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 Un verre de... je sais pas

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Alexeï Azarov

Alexeï Azarov

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physique : deux cicatrices de balles (épaule et juste en dessou des côtes) depuis 2011. Une cicatrice d'un coup de couteau dans la cuisse. Depuis les 28/30 novembre de multiple coupures dans le dos et sur les flans, deux cicatrices d'une arme blanche sur le ventre. Jambe gauche cassée et trace qu'une opération au crâne

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MessageSujet: Un verre de... je sais pas    Un verre de... je sais pas  EmptyVen 17 Mai - 14:51



Un verre de... je sais pas


Chicago. Je ne saurais même pas vraiment dire pourquoi j’ai demandé à être muté là. Un mélange de plusieurs raisons, je pense. Je sais un peu ce qu’il s’est passé ces derniers temps. J’en ai entendu parler, comme un peu tout le monde. Alors, je me suis dit qu’ils n’allaient pas rechigner à avoir un autre flic pour grossir leurs rangs. Puis, il y toujours ce côté de « protéger et servir ». Car c’est bien que je respecte mon serment, moi. Donc, au final, je peux tenir ma promesse faite à la population et aider des collègues. Après, il faut bien avouer que quitter New York me plaisait vraiment comme perspective.

Cela fait donc quelques jours, maintenant que je suis arrivé en ville. J’ai déjà essayé de prendre mes marques, de repérer certains lieux. Je ne reprends le travail que début de la semaine prochaine, alors j’ai encore un peu de temps. Je dors encore à l’hôtel et honnêtement je n’ai pas envie de rester seul ce soir. Alors j’ai un peu cherché un endroit où passer ma soirée. C’est là que j’ai entendu parlé d’un bar assez branché il paraît. Pourquoi pas, c’est pas le genre de lieu que je fréquente en temps normal, mais si je suis venu ici c’est pour changer de vie et cela passe aussi par des petits détails comme celui-là.

Je mets un peu de temps à trouver un endroit pour me garer, je suis content d’avoir gardé ma moto, pas que je n’aime pas les transports en commun, mais j’aime ma liberté fraîchement retrouvée et en plus ça m’apprend à connaître la ville. Alors je me force un peu et fini par trouver un parking et y laisse ma moto. Le temps d’y arriver, je remets correctement mon blouson en cuir, ma chemise blanche est encore bien nickel, mais elle sera vite froissée, je pense. Toujours est-il que je finis par entrer dans le bar et je dois dire que je suis agréablement surpris. Je m’installe rapidement au bar, même si je ne sais pas vraiment ce que je vais prendre comme verre. Je suis venu surtout pour voir un peu de monde. Je vais pas demander une simple vodka, ça serait cliché… À moins que… Aller pour un premier verre ça peut le faire. On verra bien si je me laisse tenter par autre chose après.

Tout en attendant mon verre, je sors de la poche interne de mon blouson une médaille barrette que je garde toujours sur moi. Celle du 11 septembre, celle-là même que nous avons tous reçu pour notre intervention ce jour-là. Elle est simple, noire avec les lettres WTC écrites en blanc. Je ne sais pas exactement pourquoi je l’ai sorti. Peut-être pour me rappeler des souvenirs de ma vie d’avant, avant Rikers, avant toute cette merde. Peut-être aussi pour me souvenir de mes fils restés avec leur mère là-bas. Peut-être un peu tout à la fois…


Dernière édition par Alexeï Azarov le Jeu 23 Mai - 19:44, édité 1 fois
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Fanny I. Fleury-Arnaud

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MessageSujet: Re: Un verre de... je sais pas    Un verre de... je sais pas  EmptyJeu 23 Mai - 18:39



Un verre de... je sais pas


Tu t'épanouis pleinement dans cette vie qui est la tienne à présent même si tu sais que tu as encore bien des choses à apprendre évidemment, beaucoup de choses, et que tu te fais ton expérience petit à petit, que tu te formes avec les autres. C'est une bonne chose que tu te sois enfin décidée à sauter ce pas que tu retardais depuis bien trop longtemps à vrai dire. Depuis la mort de tes parents, tu avais fait en sorte de garder cela dans un coin de ta tête et de ton coeur pour le ressortir un jour. Et à présent, tu l'avais fait. Tu n'étais plus simplement la propriétaire du Blue Frog's depuis quelques mois, mais bien une élève pompier à part entière. Tu le désirais mais la mort de tes parents avait fait en sorte que tout cela soit mis entre parenthèses. Tu ne sais pas ce qui se serait passé s'ils étaient toujours là, mais tu ne peux pas changer le passé n'est ce pas ? Il est ce qu'il est, ils ne pourront jamais revenir pour te donner d'autres conseils, il en est ainsi à vrai dire. Cependant, là-haut, au dessus du Blue Frog's, là où tu habites, rien n'a changé dans leur chambre, elle est resté telle qu'elle était le jour de leur mort, comme pour préserver pleinement leur mémoire, et se dire que demain, ils viendront se coucher dans ses draps douillets. Tu sais très bien que c'est idiot d'agir comme cela, mais l'appartement est suffisamment grand pour que cette pièce serve de sanctuaire à leur mémoire. Alors parfois tu rentres dans la pièce, et tu te remémore certaines choses, en faisant le tour du lit, ou en faisant le ménage dans la pièce. Il n'y a que toi qui vient, alors en dehors d'un peu de poussière qui s'accumule ça et là, il n'y a pas grand chose à faire, mais tu le fais quand même.

