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 Am I out of my head? Ft Judith

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Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  - Page 2 EmptyLun 17 Avr - 13:50



AM I OUT OF MY HEAD ?
ft. DAYA

« Je n’ai pas besoin d’un autre verre, mais si tu insistes fais en un shooter, je ne vais malheureusement pas pouvoir passer la nuit assise au bar !
— Entendu ! » Je lui adresse un sourire, réponse au sien qui est en coin. Plus les secondes passent plus elle me plaît. Tout cela me fait plaisir, le jeu est intéressant et pour une fois une de mes interactions avec une personne extérieure à mon boulot ne se résume pas à bonjour-aurevoir platonique. Au moins y’a du contenu, y’a des trucs à lire entre les lignes, de la franchise mais du mystère aussi j’aime bien. Je le dirais jamais assez, que j’aime bien ce qu’il se passe. Il faut le savoir, faut qu’vous le sachiez !

Je récupère un shooter propre, par réflexe lui sert une tequila, citron, tout ça, je me rapproche d’elle à nouveau et l’écoute, les gestes rodés par l’habitude je ne fais même plus vraiment attention. Je vais juste éviter de lui en refoutre sur le chemisier, bien que cette fois visiblement ma maladresse m’a bénie en m’offrant l’occasion d’échanger de la sorte avec Daya.

« Quant à ton indice : C’est un art visuel et un peu salissant et qui demande une certaine précision ! Voilà pour toi ma jolie, t’as plus qu’à faire travailler tes méninges si tu veux ta récompense !
— Oh oh, ok ! Ok ! Merci bien ! » Donc je récapitule c’est artistique, ça peut raconter des histoires, ça ne paie pas des masses et c’est un art visuel salissant qui demande à ce qu’on soit un minimum précis ! L’étau se resserre, mon petit doigt me dirige vers la peinture ou le dessin, après tout, elle n’a pas des mains de travailleuse de pierre ou de bronze, alors, facilement je porterais vers ce domaine. Savoir lequel des deux métiers précisément ? La peinture tâche plus que le crayon ou le feutre ! Mais je me plante peut-être, me dira-t-elle qu’elle est aquarelliste par exemple ? Après tout c’est pas forcément exactement la même chose. Hm. Ça m’amuse. Je vais tenter. Puis je suis perspicace autant pas lui cacher, j’ai foutu cette petite qualité sous le nez de Max à mon entretien d’embauche alors pourquoi pas continuer dans ma lancée. Et j’ai dis que je gagnerais son numéro.

« En attendant si tu me disais comment une jolie blonde comme toi se retrouve à servir des hommes d’âge moyen au milieu d’un bar de strip-tease du West-side ? » Je laisse échapper un rire franc alors que je lui glisse le shooter juste devant elle après avoir glissé la rondelle de citron sur le bord du verre. Alors en fait j’ai changé d’identité je sors de prison, SUUURPRIIIISE ! haha. Non. Allez.

« Ah ça c’est une bonne question ! C’est pas c’que j’imaginais en arrivant ici, t’imagines ! » A moi de broder mon histoire maintenant, comme je l’avais prévu en partant de ma petite californie.

« J’suis arrivée ici y’a peu d’temps, en janvier, j’suis texane à la base et j’en avais marre, j’voulais changer d’air un peu, faire autre chose. A la base j’bossais dans une librairie mais j’me suis dis qu’ici je trouverais le moyen de nourrir mes espoirs de bosser dans la musique ! je prends un air volontairement dramatique, main sur la poitrine, pose un peu fun, pour me tourner volontairement en dérision. « Mais me voilà ! Je trouvais pas de taff, du coup j’ai sursoulé le patron parce qu’il a été relou avec moi aussi et j’ai eu ce que je voulais, enfin à moitié. Un travail. Et finalement c’est pas si horrible que ça, les gars ne nous font pas chier au risque de se prendre une volée par les agents de sécu postés par-ci par-là. »

Je lui souris, prépare une volée de verre que je destine à trois types qui viennent de débarquer au comptoir. Ça tourne pas mal ce soir, y’a du mouvement et surtout : beaucoup d’arrivées peu de départ. Bon après c’est pas mon business donc je m’en fous mais si plus de clients, plus de boite, plus de boite, plus de sous pour princesse juju.
Je jette un coup d’œil à ma montre.

