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Kurtis Hawkins

Kurtis Hawkins
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : illisible (avatar) Myuu.BANG (code signature)
messages : 736
quartier : une petite maison dans le West Side, achetée avec l'héritage de son père, décédé lorsqu'il avait 16 ans
physique : le corps de Kurtis est couvert à 70% de tatouages dont la plupart ont été réalisés par lui-même / il a une cicatrice au niveau de la cuisse droite (balle reçue), du torse (poignardé et opéré) et a le nez légèrement dévié (il l'a cassé plusieurs fois)

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MessageSujet: I swear I'm trustworthy   I swear I'm trustworthy EmptyLun 2 Juil - 19:20






trust me for fuck's sake
# james
# kurtis
Lynda avec un Y et pas un I, attention, a encore fait des siennes. Non contente d’être une foutue cleptomane, elle est une femme adultère complètement naze pour se cacher. Ça fait trois fois en douze ans que Clyde la grille et, au lieu de prendre ses affaires et de les jeter dehors pour qu’elle sorte une fois pour toute de sa vie, son crétin de frère tente de recoller les morceaux… Et qui se tape leur ribambelle de môme à garder ? Lui, Kurtis.
Garder ses neveux et nièces ne l’a jamais trop dérangé, il les trouve plutôt cool, mais les circonstances sont vraiment merdiques. Il aimerait que son frère se laisse pousser ce qu’il a entre les jambes plutôt que d’entretenir ses cornes, mais c’est apparemment pas pour tout de suite, même s’il assure le contraire.
Kurtis a vaguement expliqué sa situation à MadMax qui a accepté de le remplacer la veille et de lui laisser son lundi à la place de son mercredi. Il espère que Clyde ne le préviendra pas à la dernière seconde que, finalement, lui et sa connasse de femme  prolonge leur séjour dans il ne sait quel coin pseudo-romantique…

« Oncle Kurtis ? » La voix de Killian, l’ainé des six mioches l’arrache à ses pensées. Il se contente d’un vague geste du menton pour l’inciter à parler. « On mange quoi ce soir ? »
« Ben chais pas. T’veux bouffer quoi toi ? »
« Une bonne poêlée de légumes pourrait sans doute compenser toutes les cochonneries que nous avons mangées depuis hier. »
Kurt tique. Pourquoi est-ce qu’il faut toujours qu’il cause comme un dictionnaire ? Il peut pas parler comme un préadolescent normal, l’insulter et casser des trucs ? Non, faut qu’il cause bien, qu’il demande à repasser ses chemises et passe son temps à remonter ses lunettes trop grandes sur son nez. C’est le portrait craché de ce grand crétin mou d’intello de Clyde.
« T’sais bien qu’ils vont rien grailler les aut’ là s’i j’sors des conneries d'légumes. » Il voit bien que le gosse (le vieux bonhomme coincé dans un corps maigrelet de mioche) est déçu alors il réfléchit à toute vitesse – disons que ça lui prend à peine dix secondes – et reprend la parole. « S’tu veux, on peut commander des pizzas c’soir et toi t’en prends une avec des légumes. »
« Et de la salade ? »
« Ouais, s’tu veux… »
« Yes ! Merci Oncle Kurtis !» s’emballe le gamin avant de disparaître, certainement pour aller bouquiner.
Kurtis reste planté encore un moment au milieu du couloir, se demandant comment son neveu va bien pouvoir faire pour s’en sortir dans la vie avec ses salades… Est-ce que les gays mangent beaucoup de salade ? Cette idée lui glace le sang quelques secondes.

« KU’TIIIIISH ! »
Il sursaute et se rappelle qu’il a laissé les deux filles en plan alors qu’il leur a promis de revenir très vite. Il leur crie qu’il revient et se presse d’aller chercher des bassines et des serviettes dans sa salle de bain. Maintenant équipé, il retourne dans le salon qui a subit des transformations majeures et radicale en l’espace de quelques minutes.
« Mais…elle est où la cabane ? »
La cabane qu’il s’est fait chier à leur bâtir pendant vingt bonnes minutes.
« CH’EST EUCHENE QU’IL A FAIT CHA ! » s’empresse de le dénoncer Candace (pas Candice, d’accord ?), pointant son index en direction de son jeune frère de trois ans à peine. Loin de culpabiliser, le gosse éclate d’un grand rire sadique et donne un grand coup de pied dans l’une des chaises qui servaient de mur.
« MAIS NOOOON » se lamente la gosse de huit ans qui ne peut jamais s’empêcher de hurler quand elle parle.
« Eugene ! Arrête de tout casser ! » s’en mêle Kurtis, plus pour la faire taire que parce que le désordre le dérange réellement. « Viens m’aider à préparer plutôt là. »
« Naaaan ! »
Eugene est l’opposé de son ainé. Loin d’être docile, il passe son temps à courir, détruire, tirer les cheveux, mordre, cogner des trucs et hurler. Kurtis doit toujours avoir un œil sur lui, mais il préfère ça, curieusement…
« T’as pas l’choix p’tit mec. Allez ramène ta fraise, on va faire d’la peinture. »
« PEINTUUUURE ! » « Ah oui peinture ! » « Moi aussi je veux faire de la peinture ! »
Tout le monde se ramène autour de lui. Kurtis, satisfait, leur distribue des ordres pour qu’ils organisent leur activité.  
« Va chercher les peintures dans l’armoire Bevie. »
« Oui, OK ! »
« Hey, reviens là toi, tu t’appelles pas Beverlay » (personne ne devrait s’appeler Beverlay…) lance le Kings en rattrapant Eugene par le bras pour l’empêcher d’emboiter le pas à sa sœur de neuf ans. Il se débat, cherche à le mordre, mais Kurt parvient à le maitriser. « Toi tu vas installer ça dehors. »
« Naaaan ! »
« Si. Allez, arrête de faire ta tête de mule. Tu mets tout par terre et… »
« PAR TEEEEERRE ! » s’enthousiasme le gosse qui lui a arraché les bassines des mains et se précipite vers la porte fenêtre…fermée.  Il se la mange ne pleine face et se met à hurler immédiatement. Un hurlement qui lui vrille les tympans et, bien entendu, les cris de la benjamine de la fratrie, jusque là endormie dans la pièce d’à côté ne tardent pas à suivre.    
« Putain… »
« HAAAAN ! T’AS DIS UN GROS MOT TONTON KU’TICH ! »
Kurtis lui jette un coup d’œil agacé et va ramasser Eugene qui se tortille sur le sol et hurle plus de colère que de douleur visiblement. Il le prend dans ses bras et l’amène dans la cuisine pour prendre la poche de glace et la lui coller sur le front avant qu’un œuf apparaisse.
« Faut qu’t’arrête de courire. »
« Ouiiii » pleurniche le gosse qui se cramponne maintenant à lui, puis fourre son pouce dans sa bouche pour s’apaiser.

C’est à ce moment que la sonnette de la porte retentit. Kurt tique et va ouvrir la porte. Candace est sur le point de le devancer mais il l’arrête à temps.
« Qu’est-ce que je t’ai dis cent fois ? »
« DE PAS METT' MES DOIGTS DANS MON NEZ PA’CHQUE CH’EST DE-GOU-TANT ! »
« Ouais, ça et aussi d’pas ouvrir la porte et d’pas causer à des étrangers. »
Kurt la décale, change Eugene de hanche et jette un œil dans le judas pour vérifier de qui il s’agit. Le visage de James lui apparaît alors et il tique. Il sait d’avance que le motard va le chambrer, mais il ne peut pas le laisser mariner dans son jus.
Il déverrouille et lui ouvre donc la porte, surpris de voir qu’Eliott l’accompagne.
« Hey… »
« Oncle Kurtis ! Je peux lever Sophia ? » s’élève la voix nasillarde de Killian, qui s’est visiblement rapproché de la chambre du propriétaire des lieux où sa nièce d’un an et demi faisait une sieste.
« Ouais, c'mort t'façon ! » lui crie Kurt avant de refaire face à James et son fils à qui il adresse un sourire. « T’as encore grandi toi, nan ? »
« C’est qui toi ? » questionne Eugene en fixant James avec méfiance alors que Kurtis s’essaie à remettre sa poche de glace en place sur sa tête d’œuf. Evidemment, la terreur ne se laisse pas faire et repousse son bras en commençant à chouiner.
« Laisse-moi faire ! Faut l’mettre au moins dix minutes s’tu veux pas r’ssembler à Quasimodo. »
« VEUX PAAAAS ! » s’époumone le gosse en commençant à se débattre dans ses bras, lui filant un coup de pied qui ne passe pas loin de son entrejambe…
« OK, OK » capitule Kurtis qui lui permet de descendre et le suit du regard alors qu’il s’éloigne en courant. Il tique, soupire, se tourne vers James. « Ça va mec ? T'as b'soin d'un truc ? »    
Forcément, sans quoi il ne serait pas sur le pas de sa porte. James n'est pas du genre à lui faire des visites de courtoisie.


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Dernière édition par Kurtis Hawkins le Mer 11 Juil - 17:32, édité 2 fois
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James W. Manning

James W. Manning

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MessageSujet: Re: I swear I'm trustworthy   I swear I'm trustworthy EmptyLun 2 Juil - 23:30


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ft. kurtis & eliott

« Et ça, c’est quoi, p’pa ?
— Ça c’est pour mettre l’huile pour que le moteur qui fait avancer la voiture marche bien.
— Et ça, ça sert à quoi ?
— Quoi, ça ? James essuie ses mains dans le torchon qu’il tient à sa ceinture et pointe du doigt l’entrée du liquide de frein.
— Ouais ! Ça sert à quoi pourquoi tu mets le bâton dedans ?
— La tige ça sert à vérifier si y’a assez de produit pour faire fonctionner la voiture. Tu vois là, la partie mouillée ? Le blond met le geste à la parole et montre à son fils qui finit par acquiescer. Bah si elle est avant le trait qu’il y a ici ça veut dire qu’il y’a pas assez dedans, si elle est dessus ou au-dessus c’est bon ! Tu comprends ?
— Oui !
— Alors du coup là tu penses quoi ?
— Ben là y’a pas assez !
— Du coup je vais en remettre ! Ça s’appelle vérifier les niveaux. Mais tu verras tu retiendras ça plus tard.
— Et tu remets quoi ? Les questions du garçon sont interminables. Ça fait rire James qui laisse échapper une expression amusée mais qui est plus que ravi de répondre aux questions de son fils. C’est un moment père/fils comme il en avait toujours rêvé, ce qu’il n’a pas eu avec son père, il est aujourd’hui en mesure de se lier avec son fils autour d’une des passions qu’il a pourtant en commun avec William : la mécanique. Le petit est assis sur son établi roulant dans le garage, balance ses pieds dans le vide et pose ses questions tranquillement. Pourquoi maman elle vient pas avec nous ?
— Parce que maman elle s’en fiche des voitures et parce qu’elle s’en fiche aussi des chiens dans le parc !
— Bah sauf Fish.
— Ouais, sauf Fish. Et encore, mais ça, James n'en dit rien. Le motard sort à nouveau la tige glissée dans un autre réservoir et la présente à son fils. Alors ?
— Ça c’est bon ! James acquiesce.
— Et puis maman elle a le bébé dans le ventre alors il faut qu’elle se repose tu sais. Là cet après-midi elle va faire une grooossse sieste… manger tous tes céréales et tout ton chocolat… ou peut-être le mien qui sait ? Le motard hausse les sourcils de manière répétée alors que l’enfant rigole dans sa main, avec ce petit air de malin quand il s’agit de se moquer gentiment de sa mère.
— Ça a l’air fatiguant d’avoir un bébé.
— Ça, tu m’le fais pas dire mon bonhomme ! Bon, voilà pour l’instant ! Est-ce que t’es prêt à faire un petit bisou à maman, tout petit parce qu’elle dort et ensuite tu grimpes ? On va faire une ballade avec Fish et ensuite on verra, ok ?
— Ouaiiiis !
— Tu te fais discret, hein bonhomme, tu sais ce qu’il va se passer si tu réveilles ta mamzilla ! »

James suit de près son fils qui avance dans les deux petits marches du garage pour rentrer dans l’arrière cuisine et puis monte les escaliers. James l’arrête au milieu et, en chuchotant : « Oublie pas de mettre un pull par-dessus ton t-shirt. »

Le petit garçon acquiesce et monte l’étage en soulevant très haut ses pieds, pour ne faire aucun bruit, semble-t-il pour ne pas réveiller Natalia qui dort pourtant dans le salon, devant la télé. James va se laver les mains, passe un coup de flotte sur son visage et jette le torchon dans le bac de la machine à laver, calée dans la buanderie. Il récupère sa veste en cuir immaculée de patchs kings of speed et fait un appel silencieux à son chien qui vient s’asseoir dans l’entrée. James lui passe la laisse et son petit est enfin redescendu, un pull aussi orange que les murs de sa chambre sur le dos et il va directement jusque sa mère, pour déposer un baiser sur sa joue endormie. Il lui fait une petite caresse pour accompagner le tout et semble lui murmurer quelque chose que James n’entend pas d’où il est. Parfois, il n’en revient pas du lien qui les unit, tous les deux. Il fait son maximum pour ne pas s’imposer, conscient que six années tous les deux a créé un pont indestructible entre eux. Il sait qu’il n’aura jamais la profondeur de ce lien avec son fils même s’il travaille le plus possible à créer quelque chose avec lui. Mais les épreuves qu’il a traversées avec sa mère sont aussi terribles qu’irremplaçables.  