Ce soir donc tu n'es pas chez toi, pas vraiment disons, mais bien dans ton bar, dans ton restaurant, au Blue Frog's, lieu que tu fréquentes toujours assidûment, mais avec un détachement qui n'était pas le tien il y a quelques mois de cela car tu te donnais corps et âmes pour cet établissement, mais tu as un peu lâché la bride, un peu seulement, car si on te voit moins qu'avant, on te voit toujours très souvent dirons les habitués. D'ailleurs tu ne manques pas de passer à leur table quand tu en vois certains, car un petit mot est toujours le bienvenue, en espérant qu'ils passent de belles soirées ici, même quand tu n'es pas là. Mais tu as confiance en ton personnel qui ne change pas énormément, signe qu'ici, on se sent bien, signe que tu gères les choses comme il faut, car si c'est un travail prenant, chacun trouve son compte, chacun a droit à avoir du temps pour lui, notamment les weekends, car tu effectues un roulement régulier, si bien qu'en général, ils arrivent à avoir un weekend dans le mois, voir deux parfois, sans compter leurs vacances évidemment. L'air ici est respirable par rapport à ce qui peut se faire ailleurs et même si cela n'empêche pas quelques petits couacs de temps en temps, les personnes sont rarement déçues quand elles repartent. Ce soir donc tu es là, tu vas t'amuser à jouer à la simple petite barmaid. Pour les habitués qui te connaissent bien, cela n'est pas étonnant, tu aimes te mettre dans l'ambiance, comme si finalement tu n'étais qu'une simple employée, chose que tu es pour ceux qui ne te connaisse pas, pour ceux qui pense que effectivement, ce bar ne t'appartient pas. C'est ainsi qu'un homme arrive à l'intérieur des lieux et se pose tranquillement au comptoir. Tu ne le connais pas, pas encore et tu as une bonne mémoire, tu ne penses pas l'avoir déjà vu par ici. C'est un motard, mais tu doutes qu'il appartienne aux KOS, il n'a pas le style, mais peut être que tu te trompes même si tu ne le penses pas. Est ce qu'il est vraiment nouveau en ville ? Tu ne saurais le dire car parfois les gens sont à Chicago depuis des années mais se décident à franchir les portes du Blue Frog's comme ça, presque par hasard alors que ce n'est pas une habitude. Tu en souris car tu t'approches de lui. Il choisit une vodka pour un premier verre. Dans ton esprit, le cliché arrive, comme s'il était d'origine russe ou d'un des pays limitrophes influencé par ce qui était autrefois l'URSS. Tu sens dans ton esprit comme un soupçon de guerre froide, alors qu'elle est terminée depuis longtemps. Pas pour tout le monde, tu le sais, certains complotistes en parlent encore et encore. C'est drôle parfois de lire certaines choses sur certains forums. Alors que tu lui donnes son verre, il sort une médaille que tu ne connaissais pas, il y a quelques mois de cela, mais que tu connais bien à présent. Il n'a pas besoin de t'en dire plus pour savoir que le 11 septembre 2001, il était à New York lors des attentats. Vu comme il la regarde, tu ne saurais dire si c'est un sujet délicat pour lui, ou non. Il semble presque nostalgique de tout cela, alors quitte à mettre les pieds dans le plat, tu amorces la conversation, si possible en douceur, tu verras bien ce qu'il t'en dira.

" Vous y étiez ce jour là ? "

Tu ne précises pas où, ni quel jour, mais tu fais clairement référence à sa médaille qu'il a sortie de la poche interne de son blouson, comme si elle représentait un porte bonheur, car il avait sauvé des vies ce jour là, car il avait aussi survécu à ce drame, ce qui n'est pas donné à tout le monde au vue du nombre de morts qu'il a pu y avoir, beaucoup trop pour cet acte de barbarie.  



Dernière édition par Fanny I. Fleury-Arnaud le Jeu 23 Mai - 21:01, édité 1 fois
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: Un verre de... je sais pas    Un verre de... je sais pas  EmptyJeu 23 Mai - 21:00



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" Vous y étiez ce jour-là ? "

Je relève la tête de la médaille et tombe nez à nez avec la barmaid. Je hoche la tête avec une petite moue. Elle semble jeune pour avoir été là-bas, en tout cas, dans les forces de l’ordre ou les pompiers et secouriste. Pourtant, elle semble connaître cette médaille et bien qu'assez facile à comprendre ce que sont les lettres, peut de gens savent que s’en est une, une médaille, je veux dire. Pour certains, c’est un souvenir un peu bizarre de ce jour funeste. Mais elle, elle semble savoir ce que cela représente. De la famille à elle qui était là-bas peut-être ? En tout cas, je me replonge un instant, une seconde dans mes souvenirs avant de lui répondre de vive-voix. « Un des premiers sur les lieux. Un des derniers partie aussi. » Je revois des images, violentes, traumatisantes, le son absolument terrible. L’apocalypse en quelques sortes.

J’attrape mon verre et lève mon verre dans sa direction avant de le boire. Elle est bonne, cette vodka est de qualité, on peut dire, c’est rare. Je repose le verre et joue un peu avec la médaille entre mes doigts. « C’est rare de voir une personne qui sait ce qu’elle représente. Du moins hors de New York. » Un type se retourne vers moi, je me doute qu’il a entendu l’accent russe que je n’ai jamais totalement perdu, mais je n’en fais pas un plat. Je l’ignore pour le moment. Au pire, j’ai ma plaque, mon arme aussi, mais surtout ma plaque. Personne ne devrait me poser de problème. « J’étais encore en uniforme. C’était… y a longtemps et en même temps, je revis cette journée sans problème. »

Je lui souris alors, comme j’étais en train de me faire plus sombre, perdu dans mes souvenirs. « Mais je me demande. Comment une jeune femme dans un bar de Chicago peut-elle reconnaître cette médaille ? Vous avez de la famille qui y était ? » Ce n'est pas vraiment que reparler de cette journée me fait réellement plaisir, puis elle ne restera sans doute pas longtemps avec moi. Mais au moins, j’espère échanger quelques mots avec une personne qui peut comprendre, en partie du moins ce qu’on vécu les agents intervenus ce jour-là. Ça va faire du bien.
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Fanny I. Fleury-Arnaud

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MessageSujet: Re: Un verre de... je sais pas    Un verre de... je sais pas  EmptyJeu 23 Mai - 22:21



