SAISON I # EVENT 2

valentine's day
saison I # event 2

#kurtis

#meghan (PNJ)

La déception qu'il lit dans son regard clair lui fait l'effet d'un coup porté dans l'entrejambe. Ça lui fiche la nausée tellement c'est douloureux et ça l'abruti un peu. Il aimerait pouvoir ravaler ses mots, effacer toute cette foutue conversation. Il a tenu des mois avec ce secret, putain ! Pourquoi a-t-il fallut qu'il craque ? Kurtis se maudit. Et il voit bien que Meghan en fait autant.
Elle se relève, dans des gestes maladroits, comme si elle était ivre. Elle le fixe en grimaçant, lui donnant l'impression qu'il est un parasite sur son chemin. Sa sœur ne l'a regardé qu'une seule fois de cette façon... Le jour où leur père est mort suite à une dispute qui venait d'éclater entre eux. Il lui a fallut du temps pour le pardonner d'avoir précipité la mort de son père chéri... Mais elle y était parvenu... Y arrivera-t-elle encore une fois ? Kurt l'espère. Il l'espère plus qu'il n'a jamais rien espéré de son existence.
« Meg... » la supplie le Prospect en se redressant à son tour, sa vue se brouillant alors qu'il se laisse gagner par l'émotion.
Sa jumelle se contente de lever un doigt vers lui, pour lui signifier qu'il ferait mieux de garder le silence. Et puis elle est prise d'un haut le cœur violent qui l'amène à se pencher en avant, une main portée à sa poitrine. Kurtis enrage. Ça le tue de la voir comme ça. Il veut lui expliquer que c'était un accident, qu'il n'avait aucune intention de tuer ce type. C'est juste arrivé et depuis ça le hante.
« J'voulais pas, c'était... » « J'vais vomir... » « Meghan » « Ne me touche pas ! » hurle la mannequin quand il tente de l'approcher, avant de lui asséner une puissante gifle. « Ne me touche plus jamais avec tes mains dégoûtantes ! »
Son souffle s'accélère, elle gémit et se plie en deux, prise d'une nouvelle vague de haut le cœur qui paraît douloureuse. Kurtis soupire, passant ses deux mains dans ses cheveux en luttant contre l'envie qu'il a de se cramponner à elle, de la supplier de le pardonner. Quelques larmes ont commencé à couler sur ses joues pâles et il essaie de les faire disparaître tout en renfilant bruyamment.
Sa sœur s'éloigne un peu, tanguant dangereusement dans ses escarpins en cherchant encore à reprendre son souffle. Elle pleure aussi, s'étrangle avec ses sanglots. Kurtis la regarde faire et, quand il comprend qu'elle se dirige vers sa voiture et va s'enfuir il décide d'agir et de la rattraper.
« Attends ! On peut en parler ! Meghan pitié ! » l'appelle le coursier en essayant de saisir son bras, ce qui lui vaut une nouvelle claque bien sentie. « Je ne peux même pas te regarder ! Laisse-moi » exige la grande brune en fouillant son minuscule sac à main pour y dénicher ses clés. « C'était un accident. J'voulais pas lui faire de mal... Il m'a attaqué et... » « Ce n'est jamais de ta faute ! Tu ne voulais pas tuer papa, c'est lui qui s'est énervé tout seul au lieu de chercher à te comprendre ! Tu ne voulais pas te battre avec ton patron, c'est lui qui t'a provoqué ! Tu ne voulais pas rejoindre ces salauds de tueurs, c'est la mort de Sam qui t'y oblige ! Tu es un lâche ! Un fumier ! Assume tes actes bordel ! » s'emporte Meghan en le repoussant violemment, avant de se retourner pour reprendre ses recherches. Elle finit par trouver ses clés et, enclenche le mécanisme pour déverrouiller les portières et s'engouffrer dans l'habitacle. Mais quand elle tente de refermer la portière sur elle, il la retient. « Lâche ça ! Laisse-moi partir Kurtis ! » « Meg, me fait pas ça... »
Ils forcent chacun de leur côté mais Kurtis perd l'avantage lorsqu'il se fait brusquement écarter par une tiers personne, le pensant certainement en train d'agresser la jeune femme. Le temps qu'il se dégage de sa poigne, Meg a claqué sa portière et mis le contact. Impuissant, Kurt la regarder démarrer en trombe pour quitter le parking du Homewrecker.

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Saison I - Event II

Saint Valentin
Δ Everyone

Tout semble bien se dérouler, l’ambiance est agréable, le lieu et les filles sont de qualités, en gros, on n'a vraiment pas l’impression d’être dans un bordel miteux de quartier, ce qui n’était pas le plan de base de toute façon. Les KOS ont toujours été vigilants à offrir des prestations plus que correctes et c’est sans doute ce qui a fait le succès sans faille du Crash qui existe maintenant depuis un sacré bon bout de temps et est un peu devenu une référence dans le quartier. James replace une des mèches de cheveux de sa femme et pose sa main sur sa hanche pour la garder à bonne distance, autrement dit le plus proche possible de lui. « Je suis contente pour toi, après tout le temps que tu as passé à tout mettre en place, c’est un juste retour des choses. ». Elle s’arrête de parler quand elle détecte le sourire qu’il lui tend, d’un genre qu’elle connaît bien et qu’elle voit souvent depuis qu’ils se sont remis ensemble. « Tu veux faire un petit tour du proprio par hasard ? » La jeune femme se rapproche un peu plus de lui et passe ses bras autour de son cou avec un sourire mutin « et laissez ton club sans surveillance ? Elle secoue la tête. C’est pas très sérieux ca Mr Manning et puis je suis pas une fille facile moi ! Elle se met à rire et dépose un baiser sur ses lèvres. Mais reparle moi en en fin de soirée quand même! » Clin d’œil amusé et elle s’écarte de son motard, on va éviter de souffler le chaud trop longtemps tout de suite, y a encore pas mal de chose à faire ici, en tous les cas pour lui. Il doit se dire la même chose puisqu’il finit par changer le sujet pour le rapporter sur Kurtis…pas le sujet préféré de James, mais pourquoi pas ! Ceci dit, elle n’a pas vraiment le temps de répondre puisqu’ils sont interrompus par la serveuse qui revient avec sa coupe de champagne et la glisse dans les mains de son patron qui la lui tend par la suite. La serbe fait clinquer son verre contre celui de son mari et porte la coupe à ses lèvres, non sans se faire la réflexion que ce dernier est très bon. Ok on va donc y aller molo parce que c’est typiquement le genre d’alcool qu’elle ne tient pas du tout. « Et oui, je savais qu’il avait une sœur, c’est même sa jumelle et il a aussi trois autres frangins, ce que tu saurais si tu t’intéressais un tant soit peu à lui… » Elle lui dit ca sur un ton dénué de reproche et en plus avec le sourire, parce qu’elle n’a pas trop envie qu’il y voit là une critique.

