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Judith C. Williams

Judith C. Williams

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MessageSujet: pranksters vol.1 ø thomas   pranksters vol.1 ø thomas EmptyLun 11 Juin - 12:43



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16 février — après la petite rencontre amicale d’Alma / 17 fev
ft. THOMAS

Et elle se casse comme ça. « C’est mignon, merci pour le spectacle. » Je reste là, la colère calée au creux des côtes, le visage surement rouge de colère. Je veux bien croire que cette gonz a toutes les permissions du monde mais non, non non non.

Alma s’est relevée tout sourire et me conseillant de garder ma colère pour les nanas qui viendraient se coller aux pieds de Maximilian au cas où. Elle me prend pour une abrutie ou quoi ? Un petit clin d’œil et la voilà partie, elle et son air de reine du monde, un téléphone collées à l’oreille. Hyper méchante, hyper occupée. Je l’imagine parfaitement dans un rôle de vilaine de James Bond, l’espèce de… de… business woman sexy qui se tape une petite quête pour le trône d’Angleterre allez. Je lève les yeux au ciel, soupire, et m’arrête une seconde dans mon ménage devenu frénétique, énervé. Je vais aller me changer, voilà c’est ça que je vais faire, me changer et continuer mon taff avant que les portes du Crashdown ouvrent. Elle m’a rendu malade de colère, sérieusement, je sais pas pour qui ou quoi elle m’a prise… Je récupère son verre de vin vide et pousse un soupir, lave le truc et le met à sécher. J’ai besoin d’aller me rafraichir, c’est vraiment pas l’idée que j’avais de cette soirée de taff jusque-là normale. Je me retrouve toute seule à nouveau alors que la Mère Morue là se casse et fait claquer une porte dans son dos.

J’arrive pas à savoir si j’ai merdé ou si ça la fait juste marrer, ça me plonge dans une profonde perplexité. Nouveau soupire, je laisse tomber le tissu mouillé dans le seau et me contente de ranger avant de me diriger vers les vestiaires en ruminant. Je vais envoyer un message à Natalia tiens, voir ce qu’elle en pense j’imagine qu’avec les années qu’elle a passées au club elle doit en savoir plus que moi sur le comportement de cette sorcière. Je l’aime vraiment pas beaucoup, j’ai bien compris qu’il fallait l’avoir dans la poche mais j’ai pas l’impression qu’elle soit capable de donner beaucoup de perche et d’occasions pour le faire. Pourtant à chaque fois qu’elle est avec les KOS elle a l’air d’être sympa, elle discute, elle rigole. Et Callum m’a jamais fais un portrait terrible de sa daronne mais bon en même temps vu leur lien aussi. Ça crève l’écran qu’ils sont genre, fan de l’un et de l’autre quoi. Elle en parle comme d’un enfant divin et lui ne dira jamais rien qui contrarierait son image mais ceci dit, c’est le deuxième (ou le troisième ?) à me dire qu’elle est pas commode quand même. Alma m’a juste l’air d’un requin parfaitement à l’aise dans son univers et elle en joue très certainement. Bref je vais arrêter de penser à elle et ses conneries, je dirais à Max aussi ce qu’il s’est passé peut-être qu’il pourra m’éclairer sur le sujet… Une petite voix me dit qu’il va simplement se marrer parce que j’ai perdu patience mais c’est pas grave, j’imagine qu’il la connaît mieux que moi. Si j’ai bien compris cette histoire de mentor/prospect, il me semble que Gabriel était son mentor avant d’être… « patché ». Et c’est lui qui a passé une bague au doigt à l’avocate. Bon courage mon monsieur, j’vous l’dis, mais à mon avis il doit bien le savoir à quoi il s’attaque. Boh.

Je récupère donc mon téléphone et envoie un message à Natalia puis me change, décide de coller mes écouteurs dans mes oreilles le temps d’aller prendre une pause et d’aller fumer une clope pour me concentrer sur la suite de la soirée. Avec un peu de chance Thomas passera tout à l’heure avant que ça ouvre (je le vois souvent par ici) et j’ai un petit cadeau à lui filer. C’est vrai quoi, ça c’était censé être une soirée qui va enfin achever ma vengeance !

Des mois de recherche, des mois de blagues nulles destinées à lui casser les couilles mais ce type n’a ni honte ni limite et j’arrive au bout de ma patience. Y’a rien qui l’emmerde, rien qui semble le déstabiliser. Je ne sais plus où taper et je n’ai aucun allié dans cette bataille, je ne vais décemment pas demander à un de ses frères de m’aider, c’est certainement pas Max qui le fera, James… ahaha cette énorme blague. Je pourrais demander à Kurtis s’il ne nourrissait une colère tout à fait particulière et irrationnelle à l’encontre de son enfoirée de frère. Je connais pas assez Callum pour lui demander son aide même si je pense qu’il serait bien d’accord avec moi pour trouver LE truc pour lui casser les pieds.

Du coup ben j’ai décidé de littéralement le faire chier. Cette fois j’ai décidé de prendre les armes comme il se doit, ça fait trop longtemps que cette petite bataille dure et j’aimerais qu’elle prenne fin ce soir. Du coup je récupère le petit sachet dans mon casier et le met dans la poche arrière de mon short alors que j’ai été fumé, me suis changée et reviens dans la salle, pas encore les talons aux pieds faut pas déconner si je peux m’éviter ça avant que les portes ouvrent. Du coup je me mets à dresser les tables c’est pas comme si y’avait énormément à faire mais au moins disposer les chaises, tout ça. Les meufs s’entrainent sur la scène pour certaines, la musique tourne, j’essaie de me détendre et d’oublier Alma en me réjouissant de la suite des opérations.

Lorsque Thomas passe les portes, elles ne sont pas encore ouvertes au public. Il traine au Crash de temps en temps et on se demande pas pour quelle raison précisément, c’est juste plein de gonz à moitié à poil et c’est peut-être la chose qu’il préfère au monde. Je pense. Du coup il arrive au bar et je me place derrière avec un large sourire.

« Comment ça va tête de nœud ?! T’as passé une bonne journée ? On engage le small talk habituel et je lui sers sa boisson toute aussi habituelle, plus besoin de me demander je connais la plupart des commandes des KOS qui viennent. Celui qui change tout le temps pour me faire chier ? Devinez… ça commence par J et ça finit pas « je t’emmerde judith » Manning. Duuuuuhhhhh… Enfin bon, c’est pas ça le sujet de ma mission ce soir. Tout discrètement je glisse le laxatif dans son verre et finis par lui tendre avec le sourire. Allez c’est pour moi je suis d’humeur généreuse aujourd’hui ! » Je lui adresse un clin d’œil et m’en retourne à mon travail. Je n’ai que, très… TRÈS hâte de le voir revenir rouge de colère. Ça me fait rire dans ma barbe. 1-0 pour Judith.

ø

J’éclate de rire au moment même où il passe les portes et j’entends qu’il demande où je suis. Je l’entends des vestiaires. Ma petite surprise d’hier soir a du lui faire plaisir. Je termine d’enfiler mes fringues et je sors des coulisses après avoir rangé mon casier pour venir me poser à ses côtés, coude posé sur le comptoir.

« Salut Thomas… Je pose mon visage dans ma paume de main. Comment ça va ? T’as passé une bonne soirée ? » Je rigole déjà, me retiens comme je peux mais mes épaules se soulèvent sous l’hilarité, j’ai déjà envie de hurler de rire.


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Thomas Hunt

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MessageSujet: Re: pranksters vol.1 ø thomas   pranksters vol.1 ø thomas EmptyDim 17 Juin - 20:36

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Judith & Thomas


■ 16 Février ▬ soirée ■

Il arrive au Crash comme le conquérant qu’il est. Quand il fout un pied là-bas, il a un peu l’impression d’être le Roi, celui que toutes ces nanas aiment regarder, aimerait toucher. Celui que l’on désir. Parce qu’il n’hésite jamais à jouer de ses charmes même s’il sait qu’il n’a ni le droit de toucher et encore moins de coucher. Pourtant, certaines d’entre elles lui envoient clairement du rêve dans la gueule et il ne serait pas contre en ramener une ou deux chez lui pour la nuit. Mais au Crash, il se contente simplement de regarder les filles de MadMax danser, se déhancher… mais ce soir, il a envie de s’accorder plus que ça !
Un petit tour du côté du frangin, plusieurs billets glisser dans la main et le voilà qui se dirige vers le comptoir pour boire un verre le temps que Ruby se prépare pour lui offrir une danse des plus lascives. Et c’est une putain de frustration de savoir qu’il ne pourra pas toucher. Pas même un centimètre de peau… Et il a beau insisté auprès de MadMax pour lui faire une faveur, son frère lui répète que ce sont pas des putes, qu’il a seulement droit de toucher avec les yeux et que c’est suffisant.
Ouais, suffisant pour lui.

-  Comment ça va tête de nœud ?! T’as passé une bonne journée ?

Il affiche un large sourire à Judith qui se trouve derrière le comptoir et qu’il se plait à emmerder pendant ses heures de travail. Mais pas ce soir même s’il est extrêmement de bonne humeur.

- Ca va et toi morue ? Il s’installe sur le tabouret pour lui faire face, ramenant ses cheveux en arrières dans un geste qui se révèle être plus un tic qu’autre chose. Excellente et j’compte bien la terminer en beauté. Et toi ?

Elle lui sert comme d’habitude, un bon whisky qu’il aime commander chez Max parce qu’il sait où se fournir les meilleurs alcools ce con.

- Allez c’est pour moi je suis d’humeur généreuse aujourd’hui !

Il s’arrête alors qu’il tient le verre dans sa main mais il n’a ni le temps de réagir ou de faire quoi que ce soit d’autre que Judith retourne à l’autre bout du bar après lui avoir envoyer un clin d’œil. Il ne dirait pas que c’est surprenant mais plutôt inhabituel… Mais vu la bonne humeur qu’elle affiche sur la gueule, c’est peut-être la raison de cet élan de générosité qu’il saura apprécier à sa juste valeur. Il lève son verre vers la jeune femme et prend une première gorgée en appréciant la saveur du liquide et cette sensation de brûlure qui s’étend tout le long de son œsophage.

