Dîner romantique tranquille?

Il devait bien se l'avouer, il ne savait pas dans quelle direction ils étaient en train d'aller là présentement. Il était sûr de certaines choses, mais pas d'autres, et mine de rien, il commençait à douter. Il avait en tête de passer un bon moment avec elle au restaurant, mais visiblement, ça ne se passerait pas comme ça. Jusqu'à présent, tout se passait plutôt bien, malgré la blessure qu'il avait reçu, il ne semblait pas y avoir de nuages au dessus de leur couple, mais là, en quelques instants, la tempête était arrivée. Et Donald ne s'était pas énervé extérieurement après les grosses révélations de Laura. Elle le pensait mort intérieurement, ou alors il s'en fichait, pourtant, ce n'était pas le cas. Il ne s'en fichait pas, elle comptait énormément pour lui, plus qu'il ne voudrait bien se l'avouer à lui même, et du coup, la communication était pour ainsi dire un peu brouillée, malmenée par des non dits qui semblaient faire mal dans l'instant. Elle aurait sans doute préféré qu'il s'énerve, qu'il renverse la table et que tout le monde les regardent. Il ne voulait pas attirer le regard sur lui, pas ici, il savait qu'elle se serait sentie mal à l'aise, mais finalement, cela aurait peut être été moins pire que la situation actuelle, faite de faux semblants. Il lui demande donc quelques choses de laisser leurs petits différents à l'entrée, pour pouvoir profiter, ici, tranquillement. Il pense qu'il a déjà gain de cause, car il l'aime, elle l'aime, ce serait bien que cela en soit ainsi, mais non, elle lui fait comprendre que ça ne va pas être possible. Et la situation devient pire à ses yeux, elle se met à pleurer, lui disant qu'elle ne pouvait pas. Il ne comprend pas ce qui se passe. Pourquoi ? Pourquoi est ce qu'elle fait ça ? Il l'écoute cependant mais il ne comprends pas pourquoi elle doit faire semblant. En dehors du club, il lui dit tout, il ne lui cache rien, mais le fait qu'il ne veuille pas s'énerver aujourd'hui dans ce lieu respectable ne lui plait pas. C'est à n'y rien comprendre, vraiment. Quelques minutes plus tôt, il lui a parlé de certains projets, et là, c'est comme s'ils tombaient à l'eau, comme s'il n'y avait plus rien à faire pour eux, que c'était fini alors que non. Elle a lâché ses mains, elle a déposé un billet sur la table, et elle s'enfuit, lui disant qu'elle était belle et bien enceinte. Il n'était pas prêt pour cette information là. Il a peut être déjà mis des filles en cloques précédemment, mais comme il a beaucoup bougé, il ne le sait peut être même pas. Mais là, ça lui met un sacré coup sur la carafe. Si bien, qu'il la laisse partir sans rien faire, dans l'instant présent. Mais après avoir secouer la tête, il se lève, et tente de la rejoindre le plus rapidement possible. Il veut la sermonner d'avoir agit de la sorte, pour lui montrer sa colère, mais elle ne serait pas bien placée, et cela pourrait encore plus briser cette relation qui semble s'être effilochée en quelques instants alors que tout allait bien. Peut être qu'en réalité, ce n'était pas si rose que ça, peut être qu'il n'avait simplement rien vu venir. Alors, il la cherche du regard, elle est juste là, en train de pleurer toutes les larmes de son corps. Intérieurement, il explose de colère, cela se voit sur les traits de son visage, et finalement, ça sort, car il frappe sur la vitre juste là, à côté. Il le fait, une fois, deux fois, trois fois même. Il se fait légèrement mal aux doigts et finalement, quelques larmes de colère, remplies de tristesse coulent sur ses joues. C'est rapide, il les essuie bien vite avant de la regarder à nouveau.

" Je suis désolé Laura, ce n'est pas facile pour moi non plus, mais je n'ai pas vu les signes que tu viens de me décrire. Tu sais que je t'aime, vraiment, j'ai envie de finir ma vie avec toi, mais je ne suis pas parfait. Je ne veux pas te mettre en danger vis à vis du club, c'est pour ça que je ne t'ai rien dit jusqu'à présent. Tu sais, quand j'étais sur le sol en train de me vider de mon sang, il n'y avait plus que toi dans mes pensées. Je ne voulais pas mourir, je ne voulais pas te perdre. Je ne voulais pas que tu te sentes perdue à cause de moi, alors même si je suis mort durant quelques instants sur la table d'opération, je me suis accroché à toi, à ce fil qu'il y avait me menant je ne sais où. Mais je l'ai saisi pour remonter à la surface, pour me raccrocher à la vie. Peut être que si tu n'avais pas été là, je serais mort à l'heure actuelle, car je n'aurais pas eu une raison suffisamment forte de vivre. Alors, désolé si je t'ai manqué de respect, ou si je n'ai pas réagit comme il fallait, je te promets que je vais faire de mon mieux pour répondre à tes besoins. Ce n'est pas que je ne veux pas montrer ma colère, mais je ne voulais pas faire de scène ici, je voulais chérir ce moment comme étant un merveilleux souvenir, juste toi et moi. S'il te plait, reviens moi Laura. "

Il parlait avec le fond de son coeur pour la reconquérir. Il n'était parfait, il le lui avouait, mais il ne savait pas comment elle allait prendre tout cela. Peut être que ça ne lui plairait pas, peut être qu'elle aurait peur. Si elle ne voulait pas retourner à l'intérieur de ce restaurant, alors ils pourraient finir chez elle ou chez lui, peut importe. ll ne la lâcherait pas comme ça quoiqu'il arrive.

Son cœur battait si fort qu'elle avait l'impression qu'il allait finir par sortir de sa poitrine. Les larmes coulaient, son espoir s'évanouissait dès lors qu'elle franchit le pas de ce restaurant. Cela lui brisait le cœur e laisser Donald dans cet état mais c'était la seule solution pour qu'il comprenne ce qu'il devenait avec elle: un inconnu. Certes elle avait également ses tords, l'éloignant un peu afin de le préserver d'une quelconque blessure quand lui ne sourcillait même pas de savoir ce qu'on lui avait fait. La blondinette ne savait pas si elle devait vraiment le croire, était il doué à ce point pour se contrôler? Oui, elle le réalisa que plus tard. lorsqu'elle sursauta en entendant un bruit sourd juste derrière elle qui la fit même crier. Il se tenait là, les traits sévères, durs, énervés qui vint à nouveau à taper sur cette fenêtre à côté d'elle. Il ne jouait pas la comédie, n'édulcorait pas cette histoire non il en souffrait ce qui fit d'autant plus de mal à Laura.Elle s'en voulait lorsqu'elle le vit pleurer puis rapidement sécher ses larmes mais il le fallait, cette situation ne devait plus être, il ne devait plus avoir de mensonge entre eux, cela consistait aussi à être eux même sans avoir peur que l'autre ne prenne peur ou se fâche, c'était la vie, ils leur fallait des problèmes pour les résoudre et rester souder. Laura pouvait énormément porter sur ses épaules: le club, ne pas poser trop de questions, faire semblant le jour où il rentrera surement couverts de sang que sa journée sera meilleure le lendemain. Mais en ce moment il n'y avait eu quasiment que de la peur, peur de le perdre, de le décevoir, d'être enceinte, de crier haut et fort qu'elle ne voulait pas de cette grossesse qui venait foutre en l'air ses plans...La seule chose dont elle était certaine en ce moment, alors que son petit ami lui lançait un discours à faire craquer toutes les filles, c'est qu'elle l'aimait. Oui à en crever même.

