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 That's it, I'm done ø Natalia

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Natalia Manning

Natalia Manning

crédits : @me
messages : 392
quartier : Westside Chicago - Maison héritée du père Manning
physique : Une corneille tatouée sur le flanc droit

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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia - Page 2 EmptyMar 26 Sep - 4:57



Don't go chasing waterfalls
Please stick to the rivers and the lakes that you're used to
I know that you're gonna have it your way or nothing at all

James and Natalia



That's it, I'm done!



Il s’exécute sans demander son reste et fini par remettre à son doigt l’alliance qui y manquait désespérément. Le sourire de Natalia s’agrandit à n’en plus pouvoir à le voir répéter ce geste qui bien qu’elle ne l’ait vu faire qu’une seule fois auparavant, revêt une sensation familière et rassurante, comme si cet anneau aussi accessoire soit-il venait  compléter le dessein qu’ils formaient à eux trois. Les doigts de son mari se referment sur les siens et son regard reste posé sur l’alliance qui orne à présent son annulaire. « Elle te plait ? Je t’ai même pas demandé. »  Sa main glisse sur sa hanche pour la rapprocher de lui et elle laisse machinalement glisser sa main droite sur son torse. « Elle est parfaite. » Et elle ne dit rien de plus, la vérité c'est qu'elle est soudainement saisie par l'émotion du moment, de ce moment suspendu qui n'appartient qu'à eux, tout le reste semble avoir disparu, les galères du quotidien, l'eau qui stagne dans la pièce d'à côté, ces années de séparation, les appels impromptus du club, le risque qui plane au-dessus de sa tête tous les jours que dieu fait, tout ça est loin, très loin de ses pensées qui ne voguent que vers le père de son fils, celui qu'elle avait choisi il y a huit années de cela contre l'avis de tous…personne n'avait cru en eux et cet instant était la preuve qu'ils s'étaient tous trompés, que contre toute attente James et elle s'étaient vraiment trouvés, qu'ils étaient vraiment faits pour être ensemble et si le monde entier semblait à l'époque les avoir bien vite condamnés, la vie elle-même avait finie par leur prouver à tous, le contraire. Elle se perd dans l'étreinte qu'il appose contre elle et ferme ses yeux l'espace de quelques secondes, remontant sa main dans la nuque du Kos, plus un bruit ne vient perturber le calme de leur chambre si ce n'est le souffle de son mari à son oreille et les battements de son coeur qu'elle sent contre sa poitrine.

