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 Am I out of my head? Ft Judith

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Daya Laghari

Daya Laghari

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MessageSujet: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  EmptyMar 21 Fév - 21:55

Am I out of my head?

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Elle avait passé les tests psychologiques sans vraiment d’encombres, la procédure l’exigeait et elle voulait retrouver son travail au plus vite, parce que retourner dans ces bureaux, se remettre à plancher sur cette enquête, c’était la seule chose qui l’empêchait de perdre la tête, elle ne comprenait pas, plus, pourquoi le sort s’acharnait sur elle comme ca…elle avait donné un an de sa vie pour une enquête, elle avait encaissé plus de trucs dégueulasses qu’elle ne pouvait en supporter et lorsqu’enfin, on lui avait rendu son existence, celle-ci s’était brisé en des milliers de morceaux qu’elle ne parvenait plus à remettre à leurs places. Il y avait d’abord eu cette agression, cette soirée maudite qui lui avait arraché sa dignité, son assurance et avait fortement écorché ses certitudes…elle avait enfermé ce souvenir aussi vite qu’il était apparu, elle n’avait laissé couler ses larmes que le temps que les bleues et les blessures ne soient plus visibles à l’œil nu et avait fait comme si…comme si ca ne lui était pas arrivé, comme si elle allait bien…et ca avait marché…un certain temps. Allez savoir pourquoi cette balle avait réveillé en elle plus qu’une douleur physique, elle avait réveillé toute ces choses que la jeune femme avait profondément enterré quelque part dans son esprit, toutes les agressions qu’elle avait subi et qui ne pouvaient plus être contenu sans faire de terribles dommages et ca lui brûlait lentement et douloureusement la poitrine un peu plus chaque jour.

Lorsqu’elle avait repris le travail, elle avait vaguement espéré que l’enquête avait avancé, elle avait après tout été sur la touche pendant quasiment deux mois et de nombreux services collaboraient depuis le mois de novembre sur ce qui semblaient toujours revenir à un groupe fantôme Serbes, mais rien…pas la moindre avancée, pas le moindre espoir de pouvoir mettre un terme à tout ca, de pouvoir se sentir un peu plus en sécurité…rien, absolument rien. Elle avait tout d’abord pensé que ce n’était qu’une question de temps, que même si il n’avait pas les réponses, quelque une devaient au moins se profiler, mais ce n’était pas le cas et bien vite, elle s’était retrouvée prisonnière de sa colère, celle qu’elle gardait, celle qu’elle avait dissimulée à la psychologue qui la suivait, mais aussi à ses proches. Elle ne pouvait pas laisser ceux qui lui avait fait ca arpenter les rues comme si de rien était et si les règles qu’elle avaient suivi avec tant d’ardeur, défendu avec beaucoup de ferveur étaient aujourd’hui un frein à son désir de vengeance, de justice alors elle n’aurait aucun scrupule à les contourner ne serait-ce qu’un peu. Ainsi, elle avait commencé à ramener des devoirs à la maison, des informations, des idées sur lesquelles plancher, des suppositions, il y en avait des tonnes, bien plus que les services de police même réunis ne pouvaient explorer, mais il y en avait une sur laquelle ils veillaient, une qui était pour l’instant le seul fil conducteur de tout ce foutoir et ce fil était directement attaché à la patte de Caleb Cavanaugh, président des Kings of Speed et ce club comme il voulait bien l’appeler était clairement la cible principale, leur soirée, leur nightclub, cela n’avait rien d’une coïncidence.

Elle y réfléchissait depuis un moment, mais allez savoir pourquoi ce soir, elle s’était juste décidée, elle en avait marre de tourner les mêmes pages jour après jour, il leur fallait autre chose, il lui fallait autre chose et puis après tout ca ne lui coûtait pas grand chose d’aller simplement faire un tour au Crashdown pour observer un peu ce qui s’y passe, apparemment, ils passaient leurs temps à traîner là bas, des infos, il devait y en avoir a trouvé d’une façon ou d’une autre. Debout, en sous-vêtements devant sa penderie, elle regarde avec ennuie les fringues qui y sont pendues, elle n’a pas la moindre idée de ce qui serait approprié ou non pour se rendre dans un club de strip-tease, il faut dire que ce n’est pas forcément le genre d’endroit qu’elle fréquente habituellement. Elle tire une moue dubitative, de toute façon passé inaperçu lui paraît un peu compliqué dans un endroit dont la clientèle est essentiellement masculine si ce n’est pour les nanas à moitié à poil qui se frotte à tout ce qui est potentiellement distributeur de billets verts. Hum et puis de toute façon, elle n’allait certainement pas attirer les confidences habillées comme si elle allait au bureau, elle attrapa un pantalon noir en simili cuir, le regarda un peu dans tous les sens, haussa les épaules et le balança sur son lit et de un ! Elle farfouilla un peu dans le reste de son placard et en sortie une chemise noire légèrement transparente, ca fera très bien l’affaire, elle n’avait pas forcément envie de ressembler à une pute.

L’entrée ne fut pas vraiment compliquée, le videur la regarda de la tête au pied se demandant surement ce qu’elle venait foutre là, mais ne posa ni de questions, ni de problème et elle pénétra à l’intérieur du club qui ma foi n’était pas si glauque que ca, c’était même plutôt classouille si on faisait abstraction des nanas qui tortillait du cul dans des positions plus que suggestives. Daya s’installa à une extrémité du bar et se mit à observer ce qui se déroulait autour d’elle, les clients ne l’intéressaient pas plus que les filles, ce qu’elle cherchait, c’était des cuirs et il y en avait justement un qui discutait avec une des serveuses qui lui prêtait un large sourire, ce qui n’était pas le cas du prospect à en croire le patch qui s’inscrivait dans son dos. Rapidement, les deux furent rejoints par un type plutôt costaud, un cigare collé au gosier qui bouscula un peu le motard, celui-ci tira une tronche de quinze kilomètres de long à l’instant même ou celui-ci apparut dans son champ de vision. Et bas dis donc pas l’amour fou entre ces deux-là, par contre la nana, elle lui adresse de grands sourires et une tape dans le dos… pas le même niveau ! Clairement ! La flic reste là un bon quart d’heure, sans parler à personne, sans rien commander, juste à les regarder tous et sa conclusion, c’est que le barbu est visiblement haut placé ici, le gérant, elle présume, le prospect bon pas besoin d’avoir fait science po pour savoir ou il se place et la gonzesse, c’est la seule qui pour l’instant s’était sous ses yeux permis autant de familiarité avec le maître des lieux. Hum l’un ou l’autre pourrait potentiellement avoir des infos, les fournir, c’était une autre paire de manches.

Le temps que sa réflexion se mette en place, le motard à disparu de son champ de vision, bon, elle allait vite voir si la jolie serveuse était abordable ou non, jouer les copines ne devrait pas être compliqué vu les échanges qu’elle doit se taper tous les soirs avec les dizaines de types qui doivent s’en donner à cœur joie pour laisser parler le truc qu’ils ont dans le pantalon. Elle se relève donc et retrouve l’inexistante stabilité de ses talons aiguilles pour se rapprocher du bar, du côté où la serveuse s’active évidemment, elle prend place sur l’un des hauts tabourets et se penche sur le comptoir pour l’interpeller.

« Ce serait possible d’avoir un verre de tequila s’il-vous-plait » Grand sourire, Daya est une meuf sympa après tout, elle se redresse une fois qu’elle a obtenu l’attention de la jeune femme et repousse ses cheveux en arrière.


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Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  EmptyMar 21 Fév - 23:40



AM I OUT OF MY HEAD ?
ft. DAYA
« Allez ça va fais pas la gueule comme ça sérieusement Kurtis mais toi tu bouffes jamais de clowns au déjeuner ma parole ! »

Ce type est vraiment pas drôle. J’enchaîne conneries sur conneries depuis cinq minutes et c’est à peine si je lui tire un sourire. Il a du encore se faire tatouer sur les doigts par son mentor, l’espèce de daddy bear qui nous sert à tous les deux de boss. Oh bah oui parce que maintenant ça va ça fait un peu plus d’un mois que je me traine la carcasse ici du coup j’ai plutôt bien saisi le concept de leur fratrie là, les Kings Of Speed. Enfin, je saisis pas les rouages du truc ou quoi, je m’occupe de mes affaires et c’est tout, ils viennent pas me foutre les leurs sous le nez ou quoi, mais j’étais quand même curieuse de savoir comment ça se passait plus ou moins chez eux. Un peu genre pourquoi Kurtis se traine le titre de prospect, pourquoi dix milles nanas pleinent de bave se trainent derrière l’un ou l’autre. J’en connais pas mal maintenant, the first one étant mon boss. Deuxio, James Manning et sa harpie de nana, bah ouais, j’aurais pas du faire de blague ou quoi visiblement elle a pas beaucoup d’humour et elle m’a bien cassé les pieds mais bref. Old Lady, je crois que c’est comme ça qu’on nomme les nanas dans le genre de cette meuf, je me souviens pas de son nom et tant mieux. On va l’appeler Harpie #1. Bref, j’aime bien James mais du coup je fais gaffe, je me contente du coup maintenant de le faire chier de temps en temps, mais pas trop trop. Y’a aussi Thomas, bon alors lui j’ai compris son petit jeu direct. Apparemment il doit faire un concours avec lui-même de « qui se tapera le plus de meuf ». Après y’a les vieux loups, du genre Caleb ou Gabriel (je crois) mais là je les connais beaucoup moins pour le coup je me frotte pas trop par là. Et puis les prospects, enfin, très heureux de leur sort, souriants, pleins de vie.

J’plaisante, des vraies loques.

Bref. Le truc que j’ai compris aussi c’est c’qui s’trame avec les nanas. Les poules donc les nanas à qui ont devrait acheter des bavoirs. J’crois que pour la blague je serais capable de le faire. En oubliant le fait que je suis censée être plutôt réservée. Enfin, revenons-en à nos moutons, à savoir, Kurtis qui fait la gueule.

« Qu’est-ce qu’il y’a, daddy t’as grondé ? Ou c’est un de tes tontons ? » Je le fais chier, j’aime bien, il a l’air d’un vrai gamin avec sa moue boudeuse. Je pose une main sur son bras et lui sourit, pour lui rappeler que je plaisante, toujours. C’est ce moment précis que choisit Max pour entrer en scène et bousculer le prospect. Je passe une main devant mon visage alors qu’il traine encore avec sa mauvaise habitude du cigare au bec ! Sérieux j’ai cru comprendre que monsieur était dans le genre mode de vie sain et à côté il se tape des cigares, fuck la logique bonjour je m’appelle Max.

« Qu’est-ce que t’as fais encore pourquoi t’embêtes ton petit ! » Je lui souris, j’ai pris l’habitude de l’emmerder, c’est à la fois tellement facile et rentable ! Je m’amuse beaucoup trop à lui balancer des piques par-ci par-là, il réagit généralement d’une manière qui me plait pas mal. Bon je sais que je devrais surement pas être aussi familière avec mon patron mais c’est pas comme si déjà de base l’entretien lui-même avait été normal. Et puis mine de rien, ok c’est un boulot au départ plutôt pourri, mais je me plais bien ici. Personne me fait chier, j’ai pas eu de problème avec les clients. Ah si, un une fois, vite fait, mais Kurtis s’est interposé tout aussi rapidement. C’est pas le boulot rêvé mais ça me permet de faire ce que je veux une partie de la journée quand je dors pas, à savoir regarder ma télé et profiter de ma liberté. Je n’oublie pas que c’est quelque chose que j’ai perdu un sacré bout de temps et j’en profite. Rien que de pouvoir écouter la musique fort chez moi c’est quelque chose de vivifiant. Je vis ! Tout simplement. Et c’est plutôt cool. Un rien devient quelque chose d’agréable, choisir des fringues confortables, changer de chaine, dormir seule, sortir, voir autre chose que les mêmes putains de grilles le matin et le soir, autre chose que la même pelouse.

« Bon allez, j’retourne bosser, parce que y’en a qui bossent vraiment hein les gars. Surtout toi, feignasse ! » Je hausse les sourcils, pointe mon boss du doigt, bat des cils et lui lance un baiser. Je pourrais pas être plus ironique.

Dès le moment où je quitte les deux bébés, mon attitude change. Je reprends mon attitude de serveuse sérieuse. Parce que je le suis effectivement et en un mois j’ai fais vachement de progrès. Ça fait un bout de temps que j’ai rien cassé. Ce qui est terrible c’est que ma maladresse semble s’arrêter d’exister au moment précis ou fous un pied dans ce club mais repartir de plus belle une fois que je quitte le taff.

Je reviens derrière mon petit comptoir, je commence à avoir mes habitudes. Je partage l’espace avec le barman qui est plutôt cool lui aussi. Donc je suis là tranquille, la musique est un peu forte mais ça va, on s’habitue, comme tout, à force. C’est pas ce qui me dérange le plus. Je finis même par chantonner les chansons des numéros spéciaux des filles, à force je commence à connaître ce qui passe.

Donc je suis là, tranquille, je checke un peu les stocks des placards réfrigérés, comme d’hab alors que le service est pas encore trop entamé. J’ai pas encore mal aux pieds sur mes talons un peu trop hauts et il fait la température parfaite pour évoluer dans le peu de vêtements que je porte. Ça aussi j’ai pris l’habitude.

« Ce serait possible d’avoir un verre de tequila s’il-vous-plait »

Je relève la tête pas sure du type de voix que j’entends, quasiment prête à sortir un truc du genre « Les filles vous savez bien qu’on a pas le droit de boire au boulot » mais je m’arrête nette. C’est pas une danseuse qui se tient devant mais belle et bien une inconnue, donc une cliente, ce qui est assez surprenant pour que ça me bloque une demi-seconde avant que je retrouve le sens des bonnes manières.

Elle me sourit, je le fais en retour et elle esquisse un geste pour repousser ses cheveux en arrière. Ok, donc en plus d’être en face d’une cliente (et pas un client) il faut que celle-ci soit plutôt canon. Bon ok, on se voile pas la face, carrément canon. Mes yeux glissent malgré moi sur ses courbes et je me reprends assez rapidement, passe une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et me redresse.

