais de te convaincre que tu es bien mieux seule. Personne n’aime être seule, il y a seulement des menteurs qui se le répètent. » Et comme il fallait si attendre Marguerite ne tenta pas de défaire l’étreinte du garçon mais se pencha en avant, chopa la grosse veine à l’intérieur de ses cuisses et la pinça, faisant hurler le jeune homme. Ils purent ensuite commencer la leçon qui bizarrement se passa moins bien que prévu. Elle n’aimait pas qu’on lui fasse croire qu’elle pourrait être "accompagnée". Elle, elle est de la vieille école. Si elle parvient à être avec quelqu’un, qu’elle plus grande peur que de perdre la personne qui fait partit de nous. Autant profiter d’être seul et de repousser tout ce qui était trop sérieux.

**

Autant vous dire qu’avec cette attitude, une bonne soirée relâche pointait le bout de son nez après une semaine riche en émotions. Ce barman la fit rire durant quelques minutes ce qui fit énormément de bien au moral. Le whisky, même si le nombre de verre consommé ne se comptait que sur les doigts d’une main était un supplément. Cet homme connaît son job, il venait de lui servir du whisky irlandais, un étalon purement irlandais qui brûlait la gorge mais glissait parfaitement bien. « J’ai entendu cette phrase dans des films, je rêvais de la dire à mon tour, le goût du risque c’est plaisant. » Elle lui sourit tendrement puis fit une tête offusquée lorsqu’il lui proposa de la faire passer pour une demoiselle en détresse. Décidemment ce serveur est surprenant, en plus d’être de bonne compagnie il l’accompagne avec une boisson.

« Ouuuu alors… » Elle fit mine de réfléchir alors que la réponse était toute trouvée : « Vu que je n’aime pas jouer à la demoiselle en détresse, on peut dire que JE vous drague tout simplement. Mon honneur est ainsi sauf. » Oui elle préférait passer pour une séductrice que pour la jeune femme qui a besoin d’un jeune homme pour se consoler, même si avec un jeune homme comme ça ca devait être un moment plutôt agréable. Enfin sûrement…Au moment de lui serrer la main, elle ne se rendit pas compte de sa force, vu qu’il n’hésita pas à lui faire un petit commentaire, cette fois-ci elle s’excusa très rapidement : « Oh désolé, c’est l’habitude. Moins d’une heure donc avant de me retrouver seule et dévastée ? » Elle fit une moue, celle qu’elle aurait dût jouer tout à l’heure lorsqu’il lui proposa le scénario pour pouvoir trinquer avec elle. Ce qu’ils firent d’ailleurs juste après. « Au métier de barman ! » Mais ce qu’elle vit la fit rigoler tendrement. Marguerite but à nouveau son verre après s’être excusée : « Ça dépend, le barman qui boit un verre avec les clients c’est mort là, le mythe est cassé. Vous ressemblez plus au barman attentif, assez mignon qui, dans les films en tout cas, parvient à ramener les filles autre part. Enfin pas que je dise que vous ne pourriez pas juste que…je vais me taire je m’enfonce. » Elle passa sa main sur son visage gênée avant de tenter de reprendre le plus naturellement possible : « C’est donc votre passion pour l’alcool qui vous a fait devenir barman ? Une vocation quoi ? » Un sourire espiègle se dessina sur son visage d’ange.



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Lloyd Hatfield

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MessageSujet: Re: Breathe   Breathe EmptyDim 18 Fév - 15:30

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Maggie & Lloyd

Lloyd comprend rapidement qu’il a à faire à une grande bavarde. Une femme qui, probablement, exerce un métier un peu stressant dans lequel elle n’a pas tellement d’occasions de s’exprimer. Du coup elle le fait une fois en dehors de sa bulle professionnelle. En tout cas c’est ce qu’il déduit. Il a toujours été plutôt doué pour cerner les gens, et ce trait l’a beaucoup servi dans le cadre de sa profession. Pas celle de barman, mais celle de pompier… Un travail le confrontant sans cesse à une population très diversifiée. Savoir rapidement de quelle manière s’y prendre pour gagner la confiance d’une personne en détresse, vulnérable en l’ayant cerné est assurément un outil indispensable dans la branche qu’il s’était choisie... Avant de finir derrière un comptoir, à manquer de s’étrangler avec un simple verre de whisky.
Il sourit en entendant la brune lui répondre, avant de froncer ses sourcils. Elle vient de lui glisser qu’il était mignon, il n’a pas rêvé ? Et de sous-entendre qu’il était du genre à ramener des clientes à son domicile ou en tout cas, capable de les faire quitter le bar à son bras. C’est la seconde fois qu’elle lui fait du rentre dedans au moins. Dire qu’il n’en a pas l’habitude serait mentir. Il s’est fait draguer un nombre incalculable de fois à l’époque où il travaillait encore à la caserne et ça lui arrive au minimum trois fois par jour depuis qu’il travaille au Maureen’s Tavern. Ca ne le dérange pas plus que ça. Il n’en a pas besoin et ne cherche pas à flatter son égo mais…si ça peut faire grossir un peu ses pourboires, il n’est franchement pas contre.

« C’est donc votre passion pour l’alcool qui vous a fait devenir barman ? Une vocation quoi ? »
« On peut dire ça comme ça » lui sourit-il. Mais son sourire est bien moins franc que les fois précédentes et son regard azuré se fait un peu plus fuyant.
Lloyd n’a pas l’intention de faire preuve d’honnêteté et de lui déballer son histoire, les raisons qui l’ont poussés à abandonner son uniforme de pompier pour devenir barman. Il en a assez de ressasser tout ça. Du moins à haute voix. Il ne veut pas voir de pitié dans le regard sombre mais pétillant de la jeune femme qui lui fait face. Il ne veut pas gâcher l’ambiance et la mettre plus mal à l’aise qu’elle ne semble déjà l’être à cause de ses propres propos.
« D’ailleurs, le devoir m’appelle. Je reviens tout de suite » ajoute le grand blond avant de retourner en vitesse se charger de la commande passée par Natalia un peu plus tôt.

Il termine juste à temps puisque la serbe revient justement cherché les boissons qu’elle dépose sur son plateau. Ils échangent quelques mots – notamment à propos de la brunette installée au bar puisque leur échange n’a pas échappé à Natalia – puis se séparent de nouveau. Il sert une bière à un autre client, brique un peu le bar, termine sa vaisselle, puis se retrouve à trainer de nouveau du côté de Maggie. Ou Jo.
Un sourire se dessine sur son visage alors qu’il décide de réengager la conversation avec elle.
« Maggie, c’est pour Marguerite, c’est ça ? » l’interroge donc le barman en revenant s’appuyer au comptoir, face à elle. « Ma grand-mère maternelle s’appelait Maighread. C’est en gros l’équivalent irlandais de Marguerite et ça veut dire perle. Enfin je crois. Il me semble que c’est ce que ma mère m’avait raconté. Et Jo du coup, c’est le diminutif de quoi ? Jordan ? Joan ? »
Elle le renseigne et il revient sur le sujet qu’ils ont évoqué un peu plutôt.
« Et vous faites quoi du coup dans la vie ? Un métier qui vous oblige à serrer un tas de main et à prendre sur vous, non ? Parce que quand je vous ai dis que vous aviez de la poigne, vous m’avez fait comprendre que c’était la force de l’habitude… Et vous avez visiblement besoin de vous défouler et de parler, donc je me dis que vous ne devez pas avoir trop d’occasions de le faire durant votre service… C’est un boulot de bureau ? Pour lequel vous devez faire des ronds de jambes ? » la questionne Lloyd, se prenant à ce petit jeu de devinettes, observant l’accoutrement de la jeune femme. Sa tenue ne cadre pas… Mais elle peut ne pas venir directement de son lieu de travaille. Peut-être qu’elle est passée par la case salle de sport ? Mais dans ce cas…où est le sac ? Dans sa voiture sans doute…



