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 That's it, I'm done ø Natalia

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James W. Manning

James W. Manning

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MessageSujet: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia EmptyLun 31 Juil - 23:36

Natalia & James
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« Bah, tu te débrouilles pour me trouver ces… James laisse tomber un regard sur son fils qui triture sa nouvelle figurine à côté de lui et retient un juron, …pailles. Ça doit pas être bien compliqué alors tu actives tes petites jambes et ce soir les stocks sont refaits. » Il ne laisse pas le temps au prospect à l’autre bout du fil de lui répondre qu’il raccroche et enfonce son téléphone dans sa poche. Il retient la porte du hall d’immeuble de Natalia d’un pied, les bras chargés de course et surveille Eliott en même temps qui n’est absolument concentré que sur son nouveau dinosaure.

« C’est bon ou tu veux que je récupère un truc ? » Le motard s’adresse à sa femme qui arrive à son tour et lui répond qu’elle se débrouille pour porter ses propres sacs. Il lui adresse un sourire et lâche la porte alors qu’elle passe devant lui et s’engage dans les escaliers.

Les temps sont étrangement tranquilles pour la famille Manning ces derniers temps. Exception faite des emmerdes du club qui s’accumulent comme toujours, les choses semblent mieux se dérouler. Eliott suit une thérapie qui porte petit à petit ses fruits, le KOS a réussi a aménager plus de temps pour sa famille maintenant que le business s’implante tranquillement (et ce malgré l’incident Kurtis), Fish grandit à son rythme et fait un excellent compagnon pour son fils, Natalia bosse et James ne s’est pas fait tiré dessus depuis un certain temps. La situation s’est stabilisée, il ne sait pour combien de temps encore, mais en attendant le motard en profite comme il se doit.

C’est exactement ce à quoi James est en train de penser alors qu’il monte les escaliers derrière Eliott lui-même derrière sa mère. « Fais attention où tu marches chéri sinon tu vas te casser une patte et elle sera riquiqui comme ton t-rex » Il adresse un sourire à son garçon qui relève enfin les yeux de son jouet et ils finissent par atterrir, sains et saufs, à l’étage de l’appartement de Natalia. « Ah attends c’est moi qui ai les clefs. » James dépasse sa femme et sort les clefs de l’appart de sa poche intérieur, calées contre un bouquin dont il vient de faire l’acquisition. Il est content de pouvoir sentir à nouveau la présence d’un livre dans la poche, jusque-là il avait la désagréable impression de ne plus lire, même moins qu’en prison. Il va pouvoir reprendre ses bonnes vieilles habitudes, comme un grand-père, calé dans son fauteuil avec un thé et une lampe tamisée pour lire le soir. Et pourquoi pas sa femme sur ses genoux tiens, tranquillement calés l’un contre l’autre. Ça lui paraît un bon programme qu’il s’empressera de mettre en place une fois leur fils couché, film terminé s’il y a et le silence retombé sur leur foyer. Bonne idée.

Il enfonce la clef dans la serrure et ouvre enfin la porte, qu’il pousse d’un geste avant de s’écarter du passage pour laisser Eliott se ruer à l’intérieur avant de suivre son exemple. Et de se retrouver en plein milieu d’une piscine.

« Qu’est-ce que… »

James laisse retomber les sacs de courses sur une surface en hauteur avant de s’engouffrer un peu plus dans la pièce principale de l’appartement, inondée de flotte. « Bordel mais… Nat ! Fais chier. Eliott reste pas la, les pieds dans l’eau.
— Mais Papa y’en a partout.
— … Saute sur le canap. » Le motard s’enfonce aussitôt dans la cuisine à la recherche du problème, en vitesse, pour y couper court. Sa bonne humeur est envolée, le motard bout en silence alors qu’il pousse maintenant tous les meubles à la recherche de la maudite fuite qui vient le faire chier en cette journée jusque-là agréable et sans accroc. « Fais chier, fais chier, fais chier… » Voilà le point noir de leur petite vie plus ou moins tranquille, cet appartement. A chaque problème que le motard ou sa femme essaient d’y résoudre, un autre se substitut. Et l’humidité, et l’isolation, et blabla… Maintenant ! Dégâts des eaux ! James marmonne dans sa barbe un chapelet d’insultes directement adressé à l’esprit de cet appartement peu coopératif. Que se disait-il déjà ? Qu’ils étaient bien sans encombres, c’est ça ? Il a envie de s’auto-coller une claque derrière la tête histoire de se rappeler qu’ils n’ont jamais vraiment été chanceux et que les emmerdes pleuvent toujours quand on s’y attend le moins.

« J’ai trouvé ! » Il s’adresse à qui veut l’entendre, mais surtout à son épouse à cet instant alors qu’il trouve l’origine de la fuite, enfin, sous l’évier. Un tuyau pendouille là où il ne devrait pas être et ce depuis un certain temps pour avoir pu transformer l’appartement en pédiluve. James se débrouille pour tout pousser et récupérer un seau que sa femme lui tend (il n’avait pas remarqué qu’elle était là, trop occupé à marmonner et à s’agacer vitesse grand V). Elle a bien sur eu l’idée de couper l’eau pendant qu’il cherchait la faille mais les restes des conduits continuaient jusque-là de s’écouler sur le sol de la cuisine, histoire de transformer la pédiluve en réelle piscine.

« Sérieuse… » Le motard se redresse dans un geste trop brusque et bien sur s’éclate le haut du crane contre le meuble. « SÉRIEUSEMENT ? » Il glisse une main derrière sa tête endolorie et termine de se redresser pour se retrouver face à Natalia. « La prochaine fois c’est quoi : un mur s’écroule ? » Le blond pousse un long soupir, la main toujours calée à l’arrière de son crâne. « On sort les maillots et on éponge j’imagine ? »

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Natalia Manning

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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia EmptyMar 1 Aoû - 23:06



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That's it, I'm done!


Natalia repose l’un des sachets en papier brun sur son genou et referme d’un geste le coffre de la voiture. « Ca va mes petits bras sont encore fonctionnels merci. » Elle adresse un sourire amusé à son mari qui tient la porte d’entrée et passe devant lui pour pénétrer dans l’immeuble qui abrite leur appartement leur fils avançant distraitement entre eux, marmonnant dans sa bouche en jouant avec le dinosaure que son père lui a acheté sans même qu’il ait besoin de marchander. Après plus d’un an, le petit loin d’être idiot avait parfaitement bien compris qu’il avait bien plus de chance d’obtenir ce qu’il voulait en adressant de grand sourire ou une petite moue triste à son père qu’a sa mère qui avait depuis bien longtemps arrêter de céder à cet adorable minois et Natalia avait beau dire ce qu’elle voulais au père de son fils, celui-ci n’avait de toute façon d’yeux que pour sa progéniture. Elle comprenait bien qu’il essayait de rattraper les cinq années qu’il avait manquées, mais à ce rythme Eliott en ferait bientôt tout ce qu’il voudrait. La voix du motard résonne un instant dans la cage d’escalier alors qu’il met en garde l’enfant sur le fait de regarder ou il va si il ne veut pas se casser quelque chose et si la Serbe ne se retourne pas, un sourire attendri vient perler sur ses lèvres. Lorsqu’elle arrive devant la porte, elle place ses paquets en équilibre pour chercher le trousseau de clés dans ses poches, sans succès de prime abord avant que son époux ne lui laisse entendre que c’est lui qui les à, elle se décale donc pour lui laisser le champ libre et pénètre dans leur appartement sur ses talons.

« Qu’est-ce que… »
Elle fronce les sourcils et s’apprête à ouvrir la bouche pour questionner James quand elle comprend sans vraiment en avoir le choix le pourquoi du comment. Il y a de l’eau absolument partout, la cuisine, le salon et on ne parle pas là d’une flaque un peu épaisse non, leur appartement ressemble littéralement à une pataugeoire.

« Bordel mais… Nat ! Fais chier. Eliott reste pas la, les pieds dans l’eau.
— Mais Papa y’en a partout.
— … Saute sur le canap. »

Quoi Nat ? comme si c’était de sa faute ! Bon okay ca fait des mois que James se plaint continuellement de cet appartement et qu’elle trouve toujours à redire pour temporiser la réalité à savoir que c’est juste un putain de trou à rats, elle le sait, mais malgré tout, elle aime cet endroit, elle y a élevé son fils et ne compte plus le nombre de souvenirs qui y ont leurs places, mais la vérité, c’est que cela fait des années qu’elle tâche d’arranger et rapiécé les nombreux défauts de l’endroit qui soit dit en passant lui pourrissent la vie et assène un sacré coup à son compte bancaire. Elle secoue la tête à la négative et se contente de fermer sa bouche pour parer au plus urgent, elle laisse tomber les courses sur la table et se dirige vers l’arrivée d’eau situé dans le placard du couloir pour la couper, après quoi elle récupère un saut qu’elle amène à James la tête collée dans le placard sous l’évier. « J’ai trouvé ! »

« Tient ! Elle lui tend le réceptacle duquel il se saisit immédiatement pour le placer sous l’origine de la fuite. J’ai coupé l’eau et l’électricité ca devrait limiter les dégâts enfin… » La jeune femme jette un œil autour d’elle et franchement elle n’est pas vraiment sûr que ca change quoi que ce soit désormais, les meubles ont les pieds dans l’eau, une partie considérablement importante du canapé est complétement imbibé et ne parlons pas du linoléum qui se soulève déjà amplement à certains endroits. Elle passe une main sur son visage renfrogné et pousse un soupir, elle n’ose même pas imaginer le coût de cet incident et ca en imaginant que la fuite n’ait pas continué son chemin chez les voisins du dessous. « ELIOTT ! Ne saute pas sur le canapé ! »

« Mais c’est papa qui m’a dit » continue l’enfant en continuant de sauter a pied joint sur l’assise du sofa. « Tu sait très bien ce que papa voulais dire et moi, je te dis de pas le faire alors tu t’assois et tu te calmes. » Le fait qu’elle soit passablement agacée ne l’aide en rien à rester calme et le petit garçon qui l’observe comprend visiblement bien qu’il n’a rien à gagner à jouer avec les nerfs de sa mère, aussi, il finit par s’asseoir en poussant un soupir sonore et en bougonnant.

« Sérieuse… SÉRIEUSEMENT ? »
La tête de son mari rencontre violemment le meuble situé au-dessus de l’évier et il se retrouve face à elle, le visage crispé entre la douleur et la colère.  « La prochaine fois c’est quoi : un mur s’écroule ? »  La jeune femme fronce les sourcils, s’il croit être le seul à être contrarié, il se met le doigt dans l’œil. « Oui ba ca va, je sais que cet appart est pourrie, mais je te signale que c’est quand même pas ma faute si la canalisation à péter ! » Elle aussi, monte le ton, elle n’aime pas beaucoup celui qu’emploi le motard et ca n’arrange en rien sa propre humeur. « On sort les maillots et on éponge, j’imagine ? » Elle pousse un grognement et s’éloigne en le laissant planter dans la cuisine. La jeune femme attrape son fils au passage et se fraye un chemin dans la chambre de l’enfant qui fort heureusement se situe suffisamment en retrait pour avoir été épargné au même titre que la salle de bain.