#

Ruby danse mais Thomas ne suit rien des mouvements et cette fois, ça n’est pas à cause de ses formes avantageuses qu’elle lui présente comme une tentation qu’il n’obtiendra pas. Une douleur lui tiraille le bide, vive, comme une sorte de déchirure. Ou plutôt l’impression que ses intestins se tordent à en faire des nœuds. Il a chaud. Non, il CREVE de chaud. Des sueurs froides se saisissent de lui, lui glisse le long du dos et Ruby n’existe plus. Le hacker se concentre sur autre chose : Retenir cet espèce de vague de gaz qui lui tiraille le ventre, menaçant de lui exploser le rectum s’il ne lâche rien.

- Ca ne va pas chéri ?

Il s’est assis, grogne…

- Pousse-toi !

Et il court, sort de cette pièce en manquant de se casser la gueule en court de route.
Court comme si sa putain de vie en dépendait. Ou plutôt sa dignité qui aurait pu être salement compromise si la musique ne couvrait pas le gaz qu’il vient honteusement de lâcher en plein milieu de la foule. Ils n’auront plus qu’à mutuellement s’accuser pour l’odeur. S’il n’atteint pas la porte des toilettes dans moins de dix secondes, il va se chier dessus. Au sens propre du terme. Et c’est de justesse que Thomas atteint les chiottes, qu’il baisse son froc rageusement et qu’il vide le contenu de cette douleur infâme dans la cuvette. Il lâche un gémissement entre le soulagement et la douleur et se vide encore. L’urgence ne lui donne pas l’occasion de se demander d’où lui vient cette soudaine chiasse qui lui tombe sur le coin du cul sans prévenir. Mais au fur et à mesure qu’il passe son heure enfermée, Thomas cherche, fouille. Avant que l’évidence ne lui saute à la gueule.

- Thom’, ça va ?
- Va m’chercher du… Lopéramide.
- Du quoi ?

Le prospect derrière la porte va finir la gueule dans sa merde s’il continue d’être sourd.

- LOPERAMIDE ! Putain, va à la pharmacie m’chercher ça. Tout d’suite.

- Euh.. ok.
- Et si tu dis quoi que ce soit à quelqu’un, tu es mort. T’entends ? je te démembre moi-même, te fais rôtir les burnes et te les fais bouffer.

Pas un mot. La menace sera suffisante pour qu’il ferme sa gueule jusqu’à sa tombe.

#

■ 17 Février ▬ soirée ■

Il lui faudra toute la soirée pour se remettre de ce laxatif qu’elle lui a foutue dans son verre. Il l’a détesté toute la nuit jusqu’à ce soir où il déboule au crash et cette fois, pas pour mâter des nichons mais pour dire deux trois mots à celle qui se croit plus maline à le faire chier dans tous les sens du terme.

- Elle est où Judith ?

Le ton claque mais il ne crie pas. Oh que non, il ne va pas crier.

- Salut Thomas…

Il n’a pas le temps de partir à sa recherche que Judith apparait, large sourire sur les lèvres, accouder sur le comptoir.
Si elle savait combien il la hait en cette seconde.

- Comment ça va ? T’as passé une bonne soirée ?

Et elle commence à rire. A se foutre de sa gueule. Se délecte certainement de le savoir entrain de chier comme jamais, prêt à se faire dessus. Et son hilarité le gagne au point que Thomas affiche un large sourire à son tour.

- C’est à ça que tu veux jouer ma belle ?

Elle déteste ça, il le sait mais s’en fout. Elle a enclenché un troisième guerre mondiale qui s’entendra jusqu’au fin fond de l’Andalousie. Thomas est bon joueur, Judith est une entêtée qui ne cesse de vouloir trouver la faille pour le pousser à bout. Chose qu’elle a finit par trouver. Mais jamais le hacker ne laissera ça s’en suite.

- Tu n’sais même pas dans quoi tu viens de te foutre Judith. J’dirais même qu’une petite joueuse comme toi aurais dû réfléchir à deux fois avant de se lancer là-dedans.

Il ne l’écoute pas, lui offre son plus beau sourire et pars sans demander son reste.

#

■ 27 Février ▬ soirée ■

Judith n’est pas encore arrivée et il a une bonne heure devant lui pour faire ce qu’il manigance depuis déjà plus d’une semaine. Thomas a attendu quelques jours qu’elle passe à autre chose, qu’elle oublie – ou presque – et surtout qu’elle se méfie de moins en moins. Aujourd’hui, c’est le jour. Et avec quelques tours de passe-passe astucieux, il débloque le casier de Judith pour y prendre son shampooing qu’elle a fait ramener hier soir et qu’elle comptait ramener aujourd’hui à la fin de son shift. Il en vide un peu pour y glisser un autre liquide. Du décolorant pour cheveux. Aucun remord à faire ça, il l’a prévenu.

Et petite cerise sur le gâteau… il chope son short doré, y verse du poil à gratter à l’intérieur avant de refermer la porte, reposant tout à sa place pour n’éveiller aucun soupçon. Il a envie de rire mais se réserve cette hilarité pour l’instant où il la verra avec un foulard sur la gueule.
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Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: pranksters vol.1 ø thomas   pranksters vol.1 ø thomas EmptyLun 18 Juin - 22:26



pranksters vol. 1


16 février — après la petite rencontre amicale d’Alma
ft. THOMAS

« C’est à ça que tu veux jouer ma belle ? » Je lui adresse un graaaand sourire, un regard plein de provocation alors que je hausse les sourcils une fois comme pour lui indiquer que oui, je veux jouer à ça, ça m’amuse. Je suis contente de ma petite trouvaille et si je pensais que notre problème allait s’arrêter à là et bien… non. Quelque part ça me gonfle un peu parce que j’aurais aimé que mon attaque soit suffisante pour lui clouer le bec mais je vois bien dans son regard qu’il n’en a pas fini avec moi. Bien, c’est pas grave, je vois bien que ça l’a soulé cette fois, plus que les autres. D’abord parce qu’il fait exprès de m’appeler « ma belle » ce que j’exècre et ensuite parce que :

« Tu n’sais même pas dans quoi tu viens de te foutre Judith. J’dirais même qu’une petite joueuse comme toi aurais dû réfléchir à deux fois avant de se lancer là-dedans.
— Oh vraiment ? » Mais il n’écoute pas, il se casse avec son sourire de branleur. Bien, voilà qui me donne raison. Il ne laissera pas passer ça et veut faire passer les petites blagues au niveau supérieur parce que cette fois ça l’a touché. Du coup je me marre, c’est tout ce que je fais et me fais la promesse d’être vraiment vigilante à partir de maintenant. J’ai eu des échos de la soirée, enfin d’une partie, grâce à la douce Ruby qui a eu un petit rendez-vous jamais terminé avec lui. Je devrais me contenter de ça et de sa promesse que ça ne finira pas comme ça. Je hausse une épaule, récupère un plateau… c’est l’heure pour moi de me réjouir et de continuer mon travail.

ø

27 février — durant la soirée

« Ça va pas ma jolie ?
— Si, bien sur, ça va, excusez-moi… » Je m’immobilise, passe sur le « ma jolie » parce que je déteste ça et redonne mon attention au client auquel je m’adressais avant de me perdre une demi-seconde dans les recoins perdus de mon esprit plein de questions. Je m’efforce de maintenir mes jambes droites et arrête de bouger, de les frotter l’une contre l’autre dans l’espoir de stopper cette démangeaison qui me donne chaud depuis de longues minutes. Le geste de frottement est devenu presque inconscient à ce stade, c’est horrible, ça me déconcentre, je suis mal à l’aise.

« Je disais que j’voulais une bouteille de vodka, ok ? La moins chère que t’as en boutique. Je retiens un soupir, autant parfois on a des clients vraiment bien élevés autant ça arrive qu’on ait des connards pas foutus d’aligner un « s’il te plait » et un « merci » dans la même putain de phrase. Mais comme d’hab je dois jouer la plus conne, la petite midinette souriante et même si je suis déjà partiellement contrariée par la situation dans laquelle je me trouve, plus inconfortable que jamais. Je sais pas ce que c’est, je sais pas ce qu’il m’arrive, si je fais une réaction complètement sortie de nulpart au tissu de mon short ou j’en sais rien… Mais c’est invivable. Et j’ai l’impression que ça empire, je tiens déjà depuis à peu près une heure et je pense que je vais devoir bientôt prendre ma pause en avance pour me changer parce que même si je ne finis pas trop tard cette nuit, je ne vais pas pouvoir continuer à travailler comme ça. C’est pas le taff de l’année peut-être mais c’est mon taff j’ai pas envie de merder. Je suis déjà à deux doigts de renvoyer chier cet espèce d’abruti qui me mate en long en large et en travers, sa main a déjà failli finir sur ma cuisse ; je le sais parce que je me suis décalée avec un geste tranquille.
— Je vous ramène ça tout de suite, monsieur
— ouais. Et hop, demi-tour, j’ai chaud, j’ai du mal à garder le sourire et j’ai juste envie de foutre ma main dans mon short et m’arracher les carrés de peau qui me démangent. Putain c’est une catastrophe, je vais crever, j’arrive au bar et dépose le plateau, demande la bouteille de vodka en question et croise le regard d’une de mes collègues serveuse.
— Ça va pas Ju ?
— Si, mais si, ça va, pourquoi vous me posez tous la question là ? Je la renvoie rapidement dans les roses, je suis irritable et visiblement trop irritée au niveau du bassin pour en supporter davantage. De toutes façons je m’en fous c’est pas comme si c’était ma meilleure amie, elle se contente de lever les mains et bat en retraite pour se barrer ensuite. Jusque-là je faisais gaffe à pas trop m’accrocher avec les gonz ici parce que le taff c’est le taff mais ça vient de m’échapper alors que je m’accroche au plateau pour ne pas glisser mes mains sous le tissu. Ça ferait bien mauvais genre. Je jette un coup d’œil à ma montre, je vais pouvoir avancer ma pause dans une dizaine de minute, alors je pousse un soupir contrit en me disant que ça va être les minutes les plus longues de l’univers. Je m’efforce de regarder autour de moi, glisse un sourire aux clients puis je croise le regard de Thomas qui est pas loin. Il m’adresse un grand sourire, lève le verre qu’il avait jusque-là posé devant lui sur le comptoir. Il a l’air heureux, content, satisfait de lui-même et… Et ça me frappe, comme une putain d’évidence, comme un éclair au milieu de la soirée cet espèce de connard de mes deux. C’est évident. Et je crois que la réalisation est assez marquée sur mon visage pour lui tirer un rire, le mec s’éclate, se marre comme un bel enfoiré, bien campé sur sa chaise. Bah ouais maintenant il peut vu qu’il est plus calé sur les chiottes à pleurer sa mère. Je serre les dents, lui jette un regard assassin, récupère la bouteille et me fait la promesse de lui envoyer un texto bien salé en sortant du Crash.