« Tout d’suite miss ! » Je lui souris et m’éloigne une seconde, récupère un verre de tequila et la bouteille qui vient avec et me ramène, claque le verre sur le comptoir devant elle, la sert et fais glisser le verre dans sa direction. « Et voilà ! »

Je m’éloigne quelques secondes pour ranger la bouteille de tequila, à sa place lorsqu’un type déjà un peu trop éméché à cette heure de la soirée m’interpelle.

« Heeey s’il vous plait, un whisky avec trois glaçons s’il vous plait ! » Je lui souris (un peu moins gaiement mais tout à fait poliment) et me détourne de lui pour le servir, tac, j’attrape la bouteille, jette les glaçons, c’est fait assez rapidement, j’ai pas besoin de beaucoup de temps et m’amuse souvent à compter le nombre de secondes que je mets à servir les clients. Mes petites compétitions personnelles quoi, elles sont nombreuses, souvent futiles, mais peu importe ! Je balance les glaçons et plante le verre devant le type avec un sourire. Il lève son verre en ma direction comme pour trinquer, je continue à lui sourire et m’éloigne enfin.

C’est à ce moment que ça me fait tilt. Je reviens rapidement auprès de la cliente, quand même un peu plus intéressante que les autres, non sans avoir récupéré du citron au passage, ce que j’ai évidemment oublié de lui fournir au début. Peut-être un peu distraite par sa chemise pas tout à fait opaque.

« J’ai oublié le citron ! » Je l’interromps dans sa contemplation du monde, souriante, me rapproche un peu rapidement et un geste un poil moins contrôlé que les autres, percute le verre de tequila qui se projette, comme par hasard, directement sur la cliente. « Oh non… » Mon regard fait rapidement un tour d’horizon malgré moi, voir si le boss est dans le coin mais je reviens rapidement sur la cliente, les yeux ronds comme des billes. « Je suis désolée ! Pardon ! » J’esquisse une moue vraiment désolée alors que je me précipite sur les serviettes et lui en donne plusieurs, n’osant pas moi-même appliquer les serviettes sur le tissu mouillé.

« C’est pas possible, ah ! Excusez-moi, il m’arrive d’être vraiment maladroite… » Je récupère la lavette pour passer un coup sur le comptoir, récupère le verre, le change, attrape la téquila, la rondelle de citron que je glisse sur le bord du shot et la ressert dans la minute.

« Le prochain sera pour moi, je suis vraiment désolée,… J’espère que je ne vous inflige pas un passage au pressing, sinon c'est pour moi aussi ! » Je me confonds en excuse, et lui souris. Et voila, je disais quoi au sujet d'être maladroite ?


EXORDIUM.
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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  EmptyMer 22 Fév - 10:39

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La serveuse reste planté là à la regarder comme si elle sortait de nuls parts, Daya sourit, elle avait vu juste, ils ne doivent pas voir passer beaucoup de nana dans le coin, en même temps la plupart des clubs du genre sont réservé à ces messieurs ce qui n’est pas le cas au Crashdown allé savoir pourquoi, le gérant y avait peut-être vu un filon à exploiter…Visiblement pas si productif que ca le filon. Après une seconde d’hésitation, la jeune femme s’active, ses gestes ont l’air rôdés et la flic ne peut s’empêcher de se dire qu’elle doit faire ca à tout bout de champ et autant dire que ca n’a pas l’air très stimulant comme activité. Elle claque le verre sur le comptoir, le rempli généreusement, le lui tend avec enthousiasme. « Merci » à-t-elle à peine le temps de lui dire avant qu'elle s’éloigne pour répondre à la demande d’un homme d’âge moyen visiblement déjà bien éméché et elle répète de nouveau les mêmes gestes. Daya détourne son attention un instant et jette un coup d’œil au spectacle après tout c’est pas comme si elle n’avait pas payé pour. Ce n’est pas aussi sordide qu’elle se l’était imaginé en réalité, les chorégraphies étaient rôdé, les nanas plutôt propres sur elles et le service de sécurité étaient visiblement aux aguets. « J’ai oublié le citron ! » La brune se retourne hâtivement et n’a guère le temps de comprendre ce qui se passe qu’un déluge glacé se déverse sur son buste, elle esquive un mouvement en arrière, mais ce n’est pas d’une très grande efficacité, la tequila ruisselle à présent sur sa poitrine, collant son chemisier contre sa peau. L’employée se confond immédiatement en excuses, les yeux rond et les joues empourprées. « Je suis désolée ! Pardon ! » Daya lève une main dans sa direction comme pour lui dire que ce n’est pas grave, c’était même parfait en réalité, ca lui donnait là une occasion de parler avec elle ou tout du moins d’user du fait qu’elle était mortifié pour engager un échange et celui-ci ne viendrait même pas d’elle…pas si dramatique, ce petit coup de pouce au final. Elle s’approche avec un lot de serviette en papier blanc et semble hésiter un instant les yeux rivés sur sa poitrine… Intéressant ! Elle les lui tend finalement afin qu’elle puisse essuyer un peu le tissu de sa chemise elle-même, elle les attrape sans demander son reste et tapote vaguement sur son corsage, mais en toute honnêteté ca ne change pas grand chose, elle pose alors les serviettes imbibés sur le comptoir que la serveuse vient de nettoyer et décolle du bout des doigts l’étoffe pour la séparer de sa peau dans un geste répétitif. Elle se met alors à rire. « Ce n’est pas grave, j’avais un peu chaud de toute façon. » Elle lui adresse un clin d’œil et son rire se transforme en franc sourire, mais sa vis-à-vis ne semble pas pour autant réussir à se détendre, elle lui à déjà resservi un verre et lui assure maintenant que le prochain sera bien évidemment pour elle, tout en continuant de lui offrir de multiples excuses. Daya délaisse alors les boutons de sa chemise qu’elle avait commencé à ouvrir un peu (pas trop parce que bon hein on est pas à la maison et en plus elle a une cicatrice charmante maintenant) pour desserrer le contact qui n’est somme toute pas très agréable pour reporter son attention sur celle qui lui fait face. « Hey, hey ! Elle se penche de nouveau par-dessus le comptoir et pose sa main sur celle de la serveuse. Détendez-vous un peu c’est pas bien grave, je reste tout de même plus habillé que la plupart des filles ici. Elle penche la tête et hausse les sourcils, elle reste toujours plus habillée qu’elle…Voilà ce que je vous propose, vous vous servez un verre, elle retire sa main et la dirige vers les innombrables bouteilles qui trônent derrière le bar. vous trinquez avec moi et je ne dirais à personne que vous avez fauté ! Elle lui adresse un sourire en coin Deal ? »

Elle adopte volontairement une attitude un peu ambiguë, parce qu’elle n’arrive pas trop à faire le jour sur celle de son interlocutrice entre l’embarras, l'amabilité ou un réel intérêt ? Autant jouer sur tous les tableaux à la fois, dans le doute…C’était la seule qui paraissait aussi aisément éloquente alors si elle devait récupérer quelques bruits de couloir, ce serait sans doute par le biais de sa bouche à elle. Le côté bonne copine fun devrait marcher au vu de son profil, elle doute qu’elle perde tant de temps alors qu’elle travaille juste pour se faire bien voir, d’autant que personne ne semble vraiment avoir fait état de la situation mise à part elles. Quant à ses coups d’œil sur son décolleté, ma foi, ils font peut-être partie de la liste de ses tâches, bien qu’elle ait peine à croire que reluquer les parties de ces messieurs soit vraiment une exigence mentionnée sur son contrat de travail, peut-être qu’elle lui plaît bien et là, ce serait donné à Daya une carte monumentale à jouer, après tout, elle n’avait jamais eu beaucoup de mal à séduire les hommes qu’elle convoitait et il suffisait de voir comment Josef ne tenait pas cinq minutes en sa compagnie sans tenter de la coller dans ses bras (coucou josie), ca ne devait probablement pas être très différent avec une nana, ses atouts restaient de toute façon les mêmes et elle savait parfaitement en jouer.

Daya attrape son verre et le ramène juste devant elle, elle se saisit du citron qu’elle porte à sa bouche attendant la réponse de la jolie serveuse dont elle ignore encore le prénom, mais chaque chose en son temps…
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Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  EmptyJeu 23 Fév - 0:18



AM I OUT OF MY HEAD ?
ft. DAYA
« Ce n’est pas grave, j’avais un peu chaud de toute façon. »

C’est fou ça moi aussi un petit peu ! Ha ha, qu’est-ce qu’on s’amuse !
L’alcool sur sa chemise colle le tissu à sa peau et j’ai le droit à un meilleur aperçu de ce qu’elle pourrait éventuellement porter sous son haut. Mais évidemment je détourne les yeux aussi secs, je suis pas là pour zieuter sur les clients, ça ferait mauvais genre. Et puis j’ai autre chose à faire genre éviter qu’elle ne se tire en courant parce que la première serveuse à qui elle cause dans le club lui renverse de l’alcool sur la poitrine. Et puis d’abord qu’est-ce qui me prend, genre, une nana un peu jolie qui n’est pas danseuse se pointe et je m’emballe déjà. Gardons la tête froide, c’est pas parce qu’elle est jolie et qu’elle a l’air sympa qu’il faut que je monte sur mes grands chevaux d’abord, hein, romus et rémulus on rentre aux écuries et on ferme sa bouche !

Je m’active donc toujours à nettoyer ce comptoir, me confondant en excuse parce qu’on sait jamais peut-être que son chemisier coûte une blinde, et j’ai certainement même pas de quoi rembourser déjà une demi-blinde, je paie mon loyer, mes courses et mon câble et je suis déjà serrée alors faut pas déconner. Je m’agite, fais mon travail le plus vite possible, mais :

« Hey, hey ! » Elle me stoppe et puis comme ça d’un coup, pose sa main sur la mienne alors qu’elle se penche une deuxième fois au-dessus du bar. Très bien. Je ne suis pas impressionnable mais faut avouer que comme ça d’un coup je suis pas forcément super à l’aise contrairement à elle, dans l’immédiat. « Détendez-vous un peu c’est pas bien grave, je reste tout de même plus habillé que la plupart des filles ici. »

Je retiens un rire. Un rire qui se veut nerveux et un peu perplexe mais me contente de sourire de plus belle. Oui bah oui c’est drôle en plus ce qu’elle raconte ! Sinon pour moi ça l’est pas ! Forcément. J’ai pas encore perdu tous mes moyens mais je la trouve soudainement assez rentre-dedans, ou alors c’est moi qui me fait des illusions parce que voilà, elle est canon et elle ne m’a pas crié dessus parce que j’ai encore laissé mon amie Juju Maladresse se pointer à ma place au service de son verre ! Bon en même temps, y’a de quoi se poser la question nan ? Je suis pas dupe, mais j’ai quand même besoin d’un avis extérieur.

Sauf que y’en a pas, alors je vais éloigner ma confusion et reprendre un peu mes esprits. C’est-à-dire, sourire tout à fait franchement, parfaitement réceptive à ce qu’elle peut m’envoyer, sans trop non plus me mouiller dans l’histoire pour l’instant. Hey ! Après tout c’est mon boss qui m’a demandé d’être dispo ! On rappelle les règles ou pas ? Ses règles si strictes là, hein ! Pas d’alcool, pas de drogues. Ok, ça ça va encore. Pas de relations avec ses collègues. Bon pas que les filles soient dégueus mais non, je suis d’accord sur cette règle, et pas de KOS en ligne de mire c’est interdit par la charte de l’OIPJ (entendre : organisation impériale de la protection des judiths). Et enfin, et J’INSISTE ! me dit-il avec son air de j’ai tout vu j’ai tout fais, surtout pas de rentre-dedans avec le patron. Donc, à aucun moment la relation avec le client, merci bonsoir, bisous Max.

Bref, j’en étais où.
Ah oui.
J’étais en train de me demander si la nana en face de moi était en train de me draguer ou pas. J’ai envie de dire, je serais pas contre, j’ai le droit moi aussi de m’amuser un peu. Cf post précédent : je vis !
Les hypothèses que je vais émettre, mentalement, devront être comprises comme basées sur un socle tout à fait bancal et une distortion de la réalité en rapport à ce que je souhaite et non ce qui est factuel.

Si admettons dans son regard plus que cordial traine l’idée émise un peu plus haut, je l’accueillerais avec plaisir. Sinon, pas de problème non plus. En même temps je me disais y’a deux secondes de pas m’emballer et là j’ai l’impression de travailler des stratégies guerrières sans même savoir si elle est ou non réellement une ennemie. Mais bon. C’est ce que j’aime aussi dans ma vie de maintenant, ne pas savoir, avancer à tâton, ce qu’Elizabeth n’aurait jamais fais, moi, je saute dedans.

« Voilà ce que je vous propose, vous vous servez un verre,.. Vous trinquez avec moi et je ne dirais à personne que vous avez fauté ! »

Je souris. Je me suis reprise, redressée. Maintenant que je sais qu’elle ne va pas me tuer pour avoir foutu de l’alcool sur son chemisier, je suis capable d’engager une réelle discussion avec la Judith normale, enfin la serveuse normale quoi.
Je m’appuie sur le comptoir, les deux bras croisés sous ma poitrine et l’observe alors qu’elle me sourit, en coin.

« Deal ? »

Je secoue la tête en riant et me redresse en poussant avec mes bras. C’est vrai que c’est tentant, je suis jamais contre un peu de fun et les shots de tequila, c’est touuujours sympa ! Mais ce soir je bosse et j’ai déjà énuméré les règles un peu plus tôt, si je me fais choper par Max ou même par Kurtis (je sais pas vraiment s’il me balancerait celui-là ceci dit), je serais bien dans la merde. Parce que ce taff est pas si pourri qu’il semblait être au départ, je reste l’inconnue au comptoir, la serveuse qu’on veut pas revoir parce que ça rappellerait qu’on était au Crash au lieu de fêter son dixième anniversaire de mariage.

Alors bien qu’elle ait pas mal d’arguments convaincants comme : ce petit sourire, ce regard animé et bien sur le petit « je dirais rien promis » mais les règles sont les règles. Et c’est passablement chiant, certes, mais en même temps si je me mettais à boire au taff en étant serveuse, je n’serais pas sortie de l’auberge.

