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 All I needed was the love you gave [hot]

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Elizabeth O’Ceallaigh

Elizabeth O’Ceallaigh

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MessageSujet: Re: All I needed was the love you gave [hot]   All I needed was the love you gave [hot] - Page 2 EmptySam 20 Juil - 1:31



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Cette fois, il lui rend son baiser et il a un goût de bonheur intense. Seulement, il reprend la parole. Dit ne pas la mériter. Elle en ricane, ne le lâchant pas des yeux, front contre front. Ils ne se lâchent pas, mais quand il vient lui redire qu’il ne la mérite pas. Elle l’embrasse, pour le forcer à se taire. Et parce qu’elle en a envie aussi. Cette fois, c’est elle qui rompt le baiser et le silence. « Tu parles trop, on te l’a déjà dit ? » Elle revient l’embrasser, mais cette fois, elle remonte sa robe sur ses hanches pour passer l’une de ses jambes de l’autre côté de ses jambes à lui. Elizabeth vient le regarder dans les yeux, posant ses coudes sur ses épaules. « Tu me dois toujours deux tasses. » Elle rigole, part dans un fou rire qui lui fait du bien. Qui lui fait d’autant plus de bien qu’il l’accompagne. Mais elle ne le laisse pas rire trop longtemps. Lui volant un énième baiser, ses mains allant se glisser sous son haut.

Elle ne griffe pas cette fois. Elle ne veut pas de la sauvagerie des fois précédentes, elle veut juste de la tendresse. Alors elle laisse ses mains glisser sur la peau, lui retirant le haut rapidement. Elle ne veut pas qu’il fasse marche arrière. Elizabeth vient perdre sa bouche dans le cou de l’Irlandais. Profitant de son odeur, s’enivrant à s’en faire tourner la tête. Avant de se reculer un peu, lorgnant sans remords sur le corps qu’elle a en face d’elle, se mordant la lèvre. Ses mains viennent de poser sur son torse avant de revenir à son visage. Elle lui sourit alors, venant sceller leurs lèvres tout en le faisant basculer sur le dos. Elle l’accompagne, ne le lâche pas une seconde de plus. Son cœur bat plus vite, mais pas par peur comme plus tôt dans la soirée, non, il accélère pour bien d’autre raison.
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Seamus O'Maony

Seamus O'Maony

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MessageSujet: Re: All I needed was the love you gave [hot]   All I needed was the love you gave [hot] - Page 2 EmptySam 20 Juil - 19:39


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fin novembre ~ Feat. Beth




Parfaite. C’est ainsi qu’il  voit la femme en face de lui en cet instant, l’ex-taulard, un don du ciel assurément. Non, il ne la mérite pas, définitivement.  Et plus il le lui dit, plus elle souri et plus cette fossette où il vient de poser un bécot tendre se creuse et plus elle est belle. Elle finit par le faire taire en l’embrasant de nouveau et il la laisse faire. Parce qu’il a trop peur de lui faire changer d’avis, peur de changer d’avis lui-même. De renoncer, de laisser ses frayeurs reprendre le dessus quand elle vient de réussir à les apaiser pour un temps. Il parle trop d’après elle. « Aye Aye, M’dame. » c’est tout ce qu’il trouve à lui répondre. Et comme pour s’assurer qu’il ne recommence pas, elle entreprend de s’asseoir à califourchon sur ses cuisses. A nouveau, il la laisse faire, subjugué par chacun des gestes qu’elle esquisse, refusant toujours de croire en sa chance. Osant à peine poser ses mains à ses hanches, craignant toujours malgré tout qu’elle tressaille sous ce contact, qu’elle ne renonce. Ce n’est que lorsqu’elle rappelle qu’il lui doit encore de la vaisselle qu’il parvient à se détendre. Alors son fou rire à elle, il y répond sans y réfléchir, s’étouffant presque dans  le baiser qu’elle lui prend tant il s’était perdu dans l’admiration qu’il lui porte. Les mains fines de la brune font preuve d’une tendresse qu’il ne leur connaissait pas, caressant sa peau sous  le t-shirt qu’elle a soulevé. Et il n’ose plus la lâcher du regard, ses prunelles rivées aux siennes ; ses mains à lui immobiles, prises à sa taille. Elle l’envoute, lui fait perdre toute volonté. Pourtant, elle finit par briser l’enchantement, rompant ce contact visuel le temps d’un mouvement empressé qui contraste avec toute la tendresse dont elle faisait preuve pour lui retirer ce t-shirt trop encombrant. Comme si elle craignait qu’il décide de s’arrêter là, d’abandonner trop vite. A-t-elle seulement la moindre idée du pouvoir qu’elle a sur lui ? Et si elle prend le temps de perdre ses lèvres à sa nuque, de s’enivrer de ce contact retrouvé, de cette présence comme elle dit, il fait de même, remontant enfin ses mains trop larges et trop rudes sous sa robe, contre la peau trop fine et trop pure de son dos.