« Bon alors sinon tu viens faire une réservation pour ce soir ? »
Elle lève les sourcils. « oh mais c’est déjà fait, y avait qu’un seul homme qui m’intéressait sur le catalogue et j’espère bien en avoir pour mon argent ! » Sur ces mots, elle ravale une gorgée de sa coupe de champagne, non sans remarquer Lloyd qui repasse la porte, elle ne l’avait pas vu sortir, elle fronce un peu les sourcils, hors de question qu’il mette les voiles sans qu’elle n’ait eu l’occasion de lui demander jusqu'à quand il compte faire le mort au juste.

Invité

❝ SAISON I EVENT 2 ❞

Rire de cette façon ça fait franchement du bien. Disons que ça fait franchement mieux passer cette foutue pilule. Une maison close quoi… On a mis les pieds dans une maison close. Oui, c’est risible. Lloyd me rejoint très vite dans mon rire incontrôlable et quand il passe son bras autour de mes épaules je fais pareil. D’un point de vue extérieur on pourrait croire que nous sommes totalement saouls alors que ce n’est absolument pas le cas. Il m’avoue que c’est Elvis qui lui a donné l’adresse, visiblement pour se venger du travelo que mon ami lui a envoyé. Et moi, de rire de plus belle face à cette révélation. J’imagine bien Elvis fomenter sa vengeance et surtout rire en ce moment même en nous imaginant ici. Lloyd s’agit, visiblement décidé à appeler Elvis sans attendre et il m’annonce alors qu’il a oublié son blouson. Ah oui. Merde. Moi aussi.

« Prend le mien en même temps s’il te plaît ! » je lui crie alors qu’il s’éloigne d’un pas décidé.

Il s’arrête une fois la porte ouverte et se tourne vers moi. Son petit sourire me fait rire mais pas autant que ce qu’il dit juste après. Si dans trente minutes il n’est pas là, j’irai le chercher par la peau du cul, littéralement pour le coup parce que non, hors de question qu’il aille fricoter avec des nanas de cet établissement : et puis quoi encore ? Sur le trottoir, j’attends patiemment Lloyd, souriant tout seul en repensant à la situation plutôt originale. Du bruit un peu plus loin me détourne de mes pensées. Je lève le regard vers les éclats de voix et aperçois un jeune homme et une jeune femme qui semblent se disputer. Je grimace : cela me met mal à l’aise. Ceci dit, quand il attrape la demoiselle par le bras je suis encore plus mal à l’aise. Elle rétorque vite et lui met une claque mais je commence à m’avancer : je n’aime pas ça du tout. La voix de la jeune femme s’élève encore plus et avant qu’elle ne tente de s’en aller. Elle tente seulement car quand elle pénètre à l’intérieur de sa voiture, le jeune homme la retient : geste de trop. J’accélère le pas et j’arrive rapidement à leur hauteur et attrape le jeune homme avec force par le poignet pour le faire lâcher. Il se débat et se dégage de ma poigne au moment où la portière claque. Puis, la voiture part à toute vitesse. Avant qu’il ne dise quoi que ce soit, ou qu’il décide de tenter de m’en coller une pour se venger ou je ne sais quoi, je le lâche et fais un pas en arrière.

« Calmez-vous. » je tente, sait-on jamais. « Ce n’est pas en lui hurlant dessus et en la violentant que les choses vont s’arranger. »

Je n’ai jamais connu ce genre de choses avec Donna. Oh nous avons eu des disputes mais jamais nous ne nous sommes hurlés dessus comme ça, jamais je n’ai levé la main sur elle.

« Laissez-la se calmer aussi, c’est le mieux que vous ayez à faire. »

Et là par contre je sais de quoi je parle : quand Donna était fâchée, je la laissais se calmer dans son coin et ça fonctionnait à tous les coups. Je plisse les yeux en observant le jeune homme.

« Elle vous a trouvé ici ?... A l’intérieur de cet endroit ?... » je lui demande alors en m’imaginant tout un tas de scénrios possibles comme par exemple la petite amie jalouse qui suis son petit-ami, persuadée qu’elle ne devrait pas lui faire confiance et qui le trouve dans une maison close. D’où la dispute.

Si c’est ça, il est dans une merde noire. Enfin en même temps, si c’est ça, c’est un connard.

(c) sweet.lips

valentine's day
saison I # event 2

#kurtis

#meghan (PNJ)