Elle attrape son verre de tequila, se saisit du citron que je lui ai ramené et le porte à ses lèvres. Erf, tristesse.
Je lui adresse un regard amusé, toujours aussi souriante, puis m’éloigne en levant les yeux au ciel, pour le fun. Et non j’attrape pas la tequila mais bel et bien une bouteille de soda et que je ramène devant moi, sur la partie intérieure du bar, puis me saisis d’un verre que je pose face à elle.

« Je ne vous suis pas ce soir, si le patron me chope ça va barder ! » Je rigole mais ça n’a rien de vraiment drôle, je pourrais me retrouver dehors si je perdais mon taff. Mais peu importe, je remplis mon verre de soda, éloigne la bouteille et lève mon verre. « Mais je ne vous laisse pas boire seule ! » Sourire, j’esquisse un geste similaire à celui que l’on fait lorsqu’on trinque « Cheers ! » Je porte le verre à mes lèvres, tandis qu’elle avale son shot sans vraiment de difficulté et claque le contenant sur le comptoir. Je devrais surement choisir ce moment pour m’en aller, ensuite, lui servir ce verre que je lui ai promis mais la soirée s’annonce beaucoup plus intéressante si je traine de son côté. Après tout, s’il y a une porte d’entrée vers un terrain de jeu, ce n’est certainement pas moi qui dirait non, au contraire, je suis du genre à entrer la première même si cette fois j’ai un peu été prise au dépourvu, c’est vrai !

« Félicitations ! » Rapport au shot je récupère la bouteille de tequila qui était au frais puis son verre et la resserre. « Voilà, comme promis ! Et comme c’est offert vous ne pouvez pas passer au-dessus, pas moyen de vous défiler ! » J’esquisse un sourire un peu provoc pour la forme, hausse une fois les sourcils et repose la bouteille derrière moi puis récupère mon verre de soda, m’appuie sur le comptoir, détaille un peu ses traits, de manière furtive, sans vraiment insister, puis reprends.

« Je peux pas m’empêcher de demander, qu’est-ce qui vous amène là ? A part la téquila bien sur ! » Simple curiosité. « Si ce n’est pas indiscret bien sur ! Mais vous n’êtes pas tellement le genre de clients qu’on voit le plus par ici alors je me demandais. »


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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  EmptyJeu 23 Fév - 15:45

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Si elle semblait un peu troublée sur le moment, elle semble s’en remettre plutôt rapidement, elle se redresse tout à coup. À croire que les gestes amicaux c’est pas monnaie courante dans le coin ou quoi ? Raison de plus, de part sa réaction, de penser qu’il ne devrait pas être très difficile de jouer les copines et qui dit copine dit bien sûr confidence pas vrai ? Et si la jolie serveuse se révélait être vide d’information alors Daya n’aurait ni perdu, ni risquer grand chose. Elle écoute ma proposition avec intérêt et fini par secouer la tête à la négative en riant. Je sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit que ca lui déplairait pas de s’amuser un peu, mais elle ne semble pas décidé à se laisser allez, ce que la flic peux comprendre, ca lui ne viendrait pas à l’idée de picoler pendant le service, mais y a quand même une différence entre être agent de police et serveuse et c’est pas un shot qui va changer quoi que ce soit ! Quoi que, elle avait déjà vu des gens perdre le contrôle après un seul et unique verre (petite nature) enfin la serveuse en question n’avais pas trop l’air d’une petite chose fragile alors…

Elle attrape une bouteille de soda et la brune secoue la tête à la négative en souriant. c’est pas vraiment ce type de verre auquel elle pensait. « Je ne vous suis pas ce soir, si le patron me chope ça va barder ! » Elle lève les yeux au ciel et fronce le bout de son nez, la carte du grand méchant patron hein ? Trop facile jeune fille, beaucoup trop facile.  Elle lève cependant son verre dans l’idée ne pas la laisser boire toute seule. « Cheers ! »

Daya s’applique cependant à lever son verre elle aussi et en ingurgite le contenu d’une traite avant de le claquer sur le comptoir du bar. Verre qui ne reste pas longtemps devant elle puisque la blondinette est déjà occupé à le re-remplir, elle balaye le club du regard et s’attarde sur un groupe de mâle surexcités qui crachent des billets de tous les côtés et font couler l’alcool à flot. Pour le coup, c’est tout à fait le genre de spectacle qu’elle s’attendait à trouver dans ce type d’endroit, on est vraiment pas loin du cliché de base. « Voilà, comme promis ! Et comme c’est offert, vous ne pouvez pas passer au-dessus, pas moyen de vous défiler ! » Judith la dévisage un peu et continue, demandant avec audace ce qu’une fille comme elle pouvait bien faire dans un endroit comme celui-ci, il faut dire qu’elle dénote peut-être un peu du reste de la population. Un peu étant clairement un euphémisme. Elle se retourne et laisse échapper un rire amusé, elle appuie son coude sur le bar et pose son menton sur son poing. « Hum ME défiler ? Elle lève un sourcil. De nous deux c’est pas vraiment moi qui me défile…Elle lui balance un regard plein de provocation pas vraiment mon genre… puis sourit et enquille son verre sans détourner le regard. L’Indienne était sûre qu’avec un peu d’encouragement sa vis-à-vis finirait par se laisser un peu allez, c’était un bon test, si elle ne se laissait pas tenter lorsqu’il ne s’agissait que d’avaler un banal shot de téquila, alors elle pouvait d’ors et déjà s’imaginer devoir la travailler avec un peu plus d’imagination pour obtenir des "on dit" et des bruits de couloir. La brune jette un regard à gauche, puis à droite avant de replanter ses prunelles brunes dans celle de la jeune femme. À quoi il ressemble ce patron, parce que d’après ce que je vois vous n'avez pas vraiment l’air sous surveillance…mais peut-être que c’est juste une excuse pour ne pas boire un verre avec moi, elle hausse les épaules ce qui est bien dommage. Elle fait tourner le shooters du bout des doigts sur le bois sombre et le repousse vers celle qui le lui avait servi. Faut vivre dangereusement… » Elle lève les sourcils de façon répétitive et laisse planer un silence avant de repousser la masse de ses cheveux derrière son épaule. C’était amusant, en tout cas ca l’amusait d’essayer de fourvoyer cette pauvre fille qui n’avait rien demandé à personne, ou peut-être que c’était l’alcool qu’elle avait commencé à ingurgiter qui la poussait à vouloir rendre cette soirée plus intéressante et quoi de mieux qu’un peu de fun entre copines ? Même si celle-ci n’était pas vraiment la sienne. Un client s’approche d’elle et la reluque sans vergogne et de façon plus que lubrique. EURK ! Daya lui jette un regard hostile et le type semble soudainement surpris, et oui, mon grand pas l’habitude ici hein ? La serveuse intervient et prend sa commande, qu’elle s’applique à servir rapidement et sans répéter les mêmes erreurs. Une fois le père de famille (oui parce qu’il a l’air d’être du genre comptable avec deux mioches, un labrador et un break garé au coin de la rue) repartie bavé devant la blonde qui se trémousse en bord de scène, Daya qui s’occupe les mains avec son verre le pose devant Judith et se lève « je vais essayer d’aller sécher un peu tout ca aux toilettes, elle passe une main en mouvement circulaire devant sa poitrine avant de reprendre, pendant ce temps-là réfléchissez...un verre! elle lève un doigt devant elle. Et peut-être qu’ensuite, je vous dirais ce que je fais là… » Elle se tourne pour s'échapper un instant mais fait volte face. «Ah oui autre chose, je prend jamais non comme une réponse.»Sur ce, elle s'éloigne finalement pour quelque minutes.
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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  EmptyVen 24 Fév - 22:24



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« Hum ME défiler ? De nous deux c’est pas vraiment moi qui me défile… pas vraiment mon genre… »

Ah d’accord c’est ce genre de fille, elle joue la provocation, très bien. C’est rigolo parce que moi j’suis du genre à répondre à la provoc aussi rapidement qu’elle est lancée. Peut-être que ça peut être à perte parfois mais bon, là, je suppose qu’elle plaisante alors je vois pas ce que je perdrais à répondre. Je lui souris, secoue la tête à la négative et lève les yeux au ciel, de manière délibérément exagérée. C’est vrai que ça me tente, après tout et surtout la tequila, on dit rarement non à un shot et du citron ! Y’a rien de plus fun que de boire ça avec un petit jeu à côté. L’alcool est là, ne manque plus que le jeu.

Je reste là, l’observe alors qu’elle tourne la tête de chaque côté. Mon petit sourire reste accroché à mes lèvres, ça m’amuse d’ores et déjà. J’ai pas l’habitude de rencontrer une clientèle aussi intéressante, avenante et aimable. Et jolie ; je veux dire par là que le quadragénaire frustré et marié de base qui fait son apparition en masse au club, c’est pas vraiment ma came. Je suis pas difficile, nouvelle précision, j’entends que femme ou homme, rien ne me dérange vraiment. Suffit d’avoir un peu de charisme, un peu de prestance, de confiance, un truc en plus qui me tape dans l’œil. J’aime les gens qui ont du chien, un petit caractère bien trempé. Les gens trop timides c’est pas pour moi, j’aime les gens qui me surprendre voir me couper l’herbe sous le pied et puis, last but not least, j’aime le challenge.

« À quoi il ressemble ce patron, parce que d’après ce que je vois vous n'avez pas vraiment l’air sous surveillance…mais peut-être que c’est juste une excuse pour ne pas boire un verre avec moi » Mon patron à quoi il ressemble ? ha ha, exactement au genre de mec qui pourrait me faire rapidement glisser dans des draps, mais ça… Ça c’est tout bonnement impossible. Je vais pas refaire un topo du pourquoi et du comment, tu glisses deux posts au-dessus et tu te débrouilles ! Et pour la petite description on verra plus tard, il va pas me faire de l’ombre en plus ! « Ce qui est bien dommage. » Et je suis d’accord, surtout en vue de la manière dont elle se comporte, y’a un côté un peu ambigu dans sa manière de me parler et de bouger, en l’occurrence, elle fait tourner le verre entre ses doigts et le repousse, puis me raconte qu’il faut vivre dangereusement et m’observe avec un air que j’hésite à qualifier d’aguicheur, je sais pas trop, provoc c’est sur, mais ça m’rend plutôt réceptive en général.

Je n’ai toujours pas ouvert la bouche, me contente de la laisser parler et d’émettre ses hypothèses, laisse planer un silence qui veut surement dire un truc du genre : si tu cherches à jouer t’es tombée sur la meilleure en ville pour ça ma jolie ! Mais visiblement je ne suis pas la seule à profiter du spectacle car un type s’approche de l’indienne et la mate sans problème. Oops, mauvaise pioche mon garçon, cette jeune femme n’est pas à vendre ni à mater, je préfère intervenir immédiatement, me penche un peu plus sur le bar en claquant mes mains sur le comptoir pour attirer l’attention du quadra.

« Bonsoir monsieur ! Vous désirez boire quelque chose ? » Je lui souris en forçant sur mon charme infini.

« Ouais, vodka !
— Tout de suite. » Je me retourne, récupère la bouteille de vodka et m’empresse de le servir, mes gestes huilés par une mécanique rôdée puisque ça fait plus de deux mois que je suis là, et pas un seul, c’est fou comme le temps passe vite ! « Et voilà pour vous ! » Il grogne un merci que j’entends à moitié avec la musique et il se casse aussi sec, demi-tour vers la nana qui fait son numéro sur scène. Je hausse les sourcils, retiens un soupir (le client est roi) et me reconcentre sur la jeune femme qui attire mon attention en posant le verre sur le comptoir.

« je vais essayer d’aller sécher un peu tout ca aux toilettes » Nan, sans déconner, attirer mon regard sur cette partie de son corps c’est vraiment pas très gentil, moi qui m’évertuait à essayer de ne pas trop zieuter par politesse et savoir-vivre ! Et éthique, toujours l’éthique. Tu te foutrais pas un peu de ma gueule avec l’éthique Max d’ailleurs, dans un club de strip ? Je me garde cette question de côté et je lui balancerais à l’occaz histoire de voir ce qu’il me répond.

L’indienne élève à nouveau la voix, me pointe du doigt et m’intime de réfléchir. Juste un verre, un seul ! Ah, je ne devrais pas pourtant je sais que je suis à 50% de chances de céder, ce qui est beaucoup et donc peu de motivation en moi, il y a quelques minutes j’étais à 90% de chances de résister ! Flute !

« Et peut-être qu’ensuite, je vous dirais ce que je fais là… » Je lui souris alors qu’elle se retourne pour s’éloigner. Mes yeux glissent de sa chevelure sombre pour parcourir son épaule et descendre en glissant mais je ne vais pas loin dans la découverte qu’elle se retourne aussi sec. « Ah oui autre chose, je prend jamais non comme une réponse. » Je lâche un rire sonore et sincère, pour le coup, tandis qu’elle s’éloigne de nouveau pour de bon. C’est fou, ça me dit quelque chose, ça en exaspère plus d’un de détester le mot non, moi j’estime que vouloir quelque chose c’est pas suffisant pour l’avoir mais que, malgré tout, ça n’empêche en rien de continuer à poursuivre son but.

Bon j’avoue je profite un peu de son départ pour faire exactement ce que je viens de condamner chez le type. Je la vois s’éloigner et donc entière pour la première fois, constate qu’elle porte un simili-cuir qui évidemment la colle pour révéler la finesse de son gabarit. J’ai envie de dire que je suis pas mariée ni quadra, ni trop dégueu et pas bourrée alors je peux me permettre de la mater si en plus j’estime qu’elle me tease un peu. Hey ! J’ai dis que je serais pas objective ! Moi quand une porte comme ça se présente, je m’y engouffre, c’est tout !

