LA MAJ EST LÀ POUR RAVIVER LES CŒURS ! Pour toutes les nouveautés, c'est par ici que ça se passe !

N'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil aux postes vacants du forum et aux scénarios des membres dans ce sujet !

Le groupe CITIZENS est à éviter à l'inscription (hors scénarios et postes vacants). Les autres groupes ont besoin de chair fraîche. On a surtout besoin de BLACK CROWS et de KINGS OF SPEED alors n'hésitez pas à venir renforcer leurs rangs.

Rendez-vous ici pour voter sur les top-sites.
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

Partagez
 

 On va pas s'entendre...

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
Sebastian O'Malley

Sebastian O'Malley
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : .tetra | tumblr | weheartit
messages : 506
quartier : en prison, Cook County Jail
physique : tatouage représentant son allégeance aux kings sur le bras gauche, quelques cicatrices de guerre ici et là, une plus accentuée à la jambe droite qui lui a valu son retour au pays et une entaille mal cicatrisée au ventre suite au coup de couteau de sa maitresse, Mia

On va pas s'entendre... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... - Page 2 EmptyDim 16 Juin - 14:44

I could be mean, i could be angry, you know I could be just like you. I could be fake, i could be stupid, you know I could be just like you. You thought you were there to guide me, you were only in my way. You're wrong if you think that I'll be just like you. I could be cold, i could be ruthless, you know i could be just like you. I could be weak, I could be sensless, you know i could be just like you. You thought you were standing beside me, you were only in my way. you're wrong if you think i'll be just like you (@threedaysgrace ; just like u // beerus)
We'll not get along
● alexeï & sebastian ●
   

   Les questions commencent et la curiosité s'immisce, s'invite. Il l'entend, le perçoit dans ses dires, dans le froncement de sourcils qui anime ses traits abîmés. Il n'a pas la moindre idée de la salope qu'il vient de laisser filer, pire qu'il vient d'aider. Lui, depuis son assise, prend sur lui pour ravaler sa haine, cette colère sourde qui ne frappe plus que dans les tréfonds de son être ; la raison se fait plus forte, plus pressante. Elle demeure à sa place et fait au mieux pour faire perdurer ce presque calme – disons que la douleur aide aussi tout de même. « Étendez la recherche à l’État, pour la femme. » Il soupire, secoue la tête de droite à gauche sans rien dire. Mia est un rat, une putain de vermine qui ira se terrer là où on l'y attend le moins ; pour peu que ce ne soit pas chez Tyler d'ailleurs. Ils n'iront pas chercher à l'appartement où il vit s'ils s'imaginent qu'elle est terrorisée par lui. Qu'ils s'y amusent, grand bien leur fasse. Sebastian préfère se taire, laisse les choses se faire, finalement relevé du sol pour l'asseoir sur l'une des chaises intactes de la cuisine – étonnant de sa part de n'avoir joué que sur le salon pour mettre en œuvre sa perfide idée. « Je crois que je vais avoir deux trois questions à lui poser à ta copine... » Un rictus mauvais s'ancre sur les lèvres tandis qu'il relève son regard sur celui qui vient accompagner son attente. Il prend place, là, juste devant lui, bien décidé à lui faire passer le temps. Qu'il n'hésite pas, Sebastian n'est pas en mesure de gambader et de fuir le fait que, de toute façon, il est menotté. « Faudra vraiment m’expliquer ce qu’il s’est passé, parce que j’aime pas vraiment être pris pour un con... » Et cette fois c'est un rire franc qui brave la frontière de ses lèvres, quelque-chose d'instinctif qui surprend les deux hommes mais qui n'inspire rien à celui qui lui tient tête. Le problème est pourtant là, juste sous ses yeux : il a été prit pour un con, autant que lui. Par son implication, cet homme-là est devenu un protagoniste à part entière du spectacle de la grande Mia. Il est, à sa manière, son bouquet final. « Malheureusement, j'ai bien peur que l'mal soit déjà fait. » La voix est calme, soutenue. Elle se perd dans l'espace ravagé comme une provocation mal orchestrée. Sebastian pense pouvoir faire le beau quand, néanmoins, tout est désormais contre lui. Il sait qu'il devrait se taire, attendre le droit à son coup de fil, réclamer qu'Alma ne vienne jusqu'à lui mais pas encore, pas avant d'avoir pu lui faire comprendre qu'il vient de finaliser la vengeance d'une tarée. Si on estime de lui être un manipulateur, force est de constater que Mia n'a pas étendu à sa présence à bien d'autres vies – fait qui lui aurait épargné d'avoir toute son attention et de se faire avoir une fois encore. Pitoyable homme aux vices trop présents et à la faiblesse tenace lorsqu'il s'agit d'une femme.