***

« Il est hors de question que tu continues de voir ce type Natalia !
Les bras croisés sur sa poitrine l'adolescente reste stoïque face à son beau-père qui se tient là près de sa mère, qui elle évidemment reste prostrée dans un silence profond. Il ne t'attirera que des problèmes, bon sang mais qu'est-ce qui te passe par la tête hein ? depuis quand est-ce que tu es aussi stupide ?! » Elle pousse un soupir tandis que son regard se durci, devient aussi noir que la colère qui semble l'envahir. « Tu ne le connais même pas ! Tu ne sais rien de…mais elle n'a pas le temps de terminer sa phrase, argumenter semble de toute façon peine perdue face à la détermination de la seule et unique figure paternel que la jeune Serbe ait jamais connue. Je sais les couleurs qu'il porte et c'est amplement suffisant, je te défends de le revoir, tu m'as bien compris cette fois ? Je ne veux plus le voir traîner autour de toi que ce soit de près ou de loin » Il lève un doigt menaçant vers elle et la toise fermement, attendant sans aucun doute qu'elle se plie à sa volonté, mais elle n'en fera rien, elle en a assez que tout le monde essaye de lui dicter sa vie, son comportement, ses choix, elle n'est plus une enfant et personne ne semble vouloir le lui accorder. «Non ! – Pardon ? Tu m'as très bien entendu! je refuse d'arrêter de le voir, je l'aime d'accord, c'est MA VIE ! Je suis assez grande pour prendre mes propres décisions, toute seule ! – Tu l'aimes ? Il laisse échapper un rire jaune qui finit d'agacer prodigieusement la jeune fille. Tu as seize ans Natalia, tu ne sais strictement rien de l'amour ou de la vie et tant que tu vivras sous mon toit, tu te plieras à mes règles et elles commencent par celle-ci, qu'elle te plaise ou non ! » L'adolescente jette un regard désespéré à sa mère qui détourne presque immédiatement le regard, elle n'avait jamais été particulièrement affirmée de toute manière et ce soir n'en était qu'un autre triste exemple, comment pouvait-elle rester silencieuse de la sorte alors que son mari semblait oublier en l'instant jusqu'à son existence, c'était elle sa mère, il n'était que la pièce rapportée à laquelle elle s'était éperdument raccroché lorsque le père biologique de Natalia s'était fait la malle en les abandonnant sans jamais se retourner. C'était elle sa famille alors pourquoi ne prenait elle pas sa défense ? Pour une fois dans sa vie elle aurait pu être du côté de sa fille unique, mais non elle choisissait de se cacher derrière les mots de son époux. Si Natalia n'avait quant à elle jamais eu peur d'exprimer sa pensée ou de faire valoir ses opinions, elle s'était d'autant plus jurer ce soir-là de ne jamais devenir aussi invisible et docile que sa génitrice, jamais… « Bien. ALORS JE M'EN VAIS ! » et elle l'avait fait, malgré les protestations de son beau-père, les menaces, la dureté de ses mots, elle avait franchi cette porte de façon définitive et si cela n'avait en rien été facile, elle savait…elle avait confiance en son jugement, en ce qu'elle avait vu en James, en ses promesses qu'elle avait décidé de croire et tant pis si elle était la seule à y voir une vérité.
***

Il était aisé dans ce genre de moments de se ressasser tout ce qu'ils avaient vécu pour en arriver là, mais elle n'en avait pas vraiment envie, parce que si elle ne regrettait en rien leur histoire, elle n'en avait pour autant pas été des plus faciles et elle avait désormais envie de se concentrer sur la vie qu'ils essayaient de construire plutôt que sur celle qu'ils avaient il fallait bien le dire manquée. Le motard s'écarte légèrement d'elle et vient déposer ses lèvres sur son front avant de l'embrasser une première fois, puis une deuxième cette fois-ci de façon tout à fait différente. Elle esquisse un sourire distrait au milieu de ce baiser et il finit par y mettre fin. « Du coup Natalia Manning-Manning, ça te va ? » Cette fois, c'est un rire franc qui s'échappe de ses lèvres et elle secoue la tête à la négative. « T'es… »

« Maaaamaaaaaaan, »
C'était à prévoir, cet enfant savait toujours où et quand, peu importe les circonstances, il semblait avoir un radar pour toujours avoir besoin de ses parents au moment le plus inopportun possible. « maman, maman, maman » oh et avec un niveau approximativement de moins dix mille niveaux patience évidemment. Elle pousse un soupir amusé. « J'arrive ! » et James d'en rajouter une couche. « Allez maman, on t'appelle, mais reviens vite. » Elle s'éloigne du motard et prend la direction de la porte avant de finalement se retourner vers lui. « Plus vite on aura fini les valises et plus vite on pourra partir, s'installer…s'amuser…enfin c'est toi qui vois ! » Elle lui adresse un clin d'œil et s'en va alors rejoindre son enfant qui a bien des choses à lui dire apparemment.

