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 On va pas s'entendre...

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Alexeï Azarov

Alexeï Azarov

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physique : deux cicatrices de balles (épaule et juste en dessou des côtes) depuis 2011. Une cicatrice d'un coup de couteau dans la cuisse. Depuis les 28/30 novembre de multiple coupures dans le dos et sur les flans, deux cicatrices d'une arme blanche sur le ventre. Jambe gauche cassée et trace qu'une opération au crâne

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MessageSujet: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... EmptyMar 21 Mai - 21:16



On va pas s'entendre...


Il commence doucement à faire froid en ce jour de novembre et je me demande si je ne ferais pas mieux d’acheter une voiture. C’est qu’à New York j’avais celle de la famille, mais là. La moto est utilisable en hiver, si les conditions sont bonnes. Enfin, pour le moment, je n’ai pas encore trop de problèmes. J’apprends à connaître la ville avec ma bécane, faisant des tours un peu partout, sauf dans les endroits déconseillés bien sûr, je suis pas complètement taré. Mais surtout, je visite les alentours de Chicago, je profite de mon temps libre un maximum. Le reste de mon temps, quand je ne suis ni sur ma moto, ni au travail, je révise. J’essaie d’en apprendre le plus possible sur les gangs de la ville. Je viens des stups et même si là-bas j’avais affaire aux gangs de New York, l’anti-gang n’a pas la même approche. Avant je me contentais des affaires de dopes, là c’est la totale. Des vrais touche-à-tout les types. En plus un peu misogynes sur les bords. Mais, bon, ce n’est que mon avis personnel.

Heureusement pour moi, la différence s’arrête ici, on fait le même travail, pour coincé les mêmes gars. Alors, finalement ça ne me change pas. Je suis juste un peu plus attentif au travail de mes collègues. On m’a fait le coup du collègue presque parfait une fois, mais pas deux. Je ne sais pas vraiment comment les autres le prennent et honnêtement, je m’en fous un peu. En tout cas, aujourd’hui à été une journée bien remplie et je quitte assez tôt. Je ferais mes rapports ce soir, de chez moi. J’avais finalement trouvé une maison à West End, les quartiers des KOS, pour mon plus grand bonheur. Mais pour le moment, je n’ai pas eu de problèmes. Je cherche pas non plus les emmerdes pour rien. Je sais qu’ils sont dangereux et quand bien même j’aurais hâte de les voir tomber, je veux être sûr qu’ils ne se relèverons pas.

De toute façon, pour l’instant, la question ne se pose même pas. Ce n’est pas dans mes attributions, je ne suis qu’un inspecteur, rien de plus. Je n’ai pas énormément de pouvoir, je ne choisis pas mes enquêtes, ni les suites à donner. Alors je me contente de faire mon job, du mieux que je peux. En parlant de job, parmi toutes les informations que je reçois dans mon casque, par la radio, j’entends parler d’une plainte de personnes concernant leurs voisins. Des cris selon eux. En temps normal, je n’aurais pas décidé d’intervenir, mais là, je suis juste à côté, enfin à deux ou trois minutes seulement. Alors je me décide à prendre l’appel, demandant quand même une patrouille, au cas où.

J’accélère alors un bon coup, dépassant les limitations, mais tant pis. Je trouve assez facilement la rue et me gare devant la maison. Le couple de voisins en question attend sur le pas de sa porte et je leur fais signe de rentrer, montrant mon badge, une fois mon casque posé sur la moto. On entend effectivement un sacré remue-ménage dans la maison en face de moi. Une dispute, je dirais. En quelques pas, je suis devant la porte et toque assez fort pour être entendu, accompagné par un « Police de Chicago ». Cela me rappelle le temps où j’étais en tenue, j’en ai séparé des couples. Mais je ne me perds pas dans mes pensées et reste concentré sur les bruits, sur le moindre indice sur la situation. Histoire d’ouvrir moi-même la porte si besoin...
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Sebastian O'Malley

Sebastian O'Malley
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physique : tatouage représentant son allégeance aux kings sur le bras gauche, quelques cicatrices de guerre ici et là, une plus accentuée à la jambe droite qui lui a valu son retour au pays et une entaille mal cicatrisée au ventre suite au coup de couteau de sa maitresse, Mia

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MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... EmptyMer 29 Mai - 0:11

I could be mean, i could be angry, you know I could be just like you. I could be fake, i could be stupid, you know I could be just like you. You thought you were there to guide me, you were only in my way. You're wrong if you think that I'll be just like you. I could be cold, i could be ruthless, you know i could be just like you. I could be weak, I could be sensless, you know i could be just like you. You thought you were standing beside me, you were only in my way. you're wrong if you think i'll be just like you (@threedaysgrace ; just like u // beerus)
We'll not get along
● alexeï & sebastian ●
   

   Le souffle se coupe au fur et à mesure qu'elle hausse la voix. Il rentre à peine, marche le long du verre brisé, ose les pas jusque dans le séjour alors qu'elle l'insulte, qu'elle part dans des aiguës comme si le monde était en train de brûler. Et il l'est, le sien. Il part en cendre tandis qu'il relève le regard, détaille Mia de toute sa longueur, peu sûr de comprendre le piège qu'elle est en train de lui tendre. Il tique, prend sur lui ; Sebastian fait vraiment de son mieux pour ne pas partir en vrille. Il aurait dû savoir qu'elle le suivrait, cette femme fait partie des parasites dont on ne se défait pas. Nombreuses ont été les âmes à l'en prévenir ; et pourtant. Il soupire, souffle entre ses dents, esquivant un verre qu'elle parvient à balancer, quelques gouttes de whisky venant tâcher la chemise qu'il portait pour cette soirée. Il retrouve les travers de cette femme-là, la folie qui murmure en son for intérieur. Il a été bête de suivre ses pas, con de ne pas voir la chose venir. Divorcer avait été une erreur, délaisser Addison avait aussi été une erreur – mais aucune de ces deux là n'est comparable à celle qu'il a commit en s'installant ici. Aussi, les mains levées dans sa direction, le regard détaille la cascade brune qui va et vient dans le séjour dérangé, il essaie d'avancer. Il essaie malgré le couteau dont elle s'empare, il essaie malgré la menace qu'elle peut être quand la raison lui échappe. Il essaie et y parvient, venant saisir ses poignets, venant la pousser jusqu'au mur devant lequel elle se tenait. Il a la rage qui gronde, la haine qui monte en trombe. Sebastian est au fond du gouffre depuis des semaines mais il semblerait que les profondeurs aient encore des abysses à lui faire connaître. Le coup part, instinctivement. La main s'abat contre sa joue, envoyant la jeune femme valser sur la table basse qui cède sous l'impact. La scène devient pire qu'elle ne l'était, Mia qui avait d'ors et déjà tout saccagé se voit désormais aidée par un Sebastian incontrôlable pour ne rien changer. Et s'il pouvait faire preuve d'un peu de clémence par le passé, il n'a pas oublié qu'elle l'a déjà poignardé. Il n'a rien oublié, rien du tout. Et c'est sûrement pour ça qu'il s'anime à nouveau, pour ça qu'il vient la surplomber avant que d'autres coups ne soient portés, le rendant sourd presque, concentré sur cette femme qui n'a pas encore fini de tout gâcher, de tout ruiner, prétextant qu'elle puisse ne serait-ce que l'aimer. Il n'y croit pas, n'y croit plus pour être précis. « Tu crois vraiment que quelqu'un va retomber dans ton jeu, hm ? Tu crois vraiment que tu vas pouvoir faire passer ton petit manège pour Dieu seul sait quelle connerie ? » Il gueule presque, crache ses mots entre ses dents, les mains fermement accrochées sur le haut de sa robe, l'obligeant à lui faire face.