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Marguerite J. Monkee

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MessageSujet: Re: Breathe   Breathe EmptyLun 26 Fév - 0:01


Lloyd & Marguerite
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On n'éteind pas une braise, on la provoque.
Marguerite se doit de toujours rester à sa place. Dans son travail en tout cas il faut que ça se passe ainsi. Ce n'est pas difficile de se mettre en retrait, de faire attention à ces gestes, ses paroles, la solitude n'est en aucun cas pesant à ses yeux. Par contre, quand elle se décide de sortir pour prendre l'air et profiter de la vie, la demoiselle se lâche entièrement. Bien entendu cela ne se manifeste pas comme tout le monde, elle ne se drogue pas, ne boit pas des litres d'alcool, quoi que sur ce point-là elle n'y va pas molo, par contre elle parle et parle et parle à n'en plus pouvoir. Danser coller-serrer pas de problème non plus, mais avouons que dans ce bar, elle va éviter pour le moment. C'est de par toute la contenance qu'elle fait habituellement preuve qu'elle remarque de suite le sourire mal à l'aise du barman qu'elle venait de rencontrer. Elle baisse alors automatiquement la tête, comme si elle devait rétracter un minimum sa curiosité. Elle fit alors un signe de la tête préférant laisser de l'espace au blondinet devant elle. Pourtant, un tas de questions lui trotter dans la tête. Elle, elle a la chance de faire un travail qu'elle affectionne particulièrement, aussi bizarre que cela puisse paraître, surtout pour les autres, Marguerite est fière d'avoir réussi son parcours professionnel. Il y a encore un an, elle était seulement là pour aider son oncle au cimetière, elle devait faire profil bas, observer son oncle dans toutes les obligations de son travail et en prendre de la graine. Pour subvenir à ses besoins, elle avait enchaîné de petits jobs en tant que livreuse, nounou aussi bien pour enfants que pour animaux puis serveuse, celui qui paie bien niveau pourboire mais qu'elle détestait le plus à cause de crétin prêt à tout pour avoir des gestes déplacés. Peut-être que si la demoiselle revient ici plusieurs fois, elle pourra finir par connaître la véritable histoire du travail de ce barman.

« Oui bien sûr. » Lâcha enfin Marguerite lorsque le devoir du jeune homme le rattrapa. Impossible de s'ennuyer ici, l'animation faisait rage dans ce bar même si Marguerite ne participe pas à tout ce spectacle. Il n'y a rien à dire, rien de mieux pour décompresser que de sortir un petit peu et profiter tout simplement de la vie. Lloyd revint à elle et accapara toute son attention tandis qu'il lui donnait un cours sur l'origine de son prénom -ce dont elle n'était même pas au courant.« Wouah, je ne savais pas. Dis comme ça c'est joli, personnellement je le vois plus comme une technique pour mon père de m'empêcher de procréer. Le deuxième prénom est tout aussi exotique. » Bien entendu on peut alors entendre une pointe d'ironie dans sa voix tandis qu'elle adressa un sourire en coin au barman : « Joséphine. Marguerite Joséphine Monkee. On m'appelle Maggie ou Jo' en général. Et Lloyd alors c'est super joli, c'est…Irlandais ? » Un Irlandais qui n'aime pas l'alcool, sûrement rare ou Marguerite avait trop d'apriori ? Puis finalement l'homme tenta de découvrir le travail qu'elle exerçait. Ce travail qu'elle étouffait en général, non pas qu'elle n'en soit pas fière, mais souvent un sérieux et distance s'installe lorsqu'on évoque un métier souillé à ce point aux yeux des Hommes. Lloyd la regarda de haut en bas, visiblement intrigué, ce qui plut énormément à la femme.« Un métier qui dégoute beaucoup de gensmais, moi je l'adore. Aucune occasion de me défouler en service, à part quand je dois faire des trucs physiques, ce qui arrive souvent. Il y a un peu de bureau mais c'est beaucoup d'extérieur. Je peux dire que je suis danseuse exotique mais, personne n'y croira. Cependant, cela vend du rêve ce n'est pas plus mal, je mets mal à l'aise en général, même mon ex m'a plaqué quand mon poste est devenu fixe. » Elle posa son coude contre le comptoir, la tête dans sa main avant d'avoir les yeux qui brillent : « Est-ce que moi je lui impose un taff ? Non. Il aurait pu être pompier j'aurai adoré mais, non. Apparemment les femmes n'ont pas le droit de faire mon travail. »

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Lloyd Hatfield

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MessageSujet: Re: Breathe   Breathe EmptyDim 4 Mar - 18:59

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Maggie & Lloyd

Josephine. Pour être tout à fait honnête, le barman ne voit pas vraiment ce qu’elle reproche à ses prénoms… C’est vrai qu’ils sont sans doute un peu vieillots, mais ça donne un certain cachet, c’est original et il aime leur sonorité. Peut-être parce qu’il est un peu vieux jeu et que sa mère, qui l’a eu sur le tard, l’est un peu aussi ?  Quoi qu’il en soit, il laisse échapper un petit ricanement en l’entendant évoquer sa théorie concernant son père et son envie de l’empêcher de se caser.
« Au moins, le tout est compensé par votre nom de famille plutôt original ! Vous deviez avoir un surnom tout trouvé pendant votre scolarité » lui glisse le grand blond en lui adressant un clin d’œil un peu moqueur. Elle lui demande ensuite d’où vient son prénom.
« C’est gallois. Mais c’est mon père qui l’a choisi, pas ma mère. Lui, c’était un américain pur souche, comme il aimait à le dire. Ce qui ne veut rien dire puisque ceux qu’on appelle américains viennent en fait tous d’ailleurs… Mais je n’ai jamais réussi à le lui faire comprendre » sourit Lloyd avec une certaine nostalgie.
D’aussi loin qu’il s’ne souvienne, il ne s’est jamais vraiment entendu avec son père avec qui tout prétexte était bon pour se prendre la tête. Il aimait le titiller et ne manquait jamais une occasion de le rabaisser, de lui prouver qu’il avait tort. Un vrai petit con…