Et quand elle le fait basculer en arrière, le forçant à s’allonger sur le matelas, l’accompagnant dans cette chute calculée, il en profite pour finir de relever cette robe devenue tout aussi encombrante que ne l’était le tissu dont elle l’a débarrassé plus tôt. Elle l’y aide, comprenant toute la maladresse de son geste et il s’empresse de revenir passer ses doigts le long de sa colonne, d’y prendre appuis pour la lover contre lui, savourer la chaleur de ce corps contre le sien. Il se contenterait de ça, Seamus, de la sentir tout contre lui, de la savoir tout à lui malgré le vieux con qu’il reste persuadé d’être. Il pourrait s’il ne craignait pas qu’elle se vexe. Elle le veut, elle le lui a dit. Et puisqu’elle veut également qu’il se taise, il le lui fera comprendre autrement. Il profite de l’effet de surprise, du poids plume de la brune entre ses bras de baroudeurs. S’agrippant à ses hanches, il la guide pour qu’elle se redresse avant de la soulever légèrement et la remonter où il la veut. Il ne mérite rien de ce qu’elle a à offrir, elle mérite tellement plus que ce qu’il s’apprête à faire. Alors il s’efforce de faire preuve de toute la tendresse qu’elle démontrait tantôt, toute la tendresse dont il est capable, l’ex-taulard, pour venir embrasser sa cuisse, pour caresser le bas de ses reins, pour effleurer la dentelle qui lui bloque encore le passage du bout des lèvres. Il la fixe toujours, prêt à tout arrêter au moindre regard réprobateur qu’elle pourrait lui adresser. Au moindre mot qu’elle pourrait prononcer et qui, lâché de si haut, lui serait fatal en tombant à ses oreilles tant il voudrait lui rendre au centuple toute l’affection qu’elle lui porte. Et quand ses doigts viennent rejoindre ses lèvres, c’est pour mieux leur faire de la place, torde le tissu et le laisser enfin gouter à ce qu’il s’autorise à prendre.


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Elizabeth O’Ceallaigh

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MessageSujet: Re: All I needed was the love you gave [hot]   All I needed was the love you gave [hot] - Page 2 EmptyDim 21 Juil - 1:31



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Ce n’est qu’à partir de l’instant où Elizabeth se perd dans le cou de l’homme en face d’elle qu’il commence à réagir vraiment. Les mains de l’Irlandais remontent le long de son dos, lui collant un frisson des plus agréable. Elle sent qu’il tente de la défaire de sa robe et elle vient l’aider. C’est vrai que cette robe n’est pas la plus facile à mettre ou à retirer, alors s’il est allongé en plus. Elle revient pourtant vite lui reprendre un baiser, une fois que la robe a retrouvé la moquette immaculée de la chambre. Rapidement, les doigts de l’Irlandais reviennent se glisser sur la peau de son dos, la tirant vers lui. Elizabeth profite de pouvoir se coller à lui, leurs peaux devenant brûlante et électrisant l’air autour d’eux. Elle en râlerait presque alors quand il l’oblige à se redresser. Presque, parce qu’il ne lui laisse pas le temps de dire quoi que ce soit. Elle devine ce qu’il cherche à faire, quand il la fait glisser vers le haut. Quand ses lèvres se posent sur sa cuisse. Une de ses mains vient se perdre dans les cheveux de l’homme, l’autre se posant derrière sa chute de reins, sur le torse. Elle le laisse faire, laisse ses lèvres lui offrir ce qu’elle avait deviné.

Son souffle se coupe, son cœur accélère encore, comme si cela était possible. Elle se cambre sous la douce torture que lui inflige l’homme sous elle. Ses doigts se crispent dans ses cheveux, elle soupire, elle voudrait lui dire qu’il n’est pas obligé de faire ça, mais elle n’en fait rien. Elle ne veut pas qu’il s’arrête, qu’il se vexe. Alors elle profite. Elle le laisse faire, les secondes deviennent des minutes, la tension monte encore. Puis elle finie par laisser le plaisir la gagner. Mais elle refuse d’être la seule à profiter de cette réconciliation, elle se recule, le force à se redresser, venant lui prendre un baiser un peu plus fougueux que les autres. Ses mains se glissent jusqu’à la ceinture qu’elles s’affairent à ouvrir. « Tu vas tenir le coup ?… Mon vieux. » Elle sourit, rigole même un peu. Elle a insisté sur le possessif. Elle veut provoquer autant que rendre la situation plus légère. Elle espère qu’il ne se vexera pas.
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Seamus O'Maony

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MessageSujet: Re: All I needed was the love you gave [hot]   All I needed was the love you gave [hot] - Page 2 EmptyDim 21 Juil - 4:11


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fin novembre ~ Feat. Beth




Il sait tout ce qu’il a se faire pardonner, l’ex-taulard, il sait tout ce qu’il voudrait lui faire oublier en lui faisant perdre pied de la manière la plus délicieuse qu’il soit. Et plus elle noue ses doigts dans sa tignasse, plus elle se cambre, plus elle perd l’équilibre, se rattrapant d’une main posée en arrière, plus il se sent galvanisé, plus il met de cœur à l’ouvrage. Et bien qu’il ne se soit jamais enorgueilli d’être le plus doué des amants, il s’évertue à tenter de faire passer la plus habile des abeilles butineuses pour une ouvrière paresseuse. Et la voir se contorsionner de plaisir est la seule récompense dont il a besoin. Ses mains ont retrouvé la chair tendre en haut de ses cuisses où elles n’ont plus peur de venir se presser à sa peau. Il n’a plus peur puisqu’il sait qu’elle le mettra en garde s’il en fait trop. Puisque cette fleur si parfaite s’offre à lui et qu’il s’efforce de saisir cette chance de lui prouver qu’il en vaut la peine. Et comme il la contemple toujours, comme il se délecte du plaisir qu’il devine dans les deux prunelles claires entre ses paupières mi closes autant que de la tiédeur où sa langue s’affaire encore, il ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire satisfait entre ses cuisses. Il voudrait lui laisser le temps de savourer ce qu’il vient de lui donner, embrasser sa peau avec cette tendresse qu’elle voulait réclamer tantôt, effleurer ses formes du bout des doigts pour se rappeler tout ce qu’il aurait pu perdre, mais elle en décide autrement.