C'est sur elle qu'il se concentre, sur elle qu'il perd toute son attention jusqu'à ne plus faire attention à rien – pas même au verre qui vient entailler sa jambe maintenant qu'il est accroupit. Il a le regard qui noirci, la colère qui règne sur l'entièreté de son être. Il n'est rien, rien si ce n'est cette rage personnifiée, celle qu'il pensait avoir contrôlé. Mais tout se rappelle à sa mémoire, du front jusqu'à la tête découpée de cette flic cherchant à le piéger. De cette soirée où Mia l'a poignardé à ce soir même où elle croit pouvoir le piéger – s'il savait. Parce qu'au-delà de la porte d'entrée s'élève une voix qu'il n'entend pas. Parce qu'au-delà des murs qu'il croit solides et protecteurs se tient une menace qu'il aurait dû supposer. Elle est maligne, plus maligne qu'il ne pourra jamais l'admettre. Plus intelligente que quiconque. Il aurait pu ne pas entrer dans son jeu, il aurait pu s'en tenir à l'écart – au lieu de ça, il a foncé la tête la première, plus haineux que jamais. Davantage quand elle choisit de hurler, plus attentive que lui à ce qui se passe autour d'eux. Sebastian craque sans même s'en rendre compte, venant forcer sa main contre les lèvres féminines comme désireux de ne plus l'entendre. Et c'est ce qu'il est, finalement, luttant contre les assauts qu'elle essaie de faire valoir contre le corps qui la tient encore prisonnière au sol, là, au milieu des débris qu'elle a elle-même éparpillés. Mais la scène est parfaite, le contexte bien choisit, quiconque entrerait dans cette pièce le tiendrait pour seul responsable – et c'est un fait. Pour ces quelques secondes, ces quelques minutes, Sebastian est le seul à blâmer, le seul qui soit finalement devenu le danger.
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... EmptyMer 29 Mai - 15:46



On va pas s'entendre...


Je ne sais pas vraiment pourquoi je m’attendais à ce qu’on m’ouvre la porte. Ils n’ouvrent presque jamais, trop occupés à se disputer pour prendre conscience du monde qui les entourent. Alors c’est à moi de faire attention pour eux. Je frappe encore une fois, criant à nouveau, espérant que cela les fera réagir. Seulement, ce n’est pas des bruits de pas que j’entends, c’est un cri. Celui d’une femme. Puis plus rien. Mais c’est le genre de cri que personne n’aime entendre. Alors je teste la porte, elle a pas l’air blindée. Je suis presque tenté d’attendre la patrouille que j’ai demandée, mais je ne veux pas prendre le risque que cela tourne mal, pour la femme, ou l’homme d’ailleurs, j’en ai vue des furies.

J’applique alors ce qu’on nous a appris à l’école de police, il y a vingt ans en tout cas. Un grand coup de pied, juste sous le verrou, collé à l’encadrement de la porte. Le bois craque et il ne me reste plus qu’à forcer pour que la serrure se casse et que la porte s’ouvre. Je me signale encore une fois. Peut-être que je vais enfin être entendu. Je n’ai pas trop de mal à me repérer dans la maison, déjà, comme beaucoup de maison du quartier, elle est à peu près agencée de la même manière. Puis de toute façon, je n’ai qu’à me fier au bruit. La main posée sur mon arme, toujours à l’étui pour le moment, j’avance prudemment, sans pour autant perdre plus de temps. Je tombe alors sur le genre de scène que je déteste voir. La pièce principale, le salon, il semblerait est dans un état lamentable. Mais ce n’est pas ça qui me gêne. Je bloque une seconde en voyant un homme, maintenant une femme au sol.

« Lâchez-la ! » Qu’il se méfie ce type. Je suis peut-être en train de le vouvoyer, mais ce n’est pas pour autant que je ne vais pas le forcer à le faire, le cas échéant. Je me surprends même à vouloir qu’il me donne une raison de l’utiliser, mon arme. Un foutu KOS, si j’en crois le cuir qu’il porte. Rapidement, je me remémore les dossiers que j’ai lus, je dois bien pouvoir retrouver son nom… Si le visage ne me permet pas de le retrouver, c’est le Sergeant-At-Arms sur le cuir qui me permet de me souvenir. O’Malley. Je suis tenté de faire une petite référence à ce fameux Disney qui a bercé l’enfance de mes fils. Histoire qu’il se concentre sur moi. Mais ce serait de la provocation et j’avoue que j’ai trop envie de lui faire passer la nuit en cellule pour prendre le risque que cela se retourne contre moi… Et puis avec un peu de chance, il va se laisser faire. Quoi ? Moi, utopiste ? Peut-être...
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Sebastian O'Malley

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MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... EmptyLun 3 Juin - 17:10

I could be mean, i could be angry, you know I could be just like you. I could be fake, i could be stupid, you know I could be just like you. You thought you were there to guide me, you were only in my way. You're wrong if you think that I'll be just like you. I could be cold, i could be ruthless, you know i could be just like you. I could be weak, I could be sensless, you know i could be just like you. You thought you were standing beside me, you were only in my way. you're wrong if you think i'll be just like you (@threedaysgrace ; just like u // beerus)
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   Le fracas de la porte parvient à le faire sursauter. Il n'en bouge pas néanmoins, sentant enfin ce long frisson parcourir son dos. Il tique, fronce les sourcils pour constater la présence qui s'est imposée, celle qui vient de faire entendre les mots qu'il n'a pas écouté. Il aurait dû se concentrer, prendre sur lui pour pouvoir parer au spectacle qu'il offre bien malgré lui. Mais la folie le gagne, le besoin irrépressible d'en finir avec les conneries de cette femme trop maligne et sournoise pour faire intervenir les forces de l'ordre. Non, il s'imagine un piège monté de toute pièce, il s'imagine Mia engager un homme pour lui faire cette peur, celle qu'il a cru ressentir durant quelques secondes en voyant la carrure masculine se perdre dans l'ouverture du séjour. Elle cherche ses excuses, sa maigre raison ; elle cherche à corrompre son âme plus que son cœur, jouer sur ses peurs. Finalement, c'est un rire qui brave la frontière de ses lèvres. Un rire mauvais, menaçant, qui ne contraste pas tant que ça avec le regard qu'il revient poser sur Mia. Si l'azur de ses prunelles à elle supplie qu'il arrête, qu'il lâche prise, Sebastian ne resserre sa mâchoire qu'avec un peu plus de force encore. « Alors c'est ça ton petit jeu ce soir ? Passer pour la victime et trouver le premier des connards pour essayer de me faire croire que je risque quelque-chose ? Hm ? » Il la secoue un peu plus encore, cédant avec violence à cette paranoïa qui hante, qui ronge et qui gagne. Sebastian se laisse bercer par ses névroses, par ces croyances absolument démentes. Il a apprit avec le temps que toute situation où elle peut être ne peut inspirer que du doute. Rien n'est réel, rien ne l'est jamais en sa compagnie – et lui qui pensait que les choses pourraient être amenées à changer, il est persuadé d'avoir encore une fois été trompé. Raison pour laquelle il perd le peu de contenance qu'il lui restait, le Sergent d'Armes venant la frapper une fois encore avant de s'en redresser, d'oser quelques pas en direction de celui qui vient d'entrer. Il guette, l'air mauvais. Il détaille la silhouette, convaincu que ce n'est qu'un leur parmi tant d'autres, Mia ne manquant pas de ressources. Les mains en évidences, les bras qui s'écartent, il n'en perd pas son horrible sourire, osant encore deux pas avant de s'arrêter, de pleinement lui faire face. Il attend, se fait silencieux. Il attend que les mots ne viennent mais rien, rien si ce n'est un regard qui en dit long sur les possibles pensées qui traversent l'esprit de l'homme armé. S'il était en mesure de pleinement réfléchir, peut-être se serait-il ravisé sur la provocation dont il aime à jouer. Parce qu'il insiste, n'en perd pas ce sourire malvenu. Sebastian disjoncte complètement, perdu dans des abysses qui n'appartiennent qu'à lui et qui semblent se fondre sur la réalité qui, à ses yeux, devient altérée.