« Tu joues dans ta chambre mon coeur pendant que papa et maman épongent toute l’eau »  « Mais moi je veux t’aider aussi maman. » Le petit passe une main dans les cheveux de sa mère et lui adresse un sourire, qui en fait naître un de façon immédiate sur son visage, bon sang ce gamin est juste beaucoup trop mignon. « C’est gentil mon trésor, mais ca glisse et je veux pas que tu te fasses mal, mais si tu veux quand on aura enlevé une partie de l’eau, tu pourras venir nous aider d’accord ? » Le gamin hoche la tête et Natalia lui adresse un clin d’œil. Elle se dirige ensuite vers la salle de bain et récupère quelques serviettes dans le placard pour rejoindre James qui lui est tout simplement en train d’utiliser ce qu’il a sous la main pour commencer à réparer les dégâts. Elle pose la pile sur le plan de travail et se rapproche de lui. « Fait voir ta tête. » Bien sûr, il rechigne et joue les gros durs, mais il ne manquerait plus qu’il se soit ouvert ou une connerie comme ca. « James…. » Elle lui adresse un regard insistant avant de s’approcher de lui pour examiner le haut de sa tête, pas de bol vu leur différence de taille, elle ne peut rien faire sans sa coopération. Une fois rassurée, la jeune femme attrape le visage de son mari par le menton et dépose un baiser sur ses lèvres comme pour lui signifier qu’elle n’est pas vraiment fâchée, puis elle attrape une serviette d’une main et la lui colle entre les mains. « On jouera au docteur plus tard Manning, allez au boulot. » Elle se sert ensuite elle-même avec un sourire et s’agenouille dans la flotte (le sourire en moins) pour éponger et autant dire qu’au rythme ou la serviette s’imbibe (au même titre que sa robe) ils n’ont pas finis. « Peut-être qu’a force ils arrêteront de rechigner à faire des travaux ? » Ouai faut pas rêver, ses proprios sont juste des petits escrocs qui n’ont aucun scrupule à louer des appartements insalubres au gens qui n’ont guère d’autres choix, un peu comme elle il y a quelques années quoi.
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James W. Manning

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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia EmptyDim 6 Aoû - 15:49

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« Oui ba ca va, je sais que cet appart est pourrie, mais je te signale que c’est quand même pas ma faute si la canalisation à péter ! »

Le motard lève les yeux au ciel et pousse un long soupir mais se contente de la fermer pour l’instant. Natalia hausse le ton et en même temps pousse la contrariété de James d’un cran. Il a l’envie particulière de lui prendre la tête à cet instant précis parce qu’il ne comprend pas d’où vient cette subite idée que le bordel dans lequel ils pataugent soit de son ressort ; mais il sait aussi que ce ne serait pas la meilleure idée du siècle. Il est agacé, elle aussi, alors lorsqu’elle s’éloigne il grogne à son tour, les poings serrés posés sur ses hanches. Il passe une main sur son visage et pousse un énième soupir qui ne lui permet pas pour autant de se détendre.

James se défait de sa veste en cuir et la balance de là où il est sur le canapé, marmonnant dans sa barbe. Cet appartement lui sort par les yeux. Il comprend pourquoi Natalia veut rester ici mais il a l’impression qu’à chaque fois qu’il essaie de régler un problème (une canalisation bouchée, une fenêtre mal isolée, une étagère mal fixée, n’importe quoi) un autre problème débarque dans la foulée pour remplacer son précédent. Jusque-là, il a bien voulu attendre que les choses s’arrangent miraculeusement. Il est déjà allé plusieurs fois voir le gérant des lieux, menacé de lui arracher les dents s’il ne faisait rien mais cette fois-ci, James y songe sérieusement. Un petit coup de marteau sur les doigts et le mécano est sur que les réparations seraient faites dans la foulée.

Tandis qu’il mijote son petit discours à l’intention du gardien des lieux, le blond s’attèle à la tâche et récupère ce qu’il peut pour commencer à éponger les dégâts.

« Fait voir ta tête.
— Non c‘est bon. » Natalia est revenue et James lui, récupère une des serviettes qu’elle a ramenées et continue sa tâche. Sa tête le lance effectivement, il s’est lancé de bon cœur contre le meuble, mais il n’a pas envie d’être coopératif pour l’instant. Il veut juste régler ce problème, nettoyer la merde et reprendre le cours de sa journée. « James… » Il pousse un soupir alors qu’elle s’approche de lui et lui adresse un regard entendu. Oui, oui, ok. Il pose le torchon et se laisse enfin faire, conscient que de toutes manière qu’il le veuille ou non elle finirait par avoir le dernier mot. Son épouse check ce qui ne sera surement qu’une bosse puis dépose un baiser sur ses lèvres. Il lui adresse un sourire contrit alors qu’elle lui colle une serviette entre les mains.

« On jouera au docteur plus tard Manning, allez au boulot.
— Ouais, au boulot. »

Ce léger baiser a eu le mérite de le calmer quelques secondes avant qu’il ne soit à son tour obligé de s’agenouiller pour éponger.

« Peut-être qu’a force ils arrêteront de rechigner à faire des travaux ?
— Oh, tu crois ? » Son ton est perçant, ironique, et le motard ne s’en rend compte que quelques secondes après avoir levé les yeux vers sa femme. « Ok, désolé. C’est absolument pas contre toi. » Il hausse les épaules, et s’exprime par son nouveau moyen d’expression préféré : un soupir. « Ça m’étonnerait ceci dit. Mais j’irais voir le gardien quand même. » Avec un marteau comme prévu plus tôt, ou une clé à molette. Peu importe, n’importe quoi de lourd en acier qui puisse faire l’affaire, James est plutôt imaginatif de ce côté là.
Son pantalon est maintenant trempé et James a quasiment l’impression de barbotter. Il bout en silence tandis que les minutes passent et qu’ils se retrouvent rapidement sans serviette sèche. A ce stade là ils devront bientôt utiliser leur fringues puis Fish pour éponger le reste. Le motard finit par se redresser dans la cuisine de sa femme et jeter sa serviette dans le seau qu’elle lui avait tendu plus tôt. Il jette un œil au reste de la cuisine qui reste à éponger et puis au salon qui n’avait certainement pas échappé à l’inondation. Le lino gondolait déjà. S’ils continuaient comme ça, certains meubles ne pourraient pas être rattrapés et ils en auraient jusque la nuit. James bout, sa main tapote à rythme régulier le bord du meuble contre lequel il se retient encore quelques secondes avant que l’évidence de la situation ne lui fasse perdre son sang froid.

« Ça suffit. » Sans plus un mot il sort de la pièce et se précipite presque dans la salle de bain pour se défaire de ses vêtements trempés. Il en récupère des secs puis s’attèle à récupérer deux valises. Une grande, surement à sa femme et une plus petite qu’il s’imagine être à leur fils. Il balance les deux sur leur lit. « J’en ai marre. C’est terminé, j’en ai assez. On s’en va. » James se rend dans la chambre de son fils, Natalia sur les talons. Il ouvre la penderie d’un geste rapide et s’occupe de récupérer ses vêtements puis se tourne vers Eliott à qui il tend un sac à dos princesses Disney.

« Tu mets tous les jouets que tu veux dans ce sac, on viendra récupérer le reste plus tard.
— Je mets qu’est-ce que je veux dedans ?
— C’que tu veux Eliott, mais t’y passes pas la journée, ok ?
— Ok p’pa ! » Le motard passe une main dans les cheveux de son fils et lève les yeux vers Natalia qui est là dans l’embrasure de la porte. Il finit par déposer les vêtements au bord de son lit et se rapproche ensuite de sa femme. Il attrape sa main et l’éloigne de la chambre de leur fils.

« Ok. Je sais que tu aimes cet appartement, je comprends pourquoi, c’est juste… » Il pousse un soupir, jette un regard vers le salon qu’ils voient d’où ils sont et lève la main en sa direction, pointant l’évidente raison pourquoi James ne veut plus laisser sa famille vivre ici.

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Dernière édition par James W. Manning le Jeu 10 Aoû - 9:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia EmptyMer 9 Aoû - 6:05



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L'ironie n’est certainement pas la réponse à laquelle elle s’attendait, à dire vrai ça la contrarie quasiment instantanément (car oui il était visiblement possible de l’être encore plus), elle s’arrête à peine une seconde dans son mouvement et lui jette un regard piqué, mais ne dit rien et ne relève pas, se remettant presque immédiatement à la tâche. Elle a bien conscience que la situation n’a rien de plaisant pour lui, mais pour elle non plus et l’état dans lequel ils se retrouvent tous deux ne risque pas d’aller en s’arrangeant si en plus de tout ce merdier ils se mettent sur la tronche sans raison et de toute évidence son mari s’est probablement fait une réflexion foncièrement similaire.
« Ok, désolé. C’est absolument pas contre toi. »

Elle le sait très bien, mais elle apprécie néanmoins qu’il le mette en mots, ça la détend tout de même un peu il faut bien le dire. Le motard pousse un soupir et lui indique qu’il ira une fois de plus parler au propriétaire, ce qu’il avait déjà entrepris de faire à plusieurs reprises et s'il avait obtenu des promesses et un acquiescement de la part de l’homme en question, rien n’avait suivi depuis, ce qui n’avait pas vraiment étonné Natalia, elle vivait ici depuis près de six ans et ne comptait plus le nombre de fois où cet escroc lui avait promis des réaménagements qui n’étaient jamais venus. La serveuse continue d’éponger, mais elle peut elle-même constater que les dégâts sont plus substantiels qu’elle ne l’avait imaginé et que malgré leurs efforts l’eau ne semble en rien diminuer. Elle remonte sa robe qui elle le sent commence à peser bien lourd, au-dessus de ses genoux et attrape une énième serviette pour appuyer l’effort de toutes celles qui sont déjà imbibées et gisent sur le sol. Son mari finit par se lever et jette un œil désespéré autour de lui, son regard le suit et elle le voit tergiverser en silence, elle connaît sa gestuelle et n’a pas besoin de l’entendre ouvrir la bouche pour savoir qu’il est sur le point de prendre une décision et celle-ci ne tarde pas à tomber. « Ça suffit. » Pas un mot de plus. Il se contente de se frayer un chemin dans la piscine qui leur sert d’appartement et qui s’étend toujours un peu plus, avant de disparaître dans la salle de bain. Natalia souffle et lève les yeux au ciel, ils ne vont pas allez bien loin si ils se découragent au bout de tout justes quinze minutes. Elle laisse retomber la serviette qui pèse désormais trois tonnes sans vraiment de délicatesse et se prend un généreux retour de flotte dans la tronche. « Aaaaaarh » Elle se lève à son tour et prends-la même direction que James, histoire de le calmer un peu, mais il sort déjà de la pièce et se rend à présent dans leur chambre. Lorsqu’elle pénètre dans la pièce qui fort heureusement n’est pas encore noyée, elle éprouve un vague sentiment de satisfaction avant de reporter son attention sur son époux qui termine d’enfiler un t-shirt sec avant de descendre du haut de l’armoire les deux valises qui s’y trouvent depuis un temps clairement incertain. « J’en ai marre. C’est terminé, j’en ai assez. On s’en va. » La Serbe penche la tête en arrière. « Jaaaames… » mais il ne l’écoute pas il passe à côté d’elle comme si il n’avait guère le temps de ne serait-ce que la remarquer et pénètre dans la chambre de leur fils. Elle le suit comme une ombre bien évidemment, consciente que de toute façon il ne s’arrêterait que lorsqu’il l’aurait décidé. Elle reste donc spectatrice tandis qu’il tend à leur fils un sac à dos en lui demandant d’y fourrer les jouets qu’il souhaitait emporter et la jeune maman ne peut s’empêcher de penser que l’information est beaucoup, beaucoup trop vague pour que leur fils fasse les choses correctement, mais apparemment c’est comme ça qu’il veut gérer les choses alors bon elle croise les bras sur sa poitrine et attend. Finalement il semble bien vouloir admettre sa présence et pose les vêtements d’enfants qu’il venait de récupérer sur le lit et vient se saisir de sa main pour l’entrainer dans le couloir. « Ok. Je sais que tu aimes cet appartement, je comprends pourquoi, c’est juste… » et son bras se tend vers le salon qui se trouve dans un état plus que pitoyable, effectivement il n’y a guère besoin de décrire la situation, sa vision est suffisante pour comprendre l’argument. « Je sais…elle pousse un soupir. Ce n’était pas tant qu’elle l’aimait à proprement parler, elle était la première à reconnaître les défauts de l’endroit et Dieu sait qu’ils étaient nombreux, mais elle y était finalement plus attachée qu’elle ne voulait bien se l’avouer, c’était son foyer depuis si longtemps maintenant qu’elle avait simplement appris à détourner le regard sur les tracas plus que problématique qu’il amenait avec lui. Mais on s’est débrouillé jusqu’ici, je suis sûr qu’on peux rattraper le coup, c’est suffisamment sérieux pour que le proprio soit obligé de se bouger. Est-ce qu’on peut au moins essayer ? » Une partie d’elle-même sait très bien qu’elle se raconte des histoires, mais elle n’est juste pas prête à laisser cet endroit, pour la simple et bonne raison qu’elle sait d’avance que si elle accepte de partir, ils ne reviendront pas. C’est un peu idiot en soi elle ne sait pas pourquoi elle éprouve tant de réticence à tourner cette page de sa vie, après tout si ce logement avait été un véritable refuge pour elle, aujourd’hui tout avait changé et elle n’en avait plus tellement besoin.