« J'vais te poser une question et tu vas répondre très franchement à celle-ci avant d'répondre. Il ne bouge pas, n'aggrave pas la situation. La douleur reste présente, hargneuse, assez pour presque faire trembler sa jambe. Mais il ne perd rien de cet instant, ayant la possibilité de rétablir la vérité tout en réduisant à néant les pensées peut-être héroïques de celui qu'il toise désormais. D'une pierre deux coups, l'occasion n'est pas à manquer. Si tu me connais ne serait-ce qu'un peu, tu crois vraiment qu'elle s'rait pas déjà dans un putain de sac vu le carnage qu'elle a foutu derrière toi ? » Il tique rien qu'à prononcer ces mots, aurait presque préféré que les faits soient ceux-là. S'il s'en était débarrassé, Sebastian aurait pu rentrer, teinté de quelques regrets mais avant tout apaiser. Elle est un poison dont il doit se sevrer – et la décontamination a enfin commencé. « Cette femme est un putain de danger quand elle réussi pas à avoir ce qu'elle veut et cette putain de blague n'y échappe pas. Parce qu'elle sait sur quoi taper pour que ça aboutisse. Une pause, les dires qui s'estompent. Il essaie de contenir cette aigreur qui brûle sa gorge mais n'y parvient pas tellement. La fierté, peut-être ; elle a été atteinte après qu'il ait réalisé qu'elle avait gagné. Dès qu'elle saura que vous m'embarquez, elle reviendra se pointer bien sagement en prétextant qu'elle avait peur que je réussisse à m'en tirer. Elle fera sa petite chose fragile, pour ne rien changer. Et, à l'état de ta gueule, ils iront la croire elle. » La conclusion, pure et dure, aussi nette qu'elle pourrait l'être. Le ton est donné, la finalité de cette soirée déjà écrite. « J'espère au moins qu'à ce moment-là, on pourra m'expliquer ce que ça fait d'être prit pour un con, histoire que je sache si c'est la même chose pour tout le monde ou pas. »
Revenir en haut Aller en bas
Alexeï Azarov

Alexeï Azarov

crédits : tetra
messages : 222
quartier : West Side
physique : deux cicatrices de balles (épaule et juste en dessou des côtes) depuis 2011. Une cicatrice d'un coup de couteau dans la cuisse. Depuis les 28/30 novembre de multiple coupures dans le dos et sur les flans, deux cicatrices d'une arme blanche sur le ventre. Jambe gauche cassée et trace qu'une opération au crâne

On va pas s'entendre... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... - Page 2 EmptyDim 16 Juin - 17:55



On va pas s'entendre...


Je rêve, ou il est vraiment en train de se foutre de ma gueule, là ? Les deux officiers avec nous sont pourtant plus surpris que moi. Il faut dire qu’ils ne l’on pas vu en action. Alors qu’il se mette à rire, ça ne me surprend pas, c’est le moment qu’il choisit pour le faire qui me dérange. Le mal est déjà fait, ça, c’est clair, on peut le dire. Mais ce qui me surprend, vraiment, ce qui me déstabilise, bien que j’essaie de ne pas le montrer. C’est qu’il continue à me parler, sans demander son avocat. Il a pourtant confirmé avoir compris ses droits. Après, je ne vais pas me plaindre, mais disons que, ce que je prenais pour une intervention rapide, s’avère être un peu plus compliquées que cela, voir même beaucoup plus.

« Si tu me connais ne serait-ce qu'un peu, tu crois vraiment qu'elle s'rait pas déjà dans un putain de sac vu le carnage qu'elle a foutu derrière toi ? » Un peu ? Je voudrais lui dire que j’ai un putain de dossier sur lui, que j'ai accès à des infos dont il a pas idée, mais pour le moment, il ne sait pas que je suis à l’anti-gang, alors je ne dis rien. Rien de trop en tout cas. « Je t’en pense tout à fait capable, ouais... » Il reprend alors, parlant de la jeune femme. Expliquant son point de vue. Il y a aura une enquête de toute façon, mais il ne parle pas vraiment comme un mari violent. Bien sûr, les hommes violents se trouvent toujours des excuses, mais là… je sais pas, je le sens sincère. « …Elle fera sa petite chose fragile, pour ne rien changer. Et, à l'état de ta gueule, ils iront la croire elle. » Alors, il n’est peut-être pas aussi coupable qu’on pourrait le croire. On doit déjà avoir des infos sur elle, ce n'est pas la première fois qu’elle le fait si je comprends bien. Quant à ma tronche. Je vais pour lui répondre, avant d’être coupé par une dernière phrase.