Il préfère changer de sujet et revient sur celui qu’ils ont précédemment évoqué, à savoir : leur carrière respective. Lloyd tâche de deviner ce que son interlocutrice fait dans la vie, s’appuyant sur les menus détails qu’il a perçus et sur les dires de Marguerite. Mais à son sourire malicieux, il devine qu’il n’est pas aussi proche de la réalité qu’il l’aimerait. On ne peut pas gagner à tous les coups…
Ses sourcils se froncent légèrement quand elle entame sa réponse, en lui disant que son métier a tendance à dégouter les gens. C’est le genre de chose que l’on n’entend pas souvent. Il essaie de faire fonctionner ses méninges pour trouver de quoi il pourrait s’agir. Il pense immédiatement au métier d’éboueur, qui n’a rien de ragoutant.  
« Waw » laisse-t-il simplement échapper quand elle lui glisse que son choix de carrière est parvenu à dissuader son propre petit ami de continuer à la fréquenter. « Il ne devait pas tenir tant que ça à vous pour fuir si rapidement… Tant pis pour lui ! Vous méritiez sans doute mieux. »
Il la voit tout à coup prendre sa tête entre ses mains, appuyant ses coudes sur la surface boisée du comptoir. Visiblement, le sujet la touche… Il aurait sans doute mieux fait de se taire. La brune commence à ruminer, ce qui n’est pas bon signe et Lloyd décide de lui resservir, gratuitement, une petite dose de whisky pour compléter le verre qu’elle n’a pas encore terminé.
« Les femmes ont droit d’exercer la profession qui leur chante » reprend-t-il en reposant la bouteille à sa place, revenant vers Maggie. « Avant d’être barman… »
A-t-il vraiment envie d’aborder le sujet ? Si ça peut l’aider à aller mieux, lors il le fera.
« …j’étais pompier. J’ai travaillé avec des hommes et des femmes au cours de ma carrière. J’ai vu par quoi elles sont passées. Elles devaient constamment mettre les bouchers doubles, et ça ne suffisait pas toujours à leur attirer le respect de leurs collègues masculins. Personnellement, je me suis toujours intéressé à la performance plutôt qu’au genre. J’ai croisé des recrues féminines plus volontaires et compétentes que certains mecs qui n'avaient rien à faire là. J’ai aussi rencontré des femmes pour qui se métier n’était pas fait mais… »

Il pense immédiatement à Lou. Lou, toujours hésitante. Lou qui n’avait pas sa place à la caserne. Pas par manque de capacité, mais parce qu’elle était trop fragile, trop investie émotionnellement. Elle n’était pas faite pour cette voie… Et ça l’avait tuée.
Lloyd ne va pas au bout de sa phrase. A la place, il attrape son verre de whisky et le descend d’une rasade brûlante. Il grimace un peu, repose sèchement le verre et essuie ses lèvres d’un revers de la main.
« Bref, c’est stupide. Et s’il vous a quitté pour ça, c’est qu’il avait un souci d’égo. Vous méritiez mieux » se répète-t-il, convaincu de ses propos. « Et du coup vous ne m’avez toujours pas dit concrètement ce que vous faisiez. »  




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Marguerite J. Monkee

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MessageSujet: Re: Breathe   Breathe EmptyVen 16 Mar - 14:08


Lloyd & Marguerite
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Lloyd en rigole, mais pour être honnête, il est presque certain que le père de Marguerite lui a donné ses prénoms simplement pour lui balancer du vieillot dans la tronche afin de l'empêcher au maximum de procréer. Bien qu'adolescente elle soit partie de la demeure familiale pour revenir en Amérique, chez son oncle, la femme s'entend assez bien avec sa famille. Le manque de communication rime avec une énorme frustration ainsi que déception depuis des années. Depuis chacun mène sa vie comme il l'entend, prenant des nouvelles par ici et par là pour contenter les différentes parties. Depuis qu'elle est petite, Marguerite a vite compris ce que se battre signifiait. Elle était une demoiselle à cette époque, mais son père lui montra déjà qu'en tant que tel, elle devait redoubler d'effort, de persévérance car c'était la vie d'une femme dans ce monde : lutter constamment, se mangeant des murs tout en démontrant leur égalité aux hommes, qui en faisait parfois des personnes encore plus courageuses que les garçons, selon son père. Et puis au final elle ne devait pas redoubler d'effort, plutôt multiplier cela par deux vu qu'elle était également sa fille. Pourtant, Marguerite ne regrette en aucun cas son éducation militaire, elle sait que les rares minutes à parler avec son père sont précieuses et les heures d'entrainement au combat avec lui ne peuvent qu'être bénéfiques. Effectivement se prendre un coup dans la figure, dans les côtes, sur les mollets jusqu'à attraper des bleu n'est pas forcément facile au départ quand on vous considère comme une bête de foire, mais peut importe pour Maggie, elle adorait ça. Son père a toujours tenté de l'éloigner des hommes. Imaginez donc sa tête quand elle annonça qu'elle avait rencontré un garçon, alors qu'elle était à l'université et que cela faisait déjà un an qu'ils se fréquentaient. Son père rentra de mission pour lui crier dessus comme on crie sur une enfant de dix ans, avant de se rendre compte que son gendre était dans la même pièce qu'eux. Il fallut des mois pour qu'ils s'adressent la parole et des années pour qu'ils s'entendent à merveille. J'ai même un petit secret pour vous... Cela va faire bientôt un an qu'elle est séparée de son ex fiancé, mais ses parents ne sont toujours pas encore au courant. Comme quoi la femme ne se sent pas trop à l'aise avec cela, sans pour autant l'accepter. Alors, elle rendit le sourire au barman, décompressant au fur et à mesure de la discussion. Cet homme, et sûrement la boisson, l'enthousiasmait. Cet homme était agréable et pour ne pas tout gâcher, beau garçon. Elle ne put s'empêcher de rigoler lorsqu'il lui adressa un clin d'oeil, se moquant très gentiment de son nom de famille : « Honnêtement, j'ai eu plus de surnoms et moqueries en France. Mais quand je ne suis pas la vieille mégère solitaire que je peux être, je suis un véritable clown, ce n'était méchant qu'un certain temps. » D'accord elle était appréciée aussi parce qu'elle s'était retrouvée dans le bureau du directeur après une altercation avec un garçon de cette école.

En écoutant le barman, Maggie se rendit vite compte que parler de son père n'était pas forcément une bonne idée, parler de la famille ou des relations amoureuses n'étaient jamais top pour passer une journée remplie d'insouciance. Surtout que lorsqu'il employa le passé pour parler de son père, Maggie réalisa qu'il était soit mort ou sans aucun contact avec son fils. « Certaines personnes sont trop bornées pour être ouverte d'esprit sur certains sujets. Cependant, j'aime vraiment beaucoup ce prénom, faut voir le bon côté, il a donné un prénom magnifique. »

Il tente de trouver le travail de Jo', ce qui est assez amusant pour tout avouer. La dame posa sa tête entre ses mains, accoudée au comptoir lorsque Lloyd fit une réflexion sur son ex. Il avait raison cet homme est stupide...bon d'accord ce n'est pas ce que le serveur dit, cependant, Mia ne put s'empêcher de le penser très fort. Elle faisait bonne figure mais l'alcool la décoinçait un peu, sans danser langoureusement avec un autre homme, elle parlait un peu trop. Il venait de lui poser un lapin alors qu'ils allaient enfin se revoir tranquillement depuis leur séparation. Même si elle se dit qu'il ne la méritait pas, elle ne pouvait pas non plus oublier toutes ces années ni prétendre qu'il ne l'avait jamais aimé. Tout avait été tellement fusionnel et puissant entre eux qu'elle était obligée de faire comme s'il n'avait jamais existé pour ne plus trop souffrir de tout cela. Si elle pouvait fricotter avec quelqu'un d'autre, aucun soucis de son côté. Lloyd lui servit discrètement une dose de whisky ce qui lui donna un sourire reconnaissant. Elle avala les paroles de cet homme. Oui il avait raison, les femmes peuvent faire le métier qu'elle souhaite...Elle le sait mais voir un homme qui le dit...Mama mia il n'y a rien de mieux pour rebooster. Tout en buvant ses paroles, elle fit de même avec sa boisson qui eu du mal à passer lorsqu'il lui annonça avoir été pompier.

