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Sujet: burning out Dim 25 Fév - 14:14
Dernière édition par Joleen Mercer le Sam 10 Mar - 12:16, édité 1 fois
Judith C. Williams
crédits : ava+gifs me messages : 542 quartier : West Side, petite maison de quartier avec Emerson Williams, son frère
Sujet: Re: burning out Mar 27 Fév - 14:24
BURNING OUT
évidemment
Je redescends les escaliers qui mènent à la salle principale du Crash, le sourire aux lèvres, après un passage rapide dans le bureau de mon boss. « Boss ». Ça me fait sourire, même rigoler un petit peu dans ma barbe.
Les règles sont claires, on garde ça entre nous et le travail c’est le travail. Je suis d’accord avec ça, je préfère même, qu’on sépare les choses, qu’on se laisse le temps de voir, de comprendre, de vivre tranquillement notre truc. Naturellement quoi, pas de pression. Mais ce qui est aussi agréable parfois, avec les règles, c’est qu’on peut les transgresser. Je suis montée lui faire un récap avant la soirée, les portes allaient s’ouvrir dans la demi-heure suivante. Debout de l’autre côté du bureau dans mon super shorty j’ai fais mon rôle d’employée modèle. Ouaip, parfaite. Et puis je suis passée de l’autre côté, franchit la ligne employée/un peu plus si affinités et je suis venue m’appuyer contre le bureau à sa gauche pour discuter un peu. Cinq minutes, dix peut-être, pas plus, a essayer de lui vendre une soirée film tranquillement, lui rappelant par la même occasion que je sais bien que quoi que l’on puisse prévoir le club passerait avant et je suis plutôt cool avec ça aussi. C’est pas à moi de dire quoi que ce soit, c’était clair également dès le début je savais bien en revenant le voir au début du mois dernier. C’est pas toujours très agréable sur le coup mais je suis adaptable, plutôt indépendante comme nana quand même je m’en formalise pas, pour l’instant c’est comme ça et ça me va très bien. J’avoue que je me laisse un peu porter par le truc, ça me fait du bien, j’en profite quand je peux en profiter, et garde ma liberté à côté. C’est naturel quoi et plutôt étonnant. Est-ce que j’oserais même dire que ça me calme ? Oh allez, ça me calme ! C’est juste agréable. Donc après avoir essayé de lui vendre un movie time je lui ai promis que le reste de la soirée serait encore plus agréable. Pas besoin d’expliquer davantage, généralement ça fait son chemin assez vite. C’est aussi un truc que je me découvre aimer faire, le taquiner, ça ok depuis le début mais le teaser de temps à autre, lui glisser des idées à l’oreille ce genre de petites choses qu’il me plait à explorer. Ça m’a mise de bonne humeur, profiter de lui quelques minutes avant de redescendre et reprendre mon rôle de serveuse. Ça n’arrive pas souvent, on se tient plutôt pas mal aux règles, c’est juste que parfois la tentation illégale est trop forte !
J’ai pris mon shift et me suis focus, suis passée par les vestiaires pour offrir une petite potion magique avant que Jo, mon amie danseuse, rentre en scène. J’ai croisé Thomas avec qui j’ai discuté quelques minutes, à qui j’ai servi un verre et qui est maintenant calé au bar, tranquillement. Je sais pas s’il est censé faire la sécu ce soir ou pas, j’en sais rien. Je les laisse gérer c’est pas mon problème après tout ils connaissent la maison mieux que moi. Le temps passe tranquillement, la soirée également et viens ma pause. Je me dirige donc vers les vestiaires et vais chercher une cigarette puis en sort pour me retrouver nez à nez avec Joleen, à deux doigts de la collision.
« Judith, putain ! — Euh, excuse-moi ? J’affiche un air outré, elle semble se ressaisir et avant que je puisse la renvoyer chier correctement, parce que faut pas déconner elle avait qu’à regarder où elle allait ; Joleen me saisit le poignet et : — Dépêche, j’arrive pas à le réveiller et faut qu’on le tourne pour pas qu’il s’étouffe dans son vomi ou j’sais pas quoi ! — Quoi ?! Le contenu de ses paroles me plonge dans plus profonde perplexité mais je me contente de la suivre, trottiner sur mes vingt centimètres de paillettes, les sourcils froncés. Elle me guide vers nos toilettes. Et si tu me disais plutôt calmement ce qui s’passe Jo, p’tain ! Je proteste, veux pour m’arrêter mais il se trouve qu’elle a une bonne poigne dis donc ! Et finalement, on passe la porte des toilettes et je débarque en plein milieu d’une scène qui me provoque deux choses simples : colère et inquiétude mélangée. — Aide-moi, il est trop lourd et j’crois qu’il s’est fait mal. Je pousse un soupir et m’agenouille à mon tour, m’approche de Kurtis et à deux, on le pousse, le fait rouler sur le côté, c’est un poids mort, il est lourd sonné. Mes vieux réflexes reviennent, j’ai toujours eu un truc pour les situations urgentes, je suis une meuf réactive alors je fais ce que j’ai l’habitude de faire. Je fais pas d’amalgame entre mon père et Kurtis mais j’ai plus de doigts pour compter le nombre de fois où j’ai du le ramasser, par terre dans un sale état et en plus : ivre à souhait. — Prends du papier, imbibe-le d’eau s’te plait. Je m’adresse à Joleen, puis me rapproche un peu plus de Kurt, vérifie qu’il respire même si j’imagine qu’elle a du le faire aussi. Il a une légère effluve d’alcool, une sale tronche, la gueule cognée, un peu de sang au-dessus de l’arcade, je