« Papa ! Est-ce que je peux aussi emmener mes livres ? et aussi mes feutres ? Oh et des feuilles aussi ! Et y a des jouets de Fish, est-ce que ça compte ? » Elle retient un sourire, elle savait que le mot « jouet » ne serait pas suffisant pour Eliott, elle le savait. Elle laisse son mari qui la regarde en levant les yeux au ciel s’occuper du petit et se fraye un chemin vers le salon qu’elle observe plus que dépité. James à raison, ils ne peuvent décemment pas rester dans ce merdier et au vu des dégâts, il leur faudrait bien plus qu’une journée pour venir à bout de toute cette eau… Aussi lorsque celui-ci revient vers elle et même si elle ne bouge pas et laisse son regard un peu triste fixé sur la pièce, elle finit par lever la voix pour lui donner raison. « T’as raison, on peut pas rester ici… »
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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia EmptyJeu 10 Aoû - 10:41

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« Je sais… Natalia soupire et il la laisse cogiter. Il comprend l’attachement que sa femme porte à ces murs, bien que certains menacent presque de s’écrouler sur n’importe quel être vivant ici. Mais on s’est débrouillé jusqu’ici, je suis sûr qu’on peut rattraper le coup, c’est suffisamment sérieux pour que le proprio soit obligé de se bouger. Est-ce qu’on peut au moins essayer ? » James affiche un air à la fois contrit et désolé. Il aimerait et pourrait simplement le faire, une nouvelle fois, descendre voir le proprio et le menacer à coup de batte de baseball cette fois (Aluminium, léger mais plutôt efficace), dans un grand élan de colère ils pourraient même descendre à plusieurs KOS histoire de lui ficher une frousse monumentale. Mais la vérité est que ça ne changerait rien aux problèmes qui s’accumulent dans cet appartement qui semble dérouler une liste de dégradations plus longue que son bras et encore, James n’est pas regardant sur les procédures de normalisation mais il est persuadé que la plupart des installations ne sont plus aux normes. Il veut lui répondre quelque chose en ce sens mais il est interrompu par son fils qui débarque dans le couloir avec toute une batterie de question, auxquelles honnêtement il aurait du penser en lui demandant d’empaqueter ses jouets. La curiosité et l’éveil d’Eliot l’émerveille toujours, la côté pointilleux de cette petite chose qui court partout le surprend à chaque fois et, comme toujours il s’applique à l’exercice. Il glisse son pouce sur la joue de sa femme, feins l’exaspération en levant les yeux au ciel puis s’éloigne une minute pour répondre aux multiples questions de son fils.

« Tu peux emmener tes livres et tes feutres…
— Des feuilles !
— Naaaan, ça c’est bon, il y en aura, ça te fera plus de place pour d’autres jouets. Quant aux jouets de Fish… Le motard regarde autour de lui et récupère un autre sac à dos du même acabit, mêmes couleurs, pas la même princesse. Tu mettras ceux que tu veux lui amener dans celui-là plutôt et c’est moi qui le prendrais.
— Nan ! C’est moi qui porte ses jouets ! … Mes figurines ?
— Ouip
— Mon costume ?
— Oui, aussi
— Et si j’ai pas la place de tout emmener…
— Je reviendrais chercher ce qu’il reste ici, t’inquiètes pas ! Tu les laisses pas ici pour toujours, c’est en attendant.
— En attendant quoi ? James sourit, ça le fait rire et il se dit également qu’il devrait faire plus quizz surprise de son fils.
— En attendant… tu verras ! Je te dirais tout si tu termines ton sac et celui de Fish. Et tout ce qu’il y a dans ta chambre excepté ton lit — qui rentre pas —, tes vêtements et les jouets de Fish, ça compte dans ce qui peut aller dans ton sac. Ok ? Allez, au boulot ! »

L’ex mécano se relève enfin et regarde Eliott récupérer à toute vitesse par-ci par-là une multitude de jouets qu’il pose en ligne sur son lit, visiblement décidé à les étudier pour bien choisir avec lesquels partir en premier. Il secoue la tête à la négative, amusé, plus détendu qu’il ne le voudrait peut-être puis revient vers Natalia qui semble en pleine réflexion.

« Ça pourrait l’occuper au moins deux jours je suis sur… Il essaie de lui tirer un sourire ou au moins ou une autre expression que celle attristée qu’il voit collée sur son visage, le regard fixé dans le vide en direction du salon.
— T’as raison, on peut pas rester ici… » Il affiche un sourire désolé et attire son épouse contre lui, glisse une main dans son dos et l’autre sur sa nuque, lui aussi regarde le salon de là où ils sont. Une vraie piscine. Il n’en revient toujours pas.

« Non, on ne peut pas. J’ai pas envie qu’il vous arrive un truc pour une autre connerie mal fixée, le gaz mal raccordé, je sais pas, on sait pas ce qu’ils n’ont pas réparé depuis le temps. » Il glisse ses mains jusque ses épaules et l’éloigne de lui pour capter son regard. « Je comprends, vraiment. » Une de ses mains dévie à nouveau sur sa joue qu’il caresse doucement du bout des doigts, s’efforçant de garder un léger sourire. « Les souvenirs que tu crois ancrés dans les murs, sont dans ta tête. Ok, ça je l’ai lu. Il sourit un peu plus. Mais c’est vrai, et même si on part d’ici ce que tu y as vécu ça t’appartient qu’à toi et tu les emporteras avec toi. » Cette fois ses mains retombent pour attraper celles de sa femme. « Dans un premier temps je pensais qu’on prenne l’essentiel — fringues, photos, Eliott et sa cargaison de jouets — et qu’on pose tout à l’appart au-dessus d’Ossinov. Je sais que c’est pas l’idéal et que peut-être t’as pas envie d’y remettre les pieds. Mais cette solution peut être temporaire, on pourrait trouver autre chose assez rapidement. Qu’est-ce que t’en dis ? »

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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia EmptySam 12 Aoû - 6:02



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That's it, I'm done!


Son mari l'attire à lui et glisse une main réconfortante dans son dos, tandis que l'autre vient caresser doucement sa nuque. La jeune femme glisse son visage dans le cou de son mari pendant un court instant, elle n'a pas envie de partir c'est vrai, mais elle n'est pas idiote non plus et n'imagine même pas une seconde, garder son fils dans ce bordel sans nom si une autre solution se trouvait à leur porté et c'était précisément le cas. L'appartement de James était à l'abandon depuis qu'il avait accepté d'emménager ici, c'était un effort considérable elle imagine, de laisser vide un appartement aussi bien entretenue et bien plus confortable pour venir prendre place dans celui dans lequel ils se trouvaient aujourd'hui et pourtant il l'avait fait sans réfléchir une seconde, juste pour pouvoir être avec elle, avec eux et pouvoir partager leur quotidien. Alors, tandis qu'elle reste tout contre lui encore une minute, elle se dit que c'est peut-être à son tour de le suivre les yeux fermés.

« Non, on ne peut pas. J’ai pas envie qu’il vous arrive un truc pour une autre connerie mal fixée, le gaz mal raccordé, je sais pas, on sait pas ce qu’ils n’ont pas réparé depuis le temps. » Il a raison cet endroit n'est pas probablement pas sûr et si elle n'avait guère voulu le voir de cette façon jusqu'ici toute cette flotte à ses pieds et la contrariété du motard ne lui laissait guère d'autre option. Ses mains rejoignent ses épaules et l'écarte de lui pour plonger son regard dans le sien. « Je comprends, vraiment. » Sa femme lui adresse un sourire un peu contrit, elle sait très bien que ce ne sont pas là juste des mots pour la convaincre, mais qu'il les pense vraiment et elle ne peut que constater les efforts qu'il met à essayer de la réconforter, ce qu'elle apprécie vraiment, bien que cela ne fonctionne pas totalement.

La suite la fait sourire un peu plus naturellement, c'est tout à fait le genre de truc complètement ringard que son mari aime a lui sortir dans les moments de ce genre et qui, elle ne sait pourquoi la fait toujours sourire malgré tout. Elle secoue la tête à la négative avec un air amusé tandis qu'il se saisit de ses mains pour lui faire part du plan qu'il a visiblement fomenté lorsqu'il avait les genoux dans l'eau. « Dans un premier temps je pensais qu’on prenne l’essentiel — fringues, photos, Eliott et sa cargaison de jouets — et qu’on pose tout à l’appart au-dessus d’Ossinov. Je sais que c’est pas l’idéal et que peut-être t’as pas envie d’y remettre les pieds. Mais cette solution peut être temporaire, on pourrait trouver autre chose assez rapidement. Qu’est-ce que t’en dis ? » L'idée en soit est la plus censée et la plus logique c'est vrai et en réalité elle n'éprouve pas tant de réticence à retourner dans l'appartement au-dessus du garage, c'est un endroit qu'elle a toujours aimé et qui a abrité le début de leur amour, mais malheureusement il est aussi celui qui a été témoin de leur chute et ce souvenir là lui tort toujours même encore aujourd'hui le coeur quand elle y pense. Elle pousse un soupir et resserrent l'emprise de ses doigts autour de ceux de son époux. « J'ai rien contre ton appartement James, tu sais que je l'ai toujours aimée, c'est juste que…je crois que j'aimais avoir la sécurité que celui-ci, elle jette un œil autour d'elle. Aussi pourrie soit-il, soit le mien. Je sais ! C'est idiot…mais…elle jette un coup d'œil vers la chambre d'Eliott dans laquelle ce dernier semble, à l'entendre bien occuper. J'aime beaucoup moins l'idée qu'il appartienne au club et que tes frangins puissent du coup s'imaginer que c'est un lieu de passage comme ça l'était quand on s'est installé ensemble. J'ai juste envie d'avoir au moins un endroit juste à nous tu comprends et aussi plaisante et tentante que soit l'idée de trouver autre chose, c'est pas comme si on roulait sur l'or en ce moment. » La Serbe hausse les épaules, pas qu'ils soient complètement à sec non plus, mais entre les frais hospitalier et de Natalia et de James à quelques mois d'intervalles, plus les séances de psy d'Eliott qui leur coûte un bras chaque semaine, ce n'est pas forcément facile, qui plus est le Homewrecker ne lui rapporte pas encore tant que ca, malgré tout le temps qu'il y met.