« Ce que ça fait d’être pris pour un con ?... »
J’ai un peu de mal à l’admettre mais je finis par lui répondre. « Ça blesse l’égo… Quant à ma gueule… Tout dépendra de ce que je vais mettre dans mon rapport. » En fait, vu la situation, vu que c’est moi qui est provoqué cet affrontement physique, vu que j’aurais dû sortir mon arme tout de suite, je ne suis même pas sûr de tout mettre, pas la partie où il me braque en fait. Du moins, ça dépendra de son attitude. Je me tourne alors vers les deux agents en uniforme. « Vous pouvez demander où est cette putain d’ambulance… » « Ils en envoient deux, vous partez à l’hosto aussi, Inspecteur, vous soigner et constater les blessures... » Je lève les yeux au ciel avant de me résigner. « Alors demander une dépanneuse… qu’on remorque ma moto au 33… Je la laisse pas ici... »



Dernière édition par Alexeï Azarov le Lun 17 Juin - 15:55, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian O'Malley

Sebastian O'Malley
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : .tetra | tumblr | weheartit
messages : 506
quartier : en prison, Cook County Jail
physique : tatouage représentant son allégeance aux kings sur le bras gauche, quelques cicatrices de guerre ici et là, une plus accentuée à la jambe droite qui lui a valu son retour au pays et une entaille mal cicatrisée au ventre suite au coup de couteau de sa maitresse, Mia

On va pas s'entendre... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... - Page 2 EmptyLun 17 Juin - 15:17

I could be mean, i could be angry, you know I could be just like you. I could be fake, i could be stupid, you know I could be just like you. You thought you were there to guide me, you were only in my way. You're wrong if you think that I'll be just like you. I could be cold, i could be ruthless, you know i could be just like you. I could be weak, I could be sensless, you know i could be just like you. You thought you were standing beside me, you were only in my way. you're wrong if you think i'll be just like you (@threedaysgrace ; just like u // beerus)
We'll not get along
● alexeï & sebastian ●
   

   Il s'imagine que ses dernières paroles pourraient le faire partir, ne serait-ce que sortir. Il ne s'attend pas à voir cet homme-là l'écouter, ni même prendre en compte ce qu'il peut avancer et c'est pour ça qu'il crache son venin, n'use pas forcément de tendresse dans son récit. Il n'en possède plus de toute manière, pas pour cette femme lui ayant apporté mile et une galères. Néanmoins, il tient sa place, sa proximité, il guette les traits qui continuent à s'affaisser. La douleur décroit légèrement mais la tête tourne, plus que jamais – trop de sang s'est déjà écoulé. S'il pourrait s'en réjouir, il se doute que ça ne lui épargnera pas la garde à vue, ni même un futur procès. Toutes les cartes sont abattues et depuis sa misérable chaise, Sebastian connaît déjà la sentence. « Ce que ça fait d’être pris pour un con ?... » L'azur de ses prunelles guette et son esprit est prêt à prendre des notes, il s'impatiente presque, épargne néanmoins la vision d'un rictus cherchant à braver ses lèvres. « Ça blesse l’ego… Quant à ma gueule… Tout dépendra de ce que je vais mettre dans mon rapport. » Il n'en dit pas plus, ne lui fait pas ce plaisir – en tout cas sur ce sujet. Parce que ses derniers mots font appel à sa curiosité, à ce froncement de sourcils qui apparaît aussi simplement qu'il s'est exprimé. Est-ce qu'il vient de lui faire entendre qu'il pourrait ne serait-ce qu'amoindrir les faits ? C'est une blague, un moyen de le faire parler – la dernière à avoir essayé en a eut la tête arrachée. Pourtant, il croit entendre que c'est différent, il ne cherche rien, seulement la vérité – quoi qu'elle puisse être, qu'importe le cuir qu'il puisse revêtir. Ou peut-être que ses esprits lui jouent seulement un tour, que Sebastian s'affaiblit plus qu'il ne l'aurait imaginé. Il n'enchérit pas, en tout cas. Ne l'ose pas totalement, se contentant d'écouter sagement ce qui se dit, tendant enfin l'oreille pour savoir si – comme ils le disent – l'ambulance n'est plus très loin. Non pas qu'il n'y survivra pas mais ça fait un mal de chien. Un soupire, un bref instant de silence. Il prend sur lui pour ne pas grogner de douleur quand il se risque à se redresser. « Parce que tu serais du genre à taire quelques détails ? » Il demande quand même, se trouve une certaine audace pour croiser son regard et bien attendre une réponse. Il ne lâche pas, réellement curieux de ce qu'il pourrait avoir à dire là-dessus – curieux aussi de savoir pourquoi lui irait le croire quand tant d'autres n'essaieraient même pas. Il n'ira pas s'en plaindre mais, oui, la curiosité est chatouillée, l'attention belle et bien bloquée sur celui qui s'est exprimé. « J'ai un peu de mal à y croire et je suis pas sûr que tes chers collègues te laissent attendrir la chose. » Non, vraiment, il ne peut pas l'en dissuader, seulement comprendre.