pousse un soupir puis : Kurtis ? Kurtis, tu m’entends ? Je parle plus fort sur le second appel mais il ne réagit pas plus que ça. Je me doute de ce qui est en train de se passer, c’est pas comme si j’étais aveugle depuis quelque temps il s’autodétruit comme un con, j’ai cru comprendre qu’il bossait à plein régime et je me doute que son petit discours sur la bouche le mois dernier a quelque peu évolué. Ça me gonfle et par-dessus le marché ça m’inquiète à mort. J’aimerais qu’il réagisse. Alors il n’y a pas dix mille solutions, je commence d’abord par ouvrir un peu son haut, lui laisse de quoi respirer, puis tapote le côté de sa joue. D’abord doucement, Kurt, allez ! Puis un peu plus fort. Pour finalement lui mettre première claque plus franche… et saisir du mouvement, un grognement. Je pousse un soupir soulagé, consciente que ce n’est que le début du bordel. Je récupère au passage le papier imbibé d’eau et le glisse sur l’entaille de son front. Je siffle un coup aigu, ça fait mal aux oreilles, ça résonne dans la salle d’eau carrelée mais c’est destiné à le bousculer pas à nous conforter nous. J’vais l’emmener à l’hosto, Jo. Cet abruti a un peu bu, j’suis sure qu’il est épuisé. Elle commence à protester évidemment, veut accomplir la tâche de son côté, je l’interromps au milieu de son petit numéro. C’est peut-être le mec qu’elle kiffe mais moi aussi j’suis proche de lui, et au-delà de la colère que ça me file j’ai la frousse qu’il ai fait un truc à la con, que ce soit la soirée de trop, le verre de trop. N’importe quoi. Il s’est étalé comme un connard dans les chiottes mais il aurait pu être au volant de sa bécane ou d’sa bagnole et ça m’énerve, ça m’énerve vraiment. Écoute, l’absence d’une danseuse c’est plus remarqué qu’une serveuse, et j’compte pas courir chercher Max pour régler le problème là dans l’immédiat, ok ? Et s’il te voit pas sur scène ou quoi quand c’est le moment d’son tour habituel tu vas t’en prendre plein la gueule. Moi je m’en fous, j’ai l’habitude de me faire engueuler pour mes retards et j’ai pas toute une fratrie dans mon dos. Alors t’inquiètes, faut juste qu’on le sorte d’ici une fois qu’il aura émergé. »
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Sujet: Re: burning out Sam 10 Mar - 12:15
Maximilian Warham
crédits : Avatar and gifs @me messages : 345 quartier : Dans une maison du West Side qu'il a retapé physique : Des cicatrices ici et là, vestiges des longues années qu'il a passer au sein des KOS et avant ça en foyer. Des tatouages qu'il a arrêter de compter et aux représentations diverses.
Sujet: Re: burning out Jeu 15 Mar - 2:25
Burning out
"Camila. J'adresse un signe à mon assistante qui en temps normal n'est pas vraiment de ce côté de la scène, mais plutôt dans les coulisses à gérer les passages des filles, les chouinages et les emmerdes dont clairement j'ai rien à foutre. Elle se ramène, l'air de celle que je dérange, elle a toujours l'air occupé, toujours, mais je crois que c'est parce que je lui laisse pas beaucoup de répit la pauvre! M'enfin elle se plaint jamais alors j'estime que ca lui convient. Je dépose ma main dans le bas de son dos et tourne mon regard vers Richard, un quadragénaire qui baigne dans l'aéronautique ou je sais pas quoi, mais qui pour sûr à les poches bien remplies avant de me refocus sur elle. Tu peux accompagner Richard dans une des salles privées? Je dévie vers mon client. Tu lui fais amener notre meilleur bouteille de champ'. Cadeau de la maison. Grand sourire. Le mien, mais aussi le sien. Je sais très bien comment les appâter ces distributeurs automatiques. Je me retourne et glisse à l'oreille de Camila qu'évidemment si la bouteille est à mes frais, ce n'est pas le cas du reste. Faut pas déconner non plus. Je vais chercher Joleen, tu me la décale sur le planning si elle est prévue sur scène dans les quinze prochaines minutes." Je lui adresse un signe de la main du genre oust au boulot et elle s'exécute avec un sourire. Je sais pas ce que je ferais sans elle franchement. Je prends la direction des vestiaires et vient y frapper quelques coups, j'attends genre trois secondes, histoire de dire et rentre, c'est vide et ca m'agace, je suis certain qu'il devrait au moins y en avoir une ou deux en train de s'apprêter pour prendre la suite de celles qui sont déjà en train de remuer leur cul sur scène. Va falloir que je refasse un point sur l'organisation des pauses et des passages en salle. Bref finalement j'aperçois quand même celle que je cherchais et c'est bien le principal. "Joleen qu'est-ce que tu branles? Tu te changes et tu vas trouver Camila, t'as un client, celui dont je t'ai parlé qui attend en salle privée! Et applique toi t'es mignonne, jt'assure que ca en vaudra la peine ! " Je parle très sérieusement et mon visage le trahit, j'ai besoin de ce genre de client pour faire tourner le club après tout. "Et elles sont où au juste, toutes les autres là?" J'attends pas sa réponse et je me casse, je vais faire le tour et remettre quelques pendules à l'heure. Je suis pas partie depuis deux minutes que je revient sur mes pas finalement et re-rentre dans la pièce sans frapper cette fois. " Joleen?" Pas de réponse. Sauf que j'entend du bruit dans les toilettes. Bon ba je vais attendre qu'elle est finit ses petites affaires.