Elle manque alors de s'étouffer tandis qu'elle lui fit signe de continuer à parler. Un pompier. Si cela n'est pas un signe...Marguerite admire les pompiers, elle en est folle. Elle les estime comme les personnes les plus courageuses du monde. Depuis l'incendie dont elle a été victime et qui lui a coûté une cicatrice de brulure sur l'intérieur du bras, Magie n'a de cesse que de fantasmer sur ses hommes et femmes qui luttent contre, entre autre, le feu. Elle avait fuit les flammes tandis qu'eux les affrontaient par passion. « Mais qui étaient têtues et continuait à faire ce travail sans que cela ne leur conviennt. Au moins ces personnes ont fait ce qu'elles désiraient dans la vie, je trouve que c'est ce qui compte, faire ce pourquoi on vibre. » Elle le regardait d'un autre oeil : « Alors...pompier hum ? Désolé je suis FAN ! Sérieusement, pourquoi tu ne l'es plus ? Enfin je suis indiscrète mais....POMPIER. » Elle pensait chuchotait mais c'était pas totalement une réussite. « Je trouve que c'est le métier le plus courageux du monde. Fais-moi rêver, dis-moi que tu as une photo en tenue à me montrer ? » Sans le réaliser elle avait cessé de le vouvoyer pour le tutoyer.

« Il a quand même mit sept ans pour fuir, je ne suis pas très douée dans une relation je crois qu'il en a juste eu marre de voir que j'adorais me débrouiller toute seule. Je pense qu'au bout d'un moment, tout homme a un problème avec moi. Mais je ne cherche pas « mieux », je veux juste profiter de la vie. »
La femme fit semblant de remettre sa tenue en place alors qu'elle portait un tee-shirt de rock placée dans une mini jupe crayon ainsi que des cuissardes : « Je suis... » Elle tendit son verre vide vers l'homme : « Fossoyeur monsieur. S'il te plaît ne soit pas dégouté, je passe un bon moment et je vais être obligée de faire une danse enflammée avec le type derrière pour que tu ne me vois pas comme un être horrible. » Oui ce type derrière qui mettait de l'ambiance et qui dansait avec presque toutes les femmes de ce bar.


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Lloyd Hatfield

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MessageSujet: Re: Breathe   Breathe EmptyMar 20 Mar - 13:34

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Maggie & Lloyd

Il fronce les sourcils en l’entendant parler du fait qu’elle a reçu de nombreuses moqueries à propos de son prénom en France. En France… Est-ce que c’est de là que lui vient son accent ? Il s’est figuré qu’elle venait peut-être de la Nouvelle Orléans ou d’un coin tel que celui-ci, mais jamais il n’aurait imaginé qu’elle puisse être française…
Lloyd hésite à la questionner à ce propos, mais le temps qu’il le fasse, Marguerite a enchainé. Il garde néanmoins l’information sous le coude, pour pouvoir l’interroger un peu plus tard.
Lui-même n’a jamais quitté les Etats-Unis et a à peine voyagé dans son propre pays. Par manque de moyens financiers quand il vivait encore avec ses parents (et aussi parce que Kevin n’aimait pas tellement que ses habitudes soit bousculées) et puis ensuite, parce qu’il s’était lui-même embourbé dans sa routine. Parfois, il serait bien tenté de mettre Merrin dans la voiture et de l’emmener voir du pays mais il se demande toujours ce qui pourrait advenir de sa mère pendant son absence et renonce à ses plans. Et si elle faisait une mauvaise chute ? Si elle avait une crise et personne pour l’apaiser ? Si comme son père, elle faisait un AVC et décédait, seule, pendant que lui prenait du bon temps ? Lloyd ne pourrait pas se le pardonner.

Ils changent totalement de sujet pour aborder celui de leur profession respective. Enfin du moins, lui le fait. Son interlocutrice lui lâche des demis vérités, tournant un peu autour du pot. Est-ce qu’elle en a conscience ? Est-ce qu’elle essaie d’entretenir un genre de suspense ou est-ce qu’elle est tellement dispersée qu’elle n’a même pas songé à lui donner l’information la plus importante ? Lloyd penche pour cette seconde option et cette idée le fait doucement sourire alors qu’il écoute la jeune femme partir dans un nouveau délire… Un délire qu’il connaît bien : celui du Fantasme de l’Uniforme.
« Je trouve que c'est le métier le plus courageux du monde. Fais-moi rêver, dis-moi que tu as une photo en tenue à me montrer ? »
« Non madame. J’espère toujours que mon charme naturel fera son effet et que je n’aurai pas besoin de recourir à de tels stratagèmes pour conduire une jeune femme dans mon lit… Et si mon charme ne fonctionne pas, je tente de les faire boire. D’ailleurs, je vous ressers ? » plaisante l’ancien pompier reconverti en barman. Maggie rentre dans son jeu et accepte de se faire resservir.
Il en profite pour remplir à nouveau le verre qu’il vient de vider lorsque l’image de Lou est devenue un peu trop nette dans son esprit… Un peu trop pénible, douloureuse.
Lloyd reprend donc, recentrant cet échange autour de la brune et son imbécile de copain qui l’a plaqué pour des raisons vaseuses d’égo mal placé. Il en profite pour lui demander de but en blanc ce qu’elle fait dans la vie, puisqu’elle a négligé de lui donner cette information.
Marguerite commence par lui parler de son besoin d’indépendance qui ne colle vraisemblablement pas avec une vie de couple. Du moins pas pour son ex qui a certainement dû se sentir menacé et ne pas trouver sa place dans sa vie. Une vie qu’elle veut apparemment mouvementée. Lloyd hoche doucement la tête quand elle lui dit qu’elle veut profiter de la vie. Elle a bien raison.
« J’vais boire à ça » lui confie-t-il doucement, avant de porter une énième fois son verre à ses lèvres qui commencent à s’engourdir un peu. Il devrait ralentir la cadence… Devrait. Mais il n’a pas l’intention de le faire pour le moment.

Il manque cependant de s’étouffer avec sa gorgée lorsqu’elle lui annonce ENFIN ce qu’elle fait dans la vie. Celle-ci, il ne l’avait pas vue venir !
« La vache ! J’l’avais pas vue venir celle-là » commente-t-il d’ailleurs, avant de ricaner. « J’suis absolument pas dégouté, il faut bien que quelqu’un se charge de… En quoi ça consiste en fait ? Vous creusez les tombes, c’est bien ça ? Vous conduisez un genre de pelleteuse et hop ? Me dîtes pas que vous en êtes encore aux pelles ? » l’interroge Lloyd, sincèrement curieux, avant d’être hélé par un autre client du bar. Il lui fait signe de patienter, le temps d’entendre la réponse de Maggie, puis lui demande de l’excuser et va s’occuper de quelques autres verres avant de revenir à elle. L’alcool a sérieusement commencé à lui monter à la tête et il se sent de très bonne humeur à présent. D’humeur joueuse en réalité…
« Finalement, j’ai bien réfléchi et je crois que je suis un peu dégouté. Du coup il va falloir que tu danses avec ce bon vieux Jerry, qui est complètement rond. Le Maureen’s n’est pas un bar dansant mais passé cinq bourbons, il l’oublie… Bon et ça amuse la galerie alors je laisse faire » commente-t-il en voyant Natalia se faufiler en vitesse pour satisfaire ses clients et éviter de se faire choper par Jerry qui adooore danser avec elle. « Alors ? Tu acceptes de relever le défi ? »  lui demande-t-il, passant à son tour au tutoiement. Elle lui demande ce qu’elle y gagnera vraiment et Lloyd lui sourit. « Bonne question ! Disons…hmm… OK, alors si tu y vas et parviens à m’éblouir avec ton déhanché – ce qu’entre nous ne va pas être très difficile avec cette tenue – je quémande une photo de moi dans mon uniforme à…une amie. »
Il a failli dire "à ma mère" mais ça lui aurait donné l’air d’être un pauvre type, non ?