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Il semble ailleurs, pas vraiment ici à Chicago, encore à New York. Cela te fait penser à ta tante, cette chère Florence qui vit là-bas, c'est une journaliste qui a eu pas mal de petits déboires même si ces derniers temps, tu n'as pas vraiment de ses nouvelles mais tu te dis que ça doit rentrer dans l'ordre à présent. La dernière fois, elle s'était fait viré de son appartement à cause d'une fasse sextape que son propriétaire avait pu voir. Mais elle est forte, maligne comme un chat, elle a sans doute du faire voir la vérité à qui voulait l'entendre, c'est une journaliste après tout. Bref, la ville est tellement grande qu'il ne doit pas la connaître, peu importe. Il semble donc encore un peu là-bas, sans doute que c'est sa ville de coeur mais qu'il n'est que de passage ici, sauf s'il veut commencer, recommencer quelques choses ici, tu ne saurais dire. Est ce qu'il est pompier ? Peut être que tu auras l'occasion de le croiser si c'est le cas, mais pour le moment, non, alors tu optes peut être pour un autre corps de métier, dans la police peut être. Tu ne sais pas trop, tu ne veux pas t'avancer, pour le moment. Il hoche donc la tête de façon positive, tu ne t'es pas trompée à propos de cette médaille, même s'il semble sur la réserve, comme s'il y avait quelques choses qui ne convenait pas. Tu n'étais pas là-bas ce jour là, tu étais encore bien jeune par rapport à lui aussi. Mais tu t'en souviens, des images à la télévision, de ce jour qui a changé le paysage de l'Amérique à tout jamais. Et il finit par te répondre, tu peux sentir encore l'émotion l'envahir dans ses tripes. Un des derniers à être ressortie en vie de cette galère la plus folle qu'une vie puisse connaître. C'est en voyant des gens comme lui que tu as voulu devenir pompier à vrai dire, pas lui directement, mais vous avez compris l'idée. Alors immédiatement, tu te sens proche de lui dans tes nouveaux objectifs. Et finalement, il lève son verre et boit le contenu, de la vodka donc qu'il semble apprécier. Son accent te conforte dans ton idée qu'il est russe, ou d'origine russophone en tout cas, c'est une certitude. Mais c'est un héros, un des héros du 11 septembre, et rien que pour ça, il a toute ton attention, plus que ça même. Dans ton regard, on peut presque y lire une certaine admiration de ce qu'il a fait, pas pour toi personnellement mais pour ton pays alors que ce n'est peut être même pas le sien. Il te confirme alors ce que tu avais ressenti lors de sa première réplique, cela remonte à longtemps, dix huit ans en arrière ou presque, mais il revit ce jour comme si cela était hier, car le traumatisme est toujours présent, le souvenir plus que vivace dans son esprit, cette médaille le lui rappelant.

" De la famille oui, mais aussi des collègues de travail, alors j'ai déjà eu l'occasion de voir cette médaille. J'ai un cousin qui est sur New York, il était là lui aussi ce jour là, il a perdu des amis, cela a été un jour difficile pour lui. Mais c'est surtout mes collègues de travail qui m'en ont parlé. Parce que je suis aussi pompier, et certains sont originaires de New York, ils sont pompiers depuis longtemps. Donc, oui, une jeune femme comme moi dans un bar de Chicago peut connaitre la signification de cette médaille, mais je sens que cela vous étonne, je me trompe ? Au fait, moi, c'est Fanny, enchantée. "

Tu lui sers un petit sourire sincère en guise de présentation à la fin de ta tirade. Tu ne sais pas s'il compte rester longtemps par ici, au Blue Frog's, s'il est simplement de passage en ville ou qu'il compte rester un moment. Tu ignores tout de lui, pourtant, tu te sens proche de sa personne parce qu'humainement parlant, vous vous ressemblez, tous les deux prêts à aider votre prochain, quel qu'en soit le prix à payer.
 

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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: Un verre de... je sais pas    Un verre de... je sais pas  EmptyVen 24 Mai - 0:07



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De la famille alors, des collègues aussi. Je ne la vois pas vraiment dans la police, les pompiers peut-être. Quoi qu’il en soit, respect. Elle me parle d’un cousin, sur place également et quand elle évoque les amis qu’il a perdu, j’ai un gros pincement au cœur. Il n’est pas le seul dans ce cas. Elle continue alors, me confirmant qu’elle est pompier. Voir des plus jeunes se lancer dans ce type de carrière, pour le bien commun, me rend fier d’avoir donné autant d’année de ma vie pour ce pays, fier d’avoir été naturalisé. La jeune femme souligne alors le fait que certains de ses collègues sont originaire de la Grosse Pomme et moi je lui souris alors, ça explique beaucoup. Avant de reprendre la formulation de mes paroles, ce qui me tire un ricanement. Bien joué, petite.

Elle se présente finalement. Moi, je lui tends alors la main. « Alexeï, enchanté aussi. Sans doute que j’en ai croisés plusieurs, de vos collègues. Sans forcément le savoir. Il y avait du monde et… on a perdu du monde.  » Je souris quand, même désignant la médaille. « C’est terrible, d’avoir eu a faire cette médaille. Mais je suis fier d’y avoir été. D’avoir servi ce pays, mon pays. Je suis pas né ici, je pense que ça s’entend, mais… j’ai été naturalisé et j’en suis fier. J’suis né à Saint-Pétersbourg. Mais j’étais tout petit en arrivant à New York. Je suis entré dans la police, il y a… 21 ans maintenant. Vingt et un an de bons et loyaux services. J’ai changé de service et suis arrivé ici il y a quelques jours»
Bon d’accord, cette année, c’était un peu moins le cas, mais je n’étais pas responsable. Je lui montre le verre en lançant un petit « j’peux en avoir un autre, s’il vous plaît. »


J’attends patiemment d’avoir mon deuxième verre tout en rangeant ma médaille dans la poche intérieur de mon blouson. Je souris au type à côté de moi qui semble me surveiller un peu. Eh ouais mon gars, je suis d’origine russe et pourtant je suis flic, et même un héros. Bon, je déteste ce terme, j’estime n’avoir fait que mon travail, rien de plus, rien de moins. C’était pas facile, surtout apprenant la veille qu’on va être père, mais je l’ai fait et je recommencerai sans aucune hésitation. Fanny revient alors avec mon verre et je la remercie.

« Elle est bonne votre vodka. C’est de la vraie au moins. J’en buvais pas encore quand on était en Russie, parce que non on met pas de vodka dans les biberons, mais j’en ai bu de la russe. Et celle-là est vraiment de bonne qualité. » Bon, j’ai pas envie de passer pour un alcoolo, mais après tout y en a bien qui savent reconnaître des bons whisky et d’autre des bons vins et c’est des alcools aussi. Je lève alors mon verre en lui souriant.

« A votre service. Je vous proposerais bien d’en boire un avec moi, mais je suis pas sûr que boire au travail est recommandé. D’ailleurs, pour répondre à votre question, en effet, j’étais étonné de voir que quelqu’un connaît cette médaille, mais vu votre métier et votre famille, je comprends mieux. »


Je ne sais pas si elle va vouloir continuer à parler avec moi, mais je suis ouvert à la discussion, même s’il y a une certaine rivalité entre policiers et pompiers, après je ne veux juste pas qu’elle ai de problèmes avec son ou sa boss.
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Fanny I. Fleury-Arnaud

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MessageSujet: Re: Un verre de... je sais pas    Un verre de... je sais pas  EmptyJeu 30 Mai - 18:20