ø


« Putain mais qu’est-ce que c’est que ce bordel, ça pue, merde ! MATTHEW ! Je suis sure que c’est lui qui a foutu la merde avec mon shampooing… lui et ses expériences de merde, fais chier putain ! J’en ai plein le cul ! Le poil à gratter et maintenant… oh… oh la la l’enculé… Je pousse un large soupir sous ma douche qui se transforme en cri rauque que j’essaie d’étouffer dans mon gant de toilette plein de putain de sa mère de savon ! Espèce de connard, t’es foutu. » Bah ouais parce que mon shampooing pue les produits chimiques de décolorant. C’est exactement cette odeur là et maintenant que je replace les pièces du puzzle dans l’ordre alors que j’ai passé la soirée d’hier à me gratter les hanches et l’intérieur des cuisses de manière frénétique mais occasionnelle une fois mon short changé… je me doute finalement que le produit de merde dans mon shampooing et que je m’efforce de faire disparaître de mes cheveux mais les dégâts sont déjà là, heureusement le produit est peu efficace parce que dilué dans du shampooing mais je sens que je vais devoir repasser sous le jet de la coloration. Je pousse un large soupir et sors de la douche dans l’idée de récupérer une de mes boites en carton et me coller au problème directement. Hors de question que je sois dehors avec des tâches dans les cheveux. Heureusement que j’ai ça et que Thomas n’y connaisse rien en colo. Pour un peu, il m’aurait foutu ça dans mon masque et j’aurais été baisée, blanche jaunâtre et complètement niquée. Mais très bien, c’est presque de bonne guerre alors… je commence d’ores et déjà à réfléchir à la suite. Mais cette fois ça va prendre un autre tournant parce que s’il pense pouvoir s’attaquer a mon travail et mon magnifique body… Il va déchanter rapidement.

ø

10 mars

« Tiens, voilà, y’a le compte…
— Tu veux vraiment faire ça, t’es prête à me payer ça pour le faire chier ?
— Ouais ouais, nan mais, tu sais pas toi, ça fait des mois que j’essaie de trouver un truc potable, cet espèce de connard m’a rendu la vie impossible. Cette fois ça devrait le calmer je pense. Tiens, prends son numéro de téléphone aussi. Alors vas-y on récapitule… J’ai de la chance d’être tombée sur une gonz partante. C’est une nana que j’ai rencontrée y’a un moment, j’suis sortie, elle était canon, on s’est bien amusées toutes les deux et aujourd’hui je sais pas pourquoi, j’ai eu un pop et je lui demande un petit service. Un léger service.
— Ok donc, je vais le voir je lui dis que ça fait qui, 5 ans qu’on s’est vus, que j’ai une gamine de 4 ans et qu’il est le père.
— Ouais, tu lui sors une salade de malade, on s’en fout, le tout c’est que tu lui fasses la peur de sa life. C’est un queutard, le fait de se retrouver avec une gamine sur les bras ça va le buter.
— C’est vilaiiin… Ça me plait bien !
— Je savais que j’pouvais compter sur toi !
— Donc je le fais mariner un peu et au bout d’un moment je lui révèle le pot-aux-roses. J’acquiesce, me laisse réfléchir un petit moment et ça me frappe.
— Ouais ! Je sais ! Quand tu lui diras t’auras qu’à le faire en disant que ta gamine s’appelle Judith. Je pense qu’il sera assez malin pour faire le lien. J’te préviens il est anti-engagement de malade alors tu risques qu’il te claque la porte au nez direct. T’auras qu’à venir le voir au Crashdown à ce moment-là, je t’ai donné toutes les adresses de toutes façons. Franchement, je sais pas pourquoi t’as accepté mais tu me sauves la vie.
— Ah, c’est pour les bons moments qu’on a passés ensemble. Je lui souris grandement. D’ailleurs ça te dirais pas de remettre ça un moment tant qu’on y est ? Je laisse échapper un rire sincère.
— Aubrey, t’arrives trop taaard !
— Quoi ! Quelle mouche t’as piquée madame « je vis mon célibat » !
— La mouche est grande, barbue, extraaaa musclée, avec un air mauvais garçon en moto, je suis faible écoute.
— Hm, j’peux pas t’en vouloir. Aubrey se saisit d’une clope et m’en propose une que j’accepte volontiers. Pourquoi tu m’as dis que tu faisais ça déjà ?
— Vengeance, déco dans le shampooing et poil à gratter dans le short du taff. Et pour ma fierté.
— Ah ouais, ouais, effectivement. Écoute ça me fait plaisir de faire plaisir alors pourquoi pas j’ai envie de te dire. Elle allume sa clope puis la mienne, je la remercie à nouveau.
— J’ai bien fais de garder ton numéro, tu gères. Je m’arrête, réfléchis un instant. Peut-être qu’on se reverra bientôt, je sais pas, je réfléchis, c’est l’anniversaire de mon mec bientôt alors… Je penche la tête sur le côté, teste délibérément la température. Le sourire de la brune à la peau caramel, latina au caractère bien trempé, augmente autour de la cigarette qu’elle a collé entre ses lèvres.
— Ah, Judith, tu sais que je suis toujours là pour rendre service. Je lâche un rire en même temps qu’elle et acquiesce. Je me souviens pourquoi je l’avais kiffée le soir où on s’est rencontrées. Elle est drôle, fun, ouverte d’esprit, toujours en train de tester des trucs et visiblement déterminée à profiter de chaque moment de sa vie. C’est cool.
— Tiens moi au courant de tout c’qui s’passe et si t’as un problème tu me dis, je débarque.
— Ouais t’inquiètes. Allez je m’en vais lui filer la frousse de sa life. »


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Thomas Hunt

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MessageSujet: Re: pranksters vol.1 ø thomas   pranksters vol.1 ø thomas EmptyJeu 28 Juin - 19:57

Pranks vol. 1
Judith & Thomas

Il n ‘en peut plus de rire de la voir se dandiner dans son short, s’imaginant que toute sa partie intime, l’intérieur des cuisses et l’aine doivent la démanger à en vouloir s’arracher la peau. Il n’a pas ris tout de suite, accoudé au comptoir pour profiter de toute cette gêne qui émanait d’elle à se dandiner d’un pieds sur l’autre comme s’il avait une très très envie de pisser. Il se délecte de la vue tout en sirotant son verre et ce n’est que lorsqu’elle se tourne vers lui, qu’il lui sourit de toute ses dents, trop heureux de son coup bas. Le Hacker lève le verre en son honneur, comme pour fêter cette merveilleuse soirée qu’elle va passer à vouloir se gratter de partout, du cul à l’intimité Ce qui est le plus mémorable en cet instant est certainement la gueule qu’elle tire. Celle qui crispe ses traits lorsqu’elle comprend que l’unique coupable est Thomas qui lui, éclate de rire.
Si elle savait que tout ça est loin d’être terminé…

Il regrette de pas avoir mit plus de produit décolorant, regrette de ne pas l’avoir vu revenir avec une coloration totalement dégueulasse MAIS le simple fait qu’elle soit sursaoulé, qu’elle gueule comme un putain de caniche lui suffit amplement. Elle a voulu la guerre, elle l’a et elle est loin de se douter à quel point il peut frapper fort et sans limite.

■ 10 Mars ▬ journée ■

- Ouais j’arrive !

Il décroche de sa console, met sur pause et laisse la manette sur le canapé alors qu’il traverse son salon, puis le couloir d’entrée pour jeter un œil dans l’œillère. Toujours. On sait jamais qui pourrait être derrière mais ô surprise, c’est une petite bombe qui frappe à sa porte aujourd’hui. Brune, teint hâlé – mais pas trop -, Thomas en voit suffisamment pour ouvrir sa porte et sorti un sourire tranquille, charmant.

- Bonjour.
- Bonjour... Thomas ?
- Ouais… on se connait ?

Certainement qu’ils se connaissent même si lui ne s’en souvient pas. Difficile pourtant d’oublier une beauté pareille.

- Je suis désolée de te déranger mais .. je sais pas si tu te souviens de moi.
- Non et j’en suis étonné. Tu t’appelles… ?

Toujours ce même sourire de branleur alors qu’il ne se défait pas un seul instant de son sourire, jaugeant qu’elles sont ses chances avec cette femme.

- Aubrey. Elle sourit, un de ses sourires maladroits qui le font un peu craquer. On s’est rencontré il y a cinq ans, dans un bar. On n’avait un peu bu et on n’a passé la soirée ensemble.

Jusque là rien de surprenant et trop concentré sur la paire de seins de cette femme et sur ce regard de chat, Thomas ne remarque pas cette légère anxiété que marque la jeune femme dans sa façon de tenir son sac, de baisser légèrement les yeux.

- Bon, c’est pas évident à dire mais tout s’est passé très vite. Je suis partie le lendemain, on ne sait plus revu depuis mais… on n’a fait une connerie.
- Tu regrettes ? Il hausse les sourcils avant d’afficher un sourire. Pourquoi ça ?
- Parce que j’ai une fille de quatre ans maintenant.

Le cœur lui tombe aux pieds. Pas dans l’estomac. Aux pieds. Comme une pierre, une enclume.

- Enfin… « On » n’a une fille de quatre ans.
- C’est quoi ces conneries.

Il se braque sèchement, se redresse, avec le palpitant. Du genre, il va faire une crise cardiaque dans dix minutes si elle n’éclate pas de rire pour lui dire « CA VA JE RIGOLE j’veux juste qu’on remette ça parce que t’étais trop bon ». C’est forcément ce qu’il va se passer. Forcément.

