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 That's it, I'm done ø Natalia

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James W. Manning

James W. Manning

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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia - Page 2 EmptyMar 5 Sep - 1:41

Natalia & James
that’s it, i’m done




« T'es sérieux ? » Les premiers mots de Natalia lui arrachent un petit rire malgré son malaise flagrant et qui ne semble pas le quitter. Elle lui avait dit la même chose quelques années plus tôt quand il avait posé la question, sur un coup de tête, un matin. Parce qu’il était spontané et beaucoup plus fougueux qu’il ne l’est aujourd’hui et qu’il voulait qu’elle fasse un vœu, celui de rester sienne. Il voulait dire qu’elle était sa femme à tout le monde, pas seulement sa petite amie, sa « régulière ». Son épouse, son old lady. Celle qui l’accompagnerait, dans son dos, durant les cortèges, tout au long de leur parcours et le sien avec les KOS, celle avec qui il fonderait une famille, celle qu’il n’a jamais eue et qu’il a d’abord essayé de composer avec le club.

Natalia laisse un petit rire s’échapper, son petit sourire moqueur s’est évanoui pour quelque chose d’un peu plus clair, un peu plus attendri, surement par l’attitude excessivement timide de son mari. Jamais il n’a été comme ça avant de la connaître, elle seule a réussi à découvrir ce qu’il se cachait derrière sa petite tête arrogante et son sourire narquois.

« Mon dieu, je suis désolée babe j'ai tout ruiné.
— Hm, je crois qu’au final tu m’as plutôt facilité les choses… Il lui sourit, laisse glisser une de ses mains sur sa hanche, celle qui est libre et qui ne porte pas l’écrin qui semble lui brûler entre les doigts. Je pensait pas que tu… Si ça peut la rassurer, lui non plus, ne pensait pas que. Enfin, si, il savait qu’il y serait arrivé un moment ou un autre, surement sans la regarder dans les yeux ou en détournant le regard par gêne comme toujours, mais il aurait fini par le faire. Même si la trouvaille de Natalia n’est pas ce qu’il avait prévu, il est content que ça se passe comme ça finalement. Simplement. Par accident certes, mais simplement. Dans une situation où il se trouve bien obligé de parler, de s’exprimer. Avant que je réponde, t'es sûr de toi ? tu veux remettre ça ? Le sourire du motard s’allonge alors qu’il plonge son regard dans celui de sa femme. Elle glisse ses bras autour de son cou et lui de son côté les passe autour de sa taille, l’écrin toujours dans la main gauche. Parce que ça veux dire que tu vas devoir me dire tout plein de jolies choses devant touuuut le monde. Il veut répliquer quelque chose mais est coupé par un premier baiser de Natalia. Et mettre un costume… Il sourit, étrangement calme malgré le malaise persistant, un sourire que sa femme lui vole dans un deuxième baiser. Et me supporter pour toujours. » Sa main libre glisse jusque dans le creux de son dos pour l’approcher le plus possible de lui, réduisant l’espace entre leur deux corps puis entre leur visage alors qu’il plaque à son tour ses lèvres sur celle de la mère de son fils.

