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MessageSujet: is this desire | sadie   is this desire | sadie EmptyVen 18 Mai - 23:36



is this desire ?
EXORDIUM.
Les lumières ternies par l'espace parviennent à apaiser les songes, les regrets, cette douleur derrière la porte délaissée. Andrew s'ancre entre ces murs, il rappelle à sa mémoire ô combien il n'est plus vraiment cet homme bien ; cet homme pour qui les règles par le passé avaient tant compté. Les choses ont changé. Elles n'ont fait que ça depuis son arrivée entre ces ruelles délavées, ces ruines encrassées d'une civilisation qui peine à s'élever. Un soupire malgré l’appréhension qui se défait, cette détente qui vient l'envelopper de ses attraits. Les yeux qui traînent, la vue qui s'adapte. Il cherche, Andrew. Comme souvent depuis peu. Il cherche parce qu'il sait ce qu'il est venu trouver, il le sait et si, en dehors de ces lieux, l'idée l'aurait dérangé, cette fois elle ne fait que s'intensifier pour davantage raviver sa volonté de la trouver. Une âme qu'il croit loin de ce qu'elle prétend être. Il veut voir au-delà, il veut voir davantage que ce qu'elle lui laisse apercevoir derrière de maigres rideaux de soie. Alors il guette. Il guette et s'avance, pénètre en cet antre devenue sienne au fil du temps. Le temps a passé depuis sa première entrée, cette poignée de main fébrile quand certains se sont souvenus de qui il était ; le souci de posséder de la famille dans un environnement aisé, les vices sont davantage à portée, ça pour quiconque s'y laisserait brûler. Andrew n'y ayant pas échappé. C'est ce dont il se souvient avant que la raison ne l'abandonne, avant qu'elle ne se défasse des responsabilités qui pourraient lui tomber sur la gueule. Ça, quand bien même le mal fut déjà fait et refait. Il a le cœur battant qui, néanmoins, semble s'en calme, les pas vers l'estrade le menant. Il s'élance, s'avance. Se perd dans la foule de ce soir, cette densité innommable qui s'accumule dans le noir. La présence qui, dans le fond, s'installe. Une poignée de main à celui qui vient le reconnaître, le saluer, un sourire possiblement forcé d'accroché à ses lèvres tirées. Ce monde l'a toujours paradoxalement écœuré, si seulement Irene pouvait en réchapper. Un soupire quand l'attention parvient à se détourner, quand enfin, il parvient à rejoindre ses songes, ses idées, toutes ses volontés d'ordinaire délaissées. Et, dans les ombres dansantes au loin, il parvient à percevoir la cambrure de ses reins, cette beauté qu'il pourrait sentir sous ses mains. Un frisson et la présence qui tient à se faire remarquer, l'être qui se redresse pour sans réfléchir s'élancer vers la Belle qui s'est mise à danser. Il se fout des remarques, des regards, des insultes quand, devant la foule, il vient à passer ; s'imposer jusqu'à parvenir aux premiers rangs de ce qu'elle se doit d'ici exhiber. L'assise qui se trouve, la place qui se prend tandis que ses perles claires ne s'en défont plus. Il sait qu'elle saura se rappeler, toutes ces fois où il s'est risqué à l'alpaguer ; ils n'en sont plus à leur première soirée.

Un sourire qui vient teindre la barrière de ses lèvres, un maigre rictus qui rappelle à son faciès toute cette dimension que beaucoup ne lui connaissent pas. Ici, il laisse les ténèbres guider ses nuits ; davantage depuis que ses yeux se sont posés sur elle, elle dont il ne défait pas son regard. Il va attendre, attendre qu'elle ne lui parvienne, sachant que rien ne pourra le tenir, pas même ses anciennes chaînes. Un quart d'heure s'écoule avant qu'il ne retrouve sa grandeur, osant quelques pas jusqu'à la descente vers laquelle elle se rend, la coupant dans sa lancée, présentant sa main pour l'aider à descendre de son estrade bien trop élevée. « Daisy. » Une salutation des plus courtes, des plus simples et pourtant des plus douces. Parce qu'il retrouve la présence de sa main, ose s'en emparer sans néanmoins trop insister, déposant ses lèvres contre la peau de cette dernière tout juste emparée. « De plus en plus de regards se posent sur toi, on dirait. » Un maigre sourire tandis qu'il tient sa place, qu'importe qu'elle soit désormais à quelques centimètres à peine. Il y tient, en vérité, à cette proximité. Il aime à la posséder, à pouvoir davantage l'observer, lui qui pourrait la sauver ; peut-être autant qu'il soit lui aussi à aider, à remonter des profonds sentiers dévalés depuis toutes ses pertes essuyées. « Tu as terminé, pour ce soir ? » Une question, la volonté de, finalement, ne pas voir ses pas davantage traîner en ces lieux désolés. « J'aimerai ne pas te déranger mais j'ai envie de pouvoir te raccompagner. » Il vient offrir sa vision de cette fin de soirée, la manière dont elle pourrait finalement rentrer. Il se fait grand Prince, joue de ce charisme qu'il se sait posséder, ne fait toujours qu'en user. Andrew redevient cet homme aux principes évincés, comme à chaque fois qu'il se risque à l'approcher. Que Dieu sait qu'ils devraient tous deux être sauvés.           
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Sadie Carrigan

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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie EmptyDim 20 Mai - 1:52


Andrew & Sadie

Is this desire


Une soirée de plus qui ressemble à s'y méprendre à la précédente, c'est en tout cas ce que l'on pourrait croire, mais je suis pas franchement partisane de voir le verre à moitié plein, pour moi c'est une occasion de plus d'agrandir mon petit cercle de clients fidèles, ceux qui me garantiront de pouvoir payer mon loyer et subvenir amplement à mes besoins, parce que oui contrairement à ce que l'on pourrait penser, je gagne relativement bien ma vie, ça ne tombe pas du ciel évidemment, je bosse quasiment sept jours sur sept pour ça et je donne vraiment de ma personne pour arriver à garder ce niveau de vie qui me permet de faire plus que ce que ce qu'il m'avait été permis de faire lorsque je vivais encore en Californie. C'est un changement qui n'est pas facile, je me plaints pas franchement ça facilite tellement de choses pour moi, mais passer de presque rien à tout ça peut vite être, comment dire enivrant, c'est d'ailleurs ce que ma dernière séance de shopping m'a prouvée. Je termine de poser sur mes lèvres un rouge à lèvre d'un rose un peu boisé et enfile une des tenue que je viens de m'offrir. Ça me prend pas franchement très longtemps dans la mesure où c'est loin d'être couvrant, juste de quoi être en mesure de se débarrasser d'une partie, j'aime bien avoir quelque chose à enlever, sans pour autant direct me foutre à poil, c'est un pris partie, certaines n'hésitent pas tout donner directement sur scène, moi j'aime bien en garder pour mes clients privés, je préfère les teaser et leur donner envie de sortir un tout petit plus de billets pour avoir la suite, puis de toute façon ça va avec mon personnage de gentille fille un peu naïve et innocente.

Je balance la masse blonde de mes cheveux derrières mon épaule alors que Ruby regagne les coulisses et vient poser ses fesses à côté de moi. « Pfffiuuu ils sont en chaleur ce soir jte jure on sent bien que c'est samedi soir, en plus y a un groupe de businessman là, ils sont au taquet y en a un j'ai cru qu'il allait grimper sur la scène ! Elle secoue la tête à a négative et vient agiter un dépliant quelconque devant son visage pour se faire de l'air. Je laisse échapper un rire amusé. - Raison de plus pour leur donner de quoi se délester un peu les poches. - Oh chérie c'est pas leurs poches qui vont se vider à la fin de la soirée crois-moi, mais t'es mignonne! Je lui adresse un sourire feint à au moins soixante-dix pourcents, prends-moi pour une débile, je me retiens de rouler des yeux, j'ai un peu de mal avec celle-là au-delà du fait qu'elle m'a envoyé au charbon avec Joleen dès le premier jour pour « rire » soit disant et le fait qu'elle pense que sous prétexte que j'ai dix ans de moins qu'elle je sais pas de quoi je parle ça me gonfle, ça fait des années que je fais ça, je pense que je suis rôdé sur le concept. Je me lève, me penche vers le miroir pour vérifier que mon maquillage est impeccable et me regarde sous tous les angles pour être sûre que tout est parfait. - Je vais quand même essayer, jusqu'ici ça m'a plutôt bien réussi. » Sourire un peu sournois et je me casse. Je pousse un soupir avant de rejoindre la scène, colle un sourire sur mon visage et me lance dans la nouvelle chorégraphie que j'ai monté et qui j'espère me vaudra quelque privates. Je me défais d'un morceau de la partie supérieure et toute en transparence de ma tenue et le laisse tomber dramatiquement à mes pieds, dévoilant un peu plus de peau sans pour autant être complètement vulnérable face aux yeux qui sont rivés sur moi. Je n'ai pas le temps de balayer vraiment la salle du regard, je m'y essaye, mais ce sont des pas que j'esquisse sans en connaître toute l'ampleur sur le bout des doigts, aussi ça me demande un petit peu plus de concentration qu'à l'accoutumée.