(c) black pumpkin
Judith C. Williams
crédits : ava+gifs me messages : 542 quartier : West Side, petite maison de quartier avec Emerson Williams, son frère
Sujet: Re: burning out Sam 17 Mar - 11:33
BURNING OUT
évidemment
« T’as raison. Je sais que t’as raison mais… Je sais, je sais bien. Je ne réponds rien, je vois bien leur petit manège je suis pas complètement teubée et je sais ce que ça fait de s’inquiéter pour quelqu’un. Quel crétin ! Je pousse un soupir, secoue la tête à la négative. Ça j’te l’fais pas dire, putain. Je suis toujours en train de tenter de le réveiller, mais la réaction que j’ai réussi à avoir de lui n’était qu’un léger signe d’une conscience qui n’est plus tout à fait là. Alors c’est au tour de Joleen de le pincer, de le pousser à se réveiller. Moi, en même temps, je défais la trace de sang de son front, pousse des soupirs à répétitions. Putain de petit con ! « Il faut le couvrir, il est en hypothermie. J’reviens, continue de le stimuler et fais gaffe qu’il te gerbe pas dessus — Oui ok, fais vite ! Et ni une ni deux je me retrouve seule avec Kurtis qui est toujours dans le coltard. Bon, bon, bon, Kurtis tu commences à me gonfler t’as cru que c’était l’heure de dormir bordel de merde ? Je peux m’exprimer librement, j’ai juste envie de lui crier dessus, de le tabasser pour le réveiller et aussi peut-être, un peu, pour qu’il comprenne que je suis vraiment, vraiment inquiète. Et que ça m’énerve parce que je l’entends encore me dire : je gèèèèère… j’imite son air à la perfection, avec la tête et la plainte geignarde qui va avec, et ce à voix haute, mauvaise, alors que je termine de glisser le papier imbibé sur sa plaie. Il faut que je m’occupe de le réveiller une bonne fois pour toute maintenant, ça suffit. T’as pas intérêt à me gerber dessus espèce de débile, j’te jure que j’te revomis dessus, je supporte pas ça putain, tu le sais bordel, Kurt ! Je me redresse, défais mes chaussures qui sont en train de me cisailler les chevilles et m’empêchent de bouger pour me retrouver pieds nus. Mais qu’est-ce qu’elle branle ta meuf putain… Je m’adresse à lui, reviens à ses côtés et cette fois, j’y vais… Je le cogne. Je le pinçais jusque-là mais ça suffit pas alors je lui mets une claque phénoménale, une deuxième qui semble faire son effet et une troisième qui à pour effet de lui faire ouvrir les yeux. Quand il aura des flashbacks il va pas kiffer mais écoutez j’en ai rien à foutre. C’est ce moment précis que choisi Joleen pour revenir, toute alarmée. Elle m’explique que Max est pas loin en me balançant une fringue avec laquelle j’enroule Kurtis. Jo me rejoint pour frictionner ses bras, tenter de le réchauffer alors qu’il semble enfin s’éveiller, les joues rougies non pas par la chaleur mais par les claques que je viens de lui coller. Fais chier… bon il se réveille doucement et il a pas encore gerbé ce con alors je vais pouvoir l’emmener, ok ? De toutes façons… — Joleen ? On s’arrête toutes les deux, on se regarde, je lâche un nouveau juron et baisse le son de ma voix — Putain d’chierie d’merde. Copyright Kurtis quoi. Manquait plus que ça ! Fais chier ! Je murmure presque, ai repris mes gestes pour réchauffer le motard, qui revient petit à petit, lui donner des gifles qui sont d’ailleurs médicalement et moralement justifiées a au moins permis de lui donner un peu conscience. C’est plutôt bon signe. Il grogne à moitié. Shh ! Je le shush sèchement, puis m’adresse à Joleen. S’il te cherche il va le faire jusqu’à te trouver c’est une putain de tête de mort, mais on peut saisir cette occasion pour l’occuper deux minutes, pour que je puisse le sortir… Je réfléchis, ajuste le vêtement sur Kurtis, laisse Joleen s’occuper de lui en même temps alors qu’on entend derrière la porte Maximilian perdre patience. Je me dis que Kurtis est encore trop lourd, je pourrais pas le porter seule. Je réfléchis à toute vitesse, je me dis que je pourrais ramener la voiture derrière, ou alors le trainer… non trop visible… Joleen va devoir dégager ça me fait une paire de bras en moins… je sens la connerie du « tu vas devoir t’occuper un client genre maintenant » parce qu’évidemment sinon c’est pas du tout drôle… Je peux pas faire chier Camila, je l’adore mais qui me dit qu’elle va pas me taper un speech ? Je réfléchis… Et enfin la solution s’impose dans mon esprit : Thomas ! Y’a Thomas au bar, il va m’aider à le sortir de là… Et il dira rien parce que sinon je le défonce lui aussi, tu penses que tu peux t’occuper de Max et dire à Thomas de venir m’aider en même temps ? »
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Sujet: Re: burning out Lun 19 Mar - 12:32
Thomas Hunt
crédits : Ann messages : 454 quartier : West Side physique : Tatouage des KoS dans le dos + quelques autres sur le reste du corps
Sujet: Re: burning out Sam 31 Mar - 12:12
Burning out
EXORDIUM.