« Je tiens Fish, va lui faire un bisou papa ! » Alors qu’Eliott est revenu et lui a demandé de se baisser pour lui parler à l’oreille, James sourit et tend la laisse à son fils, non sans ordonner au chien de ne pas bouger. Le blond s’approche à son tour de son épouse avant de déposer un baiser sur son front. « Si tu fais semblant de dormir, chérie, sache que j’emmène ton fils dehors et qu’on revient tout à l’heure. »

Il n’attend pas de voir si un sourire s’est étiré, ou non, sur les lèvres de son épouse qu’il fait demi tour, baisse un peu le son de la télé dans le doute et récupère la laisse que son fils lui tend au passage. Le garçon fait demi-tour vers le garage, destination originelle après avoir enfilé son manteau et ses baskets à scratch qu’il s’efforce de fermer consciencieusement. Bientôt les deux garçons Manning sont dans la voiture, le petit et le chien à l’arrière, James qui bien évidemment conduit en ce dimanche gris de mars. Ils vont d’abord passer un bon moment dans un parc du West Side, faire courir Fish et jouer avec lui. Eliott semble être plein d’une énergie qui vient bien vite essouffler celle de son père qui finit par se poser sur un banc quelques minutes, garde le regard relevé, suivant son fils du regard. L’enfant joue avec un bâton et s’amuse à faire sautiller Fish pour l’attraper. L’inévitable arrive bien sur à grand pas alors que le chien un peu fou et maladroit bouscule le petit garçon en voulant attraper le bâton en l’air, et Eliott bascule dans l’herbe en arrière.

« FISH ! ASSIS ! James se lève évidemment et s’avance rapidement près de son fils qui s’est déjà redressé et n’a pas l’air plus alarmé que ça. Le chien essaie de se frayer un chemin entre James et son fils alors que le motard s’est accroupi après avoir relevé l’enfant pour l’observer. Stop, Fish, ça suffit. Couché, là. L’animal finit par s’exécuter de mauvaise grâce, pourtant jusque-là décidé à faire amende auprès de l’enfant. Ça va fiston, t’as mal nul part ?
— Nan ! J’ai même pas d’égratignigure.
— Egratignures. Qu’est-ce que je t’ai déjà dis avec les bâtons comme ça ?
— Pas trop vers moi.
— Bah oui voilà après ce que ça fait. Fish est encore maladroit chéri, du coup il peut te bousculer facilement. Il est jeune mais déjà gros et musclé ! Toi t’as pas encore assez pour te battre avec lui, donc ça suffit maintenant. Plus de bâtons.
— Oui papa… » Eliott fait la moue et James se redresse, récupère sa main et la laisse du chien pour retourner à la voiture. Le voyage se fait dans le silence. Mais alors qu’ils passent devant la maison de Kurtis, Eliott fait un bond et s’écrit dans la voiture :

« Papa ! C’est où là y’a Kurtis et Gram et Ringo ! Le blond jette un regard dans le rétroviseur pour apercevoir son fils tout content, la main calée sur la fenêtre et le blond pousse un soupir alors même qu’il va lui-même se tirer une balle dans le pied.
— Est-ce que tu veux faire demi-tour et voir s’il est là, faire une caresse aux chiens ?
— oui oui oui ! Le blond grogne dans sa barbe, mais bon après tout c’est de sa faute c’est lui qui propose… et fait demi-tour pour venir se garer devant la maison de Kurtis.
— On laisse Fish dans la voiture mais ça veut dire qu’on reste pas longtemps ok ? Laisse la fenêtre ouverte et le détache pas. »

Les deux garçons entament leur procédure habituelle et bientôt la voiture est fermée, James fait des allers-retours du regard entre la porte et la voiture pour surveiller son chien et puis sonne.

Les bruits qui lui parviennent de derrière la porte lui paraissent différents de l’ambiance habituelle chez Kurtis. C’est-à-dire à peu près rien. Là, il a l’impression d’entendre des cris. Et ce n’est pas qu’une impression alors que l’ex prospect de Madmax ouvre la porte et donne l’occasion aux décibels dégagés par un tas de… mioches… se déployer à leur guise. Le sourcil de James se lève et il se risque un œil rapide par-dessus l’épaule qui n’est pas encombrée par le visage d’un jeune gamin derrière lui. Ça a l’air d’être… le boxon.

« Hey…
— Hey… ? Mais son propre salut est noyé par une voix prépubère à l’arrière du salon.
— Oncle Kurtis ! Je peux lever Sophia ?
— Ouais, c'mort t'façon ! Ok, donc, Oncle Kurtis… James n’arrive pas à savoir combien il y a de gosses là-dedans mais facilement, au moins trois, celui qu’il tient dans ses bras au visage démoniaque barré par les larmes et le pouce coincé dans la bouche, une petite surement qui doit faire une sieste et la voix du salon. Ok. James ne pige que dalle à la scène qui se déroule sous ses yeux mais qui ne déconcerte pas Eliott d’un iota.
— Salut Kuku !
— T’as encore grandi toi, nan ?  Le gamin se marre et James lui jette un regard étonné. Bien. On dirait que son fils a plus d’infos sur le KOS que lui, ce qui en dit long sur la capacité de James à s’être intéressé au puppy du dangereux Maximilian.
— Beaucoup !
— C’est qui toi ? L’enfant l’observe avec un air méfiant et James n’a aucune réponse, occupé à essayer de saisir les informations qu’il attrape à la volée.
— Laisse-moi faire ! Faut l’mettre au moins dix minutes s’tu veux pas r’ssembler à Quasimodo.
— VEUX PAAAAS ! » Outch. Visiblement le gamin a voix au coffre et Kurtis capitule quasi-immédiatement, relâche le gamin qui s’éloigne à toute vitesse dans le fond de la pièce. James esquisse un sourire amusé alors que Kurtis affiche un air presque défait, il a l’air à la fois sous l’eau et… tranquille. James ne comprend pas spécialement le délire mais bon.

« Ça va mec ? T'as b'soin d'un truc ?
— Ça va et toi Maïté tu t’en sors avec ta troupe là ? T’as hérité de gosses au lieu de taupes dans ton jardin qu’est-ce qui t’arrives ? Immédiatement, le blond reprend de la vie, la main glissée dans les cheveux de son fils ; il taquine Kurtis qui a l’habitude des blagues continuellement lourdes du KOS. Nan, nan, rien besoin mais on passait pas loin avec Eliott on revient du parc à côté avec le clebs… et il voulait absolument voir les tiens au passage, du coup je me suis dis que j’allais passer te déranger… mais je crois que j’arrive à un moment de crise… Alors du coup peut-être qu'on repassera à l'occaz à un moment moins relou pour toi et si ça te dis ? »

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Kurtis Hawkins

Kurtis Hawkins
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quartier : une petite maison dans le West Side, achetée avec l'héritage de son père, décédé lorsqu'il avait 16 ans
physique : le corps de Kurtis est couvert à 70% de tatouages dont la plupart ont été réalisés par lui-même / il a une cicatrice au niveau de la cuisse droite (balle reçue), du torse (poignardé et opéré) et a le nez légèrement dévié (il l'a cassé plusieurs fois)

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MessageSujet: Re: I swear I'm trustworthy   I swear I'm trustworthy EmptyMar 10 Juil - 18:32






trust me for fuck's sake
# james
# kurtis
Kurtis suppose que ce qu’il a besoin de lui dire ne concerne pas le club, sans quoi James ne se serait pas pointé chez lui avec son fils. C’est sûrement en lien avec le Homewrecker… Ou peut-être que Natalia lui a demandé de lui faire passer un message quelconque et est trop fatiguée pour le faire en personne ? Peut-être qu’il est là pour l’inviter à venir bouffer chez eux. Ça lui plairait vachement mais la présence de ses neveux et nièces va tout compromettre. Ce qui l’emmerde profondément parce que ce genre de trucs n’arrive qu’une fois tous les 36 du mois… Ou alors ils étaient juste dans le coin.
Arrête de t’prendre la tête abruti, se cingle Kurt, conscient de se prendre un peu trop la tête avec tout ça. Mais ce n’est pas de sa faute. Le nombre de fois où James s’est pointé sur le pas de sa porte se compte sur les doigts d’une seule main.
« Ça va et toi Maïté tu t’en sors avec ta troupe là ? T’as hérité de gosses au lieu de taupes dans ton jardin qu’est-ce qui t’arrives ? »
Alors que James, tout sourire, passe une main dans ses cheveux, Kurtis passe la sienne dans sa nuque, jetant un coup d’œil par-dessus son épaule pour s’assurer qu’Eugene ne fait pas de dégâts…
« C’juste les gosses à Clyde. »
Il voit les sourcils de James se froncer un peu et réalise rapidement qu’il n’a pas la moindre foutue idée de qui peut bien être le Clyde dont il parle. Ça le vexe un peu, pour être tout à fait honnête. Kurtis est sur le point de lui expliquer qu’il s’agit de son frère mais retient les mots de justesse. Si ça intéresse un minimum le Trésorier des Kings of Speed, il n’aura qu’à lui poser la question. Cependant, il doute qu’il le fasse.

James lui fait savoir qu’il n’a besoin de rien, passait juste dans le coin. Pas de bouffe chez les Manning en perspective donc… Kurt se penche un peu et cherche le chien du regard, sans le trouver.
« …Alors du coup peut-être qu'on repassera à l'occaz à un moment moins relou pour toi et si ça te dis ? »
« Hein ? Non, non, c’bon vous dérangez pas, i' sont... »
« NOUS ON VA FAI’ LA PEINTU’ » s’en mêle Candace qui vient se planter devant Eliott et se balance de gauche à droite en lui parlant (criant). « TONTON KU’TICH I’ NOUS LAISHE TOUJOU’ FAI’ LA PEINTU’ ! MAMAN ELLE DIT QUE CHA FAIT DES SHALOP… »
Kurtis plaque sa main sur la bouche de la gamine et la ramène contre lui.
« Ça fait des salissures » corrige-t-il, captant le regard réprobateur de James qui n’a jamais été fan des nouveaux mots appris par son rejeton en sa présence… « Il est où Fish ? »
« Dans la voiture ! On a laissé la fenêtre ouverte pour qu’on reste pas longtemps. »
« Hein ? Dans la bagnole, là ? »
Cette fois, c’est au tour du grand brun d’arborer une moue critique. Les températures sont basses à cette période de l’année mais il espère qu’ils ne feront pas de cette pratique une habitude. A partir de 20°, il suffit d’une dizaine de minutes seulement pour qu’un animal commence à souffrir sérieusement, fenêtres ouvertes ou pas.
« Faut pas rester longtemps alors, ouais. »
« Ils sont où Gram et Ringo ? »
« I’ sont dans l’jardin, derrière. Vas-y rentre » l’encourage-t-il en dirigeant lui-même sa nièce vers l’intérieur. « T’peux faire rentrer Fish, les miens vont rester dehors t’façon. C’mieux qu’dans la voiture… On sait jamais » lance-t-il à James alors que ce dernier s’apprête à emboiter le pas à son fils.
« J’ai trouvé la pein… »
Beverlay s’interrompt en remarquant la présence des deux nouveaux venus. Eliott la salue mais elle reste figée, les bras chargés de bouteilles colorées ayant visiblement déjà servis plus d’une fois, son regard braqué sur James.
« Elle est timide, laisse tomber » le rassure Kurt en lui donnant une petite tape dans l’dos. « Bevie, j’te présente Eliott et son père, James. Les gars, v’là Beverlay, Candace, » « SHALUT ! » « Eugene la terreur et Killian et Sophia vont arriver. »
« TU FAIS D’LA PEINTU’ AVEC NOUS ? » questionne Candace en recommençant à se dandiner face au gamin. « TU PEUX FAI’ AVEC TES DOIGTS ! »
« T’veux pas aller chercher les teeshirts ? I’ sont dans la buanderie. »
« OUI OKAAAY ! »
Elle s’éloigne en courant et Kurt se tourne vers James, alors que Beverlay vient trouver refuge derrière ses jambes.
« Elle est hyperactive. Lui aussi j’suis sûr… » ajoute-t-il en désignant Eugene qui tente désespérément d’ouvrir la porte vitrée menant à l’extérieur. Il grogne et s’accroche avec force à la poignée. Quand il commence à prendre appuie avec ses pieds sur la vitre et le mur, Kurtis intervient et le fiait décoller du sol, sans parvenir à lui faire lâcher la poignée. « Lâche ça, t’vas la pété. C’fermé à clé. »

De l’autre côté de la baie vitré, Ringo se déchaine autant que le gamin et effectue des bonds impressionnants. Gram le regarde faire, agitant paresseusement le moignon de queue que ses anciens propriétaires ont bien voulu lui laisser. Etant parvenu à faire lâcher prise à Eugene, il le dépose derrière lui, tourne le verrou volontairement installé hors de porté et entrouvre la porte fenêtre.
« Assis ! »
Gram s’exécute immédiatement mais Ringo continue de bondir, de tourner en rond et de lui lécher sauvagement la main.
« Ringo ! Assis ! »
Le chien baisse la queue et continue de s’agiter, rechignant à s’exécuter. Mais après un nouvel ordre, il finit par obéir et s’assoit au pied de son maitre, lui léchant la main et tendant une patte vers lui, en signe de paix. Kurtis se baisse pour la saisir, la serre un peu et plonge son regard dans celui de l’animal.
« Y a des enfants, OK ? Doucement. »
Ringo perçoit le message, mais il n’y a aucune garantie qu’il parvienne à se tenir très longtemps.
« CH’EST BOOOON ! » hurle Candace avec excitation en revenant vers eux, une pile de vieux teeshirts ayant appartenus à Kurtis dans les bras.
« OK, vous en prenez un chacun et vous l’enfilez. »
« OKAAAAY ! »
Candace laisse tomber la pile sur le sol et enfile un des teeshirts, à l’effigie du groupe Iron Maiden. Eugene en prend un des Guns’n’Roses déjà couvert de tâches de peinture et Berverlay reste plantée le plus près possible de son oncle.
« J’peux moi aussi ? » questionne Eliott en regardant les vêtements éparpillés par terre, au milieu des vestiges de la cabane, avec une envie évidente.    