Quelques idées s'immiscent dans sa tête à mesure qu'il réfléchit, et maintenant qu'il y pense, Addison a vu son dossier fermé après que Mia s'en soit prit à elle de la même manière. Il peut avoir à y gagner cette fois, jouer là-dessus – qui sait. Et s'il s'apprête même à l'évoquer, c'est sans compter son téléphone qui vibre dans sa poche, qui insiste et insiste encore. Un soupire, la tête qui bascule vers l'arrière tandis qu'un des agents vient le fouiller pour l'en récupérer. Il réprime un sourire, n'en dit rien, prend sur lui pour contenir les conséquences de sa maladie – ce serait quand même assez gênant. Finalement, les yeux se perdent sur l'écran que l'autre lui montre, une colère sans pareille venant se teinter sur ses traits quand le prénom de Mia y figure. Elle ose, cette garce, elle ose rappeler à sa mémoire qu'il est dans ce merdier à cause de ses crises de névrosée. Et s'il tente un instant de se redresser pour pouvoir récupérer son bien, c'est sans compter la douleur qui le fait tituber et son téléphone qui se retrouve rapidement confié à celui qui lui fait face depuis qu'ils l'ont menotté. Il grogne entre ses dents, s'en remet à l'instant – d'autant qu'au dehors de la maison, un peu de mouvement se créé. Les ambulances, enfin, et les secours qui entrent, qui s'activent. « J'ai le droit à un coup de fil ? »
Revenir en haut Aller en bas
Alexeï Azarov

Alexeï Azarov

crédits : tetra
messages : 222
quartier : West Side
physique : deux cicatrices de balles (épaule et juste en dessou des côtes) depuis 2011. Une cicatrice d'un coup de couteau dans la cuisse. Depuis les 28/30 novembre de multiple coupures dans le dos et sur les flans, deux cicatrices d'une arme blanche sur le ventre. Jambe gauche cassée et trace qu'une opération au crâne

On va pas s'entendre... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... - Page 2 EmptyLun 17 Juin - 15:54



On va pas s'entendre...


Mais… il est con en fait. Déjà que ce que j’ai dit moi pouvait prêter à confusion. J’aurais encore pu me justifier en disant que tout est une question de formulation, mais là… Vu le regard que me lance les deux officiers, c’est mort. Complètement mort pour ça. Je veux le fusiller du regard, mais il me semble qu’il commence à ressentir les effets de sa blessure. Seulement, je n’ai pas le temps de réagir que son téléphone se met à vibrer dans sa poche.

L’un des officiers me tend l’appareil et je vois le nom d’une femme, celui qu’on nous a donné pour l’intervention, il me semble. Je tourne alors l’écran vers Sebastian, lui montrant le numéro et le nom. « C’est elle ? » Il me le confirme et je fais un signe pour que tout le monde se taise. J’ai une opportunité que je ne dois pas laisser passer. Je décroche alors et prends tout de suite la parole. « Mia ? C’est l’inspecteur qui est intervenu… tout va bien. Vous êtes où ? Il ne vous fera pas de mal… vous pouvez vous rendre au poste du 33ème district pour me trouver directement ou dans n’importe quel poste. Il ne vous touchera plus… D’accord, ne bougez pas d’où vous êtes, j’envoie une patrouille vous chercher... » Je raccroche ensuite, un sourire victorieux aux lèvres. Je vais avoir le fin mot de l’histoire. Il demande à avoir son coup de téléphone. Au moment où les ambulanciers, des deux véhicules commencent à nous prendre en charge.