Le changement de musique sonne le glas de mes ondulations, je m'avance tout sourire près du bord de la scène et laisse ses messieurs me gratifier de quelques billets dont je fait une mince liasse que je glisse dans mon soutient-gorge, avant de récupérer le morceau de tissus qui dort encore sur le sol. Une main se tend vers moi alors que je commence à descendre de l'estrade et lorsque je relève les yeux pour en déterminer l'appartenance, c'est le regard d'Andrew que je croise. Un sourire vient parer mes lèvres et je l'attrape pour le laisser me guider vers le sol. Lorsque mes pieds retrouve leur équilibre, il dépose un baiser sur le dessus de ma main, c'est le genre de choses qu'il fait, ça ne m'étonne pas beaucoup, il fait partie de ces clients que j'aime bien, le genre qui vient régulièrement, qui ne s'adresse pas à moi de façon déplacée ou comme si j'étais une pute et qui me montre suffisamment de respect pour que je prenne plus le temps de satisfaire à ses désirs que ce que j'accorderais aux autres. « De plus en plus de regards se posent sur toi, on dirait.   J’hausse une épaule, joue le jeu de la modestie, sourire en coin, j’essaye toujours de faire en sorte que les clients à qui j’accorde mon attention ne se sente pas seulement un au milieu de dizaines d’autres, ça n’est jamais très flatteur et ça ne marche jamais sur le long terme. Tu as terminé, pour ce soir ?  je passe une main dans mes cheveux et me redresse devant lui. J'aimerai ne pas te déranger mais j'ai envie de pouvoir te raccompagner Pour sûr que dans son genre il était plutôt tenace, ce n'était pas la première fois qu'il me proposait de me raccompagner ou d'aller boire un café et jusqu'ici j'avais toujours tâchée de rebondir sans vraiment dire les choses, parce que c'est le jeu, il faut savoir se montrer disponible sans vraiment l'être et ce n'était franchement pas toujours facile surtout qu'au final j'avais appris à l'apprécier lui et ses manières un peu guindés. - Malheureusement non pas encore, mais j'ai un peu de temps devant moi..si tu veux m'offrir un verre. Sa main retient toujours la mienne et je l'entraine, sans attendre une réponse que je sais positive, vers une des quelques tables encore libres avant de briser le contact et de m'y installer en prenant soin d'être un minimum gracieuse, oui parce que s'avachir normalement c'est pas franchement très sexy. Ca fait longtemps que t'étais pas venu, j'ai cru que tu avais trouvé une nouvelle favorite. J'esquisse une moue un peu déçue, lui donne toujours plus d'importance qu'il n'en a réellement pour moi. Qui plus est longtemps était un bien grand mot je dois bien le reconnaître, en vrai c'était plutôt d'une ou deux semaines dont on parlait, mais en sachant qu'il m'avait habitué à se montrer un peu plus souvent, je m'en étais étonnée. Alors, dis-moi quelle raison t'as poussé à m'abandonner sans scrupules hein ? Grand sourire alors que ma main se glisse sur son bras et s'étend dans un geste subtil de va et vient du bout des doigts. Une des serveuses, Judith pour ne pas la citer se ramène à la table et s'adresse à Andrew prenant soin de m'ignorer cordialement. Je retiens un soupire et ne dis rien, je sais très bien pourquoi elle agit comme ça. Il passe commande et elle finit par planter son regard dans le mien avec bien moins d'amabilité. Je prendrais un gin tonic s'il-te-plait. » Deux ou trois mots de plus sont échangés avant qu'elle ne tourne les talons et nous laisse finalement à notre petite discussion.



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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie EmptyDim 17 Juin - 16:24



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EXORDIUM.
« Malheureusement non pas encore, mais j'ai un peu de temps devant moi.. si tu veux m'offrir un verre. » Il acquiesce, gardant précieusement sa main dans la sienne, laissant la demoiselle le guider jusqu'où bon lui semble. Parce qu'il s'est risqué jusqu'ici aussi pour cela, passer un temps précieux en compagnie de cette âme qu'il aimerait pouvoir davantage apprivoiser ; quand bien même il sait d'ors et déjà qu'il ne le pourra peut-être jamais. C'est le jeu de l'inatteignable, de l'impossible. Le jeu de vouloir ce qu'on ne peut posséder, l'irrésistible envie de tout tenter comme dans l'attente d'un miracle pouvait se réaliser. « Ça fait longtemps que t'étais pas venu, j'ai cru que tu avais trouvé une nouvelle favorite. » Place prise et cette phrase vient déjà ponctuer l'instant. Il ose un sourire, détournant le regard comme dans l'espoir de se défaire de cette légère gêne. Elle sait, est parvenue à voir. Qui ne l'aurait pas remarqué, lui qui – en ces lieux – manque cruellement de subtilité. « Alors, dis-moi quelle raison t'as poussé à m'abandonner sans scrupules hein ? » La moue un peu déçue, ce regard qu'il aime à sentir sur lui de sa part. Tout parvient à lui arracher un soupire désolé tandis qu'il sent le bout de ses doigts sur son bras le caresser. Approche qu'il apprécie à noter, lui qui jusqu'à maintenant n'est jamais vraiment parvenu à complètement l'amadouer. Et s'il commençait à s'habituer, s'était sans compter la serveuse tout juste arrivée. Un bref regard, un double de commandé tandis que la voix de la Belle revient s'imposer, jusqu'à ses oreilles venir chanter. C'est l'effet qu'elle porte sur lui, l'impression que rien ne puisse être plus délicieux que ces instants-là malgré la vie qui l'attend à quelques pas. Ici, il est un autre, quelqu'un d'un peu plus libre que celui qu'il se doit d'être pour l'image, le prestige, la réputation qu'il s'est offert et qu'il se doit de tenir. Daisy, quant à elle, parvient à lui faire oublier ces pressions, toutes ces choses qui font que le cœur ne s'offre aucun repos, que l'esprit se fatigue. Elle offre un peu plus de vie à celui qui offre la sienne pour celles des autres. Elle ravive les sens, ravive le cœur, démarre les battements, parvient à réinstaller une chaleur délicieuse en des membres délaissés. Dieu qu'il pourrait, rien que pour cela, l'embrasser, oser le péché, une fois encore. Rien qu'une fois encore. Ce sont les sens qui s'en éveillent une nouvelle fois, les sens qui viennent permettre au trentenaire de s'approcher, briser un peu la distance malgré eux – peut-être – imposée. Celle qui délimite le raisonnable de son contraire, celle qu'il s'affaire à faire taire. Parce qu'il est là pour elle, non pas pour l'ambiance, les danseuses, la perdition qui règne en maître. Non, désormais il n'est là que pour elle.

Et il ose à son tour une main contre la sienne, venant caresser délicatement son poignet tandis qu'il la laisse bien s'installer, priant pour que les regards ne viennent définitivement l'envier ; et il sait que cette volonté pourrait bientôt s'exaucer. Il le sait pour l'avoir déjà expérimenté, il a de ça déjà quelques semaines d'écoulées. « J'ai eu pas mal de choses à faire. » Qu'il vient faire entendre, énigme dans le noir, suppositions qu'il ne détaillera pas. Cette vie-là appartient à l'extérieur, à ce monde qui diffère de celui qu'il se créer en sa compagnie. Non, elle n'a pas à entendre, pas à savoir tous les tracas qui ornent ses épaules, hantent chacun de ses pas. « Mais ça me flatte de voir que mon absence t'ait dérangé. » Un clin d’œil et les verres qui approchent, qui se font servir sur la table qu'ils animent désormais un peu plus présentement. Il n'en retient pas les regards qui s'échangent, il n'en retient pas la manière dont les tensions s'intensifient entre les deux jeunes femmes des lieux. Non, tout ce qu'il marque reste sa présence volontaire à ses côtés, la manière qu'elle a eut de l'emmener. L’envoûter serait plus approprié. « Et si ça peut te rassurer, elle ne devrait plus autant durer entre mes visites. » Un sourire qu'il lui accorde, la main trouvant refuge contre le verre froid à peine arrivé, néanmoins déjà levé à son attention. Un toast à sa présence, à ce qu'elle vient insuffler en lui en plus de cette grossière culpabilité. « Et comme à chaque fois que je viens à toi, j'oserai qu'une question avant de ne plus avoir à t'importuner si tu dois m'échapper pour danser : m'accorderais-tu une soirée à manger ? » Il tente de nouveau, il vient faire preuve d'une très grande galanterie à son égard. C'est essayer de lui montrer que sa vie, son quotidien pourrait être bien différent, bien plus aisé. Il pourrait le lui offrir si elle l'y laissait.            
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Sadie Carrigan

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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie EmptyLun 25 Juin - 0:34


Andrew & Sadie

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Judith s'échappe et l'attention d'Andrew se reporte sur moi. Ce serait mentir de dire que ce n'est pas là quelque chose que j'apprécie, j'ai toujours aimé être au centre des attentions, peut-être parce que j'en ai manqué toute ma vie, peut-être parce que ça me donne l'impression d'obtenir un peu de reconnaissance j'en sais rien et puis en réalité quelle qu'en soit la raison ça ne change rien, la finalité est la même ça à le mérite de me séduire...à chaque fois. Sa main se pose sur la mienne et je lui laisse le plaisir de ce contact quelques dizaines de secondes, en règle général je n'aime pas trop ça, je sais, ça peut paraître étrange compte tenu du fait que je n'ai aucun problème à venir me coller à eux, sur eux, quand je danse...la vérité c'est que les gestes anodins et insignifiants comme celui-là je préfère à les garder pour l'intimité de ma vie personnelle, même si elle est désespérément vide j'en conviens, ça ne l'empêche pas de revêtir pour moi une importance que j'estime beaucoup. Je finis donc par ôter ma main l'air de rien, lui adressant un sourire et l'attention sincère qu'il avait fini par gagner à mesure de ses visites. Il me rappelait un autre client que j'avais en Californie, je l'aimais bien, il s'était pris d'affection pour moi et me traitait toujours avec le plus grand des égards comme si j'étais importante, unique, un truc du genre quoi et honnêtement c'est un sentiment accaparant et presque addictif je dois bien le dire c'est pour ça qu'à lui aussi je lui avais donné une place particulière dans mon cercle de régulier. La ressemblance s'arrêtait cependant là, parce qu'il faut reconnaître qu'Andrew a des qualités bien plus nombreuses que je ne dénigre pas.

« J'ai eu pas mal de choses à faire. Autrement dit comment donner une réponse sans véritablement le faire. Ça m'arrache un sourire, il fait ça tout le temps, visiblement il n'est le genre à blablater sans fin sur sa petite personne. Mais ça me flatte de voir que mon absence t'ait dérangé. Je penche la tête alors que mes lèvres poussent mon sourire au coin de ma bouche. Dérangé est un bien grand mot, mais j'avoue m'être posé la question de savoir s'il reviendrait ou non, je l'aime bien, il dégage un truc un peu étrange et énigmatique qui m'intrigue et puis il est bien le seul à user de ces grandes manières romanesques qui me font rire autant qu'elles me plaisent. J'ouvre la bouche, mais Judith revient déposer les verres sur la table et mon élan s'en voit coupé net, j'attends donc qu'elle s'éclipse pour pouvoir poursuivre mon interlude britannique en toute tranquillité, autant qu'on puisse le qualifier ainsi au milieu de tous ces gens et de ce bruit tonitruant. Et si ça peut te rassurer, elle ne devrait plus autant durer entre mes visites.  Il lève son verre dans ma direction et j’attrape le mien pour en faire de même, venant le faire sonner contre le sien. – A ton retour alors ! Un sourire qui s’éclipse dans le liquide transparent et je le laisse à poursuivre. Et comme à chaque fois que je viens à toi, j'oserai qu'une question avant de ne plus avoir à t'importuner si tu dois m'échapper pour danser : m'accorderais-tu une soirée à manger ? Je ne peux pas dire que je suis surprise, ce n'est pas la première fois qu'il me propose un rendez-vous, qu'il s'agisse d'un café, d'un verre ou cette fois d'un dîner et j'en suis clairement flatté. En tous les cas en partie, car je sais ce qui se cache derrière cette idée, il n'est pas le premier et ne sera probablement pas le dernier à vouloir plus qu'une danse, même si mes limites sont claires et établies depuis bien longtemps maintenant, j'ai appris sur le tas de mes erreurs et j'entend bien ne pas les répéter. - Je suis contente de savoir que tu n'as pas décidé d'aller courtiser une autre danseuse ailleurs je le reconnais volontiers. Je lui accorde un sourire foncièrement sincère parce que c’est vrai et que je ne suis pas vraiment du genre à jouer volontairement à ces petits jeux qui consistent à souffler le chaud et le froid, juste le nécessaire pour faire mon boulot correctement quoi. Maiiiis…parce que tu sais qu’il y a un mais n’est-ce pas ? je vient reposer mon verre et me tourne de côté avant de glisser un peu plus près de lui. Je ne sors pas avec mes clients Andrew, premièrement parce que c’est contre les règles de la maison ! Je lève mes mains de parts et d'autres de mon corps comme pour imaginer l'environnement dans lequel on se trouve déjà. En réalité ça vient en second, mais...je secoue la tête comme pour m'obliger à rester concise. je suis vraiment flattée. Ma Main revient se perdre sur son bras. Ceci étant dit je serais plus que ravie de t'offrir un peu de conversation et quelques danses. » Ce qu'il avait eu l'air d'apprécier jusque là si je ne m'abuse.