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James W. Manning

James W. Manning

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MessageSujet: Re: I swear I'm trustworthy   I swear I'm trustworthy EmptyLun 3 Sep - 16:33


make it rain
ft. natalia & eliott

« TONTON KU’TICH I’ NOUS LAISHE TOUJOU’ FAI’ LA PEINTU’ ! MAMAN ELLE DIT QUE CHA FAIT DES SHALOP…
— Ça fait des salissures. » James observe le spectacle avec amusement et aussi une certaine fascination. Il est stupéfait, il n’imaginait pas Kurtis se transformer en Mary Poppins… enfin une Poppins un peu fatiguée visiblement vu les gamins et l’état de la baraque de là où il peut apercevoir le tout. Mais les gosses sont en vie, ont l’air de kiffer le KOS fil de fer et n’ont pas l’air d’avoir trop de problèmes à rester entier. Il ne peut pas dire qu’il n’est pas étonné, si Natalia a déjà laissé Eliott à Kurt, lui n’est pas aussi confiant. S’il peut perdre une troupe de blondes slaves bruyantes… Alors il peut carrément laisser Eliott sur le bas côté sans s’en rendre compte.

Ou pas, visiblement.
En tout cas, ça l’étonne. D’autant plus que Kurtis corrige l’enfant qui hurle et qui va pour balancer des saloperies justement. Voilà, c’est mieux, James désapprouve tout à fait le vocabulaire transmis du grand brun au petit (qui est le sien et qui du coup, se doit d’éviter de balancer insulte sur insulte). James sait que ça fait un peu vieux jeu, la moitié du vocabulaire des Kings est composés d’un lot d’injures créatives et Eliott baignera certainement dans ce milieu en grandissant. Mais, quand même, il n’approuve pas, veut que son gosse soit aussi poli qu’il est mignon, ou malin, évidemment.

« Il est où Fish ?
— Dans la voiture ! On a laissé la fenêtre ouverte pour qu’on reste pas longtemps.
— Hein ? Dans la bagnole, là ? » James relève son regard dans celui de Kurtis et attend qu’il lui dise un truc. Ça n’est certainement pas lui qui va lui dire ce qu’il doit faire avec son chien comme son gosse. Alors il l’attend de pied ferme mais heureusement, Kurtis est plus malin qu’à leur première rencontre et ne dit trop rien pour l’instant. James n’est pas débile, il veut passer cinq minutes tout au plus, laisser Eliott faire une caresse aux clebs et repartir. D’ailleurs, Eliott finit par s’enquérir desdites bestioles et Kurtis l’engage à aller les voir, et évidemment ne peut s’empêcher de faire une remarque sur Fish dans la voiture. Ce à quoi James ne répond que par un regard. De toutes façons, même s’il voulait ouvrir la bouche, une autre gosse sortie de nulpart intervient et s’arrête alors que les deux Manning entrent dans la maison de Kurtis. L’enfant s’arrête et observe puis James qui lui adresse un sourire.

« Elle est timide, laisse tomber. Bevie, j’te présente Eliott et son père, James. Les gars, v’là Beverlay, Candace, Eugene la terreur et Killian et Sophia vont arriver. » Ok donc cinq gamins dans le même salon, sous le même toit qui appartient à l’ex-prospect de Max. James doit dire que ça lui fait revisiter sa vision d’une grande famille alors que la prénommée Candace se met à hurler. Ça n’a pas l’air d’être une partie de plaisir. James leur adresse un geste de main, laisse tomber son regard dans celui de la plus calme à priori, collée à Kurtis.

« Elle est hyperactive. Lui aussi j’suis sûr… James laisse échapper un petit souffle amusé, déplace son poids sur une jambe et croise ses bras sur sa poitrine alors qu’il observe l’environnement rendu accessible aux enfants.
— C’est sur qu’ils ont l’air plein de vie… » Le blond suit la direction indiquée par Kurtis qui lui présente Eugene, visiblement décidé à ouvrir la fenêtre. Kurtis intervient et James n’en revient toujours pas, de la précaution prise par l’ex-prospect, sa facilité à suivre les douze milles demandes des gamins qui lui courent dans les pattes ou restent cachés derrière lui. Il est beaucoup plus vif que ce qu’il a pu voir au club. Peut-être qu’il aurait du faire nourrice. Mais James se retient de plaisanter là-dessus, il n’a pas envie de le vexer aujourd’hui.

La baie vitrée ouverte, Kurtis s’occupe de faire obéir son chien. Eliott, toujours sage, reste aux côtés de son père qui le tient par l’épaule. Il apprécie soudain grandement la facilité du caractère de son fils, même si Natalia lui rappelle de temps à autre qu’il y a une raison à cela… déjà, l’enfant semble se sentir mieux malgré les évènements traumatiques vécus. Ensuite… James a tendance à tout lui laisser passer. Mais en dehors de ça, Eliott est un enfant relativement calme et tranquille, qui aime lire, comme son père, petite fierté non négligeable même si de son côté, le motard s’exerce à cacher cette particularité à son groupe.

Candace revient avec les t-shirts et Kurtis donne un premier ordre automatiquement suivie par la plus bruyante de la troupe. James observe la team se mettre en route, ils connaissent visiblement la chanson et enfilent un par un les t-shirts déjà tâchés qu’il devine être à Kurtis. Il n’y a que Beverlay, Bevie, pour rester encore collée à son oncle. James ne peut pas dire qu’il ne la trouve pas mignonne, au contraire, il se retrouve presque attendrie face à la bouille intéressée. A nouveau, il lui sourit, mais la petite se rétracte derrière son oncle, aussi bien curieuse que timide.

« J’peux moi aussi ? » La tête d’Eliott change d’angle pour accaparer l’attention de James qui ne répond pas tout de suite. Son regard parcourt la pièce puis revient se planter dans celui de son fils. Il n’est pas sur de dire oui, après tout, ils ne sont venus que pour voir les chiens à la base, pas passer dix ans à faire un dessin sur une feuille.

« Je croyais que tu voulais juste voir les chiens Eliott ? James passe une main dans les cheveux de son fils, la voix posée.
— Ben oui… mais… Le garçon jette un œil envieux vers la pile de fringues et les enfants déjà en route pour peindre et cherche visiblement un autre argument à servir à son père. James pousse un léger soupir, n’a pas envie de saper la bonne humeur de son garçon. Parfois, il ne sait pas s’il est trop autoritaire, s’il devient comme son père, si ses « non » sont justifiés. A la place d’Eliott, James aurait aimé que William lui cède cette facilité alors il finit par hausser une épaule. Mais si tu préfères d’abord peindre avec des nouveaux copains, alors vas-y, si Kurtis est d’accord.
— Promis je fais pas longtemps ! Je peux Kuku ? Le sourire d’Eliott revient éclairer son visage et James se dit que c’est exactement pour cette raison qu’il a du mal à lui dire non. Parce qu’il adore voir son gamin rire, sourire et qu’il a déjà perdu trop de temps. Kurtis ne prend pas une seconde pour accepter et James reprend la parole.
— T’inquiètes, fais un truc beau pour maman, ou Kurtis pour le remercier.
— Merci papa, merci Kurtis ! Et hop, le garçon s’en va, ne manque pas au passage de s’arrêter aux côtés de Bevie mais James redonne son attention à l’ex-prospect.
— Ça te dérange pas j’espère ? Je vois que t’as déjà pas mal de taff… J’imagine que j’vais aller chercher Fish du coup, ça va durer un peu plus que cinq minutes là… James laisse son regard divaguer vers son fils qui prend lui aussi tranquillement un t-shirt trop grand pour lui. James sort son téléphone pour prendre une photo à la volée et l’envoyer à son épouse comme témoin de leur nouvelle activité. Désolé on débarque et on squatte en plein milieu. Ta petite, là, elle veut venir chercher Fish avec moi ? Beverlay c’est ça ?
— C’est Bevie, aussi. Miracle, la petite ouvre la bouche.
— Bevie, d’accord. Il relève le regard en direction de Kurtis. Tu les as pour longtemps ? »


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Kurtis Hawkins

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MessageSujet: Re: I swear I'm trustworthy   I swear I'm trustworthy EmptyJeu 13 Sep - 18:25






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# kurtis
Kurtis attend le verdict. James va-t-il accepter que son gosse reste pour faire de la peinture ? Kurtis est persuadé que ce ne sera pas le cas. Il se dit que James doit avoir mieux à faire et qu’il n’a pas trop envie qu’Eliott passe trop de temps dans son sillage. Chaque fois qu’il le fait, Kurt finit par faire une bourde et s’attirer les foudres de son ainé. Une part de lui espère presque qu’il refusera, juste histoire de ne pas s’attirer des ennuis… D’un autre côté, il n’a pas envie que le gamin soit déçu. Il connaît la moue d’Eliott quand il n’obtient pas ce qu’il veut et ça le ferait chier de la voir apparaître sur ses traits. C’est un chouette gosse et ça l’emmerde toujours de le voir triste…
James lui rappelle la raison de leur visite ici – voir ses chiens – et Eliott arbore justement une petite moue contrariée, son regard s’orientant vers la pile de teeshirts mis à disposition des enfants. Son père pousse un soupir qui n’échappe pas à Kurtis. Est-ce qu’il va se laisser amadouer lui aussi ou bien tenir bon et refuser ce plaisir à son rejeton ? Kurt guette encore, se rappelant que James a craqué et ramené un chien au petit alors que Natalia était farouchement opposée à cette idée. Tout espoir n’est donc pas perdu. En même temps…il y a toujours cette épée de Damoclès que Kurtis peut sentir peser au-dessus de sa tête. Enfin une enclume plutôt. Il sait que James ne plaisante pas quand il s’agit de son gosse, ou de ses conneries…
« Mais si tu préfères d’abord peindre avec des nouveaux copains, alors vas-y, si Kurtis est d’accord. »
« Promis je fais pas longtemps ! Je peux Kuku ? »
Pour toute réponse, le motard hausse une épaule, aidant le plus jeune de ses neveux à faire passer sa grosse tête par l’encolure de son vieux teeshirt déjà tâché de peinture.

Le sourire d’Eliott fait plaisir à voir et, même si l’appréhende un peu la suite, Kurtis ne peut empêcher un léger rictus d’étirer ses lèvres. Il se force à le ravaler, se rappelant à quel point il a l’air stupide quand il sourit.
« Ça te dérange pas j’espère ? Je vois que t’as déjà pas mal de taff… J’imagine que j’vais aller chercher Fish du coup, ça va durer un peu plus que cinq minutes là… »
« Ouais, vas-y » l’encourage le Kings qui est soulagé qu’il y pense. « Et t’inquiète ça m’dérange pas. Chu pu à un près… »
Il jette un œil en direction du "un de plus" qui s’est choisi un teeshirt Led Zepplin. Celui qu’Eugene appelle toujours le teeshirt de Batman et qu’il choisit habituellement. Kurt pressent venir l’embrouille mais n’ose pas demander à Eliott de laisser tomber et de changer de vêtement. Il espère qu’Eugene ne fera pas attention ou s’en fichera…
James prend une photo de son fils, puis lui redonne son attention pour s’excuser du dérangement une seconde fois. Kurt hausse une épaule, l’air de dire encore une fois que ça lui est égal. Et puis son frère d’arme lui propose d’emmener Bevie avec lui récupérer son animal. Kurt jette un œil à la gosse pour la sonder. Elle ouvre la bouche et il la juge donc partante. Tu m’étonnes… Il la connaît. Il sait qu’elle vient de flasher sur James. Elle tombe amoureuse toutes les cinq minutes… Comme sa foutue mère infidèle.  