"Il n'y a pas que des bons moments Donald! Je peut faire semblant vis à vis du club, crois moi je pourrais faire semblant même si tu venais recouvert de sang je serais prête à juste me blottir dans tes bras mais...je refuse de te voir comme ça. Tu croyais me protéger à ne rien me dire? Devines quoi on s'en prendra peut-être à moi à cause de toi mais je m'en fou. Tu ne veux pas t’énerver pour que l'on passe un bon moment? Mes meilleurs moments avec toi sont ceux ou tu t'es livrés à moi, ou tu as pris ma défense et m'a montré ce que tu ressentais. Je ne veux plus avoir l'impression que tu es ce fantôme, que tu es le Donald dans le coma, je te veux juste toi, même si c'est pour me faire une scène dans un restaurant je m'en fiche tant qu'au final tu restes à mes côtés." Elle soupira en voyant l'état de ses doigts légèrement entaillés, il avait le don de l'attirer à elle: " Je ne voulais pas te faire croire que je ne reviendrai pas c'est juste..." Elle lui caressa le bout des doigts abîmés avant de baisser les yeux: "Je suis juste terrorisée Donald. J'ai peur de..." L'adolescente se recula rapidement sachant que s'il la prenait dans ses bras elle ne parviendrait pas à avouer tout ce qui la tracassait. Elle déposa la main sur son ventre avant de la retirer comme si elle la brûlait.

"Je sens que je perds pieds Donnie. Je n'y arrive plus toute seule. Je t'aime, tu le sais non?" Elle se mit alors à nouveau à pleurer comme si ce qu'elle allait avouer voulait dire qu'elle s'en fichait de lui ou d'un quelconque avenir ensemble. "C'est juste que je me sens horrible de dire ça mais je ne voulais pas de ça. Et je sais que tu essayera d'être gentil et aimant mais que toi non plus tu ne veux pas ça. Je ne veux pas de cet enfant, c'est horrible à dire, je me sens horrible mais ça me rend malade. Ce n'était pas dans mes projets, nos projets. Mais je t'aime, j'y ait déjà pensé et j'aimerai tellement finir toute ma vie avec toi et faire pleins de bébés quand ...quand...je sais pas quand mais pas maintenant. Je veux juste que ce soit nous, des souvenirs, des heures à faire l'amour, mais pas ca là qu'il y a dans mon ventre. Oh mon Dieu je suis aussi horrible que ma mère.

Il ne pensait pas que cela allait se passer ainsi, il pensait qu'une fois la petite crise de jalousie passée, ils allaient pouvoir manger tranquillement dans ce restaurant pour une agréable sortie ensemble, un petit diner romantique tranquille. Mais il avait eu tord, rien ne s'était passé comme prévu, si bien qu'elle avait fini par se lever, et sortir de table car elle ne voulait pas manger avec lui, trop mystérieux, trop de mensonges, alors que pourtant, il ne lui mentait pas, lui donnant la version officielles des choses à propos du club, mais elle ne le croyait pas, ce n'est pas à cause de belles motos qu'on tire sur les gens. Elle n'était pas dupe, alors il avait dû lui en dire un peu plus mais ça n'avait pas suffi. Il voulait calmer le jeu mais elle en avait décider autrement. Si sa blessure avait été un premier nuage sur leur relation, ce qui en résultait à présent était pour ainsi dire un amoncellement de nuages formant des arcs électriques, la tempête était là. Il ne l'avait pas vu venir, comme si finalement, elle était arrivée bien trop rapidement. Il vint alors vers elle alors qu'elle était à fleur de peau, sans doute les hormones qui agissaient un peu trop elle, vu qu'elle semblait être enceinte. De combien de semaines ? Il n'avait pas demandé, mais il ne savait surtout pas quoi faire de cette information qui le chamboulait bien plus qu'il ne le voulait. Il ne s'était pas préparé à être père après si peu de temps avec Laura, mais puisqu'il en était ainsi, il assurerait son rôle si elle arrivait à mener sa grossesse à terme évidemment. Cependant, il ne pouvait pas la laisser partir, il réglerait ce soucis plus tard, pour le moment, il s'efforçait d'agir comme il le devait afin de ne pas la perdre, tout en laissant parler son propre coeur. Alors, il l'écoutait. Il avait peur de ce jugement, jugement qu'elle avait émis entre les murs du restaurant. Et finalement, elle lui confia tous les doutes qu'elle avait vis à vis de ce qu'ils étaient en train de traverser. Il comprenait donc qu'il ne fallait pas jouer sur les apparences, comme il commençait à en prendre l'habitude avec les KOS. Avec elle, il n'avait pas à jouer de rôle, rien, il devait être lui-même, celui qui l'avait charmé par ses petites habitudes, et ce moment où il l'avait défendu, n'ayant pas peur de se faire mal devant les personnes présentes. Et finalement, elle lui parlait de ce qu'il y avait dans son ventre, de cet enfant dont ils ne voulaient pas, mais qui était bien présent. Alors il voulut se montrer rassurant.

" Alors, je serais là, ne t'en fais pas, je ne m'amuserais pas à jouer sur les apparences. Mais ça ira, même si nous n'avions pas prévu cela pour maintenant, nous ferons avec, d'accord ? Il ne faut pas avoir peur même si notre désir d'être parents ne s'était pas manifesté, il n'y a pas de raison que nous n'y arrivons pas, puisqu'il semblerait que ce soit notre destin. Arrêtes d'avoir peur d'accord, parce que je serais là pour te soutenir. "

Et il vient poser son front contre le sien, comme pour lui faire le serment qu'il sera toujours là pour elle, alors qu'il sait que si jamais il y a une urgence au club, ce sera ce dernier qui primera, mais dans sa tête, dans l'instant, il s'en fiche du club, il ne veut juste pas la perdre, il s'en voudrait, surtout maintenant qu'un petit arrive. Ils n'en veulent pas, c'est une certitude, mais ils feront avec. Avaient-ils réellement le choix ? Non, ils allaient devoir faire avec sauf si un malheur supplémentaire arrivait ...