Elle lui échappe, se redresse, l’invite à faire de meme. Elle fait preuve de plus d’empressement que tout à l’heure, ses grands yeux trop clairs brulant d’une flamme qu’il reconnait sans peine. Brulant il l’est aussi, ce baiser qu’elle vient lui prendre comme ses mains s’acharnent à la ceinture de son jean. Et le sursaut d’orgueil qu’elle réveillait en le réclamant ainsi avec tant de fougue, elle l’enterre brusquement en prononçant quelques mots. Quelques mots à peine. Une boutade dont il saisit l’ironie amère, lui qui s’est évertué à essayer de lui faire entendre raison à ce propos. Mon vieux. Elle pourrait faire mal cette pique là, si elle ne faisait pas naitre un nouvel élan, une envie de se surpasser encore un peu plus pour lui prouver qu’elle aurait tord de le sous-estimer. S’il va tenir le coup ? Quoi, faillir et lui donner une raison de changer d’avis et d’aller finalement trouver plus jeune, plus fougueux, plus fou ? Pas ce soir ! Et puisqu’elle parvient à le défaire enfin de cet accessoire encombrant, il remonte ses mains dans son dos, laissant ses doigts tracer sur sa peau quelques arabesques abstraits en guise de caresses, laissant ses lèvres se perdre sur les courbes arrogantes qu’elle met à leur portée. Et il vainc à son tour, Seamus, dégrafant le bandeau de dentelle qui lui masquait la vue avant de l’envoyer rejoindre le reste sur la moquette. Et cette fois, s’il la saisit par les hanches, c’est pour mieux pivoter avec elle et la basculer tendrement sur le dos. Pour mieux ramper au dessus d’elle en s’évertuant à repousser une chaussure d’un pied sur un talon, puis l’autre. Pour mieux venir embrasser son front, ses joues, son cou, cette fossette délicieuse encore. Ne la lâchant à regret que pour se débarrasser de ce qui l’encombre encore, pour mieux revenir susurrer à son oreille de cette voix suave qu’elle apprécie tant.
« Aye Aye M’dame. Dites simplement ce que vous voulez que vot’ vieux con fasse, il s’exécutera… » nouveau baiser à sa tempe « … tout ce que tu veux Beth… dis moi ce que tu veux… » baiser tendre à ses lèvres cette fois, le regard perdu dans le sien, le dos d’une main caressant doucement un bras, l’autre prenant appuis non loin au-dessus d’elle pour ne pas lui imposer son poids « … tout ce que tu veux… »


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Elizabeth O’Ceallaigh

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MessageSujet: Re: All I needed was the love you gave [hot]   All I needed was the love you gave [hot] - Page 2 EmptySam 27 Juil - 1:48



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Sa petite pique à eu le bon effet. Le voilà qui s’active comme elle parvient à lui retirer la ceinture. Son soutien-gorge rejoint rapidement le reste des vêtements sur la moquette, avant d’être à son tour rejoint par les derniers morceaux de tissu que lui porte. Il revient déposer ses lèvres sur sa tempe, puis ses lèvres. Il répond à sa pique, lui disant qu’il fera ce qu’elle veut. Mais elle ne veut rien de particulier ce soir, juste lui. Elle cherche un instant comme le lui dire, comme aborder le fait qu’elle n’attende rien de précis. Cette fois, c’est à l’Irlandaise de venir lui voler un baiser en se redressant. Elle passe ses mains dans son dos, les laissent suivre sa colonne avant de frôler ses cicatrices. « Juste toi... » Qu’elle lui souffle dans l’oreille. « Je te veux juste toi »

Ses bras se referment sur lui, l’une de ses mains allant se perdre dans ses cheveux. Elle vient le tirer contre elle, l’embrassant encore, tandis que son autre main vient la débarrasser comme elle peut du dernier morceau de dentelles qu’elle porte encore. Elle est un peu obligée de se contorsionner, mais l’homme au-dessus d’elle, finit par lui donner un coup de main. Elle le ramène à elle comme il vient se détacher d’elle pour l’aider. Elle le garde contre elle. Ses mains parcourant son dos, elle se love contre le lui. Embrassant son cou, s’enivrant de son odeur. Elle veut sentir son corps sur elle avant que cela n’aille plus loin. « Promets-moi de ne pas partir avant que je ne me réveille. » Elizabeth vient lui reprendre un baiser comme il en fait la promesse. Elle est tendre dans tous ses gestes, douce.

Une de ses jambes vient croiser celle de l’Irlandais, tout en appuyant de ses mains dans son dos, doucement, une légère pression pour lui faire comprendre ce qu’elle veut sans avoir besoin de quitter ses lèvres, qu’elle ne lâche plus. Elle veut juste profiter de l’instant de la tension électrique qui envahie à nouveau la chambre. Elle se perd dans les draps, le frottement de leurs peaux lui tirant des frissons exquis. Tout le reste de la soirée s’efface pour ne laisser place qu’au moment présent. Le monde entier s’estompe et elle se perd dans leurs souffles entrecoupés.
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Seamus O'Maony

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MessageSujet: Re: All I needed was the love you gave [hot]   All I needed was the love you gave [hot] - Page 2 EmptySam 27 Juil - 3:41


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fin novembre ~ Feat. Beth




Tout ce qu’elle veut. Il fera tout ce que la brune pourra proposer pour peu qu’elle lui pardonne sa folie, pour peu qu’elle ne revienne pas sur sa décision à présent qu’il veut croire qu’elle tient à lui. A eux. Il est même prêt à renoncer, à se contenter d’une étreinte, de passer la fin de cette nuit si affreusement entamée à la serrer simplement dans ses bras ou à la contempler simplement. Elle n’a qu’un mot à dire tant il veut faire amende honorable pour les horreurs qu’il a pu dire ou commettre depuis qu’elle est rentrée. Sa petite démonstration de tantôt n’était qu’une ébauche, un prélude à de plus tendres ou de plus sauvages excuses si tel est son désir. Elle n’a qu’un mot à dire. Un seul. Un mot qui ne vient pas tout de suite. Elle lui offre un nouveau baiser dans lequel il se perd avec une certaine appréhension, Seamus, anticipant la réponse qui tarde à venir. Elle prend le temps de caresser son dos, d’effleurer cette vieille cicatrice sur sa hanche, lui tirant un frisson dont il ne saurait déterminer la nature exacte. La tendresse de ses gestes, de ses doigts fins sur sa peau meurtrie, ou le souvenir de ce jour où il aurait pu ne jamais se relever. Mais ce souvenir s’estompe, disparait comme un mauvais brouillard chassé par une brise légère, par les quelques mots qu’elle prononce enfin. Elle le veut lui. Juste lui. Et si leurs lèvres se mêlent une fois encore, si il est trop heureux de l’entendre demander si peu et tant à la fois, il esquisse malgré tout un rictus malicieux en la sentant se contorsionner à grand peine sous lui pour se défaire de ce qui l’habille encore. Il se redresse, se décalant à peine, juste assez pour l’aider à parvenir à ses fins, posant quelques baisers tendres ça et là sur un genou, laissant ses mains parcourir chaque centimètre de peau à leur portée. Et quand il reprend place au dessus elle, quand elle l’y guide, il reprend l’exploration de son cou du bout des lèvres. Elle réclame une dernière faveur, une promesse qu’il est surpris d’avoir à formuler, une requête à laquelle il consent sans la moindre difficulté.
« Je te l’promet, Beth. J’irais nulle part. » Parce qu’il ne veut etre nulle part ailleurs.

Puis elle se tait, et il fait de même, Seamus. Ils n’ont plus besoin de mots, il se laisse guider par les invitations silencieuses de ses gestes, par la manière dont elle se cambre sous ses baisers quand ceux-ci trouvent le chemin de sa poitrine où ils s’attardent un instant avant qu’ils ne reviennent se perdre à ses lèvres. Et quand il prend ce qu’elle lui offre avec une tendresse qu’il ne s’était jamais encore autorisé avec elle, de peur qu’elle ne s’en lasse, de peur qu’elle n’y voit une faiblesse qu’il n’a à présent plus la moindre envie de cacher, il retient son souffle. Il la fixe en silence, s’assurant qu’elle est prête à le suivre plus loin, puis gardant appuis d’un avant bras au dessus de sa tete, il cherche à tâtons une main à laquelle s’agripper, ces longs doigts délicats auquel nouer les siens. Et si leurs corps s’abandonnent à cette étreinte charnelle, son esprit se perd ailleurs. Dans ces grands yeux clairs sous ces paupières mi-closes où il admire encore les ombres dansantes du plaisir qu’il s’efforce de lui procurer. Il peine toujours à croire en sa chance, l’ex-taulard, à cette femme qui ne veut que lui, juste lui, avec tous ses défauts, tout son passé, toute sa folie. A ce corps si jeune, si frêle, qui n’a finalement appartenu qu’à lui tout ce dernier mois et qui accompagne les mouvements de son bassin en se cabrant sous lui. A leurs aveux de tantôt auquel il réalise qu’il manquait l’essentiel. Alors il la presse un peu plus, refreinant à grand peine l’élan soudain que cette constatation lui inspire, il vient parcourir sa nuque et la ligne se sa mâchoire d’une myriade de nouveaux baisers fiévreux. Il se résout à briser le silence jusqu’ici entrecoupé seulement du frottement de leur peau et de leurs râles saccadés.
« Si parfaite… » il se laisse aller à emmêler ses doigts aux boucles brunes étalées sur le drap avant d'enfouir son front contre son épaule, honteux presque de ce qu'il s’apprête à fomuler « .. Beth…. pardonne ma folie.. mais je t’aime… » dernier aveux murmurés contre sa peau, aveux qui manquaient à ceux confessés plus tôt et qu’il ne peut plus taire comme il peine deja à se contenir pour lui laisser le temps de savourer pleinement cette etreinte.


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MessageSujet: Re: All I needed was the love you gave [hot]   All I needed was the love you gave [hot] - Page 2 EmptyDim 28 Juil - 19:47



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Elizabeth le laisse prendre le contrôle et apprécie plus qu’elle ne l’imaginer, la tendresse dont il fait preuve. Il faut bien dire que les nuits qu’ils avaient passées ensemble jusque-là étaient plus sauvages que tendres. Ce qui n’était pas non plus pour lui déplaire à l’Irlandaise. Mais voir, connaître cette nouvelle facette de lui, elle apprécie beaucoup. Elle se laisse emporter par toutes les émotions, tout les sentiments que cela provoque chez elle. Cela fait des années qu’elle n’avait pas ressenti ça, aussi elle profite un maximum, elle a l’impression de revivre. D’oublier toutes les années de merdes qu’elle a passé avec les Italiens, de sa vie ruinée par eux. Ses sens se font plus sensibles, au point que le simple fait de sentir les doigts de Seamus se mêler aux siens, elle ressent un frisson dans tout son dos. Alors, son corps se cambre, suit les mouvements de celui de l’homme sur elle. Elle se laisse porter, s’enivrant de son odeur comme il se colle un peu plus à elle. Elle voudrait que le temps s’arrête, qu’il n’y ai plus rien que leurs deux corps enlacés l’un à l’autre. Avoir l’éternité pour eux deux. Profiter ad vitam eternam de cette fin de nuit. Puis il lui souffle quelques mots, quelques termes bien choisis qui lui font rouvrir les yeux. Qui lui serre le cœur, mais dans le genre qui recolle les morceaux brisés plus tôt. Le genre qui est des plus agréables à ressentir.

Lui, il a enfuit sa tête dans contre son cou, alors elle vient lui prendre le visage entre ses mains. Doucement, elle l’oblige à redresser la tête, lui prenant rapidement un baiser tendre. Elle n’est pas sûre d’avoir compris, peut-être parce qu’elle pense la chose impossible ? Trop belle pour être vrai. Alors elle se contente de lui répondre en l’embrassant, une de ses mains venant se perdre dans les cheveux de l’Irlandais, l’autre passant dans son dos, le serrant contre elle, descendant le long de sa colonne en douces caresses. Sa respiration se fait moins régulière, moins profonde à mesure que le plaisir prend plus de place. Elle détache finalement ses lèvres au bout d’elle ne sait combien de temps. Elle sait, au fond d’elle qu’elle a compris, elle le sait, même si elle n’en est pas sûr, mais elle ne peut pas attendre avant de répondre. Alors elle vient le serrer parfaitement contre elle, se collant à son tour contre le creux de son cou. Elle se contente d’un seul mot elle, ne pouvant réfléchir à des phrases complexes, elle se contente d’un seul petit mot qui résume tout. Un simple « Idem ! » murmuré à son oreille, entre deux soupirs de plaisir.
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Seamus O'Maony

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MessageSujet: Re: All I needed was the love you gave [hot]   All I needed was the love you gave [hot] - Page 2 EmptyMar 30 Juil - 23:37


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fin novembre ~ Feat. Beth




Qu’elle le lui pardonne ou non, d’ailleurs il s’en s’en fou, Seamus, le résultat est le même. Ce n’est pas une question, c’est un fait. Un fait indéniable, il a déjà son âme en peine, il est trop tard pour le nier. Et qu’elle réponde à cela ou non, qu’elle le fasse sur l’instant ou attende un moment qui lui semblera plus propice ne changera rien à l’affaire. Un mois. Il aura fallut un mois à la brune pour lui retourner le cerveau et poser ses mains sur ce cœur qu’il croyait stérile, trop endurci par toutes ces années de solitude. Il l’aime, qu’elle le veuille ou non, qu’il le veuille ou non. Car s’il est bien une chose dont il espérait se passer, le quinquagénaire, c’est de cette mièvrerie pathétique. De s’embrouiller l’esprit avec ce genre de chose. Et pourtant, pourtant en cet instant, comme leurs corps ne font plus qu’un et qu’il ne voit plus qu’elle, ne ressent plus qu’elle, il en oublie tout le reste. La raison, la logique, la bienséance meme, laissant son cœur s’ouvrir tout à fait à ce brin de femme de vingt ans sa cadette. Et bien qu’il n’attende pas la moindre réponse dans l’immédiat, bien qu’il tente de ne rien laisser paraitre de l’angoisse qui le saisi brusquement à l’instant où elle lâche sa main, il se fige, l’ex-taulard, interrompant leur danse un bref instant comme la crainte d’en avoir trop dit lui serre soudainement le cœur. Pourtant ce n’est pas pour le repousser, ni pour lui rire au nez qu’elle le lache. C’est pour mieux venir le forcer à quitter l’abri que son front avait trouvé contre son épaule, pour mieux lui prendre un baiser auquel il tarde à répondre. Ces mots là ne l’effrayent pas, la brune, pas plus que tout le reste de sa personne, et Seamus,  il la trouve plus parfaite encore pour ça. Trop parfaite, à l’en faire basculer dans une nouvelle folie. Et s’il reprend  sa dance, incité par les encouragements silencieux de cette maitresse qu’il ne mérite définitivement pas, s’il espère encore garder un peu de contrôle sur ses instincts, il perd définitivement pied avec ce petit mot qu’elle prononce. Idem. Il n’a besoin de rien de plus, le quinquagénaire. Et déjà il ne peut retenir un rictus victorieux qui vient tordre ses lèvres tout contre son cou, galvanisé qu’il est par cette réponse qu’il n’espérait pas. Gardant appuis sur son avant-bras toujours ancré dans les draps, il laisse sa main libre s’agripper à une hanche, redescendre à sa coupe tandis qu’il vient mordiller le lobe d’une oreille à sa portée. Sa main glisse encore, tantôt pressant à sa peau, tantôt l’effleurant à peine, jusqu’à se prendre à une cuisse et la redresser contre lui pour chercher un angle nouveau.
« Viens pour moi, mo ghrá. » murmure qu’il peine à prononcer entre deux râles dans cet empressement dont il fait preuve à présent, cette nouvelle dance plus rythmée quoi que moins précise comme il s’épuise. Il veut la mettre en garde, l’implorer de se laisser aller avant qu’il ne soit contraint de rendre les armes. Il se fait moins tendre mais n’en devient pas plus égoïste pour autant, retardant on propre plaisir jusqu’à ce qu’elle abdique la premiere.  Alors seulement, dans un grognent rauque, il la rejoint, Seamus, avant de se laisser tomber sur le côté, l’entrainant avec lui.