« Bon ! J’ai réfléchis ! Je claque mes mains sur le comptoir. J’hésitais entre deux options, pour ton métier. J’étais partie sur l’illustration mais je vais dire que t’es peintre. C’est peut-être pas un job à plein temps qui sait, je sais pas, ça me semble farfelu d’arriver à vivre entièrement de ça. Mais j’aime le risque ! Alors peintre. Ça salit plus que le dessin. » Je lui adresse un sourire, un clin à mon tour. « Si ça t’intéresse c’est ma pause, j’ai l’irrésistible envie d’aller fumer une cigarette. Tu me donneras tes premiers numéros parce que je le sais, j’ai gagné ! Je gagne toujours ! » Petit rire accentué pour une nouvelle fois me moquer de moi-même, comme d’habitude. Je me tourne vers le barman et lui adresse un signe de main.

« J’file en pause, te perds pas sans moi. » Grand sourire, il secoue la tête à la négative, surement fatigué de mes vannes perpétuelles, puis redonne mon attention à Daya. « Si tu m’suis, c’est par là ! Je sors mes clopes d’un tiroir incrusté dans le comptoir. Dehors on entend moins la musique. » Sourire, je m’éloigne du comptoir. Qui m’aime me suive !


EXORDIUM.
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Daya Laghari

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physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  - Page 2 EmptyMar 18 Avr - 12:55

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La serveuse prend visiblement ca comme une invitation à lui resservir un verre de plus, bon clairement là, il va falloir qu’elle se freine si elle veut rentrer chez elle avec sa bagnole, il manquerait plus qu’elle se fasse arrêter avec un chemisier qui sent l’alcool à environ quinze kilomètres à la ronde et un taux d’alcoolémie supérieur à la moyenne et ce n’est pas son badge qui la sortira forcément d’affaire. Ouai force est de constater qu’elle allait probablement devoir prendre un taxi et récupérer sa bagnole le lendemain et donc par la même se lever bien plus tôt que prévu…espérons que tous ses efforts ne seront pas vains. Elle finit par lâcher comme convenu un indice sur sa profession monté de toute pièce, bon ce n’est pas comme si elle ne savait pas de quoi elle parlait dans la mesure ou si cela n’a jamais été son métier, ca n’en avait pas été pour autant moins une passion. L’Indienne la laisse à sa réflexion et sort son téléphone de la pochette qu’elle trimballe et qu’elle a déposé près d’elle, pour vérifier l’heure qu’il est, mais c’est finalement l’appel en absence qui est affiché qui accapare son attention. Josef. Elle ne peut retenir un sourire qui perle sur ses lèvres de façon machinale et durant cette micro seconde elle n’en a que faire qu’il soit vu ou non par la serveuse qu’elle travaille depuis plus d’une heure, mais ce n’est que pendant cette courte seconde, elle range ensuite ce sourire non convié à la petite fête qui se joue ce soir au Crashdown aussi sûrement que son téléphone. Elle le rappellera demain.