Bien sûr qu’il en a le droit, pourquoi il pose la question ? La question que je me pose, c’est comment il va le passer. Est-ce que je compose moi le numéro ou… je suis interrompu par un des ambulanciers qui s’affaire autour de lui. « On va devoir l’emmener, il faut vérifier que la plaie soit propre et recoudre. » Bah, voilà, il sera menotté au brancard alors il aura une main de libre. J’attends alors, son téléphone en main qu’il soit installé et menotté pour lui donner son téléphone. Pendant qu’il passe son coup de fil, avec un des officiers restant à côté de lui, je suis sortie par les secouristes pour être conduit moi aussi à l’hosto. « Vous aviez l’intention de cacher des informations, inspecteur ? » L’officier me fait face, devant la maison. « Je comptais rien cacher… » Je ne convaincs personne, surtout pas moi. « Je comptais écrire la vérité et prendre la responsabilité de ce qui s’est passé entre lui et moi...maintenant aller à cette adresse et ramener cette jeune femme. »

Sebastian finit par être sorti de la maison et je l’accompagne alors jusqu’à l’ambulance. Je regarde un des secouristes. « Vous pouvez renvoyer vos collègues, je reste avec lui, c’est mon affaire... »

Revenir en haut Aller en bas
Sebastian O'Malley

Sebastian O'Malley
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : .tetra | tumblr | weheartit
messages : 506
quartier : en prison, Cook County Jail
physique : tatouage représentant son allégeance aux kings sur le bras gauche, quelques cicatrices de guerre ici et là, une plus accentuée à la jambe droite qui lui a valu son retour au pays et une entaille mal cicatrisée au ventre suite au coup de couteau de sa maitresse, Mia

On va pas s'entendre... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... - Page 2 EmptyMar 18 Juin - 18:27

I could be mean, i could be angry, you know I could be just like you. I could be fake, i could be stupid, you know I could be just like you. You thought you were there to guide me, you were only in my way. You're wrong if you think that I'll be just like you. I could be cold, i could be ruthless, you know i could be just like you. I could be weak, I could be sensless, you know i could be just like you. You thought you were standing beside me, you were only in my way. you're wrong if you think i'll be just like you (@threedaysgrace ; just like u // beerus)
We'll not get along
● alexeï & sebastian ●
   

   Elle n'a pas été bien loin, erre probablement dans un coin – Sebastian le sait, le sentirait presque. Son parfum pourrait venir chatouiller ses narines qu'il n'en serait pas étonné. Et il est sûr qu'elle se réjouie des mots qui lui ont été donné, il est sûr qu'elle viendra se plier à la demande du flic qui l'a réconforter. Que pourrait-elle faire d'autre, en soit ? Elle est celle qui a engendré cette situation et sans ses mots, il pourrait être dehors d'ici peu. Quoi que, vu le sang qui orne le nez de l'inspecteur, il comprend tout de même que ce ne sera pas aussi simple. Rien ne risque de l'être, et d'ailleurs un petit séjour à l’hôpital s'impose pour sa jambe. Tant mieux, ça lui évitera l'humidité dégueulasse des cellules à clodos du commissariat. Aussi, il laisse les choses se faire, aide tout de même un minimum les secouristes pour s'installer, la main de nouveau menotté mais l'autre est en mesure de pianoter sur le téléphone. Il cherche le numéro d'Alma, appelle aussitôt, la prévient des faits, de là où ils vont l'emmener. Un soupire, il l'entend à travers le téléphone et ça l'agace, ça l'irrite au plus haut point – pour une fois qu'il n'est pas entièrement le fautif quant à son sort. Deux minutes, à peine. Ça ne dure même pas deux minutes et, immédiatement après, le téléphone est confisqué. Direction l'ambulance devant laquelle l'autre se plante une fois qu'il y est installé. Ça l'aurait étonné qu'il lâche l'affaire aussi facilement. « Vous pouvez renvoyer vos collègues, je reste avec lui, c’est mon affaire... » Et il n'en sera pas déçu, Mia est une emmerde à elle toute seule et il vivra probablement le pire tour de sa carrière. Grand bien lui fasse. Sebastian, quant à lui, reste silencieux. La tête vient se reposer un peu, les yeux se ferment aussitôt. Il prend sur lui pour ne pas accepter la douleur, pour ne pas la laisser gagner – pas cette fois. Il se souvient de son retour du front et des risques qui ont suivi. Il se souvient aussi de l'émeute au garage et ne tient pas à succomber une fois encore à ces drôles de rêves informes destinés à le torturer. C'est comme si sa conscience s'en dégustait, comme si le fantôme de Billy pourrait en rigoler. Le karma qu'il lui dirait avant d’enchaîner sur une définition et y ajouter les détails de ses méfaits pour exemple. Un bref soupire brave la frontière de ses lèvres avant qu'il n'en revienne à la réalité, au plafond de l'ambulance qui ne fait que tanguer. Il sent ce regard posé sur lui, il sait que d'autres questions vont encore être posées – il s'est assuré d'être seul avec lui pour pouvoir poursuivre sur sa lancée.