« Évidemment que j’ai envie de remettre ça, je remettrais ça tous les jours de notre vie. Même si je dois dire plein de choses devant tout le monde, erf… chaque fois qu’il se rappelle cette idée, c’est la panique qui lui saisit la gorge et la chaleur qui grimpe le long de son visage. L’idée l’angoisse clairement, il n’a jamais été le genre d’homme à la déclaration facile et se sent difficilement capable de formuler ses vœux devant ses pairs. Mais après tout, elle le mérite et il le sait. Il devra une fois de plus faire preuve d’un courage particulier, cette tâche lui semble presque plus difficile que d’appuyer sur la gâchette de son arme à feu. Et je suis ra-vi-ssant en costume. Son sourire gigantesque vient à nouveau parer la gêne qui n’en finissait pas d’envahir les traits de son visage mais rapidement, il redevient assez sérieux pour continuer sur ce qu’il a à dire. Tant qu’à faire autant se lancer jusqu’au bout. C’est à toi de savoir si tu me supporteras, mes bêtises et moi. Sa main remonte le long de son dos, glisse dans la nuque de la jeune femme. Il reste un instant silencieux, réfléchissant à la suite de ses mots, à ce qu’il voudrait vraiment lui dire. Sa demande n’est pas un souhait en l’air, il est habitué à ce que les choses ne soient pas tout à fait conventionnelles mais ça ne signifie pas à ses yeux que ça l’importe moins. Je suis sérieux. Son front posé contre celui de sa femme, le motard s’exprime tranquillement. J’ai besoin de toi. Pas une heure, pas un an, mais comme tu l’as dis, pour toujours. Je sais que c’est toi. Et je sais que t’as pas signé pour le reste, pour toutes mes merdes, je sais c’que ça signifie de te demander à nouveau de m’épouser. Il se replace face à elle, sans pour autant tout à fait s’éloigner et ramène la bague entre eux, relève l'écrin à hauteur de regard. Mais je t’aime et j’aime notre famille. Tu m’entends ? Je t’aime Natalia et faisons les choses un peu normalement pour cette fois ? Alors, qu’est-ce que t’en dis ? »

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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia - Page 2 EmptyVen 8 Sep - 17:19



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That's it, I'm done!



Il tente de la rassurer avec un sourire et quelques mots et elle ne doute pas de sa sincérité, très clairement ca lui avait sans doute évité de s'imaginer mille et un scénarios dans lesquels il n'arrivait pas à se retrouver et de toute façon elle n'avait pas besoin de stupide mise en scène ou de grands gestes plein de romantisme pour savoir que son mari l'aimait, il avait toujours su le lui prouver avec des actes plutôt qu'avec des paroles pouvant trop facilement se parer de mensonges et d'artifices. Ils se rapprochent un peu, par habitude sans doute, mais surtout par attrait pour l'autre, parce que même après toutes ces années ils en étaient toujours là, ils semblaient tout deux avoir besoin de sentir l'autre que ce soit au travers d'un simple geste, d'un baiser ou d'un contact plus prolongé et si cela pouvait paraître niais aux yeux de certains c'était sans doute parce que contrairement à eux ils avaient perdu cet enthousiasme pour celui ou celle avec qui ils avaient choisi de partager leurs vies. Natalia ne peut s'empêcher de garder sa réponse pour elle encore un petit moment, elle le taquine entre deux baisers, parce que c'est comme ça qu'ils fonctionnent, ça a toujours été, même en cet instant qui se voudrait sérieux, mais ne l'est finalement peut-être pas plus que ça, quoi que tout de même un peu plus que la première fois sans doute. Ses paroles ont le mérite de le dérider un peu et de faire disparaître le malaise qu'elle pouvait percevoir il y a encore quelques minutes sur les traits de son visage, il glisse ensuite sa main dans son dos et la ramène tout contre lui pour poser à son tour ses lèvres sur les siennes qui ne retiennent pas le sourire qu'il provoque chez elle.

Il affirme être prêt au considérable sacrifice de devoir prononcer ses voeux, toutes ces choses qu'il ne laisse échapper que sporadiquement et toujours à l'abri des oreilles curieuses et cela devant tout le monde et plus particulièrement ses frères et elle ne sait que trop bien l'effort considérable que cela représente pour lui, car s'il n'est jamais avare de gestes envers elle, affichant ainsi aux yeux de qui le voudrait qu'elle est sienne, il en est tout autre de ce qu'il pourrait dire devant témoins. « Et je suis ra-vi-ssant en costume. » Elle secoue la tête à la négative dans un large sourire et laisse échapper un rire amusé devant sa bien trop connue technique à savoir l'humour. L'amusement qu'ils partagent disparaît au profit d'un air bien plus sérieux avant que James ne reprenne la parole cette fois-ci sans détour et sans subterfuge pour affirmer son désir de vouloir la conduire une fois de plus devant l'autel. « C’est à toi de savoir si tu me supporteras, mes bêtises et moi. » La question à le mérite d'être posée et s'il est vrai qu'elle avait cru pouvoir s'éloigner de lui, de tout cet univers qui l'entoure comme un poison, de toutes ces bêtises comme il dit, qui avait déjà failli leur couter leur couple et avait annihiler son rôle de père pendant plus de six ans, elle avait finit par se rendre à l‘évidence…quoi que l'on en dise, quoi qu'elle puisse imaginer, la vérité est qu'elle ne voulait pas vivre sans lui, pas qu'elle ne puisse pas, elle avait été contrainte de le faire et savait qu'elle le pouvait, mais c'est aussi exactement pourquoi elle savait avec certitude aujourd'hui qu'elle ne voyait sa vie qu'avec lui. Et elle le disait avec le recul et la mesure d'une mère et d'une épouse meurtrie et non pas avec le coeur innocent de l'adolescente amoureuse telle qu'elle l'avait été il y a huit ans. « J’ai besoin de toi. Pas une heure, pas un an, mais comme tu l’as dis, pour toujours. Je sais que c’est toi. Et je sais que t’as pas signé pour le reste, pour toutes mes merdes, je sais c’que ça signifie de te demander à nouveau de m’épouser. » Ça la touche plus qu'elle ne pourrait le dire et elle se retrouve à afficher une mine attendrie et si lors de leur première union elle n'avait pas la moindre idée de ce pour quoi elle signait, de ce que l'épouser voulait véritablement dire, ce n'était plus le cas désormais et elle partageait aujourd'hui la vie de cet homme en connaissance de cause, malgré toutes ces choses dont elle ne voulait pas, sur lesquels elle fermait les yeux par amour pour lui, malgré la dangerosité de la voie qu'il avait choisie d'emprunter et sur laquelle il l'avait entraîné avec lui. Il ne la quitte pas du regard, sincère et sans doute sous le coup de l'impatience d'obtenir une réponse qu'elle imagine, il doit savoir qu'il connaît déjà. Il remonte l'écrin entre eux et l'avance vers elle, lui réitérant l'amour qu'il lui porte, qu'il porte à la famille qu'ils ont ensemble fondée, à sa volonté de vouloir leur offrir quelque chose d'un tant soit peu plus normal que ce qu'il avait été à même de leur donner jusqu'ici. Ses lèvres se pincent dans un sourire ému, certes elle ne courrait pas après les élans romanesques et sentimentaux, mais force était de constater que ça lu plaisait bien quand même. « C'est vrai. La dernière fois que je t'ai dit oui, je n'avais pas la moindre idée de ce pour quoi je signais. Elle laisse échapper un soupir amusé. Et ça n'a pas été facile, loin de là, mais malgré tout ça, malgré tout ce qui s'est passé on est encore là…Elle ne le quitte pas du regard, elle ne peut pas. Je sais que je ne t'ai pas toujours facilité les choses avec les gars, avec ce que tu as à faire et que le fait que je ne joue pas le rôle que le club m'a attribué a des retombés sur toi, mais je t'aime plus que je pourrais le dire James, plus que je n'aurai pu le réaliser il y a huit ans et même si tu me rends complètement folle la moitié du temps, elle secoue la tête à la négative avec un large sourire et même si ça veut dire épouser de nouveau cette vie là et tout ce qui va avec alors tant pis…parce qu'il y a rien, rien, que je ferais pas pour toi…Les bras de la Serbe remontent sur les épaules de son mari et ses mains viennent s'accrocher à sa nuque. Je te ré épouserais n'importe quand James Manning. Elle lui adresse un sourire avant de venir rejoindre ses lèvres dans un baiser. Maintenant passe cette maudite bague autour de mon doigt tu veut! »

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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia - Page 2 EmptyMer 20 Sep - 11:00