Non elle ne voulait pas d'enfant pour le moment, elle était jeune et puis surtout Donald est sa toute première vraie relation. Cela faisait des mois qu'ils se fréquentaient, leur relation était sans encombre à part cette attaque qui avait valut une crise cardiaque à la serveuse. Mais non tout était neuf, idéal. Il fallait profiter de ses calins tendresses, calins passionnés, ses débuts de vie commune...Elle était ambitieuse, serveuse c'était pour payer ses factures mais ce qu'elle désirait vraiment elle ne le savait pas encore. Dans l'idéal elle adorerait vivre de sa passion, la peinture, elle dessinait souvent et pouvait même arrondir les fins de mois. Mais elle restait réaliste. C'était risqué. Pour le moment, depuis qu'elle était avec le prospect elle se découvrait de nouvelles envies: voyager, se baigner nu dans un lac, s'acheter une maison. Des choses qui ne seraient pas pareilles avec l'arrivée d'un bébé et c'est ce qui allait arriver. Et c'était horrible à avouer qu'elle ne voulait pas cet enfant mais elle disait toujours out à Donald, elle savait qu'il ne la jugerait pas ou que s'il le faisait il la soutiendrait quand même. Et c'est ce qui se passa, il venait de se rapprocher d'elle en disant exactement ce qu'il fallait pour la calmer un minimum.


A cet instant c'était le Donald qu'elle connaissait, qu'elle aimait tant qui s'adressait à elle. Elle le laissa coller son front contre le sien, la faisant soupirer mais pas d'ennui non, un soupir de soulagement qui la fit lever sa main jusqu'au visage de son ami qu'elle caressa sans pour autant ouvrir les yeux:

" Je suis quand même terrorisée, je ne contrôle plus rien c'est comme si il prenait possession de vos vies, nos désirs, nos ambitions. Je me sens horrible de dire ce genre de chose mais
j'aimerai qu'on ne soit qu'à deux." Oui elle voulait profiter, se ballader nue chez eux si elle le souhaitait, sauter des repas sans avoir d'obligations particulières. Ne dépendre que d'eux-même et l'un envers moi. "Je suis désolée de gâcher nos plans. Je ne veux pas être un boulet pour toi. Et puis..." Elle ouvrit finalement les yeux, caressant sa joue: "Je voulais l'annoncer différemment, j'espère que tu ne m'en veux pas?" Elle eu un petit rire nerveux qui annoncait un changement d'humeur appréciable: "Maintenant je me sens stupide d'avoir réagit aussi violement mais...j'ai craqué, c'est un tout. Je n'arrive pas à te cacher les choses et tu vois quand je le fais ca explose et c'est nul. Tu avais fais des efforts pour nous je les aient ruinés, je t'offre une pizza quelque part, on rentre et je t'offre un massage?"

Sur ces mots elle lui prit la main puis comme s'ils n'étaient que les seuls dans cette ruelle sombre, Laura se mit à genoux devant son petit-ami. "Tu voudrais bien..." Elle sortie alors quelque chose de sa pote avant de le tendre à Donnie: "Accepter le double des clés de chez moi avant que l'on se décide ou vivre? Si tu acceptes bien entendu de me supporter encore malgré tout?"

Il était près d'elle, prêt à accepter ce qui poussait dans le ventre de sa douce même si clairement, il l'avait en travers de la gorge, car ce n'était pas prévu, ils n'en voulaient, elle, lui aussi, mais ils allaient devoir faire avec. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser au KOS, au fait qu'elle allait se faire du soucis, la plupart du temps pour pas grand chose, et que cela pourrait influencer la santé du bébé, bébé qu'ils ne désiraient pas, mais qu'ils allaient avoir. Son ventre ne semblait pas vraiment arrondi, quoique, en regardant de plus près, maintenant qu'il connaissait la nouvelle, c'était le cas. De combien de semaines était-elle enceinte ? Depuis suffisamment de temps pour qu'il le remarque, s'il avait fait attention à ce détail là sans doute. mais non, il n'avait rien vu. Il s'en voulait, de l'avoir mis enceinte, de ne pas avoir vu ce ventre qui s'arrondissait un peu. Pourtant, si c'était à refaire, il le ferait à nouveau, clairement, car il appréciait la jeune femme, elle méritait ce qu'il y avait de meilleur dans tous les domaines. Donald n'est clairement pas parfait, mais il fait de son mieux, il fait en sorte qu'elle aille bien, qu'elle se sente bien, même si c'était aujourd'hui, un peu un constat d'échec. Il ne voulait pas lui faire de mal mais par des non dits, il l'avait fait, il lui avait fait mal, mal à son coeur, mal à son esprit. Alors, même si la scène qu'il ne voulait pas faire été arrivé, il avait compris que c'était finalement, ce qu'elle voulait au fond, car c'était criant de vérité. Alors, il était là, son front contre le sien pour lui faire comprendre qu'il était là, pour elle, qu'il le serait toujours, autant qu'il le pouvait. Alors, toujours les yeux fermés, comme perdue dans un monde qui allait être le sien, elle se confit en lui. Elle a si peur, raison sans doute pour laquelle, elle n'a pas pu faire semblant dans ce restaurant. Elle a peur, parce que ce gosse, il n'était pas prévu au programme. C'est encore une adolescente dans sa tête ou presque, inexpérimentée de la vie, elle a peur de ce qui pourrait se passer, mais il n'y a pas de secrets, le métier de parents s'apprend sur le tas, au fur et à mesure. Mais arriveront-ils à survivre à cela ? Il ne sait pas, il n'arrive pas encore à se projeter avec le bébé présent dans leurs bras. Il a du mal à croire qu'il va devenir père, il n'en revient pas, car c'est la première fois qu'il s'attache vraiment à une belle jeune femme comme elle. Souvent, il vivait des aventures sans avenir, là où il a pu se rendre avant de revenir sur Chicago. Et il a déjà couché, sans protection, peut être qu'il y en a une autre qui s'est baladé avec le ventre plein alors qu'il était déjà parti un peu plus loin sans moyen de le contacter. Mais là, ce n'est pas du tout la même chose, il le sait, et au fond, lui aussi il a peur, pas autant qu'elle car son expérience de la vie est différente, mais il a peur. Ce qui n'est pas prévu fait peur, il le sait, il en a conscience, pourtant, il n'y a pas grand chose à faire, quand cette machine se met en route, rien ou presque ne peut l'enrayer. Alors, elle lui avouait, elle avait craqué, parce qu'elle ne savait pas comment lui annoncer qu'elle était enceinte de lui. C'est sûr qu'il y avait meilleure façon de faire, mais si elle avait réagit comme ça, c'est qu'elle n'avait pas su faire différemment. Il ne pourrait pas lui en vouloir pour ça quoiqu'il arrive. La scène de ménage semblait donc tourner dans une direction bien différente, ce qui le fit sourire. Elle lui proposait alors un deal difficile à refuser même s'il avait vraiment envie de manger dans ce restaurant là, ce sera une prochaine fois, si prochaine fois il y a, ici. Et finalement, elle se mettait à genou, elle le suppliait presque de prendre le double de la clé de chez elle. Alors il lui prit les avant bras pour qu'elle se mette debout, pour qu'ils soient en quelques sortes, d'égal à égal. Et avant de lui répondre quoique ce soit, il la prit dans ses bras et déposa un baiser dans son cou.