Un verre de... je sais pas


Ton discours, ta réponse semble le convaincre, en même temps, tu ne lui caches pas cette vérité. Tes clients habituels savent ce que tu fais quand tu n'es pas là. Tu ne vas pas dilapider ton argent dans des casinos, tu ne vas pas faire n'importe quoi, tu utilises ton temps sagement, à aider autrui, chose que tu faisais déjà ici à vrai dire, en aidant ceux qui pouvaient avoir un souci avec l'alcool. Tu as toujours fait en sorte de ne pas en servir trop et qu'ils reviennent chez eux en un seul morceau, trop peu pour toi même si c'était mieux que rien. Alors tu as finis par embrasser ce rêve qui avait toujours été à ta portée, car tu as toujours entretenu ta condition physique malgré quelques blessures. Quoiqu'il en soit, tu finis par te présenter à Alexeï. Son accent russophone se confirme donc être véridique, véritable, il a bien des origines de là-bas. Il te dit bien des choses, et quand il parle de ceux qui ont été perdu, tu as un sourire triste. Tu n'as vu ça que de loin, tu étais encore une enfant, tu n'as pas tout compris mais cela t'a donné cette petite lueur, celle où tu as compris que tôt ou tard ce serait ton métier, ta vie. Et si la mort de tes parents a repoussé cela de quelques années, à présent, tu agis dans ce sens, et même si ton expérience est encore bien maigre, tu es là dedans, à faire ce qu'il faut pour sauver ton prochain, car c'est ta vocation depuis longtemps, depuis toujours aurais-tu envie de dire. Il te parle donc de cette médaille qui n'aurait jamais du voir le jour. Tu en as conscience, car le pays aurait dû voir venir les choses, avec toute la surveillance qu'il y a, mais ça n'a pas été le cas. Depuis ce jour, la face du monde n'a jamais plus été la même, car l'ennemi n'était pas un pays, c'était un mot terrible, celui du terrorisme, lié de près ou de loin à un radicalisme religieux. Il était donc né en Russie, et il venait d'être muté à Chicago, voilà quelques jours, raison pour laquelle tu ne l'avais encore jamais vu ici, mais peut être qu'il sera à présent un client régulier si tu avais réussi à gagner son coeur à travers cette histoire, ton histoire, une partie de celle-ci bien entendu car il était loin de tout savoir, et vis versa. Mais savoir qu'il avait été là ce jour là, et qu'il était fidèle à son poste depuis deux décennies forçait le respect et l'admiration. Qu'il soit d'origine russe ou non ne changeait pas la donne pour toi même si ça n'a pas du être facile tous les jours pour lui, l'ennemi ayant été russe durant de nombreuses années. Et quand on réfléchit à cela, c'est encore plus ou moins le cas même si c'est moins marqué à présent.

" Il y a des moments de l'histoire qu'on aimerait ne pas avoir ne serais-ce que vu. Mais nous ne pouvons pas refaire l'histoire. Ce moment bien que terrible en fait partie. En tout cas, j'espère que la ville vous plaira. Si jamais vous vous sentez perdu, n'hésitez pas à revenir par ici, vous serez toujours bien accueilli. "

Il te demande un autre verre que tu lui sers rapidement. Il range sa médaille dans sa poche intérieur, conservé précieusement, sans doute toujours avec lui pour lui rappeler là où il est passé.

" Voilà, une vodka pour monsieur Alexeï. "

Ce n'était pas son nom de famille, mais tu lui redonnes son prénom pour lui faire comprendre que tu as bien entendu, et qu'il n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Il semble surpris par la qualité de la vodka, comme s'il n'y en avait pas de meilleur que ce qu'il avait peut être pu boire en Russie, tu ne sais pas trop mais ça te fait sourire. Mais rapidement, il balaye cette hypothèse, il n'était pas encore en âge d'en boire quand il a quitté le pays.

" Merci, ici il n'y a que des produits de grandes qualités, c'est une volonté de notre part, je suis ravie qu'elle vous convienne. "

Il te plait, clairement, alors qu'il porte comme un toast, comme pour signifier qu'il est presque sûr de revenir prochainement vers toi, ton établissement parce que déjà, il s'y sent comme chez lui. Il te proposerait bien d'en boire une avec lui mais ce n'est pas guère conseillé pendant le travail. Cependant ici, c'est toi la patronne, alors ce n'est pas un verre de vodka qui te fera défaut, ou qui te mettra à mal. Alors tu prends la bouteille et tu te sers un verre, y trempant les lèvres.

" Ce n'est pas un verre qui devrait me mettre à mal, et puis qui d'autres que vous et moi sera au courant ? On peut dire que je suis en pause durant quelques instants. "


En fait, tu pouvais te mettre en pause dès que tu en avais envie, tu pouvais même décrétée que tu avais fini ta journée de travail si tu le désirais. Alors tu lèves ton verre à ton tour pour en boire une réelle gorgée, pour signer avec lui une sorte de pacte inaudible, entre les lignes, comme quoi il serait toujours le bienvenue ici.

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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: Un verre de... je sais pas    Un verre de... je sais pas  EmptyDim 2 Juin - 21:58



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Finalement elle prend un verre quand même. Après avoir parler de la qualité des produits du bar. C’est assez rare, il faut bien le reconnaître. Beaucoup préfère le profit à la qualité. Enfin, toujours est-il que leur vodka est bonne et qu’elle en prend un verre. Elle me sort le ‘nous serons les seuls à savoir’ et je jette un coup d’oeil autour de nous. Mouais… on va dire ça. Elle est adulte et capable d’assumer ces choix. Nous buvons alors tout les deux avant que je ne reprennes la parole. Enfin que je veuilles la reprendre.

Je n’ai même pas le temps de lui poser la moindre question que voilà dans mon dos, le type qui m’avait mal regardé tout à l’heure, il me semble qu’il n’est plus tout seul. C’est qu’il est allé chercher des potes en plus. Je me tourne alors, pivotant sur le tabouret pour lui faire face. « Voyez les gars… c’est le russkov de merde qui se permet de draguer la demoiselle. C’est pour quoi ? L’attirer dans ta mafia et la mettre sur le trottoir » Oh ce que j’aime ces types. Parfois je me demande si je suis vraiment obligé d’aider des gens comme eux. Je m’accoude au bar sans le lâcher du regard. Je n’ai pas encore repris le travail, mais j’ai déjà vu les chefs, j’ai déjà ma plaque de la police de Chicago, alors je ne crains pas trop on va dire.