« Qu'est ce qui se passe trésor ? – quand est-ce qu'on va revenir à la maison après ? La jeune femme adresse un mince sourire à son fils et vient s'asseoir près de lui. On ne va pas revenir mon coeur, on va rester chez papa – Pour toujours ? – Peut-être pas pour toujours, mais on ne reviendra pas ici, parce que la maison est trop abîmée maintenant. – mais moi je l'aime bien quand même. Il affiche une moue un peu triste et ça peine franchement la Serbe qui a elle-même bien du mal à se dire que sa vie dans cet appartement touche à sa fin. mais tu aimes aussi celle de papa non ? Il hausse les épaules. Oui je crois. – Réfléchissons, tu vas avoir une chambre plus grande et aussi Fish qui sera là tout le temps (Ô joie) et on emmène tous tes jouets ET tu as le plus important, elle passe une main affectueuse dans ses cheveux. papa et maman, je crois que je n'ai rien oublié ? Il lui adresse un large sourire - Bon d'accord ! »

La scène dure une bonnes dizaines de minutes avant que le motard ne vienne finalement les rejoindre pour les presser un peu.

(c) black pumpkin

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James W. Manning

James W. Manning

crédits : ava&gif ; Daya + sign ; quiet riot + song ; hozier
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quartier : West side, dans l'ancienne maison du père

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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia - Page 2 EmptyMar 26 Sep - 18:00

Natalia & James
that’s it, i’m done




« Plus vite on aura fini les valises et plus vite on pourra partir, s'installer…s'amuser…enfin c'est toi qui vois ! » Natalia lui adresse un clin d’œil puis s’éloigne avant même de le laisser lui répondre. Son sourire reste accroché sur ses lèvres, il se sent bien, finalement, il est bien content que les choses se passent ainsi. Ses dix milles scénarios n’avaient été qu’un amas de conneries, il n’avait jamais trouvé la bonne manière, à ses yeux, de lui proposer de l’épouser à nouveau. Ça lui semblait insurmontable, beaucoup plus difficile que la première fois qui lui avait échappée un peu comme ça, tout aussi naturellement que ses premières paroles amoureuses. Il referme l’écrin désormais vide en souriant dans le vide, il se dit qu’il doit avoir l’air d’un abruti mais il ne voudrait changer ça pour rien au monde alors qu’il range la boite dans ce qui est censé être sa valise. Le silence se fait dans la chambre conjugale tandis qu’il continue, léger, à remplir les bagages de leurs affaires.

« Alors, tes sacs sont prêts bonhomme ?
— J’ai bientôt fini, je parlais avec maman.
— Hmmm, ah oui, elle te distrait en plus ? Tant pis, y’a que toi qui aura des pancakes alors… » La bouche du gamin s’arrondit puis se plie dans un rire malin, comme s’il se cachait de la réaction de sa mère. James adore le faire marrer, c’est un des seuls trucs dans lequel il s’estime être plutôt bon en terme de parentalité. Pas doué pour dire non, pas doué pour imposé des limites, mais au moins, il arrive à le faire rire. Il attrape Natalia au passage, toujours appuyé contre le chambranle de la porte. « Hop hop hop, madame, vous croyez pouvoir vous en tirer comme ça alors que vous déconcentrez intentionnellement votre fils ? » Il lui sourit non pas à pleines dents mais à sa manière, confiante et maligne à la fois. Il dépose un baiser sur sa joue et la laisse ensuite s’éloigner vers leur chambre après lui avoir dis que les valises sont terminées et qu’ils n’ont plus qu’à s’en aller, si ce n’est après avoir fais un dernier tour d’horizon pour prendre de suite papiers et photos.

« Tu veux que j’t’aide fiston ? Où ça va aller ?
— Nan c’est bon c’est moi qui porte. » James, les bras chargés des valises, veille sur Eliott qui descend doucement les marches, tenant absolument à porter lui-même le sac de jouets de son chien. Il le trouve mignon, il s’occupe vraiment de l’animal, s’enquiert de ce qu’il faut faire et ne pas faire, respecte son chien et il semble au motard qu’Eliott dorme mieux en sa compagnie, se sente mieux. L’animal a un effet thérapeutique sur le petit et James en est plus que ravi. Natalia est surement la moins contente d’avoir le clebs avec eux, mais l’effet est indéniable sur Eliott alors elle ne dit rien et sacrifie son espace pour Fish, ce qui amuse beaucoup James. Alors qu’ils arrivent au rez-de-chaussée, James glisse un regard vers la loge du gardien et, jour de chance, le proprio de leur appartement (pas le seul à lui appartenir dans l’immeuble) est là. Il glisse un regard à Natalia qui, concentrée sur le gamin, n’a pas remarqué et fait donc un pas en arrière, laisse passer sa femme et son fils et s’approche de la porte vitrée. Il toque, Natalia l’interpelle et il lui dit qu’il arrive tout de suite, une idée très précise derrière la tête quand à la suite de la conversation, voilà pourquoi il dépose les valises sur le côté et attend, les bras croisés, que le proprio sorte.