Epaules lourdes et traits tirés par la fatigue, Thomas se passe une main sur le visage avant de constater que ça fait plus de trois heures qu’il est entrain de recouper tous ces numéros qui lui filent le tournis à force. C’est le portable deSeb qu’il décortique ce soir grâce au logiciel qu’Alma lui a payé. Le sien est efficace mais pas autant que ce petit bijou qui traite le sujet deux fois plus vite et de manière encore plus intelligente. C’est exactement en constatant ce genre de chose que Thomas se dit qu’un jour il se fera un bunker de matos informatique où il y passera probablement une majeur partie de sa vie. En espérant que cette fois, il n’ait pas à user de ses talents pour espionner ses propres frères…
Il lâche un soupire, s’étire de tout son long et constate qu’après avoir fortement améliorer son matos, c’est cette putain de chaise qu’il faudra changer s’il n’a pas envie de se taper des problèmes de dos à seulement trente piges. Il fait craquer quelques vertèbres et cervicales. Ce bureau est presque comme une annexe de son appartement, un prolongement. Il y reste en cas de période de crise de gros taff, dormant sur ce canapé qu’il s’est installé ici. Et a bien y réfléchir, il pourrait presque y vivre… mais il préfère ramener les nanas qu’il se tape pour un soir dans son appartement. Ne jamais mélanger plaisir et boulot, il parait. Il prend les clés de sa moto, ferme le bureau à double tour après avoir vérifié que tout est sécurisé correctement et prend la route jusque chez lui. Il lui faut à peine dix minutes, grimpe les étages et pénètre dans cet appartement que nous n’aurions jamais imaginé dans ce quartier. Bien trop grand pour lui, lumineux, il a dû batailler avec sa mère pour ne pas qu’elle lui cède un duplex ou un loft à la place de celui-là qui est déjà bien trop parfait pour lui. Il s’active, se douche, s’habille et c’est affublé de son cuir par-dessus son tee-shirt noir qui met foutrement en valeur sa carrure – profitons-en – que Thomas prend la direction du crash, son deuxième QG après son bureau près du garage. Le KoS a deux activités dans sa vie : Le hacking et les femmes. Et avec toutes les merdes de ces dernières semaines, sa concentration intensive pour pister ses frères et les traquer, Thomas estime avoir besoin d’une pause, d’une coupure. Et quoi de mieux qu’une soirée au Crash pour ça ?
Et une fois à l’intérieur, la soirée peut vraiment commencer. Il vient saluer MadMax, échange quelques mots avec lui avant de retrouver sa serveuse favorite qu’il affuble d’un clin d’œil.
- Comment va la plus belle ?
Judith, bien évidemment. Qui d’autres ? Accoudé au bar, il prend le temps de discuter avec elle quelques minutes sans trop la faire chier pendant son service, profitant des verres servis mais aussi de la vue. Parce que putain, MadMax a clairement l’un des plus beaux métiers du monde. Et il ne vaut mieux pas que Thomas bosse dans ce milieu, il se taperait tout ce qu’il bouge, tout le temps. Un putain de vice qu’est le sexe et les femmes pour lui. Ceci dit, il respecte les conditions du frère qui fait brillement tourner cette boite en ne faisant que regarder. Et cette fois c’est sur Joleen que ses yeux se posent. Elle aussi, il a essayé de conclure une fois et ça a faillit d’ailleurs fonctionné si un putain de coup de fil n’avait pas fait foirer l’élan qu’ils avaient prit tous les deux … De la voir se déhancher sur scène comme ça, lui rappelle toutes les raisons pour lesquelles il la voulait dans son pieu – avec tout le respect qu’il lui porte, ça va de soi -. Elle évacue la scène, laisse d’autres femmes prendre la suite, tout aussi délicieuse. Et c’est avec un sourire amusé qu’il se retourne vers le bar où Judith n’est plus. Certainement en pause. Il sirote son verre, profite de la vue, de l’ambiance, se détend enfin après une putain de journée de la mort et il ne sait combien de temps s’est écoulé avant que Joleen ne vienne à lui.
- Aaaah enfin la Grâce daigne m’accorder sa délicieuse attention !
Large sourire sur les lèvres, il ne lui laisse même pas le temps d’articuler quoi que ce soit qu’il entame son jeu de séduction savamment établit et brillement manipulé. Un véritable don chez le Hacker qui en use et en abuse. Mais avec Joleen, c’est plus un jeu qu’un véritable passage à l’acte. Tout aussi délicieux soit dit en passant.
- Superbe danse tout à l’heure. Toujours aussi sensuelle et sexy.
Honnête, il lui sert toujours ce sourire enjôleur qu’il agrémente de ses douces paroles.
- Et c’est quand que je vais avoir le droit à un extra moi, hm ?