" Bien sûr que j'ai envie de te supporter, qu'est ce que tu crois ? Ne t'en fais pas, même si ce n'était pas prévu dans nos plans, on fera avec d'accord ? On peut le faire, on peut y arriver, il n'y a pas de raisons. Mais oui, allons prendre cette pizza pour que tu la manges sur mon corps que tu seras en train de masser. "

L'image était bizarre, mais il disait surtout cela pour la faire un peu dédramatiser, pour la faire sourire, car elle en avait besoin tellement elle était à fleur de peau. Mais s'il ne pouvait comprendre pleinement, il voyait bien qu'il lui arrivait beaucoup trop de choses ces derniers temps pour qu'elle ne résiste vraiment. Elle apprendrait, comme lui l'avait fait à faire en sorte que tout cela arrive, sans que l'on ne bronche de trop. Il avait eu de beaux spécimens avec ses parents, alors il n'a pas peur.

Laura se posa la question plusieurs fois: que faire? Mais elle ne parvint pas à trouver une solution. Elle n'était pas dans son état normal car enceinte et juste à côté son petit ami venait de se réveiller de son profond sommeil. Laura tentait de sourire et ne pas inquiéter Donald car aussi compliquée la situation soit-elle autant l'état de santé de son petit ami était primordial. Alors elle avait mit de côté cette information pour se concentrer sur lui. Dès qu'ils étaient seuls elle se mettait à réfléchir, elle paniquait. Quoi faire, le garder, le faire partir? Avait-elle vraiment le choix? Et puis elle ne se voyait pas cacher quoi que ce soit à son petit ami mais comment réagirait-il, allait-il rompre, se forcer par amour, se montrer un connard finit en l'obligeant d'avorter avant même de savoir qu'elle ne souhait pas le garder?  Alors elle était tout le temps occupée, à chaque minute elle appréhendait de devoir lui dire. Elle avait fuit ses responsabilités pensant garder Donald un peu plus longtemps pour elle mais ce soir au restaurant elle faillit perdre ce qu'elle possédait de plus cher à ses yeux par peur. Elle était droite, refusait de lui mentir et pourtant tout ce qu'elle gardait en elle la rendait tendue. Elle avait peur mais surtout elle était en colère. Elle ne voulait pas de cet enfant maintenant, pas dans leur situation et peut-être que dans le fond elle avait voulu que Donald le soit aussi, qu'il cri au monde entier sa rage d'un mauvais timing. Alors elle lui reprocha tous les maux de la terre, son côté trop parfait, trop doux, trop secret, elle voulait se sentir moins seule, en osmose avec celui avec qui elle partageait tout depuis des mois. Et puis l'émotion avait prit le dessus sur la fiction, elle avait réellement besoin du Donald qu'elle connaissait depuis le début, celui un peu moins lisse mais tout aussi aimant. Ele avait besoin qu'il lui remonte les bretelles, qu'il la secoue et ce qu'il fit en donnant des coups dans une fenêtre loin d'elle. Elle n'avait pas peur non, elle revenait sur terre, elle pensait surtout à la douleur qu'il s'infligeait, à la peine qu'elle avait put lui faire en lui faisant croire qu'eux deux c'était terminé. Elle retrouvait Donald, SON Donnie qui la prit dans ses bras, l'embrassa tendrement dans le cou en lui disant ce qu'elle avait besoin d'entendre. Alors elle arrêta de s'embrouiller le cerveau ce soir, elle n'avait qu'une envie rester dans ses bras durant des heures. Cette envie se ressentie vu qu'elle le prit également dans ses bras et le serra aussi fort qu'elle tenait à lui. Il  était celui qui parvenait à effacer ses doutes en un fragment de seconde quand il savait s'y prendre, c'était encore le début et parfois ils avaient un peu de mal mais tout se finissait bien. Laura ne put retenir un rire lorsque son petit ami parla de manger de la pissa assis sur lui tout en le massant. Elle essuya rapidement ses larmes comme si la dispute cette scène dans le restaurant n'avait jamais eu lieu et elle le bouscula très légèrement car il était incorrigible.

" Tu as des fantasmes particuliers." Elle lui sourit, profitant de retrouver son Donald. La soirée au restaurant aurait put être grandiose et elle aurait adoré passer un moment avec lui dans un tel endroit mais en même temps elle préférait mille fois avouer ses sentiments, et profiter de lui sans y mettre tout un tas de paillettes à côté. Elle aurait adoré oui et elle se languissait du jour où il ferait les choses bien mais pour le moment une pizza, un moment à rire et parler blottit dans ses bras comme aux premiers jours et le masser et tout était parfait. "Je ne suis pas sexy quand je mange, je risquerait de t'en mettre partout tellement j'ai faim. Que dis tu de plutôt manger une pizza, prendre une bière et ensuite je m'occupe de toi." des promesses qu'elle tiendrait. "Oh beinh non en fait je vais plutôt prendre une autre boisson...Mais tu peux prendre une bière, tu seras saoule et je pourrais te mettre ni vu ni connu dans mon lit." Elle imitait un bonhomme parler comme si son intention était une partie de jambes en l'air avec son chéri, elle le disait en jouant la carte de l'humour, ne sachant pas comment lui dire exactement qu'elle s'était préservée pendant un moment de peur de lui faire mal à sa blessure. Elle ne voulait pas qu'il pense qu'il était faible, car justement dans sa tête, malgré son âge, il était sûrement l'homme le plus fort et téméraire qu'elle connaissait.

Rien ne s'était passé comme prévu, ou presque, et les nouvelles pas forcément très rassurantes pour son avenir venaient de tomber sur le coin de sa tête. Il avait espéré mieux comme journée, mais bon, c'était comme ça, il ne pouvait pas faire de miracles à vrai dire, ce n'était pas possible, il tentait néanmoins de relativiser, intérieurement, se disant qu'un gosse ce n'est pas si terrible que ça. Mais en vérité, il avait peur, il flippait, de ne pas être à la hauteur mais du temps que le gamin allait leur prendre. Parce que oui, ce serait un petit gars, pas une pisseuse comme son père lui avait dit lorsqu'il était encore de ce monde. Bref, il était encore en train de digérer l'information qu'elle venait de lui donner lorsqu'elle lui parla de pizza. Alors il ne put s'empêcher de sortir un fantasme bizarre de son cerveau pour la faire sourire, rire si elle se prenait complètement au jeu. Mais au vue de sa réponse, elle n'agira pas comme ça avec lui et la pizza. Tant pis, il avait essayé après tout, pourquoi pas ? Non, en vrai il s'en fichait bien qu'elle fasse ça, ce n'est pas là le nerf du problème. Mais est ce qu'il y en avait vraiment un de problème ? Non même pas, plus de problèmes, la solution avait été trouvée et la dispute précédente était pratiquement déjà oubliée. L'information bébé restait toutefois dans son esprit, un peu en travers de sa gorge mais bon, ils feront avec, ce n'était pas prévu mais ce ne sera qu'une embuche dans leur vie de couple. Ils ne pourront pas profiter très longtemps de n'être que tous les deux, c'est comme ça, alors il fallait profiter dès maintenant.

