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 Blurring the enemy line Ft Tomislav

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MessageSujet: Re: Blurring the enemy line Ft Tomislav   Blurring the enemy line Ft Tomislav - Page 2 EmptyMer 20 Mar - 12:31

Blurring the ennemy line
Natalia & Tomislav

Ils en sont là, à discuter autour d’une tasse de café. Ca reviendrait presque du miracle quand il y pense, vu la façon dont elle la renvoyer chier et prit pour un stalker pervers. Il y a peut-être une part de vérité dans tout ça mais il n’allait surtout pas l’admettre. Il a enfin réussi à la faire fléchir pour discuter, Tomislav n’ira certainement pas tout gâcher.
Alors, il se montre intéressé. Il l’est, en vérité. Il se demande ce qu’elle a bien pu faire de sa vie durant tout ce temps, sur le sol américain, là où les billets sont plus verts.

- Il n'y a pas grand-chose d'exceptionnelle, j'ai une vie relativement classique. Tu sais j'ai mon travail qui en soit n'a rien de très reluisant, mais dont je ne me plaint pas vraiment, ca paye les factures et j'ai suffisamment d'ancienneté pour en tirer des avantages et puis le plus important en réalité reste mon mari et mes enfants...

Elle installe un silence que Tomislav suit sans broncher, ses deux grands yeux ronds plongés dans les siens. Il s’attendait à ce que sa vie ne soit pas plus reluisante que ça, pas plus intéressante non plus mais il a bien l’impression qu’elle n’y met pas vraiment du sien. L’arrogance dont elle fait preuve, l’écœure. Elle ne doit sûrement pas avoir envie de gaspiller trop de salive pour une sale race qu’il était.

- Je ne sais pas trop ce que tu veux savoir, c'est un peu compliqué de résumé toute ma vie en quelques phrases honnêtement.Peut-être que tu peux toi m'en dire plus sur toi et sur ce que tu fais ici à Chicago du coup!

- C’est pas très le grave, ça va venir.

Il sourit, gauchement. Même son sourire à l’air d’être trop à l’étroit sur cette grande gueule.
Ca va venir, au fil des rendez-vous, des café prit comme ça, à l’arrache. Parce que c’est ce que Tomislav espère obtenir, une prochaine entrevue où ils pourront apprendre à se connaitre. Où il pourra venir mettre un pieds dans son univers.

- J’suis venir là pour te connaitre, d’abord. Il marque une pause, il a bien compris qu’ils n’étaient pas là pour s’étaler sur ce sujet et c’est la raison pour laquelle il enchaine.  Après, j’ai cherché le travail. Je travaillais comme mécanicien dans la Serbie donc j’ai cherché le même chose ici.

En gros, comme son père. Et s’il n’avait pas longtemps économisé, il aurait fini comme lui. A l’usine, à trimer comme un con pour quelques pièces, même pas de quoi s’assurer une vie décente.

- J’ai trouvé un garage mais ils me sous-payaient parce que j’étais l’étranger. Je suis tombé sur un annonce pour homme à tout le faire dans une grande manoir. Je travailler là-bas depuis plusieurs mois. Ça paie bien, ça m’aide à faire mon vie.

Tomislav ment ouvertement et avec une facilité déconcertante. Jamais il n’irait admettre devant celle qui le faisait crever de jalousie, qu’il avait été licencier pour une raison encore obscure et qu’il ne se retrouvait aujourd’hui avec rien. Il n’était pas venu ici pour ça, pour finir comme le garçon qui n’avait rien justement mais plutôt comme celui qui avait tout. Les choses étaient bien mal partis pour le moment mais plutôt crever que de l’admettre devant elle.

- C’est bizarre de se retrouver dans un ville aussi grand que ça quand on connaitre personne. Mais j’aime bien, c’est vivant.

Bien plus glorieux que le trou à rat où il se trouvait dans son pays. Tomislav lui sert ses sourires sincères, sa tranquillité qui n’a rien de dangereuse. Il a passé tant d’année à ruminer sa jalousie envers Natalia qu’il n’a aujourd’hui aucun mal à manipuler ses propres émotions pour lui laisser voir ce qu’il veut.