Natalia & James
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Il a l’impression d’entendre Alma en fond, derrière lui, quelques années plus tôt quand il était encore ce type beaucoup plus insouciant, beaucoup moins sage et deux fois plus tête brûlée qu’aujourd’hui. Passer par la taule l’a fait murir, grandir, il s’est refermé sur lui-même, ressassant jour après jour l’image de sa femme et son fils qu’il ne verrait ni naitre ni grandir. Le club, par un simple vote, l’avait privé de ce droit, de ce privilège et Eliott avait passé les premières années de sa vie avec une figure qui y manquait. Dieu comme il s’en voulait de lui avoir imposé cela, quand lui-même avait souffert de l’absence de ses parents. Et pendant que son fils grandissait loin de lui, Natalia se devait d’être là pour deux, pour combler son absence, sans son soutien. Elle avait fini par faire le choix de ne plus venir au parloir voir son mari, pour s’investir totalement auprès de l’enfant et James s’était senti plus seul que jamais. Ne connaissant le visage de son fils qu’à travers les récits et images de ses frères mais plus de sa femme, et puis Ezra qui venait l’enfoncer plus bas que terre encore si c’était possible. Alors oui, il entend Alma à cet instant, se revoit assis dans la cuisine, face à la matriarche fumant une cigarette. « T’es sur James ? T’es vraiment sur de ton coup ? ». Il lui avait dit les mêmes mots qu’il venait de dévoiler à Natalia, qu’il avait gardés pour lui et qu’il n’avait jamais dis à personne d’autre. Jeune et téméraire peut-être mais il savait déjà que c’était elle qu’il voulait.

Et il sait, alors qu’elle ouvre sa jolie bouche pour s’exprimer à son tour, qu’il avait raison tout ce temps. Malgré l’absence, malgré les galères, malgré Lloyd (ne pas y penser, pas nécessaire !), malgré tout, il avait raison. Il ressentait toujours la même chose en la voyant arriver dans une pièce, émerger de son lit les cheveux en bataille, enfiler un de ses t-shirts ou une de ses chemises par confort et pourtant, qui lui allaient bien mieux qu’à lui. Toujours le même amour, le même désir particulier, lui qui pensait que ça n’était qu’un mythe qui n’était certainement pas une réalité pour un hors-la-loi dans son genre.
Et pourtant, la serbe est bien là, tout près de lui, pour lui, jurant qu’il n’y aurait rien qu’elle ne ferait pas pour lui. La réciproque est plus que valable, James tuerait sans aucune hésitation pour sa femme, il n’y a aucune barrière qu’il ne serait pas capable de franchir pour mais il garde ça pour lui, estimant que ses gestes parlent d’eux-mêmes et de toutes façons ses lèvres sont scellées dans un sourire heureux et tranquille, qui disparaissent ensuite dans un baiser qu’elle lui donne.

« Maintenant passe cette maudite bague autour de mon doigt tu veux !
— Oui madame ! Il se saisit donc de la bague jusque-là restée dans l’écrin puis de la main de Natalia pour glisser sur son doigt fin la nouvelle alliance. Il garde un instant cette main dans la sienne pour l’observer et finit par entrelacer ses doigts avec les siens. Elle te plait ? Je t’ai même pas demandé. » Il relève son regard pour le poser dans celui de sa femme, glisse son autre main sur sa hanche et l’approche un peu plus de lui si c’est encore possible. James a toujours aimé l’avoir à proximité, sa main glisse et remonte dans son dos et le gérant du Homewrecker décide de la serrer dans ses bras un long moment, respirant son parfum. Il a de nouveau seize ans, elle reste celle qui cristallise sa jeunesse alors qu’il se perd dans une étreinte d’une tendresse infinie. Il laisse un petit temps s’écouler avant de se redresser et poser un baiser sur son front qui dérive jusque ses lèvres et à nouveau le motard embrasse sa femme, un désir soudain et brûlant parlant de lui-même.