Pour parer à ce furtif moment d’égarement, elle relance Judith sur ce qui concerne cette fois son histoire à elle, elle ne pourra que mieux la cerner en en apprenant un peu plus sur elle et autant dire que ce ne sera pas son casier judiciaire si tant en était qu’elle en eut un (elle le saura bien assez tôt de toute façon) qui pourrait le lui permettre. Aussi, elle balance une question relativement ouverte pour voir ce que la jolie blonde a à lui raconter et déterminer par la même si elle est du genre bavarde ou mystérieuse. Elle se met à rire et Daya lui sourit tandis qu’un verre est avancé vers elle, elle pose son regard sur le liquide transparent qui apparaît rouge sous les lumières tamisées du bar, elle ne le boit pourtant pas et se contente de glisser un billet vert fraîchement sorti de la poche de son pantalon, à l’intention de la serveuse sur le bois poisseux du comptoir. L’Indienne ne se contente pas tout à fait de le déposer, elle garde le bout de ses doigts dessus attendant que la jeune femme qui lui indique prestement qu’elle ne s’attendait pas vraiment à finir ici pour commencer, ne vienne elle-même les récupérer. Lorsque c’est chose faite celle-ci commence finalement à lui brosser sa petite histoire : « J’suis arrivée ici y’a peu d’temps, en janvier, j’suis texane à la base et j’en avais marre, j’voulais changer d’air un peu, faire autre chose. A la base j’bossais dans une librairie mais j’me suis dis qu’ici je trouverais le moyen de nourrir mes espoirs de bosser dans la musique ! » On se croirait presque dans un de ses téléfilms dramatiques ou la jeune prodige débarque en grande pompe dans la grande ville, quatre billets en poche pour devenir quelqu’un, mais qui pour ca devra traverser multiples embûches comme devoir bosser dans un bar de strip ? Ca a un côté passablement faux…bien sûr Daya ne remet pas en question la véracité de ce qui lui est ici déballé même sur le ton de l’humour, elle le sait, des dizaines de milliers de gonzesses partagent tristement la même histoire. Son visage laisse transparaître à la fois son intérêt pour ce qu’elle raconte, mais aussi son amusement de la voir se jouer ainsi de ce destin qui semblait la maltraité ouvertement et elle lui donne cette finalité que son scénario mental lui laissait déjà entrevoir. « T’as jamais pensé à vendre ton histoire ? non parce que niveau originalité, on peut franchement pas faire mieux ! » L’Indienne lâche un rire franc et joueur avant de lever son dernier verre vers celle qui le lui a servie. « A ta future carrière alors ! Tu me feras penser à récupérer ton autographe avant de partir, on sait jamais ! » Et sur cette plaisanterie, elle avale le liquide, qui lui brûle passablement la gorge, d’une traite et vient faire claquer le verre devant elle, avant de glisser la rondelle de citron dans sa bouche. Sa vis-à-vis s’occupe rapidement de quelque clients à qui elle prépare la commande en moins de temps qu’ils ne leurs en a fallu pour la commander sous l’effet annihilant de l’alcool et assourdissant de la musique. Pas le temps de chômer pour la jolie Judith.

Lorsque celle-ci revient encore (et toujours) à la charge, c’est dans un geste magistral.
Elle lui annonce ensuite tout sourire qu’après moult hésitation, elle s’est finalement décidée sur la peinture, bien qu’elle est envisagé qu’elle ne fasse que du dessin, le cheminement de son choix importe peux à dire vrai, la finalité étant que la jeune femme a bel et bien trouvé (ce qui en soit n’était pas des plus compliqué il faut bien le dire, mais au moins elle démontre un minimum de jugeote, ce qui n’est pas du luxe si la flic est amené à passer un tant soit peu de temps avec elle. Autant allier l’utile à l’agréable.) Daya ne dit rien dans l’immédiat puis finie par pencher la tête sur le côté avec un sourire avant de lever ses mains devant elle, paumes vers le haut. Elle n’a cependant guère le temps de confirmer ou non le choix de Judith que celle-ci reprend la parole. « Si ça t’intéresse c’est ma pause, j’ai l’irrésistible envie d’aller fumer une cigarette. Tu me donneras tes premiers numéros parce que je le sais, j’ai gagné ! Je gagne toujours ! »