Il s'avance encore un peu, pousse la provocation jusqu'à la limite. Il ose faire face à l'homme malgré l'arme qui siège encore dans son étui, peu enclin à se laisser impressionner par cette mascarade qu'il croit orchestrée. Mia dans son dos, il n'y prête plus attention, estimant en avoir fini avec cette garce de renom. Tout ce qui capte son intérêt se trouve dans le regard méprisant de celui qui ne décampe pas, qui tient sa position contre toute attente. « Alors c'est toi la petite merde qu'elle a trouvé pour essayer de me faire passer pour un con ? Il demande, crache presque entre ses dents – Sebastian devient mauvais, plus que jamais. Le gouffre est atteint et la perdition totale. Les tensions au club n'ont pas décroit, la situation avec Irene semble définitivement au point mort et Addison, eh bien, il n'a semer chez elle que douleur et regrets. Ce soir, il n'a rien, pas même la maigre consolation du fanatisme de celle qu'il vient de frapper – pire, de blesser. Tu vas faire quoi, ducon ? » Il s'avance encore un peu, le bousculant. Il use de sa colère pour y mettre assez de force, de sa folie pour continuer encore et encore. Il cherche, s'attire les emmerdes ; O'Malley n'a jamais été doué que pour cela, se lancer corps et âme dans des situations plus compliquées qu'elles ne pourraient l'être dans un temps premier. « Dégages de là, retournes faire mu-muse avec d'autres pauvres connasses. Ça t'évitera des emmerdes. » Dans son dos, il entend qu'elle bouge, qu'elle s'anime. Mia se redresse, néanmoins toujours recroquevillée dans un recoin du salon. Il lève les yeux au ciel, l'entend murmurer son nom et le sommer d'arrêter. Ça l'agace, ça l'irrite ; assez pour que son attention ne vienne se reporter sur elle. « Je te conseille de fermer ta grande gueule. » Elle insiste, assez pour qu'il ne commence à revenir sur ses pas.
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... EmptyLun 3 Juin - 19:30



On va pas s'entendre...


Au moins il la lâche. Il reporte alors son attention sur moi. Alors un bref instant, après avoir vérifié que la jeune femme respire correctement, je me focalise moi aussi sur le KOS. Ce dernier ne semble pas réalisé qu’il parle à un flic. Enfin, j’ai surtout l’impression qu’il me prend pour un type payé par la femme. Je me demande un instant ce qui se passe, mais je me ressaisis rapidement, on verra bien une fois que la situation sera calmée. Il s’approche de moi, malgré mon injonction de s’arrêter. Je suis tenté de sortir mon arme, mais je me demande si cela ne risque pas de se retourner contre moi.

Puis il commence à me provoquer de plus en plus, venant même me pousser, après m’avoir allégrement insulté bien sûr, sinon ce serait pas drôle. Au moins, je suis sûr qu’il n’a pas compris que je ne mens pas. Il vient me bousculer encore une fois, me disant de dégager et ajoutant même que je devrais aller faire ‘’mumuse’’ ailleurs. Dans son dos, la jeune femme se redresse un peu, le sommant d’arrêter. Bien sûr que lui ça ne lui plaît pas des masses et le voilà qui me délaisse pour se concentrer à nouveau sur elle. Sauf que ça, moi ça ne me plaît pas des masses.

« Eh, le chat de gouttière ! » Je sais, c’est de la provocation, mais là, ce n'est pas moi qui ai commencé. Et puis au moins il se concentrera plus sur moi que sur elle. Tout en continuant à parler, je viens me placer devant lui. « Je crois que vous n'avez pas compris, j’ai dit ne bougez pas. » Je sais, c’est de la provocation, mais là, ce n'est pas moi qui ai commencer. Nous faisons à peu de chose près la même taille tous les deux, alors autant dire que je ne le crains pas vraiment, même si je sais que cela ne veut pas dire grand-chose. « Si on aller attendre mes collègues dehors, hein, O’Malley? » Eh ouais mon pote, je connais ton nom, alors même si tu essayes de te barrer, tu pourras pas te planquer. Je jette un rapide coup d’œil autour de moi, histoire de ne pas me laisser coincé par des débris de meuble sur le sol. Mon regard se pose alors sur sa cuisse est semble y voir une profonde coupure. « En plus, vous avez l’air d’avoir déjà mangé. » Je lui désigne alors sa jambe du doigt, faisant l’erreur de me tourner vers la femme pour lui faire signe de quitter la pièce. Qui sait ce qu’il pourrait se passer.
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Sebastian O'Malley

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MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... EmptyLun 3 Juin - 20:47