- On était bourré j’étais persuadé qu’on s’étaient protégés. Mais dans la…
- Wowowowo ! Stop. J’suis pas le père de ta gamine, j’veux bien croire que j’suis fertile mais faut pas déconner. Et puis qui te dis que c’est la mienne hein ? j’suis pas le seul mec avec qui t’as couché entre temps.
- Justement si, Thomas. Ca faisait deux mois que je n’avais eu aucun rapport sexuel quand on n’a couché ensemble. Idem après, j’ai été prise par le boulot et la dernière chose que j’avais le temps de faire c’était d’aller me faire un plan cul.

Il est blanc, livide, les yeux grands ouverts et il est certain qu’il va gerber dans moins de trois minutes. Parce qu’au fur et à mesure qu’Aubrey lui raconte tout ça, Thomas doute, se pose mille questions. Et si c’était le cas ? Et si dans la précipitation il avait simplement mal mis sa capote, voir PAS DU TOUT ? Impossible putain. IMPOSSIBLE BORDEL DE CHIOTTE.

- Ecoute. Elle soupire, désemparée. Je sais que c’est dur pour t…

La porte claque avec violence.
Il est HORS DE QUESTION qu’il l’écoute plus longtemps, qu’il reste là les bras ballants à écouter cette voix chaleureuse et terriblement sexy qu’il trouve d’un coup nasillard et insupportable, lui raconter des conneries concernant une gamine qui n’est PAS LA SIENNE. Il se retient au petit meuble du couloir, des bouffées de chaleur lui donnant l’impression d’étouffer. La pièce entière tourne à une vitesse vertigineuse si bien qu’il se retrouve obligé de s’adosser contre le mur, légèrement en avant, appuyé sur ses genoux. Son estomac se tord et Thomas est au bord du malaise.

Une fille ? Un enfant ? Il n’arrive pas à y croire, du bullshit en barre que cette gonzesse lui a balancé à la gueule pour lui soutirer du fric. Il ne voit que ça. Peut-être une énième déçue de ne pas avoir pu conclure avec lui une relation stable, sérieuse. De celle qui pense qu’un coup de virilité veut dire « Epouse moi ». Mais plus il y réfléchit, plus la possibilité s’ouvre en grand. Bien plus que toutes les cuisses qu’il a pu côtoyer.
Il s’empare de son portable, envoie immédiatement un message au seul en qui il a confiance, au seul en qui il fera appel dans ce genre de cas de désastre, d’apocalypse. Putain, il préfèrerait une attaque de zombie, finir unijambiste plutôt que de se savoir père. Ses mains tremblent, son cœur palpite, il retire son tee-shirt comme si ça pouvait l’aider à respirer.

Thomas fait une putain de crise d’angoisse, menace de dégueuler dans son couloir. Et c’est cet état qui l’habite toute la journée. Toute la soirée. James débarque pour tenter d’apaiser son frère qui s’imagine toutes les façons de fuir cette situation qui l’oppresse, qui le terrasse. « Relative », « c’est peut-être un signe, genre le moment de te poser »… Jamais de la vie putain ! Il veut pas de gosse, veut pas de cette responsabilité qui rendent ses propres frères malades. Suffit de voir James de penser à une fin du monde dès que Eliott tousse un peu avec un peu de fièvre pour savoir que non, JAMAIS il n’irait se donner un ulcère pour un enfant.  Et si la présence de son meilleur ami d’enfance l’apaise pour les quelques heures où il reste à ses côtés, les démons lui reviennent en plus gueule dès lors qu’il se retrouve seule. Et ce, toute la putain de nuit. Il ne dort pas, ne ferme pas l’œil, se voit déjà être obligé par la loi de faire un test de paternité, pour ensuite se retrouver à devoir s’occuper d’une gamine de 4 ans qu’il ne connait pas, qu’il ne veut même pas. Il enchaine les verres, est à deux doigts de chialer de panique et jamais il n’aurait pensé se retrouver un jour dans cet état lamentable d’angoisse. Il passe du stress à une colère noire, jurant et hurlant que cette pute ne détruira pas sa vie.

■ 11 Mars ▬ soirée, 21h ■

Il a été travaillé tant bien que mal, les prospects en prenant pour leur grade, Thomas faisant bien comprendre que le premier qui l’emmerderait, se prendrait une clé de 12 dans la gueule. Il est assit au fond de son canapé, bière en main, James à ses côtés, entrain d’essayer encore une fois de trouver une solution, Manning tentant de d’apaiser et d’aider son meilleur ami à relativiser.

- Ma vie est foutue James. Foutue de chez foutue.
- Mais non, allez. Alma va te trouver une solution, t’en fais pas.

Nouvelle gorgée, son portable vibre dans sa poche. Et quand il voit le numéro inconnu et les premières lignes, il secoue la tête rapidement.

- Non c’est mort putain, j’lis pas ça.
- Quoi ?
- J’sais pas elle m’a envoyé un message. Il lui tend son portable. Tiens, fais le toi moi j’peux pas.
- Ok, attends.

Visage entre ses mains, Thomas attend la sentence parce qu’Aubrey ne lâche rien, visiblement. Il en est malade d’avance… L’éclat de rire… non, le fou rire de James l’interpelle et le hacker se redresse. Quoi, qu’est-ce qu’il a trouvé ça drôle ce con

- Putain pourquoi tu rigoles !
- Lis le s’il te plait !
- NON putain j’veux pas ! Quoi ? qu’est-ce qu’elle a dit bordel de merde !
- Lis le j’te dis ! Au moins les dernières lignes.

Thomas lui arrache le téléphone dès mains. Un prénom lui saute à la gueule. Comme une bombe. Une claque monumentale en pleine gueule.

- La salope… James hilare, n’en peut plus. Thomas lui, se redresse. La putain de salope ! JE VAIS ME LA FAIRE CETTE CONNASSE !

■ 12 Mars ▬ tard le soir ■

Il a eu toutes les peines du monde pour ne pas l’insulter, lui envoyer immédiatement un message incendiaire lui promettant de lui pourrir la vie sur 10 générations à venir. Il a eu toutes les peines du monde pour ne pas débarquer chez elle et piquer le scandale du siècle parce qu’il y a bien une chose avec lequel il ne faut pas jouer chez Thomas, c’est une possible paternité.

- Oooooh IL EST TROP MIGNON !
- Oui bon, t’y habitue pas trop ! Il est juste là temporairement.
- Il s’appelle comment ?
- Ringo !
- C’est chou comme prénom !
- Ouais, si on veut.

Lisbeth est là, à genoux entrain de gratouiller la tête du chien qui est adorable au possible et surtout pas méchant pour deux sous. Thomas n’aurait jamais pu y arriver sans l’aide de James et parce qu’il compte bien garder tout cela secret, son frère l’a simplement aider à guider Ringo jusqu’à la bagnole grâce à des croquettes de premiers choix. Pour ce qui est du reste, seul Thomas sait où est garder le chien. En sécurité, dans un logement spacieux avec jardin. Un lieu que ni ses frères, ni Judith ne connaissent : Le récent appartement de sa sœur dans le North Side.
A la place du chien, la Reine des Emmerdeuses trouvera une petite enveloppe : « Si tu veux un jour retrouver ton enfant, tu devras présenter publiquement tes excuses à Thomas Hunt et admettre ta défaite »

Et puis parce qu’elle ira directement chez lui dans l’unique but de lui défoncer la gueule, elle trouvera une deuxième enveloppe : « Mais si tu es trop fière et mère indigne, voici un premier indice pour le retrouver : Il est toujours à Chicago ».

- Ca me donne envie d’en avoir un…

- On verra si t'es sage avec celui-ci déjà !

Il reste quelques temps avec sa sœur, sachant pertinemment que l’animal ne risque rien avec elle. Et c’est d’ailleurs ici que Thomas passera la nuit. Question de survie.
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Judith C. Williams

Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: pranksters vol.1 ø thomas   pranksters vol.1 ø thomas EmptySam 30 Juin - 18:16



pranksters vol. 1


16 février — après la petite rencontre amicale d’Alma
ft. THOMAS

Je sais que j’ai touché un point sensible alors que je lis le texto de Thomas. Juste… deux petites lignes sur mon écran, mais amplement suffisant pour savoir que j’ai dépassé les limites. Je sais pas ce qu’Aubrey lui a fait mais je vais lui demander un petit récap histoire de bien me marrer, du coup, je change de destinataire et lui envoie un message d’abord pour la remercier, ensuite pour boire un verre tranquille avec elle et de rigoler autour de ça. Je me suis fais un plaisir d’imaginer toutes les têtes de Thomas, la détresse, le désespoir, la peur… Ah, magique. Je sais maintenant qu’il va falloir que je fasse extrêmement gaffe à l’avenir parce que je pense que j’ai vraiment tapé fort et il a l’air bien décidé à se venger salement. C’est ce que je me dis alors que j’entre dans ma voiture pour aller rencontrer mon amie qui est plus que libre pour discuter des détails de cette affaire. Ah la la… Je souris dans ma voiture en chantonnant ce qui passe à la radio. Je répondrais à Thomas plus tard, ne lui accorde pas plus d’attention il est déjà plus ou moins au centre de mon quotidien ces derniers temps. Je sais que je joue un jeu dangereux parce qu’il a pas l’air d’avoir de limites et moi, contrairement à lui, c’est le cas. Plein de choses me touchent et il y a des choses que je ne ferais absolument pas. Bref. Voilà. A la prochaine, hein !

ø

13 MARS — JOURNÉE

« Gram ? Ringo ? »

Je dépose les clefs de la baraque de Kuku sur un meuble et enlève à la fois manteau et chaussures avant d’ouvrir les portes à l’intérieur. « Ho hé, c’est mamaaaaannnnn… » Je m’amuse, ce petit bichon est mon bébé de l’amour. Mais en l’occurrence, seul Gram finit par lentement arriver vers moi, content d’apprécier des papouilles crochues de mes mains à longs ongles avant de s’éloigner à nouveau et aller s’étaler par terre plus loin. Je fronce les sourcils. « Bah, Gram bébé il est où Ringo ? » J’avance dans l’appartement, check les pièces en l’appelant sans qu’il me réponde. Ça commence à m’inquiéter alors que je ne le vois nulpart, la baie vitrée n’est pas ouverte, je l’ai pas laissé sortir en entrant, je l’ai même pas entendu aboyer comme un petit chaton cutie freakin pie, alors c’est quoi le deal. C’est pas Kurt qui l’a et c’est pas moi qui l’ai chez moi enfin non quoi, y’a un problème. Je refais le tour une deuxième fois, cherche dans les endroits où il aime se cacher et je commence à flipper qu’il se soit fait du mal ou qu’il se soit coincé quelque part. Je l’appelle toutes les trois secondes, j’ai même sorti les croquettes et je check les armoires, sous les éviers, à l’extérieur quand même malgré tout. Ça va pas du tout, je ne me sens pas bien, pauvre créature.