« Je n'sais pas ce que t’espère entendre mais tu risques d'attention un petit moment. » Il ose, use de sa voix pour faire valoir sa vérité, sa façon de voir les choses désormais. « Elle nous rejoint alors ? J'ai vraiment hâte de voir comment elle jouera cette fois. » Il s'en amuse presque malgré la situation, malgré tout ce qui pourrait lui tomber dessus. Sebastian préfère se perdre là-dessus plutôt que sur sa tourmente qui gronde, grogne au fond de lui et ravive la culpabilité, la stupidité. Il aurait dû se raisonner, laisser les choses ainsi et disparaître dans la foulée. Mais les « si » ne refont pas le monde, il le sait mieux que personne. « Faites comme vous devez le faire, écoutez la si vous le souhaitez ; rentrez dans son jeu, je m'en fous. Et pour être honnête, j'commence à être fatigué de ces conneries alors j'imagine que ce s'ra mieux ainsi. » Sebastian le raisonnable, celui qui n’apparaît parfois qu'autour détour d'une ridicule seconde – et c'est celle-ci. La lassitude parle pour lui, laisse un semblant de raison l'accompagner tandis qu'à nouveau son regard se perd sur l'absence de tout au-dessus de lui. Non, il ne craint pas la suite – pas complètement. Mais la douleur hébète les sens et les pensées, elle sait tout déformer.
Revenir en haut Aller en bas
Alexeï Azarov

Alexeï Azarov

crédits : tetra
messages : 222
quartier : West Side
physique : deux cicatrices de balles (épaule et juste en dessou des côtes) depuis 2011. Une cicatrice d'un coup de couteau dans la cuisse. Depuis les 28/30 novembre de multiple coupures dans le dos et sur les flans, deux cicatrices d'une arme blanche sur le ventre. Jambe gauche cassée et trace qu'une opération au crâne

On va pas s'entendre... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... - Page 2 EmptyMar 18 Juin - 21:44



On va pas s'entendre...


Je m’installe sur le fauteuil à côté du brancard, laissé seul avec O’Malley. Je me cale de façon à pas trop avoir la tête qui tourne. Je dois passer des examens et faire photographier tout les hématomes, tout doit être noté, c’est la procédure. Même si c’est d’un chiant, je me plie aux règles. Si moi, je ne le lâche pas du regard, lui ferme les yeux avant de… sourire. Bien sûr, pourquoi je suis surpris ? Il commence à me parler, il sait pourtant qu’il a le droit de se taire. Je suis comme pris d’un doute, là. C’est peut-être moi qui ai frappé un peu trop fort ?

Je le laisse parler, sans l’interrompre. Ce serait con de ma part que de le faire. J’ai pris des coups moi aussi, mais pas encore assez fort. Une fois qu’il semble avoir fini, et même qu’il se fait plus sérieux. Nous reprenons donc le vouvoiement, parfait. « Vous la verrez pas. » De cela, j’en suis sûr, le reste… En fait je ne sais même pas si on ne va pas me destituer de l’affaire. Bon, ça concerne un membre d’un gang, donc je devrais pouvoir faire valoir mes droits. Au pire, j’irais fouiner et bien faire comprendre qu’il y a un truc qui ne va pas avec cette histoire. « Чёрт побери́! *Chort poberí! » Bon sang ! Fait chier ! Je viens de fermer les yeux à mon tour, remettant la compresse que l’ambulancier ma donné sur mon nez. « Vous m’avez pété le nez… c’est vraiment à l’armée qu’ils vous ont appris à frapper comme ça... » Je soupire. Ce que je m’apprête à dire, ça pourrait se retourner contre moi, mais je me sens presque obligé.