« Alors va pour ton appart…Elle glisse une main sur la nuque de son mari et dépose un baiser furtif sur ses lèvres. Si t'es prêt à le voir se transformer en salle de jeu et mis en pièce par ton fils évidemment... » Gamin qui se met justement à chantonner une chanson qu'il a apprise à l'école récemment et décroche un sourire moqueur à sa mère.
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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia EmptyDim 13 Aoû - 14:02

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« J'ai rien contre ton appartement James, tu sais que je l'ai toujours aimée, c'est juste que…je crois que j'aimais avoir la sécurité que celui-ci, aussi pourri soit-il, soit le mien. Je sais ! C'est idiot…mais… »

Il l’observe, lui sourit, l’encourage à aller plus loin dans la formulation de sa pensée même s’il a l’impression de savoir ce qui se profile. Il parierait presque sur ce qu’elle a à lui dire, généralement le sujet de leurs désaccords tournent autour du club. Il ne peut décemment pas dire que la réticence de sa femme à accorder une deuxième chance à son autre famille ne le dérange pas, au contraire. Plus jeunes, avant la prison, ils s’étaient faits à cette vie particulière, car il sait que ce choix qu’il a fait plus jeune impacte énormément la vie de son épouse. Aujourd’hui, Natalia n’a plus le même regard sur les Kings et il sait évidemment d’où ça vient. Il ne veut pas lui imposer de s’impliquer davantage, comme le voudrait la tradition, et Alma aussi qui s’est bien chargée de lui rappeler la teneur du rôle d’Old Lady. Il a envie de lever les yeux au ciel à cette pensée, il aime Alma depuis toujours, elle a été là pour lui quand il était prospect, elle et son mari ont été le refuge de plusieurs gamins du club, y compris Ezra, à l’époque. Il comprend les motivations de la matriarche mais il ne forcera pas Natalia a se plier davantage aux règles qu’elle n’a pas choisi de suivre.

« J'aime beaucoup moins l'idée qu'il appartienne au club et que tes frangins puissent du coup s'imaginer que c'est un lieu de passage comme ça l'était quand on s'est installé ensemble. J'ai juste envie d'avoir au moins un endroit juste à nous tu comprends et aussi plaisante et tentante que soit l'idée de trouver autre chose, c'est pas comme si on roulait sur l'or en ce moment.
— Je sais. Et c’est pour ça que je l’envisage en solution temporaire. Dès qu’on peut se le permettre, on plie à nouveau bagage et on se trouve quelque chose d’extérieur au club. »

Lui aussi a envie d’autre chose que son appartement au-dessus du garage. Il aime cet endroit, il y a passé de très longues années depuis qu’il a décidé de quitter la maison pourrie et branlante de son père. Mais au même titre que Natalia garde des souvenirs dans l’appartement plein de flotte, lui aussi a envie de poser ses valises dans un lieu neuf et neutre, un endroit qu’ils auront choisi à deux et non pas accepté comme une solution de repli sécuritaire.

« Alors va pour ton appart… Natalia abdique, il sait ce que ça lui coûte maintenant qu’elle a formulé ses idées mais accepte tout de même leur départ, que lui-même jugeait inévitable. Elle dépose rapidement ses lèvres sur celles du motard et lève la voix à nouveau. « Si t'es prêt à le voir se transformer en salle de jeu et mis en pièce par ton fils évidemment...
— Hm, je saurais m’y faire, je pense, de toutes façons c’est pas comme si j’allais pouvoir discuter et avoir le dernier mot avec ta miniature. » Il feint l’exaspération en levant les yeux au ciel, un petit sourire moqueur sur le bout des lèvres, presque le même qui se trimballe sur celles du petit.

« L’avantage de c’t’appart c’est pas de loyer, enfin quasi-pas, juste de quoi couvrir la flotte, l’électricité, ça pourra nous permettre de mettre de côté deux fois plus vite que la normale et trouver autre chose rapidement sans avoir à prendre un bain entre le salon et la chambre. Et je toucherais un mot aux gars, mais à mon avis ça ne se passera pas comme à l’époque. » Les rapports ne sont plus les mêmes, et la plupart connaissent maintenant la position de Natalia par rapport au club.

« P’pa, M’man, on s’en va où ? » Eliott interrompt sa chanson mais reste concentré sur deux dinosaures qu’il agite comme s’ils étaient en train de se battre. « Ils se battent pour venir dans mon sac, celui la il est plus fort mais l’autre il est rapide.
— Je suis sur qu’il y en a un qui rentre dans ton sac et l’autre dans ta poche. James lance un regard à sa femme, ben oui, il est faible c’est pas nouveau. Lui qui ne se laisse pas marcher dessus, se laisse complètement avoir par son fils qui a très bien compris comment fonctionner avec son père. Chaque tentative de négociation se termine avec Eliott victorieux. Un œil un peu humide, une moue triste et le motard ne se laisse jamais plus de deux secondes avant de céder à l’enfant. Parfois il arrive à dire non, quand il s’agit d’être réellement raisonnable. Mais pour les petites choses du quotidien qu’Eliott lui demande, il laisse généralement les choses passer.
Il tend sa main vers le petit et lui fait signe de s’approcher, ce qu’il fait immédiatement et James le récupère, se baisse, glisse un bras autour de lui et le soulève du sol avec ses deux dinosaures dans les mains.

« Hm… Maman et moi on était en train de se dire qu’il serait peut-être temps de déménager. Faire nos valises, prendre nos sacs et aller dans la maison où Fish dort.
— Parce qu’il y a de l’eau partout ?
— Ouaip. » James ne sait pas vraiment si leur fils est affecté par le fait de quitter cet endroit dans lequel il a vécu où s’il ne prend simplement pas conscience de ce que cela implique. Il semble plongé dans ses pensées, à moitié en train de s’occuper de ses dinosaures. L’avantage est qu’il connaît déjà bien l’appartement de James. « Est-ce que Fish dormira dans ma chambre ?
— A l’heure qu’il est bonhomme à mon avis il est déjà en train d’y dormir depuis des heures, ce gros asticot.
— C’est pas un asticot, c’est un chien, papa. » James écarquille les yeux, son fils lui fait la leçon sur l’espèce de leur animal de compagnie et ça le fait rire, le second degré n’étant pas encore à la portée de son jeune âge.

« T’entends ça Maman, je me trompais tout ce temps-là, c’était pas un asticot dis donc. Heureusement qu’on t’a toi ! » Il se sert de son autre main pour faire des chatouilles à son fils qui se tortille maintenant dans ses bras. « C’est toi l’asticot en fait ! » Il adore entendre le rire de son fils envahir l’espace, chéri ces moments simple avec sa famille, dormir avec eux, prendre le déjeuner en leur compagnie, leur préparer un truc le soir et se louper, commander une pizza pour rattraper l’odeur de brûlé dans la cuisine. Ce quotidien qu’il apprécie à sa juste valeur contraste très nettement avec la violence de son monde initial, et le repose.

« Allez, va finir tes sacs. Il dépose enfin son fils au sol.
— Asticot toi-même !
— Ouh tu vas voir ! » James fait mine de vouloir le rattraper alors que le gamin s’enfuit à toute vitesse dans sa chambre en rigolant. Le motard se redresse et redonne son attention à son épouse en souriant.

« Je me demande d’où vient son petit caractère. Grand sourire de la part du mécano nettement plus détendu. Je vais donc avoir besoin de ton aide pour choisir ce que tu désires dans ton exceptionnelle garde-robe. »

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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia EmptyMer 16 Aoû - 0:11



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L'idée qu'ils puissent avoir une maison à eux un jour, qui plus est qui ne soit ni prêter, ni payer par le club est plus qu'attrayante. Bien évidemment elle ne veut pas cracher dans la soupe, le fait que les Kings ait mis à la disposition de James cet appartement il y a plusieurs années, avait eu sa part de praticités, lui donnant un toit lorsque ses parents l'avaient été virée de chez elle au détour d'un ultimatum qu'elle avait jugé totalement injuste, puis un foyer lorsqu'elle avait épousé l'idiot qui lui souriait en essayant de la réconforter autant qu'il le pouvait. Alors, non, elle reconnaissait la générosité de cette démarche, elle n'avait juste pas envie de retourner vers ce type de dépendance auprès d'eux, ils n'étaient plus des enfants et avait maintenant leur propre famille à prendre en compte, quand bien même ce n'était guère la vision du club, ça restait la sienne.

Enfin elle ne voulait de toute façon pas trop y penser, pas maintenant en tout cas, car cela n'arriverait probablement pas avant plusieurs années - s'ils avaient de la chance et en attendant elle devrait se contenter de ce retour aux sources dans le trois pièces au-dessus du garage. Elle cède donc avec une certaine retenue, parce que de toute évidence elle n'a plus vraiment le choix et ne parlons pas de ses arguments qui façe au carnage sous leurs pieds ne pèsent plus vraiment autant qu'elle le voudrait. La jeune femme essaye de se montrer conciliante et de ne pas trop laisser paraître les restes d'amertumes qui l'empêchent d'envisager avec autant de facilité la solution formulée par son mari, ce n'est pas facile pour lui, elle le sait et elle imagine sans mal les réflexions qui peuvent lui être faites et qu'il tait pour ne pas envenimer les sentiments de sa femme. Natalia à pourtant calmer sa colère contre le club durant l'année qui vient de s'écouler et s'il lui arrive désormais de participer à quelques évènements et à croiser plus facilement nombre de ses frères, elle reste tout de même bien loin de l'implication qu'elle avait pu fournir avant la naissance de leur fils, autrement dit celle considéré comme étant le devoir d'une old lady. Elle ignore en toute honnêteté si elle en est encore capable, sa confiance en le club a pris un sacré coup et elle n'est pas sûre de pouvoir passer au-dessus aussi aisément que James l'avait fait, même s'il avait mille raisons de plus qu'elle d'éprouver colère et ressentiment.

« Hm, je saurais m’y faire, je pense, de toutes façons c’est pas comme si j’allais pouvoir discuter et avoir le dernier mot avec ta miniature. » Elle lève les yeux au ciel, pour sûr que la discipline et James ça faisait clairement deux, il était incapable de refuser quoi que ce soit à Eliott et cela au grand dam de Natalia qui devait automatiquement passer pour la méchante de service. Bon là n'était pas tant le problème à dire vrai, ce n'est pas comme si elle n'avait pas de toute façon eu à assumer ce rôle par défaut pendant six longues années, mais elle avait bien pu observer que leur fils, loin d'être idiot avait déjà bien compris qu'il était plus intelligent de passer par papa que par maman, obtenant ainsi tout ce qu'il voulait et force était de constater que ça ne le rendait que plus difficile et capricieux. « Ça se saurait si c'était le cas! Elle hausse les épaules avec un sourire avant de secouer la tête à la négative. Il fait absolument tout ce qu'il veut de toi c'est dramatique ! » Bien sûr elle savait que tout cela ne partait que d'un bon sentiment et que James essayait comme il le pouvait non seulement de rattraper tout ce temps qu'il n'avait pas pu passer avec son petit garçon, mais aussi en quelque sorte de compenser son absence. Le seul problème était que c'était le genre de choses qui ne pourraient pas durer indéfiniment.