« Si j’étais vraiment de la mafia… je suis pas vraiment certain que venir me provoquer soit une bonne idée. Maintenant, malheureusement pour vous. Je suis américain et certainement pas dans la mafia. » Je me lève alors et lui fait face, je dois faire presque une tête de plus que lui, pas de ses potes, mais de lui. Au pire, je suis toujours plus costaud. « Puis, je suis sûr que la demoiselle à pas besoin de vous pour se défendre. D’ailleurs, j’en ai déjà vu des types comme vous qui ‘’protègent’’ des jeunes femmes avant de devenir les chieurs, à leur faire des avances parce qu’ils estiment avoir le droit à une récompense. » Je ne fais pas attention à ce qui se passe de l’autre côté du bar, mais je me concentre pour éviter que la situation ne dégénère. J’attends un instant la réaction des types avant de décaler le pan de mon blouson pour laisser apparaître ma plaque. S’il veut jouer à qui a la plus grosse, il a peu de chance sur ce coup.


Dernière édition par Alexeï Azarov le Jeu 6 Juin - 23:40, édité 1 fois
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Fanny I. Fleury-Arnaud

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MessageSujet: Re: Un verre de... je sais pas    Un verre de... je sais pas  EmptyJeu 6 Juin - 20:05



Un verre de... je sais pas


Tu te prends un verre parce que tu ne le fais pas souvent, pas ici, pas devant les clients, il faut dire que finalement, ils sont rares à te le proposer, parce qu'ils te connaissent, savent que tu es quelqu'un de raisonnable, et que rarement tu te laisses aller jusqu'à l'ivresse. Un verre ce n'est pas ça, non mais c'est plus que ce que tu fais la plupart du temps. Cela ne deviendra pas une habitude, mais tu avais envie de suivre Alexeï dans sa consommation, pas pour le faire boire plus que ça, non, mais parce qu'il te paraît sympathique, que déjà tu l'apprécies, tu te dis que tu peux céder à cette petite invitation. Ce n'est pas tous les jours que l'on peut croiser un des héros du 11 septembre par ici. Tu as un brin de famille originaire de New York, quelques collègues passés de New York à Chicago pour t'en parler un peu mais c'est rarement un sujet facile à aborder, même des années après. C'est un souvenir qu'ils gardent dans un coin de leur mémoire, qu'ils n'oublient pas mais qui reste si douloureux qu'il ne ressort que rarement. Alexeï semble être fait d'une autre étoffe pourtant, comme si de ce souvenir douloureux, matérialisé par cette médaille, il y puisait de la force, la force d'aller de l'avant et de ne jamais renoncer. Tu te leurres peut être, toi tu sais que tu as un besoin régulier de puiser dans un passé qui ne sera jamais ton présent, ni ton futur, celui d'un passé où tes parents étaient encore en vie, c'est de ce passé là dont tu as besoin. Tu le sais, alors tu vas souvent à la source, quelques mètres au dessus de ta tête et tu te remémores certains souvenirs. Aujourd'hui cependant tu n'en auras pas besoin. Tu te sens bien, pas de coup de mou à l'horizon. Alors tu bois une gorgée avec lui lorsque deux clients font une réflexion à voix haute qui ne te plait pas du tout. En fait, ils sont plus que ça même. Ce ne sont pas des habitués, pas à ta connaissance en tout cas, ou alors c'est assez récent, tu n'as pas eu le temps de t'en rendre compte vu que tu passes moins de temps par ici. Mais vu la réflexion, tu doutes avoir à faire à des habitués, mais simplement des imbéciles. Tu t’apprêtes à leur répondre mais Alexeï le fait avant toi. Et ce qu'il dit te plait d'avantage encore, car tu n'aimes pas les préjugés. Pour toi, chaque nouvelle rencontre est une ardoise vide et tu écris dessus ce que tu vois, entends même si soit disant, tu as en face de toi une mauvaise personne. C'est vrai, l'accent du brun en face de toi pourrait être perturbant, mais ça ne l'est pas, pas pour toi, car ce n'est pas le premier que tu entends et ce ne sera pas la dernière personne avec un accent russe que tu entendras dans ta vie. Il leur met verbalement une belle droite avant de montrer sa plaque. Tu sens pourtant que cela n'est pas terminé.

" Et bien, on dirait qu'il y en a qui ont oublié les bonnes manières, n'est ce pas ? Mais on n'a pas oublié les préjugés, c'est vrai que juger les gens sur leur accent est une bonne façon de faire pour ça. Alors d'une, il n'est pas en train de me draguer, donc pour ça, c'est raté. Et puis, j'ai un boulot ici, je suis pompier, vous pensez vraiment que je vais m'amuser à vendre mon corps pour du sexe ? Alors c'est comme vous voulez. Soit, je n'entends plus un mot de votre part, soit c'est dehors, je ne veux pas des personnes comme vous dans mon bar. Est ce que c'est assez clair ? "

Pour toi, il n'y a pas de places à l'équivoque, tu leur laisses une chance, sinon c'est dehors, et s'il faut les virer un coup de pieds au derrière, tu ne vas pas hésiter à agir de la sorte. Tu ne veux pas de ce genre de personnes au Blue Frog's, non, tu les détestes et peu importe s'ils viendront à te faire de la mauvaise publicité, ce n'est pas vraiment de la mauvais publicité pour toi. Au contraire, cela montre le sérieux de ceux qui tienne cet établissement. Et les types semblent comprendre, surtout qu'Alexeï leur montre sa plaque, un flic et une pompier, ils ne font pas le poids clairement. Alors même s'ils font les fiers, ils s'en vont avec bien trop de fierté. Tu as envie de leur en mettre un, au niveau de l'entrejambe pour rabaisser leur fierté mal placée mais tu ne vas pas jouer à ce jeu là, tu ne vas pas te mettre à leur niveau.

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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: Un verre de... je sais pas    Un verre de... je sais pas  EmptyVen 7 Juin - 0:13



Un verre de... je sais pas


Je ne suis pas le seul à réagir, ce qui ne me surprends même pas vraiment en fait. La jeune femme dans mon dos vient leur rabattre le caquet avant même qu’ils ne puissent dire quoi que se soit d’autre. Bien sûr je tique à ses derniers mots, mais pour le moment je ne fais pas de réflexion et me contente de désigner la porte d’un geste de tête aux types devant moi, leur ajoutant un petit « Ecoutez la jeune femme, soyez gentils ». Ils ne demandent pas leurs restes et quittent le bar, non sans me menacer de se venger un jour, sauf que cela n’ai destiné qu’à ma personne. Comme s’ils me faisaient peur. Ils ne seraient pas les premiers à me menacer ou m’insulter pour mon accent.

J’aurais bien voulu voir leur tête si je leur avais dit que les filles ne m’intéressent pas, ce qui serai tout de même un petit mensonge. En tout cas pas aussi jeune que la femme derrière le bar. Non pas qu’elle ne soit pas jolie, mais juste un peu jeune pour moi. Une fois que les hommes ont quitté le bar, je reprends ma place sur le tabouret et fais à nouveau face à Fanny. « Désolé pour ce navrant spectacle. Moi, j’ai l’habitude de ce genre de remarque, mais je suis désolé pour vous. Mais je dois reconnaître votre sang-froid. C’était impressionnant. » Je vide mon verre avant de reprendre. « Votre bar, hein ? Pas une simple barmaid à ce que je comprends. Pas mal. Pompier et propriétaire de bar, c’est un sacré combo. »

Je sais bien que ce n’est pas la seule à combiner deux emplois, mais là, c’est plus que juste faire des extra pour se faire un peu d’argent. Je lui pose alors une question qui me vient du coup à l’esprit. « Mais dite moi, c’est pas trop fatiguant de gérer un bar et d’être pompier ? Moi je pourrais pas. »
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Fanny I. Fleury-Arnaud

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MessageSujet: Re: Un verre de... je sais pas    Un verre de... je sais pas  EmptyDim 9 Juin - 14:03



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Les types semblent être raisonnables, ce qui t'arrange quand même. Alexeï n'en rajoute pas trop, ce qui n'envenime pas la situation fort heureusement d'ailleurs, mais lui aussi semble être quelqu'un de raisonnable, plus que les autres types que tu détestes déjà. Tu sais pourtant que si jamais ils se retrouvaient coincés dans un incendie ou qu'ils étaient victimes d'un accident de la route que tu irais les aider sans même te souvenir de leur passage gênant, ici au Blue Frog's parce que tu es comme ça, tu as le coeur sur la main. Tu ne regardes pas aux apparences, tu veux aider la veuve et l'orphelin parce que c'est quelques choses que tu désires ardemment. Et jusqu'à encore récemment, tu te contentais de le faire dans le cadre de ce lieu, de ce bar-restaurant branché de la ville que tu détiens depuis plusieurs années maintenant. Mais tu as décidé de faire ce pas en avant, celui que tu redoutais un peu, celui qui te faisait un peu peur. Au fond, tu avais fait ce que tes parents auraient voulus que tu fasses, que tu embrasses ton rêve de devenir pompier. S'ils étaient encore de ce monde, ton boulot principal serait celui-ci, pompier, et de temps en temps tu viendrais bosser en extra par ici, pour avoir une source de revenus supplémentaires. Mais si tu avais lâché du leste par ici, tu revenais de façon frénétique, comme irrémédiablement attirée par ce lieu devenu pour toi comme ta maison. Tu habites juste au dessus, certes, mais tu as passé tellement de temps ici, de bons comme de moins bons, tu finiras toujours par y revenir, c'est comme ça que ça fonctionne, tu oses le croire. Sans doute pourtant que tu finiras par te montrer de façon occasionnelle, trop occupée à sauver ton monde dans cette bonne vieille ville de Chicago. Quoiqu'il en soit Alexeï s'excuse pour le spectacle proposé mais il ne devrait pas, ce n'est pas de sa faute si des imbéciles ont cru bon de se moquer de lui, et donc de toi par extension. Ce n'est pas parce que tu es blonde que tu te laisses draguer de façon éhontée et que tu n'as pas de cerveaux. Il faut croire que ses types pensaient que tous les clichés étaient réels mais ce n'est pas le cas, non. Tu lui souris, car il a bien entendu ton discours, il a fait attention à certains petits détails en bon enquêteur qu'il est. Alors il te pose la question et tu souris. C'est vrai que c'est prenant, mais pour le moment tu tiens le rythme. Combien de temps encore ? Tu ne sais pas, mais quand on aime on ne compte pas, n'est ce pas ? C'est ce que tu te dis, faisant passer les intérêts des autres avant les tiens, souvent, encore plus désormais.

" Ne vous en faites pas pour ça, vous n'y êtes pour rien. C'est pas parce que vous avez un accent russe que vous êtes dans la mafia, et ce n'est parce que je suis blonde que je suis une fille facile. Ces types comme ça sont juste bons à être remis en place comme nous l'avons fait. Ils ne méritent rien d'autres, parce que tout les clichés que l'on peut voir dans les films ou les séries ne sont pas véridique. "

Tu bois une gorgée de ton verre avant de reprendre pour répondre à sa question par rapport à ta double casquette de gérante de bar et de pompier. Tu ne vas pas lui raconter toute l'histoire, juste ce qu'il faut.

" Quand on aime, on ne compte pas, c'est un peu ma devise. Mais en réalité, je ne suis pompier que depuis quelques mois. C'était une idée qui me trottait dans la tête depuis quelques années maintenant, et j'ai finalement fini par sauter le pas. Alors pour le moment je gère les deux mais ça va, je tiens le choc. Disons qu'ici, je fais un peu ce que je désires, je peux faire les horaires que je veux, c'est plus simple. Mais je passe moins qu'avant, parce que tout simplement, je suis occupée ailleurs. Tout cela reste énormément gratifiant, surtout pour rencontrer des personnes comme vous Alexeï. "

Parce que ce n'est pas tous les jours qu'on croise un héros du 11 septembre, parce que ce n'est pas tous les jours qu'on croise une personne avec le coeur sur la main, personne qu'il semble être, parce que finalement, vous avez été formés dans un moule similaire, celui où vous avez le désir d'aider votre prochain, un moule qui semble devenir de plus en plus rare malheureusement.

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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: Un verre de... je sais pas    Un verre de... je sais pas  EmptyDim 9 Juin - 22:33



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Je ne peux être qu’en accord avec elle sur le fait que certains clichés ont la peau dure et qu’il est difficile de s’en défaire. C’est le cas pour mon accent, elle sa couleur de cheveux, mais il y a bien d’autres choses aussi. Les hobbies, le look vestimentaire, le sport que l’on pratique. Tant de petites choses propres à chacun qui entraîne des croyances assez incroyables par fois. C’est sans compter sur l’orientation sexuelle ou le genre, là, c’est encore pire. Je ricane un instant pendant qu’elle continue. Elle me parle de ses rôles, gérante de bar et pompier. Cela ne fait que quelques mois qu’elle cumule les deux. Elle me parle d’une idée qui lui trotte dans la tête depuis plusieurs années. Seulement avant que je ne puisse faire la moindre remarque, elle me parle de rencontrer des gens tels que moi.