Je me penche un peu vers lui et parle moins fort. C’est que je ne voudrais pas que les ambulanciers devant nous entendent. « J’en parlerai pas… du flingue… c’est moi le responsable, si j’avais agis autrement ça serait pas arriver… Puis… j’ai vraiment envie de savoir ce qu’il s’est passé, alors comme tu m’as déjà balancé des pistes… disons que je fais un geste. » Je me redresse alors et viens reposer ma tête contre la paroi de l’ambulance attendant une réaction de sa part.
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian O'Malley

Sebastian O'Malley
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : .tetra | tumblr | weheartit
messages : 506
quartier : en prison, Cook County Jail
physique : tatouage représentant son allégeance aux kings sur le bras gauche, quelques cicatrices de guerre ici et là, une plus accentuée à la jambe droite qui lui a valu son retour au pays et une entaille mal cicatrisée au ventre suite au coup de couteau de sa maitresse, Mia

On va pas s'entendre... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... - Page 2 EmptyVen 21 Juin - 16:04

I could be mean, i could be angry, you know I could be just like you. I could be fake, i could be stupid, you know I could be just like you. You thought you were there to guide me, you were only in my way. You're wrong if you think that I'll be just like you. I could be cold, i could be ruthless, you know i could be just like you. I could be weak, I could be sensless, you know i could be just like you. You thought you were standing beside me, you were only in my way. you're wrong if you think i'll be just like you (@threedaysgrace ; just like u // beerus)
We'll not get along
● alexeï & sebastian ●
   

   « Vous la verrez pas. » Il tique un peu, dommage. Il aurait aimé la voir à l’œuvre, craindre peut-être son regard, sa présence – son être tout entier, même blessé. Elle sait ce qu'il peut faire, ce dont il est capable quand les esprits se retournent, quand les ombres gagnent les ruines de son âme. Elle connaît ses travers, le danger qu'il devient dès lors qu'il se perd. Mia en a fait les frais, plus d'une fois. Mais le karma n'a jamais réellement été clément, et s'il se sait capable des pires atrocités depuis l'histoire avec Nora, il ne doute pas des capacités flippantes de la jeune femme qui essaient de les manipuler. Elle est forte, trop dérangée. Elle est un havre de névroses bien cachées. Aussi, il ne répond pas, Sebastian s'offre quelques instants de répit, un instant à lui ; mais la voix s'élève, le ton plus dur. Il sursaute presque, prête une oreille aux mots qu'il ne comprend pas – mais cette langue, cette langue lui reviendra jusqu'à son dernier souffle. Si elle n'est la même, elle y ressemble assez pour raviver des souvenirs qu'il tient à enterrer. Il tique, les tempes se crispent. Les lèvres se ferment mais le regard n'en dévie pas, il contemple, essaie à se faire une idée. « Vous m’avez pété le nez… c’est vraiment à l’armée qu’ils vous ont appris à frapper comme ça... » Et il aurait pu faire pire, frapper davantage, briser davantage même. Sebastian y songe le temps d'une seconde, d'une maigre seconde au cours de laquelle il en oublie jusqu'à sa blessure et son poignet menotté. Il pourrait s'animer, oui – avant de perdre à nouveau, d'aggraver la situation. Alors il tient sa place, il se tait. Sebastian fulmine mais parvient à faire valoir le peu de raison qu'il lui reste. Il n'imaginait pas cette soirée ainsi, n'imaginait pas que les choses puissent ainsi de dérouler pour lui. Il aurait dû voir, prévoir. Mia n'est qu'une bombe à retardement contre laquelle il s'est trop approché. « J’en parlerai pas… du flingue… c’est moi le responsable, si j’avais agis autrement ça serait pas arriver… Puis… j’ai vraiment envie de savoir ce qu’il s’est passé, alors comme tu m’as déjà balancé des pistes… disons que je fais un geste. » Ça intrigue, ça alarme. L'attention du quadragénaire se prote aussitôt sur son vis à vis, essayant d'y trouver un piège dans le regard qu'il pose sur lui. Mais rien. Rien ne vient trahir une quelconque embuscade, rien qui avertirait son subconscient de faire attention. Les mots n'ont été que murmures, il s'est assuré d'être seul avec lui pour cette simple idée – faire valoir ce que d'autres n'auraient même pas cherché. Fervent défenseur d'une justice qu'on applique parfois qu'à moitié. Ce n'est pas une impasse dans laquelle on essaie de le bloquer, l'homme qui se tient là n'offre qu'une maigre issue pour l'aider.