Il aimerait foutre son poing dans la gueule de ce connard qui se mêle des affaires des autres. Mais Kurtis ne le fait pas. Parce que sa colère mal contenue, celle qui l’amène à s’entailler les paumes déjà à vif, n’est pas vraiment dirigée contre ce mec. Parce qu’il sait que si les rôles avaient été inversés, il serait intervenu aussi. Et puis il n’y a pas que ça. Kurt est surtout trop préoccupé par ce qui vient de se passer, par les conséquences de son aveux pour penser à se battre.
Le grand brun pousse un lourd soupir et se plie en deux, comme s'il était en proie à une vive douleur ou souffrait de fortes nausées. C'est le cas. Ca le rend malade. Quant à la douleur, si elle n'est pas physique, elle est néanmoins présente. Le jeune homme ne sait pas quoi faire. Il a envie de rattraper Meghan, de la convaincre qu'il est toujours le même, toujours le frère qu'elle dit aimer et dont elle n'arrive pas à imaginer d'être séparée. Sauf qu'il n'a pas d'argument. Et surtout, il la connaît assez pour savoir que dans l'état où elle se trouve, sa jumelle ne sera pas en mesure de l'écouter. Mais c'est dur. C'est dur de renoncer à essayer, de lui laisser du temps pour digérer. Il a une trouille bleue de découvrir qu'elle n'en sera peut-être pas capable. Il a du mal à se pardonner lui-même alors comment espérer obtenir son pardon ?
« Laissez-la se calmer aussi, c’est le mieux que vous ayez à faire. »
Il redresse la tête, son regard tourmenté croisant celui de l’homme qui l’a empêché de rattraper sa sœur. Il a raison. Ils en sont arrivés à la conclusion. Mais ça n’aide pas. Ses commentaires n’aident pas. Rien ne pourra l’aider à présent… Son avenir repose entre les mains de Meghan.
Peut-être qu'il pourrait lui jurer de quitter les Kings... Sauf qu'à ce stade ça ne fonctionnerait sans doute pas. Le mal est déjà fait. Et puis Kurt n'est toujours pas convaincu de pouvoir le faire. Justement parce qu'il a franchi la ligne. Ça aura servi à quoi s'il se retire maintenant ? Il aura sali son âme pour rien du tout. Parce que s'il n'avait pas rejoint le club rien de tout ce qui s'est passé ne serait arrivé. Le type qu'il a poignardé serait sans doute en vie et peut-être que Mia serait fiancée à un type bien à l'heure actuelle. Il ne se serait jamais fait tirer dessus par Maggie et aurait peut-être eu une promotion dans son job... Peut-être qu'aujourd'hui, sa jumelle serait fière de lui au lieu de le détester et d'avoir honte de ce qu'il est devenu. Il a mis sa famille biologique sur le tapis en espérant en gagner une autre, sauf qu'il a l'impression de ne pas avoir les bonnes cartes en mains. Il a l'impression que sa nouvelle famille ne veut même pas de lui... Il est en train de tout perdre.
« Elle vous a trouvé ici ?... A l’intérieur de cet endroit ?... »
« Hein ? D’quoi tu causes ? » s’agace finalement Kurtis en se redressant, essuyant son nez d’un revers de la main, les mâchoires crispées.
« Tu agresses des nanas maintenant ? » lance le Prospect d’Ezra qui vient d’apparaître à leurs côtés. « Je savais que t'étais tordu mais... »
« Ta gueule ! Ferme ta grande gueule ! Fermez tous vos gueules ! »
« Hey, calme-toi Kurt ! Moi et l’type on veut juste t’aider à récupérer ta meuf. »
« C’est pas ma meuf enculé d’connard ! C’est ma SŒUR ! » s’emporte le Prospect qui en a plus qu’assez de la confusion et de tout ce qu’elle sous-entend. Il en a marre de constater que tout le monde de fiche de lui, dans tous les sens de l'expression. Il sacrifie son temps, son énergie, sa santé, son argent pour ces types et aucun n'es foutu de lui rendre un centième de ce qu'il donne. Il n'y en a pas un qui ce soit suffisamment intéressé à lui pour savoir QUI est Meg pour lui. Il n'y en a pas UN qui sache QUI est la personne la plus importante de tout son univers. Ils s'en foutent. Ils s’en foutent tous… Et il était prêt à mettre en péril sa relation avec Elle pour ces fumiers ingrats…

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homewrecker

event saint-valentin

Il s'amuse un peu à glisser ses petits sous-entendus dans le genre. Ça le fait marrer, mais n'insiste pas trop pour autant, d'abord parce qu'il lui faut peu pour désirer sa femme, un baiser, un souffle chaud, le motard est tout à fait faible face à n'importe quel type d'invitations de sa femme. Deuxièmement parce qu'il doit malgré tout rester concentré sur la soirée bien que celle-ci se déroule toute sans son aide, tranquillement. Mais James est bien placé pour savoir qu'on ne sait jamais. Jusqu'à peu, chaque fois qu'il se cognait il se rappelait cette expression : on se sait jamais.

La voix de Natalia lui parvient et elle le renseigne sur Kurtis. Bien sûr qu'elle est au courant, il l'a accompagnée pas mal de temps évidemment. Sa réplique s'accompagne d'une petite réflexion et James hausse les sourcils. Elle lui sourit et lui dit tranquillement qu'il aurait fallu qu'il s'enquiert un peu plus de la vie de Kurtis. James sourit en retour, et secoue la tête à la négative en reposant son regard sur le verre de whisky posé sur le comptoir. Il verra ça plus tard. D'ailleurs il aimerait bien savoir où il est passé, ce serait con que sa sœur mette fin aux jours du prospect dans la cuisine du Homewrecker.

Lorsque le motard lui demande si la jeune femme a fait une réservation ce soir sur un ton taquin, elle lui répond en haussant les sourcils. La réponse lui plaît pas mal et son petit sourire s’agrandit alors qu’il l’observe sous toutes ses coutures. Natalia n’est pas dénuée de répartie (loin de là…) et ça lui plait aussi, ça lui a plu dès le début de leur relation en réalité. Il suit le regard de la serbe qui s’éloigne de leur conversation et constate la même chose qu’elle doit voir elle aussi, à savoir, Lloyd qui sort de la maison close.

Ça l’irrite. Un regard, juste un regard et ça l’agace, cette jalousie toujours tapie au fond de lui se soulève. Il refuse qu’elle donne de l’attention à ce tocard. Rien que de penser au blond ça lui ficherait de l’urticaire mais il essaie de faire bonne figure, force ses traits à rester figé dans ce même sourire qu’il lui adresse. Il a reposé sa main sur la hanche de sa femme et l’approche un peu de lui, redirige son attention vers lui.

« Je crois que l’homme que t’as sélectionné sur catalogue est dispo ce soir… Enfin tant que sa femme débarque pas pour le récupérer sinon ça va barder. » Il fait mine de réfléchir. « Mais je pense que ça devrait aller. » Il se saisit de son verre de whisky et le termine d’une traite. James tient plutôt bien l’alcool, disons qu’il a commencé un poil tout et ne se formalise plus du nombre de beuveries qu’il s’est tapé avec ses frères. C’est pourquoi il fait signe à Angela, pour lui en remettre un. Il se retourne vers Natalia et c’est à ce moment-là que passe Judith, qu’il chope au passage. « Tu remettras une tournée au groupe là-bas » James lui désigne discrètement un groupe de mecs posés dans l’espace lounge et plongés dans un conversation avec les filles. « Alcool léger, pas offert par la maison. » Elle se tourne et lui présente un plateau plein. « J’y allais ! » La serveuse lui sourit d’un air charmant et sur ce, s’éloigne en direction du petit groupe.

ewww i hate valentine’s day, soooo much !
ft. Everyone in the house

Je finis par prendre congé de mon nouvel ami peut-être gay dans un sourire et une formule de politesse plus pour la forme qu’autre chose, parce que c’est mon boulot et c’est comme ça. « N’hésitez pas à me solliciter si vous avez besoin d’autre chose, monsieur. » Demi-tour, droite ! Je continue et termine mon tour, récupère les verres vides et souris à tout va, je fais mon tour d’horizon, remarque un groupe déjà bien entamé en terme d’alcool mais aux verres vides. C’est le moment de récupérer les commandes et de faire des bénéfices, ce que je fais, donc ! Je m’approche avec mon grand sourire, leur demande s’ils veulent quelque chose entre deux papouilles avec les nanas de la maison puis retourne au bar préparer mes commandes. La nana qui m’a foudroyée du regard tout à l’heure est toujours là et squatte Manning. Elle a pas l’air d’une poule, et j’ai jamais vu James avec une nana sauf celle-ci, du coup. En vue de son l’alliance qu’il porte et de sa proximité avec elle, c’est pas difficile pour moi de me dire que c’est donc là, Madame Manning. Charmante. Je hausse les sourcils, me replonge dans mes commandes, discute une seconde avec Angela — beaucoup plus charmante — avant de ressortir du bar pour aller vers l’espace lounge. Je me fais choper au passage par le maitre des lieux jusque-là occupé avec sa psycho et :