Là il la garde, Seamus, pressée contre son torse, reprenant son souffle à grand peine, une main caressant tendrement les boucles brunes, l’autre traçant quelques arabesques abstraites dans le creux de son dos. Il n’ose prononcer le moindre mot, craignant de briser l’instant, la laissant savourer encore un peu cet état second où elle plonge apres ces instants et où il la devine à présent. Il se contente de fixer le plafond en silence, un large sourire au coin des lèvres, ce petit mot qu’elle a soufflé résonant encore à son esprit. Bénissant ce jour où il a accepté un café offert par une jeune avocate froide et hautaine. Et de fil en aiguille, son esprit embrumé en vient à penser au pianiste qui les a présentés. Leurs routes se seraient sans doute croisées sans lui, par le biais des Corbeaux, mais les choses auraient probablement été bien différentes. Et comme il en arrive à la conclusion suivante, il se met à ricaner, l’ex-taulard, un ricanement qui se meut peu à peu en un fou rire incontrôlable comme il resserre ses bras sur ce brin de femme, ce petit bonheur qu’il réalise devoir en grande partie à l’autre excentrique.
« Dorian fucking Wrynn... » murmure pour lui-même avant de rire de plus bel.



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Elizabeth O’Ceallaigh

Elizabeth O’Ceallaigh

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MessageSujet: Re: All I needed was the love you gave [hot]   All I needed was the love you gave [hot] - Page 2 EmptyMer 31 Juil - 1:40



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La réaction masculine ne se fait pas attendre. Elizabeth ressert sa prise, dans ses cheveux, comme elle sent l’une des mains de l’homme descendre le long de son corps, lui offrant d’autant plus de frissons. Elle le laisse faire, parfaitement à l’aise dans ses bras pour s’abandonner tout à fait. Le moment qu’ils vivent semble être irréel, complètement improbable. Pourtant, cela ne fait qu’un mois qu’ils couchent ensemble, un seul mois et Elizabeth sait déjà qu’elle ne veut personne d’autre. Alors quand il accélère le rythme de son bassin, quand il redresse sa cuisse, que le plaisir est décuplé par le nouvel angle. Elle se cambre encore d’avantage, laissant ses gémissements, ses soupirs, remplir la pièce, heurter les murs et leur revenir comme un écho à leurs cœurs s’emballant. Elle peine à respirer, semble être en train de suffoquer alors qu’elle ne sait jamais sentie aussi vivante. Il lui demande de venir, ajoutant un petit surnom, un tendre mot en gaélique. Personne ne lui avait jamais dit et elle n’aurait pas pensé qu’un jour, elle l’entendrait pour elle. Ça, cette langue qu’elle aime par-dessous, puis le rythme imposé par l’Irlandais, lui fait perdre totalement pied. Sa respiration se coupe, elle se laisse aller, se laisse submerger, avant que lui ne se laisse venir aussi.

Elle est entraînée par lui quand il se laisse tomber sur le lit. Elle reste lover contre lui, reprenant son souffle, profitant d’être dans ses bras. Il n’y a que quand il ricane qu’elle relève la tête. Elle ne comprend pas trop. Alors sa tête quitte le torse de Seamus comme il parle, enfin murmure le nom de Dorian. Elle lui colle une tape pas forte sur le torse avant de paraître faussement vexée. « C’est à lui que tu penses, maintenant ? » Elle rigole alors, venant lui prendre un baiser avant qu’il n’ai le temps de s’expliquer. Bon, elle croit savoir quel a été son chemin de penser. Pour y avoir déjà pensé il y a quelques jours. C’est vrai que sans Dorian, sans le fait que le pianiste les ai embauché tout les deux elle ne l’aurait pas connu, pas de la même façon en tout cas. Elle détache son visage du sien avant de se recoller à lui, la fatigue se fait sentir et elle finit par s’endormir sans même vraiment s’en rendre compte.