De nouveau le motard essaye de lui vendre l'idée de ce nouveau départ, présentant des arguments qui, elle le reconnaîs ne sont pas négligeables, mais elle ne préfère pas vendre la peau de l'ours tout de suite, néanmoins si le Homewrecker venait à décoller et qu'elle augmentait ses shifts, ce n'était peut-être pas si invraisemblable. « Peut-être que si je double mes shifts…elle fronce les sourcils, pensive, à dire vrai elle pensait à voix haute, mais s'interrompu finalement en milieu de phrase, secoua sa main dans le vide comme pour chasser l'idée et continua. Peu importe, on verra ça plus tard, on va déjà s'installer là-bas et on verra ensuite ! et concernant les gars, de toute façon ils me voient déjà probablement tous comme la grosse relou de service, ça changera pas grand-chose ». Elle roule des yeux, à part Sebastian et Kurtis qui en soit ne peux pas vraiment être considéré comme un Kings, elle imagine sans mal ce qui peut se dire, elle n'est pas facile, ne l'a jamais été et ne leur à clairement pas facilité la vie en allant contre leur règles et contre eux pendant toute l'incarcération de leur frère. Enfin de toute façon c'est pas comme si elle aurait fait les choses différemment si elle avait su…

Son mari n'a pas vraiment le temps de répondre que leur fils sort de sa chambre, l'air distrait pour leur demander où est-ce qu'ils vont aller. Elle ne sait pas trop comment risque de réagir le petit garçon, peut-être qu'elle devrait en parler avec sa psy, il avait fait de réels progrès ces derniers mois et la dernière chose qu'elle voulait c'était de le faire régresser juste en le changeant d'environnement. Hum oui, elle se nota dans un coin de la tête de lui passer un coup de fil dès demain, pour savoir ce qu'elle en pensait et s'ils devaient prendre des mesures particulières pour faciliter la transition. « Je suis sûr qu'il y en a un qui rentre dans ton sac et l'autre dans ta poche. » Il lui jette un regard qui dit « oui je sais » parce que c'est exactement de ça qu'elle parlait il y a à peine deux minutes, à croire que le radar de l'enfant c'était mis en route. Un échange absolument adorable s'en suit entre les deux et Natalia les observe silencieuse et un sourire aux lèvres, finalement elle s'en fichait bien de savoir où ils allaient atterrir, ce qui lui importait vraiment c'était les moments comme celui-ci, elle n'avait jamais vraiment espéré plus. « T’entends ça Maman, je me trompais tout ce temps-là, c’était pas un asticot dis donc. Heureusement qu’on t’a toi ! » Sa bouche s’arrondit dans une expression surprise avant de s’étendre dans un sourire lumineux.  Eliott finit par reprendre le chemin de sa chambre à la va vite, son père faussement sur ses talons, avant que ce dernier ne se retourne finalement vers elle. « Je me demande d’où vient son petit caractère. Je vais donc avoir besoin de ton aide pour choisir ce que tu désires dans ton exceptionnelle garde-robe. »

Elle lève les yeux au ciel. « Peut-être du fait que son père lui passe tout et n'importe quoi ? Elle hausse les épaules, les lèvres tirées en une expression moqueuse. Je sais pas hein, je dis ça comme ça…mais bon va peut-être falloir que papa arrête de se laisser embobiner comme un débutant par un gamin de six ans, parce que sinon d'ici quelques années quand ce sera un ado (grand dieu jamais !) Elle pointe la chambre du doigt. Il va nous en faire baver et Papa n'a sûrement pas envie que Maman soit fâchés si ? » Elle lui adresse un sourire, James sait très bien, que c'est la dernière chose qu'il veut, parce qu'une Natalia en colère et bourrée de rancune ça n'est jamais quelque chose d'appréciable, généralement on n'en redemande pas tout de suite ! La Serbe prend ensuite le chemin de la chambre pour finir d'empaqueter leurs vêtements. « Occupe toi de tes fringues, je vais faire les miennes et ensuite j'irai voir le proprio en bas ! » Elle pousse un soupir, pour sûr qu'il allait sûrement essayer de faire des histoires, mais il valait mieux que ça soit elle que James, si toutefois par le plus grand des miracles il la laissait s'en occuper.
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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia EmptyVen 25 Aoû - 12:03

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« Peut-être du fait que son père lui passe tout et n'importe quoi ? Le motard grimace alors que son épouse affiche une expression clairement moqueuse. Il sait qu’elle a raison. Je sais pas hein, je dis ça comme ça…mais bon va peut-être falloir que papa arrête de se laisser embobiner comme un débutant par un gamin de six ans, parce que sinon d'ici quelques années quand ce sera un ado. Il pousse un long soupir, conscient de sa facilité à laisser tout passer à Eliott. Il sait parfaitement d’où lui vient cette attitude, saurait la décrire en quelques arguments très précis. Il va nous en faire baver et Papa n'a sûrement pas envie que Maman soit fâchés si ?
— Ah ça, non merci, je passe. » Il lui rend le sourire qu’elle lui adresse d’un air tranquille. Ce n’est surement pas le moment de se poser les questions qu’il se pose quant à son rôle de père, mais quand même, il le fait, parce que derrière les petites remarques humoristiques de Natalia, James sait bien qu’il y a une vraie demande. Il s’en veut de lâcher la bride aussi aisément, la poussant sans le vouloir dans le rôle du parent qui dit non plus souvent que lui. Il voit bien aussi qu’Eliott en profite, ça ne lui fait pas plus plaisir que cela au final, mais chaque fois il se retrouve dans l’incapacité de formuler ce simple mot qui pourtant serait une bonne à donner à son enfant. Il voudrait changer et assurer une prise plus ferme dans son rôle parental mais chaque fois les affres du doute le plonge dans des remises en question foireuses. Est-ce que le gamin l’aimera encore s’il change ? Une petite année ne construit pas une relation pour toujours, il sait comme il les a blessés, s’il le blessait encore une fois ? Ne détruirait-il pas quelque chose qu’il crevait d’envie d’avoir lorsqu’il était en taule ? James déteste devoir faire face à l’évidence. Le jeune homme téméraire et ambitieux s’est transformé en adulte et père de famille aux multiples peurs. Lui qui n’en avait aucune (excepté sa discrète phobie des clowns), capable d’avancer sans baisser les yeux, s’est découvert une faiblesse pile poil où réside sa force : dans son foyer. Ces peurs qu’il cache facilement, par habitude, sous un grand sourire ou un trait d’humour, il ne sait pas à qui les confier. Il voudrait en discuter avec sa femme, celle à qui il dit tout, mais il bloque à ce sujet. Il est conscient qu’elle comprendrait et serait surement de bons conseils, mais il n’y arrive pas. Mettre des mots sur la plus grande des peurs qui aient grandis en lui jusque-là semble insurmontable.

« Occupe toi de tes fringues, je vais faire les miennes et ensuite j'irai voir le proprio en bas !
— Hm ? Plongé dans ses pensées, c’est la voix de sa femme qui l’en extrait. Il entends ses mots avec quelques secondes de retard et met alors un terme à son fil de pensée pour la rejoindre dans la chambre. Bien tenté Mrs Manning mais je me charge du proprio et de sa petite tête joufflue, merci ! Grand sourire de la part du mari qui ne lui laissera aucune autre option sur ce sujet. Mais promis j’essaierais de rester sage. Il dépose un baiser sur ses lèvres pour taire quelconque discussion de la part de son épouse et s’éloigner pour passer un coup de téléphone. Tu fais quoi aujourd’hui ? James regarde l’heure sur sa montre et se reconcentre sur son interlocuteur. Ok, cool, peu importe ça peut attendre du coup ce serait bien que tes p’tits copains et toi vous veniez filer un coup de main tout à l’heure  pour déménager des trucs. Y’a des meubles à démonter, surtout. Et prenez des bouées si vous savez pas nager. Non non je rigole pas, ramenez-en, pas trop grosses hein, la piscine est petite. » Sans un mot de plus il raccroche un sourire moqueur aux lèvres et retourne dans la chambre de sa femme, il va pour lui raconter sa petite blague nulle d’un air mauvais mais ses yeux tombent sur une étoffe qu’elle tient entre ses mains. « Ouh, mais dis donc c’est bien joli ça… Son regard change d’expression, son sourire moqueur se change en air malin tandis qu’il se rapproche de son épouse, interrompt son rangement pour poser ses mains sur ses hanches et l’attirer contre lui puis poser ses lèvres sur les siennes. Tu veux pas faire une séance d’essayage, tu sais, pour trier ce que t’emportes, quoi, normal. Son sourire s’étend un peu plus, s’imaginant aisément le plaisir qu’il aurait à observer sa femme se mouvoir dans différentes pièces de tissu, mais…
— Hé Maman, Papa, j’ai une autre question. Le motard pousse un léger soupir amusé et tourne la tête vers leur fils.
— Ah oui étonnant ça fiston, quoi donc ?
— Est-ce que c’est mieux pour les dents de Fish ce jouet ou ce jouet ? Tonton Josette m’a dis mais j’ai oublié.
— C’est toi l’expert ! Tu veux appeler Tata Josie pour lui redemander ? Le petit se marre, comme à chaque fois que James s’amuse à lui donner d’autres noms pour le pompier.
— Non c’est bon j’vais prendre les deux. Et le voilà reparti aussi vite qu’il est arrivé. James pose un autre baiser sur les lèvres de sa femme et la laisse enfin reprendre son rangement.
— Peut-être que je vais songer à verrouiller la porte de la chambre… ou la sienne peut-être ? Il plaisante bien sur et par réflexe fais un pas en arrière pour éviter le potentiel petit coup de poing que Natalia pourrait lui coller dans l’épaule, sale habitude à son avis. Il se met lui aussi à récupérer ses fringues, pas une énorme quantité en soi, la valise qu’il prendra sera ridiculement peu remplie, plus de place pour mettre les fringues de son épouse, donc ; et lève à nouveau la voix. Y’a des meubles que tu veux emmener ? J’te dis ça comme ça mais t’as le temps d’y réfléchir en soi l’appart est fonctionnel mais bon pour éviter qu’il ressemble à un truc témoin faut que tu me dises c’qu’on démontera, c’que tu veux jeter, tout ça. D’ici la fin de la semaine y’a moyen que tout soit déménagé. T’en penses quoi ? »  

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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia EmptyLun 28 Aoû - 2:32



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« Bien tenté Mrs Manning mais je me charge du proprio et de sa petite tête joufflue, merci ! »