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Marguerite J. Monkee

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MessageSujet: Re: Breathe   Breathe EmptyLun 9 Avr - 23:38


Lloyd & Marguerite
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Le physique. Une implacable carapace qui peut cacher énormément de chose. S’accompagne à cela des paroles, une attitude, qui ne dit que ce que nous décidons de montrer, ou de faire croire. Etre jolie, apprêtée, conviviale, marrante, frivole à l’instant même où elle se mit à discuter avec ce barman n’empêche en rien d’être totalement rigide sur certains principes. Marguerite est de la vieille école. En la regardant dans ce bar, impossible de cerner ce trait de caractère. Elle flirte, oui, mais parce que tout est propice à la situation. Lorsqu’elle en a l’occasion elle s’amuse sans jamais enfreindre ses règles. Aucun homme prit, jamais. Lloyd est beau, marrant et surtout ouvert, alors pourquoi pas s’amuser ?

Alors qu’ils continuent leur petit jeu, Marguerite passe sa main dans ses longs cheveux ébènes, sentant petit à petit l’alcool lui montait au cerveau, d’une manière très agréable cependant. Elle se souvint de son adolescence loin des hommes. Même si très séduisante, l’éducation militaire inculquée par son père la freinait lorsqu’un garçon s’approchait d’elle. Il lui suffit de quitter la France afin de revenir ici, pour que son monde change. Les garçons ? Pas une priorité non, loin de là. Même si elle avait un groupe d’amis mâles rencontré à l’université, qu’elle voit encore souvent d’ailleurs, son intérêt évolua lorsqu’un des mecs de la bande décida de faire rentrer un autre de ses amis dans leur cercle restreint. Il était…différent. Si un jour vous vous dites ça, vous êtes sûrement en train de tomber amoureux. 25 ans lorsqu’il réussit à décrocher un premier rendez-vous romantique, le jour de rencard catastrophique à cause de la gêne de Maggie. Elle ne savait pas comment gérer l’attirance qu’un homme pouvait avoir à son égard, ce qu’elle ressentait. Encore maintenant, ces 7 ans de relation l’accompagnaient tous les jours, sans qu’elle ne l’accepte. Normal après tout ce temps que tout se chamboule lorsque cette relation prit fin. Elle ne connaissait la séduction qu’à travers lui, rien de mal en soit, vraiment. Cependant tout avait été si passionnel, qu’une fois qu’elle se retrouva seule, elle fut complètement larguée. A peine elle levait la tête vers un autre homme, que la culpabilité li faisait croire qu’en le regardant, elle démontrait n’avoir jamais tenu à son fiancé. Les compliments des autres, ceux qui font chauds au cœur lui donnaient envie de pleurer, s’était même parfois ce qui se produisait. Et le pire c’est les nuits. Même s’ils ne vivaient pas encore ensemble, tout était prévu, ils dormaient l’un chez l’autre de temps en temps lorsque leur travail ne les accaparait pas intégralement. Savez-vous ce que cela fait de se retrouver toute seule dans un lit après 7 ans de relation ? Parfois des cauchemars venaient la hanter, comme pour la punir d’avoir été trop indépendante face au seul homme qui l’avait accepté. Parfois elle oubliait et profitait de toute cette place dans son lit, l’alcool aidant, puis d’autres fois, elle s’endormait en ressassant tous ces moments passés avec lui. La place vide à ses côtés, dans ce lit semblant immense était froide. Il n’y avait plus rien de vivant à ses côtés, un peu comme si finalement, petit à petit, elle laissait la mort s’emparer d’elle. Cela allait faire un an qu’il l’avait quitté dans un restaurant, au beau milieu du rendez-vous de saint valentin. Depuis ca allait mieux. Voilà pourquoi Marguerite sourit à ce barman. Elle avait le droit de flirter, elle se donnait le droit de profiter de la vie en arrêtant de penser qu’elle devait être malheureuse.
Elle ne put s’empêcher de rire lorsqu’il avoua miser sur son charme naturel puis à quoi il recourait pour avoir une fille dans son lit. « Faire boire une fille pour la ramener dans ton lit ? Je ne sais pas, à toi de juger, ca à l’air de marcher, n’est ce pas ? » Demanda Maggie alors remplie de malice pour ensuite faire place à une petite plaisanterie : « Mais opte pour la photo ca fait un effet instantané. » Elle but le verre qu’il lui resservit et fut même étonnée qu’il boit à son tour, cette fois-ci sans faire de grimace.
Lorsque vint dans la discussion de son travail, la demoiselle se redressa instinctivement, comme pour respecter encore et toujours ce qu’elle faisait au boulot. « En réalité si Je m’occupe de tout, de A à Z. Tenir un livre avec le nombre de décès pour la mairie, j’accompagne la famille, les amis, je creuse, recouvre, explique si les gens veulent mettre eux même leur défunt là où il reposera, exhumer un corps, et d’autres tâches comme par exemple l’entretien de tout le cimetière. Mais j’en ait trop dis, allez, vas t’occuper de ces demoiselles. » Elle sourit alors que des femmes l’avaient interpellé. En revenant, leur jeu prit un autre tournant. Maggie ne put s’empêcher d’ouvrir la bouche, surprise avant de rigoler nerveusement : « Tu te moques de moi ? Jerry ? » Elle se retourna, le vit capter son regard avant de s’approcher dangereusement d’elle puis, sur un coup de tête, elle se pencha généreusement vers le barman, s’adossant sur le comptoir qui se dressait entre eux : « Estimes toi heureux que je ne te demande pas d’enlever une tenue de pompier devant moi. » Jerry lui attrapa la main, puis la taille avant de l’emmener danser, accompagné par quelques applaudissements de leur public improvisé. « Petit joueur, le vrai défi était de voir si tu résiste tout en dansant avec moi. » Dernière chose qu’elle lança à Lloyd avant d’être entrainé dans une danse épuisante avec ce fameux Jerry.



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Lloyd Hatfield

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MessageSujet: Re: Breathe   Breathe EmptyDim 29 Avr - 16:18

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« Tu te moques de moi ? Jerry ? »
Armé de son sourire le plus provocateur, il hoche doucement la tête de gauche à droite, pour lui faire comprendre que, non, il ne se moque pas. Enfin si, il la taquine, mais son défi est on ne peut plus sérieux. Lloyd pressent qu’elle est capable de le relever et de se mettre à danser avec le soulard de service, sous le regard des autres clients. Il connaît Jerry et sait qu’il ne dépassera pas les bornes en tentant de tripoter la demoiselle ou quoi que ce soit de ce genre. Il lui fera sans doute une ou deux remarques grivoises, mais ça se limitera à cela. Il faut dire que Jerry est gay…
« Je m’estime donc heureux » lui rétorque l’ancien pompier lorsque la brune lui fait savoir qu’elle pourrait en demander davantage vu la nature de sa propre demande. Un sourire accroché à ses lèvres, il croise les bras sur son torse et s’appuie contre l’étagère pleine d’alcools pour mieux profiter du spectacle.
« Petit joueur, le vrai défi était de voir si tu résistes tout en dansant avec moi. »
Lloyd laisse échapper une exclamation amusée et la regarde s’éloigner avec Jerry, pour prendre place au milieu des clients, intrigués et agréablement surpris par l’animation improvisée.
S’il est rapidement mis en évidence que la jeune femme a le sens du rythme, la maladresse de son partenaire ne lui permet pas de faire preuve de beaucoup de potentiel… Mais peu lui importe. Elle s’amuse et Lloyd sourit lui aussi, allant même jusqu’à rire lorsque Marguerite en fait autant, après avoir évité une chute de justesse.
Natalia le rejoint bientôt, s’appuyant au comptoir, adoptant une position similaire à la sienne ne lui demandant ce qui se trame.
« Tu ne veux pas vraiment savoir » lui fait-il savoir, espiègle.
Elle valide cette affirmation et reprend son travail, évitant tant bien que mal le duo dansant (tanguant) qui manque de lui rentrer dedans.