« Du coup Natalia Manning-Manning, ça te va ? Il sourit un peu, taquin, réfrène cette envie claire de passer à autre chose que faire des cartons, des valises, n’oublie pas la petite boule d’énergie occupée à ramasser ses jouets plus loin dans l’appartement. Il laisse sa main trainer dans celle de son épouse et glisse l’autre sur sa joue, passe son pouce sur ses lèvres, l’observe avec cette flamme dans le regard qui n’appartient qu’à elle. Il va pour ouvrir à nouveau la bouche mais la voix d’Eliott s’élève dans l’appartement qui appelle sa mère cette fois. Le sourire de James s’agrandit et : Allez maman, on t’appelle, mais reviens vite. » L’air joueur qu’il se traine sur le visage semble s’intensifier, semblant lui promettre ainsi que sa fin de journée serait pleine de rebondissements.

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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia - Page 2 EmptyMar 26 Sep - 4:57



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Il s’exécute sans demander son reste et fini par remettre à son doigt l’alliance qui y manquait désespérément. Le sourire de Natalia s’agrandit à n’en plus pouvoir à le voir répéter ce geste qui bien qu’elle ne l’ait vu faire qu’une seule fois auparavant, revêt une sensation familière et rassurante, comme si cet anneau aussi accessoire soit-il venait  compléter le dessein qu’ils formaient à eux trois. Les doigts de son mari se referment sur les siens et son regard reste posé sur l’alliance qui orne à présent son annulaire. « Elle te plait ? Je t’ai même pas demandé. »  Sa main glisse sur sa hanche pour la rapprocher de lui et elle laisse machinalement glisser sa main droite sur son torse. « Elle est parfaite. » Et elle ne dit rien de plus, la vérité c'est qu'elle est soudainement saisie par l'émotion du moment, de ce moment suspendu qui n'appartient qu'à eux, tout le reste semble avoir disparu, les galères du quotidien, l'eau qui stagne dans la pièce d'à côté, ces années de séparation, les appels impromptus du club, le risque qui plane au-dessus de sa tête tous les jours que dieu fait, tout ça est loin, très loin de ses pensées qui ne voguent que vers le père de son fils, celui qu'elle avait choisi il y a huit années de cela contre l'avis de tous…personne n'avait cru en eux et cet instant était la preuve qu'ils s'étaient tous trompés, que contre toute attente James et elle s'étaient vraiment trouvés, qu'ils étaient vraiment faits pour être ensemble et si le monde entier semblait à l'époque les avoir bien vite condamnés, la vie elle-même avait finie par leur prouver à tous, le contraire. Elle se perd dans l'étreinte qu'il appose contre elle et ferme ses yeux l'espace de quelques secondes, remontant sa main dans la nuque du Kos, plus un bruit ne vient perturber le calme de leur chambre si ce n'est le souffle de son mari à son oreille et les battements de son coeur qu'elle sent contre sa poitrine.