« Tu remettras une tournée au groupe là-bas. Il m’indique discrètement le groupe de mec que j’ai remarqué un peu plus tôt et je commence à sourire. Alcool léger, pas offert par la maison. » Je lui adresse un regard l’air de lui dire “tu me prends pour une débutante ?“ ce qui est le cas en réalité mais je m’en sors plutôt bien ! J’me sens assez dans mon élément, je gère ! Du coup je me tourne un peu, lui présente mon plateau plein et : « J’y allais ! ». Sourire charmant, bye, je me détourne du couple et me dirige vers le lounge.

Enfin j’essaie, puisque je rencontre un obstacle qui vient de débouler alors que je suis pas loin des portes d’entrées et fais un geste un peu brusque pour éviter de me faire percuter par le type. Malheureusement c’est trop tard, bien que j’essaie de retenir tous les verres, une coupe de champagne suit mon déséquilibre et je la vois vaciller pour s’effondrer du plateau pour venir s’exploser au sol et au passage tacher le type.

« Wow ! Désolé ! Je faisais pas attention, c'est ma faute. »

Oh mais non putain, non ! Je tire une grimace que j’essaie de cacher un peu derrière mes cheveux puis jette un regard en arrière, bref, pour voir si James a été alerté par le bruit puis reconcentre mon attention sur le type. Blond, plutôt pas mal et visiblement sincère quant au fait d’être désolé.

« Veuillez m’excuser, je suis confuse, je ne vous ai pas vu arriver dans ma direction… » Ah la barbe, la barbe ! Une autre serveuse qui passait par la et attirée par le bruit se rapproche de nous. Par chance son plateau est vide. « Tiens, est-ce que tu peux distribuer ça au lounge s’il te plait ? » Elle acquiesce, me sourit, sourit au client, me tend des serviettes et on switch de plateau avant qu’elle ne s’éloigne. Je redonne toute mon attention au client.

« Je suis désolée pour votre chemise, tenez, prenez ça. » Je lui tends des serviettes et en garde une pour récupérer les morceaux de verre par terre, éponger le sol du mieux que je peux puis me redresse. « Est-ce qu’il y a quelque chose que je puisse faire pour me faire pardonner, Monsieur ? »

EXORDIUM.

bromance forever

EVENT 2

Il est bien plus ennuyé pour la jeune femme que pour sa chemise, éclaboussée de champagne. Quand Lloyd entend la serveuse s'excuser et lui expliquer qu'elle ne l'a pas vu arriver, il réitère ses propres excuses. Mais elle ne l'entend pas vraiment insister pour prendre le blâme. Et pour cause, une de ses collègues vient de s'approcher et elles tentent de trouver comment réparer au mieux ses bêtises. Contrarié, le grand blond ne sait pas trop quoi faire de lui-même. Il ne peut décemment pas éponger le sol avec sa chemise et il ne veut pas prendre le risque de vêtement se couper avec les morceaux de verres disséminés un peu partout par sa faute. Alors il attend comme un imbécile, passant sa main dans ses cheveux en espérant pourvoir demander à l'employée comment il peut lui être utile.
Mais avec ce qui semble être la force de l'habitude, elle troque son plateau chargé contre quelques serviettes et lui en tend une. Comme elle s'excuse pour sa chemise, il suppose que le attend de lui qu'il s'essuie avec. Mais le mal est déjà fait et il ne voit pas bien comment réparer les dégâts avec ça.
« Ne vous en faites pas pour ça. Je suis papa d'une fille en bas âge et, croyez-moi, le champagne est ce que j'ai reçu de plus sympa sur mes fringues ces derniers mois » plaisante Lloyd en s'accroupissant pour aider la jeune femme à faire disparaître toute trace de l'incident qu'il a provoqué de sa main valide.
« Est-ce qu'il y a quelque chose que je puisse faire pour me faire pardonner, Monsieur ? » le questionne la serveuse.
« Eh bien oui à vrai dire. Plusieurs choses même. Vous pourriez commencer par arrêter de vous excuser » lui sourit-il en lui tendant la serviette dont il s'est servi pour ramasser lui aussi quelques morceaux de verres. « C'est moi qui vous ai foncé dedans, vous n'avez donc pas à vous excuser. Deuxièmement, si ce verre va être retiré de votre paie, j'aimerai autant que vous me donniez son montant pour que je vous rembourse. Hors de question que vous payez pour ma maladresse » ajoute le pompier sur un ton ne permettant pas à la jeune femme de discuter. Ils se relèvent tous deux et Lloyd enchaîne. « Laissez-moi juste le temps de remettre la main sur ma veste. Je l'ai laissé traîner comme un idiot et elle contient toute ma vie... »
Cela dit, il n'est pas le seul imprudent puisque Tito a commis la même erreur. Ils ne sont pas amis pour rien...
« Ne bougez pas... » Elle comprend qu'il attend qu'elle lui donne son prénom et, lorsque c'est chose faite, il réitère son ordre. « Ne bougez pas d'un pouce Judith. »
En quelques instants, le pompier retourne vers l'endroit où lui et son meilleur ami se tenaient il y a peu et repère tout de suite leurs vêtements. Soit personne n'a rien remarqué, soit les gens ici sont trop friqués pour s'intéresser à ce genre de vestes bas de gamme. Lloyd penche pour l'option deux. Une fois assuré que ses clés, son portefeuille et son portable sont encore là, il se retourne pour rejoindre la serveuse.
Sauf que c'est à une autre jeune femme qu'il se heurte... Décidément.
« Natalia... » la salue le pompier, sans trop savoir comment enchaîner ou réagir. Il est encore vexé qu'elle lui ait caché l'existence de son mari. En même temps, de l'eau a coulé sous les ponts depuis et il n'a jamais été du genre rancunier... Jamais très longtemps en tout cas. « Tu es avec ton mari ? »
Il sait que c'est le cas. Il a vu le dénommé James il y a dix minutes. C'est même ce qui a terminé de le convaincre que s'éterniser ici était une mauvaise idée.