Ça commence à m’énerver et réellement me faire baliser alors je décide d’aller voir Kurtis directement, retourne dans l'entrée, récupère mes pompes, mon manteau et les clefs. Et c’est là que je remarque une enveloppe avec mon nom écrit dessus. Je fronce les sourcils, ouvre le truc sans ménagement et lit les quelques mots écrits dessus.

« Si tu veux un jour retrouver ton enfant, tu devras présenter publiquement tes excuses à Thomas Hunt et admettre ta défaite.
— Putain mais t’es sérieux Thomas ? Vraiment ? Mon putain de clebs ? » La colère monte à vitesse grand V dans tout mon corps, je sens que cette fois je suis contrariée. Si mon chien perd un seul de ses poils je le déchire en petit morceau, le passe au rouleau compresseur. Je serre les poings, réduit son mot en petit morceau que je balance dans la poubelle de la cuisine, et prend mon téléphone pour l’appeler directement en retournant à ma voiture.

ø

Je me gare en bas de son immeuble, un putain de bel immeuble cet espèce de gosse de riche de sa mère là, putain. Je l’ai prévenu dans mes messages que je venais directement chez lui, évidemment il m’a pas répondu parce que c’est un gros lâche. Je lis les indications que m’a filées gentiment James que j’ai croisé au Crash en espérant trouver son BFF. Il n’a pas voulu se mettre en travers de ma vengeance et moi, visiblement et ça doit le faire marrer de nous voir nous marcher dessus comme des enfants de douze ans. Du coup je fais le code, le code de l’ascenseur pour monter, trois tours sur moi-même et sept roues dans le couloir pour accéder à son appartement dans cet immeuble sur-sécurisé mais dès que j’y arrive, je devine qu’il n’y est pas. Pour la simple raison qu’une autre lettre m’y attend. Je déchire le papier avec colère à nouveau, je vais finir par avoir la migraine à force de me crisper comme ça c’est terrible.

« Mais si tu es trop fière et mère indigne, voici un premier indice pour le retrouver : Il est toujours à Chicago. »

Je pousse un profond, très profond soupir. Ça m’agace.
Mais très bien, s’il veut jouer à ça, je vais chercher aujourd’hui. Et il a de la chance, je ne travaille pas, c’est mon jour de congés alors je vais m’acharner.

ø

Fais chier. Fais vraiment, très chier.
J’ai passé toute la journée à faire le tour des KOS que je connais et à qui je veux bien parler. Personne n’a su me dire où était Thomas. Personne, pas même James et il m’a même avoué l’avoir aidé à récupérer Ringo. Mais c’est tout, le hacker a fait son malin, vraiment, et a caché sa destination à tout le monde. J’ai essayé de soutirer des infos à Max, à tous les gens du garage parce qu’il y bosse. Mais rien. Personne.

Du coup je suis là, dans ma voiture et je regard l’écran de mon téléphone avec l’envie incroyable de chouiner. Je vais vraiment devoir faire ça, devoir… « m’excuser »… j’ai envie de vomir. Il est dix-huit heures et j’ai reçu un message comme quoi il était en route. Alors je sors de la voiture, la ferme dans mon dos bien évidemment et fait le chemin jusque le Crashdown. Il me faut bien entre cinq et dix minutes parce que je me gare à l’extérieur et que c’est toujours blindé par ici. Je peste tout le long du chemin et je passe les portes, coléreuse.

« Ah, voilà la star de la journée.
— Ça va la ferme Manning.
— Bah alors on est de mauvaise humeur, Juju ? T’as passé une sale journée ?
— Bah oui forcément toi t’es déjà là à t’marrer, hein, t’inquiètes pas qu’il t’a foutu au courant direct. »

J’vais m’faire un ulcère ma parole, j’ai mon estomac en vrille là, j’en ai des brûlures à m’énerver toute la journée. Et évidemment y’a une petite audience, dont mon boss/mec parce qu’évidemment il ne louperait ça pour rien au monde. Je ne leur adresse aucun regard, je viens appuyer mon dos contre le comptoir et je croise mes bras, en attendant que Thomas arrive. Ce qui se fait assez rapidement, finalement, il passe les portes avec un air triomphant, le même que le mien quelques semaines plutôt. Aujourd’hui j’ai plutôt l’air d’une patate ridée.

« Il est où ?
— Il est dehors t’inquiètes ma belle il t’attend il faut juste dire les mots magiques ! Je lève les yeux au ciel très fort.
— Je viens pour ça pas pour t’entendre m’appeler ma belle, si tu veux pas que je te crève les yeux tu redescends. Je suis vraiment énervée je sens que le venin est là prête à sortir j’ai envie de lui arracher la jugulaire. J’ai couru toute la journée ça ne me fait pas rire. C’est de ma faute, j’ai surenchéri à ses blagues, après tout c’est le jeu il m’avait prévenu. Mais nan. Pas Ringo.
— Hey ooooh, du calme Judith, c’est pas des menaces que j’ai demandées… Il en joue, mais il en joue très fort. Je pousse un long, long soupir et finit par détendre mon corps crispé, reprendre contenance. C’est le jeu. On l’a dit c’est le jeu. Mais s’il savait à quel point je vais me venger, il va pouvoir aller pleurer dans les jupes de sa mère. Je repousse un soupir, lève les yeux au ciel et tâche d’apparaître convaincante.
— Bon. Mes bras toujours croisés, je vais perdre mes yeux à force de les rouler. Je m’excuse.
— Eeeet ? Il se marre et en attend davantage.
— Je m’excuse de t’avoir filé la frousse de ta vie en te collant une gamine dans les pattes. Un large sourire grimpe sur mes lèvres alors que je ne peux m’empêcher de rajouter une petite moquerie au passage.
— Eeeeeet ? Troisième soupir, c’est la foire. On a du mal à s’excuser Juju ? Il s’est approché et a saisi ma joue comme un bébé mais je réagis immédiatement et frappe le dos de sa main sans aucune délicatesse, accompagné d’un regard qui le fusille sur place.
— Et j’admets ma défaite, voilà, j’ai perdu.
— Voilà c’est pas si compliqué ! Je roule des yeux. Il est avec un prospect à l’entrée.
— Salut. »

Et ni une ni deux je récupère mon sac que j’avais posté sur un tabouret haut et sort récupérer mon bébé. Dès qu’il me voit il saute de joie évidemment et je le réceptionne, manque de me casser la gueule parce qu’il grandit et grossit à une vitesse incroyable et lui fais plein de papouilles. C’est mon bébé ! Et on touche pas à mon bébé !
Et s’il pense que j’ai vraiment admis ma défaite, il se fourre le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Je récupère la laisse que le prospect me tend et le remercie gentiment parce que lui n’a rien fait le pauvre, puis embarque mon chien dans la voiture et le ramène dans sa maison.

ø

« Bon il est où votre boss ?
— Dans son bureau, ma p'tite dame !
— Ah ! »

Je ferme ma voiture et donne les clefs au type qui bosse au Ossinov pour qu’il s’occupe de ma petite chérie. Un voyant s’est allumé sur le bordel depuis quelques jours et Max m’a redirigée ici, évidemment. Ça me va, moi je veux juste que ma bagnole fonctionne. J’ai pas trop eu le temps de me venger de Thomas depuis sa dernière petite saloperie en date à savoir le kidnapping de mon chien qui ne s’en est pas DU TOUT retrouvé traumatisé, by the way. Mais même je l’ai toujours en travers de la gorge malgré tout et s’il pense que j’ai perdu il se fourre le doigt dans l’œil très fort, je l’ai déjà dis mais c’est le cas. Je ne m’arrêterais pas avant d’avoir trouvé une idée. Bon là en l’occurrence je veux juste lui dire bonjour parce qu’entre deux crasses je suis polie.

« Bon c’est quoi le problème ?
— Hm, y’a un truc qui clignote sur mon tableau de bord et apparemment c’est urgent. Le type allume ma voiture, le petit voyant se met en route.
— Ah je vois. On va regarder ça.
— Merci c’est gentil !
— Je pense qu’on va devoir la garder jusque demain, ça pose problème pour rentrer chez vous ?
— Nan vous inquiétez pas au pire j’irais faire chier Thomas… il est dispo ?
— Ouais, vous voulez que j’lui dise de venir ?
— Naaan je vais me faire un plaisir de lui dire coucou, ça vous dérange pas ?
— Allez-y c’est derrière le comptoir.
— Merci messieurs ! »

Et sur ce, je m’en vais, rentre dans la partie intérieure du garage et arrive rapidement à la porte dudit bureau sur laquelle je toque. Une première fois, je m’annonce pourtant et il ne me répond pas, y’a genre de la musique là-dedans je sais qu’il est là. J’suis sure qu’il veut pas de moi parce que je suis la princesse williams. Bah, je vais entrer quand même, ça s’trouve il est avec une gonz. Boh, j’en ai vu d’autres. Du coup je pousse tranquillement la porte et enfait cet abruti est affalé dans son fauteuil, mains serrées sur le ventre, la tête qui pend en arrière. Pour un peu y’aurait de la bave parce qu’il dort comme une grosse merde visiblement. Bon tant pis. Je fais un pas en arrière et vais pour fermer la porte mais… un truc me retient.

Si je ne m’abuse c’est une opportunité en or. Je pourrais essayer de le réveiller et s’il ne le fait pas… saisir cette occasion pour me venger. J’hésite une seconde pour peser la conséquence de mes actes mais… en fait non j’ai douze ans donc j’y vais, referme prudemment la porte derrière moi. J’avance à pas de chat et m’approche de lui, il a l’air vraaaaaaiment bien endormi. Je pose ma main sur son épaule et le secoue, mais il ne bouge pas, sa tête flotte, lourde. Bon. Parfait.