Évidemment elle aurait dû s'en douter, James n'attendait que ça de remettre à sa place ce connard de proprio aussi il aurait été inconcevable qu'il laisse passer une opportunité pareille de le faire. Elle lève les yeux au ciel, mais avant qu'elle n'ait le temps de prononcer le moindre mot, il prend les devants et lui promet qu'il « essayera » de se tenir à carreaux, elle laisse échapper une exclamation amusée, ba voyons ! Elle comprend bien l'importance du mot essayer et ne le connaît que trop bien pour savoir qu'il reviendra surement en haussant les épaules et en lui disant que ça n'avait pas fonctionné. Le motard s'approche et dépose ses lèvres sur les siennes la coupant littéralement dans sa tentative de réponse, elle secoue alors la tête lorsqu'il la quitte et laisse tomber jusqu'à l'idée de le tempérer, il n'a visiblement pas la moindre intention de tergiverser sur le sujet de toute façon. Il quitte la pièce et elle continue à s'affairer dans sa valise, jetant à peu près tous ses vêtements d'été dedans et laissant au placards pull et vestes, elle attrape deux jeans qu'elle jette sur la pile, le temps pouvait parfois s'avérer changeant et en plus elle n'aimait pas vraiment aller travailler vêtue trop légèrement, ca allait en début de soirée, beaucoup moins quand l'alcool avait atteint chez ses clients un certain niveau, ce qui avait tendance à conduire leurs mains là où elles n'étaient guère les bienvenues. Elle farfouille un peu replaçant certaines pièces et en envoyant d'autres sur le lit quand son mari refait irruption dans la pièce. « Ouh, mais dis donc c’est bien joli ça… » Son regard se perd sur la robe qu’elle tient entre ses doigts avant de revenir sur le visage de son époux qui s’approche d’elle avec un sourire mutin et en fait naître un amusé sur ses lèvres. « Ah oui ? » Il laisse glisser ses mains le long de ses hanches et elle suit son mouvement en passant ses bras autour de son cou, tandis qu’il la ramène à lui pour l’entraîner dans un baiser. « Tu veux pas faire une séance d’essayage, tu sais, pour trier ce que t’emportes, quoi, normal. » Elle se pare d'un large sourire et secoue légèrement la tête « Tu as un sens des priorités bien à toi tu sait! » Parce qu'elle, n'avait pas oublié dans quel état se trouvait leur salon. La voix de leur petit garçon vient de nouveau les interrompre, la vie de parent dans toute sa splendeur, elle se tourne vers lui, mais laisse James répondre à sa place, laissant tout de même échapper un tic de langue lorsque son fils surnomme son oncle, josette, bon d'accord elle a quand même très envie de rire et détourne donc sa tête pour ne pas encourager l'enfant qui finit par répondre lui-même à sa question et repartir de là où il était venu. Son père se retourne vers elle et elle secoue la tête de façon réprobatrice, ce qui ne l'ébranle visiblement pas et surtout ne l'empêche pas de l'embrasser avant de lui rendre sa liberté pour qu'elle puisse reprendre ce qu'elle avait commencé. « Peut-être que je vais songer à verrouiller la porte de la chambre… ou la sienne peut-être ? »

« Tu sais que tonton va finir par plus vouloir nous le prendre si tu continus à apprendre à ton fils à l'appeler Josette ! [-] Et...hum sinon peut-être que tu devrais arrêter de sauter sur ta femme toutes les cinq minutes ?! Elle lève un sourcil, puis fait mine de réfléchir. Non! En faite non, après réflexion on va coller un verrou sur sa porte ! » Elle se met à rire et termine de placer ses vêtements dans la valise et la ferme avant de se tourner vers le motard qui à commencer à vider quelques tiroirs. Elle lui prend les vêtements qu'il tient entre ses mains et lui sourit. « J'en pense que j'aimerais au moins prendre les meubles du salon, bon pas le canapé qui on est d'accord est pourri, mais les meubles sont bien, si toutefois ils n'ont pas pris la flotte, je voudrais emmener la commode dans la chambre d'Eliott aussi, j'y tiens et…Elle semble soudainement se rendre compte de quelque chose puisque son visage se part d'un air un peu pensif. D'ailleurs est-ce que tu peux récupérer les papiers et les albums photos qui sont dans le bas du meuble télé ? Si ils ne sont pas déjà abimés.» La jeune femme laisse retomber ses épaules et se pince les lèvres tandis que son époux se dirige vers le salon pour vérifier que ça n'est pas le cas. Elle l'entend la rassurer depuis l'autre pièce et se mouvoir, sans doute pour les déplacer dans un endroit surélevé, elle se remet donc dans les tiroirs pour récupérer les quelques affaires que le King avait amenés avec lui lors de son emménagement dans l'appartement. Alors qu'elle sort une pile de t-shirt de la commode, quelque chose se fait la malle et vient tomber sur le sol de la chambre, elle fronce les sourcils et dépose les vêtements dans la valise avant de jeter un coup d'œil autour d'elle pour définir ce qu'elle a laissé échapper. Son œil parvient finalement bien vite à repérer une petite boite de velours noir, qu'elle ramasse et bien évidemment ouvre, parce que la curiosité fait définitivement partie de ses défauts préférés n'est-ce pas!  À l'intérieur la Serbe découvre un anneau qui ressemble tout de même beaucoup à celui qu'elle s'était fait arracher de force lors du cambriolage de la banque dans laquelle elle avait été retenue et qu'elle avait perdu espoir de récupérer un jour. Un large sourire pare immédiatement ses lèvres qui se pincent et se figent sans vraiment se relâcher. « Humm James ? Chéri, tu peux venir voir une minute s'il-te-plait ? » Si elle avait hésité à faire comme si et à reposer à sa place le bijoux en attendant que son mari ne se décide à le lui offrir, ça n'avait duré qu'une seconde, cela faisait près d'un an qu'ils s'étaient remis ensemble et elle se disait qu'elle avait déjà suffisamment attendu pour qu'il ne se décide à lui racheter une alliance, alors autant lui donner un petit coup de pouce. Le motard finit par réapparaitre dans l'encadrure de la porte et elle lui adresse un sourire malicieux avant de lui envoyer la boite qu'il réceptionne sans trop de mal. Il lui faut à peine une seconde pour comprendre et son visage se décompose lentement, ce qui amuse sa jeune épouse cela va sans dire. Il faut dire que ce dernier n'avait jamais vraiment été du genre à étaler ses sentiments et à jouer les grands romantiques, ce dont en soit elle ne s'était jamais plainte, elle n'avait pas un penchant particulier pour les trucs à l'eau de rose aussi elle se contentait parfaitement des attentions que son mari pouvait avoir envers elle sans pour autant en faire des tonnes. Ainsi ça ne l'étonnait guère de voir qu'il faisait soudainement bien moins le malin que cinq minutes auparavant et ça l'amusait elle, sans doute un peu trop. « Vas-y je t'écoute mon amour dis moi à quel point tu m'aimes! Oh et oublie pas de mettre un genou par terre. » Elle croise son regard et lève les sourcils avec un sourire en coin, clairement amusée par la situation elle en fait des tonnes, son mari lui, l'est visiblement un peu moins.
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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia EmptyLun 28 Aoû - 10:42

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« Hmmmm… nan !  Voilà sa réponse quant au fait d’arrêter de donner à son fils des prénoms différents pour Josef. C’est sa petite manie à lui, de lui filer des surnoms sympas, pourquoi arrêter si ça fait rire son fils ! Beaucoup moins le pompier, ça c’est sur, mais est-ce qu’il en a quelque chose à faire ? Hmmmm… nan !
— Non ! En faite non, après réflexion on va coller un verrou sur sa porte !
— Tu vois c’est pas une si mauvaise idée. » Il se met à rire de concert (‘de concert ?‘, bla bla je la refais pas, Roméo + Juliet, tout ça, Mercutio) avec sa femme tout en s’occupant de commencer à vider les tiroirs. Finalement la journée qui était bien partie puis descendue un peu en terme d’humeur semble reprendre un peu de clarté. Ce déménagement surprise ne semble pas se faire dans la douleur et les larmes, il sait bien que cela pincera le cœur de son épouse mais ils savent tous les deux que c’est pour le mieux. Et James en a clairement assez de cet endroit, il y chérit son retour et reviendrait ici sans aucune hésitation, mais il risque plus rapidement de mourir écrasé par une étagère fixée dans un mur pas net plutôt que dehors en mission avec ses frères à ce stade.

J'en pense que j'aimerais au moins prendre les meubles du salon, bon pas le canapé qui on est d'accord est pourri, mais les meubles sont bien, si toutefois ils n'ont pas pris la flotte, je voudrais emmener la commode dans la chambre d'Eliott aussi, j'y tiens et… Il acquiesce et attend, demande raisonnable bien sur, de toutes façons il se fiche de ce qu’il aura à emmener en réalité tant que ça lui fait plaisir. Et puis c’est pas lui qui se démerdera à les porter donc double raison pour qu’elle fasse ce qu’elle veut !
— Hm ?
— D'ailleurs est-ce que tu peux récupérer les papiers et les albums photos qui sont dans le bas du meuble télé ? Si ils ne sont pas déjà abimés.
— Ouais ok j’vais voir ça. » Il lâche les fringues qu’il avait dans les mains grossièrement dans sa valise et s’engouffre dans le couloir. En passant devant la chambre d’Eliott il jette un œil pour voir son fils en train de jouer plutôt que de faire son sac –déjà bien rempli au passage- et ça lui tire un sourire amusé ; puis il s’éloigne pour atteindre le meuble de la télé. Bien évidemment il peste alors que ses pieds s’enfoncent dans la flotte, qu’il avait presque oubliée c’est dire, et il arrive enfin aux papiers qui sont miraculeusement intacts.

« Les papiers sont ok Nat ! » Et sur ces mots, histoire de pas provoquer le destin, le motard s’occupe de réunir les papiers et albums en une seule pile qu’il extrait du meuble pour venir les poser sur un autre, plus haut, là où la flotte ne pourra les atteindre. Il nage jusque la cuisine pour voir s’il peut par hasard trouver un carton, ce qu’il n’y a évidemment pas, il hausse les épaules et se dit qu’il aura plus de chance de trouver une boite en plastique ou autre contenant dans le placard. C’est à ce moment-là de sa brasse pour aller vers le placard que la voix de sa femme lui parvient, lui demandant de revenir vers elle, de l’autre côté de l’océan. « J’arrive ! » Prenant son fabuleux courage d’homme téméraire à deux mains pour traverser le détroit inondé du salon/salle à manger et du couloir pour enfin apparaître dans l’encadrement de la porte.

« Oui ? » Mais sa question est simplement répondue par un geste de Natalia, un envoi qu’il réceptionne avec facilité. Lorsque ses yeux tombent sur le petit écrin qui se trouve maintenant entre ses mains, l’expression maligne sur son visage s’estompe brutalement pour laisser place à un air ahuri, et une pâleur immédiate. Il relève le regard vers elle, pris d’un malaise bien particulier. Il n’avait certainement pas prévu ça et une alarme se met à hurler au sein de son cerveau bien trop petit pour autant d’émotions. L’handicapé des sentiments qu’il est s’est mis en tête depuis un certain temps de lui racheter une alliance et par la même occasion, de trouver les mots pour lui proposer de se remarier cette fois, d’une manière non pas plus officielle mais plus visible, afficher leur union aux yeux des personnes qui les entourent et qu’ils aiment. Ça n’en fait pas des masses mais déjà beaucoup plus que leur premier mariage où ils n’étaient que tous les deux. Ils n’ont pas eu les moyens de faire une grande cérémonie, bien qu’ils ne soient pas forcément d’humeur générale à faire les choses jugées les plus romantiques, l’idée qu’il puisse lui offrir l’occasion de faire un peu comme tout le monde à propos du mariage lui semblait important.

« Vas-y je t'écoute mon amour dis moi à quel point tu m'aimes! Oh et oublie pas de mettre un genou par terre. »

Le teint pâle qu’il se traine vire au rouge cramoisi et James laisse retomber son regard sur la boite qu’il entrouvre. Il avait acheté cette bague un mois plus tôt, tâchant de rappeler l’anneau qu’elle s’était faite volée et appartenait à sa grand-mère paternelle. Depuis, il avait hésité sur la conduite à tenir, sur ce qu’il devait dire et chaque fois il n’avait su trouver les bons mots et surtout, le courage de lui poser la bague entre les mains puis autour du doigt. Tandis qu’il tergiverse avec lui-même, il considère l’option de la fuite comme étant la plus raisonnable. Il ne reculerait pas devant un couteau ou une arme, mais devant la simple idée d’exprimer ce qu’il ressent à l’égard de sa femme. Tristes priorités en effet.