***

Elizabeth ne se réveille que quelques heures plus tard, elle ne sait même pas vraiment combien. Elle est seule, Seamus n’étant plus dans le lit. Mais elle ne s’inquiète pas trop. Il a promis de ne pas partir et avec leurs aveux, elle ne le voit pas rompre cette promesse. Alors, c’est tranquille, sans savoir où il est qu’elle se lève pour enfiler une robe de chambre en satin noir avant de se rasseoir sur le lit le temps de se réveiller correctement.
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Seamus O'Maony

Seamus O'Maony

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MessageSujet: Re: All I needed was the love you gave [hot]   All I needed was the love you gave [hot] - Page 2 EmptyMer 31 Juil - 4:40


Looking from a window above, it's like a story of love

fin novembre ~ Feat. Beth




Il est perdu dans son fou rire, Seamus, emporté par cette constation désarmante, par la simple idée qu’il doit des remerciements à l’autre grand con pour tout ceci en plus des multiples excuses qu’il a encore à formuler. Et quand la brune se redresse sur lui, il n’y prend pas garde, ayant levé une main sur son front pour tenter de retrouver ses esprits. Il est pris de court par ce coup presque tendre qu’elle lui porte, la fixant avec de grands yeux surpris tout en ricanant encore. Le regard qu’elle lui lance ne suffit pas même à couper son élan tant il plane encore, ensuqué dans ce doux mélange de l’euphorie de leurs ébats et de son fou rire à présent maîtrisé. Et si elle prétend être vexée par le fait qu’il ai pu penser au pianiste en cet instant, elle tombe ce masque avant même qu’il n’ai pu songer à y croire, riant finalement avec lui avant de lui prendre un  baiser auquel il répond sans rechigner. Un dernier baiser avant qu’elle ne se cale de nouveau contre lui sans qu’il n’ai pu justifier son raisonnement. Il n’en a pas besoin, le quinquagénaire, il devine déjà qu’elle a compris. Il se contente alors de reprendre doucement la caresse de ses doigts dans son dos, sur sa tempe, de la regarder s’endormir contre lui, de savourer cet instant tandis qu’il peine encore à croire en sa chance. Il s’efforce de rester éveillé encore un peu, Seamus, pour ne rien perdre de cette étreinte paisible, puis pour la soulever tendrement une fois qu’il la sait endormie, pour l’installer plus confortablement et tirer la couverture sur eux de peur qu’elle ne prenne froid.

Lorsqu’il émerge d’un sommeil sans rêve, épuisé qu’il était par les événements de cette soirée bien trop animée quoi que délicieusement conclue, lorsqu’il se redresse un peu pour tenter d’apercevoir l’heure sur le réveil par-dessus l’épaule de l’avocate si chère à son cœur, il doit s’y reprendre à trois fois. D’une part parce qu’il peine à se réveiller suffisamment pour parvenir à  lire correctement, mais plus encore parce qu’il a du mal à croire qu’il puisse être si tôt. Neuf heures à peine. Il tente de se rendormir, se lovant contre sa brune en espérant se laisser bercer par le rythme lent en régulier de sa respiration contre lui. En vain. Il fixe un instant le plafond en essayant de faire le vide dans son esprit, sans plus de succès. Un nouveau regard au réveil lui indique qu’il vient tout juste de gagner une heure de demi-sommeil à peine, et il abdique. Alors tout en s’efforçant de faire le moins de bruit possible pour laisser à sa complice encore un peu de repos, il se résigne à se lever, à rassembler ses affaires au pied du lit et à rejoindre la salle de bains. Il ne partira pas, il le lui a promis Seamus, mais il sait qu’à tourner en rond dans ce lit où il ne parvient plus à trouver le sommeil, il va se rendre fou. A cette heure, il est déjà debout depuis longtemps, à tenter de se maintenir en forme, quelques pompes, un footing, une cigarette et un café. Un rituel paradoxal auquel il déroge pourtant ce matin, s’accordant simplement la fraîcheur d’une douche avant de se rhabiller.

Quand ses pas le ramènent dans le couloir, il hésite, l’ex-taulard, la main sur la poignée, il esquisse un bref rictus lubrique à l’idée d’aller la réveiller pour s’octroyer tout de même un peu d’exercice mais il se ravise. Une autre idée a germé dans son esprit qu’il compte bien mettre en pratique. C’est le moins qu’il puisse faire, bien en deçà de ce qu’elle mériterait mais la seule chose qui soit dans ses cordes pour le moment. Et arrivé dans la cuisine, il laisse filer un soupire devant les dernières traces de la colère qui l’avait emporté quelques heures plus tôt. La tasse brisée est toujours sur le sol où le café a séché, laissant une marque brune sur le carrelage ivoire.
« Dam’it ! » S’il jure c’est tant parce qu’il avait totalement oublié ce détail que parce qu’il aurait préféré avoir fait de même avec les autres souvenirs que cette porcelaine brisée ravive. Nouveau soupire. Pour se donner du courage celui-ci, pour évacuer ces idées là et tenter de rester concentré sur l’instant présent. D’oublier qu’il a faillit tout perdre en se rappelant ce qu’il y a finalement gagné. Il commence par ramasser les morceaux de la tasse, avant d’aller chercher celle qu’il lui a servit de cendrier et qui trône toujours sur le canapé, puis il s’arme d’une éponge et s’active à sauver comme il peut le carrelage. Et sa tache accomplie, il se met enfin l’ouvrage, décidé qu’il est à mettre son plan à exécution.

Il fouille les placards, s’aventure dans le réfrigérateur. Il s’arrete un instant pour tenter de deviner la manière dont elle préfère ses œufs, la brune, optant finalement pour un compromis. Et tandis qu’il laisse quelques toasts roussir dans le grille-pain, il prépare deux assiettes. Il a trouvé quelques fruits, Seamus, des kiwis et des fraises dans le bas du frigo, et qu’il dispose dans un coin dans un arrangement abstrait. Il y joint une portion d’œufs brouillés et un œuf au plat, et dépose quelques toasts garnis d’une confiture hors de prix qu’il a déniché dans un placard. Puis il parfait le tout de deux tranches de bacon par assiette, se réservant celles qu’il a laissées brûler en s’affairant à préparer un thé potable pour elle et son café à lui. Là seulement, il se recule pour admirer le résultat en replaçant nerveusement une mèche en arrière. Le plateau lui semble vide, mais il sait déjà qu’il ne pourra faire mieux avec ce qu’il a trouvé et il est trop heureux d’avoir déjà un semblant de brunch à lui offrir. Offrir est un bien grand mot puisqu’il a pillé ses placards pour le lui concocter mais il espère qu’elle saura pardonner cela aussi, cet écart lui semblant bien dérisoire comparé à tout le reste. Puis le plateau en mains, il rebrousse enfin chemin, rouvrant comme il peut la porte de la chambre d’un mouvement habile du coude avant de se figer en la voyant levée.
« Buggers… adieu ma surprise… » les mots lui ont échappés et il reste un instant quoi sur le pas de la porte avant de se décider à poser son chargement sur la table de nuit, honteux de s’etre fait prendre de court quand il espérait la surprendre. Une main nerveuse revient se perdre à l’arriere de sa nuque où ses doigts grattent frénétiquement à la base de sa tignasse comme il cherche ses mots. « J’voulais.. enfin… j’sais pas… j’pensais.. tu vois… » Il peine à formuler ses pensées, penaud et désemparé par cette situation nouvelle. Il n’avait pas réfléchi plus loin, l’ex-taulard, n’avait pas anticipé cet instant là où il devrait faire face à tout ce qui s’est dit la veille, le pire comme le meilleur.




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Elizabeth O’Ceallaigh

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MessageSujet: Re: All I needed was the love you gave [hot]   All I needed was the love you gave [hot] - Page 2 EmptyMer 31 Juil - 18:50



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La porte de la chambre s’ouvre alors. Eli replace les manches de sa robe de chambre rapidement, il faut dire qu’elle n’a pas envie qu’il voit les marques bleues sur ses poignets. Ce qui arrange l’Irlandaise, c’est qu’il semble être assez préoccupé par son effet de surprise manqué, pour voir ce geste qu’elle esquisse. Elle, un grand sourire illumine son visage alors qu’elle vient le rejoindre, contournant le lit. Elle se plante devant lui, se love contre son torse avant de venir lui prendre un baiser tendre. Le voir comme ça, sans réussir à parler correctement la fait sourire de plus bel. C’est trop mignon, trop chou, trop romantique. Trop plein de choses qui lui font comprendre que son cœur ne s’est pas trompé pour le coup. « C’est parfait, totalement parfait. » Petits mots qu’elle veut rassurant, glisser à son oreille dans une étreinte dont elle profite pendant encore quelques secondes avant de se tourner vers le plateau, prendre une fraise et croquer dedans avant de désigner les deux plateaux de lit, fait dans le même bois que le reste des meubles de la chambre. Posés sur la commode en face du lit. « On va pouvoir les inaugurer, grâce à toi. » Elizabeth lui prend un autre baiser avant de venir le pousser vers le lit. Elle le laisse s’installer alors, sans vraiment lui laisser le choix non plus. Elle compte bien profiter de cet instant avec lui. Il faut dire que le romantisme n’est pas vraiment ce qui pouvais qualifier son précédent couple. Alors ce petit geste, tout simple, elle le trouve juste adorable. Elle va alors chercher les plateaux pour venir s’installer à ses côtés, lui tendant son plateau à lui, celui avec le café. Avant de prendre le sien et de l’admirer une fois de plus. Même s’il manque la fraise qu’elle a déjà avalée. « Heureusement que je ne travaille pas aujourd’hui. Je reprends que demain. » Elle lui sourit alors avant d’entamer son assiette. C’est ultra bon et elle rigole un instant en se disant qu’elle pourrait vraiment si habituer. Ce qu’elle n’évoque pas pour le moment, c’est son intention de savoir ce qu’il s’est passé avec Dorian et qu’elle voudrait aller le voir, histoire de lui remonter les bretelles si nécessaire. Puis lui expliquer la différence entre le passé et le présent. Parce que même si la nuit, c’est bien terminée, très bien même, cela aurait pu briser tout espoir de construire quelques choses avec l’Irlandais. Elle continue de manger et de profiter de son thé en silence, quelques instants encore.

« Dorian. Elle secoue la tête un instant avant de ricaner. Je ne sais pas si je dois l’étrangler ou le remercier en fait. » Elle se concentre alors à nouveau sur son assiette cherchant comment crever l’abcès en réglant une bonne fois pour toute, ce qui s’est passé la veille. « Pour ce matin… Elle vient lui prendre une de ses mains dans la sienne, faisant attention à ne pas montrer son poignet. Je suis désolé, j’aurais dû être plus… honnête, franche, enfin, tu vois le genre. Mais… Elle s’arrête un instant, ne sachant pas vraiment comment continuer. Je voulais pas croire que ça puisse devenir sérieux, je l’espérais, mais j’y croyais pas. Alors j’ai préféré le cacher, j’avais peur que ça t’éloigne de moi. » Parler de ce qu’elle ressent, elle n’en a pas l’habitude, mais elle en a besoin là maintenant. « Avec ce que tu m’as dit au final… j’ai plus envie de te mentir, de te cacher quoi que ce soit. Alors si tu veux savoir quelque chose. Demande juste. Je te mentirais pas, parce que… je t’aime, Seamus. »
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