« Tu les as pour longtemps ? »
« Nah. Juste le weekend. J’t’expliquerai » abrège-t-il, n’ayant pas tellement envie de parler des problèmes de son frère juste au-dessus des oreilles de ses neveux et nièces… Il n’y a que Killian pour se douter de ce qui se trame vraiment entre ses parents.  « Tu vas avec James alors ? »
Beverlay acquiesce, rouge comme une pivoine et emboite le pas du père d’Eliott. Ce dernier semble avoir déjà oublié jusqu’à son existence et tripote les manches du teeshirt trop grand qu’il porte, un sourire ravi aux lèvres.

Pendant que James va récupérer Fish avec sa nièce, Kurtis sort les gosses et leur file de quoi peindre sa terrasse. La peinture disparaitra d’ici quelques semaines à cause des intempéries et rendra la toile improvisée vierge à nouveau. Ca laisse un maximum de place aux gosses qui peuvent se répartir le terrain et ça évite : les disputes, les salissures, qu’ils dépassent de leur feuille et s’en agace. Et puis ça donne un peu de couleur à son jardin.
Eliott est un peu étonné d’avoir droit de peindre une partie de la maison de son hôte mais l’idée lui plait bien et quand il voit les deux autres se lancer, il ne tarde pas à les imiter. Killian revient avec Sofia et la gamine, un doudou dans chaque bras et une tétine dans la bouche, réclame les bras de son oncle.
« Je peux peindre un peu ? »
« Ouais, ouais. »
« Yes ! Merci Oncle Kurtis »
Ca le bute chaque fois qu’il l’appelle comme ça. Il pense qu’il a quel âge ? Cent sept ans ? Tss. Mais il a arrêté de se battre sur ce front. L’adolescent – bien trop sérieux à son goût la majorité du temps – se choisit le coin le plus éloigné pour se lancer dans sa peinture. Il se présente rapidement à Eliott quand il remarque sa présence et lui serre la main respectueusement. Kurt lève les yeux au ciel, tique et demande à l’ainé des gosses de Clyde de garder un œil sur tout le monde, le temps qu’il aille chauffer le biberon de Sofia. Il ordonne à Ringo de se calmer un peu puis retourne à l’intérieur en installant la barrière d’une main, tenant la petite dans ses bras de l’autre.
James revient à ce moment, suivi de près par Bev’ et le chien.
« T’peux l’laisser circuler. Ringo est trop p’tit pour sauter et Gram est trop flemmard » explique-t-il en désignant ses deux molosses. « T’vas pas peindre toi ? »
« Si… » répond la gamine en dévorant James du regard. Il doit lui rappeler de prendre un teeshirt alors qu’elle plane. Elle revient sur ses pas, plus rouges que jamais, enfile un teeshirt, et manque de se prendre la baie vitrée puis de faire tomber la barrière en essayant de l’enjamber pour rejoindre sa fratrie. Kurt secoue la tête, navré par le spectacle.
« Elle va t’dessiner des cœurs et des conneries comme ça » annonce-t-il à James. « J’dois faire chauffer le bib à Sofia. Killian garde un œil sur eux et on les voit d’la f’nêtre de la cuisine, t’inquiète » précise Kurtis, incitant implicitement James à lui emboiter le pas là-bas.
Il va chercher le biberon de la gamine qui baragouine dans ses bras et tente d’attraper tout ce qui passe à sa portée. Il sort une casserole pour faire réchauffer le lait pendant qu’il reprend la parole.
« Ma belle-sœur a un souci d’fidélité. Tous les quat’ matins, mon frère me file toute la marmaille pour avoir la paix et régler ses comptes. Généralement, ça finit avec un môme en plus neuf mois plus tard… »
Il suppose que James va se refaire le compte dans sa tête et imaginer combien de fois Lynda avec un Y a pu être infidèle à son frangin.
« I’ sont chiants mais pas méchants » ajoute le grand brun en plaçant le biberon dans la casserole à peine remplie d’eau. Il jette un coup d’œil par la fenêtre pour s’assurer qu’effectivement, personne ne s’étripe, puis redonne son attention à James. « T’as des nouvelles de...hem…ta famille à toi ? » demande-t-il, réalisant un peu trop tard que ça ne le regarde en rien et que c’est sans doute un sujet épineux. Trop épineux pour un branquignole dans son genre. Il va forcément dire un truc déplacé et s’attirer les foudres de James.


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James W. Manning

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MessageSujet: Re: I swear I'm trustworthy   I swear I'm trustworthy EmptySam 6 Oct - 13:31


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« T’peux l’laisser circuler. Ringo est trop p’tit pour sauter et Gram est trop flemmard » James s’exécute alors, après tout, Kurtis connaît mieux ses chiens que lui. Il veut néanmoins faire attention à Fish qui est parfois encore maladroit et surexcité, encore jeune et avec l’envie de jouer et il ne voudrait pas que le clébard ravage la baraque de l’ex-prospect. Il fait déjà bien assez de dégâts maladroits chez lui au plus grand plaisir de Natalia. Mais, pour lui éviter de devenir complètement impatient, James détache la laisse que Bevie tenait sous la surveillance du blond. La petite ne parle pas beaucoup, semble captivée par le motard ce qui le fait marrer.

« T’vas pas peindre toi ?
— Si… James ne peut s’empêcher de laisser échapper un rire alors qu’elle semble à dix lieues du moment, observe les deux motards, rouge comme une pivoine. Il s’est fait une fan.
— Elle va t’dessiner des cœurs et des conneries comme ça. Un nouveau, un rire s’échappe de ses lèvres.
— Elle va avoir une rude concurrence alors. James fait évidemment référence à son épouse farouchement jalouse (et qui a la manie de « condamner » sa propre jalousie… tout à fait excessive il est vrai). Il adresse un geste de la main à sa nouvelle fan et se recentre ensuite sur Kurtis.
— J’dois faire chauffer le bib à Sofia. Killian garde un œil sur eux et on les voit d’la f’nêtre de la cuisine, t’inquiète. Le trésorier acquiesce et suit les pas de Kurtis, ordonnant une dernière fois à Fish (Fish…) de rester calme alors qu’il s’éloigne. Il observe la gamine dans les bras de Kurtis, petite bouille mignonne, et ne peut s’empêcher de penser à sa future gamine. La même angoisse lui serre les tripes et la gorge à chaque fois, la joie se mêle bien sur au bazar, mais plus les jours passent et plus James se sent oppressé par les multiples questionnements qui lui passent par la tête le soir au coucher. Il se cale bientôt contre un meuble, croise les bras sur sa veste en cuir et observe Kurtis mener sa baraque avec une facilité qui l’étonne encore.

« Ma belle-sœur a un souci d’fidélité. Tous les quat’ matins, mon frère me file toute la marmaille pour avoir la paix et régler ses comptes. Généralement, ça finit avec un môme en plus neuf mois plus tard…
— Ah ouais… Le trésorier lève un sourcil et par réflexe, son œil tombe sur la fratrie nombreuse et il fait le compte des gamins.
— I’ sont chiants mais pas méchants
— Des gamins quoi. Le regard toujours par la fenêtre, observe les gosses en question jouer avec le sien, s’amuser à repeindre la terrasse de Kurtis. Du coup c’est toi qui les garde, ils se rabibochent, ils les récupèrent et quelques mois plus tard t’en as un autre à garder en plus quand ils remettent le couvert, c’est ça ? le ton de James n’est en aucun cas teinté de jugement, la situation doit être pénible pour le coursier qui ne semble pourtant pas se plaindre plus que ça du nombre de gamins qu’on lui refile. Ils ont pas l’air casse-pieds ça va, quoi que… Eugene c’est ça ? A l’air d’avoir du caractère. Le motard détache son regard de la fenêtre et redonne son attention à son frère d’arme, et ce depuis un petit moment maintenant.

— T’as des nouvelles de...hem…ta famille à toi ? » Le blond lève un sourcil, surpris par la question. Alors ils en sont là, à devoir échanger sur ce genre de choses ? James se dit qu’il est temps pour eux d’apprendre à davantage se connaître, Kurtis fait pleinement partie des KOS et Natalia n’est pas étrangère à cette idée qu’il a dans la tête que, peu importe à quel point l’ex-prospect peut l’exaspérer parfois, il doit le respecter comme un membre des kings et c’est tout. S’il est appliqué à ne rien savoir de lui depuis leur rencontre, il se doit de faire un effort aujourd’hui. Une part de lui a envie de lever les yeux au ciel très fort et de s’en aller faire une sieste chez lui avec sa femme devant la télé. Voilà, James, 90 ans. Mais non, il est là et Hawkins a la gentillesse de bien vouloir s’occuper de son gamin. Il se dit que c’est de la faute de Natalia s’il se retrouve confronté à l’obligation de faire des efforts avec Kurtis. Il retient un soupir, décroise ses bras et les fourre dans ses poches, puis :

« Bah, ma famille, c’est les KOS, Natalia et Eliott, j’ai pas de frère et sœur, concernant oncle et tout le bordel j’ai aucune idée de s’ils existent. Le motard lâche un petit rire. Peut-être oui qu’il a des cousins et des cousines, des oncles et des tantes ; mais il ne les connaît pas.
— Si tu veux parler de ma mère et les quatre gamines qu’elle a pondu à l’autre bout du pays, nope, pas de nouvelles et franchement c’est bien comme ça. J’dois encore me démerder avec le bordel que mon père a laissé derrière lui mais hé, au moins, j’ai récupéré une belle baraque maintenant que les travaux sont finis, c’est quand même mieux pour ma femme et mon fils, et Fish qui a un jardin. Et la prochaine qui est en route, on avait besoin d’une chambre de plus alors. »

James fait le geste de chercher une cigarette avant de se stopper, le regard posé sur la gamine qui gigote dans les bras du grand brun. Il fait attention chez lui à ne pas fumer aux côtés de Nat et leur fils, il ne va certainement pas coller la fumer dans la petite présente.

« T’as besoin d’aide avec la petite ou quoi ? » Propose-t-il, d’ailleurs, de lui dégager les bras pour faire le biberon tranquillement. « T’as d’autres frères et sœurs ? J’veux dire à part Clyde et ton evil twin sister Megan ? » Il plaisante bien sur, un large sourire se présente sur son visage, rappelle la dernière fois qu’ils se sont vus… Et là pour le coup, James ne peut pas la blairer celle-là.

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Kurtis Hawkins

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MessageSujet: Re: I swear I'm trustworthy   I swear I'm trustworthy EmptyMar 16 Oct - 18:16






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« Du coup c’est toi qui les garde, ils se rabibochent, ils les récupèrent et quelques mois plus tard t’en as un autre à garder en plus quand ils remettent le couvert, c’est ça ? »
« Ouais, v’là, en gros » concède Kurtis qui a pleinement conscience de ternir l’image de son frère. En même temps, il ne fait qu’énoncer des faits avérés… Et puis ce n’est pas comme si James et Clyde risquaient de se croiser un jour. Kurt a déjà du mal à le croiser lui-même puisque son frère ne tolère pas son nouveau mode de vie (sauf quand ça l’arrange) alors il estime ne pas prendre trop de risques.
De toute manière, aucune famille n’est parfaite et ce n’est pas James qui le contredira sur le sujet. Il ne s’est jamais vraiment étendu sur ce sujet mais Natalia lui a donné quelques détails et il a déjà entendu des trucs circuler à ce propos dans les rangs des Kings. Il se permet de questionner le père d’Eliott, avant de réaliser qu’il y va sans doute un peu fort et un peu trop vite surtout… Sans doute aurait-il mieux fait de fermer sa bouche. Cet échange débutait pourtant bien. Il pressent déjà le "En quoi ça t’regarde ?" cinglant qui va suivre et qu’il aura mérité. James va certainement trouver un prétexte pour mettre fin à cette conversation, récupérer fils et chien et mettre les voiles.
Pourtant, ce n’est pas ce qui sort de la bouche de son interlocuteur.
« Bah, ma famille, c’est les KOS, Natalia et Eliott, j’ai pas de frère et sœur, concernant oncle et tout le bordel j’ai aucune idée de s’ils existent » lui répond-t-il d’un ton badin, accompagnant sa remarque d’un petit rire léger et décontracté. Kurtis se détend un peu et l’accompagne, avec un peu (beaucoup) plus de crispation et moins de naturel.
« Ouais, j’vois… »
« Si tu veux parler de ma mère et les quatre gamines qu’elle a pondu à l’autre bout du pays, nope, pas de nouvelles et franchement c’est bien comme ça » reprend James sur le même ton.
Kurt hoche la tête, à l’écoute. Ils n’ont pas franchement l’habitude d’avoir ce genre de conversation tous les deux et, bien que le coursier apprécie cet échange, il a l’impression de marcher sur une corde raide et sent qu’au moindre faux pas, la dégringolade sera rude…
Il se demande quel effet ça peut avoir de grandir dans les conditions dans lesquelles James a dû évoluer depuis sa plus tendre enfance. La plupart des Kings ont eu une enfance plutôt chaotique, ont soufferts très jeune de l’absence d’un voire de leur deux parents et, même si son propre père est décédé, il a eu la chance de le connaître jusqu’à ses seize ans. Ila  été choyé (sans doute un peu trop) et n’a jamais manqué de rien. Peut-être que c’est pour cette raison qu’il est un peu plus empoté que la plupart de ses nouveaux frères.