Niallán O'Greaney
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
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Sujet: Re: burning out Dim 1 Avr - 14:59
Thomas Hunt
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Sujet: Re: burning out Ven 13 Avr - 11:04
Burning out
EXORDIUM.
- Quand tu auras de quoi t’offrir mes services
Elle est très loin de s’imaginer qu’il peut se les offrir ses services s’il le veut, que ça n’est pas l’argent qui lui manque mais Joleen n’a pas connaissance d’un tiers de son compte en banque. Thomas ne se permettra pas ce genre de paiement pour la simple et bonne raison que ce sont les « filles » de Max et qu’il respecte son boulot. Le hacker se contente de venir reluquer quelques corps en pleine effervescence sur la piste de danse et ça lui suffit. Le reste, il ira le trouver ailleurs sans la moindre difficulté.
- Est-ce que tu sais garder un secret, beau brun ? - Je suis le roi des secrets.
Celui qui les trouve, qui les garde et les ressort toujours au moment opportun pour détruire une vie. Il n’en manque pas une pour sortir son sourire enjôleur, son regard charmeur qui, il le sait, fait son effet. Ou pas. Peut-être pas ce soir. Joleen se penche vers lui et ça n’est pas pour lui susurrer des images qu’il se serait fait un plaisir de réaliser.
- J’ai pas le temps de t’expliquer en détails mais Kurt a besoin de ton aide. Ca doit rester entre vous. Enfin entre nous…
Thomas fronce les sourcils, redescend sur terre. Pas sûr de tout comprendre ce qu’elle lui raconte avec cette histoire de Kurtis qui a besoin de son aide. La première chose qu’il se dit c’est que ce con se retrouve peut-être coincé la queue dans une nana et qu’il n’est pas foutu d’en sortir, préférant crever que d’appeler le 911 pour qu’on le détende et le décoince.
- Il faut que tu ailles dans la salle de bain au fond des loges des danseuses. Judith te mettra au parfum, OK ? Tu peux faire ça ? Max ne doit pas te voir faire, c’est important. Enfin je crois…
Judith ? Il est largué, comprend quedal à ce qu’elle lui raconte et surtout, ne comprend pas tout ce mystère qu’elle fait autour de Kurtis et de Judith maintenant. Thomas va s’imaginer le même scénario qu’un peu plus tôt mais avec la jeune femme qu’il a essayé de séduire mais sans succès. Pourtant, il en est certain, il était à CA de la pécho. Mais c’est pas le problème parce que ça ne change pas qu’il ne pige absolument rien de ce qu’il se passe. Il ouvre la bouche pour lui poser la question, lui demander de lui expliquer ce bordel mais Joleen le coupe net.
- Rejoins Judith ! On reparlera d’un éventuel petit extra plus tard ! - ‘Chier. Qu’est-ce qu’il a branlé encore putain.
Il descend de son tabouret et se dirige vers les loges des danseuses, cherche la salle de bain qu’il finit par trouver après deux trois minutes d’errance. Disons que même s’il l’aurait voulu, c’est pas le coin qu’il connait le mieux du Crash. Thomas frappe à la porte, quelques coups secs.
- Judith ?
Ouais, il demande avant au cas où il ferait face à une scène chaotique qui l’obligerait à se nettoyer la rétine à la javel. Il entend la voix pressée de la jeune femme et Thomas rentre avec moins d’hésitation. Son regard parcoure rapidement la scène et la première constatation qui lui saute à la gueule c’est que Kurtis se trouve en PLS sur le sol carrelé et que Judith a l’air de tout sauf d’être sereine. Le hacker ferme la porte derrière lui, s’approche d’un pas rapide vers la jeune femme.
- Putain c’est quoi ce bordel ? Qu’est-ce qu’il a ?
Judith C. Williams
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Sujet: Re: burning out Mar 17 Avr - 20:24
BURNING OUT
évidemment
« Compte sur moi. Et bonne chance… Je te revaudrai ça, promis — T’inquiètes, occupes-toi de pas te faire engueuler par Max. » Je vais me débrouiller, je me débrouille toujours. Je ne mentionne pas que j’avais l’habitude de ramasser mon père et me reconcentre sur Kurt. Je suis sur-soulée, mais contente qu’il soit plus ou moins conscient, les yeux ouverts mais vitreux et le teint pâle. Au moins il est pas en train de crever cet abruti. Je continue de frictionner ses bras, pas une main dans son dos. Une fois on m’a dis que la meilleure chaleur à procurer est celle d’un corps nu, peau à peau. Mais faut pas rêver. J’ai d’autres choses à foutre. J’entends Joleen derrière la porte, maintenant, qui sort un truc à Max plus gros que sa montagne de muscles, et ça me fait sourire. C’est brillant, il va finir par l’interrompre parce qu’il ne veut rien savoir, ils ne veulent jamais rien savoir. C’est pourquoi cela ne m’étonne pas lorsque Max coupe court à la conversation et que les voix s’éteignent. Je me reconcentre sur Kurtis, les mains toujours occuper à le réchauffer, j’ai plus qu’à attendre que Thomas débarque pour m’aider à le sortir de là parce que je saurais pas l’aider à marcher toute seule. Je compte pas le porter. Je ne réfléchis pas vraiment pour l’instant, j’agis sur le moment.