(c) chaotic evil

Saison I - Event II

Saint Valentin
Δ Everyone

Cette histoire l’agaçait, elle n’y pensait plus vraiment, sans doute, c’était-elle fait une raison, mais de le voir là, fait revenir ce sentiment. Ce n’est pas contre lui qu’elle en a, mais contre elle-même, le pompier lui, n’a rien fait d’autre que de se sentir offensé par le mensonge par omission de la serveuse, ce qu’elle peut tout à fait comprendre, elle aussi aurait mal pris d’être utilisé de la sorte. Enfin, elle regrettait tout de même qu’il ne lui ait jamais laissé la chance de pouvoir lui expliquer le pourquoi du comment, qui elle le pensait vraiment changerait certainement sa façon de voir les choses ou en tout cas amenuirait son ressentiment envers elle. La main de son mari se pose contre sa hanche et l’attire vers lui et elle éloigne un instant ses pensées de l’autre blond, elle devine derrière le sourire un peu forcé de son mari et son geste pour récupérer son entière attention, la jalousie latente. Celle-ci a toujours été, James n’a jamais aimé voir qui que ce soit s’approcher ou même regarder avec un peu trop d’insistance sa femme, elle en avait eu des occasions de le voir provoquer une querelle idiote pour un geste ou un coup d’œil qu’il aurait surpris, mais quand il s’agissait de Lloyd, on ne parlait plus d’un banal excès de jalousie, c’était maladif. La faute à qui ?! Elle lui adresse un sourire et pose sa main dans son cou. « Mais j’espère bien, j’ai pris l’option la plus chère et en plus, j’ai réservé toute la nuit. » Sourire en coin. La serveuse de tout à l’heure passe à leurs côtés et le visage de Natalia se referme presque instantanément. Elle s’arrête jamais de sourire comme une conne celle-là ? Elle en profite pour jeter un œil à la recherche de Lloyd, mais ne le vois plus, ce n’est que quand Judith passe dans son champ de vision qu’elle l’aperçoit de nouveau, elle s’écarte donc de James et le regarde avec un sourire plus que forcé. « Tu vas pas aimer, je sais ! mais je dois dire deux mots à Lloyd. » Elle sait très bien qu’il l'a vu et qu’il la sûrement à l’œil depuis le début de la soirée, elle n’essaye donc pas de feindre quoi que ce soit. Le visage de James se durcit et il secoue la tête, son épouse lève donc index devant lui et poursuit « et avant que tu dises quoi que ce soit, laisse-moi juste te dire une chose, au final, c’est à toi que…. » Elle se penche à son oreille pour terminer sa phrase et se redresse ensuite avec un large sourire, avant de filer sans attendre qu’il ne réponde, juste au cas ou il trouve à redire ce qui l’étonnerait dans l’immédiat.

Décidément, la blondinette n’a pas fini de marcher sur les plates-bandes de Natalia, la voilà en grande conversation avec celui vers qui elle se dirigeait, enfin conversation…elle est surtout occupée à tâcher sa chemise de champagne. Le pompier s’éclipse rapidement pour visiblement récupérer sa veste et la Serbe s’avance vers lui et dans son élan le jeune homme la percute en se retournant. « Natalia »

« Hey ! Contente de voir que tu te rappelles au moins de mon prénom… » Elle lui adresse un sourire franc, il n’y a rien de méchant ou froid dans sa réflexion, c’est simplement dis sur le ton de l’humour, en espérant que c’est ainsi que ce sera pris. « T’es avec ton mari ? » Elle hoche la tête pour lui signifier que oui. « C’est le gérant… » Ouai voilà son mari est à la tête d’un bordel, enfin une maison d’escortes de façon plus officielle, mais elle doute que Lloyd s’inquiète de la différence, il n’est dans tous les cas pas là pour enfiler des perles. « Je veux pas t’ennuyer, je voulais juste te saluer et savoir comment tu allais, je suis passé te voir à l’hôpital, mais….elle hausse les épaules, mais ca n’avait pas donner grand chose. Ce serait bien qu’on aille boire un café à l’occasion, j’aimerais vraiment pouvoir m’expliquer, même si je me doute que tu n’en as plus grand chose à faire et à juste titre. » Ici n’était ni le lieu, ni le moment, mais elle ne perdait pas grand chose à proposer, sachant que rien ne lui garantissait qu’elle recroiserait son chemin avant un moment.

Invité

❝ SAISON I EVENT 2 ❞

Déjà, les gens qui trompent je ne comprends pas, mais alors les gens qui trompent en allant dans une maison close… Sérieusement ?! Je veux bien croire qu’on peut ne plus être heureux dans un couple mais dans ces cas-là on met fin à la relation : c’est plus simple, plus sain et plus respectueux de l’autre aussi. Et lui, s’il s’est vraiment pointé ici alors qu’il est en couple avec cette jeune femme… Oui, il a vraiment tout faux. Il me demande subitement de quoi je lui parle en se redressant et j’ouvre la bouche pour lui expliquer quand une autre voix s’élève juste à côté de nous. Je me tourne vers l’autre type que je ne connais pas, mais le trompeur semble le connaître par contre. Le trompeur s’énerve d’ailleurs et je hausse les sourcils, un peu dépité en fait : comme si c’était de notre faute s’il a été pris la main dans le sac, enfin, façon de parler… Et puis la vérité tombe avec force. C’est presque en hurlant que le jeune homme nous annonce que c’est sa sœur.

« Oh… » je souffle tout bas.

Donc, c’est sa sœur qui l’a trouvé dans cet endroit et elle lui a piqué une crise. Après tout, la crise peut se comprendre : ce n’est pas comme si l’endroit était fréquentable…

« J’suis désolé, j’ai pensé… Enfin vu de l’extérieur c’était… Oui. Désolé. »

Je grimace et esquisse un petit sourire à l’intention du jeune homme.

« Elle avait l’air vraiment remontée de vous avoir trouvé là… Mais elle va se calmer. Elle doit juste pas avoir apprécié l’endroit si vous voyez ce que je veux dire… »

Et j’ignore en cet instant que je suis totalement à côté de la plaque mais comment je pourrais le savoir ? Je n’ai pas les informations.

« Encore désolé et bon courage. »

Je lui donnerais bien une petite tape amicale sur l’épaule mais bon, je m’abstiens car je doute qu’il apprécierait le geste. Je fais quelques pas pour m’éloigner et laisser les deux hommes entre eux puisqu’ils se connaissent. Moi, je vais rester là, attendre que Lloyd revienne avec nos vestes et surtout, surtout, je vais arrêter de me mêler de ce qui ne me regarde pas parce qu’il faut bien l’avouer, quand je le fais, ça n’arrange les choses pour personne. En tout cas, ce soir, je n’ai pas arrangé les choses entre ce jeune homme et sa sœur.