« Hm… » Il s’éclaircit la gorge, visiblement très mal à l’aise, comme un gamin de cinq ans pris en flagrant délit. Une de ses mains glisse de sa nuque à ses cheveux et il se décide enfin à faire les pas qui le séparent de la mère de son fils. Arrivée à sa hauteur il considère encore une fois la boite qu’il a entre les mains avant de l’ouvrir cette fois entièrement. « Bah, voilà, c’est pour toi. » Il détesterait presque ce petit sourire de maligne qu’elle a de collé au visage, il s’imagine parfaitement comme ça peut-être drôle pour elle de l’observer galérer et être mal à l’aise face à ses propres sentiments. Il observe la bague puis sa femme. Il a toujours su que c’était elle qu’il voulait et pas une autre, il savait et sait toujours qu’il a raison sur ce point. Aucune autre femme sur cette planète ne saurait le comprendre comme elle le fait.

« Vu qu’on t’a volée la première, je me disais que c’était le moment de t’en offrir une à nouveau, après tout, je veux qu’on sache que t’es ma femme. Il attrape une mèche de cheveux qu’il replace derrière son oreille, obligé de s’occuper l’autre main. Et oui, je t’aime et de ce fait, dans la lignée des nouveaux départs qu’on prend ensemble je me disais également que, euh… Pause, il cherche,  réfléchit à comment formuler sa demande sans qu’aucune idée satisfaisante ne lui vienne en tête, pris dans la confusion et le malaise. Je me demandais si tu voulais bien m’épouser à nouveau ? »

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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia EmptyVen 1 Sep - 18:20



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That's it, I'm done!



Le teint de James passe du blanc au rouge et son regard reste indubitablement fixé sur l'écrin qu'elle vient de lui balancer, les traits d'esprits de sa femme le laisse visiblement de marbre et ne le font pas rire du tout. Elle ne voit pas vraiment pourquoi, bon d'accord c'est le genre de truc qui l'ont toujours mis mal à l'aise et c'est sans doute la raison pour laquelle elle n'a toujours pas d'alliance à son annulaire, mais ce n'est qu'une bague, il avait déjà fait le plus gros du boulot en l'épousant il y a huit ans. Il finit tout de même par s'avancer vers elle et elle se retient de rajouter quoi que ce soit bien que très honnêtement elle en meurt d'envie, ne serait-ce que pour le détendre un peu. « Bah, voilà, c’est pour toi. » Elle se retient de rire, mais ne peux contenir le large sourire qui vient marquer ses lèvres, c'était du James tout craché…gauche, impersonnel et expédié comme toutes les pseudo déclarations qu'il avait pu lui faire tout au long de leur vie de couple, elle en avait l'habitude et ne s'en formalisait pas vraiment, à dire vrai elle trouvait même ça plutôt mignon de voir qu'elle était capable à elle seule de le déstabiliser qui plus est même après tout ce temps.

« Vu qu’on t’a volée la première, je me disais que c’était le moment de t’en offrir une à nouveau, après tout, je veux qu’on sache que t’es ma femme. Elle était bien d'accord sur le principe, ça faisait d'ailleurs un moment qu'elle attendait qu'il lui rachète une alliance, c'était après tout dans la lignée de ce qu'ils tachaient de reconstruire et même si elle n'avait pas besoin d'un bijoux pour concrétiser leur union, il lui fallait reconnaître que ça lui manquait et qu'elle avait envie d'en avoir une quand même, simplement elle n'avait pas eu envie d'avoir à demander. Son sourire auparavant moqueur devient alors attendrie, évidemment qu'il veut qu'on sache qu'elle est sa femme, ce n'est pas comme s'il n'était pas d'une jalousie maladive de base, alors une alliance lui faciliterait un peu la tâche, enfin en tout cas il doit l'imaginer elle n'en doute pas. Il replace une mèche de ses cheveux derrières son oreille. Et oui, je t’aime et de ce fait, dans la lignée des nouveaux départs qu’on prend ensemble je me disais également que, euh… Elle glisse sa main sur la sienne, ce n'est pas si souvent qu'il lui fait part de ses sentiments et même si elle les connaît, elle apprécie toujours de l'entendre les dires à voix haute, la fin de sa phrase l'intrigue pourtant et ?? Elle lève un sourcil interrogateur et laisse glisse sa main entre eux deux, ses doigts toujours entrelacés dans ceux de son époux.. Je me demandais si tu voulais bien m’épouser à nouveau ? »

Wait what ?

Alors ça elle ne l'avait pas vu venir du tout.

Ses yeux s'écarquillent de surprise et elle reste un instant silencieuse, est-ce qu'elle venait juste de ruiner sa demande ? En même temps ils étaient déjà mariés comment aurait-elle même pu imaginer qu'il n'avait pas en tête de simplement remplacer la bague qui lui avait été volée plus d'un an auparavant ? « T'es sérieux ? » Elle lui avait posé la même question lorsqu'il l'avait demandé en mariage la première fois et de façon au moins tout aussi inhabituelle. A en croire sa tête il était cette fois-ci encore plus que sérieux, elle se détend un peu et laisse échapper un rire amusé. « Mon dieu, je suis désolée babe j'ai tout ruiné. Elle lui adresse une moue un peu contrite au milieu de cet air amusé qu'elle affichait quelques secondes auparavant et pose sa main sur son torse. Je pensait pas que tu…elle s'arrête et plonge son regard dans le sien. Avant que je réponde, t'es sûr de toi ? tu veux remettre ça ? Un sourire en coin vient s'afficher sur son visage tandis qu'elle glisse ses bras autour du cou du motard. Parce que ça veux dire que tu vas devoir me dire tout plein de jolies choses devant touuuut le monde. Elle lui adresse un large sourire avant de venir coller ses lèvres contre les siennes. Et mettre un costume…Elle dépose de nouveau un baiser sur ses lèvres. Et me supporter pour toujours. » La Serbe lui adresse un regard qui se veut plein de provocation. C'était une bonne surprise en réalité, elle n'avait jamais ne serait-ce qu'envisager cette idée, de son point de vue, ils étaient mariés et la séparation qu'ils avaient subi n'y changeait rien, mais en un sens elle voyait bien pourquoi cette idée avait germer dans l'esprit de son mari et si elle chérissait leur premier mariage, il était clair qu'il n'avait rien de conventionnel, ils s'étaient dit oui sans témoins, sans faste et sans fioriture, juste un détour par la mairie et c'était fini et si c'était quelque chose qui lui convenait très bien, elle devait reconnaître que l'idée de faire pour une fois les choses normalement comme tous les couples de ce monde avait quelque chose de plutôt tentant, qui plus est elle était éperdument amoureuse de l'homme qui lui faisait face et elle était prête à l'épouser un milliers de fois.

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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia EmptyMar 5 Sep - 1:41

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« T'es sérieux ? » Les premiers mots de Natalia lui arrachent un petit rire malgré son malaise flagrant et qui ne semble pas le quitter. Elle lui avait dit la même chose quelques années plus tôt quand il avait posé la question, sur un coup de tête, un matin. Parce qu’il était spontané et beaucoup plus fougueux qu’il ne l’est aujourd’hui et qu’il voulait qu’elle fasse un vœu, celui de rester sienne. Il voulait dire qu’elle était sa femme à tout le monde, pas seulement sa petite amie, sa « régulière ». Son épouse, son old lady. Celle qui l’accompagnerait, dans son dos, durant les cortèges, tout au long de leur parcours et le sien avec les KOS, celle avec qui il fonderait une famille, celle qu’il n’a jamais eue et qu’il a d’abord essayé de composer avec le club.

Natalia laisse un petit rire s’échapper, son petit sourire moqueur s’est évanoui pour quelque chose d’un peu plus clair, un peu plus attendri, surement par l’attitude excessivement timide de son mari. Jamais il n’a été comme ça avant de la connaître, elle seule a réussi à découvrir ce qu’il se cachait derrière sa petite tête arrogante et son sourire narquois.

« Mon dieu, je suis désolée babe j'ai tout ruiné.
— Hm, je crois qu’au final tu m’as plutôt facilité les choses… Il lui sourit, laisse glisser une de ses mains sur sa hanche, celle qui est libre et qui ne porte pas l’écrin qui semble lui brûler entre les doigts. Je pensait pas que tu… Si ça peut la rassurer, lui non plus, ne pensait pas que. Enfin, si, il savait qu’il y serait arrivé un moment ou un autre, surement sans la regarder dans les yeux ou en détournant le regard par gêne comme toujours, mais il aurait fini par le faire. Même si la trouvaille de Natalia n’est pas ce qu’il avait prévu, il est content que ça se passe comme ça finalement. Simplement. Par accident certes, mais simplement. Dans une situation où il se trouve bien obligé de parler, de s’exprimer. Avant que je réponde, t'es sûr de toi ? tu veux remettre ça ? Le sourire du motard s’allonge alors qu’il plonge son regard dans celui de sa femme. Elle glisse ses bras autour de son cou et lui de son côté les passe autour de sa taille, l’écrin toujours dans la main gauche. Parce que ça veux dire que tu vas devoir me dire tout plein de jolies choses devant touuuut le monde. Il veut répliquer quelque chose mais est coupé par un premier baiser de Natalia. Et mettre un costume… Il sourit, étrangement calme malgré le malaise persistant, un sourire que sa femme lui vole dans un deuxième baiser. Et me supporter pour toujours. » Sa main libre glisse jusque dans le creux de son dos pour l’approcher le plus possible de lui, réduisant l’espace entre leur deux corps puis entre leur visage alors qu’il plaque à son tour ses lèvres sur celle de la mère de son fils.