" Arrêtes, ils sont parfaits mes fantasmes, moi je les aime bien. "

Ou comment être encore plus crédibles que précédemment. Non mais il ne l'était pas le moins du monde, il le savait mais il faisait tout pour la faire se détendre, qu'elle ne soit plus prise dans cet engrenage dans lequel elle avait plongé quelques minutes auparavant. Mais c'est bon, le doigt était sortie, il était un peu endolori, mais ça irait, pizza et ensuite massage. Alors elle lui disait qu'elle n'était pas belle quand elle mangeait, ce qui le fit sourire. Elle voulait prendre une bière mais se ravisa, car enceinte, elle ne devait pas boire.

" Non, mais regarde, si tu manges au dessus de moi, tu vas me baver dessus, et après tu auras envie de me lécher et .... Non, ouais, en vrai c'est tellement dégueulasse. On va faire comme ça : pizza, soda & massage, ça me semble être un bon plan. Tu sais très bien que j'ai pas besoin d'être bourré pour tomber pas inadvertance dans ton lit ma belle. "

Et il haussait les sourcils en mode beau gosse, tellement il était sûr de lui même s'il était à moitié mort de rire. Ils se relevaient, il fallait aller acheter cette pizza sinon, ils resteraient des heures ici. Ce n'est pas que ça ne lui plaisait pas mais il avait faim. Et elle aussi, sans doute elle avait faim alors il fallait assouvir cela sous peine de mourir de faim et alors viendra la fin.

Non elle n'avait pas envie de partir de là, c'était comme si ce moment précis avec lui était LE bon moment qu'elle avait envie de retenir, d'apprécier à sa juste valeur. Ils venaient de se disputer au point qu'elle parte en pleurant comme si elle mettait un terme à leur relation? Oui c'est vrai mais ce n'était pas son intention mais surtout  ce fut ce qui en découla qui resta dans sa mémoire. Il l'aimait, aussi fou soit il il l'aimait apparement aussi fort qu'elle. La révélation de la grossesse était passé et il avait dit les mots qu'il fallait pour qu'elle ne décide pas de s'enfermer dans son coin comme si de rien était parceque semblant de rien ce bébé poussait dans son ventre et même si elle ne voulait pas être maman à leur âge, elle savait que Donald était l'homme qu'il lui fallait. Elle allait devoir assumer véritablement et vraiment aller à ses examens médicaux désormais. Tout ce qui comptait durant cette soirée loin d'être tranquille, c'est que Donnie et elle sa rapprochaient et parlaient comme aux premiers jours, comme avant de ne se mettre ensemble même. Non ce n'était pas que de la faute du garçon, oui il gardait tout pour luiet voulait lui donner que le meilleur en ne se focalisant que sur le meilleur mais Laura n'avait pas besoin d'être protégée à ce point. Elle voulait ête vivante, qu'il se fache quand il était énervé, angoisse quand ca ne va pas, lui fasse une crise lorsqu'il est jaloux et rigole avec lui quand tout va très bien. De l'authenticité à l'état pur car c'était ça qu'ils étaient. D'accord Laura avait ses tords elle avait voulu le protéger plus que nécessaire lorsqu'il avait été blessé mais n'était-ce pas aussi pour elle qu'elle faisait ça, pour contrôler un mimimum la situation car le club elle ne pouvait pas gérer, sa grossesse non plus mais qu'il soit mal à cause d'elle, ça elle pouvait le contrôler.

La jeune femme rigola à plein poumon: "Oh oh seulement par inadvertance?" Elle lui donna un léger coup d'épaule mais se colla ensuite immédiatement contre lui, bras dessus essous, ce moment était magique car ils se retrouvaient enfin: "Mais je ne voudrais pas blesser mon prospect chéri si tu te retrouves dans notre lit." Oui car elle le considérait plus comme à eux désormais. "Dommage j'avais des sous vêtements que tu aurais adoré." Elle lui fit un sourire en coin, elle avait finit par un peu se débrider avec le temps, pas tout le temps mais quand même. "désolé pour la scène c'est juste que je ne veux pas que tu me protèges en permanence, j'aime aussi quand tu fais ton boudin. Je te paies la pizza? Tu veux quoi?" Demanda alors Laura en fermant un peu plus sa veste contre elle une fois arrivés devan la pizzeria, la pizzeria qu'il adorait tant. "Je t'offre même le dessert." Elle rigola en regardant Donald qui souritait déjà à son tour: "Je parlais d'un vrai dessert."

La dispute, c'était quand déjà ? Il y a quelques minutes, oui, pourtant, dans son esprit, elle semblait déjà loin, très loin comme s'ils s'étaient retrouvés dans leur petite bulle et qu'il avait su agir et trouver les bons moments pour la rassurer, faire en sorte qu'elle se sente bien, qu'elle se sente mieux, qu'elle se sente aimée malgré tout. Et il avait réussi ce coup-là. La nouvelle de la grossesse l'avait pourtant bien plombé, comme si une chape de plomb venait de lui tomber dessus, mais il arriverait à s'y faire, n'est ce pas ? Oui, il avait encore le temps de réaliser cet état de choses, même s'il n'avait pas hâte de voir le bambin montrer le bout de son nez. C'est comme ça, cela ne veut pas dire qu'il ne l'aimera pas, qu'il manquera d'amour envers lui, juste que là, il n'est pas prêt, il lui reste quelques mois pour ça, mais le sera-t-il un jour ? Il n'en sait rien, et préfère penser à autres choses. Alors, c'est l'humour qui l'emporte, un délire bizarre à propos d'une pizza qu'elle pourrait lui manger dessus. Il tente de se justifier, d'en dire plus, mais il part encore un peu plus loin et finalement, la vision qu'il se donne ne lui convient pas. Il en sourit, disant que par inadvertance il pourrait tomber dans le lit de la belle blonde. Elle ne manque alors pas de rebondir sur ce mot là précisément ce qui fait sourire de plus belle le triple D. Alors, ils partent d'ici pour aller en direction de leur pizzeria, celle où ils vont souvent, pas tout le temps, mais c'est là qu'ils prennent leurs pizzas en général. Laura ne veut pas être protégée en permanence, surtout vis à vis du club. Il n'aime pas ça, mais il va faire des efforts pour la protéger, tout en restant lui-même, sans en faire trop, pour rester authentique, comme le goût de ses pizzas. Elle lui demande ce qu'il veut, s'il veut qu'elle paye. Après tout, pour ce dernier point, ça n'a pas d'importance. Alors il continue à jouer le jeu.

" Surprends moi tiens. De quoi j'ai envie, là maintenant, tout de suite ? "

Il parle de la pizza évidemment, mais il ne précise pas, juste pour voir si l'esprit de la blonde fait en sorte de faire le rapprochement avec ce qu'elle a pu dire plus tôt. Elle lui dit même qu'elle peut offrir le dessert, alors Donald sourit, ce sourire presque carnassier qu'il fait quand il a envie de s'envoyer en l'air. Elle le voit immédiatement et tente de se raccrocher aux branches.