I could be mean, i could be angry, you know I could be just like you. I could be fake, i could be stupid, you know I could be just like you. You thought you were there to guide me, you were only in my way. You're wrong if you think that I'll be just like you. I could be cold, i could be ruthless, you know i could be just like you. I could be weak, I could be sensless, you know i could be just like you. You thought you were standing beside me, you were only in my way. you're wrong if you think i'll be just like you (@threedaysgrace ; just like u // beerus)
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   Ses joues endossent le poids de quelques larmes, quelques perles salées desquelles il commencerait presque à se moquer. Sebastian la toise, mauvais, prit de court par toute cette mise en scène qu'elle est parvenue à mettre en jeu. Ça lui retourne l'estomac, l'énerve plus qu'il n'aurait pu l'être dans un premier temps. Qu'elle joue avec lui est un fait, mais qu'elle vienne y mêler une espèce de garde pour son pitoyable petit jeu ne l'amuse pas plus ça. C'est la raison pour laquelle son regard s'est assombrit, plus menaçant que jamais, davantage maintenant que sa silhouette a rejoint son champ de vision. Il va pour s'avancer, en revenir à celle qui n'a de cesse de le torturer mais, dans son dos, d'autres mots s'élèvent. Il tique à nouveau, prend sur lui pour ne pas craquer aussi facilement – bien que ce soit un euphémisme, Sebastian d'ors et déjà bien hors de lui. « Eh, le chat de gouttière ! » Évidemment. Il lui revient, lui fait face, sourit presque quand il voit l'homme s'avancer, oser prendre un peu plus d'assurance dans le séjour dévasté. Tant mieux, il n'aura pas à être le méchant cette fois. La mise en garde a été donnée, il aurait dû dégager. « Je crois que vous n'avez pas compris, j’ai dit ne bougez pas. » Un rire franc brave la barrière de ses lèvres, quelque-chose de défait et d'abstrait. Ça l'amuse quand on vient lui tenir tête, davantage en ces circonstances quand, à ses yeux, tout lui paraît faux et surjoué ; Mia s'est démenée pour le piéger, il doit l'avouer. Aussi, il s'en redresse, prenant le risque de faire un nouveau pas dans la direction de celui qui use d'un peu de voix, cette sûreté dans sa position qui l'agace particulièrement. « Si on aller attendre mes collègues dehors, hein, O’Malley ? » C'est à l'énonciation de son nom qu'il perd son sourire, qu'il perd l'envie de jouer. Le Sergent d'Armes pourrait montrer les crocs s'il était l'animal qu'on dit qu'il peut être et il aimerait en être un, ce soir, rien que pour les mettre en pièce. Les nerfs à vif, la conscience abîmée, il n'a pas les esprits en place et peine à comprendre ce qui se passe. « En plus, vous avez l’air d’avoir déjà mangé. » Un geste de la main qui désigne sa jambe et il ose y perdre quelques secondes son attention. Si la douleur ne s'était pas encore imposée, elle vient prendre ses aises lentement jusqu'à sa conscience réveillée. Elle hante, ronge, se perd comme un poison irréversible jusque dans l'entièreté de son être. Pourtant, il tient bon, relève ses traits pour constater que cette salope de Mia en profite pour continuer son petit rôle de victime. Et l'autre l'accompagne, lui offre les cartes nécessaires au théâtre qu'elle vient de créer de toute pièce. Il fulmine, sent la tempête retrouver ses droits en lui, là, dans les tréfonds de sa névrose qu'il pensait ne pas revoir de sitôt.

Et, finalement, c'est en s'abandonnant en plein cœur de ces dernières qu'il s'avance, parvient jusqu'à cette présence malvenue. Il pousse, insiste, se jette presque dessus avant que les coups ne commencent, avant que le premier ne vienne flirter avec la mâchoire de son face à face. La rage gagne et la raison s'estompe, s'émiette au fur et à mesure qu'il laisse ses prunelles claires toiser celui qu'il vient de trouver, celui dont le col est rapidement attrapé entre les mains tremblantes de l'animal déchaîné. « Je sais pas à quoi t'es en train de jouer, ni même ce que t'espère changer pour cette garce mais je te conseille de tracer ta route. Son venin remonte sa gorge, se matérialise en quelques mots mâchés, douloureusement libérés d'entre ses lèvres pincées. Il ne sent plus tellement la douleur, laissant l'adrénaline faire son œuvre, celle qu'il connaît malgré lui par cœur. Les années au front l'ont immunisé à certaines choses et les obstacles qu'offrent les blessures font partie de ce au-dessus de quoi il peut en partie passer – à partir du moment où elles restent superficielles, assez légères pour pouvoir réussir à l'arrêter. Si tu connais mon nom, tu sais aussi ce qui peut t'arriver si tu continues à jouer aux héros. T'as comprit ?! » Il serre un peu plus, essaie à le plaquer une nouvelle fois contre le mur qu'ils ont presque rejoints. Et s'il y parvient, ce n'est peut-être que par chance. Si sa force n'est pas à sous-estimer, il devrait admettre que celui qu'il vient de clairement menacer fait aussi deux fois sa carrure. Contre ça, son cuir ne le sauvera peut-être pas.
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... EmptyLun 3 Juin - 22:40



On va pas s'entendre...


Il réagit, c’est le moins que l’on puisse dire. Le voilà qui profite de ma seconde d’inattention pour armer son poing et me l’envoyer en pleine mâchoire. C’est qu’il a une sacrée force ce con. Il arrive presque à me faire tomber. Je ne sais même pas vraiment comment j’ai réussi à tenir à peu près debout. Toujours est-il qu’il parvient à me chopper par le col de ma chemise et bien que l’on manque de nous casser la gueule ensemble, il me traîne jusqu’à un mur. Le choc est plutôt violent, mais pas suffisamment pour me faire de mal. Là, il me crache encore sa haine au visage. Il tente de m’intimider, seulement, c’est mal me connaître. S’il croit lire la moindre peur dans mon regard, il se met le doigt dans l’œil, tient. « J’en ai déjà coffré des plus dangereux que toi. Tu crois pouvoir me faire peur ? Tu te crois peut-être plus à craindre que les autres ? » Je ne doute pas que ce soit un homme dangereux, j’ai vu son casier et tout le dossier qu’on a sur lui, mais je ne lui mens pas en disant que j’ai eu affaire à pire que lui.

En attendant de pouvoir lui faire comprendre la mesure de son erreur, une de mes mains vient lâcher son poignet, toujours bien accroché comme une moule à son rocher. Je balance un grand coup sur sa blessure et profite alors du relâchement dont il fait preuve un instant pour venir lui envoyer le même poing dans la mâchoire. Cette fois, je dois dire que ça devient presque personnel, enfin même totalement. « Tu crois vraiment être le seul à savoir se battre ici, hein ? » Comme pour mes paroles précédentes, plus de vouvoiement, on est en train de se foutre sur la tronche dans un salon, alors je peux bien utiliser la deuxième personne. Je viens alors lui coller un coup de genou dans l’estomac, guettant au passage si on entend la sirène d’une voiture de police au loin. Histoire de savoir à combien de minutes est la patrouille. Même si je ne doute pas de mes capacités physique, je doute de sa loyauté dans un combat singulier. D’autant que si je suis fatigué par ma journée de travail, bien qu’elle ne fut pas spécialement éprouvante, lui semble être mû par une rage certaine qui me semble de bien mauvais augure pour moi...
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Sebastian O'Malley

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MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... EmptyJeu 6 Juin - 14:32