« Évidemment que j’ai envie de remettre ça, je remettrais ça tous les jours de notre vie. Même si je dois dire plein de choses devant tout le monde, erf… chaque fois qu’il se rappelle cette idée, c’est la panique qui lui saisit la gorge et la chaleur qui grimpe le long de son visage. L’idée l’angoisse clairement, il n’a jamais été le genre d’homme à la déclaration facile et se sent difficilement capable de formuler ses vœux devant ses pairs. Mais après tout, elle le mérite et il le sait. Il devra une fois de plus faire preuve d’un courage particulier, cette tâche lui semble presque plus difficile que d’appuyer sur la gâchette de son arme à feu. Et je suis ra-vi-ssant en costume. Son sourire gigantesque vient à nouveau parer la gêne qui n’en finissait pas d’envahir les traits de son visage mais rapidement, il redevient assez sérieux pour continuer sur ce qu’il a à dire. Tant qu’à faire autant se lancer jusqu’au bout. C’est à toi de savoir si tu me supporteras, mes bêtises et moi. Sa main remonte le long de son dos, glisse dans la nuque de la jeune femme. Il reste un instant silencieux, réfléchissant à la suite de ses mots, à ce qu’il voudrait vraiment lui dire. Sa demande n’est pas un souhait en l’air, il est habitué à ce que les choses ne soient pas tout à fait conventionnelles mais ça ne signifie pas à ses yeux que ça l’importe moins. Je suis sérieux. Son front posé contre celui de sa femme, le motard s’exprime tranquillement. J’ai besoin de toi. Pas une heure, pas un an, mais comme tu l’as dis, pour toujours. Je sais que c’est toi. Et je sais que t’as pas signé pour le reste, pour toutes mes merdes, je sais c’que ça signifie de te demander à nouveau de m’épouser. Il se replace face à elle, sans pour autant tout à fait s’éloigner et ramène la bague entre eux, relève l'écrin à hauteur de regard. Mais je t’aime et j’aime notre famille. Tu m’entends ? Je t’aime Natalia et faisons les choses un peu normalement pour cette fois ? Alors, qu’est-ce que t’en dis ? »

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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia EmptyVen 8 Sep - 17:19



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Il tente de la rassurer avec un sourire et quelques mots et elle ne doute pas de sa sincérité, très clairement ca lui avait sans doute évité de s'imaginer mille et un scénarios dans lesquels il n'arrivait pas à se retrouver et de toute façon elle n'avait pas besoin de stupide mise en scène ou de grands gestes plein de romantisme pour savoir que son mari l'aimait, il avait toujours su le lui prouver avec des actes plutôt qu'avec des paroles pouvant trop facilement se parer de mensonges et d'artifices. Ils se rapprochent un peu, par habitude sans doute, mais surtout par attrait pour l'autre, parce que même après toutes ces années ils en étaient toujours là, ils semblaient tout deux avoir besoin de sentir l'autre que ce soit au travers d'un simple geste, d'un baiser ou d'un contact plus prolongé et si cela pouvait paraître niais aux yeux de certains c'était sans doute parce que contrairement à eux ils avaient perdu cet enthousiasme pour celui ou celle avec qui ils avaient choisi de partager leurs vies. Natalia ne peut s'empêcher de garder sa réponse pour elle encore un petit moment, elle le taquine entre deux baisers, parce que c'est comme ça qu'ils fonctionnent, ça a toujours été, même en cet instant qui se voudrait sérieux, mais ne l'est finalement peut-être pas plus que ça, quoi que tout de même un peu plus que la première fois sans doute. Ses paroles ont le mérite de le dérider un peu et de faire disparaître le malaise qu'elle pouvait percevoir il y a encore quelques minutes sur les traits de son visage, il glisse ensuite sa main dans son dos et la ramène tout contre lui pour poser à son tour ses lèvres sur les siennes qui ne retiennent pas le sourire qu'il provoque chez elle.

Il affirme être prêt au considérable sacrifice de devoir prononcer ses voeux, toutes ces choses qu'il ne laisse échapper que sporadiquement et toujours à l'abri des oreilles curieuses et cela devant tout le monde et plus particulièrement ses frères et elle ne sait que trop bien l'effort considérable que cela représente pour lui, car s'il n'est jamais avare de gestes envers elle, affichant ainsi aux yeux de qui le voudrait qu'elle est sienne, il en est tout autre de ce qu'il pourrait dire devant témoins. « Et je suis ra-vi-ssant en costume. » Elle secoue la tête à la négative dans un large sourire et laisse échapper un rire amusé devant sa bien trop connue technique à savoir l'humour. L'amusement qu'ils partagent disparaît au profit d'un air bien plus sérieux avant que James ne reprenne la parole cette fois-ci sans détour et sans subterfuge pour affirmer son désir de vouloir la conduire une fois de plus devant l'autel. « C’est à toi de savoir si tu me supporteras, mes bêtises et moi. » La question à le mérite d'être posée et s'il est vrai qu'elle avait cru pouvoir s'éloigner de lui, de tout cet univers qui l'entoure comme un poison, de toutes ces bêtises comme il dit, qui avait déjà failli leur couter leur couple et avait annihiler son rôle de père pendant plus de six ans, elle avait finit par se rendre à l‘évidence…quoi que l'on en dise, quoi qu'elle puisse imaginer, la vérité est qu'elle ne voulait pas vivre sans lui, pas qu'elle ne puisse pas, elle avait été contrainte de le faire et savait qu'elle le pouvait, mais c'est aussi exactement pourquoi elle savait avec certitude aujourd'hui qu'elle ne voyait sa vie qu'avec lui. Et elle le disait avec le recul et la mesure d'une mère et d'une épouse meurtrie et non pas avec le coeur innocent de l'adolescente amoureuse telle qu'elle l'avait été il y a huit ans. « J’ai besoin de toi. Pas une heure, pas un an, mais comme tu l’as dis, pour toujours. Je sais que c’est toi. Et je sais que t’as pas signé pour le reste, pour toutes mes merdes, je sais c’que ça signifie de te demander à nouveau de m’épouser. » Ça la touche plus qu'elle ne pourrait le dire et elle se retrouve à afficher une mine attendrie et si lors de leur première union elle n'avait pas la moindre idée de ce pour quoi elle signait, de ce que l'épouser voulait véritablement dire, ce n'était plus le cas désormais et elle partageait aujourd'hui la vie de cet homme en connaissance de cause, malgré toutes ces choses dont elle ne voulait pas, sur lesquels elle fermait les yeux par amour pour lui, malgré la dangerosité de la voie qu'il avait choisie d'emprunter et sur laquelle il l'avait entraîné avec lui. Il ne la quitte pas du regard, sincère et sans doute sous le coup de l'impatience d'obtenir une réponse qu'elle imagine, il doit savoir qu'il connaît déjà. Il remonte l'écrin entre eux et l'avance vers elle, lui réitérant l'amour qu'il lui porte, qu'il porte à la famille qu'ils ont ensemble fondée, à sa volonté de vouloir leur offrir quelque chose d'un tant soit peu plus normal que ce qu'il avait été à même de leur donner jusqu'ici. Ses lèvres se pincent dans un sourire ému, certes elle ne courrait pas après les élans romanesques et sentimentaux, mais force était de constater que ça lu plaisait bien quand même. « C'est vrai. La dernière fois que je t'ai dit oui, je n'avais pas la moindre idée de ce pour quoi je signais. Elle laisse échapper un soupir amusé. Et ça n'a pas été facile, loin de là, mais malgré tout ça, malgré tout ce qui s'est passé on est encore là…Elle ne le quitte pas du regard, elle ne peut pas. Je sais que je ne t'ai pas toujours facilité les choses avec les gars, avec ce que tu as à faire et que le fait que je ne joue pas le rôle que le club m'a attribué a des retombés sur toi, mais je t'aime plus que je pourrais le dire James, plus que je n'aurai pu le réaliser il y a huit ans et même si tu me rends complètement folle la moitié du temps, elle secoue la tête à la négative avec un large sourire et même si ça veut dire épouser de nouveau cette vie là et tout ce qui va avec alors tant pis…parce qu'il y a rien, rien, que je ferais pas pour toi…Les bras de la Serbe remontent sur les épaules de son mari et ses mains viennent s'accrocher à sa nuque. Je te ré épouserais n'importe quand James Manning. Elle lui adresse un sourire avant de venir rejoindre ses lèvres dans un baiser. Maintenant passe cette maudite bague autour de mon doigt tu veut! »

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James W. Manning

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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia EmptyMer 20 Sep - 11:00

Natalia & James
that’s it, i’m done




Il a l’impression d’entendre Alma en fond, derrière lui, quelques années plus tôt quand il était encore ce type beaucoup plus insouciant, beaucoup moins sage et deux fois plus tête brûlée qu’aujourd’hui. Passer par la taule l’a fait murir, grandir, il s’est refermé sur lui-même, ressassant jour après jour l’image de sa femme et son fils qu’il ne verrait ni naitre ni grandir. Le club, par un simple vote, l’avait privé de ce droit, de ce privilège et Eliott avait passé les premières années de sa vie avec une figure qui y manquait. Dieu comme il s’en voulait de lui avoir imposé cela, quand lui-même avait souffert de l’absence de ses parents. Et pendant que son fils grandissait loin de lui, Natalia se devait d’être là pour deux, pour combler son absence, sans son soutien. Elle avait fini par faire le choix de ne plus venir au parloir voir son mari, pour s’investir totalement auprès de l’enfant et James s’était senti plus seul que jamais. Ne connaissant le visage de son fils qu’à travers les récits et images de ses frères mais plus de sa femme, et puis Ezra qui venait l’enfoncer plus bas que terre encore si c’était possible. Alors oui, il entend Alma à cet instant, se revoit assis dans la cuisine, face à la matriarche fumant une cigarette. « T’es sur James ? T’es vraiment sur de ton coup ? ». Il lui avait dit les mêmes mots qu’il venait de dévoiler à Natalia, qu’il avait gardés pour lui et qu’il n’avait jamais dis à personne d’autre. Jeune et téméraire peut-être mais il savait déjà que c’était elle qu’il voulait.

Et il sait, alors qu’elle ouvre sa jolie bouche pour s’exprimer à son tour, qu’il avait raison tout ce temps. Malgré l’absence, malgré les galères, malgré Lloyd (ne pas y penser, pas nécessaire !), malgré tout, il avait raison. Il ressentait toujours la même chose en la voyant arriver dans une pièce, émerger de son lit les cheveux en bataille, enfiler un de ses t-shirts ou une de ses chemises par confort et pourtant, qui lui allaient bien mieux qu’à lui. Toujours le même amour, le même désir particulier, lui qui pensait que ça n’était qu’un mythe qui n’était certainement pas une réalité pour un hors-la-loi dans son genre.
Et pourtant, la serbe est bien là, tout près de lui, pour lui, jurant qu’il n’y aurait rien qu’elle ne ferait pas pour lui. La réciproque est plus que valable, James tuerait sans aucune hésitation pour sa femme, il n’y a aucune barrière qu’il ne serait pas capable de franchir pour mais il garde ça pour lui, estimant que ses gestes parlent d’eux-mêmes et de toutes façons ses lèvres sont scellées dans un sourire heureux et tranquille, qui disparaissent ensuite dans un baiser qu’elle lui donne.

« Maintenant passe cette maudite bague autour de mon doigt tu veux !
— Oui madame ! Il se saisit donc de la bague jusque-là restée dans l’écrin puis de la main de Natalia pour glisser sur son doigt fin la nouvelle alliance. Il garde un instant cette main dans la sienne pour l’observer et finit par entrelacer ses doigts avec les siens. Elle te plait ? Je t’ai même pas demandé. » Il relève son regard pour le poser dans celui de sa femme, glisse son autre main sur sa hanche et l’approche un peu plus de lui si c’est encore possible. James a toujours aimé l’avoir à proximité, sa main glisse et remonte dans son dos et le gérant du Homewrecker décide de la serrer dans ses bras un long moment, respirant son parfum. Il a de nouveau seize ans, elle reste celle qui cristallise sa jeunesse alors qu’il se perd dans une étreinte d’une tendresse infinie. Il laisse un petit temps s’écouler avant de se redresser et poser un baiser sur son front qui dérive jusque ses lèvres et à nouveau le motard embrasse sa femme, un désir soudain et brûlant parlant de lui-même.

« Du coup Natalia Manning-Manning, ça te va ? Il sourit un peu, taquin, réfrène cette envie claire de passer à autre chose que faire des cartons, des valises, n’oublie pas la petite boule d’énergie occupée à ramasser ses jouets plus loin dans l’appartement. Il laisse sa main trainer dans celle de son épouse et glisse l’autre sur sa joue, passe son pouce sur ses lèvres, l’observe avec cette flamme dans le regard qui n’appartient qu’à elle. Il va pour ouvrir à nouveau la bouche mais la voix d’Eliott s’élève dans l’appartement qui appelle sa mère cette fois. Le sourire de James s’agrandit et : Allez maman, on t’appelle, mais reviens vite. » L’air joueur qu’il se traine sur le visage semble s’intensifier, semblant lui promettre ainsi que sa fin de journée serait pleine de rebondissements.

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