Je vais pour attraper mon portable dans ma poche quand Kurtis a un spasme qui me fait réagir, je m’approche, et la suite est aussi délicieuse que les prémices alors qu’il dégueule. « Oh noon… non… » Un haut-le-cœur me prend et je détourne la tête, fiche mon visage contre mon poignet pour respirer l’odeur du parfum que j’y dépose généralement, plisse les yeux très fort et lâche un flot d’insultes. Je déteste ça. Un deuxième haut-le-cœur me saisit la gorge et je m’efforce de me fermer à l’instant l’espace de quelques secondes. « Putain de connerie, Kurtis quoi ! Tu fais chier, merde ! » C’est de la colère qui transparaît, mon ton est agressif et j’ai envie de le cogner, serre les dents pour pas quicher et en rajouter une couche. Je serais tolérante plus tard. Je souffle, me retourne enfin vers lui et me remet en mouvement, commence déjà par m’assurer qu’il est sur le côté puis me relève, choper du papier et en imbiber d’eau une partie. Je balance un max de papier sur ce qu’il a dégueulé au sol et utilise le reste imbibé de flotte pour nettoyer la saleté sur son visage blanc comme un linge.
« Judith ? Ah bah putain il était temps ! — Rentre ! — Putain c’est quoi ce bordel ? Qu’est-ce qu’il a ? — Cet espèce de con s’est cogné ou je sais pas quoi. Mensonge. Ou fais un malaise, peu importe c’est pas le plus urgent, j’ai besoin que tu m’aides pour le transporter jusque ma voiture, il est trop lourd pour moi. J’vais l’emmener à l’hosto, ok ? Juste… prends ma place trois secondes faut que je nettoie ce qu’il m’a dégueulé dessus. Je suis vénère et j’ai pas l’temps de jouer avec le comportement joueur/blagueur de Thomas, je lui fais comprendre, l’attrape par la manche du cuir pour le forcer à s’occuper trois secondes de Kurtis. Je me redresse, récupère encore trois kilomètres de papier que je passe sous l’eau pour nettoyer maintenant ma peau tâchée par le dégueulis de celui qui ne sera plus jamais mon ami si je ne me calme pas dans les heures qui suivent. Mais frotte lui les bras bon dieu tu vois pas qu’il est gelé ? Je dis à Thomas qui reste là comme un con et empêche simplement Kurtis de basculer en avant ou en arrière. Je pousse un soupir, reprend du papier, nettoie mes pieds, nus évidemment. T’as vu Max ? Tu sais où il est ? Qu’on prenne une direction opposée. » Je jette le tout dans les toilettes, chasse d’eau, et reviens enfin près de Thomas, vérifie que Kurt s’est pas évanoui à nouveau, il grogne, donc j’estime que ça va ; et me met en mouvement pour le redresser en accord avec Thomas.
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Sujet: Re: burning out Mer 9 Mai - 0:21
Burning out
EXORDIUM.
- Cet espèce de con s’est cogné ou je sais pas quoi.
Thomas fronce les sourcils, pas certain de ce qu’elle raconte. Ceci dit, est-ce que ça serait si étonnant de Kurtis que d’apprendre qu’il a glissé sur sa propre pisse pour se viander lamentablement et s’éclater la gueule contre les chiottes ? Pas vraiment.
- Ou fais un malaise, peu importe c’est pas le plus urgent, j’ai besoin que tu m’aides pour le transporter jusque ma voiture, il est trop lourd pour moi. J’vais l’emmener à l’hosto, ok ? - Euh, ouais ok. - Juste… prends ma place trois secondes faut que je nettoie ce qu’il m’a dégueulé dessus. - Et il a pas gardé les meilleurs morceaux en serrant les dents ?
La touche d’humour est peut-être malvenue mais ça lui vient tout seul et surtout ça l’aide à dédramatiser la situation. D’ailleurs, pas le temps de faire plus le malin puisque Judith le tire brusquement par la manche pour le forcer à se mettre à genoux sur le sol, son jean pile dans des restes de vomi qu’il sent se transpercer par le liquide nauséabond. Fais chier, fais chier, fais chier. Donc, s’occuper de lui, certes. Mais c’est-à-dire ? C’est pas tellement le pro des premiers secours et à part le maintenir sur le côté, il sait pas ce qu’il peut faire de plus. Tout ce qui l’inquiète c’est de savoir ce qu’il s’est passé. Il lui tapote la joue pour le réveiller, pour qu’il revienne à lui. Thomas n’aime pas voir ce con tout endormi comme ça, froid comme un glaçon, il a l’impression qu’il est mort.
- Mais frotte lui les bras bon dieu tu vois pas qu’il est gelé ?
Sa voix et son ordre claque comme un fouet dans le petit espace des chiottes et ça lui coupe toute envie de répliquer ou de broncher. Il grommèle seulement un « ça va » alors qu’il frictionne les bras nus de Kurtis. Bah voilà à toujours se balader en tee-shirt aussi putain. Il est blanc, bordel. Comme s’il s’était vidé de son sang.
- T’as vu Max ? Tu sais où il est ? Qu’on prenne une direction opposée. - J’l’ai croisé vite fait, il parlait avec Joleen j’crois.
Le hacker comprend pas trop sa question. D’ailleurs, il comprend rien du tout en fait. Pourquoi est-ce qu’elles essaient un maximum de se cacher de MadMax ? Pourquoi elles sont entrain de se la jouer drame nationale alors qu’il suffirait simplement de le prévenir que Kurtis se sent mal et qu’on l’amène à l’hosto ? Il est peut-être un peu bourru le frangin mais c’est pas un connard non plus. Enfin, pas à ce point.