Je me retourne donc et réfléchis en observant le bureau ce dont je pourrais me servir. Je checke dans ses pots à crayons la, ne fouille pas plus faut pas déconner… et puis je voir ce qui pourrait me servir. Je saisis la paire de ciseaux et me retourne pour lui faire une petite coupe maison signée l’artiste Judith Williams. Je découpe par-ci par-là dans ses cheveux mi-longs, un petit dégradé brutal, en mode période cubiste.

Judith Picasso.

Je me retiens très fort pour ne pas rire parce que là il va me tuer très certainement à mains nues. Et hop, voilà, j’ai rafraichi un peu sa coupe, m’arrête dix longues secondes pour rigoler dans ma main, je meurs de chaud.

Et je reprends mon travail.
Si je voulais pas trop trop non plus couper ses cheveux (je partais sur un truc bien dégueulasse au départ à base de « je découvre ma calvitie » mais je me suis ravisée me disant que lui n’a aucune limite donc… j’ai eu peur des représailles, prudence Judith, prudence.) j’y vais en mode sauvage pour sa barbe. Je découpe n’importe où, fais des trous, saccage ce look à la fois soigné et sauvage qu’il se donne pour mieux choper les gonz. Ah, je m’amuse comme une petite folle.

A un moment il fait un geste, passe sa main sur sa joue, se gratte, je m’immobilise et retiens mon souffle. Je me prépare à détaler à vitesse grand v… et finalement sa main retombe sur son ventre en mode grosse loque. Bon ! Du coup je continue mon truc. Et c’est pas fini !

Parce que pour bien parfaire toute l’histoire il me faut une pointe de noir… c’est pourquoi je finis par lâcher les ciseaux une fois que les dégâts me paraissent satisfaisants et je récupère un marqueur épais qui traine devant lui.

Et c’est parti, je laisse ma créativité s’exprimer, je commence par lui dessiner une frange grossièrement sur la largeur du front, une licorne sur la joue, une teub sur l’autre, des petits cœurs et des étoiles que je fais descendre le long de son cou. Pour rajouter une petite dose de fun et puisque j’ai niqué toute la barbe à cet endroit là, je lui dessine une moustache cartoonesque de muchacho genre, avec les petits ziguigui à la fin, en mode Dali voyez ? Que d’art ! QUE D’ART !

Je continue les petits dessins par-ci par-là et je finis par me redresser… J’observe mon œuvre, tapote sur mon poignet à la recherche du dernier truc à écrire sur lui. Un truc pour augmenter le tout… et la réponse vient aussi facilement que le reste. Après tout, quoi de plus exceptionnel que mon prénom ? Que j’inscris sous la teub et dans son cou. Je pose ma marque quoi. Je doute qu’il se trompe sur qui a fait ça mais enfin, quand même !

Du coup je rebouche le stylo et récupère mon sac, je vais pas abuser de ma chance, il va finir par se réveiller. Je prends donc mes jambes à mon cou et alors que je referme la porte j’entends du tissu se froisser. Je crois que je l’ai échappé belle, c’est pourquoi je me taille vite mais alors, très très vite, fait un signe de main aux mécanos et saute dans le premier bus qui passe. See ya bitch !

Thomas après le passage de Ju, avec un peu plus de bare mais trouée of course kiss:

© TITANIA
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Thomas Hunt

Thomas Hunt

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MessageSujet: Re: pranksters vol.1 ø thomas   pranksters vol.1 ø thomas EmptySam 14 Juil - 17:55

Pranks vol. 1
Judith & Thomas

■ 14 Mars ▬ soirée ■


- Je viens pour ça pas pour t’entendre m’appeler ma belle, si tu veux pas que je te crève les yeux tu redescends.

Thomas ricane, assit dans son bureau, les deux pieds sur ce dernier. Il entend sa propre voix sortir du téléphone et n’a aucune peine à revisualiser la scène telle qu’elle s’est déroulée. Il revoit parfaitement Judith tirer sa gueule de dix kilomètres de long, fulminant rageusement de s’avouer vaincu. Devant tous les KoS. C’est un poil humiliant quand il y pense mais il n’en a rien à foutre. Elle l’a cherchée, elle l’a trouvée. D’ailleurs, il en arrive à la partie la plus jouissif de cet échange qu’ils ne sont pas prêts d’oublier. Chacun à leur manière.  

- Bon. Je m’excuse.
- Eeeet ?
- Je m’excuse de t’avoir filé la frousse de ta vie en te collant une gamine dans les pattes.


La frousse de sa vie ouais. Et de loin. Thomas a bien cru crever d’angoisse. Sa voix s’élève à nouveau, la provoque clairement parce qu’il jubile de voir Queen Judith mettre un genou à terre pour avouer sa défaite et s’excuser platement.

- Et j’admets ma défaite, voilà, j’ai perdu.

Le hacker éclate de rire.

- Ouais t’as perdue ma belle ! C’pas comme si je t’avais pas prévenu.

Il éteint l’enregistrement sur son téléphone, ne se lasse jamais de réentendre ce qu’il aurait cru être improbable. Comme s’il allait laisser passer cette chance d’immortaliser ce moment, de le garder graver en trois fois dans son téléphone, sur son PC du taff et sur son PC perso. Ouais, cette nana est beaucoup trop fourbe, il préfère prendre ses précautions. Thomas se chargera de lui ressortir cet enregistrement au bon moment, comme pour lui rappeler qu’avoir une grande gueule ne suffit pas.  

■ 19 Mars ▬ Soirée ■


Il savait que ça serait aussi long que fastidieux, éprouvant moralement, psychologiquement et même si Thomas a bien avancé sur ses recherches concernant ce fils de pute dont il ne connait toujours pas le nom, ça reste usant de devoir checker milles infos dans la journée. Recouper le tout. Vérifier. Demander de l’aide à Alma pour qu’elle-même fasse ses recherches. Une aiguille dans une botte de foin, clairement. Mais ils avancent, ils ont déjà évincé quelques noms qui de toutes évidences semblent innocent concernant l’affaire « Caleb ». Le hacker n’a rien perdu de sa haine, de sa rage et de sa volonté de mettre tout en œuvre pour venger Caleb.
Il y a passé la veille, la nuit et aujourd’hui, il n’a plus la force de lutter contre ce sommeil qui l’écrase, contre la fatigue de voir des chiffres défilés, des images à surveiller. Et tant d’autres choses à checker.

Les ordinateurs sont en veille, Thomas est complètement avachi dans son siège, perdu dans le pays des rêves depuis plusieurs minutes. Voir plusieurs heures. Dans une position qui va lui donner un putain de mal de dos ou de cou. Ou les deux. Il n’a même pas eu la force d’aller se trainer dans le petit canapé prévu justement pour ses nuits trop courtes.
Il écrase d’un sommeil de plomb, sans rêve, profond. De ceux où le corps vous dit fuck off, laisse-moi dormir, c’est moi qui commande.
Et ce n’est que deux bonnes heures plus tard, qu’il sursaute légèrement dans son siège.

- Merde.

Il se frotte les yeux et se redresse en grimaçant, faisant craquer son dos en s’étirant. Il secoue la tête, lâche un soupire. Putain, deux heures qu’il dort ? Non de dieu. Serait peut-être bien de relâcher un peu la cadence. Genre, de faire une vraie pause.
De nouveau, une main sur le visage, Thomas écrase un long et bruyant bâillement avant de rallumer ses deux écrans. Le hacker reprend ses activités, sans faire une seule seconde attention à ce qui trame autour de lui.

- C’quoi ça.

Une demi-heure plus tard, il baisse les yeux sur sa main, puis sa manche… Il attrape un petit paquet de poil. Ou de cheveux. Il ne sait pas trop. Il se recule brusquement avec son siège et constate qu’au sol c’est un putain de carnage de pilosité. Il se lève, allume la lumière de la pièce et voit, tout autour du siège, des cheveux… des poils de barbe ?

- Bordel de merde.

Il court vers la petite glace fixé sur la porte de son casier…

- C’EST QUOI CETTE PUTAIN DE MERDE !


Il hurle, fou de rage de voir sa gueule complètement ravagé de bites, de cœurs, d’étoiles. Et ses cheveux où il y passe une main… ses putains de cheveux coupés à des endroits obscures, complètement inégalés. Sans parler des trous dans sa barbe. Une frange qui lui barre le front .. et un prénom qui lui saute à la gueule.

- … ESPECE DE PETITE PUTE DE MES DEUX !

Judith. Cette putain de traitresse lui a gribouiller la gueule en mode coloriage CP pour partir en douce, comme une foutue menteuse qu’elle est. De mauvaise foi, lâche et mauvaise joueuse comme jamais il n’a connu. Son cœur cogne, sa rage le fait fulminer alors qu’il se dirige vers son petit lavabo pour se nettoyer le visage. Mais bien évidemment cette conne a utilisé des marqueurs qui, même s’ils ne sont pas indélébiles, sont une putain de plaie à enlever. Et quand bien même il frotte, quand bien même une bonne partie s’efface, nous pouvons encore voir les traces de son œuvre à chier. Mais ce qui lui pose le plus problème ce sont sa barbe et ses cheveux. Ces multitudes de trous qu’il trouve dans ses poils le rende fou. Pas sa gueule putain !

- J’vais tellement te le faire payer Williams. A tel point que tes dix prochaines générations s’en souviendront, sale garce.

Il jure, enrage, jure que si d’ici demain les coups de crayons ne s’estompent pas, Judith ne se relèvera pas de la dernière crasse qu’il va lui claquer dans la gueule.

■ 25 Mars ▬ Soirée ■


Six jours qu’il fomente son plan.
Six jours qu’il le construit dans le moindre détail.

Et cette fois, il ne demande l’aide de personne, tiens à ce que cette victoire, il l’empêche par ses propres moyens.
S’il y a bien une chose que Judith aime bouffer après un shift, ce sont ses Twinkies à la con. Il l’a vu l’autre fois, elle en garde toujours un paquet dans son casier et après ses six jours d’observations, Thomas n’a pas manqué de remarquer qu’avant chaque départ du Crash pour rejoindre son lit si douillet, Judith s’en enfile un. Genre, petite récompense après une nuit bien

Et c’est par là que Thomas commence. S’il sait que sa jolie gueule à la coupe maintenant bien plus fraiche qu’il y a une semaine et une barbe bien taillée – trop à son goût – ne lui suffira pas pour obtenir sa vengeance, il se décide à user de ses talents de Hacker.
Première étape : lui faire croire qu’elle a gagné trois boites de Twinkies gratuites, à faire livrer quand elle le souhaite. Et connaissant le spécimen, Thomas n’est pas surpris de voir la commande effectuée dans la journée.

Deuxième étape : La livraison, qu’il effectue par coursier, comme préciser dans le mail « gagnant » qu’elle a reçue. Il a bien pris garde à tout sécurisé, à tout référencer et une personne normale recevant ce genre d’annonce, n’ira pas non plus engager un détective privé pour vérifier que ce n’est pas un fake. La boutique est référencée, habitué à ce genre de concours à la con. Thomas n’est pas loin, planqué dans une voiture lorsque le coursier vient lui déposer ses trois boites en mains propres. Il n’a plus qu’à croiser les doigts pour se dire que, gourmande comme elle, elle en bouffera au moins un dans la foulée. Et le hacker patiente une bonne demi-heure avant de venir jusqu’à sa porte d’entrée qui n’est pas fermée à clé. Et c’est avec un large sourire qu’il trouve Judith profondément endormie dans son canapé.

Troisième étape : La voilà endormie dans sa bagnole, juste à côté de lui. Il n’est ni con, ni dangereux, il s’est bien chargé de doser suffisamment pour qu’elle dorme 10 bonnes heures. Et Thomas écrase les kilomètres rapidement, mettant une heure de moins que prévu vu à quel point les routes sont dégagés en pleine nuit. Il jubile, ne se dit pas qu’il va trop loin puisque c’est elle qui l’a salement trahi alors que la fin du jeu a été annoncé avec ses propres aveux comme quoi il avait gagné. Elle voulait jouer les traitres ? Aucun problème.
7 heures de route plus tard, Thomas se gare devant une petite maison louée par ses soins, aux abords de Springfield, loin des habitations. Un petit coin tranquille lorsque l’on y pense. Mais moins lorsqu’elle s’y réveillera complètement désorientée avec aucun moyen de sortir de là. Il dépose le corps de Judith qui grommelle dans son sommeil dans le canapé du tout petit salon qui ne possède qu’une seule fenêtre dont il a coincé les volets de l’extérieur. Elle pourra toujours péter une vitre, elle ne pourra pas s’échapper non plus par la porte.

Il insère le DVD dans le lecteur, vérifie que tout fonctionne et se retourne vers Judith.

- Fallait pas m’looser, Judith.


Il ferme la porte du salon derrière lui après avoir mit tout le reste en place, d’avoir vérifier deux fois que tout était ok mais aussi après lui avoir laisser une bouteille d’eau et trois Twinkies en guise de collation. Il n’est pas non plus un monstre. A
Après ça, il contourne la maison et part s’installer dans le jardin, tout simplement. Il ouvre son ordinateur portable, pianote quelques codes et ouvre une fenêtre, celle d’une vidéo qui retransmettra en direct live la folie de Williams. Et tout sera enregistré sans qu’elle n’en sache rien. Il s’imagine déjà Judith lire le DVD comme il lui a été indiqué sur un post-it. Enfin, tout ça après avoir hurler que c’est le dernier des fils de putes et qu’elle va certainement le tuer. Elle pourra entendre de nouveau sa propre défaite, ce moment où elle s’avouait vaincu, écouter l’ensemble de l’échange avant d’avoir le droit à un joli petit film de lui-même.

- Tu te souviens quand je t’ai dit que tu ne savais pas dans quelle merde tu te foutais en voulant jouer à ça Judith ? Au début ça allait, même si tu m’as bien faite chier avec tes coups de putes, c’était le jeu. Aucun problème. Mais j’pensais qu’une personne comme toi, qui a soi-disant qu’une parole et qui est honnête, n’aurait jamais eu la bassesse et la lâcheté de se venger après avoir déclarer forfait… Encore une fois, fallait y réfléchir à deux fois. Thomas marque une pause, affiche un large sourire. Tu sais ce que c’est un Escape Game ? Tu sais le genre de pièce où t’es coincé et où il faut trouver la clé pour pouvoir en sortir ? Bienvenue dans une version revisitée à la Hunt. Ton premier indice se trouve à la fin d’une vidéo, sous forme de code. A toi de trouver à quel cadenas il correspond et ainsi de suite. Ah et cherche pas, tu n’as ni téléphone, ni papier, ni quoi que ce soit d’autre. Tu ne peux ni défoncer les fenêtres ou la porte… Et à ta place, je m’appliquerais à chercher la solution à cette pièce parce qu’il y a une chance sur deux pour que tu ne sois pas situé à Chicago et que je sois déjà parti loin.

Il affiche un sourire en coin, provocateur et presque vainqueur.

- Tu m’as cherché, tu m’as trouvé, ma belle.

Et lorsqu’elle trouvera enfin l’élément final qui ne sera d’autre qu’un portable à carte, elle n’aura plus le choix que d’admettre sa défaite. Thomas a pris soin d’enregistrer uniquement son numéro sous le pseudo « King Thomas » et il sera le seul qu’elle pourra appeler, puisque, nous le savons tous ici, la joie de la technologie nous pousse à ne plus retenir un seul autre numéro que le nôtre. Et auquel cas, elle se souviendrait d’un numéro à composer, elle pourra hurler de frustration de voir qu’il sera malgré tout rejeter.
S’attaquer au Roi du Hack n’a jamais été sa meilleure idée et elle l’apprendra à ses dépens.

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Judith C. Williams

Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: pranksters vol.1 ø thomas   pranksters vol.1 ø thomas EmptyVen 24 Aoû - 14:06



pranksters vol. 1


16 février — après la petite rencontre amicale d’Alma
ft. THOMAS

Mal à la tête. Mal. À. La. Tête.
Mes paupières sont lourdes, mon corps davantage, je me sens vaseuse et pas spécialement prête à me réveiller. Calée dans mon canapé, je me recroqueville difficilement sous mon plaid qui me paraît moins doux. Peut-être que Matthew m’a piqué le carré de douceur que je garde avec moi jalousement, d’habitude. Mes membres sont tout engourdis, grogne sous la couette, la gueule enfoncée dans l’oreiller. J’ai bavé. Super. Je me souviens pas à quel moment je me suis éclatée la tronche sur le canapé pour dormir, je pensais pas être aussi fatiguée. Je mangeais mes twinkies gagnés tranquille (attends, je fais jamais ce genre de trucs mais là, autant te dire que pourquoi pas) et je me suis endormie comme une merde devant la télé. Journée typique de chez Judith Williams quoi, la base.

Je reste un long moment plongée dans cette espèce de torpeur gluante qui me retiens dans les ténèbres, j’ai du mal à émerger, baille à outrance et finis par me forcer à me redresser, les paupières collées.

On va tenter la sortie de sommeil en douceur. Je déplie mes jambes sur le canapé, les yeux fermés, la respiration tranquille, étire mon dos collé à l’accoudoir, passe mes mains dans mes cheveux et sur mon visage puis ouvre enfin les yeux.

Euh.
Suis-je en train de dormir ? En train de rêver ?
La lumière tamisée d’un halogène que je ne connais pas me révèle une pièce que je ne connais pas, le canapé, le plaid, les murs, les fenêtres, la télé, rien, je connais rien à l’environnement et mon cœur loupe un battement, puis deux.

« Qu’est-ce que… » La panique me prend à la gorge immédiatement alors que je vire le plaid, je suis encore en pyjama de la maison, large t-shirt qui appartient à Max, legging, grosses chaussettes en fourrure. Je porte les mains à mon visage, mes cheveux attachés, touche mon corps comme si j’étais à la recherche d’une blessure… Je ne comprends pas, m’agite, observe autour de moi la petite pièce, trouve trois twinkies sur la table, une bouteille d’eau. Je me redresse d’un coup, me lève… et tremble. Je ne comprends pas ce qu’il se passe, j’ai dormi… mais dormi combien de temps ? Une heure, deux ? Mon regard se porte sur ma montre et… « DOUZE HEURES ? » J’ai dormi DOUZE HEURES ? Mon cœur s’affole, je ne me sens pas bien, la tête me tourne, mon souffle s’écourte alors que je porte ma main à ma poitrine, me rattrape au dossier du canapé inconnu que j’ai contourné. Je ne sais pas où je suis, ne sais pas ce que je fais là, cherche une ouverture : une porte, une fenêtre, la deuxième fermée par des volets alors je vais pour ouvrir la porte mais je la découvre fermée par un énorme cadenas.

On m’a kidnappée. C’est ça. J’ai été kidnappée ! Mais pourquoi ???? Je m’arrête net dans le maigre espace, passe mes mains dans mes cheveux, garde les coudes en l’air, choquée par l’évidence. Je ne suis pas chez moi, on m’a droguée. Comment quoi ? Je n’arrive pas à savoir, essaie de remettre en place le fil de mes pensées, de ma journée… ma journée d’hier du coup. « J’étais à la maison… je regardais la télé… » Mon regard se déporte sur la pièce et finit par être capté par un post-it coloré. Je fronce les sourcils, m’arrête dans mon fil de pensée affolé et me concentre sur cette pièce d’un puzzle qui m’échappe. Je n’attends pas plus pour récupérer le morceau de papier fluo et surtout l’objet qui va avec, c’est un DVD. Je m’empresse de le foutre dans le lecteur, prie pour que tout fonctionne et visiblement l’électronique est OK dans ce vieux truc pourri.

J’appuie sur PLAY et sur la télé que j’allume s’affiche la tête de Thomas.

« Que… »

Accroupie, le doigt posé sur la touche de lecture, je reste interdite, mon cœur continue de battre à toute vitesse mais je me sens plus confuse encore.