- Pour ton travail, tu as raison, tant que tu pouvoir vivre tranquillement à côté, c’est bien aussi. On est pas tous avec obligation d’être avocat ou médecin pour être bien dans son vie.

Il lâche un petit rire qui secoue ses grandes épaules, avant de poser un regard tranquille sur son ventre rond.

- J’suis content pour ton famille et toi. Du coup, t’as combien d’enfant en plus du nouveau ?

 
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Natalia Manning

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MessageSujet: Re: Blurring the enemy line Ft Tomislav   Blurring the enemy line Ft Tomislav - Page 2 EmptyVen 5 Avr - 16:41

Blurring the enemy line
EXORDIUM.
Ca va venir, elle n’en est pas particulièrement sûre. Honnêtement, au-delà du fait qu’elle ne sait pas par où commencer, elle n’a pas très envie de s’étendre sur sa vie, sur ce qui compte vraiment auprès d’oreilles inconnues et aussi peu fiables que celles de Tomislav. Peut-être que dans un monde différent, dans un univers où elle ne serait pas l’épouse d’un membre de gang, ou celui-ci ne serait pas en guerre ouverte avec les gens de ce pays qui l’a vu naître, peut-être qu’alors la grande tige qui lui fait face aurait eu plus de chances 7, aurait été accueillis un peu plus chaleureusement. Cela étant dit, ce n’était pas le cas. La jeune femme, bien vite, retourne le sujet vers son interlocuteur, défense un peu facile, mais qui à l’air de marcher à sa plus grande surprise, elle ne s’en plaindra pas. «  J’suis venir là pour te connaitre, d’abord. Après, j’ai cherché le travail. Je travaillais comme mécanicien dans la Serbie donc j’ai cherché le même chose ici.  Elle a bien du mal à croire, même avec la plus grande ouverture d’esprit (en ce qui le concerne donc pas bien grande) que son but numéro un en débarquant sur le sol Américain était de la connaître, un plus au milieu de son rêve de grandeur ? peut-être, le principal ? elle n’y croit pas trop. Elle acquiesce d’un signe de tête faussement intéressé, les lèvres pincées et les yeux braqués sur lui, comme pour lui prouver l’intérêt porté. Il lui semble se rappeler que son père avait exercer un métier similaire pour le laps de temps relativement court où il avait vraiment essayer de se comporter en père de famille responsable, pas qu’elle s’en souvienne, mais des bribes de discours tiré de la bouche de sa mère semble lui revenir. J’ai trouvé un garage mais ils me sous-payaient parce que j’étais l’étranger. Je suis tombé sur un annonce pour homme à tout le faire dans une grande manoir. Je travailler là-bas depuis plusieurs mois. Ça paie bien, ça m’aide à faire mon vie. Elle n’était pas vraiment étonnée d’entendre que ce garçon qui ne pouvait pas vraiment cacher son statut d’immigré fraîchement débarqué, avait été exploiter par l’américain moyen, c’était malheureusement monnaie courante dans le pays de l’oncle Sam et si elle n’avais pas eu à elle-même en pâtir, elle savait qu’il n’en avait pas été de même pour sa mère qui s’étant retrouvée seule et abandonné avec un enfant en bas âge dans un pays qu’elle ne connaissait que trop peu, avait du se plier à des jobs sous payés et pas toujours très reluisant, en tout cas jusqu’à ce qu’elle se retrouve sous la protection bienveillante de celui qui deviendrait son second mari. Là encore Natalia acquiesce d’un signe de tête, se redresse, fait glisser machinalement sa main sur le bois abîmé de la table, laisse échapper quelque sons pour marquer le fait qu’elle l’écoute, ce qu’en soit elle fait finalement.  C’est bizarre de se retrouver dans un ville aussi grand que ça quand on connaitre personne. Mais j’aime bien, c’est vivant. Un sourire perle à ses lèvres, elle sait bien que Chicago n’est pas un eldorado, à dire vrai c’est même pour beaucoup un trou à rat, mais elle aime cette ville, tout ce qu’elle aime, tout ce qu’elle a s’y trouve. Un petit gloussement lui échappe, pour être vivant ça l’est, elle en tout cas n’a pas franchement le temps de s’ennuyer.