Kurtis grogne, déjà c’est bon signe. Au moins, il n’est pas mort. Et pendant que Thomas et Judith le soulève, le hacker se tourne vers la jeune femme.
- Mais pourquoi vous ne pré…
Il n’a pas le temps de finir sa phrase qu’il se fait renvoyer chier, qu’elle lui somme en gros de fermer sa gueule et de simplement l’aider à transporter Kurtis qui pèse quand même son poids jusqu’à la destination bagnole sans se faire repérer. Un vrai défi de jeux vidéos où il faut éviter le grand méchant au risque de se faire dégommer le crâne. Thomas ne cherche pas plus loin, se dit qu’il y a peut-être une autre raison qui lui ait inconnu pour que MadMax n’assiste pas au drame…
- Y a pas une sortie de secours par-là ? Y en a toujours une vers les chiottes. Comme ça on accèdera directement à la rue de derrière. Faudra juste s’le trainer jusqu’au parking.
Judith C. Williams
crédits : ava+gifs me messages : 542 quartier : West Side, petite maison de quartier avec Emerson Williams, son frère
Sujet: Re: burning out Lun 14 Mai - 18:03
BURNING OUT
évidemment
Ok, bien, donc Joleen parle avec Max ça va nous laisser une petite marge pour tailler la route jusqu’aux urgences, sans encombres sans bordel, tranquille quoi. En attendant je m’occupe de nettoyer le bordel sur mes pieds, merci Kurtis, alors que Thomas reste planté la comme un con et parfois je me dis, c’est fou, il est canon mais ça fait pas tout…
« Mais pourquoi vous ne pré… — Arrête de poser des questions, bouge. Je suis revenue auprès d’eux et on le soulève à deux, c’est beaucoup plus simple parce qu’il pèse putain le con. Comme si ça suffisait pas de dégueuler partout t’sais. Je pousse un soupir, j’en ai plein ma claque et j’imagine pas la suite, ça va être long, chiant, fatiguant, les urgences c’est la merde… Mais bon, je vais pas le laisser là comme un con, il aurait pu mourir étouffé dans son vomi. Mais quand il va se réveiller, ou en tout cas un peu après quand il se sera bien réveillé là, on verra ce qu’il dira de tout ça. Comment il va me justifier sa merde. — Y a pas une sortie de secours par-là ? Y en a toujours une vers les chiottes. Comme ça on accèdera directement à la rue de derrière. Faudra juste s’le trainer jusqu’au parking. Je déteste le parking. Je DÉTESTE le parking. C’est tout y’a rien à dire de plus. Évidemment je suis pas garée là-bas justement parce que JE DÉTESTE LE PARKING, donc ça va être encore plus relou, encore plus long et je vais être obligée de passer par cet endroit de malheur justement parce qu’il a raison, y’a une issue de secours pas loin. Je me vois mal passer par la porte d’entrée principale avec un corps mort autour du cou, putain ! Je suis inquiète et vraiment en colère face aux différents désagréments. — Ouais. On fait ça. Je réfléchis trois secondes alors qu’on s’approche de la porte des toilettes, que Kurtis grogne. Thomas m’aide et fait le geste d’ouvrir la porte et je regarde à l’extérieur. Bon Max n’est à priori pas dans les parages donc. Ok on y va. La musique nous revient direct aux oreilles, c’est parti. Ce qu’on fera c’est que je te laisserais avec Kurtis sur le parking j’irais chercher ma bagnole elle est à cinq minutes de là, ok ? » Je lève la voix comme je peux, tant pis pour les oreilles de Kurtis pour que Thomas m’entend alors qu’on se dirige tranquillement vers la porte de secours.
crédits : Ann messages : 454 quartier : West Side physique : Tatouage des KoS dans le dos + quelques autres sur le reste du corps
Sujet: Re: burning out Jeu 24 Mai - 19:50
Burning out
EXORDIUM.
-Ouais. On fait ça.
Il pige toujours pas pourquoi ils doivent se la jouer discret, comme s’ils étaient un trio d’espion dans la merde à cause de l’élément le plus maladroit. Ouais c’est toi Kurtis, l’élément le plus maladroit. Typiquement le type qui enchainera les boulettes malgré lui. Il laisse Judith prendre trois secondes pour réfléchir, pour évaluer la situation. Le hacker réajuste sa prise sous l’épaule de Kurtis.
- Putain tu shlingue le dégueulis vieux.
Kurtis grogne, baragouine on il ne sait trop quoi et Thomas l’ignore, se charge plutôt d’ouvrir la porte des toilettes pour que Judith puisse regarder à l’extérieur si tout est ok.
- Ok on y va. Ce qu’on fera c’est que je te laisserais avec Kurtis sur le parking j’irais chercher ma bagnole elle est à cinq minutes de là, ok ? - Ouais ok.
Ils sont obligés de gueuler pour s’entendre par-dessus cette musique qui lui parait soudainement beaucoup trop forte. Et Kurtis a dû s’en mettre une bonne pour ne pas broncher ni sous la musique, ni sous les éclats de voix. Judith les guide jusqu’à la sortie de secours qui les mène à l’extérieur après avoir évité soigneusement Max et qui que ce soit d’autre pouvant leur poser des questions. Il n’est pas mécontent de retrouver l’air frais et de prendre une bonne bouffée même si Kurtis pèse quand même son poids.
- Il est lourd ce con.
Ils arrivent enfin au parking, Thomas dépose son frangin au sol et l’adosse contre un mur, à l’abri des regards. Inutile de se foutre sous les projecteurs des lampadaires et de se donner un peu plus en spectacle. Il regarde Judith partir chercher sa bagnole… et c’est le temps nécessaire à Thomas pour se mettre à l’œuvre. Ils ne croient tout de même pas qu’il ne va pas profiter de l’occasion pour agrémenter son dossier sur Kurtis ? Des photos, il en a à la pelle et ici l’occasion est trop bonne pour ne pas en profiter. Il sort un marqueur de sa poche qu’il a choper sur un meuble au passage et soulève d’hors et déjà le tee-shirt de Kurtis, à deux doigts de rire. Un vrai gamin de cinq ans… Ou peut-être de trois ans, en vu des pénis qu’il dessine sur chaque téton du KoS. Il dégaine son téléphone après son œuvre d’art et prend une belle photo où il s’assure à ce que l’on voit son visage dont le coin de la bouche est jauni par le vomi. Tout en classe ! Il lui offrira un album pour ses trente ans peut-être.
Il range son portable, balance le marqueur à l’autre bout et rabaisse le tee-shirt de Kurtis, effaçant son sourire satisfait du visage alors qu’il entend la bagnole de Judith arrivé à proximité.
Judith C. Williams
crédits : ava+gifs me messages : 542 quartier : West Side, petite maison de quartier avec Emerson Williams, son frère
Sujet: Re: burning out Mar 29 Mai - 20:45
BURNING OUT
évidemment
« Il est lourd ce con. » Je grogne, parce qu’en effet, il paraît pas comme ça avec son allure de coton tige énervé mais là, il pèse lourd, un putain de poids mort que j’ai juste envie de trainer par terre. Heureusement Thomas est là, suffisamment stock pour m’aider à le porter parce que toute seule j’aurais pas pu me démerder, ou juste avec Joleen je pense qu’on aurait bien douillé. Donc je prends sur moi, la boucle, en direction de l’issue de secours qui me paraît si loin. Une petite manipulation savante pour sortir et on se retrouve se le parking. Comme d’habitude, ça me file des frissons dans le dos. J’évite de regarder là-bas, plus loin, où j’aurais pu passer l’arme à gauche sans avoir rien demandé.
« J’vais chercher ma bagnole. » Je laisse Kurt aux soins de Thomas, qui le replace dos contre le mur. Je pousse un soupir en passant ma main dans ma nuque et me mets en route vers ma voiture. Je jure entre mes dents tout du long et marche à toute vitesse, mes talons dans ma main. J’ai l’air de rien, en short soutif dans la rue, tu m’étonnes que certains s’arrêtent pour un peu on me demanderait combien je prends. Je fais le tour du Crash, retourne dans la rue qui la borde, récupère mon vieux tacot et en presque moins de dix minutes je suis de retour dans le parking, braque à l’arrière de l’immeuble et viens me garer aux pieds des deux KOS.
« Tu peux m’aider à le mettre à l’avant ? Et pendant que je m’occupe de l’attacher, est-ce que ça te dérangerait de me ramener mon manteau et mon sac s’il te plaît ? »
Je suis un peu plus aimable que précédemment, il en a pris plein la gueule le pauvre à poser des questions à la con. Bon après tout, c’était juste logique, mais pour l’instant je me pose pas à réfléchir à la partie logique de toute cette histoire, je réagis et c’est tout. Donc Thomas m’aide à le foutre à l’avant, et le temps que je l’attache, le repousse trois fois dans le fond du siège que je finis par incliner un tout petit peu pour m’éviter que le videur me tombe dessus, etc… Bah le hacker est revenu avec mon manteau de fausse fourrure et mon sac. Je les balance à l’arrière, monte à la place conducteur, Kurt grogne dans son coin.
« Merci Thomas, je te revaudrais ça. » Et hop, ceinture, pieds nus sur les pédales et c’est parti pour l’hosto le plus proche. Je m’engage dans une rue principale, ça va qu’à cette heure-ci le trafic n’est pas bondé. Je roule un peu plus vite qu’à l’ordinaire, met le chauffage pour nous deux parce que hey il fait pas 52 ni dehors ni dans ma bagnole malgré l’horrible odeur qui se répand dans l’habitacle. Je lui adresse la parole de temps en temps, cherche à le faire réagir en le poussant. Il se redresse une fois, un haut-le-cœur le soulève et je prie, je prie très fort pour qu’il ne revomisse pas à l’intérieur parce que j’ai une très faible tolérance au dégueulis et qu’il m’a déjà tartiné les pieds, donc ça devrait aller pour ce soir. Mais Dieu, ou n’importe qui là-haut ne m’entend pas (toujours absent) et le videur se redresse une deuxième fois pour déverser tripes et boyaux à ses pieds. Pas trop sur lui. Surtout sur le tapis de ma voiture. Je manque de gerber à mon tour, me contente de frapper mon volant et de m’énerver, plus que pressée que cette soirée se termine enfin.