I could be mean, i could be angry, you know I could be just like you. I could be fake, i could be stupid, you know I could be just like you. You thought you were there to guide me, you were only in my way. You're wrong if you think that I'll be just like you. I could be cold, i could be ruthless, you know i could be just like you. I could be weak, I could be sensless, you know i could be just like you. You thought you were standing beside me, you were only in my way. you're wrong if you think i'll be just like you (@threedaysgrace ; just like u // beerus)
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   La pression perdure et la chaleur prend, envahi. Elle s'immisce en lui, poison secret mais trahi à la manière dont ses temps s'animent, se crispent. Un sourire, un soupire, l'envie de plus, l'envie d'un peu de perdition pour faire passer cette descente claire en plein centre de ses enfers. Sebastian est au bord du gouffre, irréfléchi – plus que jamais. Tout lui échappe, tout s'émiette sous ses doigts pour ne devenir qu'amas de sable. Et il n'y peut rien, rien si ce n'est endurer – mais l'homme, dernièrement, n'en a pas les capacités. « J’en ai déjà coffré des plus dangereux que toi. Il tique, l'ego en prend un coup de ne pas voir ne serait-ce qu'une once de stupeur dans les traits qu'il guette, qu'il toise avec hostilité. Dieu qu'il aimerait que les choses soient aussi simples que par le passé, lorsqu'on les craignait assez. Tu crois pouvoir me faire peur ? Et il pourrait répondre, il pourrait avoir l'audace de jouer à ce petit jeu mais la colère l'en empêche, l'aveugle au plus haut point. Assez pour qu'il en oublie la situation, les risques qu'elle encoure, tout ce qui pourrait d'un instant à l'autre lui tomber dessus. O'Malley est hors de lui, prit de court par cette nouvelle scène qui se dresse contre lui, faisant de lui le méchant de l'histoire. Et, avouons-le, il l'a en partie été. Tu te crois peut-être plus à craindre que les autres ? » Là-dessus, il resserre sa prise sur le col, il raffermit sa présence contre l'imposante silhouette qui s'est immiscé dans son petit monde, son quotidien déformé par la folie de cette femme désormais cachée. Il aurait dû savoir que ça arriverait, Mia ne peut subsister sans créer un chaos interminable autour d'elle, autour de lui. Autour d'eux, en soit ; deux tempêtes l'une contre l'autre n'ont jamais fait que des ravages. Comme lui en cet instant, l'azur clair et perçant de ses prunelles bloqué sur la silhouette qui ne tremble pas, qui ne faiblit pas ; contrairement à lui quand le coup vient, ravive une douleur ignorée jusqu'alors. Il savait la blessure profonde mais l'adrénaline parvenait à faire son travail, peut-être aurait-il dû s'en méfier. Car l'animosité se transforme rapidement en défense et l'une de ses mains se porte à sa cuisse abîmée avant qu'il ne manque de s'affaler, la mâchoire plus endolorie qu'elle ne l'était. Le même coup bien que porté avec un peu plus d'assurance et une bonne once de savoir faire. Et s'il ne mentait pas ? Si cette présence n'avait rien à voir avec Mia ? « Tu crois vraiment être le seul à savoir se battre ici, hein ? » Oui, il le pensait un peu, il faut l'avouer – ce qu'il refuse de voir, c'est qu'il s'est lamentablement trompé, et sur toute la ligne. De son entrée dans cette maison à cet instant précis, Sebastian s'est planté.

Ne passe que quelques secondes entre cette voix qui s'estompe et son échec à reprendre sa respiration. Les marées de sa névrose se sont levées, remontées. Elles viennent se perdre jusqu'à lui, prêtes à le submerger alors qu'il tangue, sa jambe recommençant à envoyer quelques décharges, à faire planer ces drôles de maux jusque dans l'entièreté de son être. Que de souvenirs, que de regrets. L'homme reprend sa hauteur, cette presque contenance qu'il aime à afficher. Il grogne presque entre ses dents, hésite à venir s'en prendre à celui qu'il désigne comme nouvelle proie. Mia est oubliée, cette garce désormais en sécurité, ses fins toujours exaucées. Et lui, eh bien, force est d'avouer que sa stupidité n'a pas vraiment de freins. Parce qu'il lui revient, enragé. Le Sergent d'Armes choisit de tout risquer. Il use du passé, des entraînements qu'on lui pensait oublié. Il frappe, décharge toute cette colère personnelle qui hante les profondeurs de son âme. Sebastian se défait de tout ce qui le hante, de tout ce qui le ronge. Il frappe, oui, encaisse aussi. Mais la douleur gagne, la fatigue submerge. Il perd en rapidité, en force même malgré l'orage qui, en lui, continue à s'intensifier. Il pourrait continuer mais à quoi bon au vu du sang qui contre sa cuisse continue de s'écouler, con mais pas téméraire – il a perdu d'avance, rien que par l'arme qui trône à la ceinture de son face à face.
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... EmptyJeu 6 Juin - 22:52



On va pas s'entendre...


Il m’a lâché tout à fait, mais ne tombe pas. Il tient le coup et se redresse après quelques secondes. C’est qu’il est costaud en fait. Ancien soldat si je me souviens bien. En tout cas, il se jette à nouveau sur moi et enchaîne les coups. Je pare et riposte comme je peux. Il y a pourtant un de ses coups que je ne parviens pas à retenir ni esquiver. Il me donne un grand coup dans le nez, que je sens craquer sous son poing. Par réflexe, je porte une de mes mains à mon visage et je sens rapidement un liquide chaud s’écouler. Je n’ai aucun doute quant au fait que ce soit du sang et ma main recouverte me le confirme très vite. Je me reprends encore des coups, que la douleur m’empêche d’appréhender correctement. Au loin, on entend les sirènes d’une voiture de police qui arrivent. Ils sont encore à quelques minutes. Et nous, nous continuons à nous battre, cette fois le combat étant personnel, du moins pour moi. Faut dire que je commence à manger sévère, avant de réussir à contrer à nouveau et à reprendre le dessus, pour quelques instants du moins.

Mais si au bout d’un moment ses mouvements se font plus lents, moins puissants, les miens de même. La fatigue finie par nous gagner tous les deux. Le sang qui coule de mon nez, me gêne pour respirer, alors reprendre mon souffle est difficile. Lui, c’est sa blessure à la jambe qui semble le gêner plus qu’autre chose. On a l’air beau tout les deux et le salon, déjà bien arrangé avant mon arrivée, n’a pas aimé notre petit manège. Nous ne tiendrons plus très longtemps, en tout cas moi non. Alors j’essaye de faire mon possible pour reprendre mon souffle dans un instant de répit. Reculant jusqu’à un endroit sans trop de débris au sol. C’est que j’ai ma petite idée derrière la tête. Si jamais il s’approche de moi, faire une feinte et le faire tomber pour le maîtriser. À moins que lui n’en décide autrement...
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Sebastian O'Malley

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MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... EmptyMar 11 Juin - 19:53

I could be mean, i could be angry, you know I could be just like you. I could be fake, i could be stupid, you know I could be just like you. You thought you were there to guide me, you were only in my way. You're wrong if you think that I'll be just like you. I could be cold, i could be ruthless, you know i could be just like you. I could be weak, I could be sensless, you know i could be just like you. You thought you were standing beside me, you were only in my way. you're wrong if you think i'll be just like you (@threedaysgrace ; just like u // beerus)
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   Les sirènes gagnent en ampleur, leur horrible mélodie s'élève par-delà les ruelles voisines, les allées qui séparent l'inévitable de l'homme acharné et un peu paumé. Sebastian les entend à peine, cachées par sa respiration qui grince, coince en partie dans sa gorge fatiguée, malmenée d'ordinaire par la cigarette et qui, ici, ne l'aide pas forcément. Il voudrait réfléchir, il voudrait pouvoir s'enfuir. Quitter cet endroit maudit pour ne plus y revenir. Mais la situation est toute autre, plus tendue, plus compliquée qu'elle n'y paraît aux premiers abords – il le sait, le devine un peu plus au fur et à mesure que les secondes s'écoulent entre eux deux. Il prend sur lui, l'homme. Il prend sur lui pour ne pas céder à une certaine paranoïa mais la névrose est tenace et la descente monumentale. L'esprit s'étiole, se perd dans des ténèbres qu'il connaît trop bien. Elles n'ont jamais vraiment disparues, fidèles à leur poste en attendant que la chute ne se prononce. Et elle a commencé, depuis des semaines Sebastian tente d'y résister mais en vain, comme toujours en vérité. Il ne peut y échapper, ni par le passé, ni maintenant que l'instant s'est presque arrêté. Il guette la masse qui lui fait face, le sang qui brave la peau et coule le long des lèvres qui ne s'ouvrent plus, qui n'émettent plus aucun conseil à son attention – non, le moment devient personnel, pour eux deux. Et il pourrait lâcher prise, en soit. Il pourrait lever les mains en signe de reddition, faire entendre qu'il laisse tomber et qu'il gagne. Qu'ils gagnent, Mia et lui. Mais la définition de faiblesse lui revient et la rage gronde, fracasse les barreaux de sa cage. Il guette l'arme mais la raison ne se fraye pas le bon chemin, elle s'emprisonne, seule, dans un recoin de son âme. Et l'homme n'en devient que plus animal, plus énervé. La colère, la haine, cette garce de solitude qui déverse chaque centilitre de son poison dans ses veines gonflées à souhait. Il oublie ce conseil qu'il s'est donné, celui de faire profil bas en attendant que les choses se tassent, celui d'arrêter les frais en sachant qu'il est bien celui qui perdra la bataille mais, en cette simple seconde, O'Malley se fait fermé à ses propres pensées. Il en oublie la contenance, l'infaillible conscience qui apaise les maux et parvient à lui rappeller d'ordinaire qu'il est celui qui faute mais ce soir, eh bien, tout est différent. C'est ce qui le rend si hargneux, si dangereux. Sebastian se sait innocent des méfaits qu'on pourrait lui porter jusqu'à la main qu'il a posé sur elle dans un excès de folie, évidemment. Il se sait loin du monstre qu'on peut imaginer qu'il soit, au moins pour cette soirée. C'est ce qui le rend particulièrement à cran, lui qui imaginait la suite se faire moins prenante, moins tortionnaire, s'est trompé sur toute la ligne – de son acceptation quant à la présence de Mia dans sa vie pour lui offrir une seconde chance jusqu'aux premiers coups portés à celui qu'il imagine désormais comme étant bien plus qu'un abruti engagé simplement pour le faire flipper ; tout va au-delà de ces simples idées, le Sergent d'Armes est en train de trop miser.