Elle laisse échapper une exclamation amusée, voilà qui semble bien présomptueux, mais qui cependant n’est dans l’immédiat que trop vrai. « Si tu m’suis, c’est par là ! Dehors on entend moins la musique. » Daya récupère sa pochette et sa veste qu’elle balance sur ses épaules sans l’enfiler et entreprend de suivre la demoiselle vers l’extérieur, en chemin, elles croisent (d’un peu loin) le dit Thomas et Daya prend bien soin de lui adresser un sourire mutin en haussant les sourcils, tant qu’à faire autant permettre à la serveuse de gagner un petit extra pour sa sociabilité. Dehors, l’air est nettement plus frais et c’est carrément un euphémisme, elle ne s’était pas rendu compte de l’étau de chaleur dans lequel elle se trouvait, ce qui maintenant qu’elle y pense est plus que logique, sinon ces pauvres nanas à moitié, si ce n’est à poil, ne bougerait plus grand chose à la fin de la soirée, quant à ces messieurs, il fallait bien leur mettre littéralement l’eau à la bouche. « Je suis pas sûre que ta tenue soit très appropriée pour la météo. Sourire en coin, elle regarde la blondinette allumez sa cigarette et lui tendre généreusement son paquet, ce à quoi elle secoue la tête à la négative. Non merci, je fume pas. Elle lui jette un regard qui pourrait fortement être jugé d’aguicheur avant de poursuivre. Parlons peu, parlons bien, visiblement mes indices sont beaucoup trop faciles, inutiles de te dire que tu as vu juste ! Peut-être qu’on devrait…je sais pas…corsé un peu les choses. Elle la toise d’un air facétieux, peut-être que je devrais te laisser avec juste les deux premiers chiffres et voir si tu peux me retrouver ! » Bien évidemment, c’est complètement impossible, dans la mesure ou le numéro en question est celui d’un téléphone prépayé qui n’est pas enregistré au nom de la jeune femme et qu’elle ne lui donnera pas son nom de famille de toute évidence, une recherche un peu approfondie pourrait lui permettre de la trouver et de trouver par la même son métier…et elle n’est pas si stupide, mais si elle a bien appris une chose sur la Texane ce soir, c’est qu’elle a le goût du challenge et qu’elle trouva sans doute à redire ou à proposer à ca.
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Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  - Page 2 EmptyJeu 11 Mai - 18:28



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Je sais qu’on passe pas loin de Thomas, je fais mine de ne pas le voir, petite fierté oblige. Par contre je sens que je vais me les cailler alors avant de sortir, je fais un petit détour et chope le manteau d’une des filles, qui traine derrière. On est toutes dans le même bateau (excepté que je m’tortille pas autour d’une barre pour le bien-être des clients et du business de mon boss) alors on se fiche un peu si l’une ou l’autre chope un manteau tant qu’il est remis à sa place. Bon après j’irais pas prendre les affaires de toutes, je m’entends pas avec chacune, y’en a une ou deux qui sont vraiment cools et c’est tout, après je me mélange plus trop. Bon, en l’occurrence ce manteau est trop court mais bon ça ira pour dix minutes, une clope et retour au taff.

Je m’y attendais, le froid me mord le visage et les jambes dès que je fais un pas à l’extérieur, c’est facile d’oublier comme il fait froid en ce moment dans ce cocon de chaleur qu’est le club. Un instant je me dis que c’est pour ce genre de raisons que je devrais arrêter de fumer puisque les autres, plus sensées, ne m’atteignent pas (la santé, l’environnement, l’argent ?) mais ma pensée s’évapore à l’instant où j’ouvre mon paquet de clopes.

« Je suis pas sûre que ta tenue soit très appropriée pour la météo.
— Hm, ça c’est sur. » Je glisse une cigarette entre mes lèvres, l’allume et exhale une première bouffée de nicotine alors que je lui tends mon paquet, rencontre son sourire en coin auquel je réponds. C’est un non négatif de la part de Daya qui me rajoute qu’elle ne fume pas, suivi d’un regard plutôt aguicheur dans le genre. Mon sourire s’élargit, je glisse mon paquet dans ma poche et appuie mon dos contre le béton des murs du Crash.

« Parlons peu, parlons bien, visiblement mes indices sont beaucoup trop faciles, inutiles de te dire que tu as vu juste ! Peut-être qu’on devrait…je sais pas…corsé un peu les choses. » Je hausse les sourcils frénétiquement, un air de victoire sur le visage, j’en fais des caisses spécialement parce que ça me fait rire d’en rajouter une couche. Je me redresse un peu, affiche mon intérêt pour ses petits défis. C’est peut-être l’un des seuls points sur ma personnalité qu’il est facile de cerner et d’abuser, la provoc, les défis, ça marche toujours et ça me fait rire de rentrer dedans. Il n’y a pas de jeux dangereux ici, je risque pas de mourir demain parce que j’ai flirté avec cette nana. Sérieusement qui m’en voudrait ? Et je me défends plutôt pas mal, enfin je pense, peut-être pas autant mais en tout cas, tant que je me mets pas à tortiller autour d’une barre j’ai des chances de ne pas la faire fuir.