Les secondes s’écoulent, Jerry fait tournoyer la pauvre Maggie sur elle-même, encore et encore sous les applaudissements et sifflets des clients du bar. Quelques uns d’entre eux ont bien évidemment dégainés leur téléphone portable et film la scène en espérant que quelque chose se passe. Une chute ? Une envolée de jupe laissant apercevoir les sous-vêtements de la danseuse ?
« Je crois qu’il est temps d’aller porter secours à la damoiselle en détresse » marmonne Lloyd en abandonnant son torchon sur la surface du bar par-dessus lequel il saute tout à coup.
D’une démarche assurée, il se rapproche du couple et Jerry s’immobilise (enfin s’arrête de danser et tangue péniblement) en l’apercevant.
« Tu me la laisses ? »
L’homme acquiesce en le gratifiant d’une bonne tape dans le dos et Lloyd tend une main à Maggie, un sourcil levé dans une expression interrogatrice. Va-t-elle accepter ?
« Petit joueur hein ? Je ne peux pas te laisser salir ma réputation comme ça. C'est une question d'honneur là » plaisante-t-il en attendant sa réponse, qui ne tarde pas trop à arriver.
La brune glisse sa main dans la sienne et il l’entraine avec lui pour un nouveau tour de piste, plus mouvementé et habile que le précédent. Lloyd est bon danseur et n’a jamais été pudique ou honteux à ce sujet. Il est heureux de constater que sa partenaire est aussi à l’aise qu’il le soupçonnait et parvient à suivre le rythme endiablé qu’il lui impose.

La chanson ne tarde cependant pas à se terminer et Lloyd décide qu’il s’est assez donné en spectacle comme ça. Alors que les applaudissements redoublent d’intensité, il attrape Marguerite par la taille, hilare et fait mine de saluer son audience avec elle. Petit à petit, tout le monde reprend le cours de son existence et les deux jeunes gens retournent s’installer près du bar, le souffle un peu court.
« Tu te débrouilles plutôt bien ! T’avais le désavantage de porter des talons et d’avoir été pas mal secouée par notre ami Jerry en plus » lui fait-il remarquer en se penchant au-dessus du comptoir pour attraper de quoi les désaltérer, lui et sa partenaire de danse. « Celui-ci est pour moi » lui fait-il savoir en lui servant un verre, avant de trinquer avec elle et d’avaler le sien cul sec. « Tu as d’autres talents cachés ? »




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Marguerite J. Monkee

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MessageSujet: Re: Breathe   Breathe EmptyJeu 17 Mai - 22:06


Lloyd & Marguerite
BREATHE
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Ce soir, aucun stress. Aucune pensée morbide, encore moins d'inquiétude ou de coup de blues. N'allez pas croire que Marguerite est niaise, qu'elle plonge dans une illusion totale en se racontant que tout va pour le mieux. Non, à cet instant précis la jeune femme se sent bien car elle décompresse et profite pleinement de cette rencontre inattendue. Plus de pensées pour son travail, pour son ex fiancé qui a tenté de l'appeler après lui avoir de nouveau posé un lapin ou bien même pour sa moto qui fait des siennes en ce moment et l'obligera bientôt à aller voir quelqu'un pour la bichonner. Les problèmes ne disparaissent pas en un claquement de doigts, mais nous pouvons apprendre à vivre avec tentant de vivre paisiblement. Mais alors que Marguerite rigolait à pleins poumons dans ce bar, tournoyant frénétiquement dans les bras d'un client, plus rien ne pouvait faire monter son taux d'anxiété. Bien entendu le taux d'alcool déjà ingurgité y est également pour quelque chose, mais pas que. Cet endroit dégage une ambiance chaleureuse tandis que les clients, eux, n'hésites pas à partager leur joie de vivre avec tous les autres clients. On parle souvent des Irlandais comme de joyeux fêtards, Maggie sait désormais qu'ils ne sont pas que cela, ce sont tous simplement des êtres humains extraordinaires, le genre de personnes qu'elle apprécie énormément, mais qui se font rares de nos jours, des gens un peu comme elle. Le décor se montra de plus en plus flou, les bruits aux alentours devenaient plus étourdissants. Ce Jerry était jovial, mais un peu trop enthousiaste pour l'état de Maggie Monkee. Elle ne vit nullement l'enjambé héroïque de l'ex pompier- qui très certainement l'aurait fait sourire- ni Jerry s'en allait sans abandonner sa bonne humeur. La jolie brune fronça légèrement les sourcils, devant se concentrer pour apercevoir la silhouette face à elle. Lloyd. Elle souffla un bon coup, comme si cela pourrait l'aider à se stabiliser. Elle avait déjà faillit tomber lourdement, elle n'allait tout de même pas prendre le risque de recommencer? Ou alors la requête du barman était bien trop alléchante. Deuxième option. Un sourire en coin se dessina sur le visage d'ange de la demoiselle alors qu'elle glissa sa main dans celle de son nouveau partenaire de danse.

Il n'y avait rien à dire, Lloyd était un danseur d'exception. En réalité Maggie se surpris même à rester bouche bée devant tant d'aisance. "Heeey…" L'alcool parlait à sa place, mais Maggie n'avait aucun mal à assumer tous ses actes. Elle adorait danser. Beaucoup de femmes rêve secrètement que l'homme qu'elles aiment l'emmène sur une piste de danse pour un slow romantique ou bien même une danse endiablée qui montrerait à tous les hommes qu'elles ne sont pas disponibles. Marguerite y avait eu le droit très rarement en boîte de nuit, mais pas de manière si concluante. Pour être honnête il y avait bien un homme avec qui elle aurait voulu danser ainsi, mais son ex fiancé était du genre grand gallard qui ronchonnait à l'idée de venir sur la piste...Il l'avait fait à de rares occasions ou alors quand ils étaient seuls. Maggie secoua sa tête pour faire partir cette dernière pensée. Leurs corps ne faisaient qu'un, tout le monde pouvait le voir, c'est sûrement pour cela que les clients applaudirent et sifflèrent lorsque cette danse improvisée toucha à sa fin. Maggie, ne pouvant s'empêcher de rire, resta collé à son partenaire lorsqu'il rattrapa par la taille, c'était agréable et surtout, cela lui évitait de tomber comme une masse. Elle se plia au jeu, saluant le public, n'ayant aucune honte de s'être montrée ainsi en public, bien au contraire. Peu de temps après, ils se retrouvèrent à nouveau près du bar, un nouveau verre d'alcool dans les mains. Pour un barman qui n'aimait pas boire, il avait une bonne descente. Elle remit sa jupe en place, la descendant un peu plus, puis s'empressa de sourire à Lloyd, parlant avec les mains telle une fan hystérique:

"OU as-tu appris à danser, tu es un Dieu!" Elle rigola à pleins poumons avant de déposer une de ses mains sur le torse du barman: "Enfin ne prend pas non plus la grosse tête, je ne crois pas aux dieux, MAIS tu es très doué, ce fut un plaisir. Et pour ta gouverne il est plus simple de danser en talons que avec Jerry. Pas mal secoué, tu te moques de moi? C'était un bateau en pleine mer capricieuse et j'étais sur le ponton. Je mériterai une prime de risque." Elle trinqua avec lui après l'avoir remercié, ce verre passant un peu trop bien: " Ton service est terminé?" Elle s'assoit rapidement, aussi vite qu'elle réfléchit à la question du beau blond. Elle aurait pu rigoler sur le fait qu'elle cachait des corps et que en conséquence elle avait un super talent, mais même avec l'alcool, elle n'oserait faire une remarque de ce genre sur un métier qu'elle respectait tant.

" Tant qu'à se lancer sur les confidences, plus besoin d'être pudiques entre nous je présume, je conduis une moto, je suis tatouée, il paraît que je ne suis pas trop mauvaise en massage. Oh, et je chante souvent des chansons françaises avec une voix épouvantable, mais pour ma défense je sais aussi bien commander des pizzas, c'est un super talent...d'ailleurs, je pourrai manger un boeuf là. Et toi alors? Non parce que tu as mis la barre haute: ancien pompier, danseur endiablé, sexy, tu me caches quoi d'autre? Bon honnêtement tu m'as déjà conquis rien qu'en ayant prononcé "pompier." Elle porta ses doigts à sa bouche puis déplaça sa main de l'autre côté de sa bouche comme si elle refermait une fermeture éclair sur sa bouche, elle était lourde avec ce métier mais honnête. Elle le taquinait depuis le début sur ses manières de séduction, mais semblant de rien, elles marchaient très bien, sans même le vouloir." Je t'offre une pizza ou autre? Ou un autre verre, comme tu le sens? Je peux même partir et te laisser tranquille, mais si c'est ça, attend quelques minutes avant de m'annoncer la mauvaise nouvelle." Ses yeux pétillaient de malice, d'une malice qui ne lui avait pas collé à la peau ces derniers mois.

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Lloyd Hatfield

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MessageSujet: Re: Breathe   Breathe EmptyLun 21 Mai - 12:44

keep your head above water and don't forget to breathe

Maggie & Lloyd

Il se contente de ricaner lorsqu’elle le compare à un dieu. Il sait qu’il ne se débrouille pas trop mal mais elle va un peu loin. Marguerite ne tarde d’ailleurs pas à modérer ses propos, sa main contre son torse. Elle doit sentir son cœur cogner rapidement dans sa poitrine à cause de l’effort qu’il vient de déployer. S’il n’est pas à bout de souffle (il lui en faut un peu plus tout de même), il a suffisamment dansé pour augmenter un peu son cardio.
« On va parler de ta prime de risque. Je te paye en liquide, ça te va ? » propose-t-il en l’entrainant à sa suite vers le bar qu’il a quitté pour la rejoindre sur la piste de danse qu’ils ont improvisée. Il lui annonce que cette prochaine tournée est pour lui avant de la servir et de trinquer avec elle. Après avoir avalé son verre d’une traite et l’avoir reposé sur le comptoir, il lui demande si elle a d’autres talent que celui de danseuse.
Elle plaisante sur e fait d’être très douée pour commander des pizzas. Il secoue la tête, pris d’un éclat de rire face à l’improbabilité de cette réponse.
« ...d'ailleurs, je pourrai manger un boeuf là. Et toi alors? Non parce que tu as mis la barre haute: ancien pompier, danseur endiablé, sexy, tu me caches quoi d'autre ? Bon honnêtement tu m'as déjà conquis rien qu'en ayant prononcé "pompier." »
« Tu peux aussi ajouter la capacité à débiter une quantité incroyable de mots sans reprendre ton souffle et en un temps record dans ta liste de talents » lui glisse-t-il, en évitant de rebondir une fois de plus sur les nombreuses références à son ancien métier. De toute manière, la jolie brune ne lui en laisse pas l’occasion et enchaine en lui proposant de lui offrir une pizza ou autre chose de solide ou liquide selon ses préférences.

Le sourire de Lloyd se flétri un peu maintenant qu’il comprend quelles sont les intentions de son interlocutrice. Elle ne l’invite pas innocemment à manger un bout ou boire un coup, c’est un genre de rencard. Un rencard qui se terminera sans douter dans un lit, ou sur une autre surface plane quelconque. Il s’est suffisamment fait draguer (et l’inverse est vrai) pour connaître les intentions de Marguerite. Le tout est de savoir s’il est tenté par la proposition et ce qu’elle induit…
Elle est jolie, a un corps a se damner pour ce qu’il en a vu, est spontanée et d’une compagnie assez plaisante d’une manière générale. Elle a sûrement un tas de vice cachés, peut-être qu’elle est ultra possessive et va lui faire vivre un enfer dans les jours à venir mais… Mais il a envie de tenter le coup quand même. Ca lui changera les idées et, qui sait, peut-être qu’elle sera celle qui parviendra à lui faire oublier Lou plus que quelques minutes dans la journée ? Elle ne lui ressemble absolument pas, ni physiquement ni au niveau du caractère (pour le peu qu’il en a vu) alors ça ne pourra sans doute pas lui faire de mal.
« Je termine dans un peu moins d’une heure » lui répond-t-il donc, retrouvant son sourire charmeur. « et je serai ravi de partager une pizza ou autre chose avec toi Mar-Maggie ou Jo » la taquine le grand blond, faisant référence à la manière dont elle s’est maladroitement présentée à lui un peu plus tôt. « Par contre, je suis végétarien alors j’évite les bœufs. J’préfère le dire. »
Là-dessus, il est alpagué par Natalia qui a besoin de ses services. Il lui fait signe qu’il arrive et glisse un dernier mot à son futur coup du soir.
« En attendant, je peux continuer à t’arroser. Mais vas-y doucement quand même, j’ai très envie de passer ma main dans tes cheveux à un moment de la soirée, mais pas pour les tenir pendant que tu vomiras ta pizza dans les toilettes les plus proches ! »
Il s’éloigne sur ces mots et un clin d’œil amusé.