« Et la prochaine qui est en route, on avait besoin d’une chambre de plus alors. »
« La prochaine ? C’est une fille alors » note Kurtis qui l’ignorait encore. A moins qu’il ait été distrait lorsque l’annonce a été faite. « C’cool un d’chaque » commente-t-il en changeant Sofia de hanche en espérant l’apaiser un peu. Elle a la bougeotte (le fait qu’elle ait une vue sur son biberon y est sans doute pour beaucoup) et elle se met à lui tirailler l’oreille.
« T’as besoin d’aide avec la petite ou quoi ? »
« Hm…m’ouais. OK » finit-il par trancher, tendant la petite à James qui l’attrape et échange quelques paroles avec elle pour la rassurer sur ce transfert de bras. Sofia n’est cependant pas trop regardante et se lance immédiatement dans une étude approfondie du nez de James qu’elle pince entre ses petits doigts.
« T’as d’autres frères et sœurs ? J’veux dire à part Clyde et ton evil twin sister Megan ? »
Kurt esquisse un sourire qu’il ne tarde pas à ravaler, par la force de l’habitude. Il sait bien qu’aucun des Kings ne porte sa sœur dans son cœur. Elle l’a un peu cherché… Ça le contrarie quand même parce qu’elle est la personne la plus importante dans sa vie et qu’il aimerait qu’elle s’entende avec eux mais il ne perd pas espoir que ça vienne un jour.
« Elle est pas si mauvaise, elle est juste… Ben… C’pas la vie qu’elle voulait pour moi quoi » répond-t-il dans un haussement d’épaule, se gardant de rajouter que la vie qu’elle voudrait pour lui serait une existence qu’il passerait à la vénérer et ne compter que sur elle… Pour éviter de laisser à James l’opportunité de le déduire ou d’ajouter une pique quelconque qui l’agacerait et pourrait ruiner ce moment, il enchaine : « J’en ai deux aout', plus vieux. Logan et Samwell. »
Il lui faut quelques secondes pour réaliser que ce n’est plus tout à fait exact.
« Enfin Sammy est mort mais c’quand même toujours mon frangin. Donc ça compte » se corrige-t-il en quittant le biberon des yeux pour les poser un instant sur James. C’est là qu’il réalise que son compagnon entend ça pour la première fois. Son cerveau fait alors une rapide addition et il réalise qu’au moment de son arrivée au club, au moment où tout ça est arrivé, James était encore en prison.
« Ah mais c’vrai qu’t’étais en taule quand j’vous ai r’joins » tique-t-il à haute voix, posant à nouveau son regard sur la casserole et observant l’eau qui ne frémit même pas encore, avant de vérifier une fois encore l’extérieur. « C’tait un pote à Karl… J’sais pas s’il en parlait beaucoup c’la dit parce qu’il était flic… Antigang… » ajoute Kurt en passant une main dans ses cheveux, dans un geste trahissant sa nervosité. Il risque un rapide coup d’œil en coin à James, craignant sa réaction, des aprioris. « C’pour ça que j’me suis rapproché d’vous - ‘fin via Karl qui m’a sponsorisé – c’tait pour trouvé l’enfoiré responsable d’sa mort… I’ s’est fait exécuter comme un chien en pleine rue…. J’sais bien…’fin j’sais bien qu’les flics sont nos ennemis et tout ça mais… Ben t’sais… C’était mon frangin avant d’être un flic et c’était un type bien… Il avait un gosse. Un peu plus vieux qu’Eliott... Il… C’est son psy qu’j’ai conseillé à Natalia pour Eliott… ‘fin bref, tu vois. »
Il ne sait pas trop comment enchainer après ça, alors il décide de se taire et de surveiller plus attentivement le biberon de Sofia. Ca fait longtemps qu’il n’a pas évoqué Sammy. Avec qui que ce soit. Et c’est toujours aussi pénible, même des années après.    



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Dernière édition par Kurtis Hawkins le Mar 13 Nov - 8:40, édité 1 fois
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James W. Manning

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MessageSujet: Re: I swear I'm trustworthy   I swear I'm trustworthy EmptyLun 5 Nov - 18:55


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« La prochaine ? C’est une fille alors » A l’instant même ou Kurtis se remet à causer, James lâche un soupire agacé. Il a vendu la mèche comme un con, Natalia lui avait pourtant bien dit de ne rien dire à ce sujet, de garder le secret. Il n’a pas fait gaffe, a laissé la nouvelle s’échapper de ses lèvres. Va falloir qu’il lui dise de la boucler, James connaît la facilité du KOS à faire des gaffes qui lui ont d’ailleurs couté bien plus d’une fois concernant Eliott et Natalia alors que le trésorier était en prison. « C’cool un d’chaque » Mais oui, c’est cool, ça le fait sourire. Une petite fille. D’ailleurs, il lui propose son aide pour porter la nièce, Sofia s’il se rappelle bien de son nom (va falloir qu’il les imprime, quitte à faire un petit effort supplémentaire) et Kurtis finit par se laisser faire. James réceptionne tranquillement le paquet, se rappelant soudain qu’il n’est pas forcément habitué à porter un petit. Ça doit pas être si compliqué, il porte souvent Eliott même si… bon… celui-ci à quelques années de plus. Il cale la petite sur sa hanche et lui adresse un sourire alors qu’elle se met à lui trifouiller le nez.
Le blond se laisse évidemment faire alors que la petite navigue entre son nez puis sa joue et ses yeux. Bientôt il connaîtra ça avec sa propre gamine, ça ne lui donne que plus envie encore qu’elle arrive. Et peur aussi. Mais ça, il n’en dira rien.

Donc, pour continuer dans la lignée des efforts de la journée, le blond s’enquiert de la famille de Kurtis. Tant qu’à faire, autant aller jusqu’au bout du sujet. Kurtis sourit à peine avant de supprimer l’expression amusée qui lui pointait sur le visage. James ne peut pas blairer Megan, mais il est prêt à faire l’impasse sur les conneries qu’elle lui a foutu dans la gueule pour que l’ex-prospect de Madmax s’exprime. Après tut, c’est pas tous les jours qu’il s’exprime autrement que par des grognements blasés ou des soupirs fatigués, James compte bien se saisir de cette opportunité pour en apprendre le maximum sur lui en peu de temps. On pourra pas lui reprocher de faire le pas dans cette direction, comme ça. Et puis quelque part, membre de KOS tel qu’il est considéré maintenant, Kurtis a le droit d’obtenir sa part du marché, de faire parti de la famille et pour cela, il faut que la sienne soit reconnue. S’il lui arrivait un truc, James se dit qu’il doit être en mesure d’apprendre la nouvelle aux bonnes personnes qui mérite de connaître le sort du vigile. C’est macabre, se dit-il, mais c’est ainsi que se font les choses au MC.

« Elle est pas si mauvaise, elle est juste… Ben… C’pas la vie qu’elle voulait pour moi quoi » James acquiesce, se dandine de gauche à droite tranquillement pour assurer une distraction à la petite et la calmer en même temps. C’est machinal, il ne réfléchit même pas, s’occupe plutôt de se concentrer sur Kurtis qui reprend la parole pour lui annoncer qu’il a deux frères de plus, plus vieux. Puis pour rectifier.

« Enfin Sammy est mort mais c’quand même toujours mon frangin. Donc ça compte. La surprise lui traverse le visage, il n’a jamais entendu ça. Ou n’a jamais voulu l’entendre, ne s’est jamais intéressé aux ragots concernant la vie de Kurtis.
— Désolé, vieux.
— Ah mais c’vrai qu’t’étais en taule quand j’vous ai r’joins » A nouveau, un geste de tête. Il remonte la petite sur sa hanche, jette lui aussi un œil à l’extérieur mais ne prend pas le temps de parole qu’il estime alloué à Kurtis. Il préfère connaître l’histoire du grand brun de sa bouche, directement et ne veut pas l’interrompre, le voir se refermer, n’a pas envie de voir ses efforts remerciés par un silence gênant.

« C’tait un pote à Karl… J’sais pas s’il en parlait beaucoup c’la dit parce qu’il était flic… Antigang… Il paraît ennuyé, bataille visiblement avec l’idée d’en parler. C’pour ça que j’me suis rapproché d’vous - ‘fin via Karl qui m’a sponsorisé – c’tait pour trouvé l’enfoiré responsable d’sa mort… I’ s’est fait exécuter comme un chien en pleine rue…. J’sais bien…’fin j’sais bien qu’les flics sont nos ennemis et tout ça mais… Ben t’sais… C’était mon frangin avant d’être un flic et c’était un type bien… Il avait un gosse. Un peu plus vieux qu’Eliott... Il… C’est son psy qu’j’ai conseillé à Natalia pour Eliott… ‘fin bref, tu vois. »

Le silence retombe dans la cuisine et James ne sait pas quoi enchainer dans un premier temps. Beaucoup d’infos, en peu de temps. Il redonne son attention à la petite, lui adresse un sourire, glisse son index sur la joue rebondie. Elle se détourne de son activité exploratoire l’espace d’une seconde pour se marrer avant de reprendre ses activités cette fois sur le col de la veste du motard. Ça le fait sourire un peu plus, avant de relever son regard vers Kurtis qui s’est détourné de lui. Ça lui fait bizarre d’en savoir autant en si peu de temps. Un frère flic, mort, Karl. James a la chance de ne pas avoir un de ces connards dans son entourage, mais il a vu par Thomas la douleur d’une telle scission entre deux univers avec son père, promoteur influent dans la ville. Le blond au moins n’a pas eu à choisir sa voie, la rue s’est ouverte à lui et lorsqu’il a croisé le chemin des Kings Of Speed, quand ils lui ont ouvert des portes, quand il a compris qu’il pouvait trouver avec eux une famille et un moyen de mettre ses compétences à profit alors il n’a pas réfléchi. Il pousse un léger soupir, change la petite de hanche et puis redonne son attention à Kurtis.

« La famille c’est la famille, c’est tout. James ne cherche pas à lui donner une absolution qu’il n’a de toutes façons pas à donner concernant son frère flic mais c’est une manière pour lui d’avoir entendu les propos de son frère d’arme. C’est pas tout blanc ou tout noir, par principe les flics sont nos ennemis mais on sait bien qu’y’a des gars bien là-dedans. On doit faire avec. Il hausse une épaule, laisse apparaître une facette moins manichéenne de sa personnalité. Mon père était un alcoolique notoire, vieux connard violent, mais c’était la seule pièce de famille que j’avais ici. C’est comme ça. Il baisse son regard sur la petite qui trifouille la fermeture éclaire de sa veste maintenant puis un autre vers la fenêtre de la cuisine d’où il aperçoit son fils fermement concentré dans un dessin dans le coin de la terrasse de Kurtis. D’ailleurs, je sais que j’ai été relativement casse-burnes à ma sortie, mais merci d’avoir veillé sur Nat et mon fils. J’étais furieux de pas pouvoir le faire moi-même et c’est toi qu’a mangé. Ce sera tout sur ce sujet pour James qui ne donne pas son regard à Kurtis tout de suite, uniquement lorsqu’il revient sur le sujet de Samwell, le frère flic : T’as finis par trouvé qui l’a tué ? »

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Kurtis Hawkins

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MessageSujet: Re: I swear I'm trustworthy   I swear I'm trustworthy EmptyMar 13 Nov - 8:38






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# james
# kurtis
« La famille c’est la famille, c’est tout. »
La phrase de James trouve un écho dans le cœur et l’esprit de Kurtis qui secoue doucement la tête, en signe d’approbation. Il l’a souvent entendu dire. Par sa mère, son père à l’époque où il était encore en vie et par un tas d’autres gens. Quand Logan s’en prenait à lui, c’était Sammy qui la lui sortait en essayant de soigner ses bobos (pour éviter que leur mère le fasse et découvre le pot aux roses), quand Samwell déconnait et se ramenait ivre mort chez eux, chialant sa race et vomissant partout, c’était sa mère qui le lui disait. Ou peut-être que c’était pour elle-même qu’elle le disait ? Peu importe. En tout cas, il l’a entendu il n’y a pas si longtemps de la bouche de sa jumelle, lorsqu’elle est revenue vers lui après leur dispute.
La famille c’est la famille, c’est tout.
Ce petit mantra s’applique aussi maintenant aux Kings of Speed pour lui. Sa nouvelle famille, choisie celle-là, mais déjà constituée… Il ne s’entend pas parfaitement avec tous les membres qui la composent mais il prendrait une balle pour chacun d’eux. En tout cas, il aime bien le croire et espère que la réciproque soit vraie.