« Peut-être que je devrais te laisser avec juste les deux premiers chiffres et voir si tu peux me retrouver ! »

Je laisse échapper un rire réellement amusé et à la fois étonné. Je tire une longue latte sur ma clope, fais mine de réfléchir,

« Ah bah tiens c’est qu’on essaie de se défiler sous couvert d’un autre défi maintenant ? Une petite couche de provoc supplémentaire pour la route, histoire de. Qui soit dit en passant ne me semble pas tout à fait réalisable malgré mon talent ÉVIDENT pour l’investigation ! » Je laisse échapper un rire quasi-sarcastique — pour mes propos et non les siens, qu’on soit bien clairs entre vous et moi.

Je me redresse un peu, resserre mon manteau contre moi parce qu’il caille bien sur, à savoir que le haut de mon corps est protégé mais mes jambes sont nues en fait, sous mon short lamé or. Ah si maman me voyait comme ça ! Elle se retourne surement dans sa tombe à l’heure qu’il est, et surement à chaque fois que je sors de la maison en mini-short. Peut-être qu’elle implore son petit jésus de m’aider… mais je m’égare là. On se recentre sur Daya.

« Moi ce que je propose c’est qu’on s’en tienne à ce qu’on s’est dit, j’ai qu’une parole ! Un deal est un deal et je suis sure que t’es une femme d’honneur ? »

Je lui souris très largement.  « Quoi, moi ? je jouerais sur l’honneur pour avoir quelque chose ? Surement pas, tss ! » Et encore plus largement alors que je laisse une nouvelle fois échapper un rire plein d’auto-dérision. Oui je suis comme ça je me moque de moi-même tout va bien.


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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  - Page 2 EmptyDim 14 Mai - 17:52

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« Ah bah tiens c’est qu’on essaie de se défiler sous couvert d’un autre défi maintenant ?
Daya lui adresse un sourire amusé et hausse les sourcils en levant dramatiquement les yeux au ciel. Qui soit dit en passant ne me semble pas tout à fait réalisable malgré mon talent ÉVIDENT pour l’investigation ! »  Talent ? Elle y va peut-être un peu fort, quoi qu’elle avais trouvé plutôt rapidement la réponse à sa petite énigme somme toute bien gentillette, néanmoins ca fait partie de ce petit jeu du chat et de la souris auquel les deux jeunes femmes s’adonnent volontiers depuis plusieurs heures maintenant et loin d’elle l’idée de s’arrêter en si bon chemin. « Il paraît pourtant que quand on veut, on peut…enfin après ca dépend de combien de numéro tu ramasses par soir, je voudrais pas voir le mien rejoindre une pile de serviettes imbibé de tequila… » Elle laisse échapper un rire franc tandis que la blondinette ressert son manteau qui, il faut le dire ne lui sert pas des masses vu sa longueur, l’Indienne en a presque froid pour elle, elle qui est couverte de façon appropriée (quoi que ca reste limite vu le froid glaciale qui a envahi les rues), ca lui tire d’ailleurs un léger frisson, qu’elle sent remonter le long de sa colonne vertébrale et la secoue imperceptiblement.