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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie EmptyMar 3 Juil - 0:03



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EXORDIUM.
« Je suis contente de savoir que tu n'as pas décidé d'aller courtiser une autre danseuse ailleurs je le reconnais volontiers. » Des mots qui ne viennent pas répondre à sa dernière question et, en soit, il s'y habitue. Mais il en baisse la tête, Andrew. Il laisse un sourire s'inscrire sur ses lèvres bien qu'un peu fade. C'est faire comme si de rien n'était, accepter que les choses ne puissent pas être aussi aisées à s'approprier ; cette femme-là se faisant également bien plus compliquée à approcher. Bien plus qu'il ne l'aurait d'abord imaginé. « Maiiiis…parce que tu sais qu’il y a un mais n’est-ce pas ? » Il laisse un 'évidemment' s'échapper d'entre ses lèvres tandis qu'il relève son regard vers la jeune femme, vers cette beauté échouée qu'il aimerait tellement pouvoir choyer ; autre part qu'entre ces murs bien trop fréquentés. Et pourtant, pourtant malgré ce « mais », elle s'approche Daisy, délaissant son verre pour lui accorder toute son attention. Celle qu'il ne loupe pas d'accrocher, celle dont il tient à profiter ; autant que possible, autant de temps qu'elle soit en mesure de lui donner. « Je ne sors pas avec mes clients Andrew, premièrement parce que c’est contre les règles de la maison ! » Et ses mains qui se lèvent, qui viennent lui rappeler où ils se trouvent. Il n'a pas oublié, n'a jamais oublié, rien qu'aux regards qui – parfois, vers eux – se mettent à traîner. Il aimerait pouvoir la traîner, la sortir de cette antre pleine de regards que certains ne savent pas cacher. Il aimerait lui épargner d'être l'objet d'idées sordides. Mais l'idée est là, après tout, il oublie parfois qu'elle est payée pour ça. Un soupire, ce léger rictus qui demeure sur ses lèvres comme pour ne pas trahir cette énième déception. « En réalité ça vient en second, mais... » Et s'il s'était attendu à d'autres mots, ceux-là l'amène à relever la tête. Parce qu'il s'imagine bien des raisons à cette parole, bien des causes qui remettent désormais en question toutes ces réponses négatives qu'elle avait pu lui donner. « Je suis vraiment flattée. » Et ça ne dit rien, ça ne vient pas renseigner cette curiosité qu'il peine à ravaler. Non, Andrew veut toujours tout, tout de suite. Et là, ça le ronge. Ça le ronge tellement profondément qu'il ne parvient pas à entendre la suite, cette proposition qu'elle vient lui faire, cette promesse énoncée en quelques mots déjà sortis par le passé. C'est la main qu'elle dépose le long de son bras qui le ramène à elle plutôt qu'aux idées qu'il se fait, qu'à ces questions qu'il se pose. Parce qu'il est là pour elle, comme à chaque fois. Comme à chaque fois qu'il se risque entre ces murs, au cœur même de cette ambiance-là. Il n'est là que pour elle, que pour rappeler qu'à ses yeux, elle a su y faire. Et rien, rien ne pourrait lui laisser entendre le contraire.

« Alors, c'est quoi, la vraie première raison ? » La question se pose, aussitôt. Elle vient s'ancrer entre eux deux malgré la main d'Andrew qui vient trouver le contact féminin, la douceur de sa paume. Il s'y perd un bref instant, rien que quelques secondes pour ne pas avoir à en abuser. Ça avant de s'en redresser, de retrouver cette posture qui le rend si fier, d'en tourner son regard sur la jeune femme avec qui il ne sait peut-être pas y faire. L'idée lui traverse l'esprit quelques secondes, de longues secondes au cours desquelles un long silence s'installe. Il ose un sourire, il ose le masque de l'indifférence ; que pouvait-il faire d'autre que cela pour s'épargner qu'elle n'échappe à ses bras. Mais cela ne dure qu'un instant. Les mots rattrapent la volonté, dans sa gorge ils s'ancrent de manière si aisée. « J'ai fait quelque-chose qu'il ne fallait pas ? Une petite pause et sa présence qui se rapproche un peu plus d'elle, cette main qui retrouve l'avant-bras de la petite blonde. Il s'y perd, le caresse du bout des doigts, prenant sur lui de ne pas trop en user, de ce contact qu'elle lui accorde qu'à moitié. Ou peut-être que j'en fait pas assez. Si c'est le cas, j'en suis désolé. » Qu'il ose faire entendre, cherchant son regard, cherchant à y lire le moindre indice sur la réponse qu'elle pourrait avoir quant à cela. Mais rien, rien derrière les lueurs colorés qui n'en finissent plus de clignoter. Rien si ce n'est ce sourire qu'elle aime à lui offrir, ce sourire qui lui fait oublier ce qu'il fait là, tout ce qu'il parvient à lui dire. Tout ce qu'il n'a pas honte de faire entendre dès lors qu'elle en est la raison. Le centre même de toute son attention. « Qu'est-ce qui te ferait plaisir, Daisy ? Dis-moi, tout ce que tu souhaites, je peux te l'offrir. » Jouer là-dessus, parce que les femmes aiment être choyer, comblée. Il veut lui prouver qu'il peut aussi l'emmener partout où les choses ne sont pas comme en ces lieux auxquels ils sont, malgré eux – malgré lui en tout cas –, habitués.             
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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie EmptyMer 4 Juil - 5:36


Andrew & Sadie

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Ça le fait sourire et il est mignon quand il sourit. Je l'observe une seconde sous les lumières changeantes du club, c'est un type un peu étrange, pas franchement du même acabit que ceux qui nous entoure et pourtant je ne trouve pas qu'il dénote plus que ça. Rosie disait la dernière fois qu'il avait l'air du genre avocat, médecin ou juste fils de...je sais pas trop de mon côté, c'est vrai qu'il a des manières et que de toute évidence il a de l'éducation, mais j'arrive pas pour autant à vraiment lui inventer une vie et il n'est pas suffisamment bavard pour que j'en sache plus que ça, il ne parle jamais de rien qui soit intime ou privé...c'est bien l'un des seuls d'ailleurs ! La seule chose qui m'étonne en réalité c'est de ne pas le voir squatté dans la zone VIP un peu plus loin, parce que visiblement il a de l'argent, enfin c'est ce que les pourboires qu'il me donne, le genre de vêtements qu'il porte et sa façon de s'exprimer me laisse en tout cas à penser. Peut-être qu'il aime juste être super près de la scène. Un « Évidemment » s'échappe d'entre ses lèvres alors que j'introduis mon mais, celui qu'il connaît déjà, parce que je lui ai déjà servie pas mal de fois pour justifier de ne pas le laisser me raccompagner ou m'emmener dîner ou juste boire un café...mais j'ai des principes et je m'y tiens, ils sont importants pour moi, même si la plupart des filles ici ne les partagent pas, j'ai même entendu dire que certaines offraient de petits extras moyennant quelques billets, autant aller directement bosser au Homewrecker à ce stade. Je lui explique donc un peu maladroitement le pourquoi et je ne ment pas, je n'en rajoute pas non plus, c'est juste la vérité et la raison pour laquelle il doit comprendre que je ne peux guère lui offrir plus que ce que je lui propose en l'instant à savoir ma compagnie et une danse qui pourra éventuellement meubler sa nuit.