- Pour ton travail, tu as raison, tant que tu pouvoir vivre tranquillement à côté, c’est bien aussi. On est pas tous avec obligation d’être avocat ou médecin pour être bien dans son vie. Et ce n’était pas là un chemin qu’elle avait envisagée, jamais, elle n’avait jamais eu de grandes ambitions, n’en avait pas vraiment eu le temps avant de se laisser rattraper par la vie qu’elle avait choisie de suivre. J’suis content pour ton famille et toi. Du coup, t’as combien d’enfant en plus du nouveau ? » La Serbe lui adresse un sourire, cette fois-ci un tantinet plus franc, c’est gentil de sa part, peut être pas franc, elle n’en sait rien, mais tout de même gentil. Elle va pour ouvrir la bouche, mais le serveur revient tout sourire, déposer sur la table leur commande, elle lui adresse à peu près le même sourire qu’à Tomislav, avant de venir enrouler ses doigts autour du verre d’eau gazeuse. « Merci. J’en ai un, un petit garçon de sept ans. Elle vient machinalement passer une main protectrice sur l’arrondi de son ventre alors qu’elle poursuit. Et oui je ne pense pas que l’emploi en soi soit très important, en tout cas pas pour moi, c’est plutôt tout ce qu’il permet autour, mais j’imagine que tu le sais déjà, ça doit clairement te changer d’être ici… par rapport à là-bas j’entends !  Elle se racle la gorge et vient avaler une gorgée d’eau, créant une pause forcée dans la conversation. Je suis sûre que tu aimeras Chicago si c’est la première impression que tu en retires et c’est bien si tu as su te défaire de cet employeur clairement dans l’abus, j’espère que ton nouveau, dans ce manoir est correct ! Ce n’est pas vraiment des paroles toute faites, elle est sincère, elle n’aime pas cette idée d’injustice et l’idée même de profiter de gens venus chercher refuge dans ce pays qui se déclare si parfait, ce n’est pas tant lui que le principe en réalité. Ça fait combien de temps que tu es là du coup ? Tu as réussi à te faire des amis ? La communauté Serbe existe ici, mais je ne te la conseillerais pas vraiment pour être honnêtes… Ses lèvres viennent se pincer l’une contre l’autre, malheureusement les échos qu’elle en reçoit sont loin d’être bon sans vouloir bien sûr faire de généralités, mais force était de constater que le gang qui s attaquait frontalement non seulement à son mari, mais aussi à la ville était fort développé pour une communauté aussi minoritaire. Je ne veux pas faire de généralités, mais on n’est pas vraiment bien vu et à juste titre dernièrement. »


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MessageSujet: Re: Blurring the enemy line Ft Tomislav   Blurring the enemy line Ft Tomislav - Page 2 EmptyDim 28 Avr - 20:10

Blurring the ennemy line
Natalia & Tomislav

« Merci. J’en ai un, un petit garçon de sept ans. Celui dont il a déjà entendu parler et dont il a vu la bouille a la dérobée. Natalia se passe une main sur son ventre arrondi de son deuxième enfant donc. Et oui je ne pense pas que l’emploi en soi soit très important, en tout cas pas pour moi, c’est plutôt tout ce qu’il permet autour, mais j’imagine que tu le sais déjà, ça doit clairement te changer d’être ici… par rapport à là-bas j’entends !. Il acquiesce, sourire aux lèvres. Elle ne pensait pas si bien dire. Entre sa vie professionnelle en Serbie et celle ici, il y avait un large fossé. Avant d’être bêtement renvoyé de chez Adler, Tomislav touchait une très bonne paie pour faire à peu près tout dans cette immense baraque et les opportunités lui semblent bien plus florissantes que dans son trou perdu au pays. Mais que peut-elle savoir de ce qui change réellement entre ici et là-bas ? Elle qui a toujours vécue tranquillement sur le sol américain. Je suis sûre que tu aimeras Chicago si c’est la première impression que tu en retires et c’est bien si tu as su te défaire de cet employeur clairement dans l’abus, j’espère que ton nouveau, dans ce manoir est correct ! » Il est hors de question qu’il lui dise qu’il vient d’être viré, surtout en vue des raisons exposés. Il est là pour lui montrer qu’il s’en sort plutôt bien – pas de manière extraordinaire non plus, le but étant qu’elle ne l’oublie pas d’un claquement de doigts -.
« Oui, il l’est. C’est dans le raisonnable. »
C’était. Ca lui fout les nerfs quand il y repense. Elle était bien contente de s’envoyer en l’air avec lui et Tomislav ne peut s’empêcher de penser que tout cela est un stratagème pour se débarrasser de lui.