« Moi ce que je propose c’est qu’on s’en tienne à ce qu’on s’est dit, j’ai qu’une parole ! Un deal est un deal et je suis sure que t’es une femme d’honneur ? » C’est qu’elle est maline, bon ce n’est pas vraiment une surprise, elle a des arguments, elle l’a démontré tout au long de leur échange et Daya ne peut s’empêcher de se dire que la serveuse maîtrise plutôt bien son jeu, elle a l’art et la manière de faire passer ses plaisanteries et ses provocations sous un voile de charme et d’assurance plutôt agréable à entendre et à observer, elle flirte avec un talent certains et si les pensées de Daya n’était pas déjà occuper par son ex petit-ami elle se poserait peut-être des questions en cet instant. Cependant, il ne s’agit que d’un moyen comme un autre pour atteindre son but, tout comme elle l’avait fait sous couverture il y a un an, à la différence que la cible en question n’avait rien de charmant, c’était un homme dur, violent et irrespectueux et il lui avait fallu s’accrocher pour donner cette image de poule sans cervelle, docile et manipulable et pénétrer l’intimité de ce chef de réseau dont la tête devait impérativement tomber. « Quoi, moi ? je jouerais sur l’honneur pour avoir quelque chose ? Surement pas, tss ! » La flicette à présent sortie de ses pensées passe machinalement sa langue sur ses lèvres avant de reprendre la parole tout sourire. « Hum c’est un bon argument ceci dit, je vais même te l’accorder…parce qu’en plus d’être une femme d’honneur, je suis aussi très bonne joueuse ! » Jouer, c’est quelque chose qu’elle sait faire, elle ne le cache pas, en même temps, c’est tout de même une facette indispensable dans son métier, sans ca il serait bien compliqué de mener à bien des infiltrations et surtout d’en supporter les conséquences, cependant, elle sait également que tout jeu doit prendre fin ou en tout cas, il ne faut jamais le précipiter sous peine de faire des erreurs pouvant vous faire passer de victorieux à perdant et il serait bien trop dommage de gâcher ce qui pourrait être une excellente opportunité. « Et tu sais quoi…Elle ne continue pas tout de suite sa phrase, bien que le regard de Judith ne démontre sa curiosité et se contente d’ouvrir sa pochette pour en sortir un stylo, elle cherche un morceau de papier, mais ne trouve rien qui puisse faire l’affaire aussi elle tend sa main vers la serveuse Donne moi ta main. Elle finit par la lui prendre et griffonne sur sa paume les chiffres de son numéro de téléphone et tandis qu’elle s’applique à le faire, elle prend soin de bien faire comprendre à sa cible du jour que la partie est loin d’être terminée. Elle relève son regard vers elle un sourire au coin des lèvres. « A toi d’en faire bon usage maintenant. Elle accentue son insinuation par un levé de sourcils plus que parlant. T’as fini ? Parce qu’on a encore un truc à faire avant que je te laisse en compagnie de ses messieurs ! » Un mystère de plus à résoudre pour la serveuse, qui Daya s’en doute n’a pas la moindre idée de ce qu’elle peut bien suggérer et pourtant, elle n’a aucune inquiétude sur le fait qu’elle se laissera pour autant guider vers ce qui lui trotte dans la tête sans vraiment apposer de résistance, elle ne l’a pas fait jusqu’ici, il n’y avait donc aucune raison qu’elle subisse soudainement une prise de conscience sortie de nul part ou qu’elle fasse trois pas en arrière, cela lui aurait semblé contraire au personnage qu’elle avait découvert ce soir. La blondinette jette son mégot un peu plus loin et rejoint la porte de service qu’elles avaient toutes deux emprunté quelques minutes plus tôt, à peine sont-elles rentrés que la chaleur du club les enveloppes, la différence de température est presque étouffante tant elle est soudaine et Judith lui fait signe de patienter un instant, le temps sans doute de retourner poser le manteau qu’elle avait emprunté pour sortir, à sa place. Dans l’attente Daya décide d’utiliser son temps à bon escient, ainsi, elle s’approche de Thomas qui s’est curieusement rapproché de l’endroit duquel elles viennent, monsieur est bien curieux sans doute, il ne la regarde pas, faisant mine d’être accaparé par la rousse qui ondule un peu plus loin, mais elle n’est pas dupe et se doute qu’il est plutôt intéressé par ce qui se passe autour de Judith, essayant probablement de le faire avec discrétion. Elle ne lui adresse pas un mot, mais le fixe avec un sourire et ce regard pesant, elle n’en doute pas finira sans doute par le pousser à revoir l’orientation de son attention, c’est à ce moment là que Judith réapparait et avant que celle-ci ne se dirige vers le bar pour reprendre son service, l’Indienne l’attrape par le bras pour la ramener à elle, glisse sa main dans son cou et vient poser ses lèvres sur les siennes, ce qui ne manque pas de capter plus d’une attention. Lorsqu’elle finit par se détacher de la jeune femme, c’est pour lui glisser quelques mots à l’oreille. « Ca c’est cadeau, histoire que tu puisses parader devant ton petit copain. » Elle s’écarte alors un peu plus et relâche la serveuse avant d’adresser un regard amusé au motard. « A la prochaine Texas ! » et sur ces mots, elle tourne les talons et prend la direction de la sortie, maintenant sûre que la jeune femme ne manquerait pas de la rappeler.