***

« Il est hors de question que tu continues de voir ce type Natalia !
Les bras croisés sur sa poitrine l'adolescente reste stoïque face à son beau-père qui se tient là près de sa mère, qui elle évidemment reste prostrée dans un silence profond. Il ne t'attirera que des problèmes, bon sang mais qu'est-ce qui te passe par la tête hein ? depuis quand est-ce que tu es aussi stupide ?! » Elle pousse un soupir tandis que son regard se durci, devient aussi noir que la colère qui semble l'envahir. « Tu ne le connais même pas ! Tu ne sais rien de…mais elle n'a pas le temps de terminer sa phrase, argumenter semble de toute façon peine perdue face à la détermination de la seule et unique figure paternel que la jeune Serbe ait jamais connue. Je sais les couleurs qu'il porte et c'est amplement suffisant, je te défends de le revoir, tu m'as bien compris cette fois ? Je ne veux plus le voir traîner autour de toi que ce soit de près ou de loin » Il lève un doigt menaçant vers elle et la toise fermement, attendant sans aucun doute qu'elle se plie à sa volonté, mais elle n'en fera rien, elle en a assez que tout le monde essaye de lui dicter sa vie, son comportement, ses choix, elle n'est plus une enfant et personne ne semble vouloir le lui accorder. «Non ! – Pardon ? Tu m'as très bien entendu! je refuse d'arrêter de le voir, je l'aime d'accord, c'est MA VIE ! Je suis assez grande pour prendre mes propres décisions, toute seule ! – Tu l'aimes ? Il laisse échapper un rire jaune qui finit d'agacer prodigieusement la jeune fille. Tu as seize ans Natalia, tu ne sais strictement rien de l'amour ou de la vie et tant que tu vivras sous mon toit, tu te plieras à mes règles et elles commencent par celle-ci, qu'elle te plaise ou non ! » L'adolescente jette un regard désespéré à sa mère qui détourne presque immédiatement le regard, elle n'avait jamais été particulièrement affirmée de toute manière et ce soir n'en était qu'un autre triste exemple, comment pouvait-elle rester silencieuse de la sorte alors que son mari semblait oublier en l'instant jusqu'à son existence, c'était elle sa mère, il n'était que la pièce rapportée à laquelle elle s'était éperdument raccroché lorsque le père biologique de Natalia s'était fait la malle en les abandonnant sans jamais se retourner. C'était elle sa famille alors pourquoi ne prenait elle pas sa défense ? Pour une fois dans sa vie elle aurait pu être du côté de sa fille unique, mais non elle choisissait de se cacher derrière les mots de son époux. Si Natalia n'avait quant à elle jamais eu peur d'exprimer sa pensée ou de faire valoir ses opinions, elle s'était d'autant plus jurer ce soir-là de ne jamais devenir aussi invisible et docile que sa génitrice, jamais… « Bien. ALORS JE M'EN VAIS ! » et elle l'avait fait, malgré les protestations de son beau-père, les menaces, la dureté de ses mots, elle avait franchi cette porte de façon définitive et si cela n'avait en rien été facile, elle savait…elle avait confiance en son jugement, en ce qu'elle avait vu en James, en ses promesses qu'elle avait décidé de croire et tant pis si elle était la seule à y voir une vérité.
***

Il était aisé dans ce genre de moments de se ressasser tout ce qu'ils avaient vécu pour en arriver là, mais elle n'en avait pas vraiment envie, parce que si elle ne regrettait en rien leur histoire, elle n'en avait pour autant pas été des plus faciles et elle avait désormais envie de se concentrer sur la vie qu'ils essayaient de construire plutôt que sur celle qu'ils avaient il fallait bien le dire manquée. Le motard s'écarte légèrement d'elle et vient déposer ses lèvres sur son front avant de l'embrasser une première fois, puis une deuxième cette fois-ci de façon tout à fait différente. Elle esquisse un sourire distrait au milieu de ce baiser et il finit par y mettre fin. « Du coup Natalia Manning-Manning, ça te va ? » Cette fois, c'est un rire franc qui s'échappe de ses lèvres et elle secoue la tête à la négative. « T'es… »

« Maaaamaaaaaaan, »
C'était à prévoir, cet enfant savait toujours où et quand, peu importe les circonstances, il semblait avoir un radar pour toujours avoir besoin de ses parents au moment le plus inopportun possible. « maman, maman, maman » oh et avec un niveau approximativement de moins dix mille niveaux patience évidemment. Elle pousse un soupir amusé. « J'arrive ! » et James d'en rajouter une couche. « Allez maman, on t'appelle, mais reviens vite. » Elle s'éloigne du motard et prend la direction de la porte avant de finalement se retourner vers lui. « Plus vite on aura fini les valises et plus vite on pourra partir, s'installer…s'amuser…enfin c'est toi qui vois ! » Elle lui adresse un clin d'œil et s'en va alors rejoindre son enfant qui a bien des choses à lui dire apparemment.