Un soupire, un haussement de tête. Il acquiesce, demeure silencieux. L'autre guette, perçoit sa réponse – rien que ça. Il n'a pas la moindre idée de ce qui l'attend, ne sait pas encore l'avenir qu'il va devoir endurer. Dans sa tête ne se dessine pas encore les barreaux d'une cellule, cette routine morose qui l'attend dans une enceinte qu'il n'a pas encore foulé. Et Dieu sait que les occasions n'ont pas manqué, mais le grand homme s'attendait peut-être à ce qu'il respecte sa deuxième chance. Et le voilà, direction l’hôpital, la garde à vue, un éventuel procès et une possible condamnation. Le voilà à s'être enfermé seul dans sa folie, arrachant ce sentiment de liberté pour une partie de sa vie – les efforts faits pour son ex-femme et sa fille envolés avec lui. « J'imagine que je te devrais ça. » Un prêté pour un rendu, et s'il n'est pas l'homme le plus honnête qui soit, il est des paroles qu'il honore tout de même. « Je me risquerai bien à te serrer la main mais mon magnifique bracelet m'en empêche. »
Revenir en haut Aller en bas
Alexeï Azarov

Alexeï Azarov

crédits : tetra
messages : 222
quartier : West Side
physique : deux cicatrices de balles (épaule et juste en dessou des côtes) depuis 2011. Une cicatrice d'un coup de couteau dans la cuisse. Depuis les 28/30 novembre de multiple coupures dans le dos et sur les flans, deux cicatrices d'une arme blanche sur le ventre. Jambe gauche cassée et trace qu'une opération au crâne

On va pas s'entendre... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... - Page 2 EmptyVen 21 Juin - 22:30



On va pas s'entendre...


Je réalise soudain ce que je suis en train de faire. Je suis vraiment sur le point de passer une sorte de marché avec un membre des KOS ? Enfin, passer un marché. C’est vite dit. Mais je viens de lui promettre de minimiser les faits sur ce qu’il s’est passé et comme lui annonce qu’il me revaudra sans doute ça. Je fixe le plafond de l’ambulance. J’aurais presque préféré qu’il m’envoie me faire foutre. Parce que là, je ne peux plus faire marche arrière. Quoi qu’il en soit, quoi que j’ai pu promettre, je suis un homme de parole. Alors je ferais ce que j’ai dit. Je baisse un peu la tête, retiens un haut-le-cœur comme elle commence à tourner sérieusement.

Il me tire un ricanement en disant qu’il me serrerait bien la main mais qu’un bracelet l’en empêche. Je viens alors lui serrer la main moi-même accompagné d’un « Deal ! » L’ambulance ralentie et finie par s’arrêter devant le Chicago Med. Une voiture de patrouille nous a suivi tout du long et les officiers encadrent le brancard une fois que les ambulanciers l’on descendu. « On se revoit au 33, O’Malley ! » Cela aussi, c’est une promesse. Seulement, je ne sais pas encore que je vais avoir du mal à la tenir celle-là. Car si un infirmier vient pour m’aider à descendre de l’ambulance, je m’écroule carrément au sol dans un énième vertige. J’ai fait le malin jusque-là, mais il a tapé plus fort que je ne le pensais.

Aussi, je me retrouve à mon tour sur un brancard pour être conduit à l’intérieur de l’hôpital. Je tiendrais ma première promesse, je ne dirais rien pour l’arme, je saurais ce qu’il s’est passé avec Mia, mais je crains de devoir attendre quelques heures avant cela. On me fait passé un scanner et un tas d’autre examens dont je me fiche même du nom. Tout ce qui importe, c’est que toutes mes blessures soient répertoriées, notées par une équipe de la médecine légale pour le dossier. Ce n’est que tard dans la nuit que je suis déposé au 33 part un taxi. C’est que je compte bien récupérer ma moto avant ma semaine d’arrêt. Je sens que je vais me faire chier...


END
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


On va pas s'entendre... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: On va pas s'entendre...   On va pas s'entendre... - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
On va pas s'entendre...
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Windy City 911 :: THE WINDY CITY :: West Side :: LOGEMENTS-
Sauter vers: