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 not a single word about this (-18) | elizabeth

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Elizabeth O’Ceallaigh

Elizabeth O’Ceallaigh

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MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth - Page 2 EmptyLun 8 Juil - 1:56



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Aucun des deux ne compte laisser l’autre gagner. Ils sont deux prédateurs, pas des proies. Alors, elle profite encore d’avoir la main. Il se contrôle, il ne la touche pas et elle jubile. Baladant ses doigts le long de son torse, lui a fermé les yeux, du moins un instant. Elle commence à gagner, il commence à céder du terrain. Elle continue à provoquer, venant griffer par endroits. L’Irlandaise frôle parfois la ceinture du pantalon avant de remonter. Elle fait durer le plaisir, elle veut le faire craquer. Et il craque. Il finit par avouer qu’elle sait y faire. Elle se pense victorieuse, elle se croit gagnant et pourtant. Il provoque à son tour, venant douter de ses capacités de prédatrice. Alors elle se mord la lèvre, elle vient ouvrir la ceinture, déboutonner le pantalon.

Elle laisse glisser le tissu, sans le lâcher du regard, sans arrêter de se mordre la lèvre inférieure. Elle se fait plus tentatrice encore, collant leurs bassins l’un contre l’autre, leurs peaux seulement séparées par des morceaux de tissus. Elle se penche, sa peau brûlante touchant celle du pianiste. Elle vient glisser encore quelques mots à son oreille. « Vous parlez beaucoup trop… je pourrais vous punir pour ça... » Joignant le geste à la parole elle se redresse et vient quitter le lit, se mettant contre le mur le plus proche. Un bras dans le dos. La fraîcheur du mur l’aide à se calmer un peu. « Vous me voulez… venez me chercher. Moi, je peux attendre... » Pas éternellement, elle ne pourra pas trop attendre, ce n’est pas pour rien qu’elle cherche le froid du mur. Elle veut que lui cède. Qu’il cède à ses pulsions et qu’il devienne lui aussi le prédateur qu’il prétend. Il dit être son serviteur, mais elle veut voir jusqu’où il peut aller.

Elle le laisse se lever, s’approcher d’elle et ce n’est que quand il arrive à sa hauteur qu’elle dégrafe son soutien-gorge. Qu’il soit obligé de reculer pour la voir. Elle joue encore, même si elle n’est plus tout à fait sûr de vouloir gagner...
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth - Page 2 EmptyJeu 11 Juil - 2:01

in a room where I once told you everything, I am alone, once beholden to nothing and no one. how is it that I am slave to these eyes which glisten with untold secrets that I crave so wildly to understand ? I must steel my heart to your warm gaze. I'll claw out my eyes and see you no more, its because of you I sometimes wish that I would die. sometimes I wish I would die leaving you behind, enraptured by my ignorance, I now deserve sympathy (@alesana ; not a single word about this // beerus)
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Dieu qu'il essaie de résister, pressant les draps entre ses doigts, refusant d'abdiquer. Dorian prend sur lui avec violence, s'essaie à résister à cette perte de distance mais la Belle demeure somptueuse, radieuse, envoûtante dans son entièreté. Il contemple, imprime chaque détail, chaque courbe qu'elle ne lui laisse pas encore pleinement voir, de celles dont il ne peut pas encore profiter. Seulement ressentir, et le toucher qu'elle instaure est cruel. Parce qu'elle insiste, laisse ses ongles traîner, marquer la peau qui rougit au passage de ses griffes excitées. Parce qu'elle continue sur sa lancée, la ceinture défaite et le tissu de son pantalon retiré – tant mieux pour celui qui s'y sentait de plus en plus serré. Mais s'il tenait jusqu'alors, le contact qu'elle réinstaure en venant le surplomber, pressant son bassin contre le sien, manque de le faire vaciller. Elle lui fait perdre la tête, loin sont les nuits durant lesquelles il s'était autant amusé, autant torturé. Il ne prend pas encore, il laisse les choses se faire, s'installer. Il laisse la tension le ronger tout comme elle semble également la gagner. « Vous parlez beaucoup trop… je pourrais vous punir pour ça... » Un long frisson parcoure la peau, le dos. Dorian en soupire d'envie, plus qu'il ne l'aurait voulu, succombant à la voix ensorcelante de la brune qui, pourtant, lui échappe à nouveau. Elle se redresse, s'éloigne, laisse un vide contre sa peau, contre son être brouillonnant. Il guette alors, suit les pas du regard. Il détaille l'ombre aguichante qui se perd contre le mur face à lui, ce sourire aux lèvres réclamant presque qu'il ne se lève. « Vous me voulez… venez me chercher. Moi, je peux attendre... » Son sourire, à ce moment précis, ne fait qu’accroître. Il sait les règles, connaît le jeu. Il sait ce qu'elle essaie de faire la pression devient trop gênante, l'impatience trop à cran. Tout ce qu'il détaille d'un regard pesant, il aimerait y goûter, s'y perdre sans compter. Dorian essaie à résister mais y cède rapidement, retrouvant toute sa hauteur pour imiter le chemin qu'elle a choisi de faire, bravant la distance qui les séparait à nouveau pour la réduire à néant. Il va pour faire davantage de pas, s'y plaquer complètement et perdre sa raison mais le glas de sa retenue ne sonne pas encore. L'avocate s'anime, ce large sourire encore accroché le long des lèvres, prête à faire perdurer le plaisir – et c'est un fait. Le soutien-gorge est retiré, ce qu'il enfermait offert, bien exposé. A son tour de s'en mordre la lèvre, à son tour de contempler, d'imaginer. Quelques secondes, à peine. C'est le temps qu'il laisse s'écouler avant d'oser approcher, rejoindre la peau brûlante de la belle dont les lèvres sont brièvement embrassées. Il y dépose les siennes, recommence une fois de plus avant que la trajectoire ne soit déviée, avant qu'il ne parcoure son cou jusqu'à la poitrine dévoilée. Il y perd quelques caresses de sa bouche avant que sa langue ne s'en mêle, les mains masculines apposées sur les hanches dont elles se saisissent enfin.

La divine créature est guidée, ramenée jusqu'au lit qu'elle avait quitté. Dorian l'y entraîne sans se défaire de ce qu'il a commencé, continuant ses assauts sur les seins dénudés. Il ne s'en lasse pas, n'y parvient pas, pas même quand le corps de la belle rejoint entièrement les draps. Il sait jouer aussi, ne pas trop insister, tenant encore sa retenue pour ne pas plus la toucher. A son tour d'être le tortionnaire, à son tour de voir jusqu'où elle pourrait aller pour aboutir à cette fin qu'ils ont tous deux imaginée – provoquée aussi, surtout. « Toujours persuadée de pouvoir attendre, Elizabeth ? » Le sourire s'élargit tandis qu'il reprend les baisers qu'il descend néanmoins le long du ventre, les mains venant réclamer le tissu qu'elles font descendre et disparaître de ses cuisses. Elles laissent de la place pour la pulpe de ses doigts qui cherchent ces dernières, explorent avec avidité, tout autant que ses lèvres qui se font un peu moins sages, plus gourmandes, descendues un peu plus au sud pour la voir céder complètement, pourvu qu'elle quémande. S'il avait eu des ailes, elles se seraient très certainement déployées au plaisir qu'il est en train d'en tirer. Parce qu'il y met du cœur, de la volonté. Parce qu'il joue avec elle de la plus cruelle des manières, accentuant ses baisers, savourant tout ce qu'il est en train de provoquer. Elle l'a cherché, tout autant que lui en vérité. Et si l'impatience s’étiole, ils sont deux fautifs à cette finalité.
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Elizabeth O’Ceallaigh

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MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth - Page 2 EmptySam 13 Juil - 20:38



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Enfin il cède. Il déroge à la règle qu’elle a posé et vient perdre ses mains sur ses hanches. Deux baiser éphémère avant que les lèvres du pianiste ne se perdent sur son cou. Avant qu’il ne la porte jusqu’au lit. il vient la déposer sur les draps qu’il occupait un peu plus tôt. Elle le laisse faire, le laisse prendre le contrôle. Et il la fait patienter, il la fait attendre. Lui demandant même si elle sûr de pouvoir tenir. C’est une douce torture qu’il lui inflige. Ses doigts venant frôler la lingerie délicate, la faisant glisser le long de ses jambes. Après que ses lèvres aient parcourue son ventre, toujours plus bas. Mais elle ne veut pas le laisser gagner, elle a sa fierté. Alors elle se retient, elle crispe ses doigts dans les draps et dans la tignasse du pianiste, elle ne retient pas ses gémissement, mais elle lui demandera rien.

Elle veut qu’il perde patience, elle veut gagner cette partie. Alors elle par venir mordre sa main, presque jusqu’au sang, pour ne pas quémander. Elle fini par l’obliger à reculer, elle sait qu’elle finirait par céder et elle se le refuse. Alors elle le tire vers elle, vers sa bouche pour lui prendre un baiser sauvage, sans sentiments. Sa main, jusqu’alors pris dans les draps vient se glisser entre eux. Doucement elle frôle le tissu qui recouvre encore la peau de Dorian. « Moi je peux attendre longtemps… et vous ? » Pieu mensonge que voilà. Mais elle joue encore, ils ne font que ça, depuis le début de la soirée. Ils ne font que se tenter l’un l’autre.

Ses doigts glisse sous le tissu, provoquant un courant électrique dans tout son corps. Elizabeth vient griffer son dos, mêlant ainsi plaisir et douleur. Ses gestes sont précis et elle vient même mordre légèrement dans son cou et son épaule. Elle laisse des traces de son passage avant de le lâcher tout à fait, espérant que la frustration soit assez grande pour qu’il cède.
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth - Page 2 EmptyDim 14 Juil - 16:50

in a room where I once told you everything, I am alone, once beholden to nothing and no one. how is it that I am slave to these eyes which glisten with untold secrets that I crave so wildly to understand ? I must steel my heart to your warm gaze. I'll claw out my eyes and see you no more, its because of you I sometimes wish that I would die. sometimes I wish I would die leaving you behind, enraptured by my ignorance, I now deserve sympathy (@alesana ; not a single word about this // beerus)
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Les cheveux sont attrapés, le plaisir venant s'y trahir de la plus parfaite des façons. Dorian accentue la danse de sa langue, de ses lèvres. Dorian joue le jeu jusqu'à s'y perdre, se corrompre seul à cette tentation et cette torture. Stupide, trop avide. Il l'est, se sent faiblir face à la Belle qui, quant à elle, parvient à tenir. Pas une demande, pas une réclamation, pas un supplice ne brave la gorge. Rien si ce n'est les gémissements qu'elle ne réprime pas et qui lui font perdre tout bon sens – ou presque. Parce que le corps est ramené, contre elle redressé. Wrynn se laisse mener par les désirs de la brunette, un bref soupire s'extirpant d'entre ses lèvres entrouvertes qu'elle embrasse, sans sentiment, un peu sauvagement. Tant mieux, il n'en demandait pas plus, ni moins. « Moi je peux attendre longtemps… et vous ? » Et les doigts féminins jouent, cherchent à rompre les limites de l'esprit qui essaie à tenir. Il trésaille, la respiration un peu plus courte tandis qu'elle effleure le dernier tissu qu'il lui reste, tandis qu'elle le brave même. La main indiscrète le fait frisonner, baisser un peu la tête tant l'envie presse, hurle, gronde en lui. Les griffures qu'elle impose contre son dos n'aidant en rien. C'est à son tour de gémir, de trahir l'effet qu'elle peut avoir sur lui en cet instant. Les crocs du tigre qui cherche la peau, qui l'imprègne de sa marque, du passage qu'elle laisse s'inscrire pour la soirée. Ça avant que le contact ne se rompt, avant qu'elle ne revienne le laisser à cette vilaine tentation. Elle avait raison, finalement, il est celui qui cédera. L'homme assuré qu'il avait pu être, l'homme patient qu'il aimait à faire valoir s’étiole, lentement. Le souffle est brûlant, réclamé. Dorian se sent perdre la bataille, ce jeu sans fin qu'il aurait voulu faire perdurer mais ils sont allés trop loin, il n'est plus question de tenter, il veut goûter, savourer. Les lèvres retrouvent les siennes, le corps se plaque un peu plus, provocant. Il vient se mouvoir contre elle, lutte contre lui-même pour laisser le tissu les séparer encore un peu mais la pression est trop brute, trop présence. Il est celui qui consomme plus que celui qui raisonne. Le cœur frappe la poitrine, s'affole du sang qu'il sent parcourir ses veines à une vitesse folle. Raison pour laquelle il y cède, finalement. Raison pour laquelle les mains viennent s'en séparer, de ce boxer trop longtemps gardé – il n'a pas la force adéquate pour lui résister. Parce qu'elle a ces airs de déesse, cet aura de luxure qu'il aime à déceler, à contempler. Elle lui rappelle ce que peut être la liberté, sa présence et ce qu'elle insuffle parvenant à lui faire oublier bien des pensées tourmentées. Il n'a d'attention que pour la femme qu'il surplombe, il n'a d'envie que pour celle qui anime davantage sa nuit. S'il cède, il ne s'avoue pas perdant pour autant – il s'était dit qu'il l'aurait, qu'elle soit la première à craquer ou non.

Et, à y réfléchir, il se dit qu'il peut lui offrir ce qu'elle attendait. Un sourire s'ancre le long des lèvres tandis qu'il revient effleurer sa présence de la sienne, là, sans insister. Il joue avec les sens, il joue avec la proximité dangereuse qu'impose sa nouvelle nudité. Le pianiste, emmêlé dans son propre filet, est en train de capituler. « Je te veux. » Il laisse le murmure l'atteindre, se briser contre les lèvres féminines tandis qu'il embrasse le cou, y revient par deux fois – peut-être plus. Une main prenant appuie sur les draps pour ne pas trop jouer avec sa patience mise à mal, l'autre sur la poitrine féminine qu'il aime à découvrir. « T'as gagné... » Il avoue, délaisse cette vérité contre la peau qu'il fait frisonner. La main qui errait sur la poitrine offerte dévie, revient se perdre entre eux deux, longeant les jambes de la Belle avant d'oser l'intérieur de ses cuisses, avant d'essayer de tenir encore un peu. Rien que quelques secondes, rien qu'un maigre instant. Il insiste d'ailleurs, canalise toute la passion qui s'immisce en lui dans la danse qu'offre sa main entre les deux corps. Quelques sauts de voix viennent trahir son état, l'avidité qui s'empare des ruines de son domaine, de cet univers qui n'appartient qu'à lui. Tout son monde intérieur n'attend plus que sa voix, que ses dires, que son propre envie. La main revient, s'ancre dans les draps froissés tandis qu'il guette la belle, le félin plus doué qu'il ne l'aurait imaginé. Les prunelles supplient presque tandis qu'il se tient un peu plus proche encore, la fièvre un peu plus envoûtante.
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Elizabeth O’Ceallaigh

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MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth - Page 2 EmptyLun 15 Juil - 21:37



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Il cède enfin. Au grand plaisir de l’Irlandaise qui n’aurait pas tenu bien longtemps encore. Il revient sceller leurs lèvres non sans s’être séparé du dernier morceau de tissu qu’il lui restait encore. Elle affiche un sourire victorieux comme il vient murmurer son désir de l’obtenir. Tandis que l’une des mains du pianiste se perd sur la peau de Liz’. Elle savoure sa victoire autant que le traitement qu’il lui inflige. Il n’y a aucun sentiment, juste le résultat de leur jeu. Résultat qui se fait pourtant attendre de la plus cruelle des manières. Voilà que les doigts de Dorian s’occupent ailleurs, faisant se cambrer la tentatrice qu’elle est. Elizabeth laisse ses ongles marquer une fois de plus le dos de son client avant de venir lui murmurer à l’oreille. « Alors qu’est-ce que tu attends. »

Elle ne dit rien de plus, elle n’en a pas besoin, il comprend très bien et se montre presque aussi impatient qu’elle. Les corps fusionnent, ne font plus qu’un et une nouvelle danse commence. Son souffle se coupe, elle se laisse envahir par le poison des désirs charnels. Elle le laisse prendre possession de son corps aussi sûrement que le pianiste. Elle en oublie le reste, s’abandonne tout à fait aux mouvements des corps, se laisse guider. Ses jambes viennent enfermer celle de l’homme penché sur elle, scellant un peu plus leur étreinte. Elle laisse ses gémissements emplir la pièce, sa respiration se faire moins régulière, moins profonde. La chaleur monte d’un cran en plus, comme si c’était vraiment possible.

Mais elle veut encore jouer, pousser le vice à son maximum, toujours dans la provocation encore et toujours. Alors elle vient coller la tête du pianiste sur son épaule, les ongles dans la peau. « Et bien… c’est tout ce que tu sais faire. » Elle ne sait pas quels effets cela aura réellement sur le Britannique, mais elle espère le pousser encore plus loin dans ses retranchements. Elle a envie de se brûler les ailes ce soir. Elle veut voir ce dont il est capable.
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth - Page 2 EmptyMer 17 Juil - 16:28

in a room where I once told you everything, I am alone, once beholden to nothing and no one. how is it that I am slave to these eyes which glisten with untold secrets that I crave so wildly to understand ? I must steel my heart to your warm gaze. I'll claw out my eyes and see you no more, its because of you I sometimes wish that I would die. sometimes I wish I would die leaving you behind, enraptured by my ignorance, I now deserve sympathy (@alesana ; not a single word about this // beerus)
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L'impatience qui se suspend à ses lèvres, le cœur qui frappe, brutal, contre la poitrine. Il réclame, tient à se perdre dans une mélodie qu'il connaît bien mais qu'il fait perdurer ce soir – non, la belle n'est pas aussi facile que celles ayant déjà foulé cet endroit. C'est ce qui rend cet instant si grisant, si prenant ; pour ne pas dire envoûtant. Davantage quand viennent enfin ses gémissements. Elle se cambre, s'abandonne à lui, à ses caresses, à cette douce torture qu'il est encore en mesure d'infliger. Le supplice est accentué, la brune accentuant les gestes du pianiste quand, dans son dos, il sent les ongles de l'avocate un peu plus s'enfoncer. Elle joue encore, continue son numéro – Elizabeth essaie à lui faire perdre ses moyens – et, sans trop de mal, y parvient. Le souffle court, saccadé – elle instaure cette chaleur déjà trop prenante, rappelant l'homme à elle, les lèvres près de son oreille. « Alors qu’est-ce que tu attends ? » Une seconde sépare ces mots de ses mouvements, le pianiste cédant complètement à l'envie, à cette douleur s'étant frayé une place dans le bas de son ventre. Il n'y résiste pas, venant entamer une toute nouvelle danse tout contre elle ; un peu plus intime, un peu plus sauvage. Il s'unit à elle, de la plus proche des manières, soupirant contre son épaule, s'enivrant de son parfum à mesure qu'il commence à se mouvoir avec avidité – les jambes de la belle s'entourant contre sa taille l'aidant à se faire plus concret. Il s'y perd, délaisse toute la frustration de cette journée se perdre dans les soupires égarés. Dorian s'abreuve de tout ce qui s'insuffle en lui, le désir plus exaltant, plus violent. Oubliés une nouvelle fois, Mason et ses sentiments. Oubliés à nouveau, tous ses tourments. Il n'y a plus que la muse qui s'offre à lui qui importe en cet instant, la respiration courte, saccadée, sollicitée par le sang qui commence à brûler – la vision d'elle, submergée par ce plaisir partagé, ne fait que tout accentuer. Il persiste, continue les mouvements, joue de ses hanches malgré la prise qu'elle raffermie contre lui, attirant ses traits à son épaule, réclamant sa proximité pour davantage pouvoir jouer, rappeler à l'esprit que rien n'est complètement gagné. « Et bien… c’est tout ce que tu sais faire. » Le sourire s'élargit et le frisson qui parcourait son dos un peu plus avant gagne du terrain. Dorian s'exalte de l'instant, de ce qu'elle vient faire naître en lui – ce désir flamboyant. Un soupire brave à nouveau les lèvres tandis qu'il se redresse, osant la surplomber bien que sa hauteur soit de moitié. Il guette, apprend les formes, s'empresse de s'y perdre encore à mesure que les mains effleurent les cuisses, la peau brûlante qu'elle lui offre désormais avec un peu plus de facilité. La perdition est à eux, le monde importe peu.

Le sourire aux lèvres, une jambe relevée, menée sur son épaule avant que les baisers ne se perdent sur son mollet – non, elle n'a encore rien vu des talents qu'il estime tout de même acquis. Dorian reprend la danse, la mélodie grandiose des gémissements. Il insiste, tient à voir les traits féminins s'extasier de ce qu'ils ont à gagner – un instant hors du temps. Un peu de paix pour lui, l'oubli clair et net des démons qui hantent trop souvent ses nuits ; celle-ci animée que d'une envie partagée avec sa belle invitée. Beau et audacieux à la fois ; se perdre dans ses propres draps avec une âme utilisée rien que pour cacher la vérité. Il le sait, au fond de lui, ne devrait pas y mettre autant de cœur, autant de vices. Mais Dorian ne fait qu'agir de la manière dont il sait le faire, séduire et consumer, l'espace d'un moment pouvoir pleinement s'apprécier. A ses yeux, mieux vaut être cet homme-là que celui qu'il s'évertue à masquer. Raison pour laquelle les songes s'éteignent, l'attention focalisée sur la belle qu'il détient entre ses mains, qui s'abandonne à ce ballet voulu et tout autant réclamé – prêt à durer jusqu'à ce que les souffles ne deviennent que plus irréguliers, jusqu'à ce que les cœurs ne deviennent que plus haletants. Tant pis pour les sentiments, seule compte l’intervalle qu'ils s'offrent en cette vie mouvementée – elle par ce qu'elle doit vivre, lui par ce qu'il essaie à enterrer. Elizabeth, ce soir, est toute aussi salvatrice que dévastatrice. Elle permet à l'âme de se reposer avant de devenir une raison de plus à ses nombreux regrets.
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Elizabeth O’Ceallaigh

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MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth - Page 2 EmptyMer 17 Juil - 21:50



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Il se redresse à ses mots, il la surplombe et le sourire qu’il lui offre, lui tire un frisson à l’Irlandaise. Elle se mord une fois de plus la lèvre tandis que la main du pianiste se perd sur sa cuisse. Cuisse qu’il relève sur son épaule venant effleurer sa peau de sa bouche, confirmant que la provocation était le bon choix. Il se meut encore mieux contre elle. Elle se cambrant sous les assauts de ce courant électrique qui lui traverse le corps. Elle se laisse tomber dans un grand néant, se perd dans les draps qui deviennent son unique univers. Elle ne pense plus à rien, se laisse envahir par ce désir qui est monté toute la journée, toute la soirée. Elle s’abandonne tout à fait au traitement infligé par le corps de Dorian.

***

Son corps tremble, tout les sens en alerte, sa respiration se fait moins régulière, plus superficielle. Elle se cambre une ultime fois, posant ses mains sur le torse du pianiste. Ses ongles laissant des marques de plus. L’extase vient, son cœur s’affole. Sa jambe retrouve les draps, mais elle ne rompt pas le contact. Elle le force à basculer, à changer de rôle. Elle a pris son pied, elle veut lui rendre la pareille. C’est alors à elle de venir se mouvoir, elle d’imposer son rythme. Elizabeth ne garde pas le même rythme, changeant sans prévenir, ne lui laissant que rarement reprendre son souffle. Elle veut faire durer le plaisir. Elle veut lui rendre au centuple ce qu’il lui a offert. Et elle y parvient, il se libère, mais elle ne laisse pas tomber.

« Pas de repos pour les braves. »
Qu’elle lui glisse, lui laissant juste le temps de reprendre son souffle avant de se séparer de lui, glissant sa main entre eux, lui prenant un autre baiser fougueux, ravivant de ses doigts cette flamme qu’il avait jusqu’alors dans les yeux. Elle ne compte pas le laisser se reposer bien longtemps. Comme si au fond elle savait que cela n’arriverait qu’une fois et que leur jeu de la soirée avait monté le niveau tellement haut qu’une fois n’est pas satisfaisant. Alors elle vient lui mordre l’épaule, mêlant la douleur de ses dents sur la peau à la douceur de ses doigts. Elle provoque alors, passant sa langue sur les marques bleutées qu’elle vient de laisser. Son corps en réclame plus et elle compte bien le rassasier.
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth - Page 2 EmptyDim 21 Juil - 0:56

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La perdition, brute et totale. Il s'y laisse tomber, s'y abandonne sans aucun regret. Dorian flirte avec l'obscurité, ce vice dont il ne peut se priver. Il est satisfaisant, il est prenant. Aucune honte, aucun sentiment. Seul subsiste le désir, l'instant prit qui dure et sur lequel il ne peut rien dire. Les tourments se sont tus, les démons se sont couchés, là, tapis dans les tréfonds de cet homme qu'il n'est pas aux côtés de la jeune femme qu'il a séduit puis invitée. Et à la sérénade osée qu'elle laisse entendre, il sait qu'il peut y aller avec un peu plus de volonté. Dorian défait les limites de sa retenue, il peut faire selon ses envies, il l'a vu. Elle ne l'arrête pas, l'incite presque à continuer – chose qu'il ne peut lui refuser. Ce travers-là, elle n'y échappera pas ; seul moyen pour l'homme de taire les névroses dont il se croit doté. Sous le chant de cette sirène, Mason disparaît. Davantage lorsque le corps féminin se cambre, peu après. Davantage quand les mains retrouvent son torse, quand la pression se fait un peu dure, un peu plus forte. Le soupire échappe, brave la gorge asséchée. L'emprise sur sa jambe est relâchée mais le contact est préservé, maintenu quand les rôles sont échangés. Le dos rejoint les draps défaits, la peau flirte avec la chaleur qu'elle y a laissé ; Dorian se laisse faire, se laisse avoir tandis qu'elle lui revient, confiante et pleine d'une volonté partagée. La danse reprend, parfois effrénée, parfois plus douce qu'elle ne l'avait été. Elle joue avec les sens, une fois de plus. Elle joue avec l'effet qu'elle peut insuffler, la belle sait y faire avec l'esprit d'un homme et les désirs qui peuvent y traîner. Elle le rend fou, bien assez pour que s'empourprent ses joues. Les  mains quémandent sur les hanches qui continuent à se mouvoir, sur cette tentatrice qui parvient à le tirer hors de ses retranchements. Car l'instant se suspens, aussi certainement que l'entièreté du temps. Les secondes se figent et le cœur bat jusqu'à rompre le rythme saccadé qu'il s'était trouvé. Elle lui fait rejoindre cette même extase, un prêté pour un rendu. « Pas de repos pour les braves. » La respiration peine à revenir, le palpitant à se calmer. Il a les songes évanouis et l'âme transportée, assez pour qu'un sourire s'installe. Assez pour que la tentation qu'elle tient à faire perdurer ne demeure dans ses prunelles claires et dilatées. Un nouveau baiser échangé, passionné, enflammé avant qu'il ne dévie, là, le long de son épaule qu'elle choisit de mordiller, forçant un peu plus quand elle sait qu'il y trouve un plaisir certain et démontré. Un énième soupire, un énième râle pour trahir son désir. Ses lèvres et sa petite main ont l'effet de tant raviver. Une main contre son dos, l'autre qui suit la même trajectoire que la sienne, il veut continuer à jouer, à provoquer – il veut lui rendre la douce torture qu'elle essaie à lui infliger. S'il perd et faillit, elle doit en être aussi.

« Je ne t'imaginais pas aussi gourmande ce matin. Je me dis qu'il ne faut pas se fier aux apparences du coup... » Un sourire un peu plus appuyé tandis qu'il continue, cède à la tentation avec envie, avec volonté, continuant ce qu'il vient également de recommencer. Les corps se réclament à nouveau, pressés l'un contre l'autre. Dorian revient lui voler un baiser, il scelle leurs lèvres, y appuie son exaltation, le souffle se brisant contre la mâchoire de l'avocate. Elle revient lui faire perdre pied, Elizabeth parvient à lui faire oublier qu'au-delà de ces murs, dehors, le monde tourne encore. Assez pour qu'il n'abandonne ce premier projet après quelques minutes lentement écoulées, laissant ses mains guider la brune, l'incitant à se tourner avant qu'il ne vienne s'y blottir, son torse contre son dos, le bras passant sous son cou, flirtant avec la poitrine tandis que l'autre s'en remet à ses longues jambes – tentation devant laquelle il a faillit, n'importe quel autre homme aurait cédé aussi. « Tu es magnifique et insatiable, ce qui te rend parfaite pour ces draps, tu le sais ça ? » Les mots sont murmurés, délaissés contre son oreille sur laquelle il dépose un baiser, puis un deuxième avant que la bouche ne se fraye un chemin jusqu'à sa gorge exposée. Le corps cambré contre lui, il sait qu'elle ne fait qu'en redemander et il exauce ses souhaits, récupérant l'une des cuisses pour la lui soulever, reprendre cette danse qui les a d'ors et déjà tant transporté. Le gentleman reste prédateur, avide de ce qu'elle peut avoir à lui offrir, affamé de cette tentation qu'ils ont instauré. Il ne s'en lasse pas, loin d'être exténué.
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Elizabeth O’Ceallaigh

Elizabeth O’Ceallaigh

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MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth - Page 2 EmptySam 27 Juil - 2:03



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Il lui répond, à sa manière. Lui rendant le traitement qu’elle lui inflige alors. C’est de bonne guerre. Puis il la fait rire. Ne pas ce fier aux apparences, elle en a fait son métier, alors elle a l’habitude. Mais il est vrai qu’elle oublie parfois que la majorité des gens, ne sont pas comme elle. Leurs lèvres à nouveau scellées, elle se laisse se perdre contre sa peau. Ses sens sont en alerte, sensibles au moindre petit changement dans l’air. Alors, elle suit le mouvement de Dorian assez facilement, devinant sans qu’il ne dise quoi que ce soit. Elle frissonne comme elle sent le torse du pianiste se coller à son dos, sa respiration contre son cou qu’il finit par venir embrasser, après lui avoir annoncé être parfaite pour ces draps. Elle en rirait presque si seulement un gémissement ne franchissait pas ses lèvres à l’instant même.

La danse de leur corps reprend, plus bestiale, plus sauvage. Elizabeth s’accroche aux draps, mordant même l’oreiller sous sa tête pour cacher les gémissements les plus forts. Cette fois, elle n’a plus du tout le contrôle. Elle se laisse devenir une proie entre les griffes de Dorian. Elle se laisse faire, profitant de l’expérience plus que certaine du pianiste, sans que cela ne la gêne. Il est doué, elle ne peut pas le nier. De toute façon, elle pourrait dire n’importe quoi, son corps parle pour elle en ce moment. Les gémissements qu’elle laisse s’échapper. Son dos qui se cambre encore plus, les frissons qui lui courent le long de la colonne vertébrale. Tout son corps réclame la luxure à laquelle elle s’abandonne. Elle n’est plus l’avocate, la femme de pouvoir, elle est devenu simplement une femme qui tente d’oublier le tournant que sa vie à pris. Elle veut juste se sentir vivante, aimer, bien que cela ne soit que physique.

À mesure que les minutes passent, sa respiration se fait plus irrégulière, plus superficielle. Elle en devient rapidement saccadée, son corps réclame plus, toujours plus. Il y a une synchronisation presque parfaite du rythme de leurs cœurs. Elle sent celui de Dorian contre son dos, souriant à l’idée de lui faire autant d’effets. Elle essaye de penser à autre chose, de ne pas se laisser aller trop vite. Profitant des mouvements de l’homme dans son dos, sans pour autant y succomber trop vite. Parce qu’elle n’est pas sûre de tenir un troisième round. C’est lui, lui qui est en train de gagner la bataille finalement. La défaite la mieux venu depuis de nombreuses années pour elle.
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth - Page 2 EmptyMar 30 Juil - 0:04

in a room where I once told you everything, I am alone, once beholden to nothing and no one. how is it that I am slave to these eyes which glisten with untold secrets that I crave so wildly to understand ? I must steel my heart to your warm gaze. I'll claw out my eyes and see you no more, its because of you I sometimes wish that I would die. sometimes I wish I would die leaving you behind, enraptured by my ignorance, I now deserve sympathy (@alesana ; not a single word about this // beerus)
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L'épopée du plaisir transcende, mène jusqu'à des cieux qu'ils aiment à côtoyer – à n'en pas douter, Elizabeth bénie ce même genre de péchés. Ils s'abandonnent, quittent un instant la réalité. Dorian le premier, dérivant vers des contrées bien moins torturées. Là, sur ses berges de désir ne subsiste aucune noirceur, aucun tourment. Les fantômes se sont estompés, évanouis dans des recoins qu'il se refuse à fouler. Pas ce soir, pas maintenant – le palpitant haletant. Les poumons s'abreuvent du parfum, les traits du pianiste enfouis dans la crinière brune qui chatouille sa peau. Elle est le sentiment salvateur au cœur qui d'ordinaire se meurt – mais la chute est ralentie, contrôlée. La carcasse de l'homme n'est plus à dégringoler. Tout contre elle, il sait que cette nuit sera bien plus belle. Loin des songes emplis de doute, loin de ces enfers dont il essaie en vain de se défaire. Il n'a d'attention que pour la mélodie de ses gémissements, que pour ces sons au rythme desquels ils se font dansants. Il gagne, le sait un peu plus désormais. Dorian prend grand soin à mener ce combat, rapprochant l'avocate d'une brève pression de ses bras. Un peu plus près encore, osant y aller même un peu plus fort. La perdition est là, proche, encore à quelques pas. Elle guette, perfide, menace de s'abattre sur les esprits embrumés, excités – elle veut voir la lutte se terminer. Mais il tient, le pianiste, instaure ses mouvements, se faisant luttant. En vain, car l'apogée est touchée, prise à pleine main. Le souffle se brise, abattu contre la peau de son invitée, femme au même vice dépravé. Ils ne sont qu'humains finalement, l'ont prouvé en y cédant. Les mains demeurent sur cette dernière, trahissant ce plaisir qu'ils vénèrent. L'extase pointe le bout de son nez, laisse son empreinte jusqu'à les faire frisonner. L'emprise est défaite, la liberté rendue à celle qui partage ses draps en fête. Il a le souffle court, qui peine à revenir. Il a l'impression que ses poumons lâchent, la quantité d'air inspirée étant encore inadéquate. Néanmoins, sa main lui revient, délaissée contre la cuisse – ajoutant une proximité, maigre mais présente, instaurée. Il y tient, ne cherchant pas réellement à se rendre plus imbu qu'il ne l'est déjà par le sourire qu'il affiche, là, fendant le dessin de ses lèvres sans vraiment s'en cacher. « Promis, je n'ajouterais rien. » Des mots qu'il énonce en lui revenant, contemplant les traits sans pour autant y toucher, ni même lui revenir, s'en approcher – il ne fera pas de pas tant qu'il ne sera pas sûr que ce soit sa volonté. Les tensions ont été ce qu'ils viennent de consumer – pour beaucoup, le jeu prend fin dès l'enivrement terminé. « Seulement, si tu souhaites prendre une douche, c'est juste à côté. » Le sourire ne décroit pas, bien installé. Dorian profite de pouvoir légèrement la surplomber pour inscrire chacune de ses courbes maintenant que sa conscience s'est réveillée.

« Je te laisse faire, je vais nous chercher de quoi boire. » Et il lui échappe, Wrynn. Il s'éloigne. L'homme rejoint le séjour, s'y perd un instant en récupérant ce verre qu'il n'avait pas terminé, savourant les dernières gorgées avant d'en revenir à ce qu'il était venu chercher. Une légère pause, brève. Il s'offre un instant de rien, la bouteille choisie et les verres pas encore entre ses mains. L'euphorie passe, la plénitude s'efface. Dans les coins de la grande salle reviennent les fantômes tenaces, à l'effroi vivace. Un soupire, la satisfaction qui s’amoindrit. Il a gagné, certes, mais ce n'était que quelques minutes, une petite heure de guérison avant qu'il ne revienne, ce poison. Condamné à souffrir, à périr – et dans un silence absolu, ses secrets bien tenus. Dorian choisit de tourner le dos à ces spectres infernaux, saisissant sa déchéance contre sa paume pour rejoindre le lit ayant accueilli l'apaisement de leurs fardeaux – des siens en tout cas, oubliés pour un moment, ce lourd poids défait de son dos. « Il reste un peu de vin... ou alors de l'eau. » Le tout déposé sur la table de chevet, l'attention qui revient entièrement à la chambre dans laquelle ils se sont réfugiés, cherchant à briser la notion du temps – quitte à pleinement l'oublier. Dieu seul sait le temps qui a passé, ces longues fractions de moment qui se sont émiettées au fur et à mesure que l'ardeur de leurs ébats les faisait monter.
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Elizabeth O’Ceallaigh

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MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth - Page 2 EmptyLun 5 Aoû - 20:32



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Les secondes s’étirent, le temps s’arrête comme sa respiration quand elle atteint encore une fois l’apogée de ce désir tant provoqué. La tension retombe alors, leur laissant le temps de reprendre leurs souffles et leurs cœurs se calmer. Il y a encore une certaine proximité entre eux, mais la distance est réinstaurée dans le même temps. L’interlude a été des plus agréables, mais elle n’était rien de plus. Le pianiste annonce qu’il n’ajoutera rien. Ce qui fait légèrement sourire l’avocate. Il n’y a rien à ajouter de toutes façons. Du moins pas pour elle. Elle a profité de cette soirée, de cette partie de nuit, mais elle n’en attend rien de plus. Alors elle ne se montre plus aussi tendre qu’avant, même si elle n’en est pas froide pour autant. Il lui propose alors de prendre une douche, lui indiquant la salle de bain. C’est pas une mauvaise idée aux yeux de l’Irlandaise. Cela lui permettra de recouvrer complètement ses esprits. Elle lui sourit alors, comme il se lève pour aller leur chercher à boire. Elle reste encore un instant allongée sur les draps, avant de finalement se lever. Elle récupère ses sous-vêtements et sa robe sur le sol, avant de se diriger vers la salle de bain.

Après s’être rapidement lavée, elle fait couler de l’eau froide, histoire de se réveiller une bonne fois pour toute. Lorsqu’elle revient dans la chambre, la robe tout juste enfilée et en train de se sécher les cheveux avec une serviette, il arrive avec des verres et la bouteille de vin. Le pianiste lui propose tout de même de l’eau. « Le vin sera très bien. » Elle ne le calcule pas vraiment, remettant ses chaussures, assise au bord du lit. Une fois que ses cheveux ont cessé de goûter elle laisse la serviette et se lève, prenant son verre et le tendant vers Dorian. « A notre collaboration, qui promet d’être fructueuse. Bien sûr. Elle désigne le lit d’un geste de la tête. Aussi agréable fut-il, il vaudrait mieux que ce moment ne se sache pas. Cela nous porterait préjudice à tous les deux. » Bon, surtout à elle, mais ça elle ne le précise pas. Après avoir trinqué avec lui, elle vient boire une gorgée, avant de reprendre. « Maintenant, Dorian, si je peux vous donner un conseil, pour éviter à nouveau des désagrément du genre qui vous ont conduit dans mon bureau. Vous pourriez prendre un garde du corps. Mais un vrai, pas juste un type en costard qui a plus peur de se casser un ongle qu’une nana. Cela devrait calmer bien des esprits. » Elle ne pourrait pas lui donner de nom, elle n’en connaît pas. Pas à Chicago en tout cas. Mais ce genre de gars n’est pas trop difficile à trouver quand on sait où chercher. Et vu qu’aux fêtes de son client, il n’y a pas que de l’alcool, elle se doute qu’il ait suffisamment de contacts pour trouver.
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth - Page 2 EmptyVen 9 Aoû - 0:20

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« Le vin sera très bien. » Rictus simple, qui s'ancre le long des lèvres. L'homme acquiesce, lui laisse la possibilité de récupérer son verre, le regard qui va, qui vient, qui lorgne sur la silhouette rhabillée. Pas un regard en sa direction de sa part, la belle reprend ses distances, la belle réinstaure ce climat professionnel ; bien-sûr, évidence dont il aurait dû se douter. Ça ne le dérange pas, au contraire, ça l'amuserait presque. « A notre collaboration, qui promet d’être fructueuse. Bien sûr. » Verre récupéré, tendu dans sa direction avant qu'un bref geste de la tête ne soit donné en direction du lit. Il étouffe un maigre rire entre ses lèvres gardées closes, oui, elle promet d'être intéressante. « Aussi agréable fut-il, il vaudrait mieux que ce moment ne se sache pas. Cela nous porterait préjudice à tous les deux. » Mains levées en guise d'innocence, il saura tenir sa langue. Le pianiste n'ira pas se vanter de sa petite soirée, n'aurait pas fini d'en raconter s'il se laissait aller à de tels récits. Non, il s'abstiendra, comme toujours. L'inquiétude n'a pas lieu d'être, en espérant qu'elle le comprenne à l'avenir. Il n'est pas de ces hommes-là, sait que l'entente peut fonctionner qu'à partir du moment où les choses sont gardées. Une gorgée, la jeune femme qui l'imite dans la foulée. « Maintenant, Dorian, si je peux vous donner un conseil, pour éviter à nouveau des désagrément du genre qui vous ont conduit dans mon bureau. » L'attention accaparée, les prunelles brunes reviennent se perdre sur l'avocate, sur l'âme qu'il a invité en ces lieux, en cet antre de perdition exaltante. « Vous pourriez prendre un garde du corps. Mais un vrai, pas juste un type en costard qui a plus peur de se casser un ongle qu’une nana. Cela devrait calmer bien des esprits. » C'est un rire surpris qui s'immisce depuis sa gorge, qui vient emplir la pièce un bref instant – mais elle est sérieuse. Le conseil s'inscrit, se perd dans sa tête en entraînant avec lui une certaine volonté. Ce n'est pas une mauvaise idée, bien au contraire. Couette repliée sur son corps, le dos qui repose tranquillement contre l'oreiller relevé, il y réfléchi un instant. Rien qu'un court instant, songeant à ce que ça pourrait lui apporter – en effet, une certaine sécurité quant aux accusations que certains hommes tiennent à lui porter. « Je vais y réfléchir, alors. » Un sourire, un clin d’œil à l'égard de la demoiselle qui erre encore à ses côtés, celle qu'il a su convaincre de se perdre dans ses vices loin d'être dissimulés.

« Je vous ferai savoir si je mets la main sur un tel homme. » Il se redresse un peu, garde sa place tout de même. Les aises sont prises, pour ne rien changer – l'homme est chez lui, grand Prince que rien ne peut déranger. Pour une fois que son invitée n'en est pas à essayer de le gagner plus d'une soirée. « Assurez-vous seulement que j'en ai le temps. Tant qu'on évite le procès et tout ce qui pourrait suivre, j'imagine que ça devrait aller pour moi d'ici-là. » Une gorgée, une deuxième et le verre se vide, délaissé sur la table de chevet à ses côtés. Là-dessus, il retrouve sa hauteur, son sous-vêtement plus tôt retiré. L'homme se pare d'un peu de tissu pour pouvoir la joindre hors du lit, tout de même charismatique – ce serait mentir que d'énoncer le contraire. « So, Maître, je vous joue un dernier morceau ou vous souhaitez rentrer maintenant que votre défaite est déclarée ? » Un léger haussement de sourcils, légère provocation puisque ces murs les protègent encore de l'extérieur. Il désigne le séjour, le piano qui attend encore sagement à sa place – objet de ses prouesses, de cette gloire acquise avec, il le pense, trop de facilité.
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Elizabeth O’Ceallaigh

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MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth - Page 2 EmptyDim 11 Aoû - 18:48



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Sa réaction rassure l’avocate, il semble raisonnable pour le coup. Bien sûr, elle ne peut pas l’obliger à quoi que ce soit. Elle répond à son sourire tout en profitant de la vue qu’il lui offre sur son corps dénudé. Elizabeth fait tout de même, mine d’être vexé quand il lui demande de s’assurer d’éviter le procès, comme si elle allait échouer. Elle lui a dit le matin dans son bureau, le dossier est facile. Le type qui a porter plainte n’a rien qui joue en sa faveur. Cela ne devrait pas être trop difficile de le faire comprendre à l’avocat qu’il a choisi. Puis faut dire que la femme va jouer en partie sa réputation à Chicago avec cette affaire. Elle ne dit rien, le laissant se relever, enfiler le boxer et venir se placer devant elle. « So, Maître, je vous joue un dernier morceau ou vous souhaitez rentrer maintenant que votre défaite est déclarée ? » Quoi ? Sérieusement ? Elle rigole, l’Irlandaise, elle rigole un peu avant de reprendre son sérieux et de se rapprocher de lui. « M. Wrynn, il y a une chose que vous comprendrez rapidement sur moi. Il n’y a que dans un tribunal que je risque une défaite. Et je n’échoue jamais. J’obtiens toujours ce que je veux. Toujours. » Elle lui fait un clin d’œil avant de retourner dans le salon se retournant juste une seconde. « Vous vouliez pas jouer un dernier morceau ? » Sans un regard de plus, elle se dirige vers le séjour et s’installe dans le canapé, tournée vers le piano, son verre toujours à la main.

Elle compte bien profiter de l’entendre jouer encore une fois. Ce n’est pas tout les jours qu’un virtuose comme lui joue pour elle. D’ailleurs ce n’est pas tous les jours qu’elle couche avec non plus. Puis, elle a toujours son verre à finir et on ne gâche pas un vin comme ça. Aussi, elle profite que les notes emplissent la pièce pour boire encore une gorgée. C’est vrai qu’elle ne va pas tarder, histoire de dormir un peu quand même avant de devoir se lever pour travailler. Quoi qu’elle n’a pas de rendez-vous dans la matinée, elle avait prévu de la passer à bosser des dossiers. Alors si elle arrive un peu plus tard, c’est pas un gros problème. Puis, elle est pas du genre à partir comme une voleuse. Elle peut au moins discuter encore un peu. S’il a quelque chose de plus à lui dire. Qui ne concerne pas le boulot, ça elle le réserve pour le bureau.
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth - Page 2 EmptyJeu 15 Aoû - 14:31

in a room where I once told you everything, I am alone, once beholden to nothing and no one. how is it that I am slave to these eyes which glisten with untold secrets that I crave so wildly to understand ? I must steel my heart to your warm gaze. I'll claw out my eyes and see you no more, its because of you I sometimes wish that I would die. sometimes I wish I would die leaving you behind, enraptured by my ignorance, I now deserve sympathy (@alesana ; not a single word about this // beerus)
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Sourire rendu et un nouvel éclat de défi s'ancre dans son regard. Il le tient, lui fait face, Dorian y met autant de hauteur qu'il peut – par volonté de provoquer, peut-être. Mais gentiment, loin d'une hostilité toute faite et habituelle pour l'homme qui tient à réaffirmer son image parfois. Non, là, c'est une toute autre ambiance. Bien plus tranquille, plus apaisante, loin de celle qui règne lorsque la seule compagnie de ses soirées s'avère être la solitude. Implacable et glaciale. Ils en sont loin. « M. Wrynn, il y a une chose que vous comprendrez rapidement sur moi. » Il tend l'oreille, se fait plus intéresser que jamais. L'homme tient son vis à vis avec la jeune femme, guettant ses prunelles, y perdant les siennes – qu'elle joue l'autoritaire, elle n'en devient que plus désirable encore. « Il n’y a que dans un tribunal que je risque une défaite. Et je n’échoue jamais. J’obtiens toujours ce que je veux. Toujours. » Un clin d’œil, un sous-entendu ; mais ils sont deux à avoir obtenu ce qu'ils souhaitaient ce soir. Raison pour laquelle son sourire ne décroit pas, bien dessiné le long de ses lèvres avant qu'elle ne lui échappe, l'amène à faire volte-face pour suivre ses pas – et ses courbes. « Vous vouliez pas jouer un dernier morceau ? » Proposition loin d'être tombée dans l'oreille d'un sourd, bien-sûr qu'elle ne passe pas à côté. Et lui en profite, comme toujours, amoureux des touches qu'il rejoint dans la foulée. Une hésitation, l'esprit qui cherche la mélodie à jouer, celle qui n'est pas du registre des concerts déjà faits. Il essaie de retrouver quelques mélopées oubliées, délaissées dans un coin en attendant que les modifications ne viennent – tout est de mémoire pour ce soir. Dorian s'y met, s'y perd. Dorian s'abandonne à ce qu'il sait faire, à ce talent inné qui lui a été confié et qui, désormais, emplie la pièce. Quitte à en oublier les murs, les faits, la jeune femme qui le contemple depuis le canapé ; Wrynn rejoint ce monde défait qui lui appartient depuis trop d'années. Ce même univers ayant donné ce ton à cette musique-là, preuve d'un fardeau porté à bout de bras. Et les minutes passent, la complainte persiste jusqu'à sa fin, jusqu'à la résonance d'une énième note – brisée. Retour à la réalité. Les états d'âme s'apaisent, les tourments s'évanouissent dans un silence de plomb – mais nécessaire. L'homme s'en redresse, s'offrant sur son chemin une cigarette. Place reprise aux côtés de la jeune femme, un regard bien moins esquinté que ce qu'il laisse à penser – Dorian se remet, rapidement, il n'ira pas faire front à nombre de questions. Pas cette fois, pas ce soir – un peu de répit, il peut se l'accorder. Même si l'habitude de voir sa conquête du soir rester à ses côtés n'est pas une habitude à laquelle il avait pu prendre goût, c'est une première pour celui qui doit composer avec – pour son plus grand bonheur, bien-sûr, rares sont celles avec qui il peut aisément converser.

Les prunelles qui guettent les alentours par pure et douce névrose mais qui reviennent aussitôt sur la belle, sur la présence qui demeure et enjolive. « Ravie ? » Bien-sûr qu'elle l'est, il n'ira pas en douter. S'il peut jouer l'arrogant sur un point, l'assurance déconcertante, c'est bien sur ce sujet-ci. « Je ne joue pas pour qui que ce soit d'ordinaire, vous êtes une première. Si ce n'est pour ma sœur quand elle se décide à me rendre visite mais, well, c'est plutôt normal en ce point. » Confidence légère, timbre de voix calme et naturel. Non, il ne donne pas l'impression d'être un homme si abîmé, en pleine chute libre. Il ne donne pas l'impression d'être quoi que ce soit d'ailleurs si ce n'est celui qu'il aime à montrer, l'homme qui fait quelques couvertures et dont le nom est connu des oreilles les plus raffinées. « Avez-vous déjà été marié, Elizabeth ? » Question sortie de nul part, la silhouette masculine qui se tourne légèrement pour lui faire face, entendre – peut-être – une partie de son histoire. Il a cette curiosité qui revient, cette envie d'en savoir un peu plus puisqu'elle est là, restée de son propre chef à ses côtés après ce merveilleux début de soirée. Non, là-dessus non plus il n'y reviendra pas, la voix et les soupires saccadés de son invitée ayant parlé pour elle. « Simple curiosité, vous m'intriguez. » Cigarette qui continue d'être consumée, une invitation lancée à la jeune femme à faire de même – qui sait. « J'en déduis d'ailleurs de votre nom que vous n'êtes pas d'ici. Plutôt des côtes écossaises ? Ou l'Irlande, possiblement. Dîtes moi si je me trompe. »
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MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth - Page 2 EmptyLun 19 Aoû - 3:22



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La musique qui emplit la pièce est empreinte d’une certaine tristesse. Même si elle est très belle en sois. Elizabeth laisse alors ses pensées se perdre au fils des notes. Ses derniers mois, dernières semaines correspondent bien à l’état d’esprit de la mélodie. Elle repense à sa famille, ses parents et ses frères lui manquent énormément. Sa vie lui manque, elle n’a pas encore vraiment eu l’occasion de se faire des amies ou ne serait-ce que des connaissances. Cela ne l’empêche pas pour autant de profiter de chaque notes dansant dans le séjour. Elle ne le fixe pas vraiment, bien qu’elle regarde en sa direction. Elle regarde surtout un point invisible de l’autre côté de la baie vitrée. Ce n’est que lorsque les notes se meurent qu’elle revient pleinement au moment présent. Elle l’observe alors se lever et venir la rejoindre sur le canapé. Il s’installe alors, regardant rapidement autour d’eux quand elle ne le lâche pas des yeux, avant de revenir à elle et de lui demander si elle est ravie. L’Irlandaise se contente de hocher la tête en confirmation. Bien sûr, comment ne pourrait-elle pas l’être ? Elle l’écoute lui expliquer qu’il ne joue jamais pour personne, hors concert, si ce n’est pour sa sœur. Elle rigole un peu quand il précise que pour sa frangine, c’est somme toute normale. Pas faux, qu’est-ce qu’elle ne ferait pas pour ses frères ? Et inversement. En tout cas, elle se sent d’autant plus privilégiée d’avoir le droit à un tel traitement de faveur.

Elle n’est surprise, en fait, que lorsqu’il lui demande si elle a déjà été marié. Si elle avait été en train de boire, probablement qu’elle aurait tout recraché. Tout de suite, il lui précise qu’il s’agit de simple curiosité, mais elle se demande surtout quoi lui répondre. Enfin, elle trouvera bien, comme toujours. Dorian enchaîne alors sur ses origines. Écosse ? Pourquoi il pense à l’Écosse ? Elle se permet de venir prendre une cigarette dans son sac, posé sur la table basse tout en commençant à répondre. « Presque… Elle prend une mine grave, triste, comme celle qu’elle a jouée à l’enterrement. Mon fiancé a été tué, il y a quelques semaines. Un cambriolage qui a mal tourné. Elle fait un geste pour signifier à Dorian que ce n’est rien. C’est horrible, mais finalement on ne se serait pas marié, je pense. On ne s’entendait plus vraiment. » Elizabeth tire une bouffée sur la cigarette avant de reprendre un visage un peu plus joyeux. « Enfin, c’est comme ça. Je compte bien refaire ma vie. Ici à Chicago. Rien n’arrive par hasard comme m’a dit mon père. Et pour vous répondre, je suis Irlandaise. De Limerick. Mais ne me dites pas que je suis Anglaise par pitié, tout sauf ça. » Elle lui fait un clin d’œil, jouant sur la rivalité Angleterre – Irlande. « Mais je pensais qu’un Anglais reconnaîtrait plus facilement un nom et l’accent irlandais. Mais vous, Dorian ? C’est quoi votre histoire ? Je pourrais le lire dans la presse people, mais je fais pas confiance à ses charognards. »
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