« Qu'est ce qui se passe trésor ? – quand est-ce qu'on va revenir à la maison après ? La jeune femme adresse un mince sourire à son fils et vient s'asseoir près de lui. On ne va pas revenir mon coeur, on va rester chez papa – Pour toujours ? – Peut-être pas pour toujours, mais on ne reviendra pas ici, parce que la maison est trop abîmée maintenant. – mais moi je l'aime bien quand même. Il affiche une moue un peu triste et ça peine franchement la Serbe qui a elle-même bien du mal à se dire que sa vie dans cet appartement touche à sa fin. mais tu aimes aussi celle de papa non ? Il hausse les épaules. Oui je crois. – Réfléchissons, tu vas avoir une chambre plus grande et aussi Fish qui sera là tout le temps (Ô joie) et on emmène tous tes jouets ET tu as le plus important, elle passe une main affectueuse dans ses cheveux. papa et maman, je crois que je n'ai rien oublié ? Il lui adresse un large sourire - Bon d'accord ! »

La scène dure une bonnes dizaines de minutes avant que le motard ne vienne finalement les rejoindre pour les presser un peu.

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MessageSujet: Re: That's it, I'm done ø Natalia   That's it, I'm done ø Natalia - Page 2 EmptyMar 26 Sep - 18:00

Natalia & James
that’s it, i’m done




« Plus vite on aura fini les valises et plus vite on pourra partir, s'installer…s'amuser…enfin c'est toi qui vois ! » Natalia lui adresse un clin d’œil puis s’éloigne avant même de le laisser lui répondre. Son sourire reste accroché sur ses lèvres, il se sent bien, finalement, il est bien content que les choses se passent ainsi. Ses dix milles scénarios n’avaient été qu’un amas de conneries, il n’avait jamais trouvé la bonne manière, à ses yeux, de lui proposer de l’épouser à nouveau. Ça lui semblait insurmontable, beaucoup plus difficile que la première fois qui lui avait échappée un peu comme ça, tout aussi naturellement que ses premières paroles amoureuses. Il referme l’écrin désormais vide en souriant dans le vide, il se dit qu’il doit avoir l’air d’un abruti mais il ne voudrait changer ça pour rien au monde alors qu’il range la boite dans ce qui est censé être sa valise. Le silence se fait dans la chambre conjugale tandis qu’il continue, léger, à remplir les bagages de leurs affaires.

« Alors, tes sacs sont prêts bonhomme ?
— J’ai bientôt fini, je parlais avec maman.
— Hmmm, ah oui, elle te distrait en plus ? Tant pis, y’a que toi qui aura des pancakes alors… » La bouche du gamin s’arrondit puis se plie dans un rire malin, comme s’il se cachait de la réaction de sa mère. James adore le faire marrer, c’est un des seuls trucs dans lequel il s’estime être plutôt bon en terme de parentalité. Pas doué pour dire non, pas doué pour imposé des limites, mais au moins, il arrive à le faire rire. Il attrape Natalia au passage, toujours appuyé contre le chambranle de la porte. « Hop hop hop, madame, vous croyez pouvoir vous en tirer comme ça alors que vous déconcentrez intentionnellement votre fils ? » Il lui sourit non pas à pleines dents mais à sa manière, confiante et maligne à la fois. Il dépose un baiser sur sa joue et la laisse ensuite s’éloigner vers leur chambre après lui avoir dis que les valises sont terminées et qu’ils n’ont plus qu’à s’en aller, si ce n’est après avoir fais un dernier tour d’horizon pour prendre de suite papiers et photos.