Je souris dans le vague, imprime son image qui s’échappe. Je sais pas trop à quoi je joue, je doute que max approuve mais après tout il est pas là, perdu peut-être dans le carré VIP ou dans une autre sorte de zone intime, j’en sais strictement rien. Y’a pas Kurtis pour faire big brother, mon collègue barman est à l’autre bout, bref. C’est vrai quoi, qui pourrait m’en vouloir de lâcher du leste face à une fille comme ça ! C’est facile de dire faut pas boire faut pas toucher faut pas nianiania ha ! C’est facile tu crois ? Tu sais depuis combien de temps je dors seule ? Est-ce que tu sais même ça fait combien de temps qu’une telle occasion de jouer un peu s’est présentée à moi ? Nan j’crois pas nan ! Alors merde, oui je m’emballe et non c’est pas bien, mais bon, je risque pas de finir en prison ça va. Ha ha. Qu’est-ce qu’on s’marre.

Le temps qu’elle revienne j’ai décidé de faire deux trois trucs d’occuper le barman, à mon avis il me dira pas grand chose de toutes façons (sinon j’le nique), s’il me balance je le jette du premier étage où il aura été bavé aux pieds de Madmax. Ouais j’l’appelle madmax ouais, j’suis comme ça. Manning m’a dit de pas énerver le monsieur pour éviter de comprendre d’où vient son surnom.

Bref, retournons à nos jolis moutons.
Lorsqu’elle arrive je claque deux verres de shots sur le comptoir et les remplis de tequila dans un sourire. Puis passe ma main par-dessus les verres pour la lui tendre, pour une poignée de main ferme. Je déteste les poignées de main molles. Ça en dit beaucoup.

« Judith. »

Oui Judith, c’est ton nom, bravo, t’as pas bafouillé, c’est bien, arrête de baver maintenant, t’as raté ta chance pour la suivre tout à l’heure.

« C’est exceptionnel bien sur, et parce que c’est vous et que je déteste voir passer un défi sous mes yeux et ne pas saisir l’occasion de le relever. »

Je lui jette un regard tout aussi provocateur que le sien quelques minutes plus tôt alors que je découpe les tranches de citron dans la partie intérieure du bar. « Vous pouvez réfléchir à votre réponse maintenant que je suis à deux doigts de me faire ce shot ! » Au moins je me dis s’il se passe rien, si le jeu n’était que pure imagination de mon esprit, j’aurais peut-être gagné une connaissance drôle et amicale, qui sait boire la tequila comme il faut. Je finis par lui tendre une tranche de citron et hausse les sourcils de manière frénétique.

« Je vous laisse choisir à quoi trinquer. Le client est roi ! » Un sourire en coin, est-ce que c’est le moment où elle se bourre la gueule et je la ramène chez moi ? Attendez j’ai le droit de me poser des questions, ici y’a que des nanas qui dansent hein, je me doute qu’elle est pas venue pour observer les sales types beurrés balancer des billets… Aloooorrs ? Hééé ouais elle réfléchit la jujubitch !

« Alors ? C’est le seul verre de ma soirée, me faites pas attendre. » J’ai dis que je détestais attendre déjà ? Bah voilà, c’est le cas. Hors ce contexte précis je peux être d’une patience infinie. Mais pas quand on joue, pas quand on boit ! Je suis déjà prête à boire le shot d’une traite, le verre levé dans l’attente de trinquer avec elle, zieutant à droite et à gauche pour éviter de me faire choper.



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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  EmptySam 25 Fév - 13:58

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Elle reste plutôt silencieuse dès lors que Daya se met à parler, répondant principalement par des sourires ou des réactions exagérément feintes, ce qui contraste plutôt grandement avec le comportement qu’elle l’avait vu adopter un peu plus tôt dans la soirée ou tout simplement avec les quelques clients qui s’étaient pointés au bar pendant qu’elle lui parlait. Alors oui, on pourrait se dire qu’elle essaye de sauver les meubles après s’être montrés maladroite, mais remplacer le verre et en offrir un second était, on ne peut plus suffisant comme geste commercial et rien ne l’obligeait désormais à agir de la sorte si elle n’était pas fondamentalement intéressée par ce qu’elle imaginait pouvoir tirer de l’Indienne. Elle n’était pas idiote non plus, homme ou femme, les signes étaient exactement les mêmes et les signaux que la serveuse lui envoyaient commençait à plutôt bien prendre forme. Très bien, c’etait un petit jeu auquel elle aimait beaucoup jouer, même si la finalité ici, tout comme les enjeux n’étaient pas tout à fait les mêmes.

Elles furent interrompues par un vieux porc qui lui matait le cul en bavant presque sur sa chemise et la blondinette s’était rapidement imposé pour le servir sans qu’il n’est à patienter ou pour le faire dégager rapidement, qui sait ? Toujours est-il qu’en deux-temps trois mouvements, le type est déjà repartie fourrer la pension alimentaire de ses gosses dans le string de la femme qui est à présent dans une position extrêmement révélatrice et woo c’est possible d’être aussi souple bordel ? Elle reste figée sur cette vision un instant avant de revenir sur l’autre jolie fille de l’autre côté du bar, elle pose le verre vide devant elle avec un sourire et prend congé pour aller se sécher un peu parce que non seulement la téquila ca colle, mais elle la sent encore couler le long de son ventre et c’est pas le truc le plus plaisant du monde au bout d’un moment. Bien évidemment, elle ne se contente pas de ca, elle en rajoute une couche, histoire de lui laisser de quoi réfléchir en attendant son retour sans se laisser distraire par qui que ce soit ou quoi que ce soit d’autre. Lorsqu’elle se retourne à la dernière minute pour lui préciser qu’elle ne prendra pas non comme une réponse, elle surprend le regard lascif qu’elle pose sur elle. Okay comme ca au moins les choses sont claires, nettes et précises. Elle ne dit rien et se contente d’un sourire, ca sera amplement suffisant pour le moment.

Une fois dans les toilettes pour femme qui de toute évidence ne doivent pas beaucoup servir au vu de la propreté de l’endroit, elle récupère quelques serviettes, finie de déboutonner sa chemise et se retrouve donc accessoirement en soutien-gorge (dans les toilettes publiques d’un club de strip-tease, la routine, normale quoi) bon en même temps même si quelqu’un devait entrer, ca choquerait personne. Elle nettoie un peu les bêtises de sa désormais cible désignée et capte un instant son reflet dans le miroir et s’arrête net dans son geste, elle a bien du mal à se faire à la vision de la cicatrice qui marque maintenant sa poitrine, elle n’est pas très grande, mais ne passe pas non plus inaperçu. Ca lui redonne un certain aplomb, une motivation supplémentaire à utiliser cette pauvre fille qui à l’air plutôt sympa, malgré tout. Elle se rassure de toute façon en se disant qu’elle ne lui portera pas préjudice, tout ce qu’elle veut, ce sont des débuts de pistes à exploiter, des choses que les KOS auraient réunies contrairement à la police qui nage clairement et ne semble pas prêt de sortir de l’eau pour le moment. Juste quelque chose…Elle reprend son geste soudainement et termine de faire disparaître les dernières trace de l’alcool sur sa peau, bon pour son chemisier, il n’y avait plus rien à faire pour ce soir, le pressing ne devrait pas avoir trop de mal à le ravoir, en tout cas, elle l’espère, elle l’aime bien celui-là. Elle referme le tissu sur son buste et rattache les boutons un par un (enfin pas tous, c’est pas une nonne non plus et puis elle est en pleine opération séduction, ca aide toujours de donner un vague aperçu, juste assez pour insinuer deux trois idées à la personne en question, mais en gardant quand même le mystère sur le reste de la marchandise. Elle se regarde une dernière fois dans le large miroir et reprend le chemin du bar, l’ambiance à changer, enfin changer est un bien grand mot, c’est surtout la musique et le spectacle qui n’est plus le même , fille différente, tenues différentes et même souplesse…bordel ! À peine la flic a-t-elle atteint le comptoir que la serveuse fait claquer deux shooters sur le bois sombre du bar, elle n’aura pas tenu bien longtemps avant de céder, ca ne l’étonne pas, elle sourit et pouffe un peu.

« Judith »
Elle lui tend la main. Daya s’assoit sur le tabouret qu’elle avait quitté quelques minutes auparavant et place sa main dans la sienne et la lui serre fermement avant de la relâcher un peu plus…en douceur. « Daya, enchantée »

« C’est exceptionnel bien sur, et parce que c’est vous et que je déteste voir passer un défi sous mes yeux et ne pas saisir l’occasion de le relever. » Elle est provocante, bien plus que tout à l’heure, visiblement, elle a laissé tomber ses petites règles débiles pour un verre alors une règle ou deux ? on est plus vraiment à ca prêt non ? « Ah oui ? Intéressant ! Je note alors. » Elle lui adresse un sourire mutin. Réfléchir à sa réponse ah oui ! Sa présence ici, essentiellement, y en a pas mille qui expliquerait sa présence ici et le plus basique reste la mieux, ca n’amène pas vraiment de questions, mais sans doute plein d’idées et de déductions qui iront tout à fait dans son sens. Judith puisqu’elle sait désormais comment elle se prénomme, si toutefois, c’est véritablement son nom (si les danseuses avaient toutes des noms du type Candy, Estella, Ruby ou des trucs clichés du genre, elle n’était pas vraiment sûre que les simples serveuses aient vraiment besoin de se trouver des nom de scène.) lui tend une tranche de citron de façon aguichante, bien bien bien, ok Daya t’as voulu jouer, alors il va falloir jouer. La flic attrape le citron non sans volontairement effleurer les doigts de la blondinette qui lui laisse le choix de ce à quoi les deux allaient trinquer. Elle fait mine de réfléchir de façon exagérée. «Hum voyons-voir ! Au prochain défi alors ! » Elle tend son verre vers sa comparse, attendant de voir si elle allait valider sa provocation ou son invitation, à elle de voir comment elle décide de le prendre. « Alors ? C’est le seul verre de ma soirée, me faites pas attendre. »

Daya retient un peu son geste et la regarde amuser. « Alors je suis venu ici parce que boire un verre dans un bar au bout d’un moment…c’est un peu chiant ! J’aime bien varier les plaisirs et il paraît que le spectacle est plutôt…piquant ici, j’avais envie de voir ca par moi-même. Elle blablate de façon fluide et sort un peu ce qui lui passe par la tête, ce n’est pas de toute façon comme si mentir sur commande et le faire sans éveiller les soupçons ne faisait pas partie de son entraînement et puis elle avait eu l’occasion de pratique un an durant, 24/7, on finit donc forcément par maîtriser la chose. Rien d’abracadabrant désolé, elle se met à rire. J’espère que vous n’êtes pas trop déçue. » Sur ce, elle vient faire clinquer son verre contre celui de Judith et en avale le contenu d’une traite, avant de glisser le morceau de citron dans sa bouche, le tout sans la quitter des yeux évidemment. « Du coup dans le manuel du bon psy de comptoir, c’est à ce moment-là que je suis supposé parler de mon enfance et de ma relation avec mon père ? Elle sourit et reporte le citron à ses lèvres une seconde avant de le laisser tomber dans le verre vide. Ou on passe direct au chapitre où vous me faites du gringue pour que je continue gentiment à boire ? »

Voilà ca c’est fait.
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Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  EmptyMar 28 Fév - 19:18



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Daya donc. Joli prénom sur un joli visage. Je capte le contact plus délicat qu’elle laisse passer en fin de poignée de main et ne peut m’empêcher de sourire en coin. Je commence à me dire que je ne suis peut-être pas sur une fausse route en me disant qu’elle flirte. En tout cas ce serait cool, bon je pense que malgré mes fuck offs balancés à tout va, deux posts plus tôt, jouer à ce jeu avec un client c’est pas parce qu’il l’a pas dit que c’est pas interdit. Mais comme j’ai pas ne pas avoir ce que je veux, je vais m’écouter moi toute seule et partir sur l’idée, quand même, que comme il ne l’a pas mentionné… Qui ne dit mot consent. Voila !

Bon, revenons à nos provocations. Parce que c’est ni plus ni moins que ça, mais comme elle l’a surement déjà remarqué, elle m’a plutôt l’air perspicace dans le genre, c’est le genre de trucs qui fonctionnent très bien avec moi. Et le pire c’est que je le sais ! C’est pas toujours une bonne chose, je le conçois, mais bon, depuis que je suis arrivée finalement ça m’a aussi aidée à choper un job, faudrait manquer que ça m’aide à choper tout court. Ha ha ha, je suis trop fun.

« Ah oui ? Intéressant ! Je note alors. » elle m’adresse un sourire taquin, auquel je réponds par une expression similaire. Note donc, Daya, c’est toujours plus intéressant d’avoir un adversaire à la hauteur de ses espérances. Le jeu m’éveille, j’adore fouler des terrains inconnus et je me laisse rapidement emporter par ce type d’invitations. En deux mots, j’aime jouer, du coup je pousse un peu le vice en adoptant une attitude un peu plus lascive. Et évidemment, je repère tout, analyse, observe et capte, du coup, par la même occasion, ce léger effleurement de ses doigts contre ma peau. Je dois dire que la perspective de cette discussion me ravie au plus haut point. Je ne m’emballe pas, j’aime la subtilité des échanges, rien ne sert de se presser, c’est ça qui est délectable à cet instant précis. L’ambiguïté d’un geste, avoir l’impression de marcher sur un fil, n’être sur de rien et tenter malgré tout. En parlant de challenge… j’attends qu’elle me dise à quoi on trinque, petit sourire toujours collé sur mes lèvres, quand enfin, elle élève la voix.

« Hum voyons-voir ! Au prochain défi alors ! Mon sourire en coin s’agrandit, agréablement surprise.
— Intéressant ! Au prochain défi donc. »

Je l’invite à me répondre, puisque j’ai accepté de la suivre pour un verre donc j’estime avoir mérité un retour sur la question qui consistait à savoir ce qu’elle fait ici. Elle détonne particulièrement de la clientèle habituelle, ce qui me ravit tout à fait. Enfin quelque chose d’intéressant, quelqu’un à qui j’ai envie de faire la conversation. Ce serait vraiment dommage de laisser passer une occasion pareille, du gâchis même.

« Alors je suis venu ici parce que boire un verre dans un bar au bout d’un moment…c’est un peu chiant ! J’aime bien varier les plaisirs et il paraît que le spectacle est plutôt…piquant ici, j’avais envie de voir ca par moi-même. »

J’en conclue qu’elle aime bien changer ses habitudes, elle doit se lasser, peut-être, (je fais toujours des suppositions hein, je me goure complètement peut-être mais c’est rigolo de lui imaginer un background qu’elle déconstruira surement pièce par pièce), peut-être n’aime-t-elle pas les choses trop ordinaires. Peut-être est-elle curieuse ? « Spectacle piquant » qu’elle voulait venir voir par elle-même, est-ce que cela signifie que ses attirances ne vont pas toujours dans le même sens ? (ça m’arrangerait, bisous). Je dois le dire, je m’amuse, vraiment. Et c’est tellement agréable de faire autre chose que servir des verres à la chaine.

« Rien d’abracadabrant désolé, J’espère que vous n’êtes pas trop déçue.
— Absolument pas ! Vous êtes surement la rencontre la plus intéressante j’ai fais depuis que j’ai commencé à bosser ici, alors ! » Je lui souris et la suis, lève mon verre en même temps qu’elle, regarde à gauche puis à droite, trinque et fais glisser le liquide entre mes lèvres pour, enfin, remplacer le verre par le citron. Je soutiens son regard durant tout le processus, je sens la tequila faire son petit chemin, me réchauffant au passage. Ou peut-être est-ce l’indienne.

« Du coup dans le manuel du bon psy de comptoir, c’est à ce moment-là que je suis supposé parler de mon enfance et de ma relation avec mon père ? » Je secoue la tête à la négative, amusée, je continue malgré tout mon travail, récupère son verre que je change par automatisme et surtout, dégage le mien du comptoir histoire de pas me faire bêtement griller.

« Ou on passe direct au chapitre où vous me faites du gringue pour que je continue gentiment à boire ? »

ok
La surprise me coupe la parole quelques secondes, statique, baisse la tête avant de secouer à nouveau la tête à la négative. Mes lèvres s’étirent, je ne perds pas pieds, au contraire, cet instant me fait beaucoup rire. D’ailleurs je ris, doucement, en relevant le visage pour poser mon regard dans le sien, le soutiens. Je n’ai aucun mal à assumer mes actes, au contraire, elle pose la carte de la franchise. C’est surprenant, peu commun et d’autant plus intéressant comme approche. Ça me plait.

« Ok ! Ok ! » Je lui souris, lève les mains en signe de retraite, enfin, fausse retraite. « Vous faire boire n’est pas mon but mais ce chapitre me semble malgré tout intéressant. » Je m’avance, pose mes bras sur le comptoir et me penche un peu vers elle, comme si j’allais lui faire une confidence.

« En toute franchise, je ne me serais pas permise ce comportement sans appel du pied. » Ok, je sous-entends qu’elle y est pour quelque chose, un peu. C’est pour voir, quelles seront ses propres réactions, si je la provoque à mon tour, comment ça se passe de son côté ? Est-elle aussi joueuse que je puisse l’être ? Je me redresse, l’oeil brillant. Ouais elle peut être contente d’avoir fait mouche ! « Après tout vous avez prononcé le mot défi, ça a de quoi attirer mon attention. »

Je serais ravie qu’elle continue le jeu qui s’installe tranquillement, après tout je ne suis sure de rien, la nature humaine est bien complexe, je suis bien placée pour parler. En tout cas ça a le mérite de me faire passer un bon moment, mon sourire est sincère, mes attitudes le sont tout autant, je m’amuse pour la première fois depuis un bon bout de temps, sur un terrain qu’il ne m’a pas été donné de fouler depuis plus de temps encore. De prime abord je dirais qu’il n’y a aucune règle qui m’empêcherait de m’amuser un peu, alors pourquoi pas ne pas en profiter. Après tout le client est roi. D’ailleurs l’un d’eux m’interrompt, je me retourne donc, la laisse une seconde à ses réflexions, sert un type plutôt jeune par rapport à la moyenne, je dirais la jeune trentaine, seul. Un whisky pour le monsieur, ça c’est fait, je fais un tour rapide du regard, m’enquiert une seconde des nouvelles auprès du barman, puis reviens auprès de l’indienne.

« Désirez vous autre chose, Daya ? Un autre verre, peut-être ? »


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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  EmptyJeu 2 Mar - 11:29

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Elle suit le jeu qui s’est lancé et Daya ne sait plus vraiment si il vient d’elle ou de la serveuse, au final cela importe peu tant qu’il l’amène exactement là où elle le souhaitait à savoir sur les traces de ces connards de Serbes. Cette fille à l’air sympa et il est évident que ca lui facilite grandement les choses, il se trouve qu’en plus, elle lui envoie des signaux qu'elle perçoit comme étant plutôt gros comme une maison. La blondinette lui dessine progressivement une voie parallèle à celle qu’elle avait envisagé d’emprunter, mais qui, il faut le dire, lui semble bien qu’un tant soit peu plus dangereuse, beaucoup plus intéressante et surtout beaucoup plus prometteuse en terme de finalité. Une partie d’elle-même hésite tout de même à s’engager dans cette direction, mais rapidement elle se reconditionne et se replace dans ce personnage qu’elle construit minutes après minutes et qu’elle sait devoir essayer d’éloigner autant que possible de qui elle est, ce qu’elle n’a pas encore vraiment commencé à faire.

Elle s’excuse de ne pas lui proposer plus original comme excuse pour sa présence ce soir dans un club de ce genre, ce qui en soit fait partie intégrante de sa crédibilité, les choses les plus simples sont souvent les plus efficaces après tout, non? Elle l’arrête immédiatement et surenchérit un peu en lui indiquant qu’elle est de toute évidence la personne, la plus intéressante qu’elle est eue l’occasion de rencontrer dans cet endroit (tu m'étonnes), elle lui décoche un sourire avant de descendre son verre et de continuer dans ses réflexions pleines de sous-entendus qu’elle amène de plus en plus clairement, quoi que…Restait à voir si la serveuse ne prenait pas ca comme un jeu innocent de plaisanteries échangé au détour d’un verre et dans le seul but de se divertir un instant. Peut-être pas finalement, elle se fige une seconde lorsque l’Indienne lui demande un peu plus ouvertement si elle comptait continuer à flirter avec elle pour la faire boire. La blondinette se met à rire et lève les mains devant elle et la flic attend de voir ce qu’elle trouvera à répondre à ca et par la même se rendre compte du degré d’implication que cette dernière souhaitait donner à leur petit passe-temps.

Daya croise ses bras sur le comptoir en riant. « Oui parce que ce n’est pas votre travail de me faire consommer plus que de raison et par tous les moyens possibles ! » Elle secoue la tête à la négative, amusée, tandis que Judith elle, s’avance et se penche sur le comptoir pour réduire l’espace qui les sépare. « En toute franchise, je ne me serais pas permise ce comportement sans appel du pied. » La brune ne retient pas son étonnement et s’esclaffe en souriant, voilà qui est fait, donc à en croire sa vis-à-vis c’est elle qui mène la danse, elle a vite à oublier comment tout ca à commencer ! Elle se redresse une fois sa confidence faite et ajoute : « Après tout, vous avez prononcé le mot défi, ça a de quoi attirer mon attention. » Ca elle commençait à le saisir, elle faisait donc partie de ces gens pour qui le refus n’était pas acceptable tant et si bien qu’il n’était pas de leur fait et de ceux qui ne pouvait se détourner d’une provocation, l’appel du challenge étant bien trop fort, restait à voir comment utiliser ca à bon escient, enfin en tous les cas dans l’immédiat, il s’agissait seulement de la mettre en confiance, de lui insuffler l’envie de lui parler et de s’en rapprocher et ca avait l’air de plutôt bien se profiler. Cette fois-ci, c'est à son tour de s’incliner sur le bar et elle le fait de façon provocante, toujours appuyé sur ses bras qui y sont croisés. « Sans appel hein ? Il ne vous a pourtant pas fallu plus de dix minutes et…un bonjour, pour essayer de me déshabiller à grand coup de téquila, mais on va mettre ca sur le compte d’une maladresse…tout à fait anodine pour une serveuse. Elle lève ses sourcils, sourire en coin et reprend place de son côté du bar. Il aurait peut-être suffi de demander qui sait ! » Elle hausse les épaules avec un air carrément plus sérieux cette fois, l’est-elle vraiment ? si la serveuse se pose la question alors tant mieux.

C’est bien évidemment à ce moment précis qu’un client vient s’asseoir à quelques tabourets d’elle, trois pour être précis et adresse un signe à Judith qui s’empresse de partir le servir. Daya se retourne de trois-quarts, une position lui permettant à la fois de garder un œil sur la demoiselle et d’en jeter un autre sur le reste de la salle. Elle est plutôt jolie, blonde, un sourire charmant, des yeux bleus ou peut-être sont-ils gris, c’est un peu difficile à voir avec les éclairages rougeâtres de l’établissement, elle n’a pas encore eu l’occasion de voir ce qui se cache derrière le bar, mais si ca va avec le reste alors elle se dit qu’elle ne prend pas tant de risques que ca. Bon en même temps les membres du personnel de ce strip club sont loin d’être dégueulasse, ca doit faire partie des critères, ce qui en soit est plutôt logique, à quoi bon user des talents de ces demoiselles pour contenter ces messieurs si les serveuses qui viennent leur remplir le gosier les font redescendre en un regard. Ouai perspicace Daya ! Adosser au bar et toujours assise, elle regarde à présent le spectacle d’un air distrait, c’est très joli certes, mais franchement elle a bien du mal à comprendre qu’on puisse venir ici soir après soir, pour fourrer son salaire dans la petite culotte fendue d’une nana qui s’appelle Candace. Est-ce que c’était si difficile que ca pour les mecs de trouver à s’amuser avec des filles qui finiront vraiment dans leur lit ? ou est-ce que c’était simplement plus facile pour eux de se trouver des excuses en ne faisant que regarder ? Elle haussa les épaules comme pour répondre elle-même a ses interrogations et focalisa son regard sur ses messieurs dont les visages rougis et surexcités étaient à eux-mêmes un divertissement à part entière.

« Désirez vous autre chose, Daya ? Un autre verre, peut-être ? »
La voix de Judith la tire de sa contemplation et elle se retourne pour lui faire face.
« Et bien, je suppose qu’il faut justifier que vous n’arpentiez pas les tables de ces messieurs alors je vais reprendre une téquila avec du tonic cette fois, on va éviter de finir sous la table…elle laisse échapper un gloussement amusé. Oh et avec ca je prendrai un sourire et un passage au tutoiement, j’ai l’impression d’être ma mère avec tout ces vous. » Ou d’être au boulot, mais de ca elle ne soufflera mot, ce qui lui fait d’ailleurs penser qu’il va sûrement bien vite qu’elle se trouve une couverture qui ne comprenne pas le mot police, gang ou flingue.

Alors que la blondinette se met en action et lui prépare son verre, elle croise le regard du type assis un peu plus loin qui visiblement n’en perd pas une miette, en effet loin d’être concentré sur les filles qui se dandinent, c’est vers elles qu’il semble porter son attention, pourquoi ? bonne question, il n’a pas de base le profil du reste des types qui sont là, à moins qu’il soit tombé ici par hasard et ne soit retenu par une timidité qui finirait forcément par fondre comme neige au soleil à force de squatter les club du genre. Elle ne lui prête pas plus d’attention et détourne son regard pour le reporter sur l’assemblée et sur le cuir qui passe près du bar et vient souffler deux mots à sa serveuse attitré avant de reprendre son chemin sans adresser un regard à qui que ce soit, c’est qu’il n’a pas l’air très commode celui-là.

« Il n’a pas l’air commode ce type ! Le fameux patron ? » Elle en doute, mais voilà un sujet parfaitement amené pour la suite de son plan.
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Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  EmptyJeu 2 Mar - 18:25



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« Sans appel hein ? Il ne vous a pourtant pas fallu plus de dix minutes et…un bonjour, pour essayer de me déshabiller à grand coup de téquila, mais on va mettre ca sur le compte d’une maladresse…tout à fait anodine pour une serveuse.  »

Je retiens un « si ce n’est que du regard, tout va bien » clairement consciente que mon regard en dis bien assez, souvent et surtout dans ce genre de cas, pas la peine de toujours lever la voix pour se faire entendre. Qui me reprocherait d’observer une créature pareille, sérieusement ? Est-ce que quelqu’un peut s’arrêter une minute, la regarder et me dire que j’ai tort ? Personne pour le dire ? Bien ! C’est ce que je me disais. « Il aurait peut-être suffi de demander qui sait ! » Cette fois je lâche un rire sonore. Ça me va bien, tout cette histoire. Un peu de fun ça se refuse pas et elle est décidément pleine de surprise, une fois sur deux lorsqu’elle ouvre la bouche c’est pour me surprendre ! Généralement c’est pas facile de me couper la parole quand j’ai décidé d’une trame (têtue ? nope !), c’est pas question de dire j’ai tout vu tout entendu, au contraire, pendant plusieurs années j’ai été coupée de pas mal de choses (je suis toujours pas à jour en matière de série par exemple), mon actualité était pas celle du monde entier. Mais entre le cas Emerson, mon “petit“ passage aux journaux et mes années derrière les barreaux du coup j’en ai vu pas mal quand même, aujourd’hui je suis tout à fait différente de celle que j’étais, profiter de ce que je vis ça inclue aussi ne pas y aller trop souvent petit à petit. Ça veut dire prendre les situations à bras le corps et assumer, réfléchir d’abord bien sur (ou parfois non), agir et ne pas regarder en arrière. J’ai perdu assez de temps pour marcher à reculons.

Je pense à ça alors que je quitte l’indienne pour servir le type. Je souris, polie, le sert comme il le souhaite. Être dispo mais pas tout à fait. J’ai appris à me faire à ce comportement que je dois adopter quand le shift commence, même si j’avoue que ce soir je me laisse un peu aller sur le côté disponibilité.

Je reviens vers Daya, d’abord parce que je ne compte pas lâcher l’affaire, surtout depuis j’ai l’impression d’avoir eu un feu vert et aussi parce que je continue à faire mon travail de serveuse, quand même.

« Et bien, je suppose qu’il faut justifier que vous n’arpentiez pas les tables de ces messieurs alors je vais reprendre une téquila avec du tonic cette fois, on va éviter de finir sous la table… » Je laisse un rire franc en même temps qu’elle. Je vais donc pour la servir mais elle m’interrompt en levant à nouveau la voix. « Oh et avec ca je prendrai un sourire et un passage au tutoiement, j’ai l’impression d’être ma mère avec tout ces vous. » Je m’arrête dans mes gestes, mon sourire s’agrandit, toujours aussi charmant, sincère. Je sais que je suis expressive, c’est pas nouveau, je communique de cette manière à défaut de parler beaucoup, en règle générale. « Avec plaisir ! »
Sur ces mots, je me remets en route, change son verre, vais récupérer ce qu’elle m’a demandé. Je suis en train de la servir quand la silhouette de Thomas se profile à mes côtés. Je relève la tête, continuant mes gestes tandis qu’il s’approche de mon oreille pour me glisser un ordre direct. « On a besoin de quatre du meilleur whisky pour le carré, au plus vite. » Je lui adresse un regard perplexe mais il s’éloigne quasi-immédiatement. Son attitude actuelle, un peu sèche, contraste assez froidement avec sa chaleur habituelle, son côté taquin et beau-parleur. Pourtant ça fait longtemps qu’il sait que rien sera possible entre nous ! Ha ha ha, bref. Je hausse brièvement les épaules et dépose le verre de Daya face à elle.

« Il n’a pas l’air commode ce type ! Le fameux patron ? » Je lui souris, secoue la tête à la négative. « Ami du patron je dirais, davantage. Il fait genre mais il est plutôt souriant en temps normal. » Je m’éloigne une seconde, récupère un plateau, y dépose quatre verres à whisky et récupère une très bonne bouteille dudit alcool, haut perchée sur les étagères histoire de pas être tout à fait accessible, mais visible par les clients malgré tout. Pour donner le ton. « C’est difficile de louper le patron ! Il est plutôt dans le même genre, type biker mais avec un air d’ours, tu vois ?  Généralement il fait son tour, un cigare collé au bec, pour veiller au grain. » Je débouche la bouteille, sert de manière égale les verres, chope un bac à glaçons que je pose au centre. « Je suis désolée, je t’abandonne quelques minutes. Profites du spectacle en m’attendant ? » Je lui adresse un clin d’oeil avant de poser le plateau rempli sur ma main et quitte le comptoir, prenant soin de passer juste à côté d’elle, petit regard sur le côté avant de presser le pas vers le coin privé.

L’ambiance est toujours un peu différente de ce côté, on y trouve généralement les danseuses les plus demandées, parfois Max y est lui-même, business talk j’imagine. Lorsque je pénètre la-dite zone, mon plus beau sourire est placardé sur mes lèvres. « Bonsoir messieurs ! Vos boissons. » Je suis enjouée, très polie, tâche d’être la parfaite petite serveuse. Avant, quand je maitrisais absolument pas le service, je m’approchais jamais. Maintenant je gère. Bien sur un accident ça arrive (cf le chemisier de Daya…) mais rien d’horrible à déplorer comme au début, à base de je pète une super bouteille de champagne et Max me passe un savon.

Les types ont l’étrange politesse de ne pas poser leur main partout sur moi, ça m’est déjà arrivé, plusieurs fois. Une fois ça a dégénéré, mais j’ai pu compter sur Kurtis pour me sortir de là. (Sachant que lui-même m’avait agressée mais bon, c’est un autre épisode. On pense à autre chose. Genre à Daya.) Le type trop bourré a été jeté dehors et voila, j’étais safe. C’est un peu à ce moment-là que je me suis dis que ça allait, cet endroit n’était certainement pas le pire que j’avais connu, au contraire. « Amusez-vous bien ! » Plateau entre ma hanche et mon bras, je leur adresse un petit signe de la main en m’éloignant du carré. Bon voila ça c’est fait, retournons à nos moutons. Je me redirige vers le bar quand une large silhouette interrompt ma trajectoire en se plaçant en vitesse devant moi. Je sursaute, lève la tête. Bien évidemment.

« Tu crois que j’ai pas remarqué ton petit manège ? » Je fais face au large, très large sourire de Thomas, dos au bar, qui m’empêche d’arriver à destination pour l’instant. « Elle est plutôt pas mal, je savais pas que tu regardais de ce côté-là aussi, ça va pas être bon pour mon business ça. »

Je lâche un rire, secoue la tête à la négative, feint l’exaspération.

« T’apprendras que je suis pleine de surprise Thomas, je lui adresse un sourire plein de mystère, hausse les sourcils de manière frénétique pour lui pour appuyer mon propos.
— Je suis presque déçu… Peut-être que je devrais aller lui dire bonsoir ?
— Tu rêves ! J’étais là avant, mauvais joueur ! Tu l’intéresseras pas.
— Et pourquoi ? Il paraît outré, en fait des caisses, dramaaa. En fait, c’est pour ça que tu veux pas de moi ? En fait ton truc c’est les nanas ? » Il me provoque, je pose une main sur son torse alors qu’il s’approchait de moi.

« Deux choses, tu portes un cuir et t’es trop accessible. » Je fais deux pas pour m’éloigner alors que je capte son sourire qui s’agrandit et tilte seulement ce que je viens de dire. Je fais volte-face, cette fois c’est moi qui me trouve dos au bar.

« N’y pense même pas ! Thomas !
— Hey ! Quoi ! Après tout pourquoi je ferais un effort, t’arrives sur mon terrain et tu t’imposes.
— Ton terrain ?! Je lâche un rire tout à fait surfait, sarcastique. J’y crois pas ! Tu te sens menacé « Tommy » ?
— J’ai aucune raison de l’être. Et m’appelle pas comme ça.
— Tu devrais. Je lui souris avec toute la fierté que je puisse avoir.
— J’te sens bien sure de toi.
— Toujours ! T’as peur ?
— Nah ! J’pense que tu vas repartir bredouille.
— Ah ouais ?
— Ouais.
— T’es pas tombé sur la bonne personne pour se défiler tommy !
— Ah ouais ? 20$ dollars que t’en ressort les mains vides. Il hausse les sourcils. Pervers.
— 20$ ? monte à 50, j’ai besoin d’argent.
— Deal. »  On se serre la main.

Je me retourne d’un geste vif, lui fout mes cheveux dans le visage, et m’éloigne pour rejoindre Daya, que je frôle en m’approchant du bar, récupérant un verre laissé à l’abandon par quelqu’un. « Je t’ai pas trop manquée ? » Je la taquine bien sur, je ne suis pas si familière avec quelqu’un que je viens de rencontrer, même si j’ai adopté le tutoiement immédiatement après sa demande. Je fais le tour, remonte derrière le bar, à ma petite place. C’est à ce moment-là que Thomas passe pas loin, je lui fais un signe de main, grand sourire, lui aussi en retour, qu’il adresse principalement à Daya à cet instant.

« Tu vois, je t’avais dis qu’il était plutôt souriant. » Je repose mon regard dans le sien et lui souris, toujours aussi charmante. « Alors voila, tu connais mon prénom, mon travail, mon patron et mes collègues, mais moi je sais rien de toi ! » Un type arrive, encore, le monde afflue de plus en plus et la demande avec. Généralement les types passent en cinq secondes, demandent, récupèrent leur du et se cassent immédiatement pur retourner s’asseoir aux pieds des danseuses.

« Dis-moi tout ! Je fais mine de réfléchir. Quoi que, non ! Laisse moi deviner, c’est plus intéressant comme ça. » Je glisse mes mains sur le comptoir, horizontalement et l’observe, glisse mes yeux de sa chevelure, aux siens qui me paraissent noirs à la lumière du club, détaille ses traits, glisse sur sa mâchoire et détaille brièvement le reste. Peut-être pas non plus pousser le vice. J’avance mes mains jusqu’aux siennes et m’en saisis d’une que je touche en douceur. Un peu de sensualité s’il vous plait, le toucher c’est important. « Je suis très nulle à ce jeu en réalité. » Je glousse, bêtement, et fait mine d’observer cette main fine et, je dois le dire, plutôt douce !

« Hm, t’as pas des mains de travailleuse de bois, j’imagine que t’es pas artisane donc. Mais t’as pas les mains complètement lisses et dénuées d’histoire. » Je tourne sa main puis la lâche doucement. « T’écris beaucoup ? Journaliste ? Ou… photographe ? Tu m’as l’air du genre observatrice, t’aimes raconter des histoires ? » Je patauge complètement, je suis quasi-sure de tomber à dix mille lieues de son vrai taff. Je m’en fiche. J’en apprendrais un peu plus sur elle dans tous les cas, que j’ai raison ou que je me plante.

« Je suis à côté hein ? Complètement ? » Je laisse échapper un rire tranquille, « t’as le droit de le dire, je suis pas susceptible comme fille. » Deuxième clin d’oeil. Je m’amuse.


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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  EmptyVen 3 Mar - 10:36

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« Ami du patron je dirais, davantage. Il fait genre mais il est plutôt souriant en temps normal. » Souriant ? ah oui ? Ce n’est pas vraiment le premier adjectif qu’elle lui attribuerait néanmoins elle veut bien croire que le type soit dans un mauvais jour, tout le monde y passe après tout. Elle écarquille un peu les yeux et lève les sourcils, surprise par la réponse de la serveuse. « J’espère pour toi parce que comme ca il a vraiment pas l’air fun ! C’est dommage, il est pas mal dans son genre ! » Judith reprend et lui donne quelques précisions concernant le dit patron. Warham si ses souvenirs sont bon, elle avait bien vu une photo de lui dans un des dossiers, mais ne le remettait pas dans l’immédiat. Style Bikers hein ? Elle lui en dira tant, si seulement ces types n’avaient que le look et pas l’attitude, on en serait probablement pas là et elle n’aurait probablement pas un trou dans la poitrine. Ok donc elle cherchait visiblement un type mastoc et à l’air pas commode avec un cigare dans le gosier, ca ne devrait pas être compliqué à identifier, à dire vrai, ca ressemblait pas mal au type à qui elle parlait avant qu’elle ne se rapproche du bar, celui la même à qui elle faisait des œillades. Enfin restait à voir si ce dernier se déciderait à remontrer le bout de son nez. « Hum, je vois, il était pas au bar un peu plus tôt ? T’avais l’air d’apprécier d’ailleurs ! » L’Indienne lève ses sourcils avec un sourire en coin, en touillant le bâton coloré qui trône dans son verre. Judith, quant à elle, prend congé un instant, Daya en aurait presque oublié qu’elle bosse et tandis que la jeune femme se saisit de son plateau, elle prend le temps de lui confirmer qu’elle trouverait bien à s’occuper. Lorsqu’elle contourne le bar, elle prend bien évidemment soin de passer à proximité d’elle, rien d’étonnant à ca, c’est la continuité de ce qui se jouait jusqu’ici de chaque côté du comptoir. La flic la regarde passer puis s’éloigner avec un sourire, elle se prendrait presque au jeu finalement, il faut dire qu’elle n’avait jamais été contre un bon défi et à en croire ce qu’elle voit il n’y a pas grand chose à redire sur celui-ci qui non seulement se trimballe dans une tenue qui ne laisse pas grand chose à l’imagination, mais en plus se révèle aussi jolie en bas qu’en haut.

Une fois l’objet de son attention disparut au détour du coin réservé au meilleur client présume-t-elle, elle commence à faire un tour d’horizon du regard, cherchant à repérer les éventuels KOS qui traîneraient dans le coin et plus précisément le patron de l’établissement. Bien évidemment celui-ci n’est absolument pas en vue, probablement dans le dit carré VIP ou Judith a disparu. Il y a bien celui qui tire la gueule qui discute avec l’un des mecs de la sécurité et qui à l’air vachement plus détendu qu’avec la serveuse, ca la pousse à se demander si c’est pas le fait qu’elle discute avec elle qui lui posait problème, mais bon, ce serait peut-être un peu abusif de reprocher à une employée de faire son travail parce que c’était après tout de notoriété publique que ces gens-là passaient plus de temps à jouer les psy qu’a réellement servir des verres. Daya se détourne de lui après une ou deux minutes, il n’y a là rien d’intéressant, elle en repère un autre, dans le couloir qui sépare la salle principale des salles privatives, mais c’est une porte visiblement verrouillé et réservé au personnel qu’il emprunte…Intéressant ! Aux yeux de tous, mais inaccessible, c’est pas forcément ce qui attire le plus l’attention, bien jouée. Elle aurait bien envie d’y faire un tour-là tout de suite, mais elle surprend du coin de l’œil que la blondinette est en pleine conversation avec le roi du sourire et autant dire qu’elle, n’en manque pas pour lui, l’Indienne l’observe poser sa main sur son torse, puis échanger encore un peu avant de le dépasser, mais il la fait faire volte face et cette fois, ce sont ses réactions à lui qu’elle peut entrapercevoir et il n’a pas l’air particulièrement content. La brune se détourne d’eux et commence à se demander si elle n’avait pas après tout, fait les bonnes déductions un peu plus tôt, il ne manquerait plus que ca soit son mec et qu’il ne soit pas ravie de la voir faire des rond de jambe devant elle.

« Je t’ai pas trop manquée ? » Ce n’est pas tant sa voix que son contact qui la sort de ses pensées, elle s’était penchée derrière elle et avait passé son bras devant son dos pour attraper le verre posé à côté d’elle, le tout bien évidemment sans manquer de lui effleurer la colonne vertébrale. Daya retient un sourire et prétend parce que sinon ce n’est pas aussi drôle. « J’ai survécu ! » Elle laisse son sourire s’échapper cette fois. La serveuse à repris, sa place derrière le bar et adresse un grand signe de la main au cuir avec un air de jubilation, ouai c’est bizarre cette histoire, la dernière chose dont elle a envie, c’est de se retrouver au milieu d’une querelle d’amoureux jaloux. Le type ne s’arrête pas et lui adresse un large sourire, qu’il n’adresse visiblement qu’a elle. Okay bon, c’est encore plus étrange, elle lui répond quand même cependant.

« Tu vois, je t’avais dis qu’il était plutôt souriant. » Daya la regarde avec un air à la fois interrogateur et intéressé. « Beaucoup plus craquant comme ca c’est clair ! Et ca fait longtemps ? La blonde la regarde un peu perplexe. Que c’est ton mec je veux dire ! » Elle secoue la tête un peu surprise de l’entendre dire une chose pareille visiblement. Bon apparemment, elle est tombée à côté. « Je sais pas, il a pas l’air ravi de te voir papoter avec moi et puis il a l’air de bien te plaire… enfin presque autant que moi ! » Elle porte son verre à ses lèvres et y fait disparaître son sourire. La serveuse reprend la parole et répond au propos que la flic vient de lui balancer et ce n’est qu’un peu plus tard qu’elle ne relance le sujet vers elle. « Alors voilà, tu connais mon prénom, mon travail, mon patron et mes collègues, mais moi, je sais rien de toi ! »

Non et ca l’arrangeait plutôt bien comme ca, jusqu‘ici, elle était passé entre les mails du filet, mais toutes les bonnes choses ont une fin paraît-il. Daya passe une main dans son épaisse chevelure et repousse un peu son verre devant elle. « Qu’est-ce que tu veux savoir ? » « Dis-moi tout ! Quoi que, non ! Laisse moi deviner, c’est plus intéressant comme ça. » Elle ne lui offre en réponse qu’un esclaffement, vous parlez d’une girouette ! À dire vrai, cette idée lui plaît bien, c’est plus spontané et qui sait peut-être lui offrira-t-elle, elle-même une histoire sur un plateau. Son regard est pesant, mais pas dans le mauvais sens du terme, quand bien même elle se sent détaillée et peut-être même jugée ca à quelque chose d’excitant et personne ne dit non à un peu d’excitation, en tout cas pas elle. Elle lui attrape la main en douceur et la retourne pour l’observer et Daya la laisse faire sans rien dire, c’est sans doute le plus long contact qu’elles aient échangé depuis le début de la soirée et c’est loin d’être désagréable.

« Hm, t’as pas des mains de travailleuse de bois, j’imagine que t’es pas artisane donc…. » L’Indienne se met à rire très franchement, bien joué Sherlock ! Puis lorsqu’elle récupère sa main, elle la laisse traîner sur le bois sombre du bar. « T’écris beaucoup ? Journaliste ? Ou… photographe ? Tu m’as l’air du genre observatrice, t’aimes raconter des histoires ? » Ah ba celle-là elle est bonne, raconté des histoires hein ? Ca c’est sûr qu’elle sait faire, néanmoins ce n’est pas de cette proposition-là qu’elle choisit d’utiliser. « Je pense qu’avec un peu plus de questions, tu pourrais trouver…elle sourit. Je vais te donner quelques indices : voyons voir, c’est artistique, ca peut raconter des histoires et ca ne paie pas des masses…et si tu ne trouves pas avec ca, pour les indices suivants, il va falloir les gagner… Elle lève les sourcils et adopte une attitude un tant soit peu plus provocante. À toi de voir comment ! »
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Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  EmptyVen 3 Mar - 18:14



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Je passe très clairement au-dessus de ses insinuations en ce qui concerne mes oeillades sur le patron. Déjà, y’en a pas, je veux dire pas d’oeillades quoi, bien qu’il soit loin d’être dégueu à regarder, il faut savoir faire preuve de bonne foi. Je l’ai dis dès le début qu’il était plutôt dans le genre de type qui me plaisent ! C’est pas un secret ! Pas pour autant que je le mate ou quoi, faut pas déconner. Alors je me contente de lever les yeux au ciel, un petit sourire collé sur les lèvres et m’attèle à mes tâches, parce que c’est pas tout mais je suis censée bosser.

La discussion se réengage dès l’instant où je reviens derrière le comptoir, avec la petite apparition de Thomas au passage qui lance un sourire radieux à Daya, évidemment. S’il croit s’en sortir comme ça, il rêve, non mais oh ! Mais, tout aussi évident, bien sur qu’il peut être craquant. C’est ce qui me pose problème dans cette histoire, ce type a raison d’avoir confiance en lui, toutes le ananas (poules ou pas poules) tombent dans son piège, son sourire mutin et ses yeux rieurs. Il m’agace. Et d’ailleurs, en parlant de carrément empoisonner mon jeu, maintenant l’indienne s’imagine des trucs. Lorsqu’elle me demande si ça fait longtemps, je l’observe avec un air tout à fait perplexe, avant qu’elle ajoute une petite précision dont je me serais bien passée en réalité. Mon mec ? Je secoue la tête, surprise par la tournure de ses propos.

« Je sais pas, il a pas l’air ravi de te voir papoter avec moi et puis il a l’air de bien te plaire… enfin presque autant que moi ! » Elle sourit et moi je reste statique. Nan mais ça va ! J’veux pas me taper tous les cuirs de la planète non plus, je lève les yeux au ciel très fort histoire de bien appuyer sur mon exaspération, mais ricane quand même. Il est très clair qu’elle me plait plus que lui à cet instant, c’est surement la seule chose sur laquelle elle ne se trompe pas depuis la reprise de notre discussion. Le challenge est beaucoup plus vibrant avec elle qu’avec lui, très nettement. Ce type, je lui dis : “viens on va faire un tour dans la réserve“, il accourt, c’est sur ! Pas question d’être prétentieuse mais plutôt réaliste pour le coup, on dirait qu’il s’est engagé dans une course-poursuite du sexe. Enfin !

Je me reconcentre sur Daya qui est bien plus intéressante pour tâcher d’en apprendre un peu plus sur elle. Et oui, il est évident que je profite de ce contact, le faire durer un peu plus qu’un effleurement pour une fois, va falloir y aller maintenant il est plus question de tâtonner à toutes les étapes. J’ai pas envie de précipiter les choses mais de faire gagner un niveau au jeu. On va pas rester sur des écarts trop distants toute la soirée, faut pas déconner, mon principe c’est d’arriver au plus près justement. If you know what i mean. Ce jeu m’amuse ! Et surtout ça va commencer à me filer des idées plus ou moins pas tellement vraiment dans la lignée des préceptes de la religion, mais… est-ce que quelqu’un en a quelque chose à foutre ? Bon, mauvaise exemple de situation dans l’immédiat mais je vais le citer quand même : feu mon paternel avait l’habitude très désagréable à l’époque de dire que quoi qu’il fasse et quoi qu’on lui dise, quoi que les gens pensent, à la fin, il se retrouvera dans tous les cas seul devant l’éternel et que lui sera apte à juger ses actes, pas les autres cons du quartier. J’ai dis que c’était un mauvais exemple hein, mais bon, pour la citation, en soi, vous voyez le genre. Il se sentait en paix avec lui-même donc et n’avait pas peur de la colère divine.
Chance ou malchance, ce n’est pas son sauveur qui a eu raison de lui mais sa propre chair, son sang, son héritaaaage le vrai, le pur. Pas moi, ni, je cite : « la petite pétasse qui m’sert d'gamin ». Ah ce qu’on s’amusait chez les Moore à l’époque. Daddy’s girl qu’ils m’appelaient.

Retour au présent.
Mes mains laissent s’éclipser celle de Daya et j’émets mes premières suppositions. En fait je croyais tomber tout à fait à côté de la plaque mais visiblement pas tant que ça. Ça me tire un petit sourire, j’aime bien gagner, je suis pas du tout mauvaise joueuse mais j’aime bien quand même avoir raison, c’est tout, Princesse Judith, tout est dit, c’est écrit sur mon casier ça veut dire que c’est la vérité ! bye.

« Je vais te donner quelques indices : voyons voir, c’est artistique, ca peut raconter des histoires et ca ne paie pas des masses…et si tu ne trouves pas avec ca, pour les indices suivants, il va falloir les gagner… A toi de voir comment !
— Oooh, intéressant, intéressant. »

Je souris de plus belle, l’observe, elle et son attitude qui esquisse des petites provocations par-ci par-là. C’est très tentant tout ça, je dois le dire. C’est surement pas la tequila qui me fait dire ça (je tiens plus que ça quand même) mais bel et bien la pure vérité qui sort de mes petites pensées maladroites. Y’a ce côté où j’ai envie de concrétiser les choses et une autre partie de moi qui aime trop le jeu qui se déroule et auquel je prends part pour précipiter les choses. Y’a aussi quelque chose, une intuition, qui me dit qu’elle va me donner du fil à retordre. C’est bien, j’aime pas quand le fer plie trop facilement, j’aime bien travailler de mes mains pour le faire courber.

« Et je gagne quoi si je trouve la bonne réponse ? Autant pousser le vice jusqu’au bout non ? » Je hausse les sourcils de manière provocante, ouais poussons le vice ! Dis donc, c’est que je commencerais pas un peu à m’emballer moi ? On se calme Judith, rien te dis que ça se passera comme dans tes petites illusions, ces jolies images qui se développent en background mental. Oui, mais il faut pas que je reparte bredouille, déjà parce que j’en ai clairement pas envie face à une nana comme ça, et ensuite parce que j’ai relevé un défi et j’aimerais pas le perdre, cf raison n°1.

« Une artiste donc, hm ? Visiblement pas photographe du coup, ni écrivain, j’imagine que t’aurais réagis. » Je fais mine de réfléchir. « Pour continuer dans l’histoire d’artisanat, j’ai pas l’impression que tu sois une fille qui fasse du travail de la terre, céramique tout ça, du coup je vais privilégier tous les autres travaux d’art. Ça dépend de ce que tu considères comme artistique… »

De nouveau un type arrive, je m’interromps dans mes réflexions pour le servir puis reviens vers Daya, une autre idée derrière la tête.

« Tu m’as dis que ça payait pas des masses alors je vais exclure les métiers du luxe ! On sait tous que ça paie et paiera toujours. Pas de joaillerie, ce genre de trucs… Y’a pas mal de choses ! Disons que j’hésite entre deux domaines… le visuel, dessinatrice, peintre ? Ouuu… comédienne ? Paraît que ça paie pas beaucoup. » Je réfléchis, la stoppe avant qu’elle ne me réponde. « Je dois faire quoi pour avoir un indice ? J’ai pas grand chose à défaire mais pas mal à donner. » Du genre mon numéro, mon adresse, des confessions, ce genre de choses… « Je suis plutôt généreuse, tu sais ! Alors vas-y, t'as besoin de quoi pour que je récupère un indice ? »


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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  EmptyDim 5 Mar - 17:19

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Bon visiblement, elle ne contredit pas l’Indienne sur le fait qu’il y a anguilles sous roche entre elle et le monsieur sourire. Hum ca la contrarie tout de même un peu, elle ne sait pas trop sur quel pied dansé du coup. Évidemment, elle ne peut pas stopper net le manège qui se joue de chaque côté du bar, quoi que…elle pourrait tout à fait partir m’enfin elle n’en a pas très envie pour être tout à fait franche. Bon peut-être qu’elle se contentera simplement de redescendre un peu en terme de provocation, bien que jusqu’ici, elle estime être resté plutôt sage, manque de proximité oblige…En parlant de proximité, la serveuse s’engage dans un petit jeu de devinette, histoire d’en découvrir un peu plus sur elle et au passage se donner une occasion d’opérer un rapprochement plus ou moins tactile entre elles, à croire qu’elle lit dans ses pensées, ce qui en soit ne serait pas si bon pour ses petites affaires. Daya choisit la provocation. Oui bon d’accord, elle avait dit qu’elle redescendrait en flèche sur le sujet, m’enfin elle ne va quand même pas passer de tout à rien, ca ne se fait pas et en plus, c’est tout de même plus fort qu’elle, elle a envie de s’amuser et ne vois pas franchement pourquoi elle se priverait, après tout mec ou pas mec, ce type n’avait pas l’air si contrarié quand il lui a offert son sourire de compétition quelques minutes plus tôt. Pffff fait chié toutes ces questions qui viennent la sortir de son petit aparté en charmante compagnie. « Et je gagne quoi si je trouve la bonne réponse ? Autant pousser le vice jusqu’au bout non ? » Daya laisse échapper un sourire en coin. « Le droit de poser une autre question ? Non ! elle fronce son nez avec un sourire. Trop évident... Elle se met à rire brièvement. Ou….les deux premiers chiffres de mon numéro de téléphone...» Elle pense que ca devrait lui convenir comme prix et ca n’enlève rien au cirque auquel elles se prêtent, des chiffres, elle aura encore pas mal à récupérer après ca, un investissement en terme de temps, mais à voir si elle est vraiment intéressé ou non…bon moyen de le savoir et qui plus est, c’est elle qui a annoncé la couleur non ? Elle aime le challenge, ce qui n’est pas trop facile, aucun problème Daya était prête à lui donner tout ca sans même avoir besoin de réclamer. « Une artiste donc, hm ? Visiblement pas photographe du coup, ni écrivain, j’imagine que t’aurais réagi. » Elle hausse les épaules ou peut-être qu’elle était juste très bonne comédienne ! Elle lui laisse planer le doute et bois une gorgée de sa boisson. « …Ça dépend de ce que tu considères comme artistique… » Elle repose son verre avec un sourire amusé. « Je ne dirais rien de plus, les règles sont les règles…je sais que tu aimes visiblement les contourner, mais ca ne marchera pas avec moi. » Clin d’œil complice avant qu’elle ne disparaisse pour servir un autre papa gâteau à l’œil brillant et à la peau suintante.

Visiblement, elle a continué à réfléchir pendant sa petite pause pour travailler, puisqu’elle revient avec plein d’idée qu’elle balance en vrac, elle parle vite d’un coup non ? À moins que ce ne soit Daya qui se laisse doucement engourdir par l’alcool et le fait qu’elle reste statique sur son tabouret. « Oh doucement ma jolie, c’est une réponse… elle dresse son index devant elle. Pas douze » avant de pouffer. Celle-ci lui demande alors ce qu’elle doit faire pour avoir un indice supplémentaire. « J’ai pas grand chose à défaire, mais pas mal à donner. Je suis plutôt généreuse, tu sais ! Alors vas-y, t'as besoin de quoi pour que je récupère un indice ? » A défaire ? Elle parle de ses fringues-là ? Ou c’est elle qui se fait des films ?! Hum okay bien, elle prend note : #1 Se dessape facilement. Suivant ? Là tout de suite et dit comme ca c’est particulièrement aguichant et attise deux trois envies chez la flic (ce qu’elle n'avait pas vraiment vu venir pour être vraiment franche et dresser un tableau plutôt honnête.) « Non et je pense que personne s’en plaindrait…pas de sourire, pas de lever de sourcil juste un regard suffisamment parlant. (Zut, elle a encore oublié d’arrêter de la provoquer.) Laisse moi réfléchir. Ah oui je sais, je veux que tu répondes à ma question sur ton petit copain…il se tramait quoi là-bas tout à l’heure ? » Elle hausse les épaules. Quoi ? ca avait l’air intéressant et je suis curieuse et encore plus quand on élude mes questions… T’inquiète pas, je suis pas jalouse ! » Autrement dit ca cassera pas ton coup avec moi. En soit ce n’était pas trop le genre de Daya de se mettre dans la position de l’autre femme, elle n’était pas fan des règles, mais si il y en avait bien une qu’elle suivait c’était pas d’homme marié ou maqué, bon sauf que là c’était pas un homme, ca comptait pas vraiment du coup si ? Boh elle s’en arrangerait avec sa conscience le moment venu. Quant à la jalousie, ca c’était vrai, elle n’était pas du genre jalouse, bien évidemment, il y avait des bornes à ne pas dépasser, mais elle n’était pas trop de cette trempe, ce qui lui avait parfois valu des remarques du genre « nan mais en faite tu t’en fout ! » Non, c’est que je te fais confiance gros con ! parfois à ces dépens ceci-dit. Enfin les Hommes (à entendre avec un H majuscules évidemment puisque ces dames sont exactement pareilles) ont beau dire, on beau chipoter sur la jalousie de leur moitié, ils sont la plupart du temps bien contents de la trouver, une façon comme une autre de flatter leur ego.

« Sinon je peux aussi aller directement lui demander, c’est quoi son nom déjà ? »
Elle lui offre un sourire séduisant, bien sûr, elle n’a aucune intention de parler avec ce type, mais une légère pression supplémentaire ca fait rarement du mal.
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Dernière édition par Daya Laghari le Sam 13 Mai - 15:35, édité 1 fois
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Judith C. Williams

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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  EmptyDim 19 Mar - 13:50



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Et bien on avance ! J’élargis mon sourire alors que Daya me propose son numéro de téléphone en récompense de ma bonne réponse. Enfin les premiers chiffres de son numéro, ce qui signifie en tout cas à mes yeux davantage d’énigmes encore et donc une continuité de notre discussion. Ça me va tout à fait, mon regard brillant et mon sourire doivent parler d’eux-mêmes j’imagine.
Est-ce qu’à un moment jusque-là je pense à l’idée que mon boss pourrait être en train de zieuter mon inaction ? Je bosse, certes, je suis pas non plus scotchée à ma petite place, je sers ceux qui viennent mais disons que, je suis pas barmaid et je devrais arpenter les tables. Je prépare déjà plus ou moins ma répartie s’il venait m’adresser un de ses petits regards sympas et avenants.

Non mais tu comprends pas Max, t’as jamais de clients nanas, c’est le moment d’exploiter ce filon, faut fidéliser ladite cliente ! Qu’elle en parle à ses copines ! etc etc ! Je travaille dans ton sens, là !

Ça me semble un bon argument. J’en ai pas dix milles mais ça me semble assez convaincant ? Bon, y’a 99% de chance qu’il morde pas, c’est sur, mais ça me fera quand même rire et puis au pire s’il est vraiment pas content bah… bah je sais pas.
Bon on verra s’il se pointe, pour le moment, revenons à nos moutons, réfléchissons à la réponse qui me fera gagner les premiers chiffres de son numéro. Ce qui me vaudra une excellente soirée, un bon moment, l’éventualité de la revoir et 50$, même si je me fous de la thune, j’aime juste gagner, surtout devant cette espèce de tête de nœud.

« Non et je pense que personne s’en plaindrait… »

J’ai récupéré des verres à nettoyer qui trainent et l’observe en train de bosser. Mon sourire présent depuis un certain moment s’élargit une nouvelle fois. Le visage de l’indienne est bien assez parlant, pas besoin de haussé de sourcils ou autre, juste, ferme, décidé. Je ne la lâche pas du regard, m’attèle à nettoyer mes verres sans cesser de soutenir sa provoc, je ne détournerais pas le regard, sauf si elle m’y force en présentant sa silhouette tracée au compas.

« Laisse moi réfléchir. Ah oui je sais, je veux que tu répondes à ma question sur ton petit copain…il se tramait quoi là-bas tout à l’heure ? » Je laisse échapper un rire franc, je m’y attendais un peu j’avoue. Jouer la carte du mystère ne lui suffit apparemment pas en ce qui concerne mon petit échange avec Thomas. Est-ce qu’on était un peu trop obvious ou elle est simplement observatrice ? L’un et l’autre peut-être. En tout cas elle semble vraiment se dire que je me tape ce goujat. Je lui adresse un regard à la fois perplexe et amusé, appuyé pour le fun et elle hausse les épaules. « Quoi ? ca avait l’air intéressant et je suis curieuse et encore plus quand on élude mes questions… T’inquiète pas, je suis pas jalouse ! » Deuxième rire de ma part, je secoue la tête à la négative, continuant mécaniquement mon boulot.

« Intéressant… Pleine de surprises. Ça me plait. » Clin d’œil au passage. C’est évident que ça me plait, qu’elle me plaît, plutôt. Sinon Thomas serait pas venu me faire chier. Je réfléchis à comment formuler qu’on a parié sur elle, enfin, parié sur ma capacité à récupérer son numéro donc à mes petits numéros de drague. Elle pourrait mal le prendre, c’est sur, enfin je pense. Et d’un autre côté, c’est quand même dans la thématique du jeu que l’on s’est imposées. À mon sens.
Hey, ça sert à quoi de trop réfléchir Judith ?

« Sinon je peux aussi aller directement lui demander, c’est quoi son nom déjà ? » Dit-elle avec un sourire parfait pour me piquer au vif et donner à Thomas l’espoir qu’il peut faire d’elle un énième trophée. Bon. Avant de continuer je dois ajouter une petite considération, histoire qu’on se plante pas sur mes intentions et surtout pas sur celles de Thomas : je ne suis pas d’accord avec la manière dont il traite ses multiples conquêtes, qu’on soit bien clair là-dessus. Et c’est même la raison number one du pourquoi je refuse de finir dans son lit. Voilà, c’est tout. Donc, press play, c’est reparti.

« Thomas. C’est Thomas. Tommy pour les intimes et pour ceux qui ont une irrésistible envie de l’emmerder. Comme moi. » Je penche la tête sur le côté, bat des cils, grand sourire. « Et Thomas, n’est certainement pas mon mec. Libre comme l’air ! » Haussement bref de sourcil. « Je doute qu’aller lui demander t’apportes beaucoup, vois-tu, s’il n’est pas mon mec, ce type gaspille son beau visage dans les jupes d’à-peu-près toutes les femmes de la planète. Il est pas très intéressant au final, bien trop accessible dans sa course après le record du nombre de nanas passées dans son lit. » Je hausse les épaules, énonce un fait on ne peut plus vrai. Il en a toujours une au bras, rarement la même, et il ne reste jamais très longtemps avec les élues éphémères.

« Et pour notre petite discussion un peu plus tôt… Je m’interromps dans mon nettoyage de verre pour poser mes avant-bras contre le bord du comptoir et me pencher un peu vers elle. Il était déçu que tu attires davantage mon regard que lui. Il se sent menacé parce que tu me plais et que je n’hésite pas à t’en faire part, que tu discutes avec moi et non pas avec lui. Ce qui lui plairait davantagee à quoi je lui ai répondu qu’il, mais bon, tu l’avais deviné.  Moi aussi j’ai envie de jouer la carte de la franchise. Et aussi, il est persuadé que je repartirais de notre échange les mains vides. »

Je me redresse, reprend un verre entre les mains pour reprendre mon boulot, je ne suis pas que là pour séduire avec un sourire charmant que je lui adresse directement.

« Ce qui n’arrivera pas, car j’ai sagement répondu à ta question, tu vas me donner un indice, et je vais mériter les premiers chiffres de ton numéro de téléphone. Je te laisse quelques minutes pour y réfléchir. »

Je range mes verres, grand sourire, récupère un plateau et m’éloigne pour faire un tour dans le club, récupérer les verres vides, prendre des commandes, bientôt mon plateau est plein de verres sales et je reviens au comptoir par l’autre côté, discute une minute avec le barman moyennement occupé et range les verres, lui file des commandes, on se partage le boulot, ainsi. Je reprends un plateau composé de différentes boissons, essentiellement whisky et vodka je dois dire, ce qui part le plus selon moi et repasse devant l’indienne à qui j’adresse un sourire avant de m’éloigner à nouveau faire mon boulot de serveuse. Boissons distribuées je reviens derrière le bar, sers un type qui vient d’arrive, je n’ignore pas Daya, au contraire, lui lance quelques regards de temps à autres, équivoques, parce qu’il est évident que dans ma tête ce ne sont pas les commandes qui dansent.

« Alors cet indice ! Je dois te servir un autre verre pour que tu acceptes de délier ta langue ? »


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MessageSujet: Re: Am I out of my head? Ft Judith    Am I out of my head? Ft Judith  EmptySam 1 Avr - 20:46

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Thomas hein ? Elle essaye de se rappeler des différents noms qu’elle a pu voir dans les rapports sur les KOS, rapports qui il faut le dire sont relativement bien fournis, mais celui-ci, elle ne le remet pas vraiment, rien de bien grave, elle aurait de toute façon l’occasion de le faire dès le lendemain. Elle note cependant le peu d’information que lui donne Judith à son sujet dans un coin de sa tête, sait-on jamais si celles-ci serait à même de pouvoir servir un jour ou l’autre. « Je vois ! se contente t-elle de répondre avec un sourire amusé, pour quelqu’un dont ce n’est pas le mec, elle semble très opiniâtre sur le sujet de ce garçon, Daya trouve ca distrayant et le laisse clairement apparaître. Ceci dit, il a un choix plutôt restreint ici le pauvre, pas étonnant qu’il te cours après. » Non sans vouloir dire bien évidemment que la serveuse n’est bonne qu’à être un vague second choix au contraire, mais un club de strip-tease n’est pas forcément le choix le plus judicieux à faire pour un coureur de jupons. La flic hausse les épaule et porte son verre à ses lèvres, avant de le reposer sur le bois sombre du comptoir. L’ambiance change soudainement, les lumières vrillent d’une couleur à une autre avant que ne soit énoncée la sortie puis l’arrivée sur scène d’une nouvelle danseuse. Daya ne s’y attarde pas vraiment puisque la blondinette se rapproche d’elle pour continuer son explication et lui indiquer cette fois-ci la véritable teneur de l’entretien qu’elle avait eu précédemment avec le King of Speed. Rien de très original au final, la source de tous les maux, la jalousie, un égo pas suffisamment flatté, rien de bien méchant en soi.

« Et aussi, il est persuadé que je repartirais de notre échange les mains vides. » Daya lui adresse un sourire, elle sait déjà que ce ne sera pas le cas, mais elle se garde bien de le lui dire franco, aucun intérêt, elle a bien l’intention de la voir continuer à faire un tant soit peu d’effort, parce que rien de tel pour flatter sa petite personne que de voir quelqu’un se démener pour obtenir ses faveurs, personne ne dira le contraire. « Ah oui ? » Elle n’a pas le temps d’alimenter plus que ca sa réponse à l’information que vient de gracieusement lui donner Judith, que celle-ci affirme qu’elle ne compte pas rendre cette affirmation véridique et qu’elle compte bien récupérer l’intégralité de son numéro de téléphone et elle paraît, bien sûr, d’elle. La jeune femme se tirer pour de nouveau faire bonne figure et mériter son salaire, tandis que Daya réfléchit à l’indice qu’elle pourrait lui fournir sans bien évidemment lui donner trop d’informations. Une fois qu’elle est de retour dans son champ de vision et alors qu’elle lui adresse un sourire amical, Daya se sent soudainement prise de remords, la pauvre fille à l’air plutôt gentille et elle ne fait que son travail ici, elle n’a rien demandé à personne et la flic se dit que se jouer d’elle n’est pas particulièrement mérité, un instant, elle hésite à reprendre le chemin de son appartement et à arrêter son petit jeu qui de toute évidence ne risque de lui apporter que des problèmes, rien que la raison de sa présence ici est un enfreint au règlement qu’elle s’appliquait jusqu’ici à suivre à la lettre, mais quand bien même elle tergiverse sur ce qu’elle doit faire, une petite voix à l'intérieur de sa tête la pousse à continuer, parce que se désir de venger tout ce qu’on lui a pris et tout ce qu’on lui a infligé est plus fort et qu’elle a besoin d’un responsable, elle a besoin de pouvoir tourner cette page douloureuse pour se retrouver. C’est d’une naïveté maladroite, mais elle n’en a pas conscience, cette réalité est écrasée sous un amont de visages, de sensations et de douleurs, comme embourber dans un brouillard qui l’efface de sa vue et de sa conscience, aussi et au final lorsque la serveuse du Crashdown revient vers elle, l’idée même de quitter les lieux s’est fait la malle sans elle. « Alors cet indice ! Je dois te servir un autre verre pour que tu acceptes de délier ta langue ? »

Un sourire, un de plus avant qu’elle laisse échapper un son plein de doute. « Je n’ai pas besoin d’un autre verre, mais si tu insistes fais en un shooter, je ne vais malheureusement pas pouvoir passer la nuit assise au bar ! Elle lève un sourcil avec un sourire en coin. Quant à ton indice : C’est un art visuel et un peu salissant et qui demande une certaine précision ! Voilà pour toi ma jolie, t’as plus qu’à faire travailler tes méninges si tu veux ta récompense ! L’Indienne lui adresse un clin d’œil. En attendant si tu me disais comment une jolie blonde comme toi se retrouve à servir des hommes d’âge moyen au milieu d’un bar de strip-tease du West-side ? »
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