« Bonjour Monsieur Manning, est-ce que je peux vous aider ? Le motard glisse un regard derrière lui, check que son fils n’est pas dans les parages, ne sait-on jamais, et puis sa femme non plus mais bon, il compte sur elle pour apparaître à un moment, ne le connaissant que trop bien.
— Ça aurait été bien de le faire quelques mois plus tôt, tu t’rappelles les douze messages que mon épouse t’as laissé depuis le début d’année peut-être ? Là on vient de rentrer tranquillement dans l’appartement et devine quoi ; un dégât des eaux ! Il laisse échapper un rire sec, jaune, comme s’il était vraiment amusé par la situation. Et tu sais quoi ? Je peux même pas dire que je suis étonné mais par contre, énervé, ça c’est certain. Alors tu sais ce qu’on va faire ? Ça va être très simple ouvre bien tes oreilles : La location s’arrête maintenant, et quand je dis maintenant, c’est que demain je reçois la cessation de bail signée de ta p’tite main à compter d’aujourd’hui. Le propriétaire pique un fard, fronce les sourcils, et commence d’ores et déjà à arborer cette tête que James lui connaît bien, la mauvaise foi trace ses expressions, le motard pourrait les dessiner de tête.
— Monsieur, je ne peux pas faire ça, vous devez signaler un préavis puis…
— Non non, non non non, tais-toi t’as pas compris. Le motard décroise ses bras, jette un regard en arrière puis dépose d’abord ses mains sur les épaules du type. Réécoute bien. Il attrape son col et soulève le gringalet, menaçant. Son petit sourire de gros malin s’éteint et son visage révèle cette colère qu’il aurait voulu lui claquer dans la gueule depuis le moment où il a compris que ce mec n’en avait strictement rien à foutre. On se casse et tu romps le bail, j’te demande pas ton avis, c’est simplement ce que tu vas faire, tout ce temps t’aurais du bouger ton cul pour pas laisser vivre une femme et son fils dans un taudis pareil, combien t’as d’apparts mec, sérieux ? T’as pas un peu de décence ? Si demain je reçois pas c’que j’t’ai demandé, j’ai des potes à moi qui seraient ravis de venir te faire coucou dans ta jolie baraque.
— Mais…
— Mais rien ! Tu vas t’contenter de fermer ta gueule, signer le p’tit papier et tu sais quoi, j’repasserais par ici dans un mois, voir mes voisins voisines, voir si t’as été un gars sympa et amélioré leur cadre de vie. Et vaut mieux pour toi que ça soit fait. James lâche le type brutalement, qui se rattrape de justesse au mur, le visage rouge non pas de colère mais surement parce que le souffle lui manquait jusque-là. Le motard récupère tranquillement les deux valises et va pour s’en aller, mais, dernière chose. Comptes pas sur les flics, mec, on l’saura. »

Sur ces mots, James lui laisse un dernier sourire avant de passer la porte miteuse de l’immeuble et rejoint sa femme et son fils. Il peut lire à travers le regard de sa femme qu’elle sait, très bien et il lui adresse un sourire charmeur avant de prendre la place du conducteur, s’assurer qu’ils sont attachés puis démarrer la voiture en direction de leur prochain foyer.

— FIN —

©️ code par Nostaw.
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