" Mais c'est un vrai dessert voyons, on peut même s'en prendre deux, après tout, soyons fous, ça devrait nous réussir. "

Un dessert à manger, et un petit dessert sexuel, voilà les deux desserts qu'il désirait mais il ne la forcerait en rien si elle n'avait envie que du dessert sexuel, euh, du dessert à manger évidemment. Mais pourquoi pas les deux après tout ?

Laura pencha sa tête lentement vers son petit ami. Elle savait exactement à quoi il jouait, il la taquinait, la provoquait.Souvent il aimait lui rappeler qu’il était sa première fois et c’était le cas, elle en était contente, il avait été la clé sur la serrure, avec lui rien n’avait été forcé, interrogé, tout c’était passé naturellement. Il avait ce don pour la faire rougir ou l’inverse pour la titiller, la pousser, chaque jour elle se dévergonder un peu plus avec lui, jusqu’à être totalement libre sur ce point depuis peu.

« Tu as envie de rentrer. » Elle venait de se mettre face à lui, tirant sur sa veste en cuir pour l’attirer un peu plus à elle puis lui adressa un sourire enjôleur tout en le fixant avec envie :

« Et de ne pas sortir de notre lit une fois dedans, si jamais tu arrives à te contrôler jusque là. » Et puis elle se souvint de cette dispute, ce n’était pas en mal, loin de là, elle voulait le voir plus souvent comme ça, franc, sans trop de filtre, pas paniqué à l’idée qu’il lui arrive quelque chose, en colère car oui c’était la première fois qu’elle le voyait énervé et pour tout avouer elle avait adoré ça. Cela faisait des mois qu’ils sortaient ensemble et c’était la première fois qu’elle le voyait dans cet état. « Ou peut-être que cette fois-ci c’est moi qui me jettera sur toi, j’ai adoré te voir t’énerver. »

En parlant de dessert justement elle se mit à nouveau à côté de lui en attendant le serveur, le bras dans le dos de son petit ami, la main sur ses fesses. Il ne restèrent qu’un moment dans le restaurant, Laura devinant exactement ce que Donald voulait manger comme pizza, elle le laissa prendre un dessert puis une fois tout dans ce sac, elle le confia au monsieur. Sur la route Laura ne put s’empêcher de déboutonner encore un peu plus sa chemise, laissant un décolleté beaucoup trop apparemment mais il faisait lourd. Elle, elle n’avait prit qu’une petite pizza qu’elle picorerait avant de   prendre son dessert : Donald. Elle avait bien vu qu’il l’avait à la fois regardé avec envie lorsqu’elle s’était montrée plus ouverte sur le décolleté et en même temps elle le voyait guettait les hommes qui les croisaient et c’était honnêtement à mourir de rire. Elle ne savait pas qu’un homme pouvait être jaloux la concernant et ce petit jeu qui lui donnait encore plus envie de le voir jaloux était plus qu’agréable, tout de moins pour elle. Mais elle adorait qu’il la désire à ce point, était-ce réellement mal ?


Elle ne souhaitait pas lui faire de mal, c’était tout le contraire, elle donnait un nouveau souffle à leur relation, après des mois d’inquiétudes, elle n’avait pas seulement envie qu’ils se retrouvent complices comme au premier jour, cette fois-ci, même s’il n’y avait pas eu cette grossesse, elle avait envie d’explorer de nouvelles choses avec son petit-ami. Oui elle souhaitait prendre du temps pour lui, pour eux. Elle ne changeait pas non mais avait bien l’intention qu’il avait misé sur le cheval gagnant, qu’elle n’était pas seulement loyal, droite, attentionnée, attachiante non, elle était aussi une tentation à laquelle seul lui pouvait céder. Leur relation était un fruit défendu, une serveuse lambda sans ennuis, bien sous toute apparence et le prospect amené à devenir un homme avec  de lourdes responsabilités et pêchés sur les épaules. Mais c’était tellement logique, naturel eux deux. Elle ne pouvait se détacher de lui, il était devenu son oxygène, ce qui la poussait encore plus à se battre pour parvenir à réaliser ses projets. Et puis il n’était pas égoïste, il l’aidait et l’encourager à se projeter dans la vie alors qu’il aurait put la voir comme celle restant à ses côtés et à la maison à l’attendre. Certes elle l’attendait, elle l’attendrait toujours mais à côté de cela ils étaient deux personnes vivant leur histoire passionnel ainsi que leur vie personnel, même si les deux étaient liées.

Alors, est ce qu'elle allait réussir à trouver la bonne chose ? Il ne saurait dire, elle ne pouvait pas lire dans ses pensées après tout même si parfois, ce serait quand même un pouvoir super cool. Enfin, il ne sait pas trop si ce serait si cool que ça, parce que certaines pensées font peur vraiment, surtout chez les KOS, mais après tout, pourquoi pas ? Enfin, chez lui ça allait, mais chez d'autres ça pouvait être flippant. Il ne sait pas trop quel pouvoir il aimerait avoir, peut être que s'il pouvait éviter les balles ça serait bien, non ? Genre une peau imperméable à tout et n'importe quoi, histoire qu'il fonce dans le tas sans que rien ne puisse l'atteindre, ça pourrait avoir des avantages. Mais elle lui donnait la bonne réponse, car son cerveau avait bien pensé à cela, il s'était bien déconnecté de la bouffe pour venir sur d'autres genres de gâteries. Il en souriait, il aimait bien quand ils étaient sur la même longueur d'ondes de cette façon. C'était quand même bizarre tout cela, tout avait été si vite passant du froid au chaud, du très froid, au très chaud même. Il fallait traverser des tempêtes pour se rendre pleinement compte de ce qui vous arrivez dessus, de vous rendre compte que tout allait mieux ensuite. Donald savait qu'il y aurait d'autres tempêtes malheureusement, et il ne pourrait pas toutes les éviter, il ne pourrait pas faire en sorte de retomber aussi bien sur ses pattes comme un chat, car ce n'est pas un chat. Ce n'est pas vraiment un félin, difficile de lui donner un animal totem, peut être celui du caméléon, et encore, s'il arrive à se fondre dans la masse, ce n'est pas toujours le cas, du moins, il ne le fait pas toujours aussi bien qu'il le faudrait. Mais avec Laura, il n'en était pas un, pas vraiment en tout cas, même si elle avait deviné ce qu'il avait en tête.

" Tu sais très bien que je sais me retenir, je suis pas aussi précoce que ça quand même. "

De quoi parle-t-il exactement ? Oui, il parle bien de ça, et même si l'excitation vient de grimper d'un coup dans son pantalon, il saura se retenir de lui sauter dessus, car il a faim, une double faim, car il veut remplir son estomac mais aussi, il a faim de son corps à elle. Alors ils prennent les pizzas, prennent un dessert, et ils repartent. Il a le précieux sésame dans les mains, celui qui leur permettra de manger comme il faut, alors qu'elle le chauffe un peu plus encore, déboutonnant cette chemise, pour laisser clairement entrevoir la commissure de sa poitrine. La vue lui plaisait, clairement, il ne pouvait pas le nier, mais il n'aimait pas non plus le regard que certains hommes pouvaient lui lancer même s'il était clairement le petit ami et que c'était pas touche minouche sinon gare à ta couche. Heureusement ils arrivaient déjà presque chez elle, ils allaient pouvoir manger un peu avant de se prendre le dessert à deux.