Bien trop, en vérité. Parce qu'il se redresse cet abruti, prenant appui sur sa jambe blessée malgré la douleur qui vient l'irradier. Il doit mettre un terme à ce vacarme, taire les nombreuses voix dans sa tête qui lui dicte d'en finir avec ces conneries de plus en plus aisées. Il doit partir, franchir la porte d'entrée et rejoindre les murs d'un appartement qu'il n'aurait pas dû quitter. Tyler lui avait dit de se méfier, à maintes reprises avant de partir, il l'avait mit en garde quant à cette femme qui pourrait revenir – s'il savait à quel point il disait vrai. Et c'est en partie pour ça qu'il s'anime, qu'il se redresse et s'avance, un peu plus confiance qu'il ne devrait l'être. Il n'oublie pas la menace qui règne à la ceinture de l'autre type, il n'oublie pas les risques qu'il s'apprête à prendre pour ne serait-ce qu'assurer la fin de sa soirée, sa potentielle liberté déjà terminée. Il est loin de sa grandeur d'antan, loin de cet air arrogant. Loin de tout ce qu'il avait pu être avant que Irene ne soit écartée, avant que Addison ne soit renvoyée... avant que Mia ne vienne le piéger. Encore et encore ces mêmes finalités. Il est loin de tout mais se lance tout de même, la rage au ventre et le besoin d'y remédier, l'irrésistible envie de lui faire payer de s'en être trop mêlé.
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... EmptyMar 11 Juin - 21:20



On va pas s'entendre...


Il aurait pu tomber dans mon piège quand même. Mais non. Bien sûr que non. Il n’est pas con et sans doute que son entraînement militaire le pousse à se méfier de moi. On se regarde un instant, le temps semble suspendu. Je vois bien les coups d’œil qu’il jette à mon arme et un instant, je crains qu’il ne tente de s’en emparer. Le problème c’est pas qu’il serait assez stupide pour le faire, c’est qu’il pourrait bien réussir. Il choisit pourtant une autre solution. Il revient effectivement à la charge, mais cette fois, j’ai bien l’impression qu’il a retrouvé du poil de la bête. Il y a une nouvelle rage dans son regard qui ne me plaît pas du tout. Là où moi, je cherche à ne pas le blesser plus que ça, retrouvant mon rôle de flic, lui frappe pour faire mal.

Il me semble que la situation m’échappe complètement et je cherche à le retenir jusqu’à l’arrivée de la patrouille plus qu’à le maîtriser. Les sirènes se rapprochent rapidement, mais encore trop lentement à mon goût. Les coups pleuvent encore et la nécessité de faire venir une ambulance est de plus en plus probable. Bien sûr, je pourrais sortir mon arme, mais non, uniquement en dernier recours. En attendant, je l’attrape moi par son cuir et l’entraîne avec moi dans la chute qu’il provoque en me frappant une fois de plus au visage. Je sais qu’une fois à terre les choses seront plus compliquées, les mouvements moins faciles. Seulement, je ne veux pas me retrouver seul au sol, vulnérable face à lui.

Alors je tente de le maîtriser comme je peux. C’est bien sûr sans compter sur ma tête qui commence à tourner, mes gestes qui se font un peu plus hésitant, la respiration plus difficile. Alors je tente le tout pour le tout. « Tu vas faire quoi… si tu te casses ?… barres-toi et… dans dix minutes… toutes les unités en patrouille seront… à ta recherche... » La balle est dans son camp, me faire céder mon emprise, ce qui ne serait pas dur vu mon état ou se rendre à l’évidence. Se rendre tout cours en somme.
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Sebastian O'Malley

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MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... EmptyVen 14 Juin - 16:50

I could be mean, i could be angry, you know I could be just like you. I could be fake, i could be stupid, you know I could be just like you. You thought you were there to guide me, you were only in my way. You're wrong if you think that I'll be just like you. I could be cold, i could be ruthless, you know i could be just like you. I could be weak, I could be sensless, you know i could be just like you. You thought you were standing beside me, you were only in my way. you're wrong if you think i'll be just like you (@threedaysgrace ; just like u // beerus)
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   Le craquement résonne, s'immisce dans la pièce au fur et à mesure qu'il se perd. Sebastian continue d’abîmer ses mains, de frapper avec le plus de hargne possible. Il s'y abandonne, se noie dans ses propres ténèbres. La folie au bord des lèvres, elle murmure derrière les murs. Poison secret, silencieux, invisible qui s'immisce jusqu'à son cœur, son esprit. Le Sergent d'Armes se laisse happer par l'enchantement, l’envoûtement de sa propre perdition – et il aggrave son cas. Il aurait pu lever les mains, se rendre, clamer le piège et, qui sait, rejoindre la rue, Chicago, l'appartement plongé dans le noir qui attendra encore et encore ce soir. Pas un bruit ne viendra  fendre l'air, pas une présence ne ravivera l'antre de fumée. Rien ni personne ne rejoindra cette garçonnière ; pas même lui. L'animal feule dans sa charge, concentré sur son assaut. Il oublie les risques, les accusations qui se posent sur son dos. S'il savait qu'il a tord, s'il pouvait le savoir vraiment. L'homme qui gît sous ses coups n'est rien d'autre qu'un agent, qu'un flic parmi tant d'autres que son audace et sa névrose masque en joueur insolent. Les choses se sont compliquées, devenues plus malsaines qu'elles ne l'étaient. O'Malley persiste sur cette voie avant que les mains ne l’entraînent, avant que sa jambe ne lui fasse défaut. Il titube, tombe presque, maintenu par les paumes qui s'accrochent à son cuir mais ils tombent ; eux deux ensembles. La tête tourne, le cœur pompe plus que jamais. Le roux compte sur sa respiration, mise sur cette dernière pour lui donner assez d'élan dans son élévation – avant que l'herbe ne lui soit coupée sous le pied. Maîtrisé, piégé, la douleur venant de plus en plus l'irradier. Il soupire, geint bien que silencieusement. La main libre, par réflexe, se risque jusqu'à la blessure chaude qui habille tristement sa cuisse. « Tu vas faire quoi… si tu te casses ?… Il entend à moitié, ferme un instant les yeux pour essayer de contrôler la souffrance qui continue de se propager – il n'a que trop forcé. Barres-toi et… dans dix minutes… toutes les unités en patrouille seront… à ta recherche... » L'arrière de sa tête trouve un peu de réconfort au sol, ses poumons glanent tout l'air qu'ils sont en mesure d'inspirer. Sebastian essaie à se remettre, à se trouver un nouvel souffle, plus régulier, moins chancelant que ce dernier. Mais les mots continuent de s'inscrire dans sa tête et les sirènes qui chantent au loin parviennent à rétablir un semblant de vérité dans les songes qu'il laisse s'installer. Il n'a pas d'autres choix. Il est prit au piège, Mia a réussit. Si elle ne peut pas l'avoir, personne ne le pourra – elle compte là-dessus. Un énième soupire, les réflexions qui s'entremêlent et ne sèment qu'un chaos de plus dans ces abysses. Il devrait attendre, se rendre. Il devrait jouer la subtilité, ne pas céder à ses stupidités. Mais en vain, il est un homme infaillible mais, ce soir, la chute est trop prononcée, d'ors et déjà bien engagée. Le sang froid s'était réchauffé, le militaire s'est incliné devant le névrosé. Les désavantages de la bipolarité.