James enchaine, précisant ce que lui-même met derrière ces mots, ce à quoi il faisait référence. En l’occurrence, au fait que Sam ait été flic. Kurtis pose un regard sérieux, attentif sur le père de famille qui berce sa nièce. Il est content de s’entendre dire ça. Il est soulagé de ne pas l’entendre cracher gratuitement et méchamment sur la mémoire de son frère. D’autres l’aurait fait, sans le moindre état d’âme… Mais James est un gars bien. Ils n’arrivent pas toujours à être sur la même longueur d’onde, parfois Kurt a déconné et s’est attiré ses foudres, mais ça ne change rien au fait que ce soit un chic type. Exactement comme l’était Sammy.
Ils se seraient très bien entendu, se dit Kurtis. Et cette pensée lui fait un peu mal au cœur. Parce qu’elle lui rappelle que les deux hommes ne se croiseront jamais, et parce qu’une part de lui sait que, Sam en vie, il n’aurait très probablement jamais rejoint les Kings et n’aurait donc pas connu James et sa clique… Pas de Natalia dans sa vie pour l’épauler, pas d’Eliott, pas de MadMax…

Kurt se force à se recentrer sur la conversation qu’il mène avec James. Une conversation sérieuse, ce qui n’est pas vraiment dans leurs habitudes, mais fait du bien. Enfin façon de parler parce que les thèmes abordés sont tout de même assez déprimants.
« Ouais, c'est tout… » se contente-t-il de répondre lorsque son interlocuteur évoque brièvement son enfance certainement compliquée. James s’est vraisemblablement fait une raison et ne cherche pas à l’apitoyer sur son sort. Il décide donc de ne pas le faire, de ne pas tout dramatiser et prendre le risque de trop en faire et de ruiner cet échange.
Et il se félicite pour son silence lorsque vient la suite ! Une suite pour le moins inattendue et franchement agréable à entendre. Pour un peu, Kurtis rougirait presque…
Parce qu’il est qui il est et que cet aveux le flatte et donc le met mal à l’aise, il se contente de hausser une épaule dans un premier temps, l’air de dire : "T’inquiète, c’bon."
Et puis il se force à ouvrir la bouche. Parce qu’il est temps qu’il communique un peu sans doute… James a fait un effort et il peut bien en faire un en retour.
« C’pas grave. T’avais tes raisons. P’tain à ta place, j’aurai sûrement fait la même » réalise-t-il avant d’esquisser un sourire, coupant l’arrivée de gaz en jugeant le lait suffisamment chaud maintenant.
Il ne reçoit rien en réponse.

Lorsque James reprend la parole, c’est pour retourner sur leur sujet précédent, ce qui le prend un peu au dépourvu.
« T’as finis par trouvé qui l’a tué ? »
Kurt soupir et sort le biberon de la casserole pour le frotter entre ses grandes paluches, ses nombreuses bagues teintant contre le verre brûlant. Il se laisse quelques secondes de réflexion, cherchant comment aborder ce sujet épineux. Mais comme toujours dans ces moments là, son cerveau semble vide et il est incapable de vraiment réfléchir à quoi que ce soit. Alors il se lance, tout bonnement.
« Non » lâche-t-il de but en blanc, pendant que Sofia commence à s’agiter et à tendre les bras. Il dépose le biberon sur le comptoir et entreprend de vider la casserole d’eau brûlante dans son évier, tout en reprenant. « Les flics avaient soi-disant pas d’piste. Karl a essayé d’avoir des infos en en malmenant certains mais il a eu que dalle. I’ trouvait ça chelou d’ailleurs… ‘fin bref du coup j’vous ai r’joint, Karl m’a dit qu’vous m’aideriez même s’il se tirait mais j’étais qu’Prospect et les Prospects demandent pas d’services. Du coup j’ai attendu pis…ben y a eu les serbes, c’était pas l’moment… Et maintenant…maintenant j’me dis qu’la piste doit êt’ froide, qu’j’trouverai rien… Pis si j’trouve, j’sais pas si j’pourrai…si l’club acceptera que j’m’en occupe. C’est tendu avec tout l’monde, si j’commence à tirer dans l’tas et r’muer la merde pour….pour un flic… »
Il se tait. A quoi bon argumenter davantage de toute façon ? Il s’est fait une raison. Du moins il pense s’être résigné à ne jamais venger son frère. Une part de lui est soulagée de ne pas avoir à ajouter une mort de plus sur sa conscience, mais une autre lui assène tous les jours qu’il n’est qu’un lâche, un faux frère…

Sofia s’impatiente dans les bras de James et Kurt lui fait signe de la lui repasser. Il la pose sur sa hanche, lui file son biberon après avoir testé sa température sur son poignet et puis la laisse gérer.
« On f’rait mieux d’aller voir c’qu’i' trament » propose Kurt d’une voix encore un peu émue, en désignant les enfants livrés à eux-mêmes dans le jardin.  



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James W. Manning

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MessageSujet: Re: I swear I'm trustworthy   I swear I'm trustworthy EmptyMer 12 Déc - 20:03


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« C’pas grave. T’avais tes raisons. P’tain à ta place, j’aurai sûrement fait la même » James laisse échapper un mince souffle amusé. Certainement qu’il avait ses raisons, il le sait, Kurtis ou un autre il n’aurait pas réagi différemment, se serait décidé à détester celui qui a pu être là pour sa femme et son enfant alors qu’il s’enfilait six ans derrière les barreaux. L’expérience ne l’a jamais quitté, parfois au creux de la nuit il a l’impression de ressentir le froid des menottes puis de sa cellule, l’impression de ne jamais dormir vraiment. Aujourd’hui, il va évidemment mieux, le temps passe et apaise, et ses réflexes ne sont plus les mêmes, bien qu’il s’inquiète évidemment d’y refoutre un pied à l’occasion. C’est le fardeau qu’il a accepté de porter en signant pour les KOS, en se faisant marcher dessus pendant son prospectorat. Caleb n’était pas réputé pour la tendresse de sa main, et James s’il s’en est plaint n’aurais jamais rien changé. Ça l’attriste un peu, semble tirer un peu le trou dans son cœur qui s’est formé depuis la mort, atroce, de celui qu’il rapprochait le plus d’une figure paternelle. La vie n’a pas été juste pour lui et pas non plus pour Ezra, mais il n’y peut rien, il n’avait que quinze ans et le même nombre d’années de solitude. Jamais il n’aurait craché sur le regard que Caleb portait sur lui à l’époque, sur ses conseils, son aide. Ça lui trotte dans la tête — il n’en parle pas.

James veut s’éviter de retomber dans les fils noirs de sa pensée et revient sur le sujet principal, ne cherche pas à détourner la conversation à son « avantage ». Il y va un peu de but en blanc, ne sait pas commencer poser la question autrement. Kurtis répond dans la même lignée, James acquiesce sans l’interrompre. Il comprend son cheminement de pensée même s’il ne peut comprendre qu’à moitié ce que Kurtis doit ressentir. Il n’a pas à venger un frère (et il souhaite ne jamais avoir à le faire) mais un père. Ce n’est pas exactement la même chose. Mais ça a le mérite de l’éclairer sur la mentalité et l’histoire de l’ex-prospect de Max.

Sofia finit par retourner dans les bras de son oncle et James se dit que finalement, il s’habituera vite à avoir sa gamine dans les bras. Il est impatient.
Il essaie de trouver un truc à dire quant à la situation de Kurtis mais celui-ci finit par couper court à la conversation en revenant sur le sujet des gosses. James note le bémol de la voix du prospect mais se contente de garder le silence et d’acquiescer. Il suit de près le récent patché et finit par traverser la baie derrière lui, s’approche rapidement de son fils pour voir ce qu’il a dessiné. Sans surprises, des dinosaures. Et puis lui-même aussi, pas très loin.

« Tu veux prendre une photo pour maman, papa ? S’il te plait.
Yupe, attends… James sort son téléphone de sa poche intérieur, frôle la couverture d’un bouquin de poche, et en sort le téléphone relativement récent. Pose-toi à côté… A l’apparition d’un appareil photo, les autres enfants se décident à se joindre à Eliott. James suspend son action le temps que le groupe se mette en place et puis prend enfin une photo.Allez on sourit… Voilà. D’un geste pas encore habitué à la nouveauté de l’appareil, il transfère la photo à Kurtis et range l’appareil dans sa poche. Il revient aux côtés du prospect, jette un regard à son chien qui s’amuse plus loin avec le plus jeune des chiens de Kurtis. Comme si t’avais pas assez à gérer une troupe de gosses survoltés tu t’es rajouté un p’tit truc encore plus survolté. Il lui pointe Ringo du doigt avec un sourire. Comment tu t’es retrouvé avec ça en plus ? »

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Kurtis Hawkins

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physique : le corps de Kurtis est couvert à 70% de tatouages dont la plupart ont été réalisés par lui-même / il a une cicatrice au niveau de la cuisse droite (balle reçue), du torse (poignardé et opéré) et a le nez légèrement dévié (il l'a cassé plusieurs fois)

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MessageSujet: Re: I swear I'm trustworthy   I swear I'm trustworthy EmptyLun 24 Déc - 18:27






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Kurtis n’est pas certain d’avoir envie de connaître l’opinion de James sur son histoire et sur son frangin... Il sait que son affiliation ne plait pas. Gabriel l’a collé aux basques pendant les premiers temps de son prospectorat parce que Caleb le prenait pour un infiltré, pensait qu’il était là pour les faire tomber, eux, pour la mort de son frère. Il pensait qu’il suivrait ses traces, qu’il voulait devenir un poulet lui aussi… Plutôt crever. Mais avec des parents militaires et un frangin à l’antigang, dur d’être crédible en motards hors-la-loi. Surtout avec son caractère.
Il est parvenu à gagner la confiance du club, il n’aime toujours pas les flics, mais il déteste toujours entendre dire du mal de son frangin. S’il entend James lui dire qu’effectivement, personne ne se mouillera pour un salaud de flic, ou quelque chose de ce genre, Kurt ne sait pas trop comment il le supportera.
Il préfère couper court à l’échange.
James ne s’en formalise pas et lui emboite le pas lorsqu’il prend la direction de l’extérieur. Il se sent un peu stupide de lui avoir déballé toute sa vie comme ça… Qu’est-ce que James va bien pouvoir faire de tout ça ? Rien du tout. Alors pourquoi ? Il aurait dû se taire…sans doute.
Il essaie de ne plus y penser, de passer à autre chose. Il essaie de se concentrer sur les œuvre d’art (c’est un très grand mot) des gosses qui habillent à présent le ciment de sa terrasse. Dans quelques semaines, avec la flotte, tout aura disparu et la toile redeviendra blanche… Ses propres mots, prononcé à peine une minute ou deux auparavant lui reviennent.
"Maintenant j’me dis qu’la piste doit êt’ froide, qu’j’trouverai rien…"
Ouais, sans doute… Ca va continuer de le ronger. Le fantôme de Sammy va continuer de le hanter indéfiniment… Mais la piste est froide, il n’y peut rien, pas vrai ? Tout a disparu. Il a plu, il a neigé, c’est terminé…