« Tu veux que j’t’aide fiston ? Où ça va aller ?
— Nan c’est bon c’est moi qui porte. » James, les bras chargés des valises, veille sur Eliott qui descend doucement les marches, tenant absolument à porter lui-même le sac de jouets de son chien. Il le trouve mignon, il s’occupe vraiment de l’animal, s’enquiert de ce qu’il faut faire et ne pas faire, respecte son chien et il semble au motard qu’Eliott dorme mieux en sa compagnie, se sente mieux. L’animal a un effet thérapeutique sur le petit et James en est plus que ravi. Natalia est surement la moins contente d’avoir le clebs avec eux, mais l’effet est indéniable sur Eliott alors elle ne dit rien et sacrifie son espace pour Fish, ce qui amuse beaucoup James. Alors qu’ils arrivent au rez-de-chaussée, James glisse un regard vers la loge du gardien et, jour de chance, le proprio de leur appartement (pas le seul à lui appartenir dans l’immeuble) est là. Il glisse un regard à Natalia qui, concentrée sur le gamin, n’a pas remarqué et fait donc un pas en arrière, laisse passer sa femme et son fils et s’approche de la porte vitrée. Il toque, Natalia l’interpelle et il lui dit qu’il arrive tout de suite, une idée très précise derrière la tête quand à la suite de la conversation, voilà pourquoi il dépose les valises sur le côté et attend, les bras croisés, que le proprio sorte.

« Bonjour Monsieur Manning, est-ce que je peux vous aider ? Le motard glisse un regard derrière lui, check que son fils n’est pas dans les parages, ne sait-on jamais, et puis sa femme non plus mais bon, il compte sur elle pour apparaître à un moment, ne le connaissant que trop bien.
— Ça aurait été bien de le faire quelques mois plus tôt, tu t’rappelles les douze messages que mon épouse t’as laissé depuis le début d’année peut-être ? Là on vient de rentrer tranquillement dans l’appartement et devine quoi ; un dégât des eaux ! Il laisse échapper un rire sec, jaune, comme s’il était vraiment amusé par la situation. Et tu sais quoi ? Je peux même pas dire que je suis étonné mais par contre, énervé, ça c’est certain. Alors tu sais ce qu’on va faire ? Ça va être très simple ouvre bien tes oreilles : La location s’arrête maintenant, et quand je dis maintenant, c’est que demain je reçois la cessation de bail signée de ta p’tite main à compter d’aujourd’hui. Le propriétaire pique un fard, fronce les sourcils, et commence d’ores et déjà à arborer cette tête que James lui connaît bien, la mauvaise foi trace ses expressions, le motard pourrait les dessiner de tête.
— Monsieur, je ne peux pas faire ça, vous devez signaler un préavis puis…
— Non non, non non non, tais-toi t’as pas compris. Le motard décroise ses bras, jette un regard en arrière puis dépose d’abord ses mains sur les épaules du type. Réécoute bien. Il attrape son col et soulève le gringalet, menaçant. Son petit sourire de gros malin s’éteint et son visage révèle cette colère qu’il aurait voulu lui claquer dans la gueule depuis le moment où il a compris que ce mec n’en avait strictement rien à foutre. On se casse et tu romps le bail, j’te demande pas ton avis, c’est simplement ce que tu vas faire, tout ce temps t’aurais du bouger ton cul pour pas laisser vivre une femme et son fils dans un taudis pareil, combien t’as d’apparts mec, sérieux ? T’as pas un peu de décence ? Si demain je reçois pas c’que j’t’ai demandé, j’ai des potes à moi qui seraient ravis de venir te faire coucou dans ta jolie baraque.
— Mais…
— Mais rien ! Tu vas t’contenter de fermer ta gueule, signer le p’tit papier et tu sais quoi, j’repasserais par ici dans un mois, voir mes voisins voisines, voir si t’as été un gars sympa et amélioré leur cadre de vie. Et vaut mieux pour toi que ça soit fait. James lâche le type brutalement, qui se rattrape de justesse au mur, le visage rouge non pas de colère mais surement parce que le souffle lui manquait jusque-là. Le motard récupère tranquillement les deux valises et va pour s’en aller, mais, dernière chose. Comptes pas sur les flics, mec, on l’saura. »

Sur ces mots, James lui laisse un dernier sourire avant de passer la porte miteuse de l’immeuble et rejoint sa femme et son fils. Il peut lire à travers le regard de sa femme qu’elle sait, très bien et il lui adresse un sourire charmeur avant de prendre la place du conducteur, s’assurer qu’ils sont attachés puis démarrer la voiture en direction de leur prochain foyer.

— FIN —

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