« Ça fait combien de temps que tu es là du coup ? Tu as réussi à te faire des amis ? La communauté Serbe existe ici, mais je ne te la conseillerais pas vraiment pour être honnêtes… Je ne veux pas faire de généralités, mais on n’est pas vraiment bien vu et à juste titre dernièrement. » Tomislav fronce les sourcils, sincèrement intéressé par cette dernière remarque de la part de Natalia. Ses grandes mains autour de la tasse de café, il se racle doucement la gorge. Il n’a pas vraiment entendu parlé de la communauté serbe ici, pour être honnête il préférait s’y tenir à l’écart pour réussir seul, être un vrai américain.

« Ca fait une petit moment maintenant, presque une année je crois. Tomislav avale une gorgée de café, lui réchauffant un peu les entrailles avant de poursuivre. Les débuts ont être un peu compliqué, surtout quand on parle peu très bien le langue et qu’on connait le personne, mais j’ai réussi à me faire quelques amis un peu par le hasard. Puis avec le travail aussi. Justin Flannagan j’sais pas si tu connaitre ? Sait-on jamais que le monde puisse être si petit. Et j’ai une amie qui m’a aussi apprise la langue contre quelques services. Cette amie, Ayleen, qui est aujourd’hui sa femme accessoirement. Il omet de parler d’elle pour l’instant, ne juge pas utile de mentionner ce détail qui est pourtant d’une importance capitale. Mais il sait qu’il sera bien vite jugé s’il venait à lui dire qu’il était déjà marié et installé avec cette femme… Certes, l’acte est à la base intéressée MAIS il apprécie vraiment Ayleen et ne l’a pas fait pour profiter d’elle. De toute façon, il l'a beaucoup plus tard que Natalia et Ayleen étaient de grandes amies et il s'est senti obligé de dire que leur nom de famille similaires n'était qu'une coïncidence. Il sait comment ça fonctionne ... s'il avait mentionné à Ayleen que Natalia était sa demi-soeur, elle l'aurait aussitôt soupçonné de l'avoir approché elle pour ensuite se rapprocher de Nat. Alors que, pour cette fois, la coïncidence n'était clairement pas voulu.

Pourquoi tu dire que la communauté Serbe n’est pas fréquentable ? Cette fois le jeune homme marque une pause, songeur, avant de reprendre. J’ai pas encore eu l’occasion d’en rencontrer, enfin quelques-uns rapidement mais sans vraiment m’en faire des amis. »

 

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MessageSujet: Re: Blurring the enemy line Ft Tomislav   Blurring the enemy line Ft Tomislav - Page 2 EmptyJeu 2 Mai - 11:18