" On se partage les pizzas ? Et après, si tu veux, on se partage le dessert ? Tu vois, je t'ai pas encore sauté dessus malgré une vu plongeante sur ta poitrine. Fais gaffe de pas t'en mettre de partout. "

Il n'avait pas envie de devoir la lécher après cela. Quoique l'idée pour le dessert paraissait sympathique, ou pas, il verrait bien.

Laura se mordilla la lèvre tout en l'observant attentivement. Un doux sourire se dessina sur son visage d'ange avant qu'elle ne le reprenne délicatement: "Précoce, ça dépend à quel âge l'a tu fais pour la première fois? J'aurais plutôt dis que tu es...passionné." C'était gentil comme mot, non c'était même un compliment. Le sexe ne représentait rien pour elle quand ils s'étaient connus car elle ne l'avait jamais connu puis au final il avait réussit à lui donner toute la confiance en elle pour innover la dedans, ce qui n'était pas gagné. Il était toujours doux et respectueux sans pour autant être une étoile de mer non il était passionné, fougueux, ardent. Des étincelles apparurent dans son regard tandis qu'elle pensait à la dernière fois ou il était sorti nu de la salle de bain tandis qu'elle était en plein travail, dessinant sur un tableau mais arrêtant automatiquement en voyant la scène qui se déroulait devant elle.

Soit disant il savait se retenir, elle le savait mais voulait jouer, il était tentant de le voir possessif ou même fou d'elle, elle allait finir par prendre goût. Elle lui adressa un sourire coquin tout en haussant les sourcils, elle roucoulait avec lui sans aucune gêne, étouffant même quelques petits rires. "On partage mon cœur, c'est toi qui décide aujourd'hui." qui pilote, qui mène la danse? Elle fit exprès de détacher son regard du sien pour qu'il puisse encore plus y penser sans voir toute la malice dans ses yeux. "Même si j'aimerai travailler sur le côté artistique. Je te verrai bien dans ta tenue d'Adam. Mais après c'est toi qui décide." Oui il décidait mais elle le voulait nu, en fait cette idée de manger des pizzas nus l'attirait particulièrement. Elle plongea à nouveau son regard vers le sien, se mordillant la lèvre inférieur avant de déboutonner lentement un dernier bouton de chemisier, son décolleté remarquable était à sa merci sans pour autant trop en dévoiler au passant. Elle avait cette poitrine généreuse mais contrairement à beaucoup d'autres filles ici elle ne dévoilait que sa poitrine et non tout le reste de son corps agrémenté de maquillage, elle passait presque inaperçue à part pour Donald qui la reluquait de plus en plus et venait de la coller à elle tout en arrivant chez la demoiselle.

"Je suis presque déçue que tu ne m'ait toujours pas encore sauté dessus. J'avais l'intention de te dévoiler ma nouvelle tenue mais...j'hésite  encore."

Elle avait ce magnifique ensemble en dentelle noir qui mettait son corps en avant. Une fois devant l'appartement, elle ouvrit la porte puis l'invita à rentrer avant elle. "Fais comme chez toi." Son petit regard malicieux revenait pointer le bout de son nez sur ce visage qui ne semblait plus si angélique que cela.Elle lui emboita le pas, ferma la porte derièrre eux avant de lentement s'approcher de lui, en boudant faussement: "Tu pourrais m'aider à enlever ce chemisier je n'y arrive pas, il faiit chaud je trouve?"

Il en avait envie mais il n'était si précoce que ça non plus, alors il le lui disait et elle s'en amusait, elle le trouvait plutôt passionné, si l'on peut dire, avec elle c'était le cas oui. Il le prenait pour un compliment venant de sa part quoiqu'il en soit. Ce ne serait pas tous les jours qu'elle dirait de lui que c'est un passionné, il en était presque certain. Quoiqu'il en soit, ils arrivaient chez elle, et il avait faim, une faim qui le prenait au ventre, une faim qui devenait vorace, parce qu'elle était double, faim de pizza, mais surtout faim d'elle. Alors, ils commençaient par partager les pizzas qui étaient déjà prédécoupées en fine part pour que tout le monde puisse en profiter évidemment. Alors, elle le chauffe, un peu, voulant le voir dans sa tenue d'Adam, une tenue privilégiée pour assouvir quelques petites envies dont il avait le secret. Il ne dirait pas non bien entendu, elle le savait, raison pour laquelle, elle voulait explorer ce côté artistiquement correct de sa beauté naturellement nue. Mais fallait commencer par les pizzas ou par Laura ? Il était en train de se le demander sincèrement mais sans doute qu'il faudra les faire réchauffer par la suite. La tentation était terrible, et s'ils faisaient les deux en même temps après tout ? Elle le chauffe encore plus, déçue qu'il se montre au final si patient avec elle, mais en vérité, il a du mal à décoller ses yeux de son corps si parfait, comme si les pizzas étaient devenues bien dérisoire, mais il avait faim, tant d'émotions lui avaient creuser l'appétit, tous les appétits à vrai dire, et pour le moment, il n'arrivait à se décider entre son ventre et son sexe qui était déjà bien dressé tellement Laura était appétissante. Alors il ne put se retenir déposant les pizzas sur le sol, lui enlevant ce chemisier qui ne demandait qu'à tomber pour laisser dévoiler un magnifique ensemble en dentelle noire.

" Tu es si appétissante que je vais te dévorer toute crue. "

Et il ne parlait pas des pizzas puisqu'elles étaient bien cuites, pas comme Laura qu'il commençait déjà à embrasser fougueusement alors que la porte d'entrée était tout juste fermée. Son ventre se mit à gargouiller, mais peu importe, les pizzas pourraient attendre, il avait plus faim d'elle que d'elles. Et ainsi, le chemisier tombait enfin au sol de façon complète. Il lui caressait le bas ventre, avant de commencer par enlever ses chaussures et nul doute que la suite ferait voir à Laura la beauté de sa nudité à son égard.

Ils étaient encore des inconnus il y a des mois en arrière. La persévérance du jeune homme, la curiosité de la jeune femme, le hasard d’un homme venant l’agresser à son travail qui avait poussé Donnie à prendre sa défense étaient un tout qui les avait poussé à se parler un peu plus. Des discussions, des promenades pour la raccompagner chez elle, des aveux sur leur passé similaire sur certains points. Et il y avait eu ce moment ou ce n’était plus juste de la moitié, de longues discussions au téléphone, ils avaient franchis le pas en s’embrassant au travail de la demoiselle. Depuis ce jour tout s’était enchaîné, leur première fois, SA première fois, les nuits chez l’un ou l’autre, l’alchimie, la passion. Malgré tout ce qu’il pouvait bien pensé il n’y avait rien qui ne la dérangeait chez lui, il était doux, patient, amoureux, marrant, intelligent, un guerrier. Oui c’était un homme bien même si il était jeune il était un homme, un vrai. Tout n’était qu’une évidence, plus rien ne l’atteignait lorsqu’il venait la prendre dans ses bras puis déposait ses lèvres sur les siennes. Elle oubliait son prospectora au sein des KOS, la balle qui avait faillit lui coûter la vie. En réalité si il y avait quelque chose qu’elle n’appréciait pas trop en ce moment, d’où la dispute de tout à l’heure c’était le fait de vouloir toujours la protéger, la calmer, aller dans son sens, rester calme, vouloir oublier le négatif pour profiter du positif...mais ce n’était pas comme ça la vie, elle refusait qu’ils jouent à ce petit jeu. Ils étaient un vrai couple et se devaient d’agir en tant que tel, s’engueulant et haussant le ton si il le fallait car si l’un des deux ne le faisait pas il était sans doute possible que leur couple ne reste plus aussi passionné et honnête.