(c) sweet.lips

bromance forever

EVENT 2

« C’est le gérant… »
« Oh… »
Ce n’est qu’à cet instant que Lloyd réalise quelle image il doit renvoyer à la serveuse. Lui, le donneur de leçon, celui qui se vantait de manière indirecte d’être vertueux, se trouve au beau milieu d’un bordel… Ca doit la faire doucement rire, non ? En tout cas, lui se sent un peu mal à l’aise. Bien sûr, il pourra lui expliquer que c’est un malentendu, qu’il voulait simplement faire plaisir à son meilleur ami en lui offrant une demi-heure de massage. Lloyd pourrait lui préciser que son fils ainé est en train de se battre pour leur pays, que sa femme est décédée, qu’il a vécu de sales moments et qu’en tant que meilleur ami, il a jugé de son devoir de lui remonter le moral…mais il réalise que ça ne ferait que le faire passer pour un crétin, doublé d’un menteur. Elle n’y croira jamais. Parce que Tito est dehors et qu’il est seul ici, face à elle, sa chemise blanche arrosée de champagne…
« Tu m’déranges pas » tient-il à préciser, pour lui signifier qu’il n’est en rien pressé de rencontrer une fille de la maison ou faire quoi que ce soit de ce genre. « Par contre - et je ne le dis pas méchamment - je ne vois vraiment pas l’intérêt de reparler de tout ça. J’veux dire… J’ai pas spécialement repensé à cette histoire mais avec le recule, je me rends bien compte aujourd’hui que t’avais rien à me dire. C’est ta vie et c’est pas comme si on avait eu une vraie relation » tente de s’expliquer le pompier, avant de réaliser que c’est sans doute un peu vexant. « Enfin je ne veux pas dire que tu n’as pas compté du tout, c’était très agréable le temps que ça a duré mais tu ne me devais rien. Et puis de mon côté, je n’ai pas été plus curieux que ça à l’époque alors on va dire qu’on est quitte. Et puis c’était logique. J’veux dire, y avait peu de chance que tu sois la Vierge Marie des années 2000 et que ton fils ait été conçu par le Saint Esprit… »
Il s’embrouille. Il sent bien qu’il s’embrouille. Pourquoi est-ce qu’il est aussi nerveux ? A cause de l’endroit où ils se trouvent ? A cause des souvenirs de leur brève romance qui remontent à la surface ?
« Pour ce qui est de ta proposition de boire un café à l’occasion… Je ne suis pas certain que ce soit une très bonne idée Natalia. Je suis désolé mais je ne veux pas d’embrouilles avec ton mari et son club. D’ailleurs, je m’apprêtais à partir. Je n’savais pas où je mettais les pieds, pour être tout à fait honnête et les Kings m’ont causé assez d’ennuis comme ça ces derniers temps » conclut-il en levant son bras pour présenter sa main encore brochée.
Il regrette cependant très vite son geste et ses propos. Natalia n’a rien à voir avec tout ça… Elle n’a pas à entendre ce genre de commentaires.
« J’suis désolé. »

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valentine's day
saison I # event 2

#kurtis

#meghan (PNJ)

L’autre Prospect lève les mains en signe de reddition, alors que le type qui est intervenu un peu plus tôt présente ses excuses à Kurtis. Des excuses dont il se fiche éperdument. Tout comme de ses conseils à la con, que le motard est bien tenté de lui proposer de se foutre où il pense. Mais il n’ouvre pas la bouche. Il se concentre sur sa respiration et essaie de réfléchir à la marche à suivre à présent.
« Encore désolé et bon courage. »
C’est ça, casse-toi, connard, se retient-il de lui rétorquer, en commençant à fouiller dans ses poches, à la recherche de son téléphone portable. Il faut qu’il rattrape le coup avec Meghan. Lui laisser du temps, c’est une idée à la con. Il ne supportera pas de ne pas savoir si elle acceptera de lui reparler un jour. Il ne peut pas laisser les choses en l’état et attendre qu’elle se calme et daigne revenir vers lui. Il faut qu’il lui parle. Il a besoin de lui parler et d’essayer d’arranger les choses.
« Bon... Je vais terminer de sortir les poubelles » lui lance nerveusement le Prospect d’Ezra en retournant vers la porte du personnel pour ramasser les sacs qu'il a laissé tomber pour intervenir. Kurtis l'accompagne de son regard noir, s’assurant ainsi qu’il ne revienne pas se mêler de ses affaires. L’autre n’arrête pas de jeter des regards par dessus son épaule, comme s’il s’attendait à ce qu’il fasse une connerie.
« Pauv’ con » tique le frère de Meghan en renflant à nouveau, jetant un œil sur l’écran de son portable.
« Excuse-moi. Tu as du feu ? » lui demande soudain un type sorti de nul part, avec un accent slave à couper au couteau.
Kurtis relève ses yeux rougis par les larmes vers le mec dont il ne parvient pas à discerner les traits, à cause de la capuche de son sweater rabattue pratiquement jusqu'à son nez. Le Prospect est tenté de l'envoyer se faire mettre. Et puis il se dit qu'une clope ne pourrait pas lui faire de mal à lui non plus...
Alors il renonce pour l’instant à envoyer un SMS à sa jumelle pour répondre au besoin de l'inconnu, habillé tout en noir qui s'est rapproché de lui.
« Ouais » grogne-t-il en rangeant son téléphone dans un soupir.
De toute façon Meg est en train de conduire et ce ne serait pas prudent. D'ailleurs, il devrait peut-être la suivre, non ? Histoire de s'assurer qu'elle rentre en un seul morceaux... Parce que l’autre gars a raison, elle était très énervée et c’est bien connu, quand on est sur les nerfs, on commet des erreurs. Surtout derrière un volant.

Absorbé par ses pensées, Kurt n'a pas remarqué la nervosité de l'homme qui lui fait face. Il n'a pas non plus reconnu l'origine de son accent et n'a pas été alerté par le fait qu'il ait ses deux mains enfoncées dans les poches de son sweat large et aucune cigarette prête à être allumée. Kurt ne comprend ce qui lui arrive que trop tard. Quand la lame du couteau est déjà en train de glisser entre ses côtes. Sa main se referme dans un spasme sur son Zippo alors qu'il observe le poignet tatoué de l'homme qui tient encore le manche.
Les regards des deux hommes se croisent. Aucun des deux ne bouge. Ils se jaugent, l'un surpris par sa propre audace et l'autre simplement surpris par la tournure des événements.
Cette scène fait écho à celle que Kurtis a joué il y a quelques mois dans la maison de Mia. Sauf que les rôles étaient inversés... Aujourd'hui c'est lui qui va mourir. Aujourd'hui c'est lui qu'on tue. Le karma est une belle salope. C'est quand même dingue que ça arrive moins de cinq minutes après qu'il ait confessé son crime à Meghan...
Meghan... Non... Il n'a pas eu le temps de s'excuser. Il n'a pas eu le temps de se réconcilier avec elle. Kurt ne veut pas partir alors qu'elle le déteste.
Mais la décision ne lui appartient plus.