Blurring the enemy line
EXORDIUM.
Finalement elle se dit que c’est plus facile qu’elle ne le crois de le perdre dans des informations complètement inutiles plutôt que de s’étendre sur sa propre existence, qu’en toute honnêteté elle n’a pas la moindre envie de partager avec lui pour l’instant. Alors, elle se fait maître des questions, guide touristique de fortune pour un type pour qu’il elle n’éprouve pas grand chose si ce n’est une méfiance toute particulière, la faute à la vie, aux trahisons et au danger qui rôde toujours plus sournoisement autour de tous et chacun.  Si son discours est orienté, il n’en est pour autant pas moins vrai, ce sont là de vrai conseil qu’elle lui tend,  il n’est guère bon d’afficher ses origines ces derniers temps, surtout quand elles sont au coeur des faits divers les plus pénibles qui aient pu secouer la ville. « Ca fait une petit moment maintenant, presque une année je crois. Oui donc un sacré bout de temps en soit, ce qui explique sans doute qu’il soit aussi bien implanté dans le paysage qu’il le dit, il a eu bien du temps en dehors de sa prétendue recherche familiale pour se créer une toute nouvelle vie ici, sur les terres qui l’avaient finalement accueillis.  La grande brindille qui lui fait face vient boire une gorgée du café qu’il avait commandé et dans un geste miroir, Natalia à son tour vient porter son verre d’eau à ses lèvres, les bulles viennent lui chatouiller la langue et font écho à celle qui semble s’agiter dans son ventre.  Les débuts ont être un peu compliqué, surtout quand on parle peu très bien le langue et qu’on connait le personne, mais j’ai réussi à me faire quelques amis un peu par le hasard. Puis avec le travail aussi. Justin Flannagan j’sais pas si tu connaitre ?  Elle a bien du mal à croire qu’il ne parlait pas un mot d’anglais avant d’arriver, c’est en tout cas ce qu’elle comprend des informations qu’il laisse sciemment échapper, il ne se débrouille pas si mal c’est un fait, même si son manque de fluidité dans la langue lui fait sans aucun doute défaut dans la vie de tout les jours, elle a eu bien des occasions de le voir et c’est aussi face à ce genre de constatation qu’elle avait compris l’insistance de sa mère à la voir parler sans accents. Natalia parlais Serbe couramment, bien qu’un peu rouillé elle devait bien le reconnaître, celle qui l’avait élevé n’ayant pas voulu la couper entièrement de ses origines, simplement c’était quelque chose que la jeune femme n’avais partager qu’avec sa génitrice, puis un peu avec son propre fils, bien que ce soit quelque chose qui se soit un peu perdu depuis le retour de James. Elle lève un sourcil, un peu surprise par la question, pourquoi connaitrait-il ce type ? Il y avais suffisamment d’habitants au mètres carré dans cette ville pour que la coïncidence soit pas. Ainsi, elle secoue la tête à la négative. – Non jamais entendue parler, pourquoi tu crois que je le connaitrais ? Il lève ses grandes épaules dans un geste rapide, simple curiosité en déduit-elle ou défaut de langage slash culture qui sait !  Les doigts de la Serbe s’enroulent autour du verre et elle vient se reculer un peu dans sa chaise, inconfortable au possible entre les douleurs qui frappent son dos dernièrement et le poids de son ventre qui commence sérieusement à se faire sentir.  - Pourquoi tu dire que la communauté Serbe n’est pas fréquentable ? Il marque une courte pause, semble réfléchir à la suite de son discours ou peut-être à comment l’agencer. J’ai pas encore eu l’occasion d’en rencontrer, enfin quelques-uns rapidement mais sans vraiment m’en faire des amis. »

La jeune femme lève une épaule et vient poser sa main orné de son alliance sur la table. « Ca fait un petit moment maintenant que la ville subit des attaques terroristes en rafales et pour la plupart elles sont malheureusement dues au réseau Serbe, elle lève légèrement sa main avant de venir la reposer à sa place initiale.  C’est un vrai problème ici et dans l’imaginaire collectif les généralités vont bon train, on est mal vu et à juste titre, même si je ne suis pas forcément d’accord avec le fait de mettre tout le monde dans le même panier évidemment, ceci étant dit au vu de l’évidence et elle tend cette fois sa main vers lui. Quand au fait que tu n’est pas d’ici, je ne te conseillerais pas franchement de traîner avec eux…ou en tout cas de bien choisir à qui tu donnes ton amitié quoi. Enfin après c’est toi qui vois bien sûr ! C’est triste à dire tout autant qu’a constater, mais c’est comme ca et il vaut mieux en avoir conscience pour s’éviter des ennuis inutiles ou en tout cas elle le pense.  L’Amérique n’est pas forcément l’eldorado qu’on veux bien vendre sur le papier, mais ce qui est sur c’est qu’on peut y trouver la chance qu’on se donne ! Tu as des projest sur du long terme ou tu es juste ici temporairement ? »



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MessageSujet: Re: Blurring the enemy line Ft Tomislav   Blurring the enemy line Ft Tomislav - Page 2 EmptyDim 5 Mai - 17:41

Blurring the ennemy line
Natalia & Tomislav

« Ca fait un petit moment maintenant que la ville subit des attaques terroristes en rafales et pour la plupart elles sont malheureusement dues au réseau Serbe. Bien évidemment, il en a entendu parlé dans les journaux ou même autour de lui. De cette violence, de ces terroristes venant buter des gamins à Noël. C’est un truc qui lui revient parce qu’Ayleen lui en parlé. Elle y était, avec sa pote Taylor et il ne sait plus les autres noms. Mais de ce qu’il se souvient, c’était un beau merdier et un véritable carnage. C’est un vrai problème ici et dans l’imaginaire collectif les généralités vont bon train, on est mal vu et à juste titre, même si je ne suis pas forcément d’accord avec le fait de mettre tout le monde dans le même panier évidemment, ceci étant dit au vu de l’évidence Quand au fait que tu n’est pas d’ici, je ne te conseillerais pas franchement de traîner avec eux…ou en tout cas de bien choisir à qui tu donnes ton amitié quoi. Enfin après c’est toi qui vois bien sûr ! Oui, c’est lui qui voit. Mais elle prend malgré tout la peine de donner conseil. Devrait-il voir ici une évolution, même infime quant à leur relation ? Et il se demande s’il se ferait passé par un terroriste aux yeux de certains avec son accent encore présent. Peut-être que ça a même été déjà le cas mais que ce con n’y a même pas fait attention tant il peut parfois à côté de ses pompes. L’Amérique n’est pas forcément l’eldorado qu’on veux bien vendre sur le papier, mais ce qui est sur c’est qu’on peut y trouver la chance qu’on se donne ! Tu as des projest sur du long terme ou tu es juste ici temporairement ? De toute façon, il ne compte pas vraiment s’allier à ses compatriotes, s’il y a bien une dernière chose dont il a besoin c’est d’être affilié à toutes ses conneries. Pas tant qu’il n’a pas obtenu la carte verte en tout cas. Après, pour la suite, il verra bien. Ils ont déjà réussi avec Ayleen à ne pas se faire griller pour cette histoire de faux mariage, il ne faudrait pas qu’il foute tout en l’air comme un con juste parce qu’il veut discuter un peu avec une langue qui lui manque parfois. Tomislav boit une autre gorgée de café avant de hausser les épaules.

« J’sais pas trop encore. J’aimer bien rester sur la territoire. J’suis la mieux là qu’au fond de trou paumé où j’vivais. C’était le enfer. Et pour le coup, il ne ment pas. Il est loin d’oublier son enfance de merde à devoir porter les vêtements de sa sœur juste parce qu’ils manquaient de thune. Si plus jeune tout ça ne le gênait pas, l’effet déclencheur a vraiment été lorsque son père à admit avoir eu une autre vie, ici, sans jamais les prévenir de quoi que ce soit. C’est ici que la rage de Tomislav est née avec la rancœur. De constater à quel point la chance avait été mal répartie. Là, j’ai l’impression d’être liberté et de pouvoir faire un peu c’que je vouloir sans que personne me fasse chier. Il sourit en buvant ses dernières gorgées de caféine. Au moins, personne ne l’emmerde pour le forcer à bosser il ne sait où pour rapporter de la thune pour les autres. Ici, il bosse pour lui, pour ses fringues, sa vie, son appartement qu’il partage avec sa « femme ». Ici, personne ne viendra l’emmerder. C’était ça l’Amérique pour lui : Cette liberté infinie. J’compte pas trop aller les voir nos compatriotes de toute façon, j’les connaitre pas en plus et avec ce que tu me dis, j’ai pas envie de me faire afficher et me faire renvoyer d’où je venir. Très peu pour lui, encore une fois, que de se faire passer pour la petite raclure qu’ils ont l’air d’être. Pourtant, il aurait pu fut un temps pour s’implanter dans le pays ou par nostalgie. Mais il a au moins ça pour lui : La fierté de s’être démerder seul. Plus ou moins. Et toi ça s’est passé comment ton vie ici ? Quand t’étais une petite et tout ça, t’es toujours aimé ? Vécu là ? »


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MessageSujet: Re: Blurring the enemy line Ft Tomislav   Blurring the enemy line Ft Tomislav - Page 2 EmptyJeu 9 Mai - 18:27

Blurring the enemy line
EXORDIUM.
Natalia joue distraitement avec son verre, du bout des doigts en le faisant tourner sur lui-même dans une allure totalement irrégulière. Parler de tout et de rien et surtout pas d’elle ou de leur lien de parenté, lui permet de gagner du temps dans cette demi-heure déjà bien entamée et jusqu’ici il suit sans trop chercher à bifurquer des sujets somme toute généralisé qu’elle lui lance. « J’sais pas trop encore. J’aimer bien rester sur la territoire. J’suis la mieux là qu’au fond de trou paumé où j’vivais. C’était le enfer. Elle imagine sans mal l’attrait de la ville en comparaison du trou duquel il est sorti comme il dit, elle n’y a pas elle-même vécue, mais elle a entendu un milliers de fois les histoires de sa mère qui n’avait jamais rien de positif à dire sur le village, le pays ou même les habitant et en premier lieu son père. Aussi l’image qu’elle en avait n’avait vraiment, mais alors vraiment rien de reluisant. Là, j’ai l’impression d’être liberté et de pouvoir faire un peu c’que je vouloir sans que personne me fasse chier. Elle lui adresse un sourire mesuré et un hochement de tête. C’est facilement compréhensible, passer ainsi de rien à tout peut-être grisant et a plus d’un attrait. J’compte pas trop aller les voir nos compatriotes de toute façon, j’les connaitre pas en plus et avec ce que tu me dis, j’ai pas envie de me faire afficher et me faire renvoyer d’où je venir. C’est sans doute mieux pour lui, si en tout cas ce n’est pas réellement déjà le cas, après tout elle y avait pensé, s’était demander si cela ne pouvait pas être un piège visant bien évidemment son mari, après tout les Kings et les Serbes étaient en guerre ouverte et ils étaient, elle n’en doutait pas, près à tout pour donner un énième coup de pied dans la fourmilière. Alors, ses origines étaient un accès comme un autre. Et toi ça s’est passé comment ton vie ici ? Quand t’étais une petite et tout ça, t’es toujours aimé ? Vécu là ? »

Elle sort bien vite de sa réflexion silencieuse, pour revenir braquer son regard sur lui, qui finalement lui renvoie des questions. La jeune femme se retient de machinalement jeter un coup d’œil à sa montre et s’applique d’abord à répondre ou en tout cas donner un semblant de retours. « À dire vrai non j’ai vécu à Pancevo jusqu’à l’âge de quatre ans, ensuite Chicago et…elle vient écarter ses bras de chaque côté de son corps dans un geste éphémère. J’y suis toujours ! Un mince sourire de circonstance et elle continue. Mais oui j’ai toujours aimé vivre ici. Sauf peut-être à l’occasion quand elle n’en pouvais plus du club, des emmerdes qu’ils laissent dans leurs sillages, ce genre de choses quoi. C’est peut-être pas parfait, mais ca ne manque pas de charme et d’aventures de vivre dans une ville comme celle-ci ! Et j’ai eu une enfance normale, pas tout les jours facile, mais je n’ai vraiment pas à me plaindre, j’ai pas manqué de grand-chose et j’ai su trouver ce que je n’avais pas. Il suffit d’être un minimum débrouillard et plein de ressources ! C’est en tout cas ce que je répète à mon fils, rien n’est jamais offert dans la vie ! Cette fois-ci elle jette un coup d’œil à la montre qui orne son poignet gauche. Un peu plus de dix minutes, c’est le temps qui lui reste sur celui qu’elle lui avait alloué, dans au moins autant de temps, elle devra s’acquitter d’un coup de fil à son mari, qui elle l’imagine fait les cents pas dans son bureau en prétendant ne pas s’inquiéter plus que ça et il faudrait ensuite qu’elle se rende à l’école pour récupérer son petit garçon à la sortie. C’est une chose pour laquelle elle se refusait d’être en retard. Elle ne dit rien quant à l’heure, se contente d’avaler une autre gorgée d’eau. J’espère que ce sera ton cas aussi, de trouver ce que tu cherches jentend ! Je ne peux qu’imaginer la vie là-bas, mais elle de toute évidence beaucoup moins facile qu’ici ! »

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MessageSujet: Re: Blurring the enemy line Ft Tomislav   Blurring the enemy line Ft Tomislav - Page 2 EmptyVen 24 Mai - 22:50

Blurring the ennemy line
Natalia & Tomislav

« À dire vrai non j’ai vécu à Pancevo jusqu’à l’âge de quatre ans, ensuite Chicago et…J’y suis toujours ! Mais oui j’ai toujours aimé vivre ici. Il acquiesce avec un sourire, l’écoute en silence. Elle doit être le genre de femme à se plaire dans son quotidien, ses habitudes. C’est en tout cas ce qu’il se dit, essaie d’imaginer un tableau de cette femme qu’il ne connait pas encore très bien mais qu’il apprendra à le faire. C’est son objectif premier, se venger de cette chance qu’on lui a offerte et qu’elle ne veut visiblement pas lui accorder, ou alors avec beaucoup de difficulté. C’est peut-être pas parfait, mais ca ne manque pas de charme et d’aventures de vivre dans une ville comme celle-ci ! Ça, il a pu lui aussi le constater. Il a l’impression qu’un truc de dingue débarque tous les jours dans les rues, du plus sensationnel au moins impressionnant. Et j’ai eu une enfance normale, pas tout les jours facile, mais je n’ai vraiment pas à me plaindre, j’ai pas manqué de grand-chose et j’ai su trouver ce que je n’avais pas. Il suffit d’être un minimum débrouillard et plein de ressources ! C’est en tout cas ce que je répète à mon fils, rien n’est jamais offert dans la vie ! La haine reflux, débarque en claquant les portes. Toute l’amertume qu’il ressentait à son égard pour l’occasion qu’il n’a pas eu lui mais qui a été offerte à Natalia remonte aussi sec. Il l’écoute parler, la haït profondément d’oser lui balancer son bonheur à la gueule de cette façon. Il a presque la sensation de voir cette petite fierté dans le fond de son regard de pouvoir lui exposer toutes ses choses qu’il n’a pas eu. Tomislav la voit jeter un œil à sa montre, se doutant bien qu’elle doit n’attendre qu’une chose c’est de se débarrasser du pouilleux qu’il peut être pour elle. J’espère que ce sera ton cas aussi, de trouver ce que tu cherches jentend ! Je ne peux qu’imaginer la vie là-bas, mais elle de toute évidence beaucoup moins facile qu’ici ! » La colère ne décroît pas. La seule chose qui lui permet de ne pas lui jeter un verre à la gueule c’est de se dire qu’il a désormais toutes les raisons du monde de se venger de cette conne. Il la méprise plus que jamais. Non, elle ne peut pas imaginer, jamais elle ne pourra visualiser la merde du pays, la merde de la pauvreté. Pas lorsqu’elle a grandi dans ce cocon doré américain sans avoir à se soucier de quoi que ce soit.

« Non, ça l’était pas. Compliqué quand t’as rien pour toi. Il garde la face avec pour seule motivation de se dire qu’un jour ou l’autre, elle paiera. Il ne sait pas encore comment mais il a tout le temps devant lui pour trouver. Le jeune homme esquisse un sourire, toujours épaules voûtées comme si ce corps était bien trop étroit pour lui. Suis content si t’as eu la chance d’pouvoir faire une meilleure vie que là-bas. Sans lui souffler qu’il aurait préféré qu’elle pourrisse dans les ruelles de son pays natal pour qu’elle prenne un peu conscience de la chance qu’elle a eu. L’air américain lui a visiblement donné cette condescendance qu’il déteste chez elle, à la voir lui mettre tout ce qu’il n’a pas sous le nez. J’pense que j’vais trouver c’que j’veux ouais. Ca démarre bien pour le instant, pas de raison que ça continuer pas. » Tomislav est bien déterminé à s’en sortir, à prouver à son père et à sa demi-sœur qu’il est aussi capable de se démerder seul mais il ne manquera pas de lui soutirer un peu de fric dès lorsqu’il lui inspirera suffisamment confiance. Il lui semble déjà que Natalia soit plus détendue. A moins que ça ne soit qu’un mauvais tour de son esprit.

« C’l’heure ? Il désigne sa montre d’un geste de la tête, en référence au coup d’œil qu’elle y a jeté un peu plus tôt. T’peux y aller si tu veux, j’comprend avec ton enfant et tout la famille, t’as des choses à faire. »



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