Parce qu'il s'anime une dernière fois, mise tout sur ce coup-là. Il délaisse les poignets, use des forces qu'il lui reste pour pouvoir bouger. Les mains sont rapides, le corps ignore la blessure et brave l'incapacité qu'il s'imaginait pour être rapide – ce qu'il réussit. La ceinture est atteinte et l'arme s'en défait, flirtant avec la pulpe de ses doigts. Il braque, force l'homme à se relever, à reculer. Il instaure quelques mètres entre eux deux, s'offre un peu d'air. Sebastian, enfin, commence à y voir clair – plus qu'il ne l'aurait fallu. Les perles bleues longent l'arme, le numéro de série, l'apparence connue de cette dernière. Et le doute s'efface, s'estompe – la vérité rétablie enfonce. Coups et blessures, oui, sur Mia mais sur agent des forces de l'ordre aussi. Un rire ironique, la désolation dans les quelques notes qui s'extirpent d'entre ses lèvres. La réalité s'abat et les conséquences ne seront pas minimes – il s'est enfoncé dans sa propre bêtise et ce sans s'épargner. La main libre, dénuée de sang, passe sur ses traits, essaie de défaire l'appréhension qui vient s'y dessiner. Il a été trop loin, trop pour pouvoir y parer. L'arme est guettée encore un instant avant d'être envoyée, il la laisse traîner jusqu'aux pieds de celui qu'il a frappé, attaqué, menacé d'un canon qu'il n'aurait pas dû toucher. La tempête s'estompe, se calme. Les eaux froides de son monde perdent de leurs vagues. Dans le tumulte de son agitation, Sebastian ne pensait pas réelles les menaces d'une possible arrestation – paumé qu'il est, ce con. « J'compte rien faire. » Il répond aux précédents dires, il revient sur les mots qui ont essayé de s'imposer. Tout était vrai. Le Sergent d'Armes baisse la tête, soupire brièvement en un rire incontrôlé, fatigué. La main souillée d'un peu de carmin revient trouver une place sur la blessure, exerce une pression un peu plus dure. O'Malley abandonne de manière un peu plus sûr. « Elle a de la chance d'avoir pu se tirer. »
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... EmptyVen 14 Juin - 17:38



On va pas s'entendre...


Il se défait de mon emprise, j’aurais dû le parier. Seulement, je n’ai pas pensé un seul instant à la façon dont il allait le faire. Je me suis fait avoir comme un bleu et le voilà qui me braque avec ma propre arme. Je ne mets pas plus d’une seconde à le lâcher complètement et me relever. Je titube un peu, mais parviens à m’éloigner de lui, les mains bien en évidence. Je n’ai pas d’arme de secours et quand bien même je ne pourrais pas bouger sans qu’il ne me descende. Les sirènes se rapprochent et je commence à me demander sérieusement comment cela va finir.

Soit il va se rendre et tout se terminera bien, du moins bien pour de telles circonstances, soit il ne se rendra pas et là… Non, je ne peux pas en être responsable. Si j’avais sorti mon arme dés le début, à l’instant où je suis entré dans cette maison, au lieu de la garder à la ceinture. Si j’avais évalué la situation différemment, on n'en serait pas là. Alors si des coups de feu sont tirés ce soir, j’en serai le seul responsable, quoi qu’on puisse en dire.

Il me semble que je ne suis pas le seul à cogiter et finalement, il se décide à bouger. Je n’ai pas vraiment peur. Bien sûr, j’ai peur de mourir, comme tout le monde ou presque, mais ce qui me fait peur, c’est surtout pour mes fils et puis Stevie, je suis pas sûr que perdre un autre équipier soit bon pour elle. Pourtant, alors que je m’apprête à recevoir une balle, c’est un rire que j’entends venir de l’homme en face de moi. Ça, j’avoue que je ne m’y attendais pas. Encore moins quand il fait glisser mon arme jusqu’à moi. Arme que je ramasse comme je peux pour la remettre à sa place.

Lui repose une main sur sa blessure et alors que je m’adosse légèrement au mur, je tente de me calmer un peu. La pression retombe et le rythme cardiaque diminue. Je repense à sa première réaction, à sa façon de regarder mon arme. « Eh ouais… je suis un vrai flic... » La sirène se coupe en même temps que le bruit de freinage d’une voiture. Il ne faudra que quelques instants pour que les officiers arrivent dans la maison. Je quitte alors mon appuis sur le mur et essuie comme je peux, le sang coulant de mon nez.

La tête des deux officiers me tire un rire nerveux quand il entre dans la pièce. « Demandez une assistance médicale. Il a une entaille à la cuisse... ça a l'air sérieux » Je me rends alors compte qu’il y a une personne qui a ''pu s’en tirer'' comme dirait O’Malley. « Trouver la jeune femme aussi. Elle a quitté la pièce et je sais pas où elle est... » Peut-être est-elle planquée à l’étage ou alors… elle s'est carrément barrée...
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MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... EmptySam 15 Juin - 20:55