Il rejoint Natalia, qui le taquine à son tour sur la façon dont il s’est donné en spectacle et ils plaisantent un petit moment avant qu’elle ne soit contrainte de reprendre du service. Lloyd continue de jouer les barmans pendant un moment. Quelques demoiselles, l’ayant vu se déhancher avec Marguerite, se rapprochent peu subtilement de lui avec des propositions parfois indécentes qu’il est contraint de décliner, sans pour autant fermer complètement les portes qui s’entrouvrent… Après tout, ces filles là pourraient revenir demain, quand la brunette sera hors de vue et de portée.
Après une bonne quinzaine de minutes, il trouve enfin une opportunité de retourner auprès de la brune qui n’a pas chômée non plus. Il découvre au moins deux serviettes sur lesquelles des numéros de téléphone ont été griffonnés.
« Eh bien… » commente-t-il en les observant sans discrétion. « Tu es encore là parce que je suis un ancien pompier et pas eux, c’est ça ? »
Il la taquine avant de se souvenir de sa promesse. Pendant qu’il travaillait, Lloyd a eu l’occasion de fouiner dans d’anciens mails et de retrouver un lien menant au calendrier des pompiers que lui et quelques gars s’étaient amusés à faire il y a deux ans de cela pour une œuvre caritative.  
« Au fait… Tu as tenu ta part du deal alors voilà pour toi » lui lance-t-il en tendant son téléphone vers elle. Il s’y trouve, torse nu et la peau couverte de suie, portant ses chaussures et son pantalon ignifugé règlementaire, un livre à la main et les cheveux détrempés. Il est négligemment installé à l’arrière du camion secours. Il essaie de ne pas penser au fait que Lou a perdu la vie à l’intérieur même de ce camion… Ce n’est franchement pas le moment de penser à ça…
 



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Marguerite J. Monkee

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MessageSujet: Re: Breathe   Breathe EmptyMer 23 Mai - 21:17


Lloyd & Marguerite
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Accrochez vous si vous souhaitez devenir fossoyeur. Du côté de Marguerite, même si l'envie avait toujours été là, il arrivait parfois que son taff la submerge, un peu comme beaucoup d'ailleurs n'est-ce pas? Connaissez-vous ça? Ce sentiment de ne plus avoir de vie personnelle? Cette fâcheuse tendance à vous plonger dans votre travail jour et nuit, corps et âme en vous demandant parfois si cela cachait quelque chose? Votre vie personnelle n'est-elle pas assez importante pour que vous viviez travail en permanence? Marguerite estimait qu'elle était heureuse, en tout cas lorsqu'elle avait été en couple, il ne lui manquait rien...Elle ne le disait certes plus beaucoup mais c'était bel et bien la vérité. Son ex était flic, il était tout le temps occupé, tout comme elle. Les moments ensemble étaient rares mais intenses...même au moment de rompre lorsque le travail mit fin à une idylle de presque sept ans. Maggie n'était pas du genre à être en couple. Pas que ce n'est pas une femme sérieuse, mais plutôt car elle a été élevée ainsi, qu'au fur et à mesure où elle grandissait, elle se rendait bien compte qu'elle n'avait besoin que de faire ses preuves et non d'homme pour avancer dans la vie. Le soucis lorsque l'on tombe amoureux c'est que l'on devient fragile dans un certain sens, on offre l'opportunité de nous blesser. Maggie a été élevée dans l'optique où elle devait rester intouchable en toute circonstance. Imaginez-vous donc la tête de son père lorsqu'elle lui expliqua qu'elle était fiancée...Contre toute attente son père accepta rapidement son gendre, sûrement dût à son travail, mais perdit tous ses moyens lorsque cette relation prit fin. Depuis presque un an, Maggie n'avait plus de relation avec son père. Depuis elle vivait sa petite vie tranquille, seule, en ramenant son travail chez elle sans aucun remord.

Cependant, il y avait des jours où le moral en prenait un sacré coup et il valait mieux sortir et respirer la vie, ou plutôt se la manger en pleine figure pour relativiser et vivre à peu près normalement. Il ne faut pas croire que le travail de fossoyeur consiste seulement à faire un trou et y glisser un corps. Outre le soutien et la décence à apporter à la famille ou amis du défunt, il y a parfois des situations complexes à gérer et ce matin là, elle avait eu à faire à un enfant. Un accident de la route stupide qui avait coûté la vie à un petit garçon de 7 ans. Il y a plein de détails que Maggie sut sur cet enfant car sans s'en rendre compte la famille donnait beaucoup d'informations personnelles à la jeune femme, comme pour lui permettre de visualiser leur enfant à nouveau vivant...Cela n'allait rien changer à sa destinée, Maggie le savait et préférait ne rien savoir mais cela encore une fois, c'est quelque chose qu'elle ne pouvait avouer. Alors elle agissait comme son travail l'y obligeait et elle restait la plus ouverte possible tout en mettant quelques freins. Aujourd'hui un enfant était mort, mais des milliards d'autres avaient passé une bonne journée, voilà ce qu'il fallait célébrer. Et pour tout avouer Marguerite ne s'en privait pas. Saluant la foule du bar, elle rigola à plein poumon, elle venait d'extérioriser tout ce qui pouvait la peiner et ne pensait désormais plus qu'au positif.


Lloyd avait l'air d'être dans la même optique qu'elle, aucun mal à cela. Il se moqua gentiment de ses talents et se mit à la charrier sur son taux de débit considérable. "Soit on ne m'entend pas soit je suis une pipelette, je pense que l'alcool aide pas mal." Lorsqu'il accepta une suite à cette rencontre, qu'elle n'envisageait même pas comme forcément dans un lit, Maggie lui adressa un sourire: " Repas végétarien, je retiens! Tu veux passer ta main dans mes cheveux, j'aimerai bien voir ça." Elle soutient son regard alors qu'il s'en allait travailler? Elle était douée pour tenir l'alcool, elle n'avait d'ailleurs été malade qu'une seule fois. Un vrai bonhomme lorsqu'elle s'y met, ou alors ça devait être dans ces gènes, peu importe, tant mieux, il était hors de question d'être malade devant un gars qui la draguait et avec qui elle entretenait ce petit jeu. Cela faisait bien trop longtemps qu'elle était célibataire et même si pour une fois elle n'était absolument pas partie pour se mettre en couple, ce type était vraiment intéressant...et elle était en manque. Vraiment. Les minutes passèrent, Maggie, toujours au comptoir du bar se retourna cependant pour observer un peu plus les habitués. Tous passés un bon moment. Elle ferma les yeux, détendit sa nuque un instant, sa tête légèrement en arrière, humant les odeurs masculines de l'endroit, quand on vient alors l'interrompre...pour la première fois. Car oui, on ne vint pas qu'une seule fois. Maggie savait qu'elle n'était pas dégueulasse, elle était toujours flattée de plaire, comme toute femme, mais se sentait toujours un peu gênée. Lorsque Lloyd revint enfin, il n'hésita pas à lui faire remarquer les serviettes avec des numéros posés sur le comptoir et s'amusa de la voir toujours ici. "Détrompe toi, à ma grande surprise ce n'est pas le travail qui m'a retenu. Non, c'est un repas avec un veggan ou alors la promesse d'une photo et de cette main dans les cheveux qui m'ont éblouit." Bien entendu c'était ironique, ce qui s'aperçut lorsqu'elle lui lança un sourire taquin avant de rigoler tout en déposant sa main sur son bras. "Il y avait bien un motard assez sexy mais ça n'aurait pas put coller, on aurait finit par se montrer nos engins respectifs, les comparer, un concours de bite avec moi...j'étais certaine de gagner." Elle fronça les sourcils avant de préciser tout de même "Je parle bien entendu de nos motos, j'ai tout ce qu'il faut là où il faut. Je devrais faire attention à ce que je dis parfois." Elle plongea son regard dans ses yeux avant de se mordiller légèrement les lèvres alors qu'il lui dévoilait la photo tant attendue: "CA, ça va rester gravé dans ma mémoire, crois-moi. Il faudrait plus de passionné de la lecture dans ton genre. Ne me dis pas que c'est un calendrier sexy?  D'ailleurs, tu n'as pas chômé non plus, es-tu sûr de ne pas vouloir repartir avec l'une d'entre elles plutôt? "

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