« KU’TIIIIISH ! » le hèle Candace qui trouve qu’il rêvasse trop et ne compliment pas assez sa princesse. Une princesse qui ressemble plutôt à un crapaud avec un triangle sur la tête…et un autre triangle sous la tête. La Princesse des Trolls quoi… « CH’EST BEAU DIIIS ? »
« Ouais c’est…un dessin spécial, pour une fille spéciale… »
« YES ! »
Eugène s’en mêle et réclame qu’il vienne admirer son œuvre, pendant que James prend les dinosaures de son fils en photo. Sentant que l’attention n’est pas exclusivemnt dirigée vers lui, le gamin finit par faire des siennes et frotter ses semelles sur la peinture encore trop fraiche de Candace, bousillant son truc.
Ça commence à beugler et Kurtis a toute la peine du monde à les séparer. Quand il a terminé de gérer la crise, James revient vers lui pour lui désigner les animaux qui jouent à quelques mètres de là… Et le cœur du motard manque un battement. Qui a fait sortir la bestiole de James ? Un de ses molosses aurait pu n’en faire qu’une putain de bouchée ! …Mais il se garde de tout commentaire, histoire de n’effrayer ni James, ni Eliott dont les oreilles trainent…
« Ça ? C’est un cadeau empoisonné de Miss Texas » maugréé-t-il en surveillant les chiens qui jouent tranquillement. Gram est à la traine, comme toujours, et il finit par abandonner l’idée de suivre les plus jeunes pour se rapprocher de son maitre et obtenir quelques caresses. « Elle l’a trouvé dans un parc et comme elle sait qu’j’suis un gros con, elle me l’a ramené et moi j’l’ai pris. Du coup j’le loge, j’le nourri, j’le dresse et Madame a droit aux câlins et m’fait chier parce que j’refuse qu’il mette des déguisements d’merde » fait-il mine de râler. Mais très vite, un petit sourire tente d’apparaitre sur ses lèvres. Il ment bien entendu. Judith participe aux charges... En revanche, elle s'obstine à vouloir lui faire porter des idioties, ça c'est véridique et il refuse catégoriquement !
« T’as dis plein de gros mots, Tonton Kurtis ! Mamie va encore te faire manger du savon comme quand t'étais ado ! » ricane Bevie, qui comme par hasard traine du côté de James…
« Arrêtez avec ça ! J’ai jamais bouffé d’savon ! »
« SHIII ! CH’EST PAPA QUI  L’A DIIIT ! »
« I’ raconte n’importe quoi vot’ daron ! » s’agace Kurt, que cette histoire poursuit depuis trop longtemps à son goût. « C’était pas du savon d’jà, c’était juste du dentifrice ! » se renfrogne le grand brun, agacé.
« TONTON KUKU IL MANGE DU SAVOOON » commence évidemment à chantonner les gosses, qui savent appuyer là où ça fait mal.
« C’était du dentifrice » répète-t-il à l’adresse de James, le défiant de le contredire du regard. « Et j’étais tout petit donc voilà… »
« Oh tu mens ! Papa a dit qu’t’avais sei… »
Il passe sa main sur la bouche de la gamine et l’attire contre lui pour la faire taire. Elle glousse et ne cherche même pas à se débattre, consciente que son oncle ne cherche pas à lui faire mal. Eugene en revanche, incapable de résister à l’appel d’une bagarre, déboule en courant pour venir au secours de sa sœur et assène un bon coup de pied dans le tibia de son oncle.
« Aïe ! »
« PAN ! PAN ! » continue de beugler le gosse en pointant ses deux index vers lui, faisant mine de tirer avant de s’enfuir dans le jardin en poussant un cri de triomphe.
Kurtis soupir, relâche Beverley qui s’empresse de prendre la main de James pour lui proposer de la prendre en photo elle aussi avec son dessin. Un dessin de prince charmant amoureux d’une princesse qui s’appelle Beverley…

Eliott en profite pour l’approcher. Mais Kurt remarque bien vite que c’est la petite qu’il a dans les bras qui l’intéresse…
« J’vais être un grand frère bientôt moi » finit-il par lui lancer.
« Ouais, i’ paraît… T’es content ? »
Le gamin hausse une épaule. Il joue avec le pied pendant de Sofia qui gazouille et lui tend les bras, délaissant son biberon.
« Ça va êt' cool, tu verras. ‘fin au début non… E' va chialer, t'pourras pas trop jouer avec, mais après e' va d'venir intéressante. Pis tu pourras lui apprendre pleins d'trucs cool. Tu pourras la défendre aussi… Quand ça arrivera, tu verras, c’ genre le meilleur sentiment du monde » lui dit-il, pensant à toutes les fois où Meghan est venu déposer un baiser sur sa joue pour le remercier d’avoir casser la gueule à des connards pour elle… Ça donnait un sens à sa chienne de vie. Il avait l’impression d’être important à ses yeux. Quelqu’un de bien…
« C’est vrai ça ? »
« Ouais… Tu veux la t'nir un peu ? » demande-t-il en désignant Sofia. Mais le gamin fait signe que non et Kurtis n’insiste pas. Il passe sa main libre dans les cheveux du garçon et les ébouriffe un peu. « Fais gaffe quand même. Les filles, c’est des pleureuses et des balances. »
« Bien reçu, Capitain Kurt ! »
« Disposez, Lieutenant Eliott ! »
Le gamin glousse puis va rejoindre son père.



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Dernière édition par Kurtis Hawkins le Dim 24 Fév - 17:51, édité 1 fois
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James W. Manning

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MessageSujet: Re: I swear I'm trustworthy   I swear I'm trustworthy EmptyLun 7 Jan - 20:37


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 « Ça ? C’est un cadeau empoisonné de Miss Texas »

James prend une seconde pour se notifier de qui il parle avant de repenser à la serveuse du Crash. « Ouaip, du texas moi monsieur ! », voilà que lui reviennent ses mots en tête, alors il sourit. C’est vrai que les deux se collent partout, il a le souvenir de Judith collée aux basques de Kurtis censé faire le vigile au club, cherchant son regard pour une clope, sa compagnie pour quelques minutes. James aime bien Judith et à vrai dire, il n’a pas trop le choix que d’apprécier le copine de son épouse… Mais s’il aime bien la taquiner, il n’aura jamais de sa part la même facilité qu’elle donne à Kurtis  — ou Max, mais cette facilité là est d’un autre bord. Ça le fait sourire alors que Kurt continue sa petite histoire.

« Du coup j’le loge, j’le nourri, j’le dresse et Madame a droit aux câlins et m’fait chier parce que j’refuse qu’il mette des déguisements d’merde »

Le trésorier s’imaginer parfaitement la scène et se fend d’un rire qui s’éteint dans un sourire tranquille, qu’il voit se refléter sur les lèvres de l’ex-prospect de Max. Il se fait la réflexion qu’il le voit rarement sourire, ça le conforte dans l’idée que les deux ont un lien particulier. Son regard se déporte de celui de Kurtis à la silhouette de Ringo qui joue dans les pattes de Fish. Elle ne lui a pas ramené une petite merde, mais un machin qui va grossir et prendre de la place. Ça l’étonne, il essaie de s’imaginer Judith ballader le petit monstre, et Kurtis pas loin à trainer, les épaules abattues. Il n’a pas le temps de répondre qu’un des gamins arrive et se jette à moitié dans ses jambes. Beverley s’il se rappelle bien, il baisse la tête, lui adresse un sourire et un geste de la main tranquille mais la petite est occupée à ricaner et se moquer de son oncle.

« I’ raconte n’importe quoi vot’ daron ! C’était pas du savon d’jà, c’était juste du dentifrice !
— C’est peut-être meilleur que l'savon. » James hausse les épaules, il parle en connaissance de cause, son père étant pour le moins brutal avec lui une fois sa mère partie. Il assiste ensuite à une sorte de bagarre entre l’oncle excédé et les gamins survoltés et il doit avouer que ça le fait marrer, mais il cache son sourire derrière une main qui vient gratter sa barbe. Le pauvre KOS a l’air au bout de sa vie, mais James n’oserait pas intervenir pour tenter de les calmer. C’est à ce moment qu’il relâche la-dite Bevie, qui s’empresse de lui attraper la main et l’emmène voir son dessin.

Il comprend bien rapidement que la Princesse Beverley a un faible pour lui alors que le prince charmant arbore une chevelure blonde et courte, et que la gamine ne lui lâche plus la main.

« T’aimes mon dessin ? Tu peux prendre en photo ?
— Va falloir que tu lâches ma main pour ça ! » James se marre, attendri par la gamine timide qui récupère sa main, les joues rouges. Il sort son téléphone, s’éloigne d’un pas et cadre l’enfant.

« T’es prête ?
— Oui !
— On sourit… C’est dans la boîte ! Tu veux la voir ? L’enfant acquiesce avec force et vient s’installer contre le motard qui s’est agenouillé, cherche dans ses photos l’image du dessin et de la gamine souriante. Et voilà ! Comme ça même s’il s’en va avec la pluie tu pourras le voir, je l’enverrais à Tonton Kurtis. Ok ? » Pour toute réponse, l’enfant lui sourit, trifouille ses mains et semble être traversée par une idée lumineuse ; alors elle s’éloigne et récupère ses crayons pour se remettre à peaufiner son dessin. Ça le fait marrer, alors il se redresse, juste à temps pour réceptionner son fils qui saute vers lui et essaie d’entourer ses hanches de ses petits bras.

« Kurt il m’a dit que c’était trop cool une petite sœur…
— Ah… d’ailleurs, va falloir qu’on lui dise de garder le secret sinon m’man va me couic. D’un geste près de sa nuque et une grimace il accompagne ses paroles puis il vient déranger la chevelure du petit dans un geste affectueux. Le gamin glousse, toujours trop heureux d’assister aux fausses disputes entre son père et sa mère. Ça te plait de dessiner sur la terrasse de Kurtis ?
— Ouaip. Franchement, c’est trop cool, on peut pas avoir une pareille à la maison ?
— C’est pas mieux plutôt de venir ici et voir tous les neveux et nièces ? C’sont des nouveaux copains non ? » Eliott acquiesce. « La prochaine fois tu pourras même ramener des dinosaures. » Ce faisant, James assure à son fils qu’il y aura une prochaine fois… ce qui a le don de raviver l’énergie du petit qui sautille, les bras toujours calés autour de son père. « Allez fils, va jouer et oublie pas de jeter un œil à ton chien de temps en temps. » Le motard se baisse, dépose un baiser sur le front de sa progéniture qui lui laisse à peine le temps avant de retourner courir à ses crayons. Le blond pousse un soupir, dépose ses mains sur ses hanches et revient auprès de son frère d’arme.

« Ah ouais, au fait, j’étais pas censé ta balancer pour la petite. Natalia me tuera si tu lui dis que j’ai lâché le truc. » Il lui confie un secret, certes plutôt « minime » dans leur barre de confiance relatif aux KOS mais il n’a pas envie de voir les yeux de son épouse rouler. Son regard jusque-là posé sur le petite Eugène qui court encore partout vient se reposer dans celui de Kurtis. Il est brillant, James a toujours eu envie d’avoir une fille. « J’suis trop content, mec. Si j’pouvais je ferais douze gosses. Mais déjà un garçon, une fille, c’est royal. » Il lui sourit, ne sait même pas pourquoi il lui raconte ça. C’est vrai que ça lui fait du bien, de le dire à quelqu’un, d’en parler à quelqu’un d’autre que son épouse. Il est aux anges. « Avec toutes les merdes du club, j’avais besoin d’ça. » Il baisse le ton, ne cherche pas à ce que les gamins l’entendent. Son regard retombe sur le sol, il renifle, relève les yeux, croise ses bras. « Enfin bref, tu vois l’genre, si tu pouvais garder la nouvelle pour toi ce serait cool. »

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Kurtis Hawkins

Kurtis Hawkins
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quartier : une petite maison dans le West Side, achetée avec l'héritage de son père, décédé lorsqu'il avait 16 ans
physique : le corps de Kurtis est couvert à 70% de tatouages dont la plupart ont été réalisés par lui-même / il a une cicatrice au niveau de la cuisse droite (balle reçue), du torse (poignardé et opéré) et a le nez légèrement dévié (il l'a cassé plusieurs fois)

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MessageSujet: Re: I swear I'm trustworthy   I swear I'm trustworthy EmptyDim 24 Fév - 18:15






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# james
# kurtis
Kurtis est plutôt content de la tournure que prend cet après-midi. Les gosses ont de l’occupation, se défoulent et, avec un peu de chance, il ne galèrera pas trop à les endormir ce soir… Mais il s’emballe certainement un peu trop.
Le grand brun suit du regard le gosse qui s’éloigne pour rejoindre son père. Il aimerait écouter la conversation qui se poursuit entre eux, mais son attention doit très rapidement se reporter sur la marmaille de son frangin. Il règle un conflit naissant puis autorise les mômes à rester jouer dehors lorsqu’ils auront terminé de ranger le bazar causé par l’atelier peinture… Ce qui va certainement prendre des heures. Enfin non, disons-le clairement : ce qu’il finira certainement par fait lui-même devant le manque de motivation de ses jeunes troupes.    

James se rapproche de lui, juste après qu’Eliott lui soit passé devant au pas de course. Kurt lui donne sa pleine attention en l’entendant le prévenir qu’il n’était pas censé le renseigner sur le sexe de leur enfant à naitre. Le motard sent immédiatement l’angoisse naitre, son estomac se nouer et ses joues s’empourprer. C’est qu’il a du mal à garder des secrets… Ce n’est jamais intentionnel lorsqu’il vend la mèche, mais il est le roi de la gaffe, un véritable artiste lorsqu’il s’agit de mettre les deux pieds dans le plat et de s’attirer des ennuis.
« J’vais éviter d’lui causer tout court pendant quelques temps alors » marmonne-t-il, conscient qu’il s’agit là de sa meilleure option. Ce que James ne pourra pas nier… De toute façon, ce dernier ne semble pas trop faire attention à ce qu’il raconte. Il semble ailleurs, déjà en train de se projeter dans un avenir pas si lointain dans lequel il tiendra dans ses bras un petit bout de femme…
« J’suis trop content, mec. Si j’pouvais je ferais douze gosses. Mais déjà un garçon, une fille, c’est royal. »
Kurtis le dévisage un moment, sans rien trouver à répondre. De toute façon, ça se passe de commentaire. Il est content pour lui et espère que son frère d’arme le devine. Ce qui n’est pas forcément évident puisqu’il ne lui décoche pas un sourire et garder sa bouche fermée mais…sans doute que ça se lit dans son expression, dans son regard.
James enchaine, lui faisant savoir à quel point cette bonne nouvelle tombe à pic, après toutes les merdes traversées par leur club depuis quelques temps.
Kurtis sait à quel point la disparition – le meurtre brutal – de Caleb a été pénible à vivre pour James, qui a eu le deuil de son père biologique à gérer en parallèle… Quand la vie décide de vous entuber, elle ne le fait jamais à moitié.
Kurt hoche la tête, approuvant les dires de son camarade. Ce dernier baisse la sienne et il l’entend renifler discrètement. Ca le met un peu mal à l’aise. Il se demande si James pourrait se mettre à chialer, là, sur sa terrasse, à deux pas d’un dessin de princesse et d’autres gribouillages peu identifiables…
Est-ce qu’il doit poser sa main sur son épaule ?  
Est-ce qu’il doit dire quelque chose ?
Les bras de James se croise et il reprend la parole.
« T’inquiète. Je gère » lui répond-t-il finalement.
James a l’air de trouver sa réplique risible. Kurt laisse à son tour échapper une exclamation vaguement amusée et un sourire étire quelques instants ses lèvres. Il le ravale et observe les gosses qui chahutent.