En parlant de passion Laura se mordilla la lèvre inférieur, cherchant son petit ami comme on désir une brioche à la cannelle en étant enceinte. Elle le voulait pour lui seule, maintenant, sans qu’il pense à quoi que ce soit d’autre. Elle ne voulait pas le Donnie calme mais celui qu’elle réveillait, qui posa les pizzas au sol et s’empara fougueusement de ses lèvres comme si sa vie était en jeu. Il allait la dévorer tout cru ? Elle en rigola car c’était exactement ce qu’elle désirait, d’où le haussement de sourcils qu’elle lui offrit. Il lui retira son chemisier afin de profiter du nouvel ensemble léger qu’elle venait d’acquérir. Laura l’observa retirer ses chaussures, elle en fit de même mais le stoppa quand il se jeta à nouveau sur elle. Il est vrai qu’elle avait déjà une petite idée derrière la tête. « Installe toi, laisses moi t’aider à mon tour tu dois être épuisé. » Elle avait ce sourire malicieux scotché au visage, le petit ange se transformant en véritable petite démone. Elle lui retira sa veste en cuir puis la déposa délicatement sur le canapé puis alors qu’elle lui prenait la main pour l’attirer vers le canapé, elle l’embrassant langoureusement avant de le pousser sur le sofa sans ménagement. Elle récupéra ensuite les pizzas et lui donna un morceau de ce repas qui dégageait une odeur délicieuse. Une fois une part de pizza dans les mains de son petit ami, la petite blondinette se mit face à lui puis retira très lentement son short, seul vêtement qu’il lui restait sur le dos. Elle aurait put s’arrêter a mais la demoiselle, amusée par la situation s’approcha de son homme, retira ses sous-vêtements sensuellement avant d’enfiler la veste en cuir du prospect qu’elle venait d’attraper juste derrière lui, n’hésitant pas à s’étirer devant lui pour lui faire profiter de ses courbes. Il avait presque de la salive qui coulait le long de sa bouche alors Laura le poussa à manger en même temps. Elle s’assit à califourchon sur lui, plongeant son regard dans le sien puis lui retira son tee-shirt avant de déposer l’une de ses mains dans sa nuque, l’autre sur son bras libre tout en pouvant embrasser son torse et s’amuser à le titiller avec sa langue. « Peut-être t’aurais-je manger bien avant toi. » Elle rigola de la situation, adorant le voir défaillir devant elle. Elle aimait être libre de ses actes, il n’y avait qu’avec lui qu’elle pouvait se sentir assez respectée et aimée pour se lâcher, pour se donner entièrement à lui.

Qu'est ce qui allait se passer à présent ? Il le savait très bien même s'il ignorait certains détails néanmoins concernant le déroulé des faits mais il allait la dévorer, et nous parlons ici de Laura, mais aussi de la pizza. De la à comparer Laura à une pizza, il n'y avait qu'un pas qui ne serait évidemment pas franchis, car si elle était appétissante, elle était bien plus belle qu'une simple pizza. Mais une pizza qui s'appellerait Laura serait tellement classe, tellement canon, que dans ce sens cela serait moins choquant, du moins en théorie. Mais pourquoi continuer à faire des métaphores là dessus ? Revenons-en à nos moutons. Il avait envie d'elle, véritablement, et cette fois-ci, pas sûr qu'il se montre aussi tendre que la première fois, que sa première fois à elle. Maintenant, elle avait un peu plus d'expérience, elle aimait bien prendre des sous-vêtements qui la mettaient parfaitement en valeur, et Donald ne pouvait qu'approuver bien entendu, cela semblait logique, elle était encore plus belle comme ça. Elle rigolait alors qu'il commençait déjà à la dévorer toute crue, en commençant par les belles lèvres de la blonde. Alors son chemisier, déjà à moitié ouvert fini par tomber au sol. Les chaussures aussi s'enlevèrent bien rapidement leurs pieds. Alors qu'il comptait la dévorer à nouveau, elle le stoppa net, comme pour couper sa fougue trop importante, car elle avait visiblement un plan en tête. Elle voulait qu'il s'installe, elle voulait l'aider, car il était sans doute épuisé par la journée, émotionnellement parlant sans doute. C'est vrai que cela n'avait pas été de tout repos mais il n'y pensait plus déjà, il ne pensait qu'à elle, et au plaisir qu'ils pourraient se procurer l'un l'autre. Alors, il accepte, se laisse faire par la belle, comme si finalement, elle savait mieux y faire que lui, mais dans un sens, ça lui faisait plaisir de voir qu'elle avait pris cette assurance dans ce domaine, et d'autres, avec lui notamment. Car il se doutait bien qu'elle n'était pas aussi assurée avec tout le monde, encore heureux d'ailleurs. Elle avait donc dans l'idée de lui faire la cours et de manger la pizza en même temps, chose qui le fit sourire. Les pizzas pourraient attendre, ils pourraient les réchauffer au besoin, là, il avait faim d'elle mais ne repoussa pas ce repas physique qui lui ferait du bien. Il croqua dans la pizza. Il reposa cependant rapidement le morceau, sur la boite juste là alors qu'elle se mettait dans une tenue plus que sauvage, nue comme un ver avant de prendre sa veste en cuir sur le dos alors que ses belles formes s'étaient agitées devant son regard. Pour ne pas toucher, pas tout de suite, il prit une nouvelle bouchée de sa part de pizza, et puis elle se mit à califourchon sur lui. Il déposa à nouveau la part sur la boite alors qu'elle lui enlevait à présent son tee-shirt. Ce ballet était tellement bizarre, mais sans doute que la pizza resterait à sa place, sauf si elle voulait qu'ils la mangent dans cette position là, étrange, mais après tout, pourquoi pas. Alors, elle lui dit que peut être ce sera elle qui l'aura mangé avant lui. Et un sourire se forme sur son visage. Alors il reprend sa part de pizza qu'il finit.

" C'est cette part de pizza a été mangé en première, on a tous les deux perdus pour le coup. "

Il en rigole, posant ses mains sur ses hanches alors qu'elle est au dessus de lui. Il la contemple simplement, attendant de voir ce qu'elle va bien pouvoir lui faire ensuite.