« Tu te souviens quand je t’ai dit que tu ne savais pas dans quelle merde tu te foutais en voulant jouer à ça Judith ?
— C’est une blague ? L’adrénaline grimpe, la colère avec alors que je comprends qui m’a enlevée pour m’amener ici. Je comprends la mise en scène et si je dois le dire je me sens, l’espace d’une seconde, soulagée de voir un visage connu, celui-ci s’accompagne de toute ma haine.
— Encore une fois, fallait y réfléchir à deux fois.
— C’est une putain de blague…
—  Tu sais ce que c’est un Escape Game ? Tu sais le genre de pièce où t’es coincé et où il faut trouver la clé pour pouvoir en sortir ? Bienvenue dans une version revisitée à la Hunt.
— Un escape game… ?
— Ton premier indice se trouve à la fin d’une vidéo, sous forme de code. A toi de trouver à quel cadenas il correspond et ainsi de suite. Ah et cherche pas, tu n’as ni téléphone, ni papier, ni quoi que ce soit d’autre. Tu ne peux ni défoncer les fenêtres ou la porte… Et à ta place, je m’appliquerais à chercher la solution à cette pièce parce qu’il y a une chance sur deux pour que tu ne sois pas situé à Chicago et que je sois déjà parti loin. Il sourit et je me redresse lentement, les mains posées sur mes joues. J’y crois pas, je suis en plein rêve, j’ai envie de me pincer. Alors que je l’écoute déblatérer, mon regard se met à détailler mon environnement. Tout ce que je n’avais pas vu dans la panique me saute maintenant aux yeux. Les cadenas, des trucs posés ici et là, des papiers. L’angoisse fait place à ma colère, je serre les poings à m’en blanchir les phalanges alors que je reporte mon regard sur la sale gueule de ce connard de KOS.
— Tu m’as cherché, tu m’as trouvé, ma belle.
— C’est sérieux là ? » Et très sérieux, je crois, car la fin de la vidéo apparaît et laisse effectivement une de chiffre noire sur blanc sur l’écran. Je reste là, interdite, observe les chiffres dans l’incompréhension la plus totale. Ok. SI je comprends bien, monsieur Hunt veut que je joue à… un truc que j’adore c’est vrai, des énigmes, mais pour que je puisse retrouver ma liberté ? Je suis censée jouer à son jeu pour sortir ? Il m’a enlevée, m’a enfermée dans une cabane pour… pour se venger ?

« Thomas t’es sérieux ?
— Ouaip.
— PUTAIN ! »

Je fais un bond de deux mètres au moins, hurle, trébuche contre la table et finit par tomber sur l’accoudoir. Je suis rouge de colère, lâche un grognement étouffé alors que je serre ma cheville endolorie entre mes mains.

« Ça va ?
— COMME SI T’EN AVAIS QUELQUE CHOSE À FOUTRE. »

Je peste, gueule au milieu de la pièce, occupée à frotter là où se formera un bleu vu comme je marque.

« Thomas sérieux tu m’as kidnappé. Tu m’as droguée ? Enlevée ? Enfermée ? Mais qu’est-ce qui te prends putain t’es un GRAND MALADE, on t’a jamais dis qu’il y avait des limites à la connerie ? Je jouerais pas à ton putain de jeu espèce de psychopathe, fais-moi sortir d’ici.
— Je t’ai prévenue. Et le seul moyen de sortir d’ici c’est de jouer le jeu. Je lève un majeur tendu puisque visiblement il doit filmer.
— Tu filmes ?
— Ouais.
— On peut pas régler ça maintenant et je sors ?
— Non, et d’ailleurs je coupe. Bonne chance Judith.
— Putain d’enfoiré. »

Je décide de rester là un moment, me laisse tomber dans le canapé, pose mon visage dans mes mains et cherche à me calmer. J’attaque même un twinkie durant ces longues minutes de silence. Il me faut un bon moment avant de pouvoir penser clairement sans avoir l’envie d’insulter à chaque fois que j’ouvre les lèvres. Je l’ai appelé plusieurs fois sans qu’il me réponde. Je suis toute seule et enfermée, je vais devoir jouer à son putain de jeu pour sortir de là.

Alors quand j’ai décidé qu’il était temps, je veux que ce soit fait le plus vite possible et essaie de m’y mettre comme je peux. Les premiers codes se révèlent facilement trouvés. J’y vais avec mauvaise grâce, ai décidé de ne plus lui adresser la parole, m’arrête pour boire de l’eau, essaie de réfléchir posément. J’essaie de faire abstraction de la situation présente, du fait que je sois enfermée et de ma colère. Les énigmes se succèdent, je passe des codes, ouvre des tiroirs, des placards, des clefs et finalement, FINALEMENT, j’atteins un téléphone.

Vieux truc à clapet, je l’ouvre, découvre qu’un seul numéro ne fait partie du répertoire sous le nom de « King Thomas ». Je lève les yeux au ciel et en lieu et place de l’appeler, je tapote sur le clavier le numéro de Madmax que je connais maintenant par cœur. L’appareil calé contre ma joue, la bouteille d’eau dans l’autre main, la tonalité commence à peine pour s’éteindre. « C’est une blague, sérieusement mais putain t’es un bâtard vicieux. » Pour sur qu’il doit bien s’amuser lui. Alors je finis par me résigner, pousse un large soupire et presse la touche d’appel pour l’avoir au téléphone.

« Fais-moi sortir. »

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Thomas Hunt

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MessageSujet: Re: pranksters vol.1 ø thomas   pranksters vol.1 ø thomas EmptyMer 17 Oct - 16:20

Pranks vol. 1
Judith & Thomas

Qu’est-ce qu’il y a de plus jouissif que de la voir galérer en cet instant ? De la voir gueuler, tout simplement. Une putain de charretière qui n’en finit pas de sortir un florilège d’insulte en tout genre. Il est là, posé tranquillement, en la regardant s’agacer, large sourire aux lèvres.

- Thomas t’es sérieux ?
- Ouaip.

Il a appuyé sur ce petit bouton à côté du micro, celui qui transmet en direct live sa voix si séduisante dans la maison où Judith galère. Il ricane de la voir sursauter et gueuler, encore. Ce qu’il filme deviendra sa vidéo favorite de tous les temps. Il le sait d’avance, il ne se lassera jamais de la voir et de la rerevoir.

- Ça va ?
— COMME SI T’EN AVAIS QUELQUE CHOSE À FOUTRE.

Il rit, encore. C’est exactement ce qu’il voulait. Qu’elle gueule, s’énerve, se rende compte de la loose nationale qui l’attend, qui arrive à grande vitesse pour la vaincre de plein fouet et lui faire ainsi abdiquer.

- Thomas sérieux tu m’as kidnappé. Tu m’as droguée ? Enlevée ? Enfermée ? Mais qu’est-ce qui te prends putain t’es un GRAND MALADE, on t’a jamais dis qu’il y avait des limites à la connerie ? Je jouerais pas à ton putain de jeu espèce de psychopathe, fais-moi sortir d’ici.
— Je t’ai prévenue. Et le seul moyen de sortir d’ici c’est de jouer le jeu.
— Tu filmes ?
— Ouais.
— On peut pas régler ça maintenant et je sors ?
— Non, et d’ailleurs je coupe. Bonne chance Judith.
— Putain d’enfoiré.

Il n’allait certainement pas l’aider et la faire sortir alors que la partie commence seulement à être intéressante. Comme promis, il coupe le son, les yeux rivés sur l’écran, le sourire toujours aux lèvres. C’est sa meilleure idée, son meilleur coup. L’avantage de ce petit jeu à la con, c’est que Judith l’a poussé à faire preuve d’originalité et le résultat est celui qu’on aurait pu espérer de Thomas. Parce que c’est un type intelligent en plus d’être canon.
Il glisse un tube de nicotine entre ses lèvres, allume sa clope et contemple le spectacle. Judith est trèèès loin de le décevoir. Comme il pouvait s’y attendre, elle se prête au jeu non sans l’avoir appelé un million de fois sans qu’il ne réponde. Il l’a prévenu, encore une fois. Elle se démerde, à elle de trouver l’accès à sa liberté et de galérer un petit peu après tout ce qu’elle lui a fait.
ENFIN, elle parvient au téléphone qu’il lui a gentiment laissé. Et là encore, comme il pouvait s’y attendre, elle compose un autre numéro.

- Loupé sweetie.


Parce qu’il est loin d’être con et Thomas est un prévoyant. Bien évidemment qu’il ne lui aurait pas laisser accès aux autres numéros ou lui donner la possibilité de pouvoir contacter quelqu’un d’autre que le « King Thomas » en personne. Le hacker l’observe en silence jusqu’à ce que son propre téléphone sonne enfin…

- Félicitation !
- C’est une blague, sérieusement mais putain t’es un bâtard vicieux.
- Non, je suis un génie.

Un vrai, un pur. Tordu un peu, certes mais il a réussi à fomenter et accomplir son plan et il n’est sincèrement pas déçu du résultat. Encore moins du souvenir qu’il en gardera.
Téléphone vissé sur l’oreille, Thomas regarde Judith sur l’écran.

- Fais-moi sortir.

- T-t-t-t-t. J’vais pas me faire avoir une deuxième fois Judith.

Il n’a pas oublié la dernière fois qu’il a volé le clébard – et que Kurtis l’a sur saoulé pour cette histoire, c’te dramaqueen – et ou elle a admit devant tous les Kings qu’il était le meilleur… pour mieux l’entuber derrière. Pourtant, là encore il l’avait prévenu. Elle veut jouer, on va jouer, Thomas n’a aucune limite – ou presque – surtout lorsqu’il s’agit de sa fierté.

- L’autre fois, tu t’es avoué vaincue mais t’as voulu quand même me la foutre à l’envers. J’ose espérer que cette fois, tu as pris conscience de l’étendu de mon pouvoiiiiir.

Le hacker se dit qu’avec ce qu’il vient de lui faire, il y a quand même de grande chance pour qu’elle stoppe net ses envies de vengeances parce qu’en cas de cas contraire, il n’hésitera pas à aller plus et à frapper encore plus fort s’il le faut.

- Donc. Admets-le, sous enregistrement, que de 1 – Tu as perdu. Que de 2 – Je suis le meilleur. Que de 3 – Tu t’avoue définitivement vaincue.


Et si jamais elle ne se soumet pas, il la fera passer pour une grosse rageuse qui ne sait pas admettre ses faiblesses et ses défaites, une lâche qui a bien trop fierté pour ployer le genou.
Dixit le mec qui a enlevé sa pote pour prouver qu’il était le meilleur …

- Et ne cherche même pas à vouloir prendre ta revanche parce que crois moi que j’peux aller un cran au-dessus de ce que j’ai fait là !

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