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SAISON I # EVENT 2

valentine's day

1 ■ Synopsis

10:40 pm ; HOMEWRECKER (WEST SIDE)

La soirée est un franc succès. Les clients sont au rendez-vous et ceux qui ont l’œil se rendent compte qu'il y a du beau monde. Pas encore la crème de la crème, l'établissement n'est pas suffisamment côté, mais du beau monde tout de même.
James peut être satisfait. Le travail acharné qu'il a mené ces derniers temps à porté ses fruits, ce qui lui permet même de s'accorder un petit aparté avec sa femme, venue lui rendre visite. Mais cette dernière en tarde pas à l'abandonner à son sort pour rejoindre le pompier avec qui, il y a longtemps, elle a eu une brève liaison. Irrité, le KOS l'observe s'entretenir avec lui de loin.
Matthew, qui se trouve à ce moment près du bar tente bien de lui faire la conversation, ayant repéré qu'il était le maitre des lieux, mais ses efforts pour le dérider sont vains. James sent ses poings le démanger et Judith (qui décidément à l'oeil pour ces choses là) le remarque également et décide d'intervenir avant que les choses dégénèrent. Elle se rapproche donc du client qu'elle a arrosé de Champagne, et surprend ce qui ressemble à une dispute entre Natalia et lui.

Mais malgré les apparences, le drame ne se joue pas entre les murs fraichement peints du Homewrecker. Le drame se joue à l'extérieur, sur le parking où Tito attend que son ami refasse surface et où Kurtis vient d'être poignardé en pleine poitrine. Appelez ça comme vous voulez : l'instinct, un sixième sens, mais Tito sent que quelque chose ne va pas et se retourne vers le Prospect, avec un mauvais pressentiment. Son cerveau analyse très vite la situation et lui ordonne d'agir sur le champ.
Ce qu'il fait, hélant les deux hommes se trouvant dans une position assez étrange. Celui qui se cache sous sa capuche sursaute violemment et se tourne vers lui, s'éloignant de Kurtis qui titube gauchement, une de ses mains portée à son torse. Tito est déjà en train de s'avancer vers eux lorsqu'il réalise que la lame d'un canif est planté là.
Oubliant le danger, il s'élance, criant à l'autre Prospect (toujours occupé avec ses poubelles) d'aller chercher de l'aide à l'intérieur de la maison close...

2 ■ Règles à suivre pour cet event
# 600 mots maximum par réponse
# il n'y a pas d'ordre de passage : merci de prévenir quand vous avez l'intention de poster dans le flood event I love you

■ le staff de C911

Invité

❝ SAISON I EVENT 2 ❞

Je jette un coup d'oeil à ma montre : ça commence à faire long maintenant. Il ne faut pas autant de temps pour simplement récupérer une veste quand même... J'observe l'entrée de la maison close : qu'est-ce qui peut bien retenir autant Lloyd ? Il n'accepterait quand même la proposition d'une de ces femmes à l'intérieur quand même... Il avait l'air aussi choqué que moi de se rendre compte de la véritable nature de l'endroit. Alors autre chose le retient à l'intérieur. J'écarquille les yeux quand je réalise soudain qu'il me semble bien avoir vu James, le fameux James avec qui le courant ne passe pas du tout, à raison. Et si c'était en train de dégénérer à l'intérieur ? J'amorce un pas pour m'avancer mais m'arrête et fronce les sourcils. Il y a cette ombre un peu plus loin sur ma gauche, là où se tenait le jeune homme auquel je n'ai pas rendu service quelques instants auparavant. Et l'ombre ne bouge pas. Et un frisson me parcourt l'échine. Quelque chose me dérange même si je ne sais pas quoi. Je tourne mon visage vers l'ombre et je réalise qu'il y a maintenant une autre silhouette vêtue tout de noir mais la dite silhouette est tellement proche de celle du jeune homme que ce sont leurs deux silhouettes réunies qui ne forment plus qu'une ombre. Je pourrais détourner le regard, pensant à un moment intime entre deux hommes mais je ne détourne pas le regard car je ne pense pas à ça. Il y a quelque chose d'anormal dans leur attitude figée, dans leurs gestes eux aussi figés.

« HEY ! »

La seconde silhouette vêtue de noire sursaute et se tourne vers moi. L’autre jeune homme titube et quelques pas de plus me suffisent pour comprendre qu’il vient de se faire poignarder. Je ne réfléchis pas, m’avance dans sa direction : pour faire fuir l’autre, pour aider le blessé, les deux à la fois, je ne sais pas mais je m’avance. Vite. Très vite. J’en profite pour crier à l’autre type, celui qui nous a rejoint, celui qui est en train de sortir les poubelles et regarde la scène sans rien faire, qu’il faut qu’il retourne à l’intérieur pour chercher de l’aide.

« BOUGE ! » je lui hurle dessus alors qu’il ne bouge pas tandis que j’arrive à hauteur du blessé, l’agresseur habillé de noir s’éloignant à présent en courant.

« Touche pas. » je lui dis en empêchant ses mains de toucher à la lame enfoncée entre ses côtes. « Allonge-toi et reste tranquille. »

L’ordre peut paraître étrange mais s’il se met à gesticuler et à paniquer, il va aggraver sa blessure qu’il faut j’évalue le plus rapidement possible et le mieux possible, et ce sera plus facile pour moi comme pour lui. Le voilà finalement allongé sur le trottoir et moi penché sur lui, mes mains nues (et c’est un risque dont j’ai conscience) déchirent rapidement les vêtements du blessé. J’observe ensuite la blessure. La lame est toujours là, le sang coule avec abondance. Je place mes mains autour de la lame et sur la blessure pour compresser : je ne suis pas censé retirer le couteau.

« Tout va bien se passer. Je suis secouriste, je vais m’occuper de toi ok ? Je m’appelle Tito. Et toi ? Ton prénom ? »

L’occuper, lui parler, en attendant que l’autre fasse appeler les secours.