J’avoue que je bloque durant quelques instants, avant de reprendre la parole à mon tour. « Je ne vois pas en quoi, je suis spéciale. Je ne fais que mon travail. Protéger et servir. En tout cas, pour l’instant, vous semblez vous en sortir. Faite juste attention à ne pas vous épuiser. Pompier, comme policier, est un boulot stressant et fatiguant. Vous devrez prendre soin de vous et, surtout, apprendre à prendre du recul sur les évènements, sinon, c’est vous qui allez finir par être la personne à sauver. » Je peux avoir l’air de donner des leçons de morale pour me rendre plus important ou plus utile. Mais il n’en ai rien. « J’ai été blessé en service, deux fois. La seconde était assez légère comme blessure… Mais la première. J’ai vraiment failli y passer ce jour-là. J’ai pensé à arrêter, tout comme j’ai pensé arrêter à chaque fois qu’on perdait un collègue et je ne parle même pas du 11 septembre… Ce que je veux dire, c’est que… n’oublie jamais que vous êtes juste une humaine, on est pas des dieux, on peut pas sauver tout le monde. Alors n’hésitez jamais à le dire quand vous avez besoin d’aide. Puis je compte revenir souvent ici, alors je verrais bien si vous changez d’attitude même si vous cherchez à le cacher, déformation professionnelle. » Je lui fais alors un clin d’œil accompagné d’un petit sourire en coin...
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Fanny I. Fleury-Arnaud

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MessageSujet: Re: Un verre de... je sais pas    Un verre de... je sais pas  EmptyLun 10 Juin - 17:30



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Les préjugés ont la vie dure, ils sont si nombreux, si présents, si difficile à enlever de la tête et l'esprit de beaucoup, c'est assez dingue, et aujourd'hui en a été une parfaite illustration. Tu espères ne plus revoir le visage de ces types ici. Tu as bien notée leur physionomie quoiqu'il en soit. Tu ne manqueras pas de leur rappeler leurs méfaits ici, à ce comptoir si jamais ils reviennent et qu'ils agissent de la même façon. Tu prônes la tolérance, et tu aimerais que chacun en face de même mais ce ne sera jamais le cas, et cela est bien dommage. Quoiqu'il en soit Alexeï la joue modeste, il est un héros du 11 septembre mais pour lui ça n'a pas changé sa vie, cela ne lui a pas donné la grosse tête, ne lui est pas monté à la tête, au contraire. Il n'a fait que son devoir ce jour là, et depuis, il continue de le faire, sans doute parfois au péril de sa vie. Il est nouveau en ville, mais clairement il te plait, il a cet état d'esprit que finalement, tu ne retrouves pas chez beaucoup de personnes. Alors, ayant plus de bouteilles que toi, enfin dans le domaine du don de soi pour les autres, il te donne un conseil que tu trouves un peu moralisateur, mais terriblement vrai, car tu sais qu'il a raison. Tu sais que sans doute, tu en feras trop et qu'au bout d'un moment tu pourrais le payer mais pour le moment ce n'est pas le cas, non. Tu es encore en train de trouver l'équilibre, mais il est presque là. Tu resteras une équilibriste sur un fil en permanence, mais pour le moment, ton balancier ne penche ni d'un côté ni de l'autres, te permettant d'avancer dans le bon sens, sans regarder en bas, ni en arrière sous peine de tomber. Il te dit de prendre du recul sur les événements, mais ta vie t'a appris à agir de la sorte, sinon, tu aurais déjà sombré depuis bien trop longtemps. Tu as su prendre du recul lors de la mort de tes parents, et bien que douloureuse, cette expérience te sers encore aujourd'hui même si ce n'est pas tous les jours facile ou simple. Parfois les souvenirs te hantent tels des fantômes et tu les traînes comme des boulets t'empêchant d'avancer comme tu le désirerais le plus ardemment. Mais il faut savoir faire la part des choses. Il te parle ainsi de sa propre expérience, des deux fois où il a été blessé sérieusement, et où il a pensé à tout arrêter. Il aurait pu car cela n'est pas simple à gérer, mais il faut revenir une fois que l'on se sent prêt. Toi, tu as mis du temps à te sentir prête à devenir pompier, des années depuis la mort de tes parents. Tu as jugé qu'il était temps d'aller un peu plus de l'avant, que tu avais assez honoré leur mémoire en passant des heures et des heures dans ce lieu, qu'il était temps d'embrasser pleinement ton rêve depuis ce fameux 11 septembre. Et c'est ce que tu as fait, chose que tu ne regrettes pas le moins du monde jusqu'à présent. Il faut savoir se raisonner, se ramener à la raison, se dire que tout le monde ne peut pas être sauver, que tu n'es pas une super héroïne, tu ne t'appelles pas Wonder Woman, ou Super Girl. Tu pourrais te dire qu'en face de toi tu as une sorte de Superman, mais un superman avec des faiblesses, tout le monde possède une kryptonite, voire même plusieurs, il faut simplement savoir y faire face pour qu'elles ne nous empêchent pas d'aller de l'avant sans pour autant sombrer dans les délires les plus fous. Et finalement, il te fait sourire en te disant qu'il comptait revenir ici souvent, comme pour veiller sur toi, faire en sorte que tu gardes les pieds sur terre. Tu sais très bien le faire, mais tu ne peux pas dire non à cela, quelqu'un d'autres que toi pour agir de la sorte ne te fera pas de mal, n'est ce pas ?

" Je serais ravie de voir revoir pour vous servir un autre verre dans ce cas Alexeï. Je n'ai pas l'intention de changer, je sais que je ne suis pas invincible, je ne suis pas Wonder Woman ou Super Girl et j'ai pas l'intention de le devenir. Quoiqu'il en soit, on verra si vous êtes un bon enquêteur parce qu'il parait que je suis un vrai mystère. "

Et tu laisses échapper un petit rire. Tu n'es pas si mystérieuse que cela non, juste ce qu'il faut pour que personne ne sache ce qui se cache véritablement dans ton coeur et ton esprit. Ils ne sont pas insondables, mais difficiles à cerner toutefois.

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MessageSujet: Re: Un verre de... je sais pas    Un verre de... je sais pas  EmptyMer 12 Juin - 23:35



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Je fini mon verre et hésite un instant à en redemander un autre. Mais je dois être sérieux, je suis à moto et j’aimerais rentrer à l’hôtel entier. Alors, je me contenterais de ses deux verres seulement. En plus du fait, que prendre le volant, ou dans ce cas le guidon, soit dangereux, je n’ose même pas imaginer ce qu’il se passerait si je suis contrôlé bourré. Pas sûr que ma plaque me serve à quelque chose, au contraire, je pense. Je fais légèrement glisser le verre vide sur le comptoir. « Si vous avez quelque chose sans alcool, je suis preneur. C’est que je suis à moto, et je voudrais pas que vos collègues me ramasse sur la route. Puis, si je veux pouvoir revenir faut que je conserve mon permis. »

Je ricane un peu en repensant à la réaction de mon père quand j’ai passé mon permis, avant de reprendre mon sérieux. Il faut dire qu’il a toujours été contre. Trop dangereux selon lui, il n’a pas tout à fait tord. J’en ai vu des accidents quand je patrouillais et c’est souvent moche. Seulement ce n’est pas toujours la faute du motard, ça l’est même rarement. La phrase qu’on entend le plus ? Pardon, je ne vous avez pas vue. J’en ai déjà eu un, d’accident. Je n’ai pas eu des séquelles, mais ma moto de l’époque n’a pas survécu. Au moins cela ma permis de changer pour ma Triumph Rocket III.

Je sors alors de mes pensées, bien que cela n’est probablement pas duré plus de deux ou trois secondes pour reprendre la conversation. « Mais dite-moi. Je peux peut-être me tromper, mais je vous trouve assez jeune pour être déjà propriétaire d’un bar. Pas que je trouve cela particulièrement choquant, mais juste… je sais pas. C’est pas courant. Comment ça se fait qu’il soit à vous ? »
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MessageSujet: Re: Un verre de... je sais pas    Un verre de... je sais pas  EmptyDim 23 Juin - 13:43



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Alexeï finit son verre, en même temps que toi, sauf que lui c'est déjà son deuxième, alors peut être qu'il ne voudra pas jouer avec le feu et en prendre un troisième. Il serait encore lucide mais bon, pour quelqu'un qui représente les forces de l'ordre ce ne serait peut être pas très sérieux, enfin tu le supposes. S'il le demande, tu lui donnera sans aucune hésitation évidemment. Mais peut être qu'il ne le demandera pas, tu vas voir. Et il te donne le verre vide, sans faire la demande d'un autre. Tu penses alors sans doute qu'il va peut être s'en aller, à moins qu'il ne veuille discuter un peu, tu n'es pas contre faire connaissance avec les nouveaux clients, un peu plus en profondeur, surtout qu'il semble être quelqu'un de véritablement bien, même si tu n'as pas conscience de ses failles, de ses fêlures, car il doit en avoir, comme tout le monde à vrai dire. Ce ne sera sans doute pas pour aujourd'hui cela dit, autant commencer par les meilleures notes et entendre par la suite les moins bonnes si vous voyez le topo. Ainsi, il te demande ce que tu as, qui est sans alcool, car il ne veut pas prendre de risques à propos de son permis. Il vient d'arriver en ville, ce serait dommage d'avoir l'étiquette alcoolo de marquer sur le front trop rapidement.

" Il faut savoir être raisonnable en effet. Sans alcool, j'ai pas mal de choses, des jus de fruits, des sodas, des cocktails ayant un goût identique à ceux avec alcool sauf qu'il n'y en a pas dedans, donc dites moi ce qui pourrait vous faire plaisir. "

Tu le laisse choisir, entre un diabolo, un sirop, un coca, un sprite, un fanta ou un cocktail sans alcool. Visiblement, il est bien ici, alors vous allez pouvoir continuer de discuter un peu ensemble. Tu ne sais pas ce qu'il va vouloir te dire, il y a tellement de sujets qui pourraient être abordés en vérité. Mais tu es presque persuadé que sa nature d'enquêteur va revenir sur le tapis, pas que ça soit une mauvaise chose, bien au contraire. Et effectivement, c'est ce qui se passe, il te trouve jeune pour posséder le Blue Frog's, mais quand on connait l'histoire, on se dit que ce n'est pas si étonnant que ça.

" C'est vrai que je suis assez jeune pour ça, mais c'est un héritage familial. J'aurais pu gagner à la loterie nationale pour me l'acheter mais non, ce n'est pas le cas. Cela fait plusieurs années maintenant, ici c'est chez moi, et j'essaye de faire en sorte que les lieux me ressemblent que ça soit à travers la décoration, les propositions de plats ou de boissons, mais aussi les clients. Je déteste avoir des clients remplis de préjugés qui vous le font bien trop sentir, je prône la tolérance comme faire en sorte que la vie au Blue Frog's soit la plus agréable possible. "


Tu es peut être partie un peu loin, mais tu ne crois pas qu'il posera plus de questions sur cet héritage familial, même si au fond tu n'as pas répondu ainsi pour qu'il ne se pose plus de questions évidemment. Mais tu te dis qu'il est bien placé pour comprendre ton point de vue et ta position.

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MessageSujet: Re: Un verre de... je sais pas    Un verre de... je sais pas  EmptyMer 26 Juin - 20:51



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Je l’écoute m’expliquer comment elle en est arrivée à posséder un bar. Tout en sirotant le soda que je lui ai demandé. J’aurais pu y penser, si j’avais pris le temps de réfléchir à toutes les options possibles. Mais je ne suis pas au travail là, alors mon esprit d’enquêteur se repose. Donc, elle hérite d’un bar qui semble bien marché, mais devient quand même pompier. J’avoue, respect. Elle essaye de mettre sa touche dans cet endroit et j’espère juste pour elle que cela ne va pas lui porter préjudice. J’en ai vu à New York des bars qui, change d’atmosphère après avoir changé de propriétaire. Et résultat des courses, les gens ne retrouvent plus ce pour quoi ils venaient. Alors ils désertent…

Je vais pour lui répondre avant que mon téléphone ne vibre dans l’une des poches de mon blouson. En temps normal, je n’aurais pas répondu, mais en voyant le nom et la photo de mon fils, je suis trop content de pouvoir lui parler. Je m’excuse alors auprès de Fanny et décroche. « Oui Anthony… quoi qu’est-ce que tu racontes ? Tu es sûr ? Il est pas chez un copain ? Et ta mère ?… » J’ai enchaîné les questions, c’est pas l’inspecteur qui parle, c’est le père. « Je vais l’appeler, il devrait me répondre à moi. Je crois savoir où il va... » Je raccroche alors avant de finir mon verre d’une traite et de sortir mon portefeuille pour payer mes consommations. « J’aurais adoré rester encore un peu, mais je crois qu’un de mes idiots de fils a fugué… je dois y aller. Je récupère mon casque de moto à mes pieds et commence à partir avant de lui rajouter un… je repasserais un de ses quatre... »

Une fois, dehors, je prends à nouveau mon téléphone. Cette fois pour appeler le plus jeune. « Chris, c’est papa… Ouais, t’es dans un bus, là, on est d’accord ? Tu arrives à quelle heure ? J’attends à la gare routière et t’as intérêt à rester dans ce bus et à ne pas en descendre avant Chicago... » Putain… la nuit va être longue...
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