« J’peux pas en avoir. »
C’est sorti tout seul. Et bizarrement, ça ne le gêne pas vraiment. Kurtis se dit que c’est assez approprié en fait, que ça tombe au bon moment. C’est la première fois que lui et James partage un moment comme celui-ci. Un moment entre frangins, qui leur permet de s’ouvrir l’un à l’autre, d’apprendre à se connaître et toutes ces conneries. Bon, évidemment, il a une gosse dans les bras qui les écoute mais elle n’entrave certainement rien à ce qu’ils se disent alors…ça ne compte pas.
« Des gosses » précise-t-il devant le regard interrogateur de James. « Ils ont fait des tests quand j’étais jeune. J’sais plus pourquoi, j’avais été hospitalisé et c’est apparu. En tout cas c’marqué dans mon dossier. J’l’ai lu l’autre fois. J’me faisais chier et un interne l’avait laissé trainer alors j’ai mis l’nez d’dans. J’ai pas pigé la moitié des trucs mais ça j’ai pigé…J’dis pas ça pour… ‘fin j’suis content qu’tu sois content. J’comprends qu’tu sois content. C’est sûrement l’truc le plus cool qui puisse arriver à un type dans sa vie d’avoir des gosses. En tout cas c’est toujours c’que j’entendais mes parents dire et pourtant on était une belle bande de trous du cul moi et mes frères. Et Meg. On leur en a fait voir de toutes les couleurs. Et on continue… J’espère que tu seras plus peinards avec les tiens et qui t'en feront pas autant baver qu'nous on l'a fait » conclut-il, avant de réaliser que ce n’est pas forcément très fin… Parler à James de tous les emmerdes que pourraient rencontrer ses gosses ou les frayeurs qu’ils pourraient lui faire endurer…
Il repense à la fusillade à laquelle Eliott a été exposée.
« J’vais fermer ma gueule » ajoute Kurtis, autant pour conclure son monologue finalement stupide que pour confirmer qu’il se montrera discret vis à vis de Natalia.



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James W. Manning

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MessageSujet: Re: I swear I'm trustworthy   I swear I'm trustworthy EmptyMer 27 Mar - 19:11


i swear i’m trustworthy
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« J’peux pas en avoir. » James détache son regard de la gamine et redonne son attention à l’ex-prospect de Max avec un air interrogateur. De quoi qu’il peut pas avoir ? De troisième chien, de cookies ? « Des gosses » Ah, ouais. Makes sense. Une étincelle de compréhension passe le regard du blond qui ne dit rien pour l’instant alors qu’il laisse Kurtis élever la voix à nouveau et commencer à parler de sa propre expérience au niveau des gosses. James avoue que ça le peine, un peu. Lui qui a toujours voulu une famille qui fonctionne ne sait pas comment il aurait pris de ne pas pouvoir faire de gosses. C’est ce qui le rend heureux, même s’il n’a pu participer aux longues premières années de la vie d’Eliott. C’est un de ses plus grands regrets.

Mais il se concentre sur ce que Kurtis lui raconte. Parce que c’est rare, voir complètement inédit que les deux KOS en questions se laissent aller à discuter un peu. Ils en savent peu sur l’un et l’autre, quoi que Kurtis doit en savoir davantage sur James que lui. Le trésorier en a longtemps voulu au grand brun d’avoir été là quand lui purgeait sa peine pour le club. Six ans, derrière les barreaux, privé de sa famille au plus grand sens du terme. Six ans pour le club. Il a mérité sa place au sein des KOS, il le sait, mais ça a du se faire à un prix qu’il a du mal à avaler.

« En tout cas c’marqué dans mon dossier. J’l’ai lu l’autre fois. J’me faisais chier et un interne l’avait laissé trainer alors j’ai mis l’nez d’dans. J’ai pas pigé la moitié des trucs mais ça j’ai pigé…J’dis pas ça pour… ‘fin j’suis content qu’tu sois content. J’comprends qu’tu sois content. C’est sûrement l’truc le plus cool qui puisse arriver à un type dans sa vie d’avoir des gosses. En tout cas c’est toujours c’que j’entendais mes parents dire et pourtant on était une belle bande de trous du cul moi et mes frères. Et Meg. On leur en a fait voir de toutes les couleurs. Et on continue… J’espère que tu seras plus peinards avec les tiens et qui t'en feront pas autant baver qu'nous on l'a fait » James écoute Kurt en silence, son regard s’est déporté sur la petite masse de gamins qui joue. Il n’ose rien dire, pas même bouger, au risque d’interrompre sa prise de parole. Mais il se suspend dans son petit monologue. C’est dommage, James commençait à bien aimer l’idée de l’imaginer avec sa sœur en train de faire la misère à leur parent. Il aime bien l’image qu’il lui dépeint. C’est con, mais lui n’a jamais connu ça. Et ce n’est que tardivement qu’il s’est amusé dans un esprit familial, avec Thomas, à foutre le bordel chez les vieux du club, chez Alma notamment et son grand-père.

« J’vais fermer ma gueule
— Oh je sais. James hausse les épaules. Puis si ça t’échappe c’est pas la fin du monde. C’est juste qu’on veut être sur que tout se passe bien avant de l’annoncer aux autres. » Le trésorier croise à nouveau les bras. S’il pouvait, il le dirait à tout le monde tout de suite, sauf à Ezra. James n’a jamais oublié sa petite menace pas spécialement subtile lors de leur charmante discussion au Homewrecker. Mais il garde ça pour lui.

« Je sais pas comment ils seront à l’avenir mais je sais déjà qu’ils auront ma peau, t’sais. » Il hausse les épaules, n’a pas l’air particulièrement mécontent de son sort. Même s’il n’en dit rien, cependant, le trésorier flippe carrément. « C’est un fils à maman ce sale gosse, il désigne son fils d’un geste du visage, j’espère que la deuxième sera un peu plus de mon côté. » Il balise complètement à l’idée de se retrouver une nouvelle fois éloigné de sa progéniture. Toutes ses pensées autour de ses enfants ne sont qu’un mélange de fierté et d’inquiétude. « Enfin… j’t’emmerde pas plus avec mes conneries. » Il sent qu’il doit dire quelque chose de plus… probablement en rapport aux enfants encore. Et quand ça lui vient, un vent de gêne semble flotter autour d’eux.

« Désolé pour ton truc. » Silence. Il redonne son regard au grand brun. « Les gosses, j’veux dire » Il précise à son tour pour éclaircir son propos, la situation semble s’être échangée et James se retrouve dans la peau de celui qui ne sait pas causer. « Après si tu t’projettes y’a toujours d’autres moyens d’en avoir. Fin j’pense que ça s’réfléchit quoi. C’est ton truc le break, la palissade, la gonzesse et le marmot ? Aurais-je trouvé enfin un frère dans cette aventure ? » James se moque de lui-même, se tourne en dérision, habitué à l’idée qu’on l’imagine comme tel, un type qui ne cherche qu’une seule chose, ne se tape qu’une seule meuf et qui vient d’avoir en prime du break et de la baraque : un berger blanc. « T’as déjà la baraque et les clebs, c'la moitié du taff… »

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Kurtis Hawkins

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quartier : une petite maison dans le West Side, achetée avec l'héritage de son père, décédé lorsqu'il avait 16 ans
physique : le corps de Kurtis est couvert à 70% de tatouages dont la plupart ont été réalisés par lui-même / il a une cicatrice au niveau de la cuisse droite (balle reçue), du torse (poignardé et opéré) et a le nez légèrement dévié (il l'a cassé plusieurs fois)

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MessageSujet: Re: I swear I'm trustworthy   I swear I'm trustworthy EmptyJeu 9 Mai - 11:54






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Kurt opine du chef. C’est eux qui gèrent la façon dont ils veulent que ça se passe de toute façon et c’est sûrement plus prudent comme ça. Si sa mère a eu cinq mômes, elle a un jour confié à il ne sait plus qui en sa présence qu’elle a pratiquement connu autant de fausses couches.
James ajoute que s’il laisse filer l’info, ce ne sera pas la fin du monde. Tant mieux parce que le grand brun a un peu de mal à conserver des secrets… James est bien placé pour le savoir étant donné le nombre de fois où il a gaffé en sa présence ou celle de Nathalia.
« Je sais pas comment ils seront à l’avenir mais je sais déjà qu’ils auront ma peau, t’sais. »
Un sourire amusé étire fugacement les lèvres de Kurtis, alors que son camarade poursuit sur sa lancée, désignant Eliott qui continue de s’amuser dans le jardin avec ses neveux et nièces. Il se dit qu’il y a de fortes chances pour que ce soit le cas, pour que la gosse soit de son côté.
Il se souvient de quelle manière Meghan parvenait toujours à obtenir tout ce qu’elle souhaitait de la part de leur père, comment elle arrivait à obtenir le soutien de leurs ainés même après leur avoir fait les pires crasses et comme ils se liguaient contre lui. Aucune solidarité masculine ! Si les hommes de la maison devaient trancher lors d’un conflit : ils le faisaient toujours à la faveur de Meg. Il lui suffisait de couiner un peu pour qu’une main sorte de nulle part et atterrissent dans sa tronche ! S’il ne restait qu’un seul biscuit dans le fond d’une boite, c’est Meghan qui se régalait ; s’il fallait faire des économies sur le mois, c’est lui qui était privé du jeu qu’il voulait alors qu’elle recevait sa super Barbie à la con. Inutile de le lancer sur le sujet des fringues. Il n’en avait jamais eu de nouvelles puisqu’il passait derrière une brochette de trois mâles, sans aucun gout vestimentaire et ayant une décennie de plus que lui, le contraignant à toujours être en retard sur les modes. Meghan, elle, avait un placard chargé de nouveautés et sa garde robe était recyclée comme par magie tous les ans.Du moins ça avait été le cas, jusqu’à leurs seize ans… Jusqu’au décès de leur père.  
Au final, en étant un "fils à maman" à l’image d’Eliott, il avait été gagnant. Lui avait encore son soutien alors que Meg avait perdu son pilier. Par sa faute.

Perdu dans ses pensées, il perd du coup aussi le fil de sa conversation avec James. Prenant peut-être son silence et son air absent pour du désintérêt, il abrège leur échange et revient sur l’évocation de sa stérilité. Kurt pousse un petit soupir et passe sa main libre dans ses cheveux. Il sait qu’il y a des options mais il n’a pas envie de trop penser à ça. Peut-être que c’est mieux comme ça de toute manière. Il s’occupe des gosses des autres et s’il venait à lui arriver quelque chose, il ne laisserait personne dans l’état où lui et sa fratrie s’était retrouvés à la mort de leur père…
Il laisse échapper une petite exclamation amusée quand James commence à plaisanter sur le sujet du cliché familial.
« Va chier » répond-t-il simplement, secouant la tête d’un air faussement dépité, avant de jeter un œil aux alentours.
En vérité, il est plutôt fier de ce qu’il possède et de là où il en est. Il a commis pas mal d’erreurs, mais il a un chez lui et ne croupi pas en taule. Personne ne lui a jamais prêté un bel avenir. Les gens avaient tendance à l’imaginer en taule ou une aiguille dans le bras. Finalement, comparativement au reste des Hawkins, il ne s’en sort pas trop mal… Il a une baraque pas mal, un bout de jardin, des potes sur qui il peut compter et peuvent compter sur lui, des chiens qu’il adore et le lui rendent bien et il reste proche de sa famille. En tout cas de la plupart de ses membres. Sa vie n’est pas tant un échec que ça…

« Vous restez pour diner ? T’peux d’mander à Nathalia d’nous r’joindre. C’ soirée pizza » propose Kurtis à James qui n’avait pas prévu de s’attarder initialement. « J’ai encore un bon stock de bières. »
Mais avant d’avoir pu entendre la réponse de son frère KOS, le devoir l’appel et il doit intervenir pour séparer Candace et Eugene qui en viennent aux mains , tout en luttant pour maintenir Sofia en équilibre dans ses bras. Dans ces moments là, clairement, il se dit que c'est plus simple de pas avoir de gosses à lui en fin de compte. Et qu'il a hâte de voir à quoi ressemblera la famille de James avec un membre en plus...   


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