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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  - Page 2 EmptyLun 15 Mai - 17:34



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« Hum c’est un bon argument ceci dit, je vais même te l’accorder…parce qu’en plus d’être une femme d’honneur, je suis aussi très bonne joueuse !
— C’est bien ce que je me disais. » Je tire une taffe sur ma cigarette et lui accorde un sourire entendu. Je l’observe, la détaille, dans la lumière jaunâtre des lampes à sodium. Son charme est certain, ce n’est pas juste une question de physique, elle dégage une assurance et une présence particulière. C’est plutôt cool qu’elle se soit pointée au Crash ce soir, un peu de jeu dans ma vie un peu fade de ce côté des choses. Un peu de jeu, un peu de flirt, c’est agréable et je pensais un peu avoir oublié ça parce que la prison c’est pas là où ou tu fais des supers rencontres d’un soir, de love, tout ça.

« Et tu sais quoi… » Daya interrompt le fil de mes pensées mais c’est pour le mieux, je ne vais pas glisser vers cette pente là quand un chemin beaucoup plus agréable se profile avec la jeune femme face à moi. Elle s’interrompt également et aiguise ma curiosité, je soutiens son regard puis l’observe chercher un truc dans sa pochette, en sortir un stylo puis me tendre sa main. Je fronce les sourcils, toujours en train de fumer.

« Donne moi ta main.
— C’est bien autoritaire. » Un sourire me traverse le visage et Daya finit par prendre ma main pour y griffonner son numéro. Mon sourire s’élargit encore un peu plus alors que je soutiens son regard. Ce que je peux y lire me plaît tout à fait : la promesse que ça n’est pas terminé ? Cela me convient tout à fait, si elle veut que les choses aillent plus loin et que le jeu se poursuive, je suis tout à fait partante. Qui serait assez fou pour refuser une petite partie avec elle ?

« A toi d’en faire bon usage maintenant. Je lui adresse un grand sourire plein de promesses à mon tour. Il n’y a pas de problème, son numéro ne finira pas sur une pile de papiers imbibés de tequila. T’as fini ? Parce qu’on a encore un truc à faire avant que je te laisse en compagnie de ses messieurs !
— Et quelle charmante compagnie ! » Je lève les yeux au ciel, mais me voilà à nouveau piquée au vif. L’indienne s’entoure de mystère visiblement elle aime laisser planer le doute et moi je réfléchis quant à ce qu’elle peut bien vouloir dire. J’essaie de me remémorer notre discussion, savoir ce qu’on a éventuellement laissé en suspens… et rien je ne crois pas. Je me demande ce qu’elle me réserve et j’aime les surprises, alors allons-y.

Je tire une dernière latte sur ma cigarette et jette le mégot un peu plus loin, exhale la fumée hors de mes poumons et m’avance en direction de la porte arrière du club. La chaleur à l’intérieur est étouffante, j’enlève immédiatement ce manteau qui ne m’appartient pas et découvre les trois quarts de ma peau. Je remarque Thomas n’est pas loin, « étrangement ». Je lève les yeux au ciel alors que je fais signe à Daya de patienter quelques secondes le temps que je passe derrière déposer le manteau. C’est pas vraiment l’endroit pour le garder sur le dos. Ha ha.

Je croise une des danseuses à l’arrière, justement celle à qui j’ai pris le manteau. « Tiens ! Désolée, je l’ai pris au passage.
— Pas d’problème !
— J’ai laissé les clopes dedans ma belle, sers-toi !
— Merciiii ! J’te revaudrais ça ! » Elle écrase un baiser sur ma joue récupère son manteau et s’éloigne. Moi aussi je fais demi-tour et reviens dans la direction de Daya, je vois qu’elle traîne pas loin du KOS, je lui fais signe de la main que je vais pour me rediriger vers le bar. Je lui adresse un sourire qui se veut séduisant, vais pour changer de direction mais une pression me retient par le bras et avant que je puisse me poser quelconque question, Daya glisse sa main sur ma peau et dépose ses lèvres sur les miennes.