I could be mean, i could be angry, you know I could be just like you. I could be fake, i could be stupid, you know I could be just like you. You thought you were there to guide me, you were only in my way. You're wrong if you think that I'll be just like you. I could be cold, i could be ruthless, you know i could be just like you. I could be weak, I could be sensless, you know i could be just like you. You thought you were standing beside me, you were only in my way. you're wrong if you think i'll be just like you (@threedaysgrace ; just like u // beerus)
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   Le tintement du métal résonne à même le sol, brise le maigre silence que l'autre a déjà fissuré de sa voix. Bien-sûr qu'il l'est, il aurait dû s'en douter – même derrière sa paranoïa d'une aide pour celle qui s'est cassée. La nuit va être longue, Sebastian ne peut pas partir en trombe. Prit au piège par sa bêtise légendaire, c'est sur lui que vont s'abattre les barreaux tortionnaires. Le chant des sirènes s'estompe, s'étiole dehors avant que de nouvelles silhouettes n'emplissent cette scène. Le glas sonne, résonne, la partie commence et la balle est partout sauf dans son camp. Un soupire, l'ironie d'un rire. Sebastian souffle pour apaiser la douleur, celle qui aurait pu raviver quelques terreurs. La même jambe que par le passé, quand il combattait pour ce pays et sa liberté – ce soir, il s'en est prit à un homme qui sert à sa place cette patrie. Pauvre de lui. « Demandez une assistance médicale. Il a une entaille à la cuisse... ça a l'air sérieux. » Agent de police gradé, qui plus est. Il pourrait en rire, vraiment, se perdre dans un ricanement nerveux et poussé mais O'Malley se tait. La main ensanglantée, pressant sa cuisse pour s'aider. Il ne bouge pas, jauge seulement. Il voit les regards qui s'attardent sur son être, sur son cuir et ses lettres. Et la voilà enfin, cette réticence habituelle, celle qui brûle les lèvres. Il croit la ressentir au plus profond de lui aussi, bien présente en tout cas dans les coups d’œil qui se posent sur sa présence et les accusations se font – silencieuses mais bien présentes, pesantes que les épaules de l'homme qui délaisse enfin la blessure pour leur donner le relais. Ils sont là pour ça, autant qu'ils puissent lui servir à défaut d'avoir su appréhender la bonne personne. Il n'est pas le méchant dans l'histoire, pas totalement – pas à l'égard de cette folle en tout cas. Il sait ici que c'est l'après qui le condamnera. Parce qu'il guette, laisse ses perles claires traîner sur l'homme contre qui il se tenait – le sang continue de couler malgré ses gestes, malgré ses efforts à le cacher. Évidemment, il se souvient du vent de brutalité auquel il a simplement cédé. Pourtant il n'en dit rien, pas une excuse, pas un regret – Sebastian a agit comme il le pouvait, avec sa raison et ses démons, chacun bataillant pour monopoliser toute son attention. Il n'ira pas s'excuser d'être ce qu'il est, pas même malgré les ennuis que ça vient de lui amener. « Trouver la jeune femme aussi. Elle a quitté la pièce et je sais pas où elle est... » Cette fois, il en affiche un rictus moqueur, quelque-chose de bien teinté contre ses lèvres entrouvertes sur un demi-sourire. S'il savait, s'il pouvait ne serait-ce qu'imaginer à quel point cette femme peut être tarée. S'il pouvait se rendre compte de cet autre danger qu'il a laissé filer. Mais il ne sait pas, personne ne souhaite même le savoir – pour eux, lui et son club sont les méchants. Ils l'ont toujours été, habitués à ce non-changement.

« Parce que tu penses vraiment qu'ils arriveront à mettre la main dessus ? » Il demande, espère une réponse sincère – car s'ils ne la connaissent pas, lui sait par cœur ses agissements. Elle va se terrer dans un coin, imaginer qu'il s'en est sorti et qu'il attend, patient, dans Chicago, planqué dans un recoin. Elle va disparaître, quelques heures ou quelques semaines. Mia est une anguille qui ne manque pas de cachette, une saloperie de poison qui revient et charge comme dans l'espoir de raviver la haine – c'est ce qu'elle est, prédatrice implacable à laquelle il aurait dû résister. Mais il est faible, abruti par une rédemption dépassée, mal adressée. « Si elle doit revenir, elle le fera d'elle-même. Elle l'a toujours fait. » Une vérité qu'il connaît, par cœur d'ailleurs. Ça fait des années qu'elle hante ses pas, qu'elle corrompt son esprit – sorcière habile dont il n'a jamais su se libérer. Arrosoir arrosé. Et, en cet instant, au tintement métallique des menottes qui s'agitent sous son nez, il jurait que la cicatrice à son ventre se soit éveillée. Elle l'a poignardé et il est revenu pour à nouveau se faire avoir, du tout vu. Elle gagne, Mia a toujours gagné ; peut-être aurait-il dû la tuer quand s'était présenté l'opportunité. « Et vous vous ferez avoir par ses conneries, comme toujours. » Un rire ironique, un peu de lassitude dans la voix. Force est d'avouer que cette finalité le déçoit.
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Alexeï Azarov

Alexeï Azarov

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physique : deux cicatrices de balles (épaule et juste en dessou des côtes) depuis 2011. Une cicatrice d'un coup de couteau dans la cuisse. Depuis les 28/30 novembre de multiple coupures dans le dos et sur les flans, deux cicatrices d'une arme blanche sur le ventre. Jambe gauche cassée et trace qu'une opération au crâne

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MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... EmptySam 15 Juin - 21:57



On va pas s'entendre...


Les deux officiers me regardent un instant sans bouger avant de finalement réagir. L’un des deux retournes au véhicule, ils y a dedans une trousse de premiers secours, c’est obligatoire. Alors on pourra essayer de stopper le saignement. Celui qui reste avec moi active alors sa radio pour faire ce que je leur ai demandé. « 27-Adam, demande 10-53 sur zone, deux blessés... » Comment ça deux blessés ? Je me tourne vers lui et le fusil du regard comme il me sourit. C’est hors de question que j’aille à l’hôpital. Mais bon, pour l’instant, j’ai encore un peu de répit et mon jeune collègue s’approche d’O’Malley pour le menotter.

Seulement, ce dernier me dit alors quelque chose qui me fait tiquer. « Parce que tu penses vraiment qu'ils arriveront à mettre la main dessus ? » Je m’approche à mon tour de lui. « Qu’est-ce que tu veux dire ? » Je n’aime pas du tout ce que cela sous-entend. Dans quoi est-ce que j’ai bien pu mettre les pieds ? « Si elle doit revenir, elle le fera d'elle-même. Elle l'a toujours fait. » Ok, alors là, c’est vraiment louche, pourquoi il dirait cela ? Je vais creuser la question, même si on ne me confie pas l’enquête, je le ferais. Elle m’a embarquée là-dedans, j’ai le droit de savoir. « Et vous vous ferez avoir par ses conneries, comme toujours. » Cette fois, j’en suis sûr. Un truc ne tourne pas rond. « Étendez la recherche à l’État, pour la femme. » Je lance cette phrase à l’officier qui revient avec la trousse de secours.

Une fois le KOS en face de moi menotté et que ses droits lui ont été énoncé, bien qu’il doive les connaître par cœur, ils le font s’asseoir sur une des chaises ramenées de la cuisine. Les bandes dans la trousse de secours devraient aider à attendre l’ambulance et si au début je refuse de m’asseoir également, un peu par fierté, mais surtout parce que je ne veux pas donner l’impression d’avoir besoin de voir un toubib, je finis par céder. « Je crois que je vais avoir deux trois questions à lui poser à ta copine... » Oh, bien sûr, il peut ne rien dire. Il en a le droit, mais moi, j’ai le droit de lui poser des questions tant qu’il ne demande pas d’avocat. « Faudra vraiment m’expliquer ce qu’il s’est passé, parce que j’aime pas vraiment être pris pour un con... » Maintenant faut bien passer le temps en attendant l’ambulance...
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