« Est-ce que tu as vu le couteau avant qu’il te blesse ? Tu as vu la lame ? »

J’espère que oui parce que si je savais la longueur de la lame ça me permettrait d’évaluer plus facilement la situation. Au premier coup d’œil ça ressemble au manche d’un canif mais bon, si je pouvais m’en assurer…

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valentine's day
saison I # event 2

#kurtis

#meghan (PNJ)

Dire que ça fait mal serait un euphémisme. Quand les gens ont mal dans la poitrine, ils comparent souvent cette douleur à celle d’un coup de poignard… Eh bien maintenant Kurtis pourra réellement utiliser cette comparaison, en toute connaissance de cause. Il pense à son père. Est-ce que c’est ça qu’il a ressenti, juste avant de mourir, au beau milieu de la salle à manger ? C’est pire que prendre une balle. La douleur irradie dans sa poitrine, le pétrifie. Respirer est une véritable torture. Et pour cause : son poumons gauche a été perforé par la lame qui s’est enfoncée entre ses côtes. Il est en train de se noyer dans son propre sang…
Sa vision se trouble et il perd de vu le type encapuchonné qui lui faisait face. Il entend quelqu’un crier quelque part, au loin. Lui titube maladroitement. Il sent ses jambes s’affaiblir de secondes en secondes. Il cherche son air mais plus il essaie d’en faire pénétrer dans ses poumons, plus il souffre. C’est une véritable torture. Mais qu’est-ce qu’il peut faire d’autre ? Retenir son souffle ? Ce n’est pas une option non plus, forcément. Pas si son but est de rester en vie en tout cas.
Il y a du mouvement autour de lui mais Kurtis n’y fait pas attention. Son regard est à présent braqué sur le manche du canif qui dépasse de son torse. Il veut refermer sa main dessus pour le retirer de là, espérant pouvoir ainsi respirer plus librement, mais alors qu’il déplace la lame d’un simple millimètre, une nouvelle vague de douleur déferle et manque de lui faire perdre connaissance.
« Touche pas » lui ordonne l’homme qui, précédemment, l’a empêché de rattraper Meghan, avant de l’inciter à s’allonger.
Les jambes déjà engourdies du Prospect ne demandent pas mieux mais s’allonger lui fait atrocement mal. Quelques larmes de souffrance et de peur commencent à se frayer un chemin sur ses joues d’une pâleur déjà inquiétante. L’homme l’aide à adopter une position plus supportable et lui assure qu’il va s’occuper de lui. Kurtis n’a pas d’autre choix que de l’écouter. Il a encore du mal à réaliser ce qui est en train de se passer. La douleur l’abruti, l’angoisse le paralyse.
« Est-ce que tu as vu le couteau avant qu’il te blesse ? Tu as vu la lame ? »
Kurtis ouvre la bouche pour lui répondre mais il n’arrive qu’à coasser lamentablement. Sa gorge commence à se remplir de sang. Il suffoque. Il panique encore davantage, son poing poisseux de sang se refermant sur le poignet de l’homme à ses côtés, ses yeux embués de larmes le suppliant de faire quelque chose pour lui. N’importe quoi. Tout de suite.
Il faut qu'il prévienne Meghan. il faut qu'il la voit. Il faut que le secouriste le remette sur pied pour qu'il puisse la revoir et lui présenter ses excuses. Et il faut qu'il se confesse. S'il ne se confesse pas, il ne pourra jamais franchir les Portes du Paradis pour passer l'éternité aux côtés de sa moitié.

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homewrecker

event saint-valentin

Il lui sourit alors qu'elle pose sa main dans son cou. C'est sa femme, à lui, et c'est tout. Cette jalousie quasi-maladive ne date pas d'hier et le motard a toujours eu un tempérament assez sanguin en réponses aux différentes invitations des autres pour sa femme, ce qui contraste nettement avec ce calme assez constant qui le caractérise d'ordinaire. La place qu'il lui accorde est si importante pour lui qu'il refuse qu'on lui vole celle qui l'occupe. Natalia est parfaite pour lui, elle lui en a fait la démonstration plus d'une fois. Il aime tout chez elle, de son mauvais caractère à cette manière d'être désespérée face à ses blagues récurrentes. Il lui arrive de se dire qu'elle reste un mystère pour lui, mais il aime ça aussi. Il est quasi-sur qu'elle le connaît plus que lui ne la connaît, ce qui ne l'empêche pas bien évidemment de savoir un tas de choses sur elle.
Comme à cet instant précis où il saisit brièvement que le visage de sa femme se ferme, à l’approche de la Judith. Ça le fait sourire alors qu’il s’adresse à la serveuse. James en est sur maintenant, elle a du voir le petit manège de la blonde un peu plus tôt dans la soirée.
Il va pour la taquiner à ce propos mais il fait face à un sourire clairement forcé.

« Tu vas pas aimer, je sais ! mais je dois dire deux mots à Lloyd. » Il sent son visage changer d’expression. Non. Il refuse. D’ailleurs il secoue la tête, déjà exaspéré par la situation. Il a l’impression de sentir la lave déferler dans sa poitrine, c’est immédiat. Elle lui coupe la parole, ou plutôt anticipe son refus définitif en levant son index pour l’empêcher d’avancer dans ses pensées. « Et avant que tu dises quoi que ce soit, laisse-moi juste te dire une chose, au final, c’est à toi que… »

Elle poursuit son entourloupe au creux de son oreille. La garce ! Elle sait très bien comment l’avoir, son emprise est totale. Natalia floute ses pensées l’espace de quelques secondes, le temps parfait qui lui permet de filer sans que le motard ne proteste. Sa colère jalouse se mélange au désir qu’elle ravive en quelques mots, aux images qu’elle lui laisse le plaisir de s’imaginer. Il inspire, expire. Il a dans la tête une manière bien à lui de riposter, son affront sera vengé, il s’en assure, alors qu’il suit la silhouette parfaite de sa femme qui s’éloigne pour rejoindre le pompier. Il serre les poings, ne peut pas s’en empêcher. Ça le tue qu’ils soient à proximité l’un de l’autre, ça le blesse, comme chaque fois qu’il se rappelle ce qu’il s’est passé entre eux. James aurait du mettre le nom de Lloyd dans la liste des gens interdits d’entrée, il aurait du, il s’en mord les doigts alors qu’il voit Natalia lui parler. Il ne saisit pas les expressions de son visage, simplement sa gestuelle, mais ça lui suffit. Quelques centimètres de séparation, seulement, il estime que le type est trop proche d’elle. Mais il doit se tenir, alors il se contente de rester là et de les observer, serrant son poing le moins abimé autour de son verre.

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