La surprise éclate autant que l’excitation qui s’éveille d’un coup mais je ne reste pas figée plus d’une demi-seconde, une de mes mains glisse sur sa hanche et je profite amplement de cet instant qui ne fait rien d’autre qu’enflammer ma peau en l’espace de quelques secondes. Elle s’éloigne un peu trop vite à mon goût, ses lèvres laissent d’ores et déjà un goût de manque sur les miennes, je sens que mes joues ont rosies, non pas par timidité ou par honte mais simplement parce que si j’avais déjà chaud à cause de la température trop élevée du bâtiment, ce n’est rien comparé à la fusion à ma température corporelle à cet instant. Je l’observe un grand sourire aux lèvres, j’apprécie plus que tout ce genre de surprises et lorsqu’elle me glisse quelques mots à l’oreille je laisse échapper un rire amusé, presque nerveux, je me suis laissée avoir avec un délicieux plaisir à ce jeu et ce dernier contact, je le prends comme un avant goût de ce qui pourrait se passer par la suite.

« A la prochaine Texas ! » Elle s’écarte, me lâche alors que j’avais laissé volontairement ma main posée sur sa hanche. Je lui adresse un signe de main, sur celle où son numéro est inscrit. Il est sur et certain que je la rappellerais. Pas maintenant, pas demain, ni après-demain. Je ne reviendrais certainement pas comme ça, ne lui courrait pas après, mais continuerais avec plaisir ce jeu que nous avons commencé ce soir. Je l’observe, la détaille en partant, un sourire aux lèvres très présent. Je me sens radieuse à cet instant, mon cœur bat un peu plus vite. Je ne suis toujours pas redescendue de l’endroit où elle m’a projetée en quelques secondes.

« Hm… »

Hmmm ? Je me tourne un peu sur le côté, pour tomber sur Thomas qui m’observe, un poing fermé devant sa bouche, tordue dans un rictus malicieux. Je hausse les sourcils d’un air qui l’est tout autant et me rapproche de lui, triomphante.

« Ça va t’as pas trop chaud ?
— C’est à moi que tu demandes ça ? Son sourire s’élargit, le mien, si c’est possible, le fait aussi. Je penche la tête sur le côté, malicieuse.
— Est-ce qu’il est utile de te rappeler que tu me dois donc 50$ puisque… je lève ma main et agite mes doigts comme pour lui faire coucou. J’ai donc eu son numéro et, comme tu as pu le voir, un petit avant-goût de ce qui m'attend. Jaloux ? »

Il grogne, je crois, juste pour la forme mais je me marre. Il sort son portefeuille et je tends la main qui n’a pas le numéro inscrit sur la paume. Manquerait plus qu’il imprime dans sa petite cervelle de connard le numéro de Daya et qu’il la contacte à ma place. Je récupère le billet qu’il pose fermement dans la paume de ma main et le garde, contre ma poitrine, plié dans ma paume.

« Peut-être que je devrais aller te balancer au boss…
— Peut-être que JE devrais aller te balancer à Max, tu vois pas que tu m’empêches de travailler ? Tu distrais ses filles ? T-t-t-t, je suis pas sur qu’il serait content. Je t’avais dis que t’étais tombée sur la mauvaise personne ! Je me défile jamais devant un défi… Surtout dans ce genre-là.
— Sournoise.
— Nope ! Seulement plus maligne que toi ! A plus tard, loser, et repasse toi bien ces images dans la tête si ça te fais plaisir, parce que pour toi, c’est terminé ! »

Je m’éloigne aussitôt, lui adresse un signe de main pour lui rappeler que ses 50$ sont dans ma main. Il sait qu’il n’a pas fini de m’en entendre parler, oh bien au contraire ! Mais pour le moment peu m’importe, je reviens au comptoir, range la thune dans une petite poche, prends soin de noter le numéro de Daya sur un papier que je range avec les 50$, histoire que je perde pas son numéro en lavant les verres à répétitions ; puis me remet en route sur le reste de ma soirée. Sa présence est toujours là, je perçois encore l’impact de ses lèvres sur les miennes et, avec cela, des images bien plus explicites qui me tiendront compagnie toute la soirée.

FIN


EXORDIUM.
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