Je vais pour attraper mon verre en tout cas c'est que j'ai l'intention de faire lorsqu'il reprend finalement la parole ou plutôt réagit à ce que je viens de lui dire et à la déception que j'ai sans doute provoquée chez lui. « Alors, c'est quoi, la vraie première raison ?  Je me laisse distraire par sa main qui vient effleurer la paume de la mienne avant de s’échapper, avant qu’il ne se redresse et s’écarte un peu. Un vague soupir s’échappe de mes lèvres et je ne comble pas tout de suite le silence entre nous, parce que je n’ai pas le temps de rentrer dans les détails, je suis déjà assise à sa table depuis plus de temps que mon patron ne l’apprécierait et si j’affectionne sa compagnie, elle ne  paiera malheureusement pas mon loyer. J'ai fait quelque-chose qu'il ne fallait pas ? Il se recale près de moi, en lâchant ses mots, retrouve le contact de mon bras et je secoue vivement la tête, il est loin d’avoir fait quoi que ce soit que je puisse lui reprocher au contraire. Ou peut-être que j'en fait pas assez. Si c'est le cas, j'en suis désolé.  Je lui adresse un sourire amusé, je ne sais pas où il va chercher ça, je suis loin de me plaindre, il me traite toujours avec beaucoup d’égard, certainement bien plus que j’en mérite honnêtement, en tout cas en ces lieux. – Non, non pas du tout voyons ! Il a cette drôle de façon de me regarder, comme si j'étais je ne sais pas la seule nana dans cette pièce alors que plus d'une dizaine se trimballe à moitié nue tout autour, c'est perturbant je dois bien l'admettre. Qu'est-ce qui te ferait plaisir, Daisy ? Dis-moi, tout ce que tu souhaites, je peux te l'offrir. C'est une exclamation qui sort de ma bouche plutôt que des mots, il est vraiment trop mignon et si je ne suis pas contre recevoir des cadeaux, après tout qui de censé le serait ? Je ne me vois pas vraiment lui demander quoi que ce soit si ce n'est de continuer à me faire travailler. - La première raison c'est que c'est avant toute chose ma règle à moi avant d'être celle de mon patron, je ne m'implique pas avec mes clients, je tiens à faire la part des choses entre mon travail et ma vie privée parce que c'est beaucoup trop compliqué à gérer et que soyons honnêtes, je risquerais de devoir refaire ma clientèle bien trop souvent... je me mets à rire pour faire passer tout ça, ce n'est pas évident de l'éconduire sans vexé son égo et risqué qu'il ne revienne pas où qu'il jette son dévolue sur une de mes collègues, ce qui très franchement me ferait vraiment chier, d'autant plus si ça tombait sur Joleen. Ça n'a rien à voir avec toi je t'assure, tu n'as rien fait qui puisse te valoir un quelconque reproche... je lui adresse un énième sourire affectueux avant de jeter un coup d’œil autour de nous et de me pencher pour lui souffler à l’oreille sur un ton plus secret : Tu es au contraire un de ceux que je préfère, mais ne le dis à personne ! Pas  que ce soit vraiment nécessaire au vu du bruit environnant, mais c’est plus pour appuyer le propos et le faire sourire. Tu n’as pas à m’offrir quoi que ce soit, voyons…je secoue ma main dans le vide avec légèreté.  Contente toi de continuer à me faire danser. C’est après tout la raison pour laquelle tu viens ici ! Et la raison pour laquelle je suis payée et qui me poussera très bientôt à devoir l'abandonner au spectacle qui se joue sur scène, car si je ne me remets pas vite au travail, je risque de bien le sentir passer sur ma recette de fin de soirée. Je me redresse et remonte un peu mes jambes sur la banquette afin de m'y redresser un peu pour venir, dans mes sous-vêtements, me coller littéralement à lui. Et je suis toujours ravie de danser pour toi tu sais » Je me fais un peu plus aguicheuse parce que clairement je ne veux pas laisser cette conversation finir sur une mauvaise note, c'est pas très bon pour le business et puis si je peux rentabiliser mon temps avec lui plutôt qu'un autre alors je ne vais franchement pas me priver de sa compagnie.


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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie EmptyLun 16 Juil - 21:56



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Elle a cet air surpris qui lui arrache un maigre sourire, quelque-chose de léger qui s'estompe néanmoins dans la foulée. Parce qu'il veut comprendre, entendre. Parce qu'il veut savoir quel obstacle s'est glissé sur son chemin, la laissant si loin et pourtant bien à portée de main. Un soupire d'entre ses lèvres vient flirter avec l'air lourd de la pièce qui continue de changer, derrière les lueurs colorées bien aisément se cacher. Il n'est d'ombre qu'à la lisière de leur table et pourtant, pourtant l'espace d'un instant, il en oublie les autres et l'ambiance qui s'étend. « La première raison c'est que c'est avant toute chose ma règle à moi avant d'être celle de mon patron, je ne m'implique pas avec mes clients, je tiens à faire la part des choses entre mon travail et ma vie privée parce que c'est beaucoup trop compliqué à gérer et que soyons honnêtes, je risquerais de devoir refaire ma clientèle bien trop souvent... » Son regard aurait tenu si les choses n'avaient pas été celles-ci. La vérité frappe, vient de claquer contre sa conscience à peine relevée de cet énième refus affronté. Il n'est qu'une part de son travail, qu'une partie parmi tant d'autres. Il a l'ego qui en réclame, la fierté qui crie vengeance ; ou revanche. « Ça n'a rien à voir avec toi je t'assure, tu n'as rien fait qui puisse te valoir un quelconque reproche... A cela, elle ose un sourire, quelque-chose de tendre qui s'impose à lui avant qu'elle ne vienne s'approcher, avant qu'elle n'ose revenir pleinement à ses côtés. Tu es au contraire un de ceux que je préfère, mais ne le dis à personne ! » Cette fois, le rictus vient de lui-même, s'imposant à la jeune femme dont les propos ont le don de l'éveillé un peu plus qu'il ne l'était. C'est lui rappeler qu'elle a su le remarquer, lui, lui dont le regard s'est différé des autres qui viennent également la regarder. C'est en tout cas ce qu'il vient à penser, gonflant de nouveau cet ego dont il peut être doté. « Tu n’as pas à m’offrir quoi que ce soit, voyons… Contente toi de continuer à me faire danser. C’est après tout la raison pour laquelle tu viens ici ! » La première raison pour laquelle il est venu, la première raison pour laquelle il s'est risqué ici plutôt que dans les locaux de James. Il a ce bref sourire qui s'installe, ce bref sourire qui en dit long sur ce qu'il pense. Elle vise dans le mile, comme souvent, comme toujours lorsqu'il se risque à se présenter à elle à la fin de ces longs jours. Et s'il se serait contenté de ces dires-là, Daisy y met un peu plus de cœur encore à lui faire entendre raison. Parce qu'elle s'en redresse un peu, s'en approche davantage jusqu'à lui offrir sa peau. Il trésaille, Andrew, contemple avec encore une certaine prudence. « Et je suis toujours ravie de danser pour toi tu sais. »

Chose qu'elle vient argumenter par sa proximité, des paroles auxquelles il se risque à croire à la manière dont son sourire se gonfle quand ils se croisent du regard. C'est ce qu'il veut retenir, la seule chose sur laquelle il aimerait se perdre en cet instant. Rien que cela, mais il a l'esprit plus compliqué que son cœur. Il a l'esprit réfléchie, à l’affût, réclamant toujours plus que ce qu'il ne peut comprendre, bien plus que ce qu'il ne peut savoir. C'est aussi ce pourquoi il met quelques secondes avant de s'animer, d'oser déposer l'une de ses mains sur l'une de ses cuisses. Simple contact mais bien assez parlant pour celui dont les yeux se lèvent sur ses traits plutôt que sur son corps ; non pas qu'il n'y soit pas intéressé, Andrew ne reste finalement qu'un homme, mais il a les habitudes vivaces et la galanterie tenace. « Je suis ravi que tu le fasses pour moi. » Qu'il vient faire glisser jusqu'à son oreille, son souffle s'éternisant légèrement contre son cou. L'envie de l'avoir un peu plus près à défaut de n'être que cette partie de son travail, à défaut de ne pouvoir s'offrir davantage sa présence, en d'autres circonstances. Pour l'instant. Pour l'instant seulement, parce qu'il a l'espoir tout aussi infatigable. « Et j'aimerai parfois être le seul à y avoir le droit. » Il ose, fait entendre cette légère pointe de jalousie quant au regard des autres. Il aime à tout posséder, à tout détenir à partir du moment où ça lui plaît. Et tout ne doit dépendre que de lui, rien n'a d'importance si ce n'est ses envies. Ça fonctionne ainsi, dans son esprit. Chose qu'il tait néanmoins, Andrew n’insiste pas, comme par peur qu'elle ne lui échappe déjà. « De quoi as-tu peur concernant ma présence en-dehors de ton travail ? » Lui qui s'était promit de se taire ne le fait pourtant pas. C'est promettre des choses et ne rien tenir ensuite. « Tu n'aimerais pas seulement un peu plus, parfois ? Petite pause tandis qu'il ne lui offre pas forcement l'occasion de se défaire de sa position actuelle. Non, il veut contrôler cet instant, rien que cet instant. Si je disparais de cette vie-là, tu m'accepterais dans l'autre ? » Un doux sourire avant que ses mains ne viennent fouiller dans sa poche, avant qu'elles n'en reviennent avec quelques billets aux sommes incalculables. Qu'importe, qu'ils soient ainsi ou matérialisés en d'autres objets, il lui aurait tout de même donné.              
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Sadie Carrigan

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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie EmptyVen 27 Juil - 2:01


Andrew & Sadie

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Je ne peux pas ignorer cette énergie qui se dégage de lui à mesure que je lui tends des explications dont je ne pensais pas qu'il avait besoin, mais c'est pourtant le cas et à en croire sa gestuelle il ne l'apprécie pas plus que ça. Est-ce que ça me surprend ? Oui et non. Je me doute pertinemment que ce n'est pas vraiment ce qu'il avait envie d'entendre, sinon il ne serait pas là en train d'essayer d'obtenir de moi ce que je lui ai déjà refusé à plusieurs reprises, mais je ne sais pas, peut-être que j'avais imaginé que comme les autres fois il ne réagirait pas vraiment ou à défaut qu'il ferait comme les autres, hausser une épaule et aller voir ailleurs si une autre ne dirait pas oui. Nan en fait je dis ça, mais je ne l'imagine pas vraiment faire ça, j'ignore pourquoi je ne le connais pas après tout, mais j'ai confiance en mon instinct, il ne me fait pas souvent défaut et jusqu'ici il va plutôt dans le sens de ce type. C'est peut-être la raison pour laquelle j'essaye tout de même de me rattraper un peu aux branches, de lui tirer un sourire et de regonfler un peu son égo masculin, qui comme tous les autres, ne doit pas particulièrement bien supporté le rejet. Finalement, je lui tire le sourire que je cherchais à faire apparaître sur son visage partiellement éclairé de lumières ajourées et le réplique sur mes lèvres avant de me redresser pour venir me coller à lui, parce que malgré tout ce n'est pas ma conversation plus que limités dans ces lieux qu'il est venu trouver au beau milieu de la nuit, je le sais, c'est mon quotidien, donner à ces messieurs juste de quoi briser un peu leur solitude, quelque chose d'un peu moins ordinaire que ce à quoi ils sont habitués et pour la plupart ne leur suffise plus vraiment. La proximité que je lui impose sans mal m'éloigne un peu de l'environnement dans lequel nous nous trouvons et même s'il est bien difficile de l'oublier, je le laisse se jouer en fond alors qu'Andrew vient déposer sa main sur ma cuisse avant de venir murmurer à mon oreille. Je suis ravi que tu le fasses pour moi. Son souffle qui se perd dans mon cou me magnétise un instant et je viens appuyer mon équilibre vacillant en déposant ma main sur sa nuque. Et j'aimerai parfois être le seul à y avoir le droit. Ca me fait sourire et je le lui adresse en secouant légèrement mes boucles blondes qui retombent lourdement sur ma poitrine partiellement dévoilée. - Je suis sûre que tu te lasserais de moi bien trop vite si tu m'avais pour toi tout seul. Je laisse volontairement glisser ma main le long de son cou puis sur son torse avant de redescendre légèrement mes jambes sur la banquette, gardant cependant une contiguïté toute particulière, mon corps toujours appuyé contre le sien. On désire toujours plus ce qu'on ne peut pas avoir...Et je sais de quoi je parle, il ne serait pas le premier a brûlé pour Daisy, mais à s'éteindre lorsque je redeviens Sadie... Ma main se fige finalement contre lui, sourire en coin, je ne devrais déjà plus être là, je risque de me faire taper sur les doigts si je continue à trop m'éterniser je le sais et malgré ça je suis toujours là.


- De quoi as-tu peur concernant ma présence en-dehors de ton travail. S’il y a bien quelque chose qu’on ne peut pas lui enlever c’est le fait d’être tenace et de ne visiblement pas s’arrêter à quelques oppositions. Tu n'aimerais pas seulement un peu plus, parfois ? Je ne sais pas. Si bien sûr j'aimerais pouvoir avoir moi aussi une vie privée qui ne soit pas abîmée par la façon dont j'alimente mes nuits, une vie privée qui ne soit pas de l'ordre de l'illusion comme celle que j'alimente soir après soir, mais jusqu'ici ça n'avais jamais fonctionné et comme à peu près toutes les personnes qui étaient passés dans ma vie, ils avaient tous finit par partir...et c'est aussi pour ça que je ne voulais généralement pas laisser qui que ce soit me jeter de la poudre aux yeux. Je glisse une mèche de mes cheveux derrières mon oreille, la conversation prend un tournant qui me fait marcher en dehors de ma zone de confort et de toutes ces limites que je mets entre moi et mes clients. - C'est pas question d'avoir peur, c'est...je marque une pause, juste un instant. Que je fais ça depuis longtemps et je sais faire la différence entre l'illusion...mon bras se balance au même titre que mon regard dans la pièce et l'atmosphère qui nous entoure. et la réalité. Pour ne pas dire que je sais que c'est la strip-teaseuse qui l'intéresse, ce personnage qui au fond n'existe qu'entre ces murs.

- Si je disparais de cette vie-là, tu m'accepterais dans l'autre ? Cette fois je peux parfaitement affirmer que je suis surprise, ça doit sans doute pouvoir se lire sur mon visage, je ne suis pas franchement très doué pour cacher mes sentiments de toute façon, trop expressive pour mentir comme ma mère me la répéter mille fois. Je baisse les yeux pour la première fois depuis le début de notre échange et je sens le rouge monté un peu à mes joues, il a l'air sérieux et je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il se donne tout de même bien plus de mal que n'importe quel autre et j'ai beau avoir des principes et des grandes idées bien appuyés, je suis aussi sentimentale et fleur bleue et il a ce côté romanesque qui évidemment m'emporte un peu. C'est sans doute pourquoi je ne répond pas de suite, j'ai envie de savoir si il pense vraiment ce qu'il dit et si c'est le cas, je ne sais pas...peut-être? Mes questions ne trouvent pas leurs réponses, mais elles s'effacent rapidement lorsqu'il se remet à bouger et sort de sa poche une liasse de billets pour les déposes sur la table...l'instant vient de se fissurer en un battement. Mon corps vient à se reculer un peu, de façon purement mécanique et préservatrice et je ne quitte pas des yeux cet argent qui clairement est plus que ce que je pourrais espérer faire en une nuit entière. Peut-être que je devrais juste le prendre, mais je me sens trop offensée pour ça, alors mon regard vient chercher le sien, essayant de garder un air détaché et plaisant. - Est-ce que c'est mon temps ou moi que tu cherches à acheter avec ça ? » Parce que ce sont deux choses parfaitement différentes.


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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie EmptyDim 12 Aoû - 15:25



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EXORDIUM.
Il s'essaie à trouver les mots, à trouver les phrases qui pourraient changer la donne ; tout changer en soit, et pourquoi ? Si elle savait ce qu'il porte d'ordinaire au doigt, le lourd passé qu'il traîne derrière lui et qui oublie assez aisément en sa compagnie. Pas un soupire ne vient franchir la barrière de ses lèvres cette fois, rien si ce n'est de l'attention, de la patience quant à la belle qui s'efforce de lui faire entendre que les choses ne sont pas forcément aussi simples qu'elles n'y paraissent. Dieu qu'il aimerait l'entendre, cette vérité. Dieu qu'il voudrait que tout lui soit – comme toujours – bien à portée. Aussi, il s'accroche à la jeune femme avant autant de détermination – et de tendresse – qu'il soit en mesure d'user ; un contact doux, semblable à la caresse des linges à peine lavés, au parfum encore bien ancré. Il pourrait s'en enivrer, s'y perdre au fur et à mesure qu'elle semble s'approcher, un peu plus se coller ; ou peut-être son esprit lui joue des tours. Parce que sa dernière question, l'ultime qu'il puisse poser vient se perdre dans l'espace qui leur appartient, ce petit bout de terrain que personne ne pourrait défaire. Les traits féminins qui s'abaissent, qui se perdent dans les ombres de leur deux corps si proche et pourtant si loin. Il a craint que ce moment vienne à s'éteindre, il craint que son temps ne soit écoulé, déposant alors sur la table une petite liasse de billet. Oui, il ose. Il ose parce que les lois, ici et ce soir, sont encore celles-ci. Il joue le jeu, se souvient de la distinction qu'elle aime à faire entre sa vie et son travail ; ils n'en sont encore qu'à se rencontrer au sein de ce dernier. Andrew doit s'adapter, suivre les règles qu'il connaît malgré sa classe, son image, tout ce qui n'appartient qu'à l'extérieur de ces murs. Et s'il pensait pouvoir y gagner, il en reste surprit quand il sent la petite blonde s'en reculer, défaire la proximité. Il fronce les sourcils, s'essaie à calmer le semblant de calme qu'il aime à faire prôner ; lui qui devient un autre une fois le pas de porte franchie. Elle a cette neutralité qui revient se perdre sur ses traits, cette distance qu'il pensait pouvoir défaire. Andrew en soupire presque, laissant son dos rejoindre le confort de la banquette sur laquelle ils se sont échoués. Il cherche de nouveau ses mots, ses phrases, une explication à ce geste malgré la dernière question qui, pour réponse, n'en amène qu'une autre. « Est-ce que c'est mon temps ou moi que tu cherches à acheter avec ça ? » Il ose un sourire peiné, quelque-chose de presque vexé. Ne le connaît-elle finalement pas assez ? Et c'est possible, en soit. Personne ne peut entrer dans sa tête, se faire une idée de ce qu'il peut imaginer, de la manière dont les choses en lui se sont installées ; cette fascination qu'il porte à son égard depuis qu'ils se sont plus ou moins appropriés. La Belle est parvenue à l'attraper de son filet.

« Ton temps, Daisy. Une réponse un peu froide, sortie de nul part après quelques secondes de réflexion. Il n'a pas trop d'idée concernant la manière d’enchaîner, de se faire plus honnête encore concernant ce qui est en train de se passer. Ton temps, parce qu'on est encore ici, que d'autres te veulent sûrement et que, tu l'as dit toi-même, je n'y peux rien. » Un peu direct, un peu salaud mais la vérité, elle a été celle qui l'a d'abord énoncée. Pourtant, il s'en redresse, Andrew. Il s'en redresse avant de venir s'en saisir de ce qu'il vient de laisser, l'amenant directement dans l'une de ses paumes à elle dont il vient de s'emparer ; d'un geste néanmoins tendre, assez doux, le paradoxe à la manière dont sa voix s'est imposée. « J'imagine qu'avec ça, on ne viendra pas te souffler dans les bronches parce que tu restes là. Si ? » Il demande, s'en approche un peu plus, venant défaire la distance qu'elle est venue réinstaller ; bordel qu'il aimerait s'en débarrasser de ces centimètres qui se sont instaurés. « A défaut de pouvoir faire plus, je fais comme je peux actuellement. Gardes en autant que tu peux, fais en ce que tu veux, offre toi quelque-chose qui te plaît, porte le la prochaine fois que je vois à quel point mes cadeaux sont beaux sur toi, tu veux ? » De l'arrogance, il s'essaie à la faire sourire, à lui faire retrouver cette splendeur qu'il aime à faire naître chez elle ; lui et pas un autre, égocentrique au possible. N'est-ce pas ce qui plaît aux dames, désormais ? « Et ça te laisse du temps pour réfléchir à ma proposition, qu'en dis-tu ? » Il ose, relance la machine, sa main qui vient chercher l'une des siennes, son souffle qui se fait un peu plus proche ; pas autant qu'il pourrait le souhaiter mais tout de même.               
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Sadie Carrigan

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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie EmptyLun 13 Aoû - 5:24


Andrew & Sadie

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Ma question semble le froisser et pourtant elle est légitime il me semble, c'est bien trop souvent comme cela que ça marche dans ce monde qui est le mien, ils sont bien nombreux ceux qui ne voient aucune différence entre ces deux choses qui pourtant n'ont rien à voir l'une avec l'autre. La réponse ne se fait pas vraiment attendre comme s'il cherchait à laver l'affront que je venais de lui faire un peu malgré moi avant que je ne puisse réellement me faire de fausses idées à son sujet. L'élan est un peu froid et me renfrogne un peu je dois bien le reconnaître, peut-être parce qu'il ne m'a jamais parlé sur ce ton ou peut-être parce que ça me donne l'impression d'être idiote. L'un ou l'autre n'est de toute façon pas très appréciable, comment disait mon oncle déjà ? Ah oui entre la peste et le choléra... « Ton temps, parce qu'on est encore ici, que d'autres te veulent sûrement et que, tu l'as dit toi-même, je n'y peux rien. » Bon d'accord il n'a pas entièrement tort dans sa démarche, elle découle de ce que je lui ai dit, de ce qu'il sait et fait partie du jeu, je ne devrais pas vraiment me sentir offensé après tout c'est pour ces bouts de papier que je fais tout ça et il serait bon que je garde ça à l'esprit. Ce n'est pas évident d'être une sentimentale en quête d'attention et de travailler dans un milieu ou c'est ce qu'on vous demande de vendre et que celle que vous recevez n'est qu'une vague version illusoire. Je le sais, je ne suis pas aussi naïve que ça heureusement et pourtant il m'arrive encore de m'y laisser prendre sans trop savoir pourquoi. J'ouvre la bouche pour dire quelque chose, quoi je ne sais pas, mais l'intention est là. Pourtant, je me ravise avant que le son ne s'échappe de mes lèvres et c'est ce moment qu'il choisit pour récupérer la liasse bien trop épaisse pour ce que je pourrais seulement lui donner et vient la coller dans le creux de ma main qu'il est venu récupérer avec une délicatesse retrouvée que je lui connais mieux que la froideur dont apparemment il sait aussi faire preuve.

Nan c'est certain que vu le poids des billets que je tiens entre mes doigts, la direction ne pourra pas vraiment chipoter de me voir lui laisser l'exclusivité de ma compagnie, il doit sans doute y avoir assez pour plus de danses privées qu'il ne saurait en apprécié en une soirée. « C'est beaucoup trop Andrew. Ce n'est pas question de ne pas être reconnaissante pour la motivation qu'il démontre à être avec moi, loin de là, ce n'est pas non plus par manque d'intérêt de ma part de continuer à partager sa nuit, mais je me sens un peu tiraillé par le fait de profiter de lui de cette façon. Pourtant, ma main se referme sur cet argent que je ne refuse finalement pas surtout pas lorsqu'il se rapproche de moi pour emporter mon attention au gré des mots qu'ils me soufflent et que j'entends comme emplie de bonnes intentions. Un sourire flatté et innocent vient retrouver une place sur les traits de mon visage et je lui adresse un regard faussement réprobateur, car il ne pourrait pas véritablement l'être devant autant de touchantes manoeuvres. Je finis par quitter son regard aussi proche qu'ils puissent se trouver du mien et vient glisser la liasse dans mon soutien-gorge de ma main libre. Lorsque c'est chose faite je me lève, sa main toujours dans la mienne et vient me pencher à son oreille. On dirait que tu viens de t'offrir le reste de mon shift, le moins que je puisse faire c'est d'au moins t'en donner pour ton argent ! Vient. » Je l'attire à ma suite sans vraiment lui laisser le choix et nous éloigne de la table sur laquelle j'ai finalement abandonné mon verre. Je l'entraîne au-delà de la zone réservée aux clients VIP aka friqués au possible et vient glisser deux mots à l'armoire à glace qui trône à l'entrée du couloir qui mène vers les espaces privés. « On va en avoir pour un moment ! Je lui adresse un clin d'oeil en ponctuation et il m'indique d'un geste de la main l'alcôve numéro quatre.

Les pièces qui sont réservées aux danses privées sont petites, j'imagine qu'elles se veulent intimiste et elles le sont parfaitement, surtout sous cette lumière rougeâtre tamisée, partiellement ouvertes, elles permettent aussi d'offrir aux danseuses une sécurité supplémentaire ce qui en soit n'est pas du luxe au vu du comportement de certains clients. Alors, qu'il vient s'asseoir sur la banquette cette fois bien plus confortable et bien plus large que la précédente je me demande si je ne devrait pas aller me changer, mais je me dis bien vite qu'il n'aurait probablement pas grand-chose à faire de ce que je porte étant donné que je m'apprête à en enlever une bonne partie. « J'ai pas besoin de te rappeler les règles ? Je lui adresse un sourire malicieux, il les connaît à force et n'a de toute façon jamais ne serait ce qu'esquisser un geste déplacés envers moi. Alors, même si je suis censé les énoncer sans exception, j'en fais pourtant une en l'instant. Je lance la musique, elle n'est pas trop forte et nous permet de pouvoir parler, bon je ne suis pas sûr que ce soit ce qui l'intéresse le plus là tout de suite, mais avec lui je ne sais jamais vraiment trop à quoi m'attendre et cette nuit en est la preuve. Je m'avance vers lui à une allure plus que mesurée, sourire espiègle et regard aguichant, je m'applique à faire en sorte qu'il oublie ce qui semble l'avoir contrarié un peu plus tôt. Mes mains remontent sur ma nuque coude vers le haut et je ferme mes yeux un instant, juste pour ressentir la musique, embrasser le rythme qui vient se perdre contre ses murs et j'ondule mon corps, debout, là juste devant lui. Mes yeux se réouvrent et je laisse mes bras venir se perdre au-dessus de moi dans une balance lascive alors que mes hanches elles, serpentent, dessinent des cercles imparfaits, mais harmonieux sous ses yeux qui ne semblent pas vouloir me quitter. C'est flatteur, c'est une sensation que j'aime, celle d'être le centre de l'univers juste pour quelques minutes, d'être celle qui anime et fait brûler une flamme vacillante et intense dans leurs regards et le temps d'une chanson je suis juste spéciale.

Je m'avance un peu plus encore et vient glisser l'une de mes jambes entre les siennes avant de m'y arrêter pour cette fois-ci et sans m'interrompre dans mes ondulations venir me défaire du voilage transparent qui recouvre partiellement mon soutien gorge, en tirant lentement sur les cordons qui le nouent. Je laisse le vêtement descendre sur mes épaules puis rejoindre le sol avant de glisser un de mes genoux sur la banquette, puis l'autre et me hisse au-dessus de lui, mes mains sur sa nuque et ma poitrine....et bien on imagine bien où cette dernière se trouve. Je me penche un peu plus et vient me rapprocher de son oreille. « T'abandonnerais vraiment tout ça...Je marque une courte pause, laisse mon corps serpenté contre lui. Juste pour un rendez-vous avec moi qui pourrais ne rien donner ? » Je ne sais pas pourquoi maintenant, ni pourquoi tout court, mais la question m'échappe parce qu'elle ne cesse finalement de trottiner dans mon esprit et peut-être qu'au final c'est exactement le moment, il n'y a pas plus vulnérable et honnête qu'un homme qui n'a pas le loisir de penser avec son cerveau.



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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie EmptyMer 22 Aoû - 17:32



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« On dirait que tu viens de t'offrir le reste de mon shift, le moins que je puisse faire c'est d'au moins t'en donner pour ton argent ! Viens. » Il fronce un peu les sourcils, étonné de sentir sa main tirer un peu, étonné de la voir réclamer un peu plus son attention ; un peu plus intimement, en tout cas. Parce qu'ils ne sont pas toujours aller jusque-là, parce qu'elle continuait d'instaurer ces barrières qu'il peine trop souvent à franchir. Mais ces mots ont cet impact réconfortant, cet impact qui se fait même encourageant. Alors il la suit, Andrew. Il ne fait que cela, suivant ses pas jusqu'aux couloirs que beaucoup n'atteignent pas. Jamais. « On va en avoir pour un moment ! » Il ose un maigre sourire à ces mots, un sourire à la manière dont elle se fait sincère, directe. Un sourire parce qu'il s'imagine déjà la façon dont tout pourrait se passer, un peu paumé en vérité ; Andrew fait l'assuré quand, en cet instant, il sent le contrôle de cette soirée lui échapper. Il a été trop loin et s'était dit que ça ne passerait pas, loin de songer au fait que, parfois, elle ne résisterait pas. Tout comme lui, finalement, rejoignant la pièce indiquée après quelques nouveaux pas. Il n'a de cesse de guetter, de contempler, admirer celle qui a su pratiquement l’envoûter. Dieu qu'il aurait pu y rester des heures à ne serait-ce que l'imaginer danser quand, dans les couloirs de l’hôpital, le calme s'était imposé. « J'ai pas besoin de te rappeler les règles ? » Un petit geste de la tête quand elle en revient à lui, quand elle l'invite à prendre place sur la banquette en face de lui. Il ne se fait pas prier, prenant place face à elle avec ce regard aussi avide qu'il n'avait pu l'être les fois passées. Après tout, elle sait y faire ; lui le sait comme bon nombre d'autres hommes encore. Petite pointe de jalousie qui parcoure ses veines en y songeant, les mains qui aimeraient se faire un peu plus possessive maintenant que les coups d’œil sont limités, maintenant qu'ils s'offrent un minimum d'intimité. Mais il se tient à carreaux, Andrew. Il tient bon parce qu'il l'a toujours fait, par respect pour celle qui sait néanmoins garder son attention. Parce qu'elle s'avance, la jeune femme. Elle s'élance vers lui, lentement, assez pour qu'il puisse tout apprécier, le moindre de ses actes astucieusement interprété ; ça jusqu'à parvenir à sa hauteur, jambe de part et d'autre des siennes, le voilage de sa poitrine défait, la Belle parvenant à faire s'alarmer son cœur. Et elle insiste, le regard du médecin ne parvenant pas à s'en défaire. Et elle insiste, s'appropriant toute son âme en quelques secondes à peine. Il s'en laisse bercer, davantage quand elle se risque à pleinement le surmonter. La poitrine à portée du moindre baiser, le souffle un peu plus court qu'à l'accoutumé. « T'abandonnerais vraiment tout ça... Juste pour un rendez-vous avec moi qui pourrais ne rien donner ? » Toujours animée, la belle laisse ces mots lui échapper, se perdre jusqu'à son oreille. Il en trésaille, Andrew. Il en trésaille à la manière dont elle se met à jouer.

C'est ce qui le perd pourtant, lentement. Il s'en rend compte, sait l'effet qu'elle peut avoir sur sa personne depuis qu'il s'est risqué jusqu'à elle, depuis qu'il s'est mit en tête de la couvrir de tout ce qu'il devrait peut-être taire pour faire perdurer les ruines de son mariage de plus en plus frêles. Mais cette idée lui échappe aussi simplement qu'elle s'est imposée, l'attention vers elle complètement tournée. Il n'a de regard que pour ce qu'elle représente, l'inatteignable en cet instant pourtant bien trop proche. Il voudrait oser, se perdre contre elle rien que pour se l'approprier autant qu'il en a stupidement rêvé mais il s'abstient, il s'abstient encore celui qui s'essaie à ne pas craquer. « Peut-être, oui. » Qu'il vient faire entendre, en un murmure à peine audible mais bien assez conséquent. Il n'en perd pas une seconde de cette vue, la Belle aidée par la manière dont elle parvient à évincer celui qu'il fut avec qu'entre ses filets il ne s'échoue. « Qui te dit que ça pourrait ne rien donner ? Une petite pause, l'envie de s'approcher qui se fait bien plus forte que cette retenue qu'il parvenait à faire triompher. Il ose s'approcher, seulement s'approcher, les mains contre les bords de la banquette bien serrées ; la lutte à ses instincts ne l'a jamais autant dérangé. Je n'ai pas pour habitude de laisser ce que je veux m'échapper, tu sais. » Qu'il soupire, arrogant, sûr de lui ; bien trop sûr pour cette fois, convaincu finalement qu'il pourrait avoir plus que ça, rêvant d'idylle comme un adolescent n'y ayant jamais eu le droit.                
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Sadie Carrigan

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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie EmptyVen 24 Aoû - 3:26


Andrew & Sadie

Is this desire


La réponse n'est pas aussi solide que je l'aurais cru, lui qui n'avait pas pour habitude de s'adonner à des peut-être, lui qui ne laissait pas une réponse négative ou manquant d'assurance devenir une finalité venait juste de faire ce qui ressemblait à un pas en arrière devant celui qui pour moi en était un vers lui. Je ne m'en froisse pas vraiment, ça ne fait qu'accentuer le jeu qu'il a lui-même choisi de jouer et me donne peut-être au final le rôle qu'il recherche, qu'ils recherchent tous, celui du fantasme inaccessible, celui qu'ils peuvent toucher du bout des doigts, mais jamais posséder. Je me redresse, arque mon dos en arrière, laissant mes hanches ondoyer au-dessus de lui, mon regard ne rencontre pas le sien de façon trop prolongé, c'est quelque chose que je tends à éviter lorsque je danse dans une proximité qui ne laisse place à aucun dérapage, je ne saurais pas vraiment dire pourquoi, mais je trouve que ça y apporte une dimension plus personnelle et intime tout ce que je m'applique à éviter, clairement plus pour moi que pour eux. « Qui te dit que ça pourrait ne rien donner ? Un sourire marqué de retenue vient s'étendre sur mes lèvres alors que je me redresse et vient appuyer mes mains dans son cou, les laissant glisser au rythme de la musique le long de son torse, sur le tissu de sa chemise probablement hors de prix. Sa question flotte un instant dans mon esprit qui bien évidemment ne peut s'empêcher de tourner. Et la réponse est longue…L'expérience ? La connaissance du milieu ? Le fait qu'il soit de ceux à justement se rendre dans ce genre de club ? J'imagine que ça peut sembler ironique dans la mesure où j'y travaille, mais rien ne me dit que demain ce ne sera pas auprès d'une autre danseuse qu'il ira perdre ses compliments et son attention, peut-être que c'était même déjà le cas hier pour ce que j'en sais.

Mes mains remontent cette fois-ci le long de ma taille, paumes ouvertes, traçant un chemin sinueux et terriblement lent jusqu'à ma poitrine. L'une d'elle s'y arrête un instant, tandis que l'autre vient se perdre dans la cascade blonde de mes cheveux puis dans ma nuque. Je n'ai pas pour habitude de laisser ce que je veux m'échapper, tu sais. Il s'est rapproché, juste un peu et sans précipitation, mais je le remarque sans peine. Mon autre main descend sur mon ventre alors que le haut de mon corps trace des boucles invisibles au rythme appuyé de mes hanches qui reposent sur lui. Le coin de mes lèvres s'étend alors que finalement je viens à trouver son regard et approche mon visage désespérément près du sien, provoquant ouvertement sa contenance et le contrôle qu'il s'impose. Je charge volontairement l'atmosphère, c'est ce qui fait à mon sens une danse réussie, ce n'est pas juste une question physique, c'est avant tout une question d'amener le désir à son paroxysme, c'est la raison pour laquelle ils reviennent encore et encore. Je dévie légèrement vers son oreille, mes lèvres venant frôlées la ligne de sa mâchoire où elles s'arrêtent. - Pour l'instant je suis entièrement à toi... Je me recule et vient poser mes mains sur les siennes, qui longent la banquette, puis les emmènes avec moi, les fait remonter le long de mes cuisses, sur mon ventre qui s'anime avant de les laisser envelopper ma poitrine. L'attraction se fait plus intense, la tension grimpe d'un cran et je me laisse un peu dépassé par la situation. Je viens donc replacer ses mains sur l'assise de la banquette, accrochant un sourire masquant cet incartade et y prend appuis pour me relever et me remettre à danser. Je lui tourne le dos un instant, lève les yeux au ciel en me demandant ce qui ne va pas chez moi et me recale sur ma routine préparé et théoriquement chronométré.

Mes courbes continuent de se dévoilée et je me concentre sur les pulsions de la musique, les laissent me guider alors que je finis par me débarrasser lascivement de mon soutien-gorge. Je me surprends à ne pas trop observer les réactions qui peuvent émaner de lui alors que je continue mon show tantôt droite, tantôt cambré, ne laissant guère de répit à son imagination. Je finis par revenir près de lui et vient me pencher au-dessus de lui, remontant lentement le long de son torse jusqu'à son visage, avant de me tourner pour m'asseoir sur ses genoux, me renversant en arrière pour venir poser ma tête dans le creux de son cou et m'activer contre lui. Je tourne légèrement mon visage dans sa direction, ne distinguant qu'une partie de son profil. - Tu dis que je suis ce que tu veux, mais tu réalises que tu ne peux avoir cette facette de moi qu'ici... Je ne m'arrête pas, c'est une situation un peu étrange pour avoir une conversation, mais ce n'est pas forcément ce qui semble le stopper alors j'en fais de même. Qu'est-ce qui te dit que je te plairais une fois habillée et sortie du fantasme que tu t'es fait ? Je remonte ma main dans sa nuque où je m'accroche alors que je remonte lentement contre lui avant de redescendre dans un mouvement répétitif contrôlé. Parce que si ce que « tu veux », c'est juste ce qui te reste interdit entre ses murs alors j'ai bien peur de devoir te décevoir. »


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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie EmptyMar 4 Sep - 20:29



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EXORDIUM.
Elle sait comment mener, elle a toujours su l'emmener où elle le souhaitait ; et elle s'affaire encore à le perdre, dans ses filets l'emprisonner. A Andrew de se laisser piéger, de suivre le chemin qu'elle vient imposer. Il se perd dessus, suit les pas qu'elle trace au sol, matérialisés en une danse dont il ne se défait pas, une danse qui parvient aisément à le déstabiliser plus que les autres fois. L'air est lourd, saturé. L'air est pesant sur ses poumons qui n'en peuvent plus de respirer. Dieu qu'il aimerait pouvoir respirer, respirer sans trop en imaginer à la manière dont elle continue de bouger sous ses yeux hypnotisés, sous ce regard qui se baisse quand elle vient à s'approcher. Son souffle contre ses lèvres à peine entrouvertes, cherchant au mieux un peu d'air pour l'esprit et sa perte. Que les images sont tentantes. Que cette bataille qu'il vient de perdre à son image est dégradante. Et pourtant. Pourtant il reste, les traits qui en réclament, son cœur qui essaie d'y résister tout autant que son âme. « Pour l'instant je suis entièrement à toi... » Et elle lui échapperait presque, venant défaire ses lèvres du trait de sa mâchoire. Il en trésaille, Andrew, laissant ses mains lui appartenir au moment où elle s'en empare, traçant du bout des doigts les courbes de ses cuisses, de ses hanches jusqu'à la naissance de ses seins. Un frisson, quelque-chose d'instinctif tandis qu'il y perd ses paumes, un maigre pourcentage de ses envies dont il se défait en venant profiter de cette brèche qu'elle lui offre en un soupire. L'espace d'un instant, il oublie la question qui les avait mené ici. L'espace d'un instant, il oublie ce contre quoi il luttait, ce qu'il essayait de faire valoir dans les pièces d'à côté. Non, l'espace d'un instant, il en oublie les lieux, les raisons, toutes les règles qu'ils ont à respecter. Tout ça avant qu'elle ne vienne le rappeler à la réalité, de cette proximité de nouveau l'éloigner. Il se laisse faire, le dos retrouvant la banquette tout autant que ses mains un peu plus tremblantes. Elle le perd, l'emmène avec elle dans ces profondeurs qu'il ne gère guère. Davantage quand elle vient tout accentuer, se défaire de ce qui la couvrait encore ; au moins ce qu'elle lui avait permis de toucher. Il a les sens qui bouillonnent, l'impression d'une chaleur des plus démesurées dans la pièce qu'ils viennent à peine de gagner. Parce qu'elle revient, serpente jusqu'à lui dans des gestes des plus lents, des plus langoureux. Parce qu'elle lui revient, cherchant la proximité jusqu'à la réduire à néant, trônant sur ses genoux, son souffle dans son cou. Si proche, bien trop proche pour qu'il n'en reste de marbre. « Tu dis que je suis ce que tu veux, mais tu réalises que tu ne peux avoir cette facette de moi qu'ici... » Il a le souffle qui s'accélère encore, il a le souffle qui peine à se calmer, ces coups de chaud qui peine à passer. « Qu'est-ce qui te dit que je te plairais une fois habillée et sortie du fantasme que tu t'es fait ? » Il a déjà la réponse à cette question mais elle ne vient pas, pas de suite. Pas encore. Il a le regard qui peine à se relever, l'envie qui n'a de cesser de grimper, s'immiscer jusqu'au cœur même de ses pensées. « Parce que si ce que « tu veux », c'est juste ce qui te reste interdit entre ses murs alors j'ai bien peur de devoir te décevoir. »

Le long de ses lèvres s'inscrit un sourire alors qu'il ose, perd sa joue presque contre la sienne malgré ses mouvements, la manière dont elle vient continuer à se dandiner ; là, au-dessus de lui et sa retenue maltraitée. Elle joue avec ses sens, ses émotions, le moindre désir, le moindre fantasme. Elle joue avec les images qu'elle sait d'ors et déjà présentes dans sa tête. Elle le désarme, plus qu'il ne l'aurait imaginé ; lui qui s'était rangé d'un côté de la fissure des deux mondes évoqués. « Ce qui pourrait me plaire une fois que tu serais habillée et sortie de ce que tu m'imposes là... ; une pause, les lèvres qui s'y risqueraient presque tandis qu'il lutte, qu'il lutte avec sa propre personne, sa propre conscience pour s'essayer à retrouver un peu de contenance. Il en tremblerait presque, Andrew. Bon Dieu qu'elle le rend fou. Le simple fait que tu saches au moins réfléchir. Une première raison et pas des moindres ; la plus importance pour l'homme en dehors de ces murs. Réfléchir et faire la part des choses. Tu sais ce que tu veux, ce que tu ne veux pas. Un murmure qu'il laisse à son tour se glisser jusqu'à son oreille alors qu'il ose une main, seulement une main sur l'une de ses hanches ; l'autre bien accrochée, là, sur le bord de l'assise dans laquelle il pourrait rester des heures sans s'en lasser. Qu'est-ce que tu voudrais, Daisy ? La question s'ose, se perd malgré la musique jusqu'à elle, jusqu'à sa danse, jusqu'à tout ce qu'elle vient insuffler en lui. Andrew guette, contemple ses traits jusqu'à ses prunelles. Il veut davantage. Bien-sûr qu'il veut davantage. Qu'est-ce que tu aimerais, là, immédiatement ? »                 
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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie EmptyVen 7 Sep - 2:04


Andrew & Sadie

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J'ondoie contre lui lentement, joue avec ces sens, avec les idées que mon corps lui laissent à explorer et qui sont finalement bien plus loquaces j'imagine, que mes paroles qui jusqu'ici ne font que l'éconduire. Je ne sais pas pour quelle raison il ne se lasse pas de vouloir me courtiser, pourquoi il ne se contente pas comme tous les autres de juste user de ce qui lui est offert abondamment moyennement quelques billets. Je comprends l'idée, je m'applique à l'insinuer dans leurs esprits, mais je ne peux m'empêcher de me demander ce qu'il espère vraiment de moi, ce qu'il imagine trouver derrière l'image de la petite strip-teaseuse qui n'aurait absolument aucune place dans le monde que de toute évidence il fréquente. J'ai beau me poser la question, parce que je dois reconnaître que je me l'avais déjà posé au fil de ses visites et de ses nombreuses (et souvent démesurées) charmantes attentions et même si ce n'était pas aussi, comment dire actuel, je n'ai pas de réponse en l'instant, pas en tout cas, qui vienne à me satisfaire, parce que je suis malheureusement un peu conditionné par les expériences. Les miennes, mais surtout je dois le dire celle des autres et elles n'ont rien de romanesques au contraire et aucune d'elles n'ont jamais eue la fin escompté. Ainsi j'annonce la couleur,lui laisse entendre le contraire de ce que mes hanches exécutent contre lui, là est toute l'essence de nos échanges et peut-être qu'au final c'est juste ce jeu-là précisément qui le stimule.

Un sourire vient parer ses lèvres et je viens dans la foulée contrôler l’allure de mes mouvements, ralentie le contact de mon corps qui échauffe le sien avec une certaine beauté sans pour autant lui ôter la moindre intensité. Ma respiration s’intensifie de façon volontaire alors que son souffle dans mon cou me fait part de cet espace qui s’ est encore réduit, qui ne cesse de se consumer et ses paroles qui viennent ensuite briser une réflexion qui n’a pas encore commencée, mais qui de toute façon ne devrait même pas voir ses rouages se mettre en action. « Ce qui pourrait me plaire une fois que tu serais habillée et sortie de ce que tu m'imposes là...Et sa voix s’éteint. Je laisse mes doigts glisser le long de sa nuque et à la naissance de ses cheveux dans une ronde régulière et inconsciente. Je jette un coup d’œil en coin observe son contrôle et cette maîtrise constante, s’effriter lentement avant de revenir de nouveau hanter ses traits et lui rendre la parole.  Le simple fait que tu saches au moins réfléchir. C’est un choix que je n’avais pas vu venir, mais qui me flatte sans doute plus que si il avait pu mentionner mon physique. Réfléchir et faire la part des choses. Tu sais ce que tu veux, ce que tu ne veux pas. Et c’est aussi ce qui lui impose les barrières qu’il semble tant regretter, cruelle ironie. En parlant de barrière, il prend l’initiative d’en franchir une en venant laisser courir sa main sur ma hanche. Je détourne les yeux et vient les poser sur ce contact interdit, mais je ne dis rien, me contentant de laisse un sourire perler sur mon visage. Ma main gauche vient retrouver sa liberté, alors que sous cette question qu’il avance, la droite vient se glisser dans mon propre cou pour l’en libérer de la masse de cheveux blonds que je ramène lascivement de l’autre côté de mon visage, lui dévoilant ainsi ma nuque et la descente de mon épaule. Qu'est-ce que tu aimerais, là, immédiatement ? »    

La première chose qu'il me vient à l'esprit en réponse à sa question serait de savoir, ce qu'il veut, ce que je veux et ce que je pourrais consciemment me permettre de faire, parce que je dois bien reconnaître que sa convoitise à quelque chose de tentant, que peut-être qu'il me plaît suffisamment pour que j'envoie mes grands principes aux orties, mais cette petite voix est pourtant là, dans ma tête et elle me souffle sans répit que mes grands espoirs utopiques et chevaleresques ne prendront jamais source dans un endroit comme celui-ci, avec des types qui viennent acheter un semblant d'intimité auprès d'étrangères. Ca n'arrive que dans les ouvrages chimériques que je lis, pas dans la réalité dans laquelle je vis. Mes lèvres s'étirent en coin alors que je me penche de son côté ignorant le travail de réflexion qui s'opère seul dans mon esprit et vient faire peser mon flanc contre son torse, remontant ma jambe droite sur les siennes pour me stabiliser un minimum. Et le temps de quelques mots je rencontre finalement son regard. « Peut-être que j'aimerais me laisser convaincre... je viens chercher sa main encore posée sur moi et la remonte dans un ralenti insoutenable le long de mon corps et jusqu'à mon ventre avant de lui faire faire le chemin inverse, suivant son sillage avec attention avant de recommencer. Peut-être que c'est même exactement ce que je veux... Je reviens guetter sur son visage sa réaction quelle qu'elle puisse être, puis la musique prend fin. Je ne me lève cependant pas, je ne bouge simplement plus et finalement : Mais ce serait contraire à ma façon de faire la part des choses...n'est-ce pas ? Je marque une pause, lui offre un sourire malicieux. Ce qui ferait disparaître la première raison pour laquelle je suis censé te plaire...une légère grimace teinté d'amusement et je viens, lorsqu'elle disparait, glisser mes doigts le long de sa joue. Dis-moi plutôt Andrew,  pourquoi je devrais miser sur toi ? Un sourire et je me relève pour venir ramasser mes vêtements. T'as trois essais pour me convaincre ! » j'ajoute, un regard plein de provocation, avant de commence à réenfiler mes sous-vêtements en l'écoutant.


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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie EmptyDim 9 Sep - 21:15



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EXORDIUM.
Le cou de la Belle qui se libère, cette trachée qui se trahie dans un jeu presque éphémère ; il perd son regard dessus, vient s'extasier de ce qu'elle offre à sa vue. Il a les sens qui commencent à le consumer, plus qu'il n'aurait pu l'avouer. Elle joue avec toutes les faiblesses que peuvent avoir les hommes, y comprit celui qui – ce soir – y a mit la somme. Andrew se laisse entraîner, prendre au dépourvu par tout ce qu'elle vient éveiller. Jamais ses désirs n'avaient été ainsi enflammés, jamais la jeune femme l'avait ainsi traîné jusqu'à parler de ce qu'il pourrait en elle trouver. Et pourtant, il s'y laisse porter. Andrew se laisse guider dans ce sens, prenant le chemin qu'elle indique pour conquérir ne serait-ce que son essence. Il en frisonne, se sait possiblement trahi à la manière dont elle ondule sur lui. Ces choses-là se remarquent, davantage depuis qu'elle s'est installée sur lui, déposant ses cartes. Et comme pour répondre à son souffle qui s'accélère, elle vient un peu plus se pencher, contre lui presque venir pleinement se coller, son flanc contre son torse redressé, la jambe venant quérir un peu de stabilité. Il guette, contemple, s'enivre de cette proximité déconcertante, de ce contact qu'il tient à faire perdurer malgré les règles qu'il connaît, plus encore quand les regards terminent enfin par se croiser. Dieu qu'il pourrait céder. « Peut-être que j'aimerais me laisser convaincre... ; une pause et la main féminine venant chercher la sienne, s'amuser à la faire aller, venir, aller et venir, encore et encore, si lentement qu'il pourrait en perdre ce contrôle permanent. Peut-être que c'est même exactement ce que je veux... ; c'est un soupire d'envie qui, finalement, vient franchir la barrière de ses lèvres jusqu'alors plus ou moins closes. Elle fait perdurer le jeu, laisse quelques images s'ancrer dans sa tête, là, sous son regard qui s'essaie à tenir, à ne pas dévier sur cette poitrine qu'elle vient sans retenue lui présenter. C'est jouer avec le cœur, jouer avec la raison, jouer avec le désir et son manque de réflexion. Mais ce serait contraire à ma façon de faire la part des choses... n'est-ce pas ? Un sourire qui s'ose finalement, quelque-chose qui revient animer ses traits tandis qu'il guette le sourire qu'elle-même lui adresse. Ce qui ferait disparaître la première raison pour laquelle je suis censé te plaire... ; et avant même qu'il n'est pu réagir à cette remarque, il sent sa main se relever, le bout de ses doigts frôler sa joue, la ligne tracée de sa mâchoire. Dis-moi plutôt Andrew,  pourquoi je devrais miser sur toi ? T'as trois essais pour me convaincre ! » Sur quoi elle lui échappe, s'élevant devant lui, ramassant ce qu'elle avait délaissé, là pour le plaisir de son regard qui peine à s'en lasser ; si tant est qu'il puisse y arriver. Et les idées de réponses fusent déjà avant même qu'il n'ait vraiment le temps de réfléchir par lui-même, et pourtant rien ne vient. Rien ne vient encore. Il s'offre quelques secondes, quelques maigres instants pour pleinement se faire une idée, ancrer dans sa jolie tête blonde qu'elle aurait tellement à y gagner.

Et lui trop à perdre pour cette séduction qui n'aurait pas dû tant durer ; chose qui ne vient pas encore le hanter. Entre ces murs, il en oublie tout ce qu'il peut être, ce qu'il avait été ; mari, père, homme bienfaisant. Non, là, il n'est que lui, cet homme malmené par la vie. Celui qui cherche à nourrir son besoin de reconnaissance, celui qui cherche en un cœur aussi souillé quelque-chose qui pourrait à son tour le sauver. Naïf, éperdu dans des contrées qu'il ne s'est pas encore approprié, des sensations qu'il ne parvient pas encore à gérer. S'il savait le chemin sur lequel il commence à s'engager, tous les obstacles qui y seront lâchés. « Ne préfères-tu pas voir plutôt qu'entendre ? » La question se pose alors qu'il ose se relever, briser une énième fois cette distance réajustée. Il vient la surplomber, de son mètre quatre-vingt dix l'approcher. Il prend le risque, peu importe l'envie visible qu'elle a su insuffler, peu importe tout ce qu'elle lui avait rappelé dès leur entrée. « Des belles paroles, je ne serai pas le premier à en énoncer. Mais est-ce que beaucoup les ont réalisé ? » Il ose, fait glisser ces mots jusqu'à l'oreille de la jeune femme contre laquelle se brise son souffle irrégulier. Il joue de ces centimètres bravés, il joue de ces désirs absolument fous qu'elle est venue lui implanter jusqu'aux recoins les plus sombres de ses pensées. Sorcière de sa soirée, il n'est plus qu'un homme envoûté par ces images et scènes offertes de bon gré. « Tout ce que tu veux, Daisy. Absolument-tout. » Qu'il murmure contre sa gorge, les mains sagement rangées dans ses poches comme par peur de céder, les lèvres qui effleurent plus qu'elles n'osent toucher, jouant à son tour avec ce qu'il croit avoir perçu un peu plus tôt contre ses traits. « Nombreux auraient été ceux qui auraient rapidement abandonné. Mais moi, moi je suis là. Aussi souvent que mon temps me le permet... et rien que pour toi. Rien que pour tout ce que j'aimerai savoir de toi au-delà de ce qui se trouve ici. »                 
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